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Cours
pour les élèves ingénieurs
Génie industriel,
Spécialité :
5 Transformateur triphasé 63
5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
5.2 Conception du transformateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
5.2.1 Constitution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
5.2.2 Couplage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
5.2.3 Rapport de transformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
5.2.4 Indice horaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
5.3 Etude électriques des transformateurs triphasés . . . . . . . . . . . . . . . . 69
5.3.1 Schéma équivalent par phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
5.3.2 Chute de tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
5.3.3 Rendement du transformateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
5.4 Marche en parallèle de plusieurs transformateurs . . . . . . . . . . . . . . . 72
A circuits magnétiques 73
Prof : M. OUAHI
Objectifs généraux
Introduction
Électrotechnique
Rappel des circuits monophasés : terminologie, opération élémentaire sur les phaseurs,
puissance des courants alternatifs sinusoïdaux, facteurs de puissance.
Les circuits triphasés : terminologie, représentation des systèmes triphasés équilibrés
et déséquilibrés, groupement des circuits triphasés, puissance dans les systèmes triphasés
équilibrés et déséquilibrés, couplage des récepteurs en étoile et en triangle, transforma-
tion étoile-triangle, mesure de puissance en circuit triphasé, intérêt des systèmes polyphasés.
Transformateurs : dénition transformateur parfait, transformateur réel, rendement
d'un transformateur, transformateur triphasé, transformateurs spéciaux.
vi Objectifs généraux
Table 1 Elément de module enseigné pour les lières GIND, GSMA et GESI
Électronique de Puissance
L'énergie électrique est disponible soit sous forme alternative par un réseau de distribu-
tion industriel ou un alternateur, soit sous forme continue par des batteries d'accumulateurs
ou des génératrices à courant continu. On diérencie quatre types de convertisseurs ;
alternatif > continu : redresseur ;
continu > continu : hacheur ;
continu > alternatif : onduleur ;
alternatif > alternatif : c'est un gradateur lorsque seule la valeur ecace de la tension
alternative est modiée, sinon c'est un cycloconvertisseur.
Le tableau 2 énumère l'objectif et le descriptif du cour d'électronique de puissance :
Électronique de puissance : (12H Cours + 8H TD)
Objectifs Descreptifs
Ce cours permet aux étudiants Etude des diérents convertisseurs :
d'Analyser la structure des princi- - redresseurs,
paux convertisseurs statiques (Gran- - hacheurs,
deurs d'Entrés/Sortie, Grandeurs - gradateurs,
intermédiaires). - onduleurs.
Table 2 Elément de module enseigné pour les lières GIND, GSMA et GESI
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Objectifs généraux vii
Travaux pratiques
Les travaux pratiques qui suivent doivent vous permettre de s'initier à la pratique de
l'électrotechnique et l'électronique de puissance. Ce sont des moments privilégiés pour poser
des questions, apprendre à se servir du matériel et observer. Pour tirer prot de ces séances,
il vous est demandé de lire le sujet et de rédiger la préparation du TP avant de venir. Vous
serez répartis en trinômes, et rendrez un compte rendu en n de séance. Il sera tenu compte
dans l'évaluation de la propreté du compte rendu, de la précision des mesures et surtout de
l'interprétation des mesures. L'interprétation des résultats constitue le chapitre le plus im-
portant du compte rendu car il permet à l'enseignant de mesurer le degré de compréhension
de l'élève au niveau de l'essai. Vous pouvez les comparer aux valeurs théoriques attendues
et chercher les causes de ces diérences.
Machines électriques : (20H TP)
Objectifs Descreptifs
L'object de ces travaux paratiques : - Tracer les caractéristiques des principaux composants
- Maitriser les relations fondamen- électroniques de puissance
tales des machines tournantes - Mettre en oeuvre un redresseur monophasé et relever
- Choisir et mettre en oeuvre des ap- ses caractéristiques
pareils de mesures des paramètres - Mettre en oeuvre un redresseur triphasé et relever ses
caractéristiques (électriques et mé- caractéristiques
caniques) des machines électriques. - Mettre en oeuvre un gradateur monophasé et relever
ses caractéristiques
- Mettre en oeuvre un circuit électrique composé de
trois charges de même valeur alimenté par une source
de tension triphasée équilibrée
- Relever le schéma équivalent d'un transformateur à
partir des essais
- Relever la caractéristique mécanique ainsi que le ren-
dement d'un moteur DC
- Relever la caractéristique mécanique ainsi que le ren-
dement d'un moteur asynchrone
Table 3 Elément de module enseigné pour les lière GIND, GSMA et GESI
Stratégies pédagogiques
Sommaire
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1 Introduction
Le régime continu (permanent) dès lors que les grandeurs électriques (courants et ten-
sions) d'un circuit sont indépendantes du temps. Dans ce régime particulier, les inductances
représentent des court-circuits et les condensateurs des circuits ouverts. En continu les ré-
sistances sont donc les seuls récepteurs linéaires.
On distingue classiquement deux types de régimes variables, c'est-à-dire dans lesquels
les grandeurs électriques dépendent du temps : les régimes transitoires et les régimes
entretenus périodiques.
Nous utilisons les circuits sinusoïdales pour deux raisons :
• Énergie électrique que nous consommons est distribuée sous forme de tension alter-
native sinusoïdale de 50Hz ou 60Hz.
• Tout signal périodique de forme quelconque peut se decomposer en une série de sinu-
soïdes.
s s
Signal périodique
s s
ap
an
s(t) = sm cos(ωt + φ)
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1.2. Grandeurs sinusoïdales 5
La représentation par vecteur de Fresnel est très intéressante, car elle se prête facilement
aux opérations d'addition. Ainsi, pour ajouter deux signaux instantanées s1 (t) et s2 (t) (de
même fréquence), on pourra composer vectoriellement les deux vecteurs de Fresnel.
L'addition (ou la soustraction ) de deux grandeurs sinusoïdales de même pulsation,
est une grandeurs sinusoïdale de même pulsation. La détermination de tel grandeur est
peu évidente à eectuer par le calcul ; on obtient une solution bien plus rapidement par
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6 Chapitre 1. Réseau alternatif monophasé
a +
ω t+ ϕ
o x
s
construction
−
→ − → −
→
graphique en utilisant les propriétés d'addition (ou de soustraction) vectorielle :
S = S 1 + S 2.
s1 s2
N AV
S2
AR
α M
o
S1
opérations vectorielles par un simple calcul algébrique. Nous utiliserons cette notation ima-
ginaire chaque fois que nous aurons à calculer le produit, le quotient, la racine, la dérivée,
l'intégrale, . . . fonctions sinusoïdale. √
A la grandeur sinusoïdale s(t) = S 2cos(ωt − φ) on fait correspondre la grandeur
complexe associé :
→ en coordonnées cartésiennes, S̄ = x + jy .
Im(S)
S
ϕ
x Rel(S)
u R
i I U
t
u L
i
U=LωI
t U=LωI
π/2
π/2
I I
di(t) Um
u(t) = L ⇒ di(t) = cos(ωt)dt
dt L
i(t) =
Um
Lω
sin(ωt) + cte ( cte peut être négligée car la valeur moyenne de i étant nulle)
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1.3. Loi d'Ohm en alternatif 11
u C
u I I
i
π/2 π/2
t
U
U
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12 Chapitre 1. Réseau alternatif monophasé
1.4 Puissances
p=
dw
dt
= ui (en w (watt), kw, Mw, Gw)
• En régime sinusoïdale
−
→− →
P = U Icosφ (on utilise la relation, on retrouve ce résultat en
écrivant P = U . I ). ∑
• En régime périodique quelconque P = Umoy Imoy + ∞ i=1 Ui Ii cosφi .
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1.4. Puissances 13
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14 Chapitre 1. Réseau alternatif monophasé
Les fournisseurs d'énergie électrique obligent les consommateurs a avoir des installation
dans le facteur de puissance est proche de 1(supérieur à 0,8) sinon il aura pénalité.
Pour améliorer le cos(φ), il sut d'installer des condensateurs aux bornes de l'installa-
tion.
Remarque :
• Dans le cas d'un récepteur inductif, le courant est en retard sur la tension. le facteur
de puissance est noté cos(φ)AR (arrière).
• Dans le cas d'un récepteur capacitif, le courant est en avance sur la tension. le facteur
de puissance est noté cos(φ)AV (avant).
1.4.6 Puissance réactive
La puissance apparente (en VAR (volt-ampère), kVAR, MVAR, GVAR) est dénit par :
• En régime sinusoïdale
−
→−
Q = U Isinφ (on utilise la relation, on retrouve ce résultat en
écrivant Q = U . I avec −
→
′ →
U vecteur déphasé en arrière de
′ π
2
par rapport à −
→
U et de
même norme).
∑∞
• En régime périodique quelconque Q = i=1 Ui Ii sinφi .
Elle traduit l'importance des échanges d'énergie électrostatique on électromagnétique
entre la source et les réactances (capacités on inductances) du circuit.
→ Q = 0 dans le cas d'un récepteur résistif.
→ Q > 0 dans le cas d'un récepteur inductif (la puissance reactive est consommée).
→ Q < 0 dans le cas d'un récepteur capacitif (la puissance reactive est fournie).
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1.4. Puissances 15
S
Q
ϕ
P
Figure 1.10 Relation entre les puissances active, réactive et apparente (triangle des
puissances).
P
ϕ1
Q1
ϕ 2
S1
S2
Q2
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16 Chapitre 1. Réseau alternatif monophasé
Les réseaux électriques sont constitués par un ensemble de dipôles placés en parallèle ou
en série ; certains sont producteurs (alternateurs, condensateurs) d'autres sont consomma-
teurs. Le théorème de Paul Boucherot formulé en 1900 facilite l'analyse du fonctionnement
de ces réseaux en considérant non les impédances, mais les puissances mises en jeu dans
ces dipôles.
Théorème de Boucherot :
• Dans le cas d'une association série, loi des mailles (Ū = U¯1 + U¯2 + . . . + U¯n ), on a :
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1.6. Application à un circuit RLC série 17
S̄ = Ū I¯∗
{ ∑n
= U¯1 I¯∗ + . . . + U¯n I¯∗ P = P
⇒ ∑nk=1 k
= S¯1 + . . . + S¯n Q = Q
k=1 k
= P1 + jQ1 + . . . + Pn + jQn
• Dans le cas d'une association parallèle, loi des noeuds (I¯ = I¯1 + I¯2 + . . . + I¯n ), on a :
S̄ = Ū I¯∗
∗ ∗ { ∑n
= Ū I¯1 + . . . + Ū I¯n P = P
⇒ ∑nk=1 k
= ¯
S1 + . . . + Sn¯ Q = k=1 Qk
= P1 + jQ1 + . . . + Pn + jQn
√
soit un circuit RLC série auquel on applique une tension u = U 2cos(ωt) sinusoïdale.
On suppose que Lω > Cω 1
.
C L
i
UR UL
UC
u
Lω.Imax
I max
−
Cω
Umax
ϕ
0 R.Imax
Imax
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Chapitre 2
Sommaire
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.5.1 Généralité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.5.2 Puissance dans les systèmes polyphasés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.1. Introduction 21
2.1 Introduction
Monophasé Triphasé
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22 Chapitre 2. Réseau triphasé équilibré
Le choix d'une ligne triphasée permet donc également une économie de cuivre.
Dans la suite de ce cours, nous nous intéresserons uniquement au triphasé. Durant
la période 1880 − 1900, des industriels, tenants du continu et tenants de l'alternatif ont
confronté leur réalisations. Le triphasé a ni par l'emporter.
Le triphasé possède les avantages suivants :
• Pour une puissance donnée, une ligne de transport triphasé demande moins de cuivre
(ou d'aluminium) qu'une ligne monophasée de même tension (et aussi qu'une ligne
continu).
• Les moteurs et les alternateurs triphasés sont plus petits, plus simples et moins coû-
teux que les moteurs et les alternateurs monophasés de même capacité de même
tension et de même vitesse (les machines triphasés plus puissante de 1.5 à 2 fois que
les les machines monophasés). L'écart est encore plus signicatif avec le continu.
• Les réseaux triphasés possèdes deux tensions : la tension simple et la tension composé.
Trois grandeurs sinusoïdales forment un système équilibré si elles ont même valeur ef-
cace et si elles sont régulièrement déphasées entre elles (cette dénition implique qu'elles
aient la même pulsation).
2.2.1 Choix de la fréquence
L'éclairage par lampes à incandescence nécessite une fréquence d'au moins 40Hz car les
variations de brillance au cours d'une période sont gênante en dessous de cette valeur. Les
transformateurs nécessitent une fréquence pas trop basse pour fonctionner correctement,
mais pas trop haute non plus car les pertes fer augmentent en fonction de la fréquence
voire du carré de celle-ci. Les moteurs à courant continu universel (à collecteur donc)
s'accommodent mieux d'une fréquence assez basse qui rend les commutations plus faciles.
Pour répondre à ces exigences, on a choisi 50Hz pour fréquence du réseau en Europe tandis
que l'Amérique du nord a adopté la fréquence de 60Hz.
Plus de 95% de l'énergie électrique est produite par des alternateurs synchrones, des
machines électromécaniques fournissant des tensions de fréquences proportionnelles à leur
vitesse de rotation. Ces machines sont moins coûteuses et ont un meilleur rendement que
les machines à courant continu (dynamos) qui délivrent des tensions continues (95% au lieu
de 85%). Les alternateurs (machines synchrones) triphasés qui produisent l'énergie élec-
trique ont un meilleur rendement et un meilleur rapport puissance/poids qu'un alternateur
monophasé de même puissance.
2.2.2 Principe de production d'une f.e.m alternative
−
→
Considérons une bobine plate de N spires placée dans un champ d'induction magnétique
B tournant à la vitesse angulaire ω ( ce champ peut être obtenu par la rotation d'un aimant
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2.2. Principe de production des courants triphasés équilibrés 23
2 1
Figure 2.3 Principe de production du courant triphasé : si on place les trois bobine, on
obtient trois tensions alternatives.
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24 Chapitre 2. Réseau triphasé équilibré
3 2
Prof : M. OUAHI
2.3. Distribution en courant triphasé 25
Avec Im = E|Z̄|m
Les 3 courants ainsi obtenus forment un système triphasé équilibré.
Remarque : La somme de trois grandeurs sinusoïdales formant un système équilibré
est nulle.
{
e1 + e2 + e3 = 0
i1 + i2 + i3 = 0
La distribution d'énergie par le réseau électrique se fait sur trois phases et un neutre,
idéalement les tension simples des trois phases forment un système équilibré direct, elles
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26 Chapitre 2. Réseau triphasé équilibré
sont données par rapport au neutre. Les schémas suivants représentent le réseau de distribu-
tion et la représentation de Fresnel associée aux trois tensions simples entre phase et neutre.
Figure 2.6 Présentation d'un réseau triphasé des tensions simples entre phase et neutre.
Présentation de Fresnel.
La somme de trois grandeurs sinusoïdales formant un système équilibré est nulle. On
vérie bien v1 + v2 + v3 = 0 ; On retrouve ce résultat à partir de la représentation de Fresnel.
On dénit l'opérateur rotation a, est la racine cubique de l'unité :
2π √
2π 2π 1 3
La multiplication d'un complexe par a
j
a = e 3 = cos( ) + jsin( ) = − + j
3 3 2 2
donne un complexe de même module déphasé en avance de 2π 3
. D'où V̄2 = a2 V̄1 et V̄3 = aV̄1 .
Ce résultat est cohérent avec l'expression 1+a+a2 = 0 donnée par le cours de mathématique.
Les trois tensions ont pour expressions :
√
V̄1 = V
v1 = V 2 sin(ωt)
2π
√ 2π −j
V̄1 = V̄1
v2 = V 2 sin(ωt − ) ⇔ V̄2 = V e 3 ⇔ V̄ = a2 V̄1 ⇔
√ 3
2
v3 = V 2 sin(ωt −
4π
4π V̄3 = aV̄1
) −j
3 V̄3 = V e 3
⃗1 = V
V ⃗1
⃗ 2 = a2 V
V ⃗1
⃗ 3 = aV⃗1
V
Remarque : Les installations domestiques fonctionnent généralement en monophasé et
les installations industrielles sont alimentées en triphasé.
ls principaux sont appelés ls de phase ou phases, le quatrième l est appelé l neutre ou
neutre.
Les tensions v1 , v2 , v3 entre phases et neutre sont appelées tensions simple ou tensions
de phases.
On dénit les tensions composées ou tension entre phases par :
u12 : tension entre la phase 1 et la phase 2
u : tension entre la phase 2 et la phase 3
23
u31 : tension entre la phase 3 et la phase 1
Figure 2.9 Présentation d'un réseau triphasé : tensions composées entre phase. Repré-
sentation temporelles des tensions. Présentation de Fresnel.
Si le réseau est équilibré le système formé par les trois tensions composées choisies
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2.3. Distribution en courant triphasé 29
est équilibré et direct (on vérie bien sur le troisième schéma ou par le calcul que
u1 + u2 + u3 = 0) ; On retrouve ce résultat à partir de la représentation de Fresnel, voir la
gure 2.9.
Les tensions composées d'un système triphasé équilibré πont la même valeur ecace
√
U = 2V cos( ) = V 3. Elles sont déphasé en avance de 6 par rapport aux tensions
π
6
simples et de la même pulsation ω = 2πf que ces dernières, ce qui donnent les relations
suivantes.
√ π
u12 = U 2 sin(ωt + ) π π
√
6
j
Ū12 = U e 6
j
Ū = 3V̄1 e 6
√ π −π 12 π
u23 = U 2 sin(ωt − ) ⇔ j ⇔ √ j
2
Ū23 = U e 2
Ū23 = 3V̄2 e 6
−7π
π
√
√ j
u 7π j
Ū31 = 3V̄3 e 6
31 = U 2 sin(ωt − ) Ū31 = U e 6
6
On désigne généralement par I la valeur ecace des courant des courants dans les ls
de phases ou courants de ligne et par J celle des courants dans les phases du récepteurs.
Dans le cas du montage étoile où le réseau est triphasé équilibré I = J (i1 = j1 , i2 = j2 ,
i3 = j3 et I1 = I2 = I3 = I = J ).
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30 Chapitre 2. Réseau triphasé équilibré
On remarque que chaque phase du récepteur est soumise à la tension composée, dans
ce que U = V (u12 = v1 , u23 = v2 , u31 = v3 ).
Par ailleurs, les équations de noeuds aux trois sommets du triangle permettent d'écrire
les équations des courants. Les πcourants√ de ligne d'un système triphasé équilibré ont la
même valeur ecace I = 2Jcos( 6 ) = J 3. Elles sont déphasé en retard de π6 par rapport
aux courants de phases et de la même pulsation ω = 2πf que ces dernières, ce qui donnent
les relations suivantes.
1
i = j1 − j3
I⃗1 = J⃗1 − J⃗3 I¯1 = J¯1 − J¯3
i = j2 − j1 ⇔ I⃗2 = J⃗2 − J⃗1 ⇔ I¯2 = J¯2 − J¯1
2
i3 = j3 − j2 I⃗3 = J⃗3 − J⃗2 I¯3 = J¯3 − J¯2
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2.3. Distribution en courant triphasé 31
−π
√ j
I¯1 = 3J¯1 e 6
−π
⇔ √ j
¯
I2 = ¯
3J2 e 6
−π
¯ √ j
I3 = ¯
3J3 e 6
Figure 2.12 Présentation de Fresnel des courants de ligne et de phase d'un réseau triphasé
équilibré.
Remarque :
On peut obtenir des montages couplés étoile-triangle et étoile-triangle.
• Couplage étoile-triangle(Y − △) : pour ce couplage les générateurs sont montées en
étoile et les impédances de charge en triangle (c'est à dire en boucle de façon à former
un triangle fermé relié par ses trois sommets aux trois lignes).
• Couplage triangle-étoile(△ − Y ) : pour ce couplage les générateurs sont montées en
triangle et les impédances de charge en étoile. Les tensions composées associées à
une source en triangle peuvent être exprimées par des tensions simples repérées par
rapport à un point neutre ctif N.
2.3.4 Équivalence triangle étoile
nous Utilisons la transformation de Kennelly qui consiste à substituer à la charge en
triangle une charge équivalente en étoile d'impédances, nous obtenons Z̄△ = Z̄3Y
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32 Chapitre 2. Réseau triphasé équilibré
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2.4. Puissance dans les systèmes triphasés 33
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34 Chapitre 2. Réseau triphasé équilibré
Figure 2.17 Angles entres les vecteurs U⃗ 13 , I⃗1 et les vecteurs U⃗ 23 , I⃗2 .
Si les courants et les tensions sont équilibrés et sinusoïdaux.
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2.4. Puissance dans les systèmes triphasés 35
→
−\ −
→
P1 = U13 I1 cos( U 13 , I 1 )
π { √
= U Icos(φ − ) P1 + P2 = 3U Icosφ
→
−
6
−
→ ⇒
\ (P1 − P2 ) = U Isinφ
P2 = U23 I2 cos( U 23 , I 2 )
π
= U Icos(φ + )
{6
P = P √1 + P2
⇒
Q = 3(P1 − P2 )
√
Figure 2.18 Mesure de la puissance réactive Q = 3W avec la méthode de Boucherot.
Avant l'amélioration le facteur de puissance est cosφ, P est la puissance active et Q est
la puissance réactive de l'installation.
Âpres l'amélioration le facteur de puissance est cosφ′ , P ′ = P est la puissance active
et Q′ = Q + QC est la puissance réactive de l'installation. On déduit que′ −3CωU 2 =
P (tanφ − tanφ )
P (tanφ′ − tanφ), donc la capacité du condensateur est C =
3ωU 2
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36 Chapitre 2. Réseau triphasé équilibré
2.5.1 Généralité
On appelle " tensions ou courants polyphasés " un ensemble de q tensions ou de q
courants de même fréquence, ayant même amplitude et présentant entre eux des diérences
de phases de 2π
q
.
On considère un système
√ polyphasé (q-phase) équilibré direct, ce fournie q f.e.m
sinusoïdale avec Em = E 2.
Ē1 = E
e1 = Em sin(ωt)
2π
2π
−j
e2 = Em sin(ωt − )
Ē2 = Ee q
. ... ...
q
.. ... ...
.. .
2π ⇔ 2π
ek = Em sin(ωt − (k − 1) )
−j(k−1)
q
Ēk = Ee q
. . .
.. .. ..
... ... ...
2π
e3 = Em sin(ωt + )
2π
q
j
Ē3 = Ee q
2π
j
Ē1 = E avec a = e q
Ē = a−1 E
. 2 . .
⇔ .. .. ..
Ēk = a−1(k−1)
..
. ... ...
Ē = aE
3
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Chapitre 3
Sommaire
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.1 Introduction
V̄1 = V̄h J¯1 = J¯i
V̄ = V̄h
2
ou J¯ = J¯i
¯2
V̄3 = V̄h J3 = J¯i
+ +
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3.3. Relation entre les grandeurs 43
1 1 1
• F −1 = 1 a a2
1 a2 a
• FT = F
• F ∗ = 3F −1 puisque a∗ = a2 et (a2 )∗ = a
Les courants d'un système triphasé déséquilibré sont donnés par :
¯ ¯ ¯ ¯
J1 1 1 1 Jh Ih 1 1 1 J1
1
J¯2 = 1 a2 a I¯d ⇔ J¯d = 1 a a2 J¯2
3
J¯3 1 a a2 J¯i J¯i 1 a2 a J¯3
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44 Chapitre 3. Réseau triphasé déséquilibré
3.4 Puissances
et
\ ¯
Qh = 3Vh Jh sin(V̄h , Jh )
\
Qd = 3Vd Jd sin(V̄ ¯
d , Jd )
Q = 3V J sin(V̄[
i i i
¯
i , Ji )
avec :
′
Lh = L + M + M Z̄h = R + jLh ω
L = L + a M + aM ′
d
2 et Z̄ = R + jLd ω
d
Li = L + aM + a2 M ′ Z̄i = R + jLi ω
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Chapitre 4
Transformateur monophasé
Sommaire
4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
4.1 Introduction
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4.3. Fonctionnement à vide 51
Puisque ϕ10
′
= ϕ10 + ϕf 10 et l1 =
n1 ϕf 10
, on obtient :
i10
dϕ10 di10
V1 = n1 + l1 + r1 i10
dt dt
V
20 = e20
di10
e10 = n1 dϕ10
⇒
V1
V
= e10 + l1
dt
+ r1 i10
avec
dt
dϕ
20 = e20 e20 = −n2 10
dt
En régime sinusoidal
{ {
V̄1 = Ē10 + jl1 ω I¯10 + r1 I¯10
V̄20 = Ē20
avec Ē10 = jn1 ω ϕ̄10
Ē20 = −jn2 ω ϕ̄10
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52 Chapitre 4. Transformateur monophasé
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4.4. Fonctionnement en charge 53
−mI 2
′
V1 = n1 dϕ + l1 di1 + r1 i′
1
dt dt
V2 = −n2 dϕ di2
− l2 − r2 i2
( ′
dt )dt ( )
dϕ di ′ dϕ di2
⇒ n2 V1 + n1 V2 = n2 n1 + l1 1 + r1 i1 + n1 −n2 − l2 − r2 i2
dt dt dt dt
( ) ( ) di2
−mV1 = V2 + r2 + m2 r1 i2 + l2 + m2 l1
dt
= V20
On pose
{
rt2 = r2 + m2 r1 résistance totale ramenée au secondaire
lt2 = l2 + m2 l1 inductance totale ramenée au secondaire
On obtient alors un schéma simplié avec les impédances ramenées au secondaire :
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56 Chapitre 4. Transformateur monophasé
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4.5. Etude dans l'approximation de Kapp 57
O A H
ϕ M
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60 Chapitre 4. Transformateur monophasé
Autotransformateur
Dans un autotransformateur les spires primaires et secondaires font partie d'un même en-
roulement placé sur un circuit magnétique fermé. Il existe 2 types de congurations possibles
de ce type de transformateur : le transformateur élévateur et le transformateur abaisseur.
Les avantages :
• Économie de cuivre.
• La puissance apparente d'un autotransformateur est supérieure à celle d'un transfor-
mateur conventionnel.
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4.7. Transformateurs spéciaux 61
mentés par le même réseau et leurs secondaires débitant dans la même installation.
Pour que le couplage soit envisageable il faut impérativement que les transformateurs
aient le même rapports de transformation.
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Chapitre 5
Transformateur triphasé
Sommaire
5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
5.2.1 Constitution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
5.2.2 Couplage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
5.2.3 Rapport de transformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
5.2.4 Indice horaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
5.3 Etude électriques des transformateurs triphasés . . . . . . . . . . . . . . 69
5.1 Introduction
5.2.1 Constitution
On pourrait construire un transformateur triphasé à l'aide de trois transformateurs
monophasés, voir la gure 5.2. Il s'agit d'un transformateur triphasé à ux libres, car les
trois ux magnétiques sont distincts et indépendants. Cependant la masse totale de fer et
l'encombrement seraient trop grands. Donc, il faut penser à une autre conguration.
ux équilibrés. On dit qu'il s'agit d'un transformateur à ux forcés. Ce noyau central n'est
donc pas nécessaire.
La disposition "en trois Dimension", bien que symétrique, donne à un tel transformateur
un encombrement trop important. Aussi, préfère-ton réaliser une carcasse dont les trois
noyaux sont coplanaires ("en deux Dimension"). Cette disposition, moins encombrante,
n'est plus symétrique. La réluctance du circuit magnétique vue par chaque bobine dière
suivant la colonne considérée.
En pratique, pour faciliter la construction, on dispose les 3 colonnes restantes dans un
même plan.
5.2.2 Couplage
An de caractériser d'une manière conventionnelle les couplages des transformateurs
triphasés, on désigne la nature des couplages par des lettres désignant, en majuscule le
primaire et en minuscule le secondaire.
Comme tout récepteur triphasé, le primaire pourra être couplé en étoile Y ou en triangle
D. Le secondaire, quant à lui, peut être couplé en étoile y ou en triangle d, mais également
en Zigzag z.
Il y a donc, en principe, deux possibilités au primaire et trois au secondaire (le Zigzag
primaire n'est pas fréquent).
L'association d'un mode de connexion du primaire avec un mode de connexion du secon-
daire caractérise un couplage du transformateur. Les couplages Étoile-étoile, Triangle-étoile
et Étoile-Zigzag sont les couplages normalisés.
Les critères généraux qui permettent de justier tel ou tel autre couplage s'appuient sur
le fait que :
• Un couplage étoile : au très haute tension (chaque enroulement supporte une ten-
sion V = √U ).
3
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5.2. Conception du transformateur 67
primaire
Étoile Triangle
secondaire
Étoile Yy Dy
Triangle Yd Dd
Zigzag Yz Dz
La valeur est la même que l'on prenne les deux tensions simples ou les deux tensions
composées (mais pas un mélange composée et simple). Alors qu'en monophasé " m " valait
également que le rapport des nombres de spires, en triphasé, il faut également tenir compte
du couplage.
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68 Chapitre 5. Transformateur triphasé
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5.3. Etude électriques des transformateurs triphasés 69
Schéma équivalent ramené au secondaire par phase est donné par la gure 5.9.
Ainsi la tension Ua aura, en charge, une valeur ecace qui pourra être calculée par :
{
Ua = Ua0 − ∆U
√a
= mUA − 3Va
Cette chute de tension reste assez faible pour les gros transformateurs, elle s'exprime
souvent en pourcentage de la tension secondaire à circuit ouvert (ou de la tension secondaire
nominale). Les éléments du schéma équivalent se déterminent eux aussi à partir de deux
essais à puissance réduite(l'essai à vide et l'essai en court-circuit).
L'essai à vide permet de determiner :
• Le rapport de transformation m = .
Va0
VA
Pf er = P10
• Les pertes fer =
3VA2 ⇒ La résistance équivalente aux pertes fer Rf =
Rf
3VA2
P10
.
2 2
• La puissance magnétisante Q10 = L3VAω ⇒ La reactance magnétisante Xm = 3VA
Q10
.
L'essai court-circuit permet de determiner :
m
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5.3. Etude électriques des transformateurs triphasés 71
• La puissance 2
P1cc = 3Rs Iacc ⇒ La résistance équivalente ramenée au secondaire
Rs = 2 .
P1cc
3Iacc
• L'impédance équivalente ramenée au secondaire Zs = m VIAcc ⇒ La reactance équiva-
√ acc
lente ramenée au secondaire Xs = Zs2 − Rs2 .
on peut obtenir les résultat président on utilisant les résultat de la gure 5.10
Il est fréquent que l'on ait à faire fonctionner plusieurs transformateurs triphasés en
parallèle :
• Soit parce que la consommation d'une installation s'est accrue au cours du temps et
qu'il faille augmenter la puissance du transformateur d'alimentation générale.
• Soit parce que la consommation uctuant (le long de la journée, de la semaine, de
l'année) on veut rester le plus souvent au voisinage du rendement optimum.
• Soit parce qu'on veut réaliser un réseau "maillé".
On dit de deux transformateurs qu'ils sont en parallèle s'ils ont leurs primaires et leurs
secondaires en parallèle.
Pour que le couplage soit envisageable il faut impérativement que les transformateurs
aient :
• Même rapports de transformation.
• Même indices horaires.
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Annexe A
circuits magnétiques
Théorème fondamentaux
On considère un tore constitué par un matériau magnétique parfait et enlacé par une
bobine comportant N spires et parcourue par un courant continu I :
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