Polycopié Du Cours de Physiologie Animale PDF
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Chapitre 1 : Les compartiments liquidiens de l’organisme
Introduction
Un être vivant est composé de 100 miles milliards de cellules, qui composent 250
types cellulaires différents, et qui donnent 11 systèmes physiologiques : Circulatoire , Digestif
Respiratoire , Urinaire , Squelettique , Musculaire , Tégumentaire , Immunitaire , Nerveux ,
Endocrinien et Reproducteur .
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Milieu intérieur : qui est le milieu de vie des cellules, c’est l’ensemble des
liquides extracellulaires (plasma, lymphe, liquide interstitiel) dans lesquels baignent les
cellules de l’organisme. Le milieu intérieur possède 02 caractéristiques :
***Caractères physico-chimiques stables :
La concentration.
La pression osmotique.
Le PH.
La température.
La charge électrique.
***Caractère dynamique : renouvellement permanent de son homogénéité.
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II*Composition biochimique des compartiments liquidiens
Les compartiments liquidiens contiennent de l’eau dans laquelle se trouvent des ions
inorganiques ou organiques, atomique ou moléculaire. Ils sont électriquement neutres
(c’est-à-dire qu’il y a autant de charges positives que de charges négatives).
Remarque : A pH physiologique les protéines sont chargées négativement.
Le Milieu EC : Le Na+ est le cation le plus abondant. Les protéines annulent le Ca+2,
K+, Mg+2. Quand au Cl -(100 mmol/L) et le HCO3 -(25 mmol/L).
Tableau I : Résumé de la répartition des principaux ions dans les compartiments intra-
et extra- cellulaire
Ext.C
Protéines Protéines
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III*Les échanges entre compartiments
Les échanges entre le plasma et le liquide interstitiel : Les capillaires sont des
structures semi-perméables .Les échanges par diffusion sont permanents bidirectionnels et
égaux pour les gazs du sang et les petites molécules.
Les échanges par filtration/réabsorption : ce sont les échanges principaux car ils
peuvent varier et modifier les 02 volumes concernés.
Les échanges entre les compartiments extra et intra -cellulaires se font par :
Diffusion, Transfert facilité, Transfert actif ; Endocytose – exocytose. Pour l’eau l’échange
se fait par Osmose. La diffusion d’une molécule dépend de la différence de concentration de
part et d’autre de la membrane, de la perméabilité de la membrane, de la surface de la
membrane et de son épaisseur.
La diffusion passive : elle ne concerne que les petites molécules. Elle est
transmembranaire pour les molécules lipophiles. Elle ne nécessite pas d’énergie, et se
fait du compartiment le plus concentré vers le compartiment le moins concentré
jusqu’à équilibre des concentrations.
La diffusion passive de solutés chargés est due à une différence de potentiel
entre les deux compartiments : des cations vers la solution riche en anions (et le
contraire pour les anions) jusqu’à disparition de la différence de potentiel électrique.
La diffusion facilitée : Concerne des molécules qui ne peuvent traverser
spontanément la membrane, elle se fait à travers un canal protéique et ne nécessite
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pas d’énergie .Elle se fait du compartiment le plus concentré vers le compartiment le
moins concentré. C’est un processus saturable.
Le transfert actif : Il se fait contre un gradient de concentration et contre un
gradient électrique. C’est un transfert de soluté à travers la membrane, depuis la
solution la moins concentrée vers la solution la plus concentrée, pour compenser la
diffusion passive et maintenir une différence de concentration (ou de potentiel).
Le mécanisme actif nécessitant une dépense d’énergie (hydrolyse de l’ATP) et
des transporteurs membranaires spécifiques.
Remarques :
**Le transport peut être classé en actif primaire (exemple : la pompe Na +/K+ ATPase
sur un pôle de la cellule fait sortir 3 Na+ et fait entrer 2 K+). Le transport actif secondaire
(exemple : à l’autre pôle de la cellule, entrée d’ions Na+). Le transport actif tertiaire utilise
le transport actif I et le Transport actif II.
TA I (une pompe Na+/K+)
TA II : contre transport (Na+ entre ; X sort)
TA III : Passage de X (qui entre dans la cellule) accompagné d’une molécule Y
(Co-transport).
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1*Rôle de l’eau : En plus d’être le constituant principal des cellules ; l’eau remplit plusieurs
fonctions :
Participe aux réactions chimiques
Assure le transit et le transport d’un certain nombre de substances : nutriments,
globules, anticorps et antigènes, hormones …...
Permet l’élimination des déchets métaboliques
Assure le maintien d’une température constante et homogène du corps.
2*Le bilan de l’eau : Il est déterminé à partir de la différence entre les entrées et les sorties en
eau de l’organisme (les apports et les éliminations d’eau).Sans apport d’eau l’organisme ne
peut vivre plus de 3jours.
Les entrées sont dues à :
• L’eau de boisson = 50% des entrées
• L’eau contenue dans les aliments = 1/3 des entrées
• Le reste = eau produite par le catabolisme.
Remarque: Si les entrées d’eau > sorties : une hyperhydratation (au cas contraire une
déshydratation).
3* Bilan du NaCl :
Les entrées sont dues au NaCl contenu dans les aliments et la boisson + le sel ajouté.
Les sorties sont dues au NaCl éliminé dans l’urine (surtout), et aux autres pertes de NaCl
(sueur, …).
Remarque : En cas des Entrées en sodium > Sorties, se produit une inflation (au cas
contraire : une déplétion.
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Ces variations de la natrémie entraînent des variations de l’osmolarité plasmatique puisque le
Na est le principal support de cette osmolarité qui entraînent une stimulation
ou une inhibition des osmorécepteurs ces derniers entraîne une variation du bilan hydrique.
(Figure 3).
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Figure 2 : Régulation de l’eau
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Chapitre 2 : Physiologie des glandes endocrines
Introduction
Enfin, des médiateurs chimiques sont sécrétés par des cellules spécifiques dans le cœur,
l’estomac, l’intestin, la prostate ou le placenta.
Les systèmes nerveux et endocriniens coordonnent les fonctions de tous les systèmes
du corps. Le système endocrinien libère des molécules dans la circulation sanguine. Le corps
ne peut maintenir ses activités que si ces 2 systèmes sont en corrélation.
C’est une molécule chimique synthétisée puis secrétée dans le sang par des cellules
endocrines, transportée à distance du lieu de sécrétion, pénétrant dans les tissus, conduisant
après sa liaison avec un récepteur spécifique chez les cellules cibles à une réponse cellulaire
spécifique (comme la modification de l’expression de certains gènes ou enzymes).
Les hormones interviennent dans plusieurs processus pour régler plusieurs aspects dans
l’organisme :
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1. Maintenir la composition chimique du milieu interne (calcium, eau, sodium, …)
2. Pression artérielle et fonction cardiovasculaire
3. Secrétions digestives
4. Niveau général de l’activité métabolique cellulaire
5. Thermogenèse
6. Réponse au stress
7. Croissance et développement
8. Reproduction (grossesse, lactation, ..)
9. Régularisation de certaines activités du système immunitaire
A* notions de récepteurs
Une hormone (H) est une molécule de signalisation cellulaire d’une cellule vers une
autre appelée cellule cible, à travers le sang (ou liquide interstitiel).
Pour qu’une cellule cible reconnaisse cette H, elle doit contenir des récepteurs
spécifiques protéiques : ceci est appelé reconnaissance moléculaire spécifique réversible entre
une protéine et l’H.
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Le rôle du second messager est l’amplification du signal hormonal, car la quantité du
second messager formée après signal hormonal est considérable par rapport à l’H, mais cette
étape doit s’arrêter après transmission du message hormonal.
Les hormones qui pénètrent dans les cellules cibles (exemple : les H stéroïdes) se
trouvent au contact de leur récepteurs intracellulaires (nucléaires) qu’ils induisent et activent.
Ce complexe HR est physphorylé et présente une forte affinité pour l’ADN. La nouvelle cible
est une séquence de l’ADN hormono-dépendante, qui a pour effet activation ou inhibition de
la transcription.
Les hormones peuvent circuler dans le sang (action endocrine), ou possèdent une
action locale (action paracrine), ou une action autocrine .elles peuvent être classé selon leur
composition chimique en 4 classes : Stéroïdes, Amines, Peptides et Protéines, Eicosanoides
(hormones à 20 atomes de carbones dérivées de l’acide arachidonique).
A* Les amines dérivés d’acides aminés : Sont synthétisées à partir d’acide aminé spécifique.
B* Les hormones peptidiques et protéiques: Sont synthétisée par traduction d’ARNm sur les
ribosomes de R.E.R, généralement sous forme de pré-hormone ou pré-pro-hormone ; qui
après leur clivage, donnent naissance à la forme active de l’H.
Exemples : La PTH est synthétisée sous forme de pré-pro-PTH de 115 acides aminés, mais la
forme active de PTH contient uniquement 84 AA.
Remarque : Après biosynthèse, les H sont stockées dans des vésicules qui migrent vers la
membrane plasmique, puis elles sont libérées par exocytose (en réponse à un signal de
sécrétion).
C* Les hormones stéroïdes : Elles sont synthétisées à partir du cholestérol après des étapes
enzymatiques. Elles sont peu solubles dans l’eau et circulent au niveau du sang liées à des
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protéines de transport (non spécifique comme l’albumine, ou spécifique comme la
transcortine pour le cortisol).Arrivées aux cellules cibles, les H stéroïdes pénètrent seules au
niveau de la cellule.
Généralement les H sont inactivées par le foie et éliminées par les reins après
inactivation enzymatique, donc chaque hormone doit être rapidement éliminé après effet, et
doit avoir une durée de vie plus ou moins brève. Cela permet aux glandes endocrines de régler
la concentration des H. d’autres H sont transférées aux lysosomes cellulaires et sont dégradées
(par un mécanisme d’internalisation du complexe HR exemple : L’insuline). On définit la
durée de vie d’une H par sa demi-vie, qui varie d’une H à l’autre.
Remarque : Certaines H peuvent être libérées dans l’urine, comme l’HCG, utilisée pour le
dépistage de la grossesse.
Toutes les secrétions hormonales sont contrôlées et ajustées. Certaines hormones (du maintien
de la composition chimique de l’organisme) sont régulées par les concentrations plasmatiques
des molécules qu’elles règlent.
7/ Rythmes endocriniens
La sécrétion des H est pulsatile, selon un rythme spécifique pour chaque H. Il existe
aussi un rythme saisonnier ou circannuel pour certaines H. Le plus anciennement connu des
rythmes est celui du cortisol qui survient après 2h du matin et assure à l’organisme une
préparation d’une glycémie normale pour les activités quotidiennes, ce rythme est appelé
circadien, généré par des horloges biologiques qui sont modifiées par des facteurs externes
(lumière, température, sommeil, nourriture,……). Ce rythme circadien est d’origine nerveuse
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appelée pacemaker endocrinien qui se trouve surtout au niveau du noyau supra chiasmatique
(au niveau du système nerveux central).
1*l’hypothalamus
Il est formé par différents noyaux (ensemble de cellules nerveuses) et il est localisé au
niveau du 3 ème
ventricule et au-dessus de l’éminence médiane. Il reçoit l’information
organique et sensorielle et doit agir vite. L’origine de l’hypothalamus est mixte : nerveuse et
ectodermique.
2*l’hypophyse
Petite formation sphérique de 1.3 cm de diamètre et pèse 0.6g chez l’homme, reliée à
l’hypothalamus par l’éminence médiane puis la tige pituitaire, et se trouve dans une
invagination de l’os sphénoïde. Elle est composée de 2 lobes (de différentes origines) :
Lobe postérieur (25 %) : formations nerveuses endocrines en relation avec
l’hypothalamus, et contiennent des hormones qui sont transportés par flux axonal le
long de la tige pituitaire depuis les noyaux hypothalamiques où ils sont formés jusqu’à
la neuro-hypophyse où ils sont stockés puis sécrétés. Cette partie de l’hypophyse
secrète deux hormones qui sont l’ADH et l’ocytocine.
Lobe antérieur : formation glandulaire endocrine, soumise au contrôle de
l’hypothalamus par des hormones hypophysiotropes. Ce lobe est appelé aussi
antéhypophyse ou adéno-hypophyse.
Les principales hormones du lobe antérieur sont :
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GH (secrétée par les cellules somatotropes)
Prolactine (cellules lactotropes)
ACTH et MSH (cellules corticotropes)
TSH (cellules thyréotropes)
FSH et LH (cellules gonadotropes)
Elles sont synthétisées puis empaquetées dans des granules de sécrétion au niveau des
terminaisons des neurones producteurs, qui sont en contact avec les terminaisons nerveuses
qui viennent du système limbique. Ces neurones répondent aux signaux par la sécrétion
d’hormones qui sont de nature peptidique.
Ces hormones sont secrétées autour des capillaires qui se réunissent pour former le
système porte hypothalamus-hypophysaire, c’est la que ces H passent au niveau du sang.les H
hypophysiotropes sont en relation avec l’hypophyse et se lient à leur récepteurs spécifiques et
déclenchent la réponse d’activation ou d’inhibition.
4*Les hormones de l’adénohypophyse (exemple l’hormone de croissance)
La GH (hormone de croissance) est secrétée par l’hypophyse. Elle est composée de
191 acides aminés, et synthétisée sous forme de pro-H.
Elle possède plusieurs rôles directs (croissance, lipolyse, stimule la synthèse protéique,
augmente le taux de glucose dans le sang….) et indirects (car elle stimule le foie pour
synthétiser des facteurs de croissances appelés : somatomedines).
La GH est une hormone anabolisante, car elle augmente le taux de croissance des
muscles et des os. Elle stimule la lipolyse ce qui entraîne la libération des acides gras libres
qui constituent un apport énergétique important pour l’organisme. Elle favorise la glycolyse
cellulaire au niveau du foie (effet diabétogène).
Elle est stimulée par l’hormone GH-RH (secrétée par l’hypothalamus).D’un autre cote,
plusieurs facteurs stimulent sa sécrétion (comme l’hypoglycémie).
La GH agit sur sa propre sécrétion (rétro- contrôle court négatif), et elle est inhibée
par la GH-IH et plusieurs autres facteurs comme l’augmentation des acides gras.
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Remarques : L’excès de GH provoque un gigantisme. Un manque de GH avant la puberté se
traduit par un nanisme harmonieux.
Les taux de GH s’élèvent pendant le jeûne pour contribuer avec le cortisol,
l’adrénaline et le glucagon au maintien de la glycémie.
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Figure 2 : Mode d’action des hormones protéiques (exemple de l’AMPc second
messager)
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Figure 4 : Hormones de l’adénohypophyse et contrôle
(Flèche activation)
(Flèche inhibition)
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Figure 6: Hormones de la neuro-hypophyse
1*Description
C’est la glande la plus volumineuse des glandes endocrines, elle est située à la face
antérieure du cou, au dessous des cartilages du larynx. Elle est formée de 2 lobes reliés par un
isthme, et pèse en moyenne 15-30 g. La thyroïde est une pompe d’iode piège à iode), elle fixe
environ 100 micro/j, sous l’action de l’H hypophysaire TSH.
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Les cellules thyroïdiennes sont bipolaires à double fonctionnement, elle secrète la
substance colloïde vers le centre, et les hormones thyroïdiennes vers le sang.
Les artères thyroïdiennes sont très importantes, elles assurent un débit sanguin très
élevé.
Les cellules folliculaires sont appelés aussi cellules principales, elles secrètent les H T3
et T4. La substance colloïde est une glycoprotéine appelée la thyroglobuline .Il existe aussi au
niveau de la thyroïde, des cellules endocrines appelées cellules para-folliculaires ou cellules
C, car elles secrètent une hormone qui est la calcitonine. (Importante dans la régulation du
calcium).
1. Capture d’iode (sous forme d’iodures I-) : à l’aide d’une pompe spécifique par
un mécanisme actif (nécessitant l’ATP).
2. Oxydation de l’iode (formation de I 2) : 2I- I2 + 2 é
3. Incorporation de l’iode moléculaire dans la thyroglobuline (fixation de l’iode
sur les groupements tyrosine de la thyroglobuline, sous forme de MIT puis
DIT, pour former la T3 et T4 comme suit : MIT+MIT= DIT
MIT+DIT=T3, DIT+DIT=T4(Thyroxine).
4. Protéolyse de la thyroglobuline (pour libérer les MIT et DIT qui vont être
repris par la cellule pour participer une autre fois à la synthèse d’autres H
thyroïdiennes en cas de besoin).
Remarque :
La T4 représente 90% des H thyroïdiennes, mais elle constitue une forme pro-H de la T3 qui
est la forme active.
La thyroglobuline porteuse d’H thyroïdiennes est stockée dans la cavité colloïde (réserves
d’H).
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3*Distribution des hormones thyroïdiennes
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5*Effets des hormones thyroïdiennes
S’il y a une carence en calcium, une grande majorité est absorbée par les intestins.
Plusieurs H contrôlent l’équilibre du calcium : la PTH, la calcitonine et le calcitriol (Vit D).
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La calcitonine est un peptide synthétisé par la thyroïde quand la concentration du
calcium dans le sang augmente, pour inhiber les OC et augmenter l’accumulation du calcium
au niveau de l’os ; pour empêcher l’hypercalcémie.
Quand le calcium est élevé dans le sang : la calcitonine est élevée (la PTH diminue).
PTH L’os
IV. Le pancréas
1*Description
Localisée partiellement derrière l’estomac, cette glande mixte contient des : cellules
exocrines et cellules endocrines ; elle mesure 15-20cm de long et pèse 100g chez l’homme ;
98% des cellules produisent le suc pancréatique (enzymes) libéré dans la lumière
duodénale au cours de la digestion. 1-2% cellules forment 1 million d’ilots de Langerhans qui
produisent les hormones pancréatiques.
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2* Hormones du pancréas
A**Insuline
C’est une hormone protéique de 51AA : 2 chaines (A:21AA, B:30AA), fabriquée par
le pancréas en pré-pro-hormone de 12000 Da .Le pré-pro-ins est coupé dans le RE pour
libérer le pro-ins (86AA chez l’homme).Ce dernier est transportée vers l’A.G pour être
diviser en 2: le peptide C et l’insuline (libérée par exocytose : chaque vésicule sécrétrice
libère environ 8000 molécules d’insuline).
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A-1-Rôles de l’insuline :
Au niveau du foie
A-2-Régulation :
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B**Le glucagon
Sa principale cible est le foie ; donc son récepteur est surtout dans la cellule
hépatique: c’est une protéique avec un mode d’action couplé à la protéine G avec une
élévation de l'AMPc.
B-1-Rôles :
Il stimule la glycogénolyse
B-2-Régulation :
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Chapitre 3 : Physiologie cardiovasculaire et circulation
sanguine
Introduction
Décrite pour la première fois par le médecin anglais William Harvey en 1628, la
circulation sanguine fournit aux cellules de l'organisme, par l'intermédiaire du sang,
l'oxygène et les substances dont elles ont besoin pour survivre et jouer leur rôle dans le
fonctionnement des organes.
Pour ce faire, le sang emprunte deux circuits : le premier, appelé circulation
pulmonaire, ou petite circulation, lui permet de se ré-oxygéner au contact des alvéoles
pulmonaires ; le second, appelé circulation systémique, ou grande circulation, irrigue les
organes en sang ré-oxygéné.
Tous les échanges gazeux entre sang et organes s'effectuent par l'intermédiaire
des capillaires, ramifications terminales de très petite taille des vaisseaux sanguins.
La circulation sanguine activée par le cœur permet aux cellules de l'organisme
d'assurer leur métabolisme et d'éliminer leurs déchets. La vie dépend de façon cruciale de la
constance des contractions du cœur : un arrêt de trois minutes seulement entraîne des
lésions irréversibles aboutissant à la mort cérébrale. Le cœur possède un automatisme
nerveux permettant le fonctionnement spontané du cœur suivant une fréquence cardiaque.
Cet automatisme est sous la dépendance du système nerveux intrinsèque du cœur.
1. Le cœur
Le cœur, est un organe actif du système circulatoire indispensable à la vie, situé dans
le médiastin entre les deux poumons, sa pointe est à gauche; il est richement vascularisé par
des branches directes de l’aorte : les artères coronaires droites et gauches. Il pèse chez l’adulte
entre 250 g à 350 g. C’est une pompe volumétrique, dont la fonction est d’éjecter le sang dans
la petite et la grande circulation.
Le tissu cardiaque est formé, pour 99%, de tissu musculaire contractile constitué de
cellules striées (myofibrilles) en forme de Y présentant un noyau central : les cardio-myocytes
(myocarde) et de 1%, de tissu nodal constitué de cellules nodales peu contractiles.
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Il permet par sa contraction périodique automatique la circulation du sang grâce à la
présence d’un ensemble de valves unidirectionnelles.
Chaque cœur comporte trois éléments :
1. le ventricule : C’est une poche musculaire contractile : élément actif de
la pompe cardiaque, gros consommateur d'énergie.
2. Un système valvulaire : comportant une valve d'entrée et une valve de
sortie, éléments passifs, non consommateurs d’énergie.
3. Une oreillette : élément contractile en liaison avec le système veineux,
élément actif, faible consommateur d’énergie.
Le cœur est formé de deux ensembles analogues qui ont des connexions vasculaires et
par leurs régimes de pression différentes :
Le cœur droit : qui alimente la circulation pulmonaire (petite circulation), il reçoit le
sang par les veines caves et le sinus veineux coronarien, c’est un sang provenant des
tissus, et l’envoie vers le poumon par l’artère pulmonaire.
Le cœur gauche : qui alimente la circulation systémique (grande circulation) et
recueille le sang oxygéné sortant des poumons, par les veines pulmonaires ; pour
l’envoyer à la périphérie par l’aorte.
Le cœur détermine une pression dans chaque artère sanguine : pression artérielle ; il est
responsable aussi d’une sécrétion hormonale : le Facteur Atrial Natriurétique ou FAN.
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2. Les vaisseaux sanguins
A* Les artères
Sont recouvertes à leur face interne d'une mince couche cellulaire, l'endothélium, et
possèdent une structure en trois tuniques :
Remarque : Les fibres élastiques de la tunique moyenne sont en plus grande abondance
dans les vaisseaux de gros calibre, alors que les fibres musculaires lisses sont plus
importantes dans les petites artères.
Les grosses artères sont donc très élastiques et peu contractiles, à l'inverse des petites,
qui sont peu élastiques mais très contractiles.
B*les veines
La structure des veines varie avec leur topographie. Certaines sont riches en tissu
élastique alors que d'autres sont riches en tissu musculaire. La tunique interne des veines
présente par endroits des valvules semi-lunaires qui dirigent le courant veineux.
C*les capillaires
Les artères se ramifient en artérioles, lesquelles se subdivisent en une infinité
de capillaires dont le diamètre est proche de celui d'un globule rouge. C'est à ce niveau
que se font les échanges entre le sang et les tissus de la périphérie ou, dans la petite
circulation, entre le sang et l'air des poumons à travers une paroi très mince. Les
capillaires se groupent en veinules, elles-mêmes réunies en veines.
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Tableau 1 : Organisation générale du Système Cardio-vasculaire (Quelques
définitions)
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II*Circulation sanguine
Chez l'homme, le sang parcourt un circuit fermé : il est éjecté du ventricule gauche
du cœur dans l'aorte et dans ses branches de division, traverse les capillaires, il revient à
l'oreillette droite par le système des deux veines caves.
1. La circulation pulmonaire fait circuler le sang désoxygéné du cœur vers les poumons
par l’artère pulmonaire, puis le sang oxygéné des poumons vers le cœur par la veine
pulmonaire.
2. La circulation générale fait circuler : le sang oxygéné du cœur vers les organes par
l’aorte, puis le sang désoxygéné des organes vers le cœur par la veine cave.
IV*Physiologie Cardiovasculaire
A. Cycle cardiaque
Un cycle cardiaque comprend des phénomènes : Electriques ; Mécaniques ; et
Sonores.
Le pouls est un choc décelable au niveau des artères superficielles qui traduit un
fonctionnement rythmique du cœur appelé révolution cardiaque ou cycle cardiaque. Le cœur
réalise donc un cycle de contraction : Systole ; et de relâchement : Diastole.
Les bruits du cœur sont au nombre de 2 : le premier bruit traduit la fermeture des
valvules auriculo-ventriculaires droite et gauche, quand au deuxième, il concerne la
fermeture des valvules sigmoïdes pulmonaire et aortique.
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À chaque cycle cardiaque:
Diastole générale
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Les cellules nodales possèdent plusieurs propriétés :
Ce sont des cellules auto-excitables car elles sont capables de se
dépolariser spontanément et rythmiquement ce qui génère des potentiels
d’action qui provoquent la contraction cellulaire.
Ce sont des cellules excitatrices car elles sont capables de transmettre
la dépolarisation aux cellules myocardiques striées avec lesquelles elles
sont en contact et donc de les faire se contracter.
Explication :
La membrane de toutes les cellules est polarisée : c’est une différence de potentiel
entre la face interne et la face extérieur de la membrane plasmique. Son origine est une
répartition inégale des ions positifs et négatifs entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule. Ceci
est appelé le potentiel de repos ou la polarité membranaire.
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Le potentiel d’action traduit une variation du potentiel de membrane : Avant le
stimulus, la membrane plasmique est polarisée, la dépolarisation est due à l’ouverture des
canaux du Na+ qui entre rapidement dans la cellule .La repolarisation de la membrane est due
à la fermeture des canaux de Na+ et ouverture des canaux de K+ pour le faire sortir ,
rétablissement des concentrations ioniques de part et d’autre de la membrane, par intervention
de la pompe Na+ /K+ ATPase ce qui permet le retour du potentiel de repos qui est -90 mV.
C. Pression artérielle
La pression artérielle correspond à la pression du sang dans les artères. C’est aussi la
force exercée par le sang sur la paroi de ces artères. La pression artérielle est souvent mesurée
en millimètre de mercure (mm Hg).
Contrôle intrinsèque
Contrôle extrinsèque : Contrôle nerveux et hormonal :
Le système nerveux autonome régule l'activité du cœur, mais il ne la déclenche pas.
Le contrôle nerveux s’effectue par 2 systèmes antagonistes :
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Quant au contrôle hormonal, il est réalisé par l’adrénaline (hormone sécrétée par les
médullo-surrénales), qui accélère la fréquence cardiaque. Les facteurs qui, comme
la douleur ou l'émotion, stimulent la sécrétion d'adrénaline provoquent une vasoconstriction
indépendante de l'intervention des nerfs vasomoteurs.
La régulation à long terme de la pression artérielle nécessite plusieurs jours pour être
efficace, de nature hormonale ; aldostérone et ADH, agissant principalement sur la volémie.
Le système rénine – angiotensine d’abord à court terme puis à action lente et retardée
intervient par activation de la glande surrénale, qui sécrète l’aldostérone entraînant la
réabsorption du sodium si son taux diminue dans le tubule rénal distal.
Lorsque la pression artérielle diminue, des cellules à granules des reins sont excitées,
ce qui provoque la libération d'une substance hormonale, la rénine. Cette hormone agit pour
fabriquer, à partir d'une protéine plasmatique, un peptide puissamment vasoconstricteur :
l'angiotensine II.
Il existe d'autres systèmes de régulation de la circulation sanguine. Les uns sont des
mécanismes agissant de façon aiguë : c'est le cas de la bradykinine et des prostaglandines, qui
sont vasodilatatrices, ou des substances sécrétées par l'endothélium (endothéline).
Certaines régulations sont à plus long terme et modifient la volémie . Les principales
sont l’ADH (secrétée par l'hypophyse postérieure), qui favorise la réabsorption de l'eau au
niveau du rein , et l'aldostérone ( sécrétée par la corticosurrénale), qui augmente la
réabsorption du sodium par rein et, de ce fait, retient l'eau, ce qui augmente le volume du
compartiment liquidien extracellulaire.
Exemple :
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Si l'hémorragie persiste,l'aldostérone est sécrétée pour rétablir la volémie par
réabsorption tubulaire du sodium et l’ADH est sécrétée pour la même raison. C'est une
régulation à long terme.
LE CŒUR (12)
Crosse aortique
Veine cave
supérieure Tronc pulmonaire
Oreillette gauche
Oreillette droite
Valvule pulmonaire Valve aortique
(ou sigmoïde
droite) Valve mitrale
Cordages
Valve tricuspide
Ventricule gauche
Cordages
Piliers
Ventricule droit
Piliers
Apex
Veine cave
inférieure
Aorte
Configuration interne du cœur
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Figure 2: Circulation sanguine
LE CŒUR (14)
Cycle cardiaque
Une diastole auriculaire : remplissage auriculaire à partir des veines caves inférieure et supérieure
pour l’oreillette droite et de la circulation pulmonaire pour l’oreillette gauche.
Une systole auriculaire provoquée par la contraction des oreillettes. Le sang est éjecté dans les
ventricules à travers les valves auriculo-ventriculaires qui sont ouvertes. Les valves auriculo-
ventriculaires se ferment ensuite.
Une systole ventriculaire : phase d’éjection du sang dans l’aorte et l’artère pulmonaire. Cette éjection
est provoquée par la contraction du muscle cardiaque.
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Chapitre 4 : Physiologie digestive
1. Introduction
La fonction digestive est l’ensemble des phénomènes mécaniques et chimiques qui
permettent la transformation des aliments en vue de l’obtention de nutriments
(éléments constitutifs de la matière organique : sucres simples, acides aminés, acide gras,
bases nucléiques, vitamines, sels et eau).
Les organes du tube digestif : bouche, pharynx, œsophage, estomac, intestin grêle,
gros intestin, anus
Les organes annexes : dents, langue, glandes salivaires, vésicule biliaire, foie,
pancréas
2. Histologie de l’appareil digestif
Tout l’appareil digestif possède la même structure avec des différences cellulaires et
fonctionnelles selon la localisation :
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3. Innervation
Pour le tube digestif, le système nerveux ne joue qu'un rôle de coordination et de
modulation de l'activité motrice grâce à l'existence de plexus nerveux :
Dans la sous-muqueuse, le plexus de Meissner sont des cellules ganglionnaires
parasympathiques. Ce plexus est impliqué dans les sécrétions gastro-intestinales et le
débit sanguin local.
Le plexus myentérique (ou plexus d'Auerbach) qui se trouve entre les 2 couches de la
musculeuse, est un volumineux amas de cellules ganglionnaires parasympathiques
responsables du contrôle moteur.
Les plexus reçoivent des afférences du système nerveux extrinsèque (système
parasympathique et sympathique) et ils émettent des axones efférents primaires qui remontent
vers le système nerveux central. Les neurones des plexus libèrent différents neuromédiateurs :
exemple l’acétylcholine.
4. Physiologie digestive
La digestion peut être résumée aux processus suivants :
1. L’ingestion : Entrée de nourriture dans le tube digestif
2. La propulsion : Déplacement des aliments dans le tube digestif par déglutition et
péristaltisme
3. La digestion mécanique : Mastication, pétrissage. Elle Prépare la nourriture à la
digestion chimique (en la fragmentant).
4. La digestion chimique : Les grosses molécules sont dégradées en monomères.
5. L’absorption : Les produits de la digestion passent de la lumière du tube digestif au
sang et à la lymphe.
6. La défécation : Évacuation des substances non digérées et non digestibles.
A/ Au niveau de la bouche
Langue : Responsable de la gustation, grâce aux papilles gustatives, elle malaxe les
aliments pour les mélanger avec la salive et former une masse compacte appelée
bol alimentaire. Elle pousse le bol alimentaire vers l’arrière.
Dents : responsables de la mastication
La salive : est composé d’eau, mucus et de différents minéraux. En plus de l’amylase
salivaire et des substances antimicrobiennes. Son rôle : Nettoyer la bouche, dissoudre
les aliments, humidifier la nourriture.
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Remarque ; L’amylase est l’enzyme qui dégrade l’amidon en maltose. Cependant, les
aliments demeurent peu de temps dans la bouche, l’action de cette enzyme est donc faible.
B/ Au niveau du pharynx
Le laryngopharynx permet le passage de l’air et des aliments par des contractions successives.
Il est situé juste derrière l’épiglotte et il s’étend jusqu’au larynx, où les voies digestives et
respiratoires divergent.
C/ Au niveau de l’œsophage
La déglutition est un mécanisme par lequel les aliments passent de la bouche à l'estomac,
facilitée par la salive et le mucus, et se passe en 3 étapes :
• l'étape buccale volontaire, dans laquelle le bol alimentaire est déplacé vers l'oropharynx;
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D/ Au niveau du l’estomac
• les cellules principales, • les cellules pariétales • les cellules à mucus • et les cellules
endocrines G. Les trois premiers types de cellules déversent leurs sécrétions dans la lumière
de l'estomac, tandis que les cellules G sécrètent l'hormone gastrine dans le sang.
2. Fonctions gastriques
L’estomac possède 2 zones fonctionnelles:
Fundus et corps pour la réception des aliments, leur mélange et les secrétions.
L’antrum pour le moulinage et l’évacuation du chyme.
La fonction de l’estomac est de digérer la nourriture mastiquée grâce à un brassage et
un mélange des aliments avec les sucs gastriques. La durée de la digestion dans l’estomac
varie entre 3 et 7 heures et le produit de la transformation par l’estomac est une pâte: le
chyme.
Remarque : l’Angle de Hiss entre le cardia et l’œsophage empêche le reflux des enzymes de
l’acide gastrique et de la bile duodénale de pénétrer dans l’œsophage (risque
d’inflammation).
Quand le Pylore est ouvert, il laisse passer les particules inférieures à 2 mm en plus de
l’évacuation gastrique du chyme dans le duodénum. Mais quand il est fermé, il ne laisse
passer que les substances liquides.
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Remarque : L’inhibition de la sécrétion gastrique se produit quand le chyme passe dans le
grêle, la peur et l’anxiété
Les cellules pariétales sécrètent du HCl dans la lumière de l'estomac grâce à des
pompes distinctes servant au transport actif pour le Cl - et pour le transport de H+ et de K+ dans
des directions opposées ( c'est-à-dire les antiports H+/K+ ).
L’HCl contribue à défendre l'organisme. Il dénature partiellement les protéines présentes dans
la nourriture et stimule la sécrétion d'hormones qui favorise la sécrétion de bile et de suc
pancréatique.
Parmi les stimuli qui favorisent la sécrétion d'acide gastrique figurent l'acétylcholine issue du
nerf vague (X), l'histamine issue des mastocytes locaux et la gastrine issue du courant
sanguin.
La digestion enzymatique des protéines commence dans l'estomac. Chez les adultes, la
digestion est effectuée principalement par la pepsine, une enzyme sécrétée par les cellules
principales. En présence d’HCl, le pepsinogène est transformé en sa forme active, la pepsine.
Cette enzyme, dégrade les protéines en polypeptides de différentes longueurs.
Une autre enzyme de l'estomac, la lipase gastrique, scinde les triglycérides à chaîne courte qui
se trouvent dans les matières grasses du lait. Cette enzyme est particulièrement efficace quand
le pH est situé entre 5 et 6. La digestion des graisses repose presque entièrement sur la lipase
linguale et sur une enzyme sécrétée par le pancréas dans l'intestin grêle, la lipase
pancréatique.
E/L’intestin grêle
C’est le portail pour toute absorption de nutriments : eau, électrolytes, minéraux, glucose,
AA, lipides .Le chyme est exposé à des enzymes pancréatiques et à la bile qui permet
l'absorption des molécules digestibles .L'étape finale de la digestion est sur la surface de
l'épithélium de l'intestin grêle, qui est important pour la régulation de l'eau et du pH.
1. Caractéristiques
La longueur de l’IG est ~3.5 fois la longueur du corps de l'animal, ~6m chez les humains .les
sections ne sont pas clairement visibles mais différentes à un niveau cellulaire :
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- Duodénum (bile et suc pancréatique)- Jéjunum – Ileum
(site sélectif de l’absorption de la B12).
L’intestin grêle va du sphincter pylorique jusqu’à la valve iléo-cæcale où il rejoint le gros
intestin.
Plusieurs structures permettent d'augmenter la surface : replis muqueux, villosités et
microvillosités en plus de la présence de vaisseaux sanguins et lymphatiques.
L’épithélium est composé d’une seule couche cellulaire avec 4 types de cellules :
2. Fonctions
- les mouvements péristaltiques lents : qui se font à une vitesse de 1 à 2 cm / min sur une
courte distance et ils sont permanents (durée du transit intestinal 5 à 6 heurs).
- Les mouvements péristaltiques rapides : qui sont dues à une vitesse de 2 à 25 cm / min ; plus
rares de temps en temps et qui font progresser le chyme alimentaire de loin en loin.
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Fonction d’absorption : En lien avec les villosités et avec l’aide des enzymes
intestinales, la majorité de l’absorption se produit au niveau jéjunal.
La muqueuse intestinale ne laisse passer que les structures biochimiques aqueuses, sous
l’action des sels biliaires et de la lécithine , les gouttelettes sont émulsionnées en micelles de
4 à 7 μm de diamètre rendant la surface d’absorption aqueuse. Le contenu micellaire (TG,
cholestérol, acides gras, mono glycérides et phospholipides) est libéré dans la muqueuse
intestinale et il accède par diffusion.
Remarque : La voie sanguine est empruntée par les sucres simples et les acides aminés mais
la voie lymphatique intéresse les lipides.
3. Régulation
2- La sécrétion biliaire : La bile est sécrétée par les hépatocytes, le volume biliaire
varie entre 250 ml jusqu’à 1100ml/24 h. La bile est stockée dans la vésicule biliaire à une
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concentration 20 fois lorsqu’elle est sécrétée dans le cholédoque. Cette sécrétion s’opère 30
min après l’ingestion d’un repas riche en matières grasses.
• Les sels biliaires : principaux produits de la bile appelés aussi acides biliaires ; ils
dérivent du cholestérol alimentaire, on reconnaît trois types d’acides biliaires. Leur rôle est de
contribuer à la solubilisation des graisses dans un milieu aqueux, car notre alimentation
ramène 80 à 90 % de triglycérides dont l’hydrolyse nécessite la lipase pancréatique, or cette
dernière ne peut agir que sur l’interface huile/ liquide.
Au niveau de l’iléon il n’y aurait plus de nutriments, car tout a était absorbé au niveau
du jéjunum sauf deux composants : le liquide et les résidus peu ou pas digestibles.
Le rôle fondamental du colon est d’absorber l’eau et les électrolytes mais aussi
d’achever la digestion des résidus alimentaires.
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A la naissance le tube digestif est stérile la flore bactériennes se développe au fur et à
mesure que l’individu grandi ; cette flore est beaucoup plus importante au niveau de la partie
distale qu’au niveau de la partie proximale du faite des sécrétions acides gastrique et biliaires.
La fermentation des résidus hydrocarbonés qui peuvent être des sucres digestibles
ayant échappés aux actions enzymatiques (amidon) ou bien des résidus alimentaires
cellulosiques ou semi cellulosiques peu ou pas digestibles est assurée par les colibacilles et
lactobacilles.
G /La Défécation
La motricité ano-rectale est sous la commande des influx nerveux arrivant au niveau
de cette région. Lorsque L’onde péristaltique qui naît dans le colon, le sigmoïde et le rectum
se rapproche de l’anus, le sphincter interne est relâché. Alors que le sphincter externe reste
contracté.
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Figure1 : Histologie de l’appareil digestif
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Figure 3 : Estomac
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Figure 5 : Résumé des étapes de la physiologie de digestion
49
Figure 7 : Absorption intestinale
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Chapitre 5 : Physiologie du système urinaire
*Le rein
Au nombre de 2 en forme de haricots, les reins sont de 12 cm de long/6 cm de large
(environ 240 g), situés dans la région arrière supérieure de la cavité abdominale, de part et
d’autre de la colonne vertébrale ; surmontés de la glande surrénale, limités par une capsule
conjonctive avec un réseau capillaire très important. Par ses fonctions exocrines et endocrines,
le rein joue un rôle essentiel dans l’homéostasie du milieu intérieur.
Le rein est constitué de 2 zones :
Le cortex : tubes contournés proximaux et distaux
La médullaire : pyramides de Malpighi – Contient les anses de Henlé et les tubes
collecteurs en plus d’un bassinet (qui est un réservoir recueillant l’urine formée).
*Le néphron
Le néphron est l’unité fonctionnelle du rein ; chaque rein en contient environ 400 à
800 000. Chaque néphron comprend un glomérule et un tubule qui le suit. Le flux sanguin à
travers le cortex est rapide et la majorité des néphrons sont corticaux.
Le tubule est composé de différents segments spécialisés, qui permettent la
modification de composition de l’ultra-filtrat glomérulaire, aboutissant à l’urine définitive.
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1-Filtration glomérulaire
La première étape de l’élaboration de l’urine est la formation de l’ultrafiltrat glomérulaire
(ou urine primitive) par la diffusion de l’eau et des constituants du plasma à travers une
barrière appelée barrière de filtration glomérulaire, séparant le plasma dans le capillaire
glomérulaire de la chambre urinaire.
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A*Tube proximal
Environ 2/3 de l’eau filtrée par le glomérule est réabsorbée pendant la traversée du
tube proximal, soit près de 120 L/j.
2/3 du Na+ filtré est également réabsorbé, ce qui définit le caractère iso-osmotique de
la réabsorption hydro-sodée dans le tube proximal. Par conséquent, le fluide tubulaire
est iso-osmotique au plasma à l’arrivée dans l’anse de Henlé.
Le glucose est activement et entièrement réabsorbé a ce niveau sous réserve que la
glycémie ne dépasse pas 10mmol/L (au delà, la charge filtrée dépasse la capacité de
réabsorption du glucose par le tube proximal, le transport du glucose étant saturable).
Les bicarbonates sont également entièrement réabsorbés tant que leur concentration
plasmatique est inférieure à 27 mmol par litre (transport saturable). Cette étape
conditionne l’équilibre du bilan des acides réalisé dans le tube distal.
Il est de même pour les acides aminés et d’autres acides organiques, en plus de l’acide
urique qui se fait grâce à des transporteurs spécifiques
Remarques : La diffusion du Na+ se fait par un mécanisme ACTIF (pompe Na+/K+ sur
la membrane basolatérale).
B/Anse de Henlé
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C/Tube contourné distal
C’est dans cette partie du néphron que se fait l’ajustement final de l’excrétat urinaire aux
entrées sous la dépendance de diverses influences hormonales.
Ceci concerne la concentration de l’urine (bilan de l’eau), la sécrétion de potassium (bilan
du K+), l’acidification de l’urine (bilan des H+), et la réabsorption de sodium (bilan du Na+).
La réabsorption de sodium est assurée dans le tube collecteur par un canal sodium
apical stimulé par l’aldostérone
Une sécrétion de potassium est couplée à la réabsorption de sodium par ce canal
sodique.
L’ajustement de l’osmolalité finale de l’urine est sous la dépendance de l’hormone
antidiurétique (ADH)
C’est dans la partie distale du tubule que s’effectue l’ajustement de l’excrétion des
ions H+ et donc la régulation de l’équilibre acido-basique. : par excrétion d’acides (sécrétion
d’ions H+ dans le tube distal, acidification des phosphates) ; et par formation d’ammoniac
Le pH urinaire normal est acide, entre 5 et 6, mais peut varier de 4,5 à 8.
III/Fonctions du rein
1. Régulation de l’osmolarité et du volume des fluides du corps, équilibre des
électrolytes, équilibre acido-basique et régulation de la pression sanguine.
2. Excrétion des produits du métabolisme: Déchets azotés: urée, créatinine, acide urique,
substances exogènes (pesticides, médicaments, produits chimiques etc.) ; et substances
en excès (eau, ……).
3. Fonction endocrine
4. Fonction métabolique : Synthèse de glucose (jusqu’ 20% en cas de jeûne).
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/Fonctions endocrines : De nombreuses substances à activité biologique sont synthétisées
dans le rein et exercent un effet systémique endocrine ou un contrôle paracrine des fonctions
de transport, d’activités métaboliques, ou de la croissance des cellules rénales.
Le rein synthétise plusieurs substances vaso-actives exerçant leurs effets sur la vascularisation
Intra- rénale.
- Système rénine angiotensine (SRA) :L’angiotensine II est un vasoconstricteur puissant
agissant sur 3 niveaux dans le parenchyme
Rénal :
L’angiotensine agit préférentiellement au niveau de l’artériole efférente. Elle entraîne
une vasoconstriction de l’artériole efférente provoquant une augmentation de la
pression hydrostatique capillaire glomérulaire et une augmentation de la fraction de
filtration
L’angiotensine II a un rôle tonique vasoconstricteur sur la circulation médullaire grâce
à la présence de nombreux récepteurs spécifiques de l’angiotensine dans la zone
profonde de la médullaire externe.
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- Système des prostaglandines (PG)
2** Hormones extra-rénales
Facteur atrial natriurétique (FAN)
Le facteur atrial natriurétique est synthétisé et stocké par les myocytes auriculaires sous la
forme d’un précurseur.
Les effets du FAN sur l’hémodynamique rénale et la filtration glomérulaire sont dissociés :
- augmentation du débit de filtration glomérulaire
- sans augmentation significative du débit sanguin.
Le FAN agit également au niveau de l’augmentation de la charge filtrée de Na secondaire à
l’augmentation du débit de filtration glomérulaire.
Remarque : Cette hormone vasodilatatrice agit également :- en inhibant la sécrétion de
rénine préalablement stimulée et en s’opposant aux effets vas constricteurs de l’angiotensine
II.
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