Compte Rendu1.1

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COMPTE RENDU :

PROPERIETES MECANIQUE DES


VERRES OPTIQUE

MODULE : TECHNOLOGIE DE
VERRE
CHARGE DE TP : DR. AZIL KENZA
NOMS DES ETUDIANTS :
- DEBILI AMDJED FERASSE
- AYAD AMINA
- HELLAL KHALIL

1
SOMMAIRE :
1) Introduction.
2) Objectif du TP.
3) Le matériel utilisé :
3.1) Pied à coulisse.
3.2) Machine de flexion 03 points.
3.3) Durométre
4) Résistance mécanique :
4.1) Définition
4.2) Partie théorique :
4.2.1) Contraintes mécaniques :
4.2.2) Essais mécanique
a) Essai de traction.
b) Essai de compression.
c) Essai de flexion.
d) module de young
4.3) Partie expérimentale :
- calculer le module de young.
5) Dureté :
5.1) Définition
5.2) Partie théorique :
- essai de dureté :
a) Dureté de Vickers
1
b) Dureté de Brinell
c) Dureté de Rockwell
5.3) Partie Expérimentale :
- calculer la dureté des éprouvettes
6) La conclusion.

1
1) Introduction :
Le verre est un composant chimique qui a des propriétés optique
(la vergence, l'indice de réfraction, la transmission et la dispersion) et
propriétés mécanique (la résistance mécanique et la dureté). Ce
compte rendu est axé sur les propriétés mécanique et les essais que on
peut faire pour les déterminer.
2)Objectif :
L'objectif de ce tp est d'étudier et déterminer les propriétés
mécaniques de verre.
Ensuite réaliser les essais (flexion et dureté) pour les calculer.
3)Matériel utilisé :
3.1) pied à coulisse :
Est un instrument de mesure de longueur composé
essentiellement de deux parties coulissantes l'une par rapport à
l'autre, la partie mobile comportant le système de mesure appelé
vernier.

1
3.2) Machine de flexion 3 points :
Cette machine nous permet de réaliser l'essai de flexion 03
points et détermine le comportement de déformation des matériaux
lors des processus de formage.

3.3) Durométre :
Est un instrument qui mesure typiquement la dureté des
élastomères et de certains polymères thermoplastiques. Il détermine la
profondeur d'enfoncement d'un pénétrateur normalisé par simple
application sur l'échantillon.

1
4) Résistance au choc mécanique :
4.1) Définition : La résistance aux chocs (ou ténacité) est l'aptitude
d'un matériau à résister à la fissuration du fait de l'onde de choc le
traversant.
4.2) Partie théorique :
Dans cette partie, on va présenter les essais qu'on réaliser
sur les éprouvettes.
4.2.3) Contrainte mécanique :
En mécanique des milieux continus, et en résistance des
matériaux en règle générale, la contrainte mécanique ou stress décrit
les forces que les particules élémentaires d'un milieu exercent les unes
sur les autres par unité de surface.

Ce bilan des forces locales est conceptualisé par un tenseur d'ordre


deux : le tenseur des contraintes. La contrainte va de pair avec une
déformation de la matière dans laquelle elle s'exerce.
unité:

4.2.2) Essais mécaniques :

1
a) Essai de traction :
Un essai de traction est une expérience de physique qui
permet d'obtenir des informations sur le comportement élastique, le
comportement plastique et le degré de résistance à la rupture d'un
matériau, lorsqu'il est soumis à une sollicitation uniaxiale.

Certains objets manufacturés doivent avoir un minimum de


solidité pour pouvoir supporter les charges, le poids et bien d'autres
efforts. L'essai de traction permet de caractériser les matériaux,
indépendamment de la forme de l'objet sollicité, ou la performance
d'un assemblage mécanique. Comme tout essai mécanique, l'essai de
traction reproduit une sollicitation simple, donc éloignée des
sollicitations réelles, mais facilement maîtrisable et reproductible.

Cet essai ou expérience consiste à placer une petite barre du


matériau à étudier entre les mâchoires d'une machine de traction qui
1
tire sur la barre jusqu'à sa rupture. On enregistre l'allongement et la
force appliquée, que l'on convertit ensuite en déformation et
contrainte. Une variante moderne des essais de traction consiste à
utiliser la force centrifuge sur un assemblage pour générer une
contrainte de traction. Lorsque la valeur limite de résistance à la
traction (exprimée en MPa ou N/mm²) d'un assemblage ou d'un collage
est égale à la force centrifuge appliquée, on génère la rupture de ceux-
ci et enregistre la limite de rupture. L'avantage consiste à réaliser des
tests en batterie sur plusieurs éprouvettes soumises à une contrainte
strictement identique lors de l'essai.
L'essai de traction donne plusieurs valeurs importantes comme le
module de young
b) Essai de compression :
Un essai de compression mesure la résistance à la
compression d'un matériau sur une machine d'essais mécaniques
suivant un protocole normalisé. Les essais de compression se font
souvent sur le même appareil que l'essai de traction mais en
appliquant la charge en compression au lieu de l'appliquer en traction.

1
c) Essai de flexion 03 points :
En physique, la flexion est la déformation d'un objet sous l'action d'une
charge. Elle se traduit par une courbure. Dans le cas d'une poutre, elle
tend à rapprocher ses deux extrémités. Dans le cas d'une plaque, elle
tend à rapprocher deux points diamétralement opposés sous l'action.

Dans cet essai :


D'abord, nous avons mesuré les tailles L, d et h (à l'aide
d'un pied à coulisse) des 3 éprouvette (verre sodocalsique). Ensuite on
a posé le verre dans la machine de flexion 03 points et on a entré les
informations initial dans le logiciel de la machine :
Précharge 0.5N
Précharge, vitesse 2 mm/min
Vitesse d'essai 0.75mm/min
Ensuite nous avons démarré cet appareil. Puis le logiciel
dessine une courbe pour chaque verre. Les courbes ont deux parties
(élastique et rupture) donc on déduit que ces verres sont fragiles.
d) module de young:
Le module de Young, module d’élasticité (longitudinale) ou module
de traction est la constante qui relie la contrainte de traction (ou de
compression) et le début de la déformation d'un matériau élastique
isotrope.
Dans les ouvrages scientifiques utilisés dans les écoles d'ingénieurs, il a
été longtemps appelé module d'Young.
1
Le physicien britannique Thomas Young (1773-1829) avait remarqué
que le rapport entre la contrainte de traction appliquée à un matériau
et la déformation qui en résulte (un allongement relatif) est constant,
tant que cette déformation reste petite et que la limite d'élasticité du
matériau n'est pas atteinte. Cette loi d'élasticité est la loi de Hooke :
 =E
où :
• σ est la contrainte (en unité de pression) ;
• E est le module de Young (en unité de pression) ;
6Dh
• ε est l'allongement relative tel que:  = L2
Où : D est le déplacement.
4.3) Partie expérimentale :
Le résultat de la mesure des grandeurs L, b et h :
L(mm) b(mm) H(mm)
Eprouvette 01 50,2 15,00 3,04
Eprouvette 02 48,2 15,75 3,00
Eprouvette 03 48,375 15,15 3,00
On a :

1) l0 = 10h
2)Les valeur de P et D sont extraites de logiciel (les courbes)

1
Voici les courbes que nous avons trouvé sur logiciel :

1
Les résultats de P , D et l0 :
l0 (mm) p( N ) D(mm)
Eprouvette 01 30.04 264.65 0.303
Eprouvette 02 30 288.13 0.43
Eprouvette 03 30 593.11 0.467
On calcule le module de young :
 ( pascal )  E ( pascal )
La méthode 3 pl0 6dh 
= = E=
2bh 2 L2 

Eprouvette 01 =
3* 264.65*30.04
=
6 * 0.303*3.04
E=
88.33
2*15* ( 3.00 ) (50.2) 2 2.193*10−3
2

 = 88.33  = 2.193*10 −3 E = 40278.16


Eprouvette 02 =
3* 288.13*30
=
6 * 0.43*3
E=
91.47
2*15.75* ( 3) 3.33*10−3
2
(48.2) 2
 = 91.47  = 3.33*10 −3 E = 27468.47
Eprouvette 03 =
3*593.11*30
=
6 * 0.467 *3
E=
195.74
2*15.15* ( 3) 3.59*10−3
2
(48.375) 2
 = 195.74  = 3.59 *10 −3 E = 54523.68

5) Dureté :
5.1) Définition :
La dureté est une qualité physique indiquant la résistance au
toucher, à la pression, au choc et à l'usure ; elle caractérise le minéral,
le métal, les matériaux, l'eau et les aliments.
5.2) Partie théorique :
Dans cette partie, on va présenter les essais qu'on réaliser
sur les éprouvettes.
-les essais de dureté:
a) Dureté de Vickers
1
La mesure de dureté Vickers se fait avec un indenteur en
forme de pyramide normalisée en diamant de base carrée et d'angle au
sommet entre faces égal à 136° sur lequel on applique une force.
L'empreinte que laisse le pénétrateur peut être utilisée pour calculer la
dureté du matériau.
Dans cet essai :
D'abord nous avons apporté deux types de verre (verre
minérale et verre organique). Ensuite nous avons mis les verre dans la
machine et nous avons entré les paramètres et démarrer le:

l'empreinte vickers que nous avons trouvé lors du tp:

1
La dureté vickers est donnée par:
p
HV = 1.854*
d2
Où :
P : Charge appliquée (N)
d1 + d 2
d : diagonale de l'empreinte(mm) d = 2
b) Dureté de Brinell:
La méthode consiste à appliquer sur la surface du matériau
dont on veut mesurer la dureté une bille en matériau dur d'un certain
diamètre D avec une force m donnée, mesurée en kilogramme-force
selon les conventions de notation pendant une durée t. Après retrait,
on mesure la taille de l'empreinte laissée, une calotte sphérique de
diamètre d.
La dureté Brinell ou nombre de Brinell est notée HB ou BH, le sigle
complet est BHN pour Brinell Hardness Number.

Les formules permettant d'obtenir une valeur sur l'échelle de


Brinell sont les suivantes :
F
H B  0.0649* (1)
D *( D − D 2 − d 2 )

HB = Dureté Brinell.
1
F = Force appliquée [N]
D = Diamètre de la bille. [mm]
d = Diamètre de l'empreinte laissée par la bille. [mm]
2F
HB =
(
g D D − D 2 − d 2 ) (2)

HB = Dureté Brinell.
F = Force appliquée [N]
D = Diamètre de la bille. [mm]
d = Diamètre de l'empreinte laissée par la bille. [mm]
g = Accélération terrestre (9,80665)

voici l'empreinte brinell que nous avons trouvé lors du tp:

c) Dureté de Rockwell:
L'essai de dureté Rockwell est une méthode de différence de
profondeur, qui consiste à mesurer la profondeur de pénétration
1
permanente créée par le pénétrateur. À l’inverse, les méthodes
optiques Brinell, Vickers et Knoop mesurent la taille de l'empreinte
laissée par le pénétrateur.
Plus un pénétrateur défini pénètre profondément dans la
surface d'une pièce (d'une éprouvette) sous une force d'essai définie,
plus le matériau testé est mou.
Lors de l’essai de dureté selon Rockwell, la force d'essais
totale est appliquée en deux étapes. Cela doit permettre d'éliminer
l'influence de la rugosité de la surface de l'éprouvette (par exemple des
rainures sur l’éprouvette) ainsi que l'erreur de mesure liée au jeu de la
mesure de la profondeur de pénétration.
5.3) Partie Expérimentale :
-on calcule la dureté des éprouvettes :
p d1 + d 2
On a: H = 1.854* =
d et
V 2 D
2

Verre organique Verre minéral


d1 (  m) 187.63 30.55
d2 (  m) 187.05 31.68
D (  m) 187.34 31.115
P(N) 3 3
H v ( N /  m) 1.59*10−4 5.75*10−3
6) La conclusion :
-On réalisant l'expérience de ce tp. On peut dire que le verre minéral
est plus dur que le verre organique.
-Les différents essais mécaniques caractérisent des lois établissant une
relation entre les contraintes appliquées et les déformations d'un
matériau c'est le module de Young.

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