Cours Tsaem 1 2022 PDF
Cours Tsaem 1 2022 PDF
Cours Tsaem 1 2022 PDF
L'APPAREILLAGE ELECTRIQUE
OBJECTIF
Connaître la constitution des différents équipements électriques pour faciliter
leur choix et leur utilisation
GENERALITES
L’appareillage électrique est l’ensemble des appareils intervenant dans la technologie de
l’électricité depuis la production jusqu’à l’utilisation. Ils assurent plusieurs fonctions à savoir :
- La manœuvre
- La commande
- La protection / sécurité
- Le réglage
- La surveillance
- Les mesures et contrôles
L’appareillage électrique peut être à usage basse tension BT, à usage moyenne tension MT ou
à usage haute tension HT.
Ce défaut provient d'une charge qui appelle une puissance trop importante pour la ligne
d'alimentation. Ceci se traduit par un appel de courant tel que l'installation voit sa température
augmenter au delà ses limites normales de fonctionnement. On observe alors une usure des
isolants pouvant conduire à la longue à d'autres défauts (courts-circuits…). Les surcharges
sont bien d'autant plus graves que le courant appelé dépasse fortement les limites définies
pour l'installation. En effet, les échauffements provoqués seront alors de plus en plus
importants et entraîneront une usure de plus en plus rapide des isolants.
Pour éviter les effets dus aux surcharges, il faut couper le courant dès que celui-ci va
dépasser les
limites autorisées. Pour cela, on peut utiliser des fusibles (gG ou gI), des contacteurs avec
relais thermique ou encore des disjoncteurs (à coupure d'autant plus rapide que l'intensité est
importante).
2) Les courts-circuits
Il s'agit de la mise en contact de deux conducteurs portés à des potentiels différents. Ceci
provoque alors une brutale augmentation du courant et donc des échauffements importants
conduisant à la
dégradation des isolants (ce qui risque de provoquer d'autres courts circuits…). On peut
également observer des arcs électriques, si les conducteurs n'étaient pas strictement en
contact. Pour se protéger des courts-circuits, on pourra utiliser des fusibles (gI, gG ou aM), ou
un disjoncteur magnétique (coupure plus rapide que l’échauffement…).Exemples de court-
circuit: deux fils dénudés ou deux fils dont l'isolant à été usé (par exemple par des
surcharges), contact entre phase et neutre.
3) Les surtensions
La surtension est souvent d'origine inductive. Elle peut être provoquée par des phénomènes de
résonance sur le réseau électrique, par la foudre… Une surtension importante peut provoquer
un claquage des isolants de l'installation (diélectriques), ce qui risque de provoquer des
courts-circuits.
Pour éviter ce genre de défaut, on peut séparer les conducteurs portés à des niveaux de
tensions différents dans les canalisations. Dans les zones ou les installations sont à risque, on
installe des parafoudres…
II- DÉFINITIONS
1) Courant de service: Ib
Au niveau des circuits terminaux c'est le courant nominal des récepteurs. Au niveau des
circuits de distribution, c'est le courant correspondant à la puissance d'utilisation, laquelle tient
compte des coefficients de simultanéité et d'utilisation.
4) Grandeurs caractéristiques
- Courant nominal (courant assigné):
Valeur de l'intensité que peut supporter l'appareil de protection en fonctionnement normal.
- Tension nominale : tension maximale de fonctionnement normal du dispositif.
- Pouvoir de coupure : courant maximal pouvant être coupé sous tension nominale.
- Tension d'isolement : tension qui peut être supportée sans détérioration des isolants.
- Tension assignée de tenue aux chocs électriques : tension supportable par un appareil
lors d'une surtension (foudre, mise sous tension…).
- Durée de vie : nombre de cycles de fonctionnement que peut réaliser le dispositif de
protection.
Commutation (contacteur)
DISJONCTEURS MOTEURS
I- LE SECTIONNEUR
II - LES FUSIBLES
1) Constitution
Le matériau utilisé pour le conducteur est en zinc qui fond à420°C, en cuivre (1083°C) ,
argent (960°C) pour les fusibles de grande capacités ;on utilise aussi l’aluminium
(660°C),nickel (1455°C) et anciennement le plomb (327°C) .
Le corps est en céramique de grande résistance aux arcs ayant une dureté mécanique pour
résister aux pressions internes lors des court- circuits .Il est rempli de matière inerte pour
l’extinction de l’arc (silice, magnésie) ; la silice augmente le Pouvoir de Coupure. (PdC) La
longueur du fusible dépend de la tension de service.
2) Classification
3) Caractéristiques
4) Choix
Sectionner
PUISSANCE COMMANDE
Fusible
IV- LE CONTACTEUR
1) Symbôle
PUISSANCE COMMANDE
2) Structure
VUE ECLATEE
3) fonctionnement du contacteur
Fig 1 – Le contacteur est en position repos. La distance d’écartement des pôles et des circuits
magnétiques fixe et mobile est maximale.
Fig 2 – L’appareil est mis sous tension. Le circuit magnétique se déplace vers le circuit
magnétique fixe en entraînant les pôles mobiles.
Les pôles fixes et mobiles entrent en contact. A cet instant il reste un entrefer dont la cote « e1
» s’appelle cote d’écrasement.
Fig 3 – Appareil sous tension. Le déplacement final du circuit magnétique mobile comprime
les ressorts des pôles mobiles afin d’obtenir une forte pression de ceux-ci sur les pôles fixes.
En fin de course il reste un entrefer « e2 » permettant d’éviter le maintien en position fermée
par un flux rémanent lors de la mise hors tension.
4) Catégories d’emploie
V- LE RELAIS THERMIQUE
1) Définition et fonction
2) Symbolisation
3) Constitution
4) Principe de fonctionnement
5) Fonctionnement
6) Courbes de fonctionnement
1) Présentation
2) Rôle
Le disjoncteur est un appareil mécanique permettant l'établissement ou la coupure d'un
courant lors du fonctionnement normal d'un circuit. Il peut aussi interrompre le courant lors
de surcharge ou de courts circuits.
Il peut être utilisé pour la protection des matériels (câbles et récepteurs) et pour la protection
des personnes en régimes TN et IT.
3) Principe de fonctionnement
Dans un tel dispositif, on associe un système permettant manuellement l'ouverture et la
fermeture du circuit à des éléments assurant une protection contre les surcharges et les courts
circuits.
La protection contre les surcharges sera assurée par détecteur thermique (élément bilame)
alors que la protection contre les courts circuits sera assurée par un déclencheur
électromagnétique.
Pour caractériser un disjoncteur, on se réfère à la courbe de déclenchement représentant le
délai de coupure en fonction de l'intensité à couper. Elle comporte deux zones correspondant
au fonctionnement du relais thermique et du relais magnétique. Le disjoncteur magnétique ne
possède pas de déclencheur thermique : il doit être associé à un relais thermique.
• Ce disjoncteur comporte un circuit magnétique torique sur lequel on bobine la (ou les) phase
(s) et le
neutre. En l'absence de courant de fuite, les flux produits par chacun des bobinages se
compensent. Le flux global dans le circuit magnétique est alors nul. En cas de défaut,
l'apparition d'un courant de défaut
provoque l'apparition d'un flux dans le circuit. Ce dernier est détecté par l'intermédiaire d'un
bobinage enroulé sur le tore relié à un électro-aimant qui provoque l'ouverture du circuit.
• On distingue les disjoncteurs de moyenne sensibilité (1A à 100 mA) des disjoncteurs de
haute sensibilité
(30 mA à 6 mA).
• Les normes exigent que toutes les installations alimentées par le réseau public doivent être
protégées par un disjoncteur différentiel placé en tête de l'installation. Pour éviter que
l'ensemble de l'installation ne soit coupé en cas défaut, on peut installer d'autres disjoncteurs
différentiels de haute sensibilité sur les différentes parties de l'installation.
• Remarque: ce type de dispositif existe aussi en triphasé (cette fois ce sera la somme des flux
résultants de chacune des phases qui devra s'annuler).
Généralement le disjoncteur différentiel est l'association d'un disjoncteur magnétothermique
et d'un bloc différentiel.
L’interrupteur différentiel ne possède pas de déclencheurs thermique ni magnétique. La
sensibilité est différente en fonction du type de protection souhaitée. Les principales
sensibilités sont : 10 mA, 30 mA, 300 mA, 500 mA.
Le 500 mA est en général installé sur les tableaux d'abonnés.
Le 30 mA est directement installé sur un circuit à protéger exemple : circuit prise cuisine...
Le 10 mA en raison de sa grande sensibilité sera utilisé pour la protection d'un circuit prise
de salle de bain ou la protection d'un prolongateur pour une tondeuse à gazon. Il permet de
protéger efficacement la personne dans un milieu humide.
LA SELECTIVITE
Le principe de sélectivité assure que seules les lignes défectueuses soient ouvertes, tandis que
les lignes saines restent connectées.
- Types de sélectivité
L'ensemble des protections d'un réseau constitue un système. La sélectivité a pour but d'isoler
le plus rapidement possible la branche en défaut, et d'éviter de couper injustement des
branches saines. Différents types de stratégies existent pour mettre en place techniquement
cette exigence.
Sélectivité ampèremétrique
La sélectivité ampéremétrique repose sur le fait que le courant de défaut est d'autant plus
faible que celui-ci est éloigné de la source. Le réglage de courant de déclenchement
décroissant vers l'aval du réseau. Son avantage est sa simplicité.
Son inconvénient est en conséquence que les protections situées en amont, proche de la
source, ne secourent pas celles situées en aval. Par ailleurs, il est difficile de régler
convenablement deux protections en cascades afin d'obtenir une bonne sélectivité car le
courant de défaut n'est pas forcément notablement différent entre deux zones adjacentes. En
haute tension notamment, les lignes ayant une faible impédance, elle ne peut être utilisée. Elle
peut par contre être utilisée de part et d'autre d'un transformateur, le courant étant très
différent des deux côtés. Elle l'est également en basse tension.
Sélectivité ampèremétrique
En théorie (a) pour réaliser une sélectivité ampèremétrique, il faut vérifier que IccA > IrA >
IccB > IrB > IccC > IrC.
En pratique (b) la proximité des valeurs de réglage fait que cette sélectivité n’est que partielle.
Sélectivité chronométrique
La sélectivité chronométrique agit indépendamment du courant. Elle consiste à donner des
temporisations différentes aux protections à maximum de courant échelonnées le long du
réseau. Ces temporisations sont d’autant plus longues que le relais est proche de la source. La
temporisation augmente de l'ordre de 300 ms par relais sur le réseau. Ainsi, on attend à
chaque niveau que les niveaux avals aient le temps de couper le défaut, avant de couper une
plus grande partie du réseau. Un tel écart temporel est nécessaire pour tenir compte des
tolérances des temps de réponse des éléments de la chaîne de protection ainsi que du temps
d’arc du disjoncteur aval.
Sa simplicité est avantageuse.
Son inconvénient est que lorsque le nombre de relais est grand, la temporisation devient
extrêmement longue. La protection n'assure alors plus son rôle pour éviter l'endommagement
des équipements électriques en cas de court-circuit. Elle est utilisée dans le cas des réseaux en
antenne.
Sélectivité chronométrique
La superposition des courbes de déclenchement (a) permet de vérifier que la sélectivité est
effective entre les disjoncteurs A et B qui détectent le même courant de défaut Id (b).
Sélectivité logique
La sélectivité logique a été développée pour remédier aux inconvénients de la sélectivité
chronométrique. Elle requiert un échange d'informations entre les différents organes de
protection. L’échange d’informations logiques entre protections successives permet la
Sélectivité logique
Principe de la protection directionnelle de courant phase. Sur une même liaison un dispositif
directionnel est plus rapide (≈ 250 ms) qu’un dispositif à maximum de courant, d’où une
sélectivité : ici, il y a déclenchement en x puis en y. A noter que si ces liaisons sont
remplacées par deux transformateurs en parallèle, le principe reste identique.
Pour se protéger des contacts directs les mesures de préservation sont l’isolement et/ou
l’éloignement
Ces mesures peuvent être renforcées en distribution terminale par une protection dite
complémentaire apportée par la mise en œuvre de Dispositifs Différentiels à courant Résiduel
-DDR- à haute sensibilité.
CHAPITRE 2
PROTECTION DES PERSONNES
d) Electrocution
Elle désigne un accident mortel d’origine électrique.
e) Fibrillation ventriculaire
Elle peut suivre l’électrisation. C’est un état transitoire de l’organisme dit de «mort
apparente ».qui correspond à un rythme de fonctionnement anarchique du cœur.
IGNORANCE ENSEIGNEMENT
INCOMPETENCE COMPETENCE
FAUTE DE INFORMATION
COMPORTEMENT EVITER LES BRICOLAGES
SOUS TENSION
INAPTITUDE APTITUDE
CAUSES MATERIELLES
CONTACTS DOUBLE
INDIRECTS ISOLATION,SEPARATION DE
SECURITE DES CIRCUITS,
TRES BASSE TENSION DE
SECURITE,LIAISON
EQUIPOTENTIALITE
- la forme et la fréquence du courant (le courant continu est reconnu comme moins dangereux
à intensité égale que le courant alternatif).
• Il faut noter que l'impédance présentée par le corps humain dépendra beaucoup du parcours
du courant et de l'état d'isolation aux extrémités concernées (mains humides ou sèches ; port
de chaussures isolantes ou non…). La résistance du corps peut alors évoluer entre 1 kΩ et 5
kΩ environ. Ainsi, sous une tension donnée, les effets d'une électrocution peuvent être plus
ou moins grave (et mieux vaut présenter une impédance élevée).
• La durée d'exposition est également très importante. Des études cliniques sur les effets du
courant
• Isolation : Quand c'est possible, on cherchera à mettre les parties actives hors de portée
(boîtiers de protections, lignes aériennes ou enterrées…). Sinon, on doit veiller à assurer une
isolation rigoureuse des conducteurs sous tension.
• Très Basse Tension de Sécurité: Dans les zones à risques, on utilise la très basse tension de
sécurité(TBTS).exemples
Tension alternative Tension continue
50 VCA 120 VCC habitations, bureaux…
25 VCA 60 VCC chantiers, locaux humides…
12 VCA 30 VCC piscines, salles d'eau…
Fonctionnement
Alerter :
Qui ? Les secours médicalisés spécialisés (POMPIERS ; MEDECINS, AMBULANCES) et
s’il y a lieu, les secours locaux compétents (SONABEL).
Quand ? En basse tension, si la victime a perdu connaissance, si des Brûlures profondes ou
étendues sont visibles :
En haute tension, dans tout les cas.
Comment ? En précisant l’endroit précis et le numéro de téléphone origine de l’appel, le lieu
exact de l’accident, la nature de l’accident, le nombre de victimes, leur état apparent, les
gestes d’urgences déjà effectués, les risques particuliers (sous tension, dégagement a
effectuer, etc.)
Pourquoi ? Pour permettre aux secours médicalisés de prévoir le matériel et la suite du
transport et du traitement.
Secourir :
Qui doit ? Toute personne présente et, par priorité, qualifiée (médecin, infirmier, bénévole de
sang froid)
Quand ? Lorsque la victime présente les signes cliniques d’un arrêt respiratoire et
éventuellement, ceux d’un arrêt de fonctionnement cardiaque, lorsque des plaies sont
apparentes ou d’une chute est à présumer.
Comment ? (PREMIERS SOINS)
Pourquoi ? L’arrêt respiratoire visible nécessite une ventilation assistée urgente et l’arrêt
cardiaque par fibrillation entraîne la mort dans un délai de quelques minutes.
PREMIERS SOINS
On rappellera quelques minutes les notions élémentaires particulières au risque électrique, et à
lui seul, d’autres éléments pouvant intervenir (plaies, fractures etc.)
-Ventilation assistée : Lorsque la ventilation est arrêtée (thorax et abdomen immobiles,
absence de souffle par le nez ou la bouche) il faut toujours commencer par le dégagement des
voies aériennes (bouche et trachée) c’est -à –dire :
-desserrer le col de la chemise,
-passer un doigt dans la bouche pour la vider,
-renverser doucement la tête en arrière.
Si nécessaire, pratiquer, la ventilation artificielle orale (bouche à bouche) ou manuelle.
APPLICATION 1
APPLICATION 2
20KV
630KV
A
Ucc = 4%
230V/400V
ZONE A
Compact
NS D0 Icc AMONT
Micrologic
2.0
60m D1
150mm2 Compact NSX
70m Cu
Icc1 ZONE B
95mm2
Cu
D2
(4P) Icc2
Compact NSX
ZONE C
APPLICATION 3
On peut modéliser le corps humain selon le schéma électrique représenté sur la figure.
Données :
R1 = 460 , R2= 80 , R3 = 125 , R4= 15 , R5 = 840 .
- Déterminer l’intensité efficace du courant traversant le corps humain lorsque :
Une main tient une phase 230 V et les pieds nus par terre.
CHAPITRE 3
EQUIPEMENTS
LES PRISES
LES INTERRUPTEURS
LES LAMPES
INDICES DE PROTECTION
CHAPITRE 3
CONDUCTEURS ET CANALISATIONS
DEFINITIONS
1) Conducteurs
On appelle conducteur l'ensemble constitué par une âme conductrice et son enveloppe
isolante
Un câble unipolaire (ou mono polaire ou mono conducteur) est un conducteur muni d'un
revêtement extérieur Un câble multipolaire est formé de plusieurs conducteurs
électriquement distincts et mécaniquement solidaires
- Revêtement
Le revêtement est constitué par l'ensemble des couches en matériaux appropriés, destinés à
donner au câble une forme déterminée et à assurer sa protection contre les dégradations
extérieures. Les parties de ce revêtement, qui forment un tube de matière continue, reçoivent
le nom de gaines (isolation et protection); Les matériaux utilisés sont: PVC (70 à 90 °),PE
(70 à 80°),PRC (90°,caoutchouc ( 60°) polychloroprène (70°), etc.
On distingue principalement:
Les bourrages ou gaine de bourrage, qui ont pour but de remplir les interstices entre
conducteurs et de donner à l'ensemble une géométrie déterminée, le plus souvent cylindrique;
La gaine d'étanchéité, devant assurer la protection de l'isolant comme l'humidité ou les
agents corrosifs; elle peut être métallique ou synthétique;
L’armure, constituée par des rubans ou des fils métalliques, prévue lorsqu'une protection
mécanique renforcée est nécessaire;
Le revêtement extérieur, assurant la protection chimique et mécanique du câble; il est en
général formé d'une gaine en produit synthétique.
- Âme conductrice
C'est la partie active du conducteur ou du câble. Elle est caractérisée par :
- sa nature du métal conducteur (Cu, Al à partir de 10mm² seulement, alliages à base
d'aluminium),
- sa section,
- sa constitution (forme et souplesse)
Les formes courantes des sections droites sont soient circulaires soient sectorales; selon la
section nominale et le degré » de souplesse requis, l'âme peut être :
- ronde massive (fil unique), limités aux sections inférieures ou égales à 35 mm²
- ronde câblée (plusieurs fils assemblés); le nombre de brins est défini d'après la classe de
souplesse
- sectorale câblée
Cette dernière disposition, employée surtout pour les câbles à 3 et 4 conducteurs, permet une
meilleure occupation de la place à l'assemblage des conducteurs et, en conséquence, une
diminution des dimensions et du poids du câble.
La normalisation européenne a mis de l’ordre dans des normes qui variaient d’un pays à
l’autre. C’est ce qui explique les différences entre une installation réalisée avant 1970 et une
autre plus récente.
Pour vous y retrouver, voici un petit tableau récapitulatif :
Ancienne
Conducteur Nouvelle couleur couleur
Phase
Marron ou Rouge Vert
Neutre
Bleu Rouge
Terre
Jaune / Vert Gris ou blanc
Navette de
phase entre
interrupteurs
Noir Noir
2) Canalisations
Une canalisation électrique est constituée de conducteurs ou de câbles électriques et d’un
dispositif de protection mécanique (conduits, goulottes, plinthes,……) assurant la protection
de la canalisation électrique contre les influences externes. On distingue : • Les éléments non
ouvrables : tubes rigides ou gaines souples. • Les éléments ouvrables : goulottes, plinthes,
profilés, moulures. • Des canalisations préfabriquées : utilisées dans l’industrie et le tertiaire.
3) Conduits
Les conduits sont des éléments de canalisation fermée, de section circulaire ou non
destinés la mise en place des conducteurs ou des câbles électriques.
Le choix des conduits doit tenir compte de certaines conditions fonctionnelles, entre
autres :
- la résistance mécanique
- l’étanchéité
- la résistance a la température
- non propagateur de flamme
- la protection contre les condensations
- La facilité de mise œuvre
- La possibilité d’être encastré
Le choix des conduits se fait par rapport à la section des conducteurs, l’encombrement et
suivant la dénomination de ceux-ci (conduits).
Exemple :
Sur une botte de tube, on relève 25 IRL 3321.
Que signifie cette désignation ? Donner des exemples d’emplois.
• 25 : Diamètre extérieur de 25 mm
• IRL : Isolant Rigide Lisse
• 3 : Résistance à l’écrasement de 750 Newtons
• 3 : Résistance aux chocs de 12 Joules
• 2 : Température limite mini d’utilisation et d’installation de -5°C
• 1 : Température limite maxi d’utilisation et d’installation de + 60°C
• Exemples d’emplois : Pour canalisations apparentes pour circuits d‘ éclairage et pc.
MONTAGES EN APPARENT
Lorsque l’on a besoin de modifier une installation électrique (ajouter des prises de courant,
câbles téléphone ou TV, alarmes, …..) conduit souvent à utiliser un ceinturage électrique des
pièces ou montage en apparent. Ce ceinturage peut être réalisé :
• En moulures, en plinthes, en goulottes ou tous autres profilés.
• En système de canalisations préfabriquées.
- Les moulures. Ce système permet d’étendre, de modifier ou de créer une installation
électrique sans dégradations des murs et de leurs revêtements.
- les plinthes. Les plinthes répondent parfaitement aux besoins d’équipements électriques et
s’intègrent facilement au décor. Esthétiques, robustes et fonctionnelles, les plinthes sont
munies de cloisons séparant courantes fortes et courantes faibles.
- Les goulottes. Les goulottes de distributions trouvent leur utilité dans l’ aménagement ou la
rénovation électrique des locaux d’ habitation et de leurs annexes ( caves , hangar ,cage d’
escalier ,garage etc.) mais aussi pour l’ alimentation des plans de travail ( cuisines ,ateliers ) .
Ces canalisations apparentes peuvent être posées au niveau du plafond, en bordure des
huisseries de portes et fenêtres, en place et emplacement des plinthes ou immédiatement au
dessus.
MONTAGES ENCASTRES
CHAPITRE 5
MOTEUR ASYNCHRONE
Introduction
Le moteur asynchrone transforme l’énergie électrique apportée par le courant alternatif
monophasé ou
triphasé en énergie mécanique. Il est caractérisé par des grandeurs d’entrée qui sont
électriques et des grandeurs de sortie qui sont mécaniques.
1) Principe
Quels que soient les constructeurs de machine tournante, nous constatons une très grande
stabilité des techniques de construction. Par contre, les adaptations de moteurs à différentes
applications sont de plus en plus nombreuses : motoréducteur, moteur-frein, motopompe,
génératrice asynchrone, …
Un moteur asynchrone est une machine tournante
Les machines électriques tournantes convertissent l’énergie mécanique en énergie électrique
et inversement
Le principe de fonctionnement des machines tournantes est basé sur quatre lois.
L’exemple théorique suivant permet de matérialiser les diverses lois qui expliquent ce
principe.
Un conducteur de longueur l, mobile, se déplace à la vitesse v sur deux rails indéfinis placés
dans une induction uniforme et invariable B, normale aux conducteurs. On exerce la force
mécanique Fm sur le conducteur et le circuit est alimenté par un générateur de f.é.m. E0 et de
résistance interne R. On note I le courant, avec les conventions de signes indiqués sur la figure
1.
La loi d’Ohm : E0 = E + RI
On distingue les moteurs asynchrones triphasés à cage et les moteurs asynchrones triphasés à
bagues. Le principe de fonctionnement reste identique dans l'un ou dans l'autre. La différence
entre les deux types de moteur est que le MAT (moteur asynchrone triphasé) à cage à un rotor
non bobiné tandis que le MAT à bagues possède un rotor bobiné.
Les enroulement statoriques couplés en étoile ou en triangle sont alimentés pat un réseau
triphasé. Les tensions triphasés créent des courants dans les bobines. Les bobines créent des
champs magnétiques :B = .
Le champ magnétique est transmis dans l’entrefer, il en résulte une excitation magnétique
H=
tournante.
2) Constitution
les machines tournantes sont constituées de:
✓ matériaux magnétiques chargés de conduire et canaliser le flux magnétique
✓ matériaux conducteurs chargés de conduire et canaliser les courants électriques ;
✓ organes accessoires qui permettent d’assurer les fonctions : support, protection,
manutention, refroidissement.
Cuivre 1,72·10 -8
Aluminium 2,63·10 -8
Laiton 7,0·10 -8
Or 2,04·10 -8
Argent 1,59·10 -8
sont reportées dans le tableau ci-après ; elles fixent les valeurs limites de l’échauffement et de
la température des bobinages (au point le plus chaud). La classe la plus courante est la classe
F.
Classe d'isolation A E B F H
Température limite ( °C) 110 115 130 155 180
La température atteinte est liée à l’échauffement, lui-même lié à la puissance mise en jeu, et à
la température ambiante. Il faut également tenir compte d’un déclassement éventuel dû à
l’altitude si elle est supérieure à 1000 m, de l’ordre de 10 % par 1000 m.
On se réfère en général à une température ambiante de 40 °C, par précaution, on se donne une
marge de température de 10 °C (15 °C en classe H). On considère qu’un dépassement de 10
°C de la température maximum divise la durée de vie de la machine par 2.
3) Structure de la machine
Une machine électrique comprend: (figure 2),
✓ un circuit magnétique fermé : les lignes d’induction traversent la culasse, les pôles,
les entrefers, le rotor, suivant un tracé représenté sur le schéma;
4) Glissement
Le couple moteur ne peut exister que si un courant induit circule dans la spire. Ce couple est
déterminé par le courant qui circule dans la spire et qui ne peut exister que s'il existe une
variation de flux dans cette spire. Il faut donc qu'il y ait une différence de vitesse entre la spire
et le champ tournant. C'est pour cette raison que ces moteurs sont appelés « moteurs
asynchrones ». La différence entre la vitesse de synchronisme (Ns) et celle de la spire (N) est
appelée « glissement » (g) et s'exprime en % de la vitesse de synchronisme.
g = [(Ns - N) / Ns] x 100.
6) Le stator
C’est la partie fixe du moteur. Une carcasse en fonte ou en alliage léger renferme une
couronne
de tôles minces (de l'ordre de 0,5 mm d'épaisseur) en acier au silicium. Les tôles sont isolées
entre elles par oxydation ou par un vernis isolant. Le « feuilletage » du circuit magnétique
réduit les pertes par hystérésis et par courants de Foucault.
Les tôles sont munies d’encoches dans lesquelles prennent place les enroulements statoriques
destinés à produire le champ tournant (trois enroulements dans le cas d'un moteur triphasé).
Chaque enroulement est constitué de plusieurs bobines. Le mode de couplage de ces bobines
entre elles définit le nombre de paires de pôles du moteur, donc la vitesse de rotation.
7) Le rotor
C’est l’élément mobile du moteur. Comme le circuit magnétique du stator, il est constitué d'un
empilage. C'est la technologie de cet élément, qui permet de distinguer les deux familles de
moteurs asynchrones :
ceux dont le rotor est dit « à cage », et ceux dont le rotor bobiné est dit « à bagues ».
8) Plaque signalétique
Toute machine électrique est munie d’une plaque signalétique qui indique les caractéristiques
nominales électriques de la machine, tous les renseignements utiles y sont répertoriés. Une
plaque signalétique porte généralement les indications suivantes (voir la figure 2):
— Le numéro du modèle propre au constructeur ;
— la puissance utile délivrée sur l’arbre du moteur ;
— le facteur de puissance qui permet de calculer la puissance réactive consommée par le
moteur dans le cas du moteur asynchrone. Dans le cas de la machine synchrone (alternateur),
l’indication du facteur de puissance est équivalente à la donnée du courant d’excitation
maximal. Le facteur de puissance indiqué par la plaque signalétique d’une machine synchrone
est la valeur minimum du facteur de puissance global du réseau que peut alimenter
l’alternateur 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an sans que son inducteur ne
subisse de contrainte thermique excessive. Si le réseau à alimenter possède un facteur de
puissance inférieur, il faudra soit changer de modèle d’alternateur, soit plutôt équiper le
réseau de batterie de condensateur afin de remonter son facteur de puissance à une valeur
supérieure à celle indiquée par la plaque signalétique ;
— les tensions d’alimentation, par exemple (230 V/400 V). La plus petite valeur
indique la tension nominale pour un enroulement statoriques de la
machine, elle indique le couplage (étoile ou triangle) à effectuer en fonction
du réseau d’alimentation.
— les intensités en ligne en fonction du couplage étoile ou triangle ;
— le rendement qui permet de connaître la puissance électrique absorbée
par la machine ;
— la vitesse de rotation nominale de l’arbre moteur qui permet de déterminer
la vitesse de synchronisme dans le cas d’une machine asynchrone ;
— la fréquence des tensions devant alimenter la machine ;
— le nombre de phases ;
— la température ambiante maximum;
— le service de marche ;
— la classe d’isolation (définissant la température maximum en exploitation)
— les indices de protection IP, voir IK indiquant par trois chiffres la résistance
du moteur à la pénétration des poussière, à l’eau et aux chocs mécaniques.
— la masse de la machine ;
— différentes normes, par exemple IEC 34/1 est une norme européenne permettant aux
constructeurs d’harmoniser la construction des moteurs en terme de support, diamètre,
hauteur, axe...
9) Services de marche
La plupart des moteurs fonctionnent souvent en service non continu. Certains moteurs ne
fonctionnent que pendant une brève période, d’autres tournent toute la journée mais avec une
faible charge, et de nombreux moteurs doivent accélérer de fortes inerties ou sont commandés
en mode commuté et freinés électriquement. Dans tous ces divers types de service, un moteur
ne chauffe pas comme en cas de service continu. Par conséquent, tous ces processus
spécifiques d’échauffement doivent être pris en compte pour éviter une surcharge qui
endommagerait les enroulements rotoriques et statoriques du moteur.
Le service des moteurs est indiqué sur la plaque signalétique. il indique le cycle de
fonctionnement d’un moteur, correspondant à sa puissance nominale.
Par exemple un moteur devant être démarré le matin à 8 heures et arrêté le soir à 20 heures
n’aura pas le même échauffement qu’un moteur d’ascenseur qui n’arrête pas de démarrer et
de s’arrêter et donc pas le même type de service.
Il existe neuf types de services différents, de S1 à S9, les plus courants sont les services S1,
S2 et S3.
S1: Service continu
S2: Service temporaire
S3: Service périodique intermittent sans démarrage
S4: Service périodique intermittent à démarrage
S5: Service périodique intermittent à démarrage et freinage électrique
S6: Service continu à charge intermittente
S7: Service ininterrompu à démarrage et freinage électrique
S8: Service ininterrompu à variations périodiques de charge/de vitesse
S9: Service ininterrompu à variations non périodiques de charge/de vitesse
Les fabricants de moteurs doivent assigner la capacité de charge du moteur à l’un de ces types
de service et fournir, le cas échéant, les valeurs relatives au temps de fonctionnement, à la
période de charge ou au facteur de service relatif.
10) Application
10.1 Moteurs asynchrones à cage
* génératrices asynchrones.
11) PROTECTION
Les machines électriques doivent être protégées contre les échauffements et les défauts
d'ordre électrique.
Elles peuvent être refroidies par rayonnement, conduction et convection.
Dès que la machine est de taille importante, c’est la convection qui permet d’évacuer les
pertes vers l’extérieur (l’atmosphère). Pour des machines de quelques kW, il est possible
d’utiliser la convection naturelle : on munit le carter de nombreuses ailettes afin
d’augmenter la surface d’échange carter/atmosphère. Généralement, la convection est forcée
en plaçant un ventilateur sur l’axe du moteur.
Pour les applications à faible vitesse, le refroidissement doit être soigneusement étudié et on
peut mettre en œuvre un moto-ventilateur séparé.
Pour de plus grandes puissances, on utilise un double circuit :
— circuit primaire avec air, huile ou hydrogène ;
— circuit secondaire à air généralement.
Il est à noter que l’hydrogène , qui possède une chaleur massique plus importante que celle
de l’air 10140 J / kg· K pour l’hydrogène contre 710 J/ kg· K pour l’air, permet une plus
grande extraction de calorie que l’air. De plus, il produit des frottements moindre, d’où son
emploi malgré le danger qu’il représente.
12) CHOIX
Les critères de choix des moteurs éclectiques peuvent être résumés dans l'organigramme
suivant.
1
3
2
COUPLE Cu
VITESSE 8
9
4 6 7
MOTEUR
CONTRÔLE Cu / V
IP/IK
5
CLASSE
SERVICE
Les points de 1 à 9 représentent les critères que le moteur doit remplir pour répondre aux
exigences de la charge
1. Définition :
Un schéma électrique représente, à l'aide de symboles graphiques, les différentes parties d'un réseau,
d'une installation, d'un équipement qui sont reliées et connectées fonctionnellement.
Un schéma électrique à pour but :
- d'expliquer le fonctionnement de l'équipement (il peut être accompagné de tableaux et de diagramme).
- de fournir les bases d'établissement des schémas de réalisation ;
- de faciliter les essais et la maintenance.
c)
DIFFERENTS SYMBOLES
Remarque
Pour la réalisation définitive des schémas électriques,
Les chiffres de repérage des bornes doivent subir une rotation de π/2 dans le sens
trigonométrique.
13
13
KM11 - KM11
14
14
NORMES DE REPRESENTATION
I- Principaux montages
c) Montage va et vient
Il permet d’établir ou interrompre un circuit à partir de deux endroits différents.
(Voir figure 3).
d) Montage télérupteur
Il permet de commander, à distance par impulsion, un circuit électrique.
(Voir figure 4).
e) Montage minuterie
Il permet de commander, par temporisation, (action retardée) un circuit électrique.
(Voir figure 5).
Ph S1
S1 N
S2
S1 N
S2
Ph Bobine télérupteur N
Bouton poussoir
Ph Bobine minutérie N
Bouton poussoir
Sectionnement (Sectionneur ou
interrupteur-sectionneur)
Commutation (contacteur)
DISJONCTEURS MOTEURS
Q1
Q1
KM1 KM1
KM1
F1
M M M
3~ 3~ 3~
III - LES PRINCIPALES STRUCTURES
Type 1 : Sectionneur avec fusibles
DE DEMARRAGE
Type 2 : Sectionneur- disjoncteur Type 3 : Sectionneur-
et contacteur avec relais thermique plus contacteur disjoncteur - contacteur
Sectionner
2 - LE FUSIBLE
Protéger
3 - LE RELAIS THERMIQUE
Protéger
4 - LE DISJONCTEUR MAGNETIQUE
Protéger
5 - LE DISJONCTEUR MAGNETOTHERMIQUE
Protéger
6 - LE CONTACTEUR TRIPOLAIRE
Commuter
Nous retiendront le départ moteur solution type 1 (Sectionneur avec fusibles et contacteur
avec relais thermique) pour la réalisation des différents schémas.
1) Démarrage direct
a) principe
C'est le mode de démarrage le plus simple dans lequel le stator est
directement couplé sur le réseau (Figure 1).
Le moteur démarre sur ses caractéristiques naturelles.
Au moment de la mise sous tension, le moteur se comporte comme un
transformateur dont le secondaire, constitué par la cage du rotor très peu
résistante, est en court-circuit. Le courant induit dans le rotor est
important. Il en résulte une pointe de courant sur le réseau :
I démarrage = 5 à 8 l nominal (Figure 2) Figure 1
Le couple de démarrage est en moyenne : Evolution des couples
C démarrage = 0.5 à 1.5 C nominal. moteur et résistant
Figure 2
Courant de démarrage
b) Schémas
- un sens de marche
13 14
1 /L1
3 /L2
5 /L3 L
95
-Q2
- Q1 -F1
96
X1
2
11
-S1
12
1
- KM1
X2
2
13
- KM11
13
- S2
14
14
X3
A1
1
KM1
- F1
A2
2
N
- KM1
W1
V1
U1
1 2
13-14 2
M
3~
PUISSANCE COMMANDE
13 14
L
95
-Q2
-F1
96
X1
11
-S1
12
X2
13
13
13
13
- KM11 - KM21
- S2 - S3
14
14
14
14
X3 X4
61
61
- KM22 - KM12
62
62
A1 A1
A2 A2
N
- KM1 - KM2
1 2 3 4
13 - 14 2 13 - 14 4
61 - 62 3 61 - 62 1
APPROCHE TECHNOLOGIQUE
CONSTRUCTION ELECTRIQUE
OBJECTIFS
INTRODUCTION
Le câblage électrique est la réalisation pratique de schémas électriques notamment axés sur
les modes de marche et d’arrêt des moteurs électriques.
➢ En ce qui nous concerne ces câblages seront relatifs aux différents modes de démarrages des
moteurs asynchrones triphasés.
a) Le plan d’implantation
Le plan d’implantation donne la disposition sur le support de câblage (platine,) de l’ensemble
du matériel électrique utilisé (pré-actionneurs, appareils de protection, borniers…).
a) La pince à couper
Elle permet le sectionnement des conducteurs selon les longueurs voulues.
b) La pince à dénuder
Elle permet de dégager une partie de l’âme du conducteur nécessaire à la connexion.
c) Les tournevis
Ils permettent le vissage / dévissage ou le serrage / desserrage des connecteurs ou les bornes
des appareils électriques.
Ils peuvent être de formes diverses (bouts plats ou cruciformes).
d) Le testeur de continuité
Il permet de vérifier avant le travail de câblage la fonctionnalité des équipements utilisé dans
le montage.
Le testeur de continuité est utilisé en permanence dans les travaux de dépannage. Il ne doit
pas être nécessaire pendant le câblage.
A partir du plan d’implantation, fixer les éléments sur le support de câblage en tenant compte
des goulottes.
A la fin du câblage il faut vérifier par le testeur de continuité donc hors tension la
fonctionnalité des schémas.
Etape 4 : Fonctionnement du montage
Cette partie est réservée au professeur qui jugera oui ou non la mise sous tension du montage.
En cas de non fonctionnement du montage le groupe peut procéder à une séance de dépannage
si le temps le permet.
PREMIERE PARTIE
DEMARRAGE DES MOTEURS A INDUCTION
INTRODUCTION
Lors de la mise sous tension d’un moteur, l’appel de courant sur le réseau est important et
peut, surtout si la section de la ligne d’alimentation est insuffisante, provoquer une chute de
tension susceptible d’affecter le fonctionnement des récepteurs. Parfois, cette chute de tension
est telle qu’elle est perceptible sur les appareils d’éclairage. Pour remédier à ces
inconvénients, les règlements de quelques secteurs interdisent, au-dessus d’une certaine
puissance, l’emploi de moteurs démarrant en direct. En fonction des caractéristiques du
moteur et de la charge, plusieurs méthodes de démarrages sont utilisées. Le choix sera dicté
par des impératifs électriques, mécaniques et économiques.
La nature de la charge entraînée aura également une grande incidence sur le mode de
démarrage à retenir.
On peut distinguer les démarrages traditionnels et les démarrages modernes.
Dans ce qui va suivre nous allons aborder d’abord les démarrages dits traditionnels et ensuite
les démarrages modernes.
D’une manière générale l’alimentation des moteurs exige d’appliquer les règles relatives à la
protection des matériels.
Chaque départ moteur qu’il soit traditionnel ou moderne, doit assurer les fonctions de :
– sectionnement ;
– commande ;
– protection contre les surcharges ;
– protection contres les courts-circuits.
Selon l’appareillage utilisé, on distingue trois types de solutions d’alimentation des départs
moteurs d’une manière traditionnelle.
Q1
Q1
KM1 KM1
KM1
F1
D : Le démarreur intégral
E : Le contacteur tripolaire
F: Le relais thermique
Sectionner
2 - LE FUSIBLE
Protéger
3 - LE RELAIS THERMIQUE
Protéger
4 - LE DISJONCTEUR MAGNETIQUE
Protéger
5 - LE DISJONCTEUR MAGNETOTHERMIQUE
Protéger
6 - LE CONTACTEUR TRIPOLAIRE
Commuter
Nous retiendrons le départ moteur solution type 1 (Sectionneur avec fusibles et contacteur
avec relais thermique) pour la réalisation des différents schémas.
2) Démarrage direct
a) principe
C'est le mode de démarrage le plus simple dans lequel le stator est
Directement couplé sur le réseau (Figure 1).
Le moteur démarre sur ses caractéristiques naturelles.
Au moment de la mise sous tension, le moteur se comporte comme un
Transformateur dont le secondaire, constitué par la cage du rotor très peu
Résistante, est en court-circuit. Le courant induit dans le rotor est
important. Il en résulte une pointe de courant sur le réseau :
I démarrage = 5 à 8 l nominal
Le couple de démarrage est en moyenne :
Démarrage = 0.5 à 1.5 C nominal.
Malgré les avantages qu'il présente (simplicité de l'appareillage,
Couple de démarrage élevé, démarrage rapide, prix faible),
le démarrage direct ne peut convenir que dans les cas où :
- la puissance du moteur est faible par rapport à la puissance
du réseau, de manière à limiter les perturbations dues à l'appel
de courant,
- la machine entraînée ne nécessite pas une mise en vitesse
progressive où comporte un dispositif amortisseur qui réduit
le choc du démarrage,
- le couple de démarrage peut être élevé sans incidence
sur le fonctionnement de la machine ou de la charge entraînée.
b) Schémas
- un sens de marche
13 14
1 /L1
3 /L2
5 /L3
L
95
-Q2
- Q1 -F1
96
X1
2
21
-S1
22
1
- KM1
X2
2
13
- KM11
13
- S2
14
14
X3
A1
1
KM1
- F1
A2
2
N
- KM1
W1
V1
U1
1 2
13-14 2
M
3~
PUISSANCE COMMANDE
13 14
L
95
-Q2
-F1
96
3) Démarrage étoile-triangle
a) Principe
Ce mode de démarrage ne peut être utilisé qu'avec un moteur sur lequel les deux extrémités
de chacun des trois enroulements statoriques sont ramenées sur la plaque à bornes. Par
ailleurs, le bobinage doit être réalisé de telle sorte que le couplage triangle corresponde à la
tension du réseau : par exemple, pour un réseau triphasé 380 V, il faut un moteur bobiné en
380 V triangle et 660 V étoile.
Le principe consiste à démarrer le moteur en couplant les enroulements en étoile sous la
tension réseau, ce qui revient à diviser la tension nominale du moteur en étoile par Ѵ3 (dans
l'exemple ci-dessus, la tension réseau 380 V = 660 V/ Ѵ3. La pointe de courant de démarrage
est divisée par 3 :
- Id = 1.5 à 2.6 In
En effet, un moteur 380 V/660 V couplé en étoile sous sa tension nominale 660 V absorbe un
courant Ѵ3 fois plus faible qu'en couplage triangle sous 380 V. Le couplage étoile étant
effectué sous 380 V, le courant est divisé une nouvelle fois par Ѵ3 donc au total par 3. Le
couple de démarrage étant proportionnel au carré de la tension d'alimentation, il est lui aussi
divisé par 3 :
- Cd = 0.2 à 0.5 Cn.
La vitesse du moteur se stabilise quand les couples moteur et résistant s'équilibrent,
généralement entre 75 et 85 % de la vitesse nominale. Les enroulements sont alors couplés en
triangle et le moteur rejoint ses caractéristiques naturelles. Le passage du couplage étoile au
couplage triangle est commandé par un temporisateur. La fermeture du contacteur triangle
s'effectue avec un retard de 30 à 50 millisecondes après l'ouverture du contacteur étoile, ce qui
évite un court-circuit entre phases, les deux ne pouvant être fermés simultanément.
Le courant qui traverse les enroulements est interrompu à l'ouverture du contacteur étoile. Il
se rétablit à la fermeture du contacteur triangle. Ce passage en triangle s'accompagne d'une
pointe de courant transitoire très brève mais très importante, due à la force contre-
électromotrice du moteur. Le démarrage étoile-triangle convient aux machines qui ont un
faible couple résistant ou qui démarrent à vide (ex : machine à bois). Pour limiter ces
phénomènes transitoires, des variantes peuvent être nécessaire, au-delà d'une certaine
puissance. L’une consiste en une temporisation de 1 à 2 secondes au passage étoile-triangle.
Cette temporisation permet une diminution de la force contre-électromotrice,
donc de la pointe de courant transitoire.
Ceci ne peut être utilisé que si la machine a une inertie suffisante pour éviter un
ralentissement trop important pendant la durée de la temporisation.
– deuxième temps : suppression du couplage étoile et mise en couplage triangle. Le moteur est
alimenté à pleine tension.
b) Schémas
1 /L1
3 /L2
5 /L3
- Q1 2
6
1
KM2
2
5
1
5
KM1
KM3
6
2
6
1
F1
2
6
W2
U2
V2
W1
U1
V1
M
3~
PUISSANCE
95
L1
-F1
96
x1
-S1 1
2
x2
13
- KM21
14
- KM11
13
3
220/ - S2
14
230V 4
x3
55
67
- KM23
56
- KM22
68
11
21
- KM31
- KM12
12
22
A1 A1 A1
A2 A2 A2
N
- KM1 - KM2 - KM3
Q2
COMMANDE
4) Démarrage statorique
a) Principe
L’alimentation à tension réduite est obtenue dans un premier temps par la mise en série d’une
résistance dans le circuit, cette résistance est ensuite court-circuitée.
c ) Schémas
PUISSANCE
COMMANDE
Remarque :
– F2 est un relais temporisateur thermique qui protège les résistances contre les démarrages
trop fréquents ou incomplets.
– Les contacteurs KM1 et KM11 sont fermés durant toute la durée de fonctionnement du
moteur, leurs pôles sont montés en série, ils sont traversés en permanence par le courant
La valeur des résistances est calculée en fonction du courant absorbé par le moteur au moment
du démarrage. On peut baser le calcul sur :
– La pointe du courant de démarrage à ne pas dépasser.
– Sur la valeur minimale du couple de démarrage.
En général, les valeurs de courant et de couple de démarrage sont :
Id = 4,5 In et Cd = 0,75 Cn.
Pendant le démarrage, la tension appliquée aux bornes du moteur varie en fonction du courant
absorbé par le moteur ; la tension est minimale au moment du démarrage, elle augmente
progressivement quand le moteur prend de la vitesse.
Le couple augmente plus rapidement que dans le démarrage étoile triangle.
Ce mode de démarrage convient donc bien aux machines ayant un couple résistant croissant
avec la vitesse, comme par exemple les ventilateurs ou les pompes centrifuges.
Il présente l'inconvénient d'une pointe de courant relativement importante au démarrage. Cette
pointe pourrait être réduite en augmentant la valeur de la résistance, mais cela entraînerait une
chute de tension supplémentaire aux bornes du moteur, et par conséquent une diminution
importante du couple de démarrage. En revanche, l'élimination de la résistance en fin de
démarrage se fait sans qu'il y ait interruption de l'alimentation du moteur, donc sans
Un moteur à bagues ne peut démarrer en direct, avec ses enroulements rotoriques court-
circuités, sinon il provoquerait des pointes de courant inadmissibles. Il est nécessaire, tout en
alimentant le stator sous la pleine tension du réseau, d’insérer dans le circuit rotorique des
résistances qui sont ensuite court-circuitées progressivement.
3 /L2
5 /L3
5
- R2
- Q1 - KM11
6
2
6
1
- KM11
2
- R1
1
- F1
2
6
W1
V1
U1
M
3~
1
- KM12
M
K
PUISSANCE
COMMANDE
a) Schémas
PUISSANCE
COMMANDE
2.1. Principe
– En petite vitesse (PV), on a un couplage triangle série.
Ces deux couplages permettent d’avoir une tension adaptée des enroulements dans les deux
vitesses.
Remarque :
– Les vitesses sont toujours dans le rapport de 1 à 2, par exemple 1 500/750 tr/min.
– La plaque à bornes ne comporte que six bornes, mais les repères sont différents des repères
d’un moteur une vitesse.
1) Circuit de puissance
-F2 -F1
U2 V2 W2 U1 V1 W1
2) Circuit de commande
13 14
95
L
-F1
95 96
-F2
96
X1
21
-S1
22
X2
13
13
13
13
- KM11 - KM31
- S2
- S3
14
14
14
14
X3 X4
21
21
- KM22 - KM12
22
22
13
21
14
- KM32
22
- KM21
A1 A1 A1
N A2 A2 A2
Les besoins des utilisateurs évoluant, les départs-moteurs ont connu ces dernières années une
évolution sensible. Parmi les besoins, citons : - la diminution du volume des produits pour
faciliter l’intégration et réduire la taille des équipements,
- la résolution aisée des problèmes de coordination
- la diminution du nombre de références,
- la facilité et la rapidité de câblage pour une réduction des coûts de main d’œuvre,
- la réalisation de fonctions d’automatisme à des prix attractifs,
- les besoins de communication et le raccordement aux bus de terrain.
En 1983, la série Intégral de Télémécanique a été la première réponse à cette demande. Ce
produit proposait pour la première fois, réunies dans un même boîtier, les fonctions suivantes
- le sectionnement,
- la commutation,
- la protection contre les surcharges et contre les courts-circuits avec les performances des
meilleurs appareils du marché.
Près de vingt ans plus tard, l’évolution des techniques aidant, Schneider Electrique propose
Tesys U. Ce produit apporte une évolution sensible dans la réalisation des équipements.
Il garantit la coordination totale, c’est à dire que le dispositif est assuré de redémarrer après un
déclenchement. Par rapport à une solution traditionnelle, le nombre de références est divisé
par 10, le gain de câblage atteint 60 % et l’encombrement réduit de plus de 40 %.
Comme l’Intégral, il incorpore les fonctions essentielles des départs moteurs auxquelles
s’ajoutent par des additifs des fonctions de dialogue et des fonctions de commutation
sophistiquées permettant des schémas inédits particulièrement économique. Tesys U
comporte une base puissance” qui intègre les fonctions de sectionnement, de commutation et
de protection. C’est l’élément de base permettant la fonction élémentaire suivante.
1) Principe
Le gradateur est un appareil qui permet, à partir d’une source alternative, de convertir une
tension sinusoïdale constante en une tension alternative de même fréquence, mais de valeur
efficace variable.
Chaque phase d’alimentation du moteur est mise en série avec deux thyristors montés tête
bèche ou anti parallèle. t
Dans un montage tête-bêche de deux thyristors, un thyristor ne peut être amorcé tant que
l’autre conduit (tension d’anode négative).
1) Principe
La variation de vitesse est obtenue par variation de la fréquence d’alimentation du moteur
asynchrone. Le convertisseur de fréquence comporte un redresseur contrôlé, qui permet
d’obtenir une tension variable, et un onduleur triphasé
2) Exemple de fonctionnement
Le schéma de raccordement d’un variateur (Altivar 28 Schneider)
est le suivant :
2.1. Fonctionnement
– Impulsion sur S1. Fermeture de KM1 qui s’auto-maintient, si le variateur est prêt à
démarrer, par les bornes SB – SC. Fermeture de LI2 pour que le moteur tourne dans un sens
ou LI3 pour qu’il tourne dans l’autre sens. – Réglage de vitesse par signal analogique en
tension 0-10 V ou par potentiomètre sur la borne AI2, ou par signal analogique en courant 0-
20 mA ou 4-20 mA sur la borne AIC, la borne COM étant commune.
– Arrêt normal par ouverture de LI2 ou LI3.
– Arrêt complet par action sur le bouton d’arrêt S2.
– En cas de coupure par SV – SC, l’alimentation de voyants par SA – SC permet d’afficher la
cause du déclenchement sur le variateur.