TP Physique P1
TP Physique P1
TP Physique P1
Effets thermiques
Measuring the coefficient of static and kinetic friction with your smartphone
EFFETS THERMIQUES
L’échelle de température est arbitraire. Elle est définie à partir de deux points
fixes :0°C pour la glace fondante, et 100 °C pour l’eau en ébullition (à la pression
Le but de ce TP est d’étudier expérimentalement les 3 modes de transmission de la chaleur atmosphérique normale). La chaleur étant une énergie, elle s’exprime donc en Joule
vus en cours. Ce qui permettra de mieux appréhender les phénomènes de conduction, de
convection et de rayonnement thermique. dans le SI. Cependant, on rencontre en pratique d’autres unités .
Pour l’interprétation des mesures, on s’aidera avantageusement, des exercices vus en TD.
J (Joule) : 1J = 1N.m = 1 Kg.m 2/s2
A – RAPPEL SUR LES EFFETS THERMIQUES Cal (calorie) : 1 cal = 4.185 J
th (thermie) : 1 th = 10 6 cal
KWh (kilowattheure) : 1KWh = 0.86 th = 3.6 10 6 J
A.1 - Chaleur, température et unités
La chaleur est une forme de l’énergie. Lorsque l’on introduit une quantité
de chaleur dans un corps, sa température s’élève. La température est la manifestation A.2 principe de la conservation de la chaleur et chaleur spécifique
mesurable de la chaleur stockée dans un corps. Tout comme la tension électrique est Soit un système S homogène qui reçoit de la chaleur. Le système stocke,
la manifestation mesurable de la charge électrique stockée dans la capacité d’un ou accumule, une partie de la chaleur et une autre partie est évacuée vers l’extérieur.
condensateur. Il y a un lien de cause à effet entre la chaleur et la température qui La chaleur se conserve lors des étapes successives. Ceci peut se représenter ainsi :
peut se représenter ainsi :
S
CAUSE : Variation de la chaleur stockée Þ EFFET : variation de la température Q DQ Q’
Pour maîtriser la température d’un corps, il faut pouvoir créer des transferts
de chaleur. Par exemple, un semi-conducteur dissipera de l’énergie thermique, de la Nous avons simplement Q = Q – Q’. La chaleur accumulée ou contenue dans le
chaleur. Si rien n’est entrepris pour écouler cette chaleur vers l’extérieur, la système peut se mesurer par l’élévation de température. La formule suivante relie
température du composant augmentera pouvant ainsi le détruire. D’un point de vue les différents paramètres :
microscopique, la température est liée à l’agitation des molécules constituant le
avec :
corps. Lorsque deux corps échangent leur chaleur, il y a transfert d’énergie cinétique
d’agitation des molécules du plus chaud au plus froid cette forme d’énergie s’appelle DQ = m.C p DT = Cth DT
chaleur.
(1)
Dans le système international d’unités (SI), la température s’exprime en
Kelvin, bien que l’unité la plus courante est le degré Celsius (°C). Mais on utilise
aussi parfois le degré Fahrenheit (°F). Les correspondances entre ces unités sont les
suivantes :
°C (degré Celsius)
K (Kelvin) avec la correspondance, T(°C) = T(K) - 273
°F (degré Fahrenheit) avec la correspondance, T(°F) = 1.8 T(°C) + 32
DQ [ J ] : représente la quantité de chaleur absorbée par le système ; m [ Kg ] :
Sur la figure ci-dessus, la résistance électrique à un rendement de 100%.
est la masse de l’objet ; D T [ K ] : représente la variation de température de S une Toute la puissance électrique absorbée est dissipée par effet joule. La chaleur ainsi
produite est projetée vers l’avant. On suppose que les parois sont parfaitement
fois la chaleur absorbée ; C p [[ J /( Kg .°C ) ] : est la chaleur spécifique du système. réfléchissantes et n’absorbent pas d’énergie. Toute la puissance électrique est
Cth [ J / K ou J/°C ] : est la capacité thermique du système transformée en flux thermique ou flux de chaleur.
La chaleur spécifique C p, est une propriété physique intrinsèque d’un matériau. Elle Le flux de chaleur a donc la même dimension qu’une puissance électrique. Sur
se détermine expérimentalement. la figure précédente nous avons les équivalences suivantes :
On peut faire l’analogie avec la relation électrique du condensateur Q=C.V.
Cp représentent la capacité d’un objet à stocker de la chaleur, alors que C représente
sa capacité à stocker des charges électriques. Par exemple si on injecte 10 kJ à un P = U .I = R.I 2 = F th (2)
litre d’eau, sa température augmente de 2.4 °C. On déduit que :
A. 4 Les modes de transfert de la chaleur
DQ 10 kJ kJ cal Lorsque deux points de l’espace sont à des températures différentes, il y a
Cp = = = 4.18 =1 transfert de chaleur du point chaud vers le point froid. C’est le deuxième principe
m.DT 1Kg .2.4°C kg.°C g .°C de la thermodynamique. Ce transfert peut se faire de trois principales façons : la
Remarques: conduction, la convection et le rayonnement. Considérons ci-dessous le cas du
- Un corps s’échauffe d’autant plus que sa chaleur spécifique est faible. refroidissement d’un composant électronique actif où les trois modes de transfert
- Cp est une valeur moyenne car elle varie avec la température. sont présents :
U R flux
parois réfléchissantes
Figure 1
A-4.1 La conduction Le coefficient l désigne la conductivité thermique du matériau. Le signe
La conduction est une transmission de la chaleur dans un corps qui ne (-) vient du fait que le flux de chaleur est positif quand il s’écoule du point chaud
s’accompagne pas de transmission de matière. La transmission de l’énergie vers le point froid.
thermique se fait par vibration moléculaire. Elle concerne surtout les solides. Quelques valeurs de conductivité thermiques
Dans le cas de la figure ci-dessus, le semi-conducteur est porté à une température l (W/m °C) r (kg/m3) Cp (J/kg. °C)
élevée et la chaleur s’écoule du point chaud vers le point froid (qui est ici la 0 °C 400 °C
température ambiante) et dissipe son excédent de chaleur au travers du dissipateur.
La puissance cédée par conduction s’exprime par la relation simple suivante : air 0.023 0.048 1.28
aluminium 229 249 2700 900
F cd = hcd .S .(T1 - T2 ) = hcd .S .D T (3)
fer 73 40 7900 450
où hcd : coefficient d’échange thermique par conduction Ce tableau montre que la conductivité thermique dépend de la température. On
T1 : température la plus élevée du semi-conducteur peut en première approximation considérer une conductivité moyenne.
T2 : température la plus basse du semi-conducteur
S : surface d’échange Exemple :
Soit un mur d’épaisseur e dont les températures des deux faces sont T1 et T2. Du
Pour caractériser l’échange thermique, on définit aussi une densité de flux par côté chaud vers le côté froid, va s’écouler un flux de chaleur. En considérant
conduction qui représente la puissance thermique s’écoulant au travers d’une l’épaisseur petite, on peut écrire :
surface S : dT T2 - T1
j = -l = -l
dx e
F cd
jcd = éë W/m 2 ùû (4) avec T2 la température du côté froid et T1 celle du côté chaud.
S
Pour illustrer cette notion de densité de flux thermique, considérons un cylindre On remarque que le flux de chaleur est proportionnel à la différence de température
homogène de longueur l , de section transversale S, dont les deux extrémités se DT = T1 - T2 . En reprenant les équations précédentes, on a :
trouvent à des températures T 1 et T2 telles que T1 > T2 : T2 - T1 F
j = -l . Par ailleurs : j = th
j=
P
(W / m )
2 e S
S T -T
La loi de Fourier exprime la proportionnalité de l’effet à la cause : On peut donc réécrire : F th = j .S = 1 2 (W ) (5)
Rth
dT
- Cause : c’est le gradient de température
dx
1 e e
- Effet : c’est le débit de chaleur ou le flux de chaleur
Où Rth = = rth . (6) est la résistance thermique.
dT lS S
j = -l
dx
V1 - V2 semi-conducteur, la chaleur du dissipateur est alors transmise au milieu ambiant par
La relation (5) est analogue à : I= ( A) (7) convection. Dans la convection naturelle, le mouvement du fluide est dû aux
R variations de sa masse volumique provenant des échanges de chaleur entre l’air et
La résistance thermique est la propriété qu’a un milieu (objet ou transition entre la paroi.
deux objets) à s’opposer au passage de la puissance thermique. De cette analogie, L’écoulement peut être laminaire, c’est-à-dire que des filets d’air
on déduit les équivalences suivantes : pratiquement parallèles glissent le long du dissipateur. Il peut être aussi turbulent
Fth (W) à I (A) où les filets d’air forment des volutes (un peu comme la fumée de cigarette qui
tournoie à quelques centimètres au-dessus de la cigarette).
T1-T2 (°C) à V1-V2 (Volt) Pour exprimer l’échange thermique, nous pourrions utiliser la loi de Fourier comme
Rth (°C/W) à R (W ou V/A) précédemment :
l .S
D’autre part la résistance électrique est définie par :
F cv = . (TAMB - TDIS ) (9)
e
l l
R=r = [W ] où :S représente la surface du dissipateur, TAMB : la température ambiante
S s .S
(8) e, l’épaisseur du fluide où a lieu l’échange, TDIS : la température du dissipateur
l, la conductivité thermique de l’air.
où r est le résistivité et s la conductivité électrique
Par analogie on a : Cette relation n’est pas utilisable en pratique, car on ne connaît
généralement pas l’épaisseur e du film laminaire. De plus, e va dépendre de la
la conductivité électrique s (W-1 ou S) à La conductivité thermique l mobilité de la zone de turbulence voisine (cas d’un ventilateur par exemple). Pour
(W/m.°C) simplifier, on introduit dans la précédente relation un coefficient h global d’échange
la longueur du fil L (m) à l’épaisseur du mur e (m) thermique par convection. La relation devient :
la surface S du conducteur (m2) à la surface du mur (m2)
F cv = hcv .S. (TDIS - TAMB ) (10)
De la même manière que nous avons la loi d’Ohm électrique, nous pouvons énoncer
la loi d’Ohm thermique suivante : DT = T1 - T2 = Rth .F où F représente le Toute la difficulté est de déterminer la valeur de hcv . Celle-ci est le plus souvent
expérimentale. On montre que pour une plaque verticale de hauteur (H) inférieure à
flux thermique en Watt qui s’écoule. Dans le cas d’un semi-conducteur, cette
30 cm et pour un écoulement laminaire, on a :
puissance est se retrouve par le produit de la tension par le courant :P=U.I
ì æ DT ö
0.25
ï cv
h = 1.42. ç ÷ , H < 30cm (11)
í è H ø
ï
î hcv = 1.78 ( DT ) , H > 30cm
0.25
A-4.2 La convection
où DT la différence de température .
L’échange thermique par convection a pour origine le mouvement d’un
fluide. Une surface chaude en contact avec un fluide plus froid transmet une partie
de sa chaleur au fluide. Considérons par exemple l’air a une température ambiante
TAMB, en contact avec une surface chaude de température T DIS d’un dissipateur pour
Pray = e .s .S (TDiss )
A-4-3 Le Rayonnement
Tous les corps émettent un rayonnement de nature électromagnétique. Cette
4
- Tamb
4
émission se traduit par une perte d’énergie pour le corps qui émet. Dans le cas de la
thermique, ce rayonnement n’est pas monochromatique mais composé de (12)
nombreuses longueurs d’onde, d’environ de 0.3 µm à 100µm (du violet à e = 1 Pour un corps noir et e < 1 pour tous les autres corps qui sont «dits
l’infrarouge). L’intensité du rayonnement dépend de la température. gris »
P1 = h cv .S.(Tdis - Tamb )
(11a)
hcv : coefficient d’échange thermique par convection e ; P 1 : partie de la
puissance qui s’échange par convection.
Le corps noir correspond au maximum d’émission d’un corps. Un corps 3- Le rayonnement :
sera dit gris s’il n’émet qu’une fraction de cette énergie maximum. La relation L’élévation de température entraîne un rayonnement électromagnétique qui tend à
précédente devient alors : diminuer la température du dissipateur. La puissance thermique mise en jeu est :
B-I : Etude d’un dissipateur pour microprocesseur de type 6. Refaire la mesure de la question 2 avec le ventilateur en marche (U=12V). La
« pentium » stabilisation en température est plus rapide, environ 5 mn. Déterminez h et
discuter.
Le dissipateur est chauffé à l’aide d’un régulateur de tension de type 7812.
Celui-ci est alimenté comme montré ci-dessous. Le régulateur est protégé contre les 7. Déterminez la résistance thermique du radiateur avec et sans ventilation forcée.
courts-circuits et possède une limitation thermique interne pour éviter tout excès de Conclusion ?
température.
8. Déterminez dans les deux cas la température de la jonction du semi-conducteur,
sachant que la résistance thermique entre la jonction et la surface métallique du
régulateur est de 5 °C / W .
Des repères brillants sont placés tous les centimètres. Ne pointez pas avec le
thermomètre sur le repère brillant mais entre deux repères sur la zone noire. La
mesure sera alors plus précise.
= = (3)
Experiments
1) Install the mobile’s applications for the receiver and emitter.
2) Choose three different speeds of the board and measure them with the
LED and photodiode.
3) Measure the detected frequency for three different speeds of the
emitter using your mobile phone.
Δ
3) Calculate the velocity c of sound and the relative uncertainty for the
different speeds of the board.
Figure 2. a) Experimental setup (r = 0.2 m), b) positions of microphone and Annexe: Mobile’s application:
speaker (Apple iPod touch). iTune
Figure 2 shows the experimental setup: A smartphone is fixated on a Spektro:skop :
motor-driven rotating disc (with speakers in distance r = 0.2 m from point Spektroskop is an easy-to-use yet powerful real-time spectrum analyzer.
of rotation). The app “Audio Kit” [16] allows to produce emission Audio Kit:
frequencies fe up to 19 kHz (figure 2d). We chose an emitting frequency of
Audio Kit is a collection of four tools which are essential for those working
in audio, sound and music. A real time Spectrum Analyser, a Scope to
display waveforms, an SPL (Sound Pressure Level) Meter, and a Signal
Generator producing sine waves, white noise and pink noise.
Android
Signal Generator, Function generator, Physics toolbox tone generator,
Audio tool
SPL Spectrum Analyzer
Þ Advanced Spectrum Analyzer
FrequenSee - Spectrum Analyzer
Spectrum Analyser
Speedy Spectrum Analyzer
Spectrum Analyzer
FFT
Determination of Gravitational Acceleration by Using Bouncing Balls and
Smartphones
The objective is to find an effective way of collecting data about a super Figure 1
ball’s bouncing process in order to measure the speed of gravity, free fall,
the throw and the coefficients of restitutions in an experiment. The energy loss on impact
A vertically thrown ball rebounds upwards between two impacts, which
We found the use of an acoustic measure particularly effective. The sounds have an identical beginning and end height, i.e. h = 0 m. Therefore, the rise
made by the impacts of the ball are recorded with a microphone as voltage and fall times tH of the ball are given with the following equation:
signals over a certain period of time. This produces a chronological
sequence for a super ball, with the sound made by the impacts resulting in
=
surprisingly sharp peaks, as can be seen (Figure 1). These peaks can be seen
as time markers. The data was collected using a mobile phone (iPone
equipped with the “Oscilloscope” app). The simple experiment set-up can
be seen in Figure 2.
The person conducting the experiment should select the highest possible
buffer size (2000 ms), start the measurement and then release the super
ball onto a solid, hard, horizontal and smooth surface, e.g. a stone slab.
makes sense to select the initial height of the ball for this, which was 0.7 m
for the experiment described below, as it is easily measured. The analysis
was conducted as follows.
Assuming that the person performing the experiment has calculated the
relative energy loss per impact k as described previously and has
ascertained that the value remains constant from bounce to bounce, it is
possible to determine the maximum height h2 of the ball after its first
impact with the floor. If h1 designates the measured initial height, then the
maximum height is given by:
h2 = k-h1 (2)
The free-fall time of the ball from its height h2 until its impact is half of the
time Δt between two impacts (Figure 3). By taking this consideration,
equation (3) and the distance-time law of free fall into account, g is
obtained as follows:
Figure 2
The measurement of the time between two impacts is Δt = 2tH. The initial
velocity v0 is also the velocity with which the ball hits the floor again. The = = (3)
( . .∆ ) ( . .∆ )
kinetic energies Ekin1 and Ekin2 between two subsequent impacts behave like
the squares of the impact velocities. As a result, taking equation (1) and the
coefficient of restitution = .
∆
= = = = (1)
∆
Figure 3
Questions
1) Insert the applications for Iphone or Android to acquire the sound
of the bouncing ball.
2) Measure the heights h2 and h1.
3) Measure the distance Dt between two bounces.
4) Calculate g.
Mesure des tensions de surface une autre façon d'estimer la tension superficielle peut être donnée par
La tension interfaciale est l'énergie par unité de surface requise pour la simple équation suivante :
qu'un matériau crée une interface avec un matériau environnant.
Cette tension superficielle existe pour les interfaces entre les solides, = (1)
les liquides et les gaz. Dans le cas d'un liquide entouré d'air, la tension où Dr est la différence de densité entre le liquide et l'air, g est la
interfaciale est souvent appelée tension superficielle, laquelle joue un constante gravitationnelle (g = 9,81 m/s²), DE est défini à la figure 1
rôle essentiel dans de nombreux phénomènes naturels tels que la (a) et correspond au diamètre maximal de la goutte pendante, et :
respiration pulmonaire, l'utilisation de détergents et la marche des
insectes sur l'eau. 1
=
La méthode décrite ici est fondée sur la méthode standard des gouttes
pendantes, dans laquelle une goutte de liquide est suspendue à un tube,
comme indiqué sur la figure 1 (a). est une fonction sans dimension du rapport entre DS et DE, qui prend
en compte la forme spécifique de la goutte due à la gravité. DS est
défini comme le diamètre de la goutte situé à une distance DE du bas
de la goutte. Par exemple, si la chute était une sphère parfaite, DS
serait égal à zéro. En raison de la gravité, la gouttelette est alors
allongée et DS devient strictement positive. Cette fonction 1 / H peut
alors être comprise comme un facteur de forme et a été calculée
numériquement, mais on prendra les valeurs représentées à la Fig. 1
Fig. 1. (a) Goutte d'eau suspendue à la pointe d'une pipette Pasteur. (b) Illustration (c). Il est également intéressant de noter que dans une bonne
de la mesure des diamètres directement sur l'écran du smartphone avec une simple approximation, cette fonction sans dimension 1 / H peut être
règle. (c) 1/H en tant que fonction du rapport D S / DE. Noter l'échelle logarithmique approchée par une formule analytique simple :
sur les axes.
1
=
La forme de la goutte dépend alors de l’équilibre des forces de tension
superficielle le long du tube et du poids de la goutte. Les smartphones où a » 0.345 and b » –2.5.
sont suffisamment précis pour obtenir des valeurs raisonnables de Ainsi, à la suite de l'équation (1), la tension superficielle peut être
tension superficielle pour divers liquides tels que l'eau, l'huile et l'eau obtenue en mesurant le diamètre à l’aide d’une règle directement sur
avec un détergent. l’écran du smartphone, à l’aide des zooms optiques et numériques du
Lorsqu'une goutte est suspendue au bout d'un tube, la forme de la smartphone.
goutte est régie par l'équation locale de Laplace, où le poids de la
goutte et les forces de tension superficielle sont équilibrés. Cependant,
Expérience
1) En tirant parti de l’objectif optique et du zoom numérique (x5) du
Des gouttelettes de divers liquides (eau, huile d'olive, eau contenant
smartphone, mesurez DE, DS et dTube directement sur l’écran du smartphone
des tensioactifs, éthanol) seront suspendues à la pointe d'une pipette avec une règle standard.
Pasteur (diamètre de la pointe dTube = 1,4 mm) en la plongeant et en la Par exemple, une gouttelette de diamètre réel D E = 3,3 mm [Fig. 1 (a)] peut
retirant d'un réservoir de liquide. être grossi à l'aide d'un système optique et du zoom numérique du
L’expérience peut également être testée avec des pailles standard smartphone jusqu'à un diamètre de 2,8 cm, facilement mesurable. Pour des
telles que le tube d’un stylo (dTube <2,9 mm) ou la paille McDonald’s mesures plus précises, il est également possible d'exporter des images et de
(dTube <5,9 mm) au lieu de la pipette Pasteur pour tester la généralité les analyser avec le logiciel d'analyse d'image gratuit ImageJ.
de l’approche. Faites les mesures pour les différents liquides
2) Faire un calcul d’erreur
Fig. 2. (a) Goutte d’eau, (b) Goutte d’huile, (c) Gouttelette d’éthanol suspendue à
la pointe d’une pipette Pasteur. (d) Une gouttelette d’eau pendante à la pointe d’un
tube de stylo. e) Goutte d’eau accrochée au bout d’une paille.
La planche de Galton est constituée d'une planche sur laquelle des clous sont
plantes de façon à former un réseau triangulaire de n étages, et ou les nœuds sont
les clous disposes en quinconce entre deux rangées consécutives (figure 1).
Chaque fois que l'on passe d'une rangée a la suivante, le nombre de clous
augmente de 1. A la rangée n°1 on a donc un seul clou, a la dernière rangée on a n
clous. En dessous de la dernière rangée n, on aménage n+1 compartiments
destines à récupérer à la fin de sa course une bille lâchée depuis le sommet du
triangle.
On lâche la bille au-dessus du clou de la rangée n°1, située au sommet (la planche,
de surface la plus lisse possible, est inclinée pour permettre à la bille de rouler sans
quitter la planche).
Lorsque la bille rencontre le clou, elle a une probabilité d'aller à droite notée p, et
une probabilité d'aller à gauche notée q = 1 – p (puisque l'on doit avoir p + q = 1).
Cette probabilité élémentaire, p, est la même quelle que soit la rangée puisque
l'on suppose qu'aucun facteur physique propre à chaque rangée (rugosité,
déformations, etc.) n'affecte la descente de la bille.
La bille passe ensuite dans la 2e rangée et rencontre l'un des clous qui y sont
présents. La probabilité d'aller à droite est de nouveau p et celle d'aller à gauche q
= 1 – p.
Et ainsi de suite jusqu'à la dernière rangée n.
Les valeurs fluctuent entre 1020.15 hPa et 1020.35 hPa. On rappelle que 1 hPa =
100 Pa.
Mesure de pression dans un récipient de conservation sous vide La pompe est reliée au cylindre à vide par un couvercle. Lorsque la pompe
Les expériences sont réalisées avec un récipient de conservation d’aliments dont on est tirée pour la première fois, le volume augmente de V0 à V1, et la pression
peut effectuer le vide à l’intérieur et un téléphone avec son capteur barométrique diminue de P0 à P1. Pour des pompages successifs le vide se fait dans le
(voir figure). Le récipient à aliments à une contenance à déterminer.
récipient. Un des moyens de vérifier que le vide se fait bien à l’intérieur du
récipient un chamallow est placé dans le récipient et le vide est fait. On
remarque qu’après une vingtaine de pompage le chamallow augment de
volume comme le montre la figure 9. Dès que l’air est pompé à l’intérieur
du récipient le chamallow s’est gonflé de plus en plus jusqu’à vouloir
remplir la plus grande partie du volume intérieur de la cloche.
En effet l’air contenu dans le chamallow tend à combler le vide créé autour
de lui dans la cloche en verre.
Lorsque le chamallow qui contient de l’air est placé dans le récipient, la
force due à la pression qu’exerce l’air contenu dans le chamallow est égal
à la force due à la pression qu’exerce l’air contenu dans le récipient : les 2
pressions s’équilibrent. Ceci est vrai en tout point de la paroi du chamallow.
Lorsqu’on vide le récipient grâce à la pompe à vide, l’air contenu dans le
chamallow exerce sur la paroi de celui-ci une pression plus grande que celle
qui existe dans le récipient : le volume du chamallow augmente alors pour
que les pressions régnant dans le chamallow et le récipient s’équilibrent.
Le volume d’air contenu dans le chamallow augmente tandis que sa
pression diminue de manière à respecter la loi de Boyle-Mariotte :
P.V = constante
Mesures
1) Le volume de la pompe qui sert à faire le vide dans le récipient doit être mesuré.
Déterminer le volume géométriquement en mesurant ses dimensions ou à l’aide de
sa contenance en eau.
2) Déterminer le volume du récipient à utiliser comme récipient sous vide en
utilisant un verre mesureur.
3) Tracer le résultat de la pression à l’intérieur du récipient après une série de
pompages jusqu’à la limite maximale de vide obtenu dans le récipient. Donner la
valeur limite de pression obtenue. Cette valeur limite correspond à la moitié de la
pression initiale. A chaque pompage la quantité d’air et la pression à l’intérieur du
récipient décroit. Tracer ensuite la pression en fonction du volume d’air enlevé.
Exemple d’effet du vide lors du pompage sur un chamallow. 4) Recommencer l’expérience en vérifiant que le son du téléphone ne s’entend pas
lorsque le vide est fait.
La pompe est reliée au récipient à vide par un couvercle et un embout placé sur le
dessus. Lorsque la pompe est tirée pour la première fois, le volume augmente de V 0
à V1, et la pression diminue de P 0 à P1.
La loi des gaz parfaits fait passer de l’état correspondant à P 0V0 = n0RT à P1V1 =
n0RT. A température constante et R constant alors la quantité d’air n o change.
Experiment on error analysis and uncertainties The first experiment consists of recording the fluctuations of the vertical component
Most measurements in the real world present statistical uncertainties. When facing of the accelerometer sensor with the mobile device standing on a table, during a
repeated observations with different results it is natural to ask ourselves what is the time lapse (fig. 1a).
most representative value and what is the confidence that we can have in that value.
The International Standard Organization (ISO)3 defines the errors evaluated by 1) In the PhyPhox app choose in the menu the experiment Statistical physics which
means of the statistical analysis of a series of observations as type A in contrast with automatically displays temporal series and histograms. Choose a delay of 3 s and
other, systematic, sources of errors, type B, whose evaluation is estimated using all register az for 10 s. The 3 s delay is important to avoid touching the device at the
available non-statistical information such as instrument characteristics or observer's moment the register starts and introducing spurious values.
individual judgment.
2) Plot the corresponding histogram (fig. 1b). Compare with a normal (Gaussian)
curve with the same mean value and standard deviation. Adjust the vertical scale so
that the area under the normal curve and the sum of the bins of the histogram are
both equal to 1.
3) Plot the histogram of the vertical values and measure the resolution of the
accelerometer sensor.
A B
Fig.1 : a) Measurement of the accelerometer component when the smartphone is put
on a stable surface, b) Statistical study of measurement values for one component
Fig. 2: Measurement of the vertical component of the accelerometer when the
of the acceleration.
smartphone is hold in your hand
4) Repeat the experiment with the smartphone hold in your hands (fig. 2).
· Measure the coefficient of static friction µs can be determined at the critical angle, i.e. where =
· Observe a difference in coefficient of static friction for different
=
materials
We get the coefficient of static friction from the max angle in this way. Note: this
Equipment: is to be distinguished from the coefficient of kinetic friction µ k once the object
o Smartphone and phyphox application starts sliding-we’re not able to measure that with this method.
o A flat tilt-able object
o Objects to slide with different materials.
Theory:
An object on an incline will begin to slide if the incline is sufficiently steep. This
happens when the component of the force of gravity along the incline becomes
greater than the force of static friction. We can find the angle where this happens
and then compute the corresponding coefficient of static friction µ s. Looking at the
diagram for an object on an inclined plane:
In order to simplify, we define the coordinate system tilted along the plane- (fig. Experiment:
1). This constrains the acceleration to be along this x axis and fixes the 1. Static coefficient measurement
acceleration in y to zero. Summing forces in the x direction we have:
In phyphox find tools-inclination. Select the “PLANE” option. This function
makes use of the 3 accelerometers in your phone and figures out how tilted
= − =
the phone is, i.e. if it is lying flat, it’ll read an inclination of 0 deg. This same μs = tanq =
idea is behind how apps rotate the screen when you’re watching something 2. Compare/measure a difference
and rotate the phone. Place your phone on the board. The smartphone is
Plot the statistics of your measurements. Considering the histogram of your
placed on a flat surface with an angle of 0°. The glide plane is slowly raised
measurements calculate the average value and the standard deviation of
by the object begins to move. Start recording the angle and tilt until the
your measurements.
phone begins to slide. Do this a number of times, at least 10, to generate
some statistics with different combinations of surface types of materials 3. Kinetic coefficient measurement
and bases. The resulting data from Phyphox is then exported for analysis to
The block is set on an inclined plane so the block can continuously slide
obtain a static. You can do this in one data set and generate a sequence of
with changing speed. The angle used must be broad enough, so the gravity
peaks. coefficient value.
You can then export that data to your computer via email. (alternatively, along the inclined plane surface is more significant than the kinetic friction
you can access your phone directly by setting it as a hotspot or if you’re on force to upright along the inclined plane. Therefore, the total force
the same wifi, see here: https://phyphox.org/remote-control/) In Excel or equation on the block is:
Scilab find the corresponding coefficient of static friction (find the average)
= −
and the standard error, i.e. the error on the mean, /√ . What coefficient
do you find for your phone? Does it have a rubber case- why might this be with kinetic friction force:
from the perspective of coefficient of static friction?
= =
Through the second Newton law, the object acceleration can be obtained:
So, on the inclined plane, the kinetic friction coefficient of the object can
be obtained:
mg sinq − fs = 0 (fs = μsN) = tan −
cos
mg sin q − μsN = 0 (N = mg cosq)
mg sinq − μsmg cosq = 0
where θ is the angle used on the inclined plane. When the block is sliding
on the inclined plane, the smartphone is set to record acceleration data on
the moving block. Then, after the block stopped, the smartphone is also set
to stop the data recording. On the available features on smartphone,
acceleration data as a function of time obtained is then exported to a
spreadsheet application such as Excel to be analyzed. Data obtained on
Excel covers block acceleration data on the x-axis, block acceleration on the
y-axis, and block acceleration on the z-axis. However, this research only
used the block acceleration on the x-axis because the position of the
smartphone when sliding with the block is horizontal. Therefore, only the
direction of the x-axis that follows the direction of the block when sliding
on the inclined plane.
4. Measurements
Measure the different dynamic friction coefficient for: a metallic plate, a
piece of wood, a piece of plastic. The experiment will be done on two
different surfaces. For each object repeat the different measurements and
calculate the average value and the uncertainty.