RDM - C PDF
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INTRODUCTION GENERALE
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LA MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS
La mécanique des milieux continus est une branche de la mécanique newtonienne qui
s’intéresse à la déformation des solides et à l’écoulement des fluides. La mécanique pour
rappel est une branche de la physique dont l’objet est l’étude du mouvement, des
déformations et des états d’équilibre des systèmes physiques.
LA MECANIQUE
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MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS
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MODELISATION MECANIQUE
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RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX « RDM »
La RDM est une théorie simplifiée de la mécanique des milieux continus qui
nécessite
de ne s’intéresser qu’à des solides particuliers.
La RDM s’intéresse à :
• Connaître les caractéristiques mécaniques des matériaux ;
• Etudier la résistance mécanique d’une pièce ou d’un ensemble de pièces ;
• Etudier la déformation d’une pièce ou d’un ensemble de pièces ;
• Dimensionner une pièce ou une structure.
Un certain nombre de restriction sont nécessaires pour pouvoir utiliser la RDM.
Ces restrictions portent sur la géométrie du solide étudié, le matériau dont il est
constitué, et dans une moindre mesure de la cinématique du milieu continue,
des liaisons et des efforts extérieurs.
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RAPPEL MMC
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Définition d’un milieu continu : Hypothèse de continuité
8
Définition d’un milieu continu : Hypothèse de continuité
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Résolution d’un Problème de MMC
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EQUATIONS DE LA CINEMATIQUE
APPROCHE LAGRANGIENNE
x = f(a,t) = F(t) a + C(t)
u=x-a
F = Grad (x) Fij= xi/aj
H = grad u= F - I Hij= ui/aj
e = Hs = ½ (H + HT) eij = ½ (ui,j + uj,i)
w = Ha = ½ (H – HT) wij = ½ (ui,j - uj,i)
C = FT . F Cij= xp/ai . xp/aj
E = ½ (C – I) Eij= ½ (xp/ai . xp/aj - dij)
C = I + 2 e + HT. H C ≈ I + 2 e (HPP)
E = e + ½ (HT. H ) E ≈ e (HPP)
dv = J.dV J = det (F)
dx . dx’ = dX . C . dX’
dx . dx’ – dX. dX’ = 2 dX. E dX’
Les lois de conservation de la physique ont été obtenues par l’expérience et ne sont
jamais mises en défaut si l’on reste dans les hypothèses de la physique classique à
savoir vitesse faible devant la vitesse de la lumière et taille raisonnable du système.
Ces lois sont vérifiées quelque soit le milieu solide, fluide ou gazeux. Vu les
généralités de ces lois, on les appelle souvent les lois universelles et il s’agit
principalement de :
Loi de conservation de la masse
Loi de conservation de la quantité de mouvement
Loi de conservation de l’énergie
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Loi de conservation de la quantité de mouvement
Le torseur de la quantité de mouvement est représenté par les deux vecteurs suivants :
Quantité de mouvement volumique : R = r. v dW
Moment cinétique volumique : M = OM r. v dW
Le torseur des efforts extérieurs est représenté par les deux vecteurs suivants :
R = f dW + F d(W)
M/0 = OM f dW + OM F d(W)
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Tenseur de contraintes
n T
s t
t
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Introduction Physique du tenseur des contraintes
Le tenseur de second ordre s est appelé tenseur des contraintes. Il regroupe les
composantes des trois vecteurs contraintes agissant sur les facettes normales aux
trois vecteurs de base :
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Propriétés du tenseur de contraintes
Contraintes normales principales
Le tenseur des contraintes étant un tenseur symétrique d’ordre 2, alors il existe ne
base propre (eI , eII, eIII) dans laquelle s s’écrit :
sI 0 0
s= 0 sII 0
0 0 sIII
Les trois facettes dont les normales sont un des vecteurs de la base (eI , eII, eIII) ne
subissent aucun cisaillement et sont donc en traction ou en compression pure.
Les valeurs propres de s , (sI ; sII ; sIII ), sont appelées les contraintes principales.
Les invariants I1, I2, I3 de s s’écrivent :
I1 = tr(s) = sI + sII + sIII
I2 = ½ [ tr(s)² - tr(s²) ] = sI . sII + sII . sIII + sIII . sI
I3 = det (s) = sI . sII . sIII
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Propriétés du tenseur de contraintes
Cercles de Mohr
Connaissant le tenseur des contraintes s, on se propose de représenter l’état de
contraintes quand n varie, c’est à dire quelque soit la facette sur laquelle on se trouve.
On se place dans une base orthonormée dirigée suivant les directions principales de s :
n1 sI 0 0 n1 sI
n = n2 (n1² + n2² + n3² =1) s= 0 sII 0 T= n2 sII
n3 0 0 sIII n3 sIII
Les contraintes normales et tangentielles valent :
s =T.n = sI n1² + sII n2² + sIII n3²
t² = T . T - s² = (sI n1)² + (sII n2)² + (sIII n3)² - s²
On ordonne les contraintes principales de telle sorte que : sI ≥ sII ≥ sIII
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Propriétés du tenseur de contraintes
Cercles de Mohr
Dans le plan de Mohr l’extrémité du vecteur contrainte , le point (s , t), est à l’intérieur
du cercle Cy et à l’extérieur des cercle Cx et Cz.
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Récapitulatif Général sur un problème mécanique
Soit un domaine D de frontière D
F
DF : Frontière de force
F: Forces de Surface
f: Forces de volume
f
D = DF + Du
D
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Récapitulatif Général sur un problème mécanique
Le problème mécanique est de déterminer les inconnues mécaniques en tout point,
c’est-à-dire :
r : masse volumique en tout point 1 inconnue
u(x,t) = (u1, u2, u3) vecteur déplacement en chaque point 3 inconnues
s(x,t) = sij tenseur des contraintes en chaque point 9 inconnues
Soit un total de : 13 inconnues
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Récapitulatif Général sur un problème mécanique
A cela s’ajoute :
Les conditions aux limites :
Sur les forces : sij . nj = Fi sur DF
Sur les déplacements : u=U sur Du
Symétrie du tenseur de contrainte : sij = sji
HPP : eij = ½ (ui,j + uj,i)
Relations de compatibilités : eij,kl + ekl,ij – ejl,ik – eik,jl = 0
Le problème reste toujours posé pour l’instant.
Besoin de relation entre (eij) et (sij)
Besoin de lois de comportement
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Schéma élastique linéaire homogène isotrope
En vue de construire la loi de comportement, on considère qu’on est dans le
domaine élastique, que la transformation est linéaire que le milieu est isotrope et
homogène.
Elasticité :
Le comportement du matériau est le même en chargement et déchargement.
C’est-à-dire que la relation : s = F(e) est bijective donc réversible.
Linéarité :
La fonction F est linéaire implique qu’il existe un tenseur A tel que s = A e
A : s’appelle le tenseur d’élasticité linéaire et dépend du point x.
sij = Aijkl ekl A est symétrique en i,j et k,l
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Schéma élastique linéaire homogène isotrope
Isotropie :
Le comportement du matériau est le même dans toutes les directions. Le
tenseur d’élasticité est isotrope et ne dépend que des propriétés du matériau.
Aijkl = l(x) dij dkl + m(x) (dik djl + dil djk)
Tel que : l(x) et m(x) sont des scalaires dépendant de x et représentant les
caractéristiques du matériau.
s = l(x) tr (e) I + 2 m(x) e
Homogénéité :
D’un point de vue macroscopique, le milieu est supposé être homogène, au moins
par morceau, c’est-à-dire qu’il peut être réparti par sous domaines homogènes,
sur lesquels les deux coefficient l et m sont les même en tout point.
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Schéma élastique linéaire homogène isotrope
Loi de Hooke :
On définit finalement la loi de Hooke qui s’exprime comme suit :
sij = l ekk dij + 2 m eij
l et m sont des constantes homogènes à des pressions appelés coefficients de
Lamé et on obtient 6 relations différentes liant s à e.
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Interprétation physique des différents coefficients
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Interprétation physique des différents coefficients
e11 1 -u -u 0 0 0 s11
e22 -u 1 -u 0 0 0 s22
e33 1 -u -u 1 0 0 0 s33
=
e12 0 0 0 (1+ u) 0 0 s12
E
e13 0 0 0 0 (1+ u) 0 s13
e23 0 0 0 0 0 (1+ u) s23
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Interprétation physique des différents coefficients
E: Soit : s11 0 0
s= 0 0 0 e11 = s11 / E
0 0 0
E : Module d’élasticité à la traction compression
u: Soit : s11 0 0
s= 0 0 0 e22 = e33 = - u / E s11
0 0 0
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Elaboration d’une loi de comportement
Plusieurs approches sont utilisées pour établir une loi de comportement. Les
principales sont :
L’approche micro-macro : Elle se base sur les équations et les lois
d’homogénéisation.
L’approche thermodynamique : Elle se base sur les principes de la
thermodynamique à savoir le premier principe de la thermodynamique qui
est la loi de conservation de l’énergie et le second principe dit principe
d’évolution.
Une troisième approche est l’approche fonctionnelle qui se base sur les
essais de caractérisation. A travers ces essais on définit :
Le comportement en contraintes-déformations, ce qui nous permet de
définir une fonctionnelle F tel que : s = F(e)
Le comportement aux états limites, ce qui nous permet de définir le
domaine élastique, les contraintes ou déformations limites
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Essais de Compression sur le Béton
s = F/S
se : contrainte limite élastique tel que :
s=Ee si : s ≤ se
s = F(e) sinon
E e = Dl/l E : Module d’Young ou module d’élasticité
Géométrie Matériau
Chargement
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Résolution d’un problème mécanique
Equations Cinématiques :
Compatibilité : eij = ½ (ui,j + uj,i)
Conditions aux limites sur Du : u = Ud
Equations d’Equilibre :
Equilibre en volume : fi + sij / xj = 0
Equilibre en Surface - Conditions aux limites sur DT : sij . nj = Fi
Symétrie des contraintes : sij = sji
Equations de Comportement :
sij = l ekk dij + 2 m eij
eij = (1+u)/E sij - u/E skk dij
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Résolution d’un problème mécanique
En tout on a :
Nombre d’inconnues : 21
3 pour u
9 pour s
9 pour e
Nombre d’équations : 24 dont 21 indépendantes
9 équations de compatibilité
3 équations d’équilibre
3 conditions de symétrie du tenseur de contraintes
9 équations de comportement
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Résolution d’un problème mécanique
Approche en déplacement :
Cette approche consiste à choisir le champ de déplacement comme inconnue
principale. Dans la pratique, on se donne une certaine forme pour ce champ et on
cherche à vérifier toutes les équations du problème.
Ce champ doit vérifier les conditions limites en déplacements. Ensuite, à partir de ce
champ, on calcule les déformations à partir de la relation de compatibilité puis les
contraintes à partir de la loi de comportement.
Il ne reste plus qu’à vérifier si ces contraintes sont en équilibre sur le volume et
satisfont les conditions limites en contraintes.
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Résolution d’un problème mécanique
Approche en déplacement :
Pour cela, exprimons l’équilibre de volume en fonction de u :
sij,j = l ekk,j dij,j + 2 m eij,j = l ekk,i + m (ui,jj + uj,ij)
= l ekk,i + m (ui,jj + (uj,j),i) ekk = uk,k
= (l + m) (uk,k),i + m ui,kk
Ainsi l’équation d’équilibre en volume s’écrit :
(l + m) (uk,k),i + m ui,kk + fi = 0
(l + m) grad (div(u)) + m Du + f = 0
Ces équation sont appelées les équations de Lamé-Navier :
(l +2m) grad (div(u)) - m rot (rot u) + f = 0
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Résolution d’un problème mécanique
Approche en Contraintes:
L’approche en contrainte consiste à résoudre le problème à partir d’un champ de
contrainte vérifiant les équations d’équilibre.
La relation de comportement inversée permet de trouver les déformations :
eij = (1+u)/E sij - u/E skk dij
Les déformations doivent être intégrées pour obtenir les déplacements :
eij = ½ (ui,j + uj,i)
Les conditions de compatibilité s’écrivent :
eij,kk + ekk,ij – eik,jk – ejk,ik =0
Soit en terme de contraintes :
[(1+u)/E sij - u/E sll dij],mm + (1-2u)/E sll,ij - (1+u)/E [sik,ik + sik,jk] + u/E [sll,ik djk + sll,jk dik] = 0
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Résolution d’un problème mécanique
Approche en Contraintes:
Ou encore :
(1+u)sij,mm – u sll,mm dij + (1+u)[sik,ik + sik,jk] = 0
En utilisant l’équation d’équilibre :
fi + sij / xj = 0 Et sll,mm = E/(1-2 u) ell,mm
On obtient :
D sij + 1/(1+ u) sll,ij + u /(1- u) fl,l dij + fj,i + fi,j = 0
Ces équations sont appelées les équations de Beltrami-Mitchell
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Résolution d’un problème mécanique - Récapitulatif
Vérifier les conditions limites en déplacement Vérifier les conditions d’équilibre en volume
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Cas d’un solide en état plan de déformation
Le champ de déplacement se réduit à :
u = u1 (x1,x2)e1 + u2 (x1,x2)e2
Les déformations correspondantes s’écrivent :
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Cas d’un solide en état plan de déformation
La loi de Hooke inversée permet d’écrire :
1 -u 0 s11
e11
1 -u 1 0 s22
e22 =
E s12
0 0 1+u
e12
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Cas d’un solide en état de contraintes planes
Les contraintes s’écrivent :
s11 s12 0
s= s12 s22 0
0 0 0
La loi de Hooke inverse permet d’écrire :
e11 1 -u 0 s11
e13 = e23 = 0
1 s22
e22 = -u 1 0
E e33 = - u / (1- u)(e11 + e22 )
e12 0 0 1+u s12
s11 1 u 0 e11
E
s22 = u 1 0 e22
(1- u²) 0 0 (1- u) e12
s12
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Cas d’un solide en état de contraintes planes
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Cas d’un solide en état de contraintes planes
En l’absence de forces de volume, l’équation de Beltrami-Michell est la même en
état plan de contrainte ou de déformation et s’écrit :
(s11 + s22 ),11 + (s11 + s22 ),22 = 0
Les équations d’équilibre sont également les même et s’écrivent :
s11,1 + s12,2 = 0
s12,1 + s22,2 = 0
Pour vérifier ces équations, il est commode d’introduire ce que l’on appelle une
fonction f, dite fonction d’Airy tel que :
s11 = ² f / x22 s22 = ² f / x12 s12 = - ² f / x1 x2
La fonction f doit vérifier l’équation bi-harmonique :
DDf = (²/x12 + ²/x22)(² f/x12 + ²f/x22) = 4f/x14 + 4f/x12 x22 + 4f/x24
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NOTIONS DE BASE DE RDM
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OBJECTIFS DE LA RDM
La résistance des matériaux est l'un des outils de base de l'ingénieur mécanicien.
Elle permet la résolution à faible coût d'un très grand nombre de problèmes
pratiques du génie Civil, notamment dans le cadre de :
• Dimensionnement des ouvrages d’art et des structures de bâtiment
• Dimensionnement de charpentes (lamellé-collé, acier, ...)
• Conception d'essais de caractérisation mécanique
Le problème mécanique posé dans un cadre général n'a pas de solution simple et
sa résolution est complexe, ce qui peut exiger des méthodes numériques
élaborées.
A cet effet, des simplifications importantes sont considérées et sont liées à la
géométrie du système mécanique et à la rhéologie des matériaux.
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RESOLUTION D’UN PROBLEME MECANIQUE
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HYPOTHÈSES DE LA RDM
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THEORIE DES POUTRES
Une poutre est un solide engendré par une aire plane S, dont le centre de gravité décrit
une courbe (C) orientée.
La courbe (C) est appelée fibre moyenne, c’est l’ensemble des centres de gravité des
sections droites. Le plan incluant l’aire plane S reste normal à (C).
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THEORIE DES POUTRES
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THEORIE DES POUTRES
Le repère local associé à une section droite S a pour origine le centre de gravité G de
la section droite, l’axe x est tangent à (C) et dans le sens défini par (C)
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THEORIE DES POUTRES
Le repère local associé à une section droite S a pour origine le centre de gravité G de
la section droite, l’axe x est tangent à (C) et dans le sens défini par (C).
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THEORIE DES POUTRES
Dans une poutre, le lieu des points où y est minimum (respectivement maximum)
est appelé fibre supérieure (respectivement fibre inférieure).
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TRANSFORMATIONS INFINITÉSIMALES
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TRANSFORMATIONS INFINITÉSIMALES
Effets du second ordre négligés : c'est-à-dire que les moments ou actions supplémentaires
résultant d’un déplacement de la structure sont négligés.
Le déplacement δ modifie le bras de levier de la force F par rapport à cette même force F
sur la structure non déformée mais de manière négligeable.
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TRANSFORMATIONS INFINITÉSIMALES
Utilisation de la loi de Hooke : Une conséquence de maintenir le matériau dans le domaine des
petites déformations montre que l’écart est faible entre la loi de Hooke et la loi de
comportement réelle.
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TRANSFORMATIONS INFINITÉSIMALES
La déformation longitudinale eL, notée e, est la dilatation dans le sens de la longueur de la poutre.
Les déformations transversales sont les dilatations selon les directions autres que celle de la
longueur de la poutre.
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MATERIAU HOMOGENE ET ISOTROPE
Le matériau constitutif de la poutre est homogène et isotrope
La notion d’homogénéité liée à la notion d’échelle. Un milieu, quel qu’il soit, ne peut être considéré
comme homogène qu’au-dessus d’une certaine échelle dimensionnelle qui lui est propre.
Un matériau est dit isotrope s’il présente les mêmes propriétés dans toutes les directions de l’espace.
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LOIS DE COMPORTEMENT
Une loi de comportement est une relation liant les contraintes aux déformations.
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Loi de Hook : Linéaire, Elastique, Homogène et Isotrope
La loi de Hooke inversée qui relie e à s s’exprime comme suit :
eij = (1+u)/E sij - u/E skk dij
u : coefficient de Poisson = l / 2(l+ m)
E : module d’élasticité = (3l+2 m) / (l+ m)
s= E e
• s : Contrainte [MPa]
• e : Déformation [Sans unité]
• E : module d’élasticité ou module d’Young [MPa]
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LOIS DE COMPORTEMENT ELASTIQUE
Une loi de
comportement est
élastique si après
chargement et
déchargement du
matériau, les
déformations
reviennent à 0.
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Exercice d’Application
Soit une masse suspendue à un Le barreau est composé du matériau dont la loi
barreau de 2 de longueur initiale : de comportement est :
Le poids propre du barreau est négligé devant le poids de la masse suspendue. Données : g = 10 m/s²
Pour une masse de 20 kg :
a) Quelle est la déformation ?
b) Quel est l’allongement ?
Quelle est la masse maximale pour laquelle le barreau conserve un comportement élastique ?
Pour une masse de 40 kg :
a) Quelle est la déformation ?
b) Quel est l’allongement ?
c) Quel est la nouvelle longueur du barreau après déchargement de cette masse ?
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HYPOTHÈSE DE BERNOULLI
Enoncé : Toute section droite (i.e. plane et perpendiculaire à la ligne moyenne) avant déformation
reste droite après déformation. En d’autres termes, les sections normales à la ligne moyenne
restent planes et normales à la ligne moyenne pendant la déformation de la poutre.
Etat Initial
Etat Déformé
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HYPOTHÈSE DE BERNOULLI
L’allongement ∆x est le même pour tous les points d’une section droite (S) repérée par x.
Il s’en suit que l’allongement unitaire ex =∆x/x est le même en tout point de la section.
En général, on néglige la variation de la section, c’est à dire la déformation transversale :
ey = - u ex , u étant le coefficient de Poisson de l’ordre de 0,25.
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Force Equivalente
En principe, la résultante des forces parallèles sont définis par une force équivalente qui peut être
déterminée comme suit :
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Force Equivalente
Exemple : Déterminer la force équivalente des forces appliquées :
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Force Equivalente
Deux types d’action peuvent être identifiées : Les actions localisées ou les actions réparties.
Une force globalement équivalente à une force répartie est une force ponctuelle égale à la
résultante des forces répartie, dont le moment par rapport à un point est le même que celui des
forces réparties.
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Force Equivalente
Exemple : Modéliser le système mécanique relativement à la poutre :
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Liaison
Lorsqu’un degré de liberté est bloqué par la liaison, il existe nécessairement une action
mécanique appelée action ou effort de liaison dans la direction du degré de liberté bloqué.
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Résolution d’un Problème Plan
On appelle problème plan, un problème modélisé par une structure plane à plan moyen, avec des
liaisons planes et chargée dans ce plan.
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Exercice d’Application
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Principe de Saint Venant
Les contraintes (et par suite les déformations) dans une section droite, éloignée des points
d’application des efforts extérieurs et des singularités, ne dépendent que de la résultante et du
moment résultant des efforts appliqués à l’une des deux parties séparée par la section droite
envisagée.
En d’autres termes, la principale conséquence pratique est que les résultats de RDM restent
valables pour des sections éloignées des singularités
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Principe de Saint Venant
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Application du principe de Saint Venant
Soit une poutre en équilibre sous l’effet d’actions mécaniques extérieures (poids, actions de contact…).
En RDM, les efforts extérieurs appliqués à la poutre engendrent des efforts intérieurs à la poutre.
Pour une section donnée, il y a équilibre des forces et des moments entre la partie droite et la partie gauche
d’une section considérée.
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Application du principe de Saint Venant
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Etude d’un tronçon de longueur dx
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Diagramme des sollicitations pour un problème Plan
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Diagramme des sollicitations pour un problème Plan
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Diagramme des sollicitations pour un problème Plan
Au niveau de la Coupure 1 :
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Diagramme des sollicitations pour un problème Plan
Au niveau de la Coupure 2 :
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Diagramme des sollicitations pour un problème Plan
Au niveau de la Coupure 3 :
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Diagramme des sollicitations pour un problème Plan
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Diagramme des sollicitations pour un problème Plan
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Diagramme des sollicitations pour un problème Plan
V M
1ère Coupure
2ère Coupure
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Diagramme des sollicitations pour un problème Plan
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Sollicitations Simples
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Sollicitations Composées
Les effets (contraintes et déformations) en un point d’une poutre soumise à des sollicitations
composées sont la somme des effets provoqués par ces sollicitations prises séparément.
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Efforts Internes
Soit, en M, une facette de surface élémentaire dS.
• n : normale, en M, à la facette.
• dF : effort élémentaire s’appliquant sur la facette.
• σ : contrainte normale.
• τ : contrainte tangentielle = τ t = τxy y + τxz z
Problème Plan :
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Efforts Internes
Torseur des actions mécaniques sur une facette dS de la section (S) s’écrit :
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Contraintes : Théorie des poutres
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Déformations : Théorie des poutres
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Déformations : Théorie des poutres
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La traction/compression
Une poutre droite d’axe x est en traction/compression au point G(x) si son torseur de cohésion
exprimé au point G est égal à :
N : Effort Normal
• Si N est positif alors on parle de contrainte de traction
• Si N est négatif alors on parle de contrainte de compression
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La traction/compression
Or :
Donc :
En projetant sur x :
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La traction/compression
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La traction/compression
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La traction/compression
Sur une longueur L, la déformation totale est :
Ainsi, on peut déduire la relation liant l’effort normal à la déformation de la poutre selon l’axe x :
En mettant cette dernière relation sous la forme N = kt ∆L, on peut assimiler la poutre à un ressort
de raideur kt tel que :
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La traction/compression
Pour qu’une pièce résiste aux efforts de traction sans subir de déformation permanente il faut que
la contrainte interne ne dépasse pas la limite élastique Re du matériau.
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Rappel sur les Sections planes
On appelle Iy et Iz les moments quadratiques (dits moments d’inertie) de la section par rapport aux
axes y et z et qui s’écrivent :
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Rappel sur les Sections planes
on a :
on a : dS = bdy
99
Rappel sur les Sections planes
100
La Flexion
Une poutre droite d’axe x est en flexion autour de z au point G, si son torseur de cohésion s’écrit au
point G :
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La Flexion
Le déplacement d’une section droite est une combinaison d’une rotation et d’une translation :
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La Flexion
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La Flexion
On a :
On a :
Ainsi :
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La Flexion
Pour une poutre droite et en considérant les hypothèses des petites perturbations, la rotation
d’ensemble s’écrit :
105
La Flexion
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Notion d’axe neutre
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Notion d’axe neutre
L’axe neutre est l’ensemble des point dont la contrainte normale est nulle. Il est
représenté par la droite d’équation : v
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Notion d’axe neutre
Exemple :
b = 0,5 m
h=1m
Calculez Iz et Iy
Calculez l’axe neutre et les contraintes aux points les plus éloignés de l’AN en
considérant les contraintes suivantes :
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Notion d’axe neutre
Exemple :
y = 0,6 z + 0,83
sA = -7 000 Pa y = 6 z - 21
sc = 53 000 Pa sc = 53 000 Pa
sB = 17 000 Pa
sD = - 43 000 Pa sD = - 35 654 Pa
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La Torsion
Une poutre droite d’axe x est en torsion au point G si son torseur de cohésion s’écrit au
point G :
Pour des soucis de simplification, l’étude de la torsion est limité au casre des poutres
droites à sections circulaires.
111
La Torsion
Le mouvement de chaque section est une rotation qx d’axe (O,x) ce qui permet d’écrire le torseur
des petites déplacement comme suit :
112
La Torsion
113
La Torsion
On a :
On a :
Ainsi :
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La cisaillement
Une poutre droite d’axe x est en torsion en cisaillement si son torseur de cohésion
s’écrit au point G :
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Exercice d’application - 1
En un point M d’un solide, dans le repère orthonormé (i, j, k), le tenseur des contraintes
a pour valeur :
116
Exercice d’application - 1
117
Exercice d’application - 1
118
Exercice d’application
119
Exercice d’application - 2
120
Exercice d’application - 2
121
Exercice
Problème Barrage Poids :
6. Concluez
122
Exercice
Problème Barrage Poids :
123
Exercice
Problème Barrage Poids :
6) Les Contraintes maximales et minimales sont négatives, signifiant que la base est
totalement comprimée. En d’autres termes le barrage est correctement dimensionné.
124
Exercice
Problème Grutier :
125
Exercice
Problème Grutier :
Aire de la section :
Poids propre :
Moment fléchissant maximal :
L’inertie :
126
Exercice
Problème Grutier :
127
Exercice
Problème Fixation de tringle à rideau :
Soit une fixation représentée comme suit :
Est-il possible de coller les fixations avec une colle résistante à 100 kg/m²
Si on choisit une solution avec des vis selon le schéma suivant, dont la
contrainte maximale doit être inférieure à 80 MPa, quel doit être le
diamètre minimal des vis.
128
Exercice
Problème Fixation de tringle à rideau :
Poids repris par la fixation :
• La fixation centrale est la plus sollicitée et reprend la moitié du poids du rideau.
Moment fléchissant :
• Le moment fléchissant de la partie collée se présente comme suit :
129
Exercice
Problème Fixation de tringle à rideau :
Inertie de la partie collée :
Contrainte maximale :
• La contrainte de la section est calculée avec la relation :
La résistance maximale de la colle est de 100 kg/m², soit 0,001 MPa, ce qui est très largement
inférieur à la contrainte maximale. Donc, la colle ne permet pas de fixer le tringle à rideau.
130
Exercice
Problème Fixation de tringle à rideau :
La force reprise par les vis est F, donc la contrainte dans celle-ci est :
La résistance de la vis implique que :
131
Exercice
Etude de la stabilité d’une cheminée
132
Exercice
• Calcul des forces élémentaires :
• Calcul du Torseur :
133
Exercice
• Caractéristiques de la section :
134
Calcul de la Flèche en flexion pure
Flexion pure selon z
En flexion pure on a vu que :
Ainsi on a :
Or :
135
Calcul de la Flèche en flexion pure
Flexion pure selon z
136
Calcul de la Flèche en flexion pure
La résolution de cette équation par intégration nécessite la connaissance des constantes en certaines
points :
137
Exercices d’application
A = B = F/2
Mfz(x) = F/2 x
1
En C : xC = L/2 ; y’C = 0
En A : xA = 0 ; yA = 0
A = B = (qL)/2
2 Mfz(x) = pL x/2 - px2/2
En C : xC = L/2 ; y’C = 0
En A : xA = 0 ; yA = 0
Mfz(x) = - Fx
3
En B : xB = L ; y’B = 0
En B : xB = L ; yB = 0
138
Calcul de la Flèche en flexion pure
1
sFibre sup = - 4800 kPa sFibre inf = 4800 kPa fmax = 5.10-3 m
2
Soit une poutre de section rectangulaire de hauteur 1,20 m
et de largeur 0,50 m constitué d’un matériau résistant à une
contrainte maximale de 10 MPa.
• Calculer la force maximale pouvant être supportée
• Calculer dans ce cas la flèche maximale correspondante
139
Etude de la précontrainte
La Précontrainte est une compression ajoutée dans le matériau (précontrainte interne) ou extérieure à la
section (cas de réhabilitation de pont ou de bâtiment par exemple).
Soit un câble avec une force de précontrainte P faisant un angle α par rapport à la fibre moyenne.
L’excentricité du câble à l’origine vaut e0 et l’excentricité à l’extrémité vaut eL
140
Etude de la précontrainte
Avec :
141
Exercice d’application
Soit le schéma suivant :
Dimensionner la précontrainte F à appliquer à la poutre pour éviter toute traction dans la poutre.
142
Exercice d’application
En considérant p seulement, on a x = 5 m :
En considérant F seulement :
La contrainte la moins comprimée (ou la plus tendue) est la valeur maximale de la contrainte calculée
pour y = 0,25 m. Soit :
143