Cours N02
Cours N02
Cours N02
Bagdad en 762
Samarra en 848
Raqqa le long de l’Euphrate en 772
Bagdad est un monument si important pour cette dynastie ; les abbassides l’ont
choisi comme capitale pour plusieurs raisons :
A l’Est : il y avait un conflit entre les arabes et les perses d’où l’émergence de
trois dynasties :
Tâhiride en 821
Saffâride en 861
Samanide en 892
A l’Ouest : sont émergées des dynasties indépendantes en Espagne et en
Egypte
De même pour le Maghreb qui s’est divisé en trois dynasties qui sont comme
suit :
La ville de Bagdad
Appelée « cité de paix », Bagdad est l’un des monuments les plus important du 8ème
siècle ; fondée par Al-Mansour, cette ville était resté la capitale jusque 1258
Elle est le témoin de la fusion de plusieurs formes existantes dans les provinces
conquises, dont différentes formes architecturale ; la raison est que l’ensemble des
architectes, artisans et ingénieurs sont ceux des provinces conquises telles que :
perse, Egypte…etc.
Son architecture :
C’est une ville avec un plan circulaire ; dont le périmètre extérieur était occupé par
les habitations et le commerce, le tout est était protégé par des murs massifs
Quatre longues rue recouverte de voute traversant ce plan circulaire et qui tendent
vers la convergence de son centre
La première génération :
Le premier caractère propre qui marque le style abbasside dans ces mosquées est
l’apparition des tours d’angles circulaires
La deuxième génération :
La troisième génération :
L’héritière des grandes mosquées, où l’art de construire dérivait des persans dont la
matière première était l’argile (pour façonner la brique cuite ou crue) ; donc au lieu
des colonnes en pierre comme c’était le cas à l’époque des omeyyade, on bâtissait
des piliers en brique pour supporter le toit des mosquées
Non seulement la technique était différentes, mais aussi la sensibilité esthétique qui
varie également
Son architecture :
Cette mosquée comporte une très grande cour pratiquement d’une forme carrée,
entourée par deux travées de portiques, alors que la salle de prière n’appartienne
que cinq travées, parallèles au mur d la Qibla
Les arcades qui supportent le toit font face au quatre cotés de la cour ; ces
arcades avec leurs piliers massifs qui se présentent comme un mur continu
dans lequel ont été découpées des portes aux arcs en ogive, imposent un
ordre :
une suite de piliers et une suite de portes, qui rendent le volume des
murs et l’espace en parfait équilibre
les fenêtres placées entre les arcs et dans l’axe de chaque pilier ;
Les piliers des quatre coté de la mosquée sont accentués par les tours circulaire,
l’emprunte des abbassides, ce qui possèdent à ces piliers une certaine plénitude
corporelle
Commencée en 785 sur l’ordre Abd-Rahman 1er. En cette période, elle se présente
comme le pendant de la grande mosquée omeyyade de Damas et comme
l’aboutissement logique de ses principaux thèmes architecturaux.
C’est une mosquée qui balance entre tradition et modernité ; marquée par une
architecture antérieure, tant islamique que locale, où Abd-Rahman –restait très
nostalgique de sa Syrie- tentait de recréer dans sa terre d’exil le faste de Damas.
Ce dernier a fait venir des artistes de l’orient, en ramenant des thèmes nouveaux,
mais ils se trouvaient face à des traditions locales ibéro-romaines et wisigothiques
qui ne pouvaient pas les marginaliser, on y trouvera : les chapiteaux de ses palais, les
toits charpentés et l’arc en fer à cheval.
Son architecture
Cette mosquée comporte une cour et une salle de prière, dont les longs toits à
double versant sont supportés par des arcades à deux niveaux
« Pour changer les colonnes wisigothiques –plus petites et fines-ils ont imaginé une
colonnade à deux étages d’arcs, une disposition qui lui confère une incroyable
légèreté, renforcée par le décor sobre des arcs, en jouant sur la polychromie entre
les briques rouges et les pierres blanches »
Ces arcades ne font plus partie du mur, elles sont réduites à leurs piliers et leurs arcs,
librement tendus à travers l’espace, sans aucune maçonnerie de remplissage entre
eux.
Les arcs supérieurs et inférieurs qui supportent le toit s’appuient sur le même pilier,
dont la colonne est mince sans donner l’impression de surcharge :
Cette disposition laisse l’espace respirer, se dilater à partir d’un centre partout
présent
Parce que :
Donc, l‘espace architectural est qualifié par le mouvement des arcades et non pas
par ses limites, où une expansion à la fois puissante et immobile.
La structure de cette mosquée mène à des formes qu’on peut les dessiner sans
perspective ; ce caractère se réfère à l’époque d’Al-Hakam à qui on doit le
merveilleux Mihrab, les voutes et/ou les coupoles ainsi que leurs soubassement
avec des arcades entrelacées.
d’une part ; sur les voutes gothiques. parce qu’elles sont étagées par des
nervures.
D’autre part ; elles préfigurent les voutes persanes ? puisque les nervures ne
se rejoignent pas au sommet, amis elles se croisent en forme de polygone
étoilée, laissant le centre ouvert
Pour supporter ces coupoles, l’ordre régulier des colonnes a été redoublé et les arcs
qui en naissent ont été entrelacés ; un mariage entre forme statique et rythmique
Le Mihrab :
Ce chef d’œuvre d’art cordouan, sa composition est devenue une formule pour les
artisans maghrébins, en la réinterprétant par rapport aux données locales
Sa niche, très profonde, à plan polygonal, est entourée dans sa partie supérieure
d’un arc en fer à cheval, très large et rayonnant avec ses voussoirs, il est contenu dan
un cadre rectangulaire, où la présence de sourate du Coran avec une calligraphie
coufique en mosaïque à fond d’or, réalisée par des mosaïstes byzantins
Ce cadre et cet arc se présentent comme les inséparables, car, ils se complètent et
s’équilibrent mutuellement comme « une expansion joyeuse tempérée par
« la sensation de l’éternité »
A partir du XIIIème Siècle ; Après la reconquête en 1236, ce bâtiment est utilisé pour
installer des chapelles chrétiennes
En 1513, une véritable cathédrale gothique encore présente de nos jours, vit le jour
au milieu de la salle de prière