3-Étude Des Régimes Transitoires Des Circuits Linéaires

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Chapitre III

Étude des régimes transitoires des


circuits linéaires

ZARROUK Tarik ENSAH 1


 Plan du chapitre III

• Le régime transitoire

• Réseaux linéaires en régime transitoire

• Systèmes transitoire du second ordre

ZARROUK Tarik ENSAH 2


I. Le régime transitoire

I.1 Définition:

Le régime transitoire est le régime d’évolution d’un système qui n’a pas encore atteint un

état stable ou un régime établi (permanent ou périodique).

En électrocinétique, l’étude du régime transitoire est celle des phénomènes qui se

produisent entre l’instant où un interrupteur est manœuvré pour appliquer (ou

supprimer) une tension continue ou périodique à un montage et celui où le régime

permanent est atteint.

ZARROUK Tarik ENSAH 3


I. 2. Le condensateur

2.1. Constitution et symbole

Symbolisation d’un condensateur,


convention récepteur.

Un condensateur est constitué de deux armatures conductrices séparées par un isolant


appelé diélectrique. Ils peuvent être plans, cylindriques et sphériques.
Les condensateurs sont caractérisés par leur capacité C qui s’exprime en Farad. C’est la
capacité qu’ils ont à accumuler des charges lorsqu’ils sont soumis à une certaine
différence de potentiel.
L’armature qui reçoit le courant porte la charge +q, l’autre porte la charge -q.

ZARROUK Tarik ENSAH 4


2.2. Relation tension-intensité
On connaît la relation entre la charge portée par l’armature positive et la tension
appliquée aux bornes du condensateur :
𝑞 𝑡 = 𝐶. 𝑢(𝑡)
On connaît la relation entre l’intensité du courant arrivant sur le condensateur et la
variation de charge de l’armature positive :
𝑑𝑞(𝑡)
𝑖 𝑡 =
𝑑𝑡
d’où
𝑑𝑢(𝑡)
𝑖 𝑡 = 𝐶.
𝑑𝑡

2.3. Comportement du condensateur sous différents régime

Le condensateur n’est "intéressant" qu’en régime variable, c’est à dire lorsque u


varie.
En effet, en régime permanent, la tension étant constante, on a :
𝑑𝑢(𝑡)
𝑖 𝑡 = 𝐶. =0
𝑑𝑡
Le condensateur se comporte donc en régime permanent comme un interrupteur
ouvert.
ZARROUK Tarik ENSAH 5
2.4 Énergie emmagasinée par le condensateur

L’énergie emmagasinée par le condensateur entre le temps t=0 où u=0 et le temps t


𝟏
où u=u est donnée par: 𝑬𝒄 = 𝟐 𝑪𝒖²(𝒕)

Attention, la puissance reçue par un condensateur peut changer de signe au cours du


temps :

– Si son énergie EC augmente, la puissance reçue (P=u(t)i(t)) est positive et le


condensateur se comporte comme un récepteur.
– Si son énergie EC diminue, la puissance reçue est négative et le condensateur se
comporte comme un générateur.

2.5 Conséquence sur la continuité de la fonction u(t)

L’énergie emmagasinée par un condensateur dépend de la tension à ses bornes. Ce


transfert d’énergie ne pouvant pas se faire instantanément, la tension u(t) aux
bornes d’un condensateur est une fonction continue du temps.

ZARROUK Tarik ENSAH 6


2.6. Association de condensateur

a. Association en série

Trois condensateurs de capacité 𝑪𝟏 , 𝑪𝟐 , 𝑪𝟑 placés en série sont équivalents à un


condensateur de capacité 𝑪𝒆𝒒 vérifiant la relation suivante :

𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
= + +
𝑪𝒆𝒒 𝑪𝟏 𝑪𝟐 𝑪𝟑

b. Association en parallèle

Trois condensateurs de capacité 𝑪𝟏 , 𝑪𝟐 , 𝐶3 placés en parallèles sont équivalents à un


condensateur de capacité 𝐶𝑒𝑞 vérifiant la relation suivante :
𝑪𝒆𝒒 = 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐 + 𝑪𝟑

ZARROUK Tarik ENSAH 7


Application
Calculez la charge et la tension aux bornes de chacun des condensateurs des circuits suivants :

ZARROUK Tarik ENSAH 8


𝑈𝐶1 = 𝐸 = 15 𝑉 𝑄1 = 𝐶1 . 𝑈𝐶1 = 15 𝑉 . 10 𝜇𝐹 = 150 𝜇𝐶

𝐶2 . 𝐶3 𝑄2 𝑄3
𝑄2 = 𝑄3 = 𝐸. = 77.92 𝜇𝐶 𝑈𝐶2 = = 3,54 V 𝑈𝐶3 = = 11,46 𝑉
𝐶2 + 𝐶3 𝐶2 𝐶3

ZARROUK Tarik ENSAH 9


1
𝑄1 = 𝑄𝑇 = 𝑄4 = 𝐸. 𝐶𝑒𝑞 𝐶𝑒𝑞 = = 19, 45 𝜇𝐹
1 1 1
𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3 + 𝐶4

𝑄1 = 𝑄𝑇 = 𝑄4 = 𝐸. 𝐶𝑒𝑞 = 233,39nC

𝑄1 𝑈𝐶2 = 𝑈𝐶3 = 𝐸 − 𝑈𝐶1 − 𝑈𝐶4 = 2,6 𝑉


𝑈𝐶1 = = 2,33 𝑉
𝐶1
𝑄4
𝑈𝐶4 = = 7,07 𝑉 𝑄2 = 𝑈𝐶2 . C2 = 57,2 nC 𝑄3 = 𝑈𝐶3 . C3 = 176,8 nC
𝐶4

ZARROUK Tarik ENSAH 10


I. 3. La bobine (Inductance)

3.1. Constitution et symbole

Une bobine est constituée d’un enroulement de spires conductrices autour d’un
isolant. Elle admet donc une certaine résistance interne du fait de cette grande
longueur de fil.

La bobine sera donc symbolisée en convention récepteur de la manière suivante :

Symbole de la bobine

Où L est l’inductance de la bobine qui s’exprime en Henry (H).


et r la résistance interne de la bobine qui s’exprime en Ohm (Ω)

ZARROUK Tarik ENSAH 11


3.2. Relation tension-intensité

Le phénomène qui caractérise la bobine est l’auto-induction : le passage d’un


courant i qui varie dans les spires de la bobine créé un champ magnétique 𝐵 qui fait
apparaître une tension u aux bornes de celle-ci.

Mathématiquement, pour une bobine idéale (sans résistance interne), cette auto-
induction s’écrit :
𝒅𝒊(𝒕)
𝒖=𝑳
𝒅𝒕
En tenant compte de la résistance interne de la bobine, la tension aux bornes de celle-
ci s’écrit :
𝒅𝒊(𝒕)
𝒖=𝑳 + 𝒓𝒊(𝐭)
𝒅𝒕
3.3. Comportement de la bobine sous différents régime

La bobine n’est "intéressante" qu’en régime variable, c’est à dire lorsque i varie.
En effet, en régime permanent, l’intensité étant constante, on a :
𝒅𝒊(𝒕)
𝒖=𝑳 + 𝒓𝒊 𝒕 = 𝐫𝐢
𝒅𝒕
La bobine se comporte donc en régime permanent comme un conducteur ohmique de
faible résistance (r =10-12Ω).
ZARROUK Tarik ENSAH 12
3.4 Énergie emmagasinée par la bobine
Pour une bobine idéale, l’énergie emmagasinée par celle-ci entre le temps t=0 où
i=0 et le temps t où i=i est donnée par :
𝟏
𝑬𝑳 = 𝑳𝒊²
𝟐
Attention, la puissance reçue par une bobine peut changer de signe au cours du
temps :
– Si son énergie EL augmente, la puissance reçue (P=u(t)i(t)) est positive et la
bobine se comporte comme un récepteur.

– Si son énergie EL diminue, la puissance reçue est négative et la bobine se comporte


comme un générateur.
Pour une bobine réelle, pendant qu’elle emmagasine l’énergie EL, elle en dissipe aussi
par effet Joule.

3.5 Conséquence sur la continuité de la fonction i(t)

L’énergie emmagasinée par une bobine dépend de l’intensité du courant qui la


traverse. Ce transfert d’énergie ne pouvant pas se faire instantanément, l’intensité
du courant i(t) parcourant une bobine est une fonction continue du temps

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3.6. Association de bobine

Les lois d’association en série et en parallèle des bobines sont les mêmes que celles
pour les conducteurs ohmiques.

a. Association en série

Deux bobines idéales d’inductances 𝑳𝟏 𝑒𝑡 𝑳𝟐 placés en série sont équivalents à une


bobine d’inductance 𝐿𝑒𝑞 vérifiant la relation suivante :
𝑳𝒆𝒒 = 𝑳𝟏 + 𝑳𝟐

b. Association en parallèle

Deux bobines idéales d’inductances 𝑳𝟏 𝑒𝑡 𝑳𝟐 placés en parallèles sont équivalents à


une bobine d’inductance 𝐿𝑒𝑞 vérifiant la relation suivante :

𝟏 𝟏 𝟏
= +
𝑳𝒆𝒒 𝑳𝟏 𝑳𝟐
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ZARROUK Tarik ENSAH 15
II. Réseaux linéaires en régime transitoire
II.1 Définition :
1.1. Différents régimes :
- On parle de régime permanent pour désigner un régime de fonctionnement qui se
maintient pendant un temps infiniment long.
Un régime permanent peut être un régime continu ou un régime variable (comme
par exemple le régime sinusoïdal permanent).

- On appelle régime transitoire, le régime de fonctionnement d’un circuit entre le


moment où aucun courant ne circule pas et celui où s’établit un régime permanent.

Le régime transitoire peut être caractérisé par :

• Le facteur de qualité d’un système, noté Q, est une mesure du taux d’amortissement
d’un oscillateur.

• Une constante de temps, noté τ, est une grandeur homogène à un temps, caractérisant
la rapidité de l’évolution d’une grandeur physique dans le temps lorsque cette évolution
est exponentielle.
ZARROUK Tarik ENSAH 16
1.2 Échelon de tension

Nous allons soumettre différents circuits à un échelon de tension :


On fait passer la tension aux bornes du circuit à étudier d’une valeur 𝑬𝟏 à une valeur
𝑬𝟐 en un temps très court considéré comme nul. Pour cela, deux possibilités :

• On ferme ou on ouvre un interrupteur qui relie un générateur de tension continue


à un circuit à étudier.

• On utilise un générateur basse fréquence (GBF) qui peut délivrer une tension
créneau de fréquence variable.

Echelons de tension
ZARROUK Tarik ENSAH 17
II.2 Réponse d’un circuit RC à échelon de tension

On cherche l'équation différentielle régissant la charge d'un condensateur à travers


un conducteur ohmique puis on la résout. On trace alors l'allure de la solution, et on
détermine la constante de temps τ

a. Équation différentielle

On étudie le circuit RC soumis à une tension e(t)=E = Cte, on s’intéresse à l’allure de


la tension aux bornes du condensateur et à l’intensité parcourant le circuit.

Initialement, le condensateur est déchargé.


On applique la loi des mailles :

𝒆(𝒕) = 𝑹𝒊 𝒕 + 𝒖 𝒕

Or
𝒅𝒖(𝒕) 𝒅𝒖 𝒕
𝒊 𝒕 =𝑪 ⟹ 𝑬 = 𝑹𝑪 +𝒖 𝒕
𝒅𝒕 𝒅𝒕

ZARROUK Tarik ENSAH 18


On pose τ = CR (constante du temps de circuit)
τ : est la durée approximative du phénomène transitoire.
𝒅𝒖 𝒕 𝒅𝒖 𝒕
𝑬 = 𝑹𝑪 +𝒖 𝒕 𝝉 +𝒖 𝒕 =𝑬
𝒅𝒕 𝒅𝒕

Dipôle RC soumis à un échelon de tension . On a donc une équation différentielle du


premier ordre régie par u, le circuit RC est appelé circuit du premier ordre.

b. Cas de notre étude

La solution de cette équation différentielle sera différente selon le cas étudié.


Pour obtenir la solution la plus générale, on additionne :

• une solution de l’équation homogène associée (sans second membre) qui


correspond à la réponse du circuit RC sans excitation : c’est ce que l’on appelle le
régime libre ;

• une solution particulière qui correspond au régime permanent.

𝒚 𝒕 = 𝒚𝒉 𝒕 + 𝒚𝒑 𝒕
ZARROUK Tarik ENSAH 19
c. Charge du condensateur
 Evolution de la tension aux bornes de condensateur

On doit trouver une solution à l’équation :


𝒅𝒖 𝒕
𝝉 +𝒖 𝒕 =𝑬
𝒅𝒕
C’est une équation différentielle du premier ordre.

• Solution de l’équation homogène:


𝑑𝑢 𝑡
𝜏 +𝑢 𝑡 =0
𝑑𝑡
𝑑𝑢 𝑡 𝑢(𝑡)
=−
𝑑𝑡 𝜏
𝑑𝑢 𝑡 𝑢 𝑡 𝑑𝑢 𝑡 1
𝑑𝑡 = − 𝑑𝑡 ⟹ = − 𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝜏 𝑢 𝑡 𝜏
𝑑𝑢 𝑡 1
= − 𝑑𝑡
𝑢 𝑡 𝜏
𝑡
ln 𝑢 𝑡 = − + 𝐴
𝜏
𝒕 𝒕
−𝝉+𝑨 −𝝉
𝒖 𝒕 =𝒆 = 𝑩𝒆

ZARROUK Tarik ENSAH 20


• Solution de l’équation particulière
𝑢 est constante, donc
𝑑𝑢 𝑡
=0
𝑑𝑡

Alors , 𝒖 𝒕 =𝑬

• La solution globale
𝒕

𝒖 𝒕 = 𝑩𝒆 𝝉 +𝑬

• Utilisation de la condition initiale


L’équation différentielle que nous étudions est du premier ordre, une seule condition
initiale suffit à trouver la seule constante à déterminer :
A t=0, u(t)=0 donc B+E=0 et B=-E.

Finalement, la tension aux bornes du condensateur qui se charge s’écrit :


𝒕

𝒖 𝒕 = 𝑬(𝟏 − 𝒆 𝝉)

ZARROUK Tarik ENSAH 21


L’allure est représentée ci-contre. On peut vérifier que la fonction u(t) est bien
continue.

Tension aux bornes du


condensateur

Allure de la tension aux bornes du condensateur lors de sa charge, Comme le montre la


figure ci-dessus, la constante de temps τ=RC peut être facilement obtenue graphiquement.
Ce temps permet de caractériser la vitesse de charge du condensateur, plus il est faible
plus le condensateur se charge vite.
On dit aussi souvent qu’au bout d’un temps t égal à 5τ, le condensateur est totalement
chargé. On est passé du régime transitoire au régime permanent.

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 Evolution de l’intensité de courant

On peut facilement obtenir l’équation de l’intensité du courant et son allure.

En effet,
𝒅𝒖(𝒕)
𝒊 𝒕 =𝑪
𝒅𝒕
Donc
𝑬 −𝒕
𝒊 𝒕 = 𝒆 𝝉
𝑹

Intensité aux bornes du


condensateur

La fonction i(t) est discontinue.

ZARROUK Tarik ENSAH 23


 Bilan énergétique

La loi de maille :
𝐸 = 𝑅𝑖 𝑡 + 𝑢 𝑡

𝑑𝑞 𝑞
𝐸=𝑅 + ∗ 𝐢𝐝𝐭
𝑑𝑡 𝐶
𝑑𝑞 𝑞 𝑞 𝑑𝑞
𝐸. 𝑖𝑑𝑡 = 𝑅. 𝑖𝑑𝑡 𝑑𝑡 + 𝐶 . 𝑖𝑑𝑡 ⇔ 𝐸𝑖𝑑𝑡 = 𝑅𝑖²𝑑𝑡 + 𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡

𝒒𝟐
𝑬𝒊𝒅𝒕 = 𝐑𝐢𝟐 𝐭 +𝐝
𝟐𝑪

𝑬𝒊𝒅𝒕: ce terme correspond à l’énergie fournie par la source de tension pendant le


temps dt .
𝐑𝐢𝟐 𝐭 : L’énergie dissipée par effet Joule dans R pendant dt,
𝒒𝟐
: L’énergie stockée dans le condensateur pendant dt,
𝟐𝑪
ZARROUK Tarik ENSAH 24
On peut intégrer ces énergies infinitésimales sur le temps de charge du condensateur :
• Énergie fournie par le générateur:
𝑄 𝑄
𝐸𝑔 = 𝑬𝒊𝒅𝒕 = 𝐸 𝑑𝑞 = 𝐸𝑄
0 0
Où i = dq/dt ;
pendant la charge du condensateur ; Q = Cu et lorsque le condensateur est chargé u=E
𝑬𝒈 = 𝑪𝑬²

• Énergie stockée dans le condensateur :


𝑄
𝑞2 𝑞² 𝑪𝑬²
𝑬𝒄 = 𝑑 = =
0 𝐶 2𝐶 𝟐

• Énergie dissipée par effet Joule :


Comme la moitié de l’énergie fournie par le générateur est stockée dans le condensateur,
cela signifie que l’autre moitié est dissipée par effet Joule dans le conducteur ohmique :

𝐶𝐸²
2

𝑪𝑬²
ZARROUK Tarik 𝑬𝑱ENSAH
= 25
𝟐
d. Décharge du condensateur

 Variation de la tension :

Supposons le circuit suivant : le condensateur est initialement chargé sous une tension E.
En régime continu, le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert :
U = E et I = 0 à travers le condensateur.
I’ = E/R à travers la résistance

A t = 0, on ouvre l’interrupteur, le condensateur se décharge dans la résistance.

ZARROUK Tarik ENSAH 26


 Variation de la tension :

Aux bornes de la résistance on a :


V= 𝑅𝑖

Aux bornes de condensateur on a :


𝑑𝑉
𝑖 = −𝐶 𝑑𝑡

En appliquant la loi de maille :


𝑑𝑉
𝑉 + RC =0
𝑑𝑡
𝒅𝑽
𝑽+𝝉 =𝟎
𝒅𝒕

La solution de cette équation est sous la forme :


𝒕
−𝝉
𝑽 𝒕 = 𝑨𝒆

Utilisation de la condition initiale:


A t=0, V 𝒕 = 𝟎 = 𝐄 donc A=E.

ZARROUK Tarik ENSAH 27


Finalement, la tension aux bornes du condensateur qui se décharge s’écrit :
𝒕

V 𝒕 = 𝑬𝒆 𝝉

Allure de la tension aux bornes du condensateur lors de sa


décharge:

 Variation de l’intensité de courant


On sait que :
𝑑𝑉(𝑡)
𝑖(𝑡) = −𝐶
𝑑𝑡
Et
𝑡
−𝜏
V 𝑡 = 𝐸𝑒
Alors
𝑬𝑪 − 𝒕 𝑬 − 𝒕
𝒊 𝒕 = 𝒆 𝝉= 𝒆 𝝉
𝝉 𝑹

Allure de l’intensité dans le circuit lors de la décharge du


condensateur
ZARROUK Tarik ENSAH 28
 Bilan énergétique

A l’issue de la charge, le condensateur qui avait accumulée l’énergie

𝐶𝐸²
𝐸𝐶 =
2

puis, la restitue intégralement au conducteur ohmique qui la dissipe par effet Joule.

ZARROUK Tarik ENSAH 29


II.3 Réponse d’un circuit RL à échelon de tension

a. Équation différentielle

On étudie le circuit RL soumis à une tension e(t), on s’intéresse à l’allure de l’intensité


dans le circuit et à la tension aux bornes de la bobine. On considère de plus que la
bobine est idéale (r = 0). On applique la loi des mailles :

Cette équation différentielle est du premier ordre, le circuit RL est appelé circuit du
premier ordre.
ZARROUK Tarik ENSAH 30
b. Cas de notre étude

La solution de cette équation différentielle sera différente selon le cas étudié.


Pour obtenir la solution la plus générale, on additionne :

• une solution de l’équation homogène associée (sans second membre) qui correspond
à la réponse du circuit RL sans excitation : c’est ce que l’on appelle le régime libre ;

ZARROUK Tarik ENSAH 31


𝑑𝑖
• une solution particulière qui correspond au régime permanent =0
𝑑𝑡

On s’intéressera ici au circuit soumis à un échelon de tension, donc la tension e(t) est
égale à une constante :
E pour l’établissement du courant dans la bobine, 0 pour sa rupture.
𝑬
𝒊=𝑹

c. Établissement du courant:
L’équation différentielle concernant le circuit RL (équation) a la même forme que celle
pour le circuit RC (équation), la solution de cette équation a la même forme. On peut
𝒕
−𝝉 𝑬
donc écrire : 𝒊 𝒕 = 𝑩𝒆 +
𝑹

• Utilisation de la condition initiale:


On sait que i(t=0)=0 soit B= -E/R.

ZARROUK Tarik ENSAH 32


La solution s’écrit finalement :
𝒕
𝑬 −
𝒊 𝒕 = (𝟏 −𝒆 𝝉 )
𝑹

Son allure est représentée ci-contre

Comme le montre la figure, la constante de temps τ=LR peut être facilement obtenue
graphiquement. Ce temps permet de caractériser la vitesse d’établissement du courant,
plus il est faible plus le courant s’établit vite.
On dit aussi souvent qu’au bout d’un temps t égal à 5τ, on est passé du régime
transitoire au régime permanent.

ZARROUK Tarik ENSAH 33


d. Tension aux bornes de la bobine
On peut facilement obtenir l’équation de la tension aux bornes de la bobine et son allure.
En effet,
𝑑𝑖(𝑡)
D’où : 𝑢 𝑡 =𝐿 𝑑𝑡
𝒕 −
𝒖 𝒕 = 𝑬𝒆
𝝉

Allure de la tension aux bornes de la bobine lors de l'établissement du courant

ZARROUK Tarik ENSAH 34


e. Rupture du courant

On doit trouver une solution à l’équation

Cette équation a la même forme que celle qui concerne la tension aux bornes du
condensateur lors de sa décharge, la solution possède donc aussi la même forme :
La solution s’écrit donc :
𝒕

𝒊 𝒕 = 𝑨𝒆 𝝉

• Utilisation de la condition initiale


A t=0, i(t)=E/R donc A=E/R.

Finalement, l’intensité dans le circuit lors de la rupture du courant s’écrit :


𝑬 −𝒕
𝒊 𝒕 = 𝒆 𝝉
𝑹

Et son allure est représentée ci-contre.


On peut vérifier que la fonction est continue.

ZARROUK Tarik ENSAH 35


f. Tension aux bornes de la bobine(cas de rupture de courant dans un dipôle RL)

On peut facilement obtenir l’équation de la tension aux bornes de la bobine et son


allure.
En effet, u=Ldi/dt
d’où :
𝒕
−𝝉
𝒖 𝒕 = −𝑬𝒆

Allure de la tension aux bornes de la bobine


lors de la rupture du courant

g. Aspects énergétiques

Dans le même principe que ce qui a été fait à propos du circuit RC, on montre que
l’énergie qui fournit le générateur pendant l’établissement complet du courant se
partage par moitié dans la bobine, où elle est stockée de façon magnétique, l’autre
moitié étant dissipée par effet Joule dans le conducteur ohmique.
A la rupture du courant, la bobine restitue l’énergie précédemment accumulée au
conducteur ohmique qui la dissiper une nouvelle fois par effet Joule.
ZARROUK Tarik ENSAH 36
II.3 Systèmes transitoire du second ordre

1. Décharge d’un condensateur au travers d’une bobine (régime libre):

a. Evolution de la tension du courant.

Supposons le circuit suivant :


Le condensateur est initialement chargé sous une tension E. (interrupteur sur 1) et
𝑼𝒄 = 𝑬
et à t = 0 (l’interrupteur sur 2 )

alors 𝑼𝒄 = −𝑼𝑳
ZARROUK Tarik ENSAH 37
Pour le condensateur Pour la bobine :

𝑑𝑞 𝑑𝑈𝐶 (𝑡) 𝑑𝑖 𝑑²𝑈𝐶


𝑞 𝑡 = 𝐶. 𝑈𝐶 (𝑡) 𝑖 𝑡 = = 𝐶.
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑈𝐿 = 𝐿 = −𝐿𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡²
On utilise la loi des mailles, qui nous donne: 𝑈𝐶 = −𝑈𝐿

• On aboutit aux équations suivantes :

𝑑²𝑈𝐶 𝑑²𝑈𝐶 1
𝐿𝐶 + 𝑈𝐶 = 0 + 𝑈𝐶 = 0
𝑑𝑡² 𝑑𝑡² 𝐿𝐶

1 𝑑²𝑈𝐶
On pose 𝑤0 = + 𝑤²0 𝑈𝐶 = 0
𝐿𝐶
𝑑𝑡²
ZARROUK Tarik ENSAH 38
• Rappel : Équations différentielles du deuxième ordre

La forme générale des équations différentielles linéaires rencontrées dans l’étude des
régimes transitoires est la suivante :

𝒅²𝒇 𝒅𝒇
𝒂 +𝒃 + 𝒄𝒇 𝒕 = 𝒈(𝒕)
𝒅𝒕² 𝒅𝒕

En règle générale, les paramètres a, b, c sont des nombres réels positifs. La solution
d’une telle équation est toujours de la forme
𝒇 𝒕 = 𝒇𝟏 𝒕 + 𝒇𝟐 (𝒕)

Où 𝑓1 (𝑡) représente la solution de l’équation sans second membre:


𝒅²𝒇 𝒅𝒇
𝒂 𝒅𝒕² + 𝒃 𝒅𝒕 + 𝒄𝒇 𝒕 = 𝟎

Pour trouver 𝑓1 (𝑡) en calculant les racines du polynôme caractéristique de


l’équation différentielle :
𝒂𝒓² + 𝒃𝒓 + 𝒄 = 𝟎

ZARROUK Tarik ENSAH 39


• Rappel : Équations différentielles du deuxième ordre

• Si par exemple ∆ > 0, ce polynôme possède deux racines réelles négatives 𝒓𝟏 et 𝒓𝟐 .


Dans ce cas, on a :
𝒇𝟏 𝒕 = 𝑨𝒆𝒓𝟏 𝒕 + 𝑩𝒆𝒓𝟐 𝒕

Les constantes A et B se déterminent en fonction des conditions initiales.

𝑓2 (𝑡) est une solution particulière de l’équation complète.

Résumé:
𝒇𝟏 (𝒕) est la composante de f(t) qui correspond au régime propre(ou libre) du
circuit.
𝒇𝟐 (𝒕) correspond au régime dit forcé.

ZARROUK Tarik ENSAH 40


a. Evolution de la tension du courant (suite).

𝑑²𝑈𝐶
+ 𝑤²0 𝑈𝐶 = 0
𝑑𝑡²

Cette équation différentielle du 2eme ordre de la tension du condensateur admet la


solution sous forme :
𝑼𝑪 = 𝑨𝒆𝒓𝟏 𝒕 + 𝑩𝒆𝒓𝟐 𝒕

𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍𝒆 ∶ 𝐴 𝑡 = 0 , 𝑼𝑪 = 𝑬
𝝅
𝑼𝑪 = 𝑬𝒔𝒊𝒏 𝒘𝟎 𝒕 + = 𝑬𝒄𝒐𝒔 𝒘𝟎 𝒕
𝟐
𝑤0 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑙𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑖𝑡 𝐿𝐶 𝑒𝑡 𝑠𝑎 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒 𝑝𝑎𝑟 ∶
𝑻𝟎 = 𝟐𝝅√𝑳𝑪

On dit période et pulsation propres car, une fois le système branché, plus aucun agent
extérieur ne vient modifier, dissiper ou apporter de l’énergie au circuit

ZARROUK Tarik ENSAH 41


b. Présentation graphique :

Ce circuit électrique est un oscillateur non amortie. On peut obtenir les expressions
de courant et de la charge en utilisant les relations qui relient ces deux grandeurs à la
tension

ZARROUK Tarik ENSAH 42


c. Bilan énergétique :

1
Pour le condensateur: 𝐸𝐶 = 2 𝐶𝐸²

1
Pour la bobine: 𝐸𝐿 = 2 𝐿𝐼²

𝐸𝐶 = 𝐸𝐿

Conclusion:
Il y a transfert de l’énergie électrique du condensateur en énergie magnétique
dans la bobine, et vice versa : l’énergie oscille du condensateur à la bobine tous
les quarts de période.

ZARROUK Tarik ENSAH 43


2. Oscillations libres amorties : circuit RLC

a. Conditions initiales

Pour résoudre les équations d’un circuit RLC il est nécessaire d’utiliser les conditions
initiales et les deux conditions suivantes :

• La continuité du courant i (circulant dans la bobine )


• La continuité de la tension u aux bornes du condensateur

b. Equation différentielle

On considère le condensateur initialement chargé u(t=0) =E

À t=0 on ferme l’interrupteur k

En appliquant la loi des mailles :


𝒖𝑹 + 𝒖𝑳 + 𝒖 = 𝟎

ZARROUK Tarik ENSAH 44


En appliquant la loi des mailles :
𝑢𝐿 + 𝑢𝑅 + 𝑢 = 0

𝑑𝑖
𝐿 + 𝑅𝑖 + 𝑢 = 0
𝑑𝑡
𝑑𝑢
Or 𝑖 = 𝑐 𝑑𝑡
𝒅²𝒖 𝒅𝒖
Donc
𝑑²𝑢
𝐿𝐶 𝑑𝑡² +
𝑑𝑢
𝑅𝑐 𝑑𝑡 +𝑢 =0 + 𝟐𝝀 + 𝒘²𝟎 𝒖 = 𝟎
𝒅𝒕² 𝒅𝒕
𝒅²𝒖 𝑹 𝒅𝒖 𝟏 Equation différentielle sous sa
Alors + + 𝒖 =𝟎
𝒅𝒕² 𝑳 𝒅𝒕 𝑳𝑪 forme canonique
𝑹 𝟏
𝝀 = 𝟐𝑳 :coefficient d’amortissement 𝒘𝟎 = : pulsation propre
𝑳𝑪

On définit le facteur de qualité du circuit RLC par : 𝒅²𝒖 𝒘𝟎 𝒅𝒖


+ + 𝒘²𝟎 𝒖 = 𝟎
𝐿𝑤0 1 1 𝐿 𝒅𝒕² 𝑸 𝒅𝒕
𝑄= = =
𝑅 𝑅𝑐𝑤0 𝑅 𝑐

𝒅²𝒒 𝒘𝟎 𝒅𝒒
De même l’équation en charge q: q=cu + + 𝒘²𝟎 𝒒 = 𝟎
𝒅𝒕² 𝑸 𝒅𝒕
ZARROUK Tarik ENSAH 45
c. Etude des différents régimes
𝑤
L’équation caractéristiques de l’équation différentielle 𝑟² + 2𝜆𝑟 + 𝑤²0 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜆 = 2𝑄0

1
Δ′ = 𝜆² − 𝑤2 0 = 𝑤2 0( − 1)
4𝑄2

 Régime apériodique

1 𝐿
Pour un amortissement élevé Δ′ > 0 ⇒ 𝜆 > 𝑤0 ⇒ 𝑄 < 2 ⇒ 𝑅 > 2 𝑐

𝑟1,2 = −𝜆 ± 𝜆2 − 𝑤 2 0

Donc:
𝒖 𝒕 = 𝒂𝒆𝒙𝒑 𝒓𝟏 𝒕 + 𝒃𝒆𝒙𝒑 𝒓𝟐 𝒕

Ou

𝒖 𝒕 = 𝐞𝐱𝐩(−𝝀𝒕)(𝒂𝒆𝒙𝒑 (𝝀𝟐 −𝒘𝟐 𝟎 )𝐭 + 𝒃𝒆𝒙𝒑 𝝀𝟐 − 𝒘𝟐 𝟎 𝒕 )

𝒂 𝒆𝒕 𝒃 sont des constantes à déterminer avec les conditions initiales


ZARROUK Tarik ENSAH 46
 Régime critique


1 𝐿
Δ = 0, 𝜆𝑐 = 𝑤0 , 𝑄𝑐 = , 𝑅𝑐 = 2
2 𝑐

Alors: 𝒖 𝒕 = 𝒂 + 𝒃𝒕 𝐞𝐱𝐩(−𝒘𝟎 𝒕)

𝒂 𝒆𝒕 𝒃 sont des constantes à déterminer avec les conditions initiales (u(0) et i(0))

• Ordre de grandeur du régime libre

1
𝜏𝑐 = 𝑤 : temps caractéristique du régime libre
0

ZARROUK Tarik ENSAH 47


 Régime pseudo-périodique

Pour un amortissement faible:


1 𝐿
Δ < 0; 𝜆𝑐 < 𝑤0 ; 𝑄𝑐 > ; 𝑅𝑐 < 2
2 𝑐

Ω= 𝑤²0 − 𝜆²
𝑟1,2 = −𝜆 ± 𝑖 𝜆2 − 𝑤 2 0 = −λ ± 𝑖Ω
Ω: pseudo-pulsation
La solution est : 𝒖 𝒕 = 𝐞𝐱𝐩 −𝝀𝒕 [𝑨𝒄𝒐𝒔 𝜴𝒕 + 𝑩𝒔𝒊𝒏 𝜴𝒕 ]

A 𝒆𝒕 𝑩 sont des constantes à déterminer avec les conditions initiales u(0) et i(0))

Ou 𝒖 𝒕 = 𝒂𝒆𝒙𝒑 −𝝀𝒕 𝐜𝐨𝐬(𝜴𝒕 + 𝝋)

𝒂, 𝝋 sont des constantes déterminées par les conditions initiales:


𝒘
𝒖 = 𝑬 𝒆𝒕 𝒊 = 𝟎 ; 𝝀 = 𝟐𝑸𝟎

1
Ω = 𝑤0 1 − < 𝑤0
4𝑄2
ZARROUK Tarik ENSAH 48
• Pseudo période T
2𝜋
La période propre 𝑇0 =
𝑤0

2𝜋 𝑇0
La pseudo- période : 𝑇= = > 𝑇0
Ω 1
1−
4𝑄²

• Décrément logarithmique
𝑤0 𝑇0 2𝜋
𝑢 𝑡 + 𝑇 = exp −𝜆𝑇 𝑢(𝑡) 𝛿 = 𝜆𝑇 = =
2𝑄 1 4𝑄² − 1
1−
4𝑄²

𝑢 𝑡
𝛿 = ln[ ]
𝑢 𝑡+𝑇

La durée du régime pseudo-périodique

1 2𝑄
𝜏= =
ZARROUK Tarik
𝜆 𝑤0 ENSAH 49
3. Réponse à un échelon de tension

L’équation différentielle:

𝒅²𝒖 𝒘𝟎 𝒅𝒖
+ + 𝒘²𝟎 𝒖 = 𝒘²𝟎 𝑬
𝒅𝒕² 𝑸 𝒅𝒕

La solution de cette équation s’écrit sous la forme : 𝒖 𝒕 = 𝒖𝟏 𝒕 + 𝑬

𝐸: 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒 𝑢1 𝑡 : solution homogène

𝒖𝟏 𝒕 : correspond au régime libre (apériodique, critique et pseudo-périodique) ;

pendant la durée de l’existence du régime libre, le circuit RLC se trouve au régime


transitoire, cependant au bout de quelques 𝝉 ou parvient à un régime établi
indépendant du temps 𝑢1 = 0; 𝑢 = 𝐸.

Le régime établi ne dépend pas des conditions initiales


(𝒊𝟎 , 𝒖𝟎 ) 𝒄𝒂𝒓 𝒖𝟏 𝒕 ⟶ 𝟎 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒕 ⟶∝
ZARROUK Tarik ENSAH 50
 Etude énergétique
𝑑𝑖
En multipliant l’équation 𝐿 + 𝑅𝑖 + 𝑢 = 𝐸 par 𝒊𝒅𝒕 = 𝒄𝒅𝒖
𝑑𝑡

1 2 1 2
𝐸𝑖𝑑𝑡 = 𝑑 𝐿𝑖 + 𝑐𝑢 + 𝑅𝑖²𝑑𝑡 = 𝑑𝐸 + 𝛿𝑤𝐽
2 2

L’intégration entre 𝑡 = 0 𝑒𝑡 𝑡 = ∞
𝑞(∞) ∞
1 1
𝐸 𝑑𝑞 = 𝐿 𝑖 2 ∞ − 𝑖 2 0 + 𝑐 𝑢2 ∞ − 𝑢2 0 + 𝑅𝑖²𝑑𝑡
𝑞(0) 2 2 0

Avec 𝑞 0 = 𝑢 0 = 𝑖 0 = 0 𝑒𝑡 𝑞 ∞ = 𝑐𝐸; 𝑢 ∞ = 𝐸; 𝑖 ∞ = 0

1 1
𝑐𝐸² = 𝑐𝐸² + 𝑤𝐽 ⇒ 𝑤𝐽 = 𝑐𝐸²
2 2
• La bobine n’intervient pas dans le bilan énergétique globale de la charge du
condensateur

• L’énergie fournie par le générateur se répartit à égalité entre la résistance (effet


Joule
ZARROUK Tarik) et le condensateur ENSAH 51
Application :
Soit le circuit suivant

1. Établir l’équation différentielle qui régit le fonctionnement de ce circuit et dont u(t)


est solution. Identifier dans cette équation la pulsation propre du circuit ainsi que son
coefficient d’amortissement
2. Calculer la solution de cette équation. On pourra considérer que i(0) = 0 ;

ZARROUK Tarik ENSAH 52


Fin
ZARROUK Tarik ENSAH 53

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