Le Pouvoir de La Kabbale - Rav Berg
Le Pouvoir de La Kabbale - Rav Berg
Le Pouvoir de La Kabbale - Rav Berg
Le pouvoir de la Kabbale
Les réponses ultimes aux questions les plus
importantes de l’existence humaine
Collection : Aventure secrète
Maison d’édition : J’ai lu
Bien que la sagesse de la Kabbale ait 4 000 ans, ses trésors n’ont été révélés au grand public que
très récemment. Ses mystères, transmis de génération en génération, n’ont jamais été divulgués
durant des millénaires.
Dans cet ouvrage de référence partout dans le monde, l’auteur nous donne les moyens de
percevoir les réponses ultimes aux questions les plus importantes de l’existence humaine en
accédant aux fondamentaux de la kabbale : comment l’univers a-t-il été créé ? Pourquoi
sommes-nous sur Terre ? Comment recevoir une lumière infinie de miracles, de magie et de
bénédictions dans nos vies ? Comment créer un paradis terrestre en mettant fin au chaos
infernal ? Comment percevoir et accéder à la dimension qui se situe au-delà de nos cinq sens ?
Comment ajuster nos réactions, nos désirs et notre personnalité pour illuminer notre vie et celle
des autres ?
Biographie de l’auteur :
Rav Berg (1927-2013) a été ordonné rabbin en 1951 et est l’auteur d’une vingtaine de livres
traduits en 30 langues, expliquant les mystères de la Kabbale et des lettres hébraïques. Il a dirigé
le Centre de Kabbale créé au début des années 1900 en Israël et bien connu des kabbalistes.
Titre original
Copyright
Biographie de l'auteur
Introduction
Un : Ne croyez pas un mot de ce que vous lisez ; mettez les leçons
apprises à l’épreuve.
Deux : Il existe deux réalités fondamentales : le monde des ténèbres qui
est le nôtre et représente 1 %, et les 99 % restants, le monde de la Lumière.
Trois : Tout ce qu’un être humain désire vraiment dans la vie est la
Lumière spirituelle.
Quatre : La finalité de la vie est de se transformer spirituellement d’un
être réactif en un être proactif.
Cinq : Au moment de notre transformation, nous entrons en contact
avec le monde des 99 %.
Six : Ne blâmez jamais les autres ou les évènements extérieurs. Jamais.
Sept : Résister à nos pulsions réactives crée une Lumière durable.
Huit : Les comportements réactifs créent des étincelles de lumière
intenses, mais sèment l’obscurité dans leur sillage.
Neuf : Les obstacles sont l’occasion de nous connecter à la Lumière.
Dix : Plus l’obstacle est difficile à surmonter et plus la quantité de
Lumière potentielle est importante.
Onze : Face aux défis qui vous paraissent insurmontables, ayez recours
au principe de certitude. La Lumière est toujours là.
Douze : Les défauts que vous voyez chez les autres sont le reflet de vos
propres défauts. Ce n’est qu’en changeant vous-même que vous constaterez
un changement chez les autres.
Treize : « Aime ton prochain comme toi-même. Le reste n’est que
commentaires. Alors commencez votre apprentissage. »
INTRODUCTION
Introduction
Tout comme ce pêcheur, nous nous imposons des limites sans même
nous en rendre compte. Nous essayons de faire tenir l’abondance infinie de
l’univers dans notre petite poêle. L’univers nous offre tout sur un plateau
d’argent, mais nous sommes incapables de recevoir toute cette abondance.
Qu’arriverait-il si nous choisissions un récipient plus grand au lieu de
limiter l’abondance qui nous est offerte ?
Nous pourrions enrichir nos vies en augmentant la capacité de notre
récipient. Il est stupéfiant de constater parfois à quel point notre manière de
penser est étriquée, limitée. Si quelqu’un nous demande ce que nous
attendons de l’univers, notre réponse est bien souvent trop limitée : ceci ou
cela.
Le moment est venu d’augmenter la capacité de notre récipient afin de
recevoir davantage, en trouvant ce qui nous permettra réellement de nous
réaliser.
Nombreux sont les mythes et les idées fausses qui entourent la Kabbale.
Le plus répandu de ces mythes est qu’il faut être juif, de sexe masculin,
disciple rabbinique et avoir plus de 40 ans pour l’étudier. Autrefois c’était
en partie vrai, car les informations contenues dans la Kabbale étaient
extrêmement complexes. Ceux qui détenaient cette sagesse étaient même
parfois tués. Pourquoi ? Parce que toute nouvelle technologie peut
apparaître à première vue comme très menaçante.
Imaginez que vous remontiez dans le temps et que vous vous retrouviez
au XVe siècle. Si vous exhibiez votre iPhone ou votre BlackBerry,
vous auriez toutes les chances d’être pris pour une sorcière ou un magicien.
L’enseignement de la Kabbale a suscité les mêmes craintes. Le Rav Berg et
son épouse Karen Berg, parce qu’ils étaient Kabbalistes, ont été la proie
d’agressions physiques. Karen Berg a été battue au point d’avoir une
commotion pour avoir pris la décision de partager la Kabbale avec tous
ceux qui voulaient l’apprendre.
Cependant, rien ni personne n’a pu empêcher cette sagesse d’émerger.
Les religions ont été données à l’humanité pour fédérer les peuples,
nous unir autour d’un but supérieur, mais cet objectif est loin d’avoir été
atteint. Rien n’a été plus générateur de scissions et de destruction que les
formes organisées de religion. La certitude d’avoir raison et les divisions
ont donné lieu à d’innombrables guerres et génocides. La sagesse, en
revanche, nous encourage à ne faire qu’un, à utiliser notre connexion avec
le Créateur (Dieu, Allah, Jésus, Bouddha ou quel que soit le nom que vous
donnez à cette force divine) pour nous unir sous son énergie.
Alors en quoi cette sagesse est-elle différente des religions ? Tout
d’abord, elle est totalement opposée à la foi aveugle. Les Kabbalistes
pensent qu’il faut tout remettre en question et nous assurer que notre
enseignement fonctionne vraiment pour nous.
Nous devons tout essayer, faire notre travail, être ouverts. Après la
lecture de ces chapitres, demandez-vous si vous n’avez pas une vision
totalement différente de la vie, de la manière dont vous appréciez ce que
vous avez, de l’excitation et du renouveau qu’apporte l’élimination de toute
la négativité que vous portiez en vous. Si ce que vous avez appris ne
fonctionne pas pour vous, refermez ce livre et replacez-le sur l’étagère. À
vous de décider si l’étude de la Kabbale en vaut la peine ou non.
On raconte une magnifique histoire à propos d’un disciple en
bouddhisme Zen qui, après avoir parcouru le monde à la recherche d’un
professeur, finit par trouver un maître Zen. L’étudiant était tellement excité
à l’idée de rencontrer ce maître qu’il voulut partager avec lui tout ce qu’il
savait. Tandis que le disciple parlait, le maître Zen lui demanda : « Voulez-
vous une tasse de thé ? » Le disciple lui répondit « oui ». Le maître
commença à verser le thé, l’étudiant continuait à parler. Il s’aperçut que
bien que la tasse fût pleine, le maître continuait à verser le thé qui débordait
sur la table. Perplexe, l’étudiant demanda : « Maître, la tasse est pleine,
pourquoi continuez-vous à verser ? » Le maître répondit : « Cette tasse vous
ressemble. Vous êtes déjà tellement plein de sagesse qu’il n’y a de place
pour rien d’autre… »
Une source de sagesse :
l’histoire de la Kabbale
Le premier Kabbaliste fut Abraham avec son livre Sefer Yetzirah (Livre
de la Création). Dans la Bible, Abraham fait figure de père de la religion,
mais c’est également un Kabbaliste. Puis vint Moïse, qui non seulement
descendit les Dix Commandements et la connaissance spirituelle de la
Bible, mais entreprit aussi de transmettre des outils kabbalistiques pratiques
pour mieux vivre.
La tradition orale de Moïse fut transmise de maître à disciple sans
interruption jusqu’à ce que, il y a deux mille ans, le Rabbin Shimon Bar
Yochai rédige le texte fondateur sacré de la Kabbale, le Zohar. Le Zohar est
une source reconnue de grande sagesse spirituelle aussi ancienne que la
Bible elle-même ; en fait, le Zohar est connu comme le « décodeur de la
Bible ». Mais comme le monde n’était pas encore prêt pour la langue et la
technologie de cet ouvrage, le Zohar est resté caché pendant plus de mille
deux cents ans. C’est l’étude du Zohar que l’on appelle la Kabbale.
C’est autour du XIVe siècle que le secret absolu qui entourait la Kabbale
commença à s’effriter. Certains disent que le Zohar a été retrouvé par les
Templiers à Jérusalem et qu’ils l’ont ramené en Europe. C’est à ce moment
que le Zohar a commencé à être connu. Il est intéressant de constater que
c’est à cette époque que la légende du Graal a fait son apparition. Certains
disent qu’il s’agit d’un livre, peut-être même du Zohar, mais ce n’est que
pure spéculation, aussi intrigante soit-elle.
Depuis, des personnes très célèbres ont étudié le Zohar. Sir Isaac
Newton, par exemple, possédait sa propre version du Zohar en latin, et il
avait notamment remarqué que Platon s’était rendu en Égypte pour y
étudier le Zohar. Autre grand penseur ayant lui aussi étudié le Zohar,
Pythagore gravissait le mont Carmel tout de blanc vêtu tel un grand prêtre
pour méditer.
Pourquoi ces éminents penseurs se sont-ils pris de passion pour le
Zohar ? Pour la simple raison qu’il explique les lois spirituelles et
physiques de l’univers et de nos vies. Le Zohar révèle les secrets de notre
monde et répond aux questions séculaires telles que : Quelle est la finalité
de la vie ? Pourquoi ce monde a-t-il été créé ? Pourquoi suis-je là ? En fait,
on retrouve les principes du Zohar dans les propos et les écrits de Jésus,
Mohammed, Moïse et Bouddha.
Comme nous avons pu le constater, les efforts des Kabbalistes pour
rendre le Zohar accessible à tous leur ont valu d’être persécutés. Après leur
mort, ils ont néanmoins été reconnus comme des justes par ceux-là mêmes
qui les avaient dénigrés. C’est ce qui a caractérisé l’histoire de la révélation
de la Kabbale pendant des siècles. En 1922, le Rabbin Ashlag fonda le
Centre de la Kabbale. Son travail rencontra lui aussi une farouche
opposition. Avant de mourir, il confia la direction du Centre à son élève le
Rabbin Branwein qui à son tour passa le flambeau à son disciple bien-aimé,
le Rabbin Berg. C’est grâce à ses efforts désintéressés et à ceux de
Karen Berg que nous pouvons aujourd’hui écrire ce livre et que vous avez
accès au pouvoir de l’étude de la Kabbale.
L’une des principales qualités du mode de transmission du Centre de la
Kabbale est que de grands érudits ont rendu le Zohar et ses enseignements
accessibles à tous dans un langage facile à comprendre. Ils n’ont jamais
cherché à obtenir le prix Nobel, tout ce qu’ils souhaitaient était d’apporter
un bonheur simple, une paix durable et la réalisation de soi à l’humanité.
On pourrait aujourd’hui penser que le Zohar a toujours été accessible à tous
partout dans le monde. Mais il y a à peine quelques décennies ces livres
étaient introuvables et on ne pouvait les étudier à aucun prix, et le fait
même d’essayer pouvait vous valoir d’être dénigré, agressé ou pire.
Vous êtes prévenu
Principe Un :
Ne croyez pas un mot de ce que vous lisez ; mettez les
leçons apprises à l’épreuve.
Certains disent que le Zohar n’est pas une lumière au bout du tunnel,
mais qu’il est la Lumière qui abolit le tunnel et nous donne accès à une
nouvelle dimension de signification et de conscience. Le Zohar nous en
apprend beaucoup sur la manière et les raisons de la création de ce monde ;
pourquoi il est si difficile de rompre les schémas négatifs si douloureux
pour nous ; pourquoi nous évitons les activités qui sont bénéfiques pour
nous ; comment donner du sens et de la spiritualité à chaque instant de notre
vie éveillée. Il s’agit de promesses impressionnantes, n’y croyez pas
spontanément, pas même une seconde.
La foi implique l’existence d’un doute, tandis qu’avec la certitude
aucun doute ne subsiste. Savoir signifie être certain, parfaitement convaincu
– dans ses tripes, dans son cœur, dans son âme. Pour être convaincu de
quelque chose il faut l’avoir essayé par soi-même. Alors mettez vous-même
à l’épreuve chacune des leçons de ce livre. Appliquez les principes à votre
vie. Vivez la sagesse et voyez si votre vie s’améliore. Mettre à l’épreuve est
un aspect essentiel de la Kabbale, c’est mettre en œuvre le précepte qui dit :
« La spiritualité n’admet pas la coercition. »
Ce livre n’a pas pour objet de prêcher, mais d’enseigner humblement.
C’est pourquoi il s’agit de ne pas prendre ces leçons pour argent comptant.
Cherchez plutôt des résultats tangibles dans vos propres expériences. Une
fois que vous les aurez trouvés, vous saurez ce qu’est la sagesse, dans votre
cœur.
Le langage de la simplicité
Ceux qui dansaient étaient considérés comme fous par ceux qui ne
pouvaient pas entendre la musique.
Angela MONET
QUI SOMMES-NOUS ?
La substance de l’humanité
Utiliser le mot « désir » pour nous définir, cela n’a rien d’une
métaphore. Le désir est la qualité essentielle de la nature humaine. C’est de
cela que nous sommes faits, c’est ce qui nous motive et nous fait vibrer.
Nous sommes le désir, cherchant sans cesse à nous réaliser. Si nos cœurs
battent, si le sang coule dans nos veines, si notre corps est capable de se
mouvoir, c’est uniquement pour répondre à un besoin impérieux. Quand on
y pense, lorsqu’un nouveau-né vient au monde, quelle est la première chose
qu’il fasse ? Il veut. Il pleure. Il réclame. C’est la nature qui le veut et pour
une bonne raison. Un nouveau-né doit être habillé, réconforté, nourri et
protégé pour vivre, sans quoi il ne pourra pas survivre.
Désir et diversité
ER
1 NIVEAU
E
3 NIVEAU
Principe Deux :
Il existe deux réalités fondamentales : le monde des
ténèbres qui est le nôtre et représente 1 %, et les 99 %
restants, le monde de la Lumière.
Cela fait cent ans que nous savons qu’il existe deux mondes : le
monde classique que nous percevons à l’aide de nos cinq sens et le
monde quantique. Nous vivons dans le monde classique où tout
paraît « normal » (et non satisfaisant). Tout a une forme, une place
et une substance bien définies. Parallèlement, au niveau de
l’infiniment petit, règne le quantum où tout est étrange et bizarre,
défiant le sens commun.
La science ne sait que très peu de choses sur le monde
quantique, mais nous pensons aujourd’hui qu’il s’agit d’une
immense banque de données où sont stockées des valeurs
platoniques telles que le bien, le mal, la beauté, la vérité et la
sagesse. À mes yeux, cela signifie que le monde quantique
correspond à la réalité des 99 % dont parle la Kabbale et qu’il
existe effectivement un rideau entre les deux mondes.
Dans le monde des 1 %, la vie nous prend sans arrêt par surprise. Nous
sommes atteints du syndrome de soudaineté. Combien de fois avez-vous
entendu ces phrases ?
Il est mort subitement d’une crise cardiaque.
Il l’a quittée sans un mot d’avertissement.
La transaction a soudainement échoué.
Elle a tout à coup changé d’avis.
La vie semblait tout à coup tellement vide.
Cette expression illustre l’idée que le battement des ailes d’un papillon
provoque un changement atmosphérique responsable de la formation d’une
tornade. Tout comme l’effet domino, bien que la force des ailes du papillon
n’ait rien à voir avec l’intensité de la tornade, le battement de ses ailes est
l’élément qui déclenche la tornade. Sans ce battement, la tornade
n’existerait pas.
Aussi incroyable que cela paraisse, l’infime turbulence créée par le
battement des ailes d’un papillon à Tokyo peut générer une tornade dans le
Kansas. Une personne qui claque une porte dans l’Iowa influe sur le climat
au Brésil. Tout est connecté. Les variations climatiques semblaient dues au
hasard, car les météorologues ne savaient pas percevoir et mesurer les
millions de facteurs qui, ensemble, déclenchent une tempête, des facteurs
comme le battement des ailes d’un papillon ou une porte qui claque.
Tout comme la météo, notre vie, aussi chaotique qu’elle paraisse, est
régie par un ordre invisible. Notre problème, notre défi, est que le rideau
limite notre capacité à reconnaître tous ces minuscules papillons qui battent
des ailes dans nos vies personnelles. Toutes les tempêtes et tornades qui
frappent notre vie quotidienne trouvent leur source derrière ce rideau ; nous
ne pouvons tout simplement pas les voir. Nous en observons les effets, mais
n’avons pas accès à leur lieu de formation. Nous percevons les symptômes,
mais n’en connaissons pas la source. Nous traversons le chaos, mais ne
pouvons pas en détecter l’origine, car nous ne voyons pas le monde des
99 % de l’autre côté du rideau.
Dans notre monde physique, nous n’avons accès qu’à une infime partie
de la réalité lorsque nous cherchons désespérément une signification à tout
et l’assouvissement de nos désirs les plus profonds. Certains se tournent
vers la science, d’autres vers la religion, d’autres encore vers la drogue.
Certains cherchent la richesse et le pouvoir. Mais le vide demeure. Nous
nous sentons impuissants, malheureux, sans signification, sans contrôle,
affamés de spiritualité, de signification et de changement positif.
Est-ce notre destin de rester enfermés dans le monde des 1 %, sans
savoir ce qui se passe dans celui des 99 % ? Sommes-nous condamnés à
vivre à jamais dans le chaos et les ténèbres ? Le rideau ne doit-il jamais se
lever ?
Pas le moins du monde.
Le monde des 99 %
Maintenant que vous vous êtes fait une idée du monde des 99 %, le
moment est venu de découvrir les défis qu’il pose.
Le problème
Principe Trois :
Tout ce qu’un être humain désire vraiment dans la vie est
la Lumière spirituelle.
Et pourtant que faisons-nous pendant toute notre vie ? Dans notre quête
de bonheur, nous cherchons à accumuler des biens matériels.
Pas étonnant dès lors que nous ne réussissions pas à éprouver de
satisfaction durable.
Pour illustrer le fonctionnement de ce troisième principe, prenons un
exemple bien tangible tel que l’argent. Imaginez qu’une personne qui
possède 20 millions d’euros en perde 15 millions en une nuit lors d’un
krach boursier. Comparez-la à une personne qui possède 20 000 euros et
vient d’en gagner 80 000 grâce à la flambée d’une action. À votre avis,
laquelle de ces personnes se sent le plus en sécurité et sereine ? Celle qui a
5 millions ou celle qui n’a qu’une fraction de cette somme ?
Bien que cet exemple soit simpliste, ce qu’il essaie de démontrer est que
l’argent en lui-même n’offre pas la sécurité. Il y a ceux qui possèdent des
millions et qui ont l’impression de ne rien avoir et ceux qui n’ont rien mais
ont l’impression d’avoir des millions. La sécurité ne vient pas de votre
compte en banque, c’est un sentiment qui naît à l’intérieur de vous. En fait,
les biens matériels ne sont pas ce que nous cherchons réellement dans la
vie. Nous essayons de trouver l’énergie spirituelle du monde des 99 %.
La raison de notre mécontentement
Le fait que l’univers semble ignorer nos désirs nous rend mécontents,
insatisfaits, tristes, déprimés ou malheureux. Généralement, c’est après une
manifestation du chaos que se réveillent nos désirs inassouvis : problèmes
de santé, problèmes financiers, problèmes conjugaux, pressions sociales,
peurs, phobies, crises de panique. Toute cette tourmente a une seule et
unique cause :
Nous nous sommes déconnectés, consciemment ou non, du monde
des 99 %.
C’est en apprenant à nous reconnecter à ce monde que nous pourrons
contrôler les évènements de notre vie, que nous pourrons éliminer ce chaos
qui nous rend si malheureux, que nous pourrons nous tourner vers la
Lumière et vaincre les ténèbres.
Le secret de la réalisation de soi est de se connecter au monde des 99 %.
Ce qui n’est pas chose facile. Dans les pages suivantes, découvrez en détail
les outils et méthodes qui vous permettront de vous élever au-dessus du
quotidien.
Vous demandez-vous…
LA CRÉATION, LE BIG BANG
ET LA NATURE DIVINE
La cause de toutes les causes
Sachez qu’avant que les émanations n’émanent et que ce qui a été créé
l’ait été, la Lumière exaltée et simple emplissait toute l’existence et il
n’y avait aucun espace vide.
Isaac LURIA, Kabbaliste du XVIe siècle
Pendant des siècles, des questions portant sur l’origine de l’univers ont
été étudiées par des rabbins, prêtres, scientifiques, chamanes, philosophes et
physiciens. Aujourd’hui, le corps scientifique nous dit qu’il y a 15 milliards
d’années, l’univers physique a explosé – le Big Bang – pour donner
naissance à notre monde. Mais ce que la science ne nous dit pas, c’est :
Pourquoi le Big Bang s’est-il produit ?
Quelle en a été la cause ? Quel est le rapport entre le Big Bang et la vie
dans les grandes cités urbaines aujourd’hui ? Pourquoi est-ce qu’un
évènement qui s’est produit il y a environ 15 milliards d’années devrait
nous préoccuper alors que nous n’arrivons pas à comprendre ce qui s’est
passé il y a seulement quinze minutes ?
Les premiers Kabbalistes ont répondu à ces questions fondamentales en
termes pratiques et pragmatiques en nous ramenant à ce mystérieux instant
qui a précédé la création de notre univers.
Avant de découvrir les plus grands secrets connus de l’humanité, il y a
une chose que chaque disciple se doit de comprendre sur les secrets eux-
mêmes…
La sagesse en tant que Lumière
Chaque fois que nous repoussons les limites de notre conscience, nous
ouvrons une lucarne sur le monde des 99 %, à travers laquelle une énergie
positive va pouvoir remplir notre être. Étudier la nature spirituelle de la
réalité « ouvre » nos consciences, nous permettant de voir et percevoir des
choses d’une manière inconnue jusqu’alors. Quand nous commençons à
appréhender un nouveau principe ou une nouvelle idée et lorsque nous
faisons nôtre l’un des nombreux aspects de la sagesse, une Lumière
s’allume dans notre âme. Nos vies deviennent meilleures et plus
lumineuses. C’est aussi simple que cela.
Les esprits les plus brillants de l’histoire, y compris Pythagore, Platon,
Newton et Leibniz, ont exploré cette sagesse cachée qui les a profondément
influencés. Le but de l’étude des mystères de notre origine n’est pas
seulement d’accroître nos connaissances, mais d’être plus purs, plus éclairés
et plus satisfaits.
Vous êtes-vous déjà arrêté pour vous poser ces questions lorsque vous
avez été confronté à un défi ? La réponse est derrière le rideau, de l’autre
côté de la réalité.
Cette énergie infinie est allée aussi loin que possible. Elle a rempli
l’éternité. Il n’y avait plus ni temps, ni espace, ni mouvement. Cette énergie
sans limites était la seule réalité.
La nature de cette force
La réponse ? Elle-même.
Réalisation personnelle
Tranquillité d’esprit
Soulagement de la peur et de l’anxiété
Sécurité financière
Contentement
Amour
Liberté
Contrôle
Sagesse
Bonheur
Santé
La Lumière n’est pas Dieu, mais la force qui émane de Lui, tout comme
un rayon de soleil n’est pas le corps solaire situé à plus de cent cinquante
millions de kilomètres de nous et nous donne la vie. La force de la Lumière
est le reflet des attributs divins et de l’Énergie spirituelle qui émane de Son
Essence. Au même titre que nous ne pouvons pas toucher le soleil à mains
nues, l’esprit humain est incapable de concevoir Dieu dans sa totalité.
Inutile de méditer sur la source de l’infini dès lors que nous sommes
incapables d’appréhender réellement le concept de l’infini lui-même. Il
nous suffit en revanche de savoir que la Lumière saura parfaitement et
absolument assouvir tous nos désirs d’humains.
Un acte unique de Création
Le monde infini n’est que perfection – la Lumière partage avec le Vase,
le Vase reçoit la plénitude totale et absolue –, la manifestation ultime du
partage et de la réception, de l’unité, de l’harmonie. La question
incontournable est alors…
Que s’est-il passé ?
Où est passé ce monde infini ?
Comment en sommes-nous arrivés là, à cette existence pour le moins
problématique ?
Pourquoi sommes-nous emprisonnés de ce côté du rideau où tout n’est
qu’obscurité ?
Si tout n’était qu’union et perfection dans le monde infini, pourquoi
sommes-nous en train de lire ce livre dans un monde imparfait ?
Si nous faisons partie du Vase, pourquoi ressentons-nous plus de
douleur que d’accomplissement ?
Ou plus simplement :
Où sont passés la Lumière, la joie infinie, le bonheur permanent ?
La réponse à cette question et à d’autres aussi va venir, mais avant cela
réfléchissez à ce qui suit :
Lorsque vous remplissez un verre vide avec de l’eau chaude, le verre se
réchauffe et atteint la température du liquide qu’il contient. C’est
exactement ce qui s’est passé dans le monde infini. La Lumière n’ayant
cessé de remplir le Vase, les qualités ou attributs de la Lumière ont
imprégné le Vase. Le Vase a hérité de la nature de son Créateur – l’ADN de
Dieu. Cette nature n’était autre que le désir de partage, de devenir une cause
dans le processus perpétuel de la Création.
Le gène divin :
Bobby est lanceur dans une équipe de baseball de petite ligue. Ce qu’il
désire le plus au monde est de faire un match exceptionnel qui remplira ses
parents de fierté. Et le garçon y parvient. Il réussit des lancers
spectaculaires et bat le record d’élimination du plus grand nombre de
batteurs en un seul match.
À la fin du match, les membres de son équipe le hissent sur leurs
épaules et paradent avec lui sur le terrain. Le visage des parents de Bobby
rayonne de joie.
Après le match, Bobby apprend quelque chose de troublant. Il
semblerait que son père se soit arrangé avec les deux équipes pour qu’elles
le laissent gagner. Il voulait que son fils soit heureux. Le match était truqué
du premier au dernier lancer, y compris les encouragements de ses
coéquipiers, tout n’était qu’une mise en scène.
Réfléchissez-y un moment.
À son arrivée à Los Angeles au début des années 1980, l’un des
professeurs du Centre de la Kabbale rencontra des jeunes gens qui venaient
d’achever leurs études au lycée de Beverly Hills. Leurs parents étaient
extrêmement riches et leur avaient tout donné, les meilleures écoles, le droit
de conduire leur BMW dès l’âge de 16 ans. Que pouvaient-ils attendre
d’autre de la vie ? Ces adolescents très instruits se droguaient, étaient
belliqueux et agressifs. Que s’était-il passé pour que ces jeunes gens qui
avaient tout aient l’impression de ne rien avoir ?
Le pain de la honte
« Le pain de la honte » est le terme utilisé pour décrire ce que Bobby et
les jeunes de Beverly Hills ressentent. Il s’agit d’une formule ancienne qui
exprime les émotions négatives associées à un accomplissement non mérité.
Un homme que l’on force à accepter la charité mange le pain de la honte
parce qu’au fond de lui, il aspire à gagner l’argent lui permettant d’acheter
sa nourriture ; il souhaite désespérément pouvoir se nourrir et subvenir à ses
propres besoins, ne pas dépendre de la générosité des autres. Le pain de la
honte lui fait perdre l’estime de lui-même, sa faculté d’apporter sa
contribution à ce monde.
Dans son livre Kabbalah for the Layman (Premiers Pas dans la
Kabbale Tome 1), l’auteur, le Rav Berg, explique la notion de pain de la
honte du point de vue de la structure spirituelle de l’univers.
Le fait que le Big Bang ait réellement eu lieu a été confirmé par le
satellite COBE de la NASA en 1992. Le physicien Stephen Hawking l’a
qualifié de « découverte scientifique du siècle si ce n’est de tous les
temps. » L’astrophysicien George Smoot a même dit à ce propos que c’était
« comme voir Dieu ». En fait, cela ressemblait davantage à une première
tentative du Vase pour se débarrasser du pain de la honte.
Comme nous l’avons vu, la science se concentre sur les modalités de la
réalité physique tandis que la Kabbale s’attache à comprendre pourquoi le
Big Bang a eu lieu. Il est néanmoins intéressant de comparer la manière
dont les textes kabbalistiques anciens et la physique du XXIe siècle décrivent
l’avènement de notre univers. Les ressemblances sont significatives.
La science moderne
Tel un parent aimant qui se tient en retrait pour permettre à son enfant
de tomber et d’apprendre ainsi à marcher, la Lumière s’est retirée dès que le
Vase lui a opposé un refus, lui disant « Merci, mais non merci ; je voudrais
apprendre à créer et à partager ma propre Lumière ».
Lorsque la Lumière s’est retirée, un vide s’est créé dans le temps et
l’espace, donnant ainsi au Vase la possibilité de développer sa propre nature
divine en trouvant la Lumière. Ce vide microscopique, ce nouveau fragment
de temps et d’espace offert au Vase n’est autre que le vaste univers
physique rempli d’étoiles dans lequel nous vivons.
TROISIÈME PARTIE
LE PUZZLE DE LA CRÉATION
ET LA THÉORIE DE LA RÉACTIVITÉ
Le créateur de puzzles
Au moment précis où le Vase s’est brisé, les dix dimensions ont ressenti
de soudaines contractions annonçant la naissance de notre univers. Six des
dix dimensions ont fusionné en une seule appelée l’En haut.
C’est à ces contractions que fait référence l’expression : six jours de
Création. En effet, un Créateur tout-puissant n’aurait-il pas pu créer notre
univers en moins d’une nanoseconde ? Pourquoi six jours ?
Cette expression n’a rien à voir avec la conception que nous nous
faisons du temps. Il s’agit d’un code se référant à la fusion des six
dimensions en une seule.
La science rattrape la Kabbale
Il s’avère que pour que cette théorie soit valide, il doit y en avoir dix.
De plus, d’après les scientifiques, le nombre de dimensions repliées sur
elles-mêmes et ayant fusionné est de six. Cela correspond aux nombres
évoqués dans le Zohar.
Le Dr Michio Kaku est un célèbre physicien théoricien de renommée
mondiale, il est également l’un des plus fervents défenseurs de la théorie
des supercordes. Dans son livre Hyperspace : une odyssée scientifique à
travers des univers parallèles, les chaînes de temps et la dixième dimension,
le Dr Kaku aborde l’impact de cette idée à la fois novatrice et millénaire sur
la communauté scientifique. « Pour ses défenseurs, l’affirmation selon
laquelle l’univers aurait eu initialement dix dimensions introduit un
nouveau monde mathématique tout à fait passionnant dans celui de la
physique. » Il ajoute : « Pour ses détracteurs, on frise ici la science-
fiction. »
Lors d’une interview à propos de son livre, le Dr Kaku s’est déclaré
surpris des fascinantes similarités entre la Kabbale et la théorie des
supercordes. Il dit notamment : « Il est surprenant de retrouver les nombres
magiques de la physique et de la théorie du champ unifié dans la Kabbale. »
Une science pratique
C’est ce monde des 99 % que nous atteignons lors de nos rares
moments de lucidité, extase, vision, conscience développée, épiphanie
ou lorsque nous avons une révélation qui nous permet de choisir les
numéros gagnants de la loterie.
Lorsque Michael Jordan a marqué le panier gagnant du championnat
national de la NCAA, ce qui a d’ailleurs lancé sa carrière, la joie qu’il a
ressentie relevait du monde des 99 %.
Lorsque votre cœur bat à cent à l’heure et que l’émotion vous gagne dès
que vous voyez votre âme sœur, vous touchez aux 99 %.
Lorsque vous vous prélassez sur la plage, au soleil et que vous n’avez
plus aucun souci, vous devez cette sérénité au monde de l’En haut.
Lorsque vous ressentez du bonheur, de la sérénité, une paix intérieure et
la certitude que vous pouvez venir à bout de n’importe quel obstacle,
vous touchez à l’une des Dix Sefiroth.
Être la cause
Être un créateur
Avoir le contrôle
Partager
Dans notre monde physique, ces quatre qualités s’incarnent en un seul
comportement.
Le Rabbin Berg l’exprime de manière élégante en deux mots :
Être proactif
Toutes les caractéristiques du Vase – et donc de l’humanité du monde
des 1 % – peuvent être exprimées en un seul mot :
Réactif
Être réactif signifie :
Être l’effet
Être une entité créée
Être contrôlé par tout
Recevoir
Définir le comportement réactif
Principe Quatre :
La finalité de la vie est de se transformer spirituellement
d’un être réactif en un être proactif.
Briser la théorie de la relativité
Il existe une autre manière d’éviter les Big Bangs spirituels dans nos
vies. Il s’agit d’utiliser la résistance de manière proactive et de choisir nous-
mêmes de résister à nos impulsions réactives.
Cette stratégie se résume à une seule phrase certes, mais il faut une
volonté et un contrôle de soi quasi surhumains pour la mettre en œuvre.
Plus facile à dire qu’à faire, vous verrez. Essayez donc l’exercice suivant
pour mieux comprendre la notion de résistance et apprendre ce que l’on
entend par véritable transformation.
La question à cent mille euros
La prochaine fois que vous vous retrouverez dans une file d’attente
interminable à un distributeur de billets, dans un bouchon ou à la caisse
d’un supermarché, résistez à votre envie de réagir. Ne ressentez aucune
frustration. Ne soyez ni irrité ni impatient. Ne vous mettez pas en colère.
Cette file est là pour vous tester, pour vous donner l’occasion de ne pas
réagir et de révéler la Lumière. Si vous réagissez, c’est la situation qui vous
contrôle. La situation devient la cause et vous l’effet.
N’oubliez jamais que ce qui motive une absence de réaction à une file
d’attente au supermarché, à un chauffard qui vous coupe la route ou à votre
beau-frère qui ne cesse de vous énerver n’a rien à voir avec la politesse, la
morale, l’éthique ou encore tout autre principe altruiste. Cela se rapporte à
vous : « Qu’avez-vous à y gagner ? »
Ce n’est jamais une question de morale
Principe Cinq :
Au moment de notre transformation, nous entrons en
contact avec le monde des 99 %.
La formule de la transformation
Pourquoi les hommes ont-ils une tendance aussi prononcée pour les
comportements autodestructeurs ? Pourquoi pratiquons-nous des activités
qui nous sont nuisibles et ce, même lorsque nous ne le souhaitons pas
vraiment ? Pourquoi la cupidité est-elle plus attrayante et amusante que la
générosité ? Pourquoi devenons-nous si facilement addicts à des substances
nocives ? Pourquoi les bonnes habitudes sont-elles si difficiles à adopter ?
Devenir accro à un nouveau dessert au chocolat dès la première bouchée est
un jeu d’enfants, tandis que s’habituer au goût des courgettes bouillies
même après des années d’entraînement est une mission impossible.
Colère, peur, jalousie, paresse – ces traits négatifs et destructeurs –
semblent répondre aux lois de la gravité. Vous aurez beau essayer de faire
des bonds de 3 mètres de hauteur, la gravité finira par vous rattraper. Il
semblerait que la négativité fasse partie de notre nature. Elle nous tire vers
le bas, quel que soit notre désir de nous élever. Par contre, la gravité ne
semble avoir de prise ni sur les bonnes habitudes ni sur les traits positifs.
Au contraire, les choses positives semblent être régies par une force de
répulsion. C’est comme si une force intérieure sabotait tous nos efforts
d’amélioration.
QUATRIÈME PARTIE
LE MATCH, L’ADVERSAIRE
ET LE RÔLE DU TEMPS
ET DE L’ESPACE
L’autre voix
S’il est aussi difficile de faire un véritable changement, c’est parce que,
comme dans n’importe quel jeu, nous sommes face à un adversaire qui
essaie d’influencer et de contrôler notre comportement et de déjouer nos
plans.
Nous avons vu que le Vase, ayant hérité de l’ADN de Dieu, voulait
mériter la Lumière et être la cause de son propre accomplissement. Pour
approfondir ce concept, réfléchissons au but du jeu.
En matière de compétitions sportives, le but est de gagner, peu importe
s’il s’agit du Paris Saint-Germain, de l’Olympique lyonnais ou d’une équipe
amateur. Si vous demandez à un joueur quel est son but, il vous répondra
que c’est de gagner le match.
Mais est-ce là le véritable but ?
Supposons qu’il existe une formule magique qui permette à votre
équipe de gagner tous les matchs sans exception. Quels que soient les
circonstances, les joueurs ou l’adversaire, la victoire est assurée. Match
après match. Saison après saison. Le résultat est connu d’avance, la victoire
est garantie.
À quoi cela ressemblerait-il ? Vous vous apercevriez rapidement que le
jeu a perdu tout intérêt. L’enthousiasme laisserait la place à l’ennui.
Alors peut-on réellement dire que gagner est le but ultime ? Non, ce que
nous attendons d’un match est un mélange de risque et de défi – avec la
possibilité de perdre. Plus que la victoire, c’est le test de nos capacités qui
donne tout son sens au match. Le Rabbin Berg raconte une histoire qui
illustre ce point.
Il était une fois un homme qui avait passé toute sa vie à braquer
des banques. Ce petit génie pouvait facilement déjouer les systèmes
de sécurité les plus sophistiqués. À sa mort, un ange l’accueillit et
lui fit visiter les lieux. L’homme pensa : « Quel endroit magnifique !
De quoi manger, un spa, un bon lit. Tout ce dont on peut rêver. »
Mais il finit par s’ennuyer. Il alla trouver l’ange et lui dit :
« Monsieur l’ange, pouvez-vous m’aider ? Je voudrais braquer une
banque. »
L’ange lui répondit : « Bien sûr, quelle banque voulez-vous
braquer ? »
« Vous voyez la banque là-bas ? C’est celle-là que je voudrais
braquer. »
« À quelle heure voulez-vous le faire ? »
« Cet après-midi à 3 heures. »
« Combien d’argent voulez-vous qu’il y ait dans le coffre ? »
« Deux millions. »
« Parfait, deux millions vous y attendront. Voici les plans de la
banque. Il vous suffit d’entrer et de prendre l’argent. »
L’homme dit : « Non, non, vous ne comprenez pas. Je veux tout
planifier moi-même. Je veux déjouer les alarmes et le système de
sécurité moi-même. »
« Ce n’est pas possible, lui dit l’ange, maintenant que vous êtes
mort les choses sont un peu différentes. Vous nous dites ce que vous
voulez et nous vous le fournissons. »
« Mais je suis le plus grand braqueur de banques de tous les
temps ! Cela n’a rien d’excitant de faire les choses comme ça. Quel
type de racket pratiquez-vous ici au paradis ? »
L’ange le regarda gravement et lui répondit : « Qui vous a dit
que vous étiez au paradis ? »
De même, nos pensées ne trouvent pas leur source dans les cellules de
notre cerveau. Le cerveau est un récepteur qui reçoit un signal et le
retransmet à notre esprit conscient.
Dans les années 1950, le brillant neurochirurgien Wilder Penfield a
effectué d’importantes recherches sur le phénomène esprit-cerveau. Son but
était d’expliquer comment la conscience émergeait de la matière physique
du cerveau. Au bout de quarante ans d’études, Penfield finit par admettre
qu’il avait échoué. Dans son livre Mystery of the Mind (1975, Princeton
University Press), dans lequel il détaille ses dizaines d’années de recherche,
Penfield écrit :
Beaucoup d’entre nous réalisent qu’ils ont perdu le contact avec leur
intuition. L’Adversaire a pris le contrôle des ondes de nos esprits et diffuse
un programme qui détient le record de longévité – celui du comportement
réactif.
Le secret pour reprendre le contrôle de nos vies est d’interrompre le
signal de l’Adversaire. En cessant de réagir de manière impulsive, nous
interrompons la diffusion de son programme.
De plus, si nous y parvenons, ne serait-ce qu’un instant, le signal de la
Lumière aura ainsi le champ libre pour émettre à son tour. Notre vie et nos
décisions seront alors guidées par la sagesse et non plus par notre ego. Nous
ferons les bons choix, les bonnes pensées nous viendront à l’esprit, les mots
que nous utiliserons seront parfaits et les émotions proactives prendront le
pas sur les épisodes dysfonctionnels. D’excellentes idées nous viendront
simultanément. Nous pourrons même reconnaître la valeur d’un argument
contraire au nôtre présenté par un collègue, un ami ou notre conjoint.
Mais l’Adversaire va tout faire pour l’éviter, et pour cela, il dispose de
tout un arsenal de stratégies qu’il a testé au fil du temps.
Tactiques
Le temps est une illusion. Il s’agit d’une impression en partie créée par
nos cinq sens. En réalité « hier », « aujourd’hui » et « demain » font partie
d’un seul et même tout. Néanmoins, nous ne pouvons pas revivre les
instants mémorables d’hier et ne pouvons pas prévoir les événements de
demain. Beaucoup d’entre nous peuvent à peine faire face au présent. Drôle
d’illusion, n’est-ce pas ?
En fait, les physiciens n’ont aucune idée de ce qu’est vraiment le temps
et ne sont pas sûrs qu’il existe. Demandez-leur, vous verrez. Les plus grands
esprits de la science admettront qu’ils l’ignorent. Ils décrivent le temps
comme une bande élastique pouvant être étirée ou contractée, mais quant à
savoir pourquoi le temps fait partie de notre réalité, ils n’en ont pas la
moindre idée.
Le Zohar nous donne une définition du temps et de sa finalité.
Tout d’abord, qu’est-ce que le temps ?
Nos cinq sens nous empêchent de voir au-delà de cette illusion qu’est le
temps, alors nous réagissons différemment à son impact. Envisagez des
concepts liés au temps tels que le passé, le présent et le futur.
Nous avons l’impression que le passé n’est plus et que le futur n’existe
pas encore. Toutefois, le passé et le présent sont toujours avec nous. Ce sont
les limites de notre conscience qui nous empêchent de voir le passé et le
futur à cet instant présent.
Mais comment le passé, le présent et le futur peuvent-ils exister
simultanément ? Menons une nouvelle expérience :
Le temps est la raison pour laquelle bien souvent la vie nous semble
affolante, chaotique, aléatoire et totalement hors de contrôle. Cependant, il
arrive un moment où chacun d’entre nous doit payer le prix de ses actions
négatives, petites comme grandes. On n’y échappe pas. Cela peut prendre
des mois, des années, des décennies, toute une vie même. Mais ce jour finit
toujours par arriver.
L’arme de la complaisance
Tout comme le temps, l’espace essaie lui aussi de nous faire croire que
les différents éléments de nos vies n’ont aucun lien entre eux. Si nous
sommes des requins en affaires, et que nous soumettons nos clients et
collègues à nos comportements réactifs, l’Adversaire pourra faire rejaillir
les effets de cette négativité sur notre vie de famille ou notre santé. De
même, si nous sommes infidèles envers notre conjoint. l’Adversaire pourra
nous le faire payer sous forme de baisse de notre chiffre d’affaires.
Lorsque la Lumière que nous créons grâce à notre comportement
proactif en affaires se matérialise dans notre vie personnelle, l’Adversaire
fait tout pour que nous soyons tellement obsédés par notre entreprise que
nous ne trouvions pas le temps de profiter de l’amour de notre compagnon
ou du bonheur et de la santé de nos enfants. Lorsque la Lumière ne se
matérialise pas comme nous pensons qu’elle le devrait, nous en concluons
que le système ne fonctionne pas.
L’Adversaire nous met des œillères et nous oblige à concentrer notre
attention sur les situations qui alimentent notre ego afin que nous ne
parvenions pas à apprécier la richesse de nos vies et les bienfaits qu’elle
nous offre chaque jour.
L’espace crée également un endroit où l’Adversaire peut vivre en paix.
Chaque fois que nous réagissons, nous nous déconnectons du monde des
99 %. Cette déconnexion crée un espace, un lieu privé de lumière, où
l’Adversaire peut se cacher. C’est là que l’Adversaire fait naître le chaos.
Plus l’espace est grand, plus la présence de l’Adversaire est grande et plus
le chaos est douloureux.
Vous vous souvenez du puzzle ? Lorsque le puzzle est assemblé, il ne
subsiste aucun espace entre les différentes pièces qui le composent.
L’espace entre les pièces est source de désordre, plus il y a d’espace et plus
le chaos est grand. Cela peut paraître simpliste, mais notre monde et nos
vies sont semblables à un puzzle. Si nous sommes unis, l’harmonie et la
plénitude règnent, tandis que si nous sommes séparés par des idéologies ou
des différences, la douleur domine.
Il n’existe qu’une seule manière de supprimer cet espace : éliminer ce
qui nous sépare des 99 %.
La nanotechnologie
Principe Six :
Ne blâmez jamais les autres ou les évènements extérieurs.
Jamais.
Démasquer notre véritable adversaire
LA RÉSISTANCE ET L’ART
DE LA TRANSFORMATION
Résistance et courts-circuits
Barbara a 15 kilos de trop. Elle est au régime et s’est mise au sport
depuis quelques semaines. Quelqu’un lui offre une part de son gâteau au
chocolat préféré. Sa première réaction est d’accepter avec plaisir. Mais un
conflit naît dans son esprit : doit-elle interrompre son régime et le reprendre
lundi ou bien serrer les dents et s’en tenir à son programme ?
Barbara essaie de se contrôler. Elle s’efforce de se remémorer la passion
qui l’animait lorsqu’elle a fait le serment de perdre du poids. Elle essaie
désespérément de se reconnecter à son profond désir de mener une vie plus
saine (et aussi de rentrer dans son vieux jean). Barbara veut rester fidèle à
son objectif de perdre du poids. Elle sait qu’elle doit résister.
Mais elle n’est pas seule à décider. L’Adversaire lui remplit la tête
d’envies concrètes et irrésistibles et l’idée de goûter à ce délicieux chocolat
fondant lui parle de plus en plus. Elle finit par succomber à la tentation.
Maintenant qu’elle a perdu le contrôle, elle peut manger autant de
gâteau qu’elle le souhaite, lui suggère l’Adversaire – et c’est ce qu’elle fait.
Il est délicieux, Barbara commence à ressentir les effets extatiques de
l’anandamide présente dans le chocolat qui rappellent ceux de la marijuana.
La sensation de bien-être ne s’arrête pas là. Le goût sucré du chocolat libère
des endorphines dans le cerveau qui rendent euphorique. Ce délice
« décadent » contient également de la théobromine et de la caféine qui
boostent le cerveau ainsi que de la phényléthylamine, également appelé
PEA, qui accélère le rythme cardiaque et la tension artérielle, stimule le
système nerveux et peut entraîner des palpitations comparables à celles que
l’on ressent quand on est amoureux, sans compter l’hyperglycémie. La
gratification est instantanée.
Mais l’histoire est loin d’être terminée. L’extase retombe. Le taux de
sucre de Barbara chute. Elle s’effondre. La Lumière générée par le gâteau a
été court-circuitée. Barbara est désormais submergée par un sentiment
familier de culpabilité, de regret, de déprime et de déception.
Si Barbara avait résisté à la tentation et mangé une pomme au lieu du
gâteau, son corps et son âme auraient été rassasiés. Pas aussi intensément
mais d’une manière modérée, équilibrée et satisfaisante. Plus important
encore, cela aurait contribué à son estime d’elle-même, à son sentiment
d’accomplissement.
Nous sommes confrontés chaque jour à des décisions difficiles, que ce
soit en affaire, dans un cadre social ou avec notre famille. Allons-nous
continuer à réagir aux stimuli externes qui nous assaillent de tous les côtés
ou choisir enfin de cesser de réagir et d’apporter un peu de bon sens
spirituel à nos vies ?
De toute évidence, il n’est pas facile de résister à l’attrait de la
gratification immédiate. Nous avons beau programmer notre esprit à ne pas
réagir, le moment venu, nous sommes pris au piège des plaisirs éphémères
de la réaction. Sur le moment, la lecture de ce livre nous transporte.
Cependant, dès le lendemain, si quelqu’un nous insulte, si une transaction
tombe à l’eau ou si quelqu’un parle mal de nous, nous retombons dans nos
habitudes réactives.
Il est incroyable de voir à quelle vitesse retombe l’excitation qu’éveillait
en nous l’idée de la satisfaction prochaine d’un désir. Il se produit une
explosion de lumière exceptionnelle pendant une fraction de seconde, puis
c’est l’obscurité. On se dit : Génial ! À moi toutes ces choses incroyables.
Je vais obtenir cette promotion. Je vais gagner plus. Je vais sortir avec ce
super mec ou cette super nana. Je vais emménager dans cette maison de
rêve. Je vais avoir cette nouvelle voiture. Mais dès que nous obtenons ce
que nous pensons vouloir, la Lumière ne brille intensément que pour un
court moment, puis ce sentiment s’estompe.
On n’emporte rien avec nous à notre mort. Notre bonheur n’a rien à voir
avec notre compte en banque, notre statut ou le pouvoir. Si nous ne sommes
pas assez bons sans ces choses, nous ne serons jamais assez bons même si
nous les possédons toutes. Nous sommes la somme de la Lumière que nous
avons révélée en nous transformant. Comprendre cela et vivre selon ce
principe est extrêmement libérateur.
Ce qui nous amène au huitième principe de la Kabbale :
Principe Huit :
Les comportements réactifs créent des étincelles de
lumière intenses, mais sèment l’obscurité dans leur
sillage.
Suppression ou résistance
Principe Neuf :
Les obstacles sont l’occasion de nous connecter à la
Lumière.
Principe Dix :
Plus l’obstacle est difficile à surmonter et plus la quantité
de Lumière potentielle est importante.
La voie de la plus grande résistance
Résister à son ego
Vous êtes avec un groupe d’amis. Tout le monde parle et étale ses
connaissances sur tel ou tel sujet, mais il est clair pour vous que vous en
savez bien davantage qu’eux sur le sujet. Vous mourez d’envie de parler et
d’étaler à votre tour vos connaissances. Résistez à cette envie. Ce n’est que
votre ego. Résistez, ne parlez pas, ne dites pas un mot. Sachez reconnaître
l’opportunité spirituelle qui vous est offerte. La Lumière viendra vous
éclairer et vous apprendrez sans doute quelque chose d’intéressant de cette
conversation.
Résister à un ego inversé
Après une présentation commerciale, tout le monde pose des questions
sauf vous. Vous êtes tendu. Vous avez peur de ce que les personnes
présentes dans la pièce vont penser de vous. Vous êtes embarrassé. Votre
première réaction est de prendre la parole à n’importe quel prix par manque
de confiance en vous. C’est ce qu’on appelle l’ego inversé. Résistez.
Lâchez prise. Se préoccuper de ce que les autres pensent est un
comportement réactif. Plus tard, lorsqu’une demi-douzaine de personnes
viendra entamer une conversation avec vous, vous comprendrez que votre
manque d’assurance n’était pas justifié.
Résister à la paresse
Vous avez une idée. Tout excité, vous vous apprêtez à la mettre à
exécution. C’est à ce moment que la procrastination fait son apparition.
Vous reportez son exécution. Résistez à cela. Exercer une résistance ne
signifie pas nécessairement ralentir ou rester immobile. Bien souvent, cela
signifie surmonter l’envie d’arrêter et la dépasser. Plongez la tête la
première. Prenez des risques et finissez ce que vous avez commencé.
Résistez à l’autocomplimentation
Vous venez de faire quelque chose de merveilleux et tout le monde vous
admire pour cela. Vous êtes tenté de revivre cet instant de gloire et de le
repasser inlassablement dans votre tête. Résistez à cette complaisance
égocentrique. Élevez-vous au-dessus de ces pensées. Que pouvez-vous faire
d’autre ? Quelle est la prochaine étape ? Passez à votre prochaine bonne
action.
Résister à la culpabilité
Vous avez fait quelque chose de mal – de très mal – et vous vous
blâmez. Vous vous complaisez dans la culpabilité et la honte. Résistez à
votre obsession d’autodestruction. Lâchez prise. Adoptez la vérité
kabbalistique selon laquelle chacun de nous a deux côtés, un côté proactif et
un côté réactif. La Lumière et les ténèbres. L’âme et l’Adversaire. Notre
aspect divin nous aidera à transformer cette partie de nous qui doit être
corrigée et changée. Ne faites pas abstraction de votre faute, considérez-la
comme une occasion. C’est à force de tomber et de nous relever que nous
nous transformons spirituellement.
Résister aux attentes
Vous attendez beaucoup de votre travail, mais vos attentes ne se
concrétisent pas. Vous attendez une certaine réaction de la part de vos amis,
mais ils vous déçoivent. Vous avez une idée précise sur la manière dont
certaines personnes devraient vous traiter après tout ce que vous avez fait
pour elles, mais elles se montrent ingrates. Vous attendez beaucoup de vos
vacances, mais il pleut pendant tout votre séjour et quelqu’un vous vole
votre carte bancaire. Résistez à votre sentiment de déception. Cessez de
vous comporter en victime. Quelque chose de mieux vous attend. Adoptez
le principe kabbalistique qui consiste à demander à la Lumière de vous
offrir ce dont vous avez besoin, pas ce que vous voulez. Vous finirez par
comprendre la raison spirituelle de votre déception.
Résister à l’embarras
Vous faites une grossière erreur. Si quelqu’un s’en aperçoit, vous
rougirez et mourrez d’embarras. Vous essayez de la cacher. Résistez.
Appréciez l’humiliation. Acceptez-la. Baissez votre garde. Vivez cet
incident lentement et absorbez le plus d’embarras possible. Soyez
vulnérable. Reconnaissez qu’il s’agit d’une occasion d’écraser votre ego. À
la fin, votre ego sera soumis et vous verrez que personne ne s’est aperçu de
votre erreur. C’est ainsi que fonctionne la Lumière.
Résister au besoin d’être admiré
Vous êtes sorti avec des amis et faites de nouvelles connaissances. On
vous présente comme le plus intelligent du groupe. À un moment de la
soirée, on vous pose une question difficile à laquelle vous n’êtes pas sûr de
savoir répondre. Votre première réaction sera de faire semblant, de vous en
tirer du mieux possible. Résistez. Contentez-vous de dire « Je ne sais pas ».
Laissez tomber et résistez à la pensée que vos amis vont cesser de vous
apprécier ou de vous admirer.
Résister au doute
Vous appliquez la sagesse de la Kabbale dans votre vie. Vous avez
recours au principe de résistance en temps réel. Cela ne donne aucun
résultat. Les doutes vous assaillent. Vous vous dites que ça ne marche pas.
Résistez à ces pensées réactives. L’Adversaire retarde l’arrivée de la
Lumière. Si vous attendez les résultats, l’exercice est raté. C’est cela le
paradoxe. Attendez les résultats et ils ne viendront pas. Renoncez et vous
aurez tout.
Vous connaîtrez le pouvoir et la magie de la résistance quand vous en
ferez l’expérience dans votre vie.
Mais devinez quoi ?
Une fois que vous êtes passé d’un état réactif à un état proactif et que
vous vous êtes spirituellement transformé dans ces circonstances
particulières, vous avez vaincu l’Adversaire et éliminé le pain de la honte.
Vous méritez la Lumière éternelle de l’accomplissement et vous êtes prêt à
l’accueillir dans votre vie. Vous avez réalisé le but de votre existence dans
ces circonstances spécifiques.
Mais ne vous reposez pas sur vos lauriers. Il reste des joies à découvrir
et des miracles à accomplir. L’étape suivante est de découvrir les autres
raisons pour lesquelles vous êtes venu au monde.
SIXIÈME PARTIE
LA CORRECTION, L’ESCLAVAGE
ET LE POUVOIR MIRACULEUX
DE LA CERTITUDE
La loi du tikkoun
Nous venons tous au monde pour réparer quelque chose. Il peut s’agir
de choses que nous apportons de nos vies antérieures ou de situations ayant
provoqué des courts-circuits dans nos vies actuelles. Chaque fois que nous
succombons à notre nature réactive, nous devons réparer notre erreur. Ce
concept est appelé tikkoun, littéralement « réparation ». Cela signifie que
nous pouvons réparer et corriger tout ce qui dans notre personne ou dans
notre comportement est réactif, égoïste ou bloqué. Nous pouvons effectuer
une réparation ou un tikkoun avec l’argent, d’autres personnes, la santé, un
lien d’amitié ou des relations. Il existe une manière simple de reconnaître
notre tikkoun : tout ce qui nous est douloureusement inconfortable fait
partie de notre tikkoun.
Toutes les personnes qui nous irritent font partie de notre tikkoun. S’il
nous est difficile de dire non, parce que nous sommes des béni-oui-oui,
c’est notre tikkoun. Si nous n’arrivons pas à nous mettre en avant alors que
nous devons nous montrer assertifs, il s’agit là encore d’un domaine que
nous devons réparer. Si nous avons du mal à gérer un conflit avec un
employé ou un employeur, ce problème relève probablement d’un tikkoun.
Si nous n’effectuons pas la réparation qui s’impose, notre tikkoun
devient plus difficile à réaliser. Non seulement nous devrons affronter le
problème ultérieurement, mais il sera bien plus difficile de faire preuve de
résistance. Ce défaut va s’aggraver et l’Adversaire va aussi devenir plus
fort. Les mêmes besoins de correction vont réapparaître sans cesse dans
notre vie actuelle comme dans nos prochaines incarnations jusqu’à la
résolution du problème.
Quelquefois, il peut être tentant de rejeter la responsabilité de nos
problèmes actuels sur notre comportement dans une vie antérieure. En
général, nous avons fait suffisamment de choses réactives dans cette vie
pour expliquer le chaos qui nous afflige.
Nous sommes peut-être incapables de voir notre tikkoun à cet instant
précis, mais nous sommes conscients qu’à moins d’être des saints, nous
avons des réparations à effectuer. Il s’agit de la première étape, ensuite il
nous faudra identifier nos principaux problèmes.
Céder à la provocation
Les provocations des autres nous aident à découvrir les défauts que
nous devons corriger. Une autre manière de nous faire une idée de notre
tikkoun est d’observer les schémas qui se répètent dans nos vies et nous
limitent ou nous bloquent. C’est comme dans le film Un jour sans fin, dans
lequel les mêmes choses se reproduisent jour après jour. Le personnage
incarné par Bill Murray tombe chaque jour dans les mêmes ornières jusqu’à
ce qu’une prise de conscience lui permette de changer ses actions. Ce n’est
qu’à ce moment-là que sa vie reprend son cours.
Nous avons tous des habitudes et schémas et nous devons les
reconnaître comme tels pour pouvoir changer. Il nous faut rechercher les
schémas de nos vies qui ne nous apportent aucune joie. Avez-vous tendance
à cultiver les relations sans issue ? Avez-vous l’habitude de rejeter les
autres ? Choisissez-vous toujours des partenaires non disponibles sur le
plan émotionnel ?
Une chose sera toujours vraie concernant les personnes dont le tikkoun
est de se considérer comme des victimes. Elles s’autodétruisent
systématiquement encore et encore. Si elles réussissent dans un domaine, à
un moment donné, elles vont tout saboter pour éviter la possibilité d’une
future déception. Elles saboteront leur relation en trompant leur partenaire
ou en le convainquant qu’elles ne le méritent pas. Elles saborderont une
opportunité de travail en faisant rater la transaction, en ne se rendant pas à
leur travail ou encore en se montrant peu dignes de confiance. Les
manifestations de l’autosabotage peuvent changer, mais le schéma sous-
jacent reste le même.
Il est incroyable de voir que nous pensons tous être des gens avertis,
accomplis et plutôt intelligents. Pourtant, souvent, ce n’est qu’après avoir
traversé une crise que nous commençons à voir vraiment nos propres
schémas de comportement. En effet, peu de gens choisissent un chemin
spirituel ou de se livrer à une auto-analyse sérieuse quand tout va bien.
Le tikkoun est comme un oignon. Il faut retirer plusieurs couches avant
d’arriver au cœur, et cela demande du temps et des efforts. Mais si nous
passons notre temps à juger les autres au lieu de regarder en face nos
propres défauts, nous continuerons à alimenter notre ego et à vivre dans le
déni. Si l’on persiste à suivre ces schémas négatifs, il sera difficile
d’identifier les problèmes qui nous préoccupent véritablement.
Il est important de savoir qu’il peut y avoir un moment où ce même
facteur déclenchant qui nous a rendu la vie amère pendant des années ne
donne plus lieu à la même réaction. Les gens feront toujours des
commérages ou feront preuve de négativité. Ils n’arrêteront jamais de se
plaindre. Mais si nous développons assez de résilience et de certitude dans
qui nous sommes et dans ce que nous faisons, quand ces gens se
présenteront à nous, leur comportement ne nous affectera plus autant
qu’avant. Ils n’auront pas changé, mais notre réaction aura changé. Cela
nous permettra de réaliser que d’une manière ou d’une autre, nous avons
dépassé et corrigé cet aspect particulier de notre tikkoun.
Ce type de problèmes et de défis essentiels reviendra sans cesse jusqu’à
ce que nous les ayons corrigés. Un jour, un étudiant en Kabbale a demandé :
« À quoi servent tous les efforts que je fais pour changer ? Je fais tout ce
travail et ensuite, peut-être dans cinquante ans, sur mon lit de mort, je vais
enfin trouver l’accomplissement que j’ai mérité. » Il faisait abstraction d’un
point essentiel. C’est dans le processus que se trouve l’accomplissement. Il
ne faut pas attendre cinquante ans pour obtenir notre récompense. Au fur et
à mesure que nous retirons les couches de l’oignon, nous révélons de plus
en plus de Lumière. Le soulagement et la satisfaction se font sentir au fur et
à mesure que nous les retirons.
Certes, nous sommes en quête de réponses fondamentales, mais avant
même de les trouver, nous jouissons de la satisfaction qui va de pair avec le
processus lui-même. Comme nous l’avons vu, si nous empruntons la voie
de la réactivité et de l’ego, nous allons tout droit vers les ténèbres. Tandis
que si nous optons pour la voie de la Lumière, elle nous rencontrera avant
que nous n’atteignions notre destination. Allez vers la Lumière, et la
Lumière viendra vers vous.
Nous n’allons pas trouver les réponses à nos questions fondamentales
dans l’immédiat, telle est la nature du tikkoun. Mais la quête en elle-même
est riche de récompenses. Et derrière le tikkoun, l’ego et le chaos, la
Lumière attend d’être révélée.
La peur
La colère
L’esprit de compétition
L’insécurité
La piètre estime de soi
L’égoïsme
L’envie
L’anxiété
L’impatience
L’intolérance
Toutes ces émotions sont générées par notre ego, elles nous contrôlent
et nous retiennent prisonniers. Ce sont les chaînes qui nous empêchent
d’avancer. Les menottes qui entravent nos mouvements. Les barres de fer
qui nous piègent et les fouets qui nous tourmentent. Il s’agit de la plus
ancienne relation maître-esclave de la Création et elle revêt de nombreuses
formes :
Nous sommes emprisonnés dans les aspects égotiques de notre
existence matérielle (voitures, vêtements, maisons de luxe, prestige,
puissance et statut social).
Nous sommes prisonniers de nos caprices, de nos réactions et de
nos désirs égocentriques.
Nous sommes les otages de nos peurs et de nos doutes.
Nous sommes prisonniers de la manière dont les autres nous
voient.
Notre besoin désespéré d’être accepté par les autres nous retient
prisonniers.
Nous sommes les otages d’un besoin constant de faire mieux que
nos amis et collègues.
Certains d’entre nous sont piégés par leur travail ou leur carrière.
D’autres sont enfermés et liés par des mariages ou des relations.
Nous sommes tous les esclaves du monde physique qui nous entoure.
Mais tout en ayant conscience d’être encore des prisonniers en Égypte,
les esclaves de nos ego, nous pouvons nous défaire de nos chaînes et gagner
la plus grande liberté qu’un être humain puisse connaître :
Le pouvoir de la certitude
Le principe de la certitude
La réponse à cette question nous est donnée chaque fois que nous
sommes confrontés à une difficulté majeure dans notre vie. Par exemple,
des millénaires après l’incident de la mer Rouge, une crise se déclencha
dans une petite entreprise américaine appartenant à un étudiant du Centre de
la Kabbale. Il ne s’agissait pas d’une situation de vie ou de mort comme
celle à laquelle les Israélites ont été confrontés devant la mer Rouge, mais
pour cet étudiant, c’en était bien une. Nous avons modifié les noms, mais il
s’agit d’une histoire vraie.
Michael avait une petite entreprise de vente directe établie dans
plusieurs villes des États-Unis. Après l’un des meilleurs quatrièmes
trimestres que la société ait connu, Michael partit pour Miami avec sa
femme et ses enfants pour dix jours de vacances.
Dès son retour de vacances, son comptable vint le trouver dans son
bureau. Visiblement mal à l’aise, il lui expliqua que l’un des directeurs de
vente de la société, qui avait déclaré d’importantes ventes pour les trois
dernières semaines de décembre, n’avait jamais déposé l’argent des ventes
sur le compte en banque de la société. Pire encore, il s’agissait de leur
meilleur directeur de vente et son bureau était le plus performant de tous.
« Combien manque-t-il ? » demanda Michael.
Son comptable lui répondit non sans réticence « 105 000 dollars ».
Michael se servit un verre d’eau et en but une gorgée. Il se souvient
s’être dit : « À ce moment, je devais prendre une décision importante, et je
devais la prendre rapidement. Je pouvais mettre en pratique ce que j’avais
appris pendant mes cours sur la Kabbale ou tout jeter par la fenêtre face à
l’importance du montant en jeu. C’était à moi de décider. »
L’ouverture de la mer Rouge a eu lieu il y a bien longtemps, mais c’est
la connaissance de la Kabbale qui a permis tant aux anciens Israélites qu’à
cet homme d’affaires moderne de trouver la solution à ces situations
difficiles.
Michael devait prendre une décision à ce moment précis. Devait-il
donner libre cours à sa peur, à la panique et à la douleur ou faire appel à ce
qu’il avait appris pendant ses cours sur la Kabbale et notamment à la leçon
à tirer de l’histoire de l’ouverture de la mer Rouge et choisir l’alternative
proactive ?
Voici ce que Michael avait appris de l’histoire des Israélites sur le point
d’être décimés. Ils n’ont pas fui, et la mer Rouge s’est effectivement
ouverte. Mais ce n’était pas l’œuvre de Dieu. Quand Dieu a demandé à
Moïse pourquoi il l’invoquait, Il voulait dire par là que Moïse et les
Israélites avaient le pouvoir d’ouvrir la mer Rouge par eux-mêmes. Dieu
avait révélé l’une des lois spirituelles de la vie : Dépassez votre nature
réactive et le Ciel vous aidera à dépasser les lois de Mère Nature, les deux
étant intimement liés.
Pour cela, il faut avoir une certitude absolue, et c’est là la signification
cachée de l’histoire de la mer Rouge. Les Israélites ont été forcés à entrer
dans les eaux de la mer Rouge et à le faire avec une certitude absolue avant
que la mer ne s’ouvre. Leur mission était de résister à l’incertitude inhérente
à leur nature.
En fait, le Zohar nous enseigne que la mer Rouge ne s’est pas ouverte
tant que l’eau n’est pas arrivée aux narines des Israélites. Ce n’est qu’au
moment où l’eau allait les suffoquer qu’ils ont repris le contrôle et ont été
absolument certains de l’issue positive de la situation. Ils ont remis leur vie
entre les mains de la Lumière. Un fragment de seconde plus tard, ils
respiraient librement alors que les eaux s’ouvraient et s’élevaient vers les
cieux.
Michael était lui aussi sur le point de se noyer. Il regarda son comptable
et lui dit : « Le directeur n’a pas volé l’argent. L’argent n’est pas perdu. »
Puis il ajouta : « Vous ne pouvez jamais perdre quelque chose qui vous
appartient vraiment ni gagner quelque chose qui n’est pas à vous. L’argent
va réapparaître, et si ce n’est pas le cas, c’est qu’il ne m’appartenait pas. »
Michael a apporté une dimension de proactivité à cette situation. Il ne
voulait réagir à aucune des deux issues possibles. C’était la clé. Il était
persuadé que quelle que soit l’issue, ce serait la meilleure pour sa
compréhension et sa croissance spirituelles.
Son comptable quant à lui était persuadé que Michael était tombé sur la
tête.
« Alors je suis supposé rester là à ne rien faire », gémit le comptable.
« Ne devrions-nous pas faire une enquête ? Nous gérons une entreprise ou
non ?! »
Le comptable était obnubilé par l’idée que l’argent avait été volé. Il
fallut une heure à Michael pour le convaincre de s’ouvrir à une autre
possibilité.
« Tout d’abord, dit Michael, je veux que vous acceptiez la possibilité
que l’argent n’ait pas disparu. Deuxièmement, s’il a disparu c’est qu’en fait
il ne nous a jamais appartenu. Nous l’aurions perdu dans une autre affaire,
ou nos bénéfices de l’année prochaine auraient diminué du même montant.
En d’autres termes, tout ce qui arrive est pour le mieux. Nous devons avoir
la certitude que l’issue de cette situation sera la meilleure chose pour
l’entreprise sur le plan spirituel. Une fois que nous y serons parvenus, il
faudra reprendre le cours normal de nos vies. »
Bien que le comptable n’ait pas tout à fait compris de quoi Michael
parlait, il revint le lendemain en annonçant que 88 000 dollars avaient été
retrouvés dans une banque à Winnipeg, au Canada.
« Nous avons retrouvé les virements, expliqua le comptable, mais le
liquide a disparu. »
Michael répondit calmement : « Il va réapparaître aussi. Personne ne
peut prendre ce qui vous appartient de droit et s’il ne réapparaît pas c’est
qu’il ne nous appartenait pas. »
Michael essayait activement de ne pas se comporter en esclave et ne pas
dépendre de l’issue positive ou négative. Il s’avère que le directeur avait
effectivement eu l’intention de voler l’argent, mais qu’en arrivant en Floride
deux jours plus tard, il avait changé d’avis. Il appela Michael au téléphone
pour tout lui avouer.
« Il ne fait aucun doute que le principe kabbalistique de certitude a joué
un rôle essentiel dans ce qui s’est passé », a dit Michael plus tard. « Avant
d’étudier la Kabbale, j’aurais probablement envoyé deux hommes de main
avec des battes de baseball pour retrouver le voleur. Ils ne l’auraient
probablement jamais retrouvé et j’en serais pour ma poche de
100 000 dollars. Ma tension aurait atteint des sommets et ma vie aurait été
empoisonnée par le désir de vengeance, le sentiment d’être une victime et la
négativité. Fort heureusement, je suis libre de tout cela. »
D’après les enseignements spirituels, y compris ceux de la Kabbale,
c’est la conscience qui crée la réalité. Nous recevons ce que nous désirons.
Si nous ne sommes pas sûrs, nous recevons l’énergie de l’incertitude. Si
nous réagissons aux crises en nous inquiétant et en pensant de manière
négative, nous augmentons les risques d’une issue douloureuse. Mais nous
pouvons également mettre un terme à nos doutes et les remplacer par la
certitude, si c’est ce que nous souhaitons. Nous pouvons déjouer les plans
de l’Adversaire et laisser la place aux miracles.
Faire des miracles
GAGNER AU JEU DE LA VIE
L’art de devenir Dieu
Jusqu’à présent, nous avons appris que dans le monde infini toutes les
formes d’accomplissement existaient (et existent). Cela inclut également la
satisfaction que nous procurent la musique, l’art, l’architecture, l’argent, le
cinéma, les jeux, les affaires, la nourriture ainsi que toutes les autres
entreprises humaines.
Mais le gène divin de notre âme nous pousse à vouloir être les artisans
de notre propre accomplissement.
C’est la raison pour laquelle, dans notre monde :
Malheur à celui qui est présent à cette période et béni soit celui
qui est présent et POURRA SUPPORTER cette période. Malheur à
celui qui est présent à cette période parce que le Saint, béni soit-il,
viendra, il examinera les actions de chacun et ne trouvera aucun
juste, car il est écrit : « Je regardais, et personne pour m’aider. »
(Ésaïe 63:5) Et il y aura problème sur problème.
Heureux celui qui est présent, car celui qui sera présent à cette
période avec la certitude méritera la lumière de la joie du Roi. À
propos de cette période, il est écrit : « Et je le purifierai comme
on purifie l’argent, je l’éprouverai comme on éprouve l’or. »
(Zacharie 13:9)
Zohar, Shemot 15:96-97.
Imaginez un miroir qui refléterait tous vos défauts, toutes les pulsions
réactives que vous êtes venu corriger dans ce monde. Imaginez maintenant
que vous brisiez le miroir en mille morceaux, chacun reflétant un aspect
négatif de votre nature. Supposez alors que vous ayez dispersé toutes ces
pièces.
Devinez quoi ? Toutes les personnes négatives dans votre vie, toutes les
situations négatives et les obstacles que vous affrontez ou dont vous êtes les
témoins en regardant les actualités, tous les défauts que vous voyez chez les
autres, sont des morceaux de ce miroir. Chaque fragment reflète un aspect
différent de notre propre caractère.
Quand vous réparez un aspect de votre caractère, un morceau du miroir
reflète cette transformation. Vous commencez à voir les aspects positifs des
autres. Les choses commencent à s’améliorer, les gens deviennent plus
gentils, plus attentionnés, plus vrais et certains des aspects négatifs du
monde extérieur changent de manière très tangible.
Rappelez-vous que tout dans votre vie a une seule et unique raison
d’être : vous donner l’occasion de changer.
La transformation est le seul moyen d’apporter des changements
positifs dans votre vie et dans ce monde. Cessez de gaspiller votre énergie à
accuser les autres. Commencez votre transformation intérieure. Cherchez
les situations inconfortables et fuyez la facilité. La Lumière ne jaillira que
des tempêtes et des eaux troubles de la vie. Pourquoi ? Parce que les mers
houleuses déclenchent des réactions.
Et effectivement, vous allez vivre des turbulences pendant un certain
temps. Rien ne vous sera épargné. Mais si vous restez convaincu qu’il ne
s’agit que d’un test et que vous ne réagissez pas, la mer se calmera
rapidement. C’est là que vous prendrez toute la mesure du pouvoir de la
Kabbale, que vous ferez l’expérience de la Lumière extraordinaire qui
essaie de vous atteindre et vous offrira tout ce que vous avez toujours désiré
depuis le début des temps.
Nous en arrivons donc au douzième principe de la Kabbale :
Principe Douze :
Les défauts que vous voyez chez les autres ne sont que le
reflet de vos propres défauts. Ce n’est qu’en changeant
vous-même que vous constaterez un changement chez les
autres.
Une fois que tout a été dit et fait
Si vous avez des difficultés à vous rappeler toutes les leçons de ce livre,
vous serez rassuré d’apprendre que la Kabbale nous a offert cette perle de
sagesse qui contient en elle tous les autres principes. Il s’agit du secret
magique suivant :