Rapport de Stage Deborah - 041059
Rapport de Stage Deborah - 041059
Rapport de Stage Deborah - 041059
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... II
CONCLUSION ........................................................................................................................................... 11
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REMERCIEMENTS
Nous voici au terme de notre stage, l’occasion nous est ainsi offerte de témoigner notre gratitude
aux personnes qui ont contribué à notre formation, qui nous ont soutenu sur le plan instructif,
intellectuel, moral et financier pour la réussite de cette étape de notre formation.
Nous rendons continuellement gloire au Dieu Souverain, Maître des temps et des circonstances,
pour le souffle de vie, la santé et la force qu’il nous a accordé tout au long de notre stage.
Nos remerciements s’adressent enfin à notre institution, Institut Supérieur de Commerce (ISC)
qui nous a envoyé sur terrain afin de relier la théorie apprise dans l’auditoire à la pratique
professionnelle.
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INTRODUCTION
Notre maître de stage ayant été Mr Evariste MAZEZA (Chef du département), nous avons pu
apprendre dans d’excellentes conditions et avons bénéficié d’un soutien de qualité.
Notre stage qui s’est précisément déroulé au département des relations publiques et affaires
sociales, a consisté de manière succincte à la réception des différents documents, à l’enregistrement
de ceux-ci et enfin à leur classement. Plus largement ce stage a été l’opportunité pour nous
d’apprendre et nous apparenter au monde professionnel.
En vue de rendre compte de manière fidèle et analytique d’un mois et demi passés au sein de la
société CHEMAF, il apparait logique de présenter à titre préalable l’environnement économique
du stage, la culture d’entreprise dans la société CHEMAF et enfin, il sera précisé les différentes
missions et tâches que nous avons pu effectuer au sein du service social, et les nombreux apports
que nous avons pu en tirer.
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L’entreprise Chemical of Africa (CHEMAF) est une SARL (société par action à responsabilité
limitée), filiale détenue à 99,6% par SHALINA RESSOURCE, exploite la concession minière de
l’Etoile et l’usine de traitement. Avant toutes choses, voici quelques lignes qui retracent la
localisation et l’histoire de cette société.
1.1 LOCALISATION
Le siège social de l’entreprise est établi à Lubumbashi et peut être transféré en tout autre lieu du
pays (RDC) par une simple décision du conseil administratif. Ce siège peut décider de
l’établissement des autres sièges d’exploitation dans tout autre lieu et en assurer le fonctionnement.
Le siège de CHEMAF est situé au numéro 144, Avenue USOKE, commune KAMPEMBA dans la
ville de Lubumbashi en République Démocratique du Congo, et en Afrique centrale.
1.2 HISTORIQUE
L’historique de l’entreprise CHEMAF a connu deux moments dont l’un porte sur les faits
chronologiques de sa genèse et l’autre sur sa création.
La société par action à responsabilité limitée, Chemical of Africa du Katanga dénommée CHEMAF
fut créée en 2002 grâce à l’initiative privée et à l’esprit des hommes d’action en société. C’est une
entité intégrée, composée de sa principale mine de l’Etoile et de l’usine d’USOKE (déjà vendue)
située à une dizaine de kilomètre dans les environs de Lubumbashi.
CHEMAF dispose de deux autres concessions, l’Etoile extension et MUFUNTA, avec un fort
potentiel de croissance. En 2002, la société commence ses activités d’extraction minière et de
traitement des minerais à petite échelle, la société fabrique des produits en cuivres et en cobalts à
valeur ajoutée depuis le début de ses activités.
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L’entreprise CHEMAF dispose des usines dont une à Lubumbashi sur USOKE (qui est en pleine
désinstallation), l’autre à KALUKULUKU qui a pour zone de couverture et une qui est en
construction à Kolwezi MUTOSHI PROJECT.
Usine d’extraction de cuivre par solvant et par voie électrolytique pour produire des
cathodes de cuivre,
Future installation de flottation et four de grillage à Etoile pour le traitement des minerais
sulfurés.
En 2003, CHEMAF a construit une usine pilote de carbonate de cuivre sur son site d’USOKE dans
la zone industrielle de Lubumbashi. A l’époque la capacité de production annuelle était de 500
tonnes de carbonate de cuivre et 240 tonnes de carbonate de cobalt récupérée par précipitation. En
2003, CHEMAF a produit 100 tonnes de cuivre et 2.155 tonnes de cobalt sous forme d’hydroxyde.
L’entreprise fait preuve d’innovation et améliore en permanence ses processus afin d’accroitre la
capacité de production de ses installations.
En 2004, CHEMAF a construit sa première usine d’acide sulfurique d’une capacité de 100 tonnes
par jour sur son ex-site d’USOKE. En 2007, CHEMAF a acheté l’usine d’extraction de cuivre par
solvant et par voie électrolytique de Mount Gordon en Australie et l’a réassemblé sur l’ex site
USOKE. Grace à cette nouvelle unité, la société a pu mettre en place la première phase. La
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construction des circuits d’extraction de cuivre par solvant et voie d’électrolyse à USOKE a été
terminé en 2007. L’installation d’un circuit d’extraction par solvant et par voie électrolytique est
au cœur de programme d’amélioration global et permet à la société de répondre à son effectif de
production de cuivre à forte valeur.
En 2011 et en 2012 CHEMAF a continué d’investir dans son ex usine d’USOKE afin d’augmenter
la production et de diminuer les pertes en introduisant des nouveaux modules de production. Pour
des résultats exceptionnels l’entreprise a mis en place une métallurgie de pointe qui comporte un
bloc de concassage et de broyage, un circuit de lixiviation, un autre d’extraction par solvant
séparant le cuivre et le cobalt, deux circuits d’électrolyse d’extraction du cuivre, un circuit de
précipitation du cobalt et une fabrique d’acide sulfurique.
En 2018 CHEMAF a automatisé plusieurs de ses usines, celles d’USOKE et y compris celle de
l’Etoile, et un département d’instrumentation a été constitué pour faire la maintenance des
différents capteurs, détecteurs, appareils de mesure et des systèmes qui gèrent les usines. Pour les
années 2019 et 2020, l’entreprise investie dans MUTOSHI PROJECT qui sera une de plus grandes
usines de la province de Lualaba.
CHEMAF s’engage à investir en RDC en dirigeant une entreprise dynamique et durable, qui fournit
d’importantes opportunités d’emplois pour les congolais et qui investit dans les projets
communautaires locaux. Nous investissons déjà considérablement dans la région du Haut-Katanga
et du Lualaba. L’entreprise veille au respect de l’environnement et cherche à minimiser son impact
sur l’environnement grâce à une planification efficace. En outre, CHEMAF reconnait à quel point
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il est important de fournir à ses employés un environnement de travail sur et sain dans le cadre de
toutes les activités.
La priorité de CHEMAF consiste à soutenir des projets autonomes qui donnent aux communautés
locales les moyens d’améliorer leurs conditions de vie. Jusqu’à présent CHEMAF a investi dans
des projets d’infrastructure, de santé et d’éducation. Un des meilleurs exemples de leurs actions
sociales est la réalisation du centre ophtalmologique de SHALINA.
Il s’agit d’une organisation à but non lucratif au service du grand public qui propose des soins
ophtalmologiques gratuits pour tous. Faire fonctionner une entreprise dynamique et durable est une
des meilleures manières pour CHEMAF de contribuer à la croissance de la RDC. A ce jour la
société a participé aux financements publics à travers les différents impôts directs et indirects et a
contribué encore plus grâce aux effets multiplicateurs.
Outre la mise à profit d’une vaste expertise, un important capital a été investi dans les opérations
de CHEMAF. La société s’attache à ce que ses activités aient un aspect positif en RDC
conformément à la stratégie à long terme du gouvernement qui encourage les traitements des
minerais pour promouvoir l’essor du pays. La société sert les intérêts de ses principales parties
prenantes par le biais d’un transfert des compétences ainsi que le paiement des divers impôts et
redevances.
CHEMAF SARL est structuré à la tête par un directeur de siège, qui est le responsable au regard
de la direction générale. Il s’occupe de la haute hiérarchie. Les départements sont assez autonomes
et dirigés par un département dont les responsabilités et les moyens d’actions lui sont définis devant
un code de procédure. Les départements sont ensuite subdivisés en services dépendant directement
de leur chef de service qui est le chef de département.
a. La direction administrative
Elle supervise tout en assurant le contrôle des activités des départements ci-dessous :
Ressources humaines,
Relation publique
Service médical
Service personnel ; sécurité
b. La direction technique
Services généraux,
Maintenance usine,
Magasin central,
Electricité,
Mécanicien,
Instrumentation,
Et autres.
c. La direction de l’exploitation
Cette direction supervise les normes et les conditions de production. C’est le centre d’exploitation
principale de l’entreprise qui assure la production.
La trésorerie,
La comptabilité générale,
Le budget,
La caisse.
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1.5 L’ORGANIGRAMME
Comme il a été spécifié dans notre introduction, le déroulement de notre stage s’est axé sur l’étude
approfondie de la manière dont les différents documents internes et externes sont enregistrés.
C’est ainsi, après une prise de contact avec le personnel de l’institution et avec notre encadreur,
nous avons reçu un aperçu général sur le fonctionnement de la société Chemical of Africa, les
matériels utilisés et nous nous sommes adaptés à la culture de l’organisation.
2.2. FORMATION
Nous avons suivi une formation d’un jour appelée « induction », cette dernière a pour objectif de
donner aux stagiaires les informations nécessaires et correctes sur le fonctionnement de CHEMAF
et sur les dangers qui peuvent subvenir au lieu de travail et cela permet d’être prudent et vigilant.
Au cours de cette formation nous avons utilisé certains équipements qui sont :
1. Le reflétant : gilet qui reflète la lumière et qui facilite l’identification d’un agent de loin
pour prendre des précautions afin d’éviter les risques qui courent au danger vu que c’est
un milieu industriel.
2. Le casque : protection de la tête contre toute chute d’une certaine hauteur.
3. Les jalates : chaussures permettant de protéger les pieds contre les blessures et les
acides du milieu.
4. Les gants ainsi que les lunettes : toujours dans le cadre de la protection des mains et des
yeux contre les dangers dans l’usine.
2.3. AFFECTATION
Au cours de notre stage, nous avons été affectés au département « des relations publiques et
affaires sociales ». Après toutes les formalités, nous avons eu à effectuer différentes tâches dans
différentes sections. Ainsi le département comprend les services suivants :
La réception
L’informatique
Les archives
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Notre relation avec le personnel de la société était celle de confiance mutuelle, ce qui nous a permis
d’effectuer notre stage de façon apaisée sans aucune contrainte.
2.5.2. Adaptation
Pour arriver à répondre aux exigences de la société et s’adapter à sa culture d’entreprise, il nous a
fallu faire preuve de flexibilité et de discipline afin de maintenir un climat de paix et d’humilité
pour mieux appréhender les réalités professionnelles.
Au fur et à mesure que les jours passaient, nous nous sommes intégrés jusqu’au point de maîtriser
les différents aspects de la vie quotidienne de l’entreprise.
Troisièmement, d’avoir des notions de base sur l’aperçu, l’enregistrement et les accusés de
réception des documents, des factures, des lettres et autres documents,
Et enfin, de comprendre le régime public et social applicable à une société pour le compte
de notre formation.
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CONCLUSION
Dans le cadre de nos études d’entreprenariat et gestion des petites et moyennes entreprises, nous
avons eu l’opportunité d’effectuer un stage au sein de l’entreprise Chemical of Africa (CHEMAF).
Cette expérience a été très enrichissante, dans la mesure où elle nous a permis de découvrir les
réalités professionnelles du secteur minier, ainsi que les différentes missions et postes qui
contribuent au développement d’une société dans ce secteur.
Pour conclure, nous suggérons aux responsables de la société d’encourager les stagiaires pour le
travail acharné car cela contribue au développement de la société.