L DE L Dans Les Etablissements DE Sante Publics Et Prives: Directives Nationales Relatives Hygiene Environnement
L DE L Dans Les Etablissements DE Sante Publics Et Prives: Directives Nationales Relatives Hygiene Environnement
L DE L Dans Les Etablissements DE Sante Publics Et Prives: Directives Nationales Relatives Hygiene Environnement
Les infections associees aux soins sont largement repandues, elles touchent aussi bien les
pays developpes que les pays emergents et en developpement et elles figurent parmi les
causes majeures de deces et de morbidite parmi les patients.
Elles represented done une charge importante tant pour le patient que pour la sante publique
et ce d' autant que leur importance en tant que probleme de sante publique ira en augmentant,
avec un impact economique et humain croissant, en raison de i) I'augmentation de la population
et de la vulnerability des patients lies a I'age, a la maladie et auxtraitements, ii ) I'emergence de
nouveaux micro - organismes et a iii) I' augmentation croissante de la resistance bacterienne aux
antibiotiques.
Pourtant ces infections associees aux soins ne sont pas une fatalite, elles sont evitables et leur
prevention s'inscrit dans une demarche globale de gestion des risques hospitaliers et de qualite
des soins ou la securite du patient par des soins surs constitue un principe fondamental des
soins de sante.
C'est ainsi que I'Algerie s'est inscrite dans le programme OMS pour la securite des patients en
tant que premier defi mondial pour la securite des patients "un soin propre est un soin sur " par
la signature de la Charte de I'alliance mondiale pour la securite des soins, le 05 mai 2013.
C'est la raison pour laquelle le present manuel a ete elabore avec les membres du comite
d' experts de prevention et de lutte contre les infections associees aux soins.
II a ete congu sous forme de directives rationnelles et faciles a mettre en oeuvre qu'il importe
d' appliquer dans tous les etablissements de sante quelque soit leur statut et leur regime
d' exercice. Leur respect et leur application sont essentiels en raison de leur impact effectif sur
la securite des patients.
Ces directives devront permettre a tous les acteurs de la lutte contre les infections associees
aux soins de developper leur programme visant a renforcer la lutte contre les infections
associees aux soins et a ameliorer la gestion de I'environnement hospitalier.
Les directives du present manuel visent a harmoniser les procedures et a les generaliser dans
la perspective d'une prise en charge optimale et securisee des patients d'une part et d' autre
part a participer au renforcement de la credibility de notre systeme de sante.
Je tiens a remercier tous ceux et celles qui ont contribue a la realisation de ce referentiel
national et souhaite plein succes a ceux et celles qui sont charges de son application.
Mr Abdelmalek BOUDIAF
Ministre de la Sante, de la Population
et de la Reforme Hospitaliere
Introduction
Cet environnement constitue de I'air, de I'eau, et des surfaces ( du materiel medical tels que
respirateurs, seringues electriques .. ainsi que des locaux tels que murs, poignee de porte,
montants de lit ... ) doit etre maintenu a I'etat propre, voire sterile, pour eviter au patient de
contracter une infection associee aux soins lors de son passage ou de son sejour dans ces
etablissements a I'occasion de soins divers.
A cote de ces trois elements, les dechets a risques infectieux ( DASRI ), I'alimentation, ainsi que
le linge peuvent etre egalement des sources defections et ne doivent etre ni occultes, ni
negliges.
La place de I'hygiene des mains, principal vehicule de micro - organismes, est centrale et n'est
plus a demontrer
Des progres considerables ont ete faits ces dernieres annees dans le domaine de la prevention,
aussi nous a -t- il semble necessaire d'actualiser les connaissances des professionnels de la
sante et de promouvoir I'hygiene dans nos etablissements de sante par la redaction de ce
referentiel contenant les Directives rationales portant sur I' hygiene de l' environnement des
etablissements de sante publics et prives. Ce referentiel arrive a la suite du premier guide edite
en 1987.
Comme nous I'avons souligne plus haut, les donnees concernant la prevention sont aujourd'hui
aussi nombreuses que denses et pour une plus grande clarte et une meilleure comprehension
du document par les professionnels de la sante, nous avons decide de le scinder en deux ( 02)
referentiels :
Le premiertraite de l'environnement au sein des etablissements de sante publics et prives
Le second des techniques de soins prodigues au patient.
Presente sous forme de fiches techniques, ce referentiel passe en revue tous les elements
constituant I'environnement, cites plus haut. La responsabilite de chaque professionnel est
egalement precisee, car tout le monde est concerne par I'hygiene dans nos etablissements de
sante.
Enfin, ces fiches techniques, peuvent etre affichees au niveau des differents services, elles
peuvent egalement etre adaptees en fonction des moyens et materiels disponibles dans les
structures de sante, mais tout en respectant les normes decrites dans ce referentiel.
Pr Wahiba Amhis
Presidente du comite
d 'Experts charges de la Prevention
et de la Lutte contre les Infections Associees aux Soins
Ce document a ete elabore sous la supervision du Pr Smail MESBAH, Directeur General de la
Prevention et de la Promotion de la Sante par le comite d'Experts charges de la Prevention et
de la Lutte contre les Infections Associees aux Soins, les personnes ressources et le comite de
lecture suivants :
Au titre des membres du comite d'Experts charges de la Prevention et de la Lutte contre
les Infections Associees aux Soins :
Le mot " responsabilite" n'est pas utilise ici dans le sens medico - legal, mais dans le sens de
definition et de repartition des taches entre les differents intervenants.
L'administration doit s'impliquer activement dans la prevention et la lutte contre les IAS. Elle est
chargee des taches suivantes :
Allouer les ressources necessaires pour la prevention et la lutte contre les IAS.
Assurer le soutien logistique aux actions de formation des personnels.
Deleguer les aspects techniques de I'hygiene aux personnels appropries.
Assurer I'information par affichage des regies d'hygiene concernant les visiteurs et
veiller a leurs applications.
2. ROLE DU CLIN
1 . Voir I'arrete Ministeriel N° 64 du 17 Novembre 1998 portant creation d'un comite de lutte
contre les infections nosocomiales au niveau des etablissements de sante.
4. Evaluer les resultats, les actions entreprises et en faire rapport au chef de I'etablissement.
3. ROLE DU PRATICIEN
Observer et promouvoir les precautions standards de lutte contre les IAS ( lavage des
mains ... ).
Se conformer aux regies de bon usage des antibiotiques en respectant des protocoles
etablis.
Signaler les cas d'lAS a I'unite charge de I'hygiene hospitaliere.
4. ROLE DU MICROBIOLOGISTE
Rediger des protocoles sur le recueil, le transport et la manipulation appropries des
prelevements.
Assurer la securite du personnel de laboratoire en veillant au respect des bonnes
pratiques de laboratoire afin d'eviter la transmission d'infections.
Effectuer les tests de sensibilite aux anti- infectieux selon des methodes standardises,
produire et diffuser les rapports de synthese sur la prevalence de la resistance.
S' assurer de la qualite des antiseptiques, des disinfectants et de tous les produits
utilises pour I'hygiene, par le respect de normes.
Participer a I'elaboration des directives et au controle de la qualite des techniques
utilisees pour la disinfection et la stirilisation du matiriel, y compris le choix des
appareils de stirilisation.
Le service ou unite centrale de sterilisation est charge de fournir tout le materiel sterile
utilise dans I'etablissement. II travaille en collaboration avec le comite de lutte contre les IAS
Le responsable de cette unite ou service doit :
Appliquer les protocoles et instructions ecrites concernant le lavage des mains, la tenue
vestimentaire, les responsabilites du personnel et les taches quotidiennes de
disinfection.
9- ROLE DE LA BLANCHISSERIE
Le service de blanchisserie est charge de :
Respecter les protocoles de nettoyage en utilisant des produits repondant aux normes
sanitaires.
Elaborer des procedures pour les reparations d'urgence dans les services essentiels
Participer au choix du materiel dont la maintenance necessite une assistance technique
Fournir des avis autorises, des analyses et jouer un role moteur dans I'investigation et la
maTtrise des flambees epidemiques.
Participer a I'elaboration et a la mise en oeuvre d'initiatives regionales et nationales de
lutte contre les IAS.
L'unite chargee de I'hygiene hospitaliere peut apporter sa contribution aux
etablissements de sante ne disposant pas de structure equivalente.
Entreprendre des recherches en matiere d'hygiene hospitaliere et de lutte contre les IAS
au niveau de I'etablissement au niveau regional, national ou international.
LE ZONING Fiche 2
Reanimation
Urgences
Soins intensifs
Salle accouchement ,soins
Pediatrie
Chirurgie
Medecine ,medecine dentaire
Hauts risques ZONE 3 Hemodialyse
ou severes Radiologie
Exploration fonctionnelle
Nurserie
biberonnerie
Laboratoire
Sterilisation centrale
Morgue ; Salle autopsie
Bloc operatoire
Salle interventionnelle
Rx interventionnelle
Tres hauts risques ZONE 4 Service de greffe
ou Tres eleves Oncologie
hematologie
Services brules
Neo natologie
LA CLASSIFICATION DE SPAULDING Fiche 3
OBJECTIF
Classer les surfaces en critiques, semi critiques ou non critiques, en fonction du risque
theorique de contamination, de Taction des biocides ou disinfectants, en disinfection de haut
niveau, de niveau intermidiaire et de bas niveau, en fonction du spectre microbien ( bactirie,
spore, virus, et champignons ).
En 1991, les microbiologistes du CDC ont proposi une catigorie supplimentaire, les surfaces
de I'environnement ( par exemple : les planchers, les murs et autres surfaces « nettoyables »)
qui ne sont pas en contact direct avec la peau.
Decontamination et nettoyage
La dicontamination rend une zone, un dispositif, un iliment ou un matirial sur a manipuler.
L'objectif principal est de riduire le niveau de contamination microbienne et d'iliminer la
transmission de I'infection.
Le procidi de dicontamination peut etre du savon ordinaire et de I'eau.
Mycobacteria
Mycobacterium tuberculosis var. bovis, Nontuberculous mycobacteria
Fongiques
Trichophyton spp., Cryptococcus spp., Candida spp.
Bacterie
Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus, Salmonella cholereasuis, Enterococci
Virus enveloppes
Herpes simplex virus, CMV, Respiratory syncytial virus, HBV, HCV, HIV, Hantavirus, Ebola virus
CLASSIFICATION DE SPAULDING
Materiel invasif Materiel qui penetre des Nettoyage suivi d'une Instruments
ou critique tissus steriles, y compris sterilisation chirurgicaux
le systeme vasculaire
Materiel non Materiel qui ne touche que Nettoyage suivi d'une Electrocardiographes
invasif ou non la peau intacte et aucune disinfection partielle Oxymetres
critique muqueuse, ou qui n'entre ( dans certains cas, le Bassins, urinoirs,
pas en contact direct avec nettoyage seul est chaises d'aisance
le patient acceptable )
OBJECTIF
Prevenir la dissemination de micro - organismes notamment multi - resistants, a I' origine des
infections associees aux soins ; les mains constituant le mode de transmission principal.
TECHNIQUE ET METHODE
1. HYGIENE DES MAINS : Qui et Comment ?
1. Tous les personnels de la sante ettout professionnel implique dans les soins dispenses
aux patients.
2. Par lavage a I'eau et au savon et par disinfection par friction avec un produit hydro
alcoolique, a adapter selon les risques.
Le port de gants doit obligatoirement etre precede d'une hygiene des mains
s.
Comment se laver :
Le lavage simple et le lavage hygienique : Duree de la procedure : 40 - 60 secondes
( ANNEXE 1 ) p = 31
2. Prendre une quantite suffisante de savon de fagon a recouvrir toutes les surfaces des
mains : savon simple « doux » pour le lavage simple et savon antiseptique pour le lavage
hygienique.
1. Premier temps
Mouiller les mains et avant- bras
Prendre une dose de savon antiseptique et laver les mains et avant- bras ( 1 minute
pour chaque cote )
Rincer abondamment mains puis avant- bras, en les maintenant au - dessus du niveau
des coudes.
2. Deuxieme temps
Prendre une brosse sterile; deposer une dose de savon antiseptique sur la brosse
mouillee
Se brosser les ongles ( 30 secondes pour chaque main )
Rincer mains et poignets
3. Troisieme temps
Prendre une nouvelle dose de savon, savonner les mains et les poignets ( 1 minute )
Rincer mains et avant- bras
Secher partamponnement a I' aide d'un essuie -mains sterile
2. Elle est contre -indiquee sur des mains souillees, mouillees et poudrees.
Elle est inefficace sur les spores ( patient porteur de Clostridium difficile ) et les parasites
( gale ).
Comment se frictionner :
La friction hygienique. Duree de la procedure : 20 - 30 secondes ( ANNEXE 2 ) p = 32
1. Remplir la paume d'une main avec le produit hydro - alcoolique et recouvrir toutes les
surfaces des mains
7. Premiere friction : Mains jusqu' au coude inclus, jusqu' a sechage complet pendant
1 minute.
1. Prendre un " creux de main " de produit hydro - alcoolique
2. L'etaler sur les mains, paume contre paume
3. Frictionner paume de la main droite sur dos de la main gauche avec doigts
entrelaces et vice -versa
4. Frictionner le bout des doigts et le pourtour des ongles
5. Frictionner en rotation un pouce puis I'autre
6. Frictionner les poignets
7. Frictionner les avant- bras coudes inclus.
Deuxieme friction :
Selon la meme procedure que la 16re friction, mais jusqu' aux avant- bras, coudes
exclus, jusqu' a sechage complet pendant 1 minute.
MATERIELS ET PRODUITS
Lavage simple et anti septique des mains :
1. Lavabo sanstrop plein :
a. Eau exempte de germes
b. Distributeur de savon
c. Savon liquide simple ou anti septique selon le type de lavage
2. Brosse non sterile a usage unique pour les ongles si le lavage simple des mains precede
la friction chirurgicale
3. Distributeur de papier essuie - mains
4. Papier essuie - mains non sterile conforme
5. Poubelle ou collecteur de dechets sans couvercle ou a ouverture non manuelle
6. Protocole affiche
Lavage chirurgical des mains :
1. Lave - mains
a. Eau bacteriologiquement maitrisee
b. Distributeur de savon
c . Savon liquide antiseptique
RESPONSABLE
Tous les personnels de sante : medical, paramedical et autres travailleurs
Le directeur de I'etablissement
Le pharmacien
LeCLIN
EVALUATION
Observance de I'hygiene des mains
Respect de la technique
Consommation de produits d'hygiene des mains
Controle periodique de la qualite de I'eau ( cf. : fiche.15 )
L'hygiene des mains est la premiere mesure dans la lutte contre les infections
associee aux soins
1. O U I . .. Mais pas n importe quand, avec n'importe quoi, ni n'importe comment
'
1 2
Mouiller les mains Appliquer suffisamment de savon Paume contre paume par
abondamment pour recouvrirtoutes les surfaces mouvement de rotation,
des mains et frictionner :
le dos de la main gauche avec un les espaces interdigitaux paume les dos des doigts en les tenant
mouvement d ' avant en arriere exerce contre paume, doigts entrelaces, dans la paume des mains
par la paume droite, et vice et versa, en exergant un mouvement opposees avec un mouvement
d ' avant en arriere, d ' aller-retour lateral,
6 8
P,
JJ
G
le pouce de la main gauche la pulpe des doigts de la main droite Rincer les mains
par rotation dans la paume par rotation contre la paume de a I' eau,
refermee de la main droite, la main gauche, et vice et versa .
et vice et versa,
9 10
P
secher soigneusement les mains termer le robinet a Les mains sont pretes
avec une serviette a usage unique, I' aide de la serviette. pour le soin.
Organisation
mondiale de la Sante
La friction hydro-alcoolique
Comment ?
UTIUSER LA FRICTION HYDRO - ALCOOLIQUE POUR L ' HYGIENE DES MAINS !
LAVER LES MAINS AU SAVON ET A L ' EAU LORSQU ' ELLES SONT VISIBLEMENT SOUILLEES
1a (2
Remplir la paume d ' une main avec le produit hydro - alcoolique , Paume contre paume par
recouvrir toutes les surfaces des mains et frictionner : mouvementde rotation,
le dos de la main gauche les espaces interdigitaux les dos des doigts en les tenant
avec un mouvement d ' avant paume contre paume , doigts dans la paume des mains
en arriere exerce par la entrelaces, en exergant un opposees avec un mouvement
paume droite , et vice et versa , mouvement d ' avant en arriere , d ' aller- retour lateral,
6 8
J)
G
le pouce de la main gauche la pulpe des doigts de la main Une fois seches,
par rotation dans la paume droite par rotation contre la les mains sont pretes
refermee de la main droite, paume de la main gauche, et pour le soin .
et vice et versa , vice et versa .
Organisation
mondiale de la Sante
Annexe 3
2 3 5
Se mouiller les mains et les Savonner soigneusement Brosser les angles (15 Rincer abandamment Secherpartamponnementa
avants-bras . Depaser une dose mains et avant- bras pendant secondes pour chaque main, sous eau caurante I' aide d'essuie- mains a
de savon deux dansle cteux de au mains 15 secandes nne Inis dans lajnurnee usage unique, non sterilles
la main settlement!
LA SECONDE ETAPE SERA FAITE SI POSSIBLE A DISTANCE
II - Disinfection par frictions Important : Pour chaque friction, maintenir les mains et
avant-bras humides en renouvelant ('application de produit
Produit hydro- alcoolique a employer pur,
si necessaire pour respecter la duree recommandee.
sur mains propres et seches. Cette etape
1re friction : mains jusqu' aux coudes inclus
suffit en cas d'intervention de courte duree.
2e friction : mains + manchettes
Debut
Frictionner paume de la
main droite sur dos de la
main gauche avec doigt
entrelaces et vice - versa
Prendre un " creux de main"
de produit hydro- alcoolique
7bis
7
1re friction :
Avant- bras coudes inclu 4
puis repasser a retape 1 Frictionner le bout des doigts
et le pourtour des ongles
Frictionner en rotation
Frictionner les poignets un pouce puis I 'autre
Source SF2H
Hygiene des mains : Terme generique designant toute action d'hygiene des mains
generalement parfriction des mains avec un produit hydro - alcoolique ou lavage au savon et
a I'eau.
Lavage simple des mains : Operation ayant pour but d'eliminer les salissures et de reduire la
flore transitoire par action mecanique, utilisant de I' eau et du savon simple « doux »,
uniquement detergent. Le lavage permet, en plus, d ' eliminer les salissures presentes sur la
peau.
Traitement hygienique des mains par friction : Operation ayant pour but d'eliminer ou de
reduire la flore transitoire, par friction en utilisant un produit hydro - alcoolique.
Disinfection chirurgicale des mains par lavage et disinfection chirurgicale des mains par
frictions : Operation ayant pour but d'eliminer la flore transitoire et de reduire la flore
residente de fagon prolongee, par lavage chirurgical ou par frictions chirurgicales en
utilisant un produit disinfectant. Le lavage permet, en plus, d ' eliminer les salissures
presentes sur la peau.
OBJECTIF
Assurer un etat de proprete
Eviter la transmission croisee des micro - organismes entre patients et soignants par le biais
du materiel, des mobiliers et/ ou des surfaces.
Eviter la contamination de I'environnement
Eliminer les salissures adherentes sur les sols et surfaces
Reduire le nombre de micro - organismes presents sur les sols et surfaces.
Techniques, methode
Nettoyage : Elimination des souillures et salissures visibles aboutissant a un aspect agreable
de proprete, d'hygiene et de contort
Surfaces :
Surfaces verticales : Murs, parois
Surfaces horizontales : Plans de travail, mobilier
1- RECOMMANDATIONS GENERALES
Les recommandations suivantes s' appliquent quelles que soient les techniques d'entretien
utilisies et restent valables dans toutes les zones :
Porter une tenue vestimentaire propre et adaptie au contexte ipidimiologique de la
transmission ( ex : ipidimie Ebola, nicessite de porter un iquipement protecteur individuel ).
Pratiquer une hygiene des mains ( lavage simple ou friction hydro - alcoolique ) en dibut etfin
des opirations de bionettoyage, et chaque fois que nicessaire. ( cf. fiche 4 )
8. Verifier que le materiel est en bon etat de fonctionnement et en conformite avec les regies
de securite.
9. Nettoyer le materiel apres son utilisation, le ranger.
10. Toujours nettoyer avant de desinfecter.
11. Tracer I'entretien.
2. Balayage humide
1. Balai trapeze ou balai faubert
2. Gazes de preference a usage unique non tissee, pre - impregnees ou non
3.2- MATERIEL POUR LE LAVAGE DES SOLS ET SURFACES
Lavette de lavage traditionnel : Pour traiter les petites surfaces encombrees et difficiles
d' acces.il est a usage unique - jetable ou reutilisable .
Rasant ou bandeau micro-fibre pour traiter les petites surfaces encombrees et difficiles
d' acces.
Lingettes pour traiter les surfaces horizontales, le mobilier :
- micro fibres de couleur differente selon les zones
- lingettes jetables ou reutilisables ( lavable a haute temperature, resistante au dD,
stockage a sec )
Lingette impregnee, pour traiter les vitres interieures
Pelle et brosse nylon, pour ramasser les debris de verre et ou les gros dechets lors du
balayage humide
1. Mono- brosse ou auto- laveuse pour le lavage mecanique
2. Appareil a production de vapeur d'eau a haute temperature ( 120°C a 160°C ), a haute
pression ( 4 a 6 bars ) pour I'entretien par la vapeur.
Principe La vapeur est un gaz qui reunit en un seul temps une activite detersive et
biocide ( effets conjugues de la temperature et de la pression ), avec un
pouvoir nettoyanttres performant qui agissant comme un tensio - actif qui
dissout les graisses et nettoie en profondeur
- Remplir le reservoir d ' eau chaude de preference (temps de mise en
chauffe de quelques minutes )
- Brancher I'appareil
- Purger une fois chaude
Zone 3 : Bio - nettoyage quotidien et plus si necessaire, avec alternance de produits detergents
et detergents disinfectants.
Supports poubelle* + +
Vitres +
* Toute surface sale doit etre nettoyee chaque fois que necessaire.
Nettoyage - desinfection des surfaces :
Quotidien : Toutes les surfaces horizontales.
Periodique : Surfaces verticales ou moins accessibles.
1 fois/semaine
ENTRETIEN DES LOCAUX ZONE 2 Tous 1 fois / 1 fois /
et/ ou depart
les jours Mois 3 Mois
du malade
Evacuation dechets et linge sale + +
Surfaces horizontales et accessoires portes,
+
poignees, interrupteurs, telephones ...
Exterieur du mobilier, lit, sieges... + +
Supports poubelle * + +
Vitres +
Supports poubelle* + +
Sanitaires, lavabos, WC + + +
Supports poubelle + +
EVALUATION
Controle periodique des procedures, Evaluation de la proprete visuelle, Evaluation microbienne
Tragabilite
c
u
1- Detourage 2- Godille ou S
(1) (2 )
Ia methode au pousse La methode de la godille
La methode au pousse, le balai est deplace en le On deplace le balai en le tirant vers soi, en
poussant vers soi, tout en lui imprimant un leger reculant, tout en ayant un deplacement
mouvement oscillant, pour favoriser le rectiligne. Seul, le balai execute des zigzags
deplacement des salissures et les maintenir d'une large ampleur ( 2 m environ ) .
devant le balai.
PRODUITS DE BIONETTOYAGE Fiche 6
OBJECTIF
Identifier les principaux produits detergents disinfectants pour le bio nettoyage des sols et
des surfaces et leurs proprietes afin d ' en comprendre les regies d ' usage en milieu de soins.
Assurer un etat de proprete.
TECHNIQUE ETMETHODE
LES PRODUITS
1- DETERGENT :
1.1- Definition :
Substance contenant des tensioactifs permettant I ' elimination par I ' eau des souillures
non solubles dans I ' eau pure
Proprietes nettoyantes uniquement
Pas d ' action antimicrobienne directe mais contribue a leur elimination par action
mecanique
Apres utilisation d’un detergent, les surfaces sont visuellement propres mais non
desinfectees.
1.2- Indications :
3.1- Definition : II s'agit d'un produit qui associe des proprietes detergentes et desinfectantes
( bon pouvoir disinfectant mais une faible detergence ), ne necessitant pas de ringage.
Conditionnement :
1. Sachets doses unitaires ( 20- 25 - 50ml )
2. Flacon 1 L
3. Bidons de 5 L avec pompe doseuse, bouchon doseur, bouchon simple
4. Lingettes pri- imprignies de ditergent- disinfectant. Ces produits, dont I'usage est
simple et rapide, ont un intiret pour les petites surfaces et les iquipements
5. Ditergent- disinfectant pour surfaces hautes ( DDSH ).
3.2- Criteres de choix : Un detergent disinfectant doit :
3.3- References
Identiques aux disinfectants
Liste positive des disinfectants SF2H ( annuelle )
D ' autres produits peuvent etre employis pour des usages spicifiques, ex : vinaigre blanc
ou bicarbonate de soude pour le ditartrage de la robinetterie.
4. Vaporiser sur les articles d'essuyage et non sur les surfaces pour limiter I' aerosolisation
et reduire la penetration a I'interieur du materiel sensible a I'humidite ( telephone, boTtier
de sonnettes...). Preferer I'utilisation d'un flacon muni d'un bee verseur pour impregner
les articles d' essuyage.
9. Ne jamais verser I'eau dans le produit lors des dilutions, mais verser lentement le produit
dans I'eau afin d' eviter la formation de mousse et la projection du produit.
10. Former et informer les utilisateurs sur la nature des produits manipules et sur les
precautions a prendre en cas de projections.
11. Le conditionnement des produits peut etre choisi en sachet dose, flacon doseur, bidon
avec pompe doseuse, centrale de dosage ..., en fonction des facilites d'utilisation, des
previsions de consommation, du cout.
Detergent- Recurant Recurer des Pas de dilution. Presser le flacon pour projeter
Type creme a ricurer iviers, douches, S'utilise pur le produit sous les rebords de
pH alcalin surfaces la cuvette et dans I'eau
encrassees Laisser agir environ 20 min
Brosser puis rincer
NE JAMAIS MELANGER
AVEC D'AUTRES PRODUITS
Detartrant WC Retirer les depots Pas de dilution. Presser le flacon pour projeter
pH acide de tartre S'utilise pur le produit sous les rebords de
Usage sanitaire la cuvette et dans I'eau
( WC, salle de Laisser agir environ 20 min
bains, zones Brosser puis rincer
entartrees ) NE JAMAIS MELANGER
AVEC D'AUTRES PRODUITS
Detergent- Nettoyage et 1 sachet dans 8 a 10 I d'eau Pour les sols : impregner les
desinfectant disinfection des froide ou tiede selon les bandeaux
sols, murs et recommandations du Pour les surfaces : imbiber la
surfaces fabricant lingette
Solution a conserver NE PAS RINCER
maximum 24 heures NE PAS ESSUYER
EVALUATION
Le midecin du service et le surveillant midical doivent controler le respect des regies
itablies et le risultat obtenu.
Controle piriodique des pratiques par des audits devaluation afin de riajuster la formation
du personnel, le choix des produits et les procidures.
Des controles bactiriologiques peuvent etre occasionnellement pratiquis lors d'ipidimies.
OBJECTIF
Entretenir et desinfecter les sanitaires pour prevenir le risque d'infections associees aux soins
d'origine fecale et manu portees.
Les sanitaires ( lavabo, evier, bac de trempage, bidet, baignoire, douche, WC et vidoir ) sont des
lieux privileges de developpement microbien car ils combinent tous les facteurs favorisant la
croissance des micro - organismes : les salissures, I'humidite et la chaleur.
TECHNIQUES ET METHODES
1. MATERIEL ET PRODUITS
\> BoTte jaune pour OPCT pour les lames rasoirs des patients.
^
\>
Lavette a usage unique ou recyclable.
BalayetteWC.
A I' aide d'une lavette impregnee de solution detergente - desinfectante passer surtoutes
les surfaces des lavabos, douches, bidets :
Robinetterie,
^ Exterieur,
Rebord,
Interieur.
Pour I'interieur des lavabos, douche, bidet : nettoyer avec la creme a recurer ou detergent
special sanitaires puis rincer abondamment le sanitaire et la lavette puis desinfecter avec
un detergent disinfectant ou de I'eau de javel.
2.3- WC et vidoir
A I' aide de la lavette imprignie de solution ditergente - disinfectante passer surtoutes les
surfaces extirieures du WC :
^
\>
Dirouleur papier WC,
Riservoir d'eau,
^
y
Le support balayette WC exterieur ( siege anglais ) puis interieur,
Reposer le support balayette WC rempli au 1/3 de solution detergente - desinfectante,
\> Verser de la solution detergente desinfectante ou de I'eau de javel sur les parois
interieures de la cuvette, laisser en contact,
Proscrire les douchettes.
3. DETARTRAGE
Detartrer regulierement les appareils sanitaires, 1 a 2 fois par mois.
3.2- WC et vidoir
Tirer la chasse.
OBJECTIF
Definir les modalites de nettoyage et de disinfection des ambulances afin de rompre la chaTne
ipidimiologique et eviter les risques de transmission croisee des microorganismes.
TECHNIQUE ETMETHODES
Recommandations bionettoyage ( cf. fiche 5 )
Local amenage pour I'entretien des ambulances
1- MATERIEL ET PRODUIT
Chiffons ou lavettes
Pulverisateur contenant une solution detergente - desinfectante diluee
Gants de menages a usage unique
Sac jaune ( DASRI )
Produit hydro alcoolique pour I'hygiene des mains
2- TECHNIQUE
2.1- Disinfection entre deux transports
1. Realiser une disinfection des mains par friction hydro alcoolique ou un lavage simple ( si
mains sales ) avant le port des gants
2. Eliminer le linge sale ( utilisi) et les dichets iventuels
3. Evacuer le petit matiriel utilisi
6. Rialiser une disinfection des mains par friction avec un produit hydro alcoolique
2.3.3- Technique
A. Nettoyage de la cabine du chauffeur :
Les gestes sont effectues selon la chronologie suivante :
1. Depoussierer les sieges et le sol en utilisant l' aspirateur ( le corps de I'aspirateur a
I' exterieur )
2. Realiser une disinfection des mains par friction ( avec un produit hydro alcoolique )
3. Mettre une paire de gants non stiriles
4. Pratiquer un lavage des surfaces avec la solution ditergente - disinfectante au
niveau :
a. du plafond
b. des parois
c. des accessoires du tableau de bord : manettes clignotants, essuie - glace . . .
d. poignets de vitres et de portes intirieures et extirieures
e. du volant
f. du levier de vitesse, et du frein a mains
5. Laisser sicher sans essuyer
6. Appliquer le produit ditergent- disinfectant sur les vitres puis essuyer
soigneusement
7. Nettoyer, disinfecter le sol et laisser sicher
C. Nettoyage exterieur
REMARQUES
Entretien - desinfection des bocaux d'aspiration et du materiel ( haricot, bassin,... ) de la
meme fagon que dans les services de soins ( cf. fiche.5 )
Vehicule : Ambulance
Parois verticales
Vitres
Sol et surface
Sieges et sols
Tableau de bord
Volant
Levier de vitesse
Frein a main
Portes interieures
Poignees
Necessaire de
communication fixe
Telephone portable
Sieges
Lavage du sol
OBJECTIF
Prevenir la transmission croisee de microorganisme par les dispositifs medicaux reutilisables.
TECHNIQUES ET METHODES
Remarque :
l> Les etapes de Pre - desinfection et de Nettoyage sont communes et primordiales pour le
traitement des DM reutilisables et immergeables quelque soit leurtype.
On ne desinfecte ^
que ce qui est propre !
^ Un laveur- desinfecteur peut etre utilise pour toutes les etapes precedentes.
\> Apres cette phase, en fonction de la nature du DM, la phase ulterieure pourra etre une
phase de sterilisation ( materiel thermoresistant essentiellement ) ou une phase de
disinfection ( materiel thermosensible ) de haut niveau ou de niveau intermediate selon
le niveau invasif de I'acte a realiser.
Tableau recapitulatif des etapes de Pre - desinfection et de Nettoyage ( suite )
3- LE MATERIEL
4- Pour la Sterilisation
a. Contenants appropriis
b. Armoire de stockage pour conserver I'itat de stiriliti des dispositifs midicaux.
RESPONSABLES
Directeur de I'itablissement
Chef de service, chef d'uniti, Coordinateur midical.
EVALUATION
1 - Evaluation de la qualiti de disinfection et de stirilisation des DM par audit des
ressources et des pratiques.
2- La tragabiliti des diffirentes itapes de traitement des DM assure le controle et
I'ivaluation du respect de la procidure recommandie.
3 - L'efficaciti des procidis de disinfection et de stirilisation peut etre virifiie par des
prilevements microbiologiques.
OBJECTIF
TECHNIQUES ET METHODES
PROTECTION DU PERSONNEL
Le personnel doit revetir le matiriel de protection suivant :
1. Gants de minage ou gants en caoutchouc a manchettes hautes
2. Sur blouse de protection impermiable avec manches longues
3. Lunettes de protection et masque chirurgical ou masque chirurgical avec visiere
TEST D'ETANCHEITE Doit etre effectue apres chaque utilisation de I' endoscope
Maintenir en place et en marche le testeur d' etancheite
MATERIELS ET PRODUITS
Gants de protection non steriles
Gants de protection steriles.
3 bacs.
Seringues ou pompe.
Ecouvillon.
Testeur d' etancheite.
Champs propres ou steriles selon I'utilisation de I'appareil.
Eau sterile.
Solution desinfectante.
EVALUATION
Observation des pratiques :
Chronometrage des phases de nettoyage et de disinfection.
Questionnaire sur les pratiques a completer par I'observateur et reprenant les niveaux
cles des differentes phases du traitement.
Analyses microbiologiques : Gaine - Canal operateur
Endoscopes
Souilles
I
Pre traitement
I
Double nettoyage
I
Rincage intermediate
Rincage final
i i
Endoscopie bronchique : Ringage final
Eau bacteriologiquement maitrisee eau sterile
Endoscopie digestive :
Eau du reseau controlee
Sechage
Stockage
Endoscopes Desinfectes
ENTRETIEN DU MATERIEL D ’ AEROSOLS
Fiche 11
ET OXYGENOTHERAPIE
OBJECTIF
La disinfection des appareils d'airosolthirapies et d'oxygenotherapies permet d'iliminer les
micro - organismes pathogenes presents et d'eviter leurs transmissions a d'autres malades.
TECHNIQUES ET METHODES
Risque infectieux largement documenti, essentiellement lie a la qualite de I'eau et aux
mauvaises pratiques de disinfection
Priviligier I'usage unique et I'emploi d'eau stirile.
1. AEROSOLTHERAPIE
MATERIEL
Manometre a oxygene
Kit airosol a usage unique ou a patient unique ( nibuliseur, masque bucco - nasal et
tubulure reliant le nibuliseur au manometre )
Mouchoirs en papier, Crachoirs a usage unique
Eau stirile
ENTRETIEN
\> Utiliser exclusivement du sirum physiologique pour la dilution des midicaments et de
I' eau
stirile pour I'entretien du nibuliseur privient le risque lii aux ligionnelles ), sans
(
jamais rajouter d ' eau de riseau pour diluer les midicaments ou rincer le riservoir.
> Pour le meme patient, elles peuvent etre changies toutes les 24 h
RAPPEL IMPORTANT
- Realiser une hygiene des mains avant toute manipulation
- Nettoyer le reservoir
- Preparer la prescription juste avant la seance d'aerosoltherapie
RESPONSABLES
l> Midecin chef
\> Surveillant midical
Personnel soignant : kinisithirapeute, infirmier
EVALUATION
Controles bactiriologiques piriodiques notamment des barboteurs.
STERILISATION A LA VAPEUR D ’EAU Fiche 12
OBJECTIF
Prevenir les infections associees aux soins transmises par les dispositifs medicaux
thermoresistants en utilisant la sterilisation a la vapeur d'eau ( autoclave )
MATERIEL NECESSAIRE
\> Autoclave avec enregistreur
> Tambours
\> BoTtes speciales pour autoclaves
> Gaines, sachets, papier crepe
\> Soudeuses
> Les controles : tests Indicateurs de passage, Controles physico- chimiques de sterilisation
\> Controles bacteriologiques
TECHNIQUES, METHODES
1- PREPARATION
On doit steriliser a la vapeur d' eau tout ce qui peut I'etre ( instruments chirurgicaux en acier
inoxydable, certaines matieres plastiques, textiles ). Ces dispositifs medicaux ne doivent etre
sterilises qu'une fois pre - desinfectes, laves et seches.
La sterilisation a lieu dans des autoclaves a vapeur d'eau saturee, a 134°C et pendant une
duree de 18 minutes.
1.1- Predesinfection
La predesinfection est realisee le plus rapidement possible apres usage du dispositif
medical et au plus pres du service d'utilisation, dans un local dedie a cette tache.
Elle permet de diminuer la quantite de salissures, de reduire la charge microbienne initiale
du materiel contamine et de faciliter son nettoyage.
La predesinfection protege le personnel lors de la manipulation des instruments et reduit
la contamination des locaux.
1.3- Conditionnement
1.3.1- Emballage
1. Tout le materiel a steriliser doit etre conditionne de maniere a garantir I'etat sterile
jusqu' a I'ouverture de I' emballage.
2. Le materiel est rapidement enferme dans des emballages specifiques ( sachets poreux
a thermo - soudage, papier crepe, ou conteneur metallique )
3. En effet, ces emballages doivent laisser passer la vapeur d' eau lors du passage dans
I'autoclave et deviennent impermeables apres la sterilisation, et faciles a ouvrir lors
de leur utilisation.
1- Feuilles de papier Pliage " enveloppe " le Un indicateur de passage L' etiquetage de chaque
[ crepe ou non tisse, plus plus utilise ou type doit etre appose, sous emballage comporte au
resistant, utilisees en " Pasteur " pour les forme d' encre imprimee minimum le nom du
double emballage ( non plateaux. Les paquets sur le ruban adhesif, la dispositif et la date limite
reutilisables] sont ensuite fermes avec face papier ou plastique d'utilisation
du ruban adhesif des sachets ou sur Ainsi que les mentions
indicateur r etiquette . Ce temoin sur I'historique du
reagit uniquement a la traitement ( n° de lot, n°
temperature : Le virage du cycle ou date ). II est
2- Sachets et gaines Ils sont scelles a I' aide atteste que chaque
papier / plastique ( non d'une thermo - scelleuse : preferable d'utiliser une
article a ete soumis a un etiquette autocollante ; a
)
reutilisables , permettant veiller au reglage correct cycle de sterilisation defaut, ces donnees sont
I'ouverture pelable . de la temperature, a
I'entretien et a la inscrites sur la face
qualification des papier du sachet,
soudeuses. toujours a I'exterieur de
la ligne de soudure .
jusqu a
I utilisation
'
Attention :
Si le mode de transport et de stockage ne protege pas suffisamment I' exterieur du conditionnement contre
la contamination jusqu' au moment de I' ouverture, un double conditionnement doit etre prevu. Les objets
pointus ettranchants a steriliser doivent etre pourvus d'une protection supplemental s'il existe un risque
d' endommager le conditionnement ou le materiel
1.3.2- Etiquetage
L'emballage comporte les mentions permettant de tracer le processus de sterilisation et
la date limite d'utilisation.
Le moyen de marquage ne doit pas endommager I ' emballage et ne doit pas porter atteinte
au bon fonctionnement du DM.
2- STERILISATION
Est recommandee pourtout materiel resistant au vide, a I'humidite, aux temperatures et aux
pressions elevees.
2.1- LES CONTROLES
2.1.1- Test de Bowie- Dick
Teste la capacite de I ' autoclave a steriliser des objets poreux et/ ou emballes ( par
penetration de la vapeur ).
Un paquettest pret a I ' emploi, comportant plusieurs couches de papier cartonne poreux
ou de non tisse et au centre duquel est placee une feuille impregnee d ' un pigment reactif
susceptible de changer de couleur en fonction de la vapeur d ' eau, de la temperature et
du temps, est pose dans I'autoclave vide.
Mrs Bowie et Dick ont mis au point ce test qui porte leurs noms.
^ Choisir le cycle type linge. Regler I' appareil a 134°C, pendant 3.5 min.
^ Si la diffusion de vapeur n'est pas reguliere, il apparait une tache blanche ( La vapeur
n'a alors pas penetre au cceur du paquet, la temperature obtenue n'est pas homogene,
I'etat sterile n'est pas garanti ), I'autoclave ne peut etre utilise.
^ Indicateurs " standard ", utilisables pour les cycles avec un plateau de 20 min a 125° C.
2.2.2- Chargement
a. Charger le sterilisateur.
b. Fermer la porte et verifier le verrouillage.
c . Lancer le cycle de sterilisation.
2.2.3- Dechargement
a. Sortir la charge du sterilisateur et la laisser refroidir.
b. Recuperer les indicateurs et realiser les controles apres sterilisation.
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Pretraitement
>4
4
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Plateau de
sterilisation
>4
Sechage
3- STOCKAGE
Un local, ou a defaut, une zone de stockage specifique au DM est amenagee, permettant de
distinguer les DM prets a I'utilisation.
4- TRACABILITE
Remplir un cahier de sterilisation permettant la tragabilite du procede et contenant :
1. Resultat du test de Bowie - Dick,
2. Date de sterilisation,
3. Numero d' autoclave, N° de la charge
4. Le type de cycle,
5. la composition de la charge,
6. Les documents demontrant le respect des procedures, des differentes etapes de
preparation des DM,
7. Les resultats des controles : le diagramme de sterilisation, la feuille de resultat du test
Bowie - Dick, les indicateurs physico - chimique ou prions,
8. La signature de la personne responsable de la sterilisation,
9. L' enregistrement des controles doit etre archive au minimum pendant 5 ans,
10. On ne peut presumer de la sterilite de la charge que lorsque I'ensemble des controles
est conforme. une seule non - conformite entraine le refus de la charge. Le materiel est
alors reconditionne et subit un nouveau cycle de sterilisation.
EVALUATION
L'efficacite des procedes de sterilisation peut etre verifiee par des prelevements effectues
par le laboratoire de bacteriologie
Des audits periodiques devaluation des pratiques doivent etre programmes afin de mettre
a niveau la formation du personnel.
STERILISATION A L’ OXYDE D ’ETHYLENE Fiche 13
OBJECTIF
Definir les indications et les modalites de la sterilisation par I'oxyde d'ethylene afin de prevenir
les accidents lies a la toxicite chez le personnel et les patients.
INDICATION
1. La sterilisation a I'oxyde d'ethylene ( sterilisation a basse temperature ( <60°C ), ne peutetre
utilisee que pour le materiel thermosensible ne supportant pas la sterilisation a la vapeur
d'eau et si aucun autre moyen de sterilisation approprie n'existe, tels : les matieres
plastiques.
2. L'oxyde d'ethylene est un produit bactericide, virucide, sporicide et fongicide mais sans
action sur les agents transmissibles non conventionnels [ ATNC ]
3. Reserve aux dispositifs medicaux dontla compatibility avec le procede est demontree.
TECHNIQUES ET METHODES
I- TOXICITE DE L'OXYDE D'ETHYLE
Personnel
1. Voies d ' exposition principales : Inhalation : TRES TOXIQUE.
2. Contact avec la peau : CORROSIF.
3. Contact avec les yeux : CORROSIF.
/ x
Conditionnement
1. Des verres et des metaux : ceux - ci n'absorbent pas I' OE
2. Emballages sans cellulose, sachets : utilisation exclusive de non -tisse
3. BoTtes plastiques perforees pour DM fragiles, placees dans un sachet
4. Pas de boTte metallique : Ecran au champ electromagnetique.
V- CONTROLES
A chaque cycle de sterilisation, il est imperatif d'utiliser :
1. un enregistrement des parametres de la sterilisation, les temoins de passage
( generalement presents sur le papier special ),
2. un indicateur de passage, sur chaque article, pour distinguer ceux qui sont sterilises de
ceux qui ne le sont pas ( rubans adhesifs ou temoins imprimes sur les sachets de
sterilisation ),
3. des indicateurs speciaux pour gaz (temoins pigmentes speciaux ),
4. des indicateurs physico - chimiques dont le virage indique que les conditions de
temperature, concentration en oxyde d'ethylene, humidite ettemps ont ete respectees,
5. Ces integrateurs sont places dans chaque sachet ou repartis dans la charge,
6. des indicateurs biologiques ( spores de Bacillus subtilis ) sous forme de bandelettes
impregnees ou de tubes prets a I'emploi ( au moins une fois par dix sterilisations ),
7. Les temoins pigmentes.
Remarque :
A la fin du cycle de sterilisation et avant de retirer le materiel I'operateur doit verifier :
1. Le papier graphique,
2. Le releve afin de s' assurer que les parametres requis ont ete respectes,
3. Si le papier indique une defaillance au niveau d ' un parametre.
L'operateur doit aussi :
1. Porter I'anomalie sur le registre,
2. Contacter les services concernes,
3. Prendre les mesures adaptees a la situation.
VI- LA DESORPTION
Dans un local ventile ne servant a aucun autre usage et dans lequel le personnel ne
sejourne pas, un tableau est affiche avec les differents delais de desorption.
Des etuves de degazage a temperature plus elevee et a renouvellement d' air accelere, sont
disponibles et qui accelerent considerablement les delais ( voir avec le fabricant ).
1. Le materiel medical sterilise a I'oxyde d'ethylene doit etre aere completement avant
d'etre manipule ou utilise ( suivre les recommandations du fabricant du materiel )
2. Le personnel ne doit pas interrompre le cycle d' aeration ( respecter le delai de
desorption specifique a chaque materiel, attention risque vital pour le patient )
3. La sterilisation par I'OE ne doit jamais etre employee pour steriliser du materiel en
urgence, ( car necessite une desorption suffisante et controlee obligatoirement pour
des raisons de securite )
4. La vitesse de desorption de I'oxyde d' ethylene sera tres variable en fonction du type de
materiel
5. Le delai de desorption des verres et les metaux est celui de I'emballage.
6. Lorsqu'un materiel deja sterilise a I' OE est de composition inconnue, choisir le delai
desorption le plus long
7. L'OE est absorbe par la plupart des matieres plastiques ( immobilisation des DM ).
FAMILLE 2 - Polypropylene ( PP )
Polymeres a desorption - Polyurethannes ( PU )
rapide - PVC plastifie
L'efficacite de la desorption peut etre controlee, des dosages de gaz residuel devraient etre
pratiques periodiquement.
1. Le local specifique, doit etre reserve exclusivement a cet effet, aeration distincte des
autres locaux ( securite++++++)
2. La teneur en oxyde d'ethylene dans les locaux doit etre controlee par un detecteur
installe au point bas du local a I'OE fixe ( ou mobile ) etalonne, en position basse, relie a
une alarme
3. Le controle est assure par I'equipe technique de I'hopital
Precautions :
Ne pas melanger les methodes de sterilisation ( incompatibilite de certaines methodes
successives ).
Materiel et produit
1. Appareil en bon etat
2. Locaux adaptes
3. Emballages pour gaz
4. Soudeuse
5. Gaz
6. Temoins
7. Detecteurs de gaz ( mobile ou fixe ).
X- PERSONNEL CONCERNE
1. Personnel forme et qualifie ( personnel: habilite a effectuer la sterilisation par I ' Oxyde
d ' ethylene ).
2. Personnel qualifie ( service technique/ personnel dedie )
3. Medecine du travail
4. Commission hygiene et securite de I'etablissement.
Protection et surveillance du personnel
1. Le personnel doit etre forme a I'utilisation de ce type de sterilisateur, averti des risques lies
a I'OE et des mesures de securite a prendre.
2. Le personnel doit etre soumis a des controles medicaux reguliers ( suivi en medecine du
travail ).
3. Masque respiratoire a disposition si fuite ( securite )
XI- EVALUATION
Des audits periodiques de respect des bonnes pratiques doivent etre programmes.
OBJECTIF
MaTtriser la contamination de I'air par des micro - organismes dans les services a risques des
etablissements de sante afin de proteger les patients et leur environnement.
TECHNIQUES ET METHODES
1- MATERIEL ET PRODUITS
La maTtrise de I'aerobiocontamination repose sur :
Le choix du systeme de protection qui doit etre adapte a la zone a risque ( voirtableau ).
La maintenance preventive des installations de protection.
La prevention lors de travaux.
Zones a risques de bio contamination moderes telles que les salles d ' endoscopie,. . .
Systeme a L'air neuf est traite Non uni - 2 500 /> 1,5 15 a 20 100 000/200 Zones a
flux d ' air par double filtration directionnel risques de bio
neuf ( filtre d' entree : contamination
turbulent 85 % et filtre de moderes telles
sortie : 95 % ) salles
L'air propre est d' endoscopie,
melange a l' air
ambiant et permet
d'obtenir une
bonne
homogeneite des
concentrations
particulaires
Plafond L' air neuf et recycle Non uni- 1.200 a 25 a 85 10.000 ( 100 au Zones a hauts,
diffusant a esttraite par double directionnel 7.000 / repos )/10 et 50 voire tres hauts
deplaceme filtration ( filtre risques de
< 0,25 Entre 100 et
nt d' air neuf d' entree : 85 %, filtre bio - contaminat
a basse de sortie : 95 % ) et 300 au repos ion tels les
vitesse un filtre blocs
supplemental operatoires
absolu ( 99,99% ) conventionnel,
L' ecoulement d'air service des
propre est dirige par brules,
un flux d' air stable chambres
et uniforme d'immunodepri
mes ...
Zones a tres haut risque de bio contamination telles que les salles d'operation aseptiques, par
ex. chirurgie orthopedique, cardiaque et neurochirurgie, service de transplantation :
Plafond ou L' air neuf et recycle Non uni- 13.000 a 200 a 600 100/<1 Zones a tres
mur esttraite par double directionnel 30.000 /0,38 haut risque de
soufflant a filtration ( filtre a 0,50 bio - contaminati
flux d' entree : 85 %, filtre on telles salles
laminaire de sortie : 95 % ) et d' operation
un filtre aseptiques, par
supplemental ex. chirurgie
absolu ( 99,99% ) orthopedique,
L' ecoulement d' air cardiaque et
est oriente en lames neurochirurgie,
d' air parallels service de
transplantation.
1
i
Flux laminaire
^ Les malades presentant une infection respiratoire transmissible par voie aerienne a haut
risque ( SRAS, tuberculose a bacilles multiresistants ...) sont hospitalises en chambre
seule.
Le port de masque est obligatoire. Les masques les plus efficaces sont ceux classes FFP1,
^ qui arretent les particules de plus de 0,6 pm et qui autorisent une fuite au visage de moins
de 20 %.
^ Si la chambre est dans un batiment climatise, elle doit etre en depression et Fair extrait
doit etre traite par des filtres a tres haute efficacite. Dans les batiments non climatisees,
la chambre doit etre regulierement aeree.
^ D'une fagon generale, les chambres doivent etre regulierement aerees au niveau des
autres services.
^ La verification de I' efficacite du systeme par des controles periodiques ( 1 fois par an ) des
debits d' air, des vitesses d'air, I'etat des elements de ('installation, la presence et la
conformite des filtres de rechange des niveaux particulaires d' ambiance et cinetique de
decontamination.
^ Aucun patient a risques ne doit etre admis ou soigne dans une unite subissant des
transformations.
^ Des directives sont transmises au personnel concernant les voies de circulation pour
traverser ou longer les travaux. Le point de depart est la separation entre le circuit des
travaux, le circuit des materiaux et des personnels de soins.
^ Avant le debut des travaux, tous les produits medicaux steriles et non steriles ( platre,
gants, flacons de perfusion ... ) presents dans I ' unite seront evacues et stockes ailleurs.
INFORMATION
Dans le cas ou des travaux de transformation ou d' entretien sont entrepris,
les patients, le personnel soignant et les usagers doivent etre informes.
85
3.2- Mesures a prendre pendant les travaux a I'interieur des services :
^ Separer la zone des travaux ( I ' espace ou les travaux se deroulent ainsi que les voies
d ' acces ) des autres espaces.
Ne pas circuler ( ou le moins possible ) a travers la zone des travaux.
^
^ Separer autant que possible la circulation pour les travaux, de la circulation du reste de
I'etablissement.
^ Reserver dans la mesure du possible, un ascenseur ou une cage d ' escalier pour les
travaux et/ ou une fenetre ou une ouverture speciale creee dans un mur exterieur.
^ Isoler I ' espace des travaux ( I ' endroit ou les travaux se deroulent reellement )
hermetiquement du plafond jusqu ' au sol, meme au - dessus des faux plafonds ( une
separation en plastique esttres fragile et ne convient que pour des travaux de quelques
jours ).
^ Ne pas faire usage de conteneur a decombres a I'interieur. Lorsque c ' est indispensable,
il doit etre bien isole.
^ Menager dans la zone des travaux une pression d ' air negative par rapport aux unites de
soins. Ceci se realise au moyen d ' une unite mobile d ' extraction d ' air.
Reduire au minimum la production de poussieres dans la zone des travaux.
^ Par exemple : mouiller les murs avant I ' abattage, forer "mouille " ou forer avec un
aspirateur de poussieres.
Humidifier les gravats des leur production.
^
3.3- Travaux hors de I' enceinte de I'etablissement
^ Fermer les fenetres et les portes s ' ouvrantvers la zone des travaux si presence d' autres
acces. Dans le cas contraire en limiter I'ouverture.
^ Tout patient opere pendant la periode des travaux doit etre considere pendant son
sejour au quartier operatoire comme comparable a un malade immunodeprime ettoutes
les mesures qui entourent de tels malades doivent etre respectees.
^ Dans le controle des secteurs proteges ( salle d ' operation, salle blanche ... )
^ Lors de la procedure d' ouverture d'une nouvelle salle d'operation ( I'observation du bon
fonctionnement de I'installation de traitement d'air doit etre enregistree et declaree
conforme )
Lieu Prelevement
s6
4.3- Controles bacteriologiques
La quantification de la teneur de I' air en bacteries revivifiables pour un volume d' air
preleve dans une atmosphere maTtrisee.
1. Indiquee uniquement dans les zones sensibles ou protegees pour lesquelles la
contamination doit etre faible ( blocs operatoires, services d' onco - hematologie, de
transplantation, services pour lesquels I'aerobiocontamination a ete signalee,
conditionnement et stock steriles en sterilisation ou tout autre secteur beneficiant d' air
microbiologiquement maTtrise ).
2. Frequence : elle est definie en accord avec I'equipe medicale selon le programme
retenu par I'etablissement ( CLIN ). Le controle de I' air peut se faire :
a. En Routine : 1 X partrimestre ou 2 X par an au minimum.
b. Apres chaque operation necessitant une interruption du traitement d' air.
c . A la demande, en cas d'epidemie.
d. Lors de travaux : en fonction du risque, du type de travaux, de I' activite et des
resultats obtenus.
RESPONSABLES
Directeur de I'etablissement
Unite d'hygiene hospitaliere
Medecin du service concerne
Surveillant medical
Chef de bloc operatoire
Direction des Infrastructures et Equipements
Responsable de la maintenance
Microbiologiste
CLIN
EVALUATION
OBJECTIF
Prendre les mesures preventives necessaires pour eviter la contamination de I'eau.
TYPOLOGIE DE L'EAU
L' eau est essentielle au bon fonctionnement des etablissements de sante. Elle doit etre de
bonne qualite, etfournie en quantite suffisante.
Dans les etablissements de sante, I'usage de l'eau a plusieurs indications :
4- EAUX STERILES
1. Eaux pour preparations injectables
2. Eaux pour irrigation
3. Eaux potables sterilisees.
TECHNIQUE ET METHODE
Composes chlores generant des hypochlorites - 100 mg/I de chlore libre pendant 1h
( hypochlorite de Sodium NaOCI, Chlore - ou 50 mg/I de chlore libre pendant 12 h
moleculaire CI2, Hypochlorite de calcium - ou 15 mg/I de chlore libre pendant 24 h
Ca ( CI02))
- 100 mg/I en equivalent de chlore libre pendant 1h
Dichloroisocyanurates - ou 50 mg/I en equivalent de chlore libre pendant 12 h
- ou 15 mg/I en equivalent de chlore libre pendant 24 h
Peroxyde d ' hydrogene melange avec argent - 100 a 1000 mg/I de peroxyde d ' hydrogene pour un temps
de contact pouvant aller jusqu ' a 12 h.
Acide peracetique en melange avec H 202 - 1000 ppm en equivalent de H 202 pendant 2 h
Soude - pH superieur a 12 pendant au moins une heure. Cependant
des precautions doivent etre prises pour la tenue des
materiaux.. Les produits doivent etre neutralises avant
rejet dans les egouts.
3- FREQUENCE DE CONTROLE
Type cTeau Friquence des controles
RESPONSABLES
1. Surveillant medical
2. Unite d'hygiene hospitaliere
3. Bureau communal d ' hygiene
4. Laboratoire d'hygiene de wilaya
5. Directeur de I ' etablissement de sante
EVALUATION
- Controles bacteriologiques et chimiques
Eau aux points d ' usage - Germes aerobies a 22 et a 37°C - Pas de variation dans un rapport
de 10 par rapport a la valeur
habituelle
- Coliformes et P.aeruginosa -<1UFC/ml
Eaux pour soins standards - Flore aerobie a 22°C et a 36°C <1 OUFC/ml
- Coliformes totaux <1UFC/100ml
- Pseudomonas aeruginosa <1UFC/100ml
OBJECTIF
Mettre en place les bonnes conditions de reception etde stockage des aliments.
TECHNIQUES ET METHODES
1- RECEPTION
1. Verifier la conformite des denrees selon les caracteristiques du cahier de charges.
2. Controler que le transport des viandes, poissons, laitages et ceufs, a eu lieu dans un
vehicule effectivement refrigere.
3. Verifier I ' etat des aliments et noter les resultats du controle ( sur un cahier de reception ).
4. Verifier I' etat d'hygiene du vehicule.
5. Le transport dans un vehicule refrigere et la possibilite de refuser la livraison d ' aliments,
doivent etre exiges par I ' etablissement de sante dans le cahier de charges.
Le non - respect des termes de references de ce dernier, par le fournisseur entraine le
refus du lot.
6. Les aliments livres ne doivent pas rester en attente. IIs doivent etre immediatement
ranges dans le local prevu a cet effet.
2- DESEMBALLAGE
3- STOCKAGE
Regies imperatives
1. Stockage dans un local propre et aere.
2. Pas de melange entre aliments et produits d ' entretien ( ou autre produits ).
3. Ne pas poser au sol mais sur des etageres.
4. Le premier aliment receptionne doit etre le premier utilise.
Conseil
Des aliments stockes trop longtemps ou stockes dans de mauvaises conditions peuvent
entraTner un risque de toxi - infection alimentaire : respecter les temperatures et delais de
stockage ( voir tableau ci - apres ).
VIANDE
carcasses 0 a 4°C 4 jours Aliments a risques de
morceaux 0 a 4°C 48 heures Preparation et deterioration
hachee 0 a 4°C emploi immediat
CONSERVES, EPICERIE
dont lait en poudre et lait 10 a 14°C Selon date limite
d ' utilisation
concentre )
MATERIELS ET PRODUITS
de reception.
^l> Cahier
Cahier de stock
\> Chambres froides avec thermometre.
transport propres.
^ Etageres
Chariots de
RESPONSABLE
Le chef de cuisine
Le charge des finances ( Econome )
EVALUATION
1. Controle quotidien des temperatures et de la proprete des locaux de stockage.
2. Tenue des cahiers de reception et de stock.
3. Controle des viandes.
4. Controle des locaux et des procedures par les services competents et CLIN
PREPARATION ET DISTRIBUTION Fiche 17
DES REPAS
OBJECTIF
Preparer des aliments sains et assurer leur transport, sans risque pour les patients et le
personnel de sante.
TECHNIQUES ET METHODES
I- PREPARATION ET DISTRIBUTION
Cette fiche traite d'une preparation en etablissement de sante.
La preparation doit se faire dans un local propre, aere et separe des locaux de stockage,
de distribution des repas, d ' epluchage et de lavage.
\> Si la separation des locaux est impossible, separer les activites dans le temps et
desinfecter entre deux activites.
1 . Elle doit se faire avec des ustensiles propres. Les instruments seront, en plus,
desinfectes (Javel a 12° = 1 litre pour 10 litres d ' eau ) pour la viande hachee ou les
preparations mixees.
2. Avant leur emploi, les aliments sont controles a nouveau ettous les produits alteres ou
suspects sont jetes : par exemple, les viandes dont la surface est gluante, les aliments
a odeur nauseabonde, les fruits moisis et les pommes de terre vertes.
3. Les dechets sont elimines au fur et a mesure dans des sacs etanches.
Les Restes
1. Ne jamais conserver sauces et bouillons.
2. Un plat sans sa sauce peut etre conserve au froid pendant 24 heures s ' il est rapidement
refroidi a moins de 5° C.
3. Un plat servi et non consomme doit etre jete.
RESPONSABLE
Le chef cuisinier
Directeur des services economiques
Directeur des finances et moyens
MATERIELS ET PRODUITS
separes pour la preparation chaude etfroide.
^ Materiel
Locaux
de transport isotherme.
Javel a 12°.
EVALUATION
Le chef de cuisine et DSE/ DFM
CLIN
LOCAUX EN CUISINE Fiche 18
OBJECTIF
Prevenir la survenue des toxi - infections alimentaires par le respect de I'hygiene individuelle, de
la batterie de cuisine, et de I'environnement.
I- INSTALLATION
1- AMENAGEMENT
Principes :
La sectorisation : Distinguer secteurs propres / secteurs sales
Zones chaudes / zones froides
^ La marche en avant
Livaisons
Magasin
Epicerie *
Chambres
froides
- Legumes
- Fruits
- Lait
- Viandes
- Poissons
i i
Postes de preparation
- Surgeles
I
Cuisson Poubelle de cuisine
i
Restaurant
Circuit des dechets
Circuit vaisselle propre
Circuit vaisselle sale
i
Desserte Eaux grasses
Plonge Voirie
Installations sanitaires
> L' etablissement doit comporter pour le personnel des installations sanitaires suffisantes
comprenant lavabos, vestiaires et cabinets d ' aisance avec chasse d ' eau.
> Des lave -mains commandes au pied doivent etre installes a la sortie des WC et a proximite
des postes de travail.
> Ms doivent etre pourvus de produits pour le nettoyage et la disinfection des mains et
papier essuie - mains
Les installations de froid doivent etre realisees de telle sorte que la temperature interieure
soit en tous points :
> Comprise entre 0°C et 3°C si les produits entreposes sont refrigeres.
> Ces installations frigorifiques doivent etre munies de thermometre.
Les enceintes de conservation des plats cuisines doivent etre equipees d ' un thermometre
enregistreur. Les graphiques seront conserves pendant un mois au moins a la disposition des
services d ' inspection. Ces thermometres doivent etre installes et places de fagon apparente
et leur partie thermosensible doit se trouver dans une partie du local la plus eloignee de la
source de froid et a une hauteur correspondant a la hauteur maximum de chargement des
denrees.
2- ORGANISATION
Dans le cas, ou I ' installation de la cuisine n ' est pas conforme, il faut alors compenser le
manque d ' espace de locaux en separant dans le temps les differentes manipulations. Dans
ce cas, I ' evacuation immediate des dechets en sacs fermes est imperative et le lieu de
travail doit etre soigneusement nettoye entre chaque type de preparation.
II- ENTRETIEN
Un protocole de nettoyage et de disinfection de I ' ensemble des locaux et du materiel doit
etre redige et affiche.
Le sol doit etre nettoye et lave au moins une fois par jour, avec une solution detergente,
desinfectante.
Les murs, cloisons, tuyauteries, plafonds doivent etre propres et entretenus dans tous les
locaux pour eviter une contamination des aliments.
Les materiels, tables, recipients doivent etre, apres le travail quotidien, soigneusement
nettoyes, desinfectes, rinces. Leurs elements demontables ( hachoir, mixeur ... ) en contact
avec les denrees, couteaux et grilles notamment, doivent a la fin des operations etre
separes, nettoyes, desinfectes et mis a I ' abri de toutes pollutions jusqu ' a la prochaine
utilisation.
Les chariots sont laves, desinfectes apres chaque retour en cuisine.
Les produits utilises seront conformes a la reglementation en vigueur.
Etapes de disinfection
> Utiliser des produits detergents et disinfectants.
> Nettoyer et desinfecter : mettre en place une procedure, en precisant que le balayage a
sec interdit.
> Evacuer des dechets vers une zone amenagee ( y compris huiles ).
Rythme Actions
1- Chaque jour - Laver, desinfecter, rincer le materiel, les ustensiles, les plans de travail, les
sols, les lavabos et eviers apres chaque emploi ( voir fichesl 1 ).
- Veiller soigneusement a I ' entretien des planches a decouper ( Proscrire le
bois )
- Laver avec un detergent et de I'eau chaude.
- Rincer une premiere fois a I ' eau chaude.
- Rincer une deuxieme fois avec 10 litres d ' eau froide et 1 litre de Javel a 12°.
Ne pas essuyer avant 10 minutes.
- Verser pour les siphons, un verre de Javel pure. Attendre 10 minutes avant
le ringage.
OBJECTIF
Assurer I'hygiene et la sante du personnel de cuisine afin d'eviter la contamination des aliments
de leur reception a leur distribution.
TECHNIQUES ET METHODES
1- SANTE
La visite medicale est obligatoire :
1 - A I ' embauche ( prelevement microbiologique )
2. Tous les ans, dans le cadre de la medecine du travail.
Mais attention ! L' arret de travail ou I ' eloignement de la cuisine sont de rigueur, si un
membre du personnel presente des infections cutanees, des infections respiratoires ou des
infections intestinales.
2- HYGIENE
Le personnel doit faire I ' objet d ' une surveillance medicale reguliere ainsi que d ' une
formation de base sur les regies d ' hygiene a observer en cuisine portant :
> Sur la tenue : Vetements de travail propres comportant une coiffe et eventuellement des
gants a usage unique et une bavette selon le poste de travail ( exemple : chaTne de
conditionnement des plateaux ).
> Sur I 'hygiene corporelle : Rigoureuse avec lavage et disinfection des mains plusieurs
fois par jour : a la prise du travail, sortie de toilettes, apres manipulation de legumes,
materiels souilles ), pas de bijoux, ongles courts sans vernis, si utilisation de gants a
usage alimentaire ils sont a changer souvent.
RESPONSABLE
> Le personnel de cuisine
> Le chef de cuisine
|> Le medecin du travail.
MATERIELS ET PRODUITS
> Une tenue propre par jour
> Destabliers
> Des lavabos reserves au lavage des mains et accessibles
> Des essuie - mains a usage unique
> Des cuilleres propres en nombre suffisant.
EVALUATION
Controle par le chef de cuisine du respect des regies.
Controle medical du personnel.
Formation et controle par le CLIN ou par le Bureau Communal d ' Hygiene.
<$> Reception
<$> Stockage
<$> Transformations
<$> Distribution
Lavage vaisselle
> Controles des temperatures : chaine du froid (< 4°C ), liaison chaude (> 63°C ).
LA VAISSELLE EN CUISINE Fiche 20
OBJECTIF
Maintenir la vaisselle et les batteries de cuisine propres et en bon etat.
TECHNIQUES ET METHODES
1- RAMASSAGE IMMEDIAT
La vaisselle utilisee ou la batterie de cuisine doivent etre nettoyees immediatement apres
usage. Eliminertous les restes de nourriture.
3 me bac : Disinfection ; Eau froide + Javel ( 1 litre de Javel a 12° pour 10 litres d ' eau )
®
> Plonger le panier pendant 10 minutes puis rincer la vaisselle. Egoutter. Secher
> Si possible laisser secher la vaisselle. Sinon, utiliser des torchons secs et
propres a renouveler le plus souvent possible.
\> Nettoyer et javelliser les bacs et le materiel apres usage.
2.2- A la machine
Les etapes d' entretien de la vaisselle doivent suivre les instructions du fabricant avec
nettoyage et maintenance reguliers de la machine.
RESPONSABLE
Un agent de cuisine forme, suivi par le medecin du travail
MATERIELS ET PRODUITS
1. Trois bacs.
2. Paniers metalliques grillages.
3. Detergent en poudre ou liquide
4. Grattoir nylon.
5. Javel a 12° chlorometrique.
6. Egouttoir lavable.
7. Torchons propres en nombre suffisants
EVALUATION
> Un controle de I application des procedures et de I aspect visuel.
' '
OBJECTIF
Eviter les risques d ' infection par les biberons. En effet, la contamination des biberons ou des
tetines entraine celle du contenu, lui -meme excellent milieu de culture.
TECHNIQUE, METHODE
La preparation, le stockage et le respect de la chaine du froid sont indispensables.
Le mode de preparation ou de traitement du lait maternel doit imperativement respecter le
principe de la marche en avant.
1. La biberonnerie
Les activites en biberonnerie se deroulent dans des locaux exclusivement reservee a la
preparation, le stockage, la distribution des preparations a base de lait ou de produits de
substitution pour I ' alimentation des nouveau - nes et des nourrissons. Par ailleurs, ils doivent
permettre le stockage des produits avant leur utilisation.
A
I
Distribution Lavage
Stockage a +4°C
I
Sterilisation
Preparation et
conditionnement
> Vider les biberons utilises, puis les rincer et les remplir d ' eau des la fin de leur emploi.
Les plonger dans un bac contenant :
- De I'eau tiede,
- Du detergent ( poudre : 1/ 2 gobelet pour un litre ; liquide : 1 cuillere a soupe par litre ).
> Les nettoyer soigneusement avec un ecouvillon, puis les rincer a I ' eau chaude.
> Les tremper pendant 30 minutes dans de I ' eau tiede javellisee ( 1 litre de Javel a 12°
pour 10 litres d ' eau ).
Les egoutter.
> Steriliser en meme temps les ustensiles metalliques prealablement nettoyes ( cuilleres,
couteaux, louches, fouets...) utilises pour la preparation des biberons.
> Pendant la sterilisation : Faire tremper les capsules prealablement nettoyees qui ne
sont pas autoclavables, 30 minutes dans I ' eau javellisee, ( 1 litre de Javel a 12° pour 10
litres d ' eau ) les rincer puis les egoutter.
|> A la sortie de I ' autoclave : Fermer immediatement les biberons avec les capsules
desinfectees.
2- SECTEUR DE PREPARATION
\> Se laver les mains.
> Porter un masque et une camisole sterile.
^ Proceder a la preparation avec des ustensiles propres ou steriles et de I ' eau sterile ou
bouillie.
Une fois les biberons prets, les placer dans leur panier apres les avoir etiquetes.
^
^ S ' ils ne sont pas immediatement consommes, les conserver dans un refrigerateur
propre a une temperature a + 4°C, pendant une periode de 12 h maximum.
> Faire ensuite un nettoyage disinfectant soigneux du local ( cf. plus haut ).
3- DESINFECTION DU LOCAL
Une fois par semaine, proceder a un nettoyage disinfection approfondie : murs, sols et
mobilier, y compris I ' intirieur des tiroirs et des placards.
RESPONSABLE
Puiricultrice sous le controle du midecin du service et du surveillant midical.
MATERIELS ET PRODUITS
1. Eau froide et chaude.
2. Ditergent en poudre ou liquide.
3. Javela 12°.
4. Paniers a biberons.
5. Autoclave.
6. Blouses a manches courtes.
7. Camisoles stiriles, masques.
8. Ecouvillons a biberon.
9. Biberons autoclavables.
10. Capsules autoclavables ou dicontaminables.
1 1 . 2 cuvettes.
12. Ustensiles mitalliques pour la ration.
EVALUATION
Toute ipidimie de gastro - entirite ou de muguet chez des enfants hospitalisis doit conduire a
controler les procidures employies en biberonnerie.
Des prelevements bactiriologiques sont nicessaires dans ce cas et peuvent etre faits
igalement a titre de controle systimatique.
Temps
Micro- organisme Syndrome clinique Toxine Aliments incrimines
d'incubation
Lait cru + + ? +
Volaille + + ?
CEufs + ?
Veau/ Boeuf + + ?
Ref : Commission du Codex alimentarius. Organisation des Nations-Unies pour / ' alimentation et
I agriculture, Organisation mondiale de la sante. Lutte contre les Salmonelloses et les
1
OBJECTIF
Assurer un traitement approprie du linge dans les meilleures conditions d'hygiene pour limiter
le risque infectieux vis a vis des patients et du personnel.
TECHNIQUE ETMETHODE
La fonction linge regroupe I'ensemble des moyens d'un etablissement de sante qui concourent
directement a assurer toutes les prestations ( internes ou externes ) relatives a
I'approvisionnement, a I'entretien et a la distribution aux differents services, des articles de
linge et d'habillement qu'ils soient reutilisables ou a usage unique, entretenus ou non,
steriles ou non steriles.
> Petit plat : Serviettes de bain, torchons, taies d ' oreiller, couches,....
Le linge en forme :
> Vetements pour le malade ( pyjamas, chemises de nuit et casaques...)
2- Le Pre-tri se fait a I'exterieur de la chambre, dans le couloir, selon son type d'entretien
en machine :
a. Linge blanc ( drap de lit, alese, dessus de lit, taie d ' oreiller, serviette de toilette, gant
de toilette, ... )
b. Linge fragile ( couette ... )
c . Linge couleur ( linge de bloc operatoire et services a risques )
d. Linge en forme ( veste de pyjama, pantalon de pyjama, chemise de nuit, chemise
d ' opere, casaque de chirurgien . .. )
e. En utilisant des sacs de couleurs differentes qui ne devront pas etre remplis au - dela
des deux tiers
3- Le Stockage
1. Doit se faire dans un local dedie.
2. Situe en fin de filiere collecte sale
3. Proche de la sortie, correctement ventile, frais et en depression, surfaces lisses
( sols et murs ) faciles a nettoyer et desinfecter
4. Ne pas depasser une duree de stockage de 24 heures
4- Levacuation
1. Doit se faire dans des chariots strictement reserves a cet effet et pourvus de
systeme d'ouverture non manuelle
2. Etiquetes en precisant leur provenance
CAS PARTICULIERS
Clostridium difficile / Le linge sera mis dans un sac jetable, ferme et etiquete " contamine " dans
la chambre. Au niveau de la lingerie il subira une disinfection prealable avant de suivre le
circuit habituel du linge
Patient porteur de parasites ( gale, pou, puce, punaise ) : Le linge sera mis dans un sac etiquete,
dans lequel il sera pulverise avec un produit acaricide et maintenu ferme pendant la duree
determinee par le fabricant et suivra le circuit habituel du linge.
Fievre hemorragique et Creutzfeld- Jacob : Le linge suivra la filiere des DASRI pour etre
incinere, en prenant la precaution de doubler le sachet jaune. Le linge a usage unique sera
preconise.
La manipulation des linges propres et sales devra se faire par des personnels differents, ou
a defaut par le meme qui aura prealablement procede a une hygiene des mains et au
changement de la tenue vestimentaire ( au moins blouse ).
Sa fonction est de transformer le linge sale et contamine en linge propre et hygienique, dans
un local propre et organise.
Le plan de circulation d'une blanchisserie doit permettre d'eviter tout croisement de flux de
personnes et des linges propres et sales ( voir schema ).
1. Elle sera telle que, de la prise en charge du linge sale a la livraison du linge propre, le
principe de la "marche en avant" soit respecte.
2. Line separation organisationnelle doit exister entre la zone propre et la zone sale
( schema page 120).
3. Le sol doit etre lisse, mais non glissant; les revetements de sols et des murs doivent
etre facilement lavables.
4. Une ventilation naturelle ou artificielle assurant un flux d' air de la zone propre vers la
zone sale. En aucun cas, un reflux d' air de la zone sale vers la zone propre ne doit se
produire. La zone sale est idealement en depression.
2- Le personnel
Celui travaillant dans la zone sale ne peut entrer en contact avec le linge propre. En cas
de transfert, le changement des vetements de travail et I'hygiene des mains sont requis.
4- Traitement du linge
Le linge doit subir les etapes suivantes :
1. Pre - desinfection ( si besoin )
2. Lavage
3. Ringage
4. Sechage
5. Raccommodage ( si besoin )
6. Repassage
7. Pliage
8. Emballage
LE LAVAGE
1. Un lavage efficace associe I ' emploi des produits de lessive, un temps de lavage suffisant
et une temperature adaptee a la nature du textile ( cf. fiche 6 ).
> Le lavage habituel suivi d ' une disinfection renforcie a I'eau de Javel : 1 litre de Javel a
12° pour 20 litres d ' eau.
Processus de finition
II faut riduire au maximum la durie d ' attente du linge propre et humide entre sa sortie du
lavage et le sichage complet des articles.
\> Le taux d ' humiditi risiduelle apris finition doit etre infirieur a 5 %. Ce taux peut etre
obtenu par le calandrage, le pressage ou le traitement du linge dans un sichoir a
tambour ou tunnel de finition.
> Toute autre manipulation du linge propre doit etre riduite au minimum. Apres
raccommodage, le linge sera a nouveau lavi.
Le transport du linge propre est realise dans des chariots reserves a ce seul usage, fermes ou
proteges, propres et regulierement desinfectes.
Si les circuits du linge sale et ceux du linge propre se croisent, il taut proceder a I' emballage
etanche du linge propre.
MATERIEL ET PRODUITS
Linge - Tenue professionnelle
Chariot
Sacs en tissus
Laveuse - essoreuse
Secheuse
Repasseuse, calandreuse ( repasseuse pour draps )
Machine a coudre
Ensacheuse, soudeuse
Produits detergents et disinfectants
EVALUATION
Controle du respect du circuit
Controle visuel de la proprete
Controle bacteriologique du linge propre
Fibres vegetales ( coton, lin ) Constitues de dechets de Les microfibres sont des
ou fibres animales ( laine, coton, viscose, fibres fibres synthetiques telles
soie ) synthetiques que le polyester, de
Ou association La cohesion du voile de diametre reduit,
polyester - coton ( en general fibre est assuree par un assemblies de fagon
65 % / 35 % ) pour le Linge du liant serree
Caracteristiques personnel de sante, 50 % / Les tissus lamines se
Represented 20 % de la
50 % pour les draps ) et 35% presented sous forme de
consommation des
polyester - 65 % coton tri couches : 2 couches de
plateaux techniques
vetements pour services polyester qui enserrent une
techniques, cuisines. Utilises pour des articles couche centrale
de petite dimension : microporeuse
masque, bottes, Exemples: Goretex ®,
surchaussures et champs Compel®, Blockade ® .
operatoires
A usage unique done
jetables
t t
Zone detri des articles Zone de finition de linge
de linge sale propre sechage , repassage ,
pliage
OBJECTIF
Eviter la transmission des agents microbiens au sein de I'etablissement et le risque de
contamination du patient et du personnel soignant.
LES PREALABLES
L'hygiene des mains ( fiche 4) et I'hygiene corporelle doivent etre implicitement respectees,
le personnel soignant doit par ailleurs :
> Une blouse a manches courtes ou trois quarts avec un nombre de poches limite et
plaquees.
L'affectation
1. Tenues individualists et nominatives ( identifiee ).
2. Affectees par service.
3. Entretenues de maniere reguliere dans la blanchisserie de I'etablissement en suivant le
circuit du linge sale dans des sacs individualises.
Le choix des vetements professionnels doit concilier des exigences de securite et de confort
Regie d'or
L'hygiene des mains est obligatoire avant toute manipulation de linge propre.
RESPONSABLE
Directeur de I'etablissement
Econome
Pharmacien
Responsable de la blanchisserie
Cadre paramedical du service
CLIN
HYGIENE AU LABORATOIRE Fiche 24
OBJECTIF
Permettre grace a des regies rigoureuses dans I'organisation du travail de dimmuer les
accidents survenant au laboratoire et les infections qu'elles peuvent entrainer chez le
personnel.
TECHNIQUE ET METHODE
I- INTERDICTIONS FORMELLES
1. De manger, de boire, dans I'ensemble des locaux techniques.
2. De stocker de la nourriture en dehors du local de detente du personnel
3. De pipeter des echantillons biologiques ou des solvants a la bouche : utiliser une poire ou
une pipette automatique a embout jetable
II- OPERATEUR
1. Port de la blouse obligatoire
2. Le changement doit etre regulier et immediat en cas de souillure biologique
3. Le port de gant est necessaire pour toutes les techniques, qui comportent un risque de
contact accidentel direct avec du sang, ou du materiel infectieux.
Remarque
En cas de souillure la disinfection a I'eau de javel a 1° est systimatique. Attendre 5 minutes
puis nettoyer avec le disinfectant habituellement utilisi
2. Techniciens de laboratoire
MATERIEL
1. Lingettes jetables et disinfectant ( spray )
OBJECTIF
Le bloc operatoire doit etre en permanence propre pour permettre de travailler dans les
conditions d'asepsie rigoureuse a tout moment.
TECHNIQUE ETMETHODE
Sont decrites precedemment dans les fiches
1- SALLE DINTERVENTION
1.1- DEBUT DU PROGRAMME
Objectif : Eliminer les particules ayant sedimente la veille sur les surfaces horizontales.
> Realiser un lavage simple des mains ou desinfection par friction avec un produit hydro
alcoolique.
Objectif : Eliminer les souillures et micro - organismes accumules sur les surfaces
horizontales au cours d'une intervention
^ Realiser un lavage simple des mains ou desinfection par friction avec un produit hydro
alcoolique.
> Evacuer le linge operatoire mis prealablement par I'infirmier de la salle operatoire dans
des sacs appropries ( si linge operatoire reutilisable ) en suivant le circuit.
> Evacuer suivant le circuit des DASRI sacs jaunes et conteneurs ( obligatoirementfermes )
pour OPCT et les dechets assimilables aux ordures menageres ( DAOM ) dans des sacs
noirs fermes hermetiquement ; de la salle vers le conteneur de stockage intermediate.
Acheminer le materiel medico - chirurgical souille ; deja mis par le technicien infirmier de
la salle operatoire dans sa boTte d'instruments ainsi que les tuyaux souilles ; vers la salle
de lavage suivant le circuit.
> Enlever les gants et realiser une hygiene des mains et remettre de nouveaux gants a
usage unique non steriles
> Realiser un lavage simple des mains ou disinfection par friction avec un produit hydro
alcoolique.
> Rialiser un lavage simple des mains ou disinfection par friction avec un produit hydro
alcoolique
> Evacuer le linge operatoire mis prealablement par I'infirmier de la salle operatoire dans
des sacs appropries ( si linge operatoire reutilisable ) en suivant le circuit.
^ Evacuer suivant le circuit les dechets d activite de soins a risque infectieux DASRI
dans les sacs jaunes et conteneurs (
'
)
obligatoirement fermes pour OPCT les dechets
et
( )
)
assimilables aux ordures menageres DAOM dans des sacs noirs fermes
(
hermetiquement ; de la salle vers le conteneur de stockage intermediate.
> Acheminer le materiel medico - chirurgical souille ; deja mis par le technicien infirmier de
la salle operatoire dans sa boTte d'instruments ainsi que les tuyaux souilles vers la salle
de lavage suivant le circuit.
> Enlever les gants et realiser une hygiene des mains et remettre de nouveaux gants a
usage unique non steriles.
REMARQUE
L' emploi de la technique vapeur permet de se dispenser d'un balayage humide prealable
au lavage.
Pour ces operations, la salle est entierement videe et les portes sont fermees.
\> Les murs sont nettoyes sur toute leur hauteur.
Nettoyage - desinfection des plafonds, des portes.
Nettoyage - desinfection de I'exterieur des bouches de soufflage, des grilles d'extraction,
ou du plafond soufflant.
ENTRETIEN DU SOL
> Balayage humide puis lavage manuel ou mecanise ou entretien par la vapeur.
> Realiser une hygiene des mains apres le retrait des gants.
c - Arsenal sterile
1 fois / jour 1 fois / semaine 1 fois / mois
ZONE DE TRANSFERT
DES PATIENTS Pluriquotidien 1 fois / jour 1 fois / semaine Autre periodicite
f - Sas de decartonnage
Autre
ZONE DE DECARTONNAGE Pluriquotidien 1 fois / jour 1 fois / semaine
periodicite
g - Vestiaires
Pluriquotidien Autre
1 fois / jour 1 fois / semaine
periodicite
i - Salle de detente
1 fois / jour 1 fois/mois
Evacuation des dechets ( OM ) Oui
Essuyage humide des surfaces horizontales Oui
Essuyage humide des telephones, poignees de porte,
interrupteurs ... Oui
j - Couloirs de circulation
1 fois / jour 1 fois / semaine 1 fois / mois
142
f
k - Zone de lavage
U
.
Li
OBJECTIF
Prevenir le risque de transmission defections liees aux soins chez les nouveaux nes, plus
particulierement prematures ou de tres faible poids de naissance hospitalises en neonatologie,
secteur de soins protege, classe a haut risque nosocomial ( zone 4).
TECHNIQUES ET METHODES
2. PORT DE GANTS :
Gants non steriles : reserves
Aux aspirations naso - pharyngees et endo -tracheales. II est bien sur indispensable de
changer de gants entre deux soins pour un meme patient ainsi qu'entre deux patients.
A la manipulation des couches et des selles d'un enfant infecte par le rotavirus.
Cette mesure ne dispense bien sur pas d'une disinfection des mains, apres le retrait des
gants.
Gants steriles : reserves pour les gestes aseptiques
3. TENUEDU PERSONNEL
1. Hygiene personnels rigoureuse
2. Acces interdit en vetements et chaussures de ville : tenue professionnelle (tunique a
manches courtes, pantalon ) changee en cas de souillure.
3. Retirer tous les bijoux des mains ( y compris I'alliance ) et avant- bras.
4. Avoir les ongles courts et sans vernis.
5. Avoir les cheveux attaches.
6. Porter un masque dans le cas defection respiratoire.
7. La tenue de travail doit etre enlevee pendant la restauration.
Le port d'une sur blouse ou d'un tablier n'est pas recommande en routine. II est recommande
pourtout personnel en contact etendu avec un enfant porteur ou infecte parune bacterie multi
resistante, un virus respiratoire Syntitial ou un Rotavirus.
Les intervenants exterieurs ( manipulateur en radiologie, .. . ) doivent mettre une sur blouse a
usage unique en cas de contact avec I'enfant.
4. SOINS
L'asepsie des soins doit etre rigoureuse.
L'antisepsie doit etre efficace en evitant les produits irritants ou facilement absorbes.
Les produits iodes alcooliques ou non alcooliques ( polyvidone iodee aqueuse ) sont
contre indiques chez les enfants de moins de 1 mois, car il existe des alternatives moins
toxiques et d' efficacite comparables
Le Dakin ( produit chlore ) est autorise
Les dispositifs medicaux sont si possible dedies a un patient unique, en cas d'usage
partage, le dispositif medical doit etre nettoye et desinfecte ou sterilise entre deux
utilisations ( selon le niveau de risque )
6. INCUBATEURS
Le sejour d'un nouveau - ne dans un meme incubateur ne doit pas depasser 15 jours, au mieux 8
jours.
146
f
7. VISITES
L'autorisation des visites pour les parents ne se congoit que sous reserve d'un strict respect des
precautions standard. Ces visites doivent etre limitees en nombre ( une personne a la fois ) et
reservees aux proches parents II est necessaire par ailleurs de s' assurer de la comprehension
et de I'adhesion des families aux consignes en matiere d'hygiene : hygiene des mains, I'hygiene
corporelle et vestimentaire :
1. Avoir les cheveux attaches.
2. Retirertous les bijoux des mains et des poignets.
3. Porter un masque dans le cas d'infection respiratoire ou herpes.
4. Lavage et sechage des mains a I'entree du service.
5. Friction des mains avec un produit hydro - alcoolique avant et apres tout contact avec
I'enfant et en sortie de chambre.
6. Une sur blouse pour le meme enfant ou a usage unique.
Si ces conditions ne peuvent etre reunies, interdiction des visites tant que le nouveau - ne est en
secteur protege.
8. ISOLEMENT
Un isolement devra etre mis en place chaque fois que necessaire ( regroupement par chambre,
regroupement par infirmiere ).
Chlorhexidine a 0,5 %
Alcoolique a 70 % Contre - indiquee Contre - indiquee Autorisee
Chlorhexidine faiblement
Autorisee Autorisee Autorisee
alcoolisee ( Biseptine ® )
* Quel que soit le produit utilise chez le premature, il est conseille de rincer a I'eau sterile apres un temps d'action
de 30 secondes afin d'evitertoute irritation de la peau fragile .
** L'utilisation, si elle s' avere indispensable, se limitera a une application breve et peu etendue et sera suivie d'un
ringage a I'eau sterile.
- Les produits toxiques pour I'enfant sont : Aldehydes, phenols, ether, derives chlores ( sauf Dakin ), ammoniaque,
chlorhexidine, alcools.
- Detergent a PH neutre, qualite usage alimentaire, suivi d'un essuyage a I' eau bacteriologiquement maTtrisee.
EVALUATION
Le responsable medical et le cadre paramedical evaluent I'application des mesures d'hygiene.
148
f
k
o
.
Li
OBJECTIF
Prevenir la survenue des infections associees aux soins chez le patient hemodialyse et
proteger le personnel contre le risque infectieux lie a I' exposition aux fluides biologiques.
TECHNIQUES ET METHODES
II est important de respecter scrupuleusement toutes les etapes du deroulement d'une seance
d'hemodialyse ( Annexe 1 )
RESPONSABLE
t> Directeur de I'itablissement
^ Technicien en maintenance
Responsables midical paramidical du service
et
Pharmacien
Service de Midecine du travail
MATERIEL ET PRODUITS
> Produits de disinfection des generateurs conformes aux prescriptions du fabricant
> Poste de lavage des mains
> Produits d'hygiene des mains
> Antiseptiques
> Detergents / disinfectants
\> Moyens de conditionnement des dichets d' activitis de soins
> Vidoir
> Registre d' enregistrement des actions rialisies (type de traitement appliqui et
incidents survenus pour chaque cycle de disinfection rialisi)
EVALUATION
1. Controle du respect des procidures.
2. Controle microbiologique de I' eau pour himodialyse
3. Controle du registre de tragabiliti ( enregistrement des actions rialisies lors des cycles
de disinfection des ginirateurs )
DEROULEMENT DU GESTE
12. Mise en place des deux aiguilles a fistule.
13. Purge des aiguilles avec une seringue de serum physiologique.
14. Fixation efficace des aiguilles.
15. Prelevement de sang ( si prescrit ) sur I'aiguille a fistule, suivi ou non d'anticoagulation.
16. Connexion de la ligne arterielle a I'aiguille dite « arterielle ».
17. Remplissage du circuit.
18. Connexion de la ligne « veineuse » a I'aiguille dite « veineuse ».
19. Reglage du generateur.
20. Fixation solide des lignes.
21. Ne pas toucher d' autres objets ( ordinateurs, telephones, generateurs voisins, lunettes,
cahier, stylo ... ) avec les gants.
22. Enlever les gants ayant servi aux soins.
23. Enlever la sur blouse, la protection oculaire, le masque.
24. Effectuer un lavage simple des mains et remplir le cahier de dialyse.
25. Mettre des gants non steriles et nettoyer les surfaces avec un detergent/ desinfectant.
26. Deroulement de la seance de dialyse.
DEBRANCHEMENT
27. En fin de dialyse : mettre la sur blouse, la protection oculaire, un masque.
28. Effectuer un lavage simple des mains ( ou une friction hydro - alcoolique ).
29. Mettre des gants non steriles.
30. Effectuer les prelevements sanguins au niveau du site de prelevement de la ligne
« arterielle ».
OBJECTIF
Entretenir et desinfecter la chambre du patient et I'equipement qui s'y trouve, pour prevenir le
risque d'infections associees aux soins, notamment d'origine manuportee.
TENUE DE TRAVAIL
Porter une tenue de travail ( tunique et pantalon ) propre et des chaussures ( fermees
devant et derriere ) reservees au travail.
^ Pas de port de bijoux ( montre, bagues, bracelets ), eviter le vernis a ongles, et attacher les
cheveuxtrop longs.
> Port de gants adaptes, changes ( usage unique ) ou desinfectes entre chaque chambre.
MATERIEL
Chariot de nettoyage adapte, dote d'un support poubelle sur le cote et comportant : Seaux
de menage ; chiffons de menage ; balai trapeze, « porte - chiffon » avec manche
telescopique ; chiffonnettes de couleurs differentes ( chambre, SAS et sanitaires ) et
recipient de recueil des chiffonnettes ; tarlatane ( gaze textile ) prealablement decoupee ;
tampon a recurer ( lavabo, ... ) ; grattoir ; vaporisateur et raclette ( vitres, ... ) ; papier
essuie - mains et papier toilette pour les distributeurs ; sacs poubelles de couleurs
conformes au protocole d'elimination des dechets ; gants ...
^ A fin du nettoyage, vider et nettoyer les seaux ; Nettoyer le chariot ( du haut vers le bas ) ;
Reapprovisionner le chariot et le ranger dans le local dedie a cet effet avant de pratiquer
I ' hygiene des mains.
Bionettoyage quotidien :
QUIPEM N disinfection ( lit, dessus de tables et appareillages, ... )
CHAMBRE ET SAS : Porte d ' entrie de la chambre et poignie ; Rainures des fenetres ;
tableaux muraux ( y compris dessus ), Partie externe de la porte du cabinet de toilette et
poignie ; Porte des placards et poignies ; paillasses,
SOLS Balayage avec chiffon humide, puis nettoyage au ditergent neutre et disinfection au
ditergent- disinfectant avec un balai applicateur.
^ medicaux ( )
' (
Prise en charge des malades : Soins d hygiene toilette, soins de bouche, ; Soins
protocoles de soins ; Politique d antibiotherapie ; Isolement des malades.
'
...)
> Alimentation.
^ Linge
EVALUATION
RESPONSABLES
\> Directeur de I’etablissement ;
> CLIN.
-
Li
1. OBJECTIF
Prevenir la transmission de microorganismes aux patients et proteger le personnel contre
^ le risque infectieux associe aux soins bucco - dentaires (transmission croisee ).
Limiter la formation du biofilm a I'interieur des circuits.
Important :
Avant tout acte I'assistante dentaire doit :
▪ aerer le local
▪ mettre sa blouse
▪ enlever montre et bijoux
▪ se laver puis se frictionner les mains
▪ enfiler les gants menagers ou gants a usage unique ( non steriles ).
2. TECHNIQUES ET METHODES
> L'hygiene de I'unit dentaire doit etre realisee a des moments precis de la journee :
▪ En debut de journee
▪ entre deux patients
▪ en fin de journee.
t> On travaille toujours du plus propre au plus sale, du plus haut au plus bas, et du plus eloigne
au plus central.
L’UNIT DENTAIRE
— _-
v y ~ yu7o
Important : E 2 10L I
% ±
,
DA2399I
t
La procedure de purge elimine les residus entre la
tubulure et les pieces a main ainsi que la seringue.
> Passer une lingette disinfectante sur tous les dispositifs de
I'unit dentaire et de son environnement exemple :
amalgamateur, micro -tour, airo - polisseur siege de
I' opirateur, guiridon...
Isoler et protiger les poignies du scialytique, les tuyaux
d ' irrigation, les cordons des porte - instruments - rotatifs ( PIR )
par des gaines protectrices a usage unique ou stirilisables.
Systeme d'aspiration :
> Rincer les cordons d ' aspiration par aspiration d'un produit
disinfectant ( exemple : /2 litre d' eau de javel a 12° diluie
au1/10) suivi d'une aspiration d'un /2 litre d'eau quelques
minutes apres ou en utilisant le systeme de disinfection si
existant.
160
W
ENTRE CHAQUE PATIENT
L’UNIT DENTAIRE
Systeme d'aspiration
L’UNIT DENTAIRE
> L'unit tout entier doit subir un nettoyage avec un savon doux
et de I'eau et une disinfection complete avec un produit
disinfectant riservi a cet effet ( lingettes dD ou spray
spicifique ) fauteuil, repose -tete, cone et supports de la
radiographie dentaire, tablette, cordons, scialytique, boutons
de commande, pidale, compresseur, tous les dispositifs
situis a proximiti de l'unit ( tabouret, guiridon, meuble
dentaire, les poignies destiroirs etdes portes ... ).
> Faire suivre d'une purge d'eau, ripiter autant de fois que
nicessaire jusqu ' a ce que I ' odeur d ' eau de Javel disparaisse.
k
162
W
EN FIN DE JOURNEE ( APRES LE DERNIER PATIENT )
Systeme d'aspiration :
> Retirer les canules d'aspiration qui sont soit a usage unique
ou bien reutilisables.
exempt d'impuretes.
Controle de la soupape Tous les 6
> Attendre que toute I’ eau de
condensation soit evacuee
de securite mois
de la cuve.
Remplacement de 1 x par an
filtres ^ Refermer
purge.
le robinet de
164
¥
MENSUELLEMENT : SEQUENCE DE DECONTAMINATION
INTENSIVE DE
©ilL'UNIT
°MT DENTAIRE
Scialytique
Console de travail rf y 4 i\
r
*
> Retirer le cache et desinfecter avec une lingette
dD les supports des cordons.
Systeme daspiration
> Retirer le cache du boitier des systemes d' aspiration, nettoyer avec une brosse souple la
surface interne du porte - canule, et terminer avec une lingette desinfectante ou un linge
imbibe d'une solution desinfectante ( ne pas gratter ).
Ensemble crachoir/gobelet
> Nettoyer le receptacle du gobelet et le systeme de remplissage avec une brosse douce.
C<gp
r v*
Filtres
> les
Verifier et remplacer les filtres d ' eau de I ' autoclave tous
6 mois.
k
166
r
ASEPSIE AU LABORATOIRE DE PROTHESES DENTAIRES
Objectif :
> Prevenir la contamination croisee.
Techniques :
> Suivre les procedures de bionettoyage et d' entretien des locaux ( voir fiche 2 : fiche
zoning ).
Nettoyer et desinfecter les surfaces des PIR et utiliser les gaines protectrices a usage unique.
^
> Desinfecter adequatement tout ce qui est achemine vers un cabinet dentaire ou un laboratoire
de protheses dentaires.
> Desinfecter tout ce qui provient d'un cabinet dentaire ou laboratoire de protheses dentaires;
meme s’il a ete procede a la disinfection des articles de protheses dentaires.
> Desinfecter tous les appareils intra - buccaux avant la mise en bouche.
Rincer abondamment.
168
V
3. MATERIELS ET PRODUITS
Eau de reseau. Eau .
distillee
^ Lingettes desinfectante D , detergentes / desinfectantes dD .
( ) ( )
^> Support pour recueillir les saletes.
> Blouses, sur- blouses, lunettes de protection, masque buccal ou bavettes de protection.
4. RESPONSABLES
5. EVALUATION
> Controle de I'application des regies etablies et du resultat obtenu par le medecin - dentiste
responsable de son cabinet et le prothesiste dentaire paramedical responsable de
I' asepsie du laboratoire de protheses dentaires.
> Controle bacteriologique preventif : Analyse microbiologique de I' eau de I'unite de soins,
et prelevements sur PIR ( differents sites ).
Abreviations et symboles :
PIR : Porte Instrument Rotatif
D : Disinfectant 135*C
d : detergent MS
dD : detergent-Desinfectant
NA : Norme Algerienne
EN : Norme Europeenne
a 135 C -
ISO : Organisation Internationale de Normalisation
NA17814 : Norme Algerienne pour autoclave de classe B correspondant a la norme
europeenne EN 13060.
LEXIQUE :
L'unit dentaire : Ensemble des equipements fixes composes du fauteuil inclinable, de la
console de travail avec plateau et porte instruments ( cordons ), du scialytique, de la
radiographie dentaire, du crachoir, du systeme d' aspiration, et du separateur
d'amalgame.
Les porte- instruments rotatifs ( PIR ) ou instruments dynamiques : ce terme designe les
turbines, pieces a main, contre - angles et detartreurs. Ce sont des materiels complexes
qui transmettent les mouvements aux instruments rotatifs ( fraises, lentulo, broches,
inserts ... ) en contact direct avec la ou les dents a traiter. Chaque PIR comporte
plusieurs pieces ainsi que de fines tubulures qui pulverisent de I' eau sur le site
operatoire et permet egalement de refroidir ces Porte - lnstruments - Rotatifs.
La console de travail : systeme compose d'un bras porte - cordons sur lesquels sont
montes les PIR, la seringue multifonctions ( air, eau, spray ), la lampe UV et blanchiment
et la camera intra - orale. On retrouve egalement un panneau de commandes digitales et
un negatoscope.
Systeme de disinfection : Permet d' alimenter l'unit dentaire en produit disinfectant par
I'intermediaire d'une bouteille prevue a cet effet .ce qui permet d'irriguer et de
desinfecter les tubulures des PIR, et de la seringue a eau.
Biofilm : depot present au niveau des tubulures constitue de cellules bacteriennes,
detritus cellulaires, residus inorganiques.
170
W
ENTRETIEN DES DISPOSITIFS
Fiche 30
MEDICO -DENTAIRES
1. OBJECTIF
> Prevenir la transmission de micro - organismes aux patients et proteger le personnel
contre le risque infectieux associe aux soins bucco - dentaires ( transmission croisee ).
Ittl
Leurs complexitis les rendent difficiles a desinfecter et a steriliser, surtout au niveau
^ des parties internes.
> maladies
Les PIR, passant de la bouche d ' un patient a un autre, sont les principaux vecteurs des
transmissibles par le sang ( Hepatites B, C, D et Virus du Sida ... ).
> fiche
Les PIR sont classes comme un materiel critique selon la classification de Spaulding ( voir
dentaire annexe n 1 ). Done ils doivent etre debranches de I ' unit etfaire I ' objet des
°
memes etapes de traitement que les instruments statiques ( nettoyage, disinfection,
lubrification et sterilisation ) en adaptant chacune de ces etapes a la particularite des PIR.
> Leapres
protocole d ' hygiene des PIR debute par la pre - desinfection effectuee immediatement
la prise en charge d'un patient, a I'aide de lingettes detergentes desinfectantes
/
avant de subir les etapes de leurs traitements aboutissant a la sterilisation.
Important :
Pour les P.I.R ne pouvant subir une sterilisation, veiller a I'application des differentes etapes de
disinfection en respectant les indications du fabricant concernant les produits de
disinfection.
Le traitement des PIR doit etre rialisi a des moments pricis de la journie :
^ En Dibut de journie, entre deux patients et en fin de journie pour assurer une
disinfection optimale.
LES PIR ET LEURS CORDONS : TURBINE ET CONTRE-ANGLE
>
| Essuyer la surface externe de la
turbine( PIR ) a I' aide de lingette dD .
^ Nettoyer les conduits
d'irrigation a I' aide du fil
deboucheur ( fourni avec la
>
| Retirer la fraise . turbine ),
>
| Deconnecter la turbine (et / ou
le contre -angle du micromoteur) .
comprime .
>
| Avant de reutiliser la turbine ( PIR ), la | Essuyer la face externe de la
>
faire fonctionner durant quelques turbine ( PIR ) avec une lingette
secondes a vide, avec son irrigation dD .
d' eau.
>
l Emballer.
^
Respecter les conditions de
nettoyage, disinfection et lubrification stockage.
des PIR sans les demonter.
^ Purger
minutes
pendant
en
quelques
actionnant
'irrigation plusieurs fois.
^ Essuyer la surface externe du
detartreur a I'aide d'une lingette dD .
^ Remplacer I'insert
patient.
entre chaque
r<
detartreur du raccord.
> quelques
Purger eau et air pendant > Eliminer
minutes,
immediatement les
impuretes avec une lingette dD. ^ Retirer
corps
le manche du
de la seringue
multifonctions
\> Nettoyer la surface avec
une lingette dD a usage
> Laisser la canule et le manchon de
poignee sur I ' instrument et Demonter la canule et
unique. actionner I' air et I ' eau pendant I ' element a touches du
quelques secondes en appuyant manchon de poignee.
les deux touches pour une sortie
optimale du spray. ^ Deboucher le conduit
d eau/air dans la canule a
'
I ' aide du fil de nettoyage
> INettoyer la conduite de I'eau a
'aide du fil metallique.
fourni avec la seringue.
> touches
Nettoyer
,
I ' element
le manchon de
a
*
poignee et la canule en les
brossant sous I ' eau de
reseau.
fb
YJ
^ Secher avec un linge non
pelucheux ou souffler
I ' exterieur et purger
I ' interieur avec de I ' air
comprime pour chasser les
gouttes d ' eau.
\> Desinfecter I'exterieur de la
seringue multifonction avec
des lingettes dD, secher.
> manchon
Emballer la canule et le
de poignee dans
un conditionnement sterile,
K (si autoclavable).
^ Stocker a I abri de la
'
poussiere de I humidite
, ' et
de la lumiere.
NB : Suivre les
recommandations du fabricant
1. En cas de non utilisation prolongee des PIR, ne pas les laisser connectes aux
cordons de la console de travail.
2. Les PIR neufs et ceux revenus d ' une reparation doivent etre soumis avant leur
utilisation, a I ' ensemble du processus de traitement de sterilisation ( nettoyage,
disinfection, lubrification et stirilisation si autoclavables ).
3. Suivre les recommandations des fabricants relatives au produit, a la
concentration et a la duree d ' exposition pour chaque materiel.
2. Le laveurthermo- desinfecteur :
Riunittrois fonctions principales , le lavage, la disinfection
thermique et le sichage.
3. Le systeme de disinfection :
Permet la disinfection des circuits d'eau de I'unit dentaire.
3. MATERIELS ET PRODUITS
> Eau de reseau. Eau distillee.
> Matiere ou linge absorbant afin d' eviter la dispersion des aerosols.
4. RESPONSABLES
Directeur de I'itablissement et directeur des finances et moyens, le CLIN.
> Chef d'uniti, chef de service, midecin- dentiste, praticien coordinateur, pharmacien,
technicien de surface ( personnel d' entretien ), assistante dentaire ou personnel formi au
cabinet dentaire.
> Personnel paramidical ( cadre paramidical, prothisiste dentaire ), technicien biomidical.
5. EVALUATION
> Controle de ('application des regies itablies et du risultat obtenu par le midecin- dentiste
responsable de son cabinet et le prothisiste dentaire paramidical responsable de
I' asepsie du laboratoire de prothese.
> Controle bactiriologique priventif : Analyse microbiologique de I' eau de I'uniti de soins,
et prilivements sur PIR ( diffirents sites ).
Instruments, appareils,
Classification Procede
equipements et surfaces
it
G
\
Collecteur PCT resistants
Iresistant Sac rouge resistant Sac noir resistant
Couleur Remplissage : respecter Remplissage au 2/3 Remplissage au 2/3
Remplissage : respecter la limite indiquee sur le Bien Fermer avant Bien Fermer avant
la limite indiquee sur le sac evacuation evacuation
collecteur. Ne pas entasser,ne pas
Fermeture securisee et forcer . ..
definitive Volume adapte a I'activite
Volume adapte a I' activite Bien Fermer avant
evacuation
Le Stockage et le Traitement doivent se faire conformement a la reglementation
Risque eleve
Risque median
Risque bas
6. LEXIQUE :
1. L’unit dentaire Ensemble des equipements fixes composes du fauteuil inclinable, de la
console de travail avec plateau et porte instruments ( cordons ), du scialytique, de la
radiographie dentaire, du crachoir, du systeme d' aspiration, et du separateur
d' amalgame.
2. Micromoteur : Petit moteur congu pour actionner une piece a main dentaire
( contre - angle ) par connexion directe.
3. Les porte- instruments rotatifs ( PIR ) ou instruments dynamiques : ce terme designe les
turbines, pieces a main, contre - angles et detartreurs. Ce sont des materiels complexes
qui transmettent les mouvements aux instruments rotatifs ( fraises, lentulo, broches,
inserts ... ) en contact direct avec la ou les dents a traiter. Chaque PIR comporte
plusieurs pieces ainsi que de fines tubulures qui pulverisent de I'eau sur le site
operatoire et permet egalement de refroidir ces Porte - lnstruments - Rotatifs.
Les instruments rotatifs : ce sont des Instruments composes d'une tete, d'un col et d'une
queue, congus pour etre monte sur les PIR. Ms regroupent toutes les categories de
fraises contre - angle et turbine ainsi que les broches, racleurs, forets , lentulos et
inserts de detartrage.
4. La console de travail : systeme compose d'un bras porte - cordons sur lesquels sont
montes les PIR, la seringue multifonctions ( air, eau, spray ), la lampea UVet blanchiment
et la camera intra - orale. On retrouve egalement un panneau de commandes digitales et
un negatoscope.
5. Les tubulures ( dans les cordons ) permettent d' acheminer I' eau et I' air aux PIR et
d' aspirer les liquides a I'aide d' appareils de succion ( pompe a salive et aspiration
chirurgicale ).
6. Systeme de disinfection : Permet d' alimenter I'unit dentaire en produit disinfectant par
I'intermediaire d'une bouteille prevue a cet effet .ce qui permet d'irriguer et de
desinfecter les tubulures des PIR, et de la seringue a eau.
7. Detergent- disinfectant ( dD ) : Produit presentant la double propriete d' etre un detergent
et un disinfectant ( voir fiche n°32/ disinfectant ).
7. EN SAVOIR PLUS
1 Instruction ministerielle n°19 du 19 novembre 2002 relative a la prevention des hepatites
virales, du VIH et des accidents d'exposition au sang en pratique dentaire ( Algerie ).
2 Instruction ministerielle n°2 du 05 decembre 2013 relative au renforcement des actions
de lutte contre les infections associees aux soins et a I'amelioration de la gestion de
I ' environnement hospitalier.
3 Instruction ministerielle n°9 du 04 avril 2012 relative a I'obligation de I'utilisation de
I'appareil de sterilisation de type autoclave dans les cliniques et cabinets de chirurgie
dentaires prives.
4 Instruction ministerielle n°4 du 12 mai 2013 relative a la gestion de la filiere d'elimination
des dechets d' activites de soins + Decret executif n°03 - 478 du 9/12/ 2003 fixant les
modalites de gestion des DAS.
MORGUE Fiche 31
OBJECTIF
Proteger les personnels ainsi que I ' environnement du risque infectieux en post mortem.
TECHNIQUE ETMETHODE
2. Otertous les dispositifs de soins et materiaux medicaux ( voie d' abord, perfusion ... ).
3. Placer des pansements compressifs sur les points ou il a ete retire des voies d'abord
arterielles et veineuses.
4. Fermer les orifices naturels, en particulier I' anus ( relachement sphincterien ) pour les
cadavres a risque infectieux eleve.
5. Nettoyer avec precaution les taches de sang et autres souillures biologiques
6. Informer les proches de la personne decedee des potentiels risques infectieux encourus
lors des contacts avec le corps.
Hepatites virales, sauf I ' hepatite A, rage et infections par le VIH. - Maladie
averee, suspicion ou presence de facteurs de risque individuels
d ' Encephalopathie Subaigiie Spongiforme Transmissible ( ESST).
2. Les contre - indications a la realisation de la toilette mortuaire sur les lieux de soins.
3. L' existence eventuelle d'un obstacle medico - legal suspensif a toute operation
medico - scientifique ou funeraire.
2- LES LOCAUX
Les chambres mortuaires comportent plusieurs secteurs d' activites correspondant a des
niveaux de risque differents. Les zones techniques comprenant les locaux de conservation,
de preparation des corps et les salles d'autopsie.
II y a lieu ainsi :
> De mettre en place, dans le cadre d'une restructuration ou d'un reamenagement des
locaux, un haut niveau de protection des personnes et de I'environnement.
2.1- LA CHAMBRE MORTUAIRE
La zone technique est equipee de cases refrigerees aux revetements lisses et
lavables
> Un local de preparation est reserve aux toilettes mortuaires et eventuellement aux
prelevements en vue de rechercher les causes de deces.
Ce local est :
1. Climatise et ventile et I'air rejete a I'exterieur est filtre
2. Le sol, les revetements, le mobilier doivent permettre un lavage et une disinfection
intensive
3. Des dispositions techniques sur I'arrivee d'eau et I'evacuation des eaux usees sont
egalement obligatoires
4. Un point d'eau equipe pour le lavage des mains avec commande non manuelle doit
etre disponible
2.3- Autre
La place doit etre prevue pour permettre I ' installation d ' une cuve de
decantation - inactivation des effluents liquides ou de tout autre systeme equivalent.
MATERIELS ET PRODUITS
> Tenue vestimentaire adaptee et protectrice pour le personnel
Cases refrigerees
\> Moyens de conditionnement des dechets d' activites de soins
RESPONSABLES
> Medecin chef du service clinique concerne
> Comite d'hygiene et de securite, et le comite de lutte contre les infections nosocomiales
EVALUATION
> Controle du respect des regies etablies dans les services cliniques et a la morgue
Les risques pouvant survenir en post mortem sont lies a la putrefaction entrainant multiplication
et pullulation de germes. Ces dernieres dependent entre autres de:
1. RISQUE INFECTIEUX
> Inhalation des particules infectieuses ( bacille de koch, virus grippe aviaire...)
> Blessures diverses au cours des operations expertales par les differents instruments.
Eclaboussures sur la peau et les muqueuses qui exposent aux risques des maladies
transmises par le sang ( HIV et Hepatite ).
> Les germes anaerobies mis en suspension lorsque le cadavre libere des liquides apres
traumatisme ( ex. hemorragie interne ) ou par augmentation de la pression interne avec
Formation de gaz de decomposition, a la liberation d'urines et d'excrements lors du
relachement des sphincters, et lors de I'autopsie.
\> Les germes aerobies dont la transmission n'est pas rare, notamment en presence de
plaies infectees ( ex. escarres, gangrene ).
\> La contamination par le bacille de koch lors de la manipulation des poumons. Ce germe
peut rester actif plus de 12 jours apres le deces.
> La majoration du risque par des cadavres qui ont presente une pathologie fortement
infectieuse avant le deces.
^ Toilette mortuaire
.
respectees
: risque infectieux minime lorsque les precautions standard sont
2. AUTRES RISQUES
1- Les inhalations chimiques, de vapeurs et de gaz.
2- Personnels a risques
<8> Le personnel du service de soins.
Le personnel de la morgue, y compris ceux qui pratiquent les autopsies.
^
<$> Les ambulanciers.
<§> Les autres personnels aidant a la prise en charge en charge de la personne decedee.
3- Risques pour les families
<$> Un danger semblable est present lorsque le mort regoit les dernieres marques
d'affection par les siens.
Les recommandations suivantes s ' appliquent a toutes les autopsies d ' adulte, quel que soit le
contexte. Elies ne s ' appliquent pas a la foeto - pathologie. Pour I ' activite pediatrique, il
conviendra d ' evaluer le risque infectieux au cas par cas pour faire le choix des mesures a
appliquer.
2- MATERIELS
Supprimer tout materiel poreux reutilisable ( liege, bois ).
^
> A niveau de performance egal, utiliser du materiel a usage unique ( embouts, pipettes,
cupules, plaques ).
Choisir des instruments reutilisables et des gants anti - coupures.
3- APPAREILS
Le risque de contamination potentielle des appareils en contact avec les tissus a risque sera
signale au moyen du pictogramme « Danger biologique » appose sur ces appareils.
4- PROCEDURES
4.1- Mesures de protection
\> Un champ de protection impermeable et absorbant est dispose sous la personne decedee
pour reduire la contamination de la table d ' autopsie.
> L ' ensemble des protections a usage unique sera elimine selon la filiere des DASRI.
Le materiel a usage unique doit etre elimine selon la filiere des DASRI.
> Apres utilisation, tout objet piquant, coupant ou tranchant a usage unique doit etre
introduit dans un conteneur de securite, de taille adaptee au contenu et resistant aux
perforations, qui sera elimine suivant la filiere des DASRI apres fermeture definitive.
\> Tous les prelevements, identifies lisiblement, sont places dans des recipients fermes dont
la surface externe sera ensuite desinfectee a I ' eau de Javel recemment diluee a une
concentration d ' au moins 2 % de chlore actif.
> Pendant les manipulations de la depouille, les agents de sante doivent porter notamment
les equipements de protection individuelle ( EPI ) suivants :
Visiere ou lunettes de protection et masque chirurgical ou ecran facial pour se
proteger des projections eventuelles de fluides corporels ;
Blouse impermeable et jetable a manches longues avec des revers et gants en
latex a usage unique, non sterilises ;
<$> Si la tache a effectuer comprend le levage ou le transport de la depouille, il est
conseille de porter une paire de gants externe supplemental en caoutchouc pour
gros travaux, ainsi qu'un tablier etanche et resistant.
On demandera aux membres de la famille qui souhaitent voir le corps de porter des EPI
appropries pour eviter un contact direct avec des fluides corporels.
On appliquera les precautions standards pendant la toilette du corps pour eviter un
contact direct avec des fluides corporels.
> une blouse a manches longues, resistante aux fluides et a usage unique ;
> un appareil de protection respiratoire filtrant contre les particules conforme a la norme
N95 s'il existe un risque quelconque de generation d'aerosols, associe a I'utilisation
d'outils a grande vitesse tels que les scies ;
un ecran facial ou des lunettes de protection ;
1- OBJECTIF
ConnaTtre les principaux desinfectants et leurs proprietes afin d ' en comprendre les regies
d ' usage en pratique de soins.
2- TECHNIQUES ET METHODES
Desinfectants : substances chimiques capables de tuer ou d'inactiver les micro - organismes
( bacteries, champignons, ou virus ) et sont destines a etre appliques uniquement sur des
surfaces inertes ( surfaces, objets, dispositifs medicaux ( DM ), milieu ( air, eau )).
Disinfection : est une operation au resultat momentane permettant d ' eliminer ou de tuer les
micro - organismes et/ ou d ' inactiver les virus presents sur les surfaces inertes.
> Lire les etiquettes des produits, prendre connaissance des fiches signaletiques.
> Utiliser seulement des contenants etiquetes.
> Privilegier une eau temperee afin de reduire les emanations de vapeurs toxiques.
> Eviter les eclaboussures, lors de la preparation des solutions et toujours verser un produit
chimique dans I'eau et non I'inverse.
> Lors de I'entretien d'une surface, impregner la lingette et non la surface afin d' evitertoute
emanation.
> Limiter la vaporisation uniquement a I'entretien des espaces inaccessibles avec une
lingette.
Porter une tenue adaptee : masque, gants, lunettes de protection.
^ Amenager le poste de travail ( ex. : endoscopie ).
^ Rincer abondamment.
Signaler les incidents au service pharmacovigilance.
EN 1040* Bactericidie
Activite de base EN 1275 * levuricidie, Fongicidie partielle de base
EN 14347* Sporicidie
Remarque : la norme de base ne suffit pas a elle seule, exiger au minimum 3 normes
EN 13727 Bactericidie
EN 13624 levuricidie Fongicidie
EN 14476 Virucidie
EN 14348 Mycobactericidie
Domaine medical
EN 14562 levuricidie Fongicidie
EN 14561 Bactericidie
EN 14563 Mycobactericidie
Minimales
Bactericidie de base : NF EN 1040.
Fongicidie partielle de base : NF EN 1275 activite levuricide ( C . albicans ) .
Bactericidie en conditions de salete : NF EN 1276 en conditions de salete ou NF T 72-170
Sols et surfaces ou 171 en conditions de salete, ou pr EN 13727, version aout 2005 ou posterieure en
conditions de salete .
Souhaitables
Fongicidie partielle en conditions de salete : NF EN
Remarque.: la norme de base ne suffit pas a elle seule .
Minimales
Bactericidie en conditions de salete : NF EN 13727 en conditions de salete ( Bactericidie
de base - NF EN 1040 - facultative ).
Fongicidie partielle en conditions de salete : NF EN 13624 en conditions de salete :
Instruments
exigence limitee a l' activite levuricide ( Candida albicans ) ( Fongicidie partielle de base -
( pre disinfection )
NF EN 1275 - activite levuricide ( Candida albicans ) facultative ) .
De preference
Phase 2 / etape 2 en conditions de salete : Bactericidie NF EN 14561 et Fongicidie
partielle NF EN 14562 sur C . albicans.
Minimales
Bactericidie en conditions de proprete : NF EN 13727 en conditions de proprete
Instruments ( Bactericidie de base - NF EN 1040 - facultative ) .
niveau Fongicidie en conditions de proprete : NF EN 13624 en conditions de proprete ( Fongicidie
intermediate de base - NF EN 1275 - facultative ) .
Virucidie en conditions de proprete : NF EN 14476 en conditions de proprete.
Mycobactericidie en conditions de proprete : NF EN 14348. Attention ! Cette norme prevoit
deux niveaux : activite tuberculocide sur Mycobacterium terrae d'une part, et activite
.
mycobactericide sur M terrae et M. avium, d' autre part. L'activite mycobactericide est
obligatoire pour les bronchoscopes .
De preference
Phase 2 / etape 2 en conditions de proprete : Bactericidie NF EN 14561, Fongicidie NF EN
14562, tuberculocidie ou Mycobactericidie NF EN 14563.
Minimales
Bactericidie en conditions de proprete : NF EN 13727 en conditions de proprete
Instruments ( Bactericidie de base - NF EN 1040 - facultative ) .
haut niveau Fongicidie en conditions de proprete : NF EN 13624 en conditions de proprete ( Fongicidie
de base - NF EN 1275 - facultative )
Virucidie en conditions de proprete : NF EN 14476 en conditions de proprete.
Mycobactericidie en conditions de proprete : NF EN 14348. Attention ! Cette norme prevoit
deux niveaux : activite tuberculocide sur Mycobacterium terrae d'une part, et activite
.
mycobactericide sur M terrae et M. avium, d' autre part. L'activite mycobactericide est
obligatoire pour les bronchoscopes .
Sporicidie de base : NF T 72 - 230 ou 231 ou NF EN 14347.
De preference
Phase 2 / etape 2 en conditions de proprete : Bactericidie NF EN 14561, Fongicidie NF EN
14562, tuberculocidie ou Mycobactericidie NF EN 14563.
RESPONSABLES
> CLIN,
> Pharmacie,
EVALUATION
L' apparition d'infection dont la cause peut etre liee a une transmission par le materiel doit
declencher une enquete sur les methodes de desinfection utilisees.
Des controles bacteriologiques du materiel peuvent etre pratiques apres desinfection, pour
controler I'efficacite des procedures.
Aldehydes Halogenes :
Famille Agents oxydants
produits chlores
INCOMPATIBILITES Inhibis par les Neutralisi par Eau chaude Avec chloris et les
INACTIVATION protiines I' ammoniac inactivi par les haloginis
I ' activiti diminue inactivi par le MO MO et ditergents
en solution et ditergents ordinaires
alcaline ordinaires
EFFETS Vapeur toxique Irritant a forte dose Irritant a forte Eviter le contact avec les
INDESIRABLES Irritant a forte port de gants et dose yeux
concentration lunettes Corrosif pour les Corrosif pour les mitaux
Allergisant mitaux d'ou ringage obligatoire
A proscrire A proscrire pour les surfaces
mitalliques
USAGE
Usage: Disinfectant du Detergent disinfectant Ditergents - disinfectants
materiel thermosensible, ne instruments pour sols, surfaces et
fixe pas les proteines Ditergent mobilier
( efficacite contre prion ) pri- disinfectant, pour
Generateurs et eau instruments
d'hemodialyse midico - chirurgicaux et
- Lentilles corneennes, verre endoscopes.
3 miroirs, surfaces propres. Pouvoir digraissant en
- Bonne synergie avec le 5 mn. Dilution a 0.5%.
H 202
SPECTRE D'ACTIVITE Fort pouvoir oxydant, plus Gram + : +++ Gram + : +++
actif en YiW + Gram- : +++ Gram - : +
Gram + : +++ Mycobactirie + Mycobactirie -
Gram- : +++ Spores++ Spores -
Mycobactirie +++ Virus++ ( actifs sur H1 V1 ) Virus ±
Spores+++ hep. B et C Champignon++
Virus++ Champignon+
Champignon++
Prion ++
Remarque : Certains disinfectants renferment des Terpines ( essences de camomille, thym, eucalyptol, camphre,
essence de tiribenthine )
OBJECTIF
Prevenir les risques sanitaires lies a I'exposition aux dechets d'activites de soins et preserver
I'environnement par I'application des modalites de Tri, Conditionnement, Entreposage,
Transport et Traitement, conformement a la reglementation en vigueur.
TECHNIQUE ET METHODE
> Constitues notamment d'emballages, cartons, papier essuie - mains, draps d'examens ou
champs non souilles etc ...
> Infectieux
> Radioactif
> Mecanique.
> Ce sonttous les dechets d' activites de soins, potentiellement souilles par du sang ou un
liquide biologique ( liquide pleural, peritoneal, pericardique, amniotique, synovial...) :
<$> les materiels et materiaux piquants ou coupants destines a I' abandon, qu'ils aient ete
ou non en contact avec un produit biologique aiguilles, scalpels, rasoirs...
les dechets mous infectes ( compresses, pansements, coton ... )
le materiel a impact psycho - emotionnel ( seringues, gants . . . )
les milieux de culture, tubulures, flacons, prelevements, ampoules, canules, drains.
Les flacons de produits sanguins a usage therapeutique incompletement utilises ou
arrives a peremption, les tubes de prelevement de sang, les dispositifs de drainage.
les dechets anatomiques humains, correspondant a des fragments humains non
aisement identifiables par un non specialiste ( ex le placenta ).
> definis comme « tous les dechets anatomiques et biopsiques humains issus des blocs
operatoires et des salles d' accouchement qui sont des organes, membres, fragments
d' organes ou de membres, aisement identifiables par un non specialiste ».
Les dechets de soins a risques chimiques et/ou toxiques ( DRCT) : filiere rouge
> dechets de nature a porter atteinte grave aux personnes qui les manipulent et a
I'environnement.
<$> Produits anticancereux, et leurs metabolites.
<$> Dechets contenant des metaux lourds : Le mercure contenu dans les amalgames
dentaires, les thermometres ou les tensiometres, etc...
Medicaments avaries ou perimes.
Solvants et disinfectants.
Films radiologiques : Contenant des sels d' argent nocifs pour I'environnement.
Fixateurs et revelateurs radiographiques.
La reglementation impose que les DAS suivent, en fonction de leur typologie, une filiere
d'elimination specialises, organises et securisee, qui comprend I'ensemble des operations
allant de leur production a leur elimination.
Referent DAS :
Un referent, de preference infirmier ( IDE), forme en hygiene hospitaMere, doit etre designe pour
la filiere dechets.
Instruction N° 001 du MSPRH, du 04/ 08/ 2008, ayant pour objet I'organisation de la filiere de
I'elimination des Dechets d'Activites de Soins, adressee, pour execution, a tous les directeurs
d' etablissements.
Le tri et le conditionnement
Des leur production, les DASRI seront conditionnes dans des emballages specifiques adaptes
a la nature du dechet :
> Resistants
<1/ (U
POl
PACT )K SOL
A RISQUE E
DAcnvrrroiv^' is
1
*
1SQI ' KS
INFFC TIKI \
^
\
BoTtes et mini collecteurs pour dechets perforants normes
> Les futs et jerricans en plastique peuvent egalement accepter des dechets mous/solides.
Rigides et resistants a la perforation
<$> Munis d'un systeme de fermeture
Ces collecteurs doivent etre :
^
\
A portee de mains
> Visibles
> Places sur un support
Fermeture provisoire
et definitive
Nom du prosucteur de dechets
Gestes proscrits :
L'entreposage et le stockage
Les dechets conditionnes dans des emballages primaires sont places dans des conteneurs
adaptes a la collecte interne.
STI
STI
.»
Le stockage des dechets doit se faire dans des
locaux de regroupement
prescriptions suivantes :
repondant aux
1 «
> Exclusivement reserve a l'entreposage des
dechets.
> Ne peut recevoir que des dechets prealablement emballes dans des emballages
normalises.
> Doit assurer les fonctions de protection des dechets contre les intemperies et la chaleur.
|> Alimente en eau.
> Ayant un revetement des sols et murs adaptes aux produits de nettoyage et de
disinfection.
> Implante, construit, amenage et exploite de fagon a assurer une securite optimale contre
les risques de degradation, de vol, penetration des animaux, et risque d'incendies.
> Ces locaux doivent etre nettoyes apres chaque enlevement et desinfectes
periodiquement.
L'entreposage des DASRI ne doit jamais se faire a meme le sol mais
toujours dans des conteneurs de couleur jaune
Delais d'enlevement
Les delais maximaux d' entreposage des DASRI ne peuvent etre superieur a :
> 24 heures pour les etablissements de sante possedant un dispositif de traitement autorise.
> Les Transporteurs devront etre titulaires d'une autorisation de transport en cours de
validite.
Un appareil de banalisation ne doit etre utilise que pour le traitement des DASRI
\> Les Installations doivent faire I'objet d ' une autorisation en rapport avec des normes de
protection de I ' environnement.
\> Seuls les incinerateurs deja installes in situ et qui sont « conformes » sont autorises a
fonctionner.
\> Ceux qui ne sont pas « conformes » devront etre reformes et les structures de sante
concernees sont appelees a proceder a I'incineration de leurs dechets de soins a
I'exterieur par le biais d'une entreprise specialist et habilitee.
Chaque sachet de preselection doit faire I'objet d'une identification par un document colle au
sachet qui, tout en garantissant I'anonymat du patient preleve, portera les informations
suivantes :
> I'identification du producteur
> la nature du dechet anatomique
> Ventiles
> Eclaires
Elle est subordonnee a I'obtention d' une autorisation delivree par le commissariat a I'energie
atomique.
Un coordonnateur pour la gestion des dechets radioactifs, en relation avec les organismes
competents, doit etre designe.
Decret presidentiel n° 05- 119 du 11 avril 2005 relatif a la gestion des dechets radioactifs.
Des leur production, les dechets radioactifs doivent etre caracterises et tries conformement a
leur classification.
Les conteneurs destines a recueillir les dechets radioactifs ainsi que les sacs servant au
transport de ces dechets doivent etre manutentionnes et signales de fagon indelebile, de
maniere a informer de :
> du debit d'equivalent de dose au contact ainsi que de tout risque associe chimique ou
biologique.
L'evacuation des dechets radioactifs liquides est interdite dans les eaux de surface,
les egouts et les collecteurs.
Le producteur doit veiller a ce que les dechets radioactifs produits par son installation en
attente de traitement ou d'evacuation, soient entreposes dans des infrastructures repondant
aux exigences de surete radiologique et de protection physique telles que definies par la
reglementation en vigueur.
Tout utilisateur de sources radioactives scellees doit prendre les mesures necessaires pour
s'assurer qu' en phase finale d'utilisation, les sources usees soient retournees au fournisseur.
Cette operation doitfaire I'objetd'une disposition contractuelle liant I' acheteur et le fournisseur.
En cas d'impossibilite, ou si des sources radioactives se trouvent en etat d'abandon, le
commissariat a I' energie atomique prend les mesures protectrices necessaires.
Les dechets radioactifs liquides et solides qui ne peuvent etre evacues sont disposes et
conserves dans des recipients solides a ppropries et entreposes dans des locaux conformes
aux exigences de securite de sorte a evitertoute dispersion des substances radioactives.
Un programme d' assurance qualite doit etre elabore par le producteur de dechets, de maniere
a garantir le respect des mesures prises pour satisfaire aux exigences de surete.
Ce programme d'assurance qualite doit etre approuve par le commissariat a I'energie atomique
qui controle son application.
Filiere d' elimination des Dechets Assimilables aux Ordures Menageres ( DAOM )
Ms doivent etre places dans des sacs de plastique de couleur NOIRE et rejoindre la filiere des
dechets menagers.
RESPONSABLES
> Directeur de I'etablissement de sante
EVALUATION
Audit de I'observance respect du tri des dechets
POUR EN SAVOIR PLUS
1. « Guide technique d' elimination des dechets d' activites de soins a risque » Ministere de
la sante et des sports France 2009.
2. « Gestion des dechets d'activites de soins » document d'orientation OMS Octobre 2011
3. « Gestion sans risque des dechets produits par les soins de sante » aide - memoire pour
une strategie nationale OMS.
4. « Les dechets lies aux soins de sante » Aide -memoire OMS N°253 Novembre 2011
5. « Une meilleure gestion des dechets d'activites de soins : Une composante integrale de
I'investissement dans la sante » OMS - Banque Mondiale 2005
6. « Gestion des dechets d'activites de soins »Aide - memoire OMS N°281 Octobre 2011
REFERENCES REGLEMENTAIRES
1. La loi n°01 - 19 du 27 Ramadhan 1422 correspondant au 12 decembre 2001, relative a la
gestion, au controle et a I'elimination des dechets.
2. Le decret executif n°03- 478 du 09 decembre 2003 fixant les modalites de gestion et les
procedures d' elaboration de publication et de revision du plan national de gestion des
dechets speciaux.
3. Le decret executif n°04- 409 du 14 decembre 2004 fixant les modalites de transport des
dechets speciaux dangereux.
4. L'instruction ministerielle N° 01/MSPRH/ MIN DU 04 AOUT 2008 relative a la gestion de
la filiere d'elimination des dechets d'activites de soins.
5. L'arrete interministeriel du 10 juin 2012 fixant les modalites de traitement des dechets
anatomiques
6. L'instruction ministerielle N° 04 du 12 mai 2013 relative a la gestion de la filiere
d' elimination des dechets d' activites de soins a risque infectieux.
7. Decret presidents ! n° 05 - 119 du 2 Rabie El Aouel 1426 correspondant au 11 avril 2005
relatif a la gestion des dechets radioactifs.
OBJECTIF
Prevenir le risque infectieux lie a la presence d'agents nuisibles ( insectes, animaux, acariens et
autres ) pouvant vehiculer ou inoculer des micro - organismes aux patients ou au personnel dans
les etablissements de sante
TECHNIQUE ETMETHODE
> Prevenir ettraiter selon le tableau ci - dessous
> Tenir compte du mode d'emploi et des precautions a prendre pour chaque produit
> Respecter le temps de contact du produit
> Assurer la tragabilite de tout incident ou intervention
MATERIEL ET PRODUITS
> Pulverisateurs
> Fumigateurs
> Pistolets ( gel )
> Produits
> Tenues de protection
> Registres de tragabilite
- Insecte diptere sous deux formes : Adulte - Ne provoquent pas de maladies, mais
et larvaire participent a sa dissemination en
MOUCHE - Attirees par la lumiere et les odeurs transportant passivement des
- Lieu de ponte : excrements, substances micro - organismes ( virus, bacteries, et
organiques en decomposition, viandes, parasites ) avec risque d' epidemie
restes de nourritures, detritus d' origine - Larves peuvent engendrer les myiases
animale ou vegetale des plaies
- Intervenir
precocement pour
limiter la propagation
- traiter
systematiquement les
personnes ayant ete
en contact
- Eviter les echanges
des objets personnels
[ brosses, peignes,
bonnets .. . ]
POUX Depistage des cas a
- Isolement
En geographique et A
I' admission technique chambre la demande
Permanence
Hygiene corporelle individuelle [ poux du
corps ]
- Laver vetements et
literies a 60°C
- Appliquer des produits
anti - poux a base de
pyrethrine en lotion,
refaire [ ' application
8 - 1 Oj plus tard ( cuir
chevelu ), utiliser des
peignes fins
anti -lentes
- Decontamination des
objets avec une
poudre a base de
pyrethrines
Intervention precoce
pour limiter les cas
Isolement geographique
et technique
Renforcer le lavage des
SARCOPTES Depistage des cas En mains, et mesures A
a [ ' admission permanence d'hygiene corporelle la demande
Hygiene corporelle, Laver vetements et
Sarcoptes
lavage des mains literies a 60°C
Traitement de la
scabei chambre et du mobilier
( acaricide en aerosol,
pyrethrinoide, scabicide )
puis leur nettoyage
Apres une
douche,
appliquer la
lotion, laisser
agir pendant
24h ( adulte et
Benzoate de Benzyle enfant ) et 12 h
( Ascabiol) ( nourrissons et
femmes
enceintes ) puis
prendre une
douche a la fin
du traitement
Se referer a la
notice
RESPONSABLE
> Administration des etablissements de sante
> Comite d'hygiene et de securite
> Surveillant medical et medecin du service
> CLIN
> Entreprises specialises sous reserve de la conformite des produits
> Bulletin d'information de sante publique : Les ectoparasites en sante publique N°5
( Decembre 2012) - N° 6 ( Octobre 2013 ) - INSP
Service d'eco epidemiologie parasitaire et genetique des populations, IPA.