La Communication Nerveuse: Les Prérequis
La Communication Nerveuse: Les Prérequis
La Communication Nerveuse: Les Prérequis
La communication nerveuse
Les prérequis :
Questions :
I- Quelles sont les caractéristiques du nerf et comment les mettre en évidence et les enregistrer ?
1- Mise en évidence des caractéristiques du nerf :
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a- Protocole expérimental
Dans le but de mettre en évidence les deux propriétés du nerf, on
isole par dissection le nerf sciatique de la patte postérieur d’une
grenouille décérébrée. On peut stimuler le nerf par l’application de
différents types de stimulations (chimique, mécanique ou
électrique). Dans ce cas on réalise une stimulation électrique
efficace on constate la contraction du muscle gastrocnémien.
1-D’après vos connaissances interprétez le résultat de
l’expérience ? que peut-on déduire
Après avoir sectionné le nerf on excite sa partie centrale liée à la
moelle épinière résultat pas de réponse.
2-que peut-on déduire.
1- La contraction du muscle est une réponse à L’excitation du nerf donc le nerf est capable d’être
excité on parle de la caractéristique : excitabilité, une excitation efficace produit un influx nerveux
2- Une fois sectionner le nerf n’arrive pas à conduire l’influx nerveux jusqu’au muscle qui ne se
contracte pas donc le nerf possède la caractéristique : conductibilité
Conclusion :
Le nerf a deux caractéristiques : il est excitable et conducteur
b- Les techniques d’étude des caractéristiques du nerf
Différents techniques et dispositifs expérimentaux ont été utilisés pour étudier et enregistrer les
caractéristiques du nerf tel que :
A - le dispositif expérimental utilisant l’oscilloscope :
L’oscilloscope est formé, essentiellement :
-D’un tube cathodique qui donne naissance à
un faisceau d’électrons par chauffage d’un fil
appelé cathode. Ces électrons tombent sur un
écran fluorescent en marquant un spot lumineux.
-Deux plaques verticales avec une différence de
potentiel électrique entre elles, qui déplace
le spot lumineux horizontalement de gauche à droite
-deux plaques horizontales chacune est reliée à une
électrode réceptrice qui, verticalement, devient
le spot lumineux.
-Les deux types de plaque fonctionnent en même
temps , et donnent, sur l’écran de l’oscilloscope une
courbe traduisant les variations du potentiel électrique du nerf, en fonction du temps après une excitation
efficace.
B – Dispositif d’expérimentation assisté par ordinateur : ExAO
C’est une technique plus évoluée dite expérimentation
assistée par ordinateur ExAO. Elle permet la réalisation
des expériences sur des nerfs d’animaux invertébrés et
facilite l’acquisition des données et le traitement des
résultats. L’interface du dispositif ExAO fonctionne
avec un logiciel et assure l’excitation du nerf et
l’enregistrement d’une courbe traduisant son activité
électrique, en fonction du temps. Les caractéristiques
de l’excitation apparaissent sur son écran, ou sur celui
de l’ordinateur,(durée, intensité, fréquence)
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Décrire le principe des techniques utilisées pour étudier Et enregistrer l’activité du nerf ?
Une fois le nerf de l’animal est disséqué, il est placé sur les électrodes d’une cuve à nerf (deux types
d’électrodes : deux électrodes excitatrices : E1 et E2 ; des électrodes réceptrices R1 , R2 ,R3 , R4 …)
Les réponses à diverses stimulations électriques donnent naissance à des messages nerveux sous forme
d’activité électrique qui parcourent le nerf et qui on peut amplifier et enregistrer soit par la technique à
oscilloscope ou ExAO.
c- Analyse des résultats obtenus
❖ Exercice 1
On réalise une stimulation électrique dont l’intensité est efficace (supérieure ou égale au seuil d’excitation)
pour obtenir une réponse du nerf.
L’enregistrement obtenu s’appelle le
potentiel global du nerf, son amplitude
reflète la différence du potentiel
entre deux points à la surface du nerf.
Le document ci-dessous est l’enregistrement
de l’activité électrique du nerf moteur d’une
des pattes du carabe
Le potentiel global du nerf traduit son activité électrique qui se caractérise par une modification de l’état
électrique à la surface du nerf. Ce potentiel est divisé en 3 phases :
A= L’artefact de stimulation
B= la première phase de la réponse
C= la deuxième phase de la réponse
La propriété du nerf est l’excitabilité qui est une variation locale de l’état électrique du nerf suite à une
stimulation efficace.
❖ Exercice 2 :
La figure 1 montre le dispositif expérimental permettant de Fig 2
mesurer la vitesse de propagation de l’influx nerveux sur un nerf .
Fig 1
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Réponse :
-On constate que la variation locale de l’état électrique du nerf = influx nerveux suite à une excitation
efficace au niveau des électrodes excitatrices E est enregistré après un temps t1 par l’électrode R2 et puis
par l’électrode R6 après un temps t2 on déduit qu’il y a un transfert de l’influx nerveux depuis le point de
stimulation le long du nerf (si il s’agit d’un nerf mixte le transfert se fait dans les deux sens) on parle de la
conductibilité du nerf.
-la conductibilité peut etre matérialisée par le calcul de la vitesse de propagation du message nerveux :
∆d
𝑉 = ∆t 𝑚/𝑠 avec Δd= d2 – d1 d1= distance E2 R2 d2=distance E2 R6
Δt= t2- t1 temps utilisé pour parcourir la distance Δd
La conductibilité se manifeste par le transfert de la variation locale de l’état électrique du nerf à l’issue d’une
stimulation efficace, elle est matérialisée par la vitesse de propagation du message nerveux (influx nerveux) qui
est de l’ordre de 20 à 40m/S. donc le message nerveux n’est ni un courant électrique ni un message lumineux du
faite que sa vitesse de propagation est très inférieure à celle du courant électrique(270 000KM/S) et de celle de la
lumière (3.108 m/S)
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2 – représentation voir courbe d’excitabilité du nerf sciatique de la grenouille
Quelques définitions :
-seuil d’excitation : correspond à l’intensité de l’excitation provoquant une réponse du nerf ainsi toute
excitation en dessous de cette valeur (seuil) le nerf ne répond pas. Toute excitation d’intensité supérieur
au seuil d’excitation est dite supraliminaire et toute excitation dont l’intensité est inferieur au seuil
d’excitation est dite infraliminaire
-Rhéobase : est l’intensité minimale au-dessous de laquelle un nerf ne s’excite pas quel que soit le temps
de la stimulation
-Chronaxie : est le temps minimum nécessaire pour qu’un courant d’intensité double de la rhéobase soit
efficace
Question pourquoi doit-on déterminer ces paramètres Rhéobase, Chronaxie ?
Evaluation :
Le document suivant montre les courbes d’excitabilité de 3 nerfs. A partir de l’analyse des trois courbes
déterminer le nerf le plus excitable et dégager la relation entre la chronaxie et l’excitabilité du nerf
-détermination de la chronaxie et le temps
utile de chaque nerf :
Nerf 1 2 3
Temps utile ms 3 3 3
Chronaxie en ms 0,4 0,65 0,9
On constate que les 3 nerfs ont le même
temps utile mais des chronaxies différentes
Donc le nerf le plus excitable est celui qui a
la plus faible chronaxie c’est donc le nerf 1
Plus que la chronaxie du nerf est petite
plus qu’il est plus excitable
❖ Exercice 2 :
Afin de déterminer d’autres conditions nécessaires pour une excitation efficace du nerf on se propose
d’étudier les résultats des expériences réalisées sur un nerf de crabe :
Doc 1
Expérience 1 : on réalise des stimulations
électriques d’intensité croissante sur un
nerf de la patte de crabe et on regroupe
sur le même tracé les différentes réponses
enregistrées afin de les comparer (voir doc 1)
Expérience 2 : On a enregistré sur un nerf de crabe les réponses à deux stimulations successives à 11ms
d’intervalle (enregistrement vert en partant de la droite).
Puis on a envoyé deux nouvelles stimulations en diminuant l’intervalle de temps d’une milliseconde et on
a superposé les enregistrements (Enregistrement bleu clair). Et ainsi de suite jusqu’à ce que l’intervalle de
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Doc 2
temps entre les deux stimulations ne
soit plus que deux millisecondes ainsi
on a obtenu un tracé montrant la
variation de l’amplitude du potentiel
global du nerf de crabe en fonction de
la durée qui sépare deux stimulations
successives (voir doc 2)
2 – Décrire les résultats obtenus, déduire
La condition nécessaire pour obtention
D’une seconde réponse similaire à
La première réponse ?
Calculer la période réfractaire absolue
(pendant laquelle toute stimulation
même supraliminaire est inefficace)
et la période réfractaire relative
(pendant laquelle un second potentiel
global est émis d’une amplitude inférieure à celle d’une excitation suivante ayant la même amplitude que
celle de la première excitation)
1 – lorsqu’on applique des stimulations d’intensité croissante à un nerf, on constate que l’amplitude de la
réponse croit avec l’intensité de stimulation jusqu’à une valeur ou l’amplitude du potentiel global reste
constante. Ceci s’explique par la structure du nerf dont la réponse est la sommation des réponses des
fibres constituant ce nerf : c à dire avec l’augmentation de l’intensité de stimulation le nombre de fibres
excitées augmente c’est le principe de sommation ou loi de recrutement.
2 – Le principe de cette expérience consiste
à mesurer la réponse du nerf à des séries de
deux stimulations électriques de même
intensité mais séparées par des délais décroissants
de 1ms.
Ainsi on constate quand la durée entre les deux
stimulations est assez long la réponse est un
potentiel global de même amplitude que celui de la
première stimulation , en diminuant l’intervalle du
temps progressivement ,l’amplitude de la seconde
réponse diminue au fur et à mesure : c’est la période
réfractaire relative et quand la seconde stimulation
devient inefficace cette période constitue la
période réfractaire absolue
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❖ Données
Le doc 1 est une vue par IRM ( image par résonance magnétique) montrant Une
lésion haute de la moelle épinière . Cette lésion entraine une paralysie totale
et une perte de sensibilité dans la région au-dessous de la lésion Doc 1
Réponse
D’après le doc 1 une lésion haute de la moelle épinière entraine une perte de sensibilité et la
paralysie dans la région inferieure à la lésion ceci est due à l’absence de la conductibilité du
message nerveux suite à une coupure des fibres nerveuses (motrices et sensorielles)
On constate que la température agit sur la conductibilité de nerf ainsi à des température t˂ 2°C le
nerf perd complétement sa conductibilité. La vitesse de conductibilité augmente avec la
température et atteint sa valeur maximale v=80m/S à une température de 30°C
Les substances anesthésiantes ont comme effet d’inhiber de façon réversible la propagation des
signaux le long du nerf
3 – Bilan :
Les nerfs constituent des liaisons anatomiques et physiologiques entre le système nerveux et les organes.
Ils sont caractérisés par deux types de propriétés qui sont l’excitabilité et la conductibilité.
➢ L’excitabilité du nerf : c’est une variation locale de l’état électrique du nerf suite à une stimulation
efficace, elle présente deux caractéristiques : la rhéobase et la chronaxie. L’excitabilité de nerf est
soumise à des phénomènes tels que : Loi de recrutement ; périodes réfractaire absolue et relative
➢ La conductibilité du nerf : Se manifeste par le transfert le long du nerf de la variation locale de
l’activité électrique du nerf à l’issue d’une stimulation efficace, elle peut être matérialisée par la
vitesse de propagation du message qui dépend de la structure de nerf en types de fibres
nerveuses.
La conductibilité comme l’excitabilité sont influencés par plusieurs facteurs :
• Facteurs physiques : température, pression
• Facteurs chimiques : manque de dioxygène, substances anesthésiantes
• Facteurs ioniques : comme la modification de la concentration des ions Na+ et K+
L’action de ces facteurs sur l’activité de nerf, montre que le message nerveux est de nature biologique.
II – Quelle est la nature du message nerveux et comment prend-il naissance ?
1- Rappel :
Lorsqu’on stimule le nerf du crabe on obtient un potentiel global dont l’amplitude augmente avec
l’augmentation de l’intensité de l’excitation jusqu’à une valeur maximale qui traduit la stimulation de
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toutes les fibres nerveuses constituant le nerf donc le message nerveux prend naissance au niveau de la
fibre nerveuse.
Questions
-Quelle est la nature du message nerveux ?
-Comment le message nerveux prend-il naissance au niveau de la fibre nerveuse ?
2- Quelle est la nature du message nerveux ?
a - Mise en évidence du potentiel de repos du neurone
❖ Données expérimentaux :
On utilise un neurone géant de calmar que l’on place dans un liquide physiologique. Deux électrodes E 0
(électrode de référence) et E1 (microélectrode)sont reliées à un oscilloscope.
-A l’instant T0 les deux électrodes sont placées dans le liquide physiologique, l’oscilloscope affiche alors le
zéro électrique (c’est la portion avant T1)
-A l’instant T1 l’électrode E1 est enfoncé dans le cytoplasme de la cellule nerveuse. Le signal dévie
brutalement jusqu’à environ -70mV et reste constant.
-A l’instant T2 on retire l’électrode E1 de la fibre et on la place à nouveau dans le liquide physiologique. Le
signal revient au zéro électrique.
Montrer qu’au
repos, il y a une
différence de
potentiel de part
et d’autre de la
membrane du
neurone
❖ Bilan :
Au repos, la membrane d’un neurone a un potentiel transmembranaire stable : potentiel de repos ; la face
interne étant électronégative par rapport à la face externe.
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Potentiel d’action
monophasique
Potentiel d’action
diphasique
1 – a- Décrire les différentes phases des deux types de potentiel
d’action
b- Déduire une définition du potentiel d’action
2- en exploitant le doc C Relier les phases du potentiel d’action
monophasique aux variations des charges le long de la fibre
nerveuse ? décrire comment elles se répartissent
Evaluation : relier les phases du potentiel d’action diphasique aux
variations des charges le long de la fibre nerveuse.
1-
Pour le potentiel monophasique : l’électrode R1 enfoncée dans la fibre Le potentiel diphasique peut être
tandis que R2 à la surface on enregistre donc le potentiel de repos (- divisé en :
60mv) ; après excitation l’enregistrement peut être divisé en plusieurs -a= artefact de stimulation
parties : -ab= temps de latence
-a=artefact de stimulation -bc=dépolarisation au niveau de R1
-ab=temps de latence -cd=repolarisation au niveau de R1
-bc=une dépolarisation -de=dépolarisation au niveau de R2
-Cd=repolarisation -ef=repolarisation au niveau de R2
-de=hyperpolarisation
b – Le potentiel d’action est une inversion temporaire de la différence de potentiel de part et d’autre de
la membrane cellulaire qui se propage sous forme d’une onde de négativité tout au long du nerf (fibre
nerveuse) en formant un message nerveux.
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2 – voir tableau
L’excitation de la fibre nerveuse donne naissance à un message nerveux au point excité qui se propage tout
au long de ce dernier sous forme d’une onde de négativité lorsque cette onde arrive à l’électrode
réceptrice R1 il se crée une différence de potentiel, cette étape est la phase de dépolarisation, lorsque
cette onde quitte R1 il y aura rétablissement du potentiel membranaire cette étape est la repolarisation.
C – bilan :
-la membrane de la fibre nerveuse en dehors de toute excitation montre une différence de potentiel stable
de part et d’autre(ddP=-70mV) qu’on appelle potentiel de repos on dit que la membrane est polarisée
- Le potentiel d'action est une brève inversion du PM d'une amplitude de 100mv (de -70mv à +30mv) qui
représente le signal élémentaire du message nerveux et qui se propage sous forme d’une onde de
négativité
Questions :
-quelle est l’origine du potentiel de repos et comment est-il maintenu ?
-quelle est l’origine du potentiel d’action ?
3- origine du message nerveux (phénomènes ioniques de la fibre nerveuse)
a- Quelle est l’origine du potentiel de repos et comment est-il maintenu ?
❖ Données expérimentales
Pour mettre en évidence les mécanismes responsables de potentiel de repos, de nombreuses recherches
scientifiques ont abouti aux résultats suivants :
Données 1 : La membrane d’un axone de calmar sépare deux compartiments liquidiens : liquide
intracellulaire (LIC) et liquide extracellulaire (LEC). Le tableau suivant présente la répartition de certains
ions dans ces deux milieux :
Ions Concentration en mmol/L
1 - Analyser les résultats obtenus
Cytoplasme de l’axone LIC Milieu extracellulaire LEC 2 – Proposer une hypothèse expliquant
K+ 400 20 La différence observée.
Na+ 50 440
Anions Protéine - Cl-
Données 2 : pour mettre en évidence la perméabilité de la membrane d’un axone vis-à-vis des ions Na+ et
K+ on utilise la technique du marquage radioactif
Sachant que les échanges d’ions à travers la membrane de l’axone à l’état de repos sont assurés par des
protéines canaux tel que les protéines canaux propre aux Cl- et Na+ sont de nombre élevé par contre ceux
de K+ sont très élevés et que la membrane cytoplasmique est imperméable aux anions protéine
3 - Que peut-on conclure des résultats des données 2 ?
Données 3 : En injectant une substance toxique qui bloque la synthèse de l’ATP (molécule source d’énergie
directe pour la cellule) à un axone tel que le cyanure ou Dinitrophénol on constate :
-Augmentation de la concentration de Na+ dans le cytoplasme et augmentation de K+ en extérieur
-Diminution progressive du potentiel de repos jusqu’à sa disparition totale après quelques minutes.
4 – que peut-on déduire de ces résultats ?
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1 -On note une forte concentration des ions Na+ dans le milieu extracellulaire tandis que le milieu
intracellulaire est particulièrement riche en ions K+ (K+ au contraire y est 20 fois plus concentré que dans
le milieu extracellulaire).
2 – on peut supposer que le potentiel de repos résulte de la différence de concentration des ions Na + et K+
de part et d’autre de la membrane.
3 – on peut déduire que la membrane de l’axone présent une perméabilité sélective envers les ions leur
diffusion se fait grâce aux canaux ioniques ainsi elle est :
-facilite la diffusion de K+ (nombre élevé des canaux)
-Une faible diffusion de Na+ et Cl-
-imperméable aux Pro- (grosse molécules)
4 – En ajoutant la substance toxique (bloc la synthèse d’ATP source d’énergie pour la cellule) on constate
que les échanges d’ions Na+ et K+ se font uniquement par transport passif = diffusion suivant le gradient de
concentration (la différence de concentration de part et d’autre de la membrane s’annule) et le potentiel
de repos disparait progressivement donc le maintien de la dissymétrie ionique est lié à un transport actif
qui fait intervenir une pompe Na+/K+ qui consomme l’ATP et assure le passage des ions contre leurs
gradients de concentration :faire sortir les Na+ et entrer les K+ pour établir la dissymétrie ionique propre au
potentiel de repos.
❖ Bilan :
La fibre nerveuse à l’état de repos, est
Caractérisée par une différence de potentiel
Permanente de part et d’autre de sa
Membrane ,qui est chargée positivement à
La surface et négativement à l’intérieur.
C’est le potentiel de repos ; qui résulte
D’une inégale répartition des ions Na+ et K+
Entre le milieu extérieur (riche en Na+ et
pauvre en K+ ) et le milieu intérieur (riche en K+ et pauvre en Na+ ). Cette différence de concentration
s’explique par des échanges ioniques qui se font à travers la membrane cellulaire considérée comme étant
semi perméable, et qui est le siège de deux types de transport :
Un transport Passif : qui se fait selon le gradient décroissant de la concentration, par l’intermédiaire
des protéines intégrées dans la membrane qui jouent le rôle de canaux ionique
Un transport actif qui se fait contre le gradient de concentration, par des protéines membranaires
spécifiques : pompe à Na+/K+ qui nécessite de l’énergie.
b – origine et naissance du potentiel d’action
❖ Données expérimentales :
Pour mettre en évidence l’origine du message nerveux on réalise les expériences suivantes :
Expérience 1 : on vide l’axone de calmar de son contenu cytoplasmique, puis on le perfuse avec une
solution ionique de même composition que le cytoplasme puis on le place dans un liquide physiologique.
Suite à une excitation efficace l’axone conduit le message nerveux de la même façon que dans les
conditions physiologiques normales
1 – Que peut-on déduire sur l’origine et la naissance du message nerveux ?
Expérience 2 :
Pour mettre en évidence la relation entre la perméabilité membranaire aux ions et la genèse du potentiel
d’action Hodgkin et Huxley ont mesuré expérimentalement les modifications de la perméabilité de la
membrane de l’axone pour les ions K+ et Na+ lors du passage du potentiel d’action le document ci-contre
montre les résultats obtenus
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2 – Analyser ces courbes en mettant en relation
la perméabilité membranaire aux ions Na+ et K+ et
les phases du potentiel d’action sachant que
l’augmentation de la perméabilité s’accompagne
d’un passage brutal de ces ions selon leur
gradient de concentration
Que peut-on déduire
1 – on déduit que le potentiel d’action est en relation avec des phénomènes ioniques, qui se produisent au
niveau de la membrane de l’axone vis-à-vis des ions Na+ et K+.
2 – Avant l’excitation la perméabilité de la membrane est normale permettant de maintenir le potentiel de
repos.
- Après excitation efficace et pendant la phase de dépolarisation la perméabilité de la membrane vis-
à-vis des ions Na+ augmente rapidement et s’accompagne donc d’une entrée masse de ces ions
dans l’axone.
- Pendant la phase de repolarisation on constate que la perméabilité de la membrane vis-à-vis de Na+
diminue jusqu’à devenir normale mais elle augmente pour les ions K+ donc sortie massive de ces
ions vers le milieu extérieur puis diminue progressivement pendant la phase d’hyperpolarisation
jusqu’à devenir normale.
Donc on déduit qu’il existe des structures membranaires responsable des échanges ioniques au
moment du potentiel d’action
Question : Quelles sont les structures membranaires responsable des échanges ioniques au moment
du potentiel d’action ?
❖ Les structures membranaires responsables des échanges ioniques au moment du
potentiel d’action :
Le document suivant présente le mécanisme de fonctionnement des protéines membranaires spécifiques
responsables de la variation de la perméabilité membranaire vis- à- vis des ions Na+ et K+ au moment du potentiel
d’action. Décrire le mode de fonctionnement de ces protéines
-Au cours du potentiel d’action, l’entrée et la sortie des ions Na + et K+ s’effectuent à travers des canaux
dont l’ouverture dépend d’un niveau précis du potentiel de la membrane, ce sont des canaux ioniques
voltage-dépendants, ces canaux sont fermés au repos.
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-A la dépolarisation : les canaux Na+ voltages-dépendants s’ouvrent lorsque le potentiel de la membrane
atteint une valeur seuil (-50mV) et il y a une entrée massive et brusque de Na+ cela entraine une
surpression de charges positives dans l’axone, et la face externe de la membrane devient électronégative
par rapport à l’intérieur.
-A la repolarisation : Les canaux Na+ voltages-dépendants se ferment et deviennent inactivés et au même
temps Les canaux K+ voltages-dépendants s’ouvrent lorsque le potentiel membranaire atteint un seuil
(+30mV) il y a sortie de K+ ce qui entraine une repolarisation progressive.
-A l’hyperpolarisation : les canaux Na+ fermés, les canaux K+ ouverts, la sortie de K+ continue même après
repolarisation, d’où une légère hyperpolarisation puis fermeture des canaux K +.
La pompe Na+/K+ ramène la membrane au potentiel de repos.
Remarque importante :
La fibre nerveuse, après avoir été le siège d’un potentiel d’action, suite à une stimulation efficace, ne peut
réagir immédiatement à une nouvelle stimulation pendant quelques millisecondes : c’est la période
réfractaire. Elle est due à la fermeture momentanée des canaux voltages-dépendants à Na+ après la
repolarisation.
4 – quelles sont les propriétés de la fibre nerveuse ?
a – Rappel
Le nerf est excitable et conduit le message nerveux. Il est constitué d’un ensemble de fibres nerveuses.
Question :
Comment peut-on caractériser ces deux propriétés pour une fibre nerveuse ?
b – l’excitabilité et la conductibilité de la fibre nerveuse
Pour déterminer les propriétés d’excitabilité et de la conductibilité de la fibre nerveuse on propose les
données expérimentales suivants :
A B
Le document A montre l’enregistrement de l’état électrique d’une fibre nerveuse à des excitation d’intensité
croissante.
1 -Dégager l’effet de l’augmentation de l’intensité de la stimulation sur la réponse de la fibre nerveuse ?
En 1938 des chercheurs portent une stimulation sur une fibre nerveuse géante de calmar et enregistrent l’état
électrique de la membrane à différentes distances de point de stimulation le document B montre les résultats
obtenus.
2 – Dégager l’autre caractéristique de la propagation du potentiel d’action le long de fibre nerveuse
1 -lorsqu’on applique une stimulation supraliminaire, la fibre nerveuse répond toujours de la même façon
par une dépolarisation de sa membrane, donnant naissance à un potentiel d’action identique on n’observe
jamais de réponse intermédiaire.
On dit que la fibre nerveuse obéit à la loi de tout ou rien contrairement au nerf qui obéit à la loi de
recrutement.
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2 – l’onde de dépolarisation temporaire se propage le long de la fibre nerveuse et la valeur du potentiel
d’action ne change pas elle reste constante donc il ne subit pas d’amortissement car chaque PA en
déclanche un autre de proche en proche
Question : quels sont les facteurs influençant la conductibilité de la fibre nerveuse ?
C – les facteurs influençant la conductibilité de la fibre nerveuse :
❖ Rappel : Structure de tissu nerveux :
Le système nerveux est constitué de : Système nerveux centrale comportant le cerveau et la moelle
épinière, puis le système nerveux périphérique comportant les nerfs.
Le document A représente une coupe transversale de la moelle épinière ainsi qu’une observation
microscopique
1 – Décrire la structure de la Moelle épinière déduire l’unité structurale et fonctionnelle du
système nerveux
Le document B représente une
Vue Microscopique d’un nerf
Dilacéré Traité à l’acide osmique
Le doc C Un schéma de la structure
d’une fibre nerveuse myélinisée
2 – dégager les types de fibres
Nerveuses. Proposer des
hypothèse à propos des facteurs
influençant la conductibilité de la
fibre nerveuse
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2 – Le nerf est formé de fuseaux de fibres nerveuse et on distingue deux types :
Les fibres myélinisées : entourées d’une gaine de myéline (substance lipidique isolante) montrant des
endroits sans myéline dits : nœuds de Ranvier
Les fibres amyélinisées : sans myéline
Hypothèses :
Les facteurs qui peuvent influencer la conductibilité de la fibre nerveuse sont :
• La structure de la fibre : myélinisée ou amyélinisée
• Le diamètre de la fibre
❖ Exercice :
Le tableau suivant montre l’influence de quelques facteurs sur la vitesse de conductibilité du message
nerveux. Types de fibres nerveuses Le diamètre La vitesse (m/s)
1 – D’après l’analyse du tableau Fibres myélinisées de mammifère 10µm 60
dégager la relation entre les 20µm 120
facteurs influençant et la vitesse Fibres myélinisées du nerf sciatique 10µm 17
de la conductibilité de la fibre de grenouille 20µm 30
nerveuse Axone géant amyélinisé de calmar 1mm 33
Le document suivant le schéma explicatif du mode de propagation du message nerveux le long d’une fibre
nerveuse myélinisée et amyélinisée
2 – Expliquer la différence de vitesse conduction du message nerveux entre les deux types de fibres ?
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III – Comment se fait la transmission du message nerveux au niveau de zone de connexion
Neuronale : Synapse ?
1 – quelles sont les caractéristiques des zones de connexions neuronales ?
a – Mise en évidence du délai synaptique
Exercice :
Après avoir réalisé une stimulation efficace (E), on mesure
le temps nécessaire à la propagation du message nerveux
(entre R1 et R2 et entre R2 et R3). Le tableau montre les
résultats obtenus :
Comparer la vitesse de propagation du message nerveux
entre R1 et R2 et entre R2 et R3 proposer une explication à
la différence observée
La distance Le temps en
parcourue (mm) (ms)
Entre R1 et R2 4 0,2
Entre R2 et R3 2 0,25
La Fig A représente
Une électrographie
De la zone de jonction
Entre 2 neurones et
son schéma Explicatif.
Tandis que la Fig B
Montre un schéma
De la structure de ce
Type de jonction
Légender les éléments des Fig A et B et donner une définition à la
Synapse en déduire les éléments d’une synapse. Faire un schéma
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✓ La légende de la Fig A :
1 : Neurone présynaptique 2 : Vésicule synaptique 3 : membrane présynaptique
4 : fente synaptique 5 : membrane postsynaptique 6 : neurone postsynaptique
✓ Légende Fig B :
1 : potentiel d’action présynaptique 2 : Bouton synaptique 3 : Vésicule synaptique
4 : Fente synaptique (espace intersynaptique) 5 : PA postsynaptique 6 : Neurone postsynaptique
7 : Récepteurs membranaires 8 : Neurotransmetteur
La synapse désigne une zone de jonction ou de contact qui s’établit par exemple entre deux neurones ce
type est dit synapse neuro-neuronique donc elle se produit entre un neurone présynaptique et un neurone
postsynaptique ; le neurone présynaptique transmet le message nerveux vers le neurone postsynaptique.
Chaque synapse est constituée de trois éléments :
• L’élément présynaptique ; il s’agit de la terminaison axonique. Cet élément possède bouton
synaptique contenant de nombreuses vésicules synaptiques
• La fente synaptique ou l’espace intersynaptique de quelques nanomètres d’épaisseur
• L’élément postsynaptique
C- Données expérimentales :
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✓ Une excitation supraliminaire en E2 on enregistre un potentiel d’action uniquement par
l’oscilloscope 2 ce qui prouve que le message nerveux se propage pas vers le neurone
présynaptique
On déduit que la propagation du message nerveux au niveau de la synapse est unidirectionnelle Le signal
se transmet dans un seul sens, de neurone présynaptique (bouton synaptique) vers le neurone
postsynaptique (pas de retour du signal dans l’autre sens).
d – Bilan :
Les propriétés de la transmission synaptique :
- C’est une propagation unidirectionnelle : le signal se transmet des boutons synaptiques du neurone
présynaptique vers un élément postsynaptique.
- Propagation relativement lente il existe un intervalle de temps (0,3 à 0,5ms) pour franchir une
synapse : délai synaptique (ralenti la vitesse de propagation)
Question :
Comment la transmission du message nerveux se fait-elle au niveau de la synapse ?
2 – comment la transmission du message nerveux se fait- elle au niveau de la synapse ?
a – Mécanisme de la transmission synaptique :
❖ Données expérimentales 1
Le document montre des
électronographie d’une synapse
avec l’enregistrement de l’état
électrique du neurone
présynaptique et
postsynaptique avant la
stimulation et à l’arrivée d’un
message nerveux.
Comparer la structure de la
synapse avant et après la
stimulation, déterminer l’effet
de la stimulation sur le neurone
postsynaptique.
Proposer une hypothèse
expliquant le mode de
transmission du message
nerveux au niveau de la synapse
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Dans le même temps, on enregistre le potentiel de membrane et ses variations éventuelles par des
électrodes placées sur le neurone N2
Expérience 1 : dépôt de microgouttes d’acétylcholine dans l’espace synaptique entre le neurone 1 et le
neurone 2
Expérience 2 : injection d’acétylcholine dans le neurone 2
Expérience 3 : injection d’acétylcholine marquée dans les vésicules du neurone 1 puis stimulation en P1
Résultat : l’acétylcholine marquée est apparue dans l’espace synaptique
D’après l’expérience 1 et 2 on déduit que la présence de l’acétylcholine dans l’espace synaptique permet la
naissance d’un potentiel postsynaptique qui se propage le long du neurone 2 et enregistrer par
l’oscilloscope 2. Cette substance chimique : l’acétylcholine est dite neurotransmetteur
D’après l’expérience 3 sous l’effet du potentiel d’action le neurotransmetteur : acétylcholine que contient
les vésicules synaptiques est libéré dans l’espace synaptique.
❖ Données expérimentales
Des expériences ont permis de mettre en évidence le rôle
des ions Ca2+ dans la transmission synaptique :
Expérience 1 : on prélève tous les ions Ca2+ du milieu ou
baigne les fibres nerveuses de calmar géant puis on
enregistre l’activité des deux neurones après avoir
appliqué une stimulation efficace en P1 la figure 1 montre
l’enregistrement obtenu
Expérience 2 : En absence de toute excitation et par une
micropipette contenant des ions Ca2+ on injecte ces ions
dans le bouton synaptique de l’axone présynaptique la
figure 2 montre l’enregistrement obtenu
1 – Que peut-on déduire des résultats des deux
expériences
2 –Sous forme d’un bilan Expliquer les mécanismes de la
transmission synaptique
1 – D’après l’expérience 1 on constate que le potentiel d’action est enregistré par l’oscilloscope 1 et pas
par l’oscilloscope 2 ce qui prouve qu’en absence de Ca2+ dans le milieu ou baigne les neurones le message
nerveux ne se propage pas au niveau de la synapse donc pas de libération de l’acétylcholine dans l’espace
synaptique.
-D’après l’expérience 2 l’injection du ça 2+ dans le bouton synaptique entraine la naissance d’un potentiel
postsynaptique enregistré par l’oscilloscope 2 ce ci s’explique par la libération de l’acétylcholine dans
l’espace synaptique
Pour qu’il y est transmission synaptique il se produit une entrée massive des ions Ca2+ du milieu extérieur
vers le bouton synaptique permettant la libération du neurotransmetteur : acétylcholine dans la fente
synaptique
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b – bilan :
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-On constate que la stimulation du neurone 1 provoque au niveau de la synapse 1 une dépolarisation de la
membrane du corps cellulaire du neurone postsynaptique et comme elle dépasse le seuil de stimulation
elle a engendré un message nerveux qui se propage le long de l’axone postsynaptique on parle synapse
excitatrice
-l’excitation du neurone 2 provoque au niveau de la synapse 2 une hyperpolarisation de la membrane
postsynaptique Cette hyperpolarisation éloigne le potentiel membranaire de la valeur du seuil de
stimulation. Aucun potentiel d’action ne se déclenche au niveau de l’axone. De plus, le motoneurone sera
plus difficile à stimuler. On parle de synapse inhibitrice.
Hypothèse
Ceci ne peut s’expliquer que par une différence de nature chimique des neurotransmetteurs et par leurs
modes d’action sur les récepteurs membranaires postsynaptiques
Exercice 2 :
La figure explique les modes d’action de quelques neuromédiateurs sur la membrane postsynaptique :
• Mode d’action glutamate comme neuromédiateur d’une synapse excitatrice
• Mode d’action de GABA comme neuromédiateur d’une synapse inhibitrice
Décrire le mode d’action des différents types de neuromédiateurs chimique des synapses
Le neuromédiateur diffuse dans la fente synaptique et atteint ses récepteurs spécifiques situés dans la
membrane postsynaptique, en se fixant sur ses récepteurs il provoque une modification de la perméabilité
de la membrane postsynaptique à certains ions et créé localement de petites variations de potentiel
appelées potentiels postsynaptiques PPS ainsi on a :
• Dans le cas d’une synapse excitatrice :La membrane postsynaptique porte des récepteurs
membranaires qui se comporte comme canaux ionique à Na+ chimio-dépendant (fermé en
absence de neuromédiateur) une fois la molécule du neuromédiateur : glutamate ou acétylcholine
se fixe sur les récepteur ces derniers changent de configuration et s’ouvrent permettant aux ions
Na+ de diffuser à l’intérieur de la cellule postsynaptique ce qui créé une dépolarisation de la
membrane postsynaptique on parle de PPSE : potentiel postsynaptique excitateur
• Dans le cas d’une synapse inhibitrice : La membrane postsynaptique porte des récepteurs
membranaires : canaux ioniques à Cl- chimio-dépendants une fois la molécule du neuromédiateur
se fixe sur ces récepteurs ces derniers s’ouvrent permettant l’entrée des ions Cl- dans le corps
cellulaire postsynaptique provoquant ainsi une hyperpolarisation de la membrane on parle de PPSI
potentiel postsynaptique inhibiteur
Remarque :
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Dans la fente synaptique il existe des enzymes spécifiques qui hydrolysent les neuromédiateurs en les
détachant des récepteurs spécifiques et le canal récepteur se ferme ou bien ces neuromédiateurs seront
pompés vers le bouton synaptique pour les réutiliser une autre fois.
C – Bilan :
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-En appliquant une stimulation isolée sur l’un des axones A ou B on obtient un PPSE : il s’agit des synapses
excitatrices mais d’amplitude insuffisante qui n’atteint pas le seuil et par conséquent ne génère pas de PA
dans l’axone postsynaptique.
-En appliquant une stimulation sur l’axone C on obtient une hyperpolarisation donc un PPSI il s’agit d’une
synapse inhibitrice.
-Dans le cas de la stimulation simultanée des axones A et B on constate que les deux PPSE s’additionnent
et atteignent ainsi le seuil provoquant la naissance d’un potentiel d’action au niveau de l’axone
postsynaptique.
-Dans le cas de stimulation simultanée des axones A et C qui génèrent respectivement un PPSE et un PPSI
le potentiel enregistré est de type potentiel de repos (-70mv) car la somme algébrique de PPSE+PPSI est
donc nulle.
b – bilan :
Les PPS se somment(s’additionnent) et la somme algébrique des PPSE et PPSI des différentes synapses va
générer au niveau du cône d’initiation du neurone postsynaptique un potentiel d’action (PA) si cette
somme atteint le seuil d’excitation. Ensuite le PA se propage le long de l’axone vers d’autres synapses.
Quand le seuil d’excitation n’est pas atteint le PA ne peut pas être généré.
C – Classification des synapses
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Les synapses sont classées suivant deux critères :
✓ Selon la nature de la cellule postsynaptique : Synapse neuro-neuronique (Fig A) synapse
neuromusculaire =plaque motrice (Fig B) et synapse neuroglandulaire (Fig C)
✓ Selon la nature de la transmission : synapse chimique (Fig D) et synapse électrique (Fig E)
Les synapses électriques sont des synapses à transmission électrique, directe beaucoup plus rares que
celles à transmission chimique (exemple cas des synapses au niveau des ailes de mouches ou de papillons).
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