Chimie: (7 Points) Exercice 1: (4,5 Points) : X Mol.l
Chimie: (7 Points) Exercice 1: (4,5 Points) : X Mol.l
Chimie: (7 Points) Exercice 1: (4,5 Points) : X Mol.l
Chimie : (7 points)
Exercice 1 : (4,5 points)
À 25°C, on réalise une pile de symbole ܖ܁|ܖ܁ା (۱)||܊۾ା (۱)| ܊۾.
Les solutions ont le même volume. On donne ۳܊۾ శ / = ܊۾−, ܄et ۳ܖ܁శ / = ܖ܁−, ૠ ܄.
Un voltmètre numérique est branché de manière que sa borne (+) ( ) soit reliée à l’électrode de Pb et sa
borne com à celle de Sn.
1. Dans les conditions standards (C1 = C2), onn ferme le circuit extérieur de cette pile par un résistor, et au
bout d’une certaine durée de temps, on constate que qu l’électrode de Sn s’amincit.
a- Faire le schéma de cette pile, en indiquant les noms des électrodes et des solutions, le branchement
du voltmètre,
mètre, ainsi que le sens des électrons en circuit fermé à travers le résistor relié aux électrodes.
b- Déduire l’équation associée.
c- Déterminer la polarité de cette pile et déduire l’équation de la réaction spontanée.
d- Préciser le signe de la tension mesurée par le voltmètre. Que représente cette tension ?
2. a- Exprimer la fem E de la pile en fonction de E0 et des concentrations C1 et C2.
b- Montrer que lorsque la pile débite un courant, E diminue.
c- Déterminer la valeur de la constante d’équilibre K relative à cette réaction.
3. On choisit maintenant [Sn2+] = C1 = x mol.L-1 et [Pb2+] = C2 =10-2 mol.L-1.
۹
a- Montrer que l’expression de la fem E peut se mettre sous la forme : ۳ = ,, ∙ ܗܔ
ૈ
b- Justifier suivant la valeur de x,, dans quel cas :
* la réaction est spontanée dans le sens direct.
* la réaction est spontanée dans le sens inverse.
c- Déduire de ces résultats que E0 ne permet pas de déterminer la polarité de la p
pile.
Exercice 2 : (2,5 points)
On a vu qu’il existe des piles salines et des piles alcalines.
On a testé les durées d’utilisation de ces deux types de piles en
les connectant à deux lampes identiques, c’est-à-dire
c’est présentant
les mêmes conditions nominales. Au cours de leur fonctionnement,
les tensions aux bornes de ces piles ont été relevées et
rassemblées sur le même graphique ci contre.
1. On considère la pile alcaline de symbole :
۽(ܖ܈|ܖ܈۶)ି || ۽ܖ ۻ|ۻ ۽۽ܖ ۻ۶
a- Écrire les équations des réactions à chaque électrode et
enn déduire l’équation globale de la réaction qui modélise
la transformation du système « pile » au cours de son
usure.
b- L’électrolyte (c’est-à-dire
dire la solution ionique) d’une pile alcaline est « alcalin ». Que veut dire cet
adjectif ?
2. a- Que valent les tensions aux bornes de chaque pile en début d’expérience ?
b- Quelle est la durée d’utilisation de la plie saline quand sa tension vaut 1,1 V ?
c- Que vaut la tension aux bornes de la pile alcaline quand elle a été utilisée 38 380 heures.
d- Les lampes s’allument si leurs tensions restent supérieures à 1 V.. Pendant combien den temps chaque
lampe sera en mesure de briller ?
3. Déduire, en s’aidant entre autres du graphique, une comparaison entre ces deux types de piles.
1
Physique : (13 points)
Exercice 1 : Radioactivité (9,5 points)
Certaines familles d'atomes sont atteintes d'une maladie
génétique qui affecte leur noyau (neutrons et protons) et que
décroissance radioactive".
les physiciens appellent "décroissance
Elle atteint particulièrement les familles Uranium, Thorium,
ainsi que quelques autres familles de moindre importance…
importance
Le cas de la famille Uranium est très typique:
typique les membres de
cette famille possèdent tous 92 protons, la plupart d'entre
eux (99,3 %) possèdent 146 neutrons: c'est 238U, les autres
(0,7 %) n'en possèdent que 143:: c'est 235U.
Les deux isotopes sont atteints par la décroissance
radioactive, mais la vitesse d'évolution
évolution de la maladie est
différente pour chacun d'entre eux.
Au pays étrange des Atomes,, on appelle période de rémission, le temps nécessaire à la disparition
de la moitié des individus d'une communauté,
communauté, à chaque instant les membres de la communauté savent que
la moitié d'entre eux vont être atteints.
atteints
On peut donc diagnostiquer que la maladie est responsable de la disparition :
* de la moitié de la communauté de 238U chaque 4,5 milliards d'années,
* de la moitié de la communauté de 235U chaque 710 millions d'années.
Prenons le cas de 238U : tout commence par une subite convulsion (tremblement) interne suivie par des
vomissements de divers produits issus du noyau. Dans ces produits, qui sont les constituants de la
radioactivité, on peut trouver :
* les particules "alpha" (), constituées chacune de deux protons et de deux neutrons ;
* les particules "beta" (), qui sont des électrons.
Cette perte de particules et s'accompagne d'une forte fièvre qui provoque le dégagement de
chaleur et de rayons tres énergétiques : on les appelle les rayons .
Ainsi ces émissions s'accompagnent de la transmutation du pauvre 238U en un individu marginal d'une autre
famille (un isotope rare et instable l'isotope 234Th). Lee premier symptôme qui atteint le pauvre 238U est
justement la perte d'une particule puis, de rechute en rechute, après avoir transit
transité, entre deux crises, par
diverses autres familles, il finit par se transmuter définitivement en un isotope de la famille Plomb: 206Pb,
immunisé contre la maladie, donc stable.
« La décroissance radioactive, une maladie génétique des atomes »
2
2. a- Définir l’énergie de liaison d’un noyau.
b- En utilisant les données à la fin de l’exercice, déterminer l’énergie de liaison Eℓ de 238U.
c- Sachant l’énergie de liaison par nucléon de 222Rn est ۳र/ = ۯ7,69 MeV, comparer, en le justifiant, la
stabilité des noyaux 238U et 222Rn.
3. On considère un échantillon contenant, à la date t = 0, A(x1014Bq)
78,4
N0 noyaux radioactifs de 222Rn.
Soit N(t) le nombre de noyaux restant à la date t.
a- Donner l'expression de N(t) en fonction de N0, de t et
de la constante radioactive .
b- Établir la relation liant la période radioactive T et .
4. a- Définir l’activité A d’un échantillon radioactif.
Préciser son unité.
b- En déterminant l’expression théorique de A(t), justifier
l’allure de la courbe ci contre.
c- Déduire de l’expression de A(t) et de la relation entre
T et , qu’à un instant t donné, on peut écrire :
ۯ 9.8
ܜ (ܖۺ ) t(jours)
ۯ
=− 0
܂ ܖۺ 12
d- En exploitant la courbe, lorsque t = 12 jours,
déterminer la période radioactive T et déduire la constante radioactive de 222Rn.
Énergie de Énergie
Unité de Célérité de la
l’unité de 1 Électron 1 Méga Nombre libérée par
masse lumière dans
masse volt électron volt D’Avogadro 1kg de
atomique le vide
atomique pétrole
1,66.10-27 kg 931,5 MeV 1,6.10-19 J 1,6.10-13 J 3.108 m.s-1 6,023.1023 42.106 J
Particule Uranium Uranium Strontium Xénon Neutron Proton Deutérium tritium Hélium
Masse
238,051 235,120 93,895 138,888 1,009 1,007 2,014 3,016 4,003
(en u)
3
Exercice 2 : Spectre Atomique (3,5 points)
,
Les niveaux énergétiques possibles de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation : ۳ܖ =−
ܖ
en eV, où n un entier naturel tel que n 1.
1. a- Calculer en eV, les énergies de l’état
l’é fondamental, des trois premiers états excites et de l’état ionisé.
b- Représenter le diagramme d’énergie de l’atome d’hydrogène en ne faisant figurer que les états
précédents.
c- Justifier que l’énergie d’un atome est quantifiée.
d- Calculer l’énergie nécessaire pour ioniser l’atome d’hydrogène pris dans son état fondamental.
2. On fournit successivement à un atome d’hydrogène, pris dans son état fondamental, les quantas
d’énergie suivants : a) W1 = 11,8 eV ; b) W2 = 12,75 eV ; c) W3 = 18 eV eV.
Déterminer le ou les cas où l’atome absorbe l’énergie fournie et le nouvel état où il va se trouver.
3. L’atome d’hydrogène, pris dans son état fondamental, reçoit l’énergie suffisante qui l’amène au niveau
excité caractérisé par n = 4.. Cette énergie est fournie par une radiation électromagnétique.
Déterminer la longueur d’onde λ dans le vide de cette radiation incidente.
4. Un atome d’hydrogène, pris dans son état fondamental, absorbe un photon et s’ionise.
Sachant que l’électron est émis avec une vitesse v = 7.105 m.s-1, déterminer la fréquence de l’onde
associée au photon incident.
Données :
cons tante de Planck : h = 6,62.10-34 J.s ; célérité de la lumière : c = 3.108 m.s-1
1 eV = 1,6.10-19 J ; masse de l'électron : m = 9,1. 10-31 kg