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DES PIONS SUR L’ÉCHIQUIER

Du même Auteur
By Guess and by God.
Hell’s Angels of the Deep.
High and Dry.
Good Hunting.
Out of the Mists.
Checlanate in the North.
Brass Hats and Bell Bottomed Trousers.
Sur le thème de la « conspiration mondiale »
The International Conspiracy (brochure)
Plans of the Synagogue of Satan (brochure)
The Devil’s Poison (brochure)
Red Fog over America. (livre)
Satan, Prince of this World (livre)
The Conspiracy to destroy all existing Governments
and Religions (brochure)
La Conspiration Mondiale ‘‘Edition française’’

Ceux qui trouvent sans chercher, sont ceux qui ont


longtemps cherché sans trouver. / Un serviteur inutile,
parmi les autres - Novembre 2010 – Relecture ~
Corrections Alchimiste - Scan, ORC, mise en page ←
LENCULUS - Pour la Librairie Excommuniée
Numérique des CUrieux de Lire les Usuels - - - «
Notre complot sera révélé, les nations se retourneront
contre nous avec esprit de revanche et notre
domination sur elle ne sera jamais réalisée. » Le
luciférien palladiste Albert Pike.

Préface du Traducteur

Voici enfin la traduction française de « Pawns in the


Game » qui paraît dans notre pays avec plus de
quarante ans de retard...
Son auteur, le Commodore William Guy Carr (1895-
1959), de la Marine Royale Canadienne [RCN Æ Ret’d],
fut longtemps membré des Services de
Renseignements et se consacra à partir de 1931, sauf
pendant l’interruption de la guerre, à des tournées de
conférences destinées à faire connaître la «
Conspiration Internationale ». Il apporte bon nombre
de preuves à l’appui de ses dires et des documents de
première main, la plupart secrets et inédits.
L’ouvrage que vous allez lire contient le récit de faits
historiques échelonnés sur les trois derniers siècles,
faits qui ne sont révélés nulle part ailleurs, sauf en de
rares et fragmentaires exceptions.
Au cours des dix-huit chapitres de son livre, William
Guy Carr nous dévoile tout le programme de
domination universelle forgé par les « Illumines » — «
Ceux qui détiennent la Lumière » — nom du petit
groupe d’une trentaine d’hommes environ, organisé de
1770 à 1776 par Adam Weishaupt, un luciférien de la
plus belle espèce.
Les « Illumines », appellation générique,
historiquement exacte, s’applique en fait de nos jours à
leurs descendants spirituels et charnels, les « Illuminati
», chefs actuels, secrets et réels de la Subversion
Mondiale, dont la Franc-Maçonnerie est l’élément le
plus efficace, et des Forces Occultes dont le
Communisme est de loin l’élément le plus redoutable.
C’est ce petit groupe de hauts subversifs qui tend à
former un Gouvernement Mondial et travaille
actuellement d’arrache-pied à la constitution des États-
Unis d’Europe, piédestal obligatoire de la République
Universelle d’après un « document controversé capital
», aujourd’hui censuré...
W. G. Carr veut nous dévoiler les machinations occultes
destinées à provoquer les diverses révolutions et
guerres, qui, pour répondre aux projets des Illuminati,
ont ensanglanté le inonde depuis 1773 et il présente
les preuves à l’appui de sa thèse.
Pour consolider leur pouvoir et asseoir leur puissance,
les Illuminati ne reculent devant rien : spéculations
financières gigantesques, sociétés secrètes, infiltrations
d’agents à tous les niveaux, formation de groupes et
d’agents révolutionnaires, mafias, assassinats,
campagnes de diffamation, chantage, corruption, etc.
des pions sur l’échiquier
On saisit mieux ainsi le déroulement des faits
historiques car ils sont soulignés par cette « histoire
parallèle » mais bien réelle, cette histoire occult(é)e qui
se sert des êtres humains et surtout des plus hauts
placés comme autant de « pions sur l’échiquier ».
W. G. Carr veut nous montrer que le danger est sur nos
têtes — et davantage encore quarante ans après la
parution de l’édition canadienne originale !... — et que
le pouvoir occulte, d’inspiration satanique, qui lutte
pour la Domination du Monde par l’argent, le chantage,
la haine, les divisions et tous les péchés capitaux, ne
peut être combattu par tel ou tel mode de
gouvernement, telle ou telle idéologie, puisque — ditil
— ceux-là ne serviront que d’instruments de guerre, et
les tenants de celles-ci que de « pions sur l’échiquier
du monde »...
Il faudrait donc bien plutôt s’appuyer sur l’Amour de
Dieu et du prochain, sur l’esprit de pauvreté et sur
toutes les vertus qui découlent de la seule recherche de
la volonté de Dieu. Seule cette politique permettra
d’échapper à l’encerclement des Forces du Mal et de ne
pas succomber.
Depuis deux cents ans que les forces de la Contre-
Révolution Catholique et Monarchiste essuient échec
sur échec, le moment ne serait-il pas enfin venu de
demander à Dieu « SA » Solution pour qu’Il nous
débarrasse du joug odieux de la « Synagogue de Satan
» ?...
« Des pions sur l’échiquier » est un livre très important
qu’il faut lire et relire. Un livre important par la quantité
de faits historiques occultés, accumulés dans ses
pages. Toute l’Histoire Secrète vous est ainsi dévoilée
grâce aux explications d’un homme qui en savait
beaucoup dans ce domaine. - Vous avez maintenant les
clés. A vous d’entrer dans le vif du sujet ! - - - P. C.
—8—
Préface de l’Éditeur

L’objectif de William Guy Carr était de fournir des


renseignements sur la Conspiration Mondiale et non
pas d’écrire un ouvrage de théologie. Il ne faut pas voir
en William Guy Carr un doctrinaire chrétien, un
philosophe de l’histoire, un historien complet.
Il faut savoir que les Américains n’ont pas la même
vision historique de l’Europe que les Européens,
notamment parce que le libéralisme règne en maître en
Amérique du Nord, et ce depuis ses origines.
L’Amérique est un pays maçonnique et les influences
délétères de la Secte se font ressentir.
C’est la raison pour laquelle nos lecteurs noteront
certainement un décalage dû aussi à ce que William
Guy Carr était d’une époque maintenant révolue.

TABLE DES MATIÈRES


INTRODUCTION
La conspiration mondiale .(013)
CHAPITRE PREMIER - Le mouvement révolutionnaire
mondial — M. R. M. .(029)
CHAPITRE II - La révolution anglaise (1640 ~ 1660) .
(041)
CHAPITRE III - Les hommes qui provoquèrent la
révolution française en 1789 .(057)
CHAPITRE IV - La fin de la révolution — napoléon — les
dictatures .(073)
CHAPITRE V - La révolution américaine .(085)
CHAPITRE VI - Manipulations monétaires .(097)
CHAPITRE VII - Les événements qui précédèrent la
révolution russe — Lénine .(103)
CHAPITRE VIII - La révolution russe : 1917 .(117)
CHAPITRE IX - Intrigue politique 1914 ~ 1919 .(125)
CHAPITRE X - Le traité de versailles .(143)
CHAPITRE XI - Staline .(157)
CHAPITRE XII - La révolution espagnole .(150)
CHAPITRE XIII - La guerre civile d’Espagne. (173)
CHAPITRE XIV - Franco .(183)
CHAPITRE XV - Le règne révolutionnaire de la terreur .
(195)
CHAPITRE XVI - Les événements qui menèrent à la
2ème guerre mondiale .(203)
CHAPITRE XVII - La deuxième guerre mondiale éclate .
(219)
Chapitre XVIII - Les dangers actuels .(231)
Note du Traducteur .(241)
INTRODUCTION
la conspiration mondiale

Si mes révélations surprennent et indignent le lecteur,


qu’il n’en fasse pas un complexe. Mais, en toute
modestie, je travaille depuis 1911 à essayer de
découvrir pourquoi le genre humain ne peut vivre en
paix et jouir des bienfaits que Dieu lui accorde avec
une telle abondance ? et je n’ai percé le secret que vers
1950 : les guerres et les révolutions qui ébranlent nos
vies et les situations de chaos qui en résultent ne sont
rien moins que les effets d’une Conspiration
Luciférienne toujours en place.
Tout cela démarra à l’origine dans cet endroit de
l’Univers que nous appelons le Ciel, où Lucifer s’opposa
au Droit de Dieu d’exercer l’autorité suprême. Les
Saintes Écritures nous enseignent comment la
Conspiration Luciférienne fut transférée de ce monde
au Jardin d’Eden.
Jusqu’à ce que je réalise que notre combat n’est pas
seulement contre la chair et le sang, mais contre les
forces spirituelles des ténèbres qui dirigent les
personnes exerçant de hautes « situations » sur cette
Terre (Ephésiens VI, 12), je ne pouvais comprendre la
logique de tous les événements du monde entier. Je
n’ai pas honte de reconnaître que c’est la Bible qui m’a
donné la « clé » permettant de comprendre cette
logique.
Très peu de personnes ont conscience du fait que
Lucifer était le plus brillant et le plus intelligent Esprit
de l’Armée Céleste et que, étant un pur Esprit, il est
indestructible. Les Écritures nous apprennent que sa
puissance est telle qu’il ravit à Dieu le tiers des Esprits
les plus intelligents de l’Armée Céleste.
L’idéologie Luciférienne déclare que le pouvoir, c’est le
droit. Elle proclame que les êtres d’intelligence
véritablement supérieure ont le droit de diriger ceux
qui en sont moins pourvus parce que la masse ne sait
pas ce qui est bon pour elle. L’idéologie Luciférienne est
ce que nous appelons aujourd’hui un « totalitarisme ».
L’Ancien Testament n’est que l’histoire de la façon dont
Satan devint le Prince de ce Monde et séduisit nos
premiers parents pour les séparer de Dieu. Il explique
comment la Synagogue de Satan fut établie sur cette
Terre, comment elle a travaillé depuis lors afin
d’empêcher le Plan de Dieu, qui est de diriger l’univers,
et comment ce plan divin doit être établi sur Terre [1].
Le Christ vint en notre monde alors que la conspiration
atteignait la phase où, selon ses propres mots, Satan
contrôlait tous ceux qui occupaient les postes les plus
élevés. Il décrivit la Synagogue de Satan (Apocalypse
II, 9 et 111,9), Il dénonça ceux qui en faisaient partie
comme Fils du Diable, ce Diable qu’Il fustigeait comme
Père du Mensonge (St Jean VIII, 44) et Prince de la
Tromperie (II Corinthiens XI, 14). Il fut catégorique
dans son affirmation : ceux qui constituaient la
Synagogue de Satan s’appelaient Juifs, mais ne
l’étaient point et mentaient (Apocalypse II, 9 et III, 9).
Il considérait les Changeurs d’Argent, les Scribes et les
Pharisiens comme les « Illuminati » (= Illuminés) de
notre Époque. Ce que beaucoup de gens semblent
oublier, c’est que le Christ vint sur Terre afin de nous
délivrer des liens de Satan dans nous étions enserrés
de plus en plus étroitement au fur et à mesure que le
temps passait. Le Christ nous donna la solution à notre
problème lorsqu’il nous dit que nous devions aller de
1 — Les différentes étapes du paganisme, de la création de l’homme à aujourd’hui, sont
admirablement résumées dans Le Traité du Saint Esprit de Mgr Gaume dont nous proposons une
synthèse (n. d. l. r.).
l’avant et enseigner la vérité, en ce qui concerne cette
conspiration (St Jean VIII, 31-59), à tous les peuples
des nations.
Il nous promit que si nous voulions bien faire cela, la
connaissance de la Vérité nous rendrait libres (St
Matthieu XVIII, 19). La Conspiration Luciférienne s’est
développée jusqu’à une phase presque ultime (St
Matthieu XXIV, 15-34) parce que nous n’avons pu
mettre en pratique le conseil que nous donna le Fils de
Dieu, Jésus-Christ.
En 1784, la Providence permit au Gouvernement
Bavarois d’entrer en possession de preuves qui
établissaient l’existence réelle de la Conspiration
luciférienne.
Adam Weishaupt, ancien élève des jésuites, professeur
de Droit Canon, abandonna le Christianisme et
embrassa l’idéologie luciférienne alors qu’il enseignait à
l’université d’Ingoldstadt. En 1770, les « prêteurs
d’argent » (qui avaient récemment créé la Maison
Rothschild) l’engagèrent à réviser et moderniser les
vieux Protocoles destinés à donner à la Synagogue de
Satan la domination mondiale définitive. Ils avaient
l’intention d’imposer l’idéologie luciférienne sur ce qui
resterait de la Race Humaine après le dernier
cataclysme social, par l’usage du despotisme
Satanique. Weishaupt acheva son travail le 1er Mai
1776.

Le Plan prévoyait la destruction de tous les


gouvernements et religions existants [2].

2 — William Guy Carr a écrit une brochure passionnante et peu connue sur ce sujet ; elle est recensée
en fin d’ouvrage : « La conspiration mondiale dont le but est de détruire tous les gouvernements et les
religions en place » (n. d. l. r.).
L’Objectif devait être atteint en divisant les masses qu’il
dénommait « Goyim » (= Bétail Humain) en partis
opposés et en nombre toujours Plus grand dans les
domaines politiques, sociaux, économiques, raciaux,
etc. Les Partis ainsi opposés devaient ensuite être
armés et un « incident provoqué les obligerait se
combattre et à s’affaiblir tout en détruisant les
Gouvernements Nationaux [3] et les Institutions
Religieuses.
En 1776, Weishaupt organisa les « Illuminati » (=
Illuminés) afin de mettre à exécution le complot. Le
mot Illuminati dérive du mot Lucifer et signifie «
Porteurs de la Lumière ».
En faisant usage du mensonge, selon lequel son
objectif était d’amener la constitution d’un
Gouvernement Mondial permettant aux hommes
possédant les facultés mentales requises de gouverner
le inonde, il recruta à peu près deux mille adeptes. En
faisaient partie les hommes les plus intelligents dans
les domaines des Arts et des Lettres, de l’Éducation,
des Sciences, de la Finance et de l’Industrie. Il établit
ensuite les Loges du Grand Orient qui étaient leurs
Quartiers Généraux Secrets.
Le plan revu de Weishaupt nécessitait de ses Illuminati
l’accomplissement des points suivants pour la
réalisation de leur dessein :
1. L’usage des malversations monétaires et de la
débauche sexuelle [4] pour obtenir le contrôle des
3 — C’est exactement l’objectif recherché avec la création d’organismes supranationaux comme, pour
l’Europe, le Parlement européen. De tels organismes, paravents du pouvoir occulte, détruisent les
États souverains lesquels, dirigés comme « Des Pions sur l’Échiquier», abandonnent leur
souveraineté en de nombreux domaines depuis quelques années. Précisons que pour l’auteur
l’expression Pions sur l’Échiquier englobe tant les gouvernants que les gouvernés (n. d. l. r.).
4 — Le lecteur conscient de tout cela, aura certainement remarqué que la guerre engagée par les
internationalistes contre la Serbie a, curieusement, coïncidé avec la fin du Monicagate ! Hasard ? Voir
l’ouvrage Maitreya référencé en fin d’ouvrage (n. d. l. r.).
personnes occupant déjà de hautes situations, à tous
les niveaux, dans tous les gouvernements et dans tous
les autres champs de l’activité humaine. Une fois
qu’une personne influente était tombée, par les
mensonges, les calomnies et les tentations des
Illuminati, elle était solidement tenue : chantage
politique ou autre, peur de la ruine financière, peur du
scandale public, peur de la menace physique et même
peur de la mort pour elle-même et ses proches.
2. Dans les Collèges et les universités, les Illuminati
devaient recommander les étudiants possédant des
capacités intellectuelles exceptionnelles, appartenant à
de bonnes familles ayant des relations internationales,
pour un entraînement très spécial à l’internationalisme.
Cet entraînement devait être dispensé en accordant
des bourses aux étudiants ainsi sélectionnés. Il était
prévu de les endoctriner dans l’ « Idée » que seul un
Gouvernement Mondial mettrait fin aux guerres et aux
tribulations incessantes [5]. On devait leur apprendre et
les convaincre que les hommes aux capacités spéciales
et les « Cerveaux » avaient le droit de diriger les moins
pourvus car les « Goyim » (la masse du peuple) ne
savent pas ce qui est bien pour eux au point de vue
physique, mental et spirituel [6].
3. Les personnes influentes destinées à tomber sous le
contrôle des Illuminati et les étudiants spécialement
éduqués et entraînés devaient être utilisés comme
agents et placés dans les coulisses de tous les
gouvernements en tant qu’ « Experts » et «
5 — N’est-ce pas ce que les gouvernements sociaux-démocrates européens d’aujourd’hui veulent
faire croire à leurs propres électeurs’ ? (n. d. l. r.).

6 — Aujourd’hui, (dit W. G. Carr), trois de ces écoles spéciales existent : Gordonstown en Ecosse ;
Salem en Allemagne et Anavryta en Grèce. Le Prince Philip, époux de la Reine Elizabeth
d’Angleterre fut élevé à Gordonstown sur la décision de Lord Louis Mountbatten, son oncle, qui
devint l’Amiral de la Flotte Britannique à la fin de la Deuxième Guerre mondiale
(n. d. a.).
Spécialistes ». Ils pourraient ainsi conseiller et
persuader les hommes en place d’adopter leurs
politiques qui serviraient à long terme les plans secrets
des mondialistes et amèneraient la destruction finale
des gouvernements et des religions qu’ils devaient
servir.
4. Les Illuminati devaient obtenir le contrôle de la Presse
et des autres agences qui distribuent l’information au
public. Les nouvelles devaient être déformées de façon
à ce que, nous, les « Goyim » finissions par croire que
le Gouvernement Mondial est la seule solution à nos
nombreux et divers problèmes [7].

7 — Nul doute que les hommes qui ont bénéficié


d’importants appuis financiers pour dominer le
journalisme ambiant des derniers siècles ont travaillé à
ce qui constitue notre réalité quotidienne.
« Lors d’un banquet donné en son honneur à New York
à l’occasion de sa retraite, John Swinton, qui fut un
temps rédacteur en chef du New York Times, fit la
déclaration suivante à « la presse indépendante » : «
Quelle folie que de porter un toast à la presse
indépendante ! Chacun, ici présent ce soir, sait que la
presse indépendante n’existe pas. Vous le savez et je le
sais. Il n’y en pas un parmi vous qui oserait publier ses
vraies opinions, et s’il le faisait, vous savez d’avance
qu’elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé $
250 par semaine pour garder mes vraies opinions en
dehors du journal pour lequel je travaille. D’autres
parmi vous, sont payés le même montant pour un
travail similaire. La fonction d’un journaliste est de
travestir la vérité, de mentir radicalement, de pervertir,
d’avilit, de ramper aux pieds de Mamon, et de se
vendre soi-même, de vendre son pays et sa race pour
son pain quotidien. Vous savez cela et je le sais ; quelle
folie donc que .de porter un toast à la presse
indépendante ! Nous sommes des outils et les vassaux
d’hommes riches qui commandent derrière la scène.
Nous sommes les marionnettes — ils tirent sur les
ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et
nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous
sommes des prostitués intellectuels » (« Vers le Nouvel
Ordre du Monde », de D. Manifold, Téqui, 1995, pp. 15
et 16).. Rapportons encore cette déclaration de D.
Rockfeller, lors de la réunion » du Bilderberg Group à
Baden-Baden, en juin 1991 : « Nous remercions le
Washington Post, le New-York Times, Times Magazine
et les autres grandes publications dont les directeurs
ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses
de discrétion pendant au moins 40 ans... Il aurait été
impossible pour nous de développer notre plan mondial
s’il avait été l’objet d’une publicité quelconque pendant
ces années-là. Mais le monde est vraiment plus
sophistiqué et préparé à marcher vers un
Gouvernement Mondial. La souveraineté supranationale
d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est
certainement préférable aux décisions nationales qui se
pratiquent depuis des siècles ».
Nous citerons encore la secrétaire d’État, Mme
Madeleine Albright. A la suite du bombardement de
l’Irak à la fin de l’année 1998, n’a-t-elle pas admis que
« la chaîne C N N est le seizième membre du Conseil
de sécurité des Nations Unies » ? En cette fin de siècle,
les médias se confirment, en effet, comme un acteur
stratégique de premier plan.
Pourquoi le contenu de la presse nationale et de la
presse internationale est-il identique tant au niveau de
la présentation des événements qu’au niveau des
commentaires ? Comment des journalistes de
formation et de nationalités différentes peuvent-ils
arriver à juger de la même façon les événements
internationaux ? Tout simplement parce qu’ils vont
collecter leurs informations à la même source : l’I. I. S.
S., officine de désinformation d’une société secrète
antichrétienne, la Trilatérale.
L’International Institute for Strategic Studies – I. I. S.
S. – représente plus de 103 quotidiens, revues et
publications diverses, et abrite dans son sein généreux
180 journalistes de la presse écrite ou parlée.
Jetons un regard sur les journaux concernés :
– Aux États Unis : le New York Times, le Washington
Post, l’International Herald Tribune, le Time-Life
International, Readers Digest, N.B.C. News
(télévision)., U.S. News & World Report,...
– En Angleterre : Financial Times, Sunday Times, The
Economist, The Observer, The Guardian, le Daily
Mirror, Newsweek Magazine et The Times.
– En France : Le Monde, l’Express, Le Figaro.
La Grande-Bretagne et la France étaient les deux plus
grandes puissances à la fin du 18ème siècle. Weishaupt
ordonna aux Illuminati de fomenter des guerres
coloniales pour affaiblir l’Empire Britannique et
d’organiser la Grande Révolution pour amoindrir
l’Empire Français prévoyait le démarrage de celle-ci en
1789. Un auteur allemand du nom de Zwack fit un livre
de la version révisée de Weishaupt, celle de la vieille
conspiration, et l’intitula « Einige Original-Schriften » —
« Quelques Écrits Originaux ».
En 1784, on envoya un exemplaire de ce document aux
Illuminés que Weishaupt avait délégués pour fomenter
la révolution Française. Le courrier fut mortellement
frappé par la foudre alors qu’il chevauchait du côté de
Ratisbonne. La Police trouva les documents subversifs
sur son corps et les expédia aux autorités
gouvernementales concernées.
Après un examen soigneux des documents, le
Gouvernement Bavarois ordonna à la police de
perquisitionner dans les loges du Grand Orient que
Weishaupt avait récemment établies et aux domiciles
de quelques-uns de ses ‘associés les plus influents,
dont le Baron Bassus-in-Sandersdorf. Les informations
supplémentaires qu’ils y trouvèrent persuadèrent les
autorités que les documents constituaient une preuve
véritable d’une conspiration de la Synagogue de Satan,
qui contrôlait les Illuminati au sommet, prévoyant
d’utiliser les guerres et les révolutions afin d’établir une
sorte de Gouvernement Mondial dont elle espérait
usurper le pouvoir dès sa mise en place.
En 1785, le Gouvernement Bavarois déclara les
Illuminati hors-la-loi et ferma les loges du Grand
Orient. En 1786, Il publiait les pièces de la
Conspiration. Le titre anglais en est ‘The Original
Writings of The Order are Sect of the Illuminati ». On
expédia des exemplaires de la conspiration aux
dirigeants de l’Église et de l’État. La puissance des
Illuminati était si grande qu’on ignora cet
avertissement comme le furent ceux que le Christ avait
donnés au monde.
Les Illuminati passèrent ensuite à l’ « arrière-plan ».
Weishaupt donna des, instructions à ses Illuminés pour
infiltrer les Loges de la Maçonnerie Bleue et constituer
une société secrète à l’intérieur des sociétés secrètes.
Seuls les maçons qui donnèrent des gages de leur
Internationalisme et ceux dont la conduite prouvait
qu’ils s’étaient détachés de Dieu furent initiés chez les
Illuminés. Ainsi, les conspirateurs utilisaient le paravent
de la Philanthropie pour cacher leurs activités
révolutionnaires et subversives. Afin d’infiltrer les loges
maçonniques britanniques, les Illuminés invitèrent John
Robison en Europe. C’était un maçon de haut grade du
Rite Écossais, Professeur de Philosophie Naturelle à
l’Université d’Edimburgh et Secrétaire de la Société
Royale d’Edimburgh. John Robison ne tomba pas dans
leurs plans et cornet le mensonge selon lequel l’objectif
des Mondialistes était de constituer une dictature
bienveillante. Il garda donc ses réactions pour lui et se
vit confier un exemplaire de la conspiration révisée de
Weishaupt pour

A ces différents organes de presse nationale, ajoutons


une partie de la presse d’Allemagne, d’Italie, du Brésil.
Une évidence s’impose donc : tous les grands organes
de presse fabriquent l’opinion. Aussi ne faut-il pas
s’étonner quant aux résultats des référendums .sur’
Maastricht, voire des sondages en faveur des mœurs
dissolues, des valeurs antichrétiennes, et des partis
politiques favorables à la propagation de ces mêmes
valeurs que la télévision consolide. L’opinion est, en
effet, toujours travaillée dans le sens recherché par
ceux qui ont financé la Révolution et mis en place la
démo(n)cratie (n. d. l. r.).
Les dirigeants de l’Église et de l’État en France,
ignorèrent les avertissements donnés. Résultat : la
révolution éclata en 1789. Afin de prémunir les autres
gouvernements d’un tel danger, John Robison publia en
1797 un livre intitulé « Preuve d’une Conspiration pour
détruire tous les Gouvernements et les Religions ». Il
fut imprimé à Londres par T. Madell Jr. et W. Davies, et
par W. Creech à Edimburgh. On peut trouver des
exemplaires de cet ouvrage dans les musées et deux
amis de l’auteur, vivant en Amérique, en possèdent des
exemplaires.
Mais on ignora ses avertissements comme les autres.
Thomas Jefferson était deve-
nu un adepte de Weishaupt et l’un de ses plus
ardents défenseurs lorsqu’il fut déclaré hors-la-loi par
son gouvernement. Jefferson et ses amis Illuminati
s’infiltrèrent dans les Loges nouvellement créées du
Rite Ecossais en Nouvelle Angleterre. Cette information
surprendra beaucoup d’Américains, aussi je souhaite la
corroborer par les faits suivants.
En 1789, John Robison avertit les dirigeants Francs-
Maçons que les Illuminati s’étaient infiltrés dans leurs
loges.
Le 19 Juillet 1798, David Pappen, Président de
l’Université de Harvard réitérait le même avertissement
aux Grandes Classes et leur fit une conférence sur
l’influence que prenait l’illuminisme dans la politique et
la religion américaine.
John Quincy Adams, qui avait organisé les Loges
Maçonniques de la Nouvelle Angleterre, décida en 1800
de s’opposer à Jefferson pour les élections à la
présidence. Il écrivit trois lettres au Colonel William L.
Stone exposant la façon dont Jefferson utilisait les
Loges Maçonniques à des desseins subversifs.
L’information contenue dans ces lettres permit à Adams
de remporter les élections. Ces lettres se trouvent à la
Rittenburg Square Library de Philadelphie.
En 1826, un autre franc-maçon, le Capitaine William
Morgan décida qu’il était de son devoir de donner une
véritable information à ses compagnons de loges et au
grand public sur les Illuminati, leurs plans secrets et
leurs véritables desseins. Ceux-ci obtinrent alors les
services de Richard Howard, un Illuminé anglais, qui
exécuta leur sentence : « Que Morgan soit abattu en
tant que traître ». Quelqu’un avertit le Capitaine
Morgan du danger. Il essaya de s’enfuir au Canada,
mais Howard l’intercepta à la frontière et l’assassina
près des Chutes du Niagara. Une enquête approfondie
rapporta qu’un certain Avery Allyn déclara, à New York,
sous la foi du serment, avoir entendu Richard Howard
raconter lors d’une réunion de Chevaliers Templiers à
St John’s Hall (New-York) comment il avait « exécuté »
Morgan. Le même Allyn expliqua ensuite comment des
négociations secrètes avaient ensuite permis à Howard
de regagner l’Angleterre sans être inquiété.
Très peu de personnes savent aujourd’hui que cet
incident provoqua une désapprobation quasi générale.
Presque 40 % des Francs-Maçons de la. Juridiction
Nord des ÉtatsUnis firent sécession. Je possède des
exemplaires des minutes d’une réunion que l’on avait
tenue pour discuter de ce sujet particulier.
Nous pouvons avoir une idée de la puissance des
dirigeants de la Conspiration Luciférienne contre Dieu
et l’homme en prenant en considération les grandes
capacités de leurs agents qui empêchent que ces
événements extraordinaires de l’Histoire ne soient
enseignés dans nos écoles.
En 1829, les Illuminati organisèrent une réunion à
New-York qui fut dirigée par un Illuminé Britannique
du nom de Wright. On déclara aux personnes
présentes que les Illuminati avaient l’intention de
fédérer les groupes Nihilistes et Athées avec toutes
les autres organisations subversives pour constituer
une organisation internationale qui serait Connue
sous le nom de Communisme.
Cette force destructrice devait permettre aux Illuminati
de fomenter les guerres et les révolutions futures.
Clinton Roosevelt (un ancêtre direct de Franklin Delano
Roosevelt), Horace Greeley et Chas Dana constituèrent
un comité pour réunir les fonds nécessaires à cette
nouvelle entreprise. Les fonds ainsi rassemblés
servirent au financement de Karl Marx et d’Engels
lorsqu’ils écrivirent « le Capital » et le « Manifeste du
Parti Communiste » à Soho en Angleterre.
En 1830, Weishaupt mourut. Il prétendit que les
Illuminati disparaissaient avec lui sur son lit de mort et
pour convaincre ses conseillers spirituels, il feignit de
se repentir et de rejoindre l’Église.
Selon la version révisée de Weishaupt, celle de la vieille
conspiration, les Illuminati devaient organiser, financer,
diriger et contrôler toutes les organisations
internationales et tous les mouvements en plaçant
leurs agents à des postes-clés au plus haut niveau.
Ainsi, pendant que Karl Marx écrivait le Manifeste
Communiste sous la direction d’un groupe d’Illuminés,
le Professeur Karl Ritter, de l’Université de Francfort,
rédigeait son antithèse sous la direction d’un autre
groupe d’illuminés pour que les dirigeants de la
Synagogue de Satan puissent utiliser les divergences
des deux idéologies pour diviser toujours plus les
hommes en partis opposés. Ainsi, une fois armés, ils
arriveraient, par provocation, à se combattre et à se
détruire, et à détruire avec eux leurs institutions
politiques et religieuses.
Le travail que Ritter réalisa fut poursuivi par le soi-
disant philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche
(1844-1900) qui fonda le Nietzschéisme. Le
Nietzschéisme produisit le Fascisme et plus tard le
Nazisme. On l’utilisa de façon à permettre aux agents
des Illuminati de fomenter les Première et Deuxième
Guerres Mondiales [7].

En 1834, les Illuminati choisirent pour diriger leur


programme révolutionnaire dans le monde l’italien
Giuseppe Mazzini, qui occupa ce poste jusqu’à sa mort,
en 1872.
En 1840, le Général Albert Pike perdit son poste
d’officier lorsque le Président Jefferson Davis eût
dissous ses troupes Indiennes auxiliaires sous prétexte
qu’elles avaient commis des atrocités lors de faits de
guerre légitimes. Sous l’influence de Mazzini dont il
était le « poulain », Pike accepta l’idée d’un
Gouvernement Mondial et devint par la suite dirigeant
de la Prêtrise Luciférienne.
Entre 1859 et 1871, il peaufina tous les détails d’un
projet militaire concernant trois guerres mondiales et
trois grandes révolutions. Il pensait qu’elles
amèneraient la conspiration à sa phase ultime dans le
courant du vingtième siècle.
Pike réalisa la plus grande partie de son travail dans la
demeure de treize pièces qu’il fit construire à Little
Rock (Arkansas) en 1840. Lorsque les Illuminati et les
Loges du Grand Orient devinrent suspects du fait des
activités révolutionnaires de Mazzini en Europe, Pike
organisa le Rite Palladien Nouveau et Réformé. Il
établit trois Suprêmes Conseils : un à Charleston
(Caroline du Sud), un autre à Rome et le dernier à
Berlin. Il fit établir par Mazzini vingt-trois conseils
7 — Ce que nous révèle W. G. Carr est à rapprocher d’une révélation de la bienheureuse Anna Maria
Tegi à qui N. S. J. C. apprit que « le temps de la Purification serait abrégé lorsque les cinq arbres
d’hérésie qui infestent la forêt seraient déracinés. Ces cinq arbres sont : le nationalisme, le
libéralisme, le maçonnisme, le modernisme et le socialisme » (cité par le P. Bessières S. J. dans sa
biographie d’Anna-Maria Taïgi — D D B 1936 — page 188). Le nationalisme n’est donc pas
chrétien : le mot et le concept, tons deux ignorés avant la Révolution Française, ont été forgés par
Adam Weishaupt lui-même, fondateur des Illuminés de Bavière. Les échecs de la droite nationale
en France ne sont dus qu’à celà... (n. d. t.).
subordonnés en des positions stratégiques à travers le
monde. Ce furent les Quartiers Généraux Secrets du
.Mouvement Révolutionnaire Mondial, toujours
conservés depuis. Bien avant que Marconi eût inventé
la Radio, les scientifiques faisant partie des Illuminati
avaient donné à Pike et aux dirigeants de ses conseils
la possibilité de communiquer entre eux dans le secret.
Ce fut la découverte de ce secret qui permit aux
officiers des services de renseignement de comprendre
comment des « incidents » en apparence non reliés
entre eux avaient lieu simultanément dans le monde,
s’aggravaient et se transformaient en une guerre ou
une révolution.

Le plan de Pike était simple et s’avéra efficace. Il fallait


que le Communisme, le Nazisme, le Sionisme Politique
et les autres mouvements internationaux fussent
organisés et utilisés pour fomenter les trois guerres
générales et les trois grandes révolutions.
1. La Première Guerre Mondiale devait permettre aux
Illuminati de renverser le pouvoir des Tsars en Russie
et de transformer ce pays par la mainmise du
Communisme athée. Les divergences « naturelles »,
attisées paf les Agents des Illuminati entre les Empires
Britannique et Allemand devaient servir à fomenter
cette guerre. Le conflit terminé, le Communisme devait
se constituer et être utilisé pour détruire les autres
gouvernements et affaiblir les religions.
2. La Deuxième Guerre Mondiale devait être fomentée en
jouant sur les divergences entre Fascistes et Sionistes
Politiques. Cette guerre devait permettre la destruction
du Nazisme et accroître la puissance du Sionisme
Politique de façon à ce que l’État souverain d’Israël put
s’établir en Palestine. Pendant la Deuxième Guerre
Mondiale, la puissance du Communisme International
devait arriver au niveau de celle de la Chrétienté tout
entière. Arrivé à ce point, il devait être contenu et mis
en réserve jusqu’à son utilisation pour le dernier
cataclysme social.
Toute personne informée peut-elle nier que
Roosevelt et Churchill aient mis cette politique à
exécution ?
3. La Troisième Guerre Mondiale doit être fomentée grâce
aux divergences que les agents des Illuminati
attiseront entre Sionistes Politiques et dirigeants du
monde Musulman. On doit diriger la guerre de façon à
amener la destruction de l’Islam (le Monde Arabe y
compris, la religion de Mahomet) et du Sionisme
Politique (comprenant l’État d’Israël). Dans le même
temps, les autres nations une fois de plus divisées
entre elles à ce propos, seront acculées à se combattre
jusqu’à un état de destruction physique, mentale,
spirituelle et économique totale.
Lorsqu’on raisonne et que l’on n’est pas « déformé »,
peut-on nier le fait que l’intrigue actuelle au Proche,
Moyen et Extrême-Orient est destinée à
l’accomplissement de ce dessein diabolique ? [8]

Le 15 août 1871, Pike expliqua à Mazzini qu’une fois


la Troisième Guerre Mondiale terminée, ceux qui
aspiraient à la domination mondiale absolue
provoqueraient le plus grand cataclysme social que
le inonde ait jamais subi.
Nous rapportons ses propos (ses propres mots relevés
dans la lettre répertoriée à la Bibliothèque du British
Museum de Londres) :
8 — Que penser aujourd’hui du conflit engagé par les internationalistes contre l’Irak... c’està-dire le
monde musulman ? Et ce, curieusement en 1990, exactement moment où la notion d’Ordre Mondial
était propagée par les hommes politiques occidentaux ! (n. d. l. r.).
« Nous lâcherons les Nihilistes et les Athées et nous
provoquerons un formidable cataclysme social qui
montrera aux nations, dans toute son horreur, l’effet
de l’athéisme absolu, à l’origine de la sauvagerie la plus
sanglante et du bouleversement intégral. Ainsi obligés
de se défendre partout contre la minorité de
révolutionnaires, les citoyens extermineront ces
destructeurs de la civilisation. La multitude, emplie de
désillusions vis-à-vis du Christianisme dont les
adorateurs seront à ce moment désorientés et à la
recherche d’un idéal, sans plus savoir vers où diriger
leur adoration, recevra la véritable lumière par la
manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer.
Elle sera enfin révélée au peuple, cette manifestation
qui résultera du mouvement réactionnaire général
suivant de près la destruction du Christianisme et de
l’Athéisme, tous les deux conquis et détruits au même
instant. »
Lorsque Mazzini mourut en 1872, Pike fit d’un autre
dirigeant révolutionnaire Italien, Adriano Lemmi, son
successeur. La succession de Lemmi revint ensuite à
Lénine [9] et à Trotsky.
Les activités révolutionnaires de ces hommes furent
financées par les Banquiers Internationaux français,
britanniques, allemands et américains. Le lecteur doit
se rappeler que les Banquiers Internationaux
d’aujourd’hui comme les changeurs d’argent de

9 — Bien avant 1917, Lénine fut initié sur l’île de Capri par les héritiers du Sanhédrin Juif de Caïphe,
les Illuminati. Il sut ainsi quel était le Plan du Complot pour la période séparant la fin de la Seconde
Guerre mondiale de la dernière conflagration… ce dernier conflit qui devrait voir le triomphe
(temporaire) du Communisme. De ce Plan, voici ce qu’en dit Lénine en juin 1919 : « Dans un premier
temps, nous détruirons les empires des pays capitalistes. Dans un second temps, nous occuperons ces
empires. Dans un troisième temps, nous créerons une crise *économique sans précédent. Dans un
quatrième temps, nous créerons une crise sociale telle que l’Europe tombera comme un fruit mûr »
(Le scénario de cette quatrième étape est dévoilé avec précision dans l’ouvrage « Maitreya », leader
probable de la conspiration mondialiste) (n. d. l. r.).
l’époque du Christ ne sont que des outils ou des agents
des Illuminati.
On a fait croire au grand public que le Communisme
était un mouvement des travailleurs (Soviets) pour
détruire le Capitalisme. « Pawns in the Game » [« Des
Pions sur l’Échiquier »] et « The Red Fog over America
» [« Le Brouillard Rouge sur L’Amérique »], suite de
[Pawns in the Game] montrent comment des Officiers
des Services Secrets Britanniques et Américains ont
acquis des preuves irréfutables établissant
formellement que les capitalistes internationaux,
agissant par le biais de leurs banques internationales,
avaient financé les deux partis de chaque guerre et de
chaque révolution depuis 1776 [10]. Ceux qui forment
aujourd’hui la Synagogue de Satan dirigent nos
gouvernements en les tenant par l’usure. Ils les font
participer aux guerres et aux révolutions, en application
des plans de Pike : amener le monde à cette phase de
la conspiration où le Communisme Athée et la
Chrétienté entière se rencontreront en une guerre
totale autant à l’intérieur de chaque nation qu’a
l’échelle internationale.
Un grand nombre de documents prouvent que Pike,
comme Weishaupt, était le chef de la Prêtrise
Luciférienne de son époque : En plus de la lettre qu’il
adressa à Mazzini en 1871, il en écrivit une attiré aux
10 — Pendant la guerre de 1939/45, M rs Bella Dodd qui était le chef du Parti communiste à New
York, raconta comment elle devait prendre contact avec trois hommes qui résidaient à l’hôtel Waldorf
Towers, en cas de difficulté quelconque. Ces derniers lui donnaient les consignes à suivre. Ce qui
intrigua Mrs Bella Dodd fui que ces trois hommes n’avaient non seulement rien à voir avec le Parti
communiste, mais que leurs directives ne furent jamais contredites par Moscou ! Il s’agissait
d’hommes d’affaires américains extrêmement fortunés qui n’étaient pas des espions au service de
Moscou (n. d. l. r. : cf. extrait de notre brochure sur Jirinovski). 12 — Cette approche luciférienne est
parfaitement illustrée dans le dessin animé « Le Roi Lion » de W. Disney (qui fut d’ailleurs un prêtre
luciférien). Le lecteur intéressé trouvera le décodage complet de ce dessin animé si médiatique dans la
brochure suivante : « Le sens de l’Histoire à partir de la Sainte Écriture » recensée enfin d’ouvrage
(n. d. l. r.).
dirigeants de ses Conseils Palladiens le 14 Juillet 1889.
Elle tomba dans les mains d’autres personnes que
celles auxquelles elle était destinée. Elle avait été écrite
pour expliquer le dogme Luciférien, en particulier
l’adoration de Satan et celle de Lucifer. Pike déclarait
en partie :
« Nous disons à la .foule que « nous adorons Dieu ».
Mais il s’agit du Dieu que l’on adore sans superstition.
La religion devrait être, pour nous tous, initiés des
hauts grades, maintenue dans la pureté de la doctrine
Luciférienne. Oui ! Lucifer est Dieu. Et par malheur
Adonaï (le nom donné par les Lucifériens au Dieu que
nous adorons — n. d. a.) est aussi Dieu... car l’absolu
ne peut exister qu’en tant que dualité divine. Ainsi, la
doctrine du Satanisme est une hérésie : la véritable et
pure religion philosophique, c’est la croyance en
Lucifer, l’égal d’Adonaï. Mais Lucifer, Dieu de Lumière
et Dieu de Bonté combat pour l’humanité contre
Adonaï, le Dieu des Ténèbres et du Mal. [12] ».

La propagande mise en œuvre par les dirigeants de la


Conspiration Luciférienne a fait croire au grand public
que ceux qui s’opposent au Christianisme sont athées.
C’est un mensonge délibéré, véhiculé afin de cacher les
plans secrets des Grands Prêtres de la fausse foi
luciférienne qui dirigent la Synagogue de Satan. Leur
but, c’est que le genre humain en arrive à juger
impossible l’établissement sur cette terre du plan de
Dieu : l’ordonnancement de l’univers tel qu’il l’expliqua
à nos premiers parents au Jardin d’Eden, selon la
Genèse. Les Grands Prêtres de la fausse foi luciférienne
exercent dans les ténèbres et restent dans les
coulisses. Ils gardent leur identité et leur véritable
dessein secrets même vis-à-vis de la grande majorité
de ceux qu’ils trompent en leur faisant accomplir leur
volonté et poursuivre leurs plans et visées secrètes. Ils
savent que le succès final dépend de leur capacité à
garder leur identité et leur véritable dessein dans le
secret jusqu’à ce qu’aucune intelligence ou puissance
ne puisse les empêcher de couronner leur Despote-Roi,
dirigeant du monde entier [11]. Le succès final de leur
conspiration, c’est l’usurpation des pouvoirs du
Gouvernement Mondial. Les Saintes Écritures ont prédit
que ce que Weishaupt et Pike prévoyaient de mettre à
exécution, aboutirait au contrôle de cette terre par les
forces Spirituelles du Mal. L’Apocalypse, au chapitre XX,
nous apprend comment, une fois que les choses que
nous avons décrites se seront déroulées, Satan sera lié
pour un millier d’années. Je n’ai pas la prétention de le
savoir ce que le terme « un millier d’années » signifie
en « mesure de temps ». Mais d’après ce que j’ai pu
apprendre de la Conspiration Luciférienne, à la
lumière des Saintes Écritures, je suis arrivé à la
conclusion que la neutralisation de Satan et des
forces sataniques sur cette terre, peut se
produire beaucoup plus rapidement si l’entière
vérité à propos de l’existence de la Conspiration
Luciférienne est révélée aussi vite que possible à
tous les peuples de toutes les nations [14].
On a retrouvé des lettres de Mazzini révélant comment
les Grands Prêtres de la fausse foi luciférienne
gardaient leur identité et leur véritable dessein secrets.
Dans une lettre que Mazzini écrivit à son associé
révolutionnaire, le Docteur Breidenstein, quelques
années avant sa mort, il disait : « Nous constituons
une association de fières en tous les points du globe.
Nous souhaitons briser tous les jougs. Cependant, il y

11 — Pour le moment, en cette fin de siècle, les milieux ésotériques gnostiques de la Synagogue
en a un d’invisible que l’on peut à peine sentir et il
pèse sur nous. D’où vient-il ? Où est-il ? Personne ne le
sait ou bien ne veut le dire. Ce joug est secret même
pour nous les vétérans des sociétés’ secrètes ».
En 1925 Son Éminence le Cardinal Caro y Rodriguez,
Archevêque de Santiago au Chili publia un livre intitulé
« Le Mystère de la Franc-Maçonnerie dévoilé » afin
d’exposer comment les Illuminati, les Satanistes et les
Lucifériens avaient constitué une société secrète à
l’intérieur d’une société secrète. Il fournissait un grand
nombre de preuves montrant que même les Francs-
Maçons des 32ème et 33ème degrés ne savaient pas ce
qui se passait dans les Loges du Grand Orient, dans
celles du Rite Palladien Nouveau et Réformé de Pike,
ainsi que dans les Loges d’Adoption dans lesquelles
sont initiés les membres féminins de la conspiration. A
la page 108, il cite une autorité en la matière ;
Margiotta, pour prouver qu’avant que Pike n’eût
sélectionné Lemmi pour assurer la succession de
Mazzini en tant que Directeur du Mouvement
Révolutionnaire Mondial, Lemmi était déjà un Sataniste
enragé et confirmé, mais qu’il ne fut initié à l’Idéologie
Luciférienne qu’après avoir été sélectionné.
Le fait que les Grands Prêtres de la fausse foi
Luciférienne aient introduit sur cette terre l’adoration
de Satan dans les premiers grades des Loges du Grand
Orient et des Conseils du Rite Palladien, puis aient
initiés les individus choisis au Grand Secret — que
Lucifer est le Dieu, l’égal d’Adonaï — intrigua bon
nombre d’historiens et de chercheurs. Les Saintes
Écritures ne mentionnent Lucifer que quelques fois
seulement : en Isaïe XIV, en Saint Luc X, 18 et en
l’Apocalypse IX, 1-
de Satan ont Maitreya pour leader (n. d. l. r.).
14 — La révolte de l’homme contre Dieu est d’abord
une question de volonté et ensuite, une question
d’intelligence. Il faut utiliser les mêmes qualités
d’entendement et de ténacité pour la combattre. Mais,
il faut aussi que ce complot soit dénoncé et que
l’information passe : dans ce sens W. G. Carr est sans
doute optimiste. Dans son encyclique sur la Franc-
Maçonnerie Humanum Genus de 1888, Léon XIII, par
exemple, avait dénoncé le complot de la ContreÉglise
mais cela n’a pas donné beaucoup de résultat. Il est
vrai, par ailleurs, que Léon XIII n’avait dénoncé que la
piétaille, c’est-à-dire la F. :M. :, et non pas les
généraux-en-chef [Les Illuminati]. (n. d. t.).
Luciférienne toutefois, déclare fermement que Lucifer
dirigea la révolte Céleste ; que Satan est le « fils aîné »
de Dieu (Adonaï) et le frère de St Michel qui mit en
déroute la Conspiration Luciférienne au Ciel. Les
enseignements lucifériens proclament aussi que St
Michel vint sur Terre en la personne de Jésus-Christ
pour essayer de réaliser de nouveau ce qu’il avait
accompli au Ciel... mais échoua. Lucifer, Satan, le
diable (appelez-le comme vous voulez) est le père du
mensonge ; il est donc clair que ces forces spirituelles
ténébreuses trompent énormément de soi-disant
intellectuels et leur font accomplir leur volonté comme
elles le firent au Ciel.
La chose importante dont nous devons nous rappeler
c’est que selon la Révélation, il doit y avoir un
jugement final. Satan brisera ses liens ou sera délié de
ses liens qui le maintenaient attaché pour un millier
d’années. Il apportera de nouveau le chaos sur cette
Terre. Ensuite le Christ interviendra en faveur des élus
et Dieu séparera les agneaux des boucs. On nous a
prévenu que ceux qui se sont séparés de Dieu seront
menés au chaos ultime et à la confusion par Lucifer,
Satan ou le Démon pour toute l’éternité, qu’ils haïront
leurs maîtres, eux-mêmes et les autres parce qu’ils
réaliseront qu’ils ont été trompés en se séparant de
Dieu et surtout qu’ils auront perdu pour toujours son
amour et son amitié.
Il sera facile pour le lecteur des deux livres « Des Pions
sur l’Échiquier » et « Le Brouillard Rouge sur
l’Amérique » de réaliser que le combat actuel n’est pas
de nature temporelle ou « de ce monde ». Son point de
départ fut cet endroit de l’univers que nous appelons «
Le Monde Céleste ». Son but est de gagner et
d’arracher les âmes humaines au Dieu Tout Puissant.
Des théologiens savants ont déclaré que Lucifer, Satan
ou le diable, est un pur esprit, par conséquent
indestructible. Sachant qu’il est menteur, il est toujours
enclin à amener en enfer le plus possible d’âmes avec
lui pour qu’elles partagent son désespoir. Ce fait établi,
notre devoir est clair : nous devons faire connaître la
vérité sur cette question à notre prochain aussi vite que
possible pour qu’il puisse éviter les embûches et les
pièges disposés par ceux qui servent les desseins du
Démon. Mais aussi pour voir clair dans les mensonges
et les tromperies de ceux qui parcourent le monde en
vue de consommer la ruine des âmes. Les Guerres et
les Révolutions donnent au Démon ses plus grandes
moissons d’âmes humaines parce que « Beaucoup sont
appelés et peu sont élus » (St Matthieu XX, 16 ; XXII,
14). On entend souvent dire que ce qui se passe
aujourd’hui dans le monde n’est qu’une « Guerre en
vue de conquérir les esprits des hommes ». C’est
seulement une demi-vérité, pire qu’un mensonge. Le
complot de Weishaupt prévoit :
1. L’Abolition de tous les gouvernements nationaux.
2. L’Abolition de l’héritage.
3. L’Abolition de la propriété privée.
4. L’Abolition du patriotisme.
5. L’Abolition de la maison individuelle et de la vie
de familiale, cellule à partir de laquelle toutes les
civilisations ont été bâties.
6. L’Abolition de toutes les religions établies et
existantes de façon à ce que l’on puisse imposer
l’Idéologie Luciférienne du totalitarisme à toute
l’humanité.
Les Quartiers Généraux de la Conspiration vers la fin
des années 1700, étaient à Francfort en Allemagne
où la Maison Rothschild avait été établie et où elle
liait ensemble d’autres financiers internationaux qui
avaient littéralement « vendu leurs âmes au diable ».
Après la découverte de la conspiration par le
Gouvernement Bavarois en 1786, les Grands Prêtres
de la foi Luciférienne établirent leurs quartiers
généraux en Suisse. Depuis la Deuxième Guerre
Mondiale les Quartiers Généraux ont été installés au
Harold Pratt Building de New-York. Les Rockfeller ont
remplacé les Rothschild dans les manipulations
financières.
Dans la phase finale de la conspiration, le
gouvernement sera représenté par un Roi-Despote,
celui de la Synagogue de Satan, et de quelques
milliardaires, économistes et scientifiques qui auront
prouvé leur dévotion à la Cause Luciférienne. Tout le
reste sera intégré dans une sorte de conglomérat
d’humanité métissée, grâce à l’insémination artificielle
pratiquée à une échelle internationale. Aux pages 49-
51 de « L’Impact de la Science sur la Société »,
Bertrand Russel déclare que l’on utilisera seulement
moins de 30 % de la population féminine et 5 % de la
population masculine à des fonctions de reproduction.
Celle-ci sera strictement limitée et des quotas seront
fixés pour assurer les besoins de l’État.
Je conclurai mon introduction en citant quelques
passages d’une conférence que donna aux membres de
la Loge du Grand Orient de Paris un haut dirigeant du
Rite Palladien de Pike, au début de ce siècle. Il disait :
« Sous notre influence, l’application des lois des Goyim
a été réduite au minimum. Le prestige de la loi a été
vidé de son sens par l’immixtion d’interprétations
libérales. Dans les affaires, les questions les plus
importantes et fondamentales, les Juges décident selon
ce que nous leur dictons, à savoir considérer ces
matières grâce à notre lumière pour l’administration
des Goyim. Bien entendu nous le faisons par le biais de
personnes qui sont nos instruments et nous n
apparaissons en aucune façon. Même le Sénat et la
Haute Administration acceptent nos Conseils... »
Ceci expliquerait l’incident de « Little Rock » qui eut
lieu un demi-siècle plus tard.
Est-il possible à une personne qui réfléchit un temps
soit peu de nier le fait que la conspiration révisée par
Weishaupt vers la fin des années 1700 et les plans
dressés par Pike vers la fin des années 1800 ont évolué
exactement comme c’était prévu ? Les Empires de
Russie et d’Allemagne ont été détruits. Ceux de
Grande-Bretagne et de France réduits à des puissances
de troisième ordre. Les têtes couronnées sont tombées
comme des fruits plus que mûrs. La population
mondiale a été divisée deux fois en des partis opposés
suite à la propagande mise en œuvre par les Illuminati.
Deux Guerres mondiales ont vu les Chrétiens se tuer
avec efficacité par dizaines de millions. Le combattant
engagé dans ce conflit n’avait pas la moindre animosité
vis-à-vis de celui d’en face. Deux des Grandes
Révolutions, celles de Russie et de Chine, ont réalisé
ces desseins et le Communisme est arrivé jusqu’à une
puissance équivalente à celle de la Chrétienté tout
entière. L’Intrigue qui se déroule maintenant au Proche
et Moyen Orient fomente la Troisième Guerre mondiale.
Après cela, à moins que le poids de l’opinion publique
informée ne l’empêche, viendra le dernier cataclysme
social. Il en résultera un esclavage spirituel, mental et
physique absolu.
Est-il possible à une personne informée de nier le fait
que .le Communisme est toléré dans les soi-disant pays
libres ? La branche spéciale des Services Secrets
Britanniques ; le R. C. M. P. Canadien et le F. B. I.
Américain pourraient arrêter tous les dirigeants
Communistes en vingt-quatre heures s’ils en recevaient
l’ordre. Mais ils n’en ont pas l’autorisation. Pourquoi ?
La réponse est simple. Le Communisme est « contenu
» au niveau des gouvernements nationaux et
internationaux sur le conseil d’agents des Illuminati,
qui produisent ensuite bon nombre d’excuses peu
convaincantes à propos de la politique actuelle de la
Grande-Bretagne, du Canada et des États-Unis envers
le Communisme International et National. Et même si
le F. B. I. ou le R. C. M. P. agissaient, les Juges des
Cours Suprêmes des deux pays trouveraient des
raisons juridiques pour que les personnes arrêtées
soient relâchées.
Cette attente serait ridicule si l’on ignore que le
Communisme doit être « contenu » afin de servir au
dernier cataclysme social.
N’est-ce pas le moment pour les Chrétiens de constater
la réalisation de ce danger ? N’est-ce pas le moment
pour les parents de refuser que leurs enfants soient
utilisés comme chair à canon de la Cause Luciférienne ?
La Fédération des Laïcs Chrétiens que j’ai l’honneur de
présider a fait le nécessaire pour que la connaissance
acquise jusqu’à ce jour des différents aspects de la
conspiration soit disponible. Nous avons publié « Des
Pions sur l’Échiquier » et « Le Brouillard Rouge sur
l’Amérique » sous forme de livres ainsi que d’autres
brochures. Nous tenons au courant ceux qui ont lu nos
livres des progrès de la conspiration en éditant une
lettre mensuelle intitulée « News Behind the News »
(Des Nouvelles Derrière les Nouvelles). Nos prédictions
sur les événements à venir sont fondées sur notre
connaissance de l’existence de la conspiration.
Et nos prédictions se sont avérées étonnamment
exactes, à tel point que : nous avons suscité l’intérêt
des personnes qui veulent bien penser, dans le monde
entier. Nous les invitons à nous rejoindre. Donnez vous
la peine d’acquérir une connaissance complète des
différeras aspects de la conspiration et transmettez
ensuite cette connaissance à d’autres. Faites cela et la
puissance d’une opinion publique informée deviendra la
plus grande force sur cette terre.
Je vous conjure de vous organiser en ligues de citoyens
chrétiens ou en groupements semblables. Utilisez-les
comme groupes d’études. Utilisez-les pour élire des
hommes qui sont des citoyens loyaux [12]. Mais avant de
sélectionner un candidat pour une fonction publique,
assurez-vous de sa connaissance des différents aspects
de la Conspiration Internationale au niveau des
gouvernements municipaux, régionaux et fédéraux.
Tous les Mondialistes ne serviraient pas la Synagogue
de Satan s’ils étaient éclairés par la Vérité. Il est de
12 — W. G. Carr écrivait cela en 1958 : depuis, des verrous ont été posés partout où un semblant
d’autorité pourrait être pris par un chrétien affiché (n. d. t.).
votre devoir de les informer de la Vérité. Les ligues
civiques chrétiennes ne doivent pas avoir de Parti ne
doivent pas être classées à droite ou à gauche. Leur
but devrait être le rétablissement de Dieu dans la
politique de façon à ce que nous puissions établir le
gouvernement selon Son Plan de direction de l’Univers
tel nous l’a révélé dans les Écritures par Son Fils
Unique, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Alors seulement
Sa volonté sera faite comme elle l’est au Ciel. A mon
humble avis, Dieu n’interviendra pas en notre faveur
avant que ceci ne soit fait et que les mots de la Prière
du Seigneur ne soient accomplis.
William Guy CARR
Clearwater Fla., 13 octobre 1958
L’insigne de l’Ordre des Illuminati est inscrit sur la
gauche du billet de 1 Dollar. Il fut adopté par
Weishaupt lorsqu’il fonda l’ordre, le 1er mai 1776.
C’est cet événement qui est symbolisé par le
mdcclxxvi à la base de la pyramide et non pas la date
de la signature de la Déclaration d’Indépendance
comme les personnes non-informées ont pu le
supposer. La signification du symbole est la
suivante : la pyramide représente la conspiration
pour la destruction de l’Église Catholique et
l’établissement du « Gouvernement Mondial » ou
dictature des Nations-Unies ; c’est le « secret » de
l’Ordre.
L´oeil irradiant dans toutes les directions représente
« l’œil qui espionne tout ». Il symbolise l’agence
d’espionnage terroriste, sorte de « Gestapo » que
Weishaupt fonda sous le nom de « Frères Insinuants
» afin de garder le « secret » de l’Ordre, pour
terroriser les populations et leur faire accepter sa
règle. Cette G.P.U. exerça son premier Règne de la
Terreur lors de la Révolution Française ; c’était sa
mise en place en tant qu’instrument. On reste
stupéfait de constater que l’électorat tolère encore
l’utilisation de cet insigne comme élément constitutif
du Grand Sceau des États-Unis.
« Annuit cœptis » signifie « Notre entreprise (la
conspiration) a été approuvée, couronnée de succès
».
Au-dessous, « novus ordo seclorum » explique la
nature de l’entreprise : la signification en est « Un
Nouvel Ordre Social » ou une « Nouvelle Donne »
(New Deal).
Il faut savoir que cet insigne a été utilisé par la
Franc-Maçonnerie seulement après la fusion avec
l’Ordre des Illuminati au Congrès de Wilhelinsbad, en
1782.
Benjamin Franklin, John Adams (parent de Roosevelt)
et Thomas Jefferson, ardent Illuminé, proposèrent
l’insigne comme verso du sceau des États-Unis, dont
le recto avait pour symbole l’aigle.
Le Congrès l’adopta le 10 Juin 1782. Lors de
l’adoption de la Constitution, le Congrès décréta par
acte du 15 septembre 1789 qu’il conservait le même
Sceau. Le Département d’État a toutefois déclaré
dans ses dernières publications à ce sujet (2860) que
« Le verso n’a jamais été séparé et utilisé comme
sceau » et qu’on a seulement utilisé le côté portant le
symbole de l’aigle en tant que sceau officiel et
armoiries. Il fut imprimé la première fois sur la
gauche du verso des billets de un dollar au début de
la période de New Deal en 1933, sur l’ordre du
Président Franklin Delanoe Roosevelt.

Quelle est la signification réelle de ce symbole digne


de la Gestapo, soigneusement camouflé jusqu’à son
apparition au début du New Deal, si bien que les
Américains eux-mêmes ne commissent généralement
son existence qu’en tant que symbole maçonnique,
et que très peu se doutent de sa véritable
signification ?

Il ne peut signifier qu’une chose : avec l’avènement


du New Deal, les Conspirateurs SocialoCommunisto-
Illuministes, successeurs du Professeur Weishaupt,
considéraient que le peuple approuvait leur
entreprise, qui allait être couronnée de succès.
Dans les faits, ce sceau proclame à l’attention des
Mondialistes que la puissance entière du
Gouvernement des États-Unis est maintenant passée
sous le contrôle des agents des Illuminati, et que
cette puissance adoptera de gré ou de force les
politiques voulues par ceux qui cherchent à faire
appliquer toujours mieux leurs plans secrets de sape
et de destruction des gouvernements du soi-disant «
Monde Libre », et de toutes les religions. L’Objectif
est que la Synagogue de Satan puisse usurper les
pouvoirs du premier Gouvernement Mondial établi et
imposer ensuite une dictature totalitaire luciférienne
sur ce qui resterait de l’espèce Humaine.
Billet de 1 dollar ==
Insigne de l’ordre des illuminati
apparaissant au verso du sceau des
États-Unis et au verso des billets de 1
dollar
CHAPITRE PREMIER
le mouvement révolutionnaire mondial — M. R.
M.

Si l’on veut comprendre les causes de ce qui, dans


le passé, a produit les effets que nous connaissons
aujourd’hui, surtout pour tout ce qui ne nous
satisfait pas dans les affaires nationales et
internationales, nous devons étudier l’Histoire, car
l’Histoire se répète.
L’Histoire se répète parce qu’il y a une continuité
parfaite dans le but du combat qui se déroule depuis
le commencement des temps, entre les enfants de
la Cité du Bien et ceux de la Cité du Mal. L’enjeu en
était de décider si le Dieu Tout Puissant dirigerait les
affaires du monde ou si le monde irait littéralement
contre Lui, vers le diable. C’est aussi simple que
cela. On sait que le camp de Satan s’est divisé et a
éclaté en de multiples factions. Ces factions
s’opposent souvent entre elles pour arriver au but
commun : c’est pourquoi l’étude des causes de nos
malheurs en est rendue plus compliquée. Les
différences d’opinion sont le fruit de la propagande
des médias, que l’on utilise plus souvent comme
moyen pour répandre des mensonges et des demi-
vérités plutôt que comme moyen de révéler la
vérité, entière, non déformée, sur n’importe quel
événement ou sujet.
Les fauteurs de guerres ont utilisé la propagande
pour diviser les êtres humains en partis opposés sur
les questions politiques, sociales, économiques et
religieuses de façon à les amener progressivement à
se combattre et à s’éliminer. Aussi, si nous voulons
découvrir les causes qui ont produit les effets que
— 38 —
nous expérimentons aujourd’hui, devons-nous
étudier soigneusement tous les faits dignes
d’intérêt, séparer la vérité de l’erreur, la fiction du
fait réel, étudier les événements passés pour les
analyser et voir comment ils ont affecté et influencé
la situation contemporaine.
D’un point de vue religieux, le genre humain est
divisé en deux camps principaux. Les personnes qui
se situent dans le premier « parti » croient en
l’existence d’un Dieu. Les autres nient l’existence de
tout Être suprême. Cela est d’une grande
importance car nous prouverons que toutes les
guerres et toutes les révolutions ont été le fait de
groupes déterminés à imposer leur idéologie aux
peuples du monde entier.
La conception de Dieu varie selon les différentes
sectes. Le déisme enseigne que Dieu est un Être
personnel, qu’Il dirige l’univers et en est le
Créateur. Le panthéisme assimile Dieu à l’univers
mais pas en tant qu’Être personnel. Les panthéistes
croient en la doctrine de la Présence Universelle de
l’Esprit Divin dans la nature. Une variété de
panthéisme a trouvé sa voie dans de nombreux
systèmes philosophiques et religieux : le
Bouddhisme [13]
et l’Hindouisme sont partisans de
cette doctrine. La croyance en un Dieu personnel
comprend la croyance en un monde céleste, la
croyance en l’existence d’une âme et en la vie dans
le monde céleste après la mort de nos corps
matériels. Les personnes qui croient en un. Dieu
personnel doivent donc par nécessité croire en
l’existence de Satan : le « diable personnel » [14].
13 — Le Bouddhisme est plutôt une religion athée (n. d. l. r.).

14 — La croyance en l’existence du diable n’est pas inclue dans la croyance en l’existence de


Dieu (n. d. l. r.).
— 39 —
L’étude des religions comparées prouve qu’en
remontant le plus loin possible dans le temps,
même les membres des tribus primitives avaient
une sorte d’instinct religieux qui les obligeait à
discuter et à se poser les questions suivantes : «
Pourquoi existons-nous ? » ; « Quel est le but de
notre existence ? » ; « A quelles fins sommes-nous
destinés ? » ; « Vers quoi allons-nous lorsque nous
mourons ? » Même les tribus les plus arriérées
d’Afrique Centrale ou d’Australie ne semblent avoir
eu aucun doute quant à l’existence de Dieu, d’un
monde spirituel et d’une autre existence pour leurs
âmes après la mort de leurs corps matériels.
L’étude des religions comparées indique aussi que la
plupart, sinon la totalité des religions (qui
enseignent la croyance en un Être suprême) eurent
pour origine plus ou moins parfaite l’adoration et
l’amour envers le-Dieu Tout Puissant [15], le respect
envers les aînés et les parents, l’amitié pour le
prochain ou le bienfaiteur, ainsi que l’offrande de
prières pour les proches et les amis décédés. Cela
constituait le principe fondamental. Les hommes du
mal, animés de sentiments d’égoïsme, d’avidité et
de désir du pouvoir ont été les ferments de la
détérioration de la quasi totalité des religions telles
que nous les trouvons aujourd’hui. Quelques
religions se sont dégradées jusqu’à voir leurs
prêtres sacrifier des êtres humains pour servir
d’offrandes à Dieu. Même le Christianisme a éclaté
en de multiples confessions et il serait difficile de
reconnaître la grande majorité qui se prétend

15 — Dans La Cité de Dieu, saint Augustin explique que c’est le diable qui a inventé les fausses
religions pour éloigner les hommes de la vraie et toutes les religions sont ‘fausses, sauf la
religion mosaïque dans l’Ancien Testament et la religion catholique dans le Nouveau Testament
(n. d. l. r.).
— 40 —
chrétienne de nos jours, et reste fidèle à Jésus-
Christ.
D’une façon générale, le Christianisme s’est dégradé
d’abord avec la pratique des bonnes œuvres. Cela
est d’une importance capitale lorsque nous étudions
de nos jours le conflit entre les citoyens de la Cité
du Bien et ceux de la Cité du Mal. La pratique des
bonnes œuvres créait les rapports de bon voisinage
et maintenait l’unité dans le monde chrétien. Les
Saintes Écritures nous enseignent que nous devons
aimer notre prochain comme nous-mêmes, pour
l’amour de Dieu. La seule façon d’avoir de bons
rapports avec notre prochain c’est de pratiquer les
bonnes œuvres sans égoïsme. Le manque de
bonnes œuvres personnelles signifie le manque
d’unité et le manque de véritable esprit de
communauté. Aujourd’hui nous avons adopté pour
nos bonnes œuvres le système impersonnel du
carnet de chèques. Nous en laissons parfois
l’exercice aux Syndicats. L’emploi de l’expression
suivante est donc justifié : « Aussi froid que la
charité professionnelle ». Il serait bon de se
rappeler que même la législation gouvernementale
sur la Sécurité Sociale ne dispense pas les individus
de leurs rapports de bon voisinage et la prière sans
les bonnes œuvres diminue considérablement les
moyens d’action de l’homme. La force de l’athéisme,
c’est la désunion et la faiblesse de la chrétienté.
le mouvement révolutionnaire mondial — M. R. M.
Pour une raison ou pour une autre, beaucoup de
confessions chrétiennes sont en train de perdre
toute influence sur la jeunesse des soi-disant
nations libres. Toute personne perdue pour la Foi
chrétienne vire généralement à la sécularisation et
— 41 —
devient souvent « sympathisante » de l’une ou
l’autre des idéologies athées : communisme ou
« nazisme » [16].
La plupart des personnes qui se déclarent
chrétiennes ne sont pas de véritables « soldats de
Jésus-Christ », alors qu’à l’inverse, les titulaires de
cartes des Partis Communiste ou Nazi doivent jurer
une obéissance inconditionnelle à leurs chefs,
consacrer toute heure disponible à l’avancement de
la cause et verser un dixième de leur revenu pour le
financement des activités du Parti.
Les Chrétiens sont désespérément divisés en à peu
près 400 confessions ; les communistes et les Nazis,
eux, sont tous solidement unis dans leur
antichristianisme. Poursuivre notre vie de chrétien
dans ce sens médiocre ne peut qu’aider les
dirigeants de l’un ou l’autre de ces groupes athées à
remporter la palme de la domination mondiale.
Lorsqu’ils y seront arrivés, ils transformeront tous
ceux qui refusent d’accepter leur idéologie païenne
en esclaves. Les Illuminati imposeront alors le
despotisme de Satan.
Il y a une grande similitude de croyances en ce qui
concerne l’origine de l’homme chez tous ceux qui
adorent un Être suprême. Le plus grand nombre
croit que le « Père Éternel » a peuplé ce inonde
dans le but de donner une autre chance aux moins
coupables de ceux qui suivirent Lucifer lors de la
révolte céleste, leur permettant soit de décider
librement d’accepter l’autorité de Dieu, et de lui
16 — Ne nous méprenons pas : nous utiliserons les termes « Nazi » et « Nazisme » pour
identifier les membres extrémistes des partis de Droite qui firent allégeance aux Seigneurs de
Guerre Aryens et Totalitaires qui intriguaient pour amener le Fascisme à poursuivre leurs plans
secrets et leurs ambitions, de la même façon que le « Groupe International » constitué de
banquiers, de chefs de cartels et :,de politiciens utilisait le communisme et les autres
mouvements de « Gauche » pour poursuivre ses plans secrets et ses visées totalitaires (n. d. a.).
— 42 —
vouer une obéissance inconditionnelle, soit d’aller
littéralement au diable. Des sectes méprisées
comme celles des « Doukhobors » soutiennent de
telles croyances en pratiquant une résistance
passive aux lois humaines, qu’ils déclarent
contraires aux lois divines. Il est bon de se rappeler
que le nom Lucifer signifie « Porteur de la Lumière »
— être très brillant, le « plus brillant » des Anges.
Malgré ces gratifications particulières et ces
privilèges, il se révolta contre la suprématie du Dieu
Tout-Puissant.
La plupart des gens, en dehors des athées et des
darwinistes acceptent l’histoire de la Création. Il y a
toutefois un grand nombre d’opinions différentes en
ce qui concerne l’histoire d’Adam et Ève et du Jardin
d’Eden. Ainsi, de nombreux étudiants en religion
comparée prétendent qu’il est probable que Dieu a
crée plusieurs inondes, plusieurs Adam, plusieurs
Ève, et les a placé chacun dans des endroits où ils
ont pu se reproduire et peupler leurs planètes
respectives.
Le fait que les êtres humains soient placés sur cette
terre par le procédé de la naissance leur interdit
d’avoir une quelconque connaissance sur une
existence antérieure. Tout ce que nous savons sur la
période qui précède la Création est ce que les
Écritures nous ont révélé. En fait, cela n’est pas d’un
grand intérêt de savoir s’il y a eu plusieurs Adam et
plusieurs Ève. Ce dont nous devons impérativement
nous nous souvenir, c’est que tous les êtres
humains ont reçu en partage une Volonté Libre et
qu’ils doivent décider pour eux-mêmes s’ils croient
en un Dieu et en un diable ou s’ils croient en une
idéologie matérialiste et athée. Chaque être humain
se doit de choisir l’une ou l’autre de ces voies. Si
— 43 —
nous croyons qu’il y a un Dieu et un diable, alors
nous devons décider lequel des deux nous servirons.
Lorsqu’un athée rejoint l’une ou l’autre des
idéologies totalitaires, il sert le Parti et l’État. Il doit
vouer une obéissance absolue au dirigeant du Parti
et de l’État. La peine en cas de déviation c’est la
torture, l’emprisonnement voire la mort.
Nous qui croyons en Dieu, n’avons aucun mal à
croire aux réalités surnaturelles de l’existence
d’Anges Bénéfiques ou maléfiques. Leur combat
pour gagner de l’influence sur le maximum d’âmes
humaines est à l’origine de beaucoup de conflits que
nous connaissons sur terre.
Les athées, d’un autre côté, ne croient pas en
l’existence d’Anges et de démons. Ils prétendent
qu’on n’a jamais prouvé l’existence de Dieu. Le
nombre de groupes d’athées est considérable : les
(vrais) communiste, les Francs-Maçons du Grand
Orient, les Libres-Penseurs, les membres de la Ligue
des Sans-Dieu, les Illuminés, les Nihilistes, les
Anarchistes, les (vrais) Nazis et la Mafia [17].
Beaucoup de Sans-Dieu souscrivent aux différentes
formes de laïcisme même s’ils évitent de s’affilier
aux Groupes Athées Communistes et Nazis.
La plupart des athées font reposer leur croyance sur
le principe qu’il n’existe qu’une seule réalité : la
matière. Que les forces aveugles de la matière
(quelquefois nommée énergie) se présentent sous la
forme de végétaux, d’animaux et de l’homme. Ils
nient l’existence d’une âme et la possibilité d’une vie

17 — Nous employons les termes « Vrais Communistes » et « Vrais Nazis » afin d’identifier les
dirigeants et les agents des deux idéologies totalitaires qui ont été initié dans le Rituel Satanique
de l’Illuminisme, soit dans les loges de la Franc-Maçonnerie du Grand Orient soit dans les Rites
Anciens et Païens utilisés par les Loges Militaires Nazies du Grand Orient Allemand
(n. d. a.).
— 44 —
dans un autre monde après la mort de nos corps
matériels.
Nous savons de source sûre que le communisme
moderne fut organisé dès 1773 par un groupe
d’Argentiers Internationaux qui l’ont utilisé depuis
comme un « manuel pour l’action » afin de
poursuivre leurs plans secrets et constituer un État
Totalitaire sans Dieu. Lénine le dit clairement dans
son livre « Left Wing Communism ». A la page 53, il
déclare : « Notre Théorie (le Communisme) n’est
pas un dogme (doctrine établie) ; c’est un manuel
d’action ». Un grand nombre de dirigeants actuels a
dit et fait les mêmes choses que celles que Lucifer
accomplit lors de la Révolution céleste et il n’y a pas
de grande différence entre l’athéisme rouge et
l’athéisme noir. La seule différence se situe dans les
plans mis en œuvre par les dirigeants rivaux afin de
remporter défi nitivement le contrôle absolu des
ressources mondiales et faire éclore leurs idées de
dictature totalitaire sans Dieu.
Karl Marx (1818~1883) était un allemand
d’ascendance Juive. Il fut expulsé d’Allemagne et
ensuite de France pour ses activités
révolutionnaires. On lui donna asile en Angleterre,
et en 1848, il publiait le Manifeste Communiste.
Marx reconnaissait que son plan à longue échéance
destiné à transformer le monde en une
internationale de Républiques Socialistes
Soviétiques pouvait mettre des siècles avant
d’arriver à son terme.

— 45 —
des pions sur l’échiquier

Karl Ritter (1779-1859) était un professeur allemand d’Histoire


et de Science Géopolitique. Il écrivit l’antithèse du Manifeste
Communiste de Karl Marx. Il dressa également un plan dans
lequel il affirmait que la Race Aryenne pourrait dominer en un
premier temps l’Europe puis le Monde Entier. Quelques
dirigeants athées du Groupe Aryen adoptèrent le plan de Karl
Ritter. Ils créèrent le Nazisme pour mener plus loin leurs
visées secrètes et obtenir le contrôle ultime de la planète, la
transformant en un État sans Dieu selon la conception d’une
dictature totalitaire. Ce petit groupe d’hommes savait qu’il
pouvait recevoir ou détruire la puissance et l’influence des
Banquiers Internationaux. Seuls quelques hauts dirigeants des
Mouvements Communistes et Fascistes savent que leurs
organisations servent de paravent aux visées secrètes des
Illuminati — qui sont les Grands Prêtres du Satanisme.
Selon les chefs des deux groupes athées, l’État doit être
souverain. Ceci étant défini, le Dirigeant de l’État est donc
Dieu sur Terre et cette croyance a amené la déification actuelle
de l’Homme.
On connaît en général beaucoup plus de choses sur Karl Marx
et le communisme que sur Karl Ritter et le Nazisme. Ritter fut
pendant quelques années Professeur d’Histoire à l’Université
de Francfort en Allemagne. Ensuite, il enseigna la Géographie
à l’Université de Berlin. Dans les cercles férus d’Éducation on
le considérait comme une des plus grandes autorités en
Histoire, en Géographie et en Géopolitique. Les « Visées et les
Objectifs » des dirigeants du Parti Aryen sont toujours
demeurés secrets ; les liens qui conduisent de Karl Ritter aux
dirigeants Nazis et au Nazisme sont donc très peu connus. Les
Officiers des Renseignements en relation avec le
Gouvernement Britannique mirent au grand jour ses liens avec
les Seigneurs de la Guerre Aryens [18], évidents pour qui étudia
l’Économie Politique, la Géopolitique, les Religions Comparées
dans les Universités Allemandes. On communiqua cette
information aux autorités concernées mais, comme cela arrive
18 — On ne doit pas confondre les Seigneurs de la Guerre Aryens Nazis avec les Junkers plus modérés qui étaient
de jeunes Allemands recevant un entraînement militaire dans le but de protéger les droits politiques et économiques
de l’Allemagne menacés par les Groupements Internationalistes (n. d. a.).
— 46 —
le mouvement révolutionnaire mondial — M. R. M

souvent, les ‘dirigeants politiques et les diplomates ne


réalisèrent pas bien la signification de ce qu’on leur racontait
ou bien souhaitèrent l’ignorer [19].

L’analyse que fit Karl Ritter de l’Histoire le persuada qu’un très


petit groupe de Banquiers riches, influents et internationaux,
ne rendant aucun compte à quelque pays que ce soit, mais
mêlés aux affaires de tous, avait organisé en 1773 la Franc-
Maçonnerie du Grand Orient dans le dessein d’utiliser le
Mouvement Révolutionnaire Mondial pour favoriser Jeu-visées
secrètes. Leur Plan à longue échéance était destiné à obtenir
le contrôle total de la richesse, des ressources naturelles et du
potentiel humain du monde entier. Leur objectif final était de
constituer une Dictature Totalitaire basée sur leurs théories de
la dialectique athée et du matérialisme historique. Ritter
affirma que la plupart, sinon la totalité des Banquiers
Internationaux étaient d’ascendance Juive sans considérer le
fait qu’ils pratiquaient ou non la Religion Juive.
Dans son antithèse au Manifeste Communiste de Karl Marx, il
envisage les dangers auxquels il faudrait faire face si ce
groupe d’hommes venait à contrôler et diriger la politique du
Communisme International. Il proposa aux Seigneurs de la
Guerre Aryens Allemands des solutions concrètes et pratiques
pour réduire la conspiration des Rois de l’Argent
Internationaux [20]. Le Professeur Ritter confia aux Seigneurs
de la Guerre Aryens un plan à longue échéance qui leur
permettrait d’obtenir le contrôle ultime de ces ressources
mondiales en faveur des races Aryennes.
Pour contrer les plans des Argentiers Internationaux, Karl
Ritter conseilla aux dirigeants des Groupes Aryens de
constituer le Nazisme et d’utiliser le Fascisme, le National-
19 — Un des officiers les plus compétents des services secrets de Grande-Bretagne est le beaupère de ma fille
Eillen. Je le connais depuis Octobre 1914 et j’ai servi avec lui, à maintes reprises lors des deux guerres mondiales.
Lui et moi avons fait des recherches sur cet aspect du Nazisme, chacun de notre côté, et lorsque nous avons
comparé nos renseignements, nous avons pu juger que nous étions presque arrivés au même résultat (n. d. a.).
20 — Nous employons l’expression « Rois de l’Argent Internationaux » afin de désigner le Groupe International
d’Hommes qui contrôlent l’activité bancaire internationale, l’industrie, les échanges. Ce sont ces hommes qui ont
utilisé le Communisme pour détruire toute autorité constituée, toutes les institutions religieuses et politiques
existantes, de façon à ce qu’ils puissent exercer en dernier lieu une main mise absolue sur les ressources mondiales
(n. d. a.).
— 47 —
des pions sur l’échiquier

Socialisme, comme Moyens d’action pour favoriser leurs visées


secrètes de conquête mondiale. Le Professeur Ritter fit aussi
remarquer que les Banquiers Internationaux projetaient de
passer par toutes les phases du Sémitisme pour favoriser leurs
plans ; en conséquence, les dirigeants Aryens devraient passer
par toutes celles de l’Antisémitisme pour favoriser leur cause.
Le plan à longue échéance de Karl Ritter pour la conquête du
monde comprenait les points suivants :
1) La domination de tous les pays européens par
l’Allemagne. Pour réaliser ce point il suggéra d’encourager et
d’appuyer les Junkers militaires allemands pour obtenir le
contrôle du gouvernement et qu’ils puissent s’engager dans
une série d’aventures militaires entrecoupées de guerres
économiques. L’objectif étant d’affaiblir l’économie et les
effectifs humains des nations européennes à dominer [21]. Karl
Ritter déclara qu’il n’était pas absolument essentiel au succès
de son plan à longue échéance que chaque aventure militaire
se soldât par une nette victoire. Les autres nations
concernées devraient être laissées dans un tel état
d’épuisement, que leur rétablissement prendrait plus de
temps que pour celui de l’Allemagne. Karl Ritter mit l’accent
sur l’importance qu’il y avait à convaincre le peuple allemand
de sa supériorité physique et mentale par rapport aux races
sémites. A partir de cette prétention les propagandistes
Aryens développèrent l’idée d’une Race Allemande maîtresse.
Ils le firent pour contrer la propagande des Banquiers
Internationaux qui affirmaient que la Race Sémite était le
peuple élu de Dieu et divinement choisi pour l’héritage de la
terre. Les dirigeants Aryens promulguèrent alors la doctrine
selon laquelle « Leur Race » était la race maîtresse sur cette
terre. C’est ainsi que des millions de personnes furent
divisées en partis opposés.
2) Karl Ritter recommanda une politique financière qui
empêcherait les Banquiers Internationaux d’obtenir le
21 — Voilà une bonne illustration de la façon d’agir des extrémistes anticommunistes qui utilisent aussi le «
Principe de la Société Anonyme » et se servent d’hommes de paille pour accomplir leur dessein. Les vrais
directeurs et instigateurs, eux, restent cachés et inconnus du grand public (n. d. a.).
— 48 —
le mouvement révolutionnaire mondial — M. R. M

contrôle de l’économie allemande et de ses États satellites


comme ils avaient obtenu le contrôle économique de
l’Angleterre, de la France et de l’Amérique.
3) Il recommanda l’organisation d’une cinquième colonne
Nazie pour contrer l’organisation communiste « souterraine
». Son objectif était de persuader les classes moyennes et
dirigeantes des pays qu’ils avaient l’intention de dominer,
d’accepter le fascisme comme seul antidote au communisme.
Les agents de la cinquième colonne allemande devaient
conditionner les personnes des autres pays de façon à ce que
les armées allemandes soient accueillies comme «
protecteurs militaires » face à l’agression communiste
redoutée. Karl Ritter avertit les dirigeants du Groupe Aryen
qu’une invasion militaire d’un autre pays ne devrait jamais
être entreprise avant que la cinquième colonne et les moyens
de propagande aient parfaitement préparé le chemin et
convaincu la majorité du peuple d’accepter leur intervention
année comme acte de croisade ou de sauvetage et non pas
comme acte d’agression [22].
4) Karl Ritter recommanda froidement la destruction totale
du communisme et l’extermination de la race Juive. C’était
essentiel d’après lui, pour obtenir le contrôle final des affaires
internationales sous la direction des dirigeants aryens. Il
justifia cet argument expéditif par les faits historiques qui
prouvaient que les Banquiers Juifs Internationaux utilisaient
le communisme pour favoriser leurs propres visées
matérialistes et égoïstes.
Il y avait beaucoup plus de points dans ce Plan à longue
échéance. Mais dans ce chapitre, ces quelques points nous
suffisent pour « faire céder le pène » de la porte derrière
laquelle nous avons trouvé les plans secrets de deux petits
groupes d’hommes totalitaires, matérialistes et athées. Une
étude des religions comparées, de la géopolitique, de
l’économie politique ainsi que des années de recherche
22 — Lorsque Hitler agit contrairement aux principes fondamentaux émis par Karl Ritter, les généraux allemands
qui faisaient partie du noyau dur des dirigeants rials essayèrent de le faire assassiner, oubliant qu’ils l’avaient placé
là pour être avant tout l’instrument de leur volonté
(n. d. a.).
— 49 —
des pions sur l’échiquier

intensive nous ont conduit à la vérité, à savoir que des millions


d’êtres humains ont été utilisés comme de simples « Pions sur
l’Échiquier » par les dirigeants des deux partis athées et
totalitaires. Ils continueront à jouer leur partie d’échec
internationale, ignoble, jusqu’à ce que l’un ou l’autre soit
éliminé. Nous allons montrer comment ce jeu a été mené de
main de maître dans le passé et quels seront les coups à jouer
dans un proche avenir pour permettre à l’un des deux partis
de remporter la victoire.
Les disciples de toutes les religions qui enseignent l’existence
de Dieu et une vie dans l’au-delà croient en l’amour, en
l’adoration de Dieu et en la charité envers tous les hommes de
bonne volonté. Les croyants sincères devront subir toutes les
épreuves et feront tous les sacrifices pour d’assurer leur salut
éternel. Au contraire, les disciples de l’athéisme sont éduqués
dans la haine de ceux qui refusent d’accepter leur croyance
matérialiste. L’infâme résolution des dirigeants des deux
groupes athées (réaliser la domination mondiale) leur fait
concevoir les pires conspirations diaboliques et perpétrer
toutes sortes de crimes allant du simple assassinat au
génocide. Ils fomentent toutes sortes de guerres pour affaiblir
les nations qu’ils ne dominent pas encore.
L’étude des religions montre bien que le communisme et le
nazisme sont totalement incompatibles avec les religions qui
croient en l’existence d’un Dieu Tout Puissant. L’expérience et
l’Histoire prouvent que ceux qui croient en Dieu et ceux qui
nient Son existence sont tellement opposés qu’aucun des deux
ne peut survivre au triomphe de l’autre. Les dirigeants athées
des pays dominés peuvent, pour un temps, tolérer les religions
qui enseignent la croyance en Dieu, mais permettent aux
prêtres d’exercer leur ministère uniquement sous certaines
conditions. Ils prennent bien soin de ce que les prêtres n’aient
pas l’occasion d’influencer le comportement politique et social
de leurs fidèles.
A l’évidence, l’objectif final des deux grandes idéologies athées
est d’arracher des cerveaux humains, par la persécution et un
programme systématiquement appliqué de « lavage de
cerveaux », toute connaissance d’un Être suprême, de
— 50 —
le mouvement révolutionnaire mondial — M. R. M

l’existence d’une âme, et tout espoir d’une vie par-delà la vie.


Sachant cela, tout dialogue en vue d’une coexistence ne peut
être qu’un non-sens total ou de la propagande pure.
Le malheur d’aujourd’hui, c’est la continuation de la révolte
céleste. Si Dieu a placé les êtres humains sur cette terre pour
qu’ils puissent Le connaître, L’aimer et Le servir dans cette vie
afin d’être heureux avec Lui pour toujours dans l’autre monde,
il est logique de penser que l’une des façons par laquelle
Lucifer peut espérer s’approprier les âmes, c’est de leur
inoculer la doctrine du matérialisme athée.
Sans aucun doute beaucoup de personnes se demanderont «
Mais comment le Démon pourrait-il inoculer dans les esprits
des hommes l’athéisme et les autres idées maléfiques ? »
Nous pouvons répondre à cette question de la façon suivante :
Si les humains peuvent construire des stations de radio et de
télévision par lesquelles un individu peut en influencer des
millions d’autres en diffusant ses idées sur quelque sujet que
ce soit par l’intermédiaire d’ondes aériennes, invisibles,
pourquoi ne serait-il pas possible à des êtres célestes de nous
diffuser leurs messages ? Aucun spécialiste du cerveau n’a osé
nier le fait que dans le cerveau de chaque individu il y a une
sorte de poste-récepteur mystérieux. A toute heure du jour les
êtres humains déclarent « J’ai été poussé à faire cela » ou «
J’ai été tenté de faire cela ». Les pensées, qu’elles soient
bonnes ou mauvaises, doivent avoir leur origine quelque part,
avoir une « cause » et être transmises au cerveau humain. Le
corps, c’est seulement l’instrument qui met en mouvement la
pensée dominante pour le « Bien » ou pour le “Mal’’.
Tout croyant doit conserver en permanence à l’esprit la chose
suivante : si nous sommes sur cette terre pour un temps
d’épreuve, si on nous a donné une volonté libre, c’est pour
nous permettre de décider si nous voulons aller à Dieu ou au
diable. En conséquence, si le Démon n’avait pas la faculté
d’influencer les esprits des hommes, il n’y aurait pas
d’épreuve. Si le Dieu Tout Puissant a envoyé ses prophètes et
Son Fils Jésus-Christ afin de nous montrer clairement ce qu’est
le Bien et ce qu’est le Mal, alors pourquoi le Démon
n’enverrait-il pas ses faux christs et ses faux prophètes pour
— 51 —
des pions sur l’échiquier

nous prouver ou tenter de nous prouver que le Mal c’est le


Bien et que le Bien c’est le Mal ? La façon la plus simple de
comprendre ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, c’est
d’étudier les événements historiques et les mouvements
actuellement exécutés dans cette partie d’échec
internationale... Les chefs des Illuminati ont divisé la
population du monde en deux partis principaux. Ils utilisent «
les Rois et les Reines, les Fous et les Cavaliers » ainsi que la
masse
de la population mondiale comme des pions dans leurs
parties. La politique impitoyable des dirigeants est de
considérer tous les autres êtres humains comme des êtres
sacrifiés. Ils stipulent que le sacrifice d’un Pion de grande
importance ou que le sacrifice d’un million de simples «
pions » permet à leur mouvement de se placer encore plus
près du but totalitaire ultime. C’est cela, le despotisme de
Satan.
On raconte que le Professeur Ritter aurait déclaré que la phase
actuelle de cette partie « d’échec » aurait eu pour base de
départ le Comptoir d’Amschel Mayer Bauer, alias Rothschild, à
Francfort-sur-le-Main en Allemagne lorsqu’une trentaine
d’argentiers et d’orfèvres [23] décidèrent qu’ils devaient
destituer toutes les Têtes Couronnées d’Europe, détruire tous
les gouvernements et éliminer toutes les religions organisées
avant de s’assurer le contrôle absolu de la richesse, des
ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier.
Mais aussi pour établir un despotisme satanique. Il était prévu
d’utiliser le matérialisme dialectique et historique pour
favoriser ces plans.
Aussi étrange que cela puisse paraître, l’Histoire prouvera que
les dirigeants des deux groupes sémites et antisémites ont
combiné leurs forces à l’occasion afin de combattre l’ennemi,
en commun, par exemple l’Empire Britannique ou la religion
Chrétienne. Pendant que la masse combattait, les Illuminati —
qui constituent Le Pouvoir Occulte derrière le M. R. M. —

23 — Tous les orfèvres n’étaient pas Juifs. Seuls quelques-uns s’adonnèrent à la pratique de l’usure. Un des
orfèvres les plus riches est celui de la Ville de Londres, dont la société existe depuis l’année 1130 (n. d. a.).
— 52 —
le mouvement révolutionnaire mondial — M. R. M

spéculaient pour obtenir la meilleure place à partir de laquelle,


dans l’avenir, ils pourraient tirer les plus grands bénéfices.
Les dirigeants du communisme et du nazisme se sont mesurés
plusieurs fois ; il est peu probable que beaucoup d’entre eux
réalisèrent avant qu’il ne fut trop tard qu’ils n’étaient
finalement que des outils entre les mains des agents des
Illuminati, utilisant tout ce qu’il y a de maléfique pour favoriser
leurs fins. Lorsque les puissances secrètes, qui manipulent
chaque groupe, en arrivent à suspecter qu’un de leurs « outils
» en sait trop, elles ordonnent sa liquidation. Nous allons
montrer comment les dirigeants de ces deux groupes
totalitaires ont fait assassiner de nombreuses personnes et
provoqué de multiples révolutions ainsi que des guerres. Ces
guerres se sont soldées par des dizaines de millions d’êtres
humains disparus, des millions d’autres blessés et sans abri. Il
est difficile de trouver un chef militaire qui puisse justifier la
décision de larguer des bombes atomiques sur Hiroshima et
Nagasaki où, en un clin d’œil, 100.000 personnes trouvèrent la
mort et le double fut sérieusement blessé, alors que les forces
militaires japonaises venaient d’être défaites. La capitulation
n’était qu’une question d’heures ou de jours lorsque cet acte
diabolique fut perpétré. La seule conclusion logique, — que les
faits réels corroborent — c’est que les puissances secrètes qui
influencent et contrôlent la politique de la plupart des
gouvernements nationaux décidèrent qu’il fallait démontrer la
puissance de la plus moderne de toutes les armes mortelles
afin de rappeler à Staline ce qui arriverait s’il devenait trop
gênant. C’est la seule excuse qui peut fournir une pâle
justification à un tel crime contre l’humanité.
Mais la bombe atomique et la bombe à hydrogène ne sont plus
les armes les plus mortelles en ce bas-monde. Le « gaz qui
détruit le système nerveux », stocké maintenant par les
nations communistes et non-communistes est capable
d’effacer toutes les créatures vivantes d’un pays ou d’une
grande ville. Il est possible d’adapter l’étendue de destruction
de toute vie humaine dans une nation selon les nécessités
économiques et militaires des stratèges qui décident de son
utilisation. On dit de ce gaz qu’il est hautement concentré en
— 53 —
des pions sur l’échiquier

fluorine, sous sa forme gazeuse. C’est le gaz le plus mortel et


le plus pénétrant jamais découvert par l’homme. Il est
incolore, inodore, sans saveur et économique à produire. Une
simple goutte, même diluée au maximum dans l’eau ou dans
l’huile cause la paralysie de l’appareil respiratoire et la mort
d’un organisme vivant. En quelques minutes, ce gaz pénètre
même à travers un vêtement en caoutchouc, comme en
portent les pompiers à l’exercice. Le gaz spécial pour les nerfs
n’abîme pratiquement pas les objets inertes.
Quelques jours après avoir répandu ce gaz, la force d’invasion
pourra occuper sans danger les zones contaminées, zones de
mort, mais dont les bâtiments et les machines seront intacts.
Le seul antidote connu pour ce gaz .est une drogue :
l’atropine. Pour être efficace, on doit immédiatement l’injecter
dans les veines des victimes et de façon répétée après qu’elles
aient été contaminées. Ce moyen de défense n’est pas
envisageable pour les zones à forte densité de population. Les
gouvernements communistes et anticommunistes possèdent
ce gaz. Le fait de savoir que les deux partis ont ce gaz en
quantité suffisante pourrait les faire hésiter à l’employer. Mais
il est bien connu que des hommes forcenés et impitoyables en
arriveront à toutes les extrémités pour atteindre leurs
objectifs. Nous allons voir qu’ils n’ont jamais hésité à sacrifier
des millions et des millions d’êtres humains — hommes,
femmes et enfants — pour s’avancer plus près du but fixé.
Nous pourrions aussi nous poser cette question : Comment le
combat actuel vat-il se terminer, sur cette terre de malheur ?
Les célibataires se posent rarement cette question. Elle est
plutôt le fait de jeunes mariés, revenus des premières joies
conjugales qui se demandent avec anxiété s’ils doivent mettre
au monde des enfants sur cette terre dominée par la haine. La
réponse la plus complète, la plus satisfaisante, nous la
trouvons dans l’Evangile selon Saint Matthieu au chapitre
XXIV, versets 15 à 34 : « En ce temps-là, Jésus dit à ses
disciples : Quand donc vous verrez l’abomination de la
désolation prédite par le prophète Daniel, installée dans le lieu
saint, comprenne qui lira. Alors que ceux qui seront en Judée

— 54 —
le mouvement révolutionnaire mondial — M. R. M

prennent la fuite vers les montagnes. Que celui qui sera sur la
terrasse ne descende pas dans sa maison y prendre ses effets.
Que celui qui sera aux champs ne retourne pas prendre son
manteau. Malheur aux femmes enceintes et à celles qui auront
des nourrissons en ces jours-là ! Priez que vous n’ayez pas à
fuir l’hiver ou un jour de sabbat. Ce sera alors la grande
tribulation telle qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le
commencement du monde, et qu’il n’y en aura jamais plus. Et
si ces jours n’étaient abrégés, aucune chair ne serait
sauvée. Mais à cause des élus, ces jours seront abrégés ».
Le Christ décida ensuite de s’occuper du problème des faux
prophètes et des antiChrists dont il prédit qu’ils emploieraient
la propagande pour obscurcir les idées des hommes. Il
déclara : « Alors si l’on vous dit : Voici, le Christ est ici ou là,
ne le croyez pas. Caril se lèvera des faux messies et des faux
prophètes qui feront des signes et des prodiges éclatants,
jusqu’à égarer les élus eux-mêmes si c’était possible. Voyez,
je vous aurai prévenus. Si l’on vous dit : Voici qu’il est dans le
désert, n’y allez pas ; retiré dans quelque lieu, n’en croyez
rien. Comme l’éclair parti de l’Orient est aussitôt à l’Occident,
ainsi en sera-t-il du retour du Fils de l’homme. Où que soit le
cadavre, les aigles s’assemblent. Sitôt après ces jours de
détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa
clarté, les astres tomberont du ciel, les vertus célestes seront
ébranlées.
Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme. Alors se
lamenteront aussi toutes les tribus de la terre, et elles verront
le Fils de l’homme revenant sur les nuées du ciel avec
puissance et grand apparat. Et il enverra ses anges avec la
grande trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre
vents et d’un bout à l’autre du ciel Ecoutez la parabole du
figuier : lorsque ses rameaux deviennent tendres et que ses
feuilles polissent, vous savez que l’été est proche. Ainsi, vous
autres, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que
l’événement est proche, à vos portes. Je vous le dit, en vérité,
la génération actuelle ne passera pas que toutes ces choses
n’arrivent. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne
passeront pas ».
— 55 —
des pions sur l’échiquier

La branche est maintenant plus que tendre, beaucoup de


feuilles ont poussé. Nous avons juste besoin d’une nouvelle
guerre, où, des deux côtés, on emploiera des bombes
atomiques, des bombes à hydrogène ainsi que ce « gaz
spécial, destructeur du système nerveux ». Nous nous
infligerons l’abomination de la désolation qui réduira l’espèce
humaine à un tel état de destruction que l’intervention divine
sera notre seul salut. De nos jours, on rend couramment Dieu
responsable de la triste situation dans laquelle nous nous
trouvons : volontairement ou non, ils agissent comme s’ils
étaient des agents des puissances du Mal. Une personne
intelligente admettra qu’on ne peut accuser Dieu de cela. Dieu
nous a donné notre liberté et Il nous a donné pour guides de
notre vie les Commandements. Il nous a donné le Christ, vrai
Maître et vivant exemple. Si nous refusons obstinément
d’accepter les enseignements et l’exemple du Christ ; si nous
refusons aussi d’obéir aux Commandements de Dieu, comment
pouvons-nous raisonnablement critiquer les circonstances qui
ont permis aux forces du mal d’exercer une suprématie
absolue en notre monde ? Edmund Burke proclama jadis une
grande vérité : « Tout ce que le mal demande pour triompher,
c’est que les hommes de bien ne fassent rien ».
L’étude des religions comparées et l’analyse de la situation qui
est la nôtre dans le monde d’aujourd’hui ne peut qu’amener
l’étudiant impartial à la conclusion suivante : les êtres humains
qui adorent Dieu et croient en une autre vie après la mort de
nos corps matériels possèdent une religion d’amour et
d’espoir. L’athéisme est une religion de haine et de désespoir
le plus absolu. Et cependant, jamais dans l’Histoire du monde
avant 1846, on n’a pu voir une telle détermination pour
introduire le laïcisme dans nos vies, lorsque C.J. Holycake, C.
Bradlaugh et d’autres affirmèrent que « l’intérêt de
l’homme doit être limité aux considérations de la vie
présente ». Ces avocats du laïcisme étaient les
prédécesseurs de la bande de faux Christ et de faux prophètes
que nous connaissons : Karl Marx, Karl Ritter, Lénine, Staline,
Hitler et Mussolini. Ces hommes ont trompé des millions de
personnes en accomplissant de grands signes et des prodiges.
— 56 —
le mouvement révolutionnaire mondial — M. R. M

Ils ont trompé beaucoup de chrétien qui auraient dû en savoir


plus.

— 57 —
CHAPITRE II
la révolution anglaise
(1640 ~ 1660)

Les forces du mal réalisèrent que pour s’arroger le


contrôle absolu des actifs matériels du monde et
établir une dictature totalitaire matérialiste et athée,
il était nécessaire de détruire toutes les formes de
gouvernements constitués et les religions
organisées. Dans ce but, les forces du mal
décidèrent de diviser les peuples du monde entre
eux pour accomplir de nombreux desseins. Le point
de départ de cette division fut l’antagonisme des
races : surtout les races aryennes et sémites.
Le terme « Aryen » comprend en fait les groupes
linguistiques connus sous le nom d’Indo-Européens
ou Indo-Germaniques. Ils comprennent deux
groupes : celui de l’Ouest ou Européen et celui de
l’Est ou Arménien. Les langues du groupe Aryen
dénotent une origine commune par leur vocabulaire,
leur système syntaxique et leurs inflexions. Le mot
Aryen signifie en réalité « Un honorable seigneur du
sol ». Effectivement, la plupart des dirigeants du
groupe aryen en Europe étaient des Barons terriens
entretenant d’importantes armées pour protéger
leurs propriétés. De ces barons sont issus ceux que
nous appelons « les Seigneurs de la Guerre Aryens
». A leur tour, ils organisèrent le nazisme, utilisèrent
le fascisme et tous les groupes antisémites pour
accomplir leur dessein et favoriser leurs plans
secrets de domination mondiale.
Les divisions principales du groupe Aryen sont le
groupe Teutonique, le groupe Romain et les races
— 59 —
des pions sur l’échiquier

slaves qui s’établirent en Europe de l’Ouest. Les


Turcs, les Magyars, les Basques et les Finnois sont
des races non-aryennes. Les ancêtres communs des
groupes Aryens résidaient dans la chaîne du Pamir à
une époque très reculée.
De l’autre côté, les groupes Sémites sont en fait
divisés en deux factions. Dans l’une, nous trouvons
les peuples Assyriens, Araméens, Hébreux et
Phéniciens ; dans l’autre, les groupes Arabes et
Ethiopiens. Le groupe Arabe est le plus important en
nombre et l’Araméen le plus pauvre. Les Hébreux
occupent une position intermédiaire (voir
l’Encyclopédie « Pears » aux pages 514 et 647).
Aujourd’hui le vocable de « Juif’ est employé de
façon très large pour définir les personnes qui ont, à
un moment ou à un autre, embrassé la religion
Juive. Beaucoup d’entre elles ne sont pas vraiment
sémites de race. Un grand nombre de peuples
acceptèrent la religion Juive et sont des
descendants des Hérodiens qui n’étaient que des
Iduméens de sang Turco-Mongol. Ce sont en fait les
Edomites : voir la « Jewish Encyclopedia », volume
V, page 41, édition de 1925. Elle déclare : « Edom
fait partie de la Juiverie moderne ».
Le Professeur Lothrop Stoddart, l’éminent
ethnologue déclare aussi : « Les documents des
Juifs reconnaissent que 82 % de ceux qui adhèrent
au mouvement sioniste politique sont des «
Ashkenazim », soi-disant Juifs mais non Sémites. Il
y a de nombreuses opinions différentes sur les
questions raciales ».
La chose importante dont nous devons nous
rappeler c’est que parmi les dirigeants Juifs comme
— 60 —
la révolution anglaise

chez les dirigeants Aryens, il y a toujours eu un


petit noyau dur d’hommes qui ont été et sont
encore Illuminés ou athées. Ils ont pu donner une
piété hypocrite aux religions Juive et Chrétienne
pour accomplir leur propre dessein, mais ils n’ont
jamais cru en l’existence de Dieu. Ce sont
actuellement les Internationalistes. Ils ne donnent
allégeance à aucune nation bien qu’ils aient à
l’occasion utilisé le nationalisme pour favoriser leurs
causes. Leur seul propos c’est d’acquérir une plus
grande puissance politique et économique ; l’objectif
final des dirigeants des deux groupes est identique.
Ils ont l’intention de s’adjuger le contrôle absolu des
richesses, des ressources naturelles et du potentiel
humain du monde entier. Mais aussi de transformer
le monde selon LEUR conception, celle d’une
Dictature Totalitaire sans Dieu.
Les races non-sémites et Turco-Finnoises
s’infiltrèrent en Europe à partir de l’Asie, vers le
premier siècle après l’avènement du Christ. Leur
chemin passa au Nord de la Mer Caspienne. On
connaît ces peuples en Histoire sous le nom de «
Khazars ». Ils étaient païens et s’établirent en
Europe de l’Est où ils fondèrent le puissant Royaume
Khazar. Ils étendirent leur territoire par la conquête
militaire et finirent par occuper à la fin du huitième
siècle, la plus grande partie de l’Europe de l’Est, à
l’Ouest de la chaîne de l’Oural et au nord de la mer
Noire. Les Khazars acceptèrent par la suite le
Judaïsme comme leur religion, la préférant au
Christianisme ou au mahométisme. On construisit
des Synagogues et des &oies pour enseigner le
Judaïsme dans tout leur Royaume. Au faite de leur

— 61 —
des pions sur l’échiquier

puissance, les Khazars recevaient un tribut de la


part des vingt-cinq peuples qu’ils avaient conquis.
Le Grand Royaume Khazar fut florissant pendant
presque cinq siècles. Ensuite, vers la fin du dixième
siècle, les Khazars furent battus par les Varingiens
(Russes) qui déferlaient du Nord. La conquête des
Khazahs se termina à la fin du treizième siècle. Le
mouvement révolutionnaire inspiré par les Juifs-
Khazars se répandit dans l’Empire Russe du
treizième siècle jusqu’à la Révolution Rouge
d’Octobre 1917.
La conquête des Khazars au treizième siècle
explique pourquoi tant d’hommes considérés
maintenant comme juifs, restèrent dans l’Empire
Russe.

Il y a un autre fait important qui éclaire un peu le


domaine de l’Aryanisme et du Sémitisme. Les
Finnois et les autres groupes généralement classés
dans le Groupe Varingien (Russe), étaient d’origine
non-Aryenne ; le peuple Allemand les a traités
comme ennemis.

Un acte que le Christ a accompli lui-même est d’une


grande utilité pour l’étude du Mouvement
Révolutionnaire Mondial. Le Christ était considéré
par beaucoup comme un radical qui basait sa
réforme des mœurs sur l’adoration envers le Dieu
Tout Puissant, l’obéissance à l’autorité constituée et
l’amour du prochain. L’Histoire de la vie publique du
Christ montre qu’il aima tout le monde mais Il a
quand même exprimé une sainte colère contre les «
prêteurs d’argent ». Il les dénonça publiquement
comme adorateurs de Mamon. Il exprima
— 62 —
la révolution anglaise

énergiquement sa colère contre eux, se saisit d’un


fouet et les expulsa du Temple en les réprimandant
en ces termes : « La maison de mon Père est
une maison de prière, et vous, vous en faites
une caverne de voleurs ! » En perpétrant cet acte
de colère vis-à-vis des prêteurs d’argent, le Christ
avait signé sa condamnation à mort.
Ce sont eux, les précurseurs des Illuminati, eux qui
avec les prêtres et les Anciens à leur solde, mirent
sur pied le complot par lequel les soldats Romains
devaient exécuter le Christ ! Ces individus fournirent
les trente pièces d’argent destinées à corrompre
Judas et employèrent leurs propagandistes afin de
désinformer et d’égarer la foule [24]. Ce sont les
agents des Illuminati qui dirigèrent la foule
lorsqu’elle demanda Barabbas et hurla pour qu’on
crucifiât le Christ. Ce sont encore les précurseurs
des Illuminati qui s’arrangèrent pour que les soldats
romains agissent comme leurs bourreaux. Puis, une
fois l’ignominie accomplie et leur vengeance
assouvie, les conspirateurs s’engouffrèrent dans les
coulisses. Les conséquences de cette faute retomba
sur le peuple Juif et ses enfants. C’est bien ce qui
est affirmé dans l’Evangile : « Que son sang
retombe sur nous et sur nos enfants ! L’Histoire
prouve qu’ils avaient une raison démoniaque pour
rejeter la faute de la mort du Christ sur le peuple
Juif : en effet, ils avaient l’intention d’utiliser la
haine engendrée chez le peuple Juif, résultat de la
persécution, pour servir leurs vils desseins et
affermir leurs visées totalitaires et secrètes. Le
Christ savait toutes ces choses. Il les fit connaître
24 — Lire « La Police autour de la personne de Jésus-Christ », par Mgr Lémann, recensée en
fin d’ouvrage (n. d. l. r.).
— 63 —
des pions sur l’échiquier

de la façon la plus dramatique qui soit. Alors qu’il se


tenait, mourant sur la Croix, il pria Son Père et il
dit : « Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce
qu’ils font ». Il priait très probablement pour la
foule. Il demandait le pardon pour les hommes que
les Illuminati avaient utilisés pour être l’instrument
de leur vengeance. L’Histoire prouve que les
prêteurs d’argent Internationaux ont depuis
toujours utilisé la foule pour favoriser leurs visées
secrètes. A l’Institut Lénine de Moscou, les
professeurs qui font des conférences à des hommes
qui veulent devenir des dirigeants révolutionnaires
dans le monde entier font invariablement référence
aux masses sous le terme de foule. Les Illuminati
ont pris la direction de toutes les forces maléfiques.
L’Histoire établit clairement que les dirigeants des
deux groupes opposés ont divisé les masses sans
considération de race, de couleur ou de croyance en
deux partis opposés et les ont tous utilisés comme
des pions sur le jeu d’Echec International. Ils «
jouent » afin de décider lequel de ces groupes
dominera définitivement l’autre et établira une fois
pour toutes son contrôle absolu sur le monde, ses
richesses, ses ressources naturelles, son potentiel
humain et sa religion. Nous devons nous souvenir
que le dessein du démon est de ravir à Dieu les
âmes humaines. Satan utilise donc à la fois le
Communisme « Rouge » et le Nazisme « Noir » pour
influencer les cerveaux humains de façon à ce qu’ils
embrassent l’une ou l’autre de ces idéologies
athées. Ceux qui acceptent l’une ou l’autre de ces
idéologies athées vendent leurs âmes au diable.
Les événements historiques prouvent la continuité
du dessein maléfique des Illuminati. De nombreux
— 64 —
la révolution anglaise

théologiens reconnaissent que cette parfaite


continuité de leurs Plans à longue échéance est « la
» preuve qu’ils sont tels que le Christ les nommait :
« la Synagogue de Satan ». Les théologiens fondent
leur opinion sur la théorie que rien d’humain ne
pourrait avoir une puissance maléfique si longue
dans le temps. La continuité du mal est l’opposé
exact de la succession Apostolique de l’Église
Catholique Romaine. En cela et en beaucoup
d’autres choses, il faut bien rappeler la puissance
réelle des forces surnaturelles capables de
bouleverser nos propres vies, nos politiques
nationales et les affaires internationales. Ce que
nous disons des Juifs adonnés au Mal s’applique
également aux Aryens adonnés au Mal ; et aux
hommes de toutes les races, couleurs et croyances
tournés vers le Mal.
Nous savons que Sénèque (4 av. J.-C./65 ap. J.-C.)
mourut parce qu’il essayait, comme le Christ, de
démasquer les pratiques corruptrices et l’influence
maléfique des prêteurs d’argent qui s’étaient
infiltrés dans l’Empire romain. Sénèque était un
célèbre philosophe romain et fut le tuteur de Néron
qui devint Empereur de Rome. Pendant très
longtemps, Sénèque fut le meilleur ami de Néron,
son conseiller et son homme de confiance. Néron se
maria avec Poppée qui l’amena sous l’influence
maléfique des prêteurs d’argent ; il devint ainsi l’un
des plus infâmes dictateurs que le monde ait jamais
connu. Sa conduite licencieuse et ses habitudes de
dépravation développèrent en lui un caractère si bas
qu’il ne vivait que pour persécuter et détruire tout
ce qui était bon. Ses actes de vengeance prirent la
forme d’atrocités commises le plus souvent en
— 65 —
des pions sur l’échiquier

public sur les victimes de son courroux. Sénèque


perdit son influence sur Néron mais ne s’arrêta
jamais de dénoncer publiquement les prêteurs
d’argent pour leur influence maléfique et leurs
pratiques corruptrices. Finalement, les prêteurs
d’argent demandèrent à Néron d’agir contre
Sénèque qui était très populaire. Ainsi, afin de ne
pas exciter la colère du peuple contre lui-même et
contre les prêteurs d’argent, Néron ordonna à
Sénèque de mettre un terme à sa vie.
C’est le premier cas, à notre connaissance,
d’obligation de suicide sur le conseil des prêteurs
d’argent. La vie de cet homme leur était devenue
gênante, mais ce n’était pas le dernier... On trouve
dans l’histoire des dizaines de suicides similaires ou
d’assassinats que l’on fit passer pour des accidents
ou des suicides.
Un des suicides les plus notoires de ces dernières
années a été celui de James V. Forrestal [25]. En
1945, Forrestal acquit la certitude que les Banquiers
Américains étaient étroitement affiliés aux
Banquiers Internationaux qui contrôlaient déjà les
Banques d’Angleterre, de France et des autres pays.
Ses mémoires établissent qu’il était parfaitement
convaincu que les Rois de l’Argent Internationaux
étaient les Illuminati, directement responsables des
deux conflagrations mondiales. Il tenta de
convaincre le Président Roosevelt et de très hautes
personnalités du Gouvernement, puis de leur
montrer la vérité. C’est alors qu’il échoua et qu’il se
« suicida dans un accès de dépression ». Ou bien on
l’assassina pour qu’il se taise à jamais. L’assassinat
25 — Consulter les « Mémoires de Forrestal », éditées par Viking Press à New-York 1951 (n.
d. a.).
— 66 —
la révolution anglaise

que l’on fait passer pour suicide a été pratiqué de


façon courante dans les hautes sphères de l’intrigue
internationale depuis des siècles.
Justinien 1er (Flavius Allicus Justiniamus 483-565 A.
D.) écrivit son célèbre ouvrage juridique — le «
Corpus Juris Civilis » — et essaya de mettre un
terme aux méthodes illégales de trafic et de
commerce instaurées par certains marchands Juifs.
En s’engageant dans le commerce illégal et la
contrebande en gros, les marchands Juifs, qui
n’étaient que des agents des Illuminati, prirent
déloyalement l’avantage par rapport à leurs
concurrents « Gentils » et les mirent « hors
commerce ». L’ouvrage juridique écrit par Justinien
fut utilisé comme Code jusqu’à la fin du dixième
siècle. Même aujourd’hui on le considère encore
comme le plus important de tous les traités de
jurisprudence. Mais les prêteurs d’argent arrivèrent
à détruire le bien qu’essayait de faire Justinien.
Quelques lecteurs déclareront que Justinien n’avait
pas en vue un tel dessein. Or, en fouillant dans les
dossiers de ces individus mal intentionnés ; on
s’aperçoit que leur objectif était de créer une
nouvelle législation. L’Encyclopédie Juive de Funk &
Wagnall déclare à propos des Juifs de cette époque
« qu’ils jouissaient d’une complète liberté religieuse.
Les postes de moindre importance leur étaient
ouverts et le commerce des esclaves constituait la
principale source de revenus pour les Juifs Romains.
On promulgua des décrets contre ce trafic en 335,
336, 339, 384 A. D., etc. ».
« L’Histoire n’est pas toute rose ». Mais elle révèle
que les marchands Juifs et les prêteurs d’argent ne
cantonnaient pas leurs activités illégales au
— 67 —
des pions sur l’échiquier

commerce des esclaves. On sait depuis qu’ils


s’occupaient de tous les trafics illégaux : drogue, la
prostitution, contrebande d’alcools, de parfums, de
bijoux et autres denrées imposables. Afin de
protéger leur commerce illégal et leur trafic, ils
achetaient, voire corrompirent, de hauts
fonctionnaires au moyen de drogues, d’alcools et de
femmes. Ils détruisirent la morale populaire.
L’Histoire nous apprend que Justinien,
quôiqu’Empereur de l’Empire romain, ne s’avéra pas
assez rigide pour mettre un terme à leurs activités
[26]
.
Edward Gibbon (1737-1794) résolut le problème de
l’influence corruptrice des marchands Juifs et des
prêteurs d’argent. Il les rendit responsables d’avoir
accéléré le « Déclin et la Chute de l’Empire Romain
». Ce fut d’ailleurs le titre d’un de ses livres. Gibbon
accorde une grande place à l’action de Poppée, la
femme de Néron, qui joua un rôle important dans la
mise en place des conditions qui conduisirent le
peuple de Rome vers sa propre destruction. Avec la
Chute de l’Empire romain, la prééminence Juive fut
établie et les nations d’Europe entrèrent dans ce
que les historiens nomment « Les Ages Sombres ».
L’Encyclopedia Britannica déclare sur ce sujet «
qu’ils (les marchands Juifs et les prêteurs d’argent)
avaient inévitablement tendance à se spécialiser
dans le commerce, leur finesse et l’ubiquité de leur
diaspora leur donnant des dispositions particulières
pour cela. Pendant les Ages sombres, le commerce

26 — Nous retrouvons les mêmes influences maléfiques responsables de la situation actuelle


dans toutes les grandes villes (n.d.l.r).
— 68 —
la révolution anglaise

de l’Europe de l’Ouest, le Commerce des Esclaves


entre autres, était largement entre leurs mains ».
Le contrôle Juif, légal et illégal, sur les échanges et
le commerce, se renforça de plus en plus. Il
s’étendit très loin et dans tous les domaines jusqu’à
ce que l’économie de chaque pays européen frit plus
ou moins entre leurs mains. Ainsi, les pièces de
monnaie polonaises et hongroises portaient des
inscriptions Juives qui nous donnent une indication
de la puissance qu’ils exerçaient dans les questions
financières à cette époque. Le fait que les Juifs
firent un effort particulier pour battre et contrôler la
monnaie confirme l’opinion selon laquelle les
prêteurs d’argent avaient fait leur le slogan : «
Laissez-nous battre et contrôler la monnaie d’une
nation et nous ne nous soucierons pas de qui fait
ses lois », bien avant qu’Amschel Mayer Bauer
(1743-1812) ait employé ce slogan pour expliquer à
ses associés-conspirateurs la raison pour laquelle les
prêteurs d’argent Juifs avaient obtenu le contrôle de
la Banque d’Angleterre en 1694. Bauer fut l’orfèvre
Juif qui fonda « La Maison Rothschild » à Francfort-
sur-le-Main. Lui et ses confrères machinèrent la
Révolution Française de 1789.
Les Hommes de guerre à la tête des Aryens,
devinrent alors déterminés à briser le contrôle Juif
sur les échanges, le commerce et l’argent en
Europe. Ils reçurent pour cela en 1095 le soutien de
certains chefs chrétiens pour engager les Croisades
ou Guerres Saintes. La haine et la vengeance sont le
propre des forces du mal ; celles-ci emploieront
n’importe quel prétexte pour fomenter guerres et
révolutions, même en faisant référence au Nom du
Dieu qu’elles haïssent.
— 69 —
des pions sur l’échiquier

Entre 1095 et 1271, on organisa huit Croisades.


Officiellement, les Croisades n’étaient que des
expéditions militaires entreprises dans le but
d’assurer la sécurité des Pèlerins qui souhaitaient
voir le Saint Sépulcre et établir la loi chrétienne en
Palestine. En réalité, elles apparaissaient comme
des guerres fomentées pour diviser la population
Européenne en deux camps : un camp pro-sémite et
un autre, anti-sémite. Au cours de ces dernières
aimées, les puissances secrètes ont divisé la race
blanche en groupes pro-Sémites et antisémites.
Certaines de ces Croisades furent des réussites ;
d’autres non. Le vrai résultat fut qu’en 1271 la
Palestine retourna aux mains des Infidèles
bien que les pays de la Chrétienté aient
dépensé des millions en argent pour financer
les Croisades et qu’ils aient sacrifié des
millions de vies humaines en combattant dans
ces Guerres Saintes [27]. Il n’est pas surprenant
d’écrire que les prêteurs d’argent Juifs s’étaient
enrichis et renforcés plus que jamais.
Il ne faut pas négliger une phase particulière des
Croisades lorsque l’on étudie les « causes » par
rapport aux « effets » qu’elles produisirent des
années plus tard. En 1215, la hiérarchie Catholique
Romaine organisa le quatrième Concile du Latran,
dont l’objectif était de statuer sur l’agression Juive
dans tous les pays d’Europe. A cette période de
l’Histoire, les dirigeants de l’Église et ceux des États
collaboraient étroitement. Les dirigeants de l’Église,
après délibération en règle, s’exprimèrent en faveur

27 — Ici, nous avons un exemple de la vision peu claire de W. G. Carr concernant des
événements passés de l’Histoire (n.d.l.r).
— 70 —
la révolution anglaise

de la poursuite des Croisades. Ils arrêtèrent et


votèrent des décrets pour mettre fin à l’usure et aux
méthodes inadmissibles de trafic et de commerce
dont usaient les prêteurs d’argent Juifs pour obtenir
des avantages injustes par rapport à leurs
concurrents « gentils ». Et aussi pour mettre un
frein à leurs pratiques corruptrices et immorales.
Pour obéir à ces décrets, les autorités participant au
quatrième Concile du Latran prirent la décision
d’obliger les Juifs à vivre dans leurs propres
quartiers. Il était absolument interdit aux Juifs
d’employer des chrétiens et l’on promulgua un
décret parce que les prêteurs d’argent Juifs
agissaient selon le principe de la « Société Anonyme
». Les marchands Juifs également. Ils employaient
des chrétiens et les plaçaient au « premier plan »
pendant que leurs hommes se tenaient à l’arrière-
plan, dirigeant les opérations. C’était commode car
lorsque quelque chose tournait mal, les chrétiens
étaient accusés et punis. Eux, bien entendu, ne
payaient pas les pots cassés. En outre, des décrets
stipulaient qu’il était absolument interdit aux Juifs
d’employer des chrétiennes dans leurs habitations et
dans leurs établissements parce qu’on s’aperçut,
des documents en font foi, que les jeunes femmes
étaient systématiquement séduites et devenaient
des prostituées ; leurs maîtres les utilisant afin
d’obtenir le contrôle de personnalités influentes.
D’autres décrets interdirent aux Juifs de s’engager
dans de nombreuses activités commerciales.
Toutefois, même la toute puissante Église, qui
bénéficiait du soutien des autorités chrétiennes des
États, ne put obliger les Rois de l’Argent à se
conformer à la loi. Tous ces décrets intensifièrent la
— 71 —
des pions sur l’échiquier

haine des Illuminati pour l’Église du Christ et ils


lancèrent une campagne, toujours en vigueur, pour
séparer l’Église de l’État. Alors, ils introduisirent
l’idée du laïcisme « doctrinal » parmi les laïcs.
En 1253, le gouvernement français ordonna
l’expulsion des Juifs car ils refusaient d’obéir à la loi.
La plupart des Juifs expulsés s’en allèrent en
Angleterre : en 1255, les prêteurs d’argent Juifs
avaient le contrôle absolu d’un grand nombre de
dignitaires ecclésiastiques et d’une grande partie de
la Noblesse [28]. Les Rois de l’Argent, les Rabbins et
les Anciens (les Sages) faisaient partie des
Illuminati : cela fut définitivement établi lors de
l’enquête ordonnée le Roi Henry III après le Crime
Rituel de St Hugh de Lincoln, en 1255. Dix-huit Juifs
furent reconnus coupables et exécutés, après avoir
été jugés. En 1272, le Roi Henry mourut et Edouard
1er devint Roi d’Angleterre. Il ordonna aux dirigeants
Juifs d’abandonner la pratique de l’usure et en
1275, il fit voter par le Parlement les « Statuts de la
Juiverie ». Ils étaient destinés à freiner le pouvoir
qu’exerçaient les usuriers Juifs sur leurs débiteurs
chrétiens et même Juifs (!). Les Statuts de la
Juiverie furent certainement le premier document
législatif à propos duquel « les Communes » (le
Parlement Britannique) eurent une part active. On
ne peut les taxer d’antisémites car elles
protégeaient vraiment les intérêts des Juifs
honnêtes et disciplinés. Les Statuts de la Juiverie
28 — Le livre « Aaron de Lincoln » édité par Shapiro-Valentine et Co. donne des informations
intéressantes quant à cette période de l’Histoire. La Jewish Encyclopedia de Valentine déclare :
« Leur nombre et leur prospérité s’accrurent. Aaron de Lincoln (dont la maison existe encore
aujourd’hui) devint l’homme le plus riche d’Angleterre. Ses transactions financières couvraient
tout le pays et concernaient beaucoup d’hommes d’Église et de Nobles influents »... A sa mort,
ses biens passèrent à la Couronne et l’on dut créer une branche particulière au Trésor pour
s’occuper de ses domaines (n. d. a.).
— 72 —
la révolution anglaise

furent reproduits in-extenso dans l’appendice 1 de «


La Guerre Sans Nom », ouvrage écrit par le
Capitaine A. H. M. Ramsay.
Mais comme on le constatera souvent à cette
époque, les prêteurs d’argent Juifs pensèrent qu’en
usant de leur pouvoir sur l’Église et sur l’État, ils
pourraient fronder les décrets du Roi, comme ils
l’avaient fait pour les décrets du Concile du Latran.
Ils commirent une grave faute. En 1290, le Roi
Edouard promulgua un autre décret : tous les Juifs
étaient expulsés d’Angleterre. Ce fut le
commencement de ce que les historiens appellent «
la Grande Eviction ».
Après qu’Edouard 1er eût enclenché le mécanisme,
toutes les Têtes Couronnées d’Europe suivirent son
exemple. En 1306, la France expulsa les Juifs et en
1348 la Saxe suivit. En 1360, la Hongrie ; en 1370,
la Belgique ; en 1380, la Slovaquie ; en 1420,
l’Autriche ; en 1444, les Pays-Bas, et en 1492,
l’Espagne.
L’expulsion des Juifs d’Espagne a une signification
particulière. Elle jette quelque clarté sur l’Inquisition
espagnole. La plupart des personnes [29] ont vis-à-vis
de l’Inquisition une idée préconçue : elle aurait été
instituée par les Catholiques Romains pour
persécuter les Protestants qui s’étaient séparés de
l’Église. Mais en fait, l’Inquisition, telle que
présentée par le Pape Innocent III, était un moyen
de démasquer les hérétiques et les infidèles qui se
dissimulaient sous le masque de chrétiens dans le
dessein de détruire la religion chrétienne de

29 — Vision américaine de l’Inquisition ! (n. d. t.).


— 73 —
des pions sur l’échiquier

l’intérieur [30]. Les Inquisiteurs ne faisaient pas la


moindre différence entre des accusés Juif ou Gentil,
noir ou blanc. La terrible cérémonie de « l’Auto-da-
Fé » ou « Acte de Foi » était employée en général
pour les exécutions d’hérétiques ou d’infidèles
convaincus à l’époque où Torquemada (1420-1498)
était Grand Inquisiteur [34].
Ce sont les incidents cachés qui révèlent si bien la
vérité. Dans l’Espagne du quatorzième siècle, les
prêteurs d’argent Juifs réussirent, les premiers, à se
faire garantir les prêts qu’ils faisaient à l’État par le
droit de percevoir des taxes sur la population. Ils
faisaient preuve d’une telle cruauté lorsqu’ils
demandaient leur Livre de Viande, qu’il suffit alors
du discours enflammé du prêtre Fernando Martenez
pour qu’une action de masse se produisît et
aboutisse à l’un des massacres les plus sanglants de
l’histoire. Voilà encore un exemple saisissant
illustrant la façon dont on massacra des milliers de
Juifs innocents, pris pour victimes des péchés et des
crimes commis contre l’humanité par une poignée
de leurs congénères [35].
En 1495 les Juifs furent expulsés de Lithuanie. En
1498, du Portugal ; en 1540, d’Italie et en 1551, de
Bavière. Notons qu’au cours de ces expulsions
générales, certains Juifs riches et influents
essayèrent de chercher refuge à Bordeaux, Avignon,
dans les États du Pape, à Marseille, dans l’Alsace du
Nord et dans une partie de l’Italie du Nord. Mais
comme le déclare l’Encyclopédia Britannica, « on
retrouva les populations Juives une fois de plus dans
l’Est et dans les Empires polonais et turc. «
30 — Les Juifs étant chassés de tous les pays européens, Chamor, Rabbin d’Arles en Provence,
rechercha alors conseil auprès du Sanhédrin qui se situait à l’époque à Constantinople. Sa
— 74 —
la révolution anglaise

Après les grandes expulsions, les Juifs furent de


nouveau confinés dans des Ghettos ou Kahals.
Isolés ainsi des populations, les Juifs étaient
contrôlés et dirigés par leurs Rabbins et leurs
Anciens (Sages) dont nombre d’entre eux étaient
sous l’influence des Illuminati et des riches prêteurs
d’argent Juifs, tapis dans leurs divers sanctuaires.
Dans les Ghettos, les agents des Illuminati
enracinèrent un sentiment de haine et de vengeance
dans les cœurs du peuple Juif vis-à-vis de ceux qui
les avaient éjectés. Les Rabbins leur rappelèrent
qu’en tant que peuple choisi par Dieu, le jour
viendrait où ils auraient leur vengeance et
hériteraient de la terre.
On devrait signaler que la plupart des Juifs qui
s’établirent en Europe de l’Est se virent obligés de
vivre à l’intérieur d’une « Zone de Colonisation »
située aux frontières occidentales de la Russie et
s’étendant des rivages de la Mer Baltique (au Nord)
jusqu’à ceux de la Mer Noire (au Sud). La plupart
d’entre eux étaient des Juifs Khazars [36], connus
pour leur culture Yiddish, leur comportement de
rapace dans les questions financières et leur
manque de moralité dans les transactions
commerciales. On ne doit pas les confondre avec les
Hébreux des Temps Bibliques qui étaient des
hommes de principe et de façon plus générale, un
peuple de

requête était datée du 13 Janvier 1489. La réponse


arriva en novembre 1489 ; elle était signée
V. S. S.-V. F. F. Prince des Juifs. Elle conseillait aux
Rabbins d’adopter la tactique du « Cheval de Troie »
— 75 —
des pions sur l’échiquier

et de faire de leurs fils des prêtres, des laïcs, des


hommes de Loi et des docteurs, etc. afin de pouvoir
détruire la structure chrétienne de l’intérieur (n. d.
a.).
34 — L’Encyclopédia Britannica, à la page 57 du
volume 13, édition de 1947, mentionne : « Le
quatorzième siècle fut l’Age d’Or pour les Juifs en
Espagne. En 1391, le sermon d’un prêtre de Séville
-Fernando Martenez — conduisit au premier
massacre général des Juifs que l’on enviait pour leur
prospérité et que l’on haïssait parée qu’ils étaient
les percepteurs du Roi » (n. d. a.). 35 — Nous
traitons davantage de cet aspect dans les chapitres
se rapportant à l’Espagne (n. d. a.). 36 — H. G.
Wells définit très clairement les différences dans son
« Esquisse de l’Histoire » aux pages 493-494 (n. d.
a.).
A l’intérieur des Ghettos, baignant dans une
atmosphère de haine, les agents des Illuminati
accrurent le désir de vengeance. Ils érigèrent cette
situation déplorable en Mouvement Révolutionnaire
Mondial, basé sur le Terrorisme. Dès son
commencement, les Rois de l’Argent Internationaux
et leurs Grands Prêtres instituèrent, financèrent et
contrôlèrent le Mouvement Révolutionnaire Mondial,
instrument de leur vengeance tant attendue sur les
Églises Chrétiennes et les Têtes Couronnées
d’Europe.
Les Rois de l’Argent transformèrent le Mouvement
Révolutionnaire en Communisme International, tel
que nous le connaissons aujourd’hui. Ils fédérèrent
les terroristes en un mouvement révolutionnaire
discipliné, puis montèrent un réseau d’infiltration
— 76 —
la révolution anglaise

systématique dans chacun des pays d’où ils avaient


été expulsés. Leur retour étant illégal, la seule
méthode pour réaliser cette infiltration, c’était de
constituer des « Réseaux Occultes »[Undergrounds]
[31]
. Comme les Juifs qui s’étaient infiltrés dans les «
Undergrounds » des villes Européennes ne
pouvaient être employés légalement ; on leur versa
des sommes qui leur permirent de développer le
système du « Marché Noir » et ils s’engagèrent dans
toutes sortes de trafics et de commerces illégaux.
En travaillant selon le principe de la « Société
Anonyme », l’identité des Rois d’Argent qui
contrôlaient et à qui appartenait ce gigantesque «
Underground », resta toujours secrète [32].
Le Comte Léon de Poncins, Madame Nesta Webster,
Sir Walter Scott et beaucoup d’autres historiens ont
suspecté les Illuminati et un groupe
d’internationalistes d’être Le Pouvoir Occulte
derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial.
Mais ce ne fut que très récemment qu’on apporta
des preuves suffisantes à ce qui n’était qu’une
intuition.
William Foss et Cecil Gerahty, auteurs de « L’Arène
Espagnole », déclarent : « Le fait de savoir qui sont
les personnages dirigeants, à l’abri derrière la
Société Anonyme Pour la Domination Mondiale et
comment ils arrivent à leur but, dépasse le cadre de
notre ouvrage. Mais il y un important livre à faire, et
31 — Expression intraduisible : camouflage ; souterrain ; coulisse ; système des « Taupes »
(n. d. t.).

32 — Y compris à l’heure actuelle : les entrées illégales aux États-Unis et en Palestine Ont
atteint des nombres jamais vus depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Nous produirons
certaines preuves afin de démontrer que cet « Underground » est généralement associé à tous les
mouvements antisociaux qui constituent un véritable « monde souterrain » (n. d. a.).
— 77 —
des pions sur l’échiquier

ce livre devra être écrit par un homme de très


grand courage qui ne tiendra pas compte de sa
propre vie dans un monde qui voudrait
illuminer la prétraille satanique aux ordres ».
Si le plan visant à s’infiltrer dans les pays d’où ils
avaient été expulsés s’avéra une réussite, nous
pouvons nous en rendre compte en examinant les
faits suivants : les Juifs revinrent en Angleterre en
1600 ; en Hongrie, en 1500. On les expulsa de
nouveau en 1582. Ils revinrent en Slovaquie en
1562 mais furent de nouveau expulsés en 1744. Ils
revinrent en Lithuanie en 1700. Mais peu importe le
nombre de fois où ils furent expulsés car «
l’Underground » Juif exista toujours. A partir de
celui-ci les Puissances Secrètes dirigèrent leurs
activités révolutionnaires.
Comme le Roi Edouard 1er d’Angleterre avait, le
premier, expulsé les Juifs, les Rois Juifs de l’Argent,
de France, de Hollande et d’Allemagne, décidèrent
que ce ne serait que justice d’essayer d’abord leur
technique révolutionnaire en Angleterre. Ils
confièrent à leurs agents de « l’Underground », ou «
Cellules », la tache de provoquer des frictions entre
le Roi et son Gouvernement, les employeurs et les
ouvriers, la classe dirigeante et les travailleurs,
l’Église et l’État. Les conjurés furent à l’origine de
décisions controversées dans les domaines de la
politique et de la religion dans le but exclusif de
diviser le peuple en deux opposés [33]. Les conjurés
divisèrent en un premier temps le peuple
d’Angleterre en catholiques et en protestants, puis

33 — L’ouvrage de Sombart « Les Juifs et la Vie Economique » ainsi que « L’Encyclopédie-


Juive » abondent dans le sens des déclarations ci-dessus (n. d. a.).
— 78 —
la révolution anglaise

ils divisèrent les protestants en conformistes et en


non-conformistes.
Lorsque le Roi Charles 1er fut en désaccord avec son
Parlement, un Roi Juif de l’argent, originaire de
Hollande, Manasseh Ben Israël, fit contacter Oliver
Cromwell par ses agents. Ils lui offrirent
d’importantes sommes d’argent à condition de
mettre à exécution leur plan pour renverser le Trône
Britannique. Manasseh Ben Israël et d’autres
prêteurs Allemands et Français financèrent
Cromwell. Fernandez Carvajal, juif portugais, dont
le surnom « le Grand Juif » est resté dans l’Histoire,
devint le principal fournisseur militaire de
Cromwell : il réorganisa son armée des Round
Heads jusqu’à en faire une armée modèle, et lui
donna les meilleurs armes et équipements que
l’argent pouvait acheter. Une fois la conspiration en
route, on fit entrer frauduleusement en Angleterre
des centaines de révolutionnaires entraînés, aussitôt
absorbés par « l’Underground » Juif La même chose
se reproduit de nos jours en Amérique.
Le Chef de « l’Underground » Juif en Angleterre à
cette époque était De Souze, que Le Grand Juif,
Fernandez Carvajal, avait fait nommer ambassadeur
du Portugal. C’est dans sa maison, protégée par
l’immunité diplomatique, que « l’Underground »
révolutionnaire Juif se tapit et mit au point sa
stratégie [34].
Une fois la révolution décidée, les conspirateurs
Juifs introduisirent le Calvinisme en Angleterre pour
séparer l’Église de l’État et diviser le peuple.
34 — Cette politique a ainsi été pratiquée jusqu’à nos jours : nous allons par la suite montrer
comment les ambassades soviétiques, dans tous les pays, se sont transformées en Quartiers
Généraux d’intrigues et d’espionnage (n. d. a.).
— 79 —
des pions sur l’échiquier

Contrairement à l’opinion répandue, le Calvinisme


est d’origine Juive. Il fut délibérément conçu pour
diviser les fidèles des religions chrétiennes et le
peuple. Le véritable nom de Calvin était Cohen ! [35]
Lorsqu’il vint de Genève en France pour commencer
à prêcher sa doctrine, il se fit appeler Cauvin et il
devint ensuite « Calvin » en Angleterre. Rares ont
été les complots révolutionnaires non élaborés en
Suisse et rares aussi, les dirigeants révolutionnaires
Juifs qui n’ont changé leur nom !
Aux réunions B’nai B’rith tenues à Paris en 1936, on
acclama à tout rompre Cohen, Cauvin ou Calvin,
quelle qu’en soit l’orthographe, pour son ascendance
israélite [36].
Les dirigeants révolutionnaires ne se contentèrent
pas de la controverse religieuse, et constituèrent
des bandes années afin d’aggraver la situation
politique et sociale. Isaac Disraeli (1766-1848), père
de Benjamin Disraeli, qui devint plus tard Lord
Beaconsfield, a traité en détail de cet aspect de la
Révolution Britannique dans son Histoire en deux
volumes sur « La vie de Charles II ». Il a fait
remarquer qu’il avait obtenu des informations
considérables grâce aux notes de son
correligionnaire Melchior de Salem, délégué français
auprès du Gouvernement Britannique à cette
époque.

35 — L’auteur ne le mentionne pas, mais précisons que Luther, fondateur de la secte


protestante, était également un membre de la Synagogue de Satan. La religion protestante,
comme les autres fausses religions, fut créée par les précurseurs des Illuminati, sur inspiration
du Grand Architecte de l’Univers (n. d. l. r.).

36 — Cet événement fut largement commenté dans la Gazette Catholique de Février 1936
(n. d. a.).
— 80 —
la révolution anglaise

Disraeli attira l’attention sur la grande similitude des


activités révolutionnaires qui précédèrent les deux
révolutions Française et Britannique. En d’autres
mots, on pouvait reconnaître l’œuvre des véritables
directeurs occultes du Mouvement Révolutionnaire
Mondial (M. R. M.) dans ces deux révolutions.
Lord Alfred Douglas recueillit la preuve qui le
persuada de façon absolue de la participation
d’Oliver Cromwell au Complot Révolutionnaire Juif :
il éditait une revue hebdomadaire, Plain English,
imprimée par la North British Publishing Co. Dans
un article qui parut dans le numéro du 3 Septembre
1921, il expliqua comment un de ses amis, Mr L. D.
Van Valckert, d’Amsterdam, était entré en
possession d’un livre de notes disparu de la
Synagogue de Muljeim. Ce volume qui avait été
perdu pendant les guerres Napoléoniennes,
contenait un grand nombre de copies de lettres
écrites aux rabbins de la Synagogue, ainsi que les
réponses envoyées. Ces lettres étaient écrites en
allemand. L’une d’entre elles, datée du 16 Juin 1647
nous dit :
« D’O. C. (= d’Oliver Cromwell) à Ebenezer Pratt,
« En échange de votre demande de soutien
financier, nous vous demandons la réadmission des
Juifs en Angleterre. C’est toutefois impossible du
vivant de Charles qui ne peut être exécuté sans
jugement, puisque il n’y a aucune charge retenue
pour l’instant contre lui. En conséquence, vous
devez recommander l’assassinat de Charles mais
nous n’aurons rien à voir avec les dispositions que
vous prendrez pour trouver un assassin bien que
nous soyons disposés à l’aider dans sa fuite ».
— 81 —
des pions sur l’échiquier

E. Pratt répondit à cette lettre le 12 Juillet 1647 par


une missive qu’il adressa à Oliver Cromwell :
« Fournirons une aide financière dès que Charles
sera renversé et les Juifs acceptés. L’assassinat est
trop dangereux. On devrait donner à Charles la
possibilité de s’enfuir [37]. Une nouvelle arrestation
rendrait possible un procès et une exécution. Notre
soutien sera généreux mais il est inutile de discuter
nos conditions. Le procès doit commencer ».
Le 12 Novembre de la même année, on offrit à
Charles la possibilité de s’enfuir. Bien entendu, on le
captura de nouveau. Hollis et Ludlow, spécialistes
de cette période, considèrent tous les deux la fuite
comme un stratagème inventé par Cromwell. Une
fois que Charles eut été capturé, les événements
allèrent vite. Cromwell épura le Parlement
Britannique de la plupart des membres qu’il savait
fidèles au Roi. Malgré tout ce qu’il venait
d’accomplir, lorsque la Chambre tint séance toute la
nuit du 5 Décembre 1648, la majorité reconnut «
que les concessions faites par le Roi étaient propices
à un arrangement ».
Un tel arrangement n’aurait pas permis à Cromwell
de percevoir son argent imbibé de sang, celui que
lui avaient promis les Rois de la Finance par le biais
de leur agent E. Pratt. Alors, Cromwell attaqua de
nouveau. Il donna l’ordre au Colonel Pryde d’épurer
le Parlement des membres qui avaient voté en
faveur d’un arrangement avec le Roi. Ce qui se
passa, les livres d’Histoire en font mémoire sous le
nom d’Épuration de Pryde » [38]. L’épuration
terminée, il ne resta que cinquante membres ; le
37 — Charles était en détention à cette époque (n. d. a.).
— 82 —
la révolution anglaise

fameux « Parlement aux Ordres ». Ils s’arrogèrent


le pouvoir absolu et le 9 Janvier 1649 on établit une
« Haute Cour de Justice » dans le but d’intenter un
procès au Roi d’Angleterre. Les deux tiers des
membres du tribunal étaient des « Appointés » de
l’armée de Cromwell. Les conspirateurs ne purent
trouver un seul homme de loi Anglais qui acceptât la
charge de l’accusation contre le Roi Charles.
Carvajal instruisit — un Juif étranger Isaac Dorislaus
-, agent de Manasseh Ben Israël en Angleterre, pour
constituer l’accusation à partir de laquelle on jugea
le Roi Charles.
On le déclara coupable en fonction des accusations
portées contre lui par les banquiers Juifs
Internationaux et non par le peuple anglais. Et le 30
Janvier 1649, on le décapita publiquement en face
de la « Banqueting House » à Whitehall (Londres).
Les financiers Juifs, sous la direction des Grands
Prêtres de la Synagogue de Satan tenaient leur
vengeance car le Roi Edouard 1er avait expulsé les
Juifs d’Angleterre. Oliver Cromwell reçut le prix du
sang, tel un nouveau Judas.
Il y avait une autre raison que la simple vengeance
pour justifier l’assassinat de Charles. Ils avaient
destitué le Roi d’Angleterre pour s’arroger le
contrôle de l’économie et du gouvernement. Ils
décidèrent alors d’impliquer plusieurs pays
européens dans une guerre contre l’Angleterre. Or,
on a besoin de grandes sommes d’argent lorsqu’on
se lance dans des guerres. En prêtant aux Têtes
Couronnées d’Europe l’argent nécessaire aux
38 — Il est important de remarquer que les livres scolaires ne mentionnent jamais les deux
groupes rivaux qui constituent le « Pouvoir Occulte » derrière les Affaires Internationales et qui
font l’Histoire. Cette politique a toujours existé en vertu d’un accord tacite (n. d. a.).
— 83 —
des pions sur l’échiquier

guerres qu’ils fomentaient, les Internationalistes


purent accroître rapidement les Dettes Nationales
de toutes les Nations Européennes.
Le déroulement chronologique des événements en
partant de l’exécution du Roi Charles en 1649
jusqu’à l’institution de la Banque d’Angleterre en
1694 montre comment on a accru la Dette
Nationale. Par intrigues et ruses diverses, les
Banquiers Internationaux arrivèrent à jeter les
nations chrétiennes dans d’inutiles guerres
fratricides.
• 1649 — Cromwell financé par les Juifs, engage la
guerre contre l’Irlande. S’empare de Drogheda et de
Wexford.
— Les protestants britanniques sont accusés de
persécution envers les catholiques irlandais.
• 1650 — Montrose en rébellion contre Cromwell. —
Capturé et exécuté.
• 1651 — Charles II envahit l’Angleterre. Battu et
renvoyé en France.
• 1652 — L’Angleterre en guerre contre les
Hollandais.
• 1653 — Cromwell se proclame « Lord Protecteur
d’Angleterre ».
• 1654 — L’Angleterre est entraînée dans des guerres
de plus en plus nombreuses.
• 1656 — On suscite des troubles dans les Colonies
Américaines.
• 1657 — Mort de Cromwell. Son fils Richard nommé
Protecteur.
• 1659 — Richard, dégoûté des intrigues, abdique.
• 1660 — Le Général Monk occupe Londres. Charles II
est proclamé Roi.
— 84 —
la révolution anglaise

• 1661 — La vérité en ce qui concerne les intrigues


auxquelles prit part Cromwell (et ses sbires Ireton
et Bradshaw) est révélée. Elle provoque des
réactions publiques importantes. Les corps sont
exhumés et pendus à des potences sur la Colline de
Tyburn à Londres.
• 1662 — La lutte religieuse est instaurée afin de
diviser les membres des confessions protestantes.
Les non-conformistes à l’Église établie d’Angleterre
sont persécutés.
• 1664 — L’Angleterre est de nouveau impliquée dans
une guerre contre la Hollande.
• 1665 — Une grande dépression s’abat sur
l’Angleterre. Chômage et famines ruinent la santé
du peuple. La grande Peste éclate [39]. (L’éruption du
grand feu de Londres, connu sous le nom de «
Grand Nettoyeur » mit fin au fléau).
• 1666 — L’Angleterre est impliquée dans une guerre
contre la France et la Hollande.
• 1667 — Des agents de la Kabbale [40] suscitent de
nouvelles luttes religieuses et politiques.
• 1674 — L’Angleterre et la Hollande font la paix. « Ils
» changent de rôles et deviennent les «
39 — L’éruption du grand feu de Londres, connu sous le nom de « Grand Nettoyeur » mit un
terme au fléau (n. d. a.).

40 — Le mot Kabbale — ou Cabale — concerne une mystérieuse Théosophie Hébraïque


remontant à l’Antiquité, mais qui devint très active au cours du dixième siècle et les siècles
suivants. On présenta la Kabbale comme une « révélation » spéciale qui permettait aux Rabbins
d’expliquer au peuple Juif la signification cachée des écritures Sacrées. La 57ème édition de la
« Pear’s Cyclopedia », page 529, déclare que « Le Kabbalisme en vint par la suite à de grands
excès ». Les dirigeants Kabbalistes prétendaient lire des signes et des preuves dans les lettres et
les formes et aussi les nombres que les écritures contiennent. Les-Français-nommèrent ce rite
mystérieux « Cabale » et ils employèrent le terme « Cabale » pour désigner tout groupe
d’intrigueurs privés ou politiques. Les Anglais forgèrent le mot « Cabal » parce que les
personnages principaux impliqués dans des intrigues kabbalistiques en Angleterre se nommaient
Clifford, Ashley, Buckingham, Arlington et Lauderdale, dans cet ordre. La première lettre de
leurs noms forme le mot « Cabal Les Cabalistes furent les instigateurs de divers troubles
politiques et religieux pendant le règne malheureux de Charles II (n. d. a.).
— 85 —
des pions sur l’échiquier

organisateurs des tournois ». Ils élèvent M. William


Stradholder au rang de Capitaine.
• 1677 — La Princesse Mary d’Angleterre épousa
William, Prince d’Orange. Pour mettre ce William,
Prince d’Orange sur le Trône d’Angleterre, il était
nécessaire de se débarrasser à la fois de Charles II
et du Duc d’York, qui devait devenir James II.
• 1683 — On monta le Complot de « Rye Flouse ».
Son but était l’assassinat du Roi Charles II et du
Duc d’York. Il échoua.
• 1685 — Le Roi Charles mourut et le Duc d’York
devint le Roi James II d’Angleterre. Aussitôt on
déclencha une campagne d’infamies contre James II
et l’on persuada ou corrompit le Duc de Monmouth
de diriger une insurrection pour renverser le Roi. Le
30 Juin, se déroula la bataille de Sedgemoor.
Monmouth fut battu et capturé. On l’exécuta le 15
Juillet. En Août, le Juge Jeffreys ouvrit ce que les
historiens appelèrent « Les Assises Sanglantes ».
Plus de trois cents personnes impliquées dans la
révolte de Monmouth furent condamnées à mort
dans des conditions de cruauté inimaginables et l’on
en condamna presque un millier d’autres à être
vendues comme esclaves. Ce fut un exemple
illustrant exactement la façon dont les puissances
secrètes, travaillant dans les coulisses, créaient les
situations dont on rendait responsables d’autres
personnes. On excitait certaines personnes à
l’opposition virulente contre celles qu’elles
accusaient. A leur tour, elles étaient liquidées. Il y
avait encore le Roi Charles à déposer avant que
Guillaume (William) d’Orange ne soit placé sur le
trône pour remplir leur mandat. On ensorcela et
désorienta les individus en Angleterre et on ne leur
— 86 —
la révolution anglaise

permit pas de connaître la vérité. Ils accusaient tout


le monde et n’importe quoi sauf « Les puissances
secrètes » qui tiraient les ficelles. Alors les
conspirateurs avancèrent leur pion suivant.
• 1688 — Guillaume, Prince d’Orange, débarqua en
Angleterre à Torbay, sur leur ordre, le 5 Novembre.
Le Roi James abdiqua et s’enfuit en France. Il était
devenu impopulaire à la suite d’une campagne
d’infamies et d’intrigues et aussi à cause de son
imbécillité et de sa culpabilité.
• 1689 — On proclama Guillaume d’Orange et Mary,
Roi et Reine d’Angleterre. Le Roi James n’avait pas
l’intention d’abandonner le Trône sans combattre. Il
était catholique ; en conséquence les puissances
secrètes firent de Guillaume d’Orange le champion
de la foi protestante. Le 15 Février 1689, le Roi
James débarqua en Irlande et des hommes de
convictions religieuses définies et opposées
combattirent à la Bataille de La Boyne. Elle a été
célébrée depuis lors par les Orangistes le 12 Juillet.
Et probablement pas un seul Orangiste sur dix mille
ne sait que toutes les guerres et les rebellions qui
eurent lieu de 1640 à 1689 étaient fomentées par
les prêteurs d’argent internationaux dans le dessein
de se mettre en position de contrôler la politique et
l’économie Britannique.
Leur premier objectif fut d’obtenir la permission
de créer une Banque d’Angleterre et de
consolider et garantir les dettes que leur devait la
GrandeBretagne pour les prêts qu’ils lui avaient
faits, destinés aux guerres qu’ils avaient
provoquées. L’Histoire nous montre comment ils
ajustèrent leurs plans.
— 87 —
des pions sur l’échiquier

Aucun des pays et des personnes impliqués dans les


guerres et les révolutions n’obtint de bénéfices
durables. On n’apporta aucune solution permanente
satisfaisante dans les domaines politique,
économique ou religieux. Les seuls à bénéficier
de ces guerres et révolutions furent ce petit
groupe de banquiers qui finança le chaos, ses
instigateurs et ses agents, et qui fournit
armées, navires et munitions.
Dès que le général hollandais fut assis sur le Trône
d’Angleterre, il persuada le Trésor Britannique
d’emprunter £ 1.250.000 aux Banquiers Juifs qui
l’avaient placé sur le Trône. Les livres d’Histoire
disent bien à nos enfants que Sir John Houblen et
M. William Patterson menèrent les négociations pour
le Gouvernement Britannique avec des prêteurs
d’argent, mais ne révèlent pas le nom de ces
banquiers parce que leur identité devait rester
secrète.
Les documents de cette tractation nous apprennent
que, afin de maintenir le secret absolu, des
négociations concernant les termes de l’emprunt
furent menées dans une église. A l’époque du Christ
les prêteurs d’argent utilisaient le Temple. A
l’époque de Guillaume d’Orange ils profanèrent une
église !
Donc, le Trésor Britannique emprunta jusqu’à £
1.250.000 aux termes et conditions des créanciers.
On accepta cet accord dont voici quelques-uns des
termes :

— 88 —
la révolution anglaise

1. Les noms de ceux qui concéderaient l’emprunt


resteraient secrets et il leur serait accordé une
Charte de fondation de la Banque d’Angleterre [41].
2. Les directeurs de la Banque d’Angleterre se
verraient accorder le droit de définir l’Etalon-Or de
la monnaie, par lequel :
3. Ils pourraient développer leurs crédits à
concurrence de £ 10 pour chaque £ 1 en valeur-or
déposée dans leurs coffres.
4. Qu’on leur laisserait consolider la dette nationale et
qu’on leur garantirait le paiement des sommes dues
en principal et intérêts de la dette par imposition
directe du peuple.
Ainsi, pour la somme de £ 1.250.000, le Roi
Guillaume d’Orange permit que le peuple
d’Angleterre fût écrasé par des pressions
financières terribles. Les prêteurs d’argent Juifs
avaient atteint leurs objectifs : usurper le pouvoir
d’émettre et de contrôler la monnaie de la nation.
S’étant assuré ce pouvoir, ils ne se soucièrent
plus de qui faisait les lois.
Pour bien illustrer ce que signifiait l’acceptation de
l’Etalon-Or, prenons l’exemple d’une simple
transaction. Les directeurs de la Banque
d’Angleterre pouvaient prêter £ 1.000 pour £ 100-
Or qu’ils avaient en dépôt de garantie. Ils
percevaient un intérêt sur les £ 1.000 empruntées.
A 5 %, le montant s’élevait à £ 50 par an, soit la
moitié des £ 100 initiales. Ainsi, à la fin de la
41 — L’identité des hommes qui contrôlent la Banque d’Angleterre reste encore secret. Le
Comité Mac Millau, constitué en 1929 pour éclairer la question, échoua complètement. M.
Montague Norman, dirigeant officiel de la Banque d’Angleterre fut très évasif et imprécis dans
toutes les réponses qu’il fit au comité. Pour de plus amples détails, lire l’ouvrage de Anfield : «
Des révélations au sujet de la Banque d’Angleterre », page 4 (n. d. a.).
— 89 —
des pions sur l’échiquier

première année, les banquiers se mirent dans la


poche 50 % de la somme qu’ils avaient concédée au
départ pour garantir l’emprunt. Lorsqu’un particulier
souhaitait obtenir un prêt, les banquiers lui faisaient
constituer une garantie sous forme de propriétés,
d’actions ou d’obligations d’une valeur beaucoup
plus importante que ne le nécessitait le prêt. S’il
n’arrivait pas à effectuer les paiements du principal
et des intérêts, on engageait des procédures de
saisie de ses biens et les prêteurs d’argent
gagnaient plusieurs fois la valeur de leur prêt [42].
Les Banquiers Internationaux n’ont jamais souhaité
que l’Angleterre puisse rembourser sa dette. Leur
plan visait à créer un système international de
dépendance d’argent qui accroîtrait de plus en plus
leur joug sur toutes les nations [43].
Ainsi l’Angleterre, en quatre années seulement, de
1694 à 1698, vit sa dette nationale progresser de
un à seize millions de Livres Sterling. Cette
augmentation fut principalement due aux guerres
entreprises : il est intéressant de noter que John
Churchill (1650-1722) devint pendant cette période
de l’Histoire anglaise la personnalité militaire
dirigeante. Du fait de son génie militaire et des
services rendus à la Grande-Bretagne, Guillaume
d’Orange le fit Premier Duc de Marlborough [50].

42 — Le fonctionnement actuel du système bancaire international conserve les mêmes normes :


le fameux Ratio Cooke, que toutes les banques du monde entier doivent respecter est passé de
nos jours à 8 pour 100 —montant des Fonds Propres consolidés sur total des crédits concédés
—. Quant aux garanties, elles sont toujours de mise, et même si les banquiers se défendent
généralement de « faire du crédit sur garanties », leur patrimoine immobilier acquis par ce biais
reste toujours quelque chose de gigantesque (n. d. t.).

43 — Si l’on applique une telle politique jusqu’à sa conclusion logique, on constate que les
prêteurs d’argent internationaux tablent sur le facteur temps pour réaliser le contrôle des
richesses, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Et l’Histoire nous
— 90 —
la révolution anglaise

Le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement


Révolutionnaire Mondial tira les ficelles nécessaires
pour provoquer les Guerres de Succession
d’Espagne. En 1701, on fit du Duc de Marlborough
le Commandant en Chef des forces armées de
Hollande. L’incontestée Jewish Encyclopedia
rapporte que pour ses nombreux services, le Duc de
Marlborough reçut du banquier hollandais, Salomon
Médina, pas moins de £ 6.000 par an.
Entre 1698 et 1815, la Grande-Bretagne prépara
tous les événements qui aboutirent à la Révolution
Française et aux guerres napoléoniennes : sa dette
finit par s’élever jusqu’à £ 885.000.000. En 1945,
elle avait atteint la somme astronomique de £
22.503.532.372 et pour les années 1945-46 les
frais de commission seuls s’élevaient à £
445.446.241 [51]. Comme le remarquait un
économiste irlandais : « A ce stade-là, ils auraient
pu arrondir leurs frais ! »-.

montre comment ils ont rapidement progressé vers


leur but depuis 1694 (n. d. a.).

— 91 —
des pions sur l’échiquier

50 — Ce Duc est l’ancêtre direct de Sir Winston


Churchill, le Premier Ministre d’Angleterre, qui s’est
déclaré le premier sioniste de notre époque. C’est
un des hommes qui a le plus directement influencé
l’O. N. U. pour la création de l’État d’Israël (n. d.
a.)... pour services rendus à la famille, sans doute !
51 — Le lecteur comprendra ainsi pourquoi, en
cette fin de vingtième siècle, les nations actuelles
connaissent toutes -surtout les États-Unis,
instigateurs du Nouvel l’Ordre Mondial — une dette
nationale vertigineuse. Elles sont ainsi toutes tenues
! et ce, au moment même où elles vendent leur
stock d’Or.
Alors que, en effet, les dettes nationales explosent
littéralement avec des taux d’intérêt qui repartent à
la hausse, avec une bulle financière qui implosera
au moment où les prêteurs d’argent internationaux
le décideront, la capitalisation mondiale des mines
d’or représente... le quart de la capitalisation de la
seule société américaine Coca Cola !
Qui a amassé depuis des dizaines d’années ce qui
est censé ne rien valoir ? Et... dans quelle
perspective ? (n. d. l. r.).

— 92 —
CHAPITRE III
les hommes qui provoquèrent
la révolution française en 1789

Dans le chapitre précédent nous avons présenté des


faits indiscutables prouvant comment un petit
groupe de banquiers cosmopolites, agissant par le
biais de ses agents anglais, s’arrogeait de façon
anonyme le contrôle économique de la nation
anglaise pour la modique somme de £ 1.250.000.
Nous allons maintenant recenser des faits
indiscutables permettant d’identifier quelques-uns
de ces créanciers anonymes et prouver qu’ils — ou
leurs successeurs — ont comploté, préparé et aidé
financièrement la Révolution Française de 1789,
comme ils avaient comploté, préparé et financé la
Révolution Anglaise de 16401649. Puis dans les
chapitres suivants, nous recenserons d’autres faits
indiscutables prouvant que les descendants de ces
mêmes Financiers Juifs Internationaux ont été Le
Pouvoir Occulte derrière chaque guerre et chaque
révolution, de 1789 à aujourd’hui.
La Jewish Encyclopédia déclare « Edom Is in
modem Jewry » [44]. C’est un aveu capital car le
mot « Édom » signifie « Rouge ». Un orfèvre Juif,
Amschel Moses Bauer, fatigué de ses vagabondages
en Europe de l’Est décida de s’établir en 1750 à
Francfort-surle-Main en Allemagne. Il ouvrit une
boutique ou plutôt une sorte de cabinet comptable
dans le quartier de la « Judenstrasse » (Rue des
Juifs). Au-dessus de la porte de sa boutique, il plaça
comme enseigne un Bouclier Rouge. (Roter Schild
44 — Ce qui peut se traduire mot à mot par : « le rouge est dans la juiverie moderne ».
— 93 —
des pions sur l’échiquier

en allemand). Rappelons que les Juifs d’Europe


Centrale qui faisaient partie du mouvement
révolutionnaire très impliqué dans le « terrorisme »
avaient également adopté le « Drapeau Rouge »
comme emblème parce qu’il représentait le sang.
Amschel Moses Bauer eut un fils en 1743 qu’il
nomma Amschel qu’il nomma Amschel Mayer Bauer.
Le père mourut en 1754 alors que son fils n’avait
que onze ans. Le garçon avait de grandes capacités
et une intelligence extraordinaire. Son père lui avait
enseigné les rudiments de tout ce qu’il savait en
matière d’affaires commerciales et bancaires. Il
avait l’intention de faire de son fils quelqu’un d’aussi
entraîné qu’un rabbin, mais sa mort prématurée l’en
empêcha.
Quelques années après la mort de son père,
Amschel Mayer Bauer fut engagé par la Banque
Oppenheimer en tant que commis. Il démontra vite
ses capacités innées pour les affaires bancaires et
on le récompensa en l’associant à la banque. Par la
suite, il retourna à Francfort où il s’assura le
contrôle et la propriété des affaires que son père
avait créées en 1750. On remit fièrement le bouclier
rouge au-dessus de la porte. Connaissant la
signification secrète du Bouclier Rouge, Amschel
Mayer Bauer décida d’en faire son nouveau nom
patronymique. « Bouclier Rouge » se traduit en
allemand par « Roth Schild » et ainsi apparut « La
Maison Rothschild ».
Amschel Mayer Bauer vécut jusqu’en 1812 et eut
cinq fils. Tous reçurent un entraînement spécial pour
devenir des dirigeants de la Haute Finance. Nathan,
un des fils, révéla lui aussi des capacités

— 94 —
la révolution française en 1789

exceptionnelles et, à l’âge de vingt-et-un ans, partit


en Angleterre dans le but déterminé de prendre le
contrôle de la Banque d’Angleterre. Son objectif plus
lointain était, en coordination avec son père et ses
autres frères, de mettre en place de façon forte et
durable un Monopole Bancaire International en
Europe. Il aurait été alors possible d’utiliser la
richesse totale du Pool Bancaire pour étendre les
ambitions dominatrices secrètes que le père avait
communiquées à tous ses fils. Pour prouver ses
capacités financières, Nathan Rothschild tripla en
trois ans le capital de £ 20.000 qu’on lui avait
confié.
En étudiant le Mouvement Révolutionnaire Mondial,
on s’aperçoit que le Drapeau Rouge fut un symbole
constant depuis la Révolution Française, pour toutes
celles qui suivirent et partout dans le monde.
Beaucoup plus significatif également pour le fait
suivant : lorsque Lénine, financé par les Banquiers
Internationaux, renversa le Gouvernement russe et
établit la première dictature totalitaire en 1917, le
drapeau était un Drapeau Rouge avec un Marteau,
une Faucille, et une Étoile de Judée qui avait été
imposée.
En 1773, Mayer Rothschild, âgé de 30 ans
seulement, invita une vingtaine d’autres hommes
riches et influents à le rencontrer à Francfort. Son
but était de les convaincre que s’ils acceptaient de
grouper leurs ressources, ils pourraient alors
financer et contrôler le Mouvement Révolutionnaire
Mondial, l’utiliser comme leur « Guide d’Action » et
gagner le contrôle absolu des richesses, des
ressources naturelles et du potentiel humain du
monde entier.
— 95 —
des pions sur l’échiquier

Rothschild leur révéla comment la Révolution


Anglaise avait été organisée, mais il releva
également les fautes et les erreurs que l’on avait
commises. La période révolutionnaire avait été trop
longue et l’élimination des réactionnaires n’avait pas
été accomplie avec suffisamment de rapidité et de
rigueur. Le règne de la terreur, prévu par lequel on
devait réaliser rapidement l’asservissement des
masses n’avait pas été dirigé comme il fallait.
Malgré toutes ces fautes, le but premier de la
Révolution avait été réalisé : les Banquiers qui
avaient provoqué cette révolution contrôlaient
l’économie nationale et avaient accru la dette
nationale, en intriguant pendant des années à
l’échelle internationale, surtout pour prêter de
l’argent destiné à financer guerres et rébellions.
En basant ses arguments sur la logique et sur un
raisonnement rigoureux, Mayer Rothschild fit
remarquer que les résultats financiers obtenus à la
suite de la Révolution Anglaise n’étaient rien à côté
des gains que l’on pouvait espérer après une
Révolution en France : l’accord conclu permettrait
une unité dans le but et la réalisation de tout ce
qu’il avait si soigneusement pensé, ainsi que de tout
ce qu’il avait révisé du plan de révolution. Le projet
serait appuyé par toute la puissance que pouvaient
représenter les ressources mises en commun. Le
contrat fut signé, et Mayer Rothschild dévoila son
plan révolutionnaire. Par des manipulations
astucieuses de leur richesse, il serait possible de
créer des situations économiques tellement
désastreuses que les populations, par le chômage,
en seraient réduites à un état proche de la famine.
Il serait facile ensuite de rendre responsable de ces
— 96 —
la révolution française en 1789

désastres le Roi, sa Cour, les Nobles, l’Église, les


Industriels et les employeurs, en utilisant une
propagande bien réfléchie. Il faudrait rémunérer des
propagandistes qui exacerberaient les sentiments de
haine et de vengeance contre les classes
dirigeantes, en présentant tous les cas, vrais ou
prétendus, d’extravagance, de conduite licencieuse,
d’injustice, d’oppression et de persécution. Ils
inventeraient aussi des scandales pour salir la
réputation de ceux qui, laissés à part, pourraient
gêner leur plan d’ensemble [45].
A la suite de l’introduction générale et afin de
susciter un accueil enthousiaste pour le complot
qu’il voulait mettre en œuvre, Rothschild saisit un
manuscrit et commença à lire un plan d’action
soigneusement préparé. C’est ce plan qui va suivre
et dont on m’a assuré qu’il était une version
condensée du complot par lequel les conspirateurs
espéraient s’arroger le contrôle absolu et sans
partage des richesses, des ressources naturelles et
du potentiel humain du monde entier :
1) Le conférencier commença à révéler le complot
en déclarant que, puisque la majorité des hommes
avait une inclination pour le « Mal » plutôt que pour
le « Bien », on pourrait obtenir les meilleurs
résultats, dans le domaine du gouvernement, par
l’usage de la violence et du terrorisme et non par
des discussions académiques. Le conférencier partit
ensuite du raisonnement qu’au commencement, la
société humaine avait été soumise à la force brutale
et aveugle qui était devenue par la suite la loi. Il
prétendit que la loi n’était que la Force sous une
45 — Voilà les théories sur lesquelles on fera reposer plus tard la Lutte des classes (n. d. a.).
— 97 —
des pions sur l’échiquier

forme travestie et conclut que « par les lois de la


nature, le droit réside dans la force ».
2) Il soutint que la liberté politique était une idée
et non un fait et déclara qu’afin d’usurper le pouvoir
politique, tout ce qu’il était nécessaire d’accomplir,
c’était de prêcher le Libéralisme de façon à ce que
l’électorat à la recherche d’une « idée » accorde
quelques-uns de ses pouvoirs et prérogatives que
les conjurés annuleraient ensuite à leur profit.
3) Le conférencier assura que la puissance de l’Or
avait dépassé et usurpé celle des dirigeants libéraux
(1773). Il rappela à ses auditeurs qu’il y avait eu
une époque où la FOI régnait mais il déclara qu’une
fois la liberté substituée à la foi, le peuple ne saurait
comment l’utiliser avec modération. Il prétendit qu’à
cause de cela, il était logique d’imposer la
réalisation de l’idée de liberté qui produirait la «
lutte des classes ». Il leur fit remarquer qu’il n’était
pas important pour le succès de son Plan que les
gouvernements établis fussent détruits par des’
ennemis intérieurs ou extérieurs, car le vainqueur
devrait par nécessité s’assurer l’appui du « Capital
», qui « est entièrement entre nos mains » [46].
4) Il prétendit que l’utilisation d’un seul ou de tous
ces moyens pour atteindre le but final était justifié :
l’homme politique qui gouverne selon le code moral
ne fait pas preuve d’habileté, et se montre
vulnérable, car il est dans une position instable sur
son trône. « Ceux qui souhaitent prendre le pouvoir
doivent avoir recours à la ruse et à la mystification
46 — Cette déclaration extraite de documents originaux devrait convaincre tout le monde, (sauf
évidemment ceux qui ne veulent pas le croire), que le conférencier n’était ni un Rabbin ni un
Sage des Juifs, de même qu’il ne s’adressait ni à des Sages ni à des Rabbins. C’étaient des
orfèvres, des prêteurs d’argent et leurs affiliés dans le commerce et l’industrie qui avaient en
1773 toute la richesse du monde entre leurs mains, comme ils l’ont encore aujourd’hui (n. d. a.).
— 98 —
la révolution française en 1789

parce que les grandes qualités nationales comme la


sincérité et l’honnêteté sont des vices en politique «
[47]
.
5) Il assura : « Notre droit réside dans notre
force. Le mot Droit est un concept abstrait qui ne
prouve rien du tout : j’ai mis au point un nouveau
Droit... celui d’attaquer par le Droit du plus fort et
de faire éclater toutes les .forces d’ordre et de
réglementation, celui de reconstruire toutes les
institutions existantes et devenir le Seigneur
souverain de tous ceux : qui nous ont abandonné
volontairement leurs Droits et leurs pouvoir par pur
Libéralisme ».
6) Il avertit ensuite ses auditeurs en ces termes :
« La puissance de nos moyens doit rester invisible
jusqu’au moment où elle aura acquis suffisamment
de force pour qu’aucune ruse ou force ne puisse la
détruire ». Il leur déclara alors que toute déviation
de la « Ligne » du plan stratégique qu’il portait à
leur connaissance risquerait de faire échouer les
travaux de tant de siècles.
7) Il recommanda ensuite l’utilisation de la «
Psychologie des foules » pour obtenir le contrôle des
masses. Il partit du raisonnement que la « force »
de la foule est aveugle, dénuée de sens, irraisonnée
et toujours à la merci d’une suggestion venant de
n’importe quel parti. « Seul un dirigeant despotique
pourrait diriger efficacement une .foule parce que
sans despotisme absolu la civilisation ne peut
exister : elle est produite non par les masses mais
par leur guide, quelle que soit cette personne ». Il
prévint qu’au « moment où la niasse se saisirait de
47 — Le « Brouillard Rouge » explique comment cette théorie a été mise en pratique en
Amérique depuis 1900 (n. d. a.).
— 99 —
des pions sur l’échiquier

la véritable Liberté, cela tournerait rapidement à


l’anarchie ».
8) Il recommanda l’emploi de l’alcool, de la
drogue, de la corruption morale et de toutes sortes
de vices que leurs agents [48] devraient répandre
pour corrompre la morale chez la jeunesse de
toutes les nations. Il conseilla d’entraîner des
agents spéciaux à certaines fonctions ou métiers :
tuteurs, laquais, gouvernantes, employés. Les
femmes de l’organisation séviraient dans les
endroits de dispersion fréquentés par les Goyim [49].
« Au nombre de ces derniers, je compte les soi-
disant dames de société qui deviennent
volontairement des éléments de corruption et de
luxure. Nous ne devons pas nous arrêter à la
corruption, aux tromperies, à la trahison lorsqu’elles
serviraient à l’accomplissement de notre but ».
9) Abordant la politique il affirma qu’ils avaient le
Droit de conquérir la propriété par tous les moyens
et sans hésitation, car ils s’arrogeaient ainsi la
soumission et la souveraineté : « Parce qu’il
s’établit par le biais d’une conquête pacifique, notre
État a le droit de substituer aux horreurs de la
guerre des sentences de mort moins perceptibles et
plus satisfaisantes qui sont nécessaires au maintien
d’une Terreur nécessaire pour obtenir des sujets
une soumission aveugle ».
10) Traitant de l’usage des slogans, il dit : « En des
temps maintenant révolus, nous firmes les premiers
48 — Le terme « agents » représente l’organisation composée d’espions, de contre espions, de
maîtres-chanteurs, de saboteurs, de personnes travaillant dans les coulisses et de tous les
individus hors-la-loi qui permettent aux conspirateurs internationaux d’atteindre leurs objectifs
secrets (n. d. a.).

49 — Le terme « Goyim » signifie toute personne ne faisant pas partie de leur groupe. Des gens
de peu d’importance (n. d. a.).
— 100 —
la révolution française en 1789

à inculquer aux masses les principes de « Liberté »,


d’ « Egalité » et de « Fraternité »... mots répétés
jusqu’à ce jour par de stupides perroquets ; mots
que les prétendus conseillers des Goyim ne peuvent
se représenter dans leur abstraction et dont ils ne
peuvent saisir la contradiction dans leur signification
et dans leur interrelation ». Il rappela les mots qu’il
faut amener aux oreilles des « légions qui portent
nos bannières avec enthousiasme ». Il partit du
raisonnement qu’il n’y a aucune place dans la
nature pour l’ « Égalité », la « Liberté » ou la «
Fraternité » et il déclara : « Nous avons établi
l’aristocratie de l’argent sur les ruines de
l’aristocratie naturelle et généalogique des Goyim..
L’essence de cette aristocratie, c’est la richesse qui
dépend de nous. »
11) Il exposa ensuite point par point ses théories
sur la guerre. Dès 1773, il établit un principe que
les gouvernements de Grande-Bretagne et des
États-Unis firent connaître publiquement comme
leur politique en 1939 : il faudrait faire la politique
de ceux qui veulent les guerres pour diriger les
conférences de paix de façon à ce qu’aucun des
belligérants n’obtienne de gains territoriaux. Il dit
aussi que les guerres seraient menées de telle façon
que les nations impliquées, des deux côtés,
verraient leur dette nationale augmenter de plus en
plus sous l’influence de leurs agents.
12) Puis l’administration. Il dit à ceux qui étaient
présents qu’ils devaient se servir de leur richesse «
pour choisir des candidats aux fonctions publiques
qui seraient serviles et obéissants de façon à ce
qu’ils puissent être rapidement utilisés par des
hommes avertis et ingénieux, à nos ordres, comme
— 101 —
des pions sur l’échiquier

des Pions dans un jeu. Ces hommes seraient


désignés par nos soins afin d’agir dans les coulisses
des gouvernements en tant que conseillers officiels
». Il ajouta : « Les hommes que nous désignerons
comme « Conseillers » auront été élevés, éduqués
et entraînés depuis l’enfance selon nos idées pour
diriger les affaires du monde entier ».
13) Il s’occupa de la propagande et expliqua
comment l’union de leurs richesses permettrait de
contrôler l’information publique pendant qu’ils
resteraient dans l’ombre et à l’abri de toute
accusation. Sans considérer les conséquences de la
publication d’écrits diffamatoires, calomniateurs ou
bien mensongers, le conférencier déclara : « Grâce
à la Presse nous avons accaparé l’Or, un Or extrait
d’océans de sang et de larmes... Mais il nous a
rémunéré même si nous avons sacrifié beaucoup
des nôtres. Chaque victime de notre camp vaut bien
un millier de Goyim ». 14) Il expliqua ensuite la
nécessité, pour leurs agents d’apparaître bien en
évidence sur la scène lorsque la situation serait
favorable et que les masses auraient été asservies,
au besoin par la terreur. Il fit remarquer que
lorsqu’il serait temps de rétablir l’ordre, ils le
feraient de telle façon que les victimes croiraient
avoir été en butte à des criminels et à des
irresponsables. « En exécutant les criminels et les
fous après qu’ils aient mis en place notre « règne
voulu de la terreur », nous nous poserons en
sauveurs des opprimés et en champions des
travailleurs ». Le conférencier ajouta alors : « Ce
que nous voulons en fait, c’est le contraire...
l’élimination des Goyim ».

— 102 —
la révolution française en 1789

15) Il expliqua ensuite comment ils pourraient «


fabriquer » les dépressions industrielles et les
paniques financières et comment ils pourraient les
utiliser pour qu’elles servent leur objectif : « Le
chômage et la faim seront imposés par la contrainte
aux masses grâce au pouvoir que nous avons de
créer des pénuries de nourriture. Nous accorderons
au Capital le droit de diriger beaucoup plus
sûrement qu’il ne le fut accordé à la véritable
aristocratie et par l’autorité légale des Rois ». Il
déclara que grâce au contrôle de la foule par leurs
agents, il leur serait possible de l’utiliser pour
balayer tous ceux qui oseraient se mettre en travers
de leur chemin.
16) On discuta ensuite amplement de l’infiltration
de la Franc-Maçonnerie continentale. Le
conférencier déclara que leur objectif serait de
profiter des facilités et du secret qu’offrait la Franc-
Maçonnerie. Il fit remarquer qu’ils pourraient
organiser leurs propres Loges du Grand Orient dans
la Franc-Maçonnerie Bleue afin de répandre leurs
activités révolutionnaires et camoufler la nature
véritable de leur entreprise sous le manteau de la
philanthropie. Il déclara que tous les membres
initiés dans leurs Loges du Grand Orient seraient
utilisés à des fins de prosélytisme, pour répandre
leur idéologie matérialiste et athée parmi les Goyim.
Il termina cette étape de la discussion par ces
mots : « Quand l’heure sonnera pour notre
Seigneur souverain du Monde entier d’être

— 103 —
des pions sur l’échiquier

couronné, ces mêmes mains écarteront tout ce


qui pourrait se tenir sur son chemin « [50].
17) Il donna des explications sur la valeur des
mensonges systématiques, faisant remarquer que
leurs « agents » devraient être exercés à l’emploi
des phrases bien balancées et des slogans
populaires. Ils devraient rendre les masses très
friandes de promesses. Il observa : « On peut
toujours faire par la suite l’opposé de ce que l’on a
promis... cela n’entraîne aucune conséquence » [51].
Son raisonnement était le suivant : en employant
des mots tels que « Liberté », « Droit de Cité », on
pouvait amener les Goyim à un tel degré de ferveur
patriotique qu’il serait même possible de leur faire
combattre les lois de Dieu et de la Nature. Il
ajouta : « Et pour cette raison, après que nous
aurons obtenu le pouvoir absolu, nous rayerons à
jamais du « Livre de Vie « [52] le nom même de Dieu
» [53].
18) Il passa en détail les plans de la guerre
révolutionnaire, l’art du combat de rue ; il définit et
50 — Le lecteur pourra prendre connaissance du triste scénario actuellement appliqué par les
Illuminati, en lisant l’ouvrage Maitreya et sa suite 2000 : l’année charniere (n. d. l. r.).

51 — N’est-il pas surprenant de constater, et ce au niveau européen, que tous les gouvernements
« socialistes » appliquent une politique libérale très défavorable aux classes sociales peu
argentées, mais au contraire, plus que favorable pour les financiers et prêteurs d’argent ?
(n. d. l. r.)

52 — Le « Livre de Vie » auquel il faisait référence était la Création du Dieu Tout Puissant.
(n. d. a.)

53 — Pour l’heure présente, et grâce à ses agents, les Illuminati espèrent réussir en imposant
une réunion œcuménique au Sinaï. S’inscrivant dans le prolongement d’Assise une telle réunion
venait le rejet du Dieu Trinitaire par toutes les religions officielles, même si pour les
modernistes qui occupent l’Église ce rejet serait implicite. De ce rejet naîtrait un nouveau
décalogue, celui du Grand Architecte de l’Univers (Lucifer). Le Nouvel Ordre Mondial aurait
alors sa base « spirituelle » ! Sur ce sujet il faut lire la troisième édition de L’église éclipsée ? et
Maitreya. (n. d. l. r.)
— 104 —
la révolution française en 1789

insista sur les grandes lignes du « Règne de la


Terreur » qui doit accompagner tout effort
Révolutionnaire « parce que c’est la façon la plus
économique d’amener la population à une rapide
sujétion ».
19) Il discuta de Diplomatie. Après toutes les
guerres, on se devait d’insister sur la diplomatie
secrète « De façon à ce que nos agents, se
dissimulant sous les masques de conseillers «
politiques », « financiers » et « économiques »
puissent répandre nos ordres sans danger d’exposer
l’identité des « puissances secrètes » derrière les
affaires nationales et internationales ». Le
conférencier dit ensuite aux personnes présentes
qu’au moyen de la diplomatie secrète ils
exerceraient un tel contrôle « que les nations ne
pourront même pas aboutir à un simple accord sans
que nos agents secrets y aient mis la main » [54].
20) Le But (ultime) : le Gouvernement Mondial.
Afin d’atteindre ce but, « Il sera nécessaire
d’établir des monopoles gigantesques, des
accumulations de richesses colossales, si bien que
même les plus grandes fortunes des Goyim
dépendront quasiment, de nous et iront à l’abîme
avec le crédit de leurs gouvernements le jour qui
suivra la grande banqueroute politique ». Le
conférencier ajouta alors : « Vous, Gentlemen ici
présents, qui êtes des économistes, pouvez à
peine faire une estimation de l’importance de ce
plan ».
21) La guerre économique. On discuta des Plans
qu’il fallait mettre en place pour dérober aux Goyim
54 — La manière dont la paix « temporaire » en Yougoslavie fut mise en œuvre, peut être citée
comme un exemple illustrant l’application de telles directives ! (n. d. l. r.)
— 105 —
des pions sur l’échiquier

leurs propriétés terriennes et leurs industries. On


recommanda la combinaison d’impôts élevés et
d’une concurrence déloyale É-ni d’amener la ruine
économique des Goyim, celle de leurs intérêts
financiers nationaux et de leurs investissements.
Dans le domaine international, il leur faudrait fixer
euxmêmes dès que possible les cours des marchés,
ce qui serait réalisable rapidement grâce à un
contrôle minutieux des matières premières [55], à
l’agitation entretenue parmi les travailleurs en vue
de la diminution des heures de travail et d’une paie
plus élevée, et aussi grâce à l’affaiblissement des
concurrents. Le conférencier avertit ses
conspirateurs associés qu’ils devraient s’occuper de
ces matières et contrôler la situation pour que « les
augmentations de salaire obtenues par les
travailleurs ne leur soient en rien profitables ».
22) Les armements. On suggéra de lancer la
fabrication d’armements pour que les Goyim
s’entre-détruisent, à une échelle colossale et que
finalement « il n’y ait plus dans le monde que les
masses prolétaires et quelques millionnaires tous
dévoués à notre cause,... ainsi qu’une police et des
soldats en nombre suffisant pour assurer la
protection de nos intérêts ».
55 — Toute personne qui suit ces événements sait aujourd’hui que ce Plan s’est réalisé à la
lettre ! Il suffit, par exemple, de se référer à l’Afrique et d’étudier les raisons pour lesquelles la
France a perdu, non seulement l’Algérie (riche en pétrole) mais encore l’amitié de la quasi
totalité des pays africains où elle était humainement présente et appréciée. Plusieurs États
d’Afrique, riches en matières premières, sont aujourd’hui dirigés par des agents Illuminati. Ils
bradent les richesses de leurs pays aux multinationales que contrôlent les banquiers
internationaux ! Si bien qu’en quinze ans, non seulement le prix des matières premières s’est
effondré, mais ces pays africains ont des dettes nationales qui explosent et de fait, dépendent
plus que jamais des prêteurs d’argent, lesquels sont enfin en voie de constituer un véritable
monopole sur ces précieuses matières premières ! Attendons-nous donc à ce que, bientôt, les
prix de celles-ci explosent littéralement et que les nations européennes et américaine se ruinent
pour les acquérir. (n. d. l. r.).
— 106 —
la révolution française en 1789

23) Le Nouvel Ordre (du Monde). Les membres du


Gouvernement Mondial seraient nominés par le
Dictateur qui choisirait ces hommes parmi les
scientifiques, les économistes, les financiers, les
industriels et aussi parmi les millionnaires, « car en
fin de compte tout sera réglé en terme de chiffres
».
24) L’importance de la Jeunesse. On fit remarquer
fortement l’importance qu’il y avait à capter l’intérêt
de la Jeunesse : « Nos agents s’infiltreront dans
toutes les classes, à tous les niveaux de la société
et du gouvernement dans le but de duper,
d’hébéter et de corrompre la jeunesse de la société
en lui enseignant — nous, nous le savons — de
fausses théories et de faux principes » [56].
25) Les Lois nationales et internationales ne
devraient pas être remplacées, mais utilisées telles
qu’elles sont pour détruire la civilisation des Goyim
« simplement en les entortillant dans des
contradictions d’interprétation telles que la loi sera
d’abord maquillée, puis ensuite complètement
cachée. Notre but ultime est de substituer
l’Arbitrage à la Loi ». Le conférencier dit alors à ses
auditeurs : « Vous pouvez penser que les Goyim se
précipiteront sur nous avec des armes, mais à
l’Ouest nous avons prévu face à cette éventualité :
une organisation pratiquant une terreur si
56 — Voilà pourquoi les régimes socialistes européens viennent de prendre plusieurs
dispositions entourant de contraintes la scolarité à la maison ; contraintes destinées
officiellement, à la protection des enfants par rapport aux sectes ; officieusement, à l’obligation
d’endoctrinement des enfants aux valeurs païennes et antichrétiennes clans les écoles laïques et
privées (de Dieu). Voir les pages 130 à 146 de l’ouvrage Maitreya sur ce point. Les parents
négligeant sur cette question feraient bien de lire Le Saint Curé et la Famille de Mgr Convert ou
l’Encyclique Divini illius magistri (L’éducation chrétienne des enfants) du 31 décembre 1929 de
Pie XI pour comprendre l’enjeu de leur responsabilité dans cette affaire essentielle qu’est
l’éducation de jeunes âmes confiées par Dieu, car chacun aura à répondre de ses choix devant le
Juge suprême au soir de sa vie, y compris sur cette question (n. d. l. r.).
— 107 —
des pions sur l’échiquier

épouvantable que même les cœurs les plus


vigoureux trembleront... l’ « Underground »... les
réseaux occultes... le monde souterrain… tout cela
sera installé dans les capitales et les villes de tous
les pays avant que ce danger ne menace ».
L’emploi du mot « Ouest » est d’une grande
signification. Il montre bien que Rothschild
s’adressait à des hommes du Mouvement
Révolutionnaire International qui avait démarré
dans la Zone de Colonisation de l’Est. Il est fort à
propos de rappeler que Moses Amschel Bauer, avant
de s’établir à Francfort, avait exercé son métier
d’orfèvre et bijoutier, dans toute l’Europe, de l’ « Est
» et de l’ « Ouest », où il avait certainement
rencontré les hommes auxquels son fils Amschel
Mayer s’.adressait. Tout cela se passait après que
de simple prêteur d’argent il fut devenu banquier,
après l’établissement de la maison Rothschild dans
la « Judenstrasse » où l’on dit que la réunion dont
nous venons de parler se serait tenue en 1773.
Comme nous pouvons le constater, le plan primitif
de la conspiration se termina au point où nous
sommes arrivés (ci-dessus). Je me suis assuré
personnellement que les documents tombés dans
les mains du Professeur S. Nilus en 1901, et qu’il
publia sous le titre « The Jewish Peril » — « Le Péril
Juif » — en 1905, en Russie, étaient une
amélioration du complot primitif. Il n’y apparaît
aucun changement dans la première section mais
des additions nombreuses révèlent comment les
conspirateurs ont utilisé le Darwinisme, le
Marxisme, et même le Nietzschéisme. Plus
important encore, les documents découverts en
— 108 —
la révolution française en 1789

1901 révèlent comment on devait utiliser le


Sionisme. Et nous devons nous rappeler que le
Sionisme ne fut organisé qu’en 1897...
Nous traiterons ce sujet dans un chapitre suivant où
nous expliquons l’intrigue qui a abouti à l’abdication
du Roi Edouard VIII. La traduction que fit M. Victor
Marsden du « Jewish Peril » fut publiée en 1921 par
la Britons Publishing Society de Londres sous le titre
« The Protocols of the Learned Eiders of Ziotz » («
Les Protocoles des Sages de Sion »). Le livre est
controversé et il paraît logique de dire que la
découverte de ce dernier document confirme
l’existence du précédent. On a changé très peu de
chose niais on a ajouté des matériaux considérables
dus probablement au développement rapide de la
conspiration internationale. Le seul point sur lequel
il semble y avoir matière à désaccord concerne les
titres choisis par le Professeur Nilus et M. Marsden
pour leurs éditions. M. Marsden déclare avec
certitude que le contenu de son livre traite des «
Protocoles des réunions des Sages de Sion » alors
qu’il apparaîtrait que ce n’était qu’un complot
présenté à des changeurs d’argent, des orfèvres,
des industriels, des économistes, ..., par Amschel
Mayer Rothschild, prêteur d’argent, puis banquier.
Une fois que l’on aurait attisé l’esprit de révolte
contre l’autorité constituée dans les cœurs et dans
la mentalité des masses, l’élan révolutionnaire en
cours serait concrétisé sous l’impulsion d’un Règne
de la Terreur programmé. Le Règne de la Terreur
serait conçu par les dirigeants des Illuminati Juifs. A
leur tour, ils infiltreraient leurs agents dans la
Franc-Maçonnerie Française que l’on venait d
organiser et y établiraient les Loges du Grand Orient
— 109 —
des pions sur l’échiquier

de façon à pouvoir les utiliser en « Underground »


révolutionnaire et en tant qu’instrument de diffusion
du matérialisme historique, dialectique et athée.
Rothschild termina son discours en faisant
remarquer que si l’on prenait suffisamment de
précautions, leur lien avec le mouvement
révolutionnaire ne serait jamais connu.
Nous pouvons alors poser la question suivante : «
Comment peut-on arriver à prouver que ces
réunions secrètes eurent bien lieu ? » et « Si elles
eurent bien lieu, comment pouvons-nous apporter la
preuve des sujets qui y furent traités ? »
La réponse est simple. Il a été possible de connaître
ce complot diabolique grâce à « Un Acte de Dieu ».
En 1785, un courrier à cheval galopait à bride
abattue en direction de Paris et transportait des
informations détaillées sur le Mouvement
Révolutionnaire Mondial en général, et des
instructions à propos de la Révolution Française
programmée, en particulier. Les instructions
provenaient des Illuminati Juifs d’Allemagne et
étaient adressées au Grand Maître du Grand Orient
de France. Les Loges du Grand Orient avaient été
fondées en tant qu’ »Underground » révolutionnaire
par le Duc d’Orléans après que Mirabeau l’eût initié
comme Grand Maître de la Franc-Maçonnerie
Française chez les Illuminati Juifs à Francfort.
La foudre frappa le « Courrier » tandis qu’il galopait
du côté de Ratisbonne et le tua. Les documents qu’il
transportait tombèrent entre les mains de la police,
qui les adressa au Gouvernement Bavarois. Un
relevé des événements historiques, établi selon
l’ordre chronologique, indique la liaison de la Maison
— 110 —
la révolution française en 1789

Rothschild avec les Illuminati Juifs à Francfort et des


Illuminati à l’intérieur de la Franc-Maçonnerie
Française du Grand Orient. Nous le démontrerons.
Nous avons rapporté comment les Rabbins Juifs
revendiquaient le pouvoir d’interpréter des
messages cachés et secrets dans les Saintes
Écritures par une révélation spé-

— 111 —
des pions sur l’échiquier
-
ciale obtenue grâce à la Kabbale. Il aurait été
insignifiant de revendiquer de tels pou voirs à moins
qu’ils aient eu une organisation ou un instrument à
leur dévotion dont la fonction était de mettre à
exécution l’inspiration qu’ils prétendaient avoir
reçue. Les prêteurs d’argent, quelques Grands
Prêtres, des Directeurs et des Sages décidèrent qu’il
fallait organiser une société très secrète pour servir
leur but maléfique — ils l’appelèrent : « L’Ordre des
Illuminati ». Le mot « Illuminati » provient du mot
Lucifer qui signifie « Porteur de la Lumière » ou «
Être d’un extraordinaire éclat ».
En conséquence, la Synagogue de Satan organisa
les « Illuminati » afin de mettre à exécution les
inspirations que Lucifer donnait aux Grands
Prêtres pendant l’accomplissement de leurs Rites
Kabbalistiques.
Ainsi, le Christ avait entièrement raison lorsqu’il
disait d’eux qu’ils étaient « de la Synagogue de
Satan ». Le Conseil Suprême des Illuminati Juifs
comprenait Treize membres. Ils étaient, et sont
encore le corps exécutif du « Conseil des Trente-
Trois ».
Les Chefs des Illuminati Juifs prétendent avoir une
connaissance très étendue de tout ce qui a trait à la
doctrine religieuse, aux rites religieux, et aux
cérémonies religieuses. Ces hommes ont conçu
l’idéologie matérialiste et athée que Karl Marx publia
en 1848 sous le titre « Le Manifeste du Parti
Communiste ». Marx était le neveu d’un Rabbin Juif,
mais il se sépara officiellement de la Grande Prêtrise

— 112 —
la révolution française en 1789
-
Juive lorsqu’on le désigna pour accomplir ses
importants travaux : une fois de plus, on appliqua le
principe de la Société Anonyme.
Si le Suprême Conseil se composait de Treize
membres, c’était surtout pour rappeler aux
membres leur unique devoir : détruire la religion
fondée par le Christ et ses douze Apôtres.
Afin de garantir le secret et de prévenir la possibilité
d’une trahison comme celle de Judas, chaque
homme initié chez les Illuminati devait prêter un
serment d’Obéissance illimitée au Chef du Conseil
des Trente-Trois et reconnaître qu’il n’existait aucun
mortel au-dessus de lui ». Dans une organisation
telle que les Illuminati, cela signifiait que chaque
membre reconnaissait le Chef du Conseil des
Trente-Trois comme son Dieu sur la terre. Ceci
explique pourquoi des Communistes de haut niveau,
même aujourd’hui, prêtent serment et jurent qu’ils
ne donneront pas de gage de fidélité à la Russie. Ils
en donnent un, mais uniquement au chef des
directeurs du Mouvement Révolutionnaire Mondial.
Le Suprême Conseil décida qu’il utiliserait la Loge
d’Ingolstadt afin d’organiser une campagne grâce à
laquelle les agents ou « Cellules » des Illuminati
s’infiltreraient dans la Franc-Maçonnerie
Continentale. Ils organiseraient leur « Underground
» révolutionnaire sous le manteau de la jouissance
sociale et de la philanthropie publique. On
ordonnerait aux agents qui s’infiltreraient dans la
Franc-Maçonnerie Continentale d’y établir des Loges
du Grand Orient et de les utiliser pour faire du
prosélytisme auprès de non-Juifs en relation avec
— 113 —
des pions sur l’échiquier
-
l’Église et l’État, riches, bien placés et capables
d’exercer une influence appréciable. Ensuite, grâce
aux vieilles méthodes de subordination, corruption
et pots-de-vin, ils pourraient en faire , bon gré mal
gré, des disciples de l’Illuminisme. Ils pourraient
même arriver à leur faire prêcher l’inversion des Dix
Commandements de Dieu et leur faire prendre la
défense du matérialisme athée.
Une fois que l’on eût arrêté cette politique, les
agents du Suprême Conseil contac tèrent le Marquis
de Mirabeau, the right man qui accepterait
probablement de servir leur dessein en France. Il
faisait partie de la Noblesse et avait une grande
influence dans les cercles de la Cour. Il était aussi
l’ami intime du Duc d’Orléans dont ils avaient décidé
qu’il serait leur « homme de paille » pendant la
future Révolution Française. Mais plus important
encore, le Marquis de Mirabeau était dénué de toute
moralité et ses excès licencieux l’avaient conduit à
s’endetter énormément.
Rien de plus facile pour des prêteurs d’argent que
de rentrer en contact avec le célèbre orateur
Mirabeau : présentés comme ses admirateurs et
amis, ils offrirent de l’aider dans ses difficultés
financières. En réalité, ils le firent tomber de la
satisfaction égoïste de ses désirs dans les abîmes du
vice et de la débauche, le criblant de dettes envers
eux autant qu’ils le pouvaient. Dès lors, il ne put
qu’être leur exécutant. Au cours d’une réunion, on
présenta Mirabeau à Moses Mendelssohn, un des
grands financiers Juifs qui le prirent en main.
Mendelssohn présenta alors Mirabeau à une femme,

— 114 —
la révolution française en 1789
-
célèbre pour sa beauté et son charme, mais d’une
moralité sans scrupule.
Cette affolante personne était mariée à un certain
Monsieur Herz, mais pour un homme comme
Mirabeau le fait qu’elle fut déjà mariée la rendait
encore plus désirable. Très vite, elle passa plus de
temps avec Mirabeau qu’avec son mari.
Profondément endetté envers Mendelssohn,
étroitement pris au piège par Madame Herz,
Mirabeau était tout à fait réduit à l’impuissance... il
avait avalé l’hameçon, et la ligne avec ! Mais
comme de bons pêcheurs, ils jouèrent doucement
avec lui pendant quelque temps. Car s’ils exerçaient
une trop forte pression, le fil pouvait casser et leur
poisson s’échapperait.
Leur dessein était de le faire initier à l’Illuminisme.
Il jura le secret et une obéissance illimitée sous
peine de mort. Puis on l’amena dans des situations
compromettantes qui furent mystérieusement
rendues publiques. Cette méthode de destruction de
la personnalité d’un homme fut davantage connue
sous le nom de pratique de « l’infamie ». A cause
des scandales et du dénigrement organisé, Mirabeau
se retrouva frappé d’ostracisme par ses pairs. Sa
rancune déboucha sur un désir de vengeance et il
embrassa ainsi la cause révolutionnaire.
La fonction de Mirabeau était de persuader le Duc
d’Orléans de prendre la direction du Mouvement
Révolutionnaire en France. Il était sous-entendu que
lorsqu’on aurait obligé le Roi à abdiquer, celui-ci
deviendrait le Chef des institutions démocratiques
en France. Bien entendu, jamais les conspirateurs
ne laissèrent entendre à Mirabeau et au Duc
— 115 —
des pions sur l’échiquier
-
d’Orléans que leur intention était d’assassiner le Roi,
la Reine ainsi que des milliers de nobles. Ils leur
firent simplement croire que le but de la Révolution
était de libérer la politique et la religion du
despotisme et de la superstition. Un autre facteur
incita le Pouvoir Occulte à décider que le Duc
d’Orléans serait leur « homme de paille » : il était
Grand Maître de la Franc-Maçonnerie française.
Adam Weishaupt, qui reçut la consigne d’adapter le
rituel et les rites de l’Illuminisme au rituel de
l’Initiation dans la Franc-Maçonnerie du Grand
Orient, vivait aussi à Francfort, en Allemagne.
Mirabeau présenta le Duc d’Orléans et son ami
Talleyrand à Weishaupt qui les initia aux secrets de
la Franc-Maçonnerie du Grand Orient. Fin 1773,
Philippe, Duc d’Orléans, avait introduit le Rituel du
Grand Orient dans la FrancMaçonnerie française. En
1788, il y avait en France plus de deux mille loges
affiliées à la Franc-Maçonnerie du Grand Orient et le
nombre d’adeptes dépassait les cent mille.
Ainsi, les Illuminati Juifs, grâce à Moses
Mendelssohn et à Weishaupt, s’étaient intro duits
dans la Franc-Maçonnerie Continentale sous le
paravent des Loges du Grand Orient. Ils
organisèrent ensuite des comités révolutionnaires
secrets à l’intérieur des Loges. Les directeurs de l’ «
Underground » révolutionnaire étaient donc
présents dans toute la France.
Une fois qu’il eut réussi, par l’intermédiaire de son
ami le Duc d’Orléans, à fusionner la Franc-
Maçonnerie « Bleue » ou « Nationale » avec le rite
du Grand Orient de France, Mirabeau abandonna
son ami dans le même chemin de perdition qui
— 116 —
la révolution française en 1789
-
l’avait conduit à se faire rejeter par ses pairs. En
quatre ans, le Duc d’Orléans fut tellement endetté
qu’on le persuada de s’engager dans des trafics
illégaux pour essayer de rentrer dans ses fonds.
Bizarrement, ses aventures semblèrent aller de mal
en pis et il perdit de plus en plus d’argent.
En 1780, il devait 800.000 livres. Une fois de plus,
les banquiers se présentèrent, offrirent de le
conseiller dans ses transactions commerciales et lui
proposèrent une aide financière. Ils le
manœuvrèrent très habilement jusqu’à lui faire
signer pour ses emprunts et à leur profit, des
garanties, véritables hypothèques sur son palais,
ses domaines, sa demeure et le Palais Royal. Le Duc
d’Orléans signa un contrat par lequel il autorisait ses
financiers Juifs à gérer ses propriétés et ses
domaines de façon à lui procurer des revenus
suffisants pour honorer ses obligations financières et
à lui laisser un revenu régulier et confortable.
Le Duc d’Orléans n’avait jamais été très doué pour
les questions financières. A ses yeux, le contrat qu’il
avait signé avec ses Banquiers Juifs lui apparut
comme un échange financier bien fondé. Ils lui
avaient offert de gérer ses affaires et de
transformer une sombre faillite en un grand succès
financier. Que pouvait-il espérer de plus ? Il n’avait
suspecté aucune manœuvre frauduleuse, puisqu’il
s’était innocemment vendu corps et âme aux agents

— 117 —
des pions sur l’échiquier
-
du Démon... Mais il l’avait fait et il était
véritablement sous leur influence [57].
Les « puissances secrètes » qui dirigeaient la
Révolution Française désignèrent Choderlos de
Laclos pour la gestion du Palais Royal et des
domaines du Duc d’Orléans. Nous pensons que de
Laclos était un Juif d’origine espagnole. Lorsqu’il fut
nommé gérant du Palais Royal, il était déjà le
célèbre auteur des « Liaisons dangereuses » et
autres ouvrages pornographiques. Il prit
publiquement la défense de son immoralité sans
bornes en déclarant qu’il étudiait la politique de
l’amour sous ses aspects les plus variés du fait de
son amour de la politique.
Il importe peu de savoir qui était Choderlos de
Laclos. C’est ce qu’il fit qui a de l’importance. Ce
personnage fit du Palais Royal la plus vaste et la
plus malfamée des demeures du Royaume. Il y
institua toutes sortes de divertissements et de
spectacles impudiques et licencieux, des galeries de
tableaux obscènes, des bibliothèques
pornographiques et mit sur scène des « pièces »
dont l’unique objet était la dépravation sexuelle
sous sa forme la plus bestiale. Les hommes et les
femmes qui souhaitaient se laisser aller à n’importe
quelle forme de débauche n’avaient que l’embarras
du choix.

57 — Les mêmes génies maléfiques utilisèrent leurs agents pour endetter William Pitt, Premier
ministre d’Angleterre, et l’obliger à démissionner, car au début de son mandat, il avait
obstinément refusé d’autoriser l’Angleterre à se lancer dans les guerres qu’ils avaient
provoquées dans le cadre de leur conspiration. Depuis 1785, le Ministre des Finances William
Pitt en savait beaucoup sur l’action des Rois de l’Argent dans les affaires internationales (n. d.
a.).
— 118 —
la révolution française en 1789

Le Palais Royal devint le centre à partir duquel on


conçut et l’on répandit les mots d’ordres de la
campagne pour la destruction systématique de la foi
religieuse et de la moralité publique française. Tout
cela se mit en place le principe Kabbalistique qui
stipule que « le meilleur révolutionnaire est un
jeune dénué de toute morale ».
Un Juif de Palerme, Cagliostro alias Joseph Balsamo,
s’était associé à de Laclos. Il transforma une des
propriétés du Duc en imprimerie, publia des
brochures révolutionnaires et organisa une équipe
de spécialistes de la propagande révolutionnaire. En
plus de la « littérature », ils organisèrent des
concerts, des pièces de théâtre et des débats
destinés à en appeler aux plus bas instincts de la
nature humaine et à favoriser la cause de la
révolution. Balsamo organisa également les nids
d’espions qui permirent au Pouvoir Occulte
d’exécuter sa stratégie de « l’infamie » pour
l’assassinat mental systématique.
Les hommes et les femmes qui étaient attirés dans
la toile tissée par de Laclos et Balsamo devaient
exécuter leurs ordres s’ils ne voulaient pas qu’on
exerçât un chantage sur eux. Ainsi, les domaines du
Duc d’Orléans furent transformés en Centre de
Politique Révolutionnaire sons le paravent de Salles
de conférences, de Théâtres, de Galeries d’Art, de
Clubs d’Athlétisme, de salles de jeu, de bordels, de
« cabarets » où l’on trouvait vins et drogue qui
faisaient un commerce d’enfer. Dans cet «
Underground » révolutionnaire, on prit d’abord au
piège les dirigeants potentiels. On étouffa d’abord
leur conscience par la fréquentation du mal, puis on
les tua par les complaisantes pratiques du mal. Les
— 119 —
des pions sur l’échiquier

domaines du Duc d’Orléans étaient transformés en


usines dans lesquelles le Pouvoir Occulte derrière le
Mouvement Révolutionnaire Mondial fabriquait les
pièces qu’il comptait utiliser pour son « Jeu d’Échec
International ». Scudder qui écrivit « Prince du Sang
» déclara à propos du Palais Royal qu’il « donna
beaucoup plus de souci à la police que tous les
autres endroits de la ville ». Pour la population, cet
endroit infâme était la propriété du Duc d’Orléans,
le cousin du Roi. Seule une infime poignée
d’hommes et de femmes savait que les prêteurs
d’argent le contrôlaient et l’utilisaient pour créer une
organisation révolutionnaire qui devait être
l’instrument de leur vengeance et de leurs plans
secrets.
Dès que la police eut pris connaissance des
documents secrets trouvés sur le corps du
messager, elle les communiqua au Gouvernement
Bavarois qui ordonna une descente dans les
Quartiers Généraux des Illuminati. On y trouva de
nouvelles preuves concernant les très vastes
ramifications du Mouvement Révolutionnaire
Mondial et on informa les Gouvernements de
France, d’Angleterre, de Pologne, d’Allemagne,
d’Autriche et de Russie de l’aspect international du
complot révolutionnaire. Mais comme toujours, les
gouvernements concernés n’entreprirent aucune
action valable pour mettre fin à la conspiration
diabolique Pourquoi ? La seule réponse est que la
puissance des hommes qui sont derrière le
Mouvement Révolutionnaire Mondial est plus grande
que celle de n’importe quel gouvernement. Nous le
prouverons tout au long de ces pages.

— 120 —
la révolution française en 1789

Les hommes malveillants qui conspirent et planifient


le M. R. M. ont un avantage sur le commun des
mortels. Le simple individu qui croit en Dieu et
apprécie l’harmonie des choses créées par Dieu ne
peut arriver à croire qu’un plan diabolique de
haine et de vengeance ait pu être conçu par des
êtres humains. Bien que tous les chrétiens croient
très sincèrement que la grâce de Dieu est entrée
dans leurs âmes comme résultat de
l’accomplissement de leurs devoirs religieux, d’avoir
reçu les sacrements et dit leurs prières, ils ne
peuvent croire le diable inocule réellement son
influence maléfique et ses pouvoirs dans les cœurs
et les âmes des hommes et des femmes qui
adoptent le Satanisme ou l’Athéisme comme
religion, par les cérémonies et les Rites des Grand
Prêtres Illuminati, que ce soit le genre Kabbale juive
ou le genre Aryano-païen du Grand Orient. C’est
pourquoi les individus et les gouvernements sont
restés naïfs et stupides face aux avertissements
qu’ils avaient reçus au sujet de la mécanique
maléfique des dirigeants du Mouvement
Révolutionnaire Mondial. Voici plusieurs illustrations
de cette inertie.
On sait que les différents gouvernements n’avaient
pas réagi à l’information que leur avait
communiquée la Police Bavaroise en 1785, aussi la
reine Marie-Antoinette reçut-elle de sa sœur
certaines lettres privées qui l’alertèrent du complot
révolutionnaire, de ses liens avec les Banquiers
Internationaux, de l’action de la Franc-Maçonnerie
ainsi que du danger qu’elle-même courait en tant
que reine de France, épouse de Louis XVI. Marie-
Antoinette (1755-1793) était la fille de l’Empereur
— 121 —
des pions sur l’échiquier

François 1er d’Autriche. Elle aussi ne put arriver à


croire que les terribles choses dont sa propre sœur
l’entretenait étaient montées par les Illuminati. Aux
avertissements répétés que lui envoya sa sœur,
Marie-Antoinette répondit de longues lettres. Aux
affirmations de sa sœur lui expliquant que l’on avait
des preuves que les Illuminati, agissant sous le
couvert d’une Franc-Maçonnerie Philanthropique,
avaient l’intention de détruire l’Église et l’État en
France, Marie-Antoinette répondit : « Je crois qu’en
ce qui concerne la France, vous vous inquiétez
beaucoup trop de la Franc-Maçonnerie. Elle est loin
d’avoir l’importance qu’elle peut avoir partout
ailleurs en Europe ».
L’Histoire se chargea de lui prouver combien elle
avait tort. Parce qu’elle refusa de prêter attention
aux avertissements répétés de sa sœur, elle et son
mari moururent sous la guillotine.
Entre 1917 et 1919 le Gouvernement Britannique
entra en possession de quantité de renseignements
concernant les Banquiers Internationaux qui ‹fol-
niaient à cette époque le Pouvoir Occulte derrière le
M. R. M. L’information fut officiellement présentée
par des Officiers des Renseignements Britanniques
et des Renseignements Américains puis confirmée
par M. Oudendyke et Sir M. Findlay. M. Oudendyke
était l’Ambassadeur des Pays-Bas à St Pétersbourg.
Il veillait sur les intérêts Britanniques après que la «
foule » eût démoli l’ambassade de Grande-Bretagne
et tué le Commander E. N. Cromie. Nous traitons en
détail de cet aspect du M. R. M. dans les chapitres
suivants sur la Russie.

— 122 —
la révolution française en 1789

La majorité des étudiants en Histoire croit que


Marie-Antoinette était une femme qui adopta l’esprit
de la Cour de France et en appréciait les
réjouissances. On reconnaît généralement qu’elle
était impliquée dan§ de nombreuses « affaires
galantes » avec les proches amis de son époux et
qu’elle donnait libre cours à des extravagances
inconsidérées. C’et le portrait que firent d’elle
Balsamo et ses propagandistes. Ils avaient concocté
un scandale du type « L’Infamie ». Ce qui leur
permit de faire exiger par la foule la vie de la Reine.
Mais leur version de la conduite de Marie-Antoinette
n’est qu’un ramassis de mensonges, les historiens
l’ont prouvé. La force morale avec laquelle elle
supporta les souffrances que lui infligèrent ses
ennemis, la dignité avec laquelle elle accepta son
sort et la résignation et le courage avec lesquels elle
offrit sa vie sur l’échafaud ne peuvent être les
caractéristiques d’une femme débauchée.
Afin de salir Marie-Antoinette, Weishaupt et
Mendelssohn montèrent l’affaire du « Collier de
Diamants ». A l’époque, les ressources financières
de la France étaient à leur niveau le plus bas et le
Gouvernement Français priait les Rois de l’Argent
Internationaux de lui accorder un peu plus de crédit.
Un agent secret des super-conspirateurs fit réaliser
un fabuleux collier de diamants par les bijoutiers de
la Cour. L’ordre d’exécution pour ce collier dont on
estimait la valeur à un quart de million de livres fut
donné au nom de la Reine. Lorsque les bijoutiers de
la Cour apportèrent le Collier de Diamants à la Reine
en vue de son approbation, elle refusa en déclarant
qu’elle n’avait rien demandé. Elle se défendit d’avoir
commandé ce collier. Mais comme les conjurés
— 123 —
des pions sur l’échiquier

l’avaient prévu, les nouvelles sur ce collier fabuleux


se répandirent. Balsamo mit en œuvre sa machine à
propagande et Marie-Antoinette fut submergée de
critiques et salie. Sa réputation fut traînée dans la
boue par une campagne de rumeurs ; en fait,
d’assassinat mental. Et comme à l’accoutumée, on
ne put jamais repérer les calomniateurs. Après cette
campagne, Balsamo produisit son chef-d’œuvre :
ses presses imprimèrent des milliers et des milliers
de brochures affirmant qu’un amant secret de la
Reine avait envoyé le collier en hommage à ses
faveurs royales.
Mais les individus qui dirigeaient « L’Infamie »
inventèrent des calomnies encore plus diaboliques à
propos de la Reine et les firent circuler. Ils écrivirent
une lettre au Cardinal Prince de Rohan en imitant la
signature de la Reine : on lui demandait de la
rencontrer au Palais Royal vers minuit afin d’aborder
l’affaire du collier de diamants. On engagea une
prostituée du Palais Royal qui prit les apparences de
la Reine et le Cardinal fut impliqué. On se hâta de
rapporter L’épisode dans les journaux et les
pamphlets et l’on fit circuler des insinuations
infectes impliquant deux des plus hauts
personnages de l’Église et de l’État.
L’Histoire nous apprend que le collier de diamants,
après avoir servi au répugnant dessein, fut envoyé
en Angleterre et démonté. Un Juif nommé Eliason
aurait conservé la majorité des diamants de prix
utilisés lors de sa fabrication.
Madame Queensborough, auteur de « Occult
Theocracy », réussit à apporter quelques preuves
sur les liens entre les prêteurs d’argent Juifs anglais

— 124 —
la révolution française en 1789

et le complot qui conduisit à la Révolution Française.


Alors qu’elle faisait des recherches, elle lut un
ouvrage écrit par l’Israélite Bernard Lazare sur «
L’Antisémitisme ». Forte de ce qu’elle tira de ce
livre, Madame Queensborough affirma que Benjamin
Goldsmid, son frère Abraham ainsi que son neveu
Sir Moses Montifiore et leur associé Moses Moccata
furent les financiers Juifs d’Angleterre certainement
impliqués avec leurs frères Juifs continentaux dans
le complot qui amena la révolution en France. On
découvrit une preuve supplémentaire montrant les
attaches de Daniel Itsig de Berlin, de son beaufils,
David Friedlander, et de Herz Cerfbeer, d’Alsace,
avec les Rothschild et le complot. Quelqu’un a donc
réussi à braquer le projecteur sur les hommes qui, à
cette époque, constituaient le Pouvoir Occulte
derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial.
Il faut connaître les méthodes qu’employèrent ces
hommes pour amener le Gouvernement français
dans les difficultés financières que l’on sait, car nous
allons reconnaître le même processus appliqué par
la suite en Amérique, en Russie, en Espagne et dans
les autres pays.
Sir Walter Scott, dans son deuxième volume de la «
Vie de Napoléon » a une vision des prémices. Il
résume la situation en ces termes : « Ces financiers
traitèrent le gouvernement (français) comme les
usuriers les faillis prodigues, alimentant leurs
extravagances d’une main, tirant de l’autre sur leurs
fortunes ruinées, des dédommagements
complètement déraisonnables pour leurs avances de
fonds. Par une longue suite d’emprunts et de
concessions ruineuses accordées pour les garantir,

— 125 —
des pions sur l’échiquier

on mit les finances de la France dans le désordre le


plus absolu » [58].
Une fois que l’on eut obligé le gouvernement
français à solliciter d’énormes emprunts pour couvrir
les dettes contractées pour les guerres créées par
les conspirateurs internationaux, ces zélés
serviteurs de Mamon acceptèrent très aimablement
de prêter l’argent, à condition bien sûr qu’ils soient
maîtres des conditions du contrat. A première line,
leurs conditions étaient très acceptables. Mais ils
avaient encore placé une anguille sous roche en la
personne d’un certain Monsieur Necker. On dut le
nommer au Conseil du Roi de France en tant que
Ministre des Finances. Les financiers Juifs
imposèrent ce sorcier de la finance pour qu’il purge
la France de ses difficultés monétaires « en deux
temps, trois mouvements ». En réalité, au cours des
quatre années suivantes, il s’appliqua à livrer
dangereusement le gouvernement français aux
financiers Juifs en faisant monter la dette nationale
à 170.000.000 de Livres.
Le Capitaine A. H. M. Ramsay résume la situation
avec justesse dans « La Guerre Sans Nom ». Il y
déclare : « La Révolution est un coup porté à un
paralytique. Lorsque l’emprise de la dette a été
solidement établie, le contrôle de toute forme de
publicité et d’activité politique va aussitôt de pair
avec une mainmise sur l’industrie (à la fois sur
l’exploitation et sur la main-d’œuvre). La scène est
alors prête pour le coup révolutionnaire. L’emprise
58 — A la suite de ces prétendues déclarations antisémites, les personnes qui contrôlent les
maisons d’édition et la plus grande partie de la presse imposèrent la loi du silence à l’important
ouvrage de Walter Scott : sa « Vie de Napoléon », en neuf volumes, abordait de nombreuses
phases de la Révolution Française. L’ouvrage est quasi introuvable sauf dans les bibliothèques
et les Musées, et n’est jamais mentionné dans ses listes d’ouvrages publiés (n. d. a.).
— 126 —
la révolution française en 1789

de la main Droite, la Finance, produit la paralysie


pendant que la main Gauche, la Révolution, tient le
poignard et donne le coup fatal. La corruption
morale facilite tout le processus ».
Pendant que les feuilles de propagande de Balsamo
pestaient contre les hauts représentants de l’Église
et de l’État, les agents spéciaux des Illuminati
formaient les hommes que l’on utiliserait comme
responsables du Règne de la Terreur qui
accompagne chaque fois le coup révolutionnaire.
Parmi ces hommes, on trouvait Robespierre, Danton
et Marat. Pour que leur véritable dessein demeurât
dans » le secret, les hommes qui devaient libérer les
prisonniers et les fous afin de créer l’atmosphère
nécessaire à l’institution d’un Règne de la Terreur
programmé, se rencontrèrent au Couvent des
Jacobins. A l’intérieur des murs de l’édifice sacré on
étudia les détails du plan sanglant et l’on constitua
les listes de réactionnaires que l’on devait liquider. Il
y fut expliqué que pendant que les criminels et les
fous se répandraient, terrorisant sauvagement la
population en commettant des crimes de masse, en
enlevant ou en violant publiquement les gens du
peuple, l’Underground » organisé des travailleurs
sous la direction de Manuel, Procureur de la
Commune, capturerait toutes les personnalités
politiques importantes, les dirigeants du clergé et
les officiers de l’armée que l’on savait fidèles au Roi
[59]
.Les hommes qui devaient sortir de l’Underground
» Juif organisé furent façonnés dans les Clubs
Jacobins. Sous la conduite de chefs très versés dans
la conduite du « Règne de la Terreur », ils se
59 — Sir Walter Scott dans sa « Vie de Napoléon », Tome 2, page 30 déclare : « La Commune
de Paris, à ce moment-là le Sanhédrin des Jacobins, exigea bien sûr la mort » (n. d. a.).
— 127 —
des pions sur l’échiquier

chargèrent des atrocités de masse pour accomplir le


dessein de leurs maîtres cachés et les placer encore
plus près de leur but final.

— 128 —
CHAPITRE IV
la fin de la révolution —
Napoléon les dictatures

Les Banquiers Internationaux organisèrent la


Révolution Française afin de devenir le Pouvoir
Occulte derrière les gouvernements d’Europe et
continuer leur Plan à longue échéance.
Lorsque la révolution éclata, les Jacobins en prirent
le contrôle, comme les Illuminati et la Franc-
Maçonnerie du Grand Orient leur avaient demandé
de le faire. Ils utilisèrent le Duc d’Orléans pour
servir leur dessein jusqu’au moment où l’on eut
besoin de lui pour voter la mort de son cousin le
Roi. Le Duc croyait qu’on ferait de lui un monarque
constitutionnel, mais les Jacobins avaient d’autres
instructions. Une fois qu’il eut voté la mort du Roi et
en eut endossé la responsabilité, il permit aux
véritables conjurés d’être à l’abri de tout soupçon.
Alors, le Pouvoir Occulte derrière la Révolution
donna des ordres pour qu’on l’ « exécutât », en
tirant le plus grand parti possible de leur
propagande et de l’ « Infamie ». En un temps
incroyablement court, il se retrouva sur le chemin
de la guillotine. Dans la charrette de la mort qui
roulait sur les pavés, il entendit le peuple l’insulter
et le maudire.
Mirabeau se repentit lorsqu’il réalisa le danger que
représentait le terrible instrument de vengeance à la
constitution duquel il avait participé. Tout déréglé et
dissolu qu’il était, il ne put accepter d’assister aux
terribles et révoltantes atrocités que les Jacobins
perpétraient systématiquement contre tous ceux qui
— 129 —
des pions sur l’échiquier

étaient « désignés » pour l’outrage et la mort par


les maîtres secrets. Mirabeau était en fait opposé à
toute violence envers le Roi. Son propre plan avait
été de réduire Louis XVI à l’état de Monarque
Constitutionnel et de se faire nommer son conseiller
en chef. Lorsqu’il réalisa que ses maîtres voulaient
tuer le Roi, il essaya d’organiser la fuite de Louis
XVI de Paris pour qu’il puisse se mettre u restaient
encore à la tête de son armée. Mais ses plans furent
lâchement révélés aux Jacobins, et on ordonna sa
liquidation. Dans son cas, on ne pouvait prévoir une
exécution publique. Ses ennemis n’avaient pas
assez de temps pour « constituer » un dossier
d’accusation qui fut cohérent. En conséquence, on
l’empoisonna et l’on fit passer sa mort pour un
suicide. Un livre fut écrit au sujet du « Collier de la
Reine » dont nous avons déjà parlé. Il s’y trouve
une remarque très éclairante : « Louis n’ignorait pas
le fait que l’on avait empoisonné Mirabeau ».
Danton et Robespierre furent les deux démons
incarnés qui mirent en place le « Règne de la
Terreur » selon les directives des Illuminati pour
qu’ils puissent se venger de leurs ennemis et
éliminer les personnages qui leur faisaient obstacle.
Cependant, mais une fois leur dessein accompli, les
deux exécutants furent arrêtés, accusés de toutes
sortes d’infamies et exécutés [60].

Lafayette était franc-maçon et il rejoignit les forces


révolutionnaires pour amener plus rapidement les
60 — Dans les « Protocoles des Sages de Sion », à la quinzième séance, il est dit : « Nous
exécutons les Francs-Maçons de telle sorte que la Fraternité n’en a jamais de soupçons », et
également : « De cette façon, nous procéderons avec ces Francs-Maçons « Goyim » qui
commencent à en savoir beaucoup trop ». E. Scudder, dans sa « Vie de Mirabeau » déclare : « Il
(Mirabeau) mourut à une époque où l’on aurait pu encore réprimer la révolution » (n. d. a.).
— 130 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

réformes dont on avait besoin. Mais Lafayette ne


pensa jamais un seul instant qu’il menait le peuple
de France de sa « vieille oppression » à une
nouvelle sujétion. Lorsqu’il essaya de sauver le Roi,
on l’expédia faire la guerre en Autriche. Depuis la
Révolution Française de 1789 jusqu’aux révolutions
d’aujourd’hui, le Pouvoir Occulte qui se trouve
derrière toutes ces révoltes a utilisé beaucoup de
Ducs d’Orléans, de Mirabeau et de Lafayette. Malgré
leurs noms et leurs fonctions différentes, ils ont
toujours joué des rôles semblables, réduits à la
stricte utilité de ceux qui tiraient les ficelles,
notamment pour organiser les révolutions, et
liquidés ensuite. On s’est toujours arrangé pour
camoufler leur mort sous un « monceau de crimes »
qui étaient en fait imputables au Pouvoir Occulte.
Sir Walter Scott comprit beaucoup de choses quant
à la façon de procéder du Pouvoir Occulte derrière la
Révolution Française. Tout lecteur de sa « Vie de
Napoléon » saisira que l’auteur pensait avoir détecté
l’origine Juive des complots [61].

Sir Walter Scott fait remarquer que les véritables


personnages-clés de la Révolution étaient pour la
plupart des « étrangers ». Il observa qu’ils
employaient des termes typiquement Juifs tels que
« Directeurs » ou « Anciens » (= Sages) dans leur
besogne et il fit remarquer que Manuel fut nommé «
Procureur de la Commune » d’une façon quelque
peu mystérieuse. Sir Walter déclare que cet homme
61 — Mes investigations prouvent que les hommes qui ont constitué « La Puissance Secrète »
dans les coulisses de l’intrigue internationale et dirigé le M. R. M. ainsi que le Plan Nazi de
conquête mondiale, n’ont pas tous été d’origine Sémite ou de confession Judaïque. Je suis
certain qu’ils faisaient tous partie des Illuminati, leur origine raciale n’étant pas prise en compte.
Les Rois de l’Argent, les industriels accapareurs, les politiciens avides n’ont jamais hésité à
accuser les Juifs comme les Gentils des crimes qu’ils commettaient contre l’humanité (n. d. a.).
— 131 —
des pions sur l’échiquier

fut responsable, de l’arrestation et de la détention


dans toutes les prisons de France des victimes des
journées sanglantes et préméditées de septembre
1792. Pendant ces massacres, on assassina 8.000
personnes uniquement dans les prisons de Paris. Sir
Walter nota aussi que la Communauté de Paris (le
Conseil Général de Paris) devint le Sanhedrin des
Jacobins qui demandaient « du sang et encore du
sang ». Scott raconte que jusqu’à ce qu’ils eurent
accompli leurs tâches, Robespierre, Danton et Marat
occupaient de hautes fonctions dans la synagogue
des Jacobins. Ma forte conviction m’incline à penser
que ce fut Manuel qui provoqua l’attaque contre le
Roi Louis XVI et Marie-Antoinette, et les conduisit
finalement à la guillotine. Manuel reçut un soutien
très important d’un homme nommé David, qui, en
tant que membre dirigeant du Comité de Salut
Public, fut le juge des nombreuses victimes de
Manuel. La voix de David exigeait toujours le sang
et la mort.
Sir Walter rapporte que David, avant de commencer
son travail quotidien avait coutume de citer la
phrase des couteliers : « Aiguisons jusqu’à ce que
ça devienne rouge ». C’est David qui introduisit le «
Culte de l’Être Suprême ». Le rituel païen était une
mascarade Kabbalistique qui remplaça tout signe
externe de dévotion. Scott mentionne également
que Choderlos de Laclos, qui était pense-t-on
d’origine « espagnole », fut le directeur du Palais
Royal et joua un rôle diabolique dans l’explosion de
la Révolution. Autre chose d’important : après qu’on
eut décrété l’élimination de Robespierre, deux
hommes, Reubel et Gohir, devinrent les « Directeurs
du Conseil des Anciens (= Sages) ». Avec trois
— 132 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

autres compagnons ils furent momentanément les


véritables gouvernants de la France. Ces cinq
hommes auxquels nous faisons allusion composaient
le « Directoire ». Or, fait remarquable, « La Vie de
Napoléon » de Sir Walter Scott qui dévoile tant de
faits, tant de vérités est pratiquement inconnue.
Nous devons ici mentionner « La Vie de Robespierre
» de G. Renier, qui a été écrite comme si l’auteur
avait eu accès à quelques-uns des secrets : « Du 27
Avril au 28 Juillet 1794 (lorsque Robespierre fut mis
en minorité) la Terreur arriva à son paroxysme.
Jamais il ne fut question de dictature d’un seul
homme, encore moins de Robespierre. Quelque
vingt hommes partageaient le pouvoir et encore !
Le 28 Juillet, Robespierre fit un long discours devant
la Convention... une philippique contre les ultra-
terroristes... il y émit des accusations vagues et
générales ». On raconte — que Robespierre aurait
dit : « Je ne puis les nommer maintenant et en cet
endroit, ni déchirer entièrement le voile qui
recouvre ce profond mystère d’iniquité, mais je puis
affirmer avec certitude que, parmi les auteurs de ce
complot, il y a les agents de ce système de
corruption et de scandales, le moyen le plus
puissant parmi tous ceux inventés par les Étrangers
pour la ruine de la République : je veux dire les
apôtres impurs de l’Athéisme et de l’immoralité qui
est son fondement ». M. Renier ajouta : « S’il
(Robespierre) n’avait pas prononcé ces mots, il
aurait encore pu triompher ».
Robespierre en avait beaucoup trop dit. On lui tira
délibérément un coup de feu dans la mâchoire afin
de le réduire au silence et de pouvoir le traîner

— 133 —
des pions sur l’échiquier

jusqu’à la guillotine le lendemain [62]. On s’occupa de


la même façon d’un autre Franc-Maçon qui en savait
beaucoup trop. Lorsque nous passerons en revue les
événements qui ont conduit aux Révolutions Russe
et Espagnole, nous montrerons que le Groupe
Révolutionnaire Occulte des Illuminati à l’intérieur
des Loges du Grand Orient de la Franc-Maçonnerie
Continentale était l’instrument des hommes qui
constituaient Le Pouvoir Occulte derrière le
Mouvement Révolutionnaire Mondial. On accusa
publiquement des milliers d’individus et on jeta le
discrédit sur de nombreuses organisations
uniquement parce que les dirigeants secrets avaient
le pouvoir de les accuser de leurs crimes et de
dissimuler ainsi leur propre identité. Peu
nombreuses sont les personnes qui savent
aujourd’hui que Robespierre, Marat et Danton
n’étaient que les instruments qu’utilisèrent les treize
directeurs des Illuminati, ingénieurs et techniciens
de la « Grande » Révolution Française. Ce furent les
hommes qui étaient dans les coulisses qui mirent au
point le mécanisme de la Terreur comme moyen de
satisfaire leur désir de vengeance. Pendant la
Terreur ils pouvaient retirer les obstacles humains
qui les gênaient.
Les hommes qui dirigeaient la Révolution Française
décidèrent alors de s’engager dans l’intrigue
internationale. Toujours soucieux d’accroître leur
puissance politique et économique, Anselm Mayer
Rothschild ouvrit une succursale à Londres, que
dirigea son fils Nathan, spécialement formé à cela.
62 — La somme de Sir Walter Scott sur Napoléon n’est jamais citée avec ses autres œuvres, ni
ré-imprimée. Elle est pratiquement introuvable. Au fur et à mesure que l’on dévoilera l’histoire
du Pouvoir Occulte, le lecteur réalisera l’importance de ce fait significatif qui illustre la façon
dont sont contrôlés les réseaux de publicité (n. d. a.).
— 134 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

Son intention était de renforcer, plus solidement


que jamais, les liens entre les hommes qui
contrôlaient la Banque d’Angleterre et ceux qui
contrôlaient les Banques de France, d’Allemagne et
de Hollande. Nathan entreprit ce travail important à
l’âge de 21 ans et il tripla sa fortune. Les Banquiers
décidèrent alors d’utiliser Napoléon comme
l’Instrument de leur volonté. Ils organisèrent les
Guerres Napoléoniennes pour détrôner plusieurs
Têtes Couronnées d’Europe [63].
En 1804, après avoir occupé l’Europe, Napoléon se
proclama Empereur. Il nomma son frère Joseph, Roi
de Naples ; Louis, Roi de Hollande et Jérôme, Roi de
Westphalie. Au même moment, Nathan Rothschild
s’arrangeait pour que ses quatre frères deviennent
les rois de la finance en Europe : Ils étaient le
Pouvoir Occulte derrière les trônes récemment
établis.
Les prêteurs d’argent internationaux transportèrent
alors leurs quartiers généraux en Suisse. Ils
convinrent entre eux que, dans leurs intérêts et
pour leur sécurité, la Suisse serait toujours neutre
lors des différents conflits. Dans leurs quartiers
généraux Suisses, à Genève, ils organisèrent tous
les trusts et cartels à l’échelle internationale. Ils
manigancèrent les choses de telle façon que peu
importaient les combattants, les vainqueurs ou les
perdants : les membres du Cartel des prêteurs
d’argent internationaux gagnaient de plus en plus
d’argent. Ce groupe d’hommes obtint rapidement le
contrôle des fabriques de munitions, de l’industrie
de construction navale, de l’industrie minière, des
63 — ... et exporter les idées de la révolution satanique (n. d. l. r.).
— 135 —
des pions sur l’échiquier

usines chimiques, des dépôts de fournitures


pharmaceutiques, des aciéries, etc. Le seul ennui,
c’était que Napoléon devenait de plus en plus
égoïste et eut même la témérité de les dénoncer
publiquement. Dès lors, son destin était scellé. Ce
ne furent pas le temps ni le froid qui transformèrent
sa victorieuse invasion de la Russie en une des plus
tragiques défaites militaires que le monde ait jamais
connue... Le manque de munitions et de fournitures
dont ses armées manquaient cruellement était dû
au sabotage de ses lignes de communication.
La stratégie secrète qui fin employée pour infliger
une défaite à Napoléon et l’obliger à abdiquer servit
de modèle à toutes les actions révolutionnaires
depuis cette époque. C’était très simple : les
dirigeants du Mouvement Révolutionnaire plaçaient
leurs agents occultes en des endroits-clés dans les
services de ravitaillement, de communication, de
transport et de renseignement des forces années
qu’ils voulaient renverser. En sabotant les
ravitaillements, en interceptant les ordres, en
délivrant des messages contradictoires, en
immobilisant ou en déroutant des convois, et par un
travail de contre-espionnage, les dirigeants
révolutionnaires avaient découvert la possibilité de
créer un plus grand chaos dans l’organisation
militaire la plus efficace, que ce soit sur terre, sur
mer ou dans l’air. Dix « Cellules » placées
secrètement en des endroits-clés valent dix mille
hommes sur le terrain. Les méthodes que l’on
employa pour détruire Napoléon au début du dix-
neuvième siècle furent également utilisées pour
amener la défaite des années Russes en guerre
— 136 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

contre le Japon en 1904. Ce fut la même chose en


1917 lorsque les armées Russes se mutinèrent, et
de même en 1918 dans la Marine et dans l’armée
allemande.
La véritable raison pour laquelle les généraux
allemands demandèrent — et on le leur accorda —
un Armistice en novembre 1918, fut l’infiltration
Communiste à des postes-clés. On utilisa les mêmes
méthodes pour détruire l’efficacité de l’armée de
Terre, de la Marine et de l’Aviation espagnole en
1936. On utilisa les mêmes tactiques pour amener
la défaite d’Hitler après ses avancées victorieuses en
Russie pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Ainsi
l’Histoire se répète parce que les mêmes puissances
emploient chaque fois les mêmes méthodes. Mais le
plus important, c’est que les descendants des
hommes qui amenèrent la chute de Napoléon
amenèrent la défaite des forces nationalistes
chinoises en 1945. Aujourd’hui encore ce noyautage
continue... On donna des ordres mystérieux et des
millions et des millions de dollars d’armes et de
munitions furent larguées dans l’Océan Indien, alors
qu’elles étaient destinées à Chang-Kaï-Tchek. La
véritable histoire de la façon dont les politiciens
britanniques et américains trahirent nos alliés
Chinois et Coréens Anticommunistes, prouve que les
agents des Banquiers Internationaux manœuvraient
afin de permettre aux Com munistes d’obtenir le
contrôle de l’Asie ; ils trompaient et induisaient en
erreur nos hommes d’État.
Le Communisme est aujourd’hui ce qu’il a
toujours été : un instrument de destruction et un
moyen d’action qu’utilisèrent les conspirateurs
— 137 —
des pions sur l’échiquier

internationaux pour servir leurs plans secrets de


conquête des richesses, des ressources naturelles
et du potentiel humain du monde entier.
L’Histoire nous dit comment on obligea Napoléon à
abdiquer en 1814, comment on l’envoya alors en
exil sur l’île d’Elbe, comment il s’échappa et essaya
d’amorcer un retour. Mais il « jouait » contre des
hommes qui avaient en main des dés pipés. Nathan
Rothschild et sa clique internationale avaient
soutenu l’Allemagne afin de battre Napoléon. Ils
avaient décidé de gagner de l’argent quelle que fût
l’issue du combat. Lorsque la bataille de Waterloo
fut sur le point de se dérouler, Nathan Rothschild se
trouvait à Paris. Il avait pour domicile un palais d’où
l’on avait vue sur celui qu’occupait Louis XVIII. Il
pouvait, lorsqu’il le désirait, voir ce qui se passait
dans le palais de l’héritier au trône de France. Il
s’était également chargé de placer des agents sur le
champ de bataille qui lui faisaient parvenir des
informations au sujet du combat par le moyen de
pigeons voyageurs. Nathan Rothschild s’était aussi
occupé d’envoyer de fausses informations en
Angleterre toujours par pigeons voyageurs quant à
l’issue de la bataille. Une fois qu’on l’eût assuré de
la victoire de Wellington, ses agents informèrent le
peuple britannique de la défaite de Wellington et de
la rage de vaincre de Napoléon. Le fait que les
pigeons voyageurs aient joué un rôle si important
dans cette machination donna naissance à
l’expression : « Un petit oiseau m’a dit » [64].

64 — Lorsqu’une personne en Angleterre demande à une autre : « D’où avez-vous tiré cette
information ? », la personne questionnée répondra le plus souvent « Oh ! Un petit oiseau me l’a
dit ! « et laissera l’autre sur sa faim (n. d. a.).
— 138 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

Les petits oiseaux de Nathan Rothschild racontèrent


des mensonges d’une telle ampleur sur la Bataille
de Waterloo que le peuple de Grande-Bretagne
paniqua. Le marché des changes tomba en chute
libre. On pouvait acheter les Livres Anglaises pour «
presque rien », pour un Shilling. Toutes les valeurs
s’effondrèrent : on n’avait jamais vu cela ! Nathan
affréta un petit vaisseau pour la modique somme de
2.000 Livres afin de regagner l’Angleterre. A son
arrivée, ses associés en finance mirent la main sur
toutes les actions, obligations et autres titres et
garanties que leurs mains pouvaient rafler.
Lorsqu’enfin la vérité fut connue, à savoir la victoire
de Wellington, les valeurs remontèrent à leur cours
normal. Les prêteurs d’argent internationaux
avaient réalisé des fortunes astronomiques.
Ce qui est incompréhensible, c’est de constater
qu’aucune des personnes qu’ils avaient miné ne
s’étaient ruées sur eux pour les assassiner. En
témoignage de joie et de gratitude envers le
prestigieux fait d’armes de Wellington et de Blücher,
les Rothschild prêtèrent £ 18.000.000 à l’Angleterre
et £ 5.000.000 à la Prusse, de cet argent mal
acquis, en réparation des dommages de guerre.
Lorsque Nathan Rothschild mourut en 1836, il s’était
arrogé le contrôle de la Banque d’Angleterre et de la
dette nationale qui, après ce gigantesque assassinat
financier de 1815, s’élevait à £ 885.000.000.
Il est peu probable qu’un Franc-Maçon sur un millier
sache la véritable histoire de la façon dont les Chefs
des Illuminati du Grand Orient ont infiltré leurs
agents dans la Franc-Maçonnerie Continentale.

— 139 —
des pions sur l’échiquier

Les faits mentionnés étaient vrais ; les Grands


Maîtres de la Franc-Maçonnerie anglaise avaient
prévenu leurs Frères Maçons de n’avoir aucune
relation avec les FrancsMaçons du Grand Orient ou
de s’affilier à eux en aucune sorte car les Illuminati
Révolutionnaires s’étaient établis dans la Franc-
Maçonnerie Continentale. Le Pape Pie IX dénonça
publiquement le Communisme et renouvela aux
catholiques l’interdiction de s’affilier à la Franc-
Maçonnerie. Afin de convaincre le lecteur qui
pourrait avoir encore des doutes en ce qui concerne
le rôle joué par la Franc-Maçonnerie dans la
Révolution Française, nous citerons quelques
phrases d’un débat qui eut lieu sur ce sujet à la
Chambre des Députés en 1904, en France. Le
Marquis de Rosanbo, après avoir exposé quelques
faits destinés à prouver que la Franc-Maçonnerie
était l’auteur de la Révolution Française, déclara : «
Nous sommes donc parfaitement d’accord sur ce
point que la Franc-Maçonnerie a été le seul auteur
de la Révolution, et les applaudissements que je
recueille de la « Gauche » et auxquels je suis peu
habitué, prouvent, Messieurs, que vous
reconnaissez avec moi qu’elle a fait la Révolution
Française ».
A cette déclaration, M. Jumel, un Franc-Maçon
notoire du Grand Orient, répondit : « Nous faisons
plus que de le reconnaître... nous le proclamons ! »
(Nous tirons ces faits du Convent du Grand Orient
de 1923, page 403. Les Illuminati contrôlent
indubitablement la Franc-Maçonnerie).
En 1923 lors d’un grand banquet auquel assistaient
des personnalités éminentes des Affaires
— 140 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

Internationales, et dont quelques unes étaient liées


à la Société des Nations, le Président du Grand
Orient leva ce toast : « A la République Française,
fille de la Franc-Maçonnerie Française. A la
République Universelle de demain, fille de la Franc-
Maçonnerie Universelle [65] « .

Nous allons faire une brève recension des


événements historiques prouvant que les Francs-
Maçons du Grand Orient ont contrôlé la politique
française de 1923 jusqu’à maintenant. La plus
grande victoire remportée par les Banquiers
Internationaux, après que leurs agents aient agi en
tant que conseillers des dirigeants politiques qui
conçurent et finalement ratifièrent l’infâme « Traité
de Versailles », fut d’avoir placé en 1924 M. Herriot
au pouvoir en France. Toute décision politique dictée
par les chefs de la Franc-Maçonnerie du Grand
Orient en 1923 était appliquée par le Gouvernement
Herriot en l’espace d’une année ou-un peu plus :
1) En Janvier 1923, les L. G. O. (Les Loges du Grand
Orient) décrétèrent la suppression de l’ambassade
au Vatican. Le Parlement Français mit cet ordre à
exécution le 24 Octobre 1924.
2) En 1923, les L. G. O. exigèrent le triomphe de l’idée
de Laïcité (c’est le principe primordial, essentiel à
l’établissement de l’idéologie du Grand Orient dans
un État athée). Herriot fit une déclaration
ministérielle publique en faveur de cette politique, le
17 Juin 1924.
3) Le 31 Janvier 1923, les L. G. O. exigèrent une
amnistie générale pour les personnes condamnées
65 — Passage tiré du livre de Mgr Henry Delassus : « La Conjuration Anti-Chrétienne », tome
premier, page 146 ; cité à nouveau dans « L’Arène Espagnole », page 143 (n. d. a.).
— 141 —
des pions sur l’échiquier

et les traîtres. De nombreux dirigeants communistes


éminents devaient en bénéficier, et parmi eux :
Marty qui devint célèbre par la suite en organisant
les Brigades Internationales qui combattirent aux
côtés des communistes en Espagne, en 1936-39. La
Chambre des Députés vota l’Amnistie le 15 Juillet
1924 et lâcha ainsi dans une société sans défiance
un certain nombre de gangsters internationaux qui
avaient pour maître le Conseil Suprême de la Franc-
Maçonnerie du Grand Orient, les Illuminati.
4) En Octobre 1922, les L. G. O. avaient lancé une
campagne afin de populariser l’idée que l’on devait
engager des relations diplomatiques avec le
Gouvernement Soviétique établi à Moscou. Ce
mouvement ne serait pas allé très loin s’il n’y avait
pas eu l’élection de M. Herriot. Cette « Amitié »
envers la campagne pro-Soviétique démarra en
France lorsque le Bulletin Officiel de la Grande Loge
de France publia un article sur le sujet dans son
numéro d’octobre 1922 à la page 286. Herriot
établit des relations politiques avec les dirigeants
révolutionnaires communistes le 28 Octobre 1924
[66]
.

Les mêmes forces maléfiques poussent aujourd’hui


à la reconnaissance de la Chine Rouge [67].
Un des dirigeants du Grand Orient était à cette
époque Léon Blum. Il devait être l’instrument
politique prêt à accomplir les ordres de ses chefs.
Des membres de haut rang des loges militaires
d’Espagne, — qui s’en séparèrent par la suite après
66 — cf A. G. Michel : « La Dictature de la Franc-Maçonnerie sur la France », cité, à nouveau
dans « L’Arène Espagnole » à la page 143 (n. d. a.).

67 — C’est fait depuis des lustres ! (n. d. l. r.).


— 142 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

avoir découvert que les dirigeants du M. R. M. les


utilisaient comme de simples marionnettes —
révélèrent que tout Franc-Maçon du Grand Orient
devait prêter un serment d’obéissance illimitée
au dirigeant du Conseil des Trente-Trois et ne
reconnaître aucun être humain au-dessus de lui. Un
tel serment prêté par un athée déclaré signifiait
littéralement qu’il reconnaissait l’État comme au-
dessus de toute chose et le chef de l’État comme
son Dieu. On trouve de nombreuses précisions sur
l’intrigue menée par le Grand Orient en France et en
Espagne de 1923 à 1939 dans l’ouvrage ayant pour
titre « L’Arène Espagnole » écrit par William Foss et
Cecil Gerahty et publié par le « Right Book Club » de
Londres en 1939. Mais pour justifier la continuité de
la conspiration des Banquiers Internationaux, il est
nécessaire de dévoiler quelques faits plus que
révélateurs.
Léon Blum naquit à Paris en 1872 de parents Juifs.
On le remarqua pour le rôle qu’il joua dans l’affaire
Dreyfus et on l’élit Premier ministre en Juin 1936. Il
occupa ce poste jusqu’en Juin 1937. Il fut réélu en
Mars et le resta jusqu’en Avril 1937. Ses partisans le
firent revenir dans la politique comme Vice-Premier
ministre de Juin 1937 jusqu’à Janvier 1938. On
utilise de nos jours Mendès-France de la même
façon.
Pendant toute cette époque, la tâche de Léon Blum
fut de modeler la politique Gouvernementale
française de façon à ce qu’elle soutint les plans des
dirigeants du M. R. M. vis-à-vis de l’Espagne. Pour
jeter la suspicion sur leurs ennemis, les
conspirateurs firent ressortir que Franco et ses
— 143 —
des pions sur l’échiquier

militaires avaient machiné et comploté les


événements qui conduisirent à la Guerre Civile
d’Espagne. Il est maintenant prouvé que Staline et
ses experts en révolution, du Commintern, étaient
les conspirateurs qui avaient exécuté les plans du
Pouvoir Occulte derrière le M. R. M. Ils avaient
prévu de recommencer ce qu’ils avaient accompli
lors de la Révolution Française de 1789 et de la
Révolution Russe de 1917.
Dès 1929, M. Gustave publiait dans son journal « La
Victoire » la vérité sur Léon Blum et ses associés. Il
avait le courage de désigner « Le Parti Collectiviste
» de Léon Blum comme la deuxième succursale de
la Franc-Maçonnerie... ce parti n’est pas seulement
antireligieux ; c’est le parti de la lutte des classes et
de la révolution sociale ».
Léon Blum mit à exécution les plans des dirigeants
du M. R. M. visant à ravitailler les « Loyalistes »
espagnols en armes, en munitions et en finances. Il
contribuait à garder les Pyrénées « ouvertes » mais
suivait une politique partiale de non-intervention...
qui s’adressait uniquement aux Nationalistes des
forces de Franco.
Nous en apporterons des preuves dans les chapitres
traitant de la révolution en Espagne et nous
établirons irréfutablement que les Loges du Grand
Orient espagnoles et françaises étaient le moyen de

— 144 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

communication entre les directeurs du M. R. M. et


leurs agents à Moscou, Madrid et Vienne [68].

Le lecteur pourrait penser que nous accordons


beaucoup trop d’importance à l’influence de la
Franc-Maçonnerie du Grand Orient dans les Affaires
Internationales. A. G. Michel, auteur de « La
Dictature de la Franc-Maçonnerie sur la France »
produit nombre de preuves établissant que le Grand
Orient de France avait décrété en 1924 de faire de
la Société des Nations « Un outil international de la
Franc-Maçonnerie ».
Trotsky écrivit dans son livre « Staline » : «
Aujourd’hui il y a une Tour de Babel au service de
Staline et un de ses principaux centres se trouve à
Genève, ce nid d’intrigues « .
L’importance de ce que Trotsky déclarait, réside
dans le fait que les accusations qu’il portait, visaient
l’influence maléfique des Francs-Maçons du Grand
Orient à l’intérieur de la Société des Nations. Nous
pouvons l’appliquer de nouveau à la mauvaise
influence qu’ils exercent aux Nations Unies (O. N.
U.) de nos jours. L’étudiant qui s’efforce de
rechercher une explication au comportement actuel
des Nations Unies verra son action dans les
politiques étranges qui ne paraissent avoir aucun
sens pour l’homme de la rue. Mais ces étranges
politiques s’éclairent lorsque nous constatons
68 — Tous les événements politiques qui ont eu lieu en France du début de la Deuxième Guerre
Mondiale jusqu’au refus de Mendès-France de faire partie de la C. E. D. (Communauté
Européenne de Défense) doivent être étudiés avec une scrupuleuse attention en liaison avec le
Plan à longue échéance des Illuminati. Leurs agents, les Francs-Maçons du Grand Orient, sont
membres à tous les niveaux, du gouvernement français, et de tous les partis politiques. Au
dernier recensement, plus d’une centaine de membres du Parlement français étaient des Francs-
Maçons du Grand Orient (n. d. a.). Ce recensement date de l’époque de 1a publication de
l’ouvrage, c’est-à-dire de 1958 (n. d. l. r.).
— 145 —
des pions sur l’échiquier

combien elles favorisent le plan à longue échéance


du M. R. M. Pour en prendre conscience nous
devons seulement nous rappeler un ou deux faits
importants. Premièrement : les Illuminati pensent
qu’il est nécessaire de détruire toutes les formes
existantes de gouvernement constitutionnel, que ce
soit monarchie ou république ; deuxièmement, ils
ont l’intention de constituer une dictature mondiale
dès qu’ils seront en position d’usurper le contrôle
absolu. Voici maintenant l’avis d’un grand spécialiste
de ces questions, M. Jean Marquès-Rivière : « Le
Centre des Francs-Maçons Internationaux est à
Genève. Les bureaux de l’Association Maçonnique
Internationale sont à Genève. C’est le lieu de
réunion des délégués de presque toutes les
obédiences maçonniques du monde. La qualification
de la S. D. N. et de l’A. M. I. est facile, visible et
avouée » [69].
Nous pouvons donc comprendre l’explication du
Frère Garcia, Ancien Grand Maître du Grand Orient
d’Espagne en 1924, au Convent du Grand Orient
alors qu’il revenait de Genève : « J’ai assisté aux
travaux des commissions. J’ai entendu Paul
Boncour, Jouhaux, Loucheur, de Jouvenel. Tous les
Français avaient le même esprit. A côté de moi, il y
avait les représentants de la Franc-Maçonnerie
américaine qui se demandaient : « Sommes-nous
dans une assemblée laïque ou dans un Convent
Maçonnique ?... Le Frère Joseph Avenal est le
Secrétaire Général de la S. D. N. ».

69 — M. Jean Marqués-Rivière est l’auteur de « Comment la Franc-Maçonnerie fait une


Révolution » (n. d. l. r.).
— 146 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

Souvenons-nous bien que les Illuminati


Internationaux avaient choisi Genève en tant que
quartier général presque un siècle avant le fait
rapporté ci-dessus. Ils avaient fait de la Suisse, en
accord avec leur politique, une nation neutre à
l’écart de tous les conflits internationaux afin de
disposer d’un endroit où ils pourraient se rencontrer
et instruire leurs agents qui exécutaient leurs ordres
et leurs politiques secrètes. Le Gouvernement des
États-Unis refusa de faire partie de la Société des
Nations. Certains intérêts recommandaient une «
Politique Isolationniste ». Le. Pouvoir Occulte était
décidé à soutenir ceux qui maintenaient
honnêtement l’idée d’un Super-Gouvernement
Mondial, garant de la paix et .1a prospérité : il
décida donc saborder la Société des Nations et de
lui substituer les Nations Unies (O. N. U.). La
Deuxième Guerre Mondiale lui en fournit l’occasion.
En 1946, on rassembla puis on utilisa les débris de
la Société des Nations pour la constitution de cet
organisme piégé — Les Nations Unies — qui incluait
l’U. R. S. S. et les États-Unis, les deux membres les
plus puissants. Les Nations Unies donnèrent Israël
aux Sionistes Politiques qui réclamaient ce territoire
depuis un demi-siècle, et sur le conseil des mêmes
hommes, déstabilisèrent la Chine, la Corée du Nord,
la Mandchourie, la Mongolie, les Indes Orientales
Hollandaises et des Régions de l’Indochine, au profit
des dictatures communistes, preuve que c’est bien
le même Pouvoir Occulte qui avait conçu et exécuté
leur plan avec succès. Nous devons nous rappeler
que Lénine avait prédit que les forces du
communisme se répandraient selon toute probabilité
sur le Monde Occidental à partir de l’Est. Les
— 147 —
des pions sur l’échiquier

personnes qui connaissent la « projection Mercator


» sur le globe n’arrivent pas à comprendre comment
les nations d’Extrême-Orient pourraient balayer les
nations du Monde Occidental comme un raz-de-
marée. Lorsqu’on étudie la Guerre Totale, les
déclarations de Lénine sont transparentes comme
du cristal. Plus important encore, lorsque Lénine ne
s’avéra plus d’une grande utilité, il « mourut » ou on
le supprima. Peu de personnes arrivent à
comprendre pourquoi Staline, en quelques coups
impitoyables et meurtriers, éloigna tous ceux qui en
raison de leurs activités pendant la Révolution Russe
étaient très qualifiés pour exercer le pouvoir en U.
R. S. S. et l’usurpa à son profit.
Ceux qui étudieront le M. R. M. à partir des preuves
présentées dans ce livre, comprendront pourquoi
l’on a choisi Staline pour succéder à Lénine. Ce fut
de nouveau la mise en œuvre du vieux principe de
la Société Anonyme. Les Officiers des Services de
Renseignements Britanniques et Américains avaient
démontré pour leurs gouvernements le rôle
qu’avaient joué les Banquiers Internationaux dans la
Révolution Russe. En Avril 1919, le gouvernement
britannique avait édité un « Livre Blanc » sur ce
sujet. Il fut rapidement étouffé mais il avait causé
suffisamment de dommages : on avait accusé les
Banquiers Internationaux de financer la Juiverie
Internationale pour mettre à exécution leurs plans
de Dictature Internationale. Les Banquiers
Internationaux furent dans l’obligation de
trouver quelques moyens pour contrecarrer
ces déclarations et ces idées. Impitoyables, ils
choisirent « Staline », un « Gentil » qui, suivant
— 148 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

leurs instructions, écarta Trotsky du pouvoir et


commença à éliminer des centaines de milliers de
Juifs Russes lors des « purges » qui lui assurèrent
un pouvoir fort après la mort de Lénine. Cette façon
d’agir devrait prouver aux gens sincères, mais
égarés, que les Banquiers Internationaux ainsi que
leurs agents et leurs amis soigneusement choisis,
considèrent les Masses populaires de toute race,
couleur ou croyance comme des pions
interchangeables sur l’échiquier. Il est vrai que
beaucoup de Juifs étaient devenus communistes et
disciples de Karl Marx. Ces juifs travaillèrent et
combattirent pour mettre en pratique les théories
que Karl Marx avait publiées en faveur d’une
Internationale des Républiques Socialistes
Soviétiques. Mais comme beaucoup de « Gentils »,
on les trompa. A l’époque où Staline était
solidement implanté à Moscou en tant qu’agent
principal des Banquiers Internationaux, il était
difficile de trouver encore en vie des membres des
Première et Deuxième Internationales. La façon
dont les super-conspirateurs utilisèrent les Francs-
Maçons du Grand Orient et les firent éliminer
ensuite dès qu’ils eurent accompli leur dessein est
une autre illustration du caractère impitoyable de
ces hommes qui ont pour unique dieu Satan.
Ainsi, le seul intérêt des Banquiers Internationaux
est d’accaparer pour le compte de leur petit groupe
très sélectionné, le contrôle absolu et incontesté des
richesses, des ressources naturelles [70] et du
70 — Nous révélerons la raison pour laquelle les Banquiers Internationaux soutinrent le
Sionisme Politique de 1914 à aujourd’hui dans un autre chapitre traitant des événements qui
conduisirent à la Deuxième Guerre Mondiale. Disons seulement ici que l’intérêt des Banquiers
Internationaux était de s’arroger le contrôle des minéraux et du pétrole, d’une valeur de cinq
billions de dollars, que le géologue Cunningham-Craig, Conseil du gouvernement britan-
— 149 —
des pions sur l’échiquier

potentiel humain du monde entier : nous allons


continuer à fournir des faits irréfutables à ce sujet.
Leur seule « honnêteté », c’est évidemment de
croire qu’ils sont tellement supérieurs, intelligents,
par rapport au reste de l’humanité qu’ils sont plus
aptes que tout autre groupe à diriger les affaires du
monde. Ils sont convaincus qu’ils peuvent produire
un plan de Gouvernement Mondial meilleur que le
plan de Dieu. Pour cette raison ils ont décidé en
dernier lieu d’extirper des cerveaux toute
connaissance de Dieu et de Ses Commandements et
de leur substituer leur propre « Nouvel Ordre »,
théorie selon laquelle l’État étant souverain en
toutes choses, le dirigeant de l’État ne peut être en
conséquence que le Dieu tout puissant sur cette
terre. La tentative de déification de Staline est
l’illustration de cette affirmation. Une fois que tous
les hommes seront convaincus de cette grande
vérité, ils réaliseront que l’on a utilisé et que l’on
utilise encore les hommes de toutes races, couleurs
et croyances comme « Des Pions sur un Échiquier ».

— 150 —
la fin de la révolution — napoléon — les dictatures

nique, et d’autres scientifiques, avaient découvert


en Palestine avant 1918. On garda secret ces
rapports géologiques et en 1939 on rappela
Cunningham-Craig du Canada pour qu’il fasse une
autre expertise au Moyen-Orient. Il mourut dans
des circonstances mystérieuses aussitôt qu’il eût
achevé son travail. Aujourd’hui, en 1954, les
sicaires de la Haute Finance concluent
tranquillement des accords afin d’exploiter ces
ressources.

— 151 —
CHAPITRE V
la révolution américaine

Nous devons percer le secret des hommes qui ont


obtenu le contrôle de la Banque d’Angleterre, de la
dette nationale britannique et se sont arrogés aussi
le contrôle des échanges, du commerce et du
système monétaire des colonies américaines de la
Grande-Bretagne. Nous nous contenterons donc de
relever les fils conducteurs de l’histoire à l’époque
où Benjamin Franklin (1706-1790) arriva en
Angleterre en tant que représentant des intérêts des
hommes qui s’étaient associés à lui pour établir une
certaine prospérité dans les colonies américaines.
Robert L. Owen, ancien président du Comité sur la
Banque et la Monnaie du Sénat des États-Unis
explique ce point à la page 98 du document du
Sénat numéro 23. Il y déclare que lorsque les
associés des Rothschild demandèrent à Franklin
comment il expliquait la prospérité dans les
colonies, il répliqua : « C’est simple ; dans les
colonies nous émettons notre propre argent. Nous
l’appelons « émission coloniale ». Nous l’émettons
en des proportions convenables selon les exigences
du commerce et de l’industrie ».
Robert L. Owen remarqua que peu de temps après,
les Rothschild, qui avaient eu connaissance de cela,
eurent l’occasion d’exploiter la situation, réalisant
un profit considérable. La mesure évidente qu’il
fallait prendre c’était de promulguer une loi
interdisant aux Officiels des Colonies d’émettre leur
propre monnaie et de les obliger à passer par
— 153 —
des pions sur l’échiquier

l’intermédiaire des Banques pour obtenir l’argent


nécessaire. Amschel Mayer Rothschild était encore
en Allemagne, mais il fournissait au Gouvernement
Britannique des troupes mercenaires à £ 8 de solde
par homme. Son influence était telle qu’en 1764 il
réussit, grâce aux Dirigeants de la Banque
d’Angleterre à faire promulguer des lois selon ses
conceptions.
Les autorités des colonies durent retirer leur
Monnaie d’Émission et hypothéquer les actifs et les
valeurs coloniales en faveur de la Banque
d’Angleterre, puis emprunter l’argent dont ils
avaient besoin pour faire marcher leurs affaires. En
faisant référence à ces faits, Benjamin Franklin
déclara : « En une année, la situation fut renversée,
l’ère de prospérité prit fin et une dépression
s’installa, si considérable que les rues des colonies
étaient bondées de chômeurs ». Franklin ajouta : «
La Banque d’Angleterre refusa de donner plus de 50
% de la valeur nominale de l’ « Émission » lorsqu’on
la lui envoya comme l’exigeait la loi. On réduisit
donc de moitié le moyen d’échange ». (Les citations
tirées du document du Sénat numéro 23 confirment
ces déclarations).
M. Franklin révéla la cause originelle de la
Révolution lorsqu’il déclara : « Les colonies auraient
volontiers supporté un petit impôt sur le thé ou sur
d’autres produits si l’Angleterre ne leur avait pas
retiré leur argent, ce qui engendra le chômage et
l’insatisfaction ».
L’insatisfaction devint générale, mais bien peu de
coloniaux réalisèrent que l’imposition et les autres
sanctions économiques résultaient des manigances
— 154 —
la révolution américaine

d’un petit groupe de Gangsters Internationaux qui


avait réussi à obtenir le contrôle du Trésor
Britannique après avoir obtenu celui de la Banque
d’Angleterre. Nous avons déjà montré comment ils
firent grimper la dette nationale de la Grande-
Bretagne de £ 1,250.000 en 1694, à £ 16.000.000
en 1698, et l’accrurent progressivement jusqu’à £
885.000.000 en 1815 et £ 22.503.532.372 en 1945.
Le 19 Avril 1775 eurent lieu les premiers
affrontements armés entre les Britanniques et les
coloniaux à Lexington puis à Concord. Le 10 Mai, le
deuxième Congrès Continental se réunit à
Philadelphie et George Washington fut placé à la
tête des Forces Navales et Militaires. Il en prit le
commandement à Cambridge et le 4 Juillet 1776, le
Congrès adopta la Déclaration d’Indépendance.
Au cours des sept années qui suivirent, les prêteurs
d’argent Internationaux préconisèrent et financèrent
la Guerre Coloniale. Les Rothschild amassèrent un
argent considérable en fournissant aux Britanniques
des soldats allemands de Hesse pour combattre les
colons. Le Britannique n’avait aucune animosité
envers ses « cousins » américains. Il sympathisa
secrètement avec eux [71].

Le 19 Octobre 1781 le Commandant-en-chef


Britannique, le Général Cornwallis, capitulait avec
son année, y compris ce qui restait des
mercenaires de Hesse. Le 3 Septembre 1783, le
Traité de paix de Paris reconnaissait
71 — Le Comte de Chatham et son fils William Pitt (1759-1806) dénoncèrent tous les deux la
politique des Banquiers Internationaux vis-à-vis des colonies avant 1783. Le Roi George III
choisit le jeune William Pitt et en fit son Premier ministre parce qu’il l’avait convaincu en lui
expliquant que les prêteurs d’argent entraînaient les pays Européens dans des guerres afin de
servir leurs propres intérêts (n. d. a.).
— 155 —
des pions sur l’échiquier

l’Indépendance des États-Unis. Le seul vrai


perdant, c’était le peuple britannique. On avait
terriblement accru sa dette nationale et les
banquiers internationaux (qui étaient en réalité le
Pouvoir Occulte derrière le Mouvement
Révolutionnaire Mondial) avaient réussi la
première étape du plan à longue échéance qui
nécessitait la liquidation de l’Empire Britanniques
[72]
.
Les agents des Banquiers Internationaux
travaillèrent avec application pour empêcher l’unité
de se faire. En maintenant les différents États de
l’Amérique dans la désunion, il était beaucoup plus
facile de les exploiter. Afin de prouver l’immixtion
continuelle des prêteurs d’argent étrangers dans les
affaires de n’importe quelle nation, nous citerons
simplement le fait suivant : Les Pères fondateurs
des États-Unis réunis à Philadelphie en 1787
parlèrent de l’importance d’instituer une législation
qui les protégerait de l’exploitation des Banquiers
Internationaux.
Ceux-ci organisèrent par le biais de leurs agents un
« lobby » actif et firent même usage de
l’intimidation. Mais en dépit de tous leurs efforts, le
paragraphe 5 de la Section 8 de l’Article Premier de
la Nouvelle Constitution Américaine stipula : « Le
Congrès aura le pouvoir de frapper la Monnaie et
d’en fixer la valeur ».
La grande majorité des citoyens des États-Unis
considère la Constitution comme un document

72 — Depuis cette époque, les progrès qu’ils ont fait pour accomplir cette partie-de leurs plans
ont été gigantesques. Jefferson et John Adams (parent de Roosevelt) étaient devenus tous deux
de fervents Illuministes. Ce qui expliquerait la politique de Roosevelt. (n. d. a.).
— 156 —
la révolution américaine

honorifique et presque sacré. Toutes les lois


promulguées depuis lors sont supposées conformes
aux clauses de la Constitution. Le fait qu’une
législation postérieure [73] traitant de la finance et de
la monnaie ait violé les clauses formulées dans
l’article 1, Section 8, paragraphe 5 suffit à prouver
la puissance des Banquiers dans le domaine
politique.
Les banquiers internationaux obtinrent ensuite le
contrôle économique des ÉtatsUnis ainsi que leur
plan le prévoyait, d’une façon particulièrement
efficace.
En utilisant le bon vieux système — sur lequel ils
pouvaient compter — de la Société Anonyme, les
Directeurs de la Banque d’Angleterre confièrent à un
de leurs hommes de paille, Alexander Hamilton, le
soin de représenter leurs intérêts aux États-Unis. En
1780, cet homme que l’on supposait patriote,
proposa la constitution d’une Banque Fédérale, bien
entendu aux mains d’intérêts privés. C’était la
solution de rechange que préconisaient certaines
personnes. Et elles insistaient pour que l’émission et
le contrôle de l’argent restât aux mains du
Gouvernement élu par le peuple. Alexander
Hamilton suggéra de constituer un capital de $
12.000.000 pour son projet de Banque Fédérale. La
Banque d’Angleterre fournirait $ 10.000.000 et les $
2.000.000 restant, de riches personnalités
d’Amérique s’en chargeraient. En 1783, Alexander
Hamilton et son associé en affaires, Robert Morris,
créèrent la Bank of America. En tant que Directeur
Financier du Congrès Continental, Morris réduisit le
73 — Notamment par la création de la « Réserve Fédérale » en 1913, Banque Centrale à
capitaux privés (voir le chapitre qui traite de cette question) (n. d. t.).
— 157 —
des pions sur l’échiquier

Trésor des États-Unis à l’indigence, au terme de


sept années de guerre. Voilà comment le « Pouvoir
Occulte » utilise les guerres pour favoriser son plan
de M. R. M. Afin de bien s’assurer que les Réserves
Financières des États-Unis avaient « fondu »,
Hamilton transféra les derniers $ 250.000 du
ministère du Trésor et les investit dans le capital de
la Banque. Les Directeurs de la Bank of America
étaient des agents de la Banque d’Angleterre. Les
Illuminati les contrôlaient toutes deux. Ils avaient
vendu leurs âmes à Satan afin de s’accaparer le
monde : voilà la vérité qu’ils souhaitaient
dissimuler.
Les Pères de l’Indépendance Américaine réalisèrent
que si les Directeurs de la Banque d’Angleterre
obtenaient un contrôle monopolisateur du système
monétaire de l’Amérique, ils récupéreraient tout
l’argent qu’ils avaient perdu par le simple jeu des
hypothèques et des saisies. Le résultat de ce
combat pour le contrôle économique d’une nation
fut que le Congrès refusa d’accorder un privilège à
la Banque d’Amérique.
Benjamin Franklin mourut en 1790 et les agents des
Banquiers Juifs Internationaux firent
immédiatement une autre tentative pour obtenir le
contrôle des finances de l’Amérique. Ils réussirent à
faire nommer Alexander Hamilton Secrétaire du
Trésor. Hamilton fit alors accorder par le
Gouvernement une charte à la Banque, charte qui
avait été réclamée à cor et à cri. Ce fut ensuite très
simple d’usurper les droits de frapper la Monnaie
fondée sur les dettes publiques et privées.

— 158 —
la révolution américaine

Les arguments les plus consistants que les agents


des Banquiers avaient invoqués pour démonter
l’opposition étaient que l’argent émis par le Congrès
sur le crédit de la Nation serait sans valeur pour le
commerce avec l’étranger alors que l’argent
emprunté aux Banquiers, avec intérêt, serait
accepté comme garantie légale dans toutes les
transactions. Ainsi, le public se retrouva exploité par
des hommes qui se prétendaient ses amis.
Alexander Hamilton et Morris étaient plus que
jamais des mercenaires des banquiers
internationaux.
On porta le capital de la nouvelle Banque à $
35.000.000 dont $ 28.000.000 souscrits par des
Banquiers Européens que les Rothschild
contrôlaient. Quelques malintentionnés suspectèrent
les Banquiers Internationaux d’avoir conclu que
Hamilton en savait beaucoup trop et qu’on ne
pouvait lui faire confiance plus longtemps. Aaron
Burr, un expert en duel, l’entraîna dans un combat
et procéda à son exécution.
Pendant que les Banquiers Internationaux utilisaient
les américains comme « vitrine », ils décidaient leur
politique en Europe. Les intérêts des Rothschild
exigeaient des Banquiers Américains d’étendre leurs
crédits jusqu’à la limite nécessaire pour une sécurité
optimale et de mettre en circulation une grande
masse d’argent. Les moyens de propagande firent
campagne pour un optimisme béat et la prospérité
s’instaura. Les Américains allaient devenir le plus
grand peuple de la terre ; on les engagea à investir
rapidement pour le futur de leur grande nation.

— 159 —
des pions sur l’échiquier

Lorsque les personnes possédant quelques valeurs


eurent hypothéqué leurs biens plus qu’il ne fallait,
des ordres furent donnés pour réduire les crédits,
annuler les emprunts à recouvrer et diminuer la
masse d’argent en circulation. On créa donc une
dépression artificielle. Les citoyens ne purent
rembourser leurs obligations financières et les Rois
de l’Argent s’adjugèrent des millions de dollars de
biens et de garanties pour un montant largement
inférieur à leur valeur normale. Si tout cela avait été
suivi d’un procès en bonne et due forme, Al Capone
et ses gangsters auraient été considérés comme des
« gentlemen » en comparaison des Banquiers
Internationaux.
Des Américains compétents ont commenté cette
phase de l’Histone des ÉtatsUnis, mais leurs
opinions sur la question ne semblent pas avoir
empêché leurs successeurs de tomber dans les
mêmes pièges. John Adams (1735~1826) écrivit à
Thomas Jefferson en 1787 et lui dit : « Toutes les
perplexités, les confusions et les afflictions ne
viennent pas des défauts de la Constitution, ni du
mauvais accueil ou du manque de mérite, mais
aussi de l’ignorance quant à la nature de l’argent,
de sa circulation et du crédit. «
Thomas Jefferson déclara : « Je crois que les
institutions bancaires sont plus dangereuses pour
nos libertés que des armées régulières. Elles ont
déjà constitué une aristocratie de l’argent qui défie
les gouvernements. Le pouvoir d’émettre l’argent
devrait être retiré aux banques et redonné au
peuple à qui il appartient de droit ».

— 160 —
la révolution américaine

Andrew Jackson déclara : « Si le Congrès a le droit


par la Constitution d’émettre le papier-monnaie, il
leur a été donné de l’utiliser et non de le déléguer à
des individus ou à (les sociétés ».
Ces commentaires explicites signifièrent aux
Banquiers Internationaux qu’ils devaient s’attendre
à une sérieuse opposition lorsque leur Charte pour
la Banque des États-Unis sortirait en 1811. Afin de
se préparer à cette éventualité, Amschel Mayer
Rothschild exerça une mainmise absolue sur la
Banque d’Angleterre pour renforcer son contrôle de
l’économie mondiale. Son fils Nathan avait été
particulièrement exercé pour entreprendre ce
terrible ouvrage, comme nous l’avons signalé
auparavant. Nathan révéla ses capacités et son
talent exceptionnels dans les affaires financières. Il
s’entraîna pour ne penser qu’en terme de profit tout
comme un politicien professionnel ne pense qu’en
terme de votes. En 1798, dès l’âge de 21 ans, il
quitta l’Allemagne afin de s’assurer le contrôle de la
Banque d’Angleterre. On lui avait confié la modeste
somme de £ 20.000. Démontrant son génie
financier, il spécula et en un temps relativement
court, tripla son capital. En 1811, lorsque la
question du renouvellement de la Charte concernant
la Bank of America fut examinée, Nathan Rothschild
contrôlait les Banquiers Internationaux. Il présenta
son ultimatum : « Ou la demande de
renouvellement de la Charte était accordée ou bien
les États-Unis seraient impliqué dans la guerre la
plus désastreuse ».
Beaucoup de patriotes américains ne purent croire
que les Banquiers Internationaux fomenteraient une
— 161 —
des pions sur l’échiquier

guerre et décidèrent de révéler leur « bluff. C’était


l’intention d’Andrew Jackson qui les avertit par la
suite :
« Vous êtes une caverne de voleurs, un nid de
vipères. J’ai l’intention de vous mettre en déroute et
par le Dieu Eternel je vous mettrai en déroute ! » Or
les nations sont tenues par les guerres et Nathan
Rothschild donna des ordres : « Donnez une leçon à
ces Américains impudents. Ramenez-les au Statut
Colonial ».
Le gouvernement britannique, toujours subordonné
à la Banque d’Angleterre se lança dans la guerre de
1812. On avait calculé cette guerre de façon à
appauvrir les États-Unis jusqu’à un tel point que les
législateurs en viendraient à demander la paix et à
rechercher une aide financière. Nathan Rothschild
avertit qu’on n’accorderait aucune aide financière s’il
n’y avait pas de renouvellement de la charte pour la
Bank of America.
Le plan de Nathan Rothschild marcha à la
perfection. Peu lui importait que beaucoup
d’hommes fussent tués et blessés, que beaucoup de
femmes deviennent veuves, beaucoup d’enfants
orphelins, et un grand nombre de personnes
ruinées. Il se réjouissait avec les autres
conspirateurs de ce qu’ils avaient atteint leur
objectif et avaient ainsi créé de plus en plus
d’insatisfaction parmi le peuple qui blâmait les
politiques incohérentes de leurs propres
gouvernements pendant que « Le Pouvoir Occulte »,
dans les coulisses, restait à l’abri de toute suspicion.
Seul un petit nombre de personnes connaissait la
vérité.
— 162 —
la révolution américaine

En 1816, le Congrès des États-Unis accorda le


renouvellement de la Charte pour la Banque des
États-Unis comme on le lui demandait. Des autorités
en la matière ont affirmé carrément qu’on avait
corrompu ou menacé les membres du Congrès pour
le vote de la législation qui, de nouveau, allait
enserrer le peuple américain dans des liens
financiers.
Franklin, Adams et Jefferson étaient devenus tous
trois membres des Illuminati.
Voilà pourquoi le Grand Sceau d’Amérique est en
fait l’insigne des Illuminati, et voilà la preuve de
la puissance de la Synagogue de Satan.
Les hommes qui conspirent et projettent de
s’assurer le contrôle économique et politique du
inonde n’hésitent pas à prostituer « l’amour » pour
arriver à leurs fins, comme ils n’hésitent pas à
ordonner des assassinats pour se débarrasser des
hommes qui constituent un obstacle sur leur
chemin. En 1857, le mariage de Lénora, fille de
Lionel Rothschild, avec son cousin Alphonse de Paris
(ils pensent que l’on doit tout garder en famille)
amena de nombreux personnages internationaux à
Londres où l’on célébra la cérémonie.
Benjamin Disraeli, homme d’État anglais connu, qui
fut nommé Premier ministre en 1868 et de nouveau
en 1874 y fut invité. On rapporte que Disraeli aurait
dit pendant son discours, lors de cette mémorable
occasion : « Sous ce toit nous trouvons les chefs’ de
la famille des Rothschild, un nom célèbre dans
toutes les capitales d’Europe et en tout endroit du
globe. Si vous voulez, nous diviserons les États-Unis
— 163 —
des pions sur l’échiquier

en deux zones ; une pour vous, James ; et une pour


vous, Lionel. Napoléon fera de même ; il fera tout
ce que je lui conseillerai. Quant à Bismarck, nous
l’intoxiquerons de telle façon que nous en ferons
notre esclave abject ».
L’Histoire nous apprend que Judah P. Benjamin,
parent des Rothschild, fut leur stratège attitré en
Amérique. La guerre civile américaine qui divisa
l’Union en deux camps adverses devint un fait
accompli.
Les Banquiers persuadèrent Napoléon III d’étendre
son Empire français jusqu’à Mexico. On assura
également le gouvernement britannique qu’il était
possible de faire à nouveau une colonie des États du
Nord. La guerre civile américaine fut une guerre
économique provoquée par les Banquiers
Internationaux. En appliquant une pression
économique, il était très simple d’aggraver les
difficultés que les États du Nord avaient
expérimentées après que l’on eût accordé la liberté
aux esclaves. Abraham Lincoln luimême le
reconnut : « Aucune nation ne peut supporter
longtemps d’être à moitié libre et à moitié esclave »
[74]
.

Les Banquiers Internationaux accordèrent un crédit


illimité à toutes les forces que le Sud avait engagées
pour combattre celles du Nord et prêtèrent à
Napoléon III 201.500.000 francs pour sa campagne
mexicaine. Lorsque la Confédération eut besoin
d’aide en 1863, les Véritables Puissances offrirent à
74 — De même qu’il est impossible à une société qui emploie des salariés et jouit d’un haut
niveau de vie, d’entrer en compétition avec une autre société qui utilise des esclaves ; exemple :
la dictature (n. d. a.).
— 164 —
la révolution américaine

Napoléon le Texas et la Louisiane en échange d’une


intervention française contre les États Nordistes.
Le Tsar de Russie eut vent de ces offres absurdes et
déclara aux gouvernements d’Angleterre et de
France que s’ils intervenaient activement et
accordaient une aide militaire aux États du Sud, la
Russie interpréterait une telle action comme une
déclaration de guerre contre l’Empire de Russie.
Pour appuyer son ultimatum, il envoya des navires
de guerre Russes à New-York et à San Francisco, et
les mit à la disposition de Lincoln [75].
Lorsque les autorités Nordistes se retrouvèrent dans
les difficultés financières, les Banquiers
Internationaux ne refusèrent pas de prêter de
l’argent. Ils stipulèrent simplement que le taux
d’intérêt pour les États Nordistes serait de 28 %.
Après tout, ils faisaient des affaires en tant que
prêteurs d’argent. Selon toute probabilité la guerre
civile américaine aurait pu être conclue en quelques
mois si les prêteurs d’argent internationaux
n’avaient pas accordé de nouveaux prêts. Ces prêts
n’étaient que de l’usure. Ils étaient fixés à des
conditions et à des taux d’intérêts calculés de telle
façon qu’ils donnaient aux Banquiers Internationaux
le contrôle de l’économie du pays. Lorsqu’ils
jugèrent le moment opportun, ils mirent un terme à
la guerre.
Lincoln essaya de briser les liens financiers qui
enserraient les États Nordistes. A son avis, l’article
1, Section 8, paragraphe 5 de la Constitution était
suffisante. Il méprisa les avances des Banquiers, fit
75 — A la suite de cette intervention, les Banquiers Internationaux décidèrent de renverser le
gouvernement russe.
— 165 —
des pions sur l’échiquier

imprimer $ 450.000.000 d’argent « honnête » et


plaça cet argent sous la garantie de l’Actif la Nation.
Les Banquiers Internationaux rendirent coup pour
coup en faisant passer un projet de loi au Congrès
qui stipula que l’on n’accepterait pas « les Dollars en
papier de Lincoln » (« Greenbacks ») en paiement
des intérêts sur les obligations du gouvernement et
des taxes d’importation. Les Banquiers
dévalorisèrent presque l’argent de Lincoln en
refusant d’accepter les « Dollars en papier » sauf à
un escompte élevé. Ayant ramené la valeur des
Dollars en papier à 30 cents, ils les achetèrent en
totalité. Puis ils se retournèrent et achetèrent les
titres du gouvernement en exigeant un dollar pour
un dollar. De cette façon, ils surmontèrent une
menace sérieuse et gagnèrent 70 cents par dollar.
Un article inspiré par les Banquiers Internationaux
parut dans le London Times. Il concernait l’émission
des « Dollars en papier » d’Abraham Lincoln : « Si
cette méchante politique financière qui a son origine
en Amérique du Nord devait être soutenue
inconditionnellement, alors ce gouvernement
produirait son propre argent sans coût. Il paierait
ses dettes et serait sans dettes. Il aurait tout
l’argent nécessaire pour commercer et deviendrait
prospère. Ce serait sans précédant dans l’Histoire
du monde. Les cerveaux et la richesse de tous les
pays iraient en Amérique du Nord. Ce pays doit être
détruit ou il détruira toute monarchie sur ce globe »
[76]
.
On adressa la « Hazard Circular » à tous les intérêts
bancaires d’outre-mer. On y lisait : « Il est probable
76 — Voici un exemple typique du langage à double sens des Illuminati. « Monarchie » signifie
en vérité « Prêteur d’Argent » (n. d. a.).
— 166 —
la révolution américaine

que l’on doit abolir l’esclavage par la force armée.


Mes amis européens et moi sont tout à fait pour, car
l’esclavage n’est que la possession de la
maind’œuvre et comporte la protection des
travailleurs tandis qu’avec le système européen
instauré par l’Angleterre, le capital contrôlera la
main-d’œuvre tout en contrôlant les salaires. Les
capitalistes sauront reconnaître l’immense dette que
nous réaliserons sans guerre et que nous utiliserons
pour contrôler la valeur de l’argent. Pour hâter sa
réalisation, nous devons utiliser les titres du
gouvernement comme base bancaire. Nous
attendons maintenant le ministre du Trésor des
États-Unis pour lui faire cette recommandation.
Nous n’autoriserons pas la circulation des « Dollars
en papier » — comme on les appelle — aussi
longtemps que nous ne pourrons les contrôler. Mais
nous pouvons contrôler les emprunts et par la-
même, les émissions bancaires ».
Les Banquiers financèrent les campagnes électorales
de suffisamment de Sénateurs et d’hommes du
Congrès, pour que le Projet de Banque Nationale se
transformât en Loi. ; ce qui arriva en 1863 en dépit
des vigoureuses protestations du Président Lincoln.
Ainsi, les Banquiers Internationaux remportèrent un
autre « round » et la population mondiale se
retrouva encore plus près de l’esclavage religieux,
politique et économique.
Le passage suivant fut écrit sur une lettre à en-tête
des Rothschild Brothers, Banquiers à Londres, le 25
Juin 1863, à Messieurs Ikelheimer, Norton et
Vandergould, numéro 3 à Wall Street (New-York) :
Chers Messieurs,
— 167 —
des pions sur l’échiquier

Un certain M. John Sherman nous a écrit d’une ville


de l’Ohio (États-Unis) pour nous indiquer les profits
qui pourraient être réalisés dans les affaires
bancaires’ nationales, selon une décision récente de
votre Congrès ; un exemplaire de cette loi figurant
en annexe. Apparemment, on a élaboré cette loi
d’après un plan .formulé par l’Association des
Banquiers Britanniques — et par cette Association
recommandée à nos Banquiers Britanniques — et
par cette Association recommandée à nos amis
Américains — elle s’avérerait, si elle était
promulguée, hautement rentable pour la fraternité
bancaire dans le monde entier.
M. Sherman nous déclare que les capitalistes
n’ont jamais eu une telle occasion d’accumuler de
l’argent comme le fait entendre cette loi. Elle
accorde à la Banque Nationale un contrôle presque
absolu sur les Finances Nationales. Les seules
personnes qui comprennent le système, dit-il,
seront tellement intéressés par ces profits —
ou bien en dépendront d’une façon ou d’une
autre — qu’il n’y aura aucune opposition de
cette classe tandis que de l’autre côté, la
masse populaire, incapable de saisir les
avantages terribles que le capital tire du
système supportera ce fardeau sans se
plaindre et peut-être sans même suspecter
que le système est hostile envers ses intérêts.
Vos respectueux serviteurs,
Rothschild freres
En réponse à la lettre publiée ci-dessus, les
Messieurs Ikelheimer, Norton et Vandergould
répondirent par la lettre suivante :
— 168 —
la révolution américaine

Chers Messieurs,
Nous accusons réception de votre lettre du 25 Juin
dans laquelle vous faites référence à une
communication que vous avez reçue de l’Honorable
John Sherman de l’Ohio, en citant les avantages et
les bénéfices que l’on pourrait espérer d’un
investissement américain, selon les articles de la loi
sur les activités bancaires nationales.
M. Sherman possède au plus haut degré les
caractéristiques types du financier prospère. Son
tempérament est tel que quels que soient ses
sentiments, ils ne lui font jamais perdre de vue le
point essentiel. Il est jeune, rusé et ambitieux. Il a
fixé ses yeux sur la présidence des États-Unis et est
déjà membre du Congrès (il a également des
ambitions financières). Il pense avec raison qu’il a
tout à gagner en étant amical s financières qui
parfois ne sont pas négligeables pour obtenir une
aide gouverne-
mentale ou bien pour se protéger d’une législation
hostile.
Quant à l’organisation de la Banque Nationale, à la
nature et qi0C* bénéfices de tels investissements,
nous vous prions de consulter rias circulaires
imprimées envoyées dans notre pli. C’est-à-dire :
- Tout groupe de cinq personnes au minimum a la
possibilité d’organiser une Société Bancaire
Nationale.
- Une banque nationale ne peut pas avoir moins de $
1.000.000 de capital sauf dans les villes de moins
de 6.000 habitants.

— 169 —
des pions sur l’échiquier

- Ce sont des sociétés privées organisées en vue d’un


profit privé et qui sélectionnent elles-mêmes leurs
cadres et leurs employés.
- Elles ne sont pas soumises au contrôle des Lois de
l’État sauf à celles que le Congrès peut promulguer
de temps à autre.
- Elles peuvent recevoir des dépôts et prêter de
même pour leur propre bénéfice. Elles’ peuvent
acheter et vendre des titres, escompter du papier et
réaliser toutes sortes d’affaires bancaires.
- Pour constituer une Banque Nationale de l’ordre de
$ 1.000.000, il set-a nécessaire d’acheter ce
montant (de même valeur) en Titres (Obligations)
du gouvernement des États-Unis. On peut acheter
en ce moment les Titres des États-Unis à 50 %
d’escompte si bien qu’il est possible de constituer
une Banque au capital de $ 1.000.000 pour
seulement $ 500.000. On doit déposer ces Titres au
Trésor des États-Unis à Washington en tant que
garantie pour la monnaie de la Banque Nationale
que le gouvernement fournira à la Banque.
- Le gouvernement des États-Unis paiera 6 %
d’intérêts sur tous les titres-or, les intérêts étant
payés tous les six mois. Constatons qu’au prix
actuel des titres, les intérêts payés par le
gouvernement seront de 12 % en or sur tout
l’argent investi.
- Le gouvernement des États-Unis ayant déposé les
titres susdits au Trésor Public, fournira en monnaie
nationale, à la Banque ayant déposé ces avoirs, un
intérêt annuel de 1 %, en rémunération de la forte
garantie réelle prise.

— 170 —
la révolution américaine

- La monnaie sera imprimée par le gouvernement des


États-Unis et aura exactement l’aspect des dollars-
papier si bien que le peuple ne verra aucune
différence, bien que la monnaie ne soit qu’un
engagement de payer de la banque.
- La demande d’argent est si importante qu’on peut
immédiatement prêter cet argent au peuple au
guichet des banques à un taux d’escompte de 10
%, à 30 ou 60 jours, réalisant dans les 12 %
d’intérêt sur la monnaie.
- L’intérêt sur les titres, plus l’intérêt sur la monnaie
que le titre garantit, plus les accessoires en affaires,
devraient donner à la Banque des gains énormes de
l’ordre de 28 % à 33 1/3 %.
- Les Banques Nationales ont le privilège d’accroître
et de réduire leur monnaie à volonté, et bien sûr
peuvent autoriser ou refluer des prêts si elles le
jugent opportun. Comme les Banques ont une
Organisation nationale et peuvent facilement agir
de concert en refusant des prêts ou en les
autorisant, il en résulte qu’elles peuvent, en
combinant leur action et en refusant d’accorder des
prêts, provoquer un resserrement :du marché de
l’argent et une baisse de tous les produits du pays
en une semaine ou même en un seul jour.
- Les Banques Nationales ne paient pas d’impôts sur
leurs titres, sur leur capital et sur leurs dépôts.
En vous priant de considérer cela comme
strictement confidentiel, Vos Très Respectueux,
Ikelheimer, Norton et Vandergould
Suite à l’échange de ces lettres, les Banquiers
Américains se lancèrent une fois de plus dans les
manipulations dont nous venons de parler. Ils firent
— 171 —
des pions sur l’échiquier

une riche moisson en exerçant des saisies sur les


biens et les garanties qu’on leur avait laissés pour
les prêts accordés et que leurs clients ne pouvaient
rembourser car les Banquiers, agissant de concert,
avaient retiré la monnaie et restreint les crédits
dans des proportions telles qu’il était impossible à la
grande majorité des emprunteurs d’honorer leurs
obligations financières.
Abraham Lincoln sentit qu’après cette cruelle et
coûteuse expérience le peuple américain serait prêt
à l’écouter et de nouveau il attaqua publiquement
les Banquiers.
Dans un discours il déclara : « Je vois dans un
proche avenir une crise approcher qui me consterne
et me fait trembler pour la sécurité de mon pays.
Les sociétés sont quasiment « sur un piédestal » et
une vague de corruption dans les hautes sphères va
déferler et la puissance monétaire de ce pays
s’efforcera de prolonger son règne en causant un
préjudice au peuple jusqu’à ce que la richesse soit
accaparée par quelques mains et la République
détruite ».
Peu après avoir prononcé cet important discours,
Abraham Lincoln fut réélu Président, mais avant
qu’il eût pu promulguer une législation qui aurait
mis un frein aux pratiques usuraires des Banquiers,
John Wilkes Booth l’exécuta alors qu’il assistait à
une représentation théâtrale dans la nuit du 14 Avril
1865. Peu d’Américains connaissent la raison pour,
laquelle on assassina le Président Lincoln. La
véritable raison fut connue lorsque les enquêteurs
repérèrent un message codé dans les effets de
Booth Judah P. Benjamin possédait la clé de ce

— 172 —
la révolution américaine

message codé car il était l’agent des Rothschild en


Amérique. Le message codé n’avait aucune relation
avec le meurtre, mais il établissait formellement les
liens de Booth avec les Banquiers Internationaux.
Une fois de plus, ils restèrent tapis dans les
coulisses pendant que le Juif Booth était accusé de
la mort d’un grand homme. Si Abraham Lincoln
avait vécu, il aurait très probablement « rogné et
émondé les ailes » des prêteurs d’argent
internationaux.
Avant que Lincoln ne fût assassiné, Salmon P.
Chase, qui était le ministre du Trésor des États-Unis
(il le fut de 1861 à 1864) déclara publiquement : «
Mon action destinée à promouvoir l’acceptation du
Projet de Banque Nationale fia la plus grande erreur
financière de ma vie. Elle a amené la constitution
d’un monopole qui touche à tous les intérêts du
pays. On devrait l’abroger, niais avant qu’il en soit
ainsi, nous disposerons le peuple d’un côté et les
Banquiers de l’autre ; la compétition sera terrible et
on n’aura jamais vu une telle bagarre dans ce pays
» [77].

En 1866, il y avait $ 1.906.637.770 en circulation


aux États-Unis, représentant $ 50,46 par habitant
(per capita). A la fin de l’année 1876, il y avait
seulement dans les $ 605.250.000 en circulation,
représentant une somme par habitant de $ 14,60.
Les retraits bancaires avaient réduit la masse
monétaire de la nation de plus de $ 1.300.000.000.
L’importance de ces chiffres, nous la saisirons mieux
77 — Pour davantage de précisions quant à cet aspect du Mouvement Révolutionnaire Mondial,
lire « Lightning over the Treasury Building »(Lumière sur la fondation du Trésor)., de John R.
Elsom ; et « The Federal Reserve Conspiracy » (La Conspiration de la Réserve Fédérale)., de
Eustace Mullins.
— 173 —
des pions sur l’échiquier

lorsque nous saurons que le résultat de la politique


des Banquiers fut d’avoir provoqué 56.446 faillites
financières représentant une perte de plus de $
2.245.105.000 d’investissements en espèces. La
plus grande partie de ces pertes était couverte par
des hypothèques. En d’autres mots, en réduisant la
masse monétaire et en limitant les crédits, les
Banquiers s’étaient enrichis de plus de $
2.000.000.000 en un peu plus de 10 ans.
On peut prouver par quantité de faits que les
Banquiers Américains et les Banquiers Européens
ont toujours été de mèche et que les périodes de
dépression furent créées par des manipulations
financières semblables. C’est ce que nous allons voir
maintenant.

— 174 —
des pions sur l’échiquier

CHAPITRE VI
manipulations monétaires

Lorsque les Rothschild obtinrent le contrôle de la


Banque d’Angleterre à la suite du spectaculaire «
Assassinat » financier commis par Nathan en 1815,
lui et ses associés insistèrent pour que l’Or devint la
seule base d’émission de papier-monnaie. En 1870,
les Banquiers Européens durent faire face à un petit
ennui dans leur système de contrôle : en Amérique
on utilisait un nombre considérable de pièces en
Argent. Les Banquiers Européens décidèrent que
l’on devait démonétiser l’Argent aux États-Unis. A
cette époque, l’Angleterre avait beaucoup d’Or et
très peu d’Argent ; l’Amérique avait beaucoup
d’Argent et très peu d’Or [78].
Les Banquiers des deux côtés de l’Atlantique
savaient que tant qu’il y aurait cette différence entre
l’or et l’argent, ils ne pourraient obtenir le contrôle
absolu de l’économie de la nation, car le contrôle
absolu est essentiel au succès d’une manipulation à
grande échelle.
Les Banquiers Internationaux Européens envoyèrent
Ernest Seyd en Amérique et mirent à sa disposition
$ 500.000 dans les Banques Américaines pour
corrompre les membres-clés de la législature
américaine. En 1873, à l’instigation des Banquiers,
certains agents soumirent un « Projet de Loi »
qualifié innocemment de « Projet pour réformer la
frappe de la monnaie et les lois sur la monnaie ». Il
78 — Ce fut pour aggraver cette situation que les agents des conspirateurs internationaux en
Amérique constituèrent les « gangs » de dévaliseurs de diligences, et de trains, afin d’intercepter
les chargements d’or envoyés des différentes mines au Trésor des États-Unis. Cette association
des Banquiers Internationaux avec « I’Underworld » (Monde souterrain) existe encore de nos
jours (n. d. a.).
— 176 —
était intelligemment rédigé et de nombreuses pages
de cet écrit dissimulaient le véritable dessein du
Projet. Le sénateur John Sherman, dont nous avons
cité la lettre adressée à la Maison Rothschild,
appuya seul ce projet de loi. Sherman était soutenu
par le congressiste Samuel Hooper. Le sénateur
Shermann donna une explication très plausible mais
trompeuse du dessein du Projet qui fut adopté à
l’unanimité. Trois années passèrent avant que l’on
commence à réaliser l’importance de ce Projet de
Loi camouflé dont l’objectif était de démonétiser
l’Argent.
Le Président Grant le signa sans lire le contenu,
après qu’on l’eût assuré que c’était simplement une
question de routine pour des réformes nécessaires
dans le domaine de la frappe de la monnaie et des
lois monétaires. Selon les Archives du Congrès,
aucun des membres, sauf ceux du Comité qui
soutinrent le Projet de Loi, ne comprirent sa
signification.
Les Banquiers Internationaux considéraient la
promulgation du Projet comme essentielle pour
leurs plans qui ne visaient à rien moins qu’obtenir le
contrôle absolu du système monétaire des États-
Unis. Ils instruisirent Ernest Seyd de façon à ce qu’il
se présentât comme un expert dans la frappe de la
monnaie. Après avoir présidé la constitution d’un
comité favorable aux objectifs de ses maîtres, il
siégea dans le dit Comité, exerçant la fonction de
conseiller. Puis il aida à la rédaction du Projet de
Loi, suivant les instructions des Rothschild.
Le congressiste Samuel Hooper soumit le Projet à la
Chambre le 9 avril 1872. On rapporte qu’il aurait
déclaré : « M. Ernest Seyd, de Londres, est un
— 177 —
des pions sur l’échiquier

écrivain distingué qui a traité avec grand soin la


question de la monnaie et de la frappe de la
monnaie. Après avoir examiné la première rédaction
du Projet, il a donné de nombreuses et précieuses
suggestions que l’on a incorporées dans le Projet de
Loi ».
M. John R. Elsom dans son livre « Lumières sur la
fondation du Trésor » déclare à la page 49 : « Selon
les déclarations (celles de Seyd) qu’il fit à son ami,
M. Frederich A. Luckenbach de Denver, dans le
Colorado, qui nous a révélé l’histoire sous serment,
il (Seyd) déclara : J’ai vu le Comité de la Chambre
et du Sénat, distribué l’argent et je suis resté en
Amérique jusqu’à ce que je sois sûr que j’avais
donné la bonne mesure ».
En 1878, un nouveau retrait de la masse monétaire
et une limitation des crédits provoqua 10.478
faillites bancaires et faillites d’affaires aux États-
Unis. En 1879, l’émission d’argent supplémentaire
sur l’insistance du Congrès, mit un frein à la
récession artificiellement créée et réduisit les
faillites d’affaires à 6.658. Mais en 1882, le «
Pouvoir Occulte » derrière les affaires
internationales donna des ordres, stipulant qu’il ne
devait plus y avoir de compromissions. Ils
rappelèrent à leurs associés banquiers, des
ÉtatsUnis, qu’il n’y avait plus de place pour le
sentiment dans les affaires. Les avertissements
énergiques donnèrent des résultats spectaculaires.
Entre 1882 et 1887, la-monnaie en circulation aux
États-Unis fut réduite à $ 6,67 par tête. Cette action
porta le nombre total de faillites d’entreprises de
1878 à 1892 à 148.703, avec évidemment un
nombre proportionné de saisies sur les fermes et les
biens privés. Seuls en bénéficièrent les Banquiers et
— 178 —
leurs agents qui accordaient les prêts et prenaient
des mesures de saisie.
Les Banquiers Internationaux créaient délibérément
des conditions de pauvreté et de désespoir aux
États-Unis afin d’amener la situation qui permettrait
à leur instrument, « le Parti Révolutionnaire Mondial
», de recruter des forces révolutionnaires. Cette
accusation est confirmée par une lettre destinée à
tous les banquiers américains et provenant de
l’Association des Banquiers Américains. Il fut prouvé
que cette Association était intimement liée au
Monopole Européen des Rothschild, même si elle
n’était pas contrôlée effectivement par la Maison
Rothschild à cette époque.
Voici la teneur de la lettre :
« Le 11 Mars 1893,
Cher Monsieur,
Les intérêts des Banques Nationales nécessitent une
législation financière immédiate de la part du
Congrès. La Monnaie en Argent et les billets du
Trésor doivent être retirés et l’on doit émettre des
billets de banque nationaux basés sur l’Or, unique
étalon.
manipulations monétaires
Cela nécessitera l’autorisation de nouvelles mises en
place de prêts d’un montant de $ 500.000.000 à $
1.000.000.000 comme norme de circulation. Vous
retirerez de suite un tiers de votre masse monétaire
en circulation et rappellerez la moitié de vos prêts.
Veillez à créer un resserrement monétaire chez vos
clients, et particulièrement chez les hommes
d’affaires influents. La vie des Banques Nationales
en tant qu’investissements fixes et sûrs dépend
— 179 —
des pions sur l’échiquier

d’une action immédiate, car il y a un sentiment sans


cesse croissant en faveur de la monnaie légale du
gouvernement et de la frappe de la monnaie en
Argent ».
Cet ordre fut exécuté aussitôt et la panique de 1893
en découla. William Jennings Bryan essaya de
contrecarrer la conspiration des Banquiers, mais une
fois de plus la population crut aux fausses
accusations diffusées dans la Presse, par la
propagande des Banquiers. L’homme de la rue
accusa le gouvernement. Le citoyen ne suspecta ce
chaos pour renforcer leurs positions. William
Jennings Bryan ne put rien faire de constructif. Sa
voix, comme les voix de beaucoup d’autres citoyens
honnêtes et loyaux, criait dans le désert.
En 1899, J.P. Morgan et Anthony Drexel se
rendirent en Angleterre pour assister à une réunion
des Banquiers Internationaux. Lorsqu’ils revinrent,
J.P. Morgan avait été nominé représentant en chef
des intérêts Rothschild aux États-Unis. On l’avait
probablement choisi à cause de l’ingéniosité dont il
avait fait preuve en vendant des fusils de l’Armée de
l’Union à son Gouvernement. Ces fusils avaient déjà
été confisqués et il réalisa une fortune [79].
Le résultat de la Conférence de Londres fut que J.P.
Morgan & Co de New-York, Drexel & Co de
Philadelphie, Grenfell & Co de Londres, Morgan

79 — Gustave Myers révèle les liens de J.P. Morgan et de son père avec la Maison Rothschild
en apportant beaucoup plus de précisions. Les Américains qui souhaitent éviter que l’histoire
soit un éternel recommencement devraient savoir comment ils furent trahis au milieu du siècle
dernier il est expliqué dans un autre chapitre comment les Banquiers Internationaux se
rencontrèrent dans un quartier de Londres et mirent au point leur politique pendant que les
dirigeants révolutionnaires se rencontraient dans un autre quartier et mettaient au point les
phases de l’intrigue. Ces étapes étaient prévues pour déclencher les guerres et les révolutions
mises au point par les Cerveaux (n. d. a.).
— 180 —
Harjes & Co de Paris, les Warburg d’Allemagne et
d’Amsterdam et la Maison Rothschild s’associèrent.
La Coalition Morgan-Drexel organisa en 1901 la
Northern Securities Corporation dans le dessein
d’écarter des affaires le Groupe Heinze-Morse. Les
Heinze-Morse contrôlaient d’importantes affaires
bancaires, de navigation, des aciéries et d’autres
industries. Ils devaient être écartés des affaires de
façon à ce que le duo Morgan-Drexel put contrôler la
prochaine élection fédérale.
Les Morgan-Drexel réussirent à placer le candidat
Théodore Roosevelt en 1901, ce qui eut pour
résultat de différer les poursuites qu’avait lancées
contre eux le Ministère de la Justice pour les
méthodes illégales qu’ils avaient employées pour se
débarrasser de toute compétition. Les Morgan-
Drexel s’associèrent ensuite avec Kuhn-Lœb & Co.
Pour tester leur puissance, ils décidèrent de monter
un autre « assassinat » financier et créèrent la «
Panique de Wall Street de 1907 ». La réaction
publique envers de telles méthodes de gangstérisme
légalisé s’avéra suffisante pour décider le
gouvernement à agir, mais les preuves qui vont
suivre établissent clairement comment le peuple fut
trahi.
Le gouvernement constitua « une Commission
Monétaire Nationale ». Le Sénateur Nelson Aldrich
en fut nommé directeur ; il était chargé de faire une
étude rigoureuse des pratiques financières et
ensuite de formuler des réformes monétaires et
bancaires en soumettant au Congrès la législation
adéquate. Aldrich, on le découvrit par la suite, avait
des intérêts financiers dans les puissants Trusts du
caoutchouc et du tabac. Il était vraiment le dernier
— 181 —
des pions sur l’échiquier

homme du Sénat à qui l’on aurait dû confier ce


travail. Aussitôt après sa nomination, Aldrich se
choisit un petit groupe de fidèles lieutenants et ils
partirent tous pour l’Europe. Pendant iiiei1S étaient
en Europe, on leur accorda toutes les facilités pour
étudier la façon dont les Banquiers Internationaux
contrôlaient l’économie des pays européens. Ayant
passé deux années en Europe et dépensé plus de $
300.000 de l’argent des contribuables américains,
Aldrich retourna aux États-Unis. Le peuple n’eut pas
grand chose pour son argent : Aldrich lui déclara
qu’il n’avait pu établir un plan précis pour empêcher
les paniques financières de se reproduire, de
renverser les affaires, de créer le chômage et de
détruire depuis la Guerre Civile américaine
d’innombrables petites fortunes. Aldrich était si
intime avec les Rockfeller que J.D. Junior épousa sa
fille Abby.
Avant la tournée en Europe, on avait conseillé à
Aldrich de s’entretenir avec Paul Warburg. Ce Paul
Moritz Warburg était une personnalité
exceptionnelle. Il avait immigré aux États-Unis sous
la nationalité « allemande » vers 1902. Il devint par
la suite membre de la Maison Financière Européenne
de M.M. Warburg & Co de Hambourg et Amsterdam.
Cette Compagnie était, comme nous l’avons vu,
associée à la Maison Rothschild. Paul Warburg avait
étudié la Finance Internationale en Allemagne, en
France, en Grande-Bretagne, en Hollande et dans
d’autres pays avant d’entrer en Amérique en tant
qu’immigrant. Les États-Unis prouvèrent qu’ils
étaient le pays de l’occasion en or car en un rien de
temps, il acheta une participation chez Kuhn-Lœb &
Co de New-York et se fit voter un salaire de $
500.000 par an. Un de ses nouveaux associés était
— 182 —
Jacob Schiff qui avait acheté une participation dans
la firme avec de l’or à Rothschild. Ce Jacob Schiff
était l’homme, nous le démontrerons, qui finança le
mouvement terroriste en Russie de 1883 jusqu’à
1917.
Schiff n’avait pas trop mal travaillé pour lui-même
et ses bailleurs de fonds. Il s’était arrangé pour
obtenir le contrôle absolu des moyens de transport,
des systèmes de communication et des voies de
ravitaillement aux États-Unis. Or, nous en avons la
preuve aujourd’hui, ces contrôles sont absolument
nécessaires pour toute réussite révolutionnaire dans
n’importe quel pays [80].
Dans la nuit du 22 Novembre 1910, une voiture de
chemin de fer, privée, attendait à la Gare de
Hoboken dans le New-Jersey. Le Sénateur Aldrich
arriva en compagnie de A. Piatt Andrews,
économiste de profession et Haut Représentant du
Trésor que l’on avait invité et régalé en Europe.
Shelton, le secrétaire privé d’Alrich se présenta éga-
manipulations monétaires
lement. Il était suivi de Frank Vanderlip, président
de la National City Bank de NewYork ; banque qui
représentait les intérêts pétroliers des Rockeffeller
et les intérêts ferroviaires des Kuhn-Lœb. On avait
publiquement confié aux directeurs de la Natio nal
City Bank la tâche d’aider à fomenter une guerre
entre les États-Unis et l’Espagne en 1898. Quelle
80 — Des recherches dans de nombreux pays déjà « accaparés » prouvent que les grands
magnats de la Finance qui possédaient et contrôlaient les moyens de transport sur terre et sur
mer ainsi que les industries liées à ces entreprises, ont provoqué délibérément les situations qui
ont conduit aux grèves générales, préludes au moment choisi pour le coup d’état
révolutionnaire. Il est évident que ces magnats internationaux de la Finance ne peuvent établir
des dictatures, comme ils le firent en Russie, que lorsque les gouvernements et les institutions
en place ont été renversés. Notre livre prouve que ces visées ont été réalisées en Russie et de
quelle façon (n. d. a.).
— 183 —
des pions sur l’échiquier

qu’ait pu être la vérité ou les responsabilités, le fait


est qu’une fois la guerre terminée, la National City
Bank possédait et contrôlait l’industrie sucrière
cubaine. Les autres personnes qui rejoignirent
Aldrich étaient H.P. Davison, associé principal de
J.P. Morgan & Co et Charles D. Norton, président de
la First National Bank de Morgan, à New York. Ces
trois derniers furent accusés par la législation
américaine de contrôler toute la monnaie et le crédit
des États-Unis. Les derniers qui se présentèrent
furent Paul Warburg et Benjamin Strong. Warburg
était si riche et si puissant à cette époque qu’il
aurait inspiré la célèbre bande dessinée « Annie
l’orpheline » dans laquelle on dépeignait Warburg —
« Warbucks » — comme l’homme le plus riche et le
plus influent du monde, un homme qui pouvait,
lorsqu’il le souhaitait, faire usage de pouvoirs
surhumains ou préternaturels afin de se protéger,
lui et ses intérêts. Benjamin Strong prit de
l’importance au cours des manipulations de haute
finance qui conduisirent à la panique de 1907 à Wall
Street. Il était un des lieutenants de J.P. Morgan et
s’était acquis une certaine réputation en exécutant
les ordres sans poser de question, et avec une
efficacité impitoyable.
La voiture privée d’Aldrich était rattachée au train.
Des journalistes eurent vent du rassemblement des
hommes qui contrôlaient le pétrole, les finances, les
moyens de communication et de transport ainsi que
les industries lourdes de l’Amérique. Ils arrivèrent
en foule comme des sauterelles à proximité de la
voiture privée... Mais ils ne purent discuter avec
quiconque. M. Vanderlip mit définitivement un
terme aux questions des journalistes par cette

— 184 —
explication : « Nous nous en allons passer un «
weekend » au calme ».
Il fallut de nombreuses années pour découvrir ce qui
s’était passé au cours de ce week-end tranquille.
Une réunion secrète s’était tenue sur l’Ile Jekyl en
Géorgie. Ce « pied-à-terre » appartenait à J.P.
Morgan et à un petit nombre de ses associés en
finance. Les questions sur lesquelles porta la
réunion concernaient « les moyens et les méthodes
de s’assurer que la législation proposée pour mettre
un frein aux escroqueries financières et aux
manipulations financières aux États-Unis, serait
sabotée, et qu’une législation favorable serait
substituée pour les intérêts de ceux qui assistaient à
la réunion secrète ». La réalisation de ces deux
objectifs importants n’était pas un travail facile. On
demanda à M. Paul Warburg de proposer des
solutions et l’on accepta ses conseils.
Le même groupe tint par la suite des réunions à
New-York pour peaufiner les détails. Les
conspirateurs donnèrent le nom de « The First Name
Club » (Club du Prénom) à leur groupe car,
lorsqu’ils se rencontraient, ils s’adressaient toujours
entre eux par leurs prénoms afin de se protéger des
étrangers qui auraient pu s’intéresser de plus près à
leurs personnes s’ils avaient entendu prononcer les
noms de financiers nationaux et internationaux. Afin
de raccourcir les délais, Aldrich, Warburg & Co
rédigèrent la législation monétaire qu’Aldrich
présenta par la suite comme l’œuvre de son comité
particulier. Il la fit voter par le Congrès en 1913
sous l’appellation de « Loi de la Réserve Fédérale de
1913 ».

— 185 —
des pions sur l’échiquier

La grande majorité des citoyens américains a


franchement cru que cette loi protégerait leurs
intérêts et placerait dans les mains du
gouvernement fédéral, le contrôle de l’économie de
la nation.
Rien n’est plus éloigné de la vérité. Le Système de
Réserve Fédérale mettait les Banquiers associés
d’Amérique et d’Europe en position de provoquer et
de contrôler la Première Guerre Mondiale. Nous
prouverons cette affirmation. La Première Guerre
Mondiale fut provoquée afin de permettre aux
conspirateurs internationaux de déclencher la
Révolution Russe en 1917.
Ces faits illustrent la façon dont l’Histoire se répète
et pourquoi elle se répète. Au moyen de complots et
d’intrigues comparables, les Banquiers
Internationaux avaient provoqué la Révolution
Anglaise en 1648-1649 et la Grande Révolution
Française de
1789 [89].
En 1914, le Réseau de la Réserve Fédérale
comprenait douze Banques qui avaient acheté pour
$ 134.000.000 de Fonds de la Réserve Fédérale.
Selon le rapport du Congrès en date du 29 Mai
1939, ils avaient réalisé un profit de $
23.141.456.197. En 1940, les avoirs de la Réserve
Fédérale s’élevaient à $ 5.000.000.000. En 1946, on
annonça qu’ils se montaient à $ 45.000.000.000.
Les Banquiers réalisèrent $ 40.000.000.000 de
profit par leurs transactions au cours de la
Deuxième Guerre Mondiale.
La majorité des citoyens, aux États-Unis, croit que
le Système de Réserve Fédérale profite à toute la
Nation, qu’il protège l’argent des déposants en
— 186 —
rendant impossible les faillites bancaires et que les
profits réalisés par les banques de Réserve Fédérale
sont reversés au Trésor Public. Toutes leurs
suppositions sont fausses.
A l’origine, le Système de Réserve Fédérale était
sensé accomplir ce que la majorité des citoyens
avait en vue, mais la législation arrêtée à l’Ile Jekyl
(Géorgie) en 1910, puis votée par le Congrès
américain en 1913, ne profita pas au peuple ou au
gouvernement des États-Unis. Elle profita
uniquement aux Banquiers Américains qui étaient
associés aux Banquiers Internationaux d’Europe.
Le Président des États-Unis choisit quatre des
hommes qui avaient Our fonction de diriger le
Système de Réserve Fédérale et leur attribua des
appointements de $ 15.000 par an. Les rapports du
Congrès prouveront que les Banques membres ont
partagé illégalement les bénéfices réalisés dès le
commencement. Ce ne fut qu’à partir de 1922 que
la Loi originelle fut amendée de façon à ce que les
Banquiers prissent part aux bénéfices en toute
légalité.
Reste l’illusion suivante à dissiper : « Le Système de
Réserve Fédérale protège les personnes qui
déposent leur argent pour qu’il soit en sûreté dans
les Banques américaines contre d’éventuelles
faillites bancaires ». Or, les statistiques montrent
que depuis l’entrée en fonction du Système de
Réserve Fédérale en 1913, plus de 14.000 banques
ont fait faillite. Les déposants légitimes ont perdu
pour des millions d’argent durement gagné. Comme
l’argent, ou la richesse, est indestructible en
général, quelqu’un a dû recevoir ce que d’autres ont

— 187 —
des pions sur l’échiquier

perdu. C’est ce que l’on appelle de nos jours «


l’intelligence dans les affaires ».

89 — Pour de plus amples détails sur la «


Conspiration de la Réserve Fédérale », lire le livre
portant le même titre, écrit par Eustace Muffins et
publié par « Common Sense » ; Union, NewJersey
en 1954 (n. d. a.).
CHAPITRE VII
les événements qui
précédèrent la révolution
russe Lénine

L’invasion de la Russie par Napoléon en 1812


ébranla profondément le peuple Russe. Le Tsar
Alexandre Ier entreprit de restaurer la situation.
Dans l’espoir de réaliser l’union dans tout l’Empire
Russe, il desserra l’étau des restrictions imposées
aux Juifs dans le Secteur de Colonisation dès 1772.
Des concessions particulières furent accordées aux
artisans et autres professions. On essaya avec
détermination de faire travailler les Juifs dans
l’agriculture et sous Alexandre Ier on les encouragea
à l’assimilation selon le mode de vie Russe.
Nicolas Ier succéda à Alexandre Ier en 1825. Il était
moins décidé à favoriser les Juifs, car il constata
avec effroi leurs rapides avancées dans l’économie
russe. Son gouvernement vit d’un très mauvais œil
la détermination des Juifs à maintenir leur culture à
part, de même que leur langue, leur façon de
s’habiller... Pour essayer d’assimiler les Juifs dans la
société russe, Nicolas Ier rendit obligatoire en 1804
l’école publique aux enfants Juifs. Le Tsar pensait
— 188 —
que si l’on pouvait convaincre les jeunes Juifs qu’ils
seraient bien accueillis dans la société russe, cela
permettrait de dissiper un tant soit peu les
malentendus. Son intention était d’effacer l’histoire
des persécutions religieuses qu’on enfonçait dans
l’esprit des jeunes juifs dès la prime enfance.
Le résultat de l’expérience russe ne fut pas celui que
l’on escomptait. L’Instruction des enfants non-Juifs
n’était pas obligatoire. Les Juifs devinrent les
personnes les plus instruites en Russie [81].
Alexandre II suivit Nicolas Ier sur le trône de Russie
en 1855. Benjamin Disraeli qualifiait Alexandre I er
de « Prince le plus bienveillant qui régna jamais sur
la Russie ». Alexandre consacra sa vie à améliorer
les conditions de vie des paysans, des classes plus
pauvres et des Juifs. En 1861, il affranchit
23.000.000 de serfs. On avait obligé cette classe
malheureuse à travailler la terre. Ces serfs étaient
quasiment des esclaves. Ils pouvaient être cédés
d’un propriétaire à un autre lors des ventes (ou des
baux) de propriétés terriennes.
De nombreux Juifs, qui avaient tiré avantage de
l’instruction obligatoire, s’inscrivirent dans les
universités. Il leur était très difficile de trouver un
emploi lorsqu’ils sortaient diplômés. Afin de réparer
cette injustice, Alexandre II décréta que tous les
diplômés Juifs auraient la possibilité d’exercer leurs
professions dans le gouvernement de la Grande
Russie. En 1879, des pharmaciens, des infirmières,
81 — Tout cela est significatif et à mettre en relation avec la destination finale de la Puissance
Tsariste qui se termina par le meurtre du Tsar Nicolas II et de toute famille dans la maison
d’Ekaterinenburg, le 17 Juillet 1918, exécutés par nommé Yorovrest. On changea par la suite le
nom d’Ekaterinenburg en Sverdlovsk, en honneur du Juif Yakov Sverdlov qui était le Président
de la République Soviétique à l’époque des exécutions. On dessina même les symboles des
Illuminati sur les murs de la cave de la mort (n. d. a.).
— 189 —
des pions sur l’échiquier

des sages-femmes, des dentistes, des distillateurs


et des artisans qualifiés, tous juifs, eurent
l’autorisation d’exercer leur profession et de résider
partout en Russie.
Mais les dirigeants révolutionnaires Juifs étaient
décidés à poursuivre leur mouvement de Révolution
Mondiale Populaire. Leurs groupes terroristes
commirent provocations sur provocations,
travaillèrent pour s’assurer le soutien d’intellectuels
Russes aigris et pour enraciner l’idée de révolution
violente dans les esprits de la population ouvrière.
En 1866, ils attentèrent une première fois à la vie
du Tsar Alexandre II et essayèrent de l’assassiner
une deuxième fois en 1879. Les deux attentats
échouèrent de façon miraculeuse. Il fut alors décidé,
et l’on s’y employa particulièrement, de destituer
Alexandre. Son règne bienveillant bouleversait
complètement leurs revendications : « on ne
pouvait instituer rapidement les réformes
nécessaires que par une action révolutionnaire
rapide ». Les conspirateurs préparèrent le complot
suivant contre la vie d’Alexandre II dans la maison
de la Juive Hesia Helfman, et le Tsar fut assassiné
en 1881.
Pendant que les Forces Révolutionnaires de Russie
essayaient de gêner le Gouvernement par tous les
moyens, en commettant toutes sortes de
provocations dont l’assassinat, le « Pouvoir Occulte
» derrière le M. R. M. essaya une fois de plus
d’entraîner la Grande-Bretagne dans une guerre
contre la Russie, depuis ses Quartiers Généraux
d’Angleterre, de Suisse et des États-Unis. Aucun des
deux Empires n’aurait pu tirer de profits
appréciables d’une telle guerre. Le résultat final
— 190 —
aurait été l’affaiblissement des deux Empires sur le
plan matériel, et aurait constitué alors une proie
très facile pour une action révolutionnaire ultérieure.
Dans le numéro d’octobre 1881 du « Dix-neuvième
siècle », Goldwyn Smith, professeur d’Histoire
Moderne à l’Université d’Oxford, écrivait : « Lorsque
j’étais dernièrement en Angleterre, on était au bord
de la guerre avec la Russie, ce qui attrait entraîné
l’Empire tout entier. Les intérêts Juifs en Europe et
leur organe principal, la Presse Juive de Vienne,
faisaient leur possible pour nous y pousser » [82].

L’assassinat du « Petit Père » des Russes en 1881


suscita un ressentiment général qui se traduisit par
une explosion spontanée de violence envers la
population juive dans de nombreux endroits de
Russie. Le gouvernement russe promulgua « Les
Lois de Mai »

82 — Voilà une autre illustration qui nous montre comment un professeur d’Histoire peut
tomber dans les pièges de l’antisémitisme, piège disposé par les conspirateurs. La majorité des
personnes croit en général que tous les Banquiers Internationaux et les Magnats de la Finance
sont Juifs ; c’est inexact. La majorité n’est pas constituée ; de Juifs que ce soit par le sang,
l’origine raciale ou la religion. Ils encouragent en fait l’antisémitisme parce qu’ils utilisent tous
les « mouvements anti » pour servir leurs intérêts (n. d. a.).
— 191 —
des pions sur l’échiquier

qui étaient très sévères car les officiels russes


défenseurs de ces lois, prétendirent « que si la
politique bienveillante d’Alexandre II ne pouvait
satisfaire et réconcilier les Juifs, il serait alors
évident que seule la domination absolue de la
Russie pourrait les satisfaire ». Et de nouveau, la
Race Juive tout entière fut punie pour les crimes de
quelques dirigeants révolutionnaires patentés.
Le 23 Mai 1882, une délégation Juive, conduite par
le Baron Ginzberg, rendit visite au nouveau Tsar
Alexandre III et protesta officiellement contre les
Lois de Mai [83]. Le Tsar promit une enquête
approfondie sur la question du conflit entre les
factions Juives et non-Juives dans la population de
l’Empire. Le 3 Septembre il prononça le discours
suivant : « Pendant un certain temps le
gouvernement s’est consacré aux Juifs, à leurs
problèmes et à leurs relations avec le reste de la
population de l’Empire. Il a constaté les tristes
conditions de vie que la conduite des Juifs dans les
questions financières avaient imposées à la
population chrétienne. Au cours des vingt dernières
années, les Juifs ne se sont pas seulement immiscés
dans toutes les branches du commet-ce et des
affaires. Ils ont également accaparé une grande
partie de la terre par achat ou fermage. A quelques
exceptions près, ils ont connue un seul homme,
consacré leurs efforts non pas à enrichir ou faire
bénéficier le pays, mais à frustrer le peuple russe
grâce à leurs ruses. Les pauvres ont
particulièrement souffert de cette conduite qui a
provoqué les protestations justifiées du peuple ainsi
83 — Ginzberg était le représentant officiel de la Maison Rothschild en Russie (n. d. a.).
— 192 —
Lénine

que des actes de violence envers les Juifs. D’un


côté, le gouvernement faisait de son mieux pour
supprimer ces troubles et délivrer les Juifs de
l’oppression et des massacres ; d’un autre côté, il
considérait qu’il était urgent et juste d’adopter des
mesures radicales pour mettre fin à l’oppression des
Juifs vis-àvis des autres habitants et pour
débarrasser le pays de leurs malversations qui
étaient, nous le savons bien, l’origine des agitations
anti-Juives.
Le Gouvernement n’avait pas seulement promulgué
les Lois de Mai comme acte de représailles pour
l’assassinat du Tsar Alexandre II, mais également
parce que les économistes russes avaient averti de
façon pressante le Gouvernement que l’économie
nationale était en danger de ruine si l’on ne prenait
pas des mesures pour réduire les activités illégales
des Juifs. Les économistes firent remarquer que les
Juifs ne représentaient que 4,2 % de la population
globale mais s’étaient si bien incrustés dans
l’économie russe que la nation se trouvait face à un
désastre économique. Ou peut constater la justesse
de leurs vues par les actions qui furent prises après
que la députation du Baron Ginzberg ait échoué
dans sa tentative de faire annuler les Lois de Mai.
Les Banquiers Internationaux imposèrent des
sanctions économiques contre l’Empire Russe et
acculèrent presque la nation à la banqueroute. Ils
exercèrent un embargo sur les échanges et le
commerce russe. En 1904, après qu’ils eussent
entraîné l’Empire Russe dans une guerre
désastreuse contre le Japon, la Maison Bancaire
Anglaise des Rothschild répudia ses promesses
— 193 —
des pions sur l’échiquier

d’aide financière et essaya d’amener l’Empire Russe


à la banqueroute, pendant que la Kuhn-Lœb & Co
de New-York octroyait au Japon tous les crédits qu’il
demandait.
L’ « Encyclopedia Britannica », à la page 76 de
son tome 2 (édition de 1947) déclare à propos des
Lois de Mai : « Les Lois de Mai Russes furent le plus
remarquable monument législatif qu’ait réalisé
l’antisémitisme moderne... Leur résultat immédiat
fut une dépression commerciale ruineuse ressentie
par tout l’Empire et qui affecta profondément la
confiance en l’économie du pays. Le ministre russe
ne savait plus comment faire pour trouver de
l’argent et l’on entreprit des négociations avec la
Maison Rothschild pour un gros emprunt. Un projet
de contrat venait d’être signé lorsqu’on déclara au
ministre des Finances que si les persécutions contre
les juifs ne prenaient pas fin, la grande maison
bancaire se verrait obligée de se désister...
L’antisémitisme qui avait déjà si profondément
influencé les politiques nationales européennes
imprima ainsi sa marque sur les relations
internationales, car ce furent et le besoin pressant
du Trésor Russe et la conclusion du traité secret de
neutralité mutuelle du Prince Bismarck, qui
amenèrent l’Alliance Franco-Russe ».
De nombreux Juifs orthodoxes étaient navrés du
terrorisme impitoyable que pratiquaient leurs
compatriotes. Ils savaient qu’on instaurait une
politique similaire en France, en Allemagne, en
Espagne et en Italie. Les Juifs moins radicaux se
tourmentaient, redoutant qu’une poursuite de ce
terrorisme entraînât une vague immense
— 194 —
Lénine

d’antisémitisme qui se traduirait par l’extermination


de la race Juive. Un Juif allemand, Theodore Herzl,
confirma leurs plus grandes craintes en les
informant de la politique antisémite de Karl Ritter,
et en leur signalant qu’elle se répandait avec
rapidité en Allemagne. Il proposa l’organisation d’un
Mouvement Juif de retour en Israël sur la requête
de Juifs Orthodoxes. Ce fut le commencement du
Mouvement Sioniste [84].

Après que le Tsar Alexandre III eût rendu son


verdict accusant les Juifs avares d’être la cause des
troubles et de la ruine économique de l’Empire, les
agents révolutionnaires organisèrent le « Parti
Social-Révolutionnaire ». On nomma à sa tête un
homme tout à fait impitoyable — Gershuni — qui fut
l’organisateur des Groupes Terroristes. Un tailleur
du nom de Yevno Azev eut la charge de mettre sur
pied les « Sections Combattantes ». Les dirigeants
du Parti Social-Révolutionnaire insistèrent
également sur l’importance d’enrôler des Gentils
dans le mouvement. Les Gentils qui réussirent aux
tests auxquels on les soumit, devinrent membres à
part entière. Ce fut cette décision qui amena
Alexandre Ulyanov dans le Parti. Avant d’être admis
par les dirigeants révolutionnaires comme membre
à part entière, on lui ordonna de prendre part au
complot visant à assassiner le Tsar Alexandre III.
L’attentat contre la vie du Tsar échoua et Alexandre
Ulyanov fut arrêté, jugé et condamné à mort. Son
exécution fut l’origine du dévouement de son plus
jeune frère, Vladimir, à la cause révolutionnaire.

84 — Le Mouvement Sioniste fut à son tour contrôlé par les Banquiers Internationaux et utilisé
à leur profit. Lire « The Palestine Plot » (Le Complot Palestinien) de B. Jensen (n. d. a.).
— 195 —
des pions sur l’échiquier

Vladimir escalada les marches du pouvoir jusqu’à


devenir dirigeant du Parti Bolchevik. Il prit le nom
de Lénine et devint par la suite le premier dictateur
de l’U. R. S. S.
Entre 1900 et 1906, le Parti Révolutionnaire
provoqua de graves troubles dans le inonde du
travail et créa de profonds malentendus entre les
classes de la société russe. Il exacerba aussi la
bigoterie religieuse jusqu’à en faire un « bouillon de
culture ». On servit ce bouillon à la Russie tout en
lui prescrivant de sérieux remèdes qui consistaient
en meurtres et assassinats à grande échelle. Le
bouillon se répandit sous la forme de la révolution
de 1905.
La Section Terroriste des Révolutionnaires Sociaux
assassina des officiels en 1901, dont le ministre de
l’Instruction, Bogolepov. On perpétra cet assassinat
afin de prendre en compte le ressentiment Juif vis-
à-vis de la clause sur l’instruction dans les Lois de
Mai. Cette clause limitait le nombre de Juifs
s’inscrivant dans les écoles et les universités
subventionnées par l’État, en fonction du
pourcentage que représentait la population Juive
par rapport à l’ensemble de la population russe. On
vota cette mesure parce que les étudiants Juifs
avaient envahi les écoles financées par l’État, puis
on confia à un groupe de jeunes Juifs qui avaient
souffert de la clause sur l’instruction des Lois de Mai
(de 1882) — lorsqu’ils étaient enfants — la tâche
d’assassiner le ministre de l’Instruction. Ils devaient
faire la preuve de leur courage et montrer leur
capacité à accomplir leurs devoirs dans la Section
Terroriste du Parti Social Révolutionnaire.

— 196 —
Lénine

L’année suivante, en 1902, le ministre de l’Intérieur


— Sipyagin — fut assassiné pour accentuer le
ressentiment Juif envers les Lois de Mai qui avaient
retourné la politique bienveillante d’Alexandre II et
interdit aux Juifs de vivre en dehors de la Zone de
Colonisation. Les Juifs qui avaient été expulsés de
leurs habitations dans la Grande Russie, lorsqu’ils
étaient enfants sous les Lois de Mai, se virent
confier cette « exécution ». Ils ne commirent
aucune faute.
En 1903, on assassina Bogdanovitch, Gouverneur
d’Ufa ; en 1904, on tua le Premier ministre russe,
Vischelev von Plehve. En 1905, la première
révolution russe à grande échelle éclata. Le 17
Février on assassina l’oncle du Tsar, le Grand Duc
Serge. En Décembre 1905, le Général Dubrassov
élimina les révolutionnaires mais en 1906, la
Section Terroriste l’assassina.
Après que le Tsar eut accusé les Juifs de la triste
situation en Russie, le Baron Ginzberg reçut la
mission d’œuvrer pour la destruction de l’Empire
Russe — Pour déclencher la guerre Russo-
Japonnaise, les Rothschild d’Europe feraient mine
d’être agréable à la Russie. Ils financeraient la
guerre du côté russe pendant que les associés des
Rothschild, Kuhn-Lœb & Co de New-York,
financeraient secrètement le gouvernement ja
ponais. On rendrait la défaite russe effective
lorsque les Rothschild retireraient leur aide
financière au moment où elle serait nécessaire et on
créerait le chaos et la confusion dans les forces
armées russes en Extrême-Orient par le sabotage
des voies de communication et de transport qui
traversaient la Sibérie. Ceci conduisit la Marine et
— 197 —
des pions sur l’échiquier

l’Armée russe à manquer de ravitaillement et de


renforts [85].
C’est alors qu’un officier de la marine russe parti de
la Baltique et en route vers Port Arthur en Extrême-
Orient, donna l’ordre à ses navires de faire feu sur
une flottille de chalutiers britanniques qui pêchait
dans le « Dogger Bank » en Mer du Nord. Aucune
raison valable ne fut apportée pour expliquer cet
acte gratuit de cruauté envers une puissance
supposée alliée. La réaction de la population, en
Angleterre, fut telle que l’on évita la guerre de
justesse. C’est à cause de cet incident que de
nombreux officiers de la marine britannique et de la
marine marchande offrirent leurs services au Japon.
Les prêts internationaux accordés par Jacob Schiff,
de New-York, financèrent le gouvernement japonais.
Schiff était l’associé principal de Kuhn-Lœb & Co. Il
coopéra avec Sir Ernest Cassels, d’Angleterre et
avec les Warburg de Hambourg. Jacob Schiff justifia
le financement des Japonais en guerre avec la
Russie dans une lettre qu’il écrivit au Comte Witte,
émissaire du Tsar, qui assistait aux négociations
pour la paix à Portsmouth (E-U.) en 1905 :
« Peut-on s’attendre à ce que l’influence du Juif
américain sur l’opinion publique s’exerce en faveur
du pays qui persécutait systématiquement ses
frères de race ?... Si le gouvernement qui vient de
se constituer ne réussissait pas à assurer la sécurité
et un statut égal dans tout l’Empire vis à vis de la
85 — Mon père, le Capitaine F. H. Carr, fut l’un des officiers britanniques qui servirent aux
côtés des Japonais en 1904 et 1905. J’ai en ma possession une très belle sculpture en ivoire
représentant un bûcheron Japonais appréciant une cigarette après son repas. Le gouvernement
Japonais fit cadeau de cette pièce de musée à mon père en remerciement des services rendus.
Mon père me donna de très précieuses informations quant aux intrigues « dans les coulisses »
qui menèrent à la guerre Russo-Japonaise (n. d. a.).
— 198 —
Lénine

population Juive, alors le moment serait vraiment


venu pour les Juifs de Russie de quitter leur patrie
inhospitalière. Le problème auquel le monde civilisé
devra faire face sera considérable, mais il sera
résolu. Vous n’êtes pas seulement un homme d’État
prévoyant et clairvoyant, mais aussi un grand
économiste ; vous savez très bien que le destin de
la Russie et son avenir seront scellés ».
On peut encore mieux apprécier l’hypocrisie de
Jacob Schiff lorsqu’on sait que depuis 1897 il
finançait les terroristes en Russie. En 1904, il
participa au financement de la révolution qui éclata
en Russie en 1905. Il aida aussi à l’organisation, à
l’échelle internationale, du financement de la
Révolution russe qui éclata dès 1917, donnant à ses
associés et à lui-même leur première occasion de
mettre en pratique les théories totalitaires [86].

Les Banquiers Internationaux fomentèrent la Guerre


Russo-Japonaise afin de créer les conditions
souhaitées pour le succès d’un coup d’état
révolutionnaire destiné à renverser le pouvoir des
Tsars. Les plans des Banquiers Internationaux
furent déjoués lorsque les Mencheviks, dirigés par
des Juifs, déclenchèrent de leur propre autorité une
révolution en Russie, celle de 1905. Lorsque les
Banquiers Internationaux accordèrent leur soutien
financier, la révolution échoua au moment même où
il semblait qu’elle allait réussir. Les Mencheviks,
dirigés par des Juifs, avaient agi de leur propre
86 — François Coty dans Le Figaro du 20 Février 1932 disait : « Les subsides accordes à cette
époque aux Nihilistes (de 1905 à 1914) par Jacob Schiff n’étaient en aucun cas des actes de
générosité isolée. Une véritable organisation terroriste russe a été constituée aux États-Unis à
ses frais dans le but d’assassiner des ministres, des gouverneurs, des chefs de la police, etc. (n.
d. a.).
— 199 —
des pions sur l’échiquier

initiative. Les Banquiers Internationaux décidèrent


que Lénine dirigerait « leur » programme
révolutionnaire en Russie dès ce moment-là.
Lénine naquit à Simbirsk, ville située sur les rives de
la Volga. Il était le fils d’un haut fonctionnaire du
Gouvernement qui portait le titre de « Conseiller
d’État ». Il n’avait pas hérité de ce titre, mais il lui
avait été octroyé pour service éminent lorsqu’il était
inspecteur scolaire. Lénine reçut une instruction
universitaire et put s’occuper de questions
juridiques, mais il ne se consacra jamais aux
affaires. Des étudiants Juifs l’avaient persuadé qu’il
était temps de renverser la puissance des classes
privilégiées, les masses devant prendre la direction
de leur pays. Au moment où Lénine considérait que
« les réformes nécessaires ne pouvaient être mises
en place rapidement que par l’action révolutionnaire
», son frère fut arrêté par la police et exécuté.
On reconnut très vite un intellectuel en Lénine. Il
s’était associé aux dirigeants du Parti
Révolutionnaire dès l’âge de vingt ans. Nous avons
déclaré précédemment que les opulents et influents
prêteurs d’argent internationaux avaient participé
au financement et à la direction des activités
révolutionnaires dans la Zone de Colonisation.
Lénine voulut savoir tout ce qui lui était possible de
connaître des hommes qui dirigeaient les nombreux
groupes révolutionnaires nationaux unis dà.tis leur
but commun de révolution populaire. En 1895, à
l’âge de vingt-cinq ans, il s’en alla en Suisse et
rejoignit Plekhanov, qui avait fui la Russie afin
d’échapper au destin du frère aîné de Lénine,
Alexandre.
— 200 —
Lénine

En Suisse, Lénine et Plekhanov, qui étaient des «


Gentils », rejoignirent des forces qui ne
comprenaient que des Juifs : Vera Zasulich, Leo
Deutch, B. Axelrod et Jules Tsederbaum. Ils
constituèrent un mouvement marxiste à l’échelle
mondiale qu’ils intitulèrent « Groupe pour
l’Emancipation du Travail ». Tsederbaum était un
jeune homme comme Lénine ; il s’était acquis une
réputation de terroriste impitoyable et d’agitateur
accompli dans « la Zone de Colonisation ». Il
changea son nom en celui de Martov et devint le
dirigeant des Mencheviks. Lénine dirigea les
Bolcheviks en Russie.
L’échec de révolution des Mencheviks, en 1905,
convainquit Lénine que la seule façon de réussir une
révolution, c’était d’organiser un Comité de
Direction International qui étudierait d’abord et
dirigerait ensuite l’effort révolutionnaire. Lénine mit
sur pied le « Komintern », Comité Central de
Direction Révolutionnaire International et les
Banquiers Internationaux le choisirent comme leur
agent au plus haut niveau, en Russie. Lénine avait
très sérieusement étudié la Grande Révolution
Française de 1789. Lorsqu’il apprit que « Le Pouvoir
Occulte » qui avait provoqué la Révolution Française
était encore très actif, il décida d’avoir partie liée
avec lui. Son plan était de faire croire aux membres
du Komintern qu’ils étaient les « Cerveaux » mais
aussi d’influencer leurs pensées de façon à leur faire
poursuivre les Plans à Longue Echéance des
Banquiers Internationaux. Lorsqu’on ne pourrait
plus contrôler les dirigeants révolutionnaires, il leur
serait alors possible de les liquider. Nous produirons
— 201 —
des pions sur l’échiquier

les preuves qui vous démontreront comment cela se


fit réellement.
Ayant fixé sa politique, Lénine revint en Russie avec
Martov pour organiser sa Campagne de Collecte
d’argent, ramassis de chantages, de vols dans les
banques, d’extorsions et de toutes sortes de
pratiques illégales. Lénine prétendit qu’il était tout à
fait logique de prendre l’argent du peuple et de
comploter le renversement du gouvernement. Il
établit un principe dans son parti : tous les jeunes
gens qui aspiraient à en être membres devraient,
comme son frère aîné Alexandre, révéler leur
courage physique et leur vivacité mentale. Lénine
insista sur le fait que chaque stade d’entraînement
révolutionnaire de jeunes comprendrait le
cambriolage d’une banque, la destruction d’un poste
de police et l’élimination d’un traître ou d’un espion.
Lénine recommanda également à tous les «
dirigeants » révolutionnaires des autres pays de
mettre en place une organisation souterraine («
Underground »). En discutant de ce sujet et en
écrivant à ce propos, Lénine déclara : « Tout ce qui
est légal et illégal et qui favorise le mouvement
révolutionnaire est justifié ». Il avertit toutefois que
« le parti légal serait toujours sous le contrôle du
parti illégal. Cette pratique est en vigueur
aujourd’hui, particulièrement au Canada et aux
États-Unis. Les communistes qui affichent
ouvertement leur adhésion au Parti Progressiste
Ouvrier prennent bien soin de ne pas être impliqués
dans les activités criminelles illégales de
l’organisation souterraine du Parti Communiste.
Mais « l’appareil » dirige secrètement les opérations
et en profite financièrement.
— 202 —
Lénine

C’est une constante que bien peu des premiers


dirigeants du communisme étaient issus du
prolétariat. La plupart d’entre eux étaient des
intellectuels très instruits. En 1895, ils provoquèrent
une série de grèves. Quelques-unes se
transformèrent avec succès en émeutes. IL.
instituèrent ainsi un des principes fondamentaux de
la technique révolutionnaire : « transformer un
trouble mineur en une émeute et amener les
citoyens à lutter physiquement contre la police ».
Lénine, Martov et d’autres révolutionnaires furent
arrêtés et condamnés à la prison. Lénine purgea sa
peine de prison en 1897.
Le grand public ne sait généralement pas qu’à ce
moment-la en Russie, les délinquants politiques
exilés en Sibérie n’étaient pas emprisonnés si l’on
n’avait pas la preuve d’un autre délit criminel. En
conséquence, Lénine emmena avec lui en exil sa
belle jeune femme Juive, et sa mère qui parlait le
yiddish. Pendant sa peine d’exil, Lénine touchait
chaque mois une allocation de « sept roubles
quarante kopecks » du gouvernement russe. C’était
juste assez pour payer la chambre et la table, et
Lénine travaillait comme comptable afin de gagner
un peu plus d’argent. Ce fut au cours de l’exil que
Lénine, Martov et un complice du nom de Potresov
décidèrent qu’à leur libération ils publieraient un
journal dans le but de réunir les cerveaux et les
énergies du mouvement révolutionnaire dans sa
totalité, car il était à cette époque, divisé en de
multiples factions.
En février 1900, Lénine avait purgé sa peine d’exil.
On lui donna la permission de retourner en Suisse

— 203 —
des pions sur l’échiquier

pour effectuer une visite et il rejoignit les autres


dirigeants révolutionnaires ainsi que les agents du «
Pouvoir Occulte ». Ils approuvèrent son idée et on
fit paraître l’ « Iskra » — « L’Etincelle » –. Le conseil
éditorial comprenait parmi les vieux dirigeants
révolutionnaires Plekhanov, Zasulich et Axelrod,
avec Lénine, Potresov et Martov qui représentaient
les jeunes membres. La femme de Lénine était
secrétaire du conseil. Trotsky, lui, rejoignit l’équipe
éditoriale deux ans plus tard. Pendant un moment,
le journal fut imprimé en fait à Munich et le conseil
éditorial se rencontrait à Londres [87]. En 1903, on
installa le journal à Genève. Les exemplaires étaient
passés en contrebande en Russie et dans d’autres
pays grâce à « l’organisation souterraine » mise en
place par les Francs-Maçons du Grand Orient. Le
journal portant le titre d’Iskra », les révolutionnaires
qui adhérèrent à la Ligne du Parti définie par le
conseil éditorial furent connus sous le nom
d’Iskristes ».
Le journal réclamait la convocation d’un Congrès
d’Unification à Bruxelles pour 1903, dans le but de
réunir les différents groupes marxistes. Les sociaux-
démocrates russes, les sociaux-démocrates polonais
de Rosa Luxemburg, le Groupe pour l’Emancipation
du Travail et le Groupe Maximaliste y furent
représentés. Dès le mois d’août, la police belge
agissait et les délégués partirent pour Londres « en
masse ». Ce Congrès fut d’une importance
historique capitale, car au cours de son déroulement
87 — L’influence que les Rothschild exerçaient sur les directeurs de la Banque d’Angleterre
était considérable. Ces directeurs contrôlaient la politique du gouvernement britannique, ce qui
explique que les révolutionnaires ont toujours pu trouver asile en Angleterre lorsqu’ils étaient
exclus d’un autre pays. Karl Marx et Engels en sont des exemples types (n. d. a.).
— 204 —
Lénine

un fossé idéologique se creusa parmi les ‘existes.


Lénine devint le dirigeant des Bolcheviks (ou groupe
majoritaire) tandis que Martov devenait celui des
Mencheviks (ou groupe minoritaire).
Lorsque les Mencheviks encaissèrent la révolution
avortée de 1905 (en Russie), Trotsky fit montre de
ses capacités de dirigeant. Il est difficile pour le
non-initié de comprendre ce qui brisa la tentative
car les révolutionnaires eurent le contrôle de St
Petersburg de Janvier à Décembre 1905, et
instaurèrent le Soviet de Petersburg. Lénine et de
nombreux dirigeants révolutionnaires de haut vol
restèrent à l’écart et laissèrent le Parti Menchevik
s’occuper de cette révolution.
Lénine était allé à Genève consulter le « Pouvoir
Occulte » lorsque la révolution éclata, suite à la
tragédie du Dimanche Sanglant de St Petersburg en
Janvier 1905. Il ne revint pas en Russie jusqu’en
Octobre. On accusa le Tsar d’intolérance pour la
tragédie du Dimanche Sanglant, mais ceux qui
scrutèrent les événements, trouvèrent de
nombreuses preuves qui les convainquirent de la
provocation. L’incident du Dimanche Sanglant avait
été concocté par le groupe terroriste dans le dessein
d’exacerber la colère et la haine dans le cœur des
ouvriers non-Juifs vis-à-vis du Tsar. L’incident
permit aux dirigeants du Mouvement
Révolutionnaire de s’assurer le soutien de milliers
d’hommes et de femmes non-Juifs qui, jusqu’à ce
triste jour, étaient restés fidèles au Tsar et parlaient
de lui comme le « Petit Père ». Le Dimanche
Sanglant a une grande importance historique.

— 205 —
des pions sur l’échiquier

En Janvier 1905, la Russie était en guerre avec le


Japon. Les transports par voie ferrée passant au
travers des grandes étendues russes d’Ouest en Est
avaient été sabotés. Les renforts et les
ravitaillements n’avaient pu rejoindre le front de
l’Est pour cause de sabotage. Le 2 Janvier, le peuple
russe fut stupéfait d’apprendre par les journaux que
Port Arthur était tombé aux mains des Japonais. Ils
avaient perdu la guerre contre ce qu’ils appelaient
une puissance de deuxième ordre.
Le Gouvernement impérial, dans sa tentative de se
concilier les faveurs de : la population ouvrière, avait
adopté une politique d’encouragement dans la
constitution de syndicats légaux. Les
révolutionnaires connus devaient en être exclus. Un
prêtre orthodoxe russe, le Père Gapon, fut un des
dirigeants les plus actifs dans la constitution de
Syndicats Légaux. Les réformes libérales qu’avaient
obtenues des citoyens non-radicaux ne plurent pas
aux dirigeants du parti révolutionnaire qui
proclamaient « qu’on ne pouvait obtenir des
réformes nécessaires que par la révolution et
rapidement ». Le Père Gapon s’était acquis une telle
respectabilité que le Tsar et ses ministres le
reçurent chaque fois qu’il souhaitait les entretenir
d’un grave problème lié aux conditions de travail.
Le 2 janvier, lorsque les mauvaises nouvelles de la
guerre se répandirent dans tout l’Empire, des
émeutes ouvrières organisées éclatèrent dans les
énormes usines Putilov à St Petersburg. On appela à
la grève mais du fait de la situation générale, le
Père Gapon déclara qu’il réglerait ces questions
conflictuelles en en appelant directement au Tsar.
— 206 —
Lénine

La proposition toucha la majorité des ouvriers, mais


les « radicaux » s’y opposèrent. Toutefois, le
dimanche après-midi du 22 Janvier 1905, des
milliers d’ouvriers, leurs femmes et leurs enfants,
formèrent un cortège pour accompagner le Père
Gapon aux portes du Palais. Selon des rapports
authentiques, le cortège était tout à fait en bon
ordre. Des pétitionnaires portaient des bannières
faites à la hâte exprimant leur fidélité au « Petit
Père ». Aux portes du Palais, sans le moindre
avertissement, une décharge foudroyante de fusils
et de mitrailleuses dispersa le cortège dans la plus
grande confusion. Des centaines d’ouvriers et leurs
familles furent massacrés. La place qui faisait face
au Palais se transforma en une place de chaos et
d’agonie. Le 22 Janvier 1905 est connu depuis cet
événement sous le nom de « Dimanche Sanglant ».
Nicolas II était-il responsable ? C’est un fait établi
qu’il n’était pas au Palais ou dans la ville à ce
moment-la. On sait également qu’un officier de la
garde ordonna aux troupes de faire feu. Il est tout à
fait possible qu’il fut une « Cellule » véhiculant la
politique terroriste de ses supérieurs. Cet acte fut l’
« étincelle » qui mit le feu à l’amadou » fourni par
les dirigeants révolutionnaires. La « flamme » d’une
révolution à grande échelle suivit.
Sans prendre en considération le fait de savoir qui
était responsable de cet acte, nous devons constater
que des dizaines de milliers d’ouvriers de l’industrie
autrefois fidèles, rejoignirent le Parti Révolutionnaire
Socialiste et le mouvement s’étendit aux autres
villes. Le Tsar essaya de refouler cette vague de
rébellion. Dès Février il ordonna de procéder à une
enquête sur les événements de St Petersburg, qu’il
— 207 —
des pions sur l’échiquier

confia à la Commission Chidlovsky. En Août, il


annonça qu’on avait pris des dispositions pour
l’établissement d’un Corps Législatif représentatif
démocratique qui devint la Douma. Il amnistia tous
les délinquants politiques et ce fut au cours de cette
amnistie que Lénine et ses dirigeants Bolcheviks
revinrent de Suisse au mois d’Octobre, ainsi que
d’autres pays étrangers. Mais rien de ce que fit le
Tsar ne put entraver la marée révolutionnaire.
Le 20 Octobre 1905, l’Union des Chemins de Fer
Russes tenue par les Mencheviks se mit en grève.
Le 25 Octobre, des grèves générales efficaces
eurent lieu à Moscou, Smolensk, Koursk ainsi que
dans d’autres villes. Le 26 Octobre, le Soviet
Révolutionnaire de Petersburg fut constitué et
assuma les fonctions de gouvernement national. Le
gouvernement soviétique était dominé par la faction
Menchevik du Parti Travailliste Social-Démocratique
Russe bien que le Parti Social-Révolutionnaire y eut
une représentation. Le premier Président fut le
Menchevik Zborovisk qui fut rapidement remplacé
par Georgi Nosar. A son tour, il fut supplanté par
Lev Trotsky qui en devint Président le 9 Décembre
1905. Le 16 Décembre, un groupe de militaires
arrêta Trotsky et trois cents membres du
Gouvernement soviétique. Il n’y eut pas un seul
Bolchevik « important » parmi les personnes
arrêtées, ce qui prouve que Lénine avait pris ses
dispositions, grâce à la protection des Puissances
Secrètes qui agissaient derrière le Gouvernement.
La révolution n’était pas tout à fait terminée. Le 20
Décembre, un Juif du nom de Parvus assuma la
direction du nouvel exécutif soviétique. Il appela à
— 208 —
Lénine

la grève générale à St Petersburg et 90.000 ouvriers


y répondirent. Le jour suivant 150.000 ouvriers
firent grève à Moscou. Des insurrections éclatèrent
à Chita, Kansk et Rostov. Le 30 Décembre, les
troupes et des personnalités du gouvernement qui
étaient restées fidèles au Tsar reprirent le contrôle
d’une façon quasi « miraculeuse » et mirent fin à la
révolution [88]. Le Tsar Nicolas II tint ses promesses.
La Douma fut constituée et un parlement fut élu.
En 1907, le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier
Social-Démocratique Russe eut lieu à Londres.
Lénine représentait le Parti Bolchevik avec 91
délégués ; les Mencheviks dirigés par Martov
avaient 89 délégués ; Rosa Luxemburg dirigeait ses
Démocrates-Sociaux Polonais et amenait 44
délégués ; le « Bund » Juif dirigé par Rafael
Abramovitch en avait 55 ; les Démocrates Sociaux
Lettons dirigés par le camarade Herman
(Danishevsky) complétaient la panoplie. Il y avait en
tout 312 délégués dont 116 étaient ou avaient été
ouvriers
On avait convoqué ce Congrès pour tirer toutes les
leçons de l’échec de 1905. Lénine imputa l’échec du
coup d’état révolutionnaire au manque de
coopération entre les Mencheviks et les dirigeants
des autres groupes. Il déclara aux 312 délégués que
les Mencheviks en avaient assumé toute la direction
et que toutes les occasions avaient généralement
88 — Si Lénine et les Banquiers Internationaux étaient intervenus en faveur des Mencheviks à
ce moment-la, rien n’aurait pu entraver les actions révolutionnaires. Il n’y a aucune explication
an fait qu’ils permirent aux forces gouvernementales de reprendre le contrôle à moins qu’ils
n’aient eu des plans secrets qu’ils ne pouvaient mettre à exécution à ce moment-la. La seule
conclusion qui semble être logique, c’est qu’ils se préparaient à la Première Guerre mondiale et
souhaitaient que la Russie restât une monarchie jusqu’à ce que la guerre éclate. Les événements
qui se produisirent indiquèrent que c’était la leur plan (n. d. a.).
— 209 —
des pions sur l’échiquier

tourné au gâchis. Il en appela à une unité de


politique et d’action Mais il déclara que l’on devrait
préparer l’action révolutionnaire bien à l’avance et
qu’il fallait jouer, en en tirant tous les avantages,
sur l’élément de surprise.
Martov accusa Lénine de ne pas avoir accordé à
l’effort révolutionnaire Menchevik tout le soutien
qu’il aurait dû lui donner. Il l’accusa particulièrement
d’avoir cessé toute aide financière. Martov et les
autres groupes Juifs dirigés par Rosa Luxemburg et
Abramovich étaient irrités par le fait que Lénine
avait pu financer la présence du plus grand nombre
de délégués. Ils l’accusèrent de financer son Parti
Bolchevik grâce aux enlèvements, aux contrefaçons,
aux vols et ils le réprimandèrent pour avoir refusé
de contribuer dans une proportion équitable, grâce à
ses ressources mal acquises, au financement de
l’organisation centrale fédérative. Un long rire
secoua l’assistance lorsqu’un des Mencheviks accusa
Lénine d’avoir marié un de ses agents les plus
élevés à une riche veuve pour alimenter la
trésorerie de son parti.
On allègue que Lénine aurait reconnu avoir agi de la
sorte pour le bien de la cause. Il soutint que le
camarade qu’il avait marié à une veuve était « un
représentant sain et fort de l’humanité ». Il pensait
que la veuve avait acquis une bonne valeur pour
son argent. Ce fut à ce Congrès qu’un personnage
de moindre importance, à cette époque — Staline —
se lia avec Lénine. Le Congrès décida finalement
que les dirigeants des différents groupes
révolutionnaires devraient coopérer plus étroitement
et choisit le groupe qui éditerait leurs journaux
— 210 —
Lénine

révolutionnaires. Ils mirent fortement l’accent sur la


propagande et décidèrent à ce congrès de
réorganiser complètement leur machine de
propagande : les publications devraient adopter la
même politique éditoriale, celle de la « Ligne du
Parti ».
En 1908, les Bolcheviks entamèrent la publication
du « Proletarie ». Lénine, Dubrovinsky, Zinoviev et
Kamenev en étaient les rédacteurs en chef. Les
Mencheviks publièrent « Golos Sotsial-Demokrata ».
Plekhanov, Axelrod, Martov, Dan et Martynov (Pikel)
en étaient les rédacteurs-en-chef. Tous les
rédacteurs-en-chef étaient Juifs sauf Lénine et
Plekhanov. Trotsky fit sortir une publication semi-
indépendante : « Vienna Pravda ».
En 1909, Lénine obtint le soutien inconditionnel de
deux dirigeants Juifs, Zinoviev et Kamenev. Ils
constituèrent « La Troïka » et cette amitié dura
jusqu’à la mort de Lénine en 1924.
Après le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier des
Sociatix7, Démocrates Russes qui se tint à Londres
en 1907, Lénine voulut savoir si son nouveau
disciple nommé Staline était courageux et digne de
confiance. Il souhaitait également convaincre les
dirigeants des autres groupes révolutionnaires qu’il
était financièrement indépendant. Afin de mener à
bon terme son double dessein, il instruisit Staline en
vue du Cambriolage de la Banque de Tiflis. Staline
s’adjoignit pour complice l’Arménien Pretroyan qui
changea par la suite son nom en celui de Kemp. Ils
apprirent que la Banque allait transférer une
importante somme d’argent par transport en
commun. Ils attirèrent le véhicule dans une
— 211 —
des pions sur l’échiquier

embuscade et Petroyan lança une bombe. Le


véhicule et les passagers furent pulvérisés sauf la
solide cassette qui contenait l’argent liquide :
250.000 roubles. Une trentaine de personnes y
perdirent la vie et le butin revint à Lénine. Staline
avait prouvé qu’il était un dirigeant potentiel.
Les Bolcheviks rencontrèrent des difficultés pour
utiliser les roubles volés au profit du Parti, car une
bonne part de l’argent consistait en billets de .500
roubles. Lénine conçut alors l’idée de distribuer les
billets de 500 roubles aux Bolcheviks dignes de
confiance présents dans différents pays étrangers.
On leur donna pour instruction de se débarrasser
d’autant d’argent qu’ils le pourraient à une date
fixée. Cette instruction fut exécutée mais deux des
agents de Lénine rencontrèrent la police au cours de
la transaction. L’un d’entre eux était Olga Ravich qui
épousa par la suite Zinoviev, le grand ami de
Lénine. L’autre était Meyer Wallach dont le véritable
nom était Finklestein qui changea de nouveau son
nom par la suite en celui de Maxime Litvinov et fut
connu dans le monde entier en tant que
Commissaire des Affaires Etrangères de Staline de
1930 à 1939. [89]

La Révolution de 1905 terminée, le Tsar Nicolas II


entreprit de faire des : réformes nombreuses et
radicales, entre autres de transformer la monarchie
absolue Russe en Monarchie Constitutionnelle à
l’image de la monarchie britannique. Dès que la
Douma commença à fonctionner, le Premier ministre
Peter Arkadyevich Stolypine s’avéra grand
89 — Ce « gangster » joua un rôle important dans les affaires internationales en Angleterre et en
Allemagne, à la Société des Nations et aux Nations Unies, jusqu’à sa mort (n. d. a.).
— 212 —
Lénine

réformiste. Il domina la politique russe et fit le


Projet de « Constitution Stolypine » qui garantissait
les droits civils aux paysans qui représentaient alors
dans les 85 % de la population Russe. Ses réformes
agraires accordaient une aide financière aux
paysans de façon à ce qu’ils pussent acheter leurs
propres fermes. Son idée était que la solution
logique pour contrecarrer ceux qui recommandaient
un mode de vie collectif, devait encourager la
propriété individuelle.
Mais les dirigeants révolutionnaires voulaient
usurper le pouvoir politique et économique. Ils ne
furent pas du tout satisfaits des réformes. En 1906,
le Groupe Terroriste essaya d’assassiner Stolypine
en détruisant sa maison au moyen d’une bombe. On
fomenta de nombreux complots afin de supprimer le
Premier ministre le plus progressiste que les Russes
pouvaient espérer. Par une sombre nuit de
Septembre 1911, le Grand Emancipateur fut
mortellement blessé d’un coup de feu alors qu’il
assistait à une représentation de gala au théâtre de
Kiev. L’assassin était un homme de loi Juif, un
certain Mordecai Bogrov.
En 1907, les Banquiers Internationaux organisèrent
la panique de Wall Street pour se rembourser de
l’argent dépensé lors des guerres et des révolutions
russes. Ils étaient également en train de financer les
stades préliminaires de la révolution chinoise qui
éclata en 1911. De nombreuses réformes parmi
celles qui furent proposées par Stolypine furent
poursuivies après sa mort. En 1912, une loi sur les
assurances dans l’industrie donna aux ouvriers de
ce secteur des indemnités en cas de maladie et
d’accident, les remboursant aux deux tiers pour la
— 213 —
des pions sur l’échiquier

maladie et aux trois quarts pour les accidents. On


donna pour la première fois depuis qu’on les
imprimait un statut légal aux journaux des partis
révolutionnaires, et on développa les écoles
publiques. On révisa les lois sur les élections afin
d’assurer un gouvernement plus représentatif. Et en
1913, le gouvernement du Tsar accorda une
amnistie générale à tous les prisonniers politiques.
Dès qu’ils furent sortis de prison, ils
recommencèrent à comploter avec une énergie
décuplée le renversement du gouvernement russe.
Les terroristes recommandèrent l’élimination de la
famille impériale. Mais les réformes avaient séduit la
grande majorité du peuple russe. La Révolution
ressemblait, à ce moment-la, à une voie sans issue.
Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire
décidèrent qu’ils accorderaient provisoirement un
sursis à la Russie. Ils concentrèrent leurs efforts sur
les autres pays ; le Portugal et l’Espagne se
signalèrent à leur attention.
A la suite du Brouillard Rouge créé par la
Propagande Communiste et d’une campagne d’ «
Infamies » organisée et menée en Russie comme
cela l’avait été en France et en Angleterre avant les
révolutions dont elles furent le théâtre, il était
difficile de ne pas croire que les Tsars et les Nobles
russes n’étaient rien d’autre que de grands
monstres barbus dont l’activité principale consistait
à réduire les paysans en esclavage, à violer leurs
jeunes femmes et à embrocher les jeunes enfants à
la pointe de leurs épées en galopant à travers les
villages... Afin de prouver que le dernier des Tsars
était un réformiste, nous citerons Bertram Wolfe,
— 214 —
Lénine

anti-tsariste et pro-révolutionnaire notoire. Wolfe


déclare à la page 360 de son livre : « Three who
made a Revolution » (Trois qui firent une
Révolution) : « Entre 1907 et 1914, au moment des
lois de réforme agraire de Stolypine, 2.000.000 de
paysans et leurs familles s’en allèrent des villages «
MIR » et devinrent propriétaires individuels. Tout au
long de la guerre (1914-1917) le mouvement
s’étendit, si bien qu’au 1er Janvier 1916, 6.200.000
familles de paysans sur environ 16.000.000, qui
étaient devenues éligibles, sollicitèrent une
séparation. Lénine comprit qu’il s’agissait d’une
course contre la montre entre les réformes de
Stolypine et le prochain soulèvement
révolutionnaire. Si le soulèvement devait être remis
à plus tard, pour une vingtaine d’années, les
nouvelles mesures agraires transformeraient la
campagne qui ne pourrait devenir une force
révolutionnaire. Lénine cerna de près le problème
comme en fait foi la révélation suivante : en 1917
lorsqu’il demanda aux paysans de prendre la terre,
ils en possédaient déjà plus des trois-quarts ».
Il est malheureusement vrai que Raspoutine exerça
une influence maléfique sur certains hommes et sur
certaines femmes à la Cour Impériale de Russie. Je
sais, grâce à des dames attachées à la Cour, à cette
époque, que Raspoutine exerçait une influence
terrible sur l’Impératrice, car son jeune fils souffrait
d’hémophilie et il était la seule personne qui pouvait
arrêter les saignements. Or, Raspoutine avait
certainement des pouvoirs mesmériques (cf. de F.A.
Mesmer, c’est à dire hypnotiques) qui ne sont pas
rares chez certains sujets russes. Il avait la faculté
— 215 —
des pions sur l’échiquier

d’amener l’Impératrice sous son influence, non pas


à la manière d’un amant, mais dans le but d’obliger
le Tsar à accomplir ce qu’il voulait qu’il fit. Il n’est
pas exagéré de dire que Raspoutine, grâce au
pouvoir qu’il exerçait sur le Tsar par le biais de
l’Impératrice, dirigeait en fait la Russie à la
consternation du peuple russe.
Il est également vrai que Raspoutine introduisit
dans les Cercles de la Cour, des hommes et des
femmes qui pratiquaient les rites païens dont on
usait secrètement au Palais Royal avant qu’éclata la
Révolution Française en 1789. Ces orgies rituelles
reposaient sur la prétention ridicule que le peuple
ne pouvait être sauvé tant qu’ils n’auraient pas
sondé les bas fonds de la dégradation dans le
péché. Il introduisit des subversifs jusque dans la
maison du Tsar et ces hommes obtinrent des
renseignements qui permirent à leurs maîtres de
faire chanter de nombreuses personnes influentes et
de leur imposer leur volonté. Raspoutine faisait sans
aucun doute partie des Illuminati et de la
Synagogue de Satan.

— 216 —
CHAPITRE VIII
la révolution russe : 1917

En janvier 1910, dix-neuf dirigeants du Mouvement


Révolutionnaire Mondial se rencontrèrent à Londres.
Cette réunion est connue sous le nom de « Plenum
de Janvier du Comité Central ». On y discuta des
différents moyens d’arriver à une plus grande unité.
De nouveau on insista auprès de Lénine pour qu’il
abandonne sa politique d’indépendance financière. Il
répondit en brûlant les derniers billets de banque de
cinq cents roubles qui provenaient du cambriolage
de la banque de Tiflis. Lénine était convaincu qu’il
était presque impossible d’encaisser les billets sans
se faire prendre par la police.
Le Plenum décida de faire du journal « Sotsial
Demokrata » la publication officielle du Parti et les
Bolcheviks nommèrent Lénine, Zinoviev et les
Mencheviks Martov et Dan rédacteurs-en-chef.
Kamenev se vit assigner la tâche d’assister Trotsky
dans l’édition de la « Vienna Pravda ». Le Plenum
discuta également de la tactique que devait adopter
le mouvement révolutionnaire mondial. Les
délégués considérèrent les répercussions possibles
qui pourraient résulter de certains assassinats
politiques que l’on projetait. La politique du Parti
était mise en place et on donna l’ordre au Comité
Central de préparer les Temples et les Loges du
Grand Orient pour l’action. Les membres devaient
faire un actif prosélytisme pour leur idéologie
révolutionnaire et athée.
La ligne du Parti était d’unifier tous les groupuscules
révolutionnaires dans le dessein de provoquer une
— 217 —
des pions sur l’échiquier

guerre entre tous les grands pays capitalistes : les


terrifiantes pertes endurées, les impositions
énormes et les malheurs subis par les populations
feraient que la majorité de la classe ouvrière
réagirait favorablement à l’éventualité d’une
révolution qui mettrait fin aux guerres. Une fois que
tous les pays seraient Soviétisés, les Puissances
Secrètes seraient en mesure de constituer une
Dictature Totalitaire et n’auraient plus besoin de
cacher leur identité [90]. il est possible que Lénine ait
connu les visées secrètes et les ambitions des
Illuminati qui modelaient l’action révolutionnaire
pour qu’elle s’adapte à leurs desseins.
Les dirigeants révolutionnaires devaient organiser
leurs réseaux souterrains dans tous les pays de
façon à être prêts à accaparer le système politique
et l’économie de leur nation. Les Banquiers
Internationaux devaient étendre les ramifications de
leurs réseaux d’influence dans le monde entier.
Nous avons montré que Lénine était devenu actif
dans les cercles révolutionnaires en 1894 et qu’il
avait décidé d’avoir partie liée avec les Banquiers
Internationaux car il doutait de la capacité des
hommes qui dirigeaient les partis révolutionnaires
nationaux — à dominance Juive — à consolider les
victoires acquises. Avec ces déclarations en
mémoire, il est nécessaire de passer en revue les

90 — Ce n’est pas une surprise si, aujourd’hui, tous les pays démocratiques sont dirigés par des
gouvernements socialistes. Seuls, en effet, des gouvernements dits « de gauche » pouvaient,
avec la complicité bienveillante des forces dites « de droite », appliquer une politique ultra-
libérale en vue d’aboutir, in fine, à l’instauration du mondialisme qui n’est rien d’autre que le
totalitarisme/communisme. Cette politique ultra-libérale, appliquée par des gouvernements « de
gauche », et le plan qui en est à l’origine, font l’objet d’une explication détaillée dans l’ouvrage
Maitreya (n. d. l. r.).
— 218 —
la révolution russe : 1917

événements révolutionnaires qui se sont


déroulés de 1895 à 1917.
On assassina l’Impératrice d’Autriche en 1898
(Sissi) ; le Roi Humbert d’Italie en 1900 ; le
Président McKinley en 1901 ; le Grand Duc Serge de
Russie en 1905 ; le Roi et le Prince de la Couronne
de Portugal en 1908. Afin de prouver que les
Illuminati, qui agissaient par le biais des Francs-
Maçons du Grand Orient, étaient responsables de
ces assassinats politiques, nous livrons les faits
suivants :
Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire
Mondial qui se rencontrèrent à Genève en Suisse,
pensèrent qu’il était utile de renverser le Roi Carlos
de Portugal de façon à ce qu’ils établissent une
République dans ce pays et en 1907, ils donnèrent
l’ordre de l’assassiner. En Décembre de cette année-
la, Magalhaes Lima, Grand Maître du Grand Orient
du Portugal vint à Paris pour faire des conférences
dans les Loges Maçonniques. Son sujet était «
Portugal : le renversement de la Monarchie et la
nécessité d’une forme républicaine de
gouvernement ». Quelques semaines plus tard, le
Roi Carlos et son fils, le Prince de la Couronne,
étaient assassinés.
Les Francs-Maçons du continent se vantèrent de ce
succès. Furnemont, Grand Orateur du Grand Orient
de Belgique déclara le 12 Février 1911 : « Vous
rappelez-vous du profond sentiment de fierté que
nous ressentîmes tous lors de la brève annonce de
la Révolution Portugaise ? En quelques heures le
trône avait été abattu, le peuple triomphait, et la
république était proclamée. Pour le non-initié, ce fut
— 219 —
des pions sur l’échiquier

un éclair dans un ciel limpide… mais nous, mes


frères ; nous avons compris. Nous savions la
merveilleuse organisation de nos frères Portugais,
leur zèle et leur travail incessants. Nous possédions
le secret de ce glorieux événement ». (Extrait du
Bulletin du Grand Orient de Belgique 5910, page
92).
Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire
Mondial et les Hauts Gradés de la Franc-Maçonnerie
continentale se rencontrèrent en Suisse en 1912. Ce
fut au cours de cette réunion qu’ils prirent la
décision d’assassiner l’Archiduc François-Ferdinand
afin de provoquer la Première Guerre Mondiale. La
date réelle à laquelle on devait commettre le crime
fut laissée en suspens parce que les conspirateurs,
qui opéraient de sang froid, considérèrent que le
moment opportun pour ce meurtre n’était pas
encore venu, et ne fournirait pas le maximum de
répercussions politiques.
Le 5 Septembre 1912, la « Revue Internationale
des Sociétés Secrètes », éditée par Mgr Jouin,
publia les passages suivants aux pages 787-788 :
« Peut-être la lumière se fera-t-elle un jour sur
cette parole d’un haut franc-maçon suisse au
sujet de l’héritier du trône d’Autriche : «
L’Archiduc est un homme remarquable.
C’est dommage qu’il soit condamné. Il mourra
sur les marches du trône ». »
La lumière sur ces mots, on la fit au procès des
assassins qui tuèrent l’héritier du trône d’Autriche et
sa femme, le 28 Juin 1914. Cet acte de violence
commis à Sarajevo fut l’étincelle qui mit le feu à la
Première Guerre Mondiale. Les notes
— 220 —
la révolution russe : 1917

sténographiques de Pharos, prises au Procès


Militaire sont un document des plus éclairants. Elles
fournissent des preuves précises établissant que les
Banquiers Internationaux avaient manipulé les
Loges du Grand Orient afin de provoquer la
Première Guerre Mondiale comme ils les avaient
manipulés en 1787-1789, afin de provoquer la
Révolution Française. Le 12 Octobre 1914, le
président de la cour militaire interrogea Cabrinovic,
le terroriste qui avait lancé la première bombe dans
la voiture de l’Archiduc.
Le président : « Dites-m’en plus au sujet des motifs.
Avez-vous su avant l’attentat, que Tankovic et
Ciganovic étaient Francs-Maçons ? Le fait que vous
et eux étiez
Francs-Maçons a-t-il eu une influence sur
votre décision ? » [91] Cabrinovic : « Oui ».
Le président : « Avez-vous reçu d’eux la mission
d’exécuter l’Archiduc ? »
Cabrinovic : « Je n’ai reçu de personne la mission de
perpétrer l’assassinat. La FrancMaçonnerie a à y voir
parce qu’elle a renforcé mon intention. En Franc-
Maçonnerie, il est permis de tuer. Ciganovic m’a dit
que les Francs-Maçons avaient condamné l’Archiduc
François-Ferdinand à mort plus d’une année
auparavant ».
Ajoutons à cette évidence, le témoignage du Comte
Czerin, ami intime de l’Archiduc qui écrit dans son
livre « Guerre Mondiale » que « L’Archiduc savait
très bien que le risque d’un attentat à sa vie était
91 — Tankovic et Ciganovic étaient des Francs-Maçons de plus haut grade que Cabrinovic. Il a
été antérieurement déclaré au procès que Ciganovic avait dit à Cabrinovic que les
FrancsMaçons ne pourraient trouver des hommes pour exécuter l’Archiduc (n. d. a.).
— 221 —
des pions sur l’échiquier

imminent. Une année avant la guerre il m’avait


informé que les Francs-Maçons l’avaient condamné
à more’.
Après avoir réussi à provoquer une Guerre
Mondiale, les dirigeants du Mouvement
Révolutionnaire Mondial agitèrent le fait même pour
convaincre les ouvriers de l’industrie et les soldats
que la guerre était une guerre capitaliste. Ils ne
cessèrent de faire de l’agitation et critiquèrent tout
ce qu’il était possible de critiquer. Ils accusèrent les
différents gouvernements de tout ce qui tournait
mal.
Les « Capitalistes » Internationaux étaient
manipulés par les Illuminati qui restaient
discrètement à l’arrière-plan, à l’abri de toute
suspicion et de tout risque [92].
La Russie, venant à peine d’émerger de sa guerre
désastreuse contre le Japon, quelques années
auparavant, il fut relativement simple aux agitateurs
patentés qu’étaient les Mencheviks de créer une
atmosphère de doute, de suspicion et d’inquiétude
dans les esprits des ouvriers russes et finalement
des troupes, en 1914-1916. En Janvier 1917, les
Armées Impériales Russes avaient perdu
pratiquement 3.000.000 d’hommes ; le meilleur de
la Russie avait disparu.
Lénine et Martov étaient en Suisse, terrain neutre
sur lequel tous les complots internationaux sont
ourdis. Trotsky était en train d’aguerrir les centaines
de révolutionnaires ex-Russes qui avaient trouvé

92 — C’était certainement une guerre capitaliste mais les ouvriers ne réalisèrent pas qui était
derrière. Ce fut par la propagande mise en œuvre par la presse que les Banquiers Internationaux
contrôlaient chaque pays du monde.
— 222 —
la révolution russe : 1917

refuge aux États-Unis. Il était particulièrement actif


dans l’ « East Side » de NewYork [93].
Les dirigeants Mencheviks amenèrent leur politique
subversive en Russie et leur premier objectif fut de
renverser le pouvoir des Tsars. L’occasion arriva en
Janvier 1917. Des sabotages savamment exécutés
dans les systèmes de communication, au Ministère
des Transports et au Ministère du Ravitaillement,
provoquèrent une sérieuse pénurie de vivres à St
Petersburg. Ces exactions eurent lieu à un moment
où la population s’était accrue démesurément du fait
de l’affluence dans la ville d’ouvriers de l’industrie
dont on avait besoin pour l’effort de guerre. Février
1917 fut un mauvais mois : on introduisit le
rationnement de la nourriture. Le 5 Mars, le malaise
général était évident. Les queues devant les
boulangeries grossissaient. Le 6 Mars, les rues se
remplirent de chômeurs et des troupes Cosaques
arrivèrent dans la ville. Le Tsar visitait encore les
troupes au front [103].
Le 7 Mars, les dirigeants Juifs du Parti Menchevik
rassemblèrent les femmes pour qu’elles manifestent
dans la rue et protestent contre le manque de pain
[104]
.
Le 8 Mars, les femmes organisèrent une
manifestation. Les dirigeants révolutionnaires les
prirent alors en main. Des groupes choisis
conduisirent des manifestations de diversion. Des
bandes apparurent ici et la, chantant des chants
révolutionnaires et hissant des drapeaux rouges. A
l’angle de la perspective Nevsky et du Canal Ste
Catherine, la Police Montée et les Cosaques
93 — Des membres importants de la police et des débats au Congrès ont montré que ces entrées
illégales ont lieu même aujourd’hui dans des proportions toujours plus importantes. Les
— 223 —
des pions sur l’échiquier

dispersèrent les foules sans infliger de pertes. Les


foules qui s’étaient réunies autour de ceux qui
hissaient les drapeaux rouges et en appelaient à la
Révolution ne reçurent pas un seul coup de feu. Il
semblait qu’on avait donné des ordres précis pour
éviter à tout prix une répétition du Dimanche
Sanglant de 1905 [105].
Le 9 Mars, la perspective Nevsky, du Canal Ste
Catherine à la Gare Nicolas, fut investie par des
foules d’ouvrières qui devenaient plus hardies sous
la pression des agitateurs. La Cavalerie Cosaque
éclaircit la rue. Quelques personnes furent piétinées
mais les troupes employaient seulement le plat de
leurs sabres. A aucun moment les armes à feu ne
furent utilisées. Cette patience exaspéra les
dirigeants révolutionnaires et les agitateurs durent
concentrer leurs efforts pour obliger le peuple à
entrer en conflit physique avec la police et les
troupes. Au cours de la nuit, les dirigeants
révolutionnaires déployèrent des mitrailleuses en
des endroits discrets, dans toute la ville.
Le 10 Mars, un incident malheureux fournit la
minuscule étincelle nécessaire pour la mise à feu de
l’explosif révolutionnaire. Le feu se répandit alors à
la vitesse de l’éclair. Une foule énorme s’était
rassemblée près de la Gare Nicolas. Vers quatorze
heures, un homme lourdement habillé de fourrures,
afin de se protéger du froid, s’en allait vers la place
juché sur son traîneau. Il était impatient et donna
l’ordre à son

nervis de l’ « Underground » trouvèrent également


des facilités d’accès au Canada. Le danger réside
— 224 —
la révolution russe : 1917

dans le fait que l’ « Underworld » et l’ «


Underground » révolutionnaire sont reliés entre eux.
L’un n’aurait jamais pu survivre sans l’autre et les
hommes qui sont la « Puissance Secrète »
manipulent les deux. Les Seigneurs de la Guerre
Aryens ont utilisé la Mafia, les Magnats de la
Finance Internationale et les terroristes Juifs. Ceci
explique les guerres de « gangs » (n. d. a.). 103 —
Les troupes avaient un fusil pour six hommes en
Février 1917 ; et pour un jour de munitions (n. d.
a.).
104 — On avait usé de la même tactique sous la
Révolution : des hommes déguisés en femmes
avaient marché sur les Tuileries (n. d. a.).
105 — Un des meilleurs ouvrages traitant des
événements qui menèrent à la Révolution Russe est
celui de Frank Britton : « Behind Communism » — «
Derrière le Communisme » (n. d. a.).
frayer un passage dans la foule mais il se trompa
sur l’humeur des manifestants.
On extirpa l’homme du traîneau et on le battit. Il
s’enfuya à pied et trouva refuge dans une voiture à
chevaux. Une partie de la foule le suivit et un
révolutionnaire lui fracassa la tête avec une petite
barre de fer. Ce pur acte de violence excita la foule
qui recouvrit et descendit la Perspective Nevsky,
détruisant des fenêtres. Des rires éclatèrent.
Le désordre devint peu à peu général. Les dirigeants
révolutionnaires, en vertu d’un accord préalable,
tirèrent sur la foule de leurs positions cachées. La
foule attaqua la police et l’accusa d’avoir tiré sur
elle, puis elle massacra chaque policier jusqu’au
dernier [106]. Les détenus des prisons furent alors
— 225 —
des pions sur l’échiquier

relâchés pour exciter la foule. Les conditions


nécessaires au Règne de la Terreur étaient mises en
place.
Le 11 Mars, les pillages commis par les criminels qui
venaient d’être relâchés conduisirent à une émeute
générale. La Douma tenta encore d’arrêter la marée
montante de révolte. Elle envoya un message
urgent au Tsar lui disant que la situation était
sérieuse. Le télégramme, d’une longueur
considérable, expliquait l’état d’anarchie qui régnait.
Les « Cellules » Terroristes — Communistes —
infiltrées dans les moyens de communication
envoyèrent un autre message. Le Tsar, à la lecture
du télégramme qu’il reçut, exigea la dissolution de
la Douma. Il se priva ainsi du soutien de la majorité
des membres qui lui étaient fidèles.
Le 12 Mars, le Président de la Douma qui venait
d’être dissoute envoya un dernier message,
désespéré, au Tsar. Il concluait en ces mots :
« La dernière heure a sonné. Le destin de la patrie
et de la dynastie est en train de se décider ». On
rapporte que le Tsar ne reçut jamais ce dernier
message. Ce contrôle des moyens de
communication par les « Cellules » infiltrées en des
positions-clés fut largement développé au cours des
mois suivants [107].
Le 12 Mars, plusieurs régiments se révoltèrent et
tuèrent les officiers. C’est alors qu’à l’improviste, la
garnison de la forteresse St Pierre et St Paul se
rendit et la plupart des soldats rejoignirent les
forces de la révolution.
Immédiatement après la reddition de la garnison,
un Comité de la Douma se constitua, qui comprenait
— 226 —
la révolution russe : 1917

12 membres. Ce gouvernement provisoire survécut


jusqu’à ce qu’il soit renversé par les Bolcheviks de
Lénine en Novembre 1917. Les dirigeants
révolutionnaires qui étaient pour la plupart des
Mencheviks, constituèrent le Soviet de Petersburg.
Ils furent d’accord pour autoriser le Gouvernement
Provisoire à fonctionner avec un semblant d’autorité
légale.
St Petersburg n’était qu’une simple ville dans un
Empire considérable. Il n’y avait aucun moyen de
savoir exactement comment les citoyens des autres
villes se compor-

106 — J’ai en ma possession des preuves précises


et indiscutables de personnes qui étaient à St
Petersburg, bien placées pour savoir que les
mitrailleuses utilisées ne furent en aucune manière
mises en place ou servies par la police car elle avait
reçu des ordres précis de lie pas recourir à la
violence. (n. d. a.).
107 — Afin de démoraliser les troupes qui
combattaient les Allemands sur le front, en
Novembre 1917, Lénine fit envoyer de faux
messages aux officiers supérieurs, censés venir du
Haut Commandement russe. Un général reçut des
ordres pour avancer sur l’ennemi alors que deux
autres qui étaient placés sur chaque flanc de la
première armée reçurent l’ordre de se retirer. Il
n’est pas étonnant que les troupes s’en soient prises
à leurs propres officiers. (n. d. a.).
teraient. Kérensky, un Socialiste, était un homme
très dur. On l’appelait le « Napoléon de la Russie ».

— 227 —
des pions sur l’échiquier

Par l’entremise des bons auspices des Banquiers


Internationaux, M.M. Warburg et Fils, Lénine fut mis
en relation avec les dirigeants militaires allemands.
Il leur expliqua que la politique du Gouvernement
Provisoire de Kérensky et celle du Soviet
Révolutionnaire Menchevik était de maintenir la
Russie en guerre contre l’Allemagne [94].
Lénine entreprit de réduire le pouvoir des dirigeants
révolutionnaires Juifs en Russie. Il promit de retirer
les armées Russes de la guerre contre l’Allemagne à
condition que le gouvernement allemand l’aide à
renverser le Gouvernement Provisoire russe et à
obtenir le contrôle économique et politique du pays.
Ce marché fut accepté et Lénine, Martov, Radek,
ainsi qu’un détachement de trente et quelques
Bolcheviks furent transportés secrètement à travers
l’Allemagne en direction de la Russie dans un wagon
plombé. Ils arrivèrent à St Petersburg le 3 Avril. Les
Warburg d’Allemagne et les Banquiers
Internationaux de Genève avaient procuré les fonds
nécessaires.
Le Gouvernement Provisoire russe signa sa propre
condamnation à mort en 1917
lorsqu’immédiatement après sa constitution, il
promulgua un décret accordant une amnistie
inconditionnelle à tous les prisonniers politiques.
L’amnistie comprenait ceux qui avaient été exilés en
Sibérie et ceux qui avaient trouvé refuge dans les
pays étrangers. Ce décret permit à plus de 90.000
révolutionnaires, pour la plupart extrémistes, de

94 — J’ai des preuves qui établissent formellement que le frère de Paul Warburg de New-York
était un officier des Services de Renseignements de l’Armée Allemande. Il négocia avec Lénine
pour le compte du Haut Commandement Allemand et se chargea du sauf-conduit pour passer
d’Allemagne en Russie (n. d. a.).
— 228 —
la révolution russe : 1917

revenir en Russie. Beaucoup d’ entre eux étaient


des dirigeants capables. Lénine et Trotsky
enrôlèrent cette gigantesque affluence de
révolutionnaires dans leur Parti Bolchevik.
Dès qu’il fut en Russie, Lénine employa la
propagande pour attaquer le Gouvernement
Provisoire qui lui avait accordé le pardon, à lui ainsi
qu’à ses adeptes. Au début du mois d’Avril, le Soviet
de Petersburg (cela signifie « Conseil des Ouvriers
») était dominé par les Mencheviks. Les « Essars »
(Sociaux-Révolutionnaires) arrivaient en seconde
position et les Bolcheviks pour une fois étaient
minoritaires. La politique du Gouvernement
Provisoire visait à poursuivre l’effort de guerre car la
majorité des Russes considérait que les ambitions
totalitaires des Seigneurs de la Guerre « Nazis Noirs
» allemands constituaient une menace directe pour
la souveraineté russe. Tcheidze qui soutint avec
vigueur cette politique assumait la présidence du
Soviet de Petersburg en l’absence de Martov. Le
Vice-Président du Soviet, Skobelev, qui était
également membre du Gouvernement Provisoire
soutint aussi l’effort de guerre. Il pensait que si les
révolutionnaires pouvaient provoquer la défaite des
forces armées allemandes, il leur serait possible
d’aider les groupes révolutionnaires Allemands et
Polonais à renverser le gouvernement allemand au
moment de la défaite.
L’unique objectif de Lénine à ce moment-la, était
d’accaparer la direction. Il attaqua la politique du
Gouvernement Provisoire et accusa ses membres
d’être des instruments de la bourgeoisie. Il
recommanda ouvertement son renversement
immédiat par des moyens violents mais ne voulut
— 229 —
des pions sur l’échiquier

pas s’opposer aux Mencheviks du Soviet de


Petersburg. Lénine donna des instructions à ses
agitateurs Bolcheviks et leur fit prêcher la
destruction du Gouvernement Provisoire aux
ouvriers des usisnes et aux garnisons militaires. Ils
utilisèrent le slogan « Tout le pouvoir aux Soviets »,
ce qui signifiait : tout le pouvoir aux conseils des
ouvriers.
Parmi les milliers de révolutionnaires qui revinrent
en Russie, suite à l’amnistie générale, il y avait bien
sûr Trotsky. Il amenait avec lui, du Canada et des
États-Unis, plusieurs centaines de révolutionnaires
qui avaient fui la Russie bien avant. La grande
majorité était constituée de Juifs parlant le yiddish,
originaires de l’ « East End » de New-York [95].
Ces révolutionnaires aidèrent Lénine à accéder au
pouvoir. Une fois qu’ils eurent servi à ce dessein, la
plupart d’entre eux furent condamné à l’exil ou à la
mort. Il se passa alors un temps très court entre ce
moment et la mort, l’exil ou la mise en prison des
premiers membres de la Première Internationale.
L’histoire des dictatures de Lénine et de Staline
devrait convaincre toute personne dénuée de tout
préjugé qu’on a utilisé les populations du monde,
sans considération de couleur ou de croyance,
comme des « Pions sur un jeu d’échecs international
» dont les joueurs étaient les Banquiers
Internationaux « Rouges » et les Seigneurs de la
Guerre Nazis Aryens « Noirs », le tout manipulé par
les Illuminati.
95 — Le Père Denis Fahey, C.SSp, dans son livre « The Rulers of Russia » (Les dirigeants de la
Russie) donne aux pages 9 à 14 les noms de tous ces dirigeants révolutionnaires, leur
nationalité, leur origine raciale et les situations qu’ils occupèrent dès que Lénine eût usurpé le
pouvoir et que Trotsky eût consolidé sa position en Russie en Novembre 1917 (n. d. a.).
— 230 —
la révolution russe : 1917

Une autre preuve que les Banquiers Internationaux


étaient responsables de l’action de Lénine dans la
Révolution Russe, nous est donnée par « Le Livre
Blanc », publié sur ordre du Roi d’Angleterre en Avril
1919 (Russia number 1). Mais les Banquiers
Internationaux, par le truchement des directeurs de
la Banque d’Angleterre, « persuadèrent » le
gouvernement britannique de retirer le document
original et de lui en substituer un autre dans lequel
toutes les références aux Juifs Internationaux
étaient supprimées [96].
François Coty déclare dans Le Figaro du 20 Février
1932 : « Les subsides accordés aux Nihilistes en
Russie et ailleurs à cette période par Jacob Schiff
n’étaient en aucun cas des actes de générosité
isolée. Une véritable organisation Terroriste Russe
avait été constituée aux États-Unis, à ses frais, et
était chargée d ‘assassiner les ministres, les
gouverneurs, les chefs de la police, etc. » Les
Illuminati qui utilisent le communisme et le nazisme
pour favoriser leurs visées secrètes totalitaires
prévoient l’action révolutionnaire en trois phases ou
trois mouvements [97] :
1. Le remplacement de la forme existante de
gouvernement (sans considérer le fait qu’il s’agisse
d’une monarchie ou d’une république) en un État
socialiste si possible par des voies
constitutionnelles.
96 — Le Capitaine A.H.M. Ramsay, membre du Parlement pour le Midlothian et le Pleebleshire
de 1931 à 1945, déclare à la page 96 de son livre « The Nameless War » (La Guerre sans
Nom). : « On m’a montré les Deux Livres Blancs... l’original et la version expurgée, en
parallèle. Les passages cruciaux avaient été supprimés dans l’édition expurgée » (n. d. a.).

97 — Pour davantage de détails quant à cette question, lire « The Last Days of the Romanov »
(Les Derniers Jours des Romanov)., de Robert Wilton, correspondant russe du London Tintes
pendant quinze ans et « Les Derniers Jours des Mevanov », de Thornton Butterworth (n. d. a.).
— 231 —
des pions sur l’échiquier

2. Le remplacement de l’État socialiste par une


dictature prolétarienne par l’action révolutionnaire.
3. Le remplacement de la dictature prolétarienne par
une Dictature Totalitaire avec suppression de toutes
les personnes influentes qui peuvent s’y opposer.
Après 1918, tous les Juifs russes furent, ou bien des
Juifs révolutionnaires se cramponnant avec ténacité
aux théories marxistes et œuvrant pour
l’établissement d’une Internationale des Républiques
Socialistes Soviétiques (Trotskystes), ou bien des
Juifs Sionistes qui préférèrent retourner en
Palestine. Mademoiselle B. Baskerville, dans son
livre « Le Juif Polonais » publié en 1906, déclare à
propos des ghettos, aux Pages 117 et 118 : « Le
Social-Sionisme vise à convertir les Sionistes’ au
Socialisme avant qu’ils aillent en Palestine pour
faciliter l’établissement d’un gouvernement
socialiste... et clans le même temps, ils font leur
possible pour renverser ces gouvernements
européens qui ne considèrent pas leur programme
politique... leur programme qui regorge d’idées
socialistes... qui comprend l’organisation de grèves,
d’actes de terreur, et les organisateurs étant très
jeunes, des actes de sottise aussi bien... »
Le « Pouvoir Occulte » derrière le M. R. M. contrôle
également le Sionisme Politique ; cependant, la
grande majorité des Juifs qui œuvre en faveur du
Sionisme est totalement ignorante du fait qu’on
l’utilise comme des « Pions sur un Jeu d’Echec
International ».

— 232 —
CHAPITRE IX
intrigue politique 1914 ~ 1919

La façon dont on employa l’intrigue internationale


pour déposer le très Honorable H.H. Asquith alors
qu’il était Premier Ministre de Grande Bretagne en
1916, me fut expliquée par un homme qui était
extrêmement bien informé. Je le rencontrai en
1917, alors que j’exerçais les fonctions de Courrier
du Roi. Nous étions dans ma chambre d’hôtel. Au
cours de la conversation, je lui déclarai que je
suspectais fortement un groupe relativement
restreint d’hommes richissimes d’utiliser la
puissance de leur richesse pour influencer les
affaires nationales et internationales en vue de
conduire un plan secret et des ambitions
personnelles.
Mon interlocuteur répliqua : « Si vous parlez de
telles choses, vous risquez de ne pas vivre assez
longtemps pour constater la justesse de vos vues ».
Il me parla alors de la façon dont M. Asquith avait
été déposé en Décembre 1916, et continent on avait
mis au pouvoir, en Angleterre, M. David Lloyd
George, Winston Churchill et le Très Hon. Arthur
James Balfour.
L’histoire qu’il me raconta avait une remarquable
ressemblance avec le complot du « Pouvoir Occulte
» qui avait dirigé la campagne d’ « Infamies » juste
avant le démarrage de la Révolution Française en
1789. On se rappellera à ce propos la lettre destinée
à attirer le Cardinal Prince de Rohan au Palais Royal
pour le compromettre avec une prostituée déguisée

— 233 —
des pions sur l’échiquier

en Marie-Antoinette. La version modernisée de cette


méthode est la suivante. Peu après la déclaration de
guerre en Août 1914, un petit groupe d’hommes
richissimes permit à un certain agent de transformer
une vieille mais très spacieuse maison de maître en
un luxueux club privé. Les personnes qui
acceptèrent de financer une entreprise aussi
coûteuse insistèrent pour qu’on garde leur identité
secrète. Elles expliquèrent qu’elles souhaitaient
simplement soutenir et réconforter les officiers des
Forces Armées qui risquaient leur vie polir le » Roi
et le Pays.
Le Club pourvoyait à toutes sortes de
divertissements, de facilités, de plaisirs, dans le luxe
le plus éclatant. La fréquentation du club était
uniquement réservée à des officiers en permission à
Londres. Un nouveau membre devait être introduit
par un frère officier. Mon interlocuteur m’apprit son
nom : le « Glass Club » [98].
A leur arrivée, les officiers invités étaient interrogés
par un responsable qui, s’il était satisfait de leurs
lettres de créance, leur expliquait la façon dont
fonctionnait le club. On demandait à l’officier qui
attendait son admission de donner sa parole
d’honneur de ne pas révéler les noms des personnes
qu’il rencontrerait au cours de son séjour au club,
ou après l’avoir quitté. Ayant satisfait
solennellement à cette demande, on expliquait à
l’invité qu’il rencontrerait un certain nombre de
femmes très connues de la meilleure société
Londonienne. Elles portaient toutes des masques et
on demandait à l’officier de ne pas essayer
98 — Une copie conforme de ce club existait juste à la périphérie de Montréal pendant la
Deuxième Guerre Mondiale (n. d. a.).
— 234 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

d’identifier ces dames. Il devait jurer de garder leur


secret s’il venait à en identifier quelques-unes par
accident.
Une fois que ces recommandations étaient faites, on
conduisait l’officier dans sa chambre privée qui était
meublée et pourvue de la façon la plus riche qui
soit. Elle était équipée d’un lit spacieux, d’une
armoire de toilette, d’une garde-robe, d’un bar bien
garni de vins et de liqueurs, d’une tabatière ainsi
que de toilettes et d’une salle de bain. On priait le
nouvel invité de faire comme chez lui et on
l’informait qu’il aurait la visite d’une dame. Elle
porterait une broche, un bijou qui comportait le
numéro de sa chambre. Si après avoir fait
connaissance, il souhaitait l’emmener dîner, il le
pouvait.
La salle de réception dans laquelle les invités et
leurs hôtesses se réunissaient en buvant des
cocktails avant le dîner ressemblait à celle du Palais
du Roi. La salle à manger était suffisamment grande
pour contenir mie cinquantaine de couples. Il y avait
même une salle de bal. Des tapisseries, des
éclairages indirects, de jolies femmes
fastueusement vêtues, de la musique douce, des
senteurs de parfums rares constituaient le décor
dans un cadre des plus coûteux et faisaient de cet
endroit un Paradis tel que les Arabes se l’imaginent.
L’atmosphère du club était ainsi faite que les
officiers en permission se reposaient d’abord puis
participaient à de véritables fêtes romaines. Il n’y
avait rien de grossier ou de vulgaire au « Glass Club
». Tout en cet endroit était beau, délicat, doux et
accommodant... tout à fait l’opposé des horreurs, de
— 235 —
des pions sur l’échiquier

la violence et de la brutalité d’une guerre moderne.


Entre les danses, es personnes procuraient des
divertissements destinés à susciter des sentiments
de bien-être. Lorsque la soirée s’avançait on
dressait un grand buffet littéralement chargé de
plats succulents comportant poisson et gibier. Un
bar pourvoyait à toutes sortes de boissons, du
champagne au simple whisky. Entre minuit et une
heure, cinq filles splendides interprétaient la «
Danse des sept voiles ». La danse représentait une
scène au Harems du Sultan.
Lorsqu’ils étaient fatigués du divertissement, de la
danse et de la compagnie des autres personnes, les
couples se retiraient dans leurs appartements
privés.
Le jour suivant, ils avaient la possibilité d’apprécier
la baignade à l’intérieur, le tennis, le badminton, le
billard ou bien la salle de jeux qui était un Monte-
Carlo en miniature.
Vers Novembre 1916, on attira un très haut
personnage pour lui faire visiter le Club. Il reçut une
note lui disant qu’il y obtiendrait des informations
de la plus haute importance pour le gouvernement
britannique. Il se rendit au Club dans sa voiture
personnelle et donna l’ordre à son chauffeur de
l’attendre. Après avoir été admis, on le conduisit
dans une des plus luxueuses salles de séjour. Une
daine vint le rejoindre et lorsqu’elle le vit, elle en
défaillit presque. C’était sa femme ; beaucoup plus
jeune que son mari, elle jouait ce rôle d’hôtesse
auprès des officiers en permission depuis
longtemps. C’était une situation des plus
embarrassantes.

— 236 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

La femme ne savait rien du complot et n’avait pas


d’informations secrètes à révéler. Elle fut persuadée
qu’elle et son mari cherchaient à flirter et pensa que
seule cette chance malheureuse leur avait permis
cette réunion et ce face à face. Il y eut une scène.
Le mari se fit informer du rôle que jouaient les
hôtesses au Club mais ses lèvres étaient scellées
comme celles d’un mort car il faisait partie du
gouvernement. Il ne pouvait se permettre d’être
impliqué dans un scandale.
Chaque employé du Club, masculin ou féminin, était
un espion. Ils rapportaient tout ce qui s’y passait à
leurs maîtres. L’identité des personnes impliquées
leur était connue. L’information ainsi obtenue était
inscrite dans ce qui devint « Le Livre Noir ». « Le
Livre Noir » mentionnait leurs « péchés » par action
et par omission, leurs vices particuliers, leurs
faiblesses et le degré d’affection envers leurs
parents et leurs amis, leurs liens avec, et leur
influence sur les hommes politiques, les industriels
et les hommes d’église influents. Tout était
soigneusement noté.
En Novembre 1916, un membre du Parlement
essaya d’exposer ce qui se passait au « Glass Club
». Trois officiers de l’armée, qui avaient protégé le
Club, suspectèrent qu’il s’agissait d’un énorme
réseau d’espionnage après qu’on eût tenté de les
faire chanter en leur demandant des informations
qui se seraient avérées d’une grande valeur pour
l’ennemi. Leur aventure impliquait une dame
australienne, son chauffeur, ainsi que les femmes et

— 237 —
des pions sur l’échiquier

les filles de plusieurs personnages hauts placés dans


le Gouvernement [99].
Les tentatives que l’on fit pour connaître la vérité
furent stoppées net mais on fit mention du « Livre
Noir » au Parlement et dans la grande presse. On
déclara que la politique du gouvernement était à la
merci d’un scandale gigantesque qui s’avérerait
calamiteux à un moment où les forces armées sur
mer, sur terre et dans l’air subissaient de terribles
revers.
La presse « libérale » commença à attaquer le
Premier ministre. On l’accusa de donner asile, dans
son gouvernement, à des hommes qui étaient
incapables d’en assumer les charges et d’avoir fait
des affaires considérables avec les industriels et les
financiers allemands avant la guerre. On l’accusa
d’avoir été amical envers le Kaiser et d’avoir été
incapable de prendre des décisions rapides et
fermes. On le ridiculisa en le qualifiant d’« Asquith-
qui-attend-de-voir ». Mon interlocuteur me raconta
que les preuves amassées contre les hauts officiels
impliqués dans le scandale du « Glass Club »
entraînèrent la démission du gouvernement. Ainsi,
selon les explications de mon interlocuteur, l’Empire
Britannique dut changer de Gouvernement en plein
milieu d’une Guerre Mondiale. Lorsque M. Asquith
démissionna en Décembre 1916, une coalition
gouvernementale dirigée par David Lloyd George le
supplanta. Winston Churchill et M. Balfour en
étaient deux des membres les plus éminents.

99 — Ceci est à mettre en relation avec le paragraphe 8 du complot tel qu’il est exposé dans le
chapitre III (n. d. a.).
— 238 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

Peu de temps après avoir entendu cette histoire je


fus stupéfait de constater que les trois officiers
qu’on avait mentionnés, étaient signalés dans les
listes officielles comme « tués au combat ». En
temps de guerre, une telle chose est tout à fait
possible. Mais peu après je reçus une brève note
mentionnant qu’on avait emprisonné la Dame
australienne et son chauffeur en vertu de la Loi du
Royaume sur la Défense Nationale. Vint enfin
l’annonce qu’un membre du Parlement impliqué
dans l’affaire s’était retiré de la vie publique.
Quelques semaines plus tard, on me retira ma
fonction de Courrier du Roi et on me nomma officier
navigant dans la flotte des sous-marins
britanniques. Nous perdîmes 33 % de nos officiers
et de nos hommes, mais je fils parmi ceux qui
survécurent.
Ce fut bien après la guerre, lorsque j’étudiais
l’Histoire Moderne et, les religions comparées, que
je commençai à prendre conscience de la grande
importance du Sionisme Politique dans le Complot
visant à obtenir le contrôle absolu de l’économie
mondiale. Les événements historiques qui vont
suivre parlent d’eux-mêmes.
Lorsque la guerre éclata en 1914, le très Honorable
H.H. Asquith était Premier Ministre. C’était un anti-
Sioniste. Les Banquiers Internationaux décidèrent le
remplacement du gouvernement Asquith par une
coalition gouvernementale dans laquelle David Lloyd
George et Winston Churchill useraient de leur
grande influence. Lloyd George avait été durant des
années l’Avocat du Mouvement Sioniste dirigé et
financé par les Rothschild. Winston Churchill avait

— 239 —
des pions sur l’échiquier

été partisan du Sionisme Politique dès son entrée en


politique.
En 1917, les Banquiers Internationaux soutenaient
les Mouvements Bolchevik et Sioniste. Il semble
incroyable que le Gouvernement Britannique n’ait
pas su ce qui se tramait, surtout lorsqu’on sait qu’il
dut intervenir pour faire libérer Trotsky et ses
dirigeants révolutionnaires emprisonnés à Halifax
alors qu’ils étaient en transit de NewYork vers la
Russie.
La chute de l’Empire russe devait entraîner le retrait
des puissantes années russes de la guerre aux côtés
des Puissances alliées. Les armées allemandes que
l’on avait engagées sur le front de l’Est pouvaient
venir renforcer celles qui se battaient contre les
forces alliées sur le front de l’Ouest.
Bien qu’il les ait connus, le gouvernement ne fit rien
pour contrecarrer les plans des Banquiers
Internationaux, avant qu’ils arrivent à échéance.
Le gouvernement britannique était conscient de la
situation préoccupante qui se développait en Russie.
Nous en avons la preuve par le fait qu’il discuta de
cette question et qu’il prit la décision d’envoyer Lord
Kitchener en Russie pour réorganiser les années
russes. Lord Kitchener partit de Scapa Flow à bord
du H. M. S. Hampshire qui fut mystérieusement
coulé dans la nuit du 5 Juin 1916. On mentionna la
disparition de Lord Kitchener et de tout l’équipage à
l’exception d’une douzaine de marins qui
regagnèrent la terre ferme à bord d’un radeau. Le
gouvernement britannique annonça que le H.M.S.
Hampshire avait été coulé par un sous-marin
allemand ou par une mine allemande mais nous
— 240 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

avons la preuve que c’était un mensonge. J’ai


enquêté sur cet événement à fond. Dans un
précédent ouvrage publié en 1932, « Les Anges de
l’Enfer des Profondeurs » — « Hell’s Angels of the
Deep » — j’ai donné la preuve que le H. M. S.
Hampshire n’avait pas été coulé par une mine ou
une torpille allemande mais par un acte de sabotage
ou suite à une erreur de jugement de l’officier
navigant. Les preuves techniques que j’ai
rassemblées m’ont convaincu que le H. M. S.
Hampshire avait sombré après avoir heurté des
récifs immergés des bas-fonds du Nord. Il est
difficile de croire qu’un navigateur expérimenté et
qualifié ait pu commettre une telle erreur de
jugement. Je persiste à croire qu’un saboteur a
déréglé les aimants du compas de navigation : les
gyros-compas ne constituaient pas alors
l’équipement réglementaire et même les bateaux
qui en possédaient, considéraient les modèles du
type « Sperry » comme dangereux. Je le sais de ma
propre expérience.
Le général Erich von Ludendorff (qui était chef
d’État Major et partageait avec le général
Lindenburg le Commandement des Forces Militaires
Allemandes) étudia également les circonstances
relatives à la perte du H. M. S. Hampshire, ainsi que
la mort de Lord Kitchener. Il déclara formellement «
qu’aucune action d’Unités Navales Allemandes, de
sous-marins ou bien de poseurs de mines, n’était
responsable de la perte du navire ». Il déclara être
arrivé à la conclusion que la mort de Lord Kitchener
ne pouvait être « qu’un acte de Dieu parce-que s’il
avait vécu, il attrait sans aucun doute réorganisé les

— 241 —
des pions sur l’échiquier

Armées Russes et en aurait fait les Armées les plus


redoutables ».
Le général remarqua alors que « s’il avait pu
réaliser cet objectif les Bolcheviks seraient entrés en
possession d’une des plus redoutables machines de
guerre que le monde ait jamais connu. Une telle
force aurait permis au communisme de déferler sur
le monde entier ».
Je maintiens que les Banquiers Internationaux ne
pouvaient se permettre d’accepter la réorganisation
des Armées Russes qu’après le soulèvement
Menchevik et après le renversement du
Gouvernement Provisoire de Kérensky en 1917.
Lénine et Trotsky n’auraient jamais réalisé ce qu’ils
accomplirent si Lord Kitchener avait pu réorganiser,
discipliner et entraîner les Armées Russes en 1916.
L’Histoire rapporte aussi que Winston Churchill et
Lord Kitchener s’étaient sérieusement brouillés à
propos de la politique militaire au cours des années
1914~1916. Lord Kitchener s’était âprement opposé
à la volonté de W. Churchill d’envoyer une escadre
navale à Anvers en 1914 et au plan d’occupation
des Dardanelles. Deux entreprises qui s’étaient
avérées de coûteuses erreurs. L’aventure des
Dardanelles aurait pu réussir et aurait probablement
mit fin à la guerre en 1916 si Churchill avait attendu
que l’armée et la marine, fussent prêtes à entrer en
opération conjointement.
Lorsque Churchill insista pour que les forces
navales, seules, attaquent les Dardanelles, l’ennemi
saisit immédiatement la stratégie qu’il projetait
d’appliquer sur le terrain. Après avoir commis cette
première bévue, Churchill donna l’ordre à l’armée de
— 242 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

terre d’y prendre part. On passa outre aux


objections de Lord Kitchener et on ignora ses
conseils. Les forces militaires alliées destinées à
prendre d’assaut les Dardanelles étaient
insuffisantes en nombre, mal entraînées,
pauvrement équipées pour une telle entreprise et
mal assistées en renforts, en vivres et en aide
médicale. Elles furent obligées d’attaquer des
troupes de première classe dont les chefs avaient
été mis au courant du danger que représentait le
projet allié. Nos forces militaires et navales durent
affronter des obstacles qui n’existaient pas lorsque
Churchill avait ordonné le premier assaut naval. La
campagne des Dardanelles était vouée à l’échec dès
le commencement.
Plus nous étudions les méthodes qu’emploient les «
Puissances Secrètes » derrière les affaires
internationales, plus il est évident — et nous le
constatons dans tous les cas — qu’elles font passer
des assassinats isolés pour des accidents ou des
suicides ; des sabotages pour des négligences ou
des erreurs de jugement, et des bévues
involontaires pour des circonstances atténuantes.
La seule considération qui pouvait justifier la
politique de coalition gouvernementale en 1916 à
propos de la Russie est la suivante : le
gouvernement savait qu’il ne pourrait obtenir d’aide
financière ou militaire de l’Amérique qu’après le
renversement du gouvernement russe. Une telle
déclaration semble absurde, mais elle est
corroborée par les faits suivants :
- Les Mencheviks déclenchèrent la Révolution Russe
en février 1917.

— 243 —
des pions sur l’échiquier

- Le Tsar abdiqua le 15 Mars 1917.


- Jacob M. Schiff, associé principal de Kuhn-Lœb & Co
de New-York, annula immédiatement les restrictions
qu’il avait imposées quant à la prorogation d’une
aide financière aux Alliés. Mortimer Schiff reçut
alors de son père Jacob, l’ordre de télégraphier à Sir
Ernest Cassels : « Du .fait de l’action récente en
Allemagne et des événements en Russie, nous ne
nous abstiendrons pas plus longtemps de financer
les gouvernements alliés ».
- Le 5 Avril, le gouvernement britannique annonça
qu’il envoyait le Très Honorable Arthur James
Balfour, Ministre des Affaires Etrangères, aux États-
Unis, afin de faire savoir aux Banquiers Américains
que le gouvernement britannique était prêt à
soutenir officiellement leurs plans vis-à-vis du
Sionisme Politique, à condition qu’ils fassent entrer
l’Amérique en guerre aux côtés des Alliés.
L’Amérique entra aussitôt en guerre : le 7 Juin
1917, les premières troupes américaines
débarquaient sur le sol de France.
- Le 18 Juillet 1917, Lord Rothschild écrivit à M.
Balfour ce qui suit : « Cher M. Balfour, Je puis enfin
vous envoyer les conditions que vous me
demandiez. Si le gouvernement de Sa Majesté
m’envoie un message les acceptant et que vous les
approuviez également, je le transmettrai à la
Fédération Sioniste lors d’une réunion qu’on
organisera pour en discuter.
- Les conditions étaient les suivantes :

— 244 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

1. « Le gouvernement de Sa Majesté accepte le


principe selon lequel la Palestine sera transformée
en un foyer national pour le peuple juif [100] ».
2. « Le gouvernement de Sa Majesté fera tout son
possible pour garantir la réalisation de cet objectif
et discutera des méthodes et des moyens à
employer avec l’organisation Sioniste » [101].
M. Balfour et le gouvernement britannique
acceptèrent les termes dictés par Lord Rothschild et
ses confrères Sionistes. On en a la preuve par le fait
que le 28 Août, Sir Herbert Samuel (qui fut nommé
Vicomte par la suite), Sir Alfred Mond (qui devint
Lord) et Lord Rothschild persuadèrent le
Gouvernement Britannique d’envoyer Lord Reading
aux États-Unis en tant que Chef de la Mission
Economique. Lord Reading, lorsqu’il était Sir Rufus
Isaacs, avait été mêlé au scandale Marconi.
Les détails de l’accord qu’il négocia avec le
gouvernement des États-Unis en Septembre 1917
n’ont jamais fait l’objet d’un compte-rendu public.
On sait toutefois que la « négociation » avait trait à
la Banque d’Angleterre car elle fut complètement
réorganisée, sous contrôle américain, et
matériellement reconstruite après 1919 [102].

En Septembre, Jacob Schiff de Kuhn-Lœb & Co


écrivit une longue lettre traitant de la question
Sioniste à un certain M. Friedman. On y trouvait le
passage suivant : « Je crois vraiment qu’il faudrait
100 — Remarquez que le mot employé est palestine et non israel, (n.d.a).

101 — M. Stokes, membre du Parlement, cita cette lettre au Parlement Britannique au cours du
débat sur la Palestine, le 11 Décembre 1947 (n. d. a.).

102 — Lire « Programme for the Third World War » (Programme pour la Troisième Guerre
Mondiale)., de C. H. Douglas, Liverpool, 1944 (n. d. a.).
— 245 —
des pions sur l’échiquier

s’assurer la bonne volonté de l’Amérique, de la


Grande-Bretagne et de la France, [103] quels que
soient les événements, pour que notre peuple
puisse s’établir en grand nombre en Palestine...
ensuite pour qu’il soit possible d’obtenir de ces
Puissances l’assurance formelle que la Palestine
deviendra indépendante dès que sa population se
sera accrue en des proportions suffisantes pour la
justifier ».
Le 26 Septembre 1917, Louis Marshall, représentant
légal de Kuhn-Lœb & Co écrivit à son ami Max
Senior — autre Sioniste important — ce qui suit : «
Le Major Lionel de Rothschild, de la Société des
Juifs britanniques m’informe que son organisation
est en plein accord avec le Comité Juif américain...
La Déclaration Balfour, avec le consentement des
Puissances, est un acte de la plus haute diplomatie.
Le Sionisme n’est qu’une étape d’un plan à longue
échéance : c’est un piédestal sur lequel on peut
installer une arme puissante. Toutes les
protestations que les opposants pourraient faire
seront vaines et les soumettraient individuellement
à des sanctions détestables et concrètes, mais très
impressionnantes. Je préfère ne pas penser aux
conséquences qui pourraient en résulter. »
Nous avons ici un aveu brutal de la part de Louis
Marshall, que « le Sionisme n’est qu’une étape d’un
plan à longue échéance... c’est un piédestal sur
lequel on peut installer une arme puissante ». Le
plan à longue échéance auquel il fait référence ne
peut être que le Plan à longue échéance dont nous
avons déjà parlé et auquel nous avons
103 — M. Cambon, du Ministère des Affaires Etrangères français, accepta dès cette époque la
Déclaration Balfour en ce qu’elle soutenait le Sionisme (n. d. a.).
— 246 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

continuellement fait référence. C’est un Plan au


moyen duquel les Financiers Internationaux
espèrent remporter le contrôle absolu des richesses,
des ressources naturelles et du potentiel humain du
monde entier.
Voici quelques événements historiques parmi les
plus importants qui confirment la déclaration que
nous venons de citer :
Le 28 Janvier 1915, M. Asquith, Premier Ministre
d’Angleterre écrivit dans son journal : « Je viens de
recevoir de Herbert Samuel un mémorandum
intitulé « L’Avenir de la Palestine »... Il pense que
nous devrions implanter sur ce territoire à peu près
trois ou quatre millions de Juifs européens. On a
presque l’impression de lire une nouvelle édition
mise à jour de « Tancred ». Je confesse ne point
être séduit par cette proposition d ‘accroissement
de nos responsabilités...etc. ».
Le Premier ministre Asquith se présentait donc
comme antisémite.
Des Sionistes éminents possédaient la plupart, sinon
la totalité des principales industries de guerre en
Grande-Bretagne. Sans aucune raison valable, en
1915-1916, la Grande-Bretagne se trouva
subitement à court de produits chimiques dans la
fabrication d’explosifs si bien que les canons et les
munitions qu’on avait promis à nos alliés Russes ne
purent être fabriqués. Les obus destinés à nos
canons étaient devenus tellement rares que nous
fûmes contraints de les rationner et le
gouvernement Asquith fut accusé de saboter l’effort
de guerre. Mais examinons les faits.

— 247 —
des pions sur l’échiquier

Sir Frederik Nathan était le responsable de la


production chimique. M.M. Brunner et Mond
reçurent la tâche de faire tout ce qui était en leur
possible pour redresser cette situation délicate.
Utilisant les fonds du gouvernement, ils
construisirent une grande usine chimique à
Silverstown. Sir Alfred Mond, pendant ce temps-la,
fia nommé Commissaire des Ateliers de Sa Majesté
et devint par la suite Chef de l’Agence Juive en
Palestine.
On lança le travail à toute vapeur dans l’usine et elle
revint au niveau de production en un temps record.
Les félicitations ne manquèrent pas et l’on gratifia
d’honneurs les richissimes financiers Sionistes qui,
soi-disant, œuvraient pour l’effort de guerre
britannique. Mais, dès que l’usine de Silverstown se
mit à produire, elle « sauta », causant la mort de
quarante personnes. Plus de huit cents bâtiments et
habitations furent détruits. (Pour des précisions
supplémentaires sur cet aspect de la guerre, lire «
The Brief for the Prosecution » (Le Dossier
d’Accusation), de C.H. Douglas.)
La Grande-Bretagne ne put fournir des armes et des
munitions à la Russie comme elle le lui avait promis
et cette dernière expérimenta de sérieux revers
militaires sur le front de l’Est. Les journaux
rapportèrent que les troupes russes combattaient
avec des bâtons et à poings nus avant d’être
massacrées par des troupes allemandes bien
armées. Une lettre du Professeur Bernard Pares (qui
fut anobli par la suite) destinée à Lloyd George
sous-entendait que les canons et les munitions
promis au gouvernement impérial russe furent
délibérément gardés afin de créer les conditions
— 248 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

favorables à la révolution que complotaient alors les


Banquiers Internationaux à Genève et à NewYork.
La lettre du Professeur Pares écrite en 1915 révèle
en partie : « Je dois déclarer à mon humble avis
que l’échec malheureux de M.M. Vickers-Maxim &
Co quant à la fourniture de munitions à la Russie,
qui auraient dû arriver dans ce pays il y a cinq mois,
met gravement en danger les relations entre les
deux pays et en particulier leur coopération dans la
guerre actuelle. Je déclare formellement que
jusqu’ici, aucun ravitaillement en provenance
d’Angleterre a atteint la Russie ».
David Lloyd George, à l’époque où la lettre fut
écrite, était Chancelier de l’Échiquier (Ministre des
Finances) et responsable du financement de la
guerre. Sir Ernest Cassels contrôlait MM. Vickers-
Maxim & Co et était associé aux affaires de Kuhn-
Lœb & Co de New-York, eux-mêmes associés aux
Rothschild et aux Banquiers Internationaux
d’Angleterre, de France, d’Allemagne, etc.
Lorsqu’on parla de la lettre du Professeur Pares au
Gouvernement, Lloyd George aurait pris la défense
de sa politique en déclarant que « charité bien
ordonnée commence par soi-même. Nos soldats
britanniques qui combattent en France ont
seulement quatre mitrailleuses par bataillon. On
ferait mieux de les équiper avant d’exporter des
armes en Russie ».
Lord Kitchener aurait répondu : « Je considère que
c’est un luxe d’avoir plus de quatre mitrailleuses par
bataillon alors que nous ne pouvons fournir les
armes promises à la Russie. Le résultat, c’est que

— 249 —
des pions sur l’échiquier

les Russes n’ont qu’un fusil en état de


fonctionnement pour six hommes ».
Les agents des conspirateurs internationaux
reçurent l’ordre de salir Lord Kitchener et ils firent
circuler la rumeur suivante dans le monde entier :
Lord Kitchener aurait déclaré qu’il considérait que
plus de quatre mitrailleuses par bataillon de soldats
britanniques combattant en France était un luxe !
Cette atteinte à la réputation de Lord Kitchener,
véritable contre-vérité, a eu la vie dure jusqu’à
aujourd’hui. On la trouvait encore dans la biographie
de David Lloyd George publiée récemment et dans
un compte-rendu de biographie publié il y a quelque
temps dans le Toronto Star Weekly. J’ai envoyé au
rédacteur-en-chef du Star Weekly tous les
renseignements véridiques concernant cet important
événement historique. Il me répondit que c’était de
la dynamite, beaucoup trop dangereuse à manier
pour lui et me signala qu’il avait transmis ma
correspondance au Daily Star. Inutile de dire qu’on
ne publia jamais la vérité.
C’est un exemple typique qui nous montre comment
les conspirateurs internationaux salissent la
réputation d’hommes honnêtes, même décédés, afin
de dissimuler leurs propres agissements nuisibles,
exemple qui illustre parfaitement comment leurs
agents influencent la presse du monde entier pour
informer la population dans le mauvais sens, pour
l’inciter à accuser des hommes innocents, jusqu’au
gouvernement de leur pays, le rendant responsable
de malheurs qui sont le résultat de leurs
conspirations.

— 250 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

Afin de prouver que Vickers-Maxim & Co étaient


sous la coupe de Kuhn-Lœb & Co, à cette époque,
Boris Brazol déclare : « Le 4 Février 1916, le Parti
Révolutionnaire Russe d’Amérique tint une réunion
à New-York à laquelle assistaient 62 délégués... On
y révéla que des rapports secrets venaient juste de
parvenir au siège du Parti en provenance de Russie
et signalaient que le moment était propice... On
donna l’assurance à l’assemblée que des fonds
substantiels seraient accordés par des personnes
sensibles à la libération du peuple russe. A ce sujet,
on mentionna fréquemment le nom de Jacob
Schiff » [104].
Jacob Schiff était à cette époque associé principal de
Kuhn-Lœb & Co de NewYork. Une cinquantaine de
révolutionnaires sur les soixante deux qui
assistèrent à la réunion du 4 Février 1916 étaient
des hommes qui avaient eu un rôle actif lors de la
Révolution de 1905. On les utilisa une fois de plus
pour fomenter des troubles révolutionnaires, mais
Jacob Schiff avait prévu que Lénine usurperait les
fruits de la victoire dans l’intérêt des Banquiers
Internationaux.
L’Encyclopédie du Savoir Juif déclare à propos du
Sionisme : « La Guerre Mondiale eut pour
conséquence l’abandon de Berlin en tant que centre
d’organisation, et l’autorité suprême fut transférée
au Comité d’Urgence Sioniste Provisoire établi à
New-York sous la direction de « Justice » L. D.
Brandeis ».

104 — Boris Brasol est l’auteur de « The World of the Cross Roads » — Un monde à la croisée
des chemins (n.d.a).
— 251 —
des pions sur l’échiquier

Jacob de Haas écrivit dans son livre « Louis Deinbitz


Brandeis » : « Le Service (Sioniste) des
Transferts... ses ramifications s’étendaient dans
toutes les zones militaires occupées par les Alliés,
en Turquie, en Syrie, en Palestine et en
Transjordanie ainsi qu’à Bagdad. Pas un seul « cent
» (US.) sur les millions brassés ne fut perdu... En
commençant par utiliser les services des bureaux
adéquats du Département d ‘État des États-Unis
(Ministère des Affaires étrangères) comme moyen
de communication et de cautionnement, ce service
obtint le succès et l’efficacité nécessaires si bien que
le Trésor des États-Unis l’employa pour transmettre
des fonds et des messages que le gouvernement ne
pouvait communiquer avec succès... les
ambassades des capitales européennes avançaient
du liquide à la demande du ministre de l’Exécutif
(Sioniste) de New-York ».
L. Fry déclare à ce propos, à la page 51 de son livre
« Le Retour des Flots vers l’Orient » (Waters flowing
Eastward) : « A partir de ce moment, on ressentit
(le plus en plus leur influence dans les cercles
politiques d’Europe et d’Amérique. En particulier le
« Zionist Transfer Department » comme on
l’appelait, avait la possibilité de transférer des fonds
et des informations aux éléments subversifs des
pays ennemis ».
Ensuite nous retrouvons les Loges du Grand Orient
sur la scène du Mouvement Révolutionnaire
Mondial. M. Erzberger déclare aux pages 145-146
de « Mon expérience de la Guerre Mondiale » : « le
16 Mars 1916, l’Alliance Israélite versa au Grand
Orient de Paris la somme de 700.000 francs et dans
— 252 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

les archives du Grand Orient de Rome, on peut


constater que « le 18 Mars 1916 eut lieu le transfert
d’un million de lires au Grand Orient de Rome ». Je
ne suis pas assez naïf pour imaginer que « l’Alliance
Israélite » utilise les deux Grands Orients
uniquement dans le dessein de faire parvenir un
million de lires aux Juifs italiens ».
Sur les événements qui suivirent la démission
d’Asquith en 1916, A.N. Fields déclare à la page 104
de « All These Things » (Toutes ces choses) que «
l’influence juive dans la politique britannique se fit
davantage ressentir après l’accession au pouvoir de
M. Lloyd George ». L. Fry, à la page 55 du « Retour
des Flots vers l’Orient », déclare : « La première
réunion officielle du... Comité Politique eut lieu le 7
Février 1917 dans la demeure du Dr Moses Gaster.
Etaient présents Lord Rothschild, James de
Rothschild (fils d’Edmond de Rothschild de Paris ;
ancien propriétaire des Colonies Rothschild en
Palestine), Sir Mark Sykes (dont la maison aux
portes de Buckingham était le quartier général de la
Cause Sioniste, centre parfaitement équipé en
appareils télégraphiques, etc.), Sir Herbert Samuel,
Herbert Bentwich (par la suite Procureur Général de
Palestine), Harry Sacher, Joseph Cowen, Chaïm
Weizmann et Nahum Sokolov [105]. On y discuta tous
les aspects du programme Sioniste qui devait servir
de base aux négociations officielles englobant les
futurs mandats, Palestine, Mésopotamie et
Royaume du Hedjaz ».
J.M.N. Jeffries (Op. cit.) vient corroborer cette
information : « Les minutes de cette réunion furent
105 — Le même Sokolov qui écrivit « Histoire du Sionisme » (n. d. a.).
— 253 —
des pions sur l’échiquier

chiffrées et communiquées sur le champ à


l’Organisation Sioniste des États-Unis... A partir de
ce moment-là, sa branche Politique des États-Unis
commença à façonner et à diriger la politique
britannique et les affaires britanniques ».
Afin de démontrer la réalité du pouvoir qu’exercent
les Banquiers Internationaux dans les affaires du
gouvernement britannique, nous citerons Samuel
Landmann [106]. Landman écrivait : « Un accord fut
conclut entre Sir Mark Sykes, Weizmann et Sokolov
fut alors décidé d’envoyer un message secret à «
Justice » Brandeis stipulant que le Cabinet
britannique aiderait les Juifs à acquérir la Palestine
en échange, Outre-Atlantique, d’un actif soutien Juif
en faveur de la Cause Alliée. Il fallait susciter aux
États-Unis un soutien à une aussi noble cause. On
expédia ce message chiffré, via le ministère des
Affaires Etrangères britannique. On expédia
également des messages secrets aux dirigeants
Sionistes de Russie par le biais du général Mac
Donogh... Le Dr Weizmann (un des fondateurs du
Sionisme Politique) put s’assurer du gouvernement
le service d’une demi-douzaine de jeunes Sionistes
en vue d’œuvrer activement pour le Sionisme. A
cette époque, la conscription était en vigueur et
seuls ceux qui exerçaient une profession d’intérêt
national pouvaient être retirés du service actif du
service au front. Je me souviens du Dr Weizmann
écrivant une lettre au général Mac Donogh
(directeur des opérations militaires) et invoquant
son appui pour obtenir l’exemption du service actif
106 — Son livre « La Juiverie Mondiale » parut à Londres le 22 Février 1936. Nous verrons que
l’intrigue internationale a créé une situation semblable au commencement de la Deuxième
Guerre Mondiale (n. d. a.).
— 254 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

de Léon Simon, de Harry Sacher, de Simon Marks,


de Hyamson, de Tolkowsky et de moimême. A la
demande du Dr Weizmann, on me transféra du
Ministère de la Guerre... au ministère de la
Propagande... et plus tard au Bureau Sioniste...
vers Décembre 1916. A partir de ce moment-là, et
pendant plusieurs années, on considéra le Sionisme
comme un allié du gouvernement britannique... Les
problèmes de déplacement et de passeport
n’existaient pas lorsqu’un homme était recommandé
par notre bureau. Par exemple, un certificat qui
portait ma signature était reconnu par le Ministère
de l’Intérieur et un Juif Ottoman devait être
considéré comme un allié de notre cause et non pas
comme un ennemi, ce qui était le cas pour les
simples sujets Turcs ».
Une étude de la vie de Disraeli nous apprend qu’il
passa de nombreux dimanches soirs en compagnie
des Rothschild de Londres. Il y est révélé que
lorsque Kuhn-Lœb & Co de New-York financèrent les
révolutionnaires Juifs en Russie, les Rothschild de
Londres furent les gestionnaires de l’Administration
tsariste à Londres. Nous apprenons aussi que les
Rothschild londoniens étaient « libéraux » et que de
1840 à 1917 la « Presse Libérale » contrôlée par
eux était évidemment anti-russe, Disraeli nous
informe qu’en Allemagne on considérait les
dirigeants de la politique et de la finance comme
réactionnaires, car ils ne permettaient pas aux
Banquiers Internationaux de faire exactement ce
qu’ils voulaient, Le Baron von Bleichroeder, de
Berlin, et les Warburg de Hamburg étaient les
représentants des Rothschild en Allemagne. En
— 255 —
des pions sur l’échiquier

Russie, les Weinstein d’Odessa secondaient les


Ginzberg de St Petersburg dans la protection des
intérêts des Rothschild.
Un autre homme très actif pour la cause des
Banquiers Internationaux fut Otto Kahn. Il dissimula
soigneusement ses véritables couleurs de
révolutionnaire mondial derrière les drapeaux de
plusieurs pays dans lesquels il vécut et dont il se
prétendit « citoyen patriote ». Otto Kahn était né en
Allemagne et émigra aux États-Unis comme Paul
Warburg. Comme lui, il devint associé de Kuhn-Lœb
& Co dès son arrivée en Amérique, et obtint un
emploi de clerc chez Speyer & Co afin de ne pas
attirer l’attention. Il épousa par la suite la petite fille
de M. Wolf, un des fondateurs de Kuhn-Lœb & Co.
Lorsque Mme Kahn visita Moscou en 1931, le
gouvernement soviétique la reçut officiellement et
donna en son honneur un grand dîner et plusieurs
réceptions fastueuses. L’Armée Rouge de Staline se
mettait au garde-à-vous sur les routes lorsqu’elle
passait et les soldats présentaient les armes [107].
Le 2 Avril 1934, dans un article du Daily Herald, M.
Hannen Swaffer écrivit : « Je connaissais depuis de
nombreuses années Otto Kahn, le multimillionnaire.
Je l’ai connu lorsqu’il était un allemand patriote et
lorsqu’il fut un américain patriote. Naturellement,
lorsqu’il voulut faire partie de la Chambre des
Communes (britannique), il rejoignit le « Parti
Patriotique ». M. Otto Kahn serait devenu Président
de l’Union des Pays de langue anglaise si l’on n’avait
accidentellement dévoilé ses activités
révolutionnaires : il fut prouvé que sa demeure était
107 — Lire « Toutes ces choses » de A. N. Fields (n. d. a.).
— 256 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

le centre de réunion d’agents soviétiques tels que


Nina Smorodine, Claire Sheridan, Louis Bryant et
Margaret Harrisson ».
Au cours de l’été 1917, il devint impératif de savoir
qui financerait Lénine et Trotsky pour leur coup
d’état révolutionnaire. Les Banquiers Internationaux
décidèrent que leurs représentants se
rencontreraient à Stockholm (Suède) parce que ce
pays était neutre et relativement peu fréquenté par
les espions internationaux. Parmi les personnes qui
assistèrent à la réunion, se trouvaient des hommes
qui représentaient les intérêts bancaires de Grande-
Bretagne, d’Allemagne, de France, de Russie et des
ÉtatsUnis d’Amérique. M. Protopopoff, le ministre
russe de l’Intérieur y était, de même que
M. Warburg de Hamburg, frère de Paul Warburg,
associé de Kuhn-Lœb & Co de NewYork, qui avait
mis au point la législation du Système de Réserve
Fédérale en 1910. Nous verrons que dans le but de
savoir comment on s’entendrait sur le financement
de Lénine et de Trotsky pour renverser le
gouvernement russe, des délégués vinrent de toutes
les nations en guerre. Il fut décidé finalement que
Kuhn-Lœb de New-York mettrait $ 50.000.000 à la
disposition de Lénine et de Trotsky à la Banque de
Suède.
En 1917, les officiers des Renseignements
britanniques et américains rapportèrent ces faits à
leurs Gouvernements respectifs. Ce fut à ce
moment tragique que le Commander E.N. Cromie
mourut en repoussant une foule de révolutionnaires
qui attaquait le Consulat de Grande-Bretagne à St
Petersburg. Il retint ces enragés afin de donner à
— 257 —
des pions sur l’échiquier

ses collègues le temps de brûler des documents qui


avaient trait à ces questions et à d’autres sujets [108].
Le gouvernement américain expédia au
gouvernement britannique les rapports qu’il avait
reçus de ses officiers des services de
renseignement.
M. Oudendyke, ministre des Pays-Bas à Petrograd
(qui veillait sur les intérêts britanniques en Russie
après que le Commander Cromie ait été assassiné),
avertit également le gouvernement britannique. Son
avertissement fut publié en Avril 1919 dans le «
Livre Blanc » sur la révolution bolchevique édité par
les imprimeurs du Roi.
Les plans que Jacob Schiff avait dressés pour
permettre à Trotsky et à sa cohorte de
révolutionnaires professionnels de revenir à St
Petersburg via New York « tombèrent à l’eau »
lorsque Trotsky fut emprisonné par le gouvernement
canadien à Halifax (Nouvelle Ecosse). Le pouvoir
que les Banquiers Internationaux exercent sur les
gouvernements constitutionnels est ainsi prouvé par
le fait qu’ils protestèrent aussitôt auprès des
gouvernements concernés. Trotsky et son « gang »
de révolutionnaires furent relâchés et ils reçurent un
sauf-conduit pour traverser la Zone de blocus
britannique.
Nous avons une preuve supplémentaire de la
complicité des politiciens britanniques dans la
Révolution Russe de 1917, grâce à D. Petrovsky qui
nous expose le rôle joué par Sir G. Buchanan,
108 — Le Commander Cromie servit dans les sous-marins britanniques à la même époque que
l’auteur. Ses exploits en faveur des Russes sont rapportés dans « By Guess and by God », livre
que nous avons publié en 1931 (n.d.a)..
— 258 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

ambassadeur de Grande-Bretagne [109]. Petrovsky


prouve que bien que parfaitement informé de tout
ce qui se tramait dans les coulisses, le
gouvernement de Lloyd George aida les Banquiers
Internationaux à faire entrer Trotsky et ses
révolutionnaires en Russie pendant qu’au même
moment le Haut Commandement allemand aidait les
Banquiers Internationaux à faire passer Lénine et
son « gang » de révolutionnaires de Suisse à
Petrograd. On fournit à Lénine ainsi qu’à ses
hommes de main un wagon de chemin de fer privé
pour leur voyage à travers l’Allemagne.
M. Petrovsky révèle que Milioukoff, qui avait été
nommé ministre des Affaires étrangères par le
gouvernement républicain russe au printemps de
1917, fut l’homme qui négocia cette intrigue qui
impliquait des nations en guerre. Il est aussi
mentionné qu’en remerciement de la coopération du
Haut-État-Major allemand, le gouvernement de
Grande-Bretagne accepta la requête de Milioukoff, à
savoir la libération de M. M.
Litvinov. Ce dernier avait été arrêté par les officiers
du renseignement britannique en tant qu’espion de
l’Allemagne. Les origines de M. Litvinov s’avèrent
d’un grand intérêt ; ses parents portaient le nom de
Finkelstein. Lorsqu’il rejoignit le Mouvement
Révolutionnaire Mondial, il changea son nom en
celui de Meyer Wallach. Lorsqu’il décida de
s’associer avec Lénine et son parti bolchevique, il
changea de nouveau son nom en celui de Maxim
Litvinov. C’est le même homme qui fut l’espion des
Allemands et c’est encore le même homme qui sera
arrêté lorsqu’il essayera de changer les billets de
109 — Lire « La Russie sous les Juifs », pages 25-26 et 34-35 (n. d. a.).
— 259 —
des pions sur l’échiquier

banque de 500 roubles qu’il avait dérobés après


avoir lancé une bombe lors du cambriolage de la
Banque de Tiflis.
Après sa libération par les autorités britanniques,
Litvinov retourna en Russie. Il aida Lénine à
renverser le Gouvernement Provisoire de Kérensky
et le Soviet Menchevik instauré à St Petersburg
avant octobre 1917. Litvinov fut le Commissaire des
Affaires étrangères de Staline de 1930 à 1939 et fut
nommé membre dû Comité Central du Parti
Communiste en 1935. Assassin, receleur d’argent
volé, espion, gangster international et Chef
d’orchestre des menées révolutionnaires dans de
nombreux pays, toutes ces qualités furent
acclamées par les nations du monde lorsqu’il fut
élevé à la fonction de Président du Conseil des
Nations Unies. Seul un groupe international, tel que
les Banquiers Internationaux, pouvait sauver la vie
de cet homme et lui assurer la liberté lorsqu’il
exécutait les mots d’ordre criminels des comploteurs
internationaux. Seuls le pouvoir et l’influence des
Banquiers Internationaux ont pu le faire élire
Président du Conseil des Nations Unies. Voici une
bonne preuve pour montrer que les Illuminati
contrôlent les hommes qui dirigent les Nations Unies
!
Une autre preuve qui vaut la peine d’être citée
établit que les Banquiers Internationaux du
Royaume-Uni, des États-Unis, d’Allemagne et de
Russie travaillèrent ensemble même après que
l’Allemagne et la Grande-Bretagne se soient déclaré
la guerre. Nous trouvons cette preuve dans une
brochure intitulée « Trotsky » (Defender Publishers,
— 260 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

Wichita, Kansas), citant une lettre de J.M. Dell et


adressée personnellement à Lloyd George. Mais
pourquoi continuer ? Il faudrait des livres entiers
pour citer toutes les preuves établissant que les
Banquiers Internationaux organisèrent, financèrent
et dirigèrent la Révolution Russe afin d’obtenir le
contrôle d’un énorme territoire pour que les
Illuminati puissent y tester à fond leurs théories
totalitaires. En pratiquant des expériences sur un
territoire aussi gigantesque que la soi-disant U. R.
S. S., ils pouvaient déceler les erreurs et les
faiblesses du procédé par tâtonnements. Il aurait
été vraiment stupide de leur part d’essayer de
diriger le monde entier avant d’avoir accompli cette
expérience qui coûta des millions de vies humaines.
De telles actions ont toujours fait partie de leur Plan
à longue échéance. Ce plan a commencé il y a cinq
mille ans et fut remis à jour lors de la réunion qui
eut lieu dans l’Orfèvrerie Bauer à Francfort en 1773.
« A moins que l’on ne décide d’agir en commun, il
est probable que ce plan arrivera à échéance
lorsqu’ils auront obtenu le contrôle économique et
politique après la Troisième Guerre Mondiale ».
Nous verrons que le gouvernement de coalition qui
avait accusé le Premier Ministre Asquith pendant la
Première Guerre, en Décembre 1916 ne fit aucun
effort pour arrêter les Banquiers Internationaux
dans l’exécution de leurs plans, qui concernaient la
Révolution Russe alors que ce gouvernement savait
que leur succès entraînerait le retrait des Armées
russes de la guerre. Les Sionistes de Grande-
Bretagne acceptèrent le renversement du
gouvernement impérial russe, nous en avons la
preuve dans le fait suivant : dès que Lénine eut
— 261 —
des pions sur l’échiquier

annoncé qu’il venait d’établir sa dictature, en


Novembre 1917, Lloyd George annonça également
que la politique du gouvernement britannique
appuierait le Plan Rothschild pour l’établissement
d’un Foyer National du Peuple Juif en Palestine.
Lloyd George n’éprouvait donc aucun ressentiment
vis-à-vis des Banquiers Internationaux qui avaient
pourtant retiré la Russie de la guerre, pays allié de
la Grande-Bretagne.
Les révolutionnaires Mencheviks dirigés par les
Juifs, en Russie, avaient combattu lors de la
révolution avortée de 1905. Les mêmes
révolutionnaires déclenchèrent la révolution en
Février 1917. Une fois de plus, ils allèrent au devant
de grands succès au cours des premières phases du
coup d’état révolutionnaire. Ils constituèrent de fait
un Soviet à Petersburg. Les Banquiers
Internationaux ne se soucièrent pas de qui menait
ce soviet jusqu’à ce qu’il soit près du but ; mais dès
qu’il fut en position de marquer, ils s’interposèrent
et prirent la partie en main. Leur but était de mettre
en place une Dictature Totalitaire fonctionnant selon
le principe de la société anonyme. On fit de Lénine
un « dictateur » et le soviet retourna dans les
coulisses. Ensuite, on accusa la foule communiste
de leurs crimes contre l’humanité...
Le 17 Juillet 1917, les Bolcheviks, sous la direction
de Lénine, lancèrent une agitation anti-
gouvernementale en Russie. Il en résulta un
soulèvement de la population échauffée des villes,
qui était composée d’ouvriers et de soldats. Cette
révolte sans lendemain prit le nom de « Journées de
Juillet ». Kérensky fit face à la situation avec
— 262 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

fermeté. Il fit tirer sur les foules ; plusieurs


centaines de personnes furent tuées niais on
restaura l’ordre. Les dirigeants Bolcheviks
s’enfuirent et quelques-uns d’entre eux furent
arrêtés. Lénine et Zinoviev se cachèrent à
Sestroretsk. Trotsky, Kamenev et Lunatcharsky
faisaient partie des révolutionnaires arrêtés. Staline
qui était à cette époque rédacteur-en-chef de la «
Pravda » ne fut pas malmené. Après la révolte, le
Prince Lvov abdiqua et Kérensky, le « Napoléon Juif
» devint Premier ministre. Kérensky, qui était un
grand orateur, essaya de relancer l’enthousiasme
pour l’effort de guerre parmi les soldats et les
ouvriers. Toutes les tentatives oratoires de Kérensky
échouèrent.
L’influence de Kérensky commença à décliner
régulièrement. Lénine était affairé et convoqua le
Sixième Congrès du Parti Ouvrier Social-Démocrate
Russe pour le 8 Août. Ce congrès dura jusqu’au 16
Août. Il en sortit responsable des groupes
révolutionnaires unifiés. C’est pendant cette année-
là que le parti révolutionnaire uni prit le nom de
Parti Communiste. Au Congrès, un comité secret se
constitua et s’intitula Comité Central d’Octobre. Il
comprenait 26 membres qui devaient préparer la
Révolution d’Octobre, et diriger ensuite le coup
d’état révolutionnaire dans toutes ses différentes
phases. Staline se montra à la hauteur de la
situation, et à la clôture du Congrès on l’élut au
Præsidium du Sixième Congrès du Parti. Les
étudiants, en leur majorité, croient qu’on n’aurait
jamais remarqué Staline si de nombreux autres
dirigeants révolutionnaires expérimentés n’avaient
été emprisonnés. Mais la vérité, c’est que Lénine
— 263 —
des pions sur l’échiquier

agissait comme Agent Principal du Pouvoir Occulte


qui avaient des vues sur Staline : il devait
supplanter les autres à terme.
Le Comité Central, en organisant la Révolution
d’Octobre, voulait devancer le Gouvernement
Provisoire et en appeler à une élection générale où
l’on emploierait le bulletin secret pour élire un
gouvernement constitutionnel représentatif qui
dirigerait l’Empire Russe. La tentative de prise du
pouvoir par Lénine devait, pour réussir, être
accomplie avant que l’Assemblée Constitutionnelle
ne se réunisse en Janvier pour mettre au point cette
élection à l’échelle de la nation. Si cette élection
venait à être organisée, la population aurait des
représentants au gouvernement. Il sentit qu’il serait
plus difficile d’obtenir le soutien nécessaire pour le
renversement d’un gouvernement du peuple que de
renverser le Gouvernement Provisoire. Son
raisonnement s’avéra juste.
Aussi étrange que cela puisse paraître, à la lumière
des événements qui se déroulèrent par la suite,
Kamenev fut libéré le 17 Août et Trotsky, un mois
plus tard. Le 24 Septembre, Trotsky fut élu
Président du Soviet de Petersburg à la place de
Cheidze. Le 26 Septembre, le Soviet de Petersburg
vota le transfert du pouvoir militaire à un Comité
Révolutionnaire Militaire dirigé par Trotsky. La
véritable révolution de Lénine n’était alors qu’une
question de jours. Lénine démontrait ce qu’une
préparation minutieuse et une précision
d’horlogerie, soutenue par des moyens financiers
illimités pouvaient accomplir. Il savait comment
utiliser à son avantage l’élément de surprise et
convainquit rapidement de nombreux dirigeants
— 264 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

d’autres groupes révolutionnaires qu’il était l’homme


de la guerre révolutionnaire. Il eut bientôt tout le
monde sous sa coupe et les chefs durent obéir à ses
ordres avec efficacité et sans poser de question.
Les dirigeants révolutionnaires firent circuler une
rumeur qui disait que le Deuxième Congrès Pan-
Russe des Soviets aurait lieu le 7 Novembre. C’était
pour détourner l’attention et faire croire au grand
public qu’il n’y avait aucune action révolutionnaire
prévue à court terme. Le 4 Novembre, toutefois, le
Comité Révolutionnaire Militaire organisa de
gigantesques manifestations de masse, sorte de
préparation à la véritable révolte. Le jour suivant, le
5 Novembre, la garnison de Pierre et Paul choisit de
prendre le parti des Bolcheviks. Le 6 Novembre,
Kérensky fit un effort désespéré pour prévenir la
révolution en ordonnant l’arrestation du Comité
Révolutionnaire Militaire. Il interdit toutes les
publications des Bolcheviks et ordonna à des
troupes fraîches de remplacer la garnison de Pierre
et Paul. Mais Lénine avait trop bien organisé sa
Cinquième Colonne. Les ordres de Kérensky ne
furent jamais transmis. Les officiels en qui il avait
confiance le laissèrent tomber.
Lénine sortit discrètement de son repaire. 11
rejoignit le Comité Révolutionnaire Militaire à
l’Institut Smolny dès qu’il sut l’échec des mesures
contre-révolutionnaires de Kérensky. L’Institut
servait de quartier général aux révolutionnaires. Le
7 Novembre à 14 heures, on donna le signal pour le
déclenchement de la révolution. La nuit arrivée,
Lénine avait bien en main St Petersburg. A 15
heures, il fit un discours enflammé au Soviet de
— 265 —
des pions sur l’échiquier

Petersburg. A 21 heures, les troupes Bolcheviques


assiégèrent le quartier général du Gouvernement
Provisoire au Palais d’Hiver. A 23 heures, le
Deuxième Congrès Pan-Russe des Soviets se réunit
et les Bolcheviks s’assurèrent la majorité. Le
Congrès devint ainsi le Gouvernement Officiel de la
Russie. Kamenev en fut élu premier Président et
Lénine, Premier ministre. Trotsky devint
Commissaire aux Affaires étrangères. Le 21
Novembre, un Juif du nom de Sverdlov succéda à
Kamenev. Il était dans le Parti Bolchevik depuis six
mois seulement et on le considérait comme un
élément de peu d’importance, mais après avoir été
élu Président, il exerça rapidement un contrôle
absolu sur l’économie russe. Sverdlov était un
expert financier formé dans un but particulier, en
fait un agent des Banquiers Internationaux.
De nombreux événements dont on ne sut jamais
l’explication se déroulèrent dans les cercles
révolutionnaires. Sverdlov, qui était très jeune,
mourut deux années seulement après avoir
réorganisé l’économie intérieure russe. Il avait
accompli sa « tâche » et il en savait beaucoup trop.
En conséquence, il « mourut ». L’Histoire ne fait que
se répéter...
Lénine appliqua la théorie selon laquelle une
organisation implacable de terreur, comportant des
souffrances physiques, des angoisses mentales et
une dégradation morale, représente une valeur
économique précise : les Bolcheviks obtinrent en
effet le contrôle absolu de Petersburg après
quelques jours de batailles sanglantes qui méritent
le nom de massacres universels et d’impitoyable «
— 266 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

Terreur ». Lénine ne se laissa pas griser par le


succès. L’Empire Russe était grand. Il décida avec
habileté que les élections programmées par le
Gouvernement Provisoire auraient lieu le 25
Novembre.
Ce Gouvernement avait prévu que la convocation de
l’Assemblée des représentants librement élus serait
organisée par une Commission spéciale. Lénine
laissa tout se dérouler selon les prévisions puis il
arrêta les membres de cette Commission spéciale et
lui substitua un « commissaire à l’Assemblée
Constitutionnelle ». La seule différence entre les
deux assemblées, c’était que les Bolcheviks dirigés
par Uritzky dominaient l’assemblée qu’avait
constituée Lénine. Grâce à cette action, les
Bolcheviks étaient en position d’exercer leur autorité
sur l’Assemblée nouvellement élue, dès qu’elle
serait convoquée. Lorsqu’enfin l’Assemblée fut
réunie, Sverdlov prit en main les débats, bien qu’il
ne fût point délégué. Les Bolcheviks eurent alors
recours à des tactiques qui mettaient les délégués
aux prises à un tumulte constant et instituèrent un
désordre complet. Au bout d’une dizaine d’heures,
tous les Bolcheviks sortirent brusquement et leurs
troupes firent irruption. Elles éjectèrent les délégués
qui restaient et bouclèrent les portes du bâtiment.
Ce fut la fin du Gouvernement Constitutionnel en
Russie.
En Mars 1918, les Bolcheviks et leur « Parti Ouvrier
Social-Démocate Russe » partirent pour Moscou,
changèrent le nom de leur parti et l’intitulèrent Parti
Communiste. Le Deuxième Congrès Pan-Russe des

— 267 —
des pions sur l’échiquier

Soviets devint alors le conseil d’administration


officiel.
Le Parti Social-Révolutionnaire contrôlé par des Juifs
ne voulut pas de Lénine comme numéro Un en
Russie. Le 30 Août 1918, deux membres Juifs de ce
groupe essayèrent de l’assassiner. Lénine fut blessé
et Uritzky, qu’il avait nommé chef de sa « Tchéka »,
fut tué. Cet incident servit de prétexte à Lénine pour
supprimer ceux qui le gênaient. Il nettoya le pays à
fond. Les « raids » nocturnes devinrent fréquents.
Aucune personne ne savait lorsqu’elle allait se
coucher si elle serait en vie le lendemain matin.
David Shub, dans son livre pro-marxiste « Lénine »,
déclare : « On ne perdait pas de temps à passer au
crible les faits ou à trier les personnes prises dans
une rafle lors de ces raids nocturnes... Les
prisonniers étaient généralement poussés dans le
vieux poste de police à proximité du palais d’Hiver
et fusillés ». Le meurtre, la torture, les mutilations,
les viols, l’incendie et tous les autres attentats à
l’honneur et à la pudeur furent les pierres de touche
sur lesquelles on fonda la République Socialiste
Soviétique. Des millions de citoyens russes
moururent. On estime que plus de 12.000.000
d’autres furent condamnés à servir l’État par les
Travaux Forcés. Seule la mort les en délivrait...
Pendant que les Alliés, exténués, combattaient le
Bolchevisme sur quatre fronts, Lénine réorganisait
le Mouvement Révolutionnaire Mondial. En Mars
1919, il convoqua la Troisième Internationale et la
présida. Zinoviev fut élu Président. Le but de la
réunion était de renforcer les partis révolutionnaires
dans chaque pays du monde et de prendre des
— 268 —
intrigue politique 1914 ~ 1919

dispositions pour fournir une aide financière aux


dirigeants, les conseiller et les aider en de
nombreux autres points considérés comme
nécessaires au succès de la Révolution Mondiale
Populaire [110].

110 — On peut disposer d’une information beaucoup plus abondante, du côté russe, en lisant «
Bellind Communism » (Derrière le Communisme)., de Franck Britton (n. d. a.).
— 269 —
CHAPITRE X
le traité de Versailles

Nous avons déclaré précédemment que le Traité de


Versailles fut un des documents les plus iniques
jamais signé par les représentants des soi-disant
nations civilisées. L’injustice des clauses de ce «
Traité de Paix », dont le peuple allemand fut la
victime, rendait une autre guerre mondiale
inévitable [111].
Il nous faut comprendre les circonstances qui
entourèrent la signature de l’Armistice du 11
Novembre 1918. Le Haut Commandement Allemand
ne demanda pas l’Armistice parce que ses années
étaient sur le point d’être défaites. Lorsque
l’Armistice fut signé, les Armées allemandes
n’avaient subi aucun revers définitif sur le champ de
bataille.
Le Haut Commandement Allemand demanda
l’armistice de façon à pouvoir consacrer ses
efforts à prévenir la Révolution Communiste.
Rosa Luxemburg et son Spartacus Bund à direction
Juive avaient prévu de reproduire en Allemagne ce
que Lénine avait réalisé en Russie une année
auparavant.
L’Armistice fut signé en tant que « prélude à une
Paix négociée ». Il est de la plus grande importance
de se souvenir de ce fait, car un Armistice conclu

111 — L’injustice perpétrée à Versailles ne fut dépassée que par les accords qui entrèrent en
vigueur par la suite : Téhéran, Potsdam et Yalta. Nous prouverons que les mêmes influences
maléfiques furent à l’œuvre dans toutes ces négociations (n. d. a.).
— 271 —
des pions sur l’échiquier

selon ces termes est tout à fait différent d’une


capitulation sans condition.
Le Haut Commandement Allemand prit conscience
du danger intérieur qui le menaçait à la suite d’une
grave série d’événements : les révolutionnaires de
Rosa Luxemburg avaient réussi à s’infiltrer dans la
flotte allemande de Haute Mer et devinrent très
actifs en 1918. Ils firent circuler des rumeurs selon
lesquelles les bateaux et les équipages devaient être
sacrifiés lors d’une ultime bataille (suicide) contre
les marines britanniques et américaines. Les
individus qui firent circuler ces rumeurs déclarèrent
que l’objectif de la bataille serait d’immobiliser les
flottes alliées de telle sorte qu’il leur serait
impossible de défendre les côtes britanniques face à
une invasion militaire, donnant ainsi la victoire aux
Seigneurs de la Guerre Allemands. Les « Cellules »
communistes poussèrent les marins allemands à la
mutinerie, en clamant que l’invasion programmée
de la Grande-Bretagne était vouée à l’échec, car les
savants britanniques avaient fabriqué une aime
secrète. Selon ces rumeurs, la force d’invasion se
verrait cernée par une mer de flammes, produite à
partir de compositions chimiques tirées grâce à des
canons installés sur la terre ferme, ou lancés à
partir d’avions. Le feu, la chaleur et le manque
d’oxygène rendraient impossible la survie. Les
subversifs prétendirent que la seule façon d’éviter
un tel sort, c’était de faire une révolution qui
mettrait un terme à la guerre. Les marins allemands
se mutinèrent le 3 Novembre 1918.
Le 7 Novembre un important Corps de marins
déserta alors qu’il se rendait sur le Front de l’Ouest.
On les avait persuadés qu’ils seraient utilisés
— 272 —
le traité de versailles

comme « fer de lance » de la prétendue invasion de


la Grande-Bretagne.
Pendant ce temps, des soulèvements avaient
entraîné des fermetures d’usines dans de nombreux
centres industriels allemands. Les « subversifs »
parlaient de défaitisme. La situation se détériora
jusqu’à l’abdication du « Kaiser », le 9 Novembre
1918.
Le Parti Social-Démocrate constitua immédiatement
un Gouvernement Républicain et l’Armistice fut
signé le 11 Novembre 1918. Les chefs communistes
du Spartacus Bund avaient placé leurs « Cellules »
en des endroits-clés à l’intérieur du nouveau
gouvernement et parmi les forces armées. Leurs
actions créèrent partout une situation de chaos.
Rosa Luxemburg joua alors son atout. Elle obligea le
gouvernement socialiste à donner l’ordre de
démobilisation immédiate des forces armées
allemandes. Cette action empêcha le Haut
Commandement Allemand d’utiliser ses troupes très
disciplinées pour prévenir la révolution (imminente)
qui éclata en Janvier 1919.
Avant d’usurper le pouvoir en Allemagne, Rosa
Luxemburg avait reçu la promesse d’une aide
financière et militaire de la part des Banquiers
Internationaux, aide qu’ils avaient accordée à
Lénine et à Trotsky un an auparavant. Les phases
préliminaires de son coup d’état révolutionnaire
furent financées par le fonds qu’ils avaient constitué
chez l’ambassadeur soviétique Joffe. Le coup d’état
révolutionnaire ne put aboutir au résultat auquel
Lénine était arrivé en Russie car l’aide promise ne
lui parvint pas alors que Rosa Luxemburg
— 273 —
des pions sur l’échiquier

déclenchait sa première attaque. Elle réalisa alors


que les hommes qu’elle considérait comme ses amis
avaient trahi son Spartacus Bund Juif. Ce simple
incident prouverait que « le Pouvoir Occulte »
derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial sert
uniquement ce qui favorise ses intérêts et lache qui
il veut au moment où il veut. La majorité des
directeurs du Mouvement Révolutionnaire Mondial
descend des Khazars, Tartares et autres races
mongolo-asiatiques non-sémites qui adoptèrent
entre le VIlème et le VIIIème siècles la religion juive,
celle-ci convenant à leurs desseins égoïstes [112]. Ces
individus ont manipulé les Juifs et les Gentils
comme des « Pions sur l’Échiquier ».
Le dessein de ces tristes personnages était
double. Les hommes qui pensèrent et dirigèrent
le Mouvement Révolutionnaire Mondial ne
voulaient pas que l’Allemagne fut « soviétisée »
AVANT d’avoir utilisé le peuple allemand pour une
autre guerre contre la Grande-Bretagne. Ils
calculèrent qu’une Deuxième Guerre Mondiale
épuiserait complètement les deux Empires, leur
donnant ainsi la possibilité de les subjuguer
facilement grâce aux ressources de l’U. R. S. S.
qu’ils contrôlaient depuis la dictature de Lénine.
Afin de pouvoir déclencher une Deuxième Guerre
Mondiale, ils pensèrent qu’il était nécessaire
d’instaurer en Allemagne une profonde haine
antisémitique dans le but de diviser l’Europe en
deux camps opposés : fascistes et antifascistes.
Le Plan réclamait de tous les pays communisés
112 — Consulter « The Iron Curtain over America » (Le Rideau de Fer sur l’Amérique) du
Prof.
John Beaty. Wilkinson Publishing Compagnie, Dallas, Texas, pages 15-16 (n. d. a.).
— 274 —
le traité de versailles

qu’ils restent neutres, du point de vue militaire,


pendant que leurs agents feraient tout leur
possible pour aggraver la situation que des
esprits supérieurs avaient créée chez
l’adversaire.
Après que la révolution, dominée par les Juifs ait
échoué par manque d’aide, le peuple aryen
allemand eut pleinement sa revanche sur le peuple
Juif. Des milliers de Juifs, hommes, femmes et
enfants furent rassemblés au cours de la nuit et
exécutés. Rosa Luxemburg et son bras droit Karl
Liebknecht furent capturés et tués d’une balle dans
la tête comme des chiens enragés par un lieutenant
allemand. Une fois de plus, un grand nombre de
Juifs durent payer l’addition pour les crimes d’un
petit groupe de « gangsters » internationaux qui les
utilisaient comme des « pions » sur le jeu de
l’intrigue internationale.
Afin de prolonger et d’intensifier la haine du peuple
allemand envers les Juifs, la propagande les accusa
d’avoir provoqué la défaite des armées allemandes
ainsi que les termes injustes et humiliants imposés
par le Traité de Versailles. La propagande renforça
en Allemagne la tendance vers le National-
Socialisme en présentant la GrandeBretagne, la
France et les États-Unis comme des pays
capitalistes avares influencés et contrôlés par les
Banquiers Juifs Internationaux. Ainsi, la voie était
préparée pour l’avènement d’Hitler.
Peu après la signature de l’Armistice, les Banquiers
Internationaux donnèrent comme instruction à
Lénine de consolider l’acquit communiste et de
préparer les États Soviétiques à se défendre contre
— 275 —
des pions sur l’échiquier

une agression capitaliste. Lénine annonça que ce


serait sa politique, mais Trotsky désapprouva
fortement. Il recommanda la révolution immédiate
dans tous les pays européens qui n’avaient pas été
subjugués. Il voulait aider le Spartacus Bund en
Allemagne Afin de maintenir la flamme de l’esprit
révolutionnaire.
Lénine déclara fermement que leur premier devoir
était d’établir la zone d’influence communiste dans
tous les pays du monde situés entre les 35ème et
45ème parallèles de l’hémisphère Nord. Il annonça
qu’il soutiendrait l’action révolutionnaire uniquement
dans les pays compris entre ces limites. Les pays les
plus importants étaient l’Espagne, l’Italie, la Grèce,
certaines régions d’Asie Mineure comprenant la
Palestine, certaines régions de la Chine et la zone
comprise de part et d’autre de la frontière du
Canada et des États-Unis. Lénine avertit la
Troisième Internationale qu’il était du devoir des
dirigeants révolutionnaires de tous ces pays
d’organiser leurs partis Afin d’être prêts à renverser
leurs gouvernements lorsque les forces extérieures
auraient créé la situation propice à la révolution.
L’échec de Rosa Luxemburg fut cité en exemple,
montrant ce qui arriverait si l’on menait une action
révolutionnaire indépendante.
Le plan stratégique de Lénine est connu dans les
cercles militaires sous le nom de « Plan du Bœuf
Musqué » parce que ces animaux du Nord ont pu
survivre aux attaques de leurs ennemis grâce au
simple expédient qui consiste à former un cercle en
se rassemblant et à faire face aux ennemis. Les
veaux étaient placés à l’intérieur du cercle. Les
— 276 —
le traité de versailles

loups et les ours ne pouvaient attaquer le troupeau


de flanc ou par l’arrière. S’ils avaient attaqué de
face, ils auraient été blessés à mort par les cornes
ou taillés en lambeaux par les sabots des bœufs,
tranchants comme des rasoirs [113].
Lénine justifia son abandon de Rosa Luxemburg en
prétextant qu’il avait pu ainsi organiser les Armées
Soviétiques et résister aux redoutables attaques des
pays capitalistes de 1919 à 1921. En 1921, Lénine
déclara aux membres de la Troisième Internationale
que l’Espagne devait être le prochain pays «
soviétisé » et accusa Rosa Luxemburg d’avoir été
responsable de la vague d’anti-sémitisme qui avait
déferlé sur l’Allemagne. La Troisième Internationale
envoya alors Karl Radek en Allemagne pour diriger
le mouvement communiste. Il avait l’autorisation
d’agir selon ses propres initiatives quant au
recrutement, à l’organisation et à la formation du
parti, mais on l’avertit de « ne pas entreprendre »
d’action révolutionnaire sauf sur ordre du
Komintern. Le Komintern était sous la coupe de
Lénine et en conséquence, des Banquiers
Internationaux.
Après avoir défini les lignes directrices pour que la
situation intérieure en Allemagne coïncide avec leur
Plan à longue échéance, les « gangsters »
internationaux portèrent ensuite leur attention sur
la Palestine qui occupait une position géographique
centrale dans leurs plans généraux de conquête
mondiale. De plus, ils savaient que des géologues
réputés avaient localisé d’énormes gisements de
113 — Le temps avait bien fait mûrir ce plan à longue échéance et cela explique pourquoi la
Chine est tombée aux mains des communistes (n. d. a.).
— 277 —
des pions sur l’échiquier

minéraux dans une zone qui englobait la Mer Morte.


(Il s’agissait de Cunningham-Craig dont nous avons
parlé précédemment.) Ils décidèrent pour cette
raison de subventionner le Sionisme Politique afin
de favoriser leur double dessein :
1. Contraindre les nations du monde entier à faire de
la Palestine un Foyer National pour les Juifs qui
disposeraient d’un « État Souverain » contrôlé par
leur richesse et leur pouvoir. Si leur Plan à longue
échéance aboutissait à une Troisième Guerre
Mondiale, ils auraient la possibilité d’utiliser leur «
État Souverain » pour étendre le contrôle qu’ils
exerçaient sur les nations communisées, à
l’ensemble du monde. Une fois cette opération
accomplie, ils pourraient couronner le « Roi de
l’Univers, dieu sur la terre » [114]. Le plan à longue
échéance tel que nous l’avons exposé dans le
chapitre 8 prouve que c’est bien là leur intention.
2. Assurer le contrôle de la richesse minérale estimé à
cinq billions de dollars qu’ils savaient cachée dans et
aux alentours des rivages de la Mer Morte. Les
événements qui se produisirent montreront
comment ils arrivèrent à leur double visée.
Après que la Grande-Bretagne, la France et les
États-Unis eurent reçu la tâche de constituer un
Foyer National pour les Juifs en Palestine, suite à la
Déclaration Balfour d’Avril 1917, Lord Allenby reçut
l’ordre de chasser les Turcs d’Asie Mineure et
d’occuper la Terre Sainte. Le fait que la Palestine
dût être cédée aux Juifs ne fut connu qu’après que
les Arabes eurent aidé Allenby à accomplir sa tâche.

114 — A l’heure actuelle, il semblerait que ce personnage soit Maitreya (n. d. l. r.).
— 278 —
le traité de versailles

De l’avis général, la Palestine ne pouvait devenir


qu’un Protectorat britannique.
Aussitôt après l’entrée triomphale de Lord Allenby à
Jérusalem, les Banquiers Internationaux «
persuadèrent » les gouvernements Alliés d’obliger
leurs émissaires politiques à se constituer en
Commission Sioniste. Officiellement, les membres
de cette Commission étaient envoyés en Palestine
pour maintenir une liaison entre l’administration
militaire et les Juifs. Leur véritable dessein était de
« conseiller » le général Clayton de façon à ce que
son administration militaire puisse favoriser leurs
plans secrets. La Commission Sioniste commença à
fonctionner dès Mars 1918.
Siégeaient parmi les membres de la Commission
Sioniste :
- Le Major Ormsby-Gore qui devint par la suite Lord
Harlich. Le major était directeur de la Midland Bank,
de la Standard Bank of South Africa et de l’Union
Corporation [115].
- Le Major James de Rothschild, fils d’Edmond de
Rothschild, de Paris, qui possédait auparavant les
colonies Rothschild en Palestine et fut membre
Libéral au Parlement britannique. Il occupa cette
fonction de 1929 à 1945, et fut nommé ministre
parlementaire dans le Gouvernement de coalition
Churchill/travaillistes.
- Le lieutenant Edwin Samuel qui devint par la suite le
Chef de la censure du gouvernement britannique
pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Il fut
nommé directeur en chef de la Radiodiffusion de
115 — Les directeurs de la Standard Bank aidèrent à provoquer la Guerre des Bœrs pour
s’arroger le contrôle des gisements diamantaires et aurifères en Afrique (n. d. a.).
— 279 —
des pions sur l’échiquier

Palestine après la fondation de l’État d’Israël, en


1948 [116].
- M. Israel Sieff, qui était directeur de « Marks and
Spencers », les gigantesques magasins
départementaux britanniques. Sieff était un proche
associé des Banquiers Internationaux. Il fin nommé
directeur du Comité de Planification Economique et
Politique. Il était membre permanent du « Brain
Trust » qui « conseilla » les Gouvernements
britanniques successifs. Sa position en Grande-
Bretagne fut comparable à celle de Bernard Baruch
aux États-Unis d’Amérique de 1918 à ce jour. M.
Sieff rendit aux Banquiers Internationaux des
services si éminents qu’on le fit « Commandeur de
l’Ordre des Maccabées ».
- Leon Simon, qui fut anobli par la suite et placé à la
tête des Postes Générales britanniques, contrôlait
tous les moyens télégraphiques, téléphoniques et
les câblogrammes.
Les autres membres de la Commission étaient le Dr
Elder, M. Joseph Cowen et M. Chaïm Weizmann,
tous amis intimes des richissimes Sionistes
d’Amérique [117].
Sir R. Storrs déclara qu’on avait envoyé la
Commission Sioniste en Palestine « avant » que la
Conférence de la Paix ne débute ses travaux, ceci
116 — Il attrait été beaucoup plus exact de lui attribuer le titre de « Directeur en chef de la
Propagande des Banquiers Internationaux » (n. d. a.).

117 — La Palestine revêt une telle importance dans les plans des dirigeants du Mouvement
Révolutionnaire Mondial que plusieurs livres ont été écrits sur le sujet. Les lecteurs qui désirent
en apprendre davantage devraient lire : « La Palestine, la réalité » de J. M. N. Jeffries ; « Le
Complot Palestinien » de B. Jensen ; « Le Sionisme et la Palestine » de Sir Ronald Storrs (qui
fut le premier gouverneur de Jérusalem). ; « Genève contre la Paix » du Comte de St Aulaire
(qui fut ambassadeur de France au Palais de St James en Angleterre). ; « La Conférence de la
Paix, de Paris » du Dr Dillon, Londres 1919 ; « Dossier d’Accusation » du Major C. H.
Douglas (n. d. a.).
— 280 —
le traité de versailles

afin de créer une atmosphère favorable à


l’établissement d’un Foyer National pour les Juifs
mais également pour stimuler les .financiers qui
l’appuyaient.
Les Banquiers Internationaux dominèrent la
Conférence qui aboutit au Traité de Versailles. Nous
en avons la preuve dans le fait qu’en Janvier 1919,
M. Paul Warburg (qui avait instauré le Système de
la Réserve Fédérale aux États-Unis) arriva à Paris à
la tête de la délégation américaine. Son frère, Max,
arriva à la tête de la délégation allemande.
Le Comte de St Aulaire nous apprend : « Ceux qui
cherchent la vérité ailleurs que dans les documents
officiels savent que le Président Wilson, dont les
élections avaient été financées par la Grande
Banque de New York (Kuhn-Lœb et Compagnie), fit
preuve d’une obéissance presque aveugle aux
ordres des ces Messieurs ».
Le Docteur Dillon déclare : « La série d’expédients
manigancés et imposés dans ce but, le fia par les
Juifs (= représentants des Banquiers
Internationaux) rassemblés à Paris dans le dessein
d’exécuter leurs programmes méticuleusement
élaborés. Ils réussirent en grande partie ».
Le Mandat de Palestine a été élaboré par le
Professeur Félix Frankfurter, éminent Sioniste
américain qui devint par la suite Conseiller en Chef
du Président Roosevelt à la Maison Blanche. Il était
secondé par le très Honorable Sir Herbert Samuel,
le Dr Jacobson, le Dr Fiewel, M. Sacher, M.
Landman, M. Ben Cohen et M. Lucien Wolfe [118] qui
exerçait une influence terrible sur M. David Lloyd
118 — M. Lucien Wolfe publia en 1934 : « Essais sur l’Histoire Juive » (n. d. a.).
— 281 —
des pions sur l’échiquier

George. On disait qu’il avait en sa possession tous


les secrets du ministère des Affaires Etrangères
(Foreign Office) britannique [119].

Aux conférences préparatoires, M. Mandel (dont le


vrai nom était Rothschild) fut le secrétaire privé du
français M. Clémenceau. M. Henry Morgenthau
occupait dans la délégation des États-Unis la
fonction de contrôleur général. Il était le père du
futur ministre des Finances du Président Roosevelt.
Un autre homme associé aux Banquiers
Internationaux, M. Oscar Strauss, joua un rôle
important dans la constitution de la Société des
Nations et dans l’élaboration de ses politiques pour
qu’elles coïncident avec le Plan à longue échéance
des « gangsters » internationaux : la domination
mondiale absolue.
M. Lucien Wolfe nous dit à la page 408 de ses «
Essais sur l’Histoire Juive » qu’un « petit groupe
d’autres juifs éminents furent les signataires du
Traité de Paix. Louis Klotz signa le Traité de
Versailles pour la France (il fut impliqué par la suite
dans des transactions financières louches et se
retira de la vie publique), le Baron Sonino pour
l’Italie et Edwin Montague pour l’Inde ».
M. Harold Nicolson, auteur de « La Construction de
la Paix 1919-1944 » déclare à la page 243 que
Wolfe lui affirma que tous les Juifs bénéficieraient
d’une protection internationale tout en conservant
les droits nationaux. M. Georges Batault, quant à
lui, nous apprend dans « Le Problème Juif’, à la
119 — Voir le Jewish Guardian, numéro de Juin 1920 ; « The Sunender of an Empire » (La
Capitulation d’un Empire) de Nesta H. Webster p. 357, 1933 ; « Le Complot Palestinien » de B.
Jensen, p. 60 (n. d. a.).
— 282 —
le traité de versailles

page 38 : « Nous devons accuser les Juifs de


l’entourage de Lloyd George, Wilson et Clémenceau,
d’avoir créé une Paix Juive ». Une fois de plus, la
race Juive fut accusée des crimes de quelques
financiers impitoyables.
Au printemps de 1919, Bela Kun usurpa le pouvoir
en Hongrie et essaya de mettre en pratique les
idées de Lucien Wolfe. La dictature de Bela Kun dura
seulement trois mois, mais au cours de ce laps de
temps des dizaines de milliers de chrétiens furent
expropriés et assassinés sauvagement. On compta
parmi les victimes des ouvriers, des officiers, des
marchands, des propriétaires fonciers, hommes et
femmes, prêtres et laïcs.
Le « Nouveau Livre International de l’armée 1919 »
déclare entre autres : « Le gouvernement de Bela
Kun était composé presque exclusivement de Juifs
qui occupaient aussi des postes administratifs. Les
communistes s’étaient associés d’abord aux
socialistes qui ne constituaient pas un parti radical
extrémiste mais ressemblait plutôt aux partis
ouvriers ou aux groupes syndicalistes des autres
pays. Toutefois Bela Kun ne choisit pas son équipe
chez eux mais se tourna vers les Ale et constitua en
fait une bureaucratie juive ».
L’Histoire nous rapporte qu’après trois mois de
pillage systématique, d’enlèvements, d’assassinats
en tous genres, Bela Kun fut déposé. « Au lieu de
l’exécuter on l’interna dans un asile d’aliénés ». Des
agents du groupe qu’il avait si bien servi
s’arrangèrent pour le faire libérer et il retourna en
Russie. On le mit à la tête de la Tchéka qui
terrorisait les Ukrainiens afin de les soumettre et ce,

— 283 —
des pions sur l’échiquier

au moment où on donnait l’ordre à Staline de


collectiviser l’agriculture des Soviets. Cinq millions
de paysans moururent de faim pour avoir refusé
d’obéir aux diktats. Plus de cinq autres millions
furent envoyés aux Travaux Forcés en Sibérie.
Lorsque Staline essaya de transformer l’Espagne en
une dictature communiste, en 1936, il choisit Bela
Kun pour y organiser « le Règne de la Terreur ».
Voici maintenant un bel exemple du pouvoir des
Banquiers Internationaux. Il s’agit d’un incident qui
se produisit au cours des conférences préparatoires
à Paris, en 1919. Les négociateurs tendaient à
s’écarter de la politique fixée par les Banquiers
Internationaux. Sur ce, Jacob Schiff de New-York
adressa au Président Wilson qui était présent à la
Conférence de Paris, un télégramme de deux mille
mots. Il donnait des « instructions » au Président
des États-Unis sur ce qu’il fallait faire quant au
mandat de Palestine, aux réparations allemandes, à
la Haute Silésie, à la Sarre, au Corridor de Dantzig
et pour Fiume. Le câblogramme était daté du 28 Mai
1919. Schiff l’envoya au nom de l’Association de la
Société des Nations Libres [120].

Dès qu’il reçut le câblogramme, le Président Wilson


modifia aussitôt le sens des négociations. A propos
de cet incident, le Comte de St Aulaire déclara : «
Le Traité de Versailles, au sujet de ces cinq
questions, fut dicté par Jacob Schiff et ses
coréligionnaires » [121]. Nous devons remarquer à
nouveau que le petit peuple Juif n’avait absolument
120 — Cette Société était financée et sous la coupe de cinq Banquiers Américains (n. d. a.).

121 — Voir « Genève contre la Paix », page 90 (n. d. a.).


— 284 —
le traité de versailles

rien à voir quant à l’élaboration de la politique que


les Banquiers Internationaux voulaient faire
appliquer par Lloyd George, le Président Wilson et le
Premier ministre Clémenceau.
Dès qu’on eut « persuadé » les Gouvernements
alliés de faire de la Palestine un Protectorat
britannique (comme le demandait le télégramme),
les Banquiers Internationaux donnèrent comme
instructions à leurs agents de rendre les tenues du
Traité de Paix si rigoureux qu’il serait impossible au
peuple allemand de les tolérer plus longtemps. Il
s’agissait de la partie du plan qui visait à susciter
chez les Allemands une haine des Britanniques, des
Français, des Américains et des Juifs de façon à ce
qu’ils fussent de nouveau prêts à se battre pour
récupérer ce qui leur appartenait de droit.
Aussitôt le Traité de Versailles signé, la drôle de
guerre « Capitalistes contre Bolcheviks »
commença. Cette guerre permit à Lénine de justifier
sa politique d’abandon des révolutionnaires
allemands et de consolider les résultats auxquels il
était déjà arrivé en Russie. On ne permit jamais à la
guerre contre le Bolchevisme de mettre en danger
la dictature de Lénine. Elle se termina en 1921, et le
résultat fut que les Bolcheviks s’en tirèrent avec un
énorme prestige, tandis que les pays capitalistes
perdaient de leur crédibilité. Cette situation
prépara le chemin aux agents des •
Banquiers Internationaux qui suggérèrent
d’admettre les États Soviétiques à la Société des
Nations dans « l’intérêt d’une paix stable ».
Le gouvernement britannique, toujours enclin à
obéir aux « exigences » des Banquiers
— 285 —
des pions sur l’échiquier

Internationaux, fut le premier à se conformer à la


nouvelle « requête ». La France le suivit le 28
Octobre 1924. Après que l’infâme Litvinov eut
travaillé Henry Morgenthau et Dean Acheson (tous
deux sous la coupe de Félix Frankfurter et de Louis
D. Brandeis), le Président Roosevelt reconnut les
Soviétiques le 16 Novembre 1933. La Société des
Nations les accepta alors comme membres. A partir
de ce moment-là, la Société des Nations ne fut, plus
ou moins, qu’un instrument entre les mains de
Staline. Ses agents façonnèrent sa politique et ses
activités pour qu’elles cadrent avec les Plans à
longue échéance des dirigeants du Mouvement
Révolutionnaire Mondial [122].
Une fois que les pays communistes eurent été admis
à la Société des Nations, les Francs-Maçons du
Grand Orient qui étaient délégués ou faisaient partie
du personnel, s’en chargèrent [123124]
Henry Wickham Steed, ancien rédacteur-en-chef du
Tintes de Londres, qui était considéré comme l’un
des hommes les mieux informés du monde,
mentionna à plusieurs reprises le fait que les
Banquiers Internationaux dominaient les affaires
mondiales. Il fit la déclaration suivante aussitôt
après la signature du Traité de Versailles : «
J’affirme que les premiers instigateurs (qui
obligèrent les Puissances Alliées à reconnaître la
122 — Pour de plus amples détails, lire « Le Jour Mémorable de Moscou dans l’Histoire
Américaine » par Wm La Varre ; numéro d’Août de la revue de la Légion Américaine. Et aussi
le livre de Trotsky intitulé « Staline » (n. d. a.).

123 — Lire « The Hidden Hand » (La Main cachée) du Colonel A. H. Lane, page 28. Nahum
Sokolov qui était Président du Comité Exécutif du Congrès Sioniste fit cette déclaration le 25
Août 1952 : « La Société des Nations est une idée Juive »

124 — Lire « Through thirty years » (Trente années de vie politique en Europe) de Henry
Wickham Steed ; Londres, Tome II, pages 301-302 (n. d. a.).
— 286 —
le traité de versailles

dictature bolchevik) étaient Jacob Schiff ; Warburg


et d’autres financiers internationaux qui
souhaitaient par dessus tout soutenir les Bolcheviks
Juifs de la Russie
« [138].
Leo Maxse écrivait dans le numéro d’Août 1919 de
la « Revue Nationale » : « Quel que soit celui qui
tient le pouvoir à Downing Street : conservateur,
radical, ligueur ou pseudo-bolchevik, les Juifs
internationaux font la loi. Voilà le mystère de la «
Main cachée » que personne n’a expliqué
intelligemment ». Une fois de plus, le mot « Juif’
aurait pu être remplacé par celui de « Banquier » ou
de « Gangster ». Dans le même genre, il aurait été
aussi injuste d’accuser tous les catholiques romains
des crimes perpétrés par certains chefs de la «
Mafia romaine » qui avaient abandonné depuis
longtemps la pratique de leur religion [125].

Lorsque M. Winston Churchill visita la Palestine en


Mars 1921, on lui demanda de recevoir une
délégation de dirigeants musulmans. Ils
protestèrent parce que l’objectif final du Sionisme
Politique était de donner les ressources naturelles
de la Palestine aux seuls Juifs. Ils firent remarquer
que les Arabes occupaient la Palestine depuis plus
de mille ans et demandèrent (à Churchill) qu’il usât
de son influence pour réparer ce qu’ils considéraient
comme une grande injustice. On rapporte que
Churchill leur aurait répondu : « Vous me demandez
de désapprouver la Déclaration Balfour et d’arrêter
l’immigration (Juive). Ce n’est pas en mon
125 — Ce furent les allusions à la « Puissance Secrète » et à la « Main cachée » faites par Steed,
Léon de Poncins, Mme Webster, Maxse et d’autres qui me poussèrent à enquêter sur le sujet
afin de trouver la bonne réponse (n. d. a.).
— 287 —
des pions sur l’échiquier

pouvoir... et ce n’est pas dans mes intentions...


Nous pensons que c’est bon pour le monde, pour
l’Empire britannique et aussi pour les Arabes... et
nous veillerons à ce que cela soit » [126].
Lorsque Churchill fit cette réponse aux Arabes, il
pensait selon toute probabilité à la menace qu’avait
proférée Chaïm Weizmann, agent des Banquiers
Internationaux depuis de nombreuses années. Un
an avant là visite de Churchill en Palestine,
Weizmann avait fait une déclaration officielle,
publiée dans le « Judische Rundschau », numéro 4
de 1920 qui avertissait : « Nous nous établirons en
Palestine que vous le vouliez ou non... Vous pouvez
hâter notre arrivée ou aussi bien la retarder. Il est
toutefois dans votre intérêt de nous aider pour que
notre puissance constructrice ne se transforme pas
en une puissance destructrice qui renverserait le
monde ».
Nous devons étudier cette déclaration de Weizmann
en relation avec une autre déclaration, celle d’un
Banquier International lors d’un rassemblement de
Sionistes à Budapest en 1919. Le Comte de St
Aulaire en fait mention en évaluant les chances d’un
gouvernement mondial : « Dans l’aménagement du
Monde Nouveau, nous donnons les preuves de notre
organisation à la fois pour la révolution et pour la
construction, par la S.D.N. qui est aussi notre
œuvre. Le bolchevisme est l’accélérateur, l’autre le

126 — L’auteur n’appréciera le sens de cette déclaration qu’en 1954 lorsque le Premier ministre
Churchill -au cours de sa visite à Bernard Baruch déclara : « Je suis un Sioniste et j’ai toujours
encouragé le Sionisme » et poursuivit en recommandant fortement la « coexistence pacifique
avec les Nations communistes ». Comme les États communistes ne sont en fait que des
dictatures soutenues par la Finance Internationale, nous devons supposer qu’en 1921 comme en
1954, Churchill savait déjà secrètement que ces États étaient les mieux adaptés, les plus
capables de fonctionner sous la loi [communiste] de notre époque (n. d. a.).
— 288 —
le traité de versailles

frein de la mécanique dont nous sommes le moteur


et la direction... Le but ? Il est marqué par notre
mission » [127]. C’est le Gouvernement Mondial.
Ces deux déclarations réunies nous font comprendre
l’extension internationale de leurs visées secrètes.
Huit ans après avoir terminé ce chapitre du
manuscrit originel, je reçus des Services de
Renseignements Canadiens, le rapport qui va
suivre. Les déclarations faites à la Conférence de
Budapest du 12 Janvier 1952 corroborent
parfaitement mes affirmations de 1944 et
confirment les conclusions auxquelles j’étais
arrivées en 1924. J’insère donc ici le discours
prononcé en 1952, mot pour mot. Il fut
originellement publié dans une revue américaine «
Common Sense » de M. Eustace Mullins, une
autorité en matière de conspiration marxiste [128].

« Un rapport en provenance d’Europe cite le


discours suivant du Rabbin Emmanuel Rabinovitch
lors d’une réunion spéciale du Conseil d’Urgence des
Rabbins Européens tenue à Budapest (Hongrie), le
12 Janvier 1952 :
Salutations, mes enfants. Nous vous avons appelé
ici afin de récapituler les principales étapes de notre
nouveau programme. Comme vous le savez, nous
avions espéré disposer de vingt années entre les
deux guerres afin de consolider les gains énormes
que nous avons réalisés grâce à la Deuxième
Guerre Mondiale. Mais l’accroissement de notre
population dans certaines zones vitales provoque
127 — Voir « Genève contre la Paix » à la page 91 (n. d. a.).
128 — Eustace Mullins est l’auteur de « La Conspiration de la Réserve Fédérale’’, Publiée par
Common Sense, New Jersey, États-Unis (n. d. a.).
— 289 —
des pions sur l’échiquier

une opposition contre nous. Nous devons


maintenant travailler en usant de tous les moyens
mis à notre disposition pour précipiter la Troisième
Guerre Mondiale dans un délai de cinq ans. Le but
pour lequel nous avons tant halé, tous unis, depuis
trois mille ans, est enfin à notre portée et son
accomplissement est d’une telle évidence qu’il est
dans notre intérêt d’accroître nos efforts et notre
prudence davantage encore. Je puis sans crainte
vous promettre qu’avant dix ans, notre race aura
pris la place qui lui revient dans le monde, à savoir
que tout Juif sera Roi, et tout Gentil, esclave [129].
(Applaudissements dans l’assistance)
Vous vous rappelez du succès de notre campagne
de propagande dans les années 1930 qui exacerba
les passions anti-américaines en Allemagne et les
passions anti-allemandes en Amérique et qui
aboutit à la Deuxième Guerre Mondiale. Une
campagne de propagande semblable est menée de
façon intensive dans le monde, actuellement. Nous
développons une fièvre guerrière en Russie par une
incessante campagne antiaméricaine pendant
qu’une panique anticommuniste à l’échelle de la
nation déferle sur l’Amérique. Cette campagne
oblige toutes les petites nations à choisir entre une
association avec la Russie ou une alliance avec les
États-Unis. Notre problème le plus urgent, en ce
moment, est d’enflammer l’esprit militariste « à la
traîne » des Américains. L’échec de la Loi de Service
Militaire fut un grand revers pour nos plans, mais
nous sommes assurés qu’une mesure appropriée
set-a prise par le Congrès aussitôt après les
129 — Ce plan est en voie de réalisation, et ce dans tous les domaines : religieux, politique,
économique, social, artistique (n. d. l. r.).
— 290 —
le traité de versailles

élections de 1952. Les Russes, aussi bien que les


peuples asiatiques sont tout à fait sous notre
contrôle et ne s’opposeront pas à la guerre. Mais
nous devons attendre pour circonvenir les
Américains. Nous espérons le faire grâce à la
résurgence de l’antisémitisme qui travailla si bien à
unifier les Américains contre l’Allemagne. Nous
comptons fortement sur des rapports de violences
antisémites en Russie [130] pour nous aider à susciter
une indignation aux États-Unis et amener un front
de solidarité contre la puissance soviétique.
Simultanément, afin de démontrer aux Américains
la réalité (le l’antisémitisme, nous prêterons,
grâce à de nouvelles sources, d’importantes
sommes d’argent aux éléments fortement
antisémites d’Amérique, pour augmenter leur
efficacité. Puis nous provoquerons des réactions
antisémites dans plusieurs de leurs grandes villes
qui serviront notre double dessein qui consiste à
révéler les mouvements réactionnaires en Amérique
— nous leur imposerons alors le silence — et de
souder les États-Unis en un bloc homogène anti-
russe.
En l’espace de cinq ans, l’objectif de ce programme
sera atteint : une Troisième Guerre Mondiale qui
surpassera en destruction tous les conflits
antérieurs. Israël bien sûr, restera neutre, et
lorsque les deux partis seront dévastés et épuisés,
nous nous poserons en arbitres, grâce à notre
Commission de Contrôle qui visitera tous les pays
ruinés. Cette guerre mettra fin une fois pour toutes
à notre combat contre les Gentils. Nous révélerons
au grand jour notre identité et celles des races
130 — Cet éclairage expliquerait-il pourquoi le leader russe Jirinovski (pourtant d’origine
— 291 —
des pions sur l’échiquier

d’Asie et d’Afrique. Je peux déclarer avec assurance


que la dernière génération d’enfants blancs vient de
naître. Nos commissions de contrôle, dans l’intérêt
de la paix et dans celui d’effacer les tensions inter-
raciales, interdiront aux Blancs de se marier avec
des Blancs. Les femmes Blanches devront cohabiter
avec des hommes de Races Foncées, et les hommes
Blancs avec des Femmes Noires. Ainsi, la race
Blanche disparaîtra car mélanger le Noir avec le
Blanc signifie la fin de l’homme Blanc [145]. Notre
ennemi le plus dangereux ne sera plus qu’un
souvenir. Nous nous embarquerons pour une ère de
dix mille ans de paix et d’abondance, la Pax
Judaïca, et notre Race exercera un contrôle absolu
sur le monde. Notre intelligence supérieure nous
permettra facilement de régner en Maîtres sur un
monde de peuples foncés ».
Question de l’assistance : « Rabbi Rabinovitch,
qu’en sera-t-il des différentes religions après la
Troisième Guerre Mondiale ? »
Rabinovitch : « Il n’y aura plus de religions. Non
seulement l’existence d’une classe de prêtres
demeurerait un danger perpétuel pour notre
domination, niais la croyance en une vie après la
mort donnerait une force spirituelle aux éléments
inconciliables dans de nombreux pays et leur
permettrait de nous résister. Nous maintiendrons
toutefois les rites et les coutumes du Judaïsme en
tant que signe de notre caste dirigeante héréditaire,
et nous renforcerons les lois raciales de façon à ce
qu’aucun Juif ne se marie en dehors de notre race
et qu’aucun étranger ne soit accepté.

— 292 —
le traité de versailles

Nous pourrions être amenés à laisser se reproduire


les jours sinistres de la Deuxième Guerre Mondiale
— lorsque nous fûmes obligés de laisser les bandits
hitlériens sacrifier une partie de notre peuple —
pour disposer des prétextes ou des témoignages
adéquats et justifier ainsi dans la légalité les procès
et les exécutions des dirigeants d’Amérique et de
Russie, jugés en tant que criminels de guerre, après
que nous ayons

juive) a obtenu un large financement après un


voyage éclair à New York au début des années
90 ? (n. d. l. r.).
145 — Il est évident que le déclin démographique
de la population blanche, accompagné d’une
politique d’immigration massive en Occident, d’une
perversion des mœurs et de l’apostasie religieuse,
s’est développé avec célérité depuis le début des
années 80... La mise en pratique d’une telle
politique exécutée par les gouvernants répond bien
à l’exécution d’un Plan (datant au moins de 1952). !
Voir l’ouvrage 2000 : L’année charnière (n. d. l. r.).
Je suis sûr que vous avez, que vous aurez besoin
d’un peu de I préparation pour un tel ouvrage, car
le sacrifice a toujours été le mot d’ordre de notre
peuple et « la mort de quelques milliers de Juifs en
échange de la domination mondiale est vraiment un
prix infime à payer. »
Afin de vous convaincre de la certitude de cette
domination, laissez-moi vous faire remarquer
comment nous avons transformé toutes les
inventions de l’homme blanc en amies qui se sont
retournées contre lui. Ses imprimeries et ses radios
— 293 —
des pions sur l’échiquier

sont les porteparoles de nos désirs, « et ses


industries lourdes, les instruments avec lesquels il
arme l’Asie et l’Afrique contre lui ». Nos intérêts à
Washington soutiennent magnifiquement les
Programmes en quatre points concernant le
développement de l’industrie dans les zones
reculées du monde de façon à ce qu’après la
destruction des industries et des villes d’Europe et
d’Amérique par la guerre atomique, les Blancs ne
puissent résister aux importantes masses de
peuples de couleurs qui maintiendront une
supériorité technologique incontestée [131].
Ainsi, en ayant la vision de la victoire mondiale
devant vos yeux, retournez dans vos pays et
intensifiez votre admirable travail jusqu’à ce jour
proche où Israël se révélera dans sa destinée
glorieuse comme la Lumière du Monde ».
Le mot Illuminati a pour signification « porteur de
lumière » !
Ce discours confirme bien ce que j’ai toujours dit, à
savoir que le Pouvoir Occulte a délibérément suscité
l’antisémitisme, et aussi l’anticommunisme, pour
l’accomplissement de ses desseins. Il prouve
également que les Illuminati ont utilisé le
communisme, le Sionisme et le Fascisme pour
favoriser leurs visées secrètes. Et ils utiliseront, s’ils
le peuvent, la Démocratie Chrétienne contre le
communisme pour amener la phase suivante de leur
Plan à longue échéance : la Troisième Guerre
Mondiale ! Mais le trait le plus éclairant du discours
est celui qui dévoile la façon dont les Illuminati se
131 — Etudiez cette déclaration en relation avec le rassemblement des dirigeants de toutes les
races « foncées » et « Noires » qui eut lieu à Bandung en Avril 1955 et avec la politique
d’envois d’armes à Israël et à l’Egypte (n. d. a.).
— 294 —
le traité de versailles

servent d’un Rabbin Juif pour convaincre d’autres


coréligionnaires qu’ils seront la classe dirigeante du
Nouvel Ordre Mondial, fait très douteux comme
nous le montrera l’Histoire... C’est le Luciférianisme
qui dirigera et non pas les Juifs !
Par les termes du Traité de Versailles, en 1919, les
Banquiers Internationaux obtinrent le contrôle du
réarmement de l’Allemagne et de son redressement
économique. Une fois cette tâche accomplie, ils
passèrent des accords (« Abmachungen ») avec le
Haut Commandement Allemand et acceptèrent que
les Soviétiques fournissent secrètement aux
généraux allemands toutes les armes et munitions
dont ils avaient besoin pour équiper une armée
moderne de plusieurs millions d’hommes. Ils
obtinrent également du dictateur soviétique de
grandes facilités pour l’entraînement de leurs
années mais aussi pour leur permettre de former les
officiers et les sous-officiers dont ils auraient besoin
pour encadrer cette nouvelle armée qu’ils voulaient
constituer lorsqu’ils jugeraient le moment opportun.
Les grands projets en cours d’élaboration issus des
« Abmachungen », étaient financés par les
Banquiers Internationaux [132]. Ils permirent ainsi
aux pays communistes et fascistes de bâtir leur
économie et de constituer leur potentiel militaire.
Ces mêmes Banquiers Internationaux permirent de
ce fait au Haut Commandement Allemand,

132 — Cela se passait avant l’avènement d’Hitler (n. d. a.).


— 295 —
des pions sur l’échiquier

d’échapper à toutes les restrictions militaires


imposées par le Traité de Versailles [133134].
Les gigantesques usines de munitions et
d’armements Krupp, construites chez les
Soviétiques, derrière les montagnes de l’Oural,
reçurent pour nom de Code « Manych », et les
firmes d’armements allemandes eurent toutes les
concessions qu’elles demandaient. L’intrigue
internationale à une telle échelle ne pouvait signifier
qu’une seule chose. Ceux qui étaient impliqués se
préparaient pour la Deuxième Guerre Mondiale. Les
gouvernements des soi-disant nations alliées furent
parfaitement informés de ce qui se tramait dans les
coulisses comme je le découvris lorsque je visitai
Londres pendant la Conférence sur le Désarmement
Naval en 1930. Voilà une preuve supplémentaire qui
confirme le mot de Disraéli : « Les gouvernements
élus ne gouvernent pas ».
L’Histoire révèle que de 1920 à 1934, le Pouvoir
Occulte dirigea l’intrigue internationale de telle
manière que les dirigeants du communisme à
direction présumée juive, en Russie, travaillèrent la
main dans la main avec les dirigeants du nazisme à
direction présumée aryenne, en Allemagne. Cette
phase de l’Histoire est assez compliquée et le simple
citoyen éprouvera de la difficulté à la comprendre
[149].

133 — Il a été prouvé que les généraux allemands et les officiers haut placés qui négocièrent les
« Abmachungen » furent condamnés à mort au procès de Nuremberg en tant que « criminels »
de guerre... Ils en savaient beaucoup trop (n. d. a.).

134 — Toutefois, la lumière a été faite en grande partie sur ce sujet grâce à M. Cecil F. Melville
auteur d’une étude sérieuse sur cette phase particulière du Mouvement Révolutionnaire Mondial
: « La façade russe de l’Allemagne » (n. d. a.).
— 296 —
le traité de versailles

Le communisme et le nazisme ont de nombreux


points en commun : tous les deux sont athées, tous
les deux nient l’existence d’un Dieu Tout Puissant,
tous les deux ont recours la guerre, à la haine et à
la force. Les dirigeants des deux idéologies athées
et matérialistes ne peuvent être en conséquence
que les agents du démon. Ils favorisent la
conspiration diabolique qui vise à détourner les
âmes humaines de la fidélité et de l’obéissance
envers notre Dieu Tout Puissant. Ils utilisent tous
les deux une sorte de Franc-Maçonnerie du Grand
Orient à des fins de propagande [135].

Le Chef du Conseil des Trente-Trois est le Président


du Conseil Exécutif des Treize auxquels nous avons
fait référence précédemment. Les cérémonies
d’initiation de toutes les Loges du Grand Orient
exigent du candidat de jurer qu’il ne reconnaîtra
aucun autre mortel au-dessus du Chef de
l’organisation ; ce « Chef’ est par conséquent « Dieu
sur terre ». Les Banquiers Internationaux ont
toujours été, au Sommet, les Chefs de la Franc-
Maçonnerie du Grand Orient, depuis 1770. Les
Seigneurs de la Guerre Aryens ont toujours été, au
Sommet, les Chefs des Loges allemandes. Ils ont
choisi respectivement leurs propres successeurs.
Une analyse des événements historiques de 1914 à
1934 indique que les Banquiers Internationaux ont
bien fomenté la Première Guerre Mondiale :

135 — Les Loges du Grand Orient allemand n’ont jamais admis les Juifs pour la raison évidente
que les Puissances Secrètes n’auraient jamais pu mettre à exécution un complot international de
la nature et des dimensions des « Abmachungen » si leur politique avait été différente
(n. d. a.).
— 297 —
des pions sur l’échiquier

1. afin d’amener une situation favorable à l’action


révolutionnaire et leur permettre ainsi d’obtenir le
contrôle absolu de l’Empire Russe ;
2. afin de destituer les Têtes Couronnées d’Europe.
Ces dirigeants devaient être destitués avant qu’un
des groupes n’impose ses visées totalitaires ;
3. afin d’obliger les gouvernements britannique et
français à accepter l’établissement d’« un Foyer
National pour les Juifs, en Palestine ».
Le gouvernement de Grande-Bretagne fut obligé
d’apporter son aide au plan des Banquiers
Internationaux (la Révolution Bolchevique de 1917,
en Russie), afin d’obtenir, selon leur promesse,
l’entrée en guerre de l’Amérique aux côtés des
Alliés. Nous pouvons présumer que le « Lusitania »
fut coulé pour fournir l’incident nécessaire à la
justification du changement de politique américaine,
comme Pearl Harbour fut l’excuse de l’Amérique
pour entrer dans la Deuxième Guerre Mondiale.
Le projet originel du mandat de Palestine portait en
titre : « transformer la palestine en un foyer
national pour les juifs ». Il fut changé à la dernière
minute en foyer national du juif en palestine. Ainsi
les ambitions des Sionistes étaient masquées.
Les Banquiers Internationaux dissimulèrent de façon
délibérée la vérité quant aux énormes gisements
minéraux que les géologues avaient découverts en
Palestine jusqu’à ce que les gouvernements de

— 298 —
le traité de versailles

Grande-Bretagne, de France et des États-Unis aient


accepté leur Mandat sur la Palestine [136].
Les Banquiers Internationaux ont utilisé le Sionisme
pour obtenir le contrôle d’un État souverain
occupant une position centrale, à partir duquel il
leur serait possible d’étendre au monde entier le
contrôle qu’ils exercent actuellement sur l’U. R. S.
S.
Les conspirateurs ont dirigé les affaires
internationales de 1921 à 1934 et réussi à diviser
l’Europe en deux camps opposés — fascistes et
antifascistes — en prévision de la Deuxième Guerre
Mondiale.

136 — On ne permit pas à la vérité de filtrer quant à la valeur des ressources minérales. Il fallut
attendre que les Nations Unies aient démembré la Palestine en 1948 de telle façon... que les
minéraux représentant une valeur supérieure à cinq billions de dollars se trouvent dans le sous-
sol de l’État d’Israël. Le Comte Bernadotte, de Suède, proposa que les Juifs abandonnent tout le
Sud et reçoivent la Galilée de l’Ouest, au Nord. On rejeta son plan et en Septembre 1947 le
Comte Bernadotte fut assassiné par des extrémistes Juifs (n. d. a.).
— 299 —
des pions sur l’échiquier

CHAPITRE XI
Staline

Staline — Joseph Vissarionovitch Djougachvili —


naquit dans le village montagnard de Gori, province
de Géorgie, en 1879. Son père était un paysan
originaire de Dido-Lilo. Sa mère, Ekaterine Geladze,
était une femme très dévote dont les ancêtres
avaient été serfs au village de Gambarouli.
On sait très peu de choses au sujet du père de
Staline, sauf qu’il travaillait parfois comme
manœuvre et de temps en temps comme cordonnier
dans une usine de chaussures, à Adelkhanov. Il a
laissé l’impression d’un individu nonchalant aimant
bien boire. La mère de Staline était toutefois une
femme dévouée qui travaillait dur. Elle lavait du
linge pour gagner un peu plus d’argent pour la
famille. Son ambition était que Staline devienne
prêtre. Chiche, elle économisait tout ce qu’elle
pouvait pour lui donner une bonne éducation. Le
jeune Staline suivit l’école élémentaire à Gori
pendant quatre ans et acquit une bourse qui lui
permit d’entrer au Séminaire Théologique de Tiflis.
Mais Staline n’était pas fait pour la vie religieuse. Il
avait continuellement des ennuis avec les autorités
du séminaire et en fut exclu au bout de quatre
années d’études [137]. Il rejoignit alors un groupe de
jeunes révolutionnaires.
Staline se maria d’abord avec Ekaterina Svanidze
qui lui donna un fils : Yasha Jacob Djougachvili. Ce
garçon ne fut jamais très doué ; son père devenu
137 — En fait, Staline est devenu un révolutionnaire athée à la lecture de Darwin et de sa
théorie diabolique de l’évolutionnisme. En parcourant les écrits de Darwin il eut, en effet,
l’impression que l’homme n’était pas une créature de Dieu (n. d. l. r.).
— 300 —
dictateur, il travaillait comme électricien et
mécanicien.
La deuxième femme de Staline, Nadya Alliluyeva, lui
donna deux enfants : un fils, Vassili et une fille,
Svetlana. Vassili devint Général de Division dans
l’Armée de l’Air Soviétique. Il dirigeait
habituellement les manifestations aériennes lors des
cérémonies étatiques après l’accession de son père
au pouvoir dictatorial. A la mort de Staline, il fut
exécuté.
Staline et sa deuxième femme, Nadya, ne semblent
guère s’être entendus : il eut une liaison avec une
belle Juive, Rosa Kaganovitch qui aurait vécu avec
lui après le suicide de sa deuxième épouse.
Dans le chapitre « affaires de cœur » de Staline, il
faut ajouter que Nadya sombra dans la dépression,
sans doute après les impitoyables massacres de ses
coréligionnaires qu’il accusait de déviationnisme.
Le frère de Rosa, Lazar Kaganovitch, était un grand
ami de Staline. Il fut membre du Politburo et occupa
ce poste jusqu’à la mort du dictateur. Kaganovitch
donna des preuves de ses capacités de Commissaire
à l’Industrie lourde lorsqu’il développa les champs
pétrolifères du bassin du Donetz et construisit le
métro de Moscou. Le fils de Kaganovitch, Mikhaël,
épousa Svetlana, la fille de Staline. L’Associated
Press du 15 Juillet 1951 fit mention du mariage de
Svetlana Staline avec Mikhaël Kaganovitch. Ce qu’il
advint du premier mari de Svetlana demeure un
mystère. Il apparaîtrait que le premier époux de
Svetlana était parti ou qu’on l’aurait aidé à partir
afin de permettre au fils de Kaganovitch d’épouser
la fille de Staline. De la même façon, la deuxième
femme de Staline était partie ou aurait été « aidée »
— 301 —
des pions sur l’échiquier

à partir pour que Staline puisse épouser la sœur de


Kaganovitch, Rosa. On rapporte que Staline épousa
Rosa après le suicide de sa femme.
Molotov, vice-Premier ministre de Staline, avait
épousé une Juive Américaine, sœur de Sam Karp,
propriétaire de la Karp Exporting Company de
Bridgeport dans le Connecticut. La fille de Molotov,
elle, se fiança avec le fils de Staline en 1951 ; le
Politburo ressemblait d’une certaine manière à un «
Conseil de famille ».
Comme nous l’avons montré et mentionné
précédemment, Staline était devenu un membre du
gratin du Parti Révolutionnaire Russe uniquement
parce qu’au cours des phases préparatoires de la
Révolution Russe, beaucoup de dirigeants parmi les
plus connus étaient en prison. Staline n’occupa
jamais de poste de première importance à l’intérieur
du Parti Communiste pendant la dictature de Lénine.
Au moment de la dernière maladie de Lénine,
Staline manœuvra pour s’emparer d’une position de
choix. Alors bien placé, il put éliminer Trotsky et
d’autres concurrents Juifs. Une fois les rênes du
pouvoir saisis, il ne les lâcha plus jusqu’à sa mort.
Comment Staline a-t-il pu arriver au pouvoir ?
L’histoire mérite d’être rapportée. Lénine subit une
attaque en Mai 1922 qui lui paralysa la parole et les
réflexes moteurs. En Décembre de cette année-là, il
nomma un triumvirat composé de Zinoviev, de
Kamenev et de Staline, qui devait s’occuper des
problèmes du gouvernement. Peu de temps après, il
eut une nouvelle attaque et mourut. Trotsky a
suggéré, et ses adeptes le croient volontiers, que
Staline aurait « hâté » la mort de Lénine, parce qu’il

— 302 —
s’irritait de la maladie prolongée et de l’incapacité
de son chef.
Lorsque le triumvirat commença à exercer ses
fonctions à Moscou, le Politburo comprenait Lénine,
Zinoviev, Kamenev, Trotsky, Boukharine, Tomsky et
Staline. Zinoviev et Kamenev, bras droits de Lénine
depuis le moment où il était devenu dictateur, se
considérèrent naturellement comme les membres
principaux du triumvirat et logiquement comme ses
successeurs. Zinoviev traitait Staline avec
condescendance et Kamenev le considérait toujours
avec ironie [138].

Zinoviev et Kamenev virent en Trotsky leur véritable


concurrent pour la dictature, après la mort de
Lénine. Dans son livre « Staline », Trotsky rapporte
que Zinoviev et Kamenev utilisèrent Staline comme
un contrepoids vis à vis de lui, et dans une moindre
mesure par les autres membres du Politburo. A ce
moment-là, aucun membre du Politburo ne pensait
que Staline s’élèverait un jour au-dessus de leurs
têtes.
Staline
Zinoviev était considéré comme le membre principal
du triumvirat ; il fut donc délégué à l’ouverture du
douzième Congrès du Parti, fonction que Lénine
s’était réservée lors des précédentes cérémonies.
Zinoviev n’alla pas bien loin car Staline prit
rapidement l’avantage. Avant la fin du Congrès,
Staline contrôlait la machine du Parti Communiste et
occupait une position dominante dans le triumvirat.
Telle était la situation lorsque Lénine mourut en
1924.

138 — Lire « Staline » de ‘Trotsky, page 337 (n. d. a.).


— 303 —
des pions sur l’échiquier

En avril 1925, Staline écarta Trotsky du poste de


Commissaire à la Guerre. Il cessa alors toute
relation avec Zinoviev et Kamenev, et s’allia à
Boukharine, Rykov, Tomsky. Zinoviev, Kamenev et
Trotsky s’unirent pour s’opposer à Staline, mais ils
avaient manœuvré trop tard. En Février 1926,
Staline exclut Zinoviev du Politburo, puis de la
présidence du Soviet de Petersburg (Léningrad) et
enfui de la présidence de la Troisième
Internationale. En Octobre 1926, Staline exclut
Kamenev et Trotsky du Politburo. L’année suivante,
Staline écarta ses trois ennemis du Comité Central
du Parti Communiste et peu de temps après, les
exclut élu Parti.
En 1927, Trotsky essaya de provoquer une révolte
contre Staline, au motif qu’il s’écartait de l’idéologie
marxiste et substituait une dictature totalitaire
impérialiste à une authentique Union des
Républiques Socialistes Soviétisées. Ce que l’on ne
semble pas avoir remarqué, c’est le fait que Staline
agissait avec l’accord des Banquiers Internationaux
pour diriger les Soviétiques. Il dut épurer la Russie
de tous les hommes qui pouvaient faire obstruction
à leurs Plans à longue échéance.
Pendant la purge, plusieurs millions de personnes
furent massacrées et à peu près un nombre
équivalent envoyées en travail forcé. De nombreux
hommes qui avaient été des dirigeants du
mouvement révolutionnaire depuis la constitution de
la Première Internationale furent traqués jusqu’à la
mort ou emprisonnés. Parmi les dirigeants qui
subirent l’épuration de Staline, on trouvait Trotsky,
Zinoviev, Kamenev, Martynov, Zasulich, Deutch,
Parvus, Axelrod, Radek, Uritzky, Sverdlov, Dan,
Lieber et Martov. Les seuls Juifs qui vivaient dans
— 304 —
une relative intimité avec Staline, à l’époque de sa
mort, étaient Kaganovitch, son beau-frère, et Rosa,
sa troisième femme.
Staline poursuivit la politique de Lénine, à savoir
l’établissement d’une zone d’influence communiste,
entre les 35ème et 45ème parallèles, enserrant
l’hémisphère Nord. De nombreux dirigeants
révolutionnaires d’autres pays Rirent convaincus
que Staline avait conçu des idées impérialistes et
avait des velléités d’exercer les fonctions de
dictateur totalitaire à l’échelle du monde. Ils avaient
raison. Staline prit ses ordres, comme Lénine l’avait
fait, auprès des hommes qui sont « Le Pouvoir
Occulte » derrière le Mouvement Révolutionnaire
Mondial, et ce jusqu’en 1936. A partir de ce
momentlà, il commença à ignorer leurs
commandements, comme nous le prouverons.
Staline ne voulait pas impliquer ses années dans
des guerres contre d’autres nations. Sa politique
était d’entretenir des feux révolutionnaires dans
tous les pays du Sud, entre les 35ème et 45ème
parallèles. Tactique qui s’avéra extrêmement
rentable. Au moment de sa mort, l’influence
communisante s’exerçait sur la moitié du territoire
de l’hémisphère Nord ; la moitié de la population
mondiale, environ, avait été asservie.
Lénine avait déclaré en 1921 que l’Espagne
devait être le prochain pays soviétisé. Staline
hérita de l’idée de la soviétisation de l’Espagne
comme d’un pieux legs. Une fois l’Espagne
transformée en une dictature prolétarienne, il
serait facile d’asservir la France et la Grande-
Bretagne. L’Allemagne serait alors dans la

— 305 —
des pions sur l’échiquier

situation du casse-noix. Si par malchance


l’asservissement de l’Espagne échouait, la
manœuvre servirait à provoquer la Deuxième
Guerre Mondiale.
Tandis qu’il se préparait à la Révolution Espagnole,
Staline reçut des Banquiers Internationaux l’ordre
de prendre part activement à une guerre
économique qu’ils avaient projetée en 1918,
aussitôt après la signature de l’armistice. A vrai
dire, les peuples qui ne s’étaient pas engagés
activement dans le combat avaient prospéré au
cours de la Première Guerre Mondiale. Lorsque les
hostilités prirent fin, les peuples des pays alliés
jouirent de deux années de prospérité. Ensuite,
lorsque les investissements spéculatifs eurent
atteint des sommets, on retira d’énormes sommes
d’argent de la circulation. On limita les crédits et
l’on fit des rappels de fonds sur les emprunts. En
1922-25 on ressentit une dépression de peu
d’importance [139]. Cette jonglerie économique fut
une expérience préliminaire avant que le Pouvoir
Occulte provoque la grande dépression de 1930.
Après 1925, on renversa la politique financière et on
dopa constamment la situation jusqu’à ce que la
prospérité eût atteint un niveau jamais vu en
Amérique, en GrandeBretagne, au Canada et en
Australie. La spéculation sur les titres (actions et
obligations) et sur les biens immobiliers devint
sauvage. Puis, vers la fin de 1929, arriva
brusquement le Krach et la plus grande dépression
jamais connue s’abattit sur le « monde libre ». Des
millions de personnes se retrouvèrent dans
l’indigence. Des milliers se suicidèrent. On accusa le
139 — Ceci est expliqué dans les chapitres 1 et 2 de « Red Fog over America » (n. d. a.).
— 306 —
« mauvais » gouvernement du bouleversement
économique qui avait réduit à l’indigence des
dizaines de millions de personnes et avait
transformé « en milliardaires trois cents personnes
qui étaient déjà millionnaires ».
En 1925, Staline démarra ses plans industriels
quinquennaux pour accroître la croissance intérieure
des pays soviétisés. Le plan prévoyait l’exploitation
des ressources naturelles, la transformation des
matières premières en produits de première
nécessité et la modernisation des machines dans
l’agriculture et dans l’industrie. Ce vaste plan
quinquennal était financé grâce aux prêts des
Banquiers Internationaux. Ce programme, ajouté au
développement du potentiel de guerre allemand et
russe prévu par les accords (« Abmachungen »)
auxquels nous avons fait référence précédemment,
donna un sérieux coup de fouet à l’économie
soviétique.
Les dirigeants de la Russie avaient ainsi la
possibilité d’employer des millions d’hommes et de
femmes, véritables esclaves, ce qui leur donna un
avantage supplémentaire par rapport aux nations
qui payaient leurs employés et maintenaient un
haut niveau de vie.
L’objectif suivant fut la collectivisation des fermes.
Pendant des siècles, les Serfs russes eurent un
statut proche de l’esclavage. Lénine avait réussi à
obtenir leur soutien en leur promettant de plus
grandes concessions que celles accordées sous le «
règne » bienveillant du Premier ministre Peter
Arkadyevitch Stolypine, de 1906 à 1914. Plus de
2.000.000 de familles paysannes avaient quitté les
« Villages-Mir » et étaient devenues propriétaires
— 307 —
des pions sur l’échiquier

terriens. Au 1er Janvier 1916, le nombre de familles


s’était accru jusqu’à atteindre le nombre de
6.200.000.
Staline
Mais afin de garantir les emprunts qu’ils avaient
concédés lors des « Abmachungen » et des
programmes de développement industriel, les
Banquiers Internationaux exigèrent le contrôle du
commerce d’import-export des nations soviétisées.
Ils réclamèrent également la collectivisation des
fermes en tant qu’unique moyen d’augmenter de
façon appréciable la production agricole.
On sait ce qui arriva lorsque Staline imposa par la
force ces décrets. On l’a toujours accusé
personnellement des atrocités inhumaines qui
obligèrent les paysans à se conformer aux lois. On a
écrit de nombreux ouvrages sur cette terrible
période. La vérité, telle que je l’ai présentée aux
Journaux Américains en 1930 n’a jamais été publiée
à ce jour. Plus de 5.000.000 de paysans furent
exécutés ou condamnés systématiquement à mourir
de faim car ils refusaient d’obéir ou essayaient
d’échapper aux décrets de collectivisation. Plus de
5.000.000 d’autres furent envoyés aux travaux
forcés en Sibérie. Ce qui est généralement très peu
connu c’est le fait que le blé confisqué aux paysans
russes s’en alla grossir les énormes quantités de blé
achetées par les agents des Banquiers
Internationaux partout dans le monde sauf au
Canada et aux États-Unis. Après avoir accaparé le
blé, les Banquiers Internationaux achetèrent des
quantités colossales de viandes traitées et
congelées en Argentine et dans d’autres pays
producteurs de viandes. Résultat : le Canada et les
— 308 —
États-Unis ne purent trouver de débouchés pour leur
bétail ou leur blé dans des marchés saturés de
produits...
Au cours de la période 1920-1929, les Banquiers
Internationaux subventionnèrent les marines
marchandes de la plupart des pays à l’exception des
marines de GrandeBretagne, du Canada et des
États-Unis. Le résultat de cette piraterie
commerciale fut que les bateaux de Grande-
Bretagne, du Canada et des États-Unis ne purent
concurrencer les bateaux des autres pays. Des
milliers de navires restèrent immobilisés dans leurs
ports d’attache et les exportations chutèrent de
façon vertigineuse. On n’avait jamais vu une telle
chose auparavant.
La chute des exportations des nations alliées
s’accompagna d’une augmentation des importations
de denrées fabriquées à bon marché en Allemagne,
au Japon et dans les pays d’Europe Centrale. Pour
vivre dans une aisance normale, cinq salariés sur
huit, au Canada, doivent recevoir leur paye,
directement ou indirectement du commerce
d’exportation. Dès que les exportations chutent, les
cinq-huitièmes de la population connaissent une
baisse de leur pouvoir d’achat, baisse qui affecte
plus gravement et plus rapidement les personnes
qui travaillent dans les services. Si les exportations
se maintiennent à la baisse, la récession se
transforme alors en dépression.
Pour s’assurer que les cales des navires étaient bien
verrouillées par les structures économiques des
pays alliés, les hommes qui avaient accumulé le blé
et la viande commencèrent à déverser leurs stocks
sur les marchés mondiaux à des prix largement
— 309 —
des pions sur l’échiquier

inférieurs aux coûts de production du Canada, de


l’Amérique et de l’Australie. Cette action amena la
situation suivante : les greniers à blé des pays alliés
pendant la Première Guerre Mondiale, regorgeaient
de blé qu’ils ne pouvaient vendre alors que les
peuples d’autres pays mouraient de faim par
manque de pain et de viande. La Grande-Bretagne
devait encaisser £ 85.000.000 par an grâce à ses
services maritimes. Ces rentrées compensaient
chaque année sa balance commerciale déficitaire.
L’économie britannique reçut un choc violent lorsque
la concurrence déloyale ne lui permit pas de gagner
cet argent et le peuple britannique dut acheter son
pain et sa viande sur les marchés les moins
intéressants. Les hommes qui étaient les maîtres de
l’intrigue internationale utilisèrent cet état de
confusion économique artificiel pour provoquer de
graves malentendus parmi les différentes nations du
Commonwealth Britannique et réduire ainsi les liens
à l’intérieur de l’Empire [140].
Le résultat de cette guerre économique fut que les
activités maritimes, industrielles et agricoles des
pays alliés ou capitalistes se retrouvèrent de fait en
quasi-stagnation tandis que les États Soviétiques et
les Puissances de l’Axe travaillaient à plein
rendement. Une fois de plus, nous devons toujours
avoir en mémoire le principe fondamental suivant :
les guerres se « terminent » en dépressions et «
préparent la voie » à l’action révolutionnaire dans
les pays qui ne sont pas encore asservis. Cela dit, il
était essentiel pour l’avancement de leur Plan à
Longue Échéance, d’organiser les affaires
internationales de telle façon qu’ils puissent

140 — Cette phase de l’Histoire sera étudiée plus en détail ailleurs (n. d. a.).
— 310 —
provoquer la Deuxième Guerre Mondiale lorsqu’ils le
jugeraient bon. Lénine et Staline avaient indiqué
que l’Espagne occupait une position-clé ; en
conséquence, nous étudierons dans le chapitre
suivant la manière dont ils tentèrent d’asservir
l’Espagne.

— 311 —
des pions sur l’échiquier

CHAPITRE XII
la révolution espagnole

Le Plan à Longue Échéance pour l’asservissement


complet de l’Espagne commença, comme pour
beaucoup d’autres pays, peu après la mort du
Christ. Voulant écraser la puissance de l’Église
chrétienne en Espagne, les prêteurs d’argent
ordonnèrent à leurs agents de s’infiltrer dans les
congrégations et de se faire passer pour des
chrétiens [141]. Ces hommes se trouvèrent de la sorte
en position de détruire les organisations
ecclésiastiques de l’intérieur. Lorsque cette
conspiration devint manifeste au XIIIème siècle, le
Pape Innocent III institua l’Inquisition. Le dessein
de l’Inquisition était de détecter et de questionner
les infidèles suspectés de se faire passer pour des
chrétiens [142].
L’Espagne avait été particulièrement bienveillante
pour les Juifs qui avaient été autorisés à exercer des
emplois publics et à être percepteurs. Mais comme
cela se produisit dans tous les pays d’Europe, on
accusa l’ensemble de la population juive des crimes
des banquiers et de leurs agents. Entre 1475 et
1504, sous le règne d’Isabelle et de Ferdinand,
l’Inquisition repéra et supprima tous les traîtres qui
complotaient pour renverser la puissance de l’Église
et de l’État. Les Inquisiteurs, sous la direction de
141 — Rappelons-nous des prescriptions adressées en 1489 par le Sanhédrin de Constantinople
à Chamor, Rabbin d’Arles-en-Provence (n. d. a.).

142 — De nombreux Juifs ont, en effet, simulé des conversions au catholicisme pour
s’introduire dans les séminaires et devenir ecclésiastiques de haut rang. Si, en public, ils
donnaient l’impression d’être des catholiques très pieux, en revanche, ils continuaient à
pratiquer la religion juive dans le secret (lire l’ouvrage Histoire des Marranes, de Cecil Roth.)
De telles personnes ont été qualifiées de marranes. On compte aujourd’hui plusieurs de ces
Juifs, introduits dans le sein de l’Église catholique pour mieux la détruire (n. d. l. r.).
— 312 —
Torquemada, découvrirent que l’ « Underground »
subversif était si étendu et si organisé qu’en 1492
l’Espagne suivit l’exemple d’autres pays européens
et expulsa tous les Juifs. Cette action donna à
certains extrémistes l’occasion de susciter des
violences populaires à l’encontre des israélites et de
nombreux massacres regrettables eurent lieu. Ces
tueries illégales furent condamnées publiquement
par les Autorités Ecclésiastiques à Rome.
Les Banquiers Internationaux, qui s’étaient
réorganisés au cours des années 1600, et leurs
agents, s’infiltrèrent dans le Ministère du Trésor
espagnol. Ayant été particulièrement actifs lors des
révolutions anglaise et française, ils essayèrent
ensuite de détruire l’économie espagnole pour
préparer la voie aux actions révolutionnaires dans
ce pays.
Il est utile d’étudier l’intrigue politique qui sévit en
Espagne de 1839 à 1939, car elle nous offre une
vue très claire de la technique révolutionnaire mise
en œuvre pour réaliser l’asservissement de tous les
pays. Dans toutes les tentatives révolutionnaires, on
observe trois phases :
1. l’infiltration d’agents du parti révolutionnaire dans le
gouvernement, les administrations, les forces
années, les syndicats ouvriers, afin d’être en
mesure de détruire le Gouvernement de l’intérieur
lorsqu’on donnera le signal de la révolte.
2. l’association du parti révolutionnaire avec le parti
socialiste ou le parti libéral de centre gauche afin de
renverser le gouvernement établi, qu’il s’agisse
d’une monarchie ou d’une république.
3. les activités subversives pour instaurer l’anarchie,
en vue de discréditer le Gouvernement de Front
— 313 —
des pions sur l’échiquier

Populaire et de fournir une justification à la mise en


place de la Dictature Prolétarienne. Une fois le
programme réalisé, des purges la transforment en
une Dictature Totalitaire, comme nous l’avons vu en
Russie en 1917.
Les agents de Karl Marx organisèrent la première
grève politique générale en 1865. En 1868, les
directeurs du M. R. M. expédièrent le « Senior
Fanelli » en Espagne pour affilier les anarchistes aux
révolutionnaires marxistes. Fanelli était un ami
intime de Bakounine, lui-même proche associé de
Marx et d’Engels. En 1878, Bakounine se brouilla
avec Marx sur la politique et on l’exclut de la
Première Internationale du M. R. M. [143].

En 1872, Bakounine réussit à influencer les


dirigeants révolutionnaires espagnols et leur fit
constituer l’Alliance Socialiste-Démocratique [144]. Le
gouvernement espagnol décréta que les
organisations extrémistes de Bakounine étaient
illégales, mais elles continuèrent à exister
souterrainement, d’autant plus que les Loges du
Grand Orient constituaient de parfaits quartiers
généraux. Lors d’un congrès tenu à Saragosse, la
section espagnole de l’Internationale Marxiste
accepta de s’allier à l’Internationale Anarchiste. A la
suite de cette association, les deux groupes
s’appliquèrent à réunir les différents Organismes
Ouvriers en une grande « Camorra ». Leurs efforts
combinés aboutirent à une révolution qui instaura la
Première République Espagnole, en 1873.

143 — Lire « Bakounine » par le Professeur E. H. Carr, livre qui donne beaucoup de détails
(n. d. a.).

144 — L’ouvrage « La Quiebra Fraudulenta de la Republica » de C. Domi donne des


précisions sur cette période de l’Histoire espagnole (n. d. a.).
— 314 —
Le coup de force des dirigeants révolutionnaires fut
accompagné comme d’habitude du règne de la
terreur. L’Anarchie se développa sauvagement et
l’on assista à de nombreux excès. Finalement, le
général Pavia réussit un « Coup d’État » et les
révolutionnaires retournèrent dans l’« Underground
».
Afin de pouvoir revenir à l’air libre, les membres de
l’ « Underground » révolutionnaire soutinrent les «
dirigeants » d’un mouvement Libéral modéré de
façon à récupérer le pouvoir politique. Les dirigeants
révolutionnaires profitèrent de la querelle entre les
partisans de Don Carlos et ceux d’Isabelle pour
provoquer une guerre civile. Cette guerre se
termina par la défaite des Carlistes en 1876. [145]

145 — Voilà un exemple typique qui nous montre comment on se sert de n’importe quelle
— 315 —
des pions sur l’échiquier

Les Ouvriers espagnols désiraient vraiment


organiser leur propre défense, mais la majorité
n’acceptait pas la politique extrémiste que
recommandaient les Anarchistes. Les anti-
révolutionnaires organisèrent en conséquence l’ «
Association des Ouvriers » mais les révolutionnaires
s’attaquèrent aussitôt à ces modérés [161]. Cette
persécution continua jusqu’en 1888 lorsque Pablo
Iglesia proposa aux modérés d’adopter le nom
d’Union Générale des Ouvriers », en espagnol, l’U.
G. T. Mais les membres de cette organisation ne
reçurent pas plus de soutien, même après que le
gouvernement eut déclaré hors la loi la Fédération
Anarchiste Ibérique.
Les éléments syndicalistes collaborèrent avec le
parti républicain radical jusqu’en 1908. Ils
constituèrent alors la « Solidaridad Obrera »
(Solidarité Ouvrière), et fondèrent deux ans plus
tard, en 1910, la Fédération Régionale du Travail,
en espagnol, la C. R. T. Aussitôt après, ils
constituèrent la Fédération Nationale du Travail (C.
N. T.).
En 1913, la C. R. T. et la C. N. T. furent suspendues
pour avoir provoqué de nombreuses grèves. Le
gouvernement ne s’opposait pas aux principes de la
convention collective, mais à la politique extrémiste
et aux actions révolutionnaires des dirigeants.
Toutes les organisations de défense des travailleurs
furent alors interdites, parce que les extrémistes
cherchaient à obtenir les postes de décision dans les
Organisations (Unions).
La réaction fut exactement celle qu’espéraient les
conspirateurs de la Révolution Mondiale. Leur
— 316 —
la révolution espagnole

mouvement syndicaliste révolutionnaire acquit une


puissance considérable et combattit contre tous les
partis politiques et même contre l’État. La politique
de ces extrémistes était « l’action directe », dans la
plus grande violence. En 1916, le C. R. T. fut
réorganisée par Angel Pestana et Salvador Segui. En
1918, ces deux dirigeants ouvriers constituèrent à
Barcelone un seul Grand Syndicat.
Au cours de la Première Guerre Mondiale, l’Espagne
en tant que pays neutre se constitua d’importantes
réserves monétaires, mais à vrai dire, les classes
ouvrières ne reçurent pas la moindre miette de la
prospérité nationale. Cet incident fut peut-être le
facteur qui jeta les classes ouvrières des
organisations ouvrières modérées dans les bras des
dirigeants révolutionnaires, c’est-à-dire des groupes
ouvriers extrémistes. Toutefois, les dirigeants
ouvriers de haut niveau et plus modérés
n’abandonnèrent pas le combat contre les radicaux
et le résultat de leurs efforts fut qu’ils mirent sur
pied un nouvel organisme ouvrier en 1920 : « Le
Syndicat Libre ». Au cours des trois années
suivantes, on assista à une lutte continuelle entre
les organisations ouvrières de « Droite » et celles de
« Gauche » : grèves locales, grèves générales,
destruction de propriétés, meurtres à grande échelle
pour réduire la force des organisations adverses,
assassinats discrets afin de remplacer les dirigeants
ouvriers. Tous ces crimes furent commis au nom de
la « Liberté ». En 1923, la situation avoisinait le
chaos. Afin d’empêcher le Parti Communiste de
provoquer une nouvelle révolution, le Roi d’Espagne

— 317 —
des pions sur l’échiquier

demanda au général Primo de Rivera de prendre la


tête d’une

situation pour diviser les citoyens d’une nation et les


obliger à se combattre. Le principe est que toutes
les guerres préparent le chemin à la révolution (n.
d. a.).
161 — Cet exemple nous montre comment les
agents des Banquiers Internationaux sont implantés
dans le secteur privé, afin d’aider leurs dirigeants
révolutionnaires à évincer les dirigeants modérés
qu’ils ne peuvent acheter ou contrôler d’une autre
façon (n. d. a.).
Un des premiers résultats de la dictature de Primo
de Rivera fut la victoire et la fin de la guerre au
Maroc. Ce fut au cours des phases ultimes de cette
guerre que le général Franco se signala
particulièrement sur le champ de bataille. II
transforma ce qui allait rapidement devenir une
déroute militaire en une brillante victoire. Alliant la
justice à la pitié il s’acquit l’admiration et la fidélité
d’un grand nombre de marocains et se fit remarquer
par le peuple, en Espagne. Mais les ennemis de
Primo de Rivera l’accusèrent d’avoir fait tout ce
qu’un homme ne devrait pas faire. Signalons avec
objectivité qu’il restaura la loi et l’ordre, et institua
nombre de réformes sociales. Il coopéra avec Largo
Caballero pour améliorer les conditions de travail et
se dépensa tellement que seules ses difficultés de
santé de 1929 peuvent expliquer les erreurs de
jugement qu’il fit en 1930. Fatigué et épuisé, et
comme pour se décharger rapidement de ses
responsabilités, il appela deux « dirigeants
— 318 —
la révolution espagnole

socialistes » : Beisteiro et Saborit. Il leur confia la


tâche de réorganiser le système électoral de la
nation pour que le peuple puisse décider entre une
monarchie ou un gouvernement républicain. Les
raisons qui déterminèrent De Rivera à confier à
Besteiro et Saborit la tâche de réorganiser le
système électoral en Espagne ne seront
probablement jamais connues.
Les deux socialistes fabriquèrent un système
électoral sur mesure pour instaurer un
Gouvernement Républicain Socialiste. A Madrid
seulement, le nombre de votants fictifs dépassa les
40.000 [146]. La corruption était présente dans toutes
les grandes villes.

Les Loges du Grand Orient souhaitaient la


disparition de la monarchie en Espagne ; elles
organisèrent en conséquence une « Union
Fraternelle Militaire » particulière, grâce à laquelle
elles obtinrent de vingt et un généraux espagnols
sur vingt trois la promesse de soutenir la cause
républicaine. Le général Mola qui était le Chef de la
Sécurité Intérieure Espagnole nous informe dans
son livre « Tempestad Calma, Intriga Y Crisis » que
les généraux furent initiés au Grand Orient et «
reçurent un million et demi de pesetas pour les
aider à fuir à l’étranger au cas où le mouvement
républicain échouerait ». Franco fut l’un des deux
généraux qui refusèrent de se joindre à l’Union
Fraternelle Militaire ». Confirmant la déclaration de
Mola, Cano Lopez déclara au Cortes Espagnol
(Parlement) : « Depuis 1925 la Franc-Maçonnerie a
regroupé sous la dénomination « Union Fraternelle
146 — Voir « L’Arène Espagnole », page 56 (n. d. a.).
— 319 —
des pions sur l’échiquier

Militaire » la plupart des officiers supérieurs de


l’armée. Parmi les membres on trouve Cabanellas,
Sanjurjo, Goded, Mola, Lopez, Ochoa, Queipo de
Llana et d’autres... Sur vingt trois généraux
divisionnaires, vingt et un étaient francs-maçons...
Tous avaient prêté serment au Grand Orient ». (« Je
jure une obéissance inconditionnelle au Chef du
Conseil des Trente-Trois... Je jure de ne reconnaître
aucun mortel au-dessus de lui ».) Lopez ajouta : «
A deux reprises, en 1929 pour l’abolition de la
dictature de ce Rivera et en 1931 pour l’abolition de
la monarchie, le Grand Orient ordonna et les
généraux obéirent » [147].
Le général Mola raconta comment lui et la plupart
des autres généraux rompirent leur serment au
Grand Orient lorsqu’ils furent convaincus qu’on ne
les utilisait que pour favoriser les plans secrets de
Staline et transformer l’Espagne en une autre
dictature communiste [148].
Les Banquiers Internationaux aidèrent à financer
l’effort révolutionnaire en Espagne, sans être
impliqués pour autant. En Février 1932, le « Journal
» rapporta que Staline avait promis $ 200.000
d’aide pour financer les Ecoles d’Entraînement
Révolutionnaire d’Espagne.
Les compte-rendus financiers présentés au Congrès
de l’Internationale Communiste de 1931 nous
révèlent qu’ils avaient reçu £ 240.000. C’était l’aide
destinée aux révolutionnaires espagnols [165].

147 — Voir Jean Daurays : « L’Oeuvre Latine », Janvier 1937 (n. d. a.).

148 — Ce que le général Mola déclara fut confirmé par une émission radiophonique en prove-
— 320 —
la révolution espagnole

Ajoutons à tout cela que deux millions et demi de


pesetas furent allouées pour l’achat d’armes et de
munitions.
Le général Mola déclara qu’en 1938 plus de deux
cents dirigeants révolutionnaires arrivèrent en
Espagne après avoir suivi un entraînement à
l’Institut Lénine de Moscou.
De 1930 à la date des élections, on orchestra une
campagne d’ « Infamies » contre le Roi d’Espagne et
la Famille Royale de la même façon qu’on avait
procédé vis-à-vis de Louis XVI et de Marie-
Antoinette. Un des mensonges les plus ridicules
jamais inventés, que l’on faisait partout circuler,
racontait que chaque jour, on saignait à mort un
soldat espagnol pour maintenir en vie le Prince
d’Asturie, qui souffrait d’hémophilie. D’autres
calomnies accusaient le Roi d’être libertin, comme
de la même façon on avait faussement accusé
l’Impératrice de Russie d’être la « maîtresse » de
Raspoutine.
Les bulletins de vote (tamponnés) des grands
centres industriels balayèrent le vote rural massif en
faveur de la monarchie. Après la publication des
résultats déclarant l’instauration d’un gouvernement
républicain, le Roi Alphonse XIII d’Espagne fit sa
dernière déclaration publique en déclarant :
« Les élections qui ont eu lieu dimanche m’ont
prouvé que je n’ai plus l’amour et l’affection de mon
peuple. Ma conscience m’incline à penser que ce ne
sera pas pour toujours pat-ce que je me suis
toujours efforcé de servir l’Espagne et mon peuple,
de tout mon cœur. Un Roi peut commettre des
— 321 —
des pions sur l’échiquier

erreurs. J’en ai sans doute fait à l’occasion, mais je


sais que notre pays s’est toujours montré généreux
vis-à-vis de ceux qui ont commis des fautes sans
malveillance.
Je suis le Roi de tous les Espagnols et je suis
espagnol. Je pourrais trouver de nombreux moyens
pour maintenir mes « prérogatives royales » et
résister efficacement à ceux qui les attaquent, mais
je préfère me tenir résolument de côté plutôt que
de provoquer un conflit qui pourrait jeter mes
compatriotes l’un contre l’autre dans une guerre
civile et une lutte parricide.
Je ne renonce à aucun de mes droits qui, plutôt que
d’être miens, ne sont qu’une accumulation de legs
de l’Histoire pour une tutelle dont j’aurai strictement
à rendre compte un jour. J’attendrai la véritable et
entière

nance de Moscou, le 13 Mars 1938. Le présentateur,


qui expliquait pourquoi la guerre civile ne penchait
pas en faveur des communistes (Loyalistes)
déclara : « La Grande Œuvre en Espagne a été
sérieusement compromise par les généraux félons
lorsqu’ils ont rompu leur engagement au Grand
Orient » (n. d. a.).
165 — Nous prouverons dans les passages et
chapitres suivants que les dirigeants
révolutionnaires ont répandu de faux billets de
banque anglais pour financer la révolution dans les
autres pays (n. d. a.).
et jusqu’à ce que la nation pat-le, je suspends
délibérément l’exercice de mes « prérogatives
royales » et quitte l’Espagne, reconnaissant par là
— 322 —
la révolution espagnole

qu’elle est seule maîtresse de ses destinées. Je


persiste à croire, aujourd’hui même, que j’accomplis
le devoir que me dicte l’amour de mon pays. Je prie
Dieu pour que les Espagnols puissent sentir et
accomplir leur devoir aussi sincèrement que je le
fais » [149].
Des nombreux socialistes qui instaurèrent le
gouvernement républicain espagnol, beaucoup
étaient sincères dans leurs convictions. Ils ne
voulaient aucune participation du communisme «
rouge » ou du nazisme « noir ». Mais ils s’avérèrent
impuissants à empêcher les communistes et les
anarchistes de mettre à exécution la deuxième
partie de leur programme révolutionnaire.
La tactique adoptée par les dirigeants
révolutionnaires fut de doubler les socialistes à
chaque occasion. Les « Cellules Rouges » infiltrées
dans le gouvernement l’obligèrent à commettre des
erreurs stupides. Les « Rouges » de l’extérieur
condamnèrent alors le gouvernement et le
qualifièrent d’incompétent de corrompu et
d’inefficace. Les communistes et les anarchistes
déclarèrent que seule une dictature du prolétariat
serait en mesure de mettre en place un
gouvernement stable... Et les agents de Moscou
commirent toutes sortes de crimes pour jeter le
discrédit sur les responsables de la sécurité
intérieure.

149 — Ce document nous prouve que la Presse Internationale mentait à ses lecteurs lorsqu’elle
rapportait que le Roi d’Espagne avait abdiqué. Le Roi d’Espagne n’a jamais abdiqué. D’autre
part, si le général Franco a la haute main sur le gouvernement, c’est parce que les conspirateurs
internationaux ont toujours l’intention de transformer l’Espagne en une Dictature Totalitaire
(n. d. a.).
— 323 —
des pions sur l’échiquier

Le général Primo de Rivera avait souvent eu recours


aux services de Largo Caballero afin de réduire les
inégalités entre les « ouvriers » et les « employeurs
», pendant sa dictature. A l’avènement du
gouvernement républicain, Largo Caballero jeta le
masque. En 1935, il se vanta ouvertement d’avoir
placé « des dizaines de milliers de cellules
communistes dans toute l’Espagne ».
Au Onzième Plenum de l’Exécutif de l’Internationale
Communiste, les délégués espagnols reçurent des
félicitations parce que les « conditions préalables
d’une crise révolutionnaire étaient en train d’être
mises en place à grande vitesse en Espagne » [150].

Au Douzième Plenum, le libellé de félicitations aux


délégués espagnols était rédigé comme suit : « En
Espagne, nous avons pu observer de vigoureux
efforts de grève révolutionnaire menés sans
interruption pendant de nombreux mois. Le
prolétariat espagnol n’avait jamais expérimenté de
telles choses auparavant. Ce qui est en train de se
réaliser grâce à ces luttes, c’est l’avancée de la
Révolution Espagnole ».
Un vieux dicton nous apprend que « la vérité surgit
lorsque les voleurs se querellent ». C’est
exactement ce qui se produisit en Espagne. Les trois
dirigeants de l’Underground » moscovite en Espagne
étaient Joaquin Maurin, Victor Serges et Andres
Ninn. Tous trois avaient reçu une formation spéciale
aux activités révolutionnaires à l’Institut Lénine de
Moscou. On leur confia ensuite la direction de ces
activités en Espagne. Maurin était impliqué dans le
150 — Voir l’édition anglaise du rapport du Onzième Plenum page 11 et du Douzième Plenum
page 37 (n. d. a.).
— 324 —
la révolution espagnole

mouvement séparatiste, en Catalogne, depuis l’âge


de seize ans. A dix-sept ans, cet « intellectuel »
avait reçu l’ordre d’enseigner au peuple espagnol la
solution soviétique pour résoudre les difficultés
économiques mondiales. A l’âge de vingt-et-un ans
il fut placé à la tête des anarchistes. Il prêcha et
pratiqua la religion de la haine et de la violence. En
1914, il fut condamné à vingt ans
d’emprisonnement, mais il n’avait pas atteint l’âge
légal pour une telle peine. Maurin fut délégué au
Troisième Congrès de l’Internationale Communiste
qui eut lieu à Moscou en 1921. Il s’y fit remarquer
en bien.
A la chute de Primo de Rivera, Maurin retourna en
Espagne. Il avait vécu en exil en France et à
Moscou. Il était allé en prison, en était sorti, s’était
évadé, avait été blessé en 1925, enfermé à la
citadelle Montjuich, etc., ... On dit que le seul
moment de tranquillité dont il put jouir furent les
trois années qu’il passa avec sa jeune femme, à
Paris, de 1927 à 1930.
Maurin écrivit un livre, en 1936, dont Victor Serges
rédigea la préface. Dans ce livre — « Hacia la
Segunda Revolucion » — il révélait que Staline avait
dévié de l’idéologie marxiste et l’accusait de se
servir des forces du communisme pour hâter ses
propres visées impérialistes, totalitaires et secrètes
[151]
.

Bien que Maurin, Serges et Ninn aient rompu


ouvertement avec Staline, en 1936, leur pouvoir et

151 — Maurin et Serges eux-mêmes n’ont pas suspecté que Lénine et Staline ne faisaient que
véhiculer les ordres des banquiers internationaux, qui à leur tour obéissent aux Illuminati
(n. d. a.).
— 325 —
des pions sur l’échiquier

leur influence sur les classes ouvrières étaient si


importants que Staline donna l’ordre de laisser en
vie jusqu’à ce qu’ils aient servi au grand œuvre… Il
les utilisa jusqu’au début de la guerre civile
espagnole puis les fit disparaître. Il donna comme
instruction de « camoufler leur mort de telle façon
que la population penserait que tous les trois
étaient tombés comme martyrs de la cause
communiste ». Maurin fut trahi, livré aux forces de
Franco, jugé et exécuté. Serges fut tué par les
Loyalistes tandis qu’il combattait ; Ninn subit le
même traitement. On attribua leur mort, avec grand
tapage, aux violences commises par les ennemis du
communisme.
Victor Serges écrivit que « l’évolution du
Communisme Soviétique s’acheva en 1936...
passant de l’internationalisme révolutionnaire à un
nationalisme de grande puissance militaire, appuyé
dans de nombreux pays par un des partis qu’il avait
sous sa coupe. Après Juillet 1936, les Staliniens
constituèrent un Parti Socialiste Unifié, affilié à la
Troisième Internationale... L’objectif du Stalinisme
consistait à établir un nouveau pouvoir à caractère
fasciste pour encercler la France, alliée probable de
la Russie dans la guerre qui se préparait ».
Maurin précisa : « La politique traditionnelle de
l’Angleterre est de ruiner ses adversaires pour se
poser ensuite en protectrice et rendre impossible la
renaissance du vassal conquis. L’Espagne est
d’abord la victime de l’Angleterre puis aussitôt
après, celle de la France. Lorsque l’Espagne hésite,
l’Angleterre et la France l’attaquent farouchement.
Si elle penche du côté de l’Angleterre, la France
accroît la persécution. Aussi longtemps que la
— 326 —
la révolution espagnole

France et l’Angleterre seront des pays capitalistes,


ils ne pourront être les alliés naturels de l’Espagne.
L’axe logique pourrait passer par le Portugal,
l’Allemagne, l’Italie et la Russie. Un « bloc » de
cette nature neutraliserait la France et l’Angleterre »
[152]
.
Serges explique bien pourquoi on voyait une intense
propagande « loyaliste » dans la presse «
universelle », alors qu’on faisait si peu de place aux
communiqués de Franco : « on n’a jamais confronté
des méthodes aussi basses et démoralisantes, des
méthodes utilisées par Staline et son instrument, la
Troisième Internationale, véritable flot ininterrompu
de propagande à long terme et sans aucun souci
pour la vérité. La méthode de la répétition et du
cynisme est devenue presque mécanique... La
bureaucratie soviétique est en train de d’instituer
cette procédure à l’échelle internationale. Toute «
ineptie » inventée par un correspondant des «
Izvestia » à Valence est aussitôt reprise en chœur
par les journaux très spéciaux de Paris, Stockholm,
Oslo, Bruxelles, Londres, New-York, Melbourne et
Buenos Aires... Des millions d’exemplaires
colportant des mensonges infâmes sont diffusés et
constituent la seule information que des millions
(l’ouvriers soviétiques reçoivent. Les journaux
anglais, américains, chinois et néo-zélandais
reproduisent ces mensonges (sur ordre). Des
intellectuels avancés, antifascistes, arriveront à les
croire. On voit qu’une formidable entreprise de
démoralisation est à l’œuvre dans l’univers et je
comprends combien est juste le mot impitoyable de
Trotsky qualifiant la propagande du Kominterm
152 — Là encore nous avons un exemple typique de la façon dont les Banquiers Internationaux
— 327 —
des pions sur l’échiquier

Stalinien de « Syphilis du Mouvement Ouvrier »


»(Victor Serges dans l’ouvrage de Maurin : «
Révolution et Contre révolution en Espagne »).
Ce que Maurin et Serges écrivirent en 1936 ne fait
que confirmer ce que le Pape Pie XI déclarait dans
son encyclique « Divini Redemptoris » paru en Mars
1937. Un chapitre de ce document célèbre nous
apprend qu’ « il y a une autre explication pour la
diffusion rapide des idées communistes... une
propagande dirigée par un « centre unique » et qui
s’adapte très habilement aux conditions des
différents peuples ; propagande qui dispose de «
grands moyens financiers », d’organisations
gigantesques, de Congrès Internationaux, de forces
nombreuses et bien disciplinées ; propagande qui se
fait par des tracts et des revues, par le cinéma, le
théâtre et la radio, dans les écoles et même dans
les universités, qui envahit peu à peu tous les
milieux même les meilleurs, si bien que le poison
pénètre presque insensiblement et toujours
davantage les esprits et les cœurs. Un facteur
puissant contribue largement à la diffusion du
communisme, c’est la conjuration du silence dans
une grande partie... de la « presse mondiale » non
catholique... Nous disons « conjuration » car on ne
saurait expliquer autrement le fait qu’une presse
aussi avide de commenter les menus incidents de la
vie quotidienne ait pu si longtemps garder le silence
au sujet des horreurs commises en Russie, au
Mexique et dans une grande partie de l’Espagne,
qu’elle parle relativement peu d’une organisation
mondiale aussi vaste que le communisme dirigé par
Moscou. Cette conjuration est due en partie à des
raisons inspirées par une politique à courte vue ;
— 328 —
la révolution espagnole

elle est favorisée par diverses organisations


secrètes (forces occultes) qui depuis longtemps
cherchent à détruire l’Ordre Social Chrétien.
Cependant les douloureux effets de cette
propagande sont sous nos yeux. Là où le
communisme a pu s’affirmer et dominer — et ici
Nous songeons avec une particulière attention
paternelle aux peuples de la Russie et du Mexique
— il s’est efforcé

gardent parfaitement leur secret. Maurin accusa les


gouvernements d’Angleterre et de France des
crimes internationaux perpétrés contre l’humanité
par les Banquiers, sous la direction des Illuminati.
Par ailleurs, ceci confirme ce que nous avons révélé
précédemment, à savoir qu’une fois établie la Zone
d’Influence entre les 35ème et 45ème parallèles, les
pays compris dans ce périmètre seront asservis (n.
d. a.).
les moyens de détruire (et il le proclame
ouvertement) la civilisation et la religion chrétiennes
jusque dans leurs fondements, d’en effacer tout
souvenir du cœur des hommes, spécialement de la
jeunesse... En Espagne, ce n’est pas l’une ou l’autre
église, tel ou tel couvent qu’on a abattus, mais
quand ce fut possible, ce sont toutes les églises et
tous les couvents et toute trace de la religion
chrétienne qu’on a voulu détruire. La fureur
communiste ne s’est pas contentée de tuer des
évêques et des milliers de prêtres, de religieux et
de religieuses, s’en prenant plus particulièrement à
ceux et à celles qui justement s’occupaient avec
plus de zèle des ouvriers et des pauvres, mais elle
— 329 —
des pions sur l’échiquier

fit un nombre beaucoup plus grand de victimes


parmi les laïcs de toute classe... destruction
perpétrée avec une haine, une barbarie, une
sauvagerie qu’on n’aurait pas cru possible en notre
temps. Aucun particulier de jugement sain, aucun
homme d’État, conscient de sa responsabilité, ne
peut, sans frémir d’horreur, penser que les
événements d’Espagne pourraient se répéter
demain en d’autres nations civilisées... Un frein est
nécessaire à l’homme pris individuellement comme
à l’homme vivant en société... Mais lorsque du cœur
des hommes l’idée même de Dieu s’efface, leurs
passions débridées les poussent à la barbarie la plus
sauvage ».
Nous allons examiner les événements d’Espagne sur
lesquels le Pape Pie XI essaya en vain d’attirer
l’attention du inonde chrétien dès 1937.

— 330 —
CHAPITRE XIII
la guerre civile d’Espagne

Le général Mola nous apprit que « suite à l’élection


du gouvernement socialiste en Espagne, et au
départ du Roi, un nombre considérable de
personnalités sollicitèrent leur admission dans les
Loges du Grand Orient. Elles pensaient qu’elles
pourraient ainsi échapper à la persécution des
Francs-Maçons du gouvernement. Leur but était de
montrer leur attachement à la République et de
faire en sorte que leurs carrières ne soient point
brisées ».
Aussitôt après le départ du Roi, Franco déclara aux
membres de l’Académie Militaire qu’il commandait :
« la République a été proclamée en Espagne. Il est
maintenant du devoir de tous de coopérer avec
discipline et fidélité pour que la paix puisse régner
et que la nation ait la possibilité de se gouverner
par les voies juridiques habituelles. Jusqu’à présent,
à l’Académie, il y a toujours eu de la discipline et un
parfait accomplissement du devoir. Aujourd’hui, ces
qualités sont plus que nécessaires ; l’Armée a
besoin, avec sérénité et dans un esprit d’union, de
sacrifier toute pensée idéologique au bien de la
nation et à la tranquillité de la patrie ». Cette
proclamation nous montre que Franco n’était point
un Nazi « Noir » comme a bien voulu le faire croire
au grand public la propagande communiste.
Mais le « Pouvoir Occulte » ne voulait pas que le
gouvernement républicain gouverne de façon
efficace et démocratique. Churchill nous en donne la
preuve : « Les communistes aidèrent à son
— 332 —
la guerre civile d’Espagne

établissement non seulement pour le renverser de


nouveau mais surtout pour amplifier le chaos
politique et économique. Lorsqu’ils eurent amené le
pays et le peuple à l’anarchie, les dirigeants
recommandèrent avec raison la solution de la
dictature du prolétariat qui, seule pourrait restaurer
la loi, l’ordre, et sauver la situation ».
La Monarchie renversée en Espagne, la suite logique
ne pouvait être que le combat contre la religion du
peuple. On introduisit la laïcisation dans les écoles
et on lança une campagne destinée à détruire
l’autorité parentale et celle de l’Église. Ayant formé
des milliers de jeunes Bolcheviks antireligieux et
antisociaux, il suffisait d’attendre l’occasion de jeter
ces masses déboussolées contre les forces de l’ordre
lors d’une révolte bien préparée à l’avance.
Le 14 Mai 1931, une réunion fut organisée au Club
Ateno à Madrid et la discussion porta sur le nouveau
programme politique. Les huit points examinés
étaient les suivants :
1. La création d’une dictature républicaine.
2. La punition immédiate de toutes les personnes
responsables d’agissements illégaux en temps de
dictature.
3. La dissolution de la Garde Civile, de l’Armée, de la
Police, etc. et la substitution de groupes
républicains armés choisis dans les classes ouvrières
et dans les Clubs républicains.
4. La confiscation des propriétés des Ordres Religieux.
5. La nationalisation de la terre.
6. L’interdiction de toutes les agences de presse
hostiles à la cause républicaine.

— 333 —
des pions sur l’échiquier

7. L’utilisation des écoles techniques et d’autres


bâtiments en vue du bien public.
8. L’ajournement des séances du Cortès jusqu’à ce que
ce programme ait été adopté.
Le libéral intellectuel Azatia, le socialiste Prieto et le
communiste Caballero étaient trois des plus
éminents dirigeants politiques du moment. En
public, Azafia s’opposa avec une légère ironie à des
mesures aussi radicales bien qu’il les approuvât
secrètement. Et lorsqu’il arriva au pouvoir, il mit ce
programme à exécution.
En fin de compte les « Cortes Constituyentes »
furent élus. Sous couvert d’une « Loi pour la
défense de la République » fut mise en place une
dictature impitoyable ; son seul caractère
démocratique en était le nom : « La République des
Ouvriers ». Un révolutionnaire formé à Moscou,
Jiminez Asua, prépara le projet de Nouvelle
Constitution [153]. Azana concentra alors tous ses
efforts sur la destruction des églises et sur la
persécution envers les ordres religieux. En
décembre 1932, il fonda la « Ligue de l’Athéisme »
dont le périodique « Sin Dios » (Sans Dieu) était
financé par les deniers publics. Tous ces mauvais
coups étaient accomplis au nom de la Démocratie.
Les dirigeants déclarèrent au peuple qu’il serait
libéré de la tutelle des ordres religieux et du clergé
qui restaient les alliés des monarques féodaux et
tyranniques.
En Catalogne, les activités révolutionnaires que le
général Primo de Rivera avait jugulées, reprirent de
153 — Tout comme les agents du M. R. M. avaient rédigé la législation bancaire de la Federal
Reserve aux États-Unis en 1910 et en 1913, ainsi que le « Mandat de Palestine » en Angleterre,
en 1916 (n. d. a.).
— 334 —
la guerre civile d’Espagne

plus belle. En Janvier 1933, un correspondant


londonien du Morning Post rapporta que « la police
avait découvert de gigantesques dépôts de bombes,
de fusils et de munitions dans toute l’Espagne et
qu’on dépensait de très importantes sommes
d’argent pour appuyer la cause révolutionnaire. De
nombreuses personne arrêtées, qui ne « payaient
pas de mine » si l’on se fiait à leur aspect extérieur,
transportaient des mallettes pleines de billets de
banque » [154].
On organisa ensuite un soulèvement en Asturie, et
le 14 Septembre 1934, un rapport mentionnait que
des fonctionnaires du ministère de la guerre et des
officiers de l’Année étaient impliqués dans des
ventes d’armes.
Le général Franco fit un effort désespéré pour
essayer de réorganiser l’Armée Espagnole et pour
mettre fin à l’anarchie, mais il fut très peu soutenu
par les autorités gouvernementales. Pour montrer à
quel point la subversion communiste était bien
organisée, on mit le feu à plus de trois cents églises
au même moment, dans une centaine de villes et de
villages différents. Les assassinats de personnes
dont les révolutionnaires voulaient prendre la place
devinrent si courants qu’il y eut concurrence entre
les « Pistoleros » professionnels. Il était possible de
faire liquider un ennemi pour 50 pesetas (un peu
plus de 5 dollars U.S. de 1967). Les agents de
Moscou exploitèrent cette situation de confusion
pour appliquer la sentence de Lénine : « La légalité

154 — La Police saisit 90.000 fusils, 33.000 revolvers, 500.000 cartouches et une quantité
astronomique d’argent falsifié (n. d. a.).
— 335 —
des pions sur l’échiquier

chez les communistes consiste à baser le terrorisme


sur des principes fondamentaux » [155].
La torture, les mutilations, les viols, les
enlèvements, les incendies, les effusions de sang et
la mort furent les méthodes qu’employa le
communisme pour tenter d’arriver au pouvoir. La
situation se détériora de mal en pis. Au début de
l’année 1936, le pays dans son ensemble était en
état d’agitation. Le Président Alcala Zamora
prononça la dissolution des Cortes. Le 16 Février fut
la date de l’élection générale. Gil Robles et Calvo
Sotelo haranguèrent le pays sous l’étiquette
anticommuniste. La propagande Bolchevik, pour
cette élection, était dirigée quant à elle par « Les
Amis de la Russie ».
Largo Caballero était en prison à ce moment-là pour
le rôle qu’il avait joué lors d’un enlèvement qui
impliquait des révolutionnaires. M. Edward
Knoblaugh qui écrivit par la suite « Correspondant in
Spain » l’interviewa :
« Nous remporterons au moins 265 sièges. Tous les
règlements existants seront changés. Azatia jouera
le rôle de Kérensky face à Lénine (moi-même). En
l’espace de cinq ans la république sera si bien
organisée que mon parti pourra l’utiliser facilement
comme tremplin pour notre objectif : Une Union des
Républiques Ibériques... voilà notre but. La
Péninsule Ibérique sera de nouveau un seul pays. Le
Portugal y entrera paisiblement, nous l’espérons,
mais par la force s’il le faut. Vous voyez derrière ces
barreaux le futur maître de l’espagne. Lénine
déclarait que l’Espagne serait la Deuxième
155 — Consulter « Le Bolchevik », numéro d’Octobre 1930 (n. d. a.).
— 336 —
la guerre civile d’Espagne

République Soviétique en Europe. La prophétie de


Lénine va se vérifier. Je serai le deuxième Lénine et
je ferai de cette prophétie une réalité ».
Suite à cette élection foncièrement malhonnête —
l’Espagne n’en avait jamais connu de telle — le
Président Zamora écrivit : « Le Front Populaire se
hissa au pouvoir le 16 Février, grâce à un système
électoral aussi absurde que déloyal, qui donnait un
avantage extraordinaire à une majorité relative qui
aurait très bien pu être une minorité. Ainsi, dans
une certaine circonscription électorale, le Front
Populaire, avec 30.000 votes « de moins » par
rapport à l’opposition fut néanmoins capable de
remporter 10 sièges sur les 13, alors qu’en aucun
autre endroit de la circonscription électorale le
nombre de votes dépassait de plus de 2 % ceux de
son plus grand adversaire. Des cas paradoxaux de
ce type étaient assez répandus ».
Malgré l’illégalité des moyens employés, le premier
dépouillement ne donna que 200 sièges sur 465 au
Front Populaire qui devint en conséquence le plus
important groupe « minoritaire » du parlement :
L’objectif suivant des membres du Front Populaire
fut de combiner leurs forces avec celles des Basques
et autres groupes minoritaires. Ils élirent un Comité
de vérification des élections dans chaque
circonscription électorale et s’assurèrent que
l’examen final des votes serait favorable au Parti du
Front Populaire.
A plusieurs reprises, on disqualifia des candidats de
Droite et on élit à leur place des candidats du Front
Populaire aux sièges de députés. Lorsque le «
battage » fut terminé, le Front Populaire avait les

— 337 —
des pions sur l’échiquier

265 sièges que Caballero lui avait prédits... Mais


après la proclamation de ce résultat, le décompte
final des votes révéla :
Pour les partis de « Centre » et de
Droite ................................... : 4.910.000
votes. Pour le « Front Populaire
» ............................................................ :
4.356.000 votes.
Ce qui faisait apparaître une Majorité de « Centre
Droit » de : 0.554.000 votes.
Il est bien évident que les candidats du Front
Populaire élus aux Cortes espagnols représentaient
un éventail allant du socialiste inoffensif au
Bolchevik forcené.
Les Staliniens créèrent un tel chaos qu’une situation
infernale se répandit par toute l’Espagne. Avant les
élections de Février 1936, le rapport
gouvernemental espagnol mentionna ce qui suit :
A partir de la chute de la dictature de Primo de
Rivera en 1931, il se produisit une révolution qui tua
2.500 personnes, sept révoltes, 9.000 grèves, cinq
« prorogations du budget » ; il y eut deux milliards
de pesetas de supplément de dépenses publiques,
un millier de municipalités furent mises en sommeil,
114 journaux interdits, deux années et demi d’État
d’exception » (équivalent de notre état de Loi
Martiale).
Après six semaines de Front Populaire sous la
direction d’Azafia, Caballero et Prieto, le rapport
faisait les comptes :

— 338 —
la guerre civile d’Espagne

Agressions et vols : Aux quartiers généraux


politiques, 50 ; dans des établissements privés et
publics, 105 ; dans les églises, 36.
Incendies : Aux quartiers généraux politiques, 12 ;
dans les établissements privés et publics, 60 ; dans
les églises, 106.
Troubles : Grèves générales, 11 ; soulèvements et
révoltes, 169 ; personnes tuées, 76 ; blessées, 346.
Caballero, parlant à Zaragoza, déclara : « Nous
devoirs détruire l’Espagne de façon à la refaire selon
nos vues. Le jour de la vengeance, nous ne
laisserons pas pierre sur pierre ».
Caballero avoua également : « Avant les élections
nous demandons ce que nous voulons. Après les
élections nous prendrons ce que !rom voudrons, par
n’importe quel moyen « la Droite » ne doit pas
espérer-de pitié de la part des « ouvriers ». Nous
n’épargnerons pas de nouveau la vie de nos
ennemis ».
Azafia proclama tout heureux : « L’Espagne a
cessé d’être catholique ».
La dirigeante communiste Marguerite Nelken
annonça : « Nous réclamons une révolution. Celle
qui a eu lieu en Russie ne nous sera d’aucune aide.
Nous voulons des flammes que l’on apercevra par
toute la planète et un déluge de sang qui rougira les
mers ».
Le correspondant du Times, quant à lui, nota la
situation à Barcelone. En Février 1936, il rapporta :
« Un Comité de Vigilance a averti le 20 courant un
certain nombre de hauts fonctionnaires
d’abandonner leurs postes. Le Comité a été obéi ».
Un mois plus tard, il écrivit : « La dictature du
— 339 —
des pions sur l’échiquier

prolétariat est maintenant le but évident de tous les


« Rouges ». Et un peu plus tard : « Le socialisme
espagnol s’est vu entraîner vers le communisme et
c’est parmi la jeune génération que Marx et Lénine
ont recruté la plupart de leurs disciples. Ces jeunes
gens croient que la conquête du pouvoir est
l’exigence immédiate du socialisme espagnol ; la
violence, le seul moyen pour l’obtenir ; et la
dictature du prolétariat, la seule façon de garder le
pouvoir. La doctrine subversive est inlassablement
prêchée ». En Mars 1936, il rapporta : « Des
députés du Cortes (Parlement espagnol), les poings
serrés pour le salut communiste, ont chanté
l’hymne national soviétique en ce lieu même ».
Pourquoi la jeunesse espagnole s’est-elle tournée en
si grand nombre vers le communisme ? Si nous
avons compris la technique des dirigeants du M. R.
M., la réponse est à notre portée : c’est parmi les
classes ouvrières et la jeunesse de la nation que les
dirigeants révolutionnaires tirent leurs troupes de
choc.
Une enquête a révélé qu’Azarla se prenait pour un
intellectuel qui croyait sincèrement au socialisme. Il
était ouvertement antireligieux mais protesta
toutefois et montra son désaccord face au
terrorisme que recommandaient et pratiquaient les
anarchistes et les communistes. Une fois qu’il eut en
main le pouvoir politique... il l’employa et fit abolir
par le gouvernement républicain les règlements
d’enseignement religieux dans les écoles et chargea
Francisco Ferrer de les laïciser. Au lieu de
commencer la journée d’école par une prière au
Dieu Tout Puissant, les nouveaux enseignants laïcs
commençaient leur classe en faisant chanter aux
— 340 —
la guerre civile d’Espagne

élèves : « Nous sommes les fils de la révolution,


nous sommes les fils de la liberté. Avec nous pointe
l’aube d’une nouvelle humanité ».
Voici la traduction d’un autre « hymne » chanté au
début et à la fin des journées de classe dans les
écoles de Barcelone : « Lance la bombe ; dispose
bien la mine ; tient solidement le pistolet. Fais
circuler le mot de la révolution... Aide les
anarchistes. Résiste jusqu’à la mort avec tes
armes ; détruis le gouvernement avec l’essence et
la dynamite ».
Les rédacteurs-en-chef des journaux britanniques et
américains refusèrent de publier la vérité tant elle
leur semblait hallucinante. Moscou diffusa par la
radio des « hymnes » très semblables en langue
anglaise pour l’instruction des communistes anglais
en 1937-1938.
La preuve la plus accablante des méthodes
systématiques employées pour retourner et
pervertir les jeunes et en faire des révolutionnaires,
c’est Francisco Ferrer luimême qui nous la fournit.
Dans une lettre adressée à un camarade
révolutionnaire, il écrit : « Afin de ne pas effrayer le
peuple et de ne pas donner au gouvernement
(républicain) un prétexte pour fermer mes
établissements, je les appelle « Ecole Modernes » et
non pas Ecoles pour Anarchistes. Nous voulons
provoquer la révolution. En ce moment, toutefois,
nous devons nous préoccuper d’enraciner l’idée d’un
soulèvement violent dans les esprits des jeunes. Ils
doivent apprendre que contre la police et le clergé,

— 341 —
des pions sur l’échiquier

il n’y a qu’un seul moyen d’action... la bombe et le


poison » [156].
Lorsque les forces de Franco capturèrent Ferrer au
cours de la Guerre Civile, il fut jugé comme traître à
l’Espagne et la lettre que nous avons citée un peu
plus haut fut versée au dossier comme charge.
Reconnu coupable, il fut exécuté. Le Suprême
Conseil du Grand Orient de France protesta auprès
de toutes les Loges Maçonniques du monde,
prétendant que l’on avait assassiné Ferrer à cause
de ses activités anti-catholiques.
Une enquête sur le programme d’entraînement
destiné à la jeunesse nous révèle également les
méthodes employées pour corrompre la morale chez
les jeunes. Lénine avait bien dit que « Le meilleur
révolutionnaire est un jeune dénué de toute morale
».
Son mot d’ordre était devenu une loi dans les
Organisations Communistes et tous les membres
travaillaient secrètement à faire des jeunes gens
des deux sexes, des asociaux et des débauchés.
On enseigna ouvertement aux adolescents la
rébellion envers la discipline familiale. On fit croire
aux enfants que leurs parents étaient des personnes
vieux-jeu et l’autorité parentale fut objet de risée.
Les démolisseurs prétendaient que les parents
avaient menti à leurs enfants depuis le moment où
ils avaient été en âge de comprendre, prenant
comme exemples le Père Noël et l’ « origine » des
bébés. Les subversifs prétendirent que les parents
156 — Ce fut pour financer les « Ecoles d’Entraînement » pour la jeunesse, de Ferrer, que
Moscou versa les $ 200.000 auxquels nous avons fait référence précédemment. A Toronto, en
1954, il y avait dix-sept « Ecoles d’Entraînement » de ce type. Il y en avait plusieurs à Sudbury,
Ontario. Tous les grands centres urbains en sont dotés (n.d.a).
— 342 —
la guerre civile d’Espagne

avaient été victimes des enseignements


réactionnaires et de l’exploitation capitaliste et
l’enfant éduqua ses parents dans les idées
modernes et progressistes. On les avertit que, pour
leur propre bien, ils devaient refuser la domination
et la discipline enseignée par les parents. Le dessein
de cette campagne subversive était de détruire le
caractère sacré et l’unité de la famille qui est le
fondement de notre civilisation.
Pour que les enfants n’aient plus de respect envers
les ministres du culte, les subversifs les
présentèrent d’abord comme les personnes de leurs
familles les moins intelligentes et les moins bien
bâties physiquement. Puis ils les ridiculisèrent, les
présentant comme des mollusques, des efféminés et
des serviteurs des classes dirigeantes. Citant Marx à
l’appui, on raconta aux enfants que « la Religion est
l’opium du peuple parce qu’elle enseigne que
l’acceptation de la pauvreté, de la maladie et des
travaux pénibles est un bien pour l’âme ».
On monta l’enfant chrétien contre les prêtres
catholiques en lui racontant les calomnies les plus
extravagantes à leur sujet, notamment sur leur vie
privée. Ils étaient présentés comme des « loups
déguisés en moutons », comme des « corbeaux
noirs » se repaissant de la jobardise de leurs
paroissiens. Si un ministre ou un prêtre était
impliqué dans un scandale, comme cela arriva, on
en tirait tout ce qu’il était possible d’en tirer pour la
cause révolutionnaire.
On ridiculisa la religion chrétienne de la façon la plus
écœurante qui soit. Le Christ était présenté comme
un fils illégitime de Marie, une jeune Juive qui pour

— 343 —
des pions sur l’échiquier

sauver la face, attrapa Joseph et lui fit croire que


son enfant avait été conçu par le Saint-Esprit. Le
Christ adulte était dépeint comme un falsificateur.
Ses miracles n’étaient que des illusions, des tours
savamment exécutés comme les magiciens savent
en faire de nos jours. Les douze Apôtres étaient tout
simplement ses complices. On fit souvent usage de
la soi-disant bande dessinée « Mandrake le Magicien
» pour illustrer les procédés employés par les
hypnotiseurs et les magiciens afin de berner le
public.
Une de ces ritournelles expliquait aux enfants
chrétiens que le Christ fut un contrebandier (en
alcools) dès son plus jeune âge. Les subversifs
affirmaient qu’il avait fait semblant de réaliser un
miracle aux noces de Cana pour vendre son vin de
contrebande. Ils accusèrent même le Christ et tous
les catholiques romains d’être des cannibales, en
s’appuyant sur la citation évangélique du Christ
lorsqu’Il exhorta ses disciples en ces termes : « A
moins que vous ne mangiez ma chair et ne buviez
mon sang, vous n’aurez point la vie éternelle ».
Les jeunes adolescents étaient présentés à des
compagnons qui leur enseignaient le libéralisme.
Celui-ci tournait bien vite au dévergondage. On leur
enseignait la conception anarchiste de la vie : «
Moins il y a de lois, mieux c’est. Faites ce que vous
voulez ».

— 344 —
la guerre civile d’Espagne
-
D’après les enseignants subversifs, il n’y avait qu’un
« seul » péché, à savoir la désobéis sance aux
ordres des dirigeants expérimentés et « deux »
crimes irrémissibles : l’abandon de poste et la
divulgation des secrets du « parti ».
La phase suivante consista à lancer la jeunesse
antisociale dans un véritable conflit avec la police.
Ils commencèrent par l’impliquer dans des « gangs
». Les jeunes dirigeants communistes « incitaient »
les autres membres à agir en dehors de la loi. Ils les
obligeaient à se battre pour démontrer leur courage,
les entraînaient dans des crimes sans importance et
les conduisaient alors encore plus loin dans la jungle
de l’ « Underworld » communistes [157].
La publication de bandes dessillées axées sur le
Crime et le Sexe est une des nombreuses cordes de
l’arc de la guerre psychologique communiste. Ces
bandes dessinées sont calculées de façon à réveiller
les tendances sadiques cachées et réprimées chez
l’enfant et à affaiblir la « barrière » morale des
enfants par ailleurs normaux. Tout « professeur »
qui prétend que les bandes dessinées sur le Crime
et le Sexe n’influencent pas les enfants, selon les
décisions des Illuminati, est un fou ou bien un valet
de ces individus.
Les jouets qui représentent des fusils, des soldats,
des revolvers et les films farcis de crimes et
d’exécutions sont tous calculés de façon à ébranler
les sentiments les plus délicats des enfants
chrétiens normaux et à les accoutumer à l’utilisation
157 — L’orgie sexuelle qui eut lieu à l’Hôtel Ford, de Toronto, le 23 Octobre 1954, à la suite du
Match de football de la « Plume Rouge » impliquait des douzaines d’adolescents des deux
sexes. Exemple typique de l’influence communiste, exercée secrètement, sur la jeunesse d’une
nation (n. d. a.).
— 345 —
des pions sur l’échiquier
-
d’armes ainsi qu’aux scènes de violence et de mort
violente.
Les livres et les revues pornographiques sont
diffusés abondamment et à bas prix car cette
littérature est destinée à faire sauter la fine couche
de vertu et de décence, principes moraux que la
civilisation chrétienne nous avait inculqués.
Peu de gens ont conscience du rôle important que
joue le cinéma moderne dans le retournement de la
jeunesse, l’éloignant de ses foyers, de son pays et
de sa religion. De nombreux cinémas projettent des
films dans lesquels, pendant une « heure », des
criminels « dangereux », hommes et femmes, font
tout ce qui est interdit par nos lois et nos principes
moraux puis consacrent une « minute » à leurs
démêlés avec la justice ou à leur mort, suite logique
de leurs « crimes ». Des prises de vues de combats
qui se produisirent pendant la Révolution mexicaine
en 1913, furent présentées à Galveston au Texas.
Le spectacle d’hommes tués au combat ou entraînés
de force hors de leurs maisons et massacrés par les
révolutionnaires fit hurler et évanouir les femmes
tandis que les hommes vomissaient, si bien que
l’opinion publique fit interdire ces exhibitions.
Aujourd’hui, de telles scènes sont présentées
couramment dans des films destinés « aux enfants
» lors des séances du samedi après-midi [158]. Cette
simple illustration nous montre comment on a
158 — Que dirait l’auteur aujourd’hui alors que la jeunesse est dans une fange d’immoralisme
sans commune mesure avec le passé ? Ce lamentable processus qui entraîne ces jeunes âmes en
enfer est aujourd’hui alimenté par l’abandon des parents, soucieux de plaire à l’esprit du
inonde ; la trahison des pasteurs ; la télévision ; le comportement des adultes ; la perversion des
familles ; et surtout par ce vecteur essentiel pour les communistes maquillés en mondialistes
sociaux, démocrates : l’école ! Un châtiment terrible nous menace, car nous sommes maintenant
en guerre contre Dieu lui-même (n. d. l. r.).
— 346 —
la guerre civile d’Espagne
-
systématiquement endurci le grand public et
particuliè rement les enfants, comment on leur a fait
accepter le spectacle de la violence ou bien de
morts sanglantes, spectacle que l’on a fait passer
pour tout à fait normal. Tout ceci corrobore la
devise révolutionnaire selon laquelle « on ne peut
provoquer rapidement les réformes urgentes que
par l’action révolutionnaire ».
Dans chaque pays qui n’est pas encore asservi, les
directeurs du Mouvement Révolutionnaire Mondial
ont monté des Agences Cinématographiques privées
qui diffusent les images les plus obscènes dans le
cadre de réunions privées. Ces films montrent
toutes les sortes de dépravations sexuelles dont
l’homme est capable. De tels films sont conçus pour
démoraliser la jeunesse et pour mieux la circonvenir
dans les organisations révolutionnaires. Ces
révélations sont confirmées par le fait qu’en U. R. S.
S. les lois qui interdisent ces exhibitions sont
strictement respectées.
Les jeunes asociaux, antireligieux, endurcis et
abrutis sont envoyés à Moscou et on leur enseigne «
la Guerre Révolutionnaire ainsi que l’Art du Combat
de Rue ». Il s’agit d’un enseignement différent par
rapport à celui qui est dispensé aux dirigeants
ouvriers et aux intellectuels en vue.
La Guerre Psychologique Révolutionnaire travaille,
en Occident, à l’accomplissement de ses objectifs
comme elle le fit en Espagne. La preuve en est
qu’aujourd’hui personne ne perd son sommeil après
avoir entendu des nouvelles traitant de catastrophes
aériennes, d’accidents d’automobiles, de crimes et
de massacres. Une série d’informations de ce type
— 347 —
des pions sur l’échiquier
-
aurait fortement perturbé le sommeil, il y a
seulement cinquante ans.
Personne n’entreprend plus d’action lorsque les
journaux rapportent sans broncher que des milliers
de Juifs ont été massacrés et des milliers de
chrétiens martyrisés par Bela Kuhn ou des Chinois
sadiques, à cause de leurs convictions
anticommunistes. On accepte maintenant de telles
horreurs comme de simples accidents de la vie
quotidienne. Nous avons été immunisés et n’avons
plus les mêmes réactions qu’autrefois face aux
violences de toute sorte. Nous ne sommes plus
troublés par les coups d’état. Si nous l’avions été,
nous aurions fait quelque chose pour mettre fin à
ces impostures. Les hommes écoutent ceux qui ne
cessent crier — comme en Espagne — que « le
communisme ne pourra jamais provoquer une
révolution ici ». Ils écoutent ceux qui leur procurent
un sentiment de fausse sécurité. La majorité des
citoyens est comparable aux enfants qui dissimulent
leurs têtes sous les couvertures lorsqu’ils sentent le
danger. On devrait pourtant savoir que tirer les
draps et les couvertures au-dessus de sa tête n’a
jamais protégé d’un assassin, d’un violeur ou de
l’explosion d’une bombe.
Quelques faits nous montreront comment la guerre
psychologique a procédé en Espagne. A ce sujet,
nous devons toujours garder en mémoire ce mot de
Lénine : « Une des phases de l’entraînement de
tous les jeunes révolutionnaires doit comprendre le
cambriolage d’une banque, la destruction d’un poste
de police et l’élimination d’un traître ou d’un espion.
Tant qu’un jeune n’aura pas été sevré du lait de la
— 348 —
la guerre civile d’Espagne
-
bonté humaine et de tout sentiment de
philanthropie, nous ne le considérerons pas digne «
d’être membre du parti ». Voilà un statut tout à fait
différent de celui de « Compagnon de Route » (du
communisme).
Au fur et à mesure que la date choisie pour la
Révolution, en Espagne, approchait, les pourvoyeurs
de littérature pornographique et en images
obscènes devenaient si hardis qu’ils plaçaient leurs
« stands » à l’entrée des églises et offraient leur
marchandise aux personnes qui entraient et
sortaient. Les couvertures de ces publications re
présentaient généralement des prêtres et des
religieuses dans des activités que nous ne
nommerons pas. M. Edward Knoblaugh, grand
spécialiste en matière de Guerre Civile espagnole fut
tellement sidéré par cette campagne anticléricale
qu’il rapporta quelques faits : « De temps en temps,
des délégués Protestants venaient en Espagne
Loyaliste afin d’enquêter sur les histoires d’activités
anticléricales dont ils avaient entendu parler. Ces
délégations étaient chaleureusement accueillies. On
faisait alors de grands efforts pour les persuader
qu’ils avaient été scandaleusement abusés. Des
guides « choisis » leur étaient affectés et
conduisaient les visites. Ils ne voyaient que ce que
les autorités communistes voulaient bien qu’ils
vissent. Un ou deux jours plus tard, ils étaient
renvoyés chez eux, impressionnés dans le bon sens
». [159]

159 — M. Knoblaugh fut « Correspondant en Espagne ». Il écrivit un livre qui portait ce titre
(n. d. a.).
— 349 —
des pions sur l’échiquier
-
Mais un jour, il se produisit une bévue. Une
délégation d’ecclésiastiques protestants s’arrêta
devant un stand de livres pour admirer quelques
ouvrages rares et anciens. Avant que le guide ait pu
intervenir, ils aperçurent également des exemplaires
de « La Trace » et de « Bicharracos Clericales » [«
Sales Bêtes Cléricales »]. Les couvertures
représentaient des orgies ecclésiastiques et l’on y
voyait des religieuses à moitié nues. Les deux
revues étaient illustrées à profusion d’images
obscènes. M. Knoblaugh commenta : « Les délégués
s’en retournèrent fort irrités ».
La situation en Espagne basque, entre 1923 et
1936, était très semblable à celle qui existe
actuellement au Canada parmi les populations de
langue française et de langue anglaise. Le peuple
basque a sa propre langue, sa propre culture et ses
propres traditions qui remontent à l’antiquité. Il est
profondément religieux et très fier. Comme de
nombreux Canadiens Français, les Basques
croyaient qu’ils méritaient l’Indépendance Nationale.
Pour hâter cet objectif, ils organisèrent un
Mouvement Séparatiste afin de libérer le peuple
Basque du joug de l’Espagne. Comme on pouvait
s’en douter, les conspirateurs du mouvement
révolutionnaire espagnol ne perdirent pas de vue
une telle situation. Le peuple Basque était
catholique romain à fond. Il croyait qu’il était en
droit de combattre pour son indépendance politique
s’il le fallait. La grande majorité, toutefois, ne se
serait jamais associée au parti communiste, « en
connaissance de cause », pour réaliser cette
opération. C’est pourtant ce qui arriva. Les «
— 350 —
la guerre civile d’Espagne
-
Cellules » marxistes s’étaient infiltrées dans la
société Basque et dissimulèrent leur véritable
identité avec une telle maestria qu’elles dirigèrent
les « Séparatistes » comme elles l’entendirent. Elles
menèrent alors les Basques au massacre. Sous le
couvert d’un patriotisme et d’une ferveur religieuse
intenses, les dirigeants Basques — le Président
Aguirre, Giral et Negrin — firent fondre et
frappèrent sur une croix massive, le « pistolet » de
l’Anarchisme ainsi que la « faucille » et le « marteau
» du communisme. Lorsque la révolution éclata, les
masses furent abandonnées à leur sort. Aguirre
devint « Chef’ de l’État Basque et « Generalissimo »
des années Basques. Pendant qu’il travaillait dans
son bureau à Bilbao, on assassinait des centaines de
prêtres catholiques et d’autres dirigeants Basques.
Leur martyre accrut naturellement la haine qui
existait entre Basques et Espagnols.
F.J. Olondriz, qui rédigea la préface du livre de José
Echendis : « La persécution Rouge au Pays-Basque
» écrivit : « Lorsque le jour arriva, les Séparatistes
Basques, aveuglés par la colère — beaucoup d’entre
eux oubliant leur foi et leurs sentiments de
catholiques — se retrouvèrent étroitement et
solidement unis aux communistes, aux

— 351 —
des pions sur l’échiquier

athées et aux anarchistes... Ils se jetèrent dans la


guerre, firent responsables de massacres et crurent
que tous les moyens étaient licites, oubliant dans
leur révolte les mots péremptoires de leur chef
religieux, le Pape Pie XI, qui avertissait dans son
Encyclique « Divini Redemptoris » que « Le
Communisme est intrinsèquement pervers et que
l’on ne peut admettre sur aucun terrain la
collaboration avec lui de la part de quiconque veut
sauver la civilisation chrétienne ». Combien nos
grands hommes d’État auraient dû se souvenir de
ces paroles de sagesse alors qu’ils coopéraient avec
Staline pendant la Deuxième Guerre Mondiale !...
Une autre vérité que les chefs de Gouvernements ne
devraient jamais oublier, c’est le fait que les
communistes et « tous » les autres mouvements
internationaux sont manipulés par les Illuminati
pour faire progresser leurs visées et leurs plans
secrets.

— 352 —
CHAPITRE XIV
Franco

Pour comprendre ce qui se produisit en Espagne en


1936, il nous faut d’abord savoir quelques éléments
caractéristiques de sa vie. Franco entra dans l’Année
Espagnole avec l’intention d’y faire carrière. Sa vie
professionnelle est un véritable roman : il se
distingue dès sa nomination dans la Légion
Espagnole en transformant la défaite infligée par les
Maures au général Sylvestre en une victoire
éclatante. Non seulement il mena ses troupes avec
courage, mais il leur inspira une grande confiance
par son génie stratégique. Il gagna aussi le respect
de ses ennemis par ses victoires militaires et sa
remarquable politique administrative au Maroc si
bien que les Maures le considérèrent presque
comme « un dieu ». Ils finirent par l’appeler le «
Victorieux », le « Chef des Chefs », « Brave comme
un Lion ». Toutes ces raisons permettent de
comprendre pourquoi les marocains se rallièrent à
lui lorsqu’en Juillet 1936, il leur demanda s’ils lui
étaient fidèles.
Franco ne fut jamais très bien vu des autres
généraux, mais il bénéficiait toutefois de l’estime de
la plupart d’entre eux. Cette raison, importante, fit
que le gouvernement de Front Populaire ne se
transforma jamais en une Dictature Totalitaire.
La situation politique au début de 1936 était la
suivante : Azaila, Caballero et Carlos Prieto
dominaient le gouvernement de Front Populaire. Gil
Robles et Calvo Sotelo étaient à la tête de
l’opposition de Droite.
— 353 —
des pions sur l’échiquier

Le jour des élections, en Février 1936, le général


Franco avait téléphoné au général Pozas qui
commandait alors la Garde Civile. Il le prévint que
les communistes élus aux Cortes avaient projeté
d’exciter la foule dans l’intention de provoquer un
coup d’état révolutionnaire et de renverser le
gouvernement républicain. Le général Pozas déclara
au général Franco que ses craintes lui paraissaient
exagérées. Le général Éranco téléphona ensuite au
général Molero, Ministre de la Guerre et l’informa du
danger menaçant. Franco suggéra qu’il fallait lui
donner la permission de déclarer la Loi Martiale. Il
rédigea ensuite les instructions qui lui donneraient
le pouvoir de faire face aux excès et à la violence de
la foule. Seules les signatures du Conseil des
Ministres étaient indispensables pour lui permettre
de maintenir la loi et l’ordre, et de protéger le
gouvernement républicain de l’action
révolutionnaire. Mais Portela qui exerçait alors la
fonction de Premier Ministre allégua qu’il était trop
âgé pour faire appliquer la décision du ministère.
Franco répliqua : « Vous avez mis l’Espagne dans
cette triste situation. Il est maintenant de votre
devoir d’essayer de l’en sortir ».
Le général Franco reçut l’ordre de se rendre aux Iles
Canaries. Cet :ordre signifiait en clair son exil
d’Espagne. Avant de partir, il eut une réunion avec
les généraux Mola et Varela. Ils lui certifièrent qu’ils
étaient absolument certains que lorsque les autres
généraux qui avaient rejoint les Loges Militaires du
Grand Orient, connaîtraient la vérité, la plupart
d’entre eux rompraient avec le Grand Orient et
l’accepteraient à leur tête. Avant de se quitter, Mola
et Franco mirent au point un moyen de
— 354 —
communication secret. Dès que Franco fut parti aux
Iles Canaries, les agents de Staline redoublèrent
d’activité.
Le 23 Juin 1936, Franco écrivit une longue lettre au
Ministre de la Guerre dans laquelle il insistait à
nouveau sur les dangers du moment [160]. Mais ces
avertissements tombèrent comme lettre morte. Il
était évident que les membres communistes du
gouvernement républicain imprimaient leur politique
et agissaient en conséquence.
Lorsque Sotelo révéla aux « Cortes » qu’entre
Février et Juin 1936, il y avait eu 113 grèves
générales, 218 grèves partielles, 284 bâtiments,
171 églises, 69 clubs et 10 locaux de journaux
incendiés, et plus de 3.300 assassinats, Casares
Quiroga, Premier ministre de l’époque, sursauta et
lui répliqua avec emportement : « On vous tiendra
personnellement responsable de l’émoi que
suscitera votre discours ».
Dolores Ibarruri, une communiste dénommée la «
Pasionaria » à cause de ses discours incendiaires et
de ses actions fanatiques était aussi membre du
Cortes espagnol. Elle aussi sursauta et, pointant son
doigt en direction de Sotelo, hurla littéralement : «
Cet homme a prononcé son dernier discours ».
C’était vrai. Le 13 Juillet 1936, Sotelo fut traîné hors
de sa maison par une quinzaine de Gardes d’Assaut
sous le commandement du Capitaine Don Angel
Moreno. On l’emmena dans un cimetière tout proche
et on l’assassina. Ce fut cet événement qui incita de
nombreux généraux espagnols à rompre leurs
serments vis à vis du Grand Orient et qui les poussa
160 — Voir les détails dans l’ouvrage d’Arrara : « Franco » (n. d. a.).
— 355 —
des pions sur l’échiquier

à demander à Franco de prendre le pouvoir en


Espagne. Dolores Ibarruri était un agent de Staline :
on lui avait confié la tâche de corrompre les « raids
» sur les fabriques d’armes gouvernementales et
d’équiper en armements les forces révolutionnaires
espagnoles. Elle s’acquitta de ces différentes tâches
avec beaucoup de compétence.
Les Gardes d’Assaut firent des descentes dans les
maisons des anticommunistes notoires et
nombreux, suite à l’assassinat de Sotelo. Mais la
plupart d’entre eux avaient été avertis et avaient
fui.
Le meurtre de Calvo Sotelo, le 13 Juillet 1936,
décida Franco. Il envoya un message codé aux
généraux qui avaient juré de se battre pour sauver
l’Espagne et l’empêcher de devenir un État satellite
de la Russie. Parnii les généraux que Franco avaient
contactés, figuraient Mola, Goded, Fanjul, Sanjurjo,
Saliquet, quelques officiers de la Marùie Espagnole
et Queipo de Llano. Aussitôt le message envoyé,
Franco s’envola des Canaries et se rendit à Tetuan
où il savait qu’il pouvait compter sur la fidélité des
troupes marocaines.
Le 21 Juillet 1936, Franco fit une courte
proclamation qui définissait l’enjeu du combat, en
un langage concis : « il est du devoir de tout
homme de participer à ce combat évident entre la
Russie et l’Espagne ». Ainsi commença la Guerre
Civile. Le professeur Unamuno résuma la situation
d’une autre façon, plus succincte : « C’est le combat
du christianisme contre la barbarie ». Il aurait dû
préciser « Contre l’Illuminisme ».

— 356 —
Franco

D’autres faits ont prouvé que le Komintern de


Staline conspirait pour asservir l’Espagne et
provoquer une guerre totale entre la Grande-
Bretagne et ses alliés d’un côté, et l’Allemagne et
ses alliés, de l’autre. Il existe un rapport d’une
réunion du Secrétariat Politique du Komintern qui
eut lieu le 25 Janvier 1938. Le but de la réunion
était « de discuter des différents moyens d’accroître
l’effort révolutionnaire en Espagne et en Afrique du
Nord ». Les représentants du Profintern assistaient
à la réunion ainsi que les Branches Etrangères du G.
P. U. (la Police Secrète Soviétique). La plupart des
dirigeants révolutionnaires expérimentés de Moscou
étaient présents : Iejov, chef de la section secrète
du Komintern ; Georges Dimitrov, l’incendieur du
Reichstag ; le chef de la Ligue des Sans-Dieu et
celle des Libres-Penseurs ; le Secrétaire de
l’Internationale Communiste d’alors ; Schick,
Manuilsky et Lozovsky du Profintern ; Popescu,
Weintrauben, Gourovitch, Liémann, Turrini, Adami
et Valdez qui représentaient le Soviet des Affaires
Etrangères au Bureau Politique du Komintern. Ce
sont les noms des hommes qui ont travaillé
activement à étendre la zone d’influence
communiste dans le monde ces dernières années —
[1958/1967] — Dès l’ouverture de la réunion,
Dimitrov prononça un discours enflammé. Il
dénonça le manque d’énergie missionnaire parmi les
envoyés spéciaux militaires qui avaient été «
parachutés » en Espagne pour aider à corrompre le
Gouvernement du Front Populaire et pour diriger les
opérations militaires des années loyalistes. Il
déclara que leur action « n’avait pas engendré
l’énergie nécessaire et l’élan révolutionnaire propres
— 357 —
des pions sur l’échiquier

à convaincre les masses européennes. Les résultats


obtenus n’ont pas justifié les risques importants qui
ont été pris. Le combat primordial qui est de
provoquer un conflit armé entre les deux groupes
d’États capitalistes n’est pas arrivé à terme. » Il en
vint à ordonner ensuite « que le Commandant
Militaire Soviétique en Espagne soit placé, comme
les ambassadeurs, sous le contrôle des Emissaires
du Komintern qui sauraient lui imprimer les
sentiments révolutionnaires adéquats ». (Rapporté
dans « Gringoire », numéro du 11 Février 1938.)
Pendant la Guerre Civile d’Espagne, la propagande
tenta de persuader « l’hommede-la-rue » qu’un
petit groupe de généraux avait organisé une révolte
pour renverser le Gouvernement Républicain de
Front Populaire et mettre en place une dictature
militaire. Les Forces du Front Populaire s’étaient
intitulées « Loyalistes » et celles de Franco, «
Nationalistes ». Les « Loyalistes » comprenaient
tous les groupements politiques à partir du Centre «
Gauche » et les « Nationalistes » comprenaient tous
les mouvements à partir du Centre « Droit ».
Les communistes espagnols étaient divisés en deux
groupes : ceux qui voulaient transformer la
Dictature Prolétarienne en un État Totalitaire
Stalinien, et ceux qui souhaitaient faire du Soviet
Espagnol une composante de l’Internationale des
Républiques Soviétiques comme le recommandait la
Théorie Marxiste. Les Forces Nationalistes
comprenaient des hommes qui avaient soutenu le
Mouvement Carliste qui, depuis 1837 avait
l’intention de restaurer le Trône d’Espagne au profit
des descendants de Don Carlos. Les Carlistes
étaient surtout présents dans la Province de Navarre
— 358 —
Franco

et soutinrent l’Armée Nationaliste de Franco parce


qu’ils ne voulaient pas que le communisme s’installe
en Espagne.
Parmi les Forces de « Droite », il y avait aussi les
Phalangistes, les mouvements d’Extrême Droite »
où figuraient sans aucun doute des hommes de
tendance « Nazie » qui pensaient subjuguer leurs
ennemis de « Gauche », grâce à la « Guerre Totale
». Pourtant, malgré toutes ces factions, les gens
simplifiaient : les gens de « Droite » accusaient les
gens de « Gauche » d’être des communistes et les
gens de « Gauche » accusaient tous ceux de «
Droite », même s’ils étaient du « Centre » d’être des
« Fascistes ». Les communistes commirent les
atrocités les plus horribles : tortures, mutilations,
viols, assassinats par milliers de victimes
innocentes. Tout cela faisait partie du plan revu et
corrigé de Règne de la Terreur. Quelques
extrémistes de chez Franco commirent également
des atrocités. Toutes les guerres civiles en arrivent
à transformer un grand nombre d’hommes en
brutes inhumaines qui deviennent des « bêtes » dès
qu’on a excité en elles le désir du sang. On ne peut
justifier en aucun cas la Guerre Civile et l’on devrait
exécuter tous ceux qui recommandent les guerres
révolutionnaires. Les témoignages les plus dignes de
foi nous démontrent que le Roi d’Espagne, en 1931,
et le Général Franco en 1936, firent tout ce qui était
en leur pouvoir pour éviter la guerre civile.
Franco n’invita pas les citoyens Espagnols à se
rallier à lui avant qu’il ait épuisé tous les autres
moyens d’empêcher le coup d’état communiste du
26 Juillet 1936. Le Gouvernement du Front
Populaire avait fortement diminué les effectifs de
— 359 —
des pions sur l’échiquier

l’Armée de métier espagnole, qui avait été


quasiment remplacée par une Force de Police
Nationale que contrôlait le gouvernement de «
Gauche ». Il est extraordinaire de constater que la
promesse de Franco de réduire le complot
communiste n’ait pas échoué car des enquêtes
effectuées après la guerre révélèrent qu’en 1936,
les forces années étaient minées par les traîtres,
officiers et soldats, que les agents de Moscou,
présents à l’intérieur du gouvernement de Front
Populaire espagnol, avaient placés à des postes-
clés.Le 21 Juillet 1936, l’organisation dirigée par
Moscou pour mettre la main sur l’Espagne était fin
prête.
Franco savait que Julio Alvarez del Vayo, Ministre
des Affaires Etrangères dans le gouvernement
républicain et Commissaire Général, avait nommé
des centaines de commissaires politiques dans
l’année républicaine. La majorité de ces hommes
était communiste et Vayo avait agi sans consulter le
Premier Ministre. Les commissaires obligeaient les
soldats à rejoindre le Parti Communiste, leur
offraient des avantages et des promotions s’ils
acceptaient, et les menaçaient de toutes les
sanctions qui étaient en leur pouvoir s’ils ne
s’exécutaient pas. Luis Araquistain, ex-ambassadeur
de la République Espagnole à Paris, publia ces faits
dans le New-York Times du 19 Mai 1939. Personne
ne les contesta.
Indalecio Prieto, député Socialiste Espagnol, Ministre
de la Défense Nationale pendant la Guerre Civile
d’Espagne, mena la guerre contre Franco. Dans un
rapport publié à Paris en 1939 et intitulé «
Comment et pourquoi j’ai quitté le Ministère de la
— 360 —
Franco

Défense Nationale », il déclarait : « Il était difficile


d’être sur ses gardes parce que des communistes
occupaient certains postes confidentiels et afin de
ne pas être suspectés, avaient reçu l’ordre de
dissimuler leur appartenance et parfois même, de s
‘affilier à d’autres partis pour la réalisation de leurs
objectifs. Le Dr Juan Negrin était de ceux-là. Il fut
l’un des hommes les plus puissants en Espagne
pendant la Guerre Civile ». Prieto écrivit à son
sujet : « Parce que je refusais .d’obéir aux ordres
de Moscou, Juan Negrin m’exclut du gouvernement
qu’il présidait le 5 Avril 1938. J’occupais le poste de
Ministre de la Défense Nationale dans son
gouvernement. On entreprit deux actions
simultanées contre moi : l’une fut confiée à la police
secrète russe et aux militaires qui opéraient dans
notre pays ; l’autre, aux communistes espagnols...
Les Russes donnaient les ordres et les communistes
espagnols obéissaient ».
Le Dr Juan Negrin certifiait qu’il n’était pas
communiste, mais ce fut lui qui donna l’ordre de
livrer les 7.000 caisses d’or espagnol à Staline. Les
caisses furent chargées sur les bateaux « Kine », «
Neve » et « Vôlgiles » ; tous les trois arborant le
pavillon soviétique. José Velasco et Arturo Candela
accompagnèrent le chargement à Odessa, en tant
qu’hommes de confiance. Tout cela se fit avec la
plus grande discrétion et les « autres membres du
gouvernement de Front Populaire ne firent pas au
courant de cette affaire ». Pendant que Negrin
exerçait ses fonctions, on nomma trois communistes
aux postes de sous-secrétaires à la défense, qui

— 361 —
des pions sur l’échiquier

furent les véritables maîtres de l’armée de terre, de


la marine et de l’armée de l’air républicaines [161].
Largo Caballero était un communiste notoire, mais
lorsqu’il refusa d’obéir aux ordres des émissaires de
Moscou, ceux-ci gouvernèrent pratiquement à sa
place « alors même qu’il exerçait les fonctions de
Président ». Quand il essaya de rectifier ses erreurs,
il s’aperçut qu’il était trop tard. Comment les agents
de Moscou pouvaient-ils exercer un contrôle aussi
absolu sur les dirigeants de « Gauche » dans un
pays étranger ? Prieto nous l’explique : « La quasi
totalité des postes de commandement dans l’armée
du gouvernement de Front Populaire furent occupés
en fait par des communistes ; ils avaient entre leurs
mains tous les rênes du « pouvoir ». Comment un
tel phénomène a-t-il pu se produire ? Par le biais
d’un système coercitif ponctué d’avancement
individuel pour ceux qui courbaient la tête,
d’assassinat pour ceux qui se révoltaient ».
Theo Rogers dans son « Espagne, un voyage
tragique » fait référence à une saisie de documents
qui prouvaient irréfutablement qu’une révolution à
grande échelle avait été programmée et devait
éclater en Juillet 1936. Rogers écrivait : « La
découverte chez des Miliciens, Militants
Communistes et Anarchistes, de documents et de
plans montra qu’un complot soigneusement préparé
avait été mûri en vue d’un soulèvement qui
renverserait jusqu’au gouvernement central de
Madrid et établirait une Dictature Soviétique ». On
ne peut qu’y voir la griffe des Illuminati.

161 — Le vol de cet or est encore un problème international en 1955, puisque Franco exige,
encore aujourd’hui que les Soviétiques le lui restituent (n. d. a.).
— 362 —
Franco

La déclaration de Rogers s’avéra tout à fait exacte.


Des documents confirmèrent que les généraux
Franco et Mola savaient dès Avril 1936 qu’un Coup
d’État communiste était prévu, d’abord pour le 1er
Mai, reporté ensuite au 29 Juin et remis à nouveau
au 22 Juillet. On repoussa les délais pour permettre
à ceux qui avaient la tâche de déclencher la
Révolution, de disposer d’un peu plus de temps pour
mettre au point les ultimes et indispensables détails.
Le monde entier aurait dû être au courant du
complot dirigé par Moscou contre l’Espagne parce
que les ordres ultimes furent interceptés au moment
où ils étaient adressés par le Komintern aux
dirigeants du mouvement révolutionnaire espagnol.
Les Documents furent livrés à l’Echo de Paris qui les
publia en Avril 1936. L’article de l’Echo de Paris
informait :

« Instructions destinées a la milice rouge.


Ces instructions destinées aux chefs de la Milice
Rouge Espagnole... n’émanent pas d’une
Organisation Centrale Espagnole, mais des «
Services Techniques » de Paris qui les ont envoyées
en Espagne à cette époque. Ces « Services
Techniques » sont ceux du Parti Communiste
français qui travaille en étroite coopération avec le
Komintern et ses délégués en France. Le document
que nous publions « est actuellement entre les
mains du gouvernement » ; mais nous ne lui avons
communiqué en aucune façon. Nous sommes
convaincus que M. Daladier, Ministre de la Guerre et
de la Défense a donné des ordres pour qu’on prenne
des mesures préventives de défense et de
protection ».
— 363 —
des pions sur l’échiquier

Le texte abrégé est le suivant :


(1) Renforcer les troupes de choc et la garde dans
les casernes et leur fournir des pistolets
automatiques. « Ces troupes de choc et ces gardes
sont membres du Parti Communiste et servent dans
les forces gouvernementales permanentes ainsi que
dans la réserve ».
(2) Ces troupes seront mises en relation avec les «
groupes » qui investiront les casernes. « Ces
derniers seront en uniforme et sous les ordres de
nos officiers en lesquels nous avons une entière
confiance ».
(3) Lorsque le combat commencera, nos officiers
pourront entrer en contact secrètement avec leurs
groupes. Ils prendront contact avec les comités
respectifs et mettront à exécution le « plan
d’attaque programmé à l’avance, à l’intérieur (les
casernes ».
(4) Les comités provisoires, dans les casernes,
devront renouveler tous les deux jours leurs listes
d’ennemis, de neutres, de sympathisants et
d’experts. Lorsque les casernes auront été investies,
les personnes classées comme ennemies —c’est-à-
dire en priorité tous les commandants et officiers »
— seront rapidement éliminées et sans hésitation.
(5) Chaque membre des comités recevra une liste
de noms répertoriant les individus qu’il devra
exécuter.
(6) Après avoir exécuté tous les ennemis, on
soumettra les neutres à des tests sévères pour
éliminer en eux cette habitude que l’on rencontre
chez les caractères indécis : l’hésitation.

— 364 —
Franco

(7) Les comités qui traiteront les neutres feront le


nécessaire pour que les groupes de vigilance, à
l’extérieur, puissent entrer dans les casernes.. Le
prétexte sera « l’aide à apporter pour mettre fin à la
rébellion ».
(8) [Consigne sans importance].
(9) Les groupes qui auront pour fonction de liquider
les généraux d’active se composeront de dix
hommes armés de revolvers. Les généraux ont à
leur disposition deux adjudants-majors et un
secrétaire que l’on devra exécuter chez eux. Ceux
qui seront chargés de les éliminer ne se déroberont
pas, quels que soient les obstacles ou l’opposition, «
l’âge ou le sexe ».
(10) Les groupes qui auront pour fonction d’éliminer
des généraux « qui ne sont pas en situation d’active
» seront constitués de groupes de trois hommes et
mèneront à terme leur mission telle qu’elle a été
définie dans le paragraphe précédant.
(11) & (12) Précisions sur la façon dont les
habitations et les emplacements situés sur des
positions stratégiques doivent être occupés par les
militants communistes pour être secrètement armés
et fortifiés afin de tendre des embuscades aux
troupes qui pourraient réussir à s’échapper des
casernes. Les instructions mentionnent : « Puisque
des officiers de l’armée disposent de voitures
blindées, certains groupes de nos militants devront
se rendre aux points stratégiques tels que les
carrefours dans des voitures et des camions armés
de mitrailleuses afin d’empêcher qu’une aide soit
apportée aux personnes qui résident au centre des
villes. Les camions devront transporter (les stocks
de grenades ».
— 365 —
des pions sur l’échiquier

(13) Nos militants mettront rapidement les


uniformes qu’ils auront obtenus au préalable et
recevront des fluas.
(14) Lorsque la révolte éclatera, nos groupes de
militants revêtus des uniformes de la Garde Civile et
de la Garde d’Assaut, dotés de l’équipement qui a
déjà été préparé à leur intention, arrêteront les
dirigeants de tous les partis politiques. Ils
brandiront le prétexte de la protection personnelle
pour justifier leur façon d’agir. Une fois en
détention, le processus d’élimination des généraux
qui ne sont pas en situation d’active sel-a appliqué.
Les groupes en uniforme arrêteront également et
mettront en prison les capitalistes importants dont
les noms sont mentionnés dans l’appendice « B » de
la Circulaire numéro 32.
(15) Nous n’emploierons pas la violence contre ces
capitalistes « sauf s’ils résistent » ; nous les
obligerons toutefois à nous livrer le solde de leurs
comptes courants bancaires et leurs valeurs. En cas
de dissimulation nous les éliminerons sans
exception, y compris leur famille. Il est nécessaire
que les « Cellules » travaillent à leur service en tant
que domestiques ou ouvriers, là où ils peuvent nous
être très utiles [162].
(16) Insignifiant.
(17) En ce qui concerne les membres des forces
arillées qui se prétendent sympathisants, nous
emploierons la même tactique qui fût employée en
Russie. D’abord, utiliser leurs services et ensuite les
éliminer comme des ennemis. Pour le succès de
162 — Cet ordre de protéger les Banquiers et les capitalistes qui travaillaient en tant qu’agents
des Illuminati fut en tous points comparables à ceux qu’on donna pour protéger les Rothschild
pendant la Révolution Française (n. d. a.).
— 366 —
Franco

notre cause et sa pérennité, un officier ou un soldat


neutre est préférable à un officiel ou à un soldat qui
a abandonné son uniforme parce qu’il craignait pour
sa vie. Il est probable qu’un homme agissant ainsi
n’hésiterait pas à nous trahir si l’occasion se
présentait.
(18) Les Instructions à notre milice relatives à la
mobilisation, aux mouvements de transports, à
l’utilisation des armes et à l’habileté au tir doivent
être intensifiées [163].
(19) La milice postée aux carrefours doit éliminer les
troupes qui viennent d’être défaites et qui essayent
de s’échapper.
(20) Les nids de mitrailleuses seront situés dans des
bâtiments sur la ligne de front et derrière les
arsenaux, les postes de police, les casernes de
pompiers, aux abords et aux sorties des villes. Si,
malgré ces consignes l’ennemi arrive à sortir, nous
devrons l’attaquer à la grenade à main.
(21) D’autres miliciens attendront dans des
véhicules blindés, placés en des positions
stratégiques dans les villes à une distance
n’excédant pas un kilomètre. Ils seront également
armés de mitrailleuses.
(22) Les liaisons se feront par voitures express et
par cyclistes armés de revolvers.
(23) Non significatif.
(24) Les détails les plus intimes concernant la vie et
la réputation des neutres et des sympathisants
doivent être collectés et soigneusement répertoriés,
y compris leurs besoins familiaux et le poids que
163 — En 1947, l’auteur rapporta aux autorités concernées qu’on avait importé au Canada 303
fusils (armes réformées).. De la même façon, le Cabinet des Ministres du Canada permit
l’exportation d’armes reformées au Moyen-Orient en 1956 (n. d. a.).
— 367 —
des pions sur l’échiquier

l’amour de leurs enfants et le désir de leurs besoins


nécessaires peuvent exercer sur eux. Si des
membres de notre milice, des neutres ou des
sympathisants font preuve d’un quelconque signe
de faiblesse ou de résistance aux ordres, ils doivent
être dénoncés au Comité le plus élevé de
l’organisation comme coupables de complicité et/ou
de réaction.
(25) Nos miliciens doivent être organisés de façon à
pouvoir travailler loin de leurs foyers et lieux
d’origine : l’expérience nous a enseigné qu’au
dernier moment, par sentimentalisme, les hommes
qui travaillent clans leurs propres villages, au milieu
de leurs familles et de leurs amis ne peuvent mener
à terme nos instructions et manquent
d’enthousiasme.
(26) Tous les propriétaires de dépôts de
marchandises seront considérés comme des
capitalistes importants. Ces dépôts devront être
organisés pour subvenir aux besoins du prolétariat
par le biais des groupes administratifs [164].
(27) Diverses instructions concernant l’utilisation de
l’arme de la FAMINE, capable de réduire rapidement
l’opposition et confirmant ce qui a été dit quant à
son emploi dans les conflits nationaux et la guerre
internationale. Il précise : « Au cours de la Première
Semaine et jusqu’à ce que la situation soit devenue
normale, la fourniture de boisson et de nourriture
aux bourgeois est interdite ».

164 — Cet ordre nous montre clairement que les Illuminati sont les véritables dirigeants dans
toute Révolution. Ils sont toujours placés aux postes les plus importants dans les
gouvernements, dans la société, dans l’industrie et dans les forces armées. Les ouvriers, la foule
ne sont que des « Pions sur l’Échiquier ». Ils sont utilisés et ensuite subjugués. Prouvez-leur la
réalité de cette conspiration et le complot communiste échouera (n. d. a.).
— 368 —
Franco

(28)Les stocks de vivres dans les casernes et ceux


qui sont aux mains de nos ennemis, mais qui ne
peuvent être saisis, devront être rendus inutilisables
par adjonction de paraffine, pétrole ou d’autres
substances.
Depuis que ces ordres ont été donnés, les dirigeants
révolutionnaires de tous les pays ont reçu des
instructions spéciales pour établir des plans
méticuleux et agir parmi les membres de la police et
des pompiers, car l’expérience a montré que la
majorité de ces employés municipaux restaient
fidèles à leurs patrons bourgeois ». L’action que
nous recommandons vise à :
1. S’infiltrer dans les deux partis.
2. Corrompre les hommes de la base.
3. Faire rapidement acheter ou louer par les membres
du Parti des propriétés situées aux abords (faisant
face ou placées à l’arrière) des postes de police et
des casernes de pompiers de façon à ce que leurs
membres puissent être éliminés s’ils « changent de
chemise ». L’heure de la révolte devra coïncider
avec le moment où la police changera de camp.
Les ordres adressés aux dirigeants du Parti
Communiste Espagnol précisaient comment ils
devaient occuper toutes les fonctions, les services
publics ainsi que les administrations civiles.
L’objectif était d’obtenir dans les plus brefs délais le
contrôle absolu de tous les dépôts de vivres et des
moyens de communication.
Des consignes révolutionnaires interceptées à
Majorque en Octobre 1936 furent traduites par
Jacques Bardoux, qui écrivit par la suite « Le Chaos

— 369 —
des pions sur l’échiquier

en Espagne ». Elles étaient destinées aux dirigeants


révolutionnaires d’Espagne.
Document espagnol
Afin de pouvoir contrôler les plus petits détails du
mouvement à partir du 8 Mai, seuls les agents de
liaison auront la possibilité de donner des ordres et
communiqueront entre eux au moyen du Code
chiffré E. L. M. 54-22. Les dirigeants locaux devront
donner des instructions verbales au comité à l’aide
du code suivant :
1.2.1. Ordre de commencer la Mobilisation.
2.1.2. Ordre de commencer la révolte.
2.2.1.1.1. Ordre d’attaquer des points déterminés
à l’avance.
3.3.3. S’occuper des contre-révolutionnaires.
2.4.3. Mobilisation des syndicats.
2.5.5. Grève Générale.
2.6.5. Actes de Sabotage, par ex. Faire sauter des
voies ferrées, etc...
1.3.2. Signal pour retarder la révolte.
1.1.0. Ordre de ravitaillement.
1.0.0. La Réorganisation est terminée.
0.0. Fermer les frontières et les ports.
1.1. Exécution de ceux dont les noms sont sur la
liste noire.
Tous ces ordres seront diffusés le jour qui précédera
la révolte, le 1er Mai ou le 29 à minuit, par
l’émetteur installé à la Casa del Pueblo, à Madrid,
dont la longueur d’onde est presque la même que
celle de la Radio Générale de Madrid [165].

165 — Ce fut après la diffusion de ces ordres que la date de la révolte fut reportée au 22 Juillet
(n. d. a.).
— 370 —
Franco

‘Organisation de Madrid’ :
La ville doit être divisée de la façon suivante :
A. B. Chamartin de la Rosa, Quartier Général (Q.
G.) à la Casa del Pueblo — Maison du Peuple — de
ce district.
C. D. Cuatro Caminos, Q. G. au Club Socialiste du
district.
E. F. District du Palais, Q. G. aux imprimeries du
Mundo Obrero (Monde Ouvrier).
G. H. District de l’université, Q. G. aux bureaux de
la rédaction d’ « El Socialista ».
I.J. Quartier Latina, Q. G. à la Casa del Pueblo.
M. N. Quartier Inclusa, Q. G. au Centre Socialiste.
N. O. Quartier Pardinas, Q. G. au Garage Castello 19.
P. Q. District du Sud, Q. G. au Centre Socialiste
de Vallecas.
R. S. District de Carabanchel, Q. G. au Club
Socialiste.
T. U. V. Centre de Madrid, Q. G. à la Casa del
Pueblo. secrétariat.
X. Y. Z. Bureaux numéros 2,3,4,6,8,10,12 (pièce
du balcon).

Plan de Campagne de Madrid


— La révolte sera annoncée par l’explosion de cinq
bombes à l’heure du crépuscule. Aussitôt, nous
simulerons une attaque Fasciste sur l’un des centres
du C. N. T. (Ouvrier). Ensuite, une grève générale
sera déclenchée ; les soldats et les chefs qui nous
soutiendront accentueront la révolte. Les groupes
entreront en action.
— Ceux qui sont affectés à ‘‘T. U. V.’’ investiront
le Centre des Communications,
— 371 —
des pions sur l’échiquier

la présidence et le ministère de la Guerre. Ceux qui


sont affectés au district attaqueront les
commissariats (intendance militaire) et la section
‘‘X. Y. Z.’’ investira la Sécurité Publique.
— Un groupe spécial composé exclusivement de
mitrailleurs doté de grenades à main se rendra aux
quartiers généraux du Gouvernement et les
attaquera par les routes suivantes : Carretas,
Montera, Mayor, Correos, Paz, Alcala, Arena !,
Preciados, Carmen et San Jeronimo. Les groupes,
composés de cinquante cellules de 10 hommes
chacune, entreront en action dans les rues de
deuxième et troisième importance. Les groupes
composés de deux cellules seulement combattront
dans les rues de première importance et dans les
avenues.
— Les ordres stipulent l’exécution immédiate de
tous les contre-révolutionnaires arrêtés.
— Nous demanderons aux républicains du Front
Populaire de soutenir le mouvement ; et dans le cas
d’un refus de leur part, nous les expulserons
d’Espagne.

Document francais
— Secret.
— Aux Chefs de Groupes et de Sections.
— Cellule de St George du Bois, Poste de Guet.
Premier groupe : Q. G. Hôtel de Ville. Chef de
Groupe, A. Président.
Première Section : B.

— 372 —
Franco

4 volontaires, 5 fusils, 1 revolver, 70 cartouches


pour les fusils, 20 pour les revolvers, 15 grenades.
Deuxième Section : C.
6 volontaires, 4 fusils, 3 revolvers, 70 cartouches
pour les fusils, 20 pour les revolvers.
Troisième Section : D. Chef, C.
4 volontaires pour distribuer les armes et les
munitions et pour fabriquer des munitions, 6
revolvers, 15 bidons d’essence, 25 bidons (de 5
litres chacun) de réserve destinés au Camarade C.
Deuxième groupe : Q. G. Gare de Chemin de
Fer. Chef, D. E. P.
7 volontaires, 8 fusils, 80 cartouches, 20 bâtons de
dynamite destinés au Camarade E.
Troisième groupe : A la Gare. Chef, F. E.
5 volontaires (2 experts), 6 fusils, 1 revolver, 60
cartouches pour les fusils, 20 pour les revolvers,
1500 mètres de fil de téléphone isolé destinés au
Camarade F.
Quatrième groupe : (d’attaque) Q. G. Sous-sol
de l’Hôtel de Ville. Chef, G.
Première Section : H.
4 volontaires, 4 fusils, 50 cartouches, 10
couteaux, 12 cordes. Deuxième Section : I.
4 volontaires, 4 fusils, 50 cartouches, 10
couteaux, 10 cordes.

Instructions Spéciales.
Deuxième groupe : Faire sauter les voies
ferrées et les convois fascistes.

— 373 —
des pions sur l’échiquier

Troisième groupe : Relier immédiatement les


Centraux Téléphoniques, la Poste, la Gare et l’Hôtel
de Ville.
A tous les groupes : Economiser les munitions dès
qu’arriveront les armes et les munitions en
provenance de la Cellule de Rochefort.
Premier groupe : doit s’occuper de toutes les
provisions, des animaux et du fourrage dès l’arrivée
des instructions en provenance de Rochefort, en vue
de la distribution [166].

Le camarade Président.

Commentaire de l’auteur :
Des événements historiques récents ont prouvé que
les instructions données par les Illuminati via
Moscou pour passer l’Espagne en coupe réglée ont
été mises à jour et appliquées dans tous les pays
d’Europe asservis depuis 1936. Il n’y a aucune
raison de croire que la Sème Colonne n’est pas aussi
bien organisée et structurée au Canada et aux
États-Unis, ni qu’elle ne soit prête à exécuter les
ordres des Illuminati dès que les dirigeants du
Mouvement Révolutionnaire Mondial jugeront le
moment opportun. De nombreux indices nous
portent à croire que les membres du Parti
Communiste, au Canada et aux États-Unis, ont
pratiqué depuis 1948 des exercices d’évacuation
rapide des grandes villes et des zones industrielles,
de façon à pouvoir être en rase campagne
lorsqu’arriveront les premières vagues de
166 — L’information présentée ci-dessus fut communiquée à la « Presse indépendante du.
Monde (Libre). » par des écrivains non-conformistes et des correspondants accrédités, dès
qu’elle fut en leur possession — après avoir été contrôlée –, mais elle ne fut jamais publiée.
Pourquoi ? (n. d. a.).
— 374 —
Franco

bombardiers soviétiques [167]. Les prétextes invoqués


étaient incontournables. Ils prévoyaient de revenir
et de tout investir lorsque la situation serait dans un
chaos indescriptible et que les habitants seraient
encore en état de choc.
Puisqu’il est nécessaire de mettre un terme à
l’illuminisme en Europe et en Asie, ce serait une
grave et coûteuse erreur de ne pas avoir conscience
du danger que représente leur 5ème Colonne. Nous
devons éloigner ce danger interne ou bien tous nos
plans de défense civique d’urgence seront inutiles.
Nous devons d’abord nous occuper de l’ennemi pour
que nos plans de défense et nos solutions soient
parfaitement à l’abri des traîtres et des saboteurs.
Nous devons nous rappeler que les communistes
sont utilisés pour déclencher la révolte. Ceux qui
dirigent les communistes constituent ensuite une
Dictature du Prolétariat qui, à son tour, est
investie par les agents des Illuminati.

167 — A l’époque, cette perspective était la plus probable. Aujourd’hui, comme on peut le lire
dans l’ouvrage intitulé Maitreya, les choses vont se faire, très probablement, différemment
(n. d. l. r.).
— 375 —
CHAPITRE XV
le règne révolutionnaire de la terreur

Il nous faut vraiment approfondir les méthodes des


agents des Illuminati en Espagne pour écarter de
nos pays de semblables dangers. Les dirigeants
révolutionnaires avaient fait occuper par leurs «
cellules » des positions-clés dans les prisons et les
asiles psychiatriques, dans le but de contrôler ces
institutions pour qu’ils puissent libérer les éléments
antisociaux en détention et les utiliser ensuite
comme troupes de choc lors de la révolution.
« Dans toutes les révolutions jusqu’à aujourd’hui,
les prisonniers antisociaux et les criminels aliénés »
ont été utilisés pour exciter la foule et introduire
ainsi le « Règne de la Terreur ». Les dirigeants
révolutionnaires avaient prévu que ce « Règne »
entraînerait la capitulation de la population en un
temps record [168].
La politique d’emprisonnement à Madrid fut très
influencée par les conseils que donna aux autorités
du gouvernement de Front Populaire le « Général »
Kleber, RussoCanadien, qui, après une formation
168 — D’après des enquêtes réalisées dans des prisons des États-Unis et du Canada, toutes ces
révoltes ont une origine communiste. Il a fallu presque vingt-trois ans pour arriver à prouver que
quelques-uns des responsables du Pénitencier de Kingston, à l’époque où Tim Buck était
emprisonné, étaient communistes. D’autres preuves nous montreraient que ces agents aidèrent
Tim Buck à organiser les émeutes de la Prison de Kingston. Comme j’étais déjà un écrivain
non-conformiste à cette époque, j’écrivis que tout cela sentait « à plein nez » le complot et visait
à faire de Tim Buck un martyr pour que le public éprouve de la sympathie à son égard et
obtienne sa libération. Je déclarais que des gardes et des responsables de la prison étaient
impliqués mais mon histoire ne fut jamais imprimée. En 1953, un des responsables dont j’avais
suspecté dès 1932 l’appartenance aux « Rouges », contesta l’élection fédérale en Colombie
Britannique en tant que candidat Progressiste Ouvrier. Entre 1939 et 1944, ce même homme
avait obtenu la responsabilité de former le personnel de la branche technique (ingénierie) de la
Marine Royale Canadienne. Nous avons communiqué cette information aux autorités
concernées (n. d. a.).
— 377 —
des pions sur l’échiquier

théorique à l’Institut Lénine de Moscou fut envoyé


en Espagne pour servir Staline et acquérir une
expérience pratique de la guerre révolutionnaire.
Dès que le gouvernement de Front Populaire eut prit
ses fonctions en Mars 1936, les membres
d’Extrême-gauche insistèrent pour que soit votée
une Loi d’Amnistie accordant la liberté à tous ceux
qui avaient pris part à la révolte dans les Asturies.
Outre cette petite armée de révolutionnaires,
30.000 autres que l’on avait arrêtés en tant que
communistes furent relâchés. Après le 17 Juillet, on
relâcha 40.000 autres criminels de droit commun à
la condition qu’ils servent dans l’Armée Loyaliste.
Les dirigeants révolutionnaires liquidèrent la plupart
des criminels de droit commun dès qu’ils eurent
accompli leur œuvre. En agissant ainsi, ils
démontraient que les atrocités commises pendant la
révolution furent les crimes d’irresponsables opérant
de leur propre initiative et non pas selon les
directives d’un plan terroriste élaboré depuis
longtemps.
Voilà la situation qui s’offrait au général Franco
lorsqu’il décida de sauver l’Espagne de la tyrannie
communiste. De nombreux livres ont été écrits pour
nous expliquer comment Franco et une poignée de
généraux espagnols ont finalement réussi à déjouer
le Complot Communiste. C’est une histoire
remarquable de courage et d’intense foi en leur
Croisade chrétienne. On avait implanté des «
cellules » communistes dans les services
techniques, les communications et les
transmissions. Dès que Franco eut fait sa
proclamation, les sous-secrétaires « rouges » de
l’Armée, de la Marine et de l’Air ordonnèrent à ces «
— 378 —
le règne révolutionnaire de la terreur

cellules » de liquider tous les officiers inscrits sur les


listes d’ennemis, ce qui fut fait avec une extrême
rigueur. Ceci confine que les organisateurs suivaient
de très près les formules adoptées pour les
révolutions anglaise, française, russe et allemande.
Pris par surprise, près des deux .tiers des officiers
furent assassinés au cours des premières phases de
l’attaque. Les mutins essayèrent de convaincre les
autres soldats et les gradés qu’ils ne faisaient
qu’obéir aux ordres du gouvernement en exécutant
les officiers convaincus d’être des ennemis du
gouvernement de Front Populaire.
De nombreux soldats ne purent croire ce qu’on leur
racontait très vite, il ne fut pas rare de voir un
navire de guerre faire feu sur un autre navire. Ou
alors, dans un premier temps, la tourelle avant était
commandée par les Rouges et peu de temps après,
la tourelle arrière du même bateau était aux mains
des anticommunistes. Les massacres qui se
produisirent sur les bateaux s’étendirent aux
chantiers de construction navale ainsi qu’aux villes
dans lesquelles ils se trouvaient.
On pourrait trouver quelques excuses pour justifier
l’action énergique entreprise contre les officiers qui
allaient rejoindre le parti de Franco, mais il est tout
à fait impossible d’excuser le terrorisme des
communistes, déguisés en soldats et en policiers du
gouvernement de Front Populaire, vis-à-vis de la
population sans arme et sans défiance. Imposer le
terrorisme prouvait, au prix de centaines de milliers
de vies innocentes, que les rouges revendiquaient la
politique de Lénine, celle qui préconisait le
terrorisme pour appuyer les tentatives violentes de

— 379 —
des pions sur l’échiquier

renversement de gouvernement, simplement parce


que le terrorisme était la méthode la plus
économique d’asservissement des masses. Une
méthode rapide qui agissait de fond en comble.
Nous devons garder en mémoire que les chefs d’une
révolution ne considèrent pas leur tentative comme
irrémédiablement perdue si elle n’aboutit pas à une
dictature du prolétariat. Toute révolte contre un
gouvernement constitué et une autorité légitime est
considérée par ceux qui complotent et programment
les tentatives révolutionnaires comme une étape
dans la bonne direction. Si la tentative échoue par
malique de chance, c’est regrettable mais ce n’est
pas sans espoir. Peu importe le nombre de
personnes tuées. Elles ne sont que des « pions sur
l’Échiquier » et les pions sont interchangeables... Il
est étonnant de constater que très peu de dirigeants
révolutionnaires de haut vol sont tués lors d’une
révolution [169]. Une des techniques révolutionnaires
consiste à sacrifier les masses et à protéger les
membres des Illuminati, car ils doivent assurer le
gouvernement du Nouvel Ordre Mondial. Même lors
des simples grèves, les « Rouges » suscitent
généralement des troubles et disparaissent ensuite.
Ils laissent les autres ouvriers combattre seuls face
à la police ou à la milice.
Celui qui n’est pas membre du « parti » ou «
Compagnon de Route » ne peut espérer de pitié de
leur part. Les « Compagnons de Route » sont
d’ailleurs liquidés après avoir donné tout leur
rendement. En voici un exemple caractéristique.
169 — Historiquement, il a été montré que dix fois plus de dirigeants révolutionnaires sont
morts lors des Purges du Parti que pendant les guerres révolutionnaires contemporaines
(n. d. a.).
— 380 —
le règne révolutionnaire de la terreur

Avant Juillet 1936, les directeurs du M. R. M.


avaient littéralement inondé Madrid de leurs agents.
Moses Rosenberg arriva à Madrid en tant
qu’ambassadeur de Moscou. Anteneff Avseenko
s’installa à Barcelone. Dimitrov arriva pour diriger
personnellement les persécutions religieuses
prévues à la suite du Coup d’État Communiste.
Pendant la Guerre Civile, Rosenberg gouverna en
véritable Tsar de Madrid tandis qu’Avseenko
assumait le commandement de l’Armée Rouge
Catalane. Rosenberg organisa la Tcheka en Espagne
et vit qu’elle menait à bien son travail en
s’acharnant sur des victimes de plus en plus
nombreuses.
Les agents de Moscou mirent sur pied les «
Escadrons de Purification ». Officiellement, ils
avaient pour fonction de débusquer les Fascistes
mais secrètement, ils « liquidaient » tous ceux qui,
auparavant, figuraient sur les listes comme
réactionnaires et ne voulaient rien entendre du plan
d’asservissement de l’Espagne par les Illuminati.
Ces listes avaient été constituées par des espions
communistes qui les avaient mises au point à
l’union des Concierges (immeubles et habitations
individuelles), dans les Services des Impôts, les
Services Postaux et autres services publics. Les
listes de personnes qui devaient être liquidées
étaient très complètes, suite au travail des espions
de Moscou. Quelques-uns s’étaient déguisés en
rémouleurs et avaient couvert chaque district, rue
après rue, maison après maison. Tous les citoyens
étaient répertoriés sur les listes selon leur rang et
leurs affiliations politiques, sociales, professionnelles
et religieuses. Lorsqu’on donna le signal du « Règne
— 381 —
des pions sur l’échiquier

de la Terreur », les Communistes firent leur travail


de brutes assoiffées de sang, avec sûreté, férocité
et méthode. Staline avait déclaré autrefois : « Il est
préférable qu’une centaine de personnes innocentes
meurent plutôt qu’un seul réactionnaire ne
s’échappe ». Ils respectèrent cette consigne avec
une rigueur diabolique.
Les personnes qui vivent dans des pays non encore
asservis doivent bien comprendre ce qui se passe
lors d’un règne de la terreur. Nous allons donc
décrire certaines de ces atrocités.
Le 17 Juillet 1936, un groupe de communistes
portant les uniformes des troupes
gouvernementales se présenta au Couvent des
Dominicaines à Barcelone. Le Chef informa la Mère
Supérieure qu’en raison des violences de la foule,
qu’il fallait redouter, il avait reçu l’ordre d’escorter
les Sœurs en un lieu sûr. Elles rassemblèrent le peu
d’affaires qu’elles avaient et, en toute confiance,
accompagnèrent les soldats qui les emmenèrent
dans les faubourgs où elles furent toutes
assassinées. Le Chef fit cyniquement remarquer par
la suite : « Nous avions besoin du bâtiment. Nous
ne voulions pas le saccager avant de l’occuper [170]. »
Le senior Salvans était un anticommuniste notoire.
Trois fois, les escadrons de purification se rendirent
à son domicile, à Barcelone. Lorsqu’à la troisième
visite, les « Rouges » ne purent obtenir aucune
information sur sa cachette, ils assassinèrent toute
sa famille : huit personnes. Cet acte méprisable fut
170 — Cité dans les rapports officiels : « Les atrocités Communistes en Espagne ». Première,
deuxième et troisième parties. Les enquêtes furent menées par un comité composé d’hommes de
différentes nationalités. L’édition fut réalisée par Arthur Bryant, écrivain et journaliste connu au
niveau international (n. d. a.).
— 382 —
le règne révolutionnaire de la terreur

perpétré selon les recommandations des instructions


(paragraphes 15 et 6) auxquelles nous avons déjà
fait référence.
Un des actes de violence les plus abjects jamais
commis au nom de « La Liberté... de l’Egalité... de
la Fraternité... » fut l’assassinat de seize frères
convers qui travaillaient comme infirmiers
volontaires dans le plus grand hôpital de Barcelone.
Leur seul crime était qu’ils appartenaient à un ordre
religieux. Le fait qu’ils soignaient tous ceux qui
étaient malades sans considération de classe, de
couleur ou de croyance ne fit aucune différence pour
ceux qui ordonnèrent leur « liquidation ». E. M.
Godden, qui fit éditer son livre « Conflit en Espagne
», mentionne à la page 72 : « Le massacre des
vivants s’accompagna de la dérision envers les
morts. Au cours de la dernière semaine de Juillet
1936, des cadavres de religieuses furent exhumés
de leurs fosses et étayés à l’extérieur des murs de
leur couvent. On fixa des panneaux obscènes et
offensants sur leurs corps ».
Mon cousin, Tom Carr, qui fut ingénieur des Mines
en Espagne de 1919 à 1938 avait épousé la fille de
M. Allcock, Consul américain de Huelva. Un des
communistes de la Sème Colonne de Caballero qui
avait été élu maire de Huelva livra son
administration aux communistes lorsque Moscou
lança son mot d’ordre. Leur première action fut de
torturer puis d’assassiner tous les prêtres. Les
Sœurs furent déshabillées et conduites de leurs

— 383 —
des pions sur l’échiquier

couvents dans les rues pour distraire les


révolutionnaires [171].
Godden déclara aussi avoir interrogé deux anglaises
qui échappèrent aux violences parce qu’elles étaient
étrangères. Ces deux femmes racontèrent à Godden
qu’on les avait obligées à assister aux agissements
de derviches fanatiques d’une foule composée
d’hommes et de femmes. Dans un premier temps,
les « Rouges » se moquèrent d’un prêtre et le
torturèrent avant de pendre finalement son corps
démembré à une statue de la Sainte Vierge. Dans
un deuxième temps, la foule perça un trou dans le
corps d’un jeune prêtre et ensuite, alors qu’il était
encore en vie, le transperça avec un crucifix.
En Septembre 1936, le Père Van Rooy, écrivain
français connu, rapporta que Dimitrov aurait dit : «
On nous reproche de détruire les églises et les
couvents d’Espagne ; qu’importe la destruction de
quelques couvents et de quelques églises ! Nous
sommes sur le point de créer un monde nouveau ».
(Voir le Catholic Herald du 11 Février 1938.)
Un comité qui enquêta officiellement sur les
atrocités communistes en Espagne, en 1939,
reconnut qu’une estimation raisonnable du nombre
de citoyens « liquidés » à Barcelone parce que «
réactionnaires », entre Juillet 1936 et Décembre
1937, tournait autour de 50.000. A Valence, leur
nombre fut de 30.000. A Madrid, ce comité estima
qu’un bon dixième de la population totale fut

171 — Cette déclaration de mon cousin fut confirmée par l’ouvrage de William Foss et de Cecil
Cerahty : « The Spanish Arena — L’Arène Espagnole », page 238, et également par Arthur
Bryant qui enquêta sur les atrocités Communistes en Espagne (n.d.a).
— 384 —
le règne révolutionnaire de la terreur

systématiquement éliminé pour faire de l’Espagne


un nouvel État totalitaire [172].
Afin d’illustrer ce qui se produisit lorsque les Rouges
prirent le pouvoir en Espagne, je citerai quelques
autres témoins indépendants. Marcel M. Dutrey,
autre écrivain français, déclara : « A Castre
Urdiales, le commandant militaire communiste était
un ancien policier municipal qui avait été renvoyé
pour vol. Le nouveau chef de la Police avait gagné
sa vie auparavant en fabriquant et en vendant des
cartes postales obscènes. Quant au Procureur de la
République, il était le fils illégitime d’une ancienne
prostituée notoire. Il était surnommé : « le fils-de-
sa-mère » ! Le Tribunal Rouge avait pour président
un mineur, assisté de deux « Assesseurs »... Tous
ces hommes étaient des sadiques. Ils se glorifiaient
de procéder eux-mêmes à l’exécution des sentences
qu’ils avaient prononcées à l’encontre de leurs
victimes. Ces monstres ouvrirent l’estomac de
Vincent Mura ; ils martyrisèrent publiquement Julio
Yanko sur la place du marché ; ils démembrèrent
Varez, le célèbre coureur automobile espagnol,
prétextant qu’il avait refusé de livrer ses amis
lorsqu’il était entre leurs mains ».
— M. Arthur Bryant, qui rédigea la préface du
rapport bourré de preuves authentiques sur les «
atrocités Communistes en Espagne » remarqua à
plusieurs reprises que « les agents soviétiques
172 — Au cas où certaines personnes penseraient que les communistes ne haïssent que les
Catholiques Romains, il est bon de rappeler que les « Puissances secrètes » derrière le
Mouvement Révolutionnaire Mondial ont l’intention, en dernier lieu, de transformer le monde
par l’action despotique de Satan. C’est l’essence même de l’illuminisme. Afin d’endormir les
gens dans un sentiment de fausse sécurité, dans les pays qui ne sont pas encore soviétisés, ils
essaieront de les convaincre qu’ils sont tolérants vis-à-vis des religions autres que la Religion
Catholique Romaine. Mais une enquête nous a montré qu’ils ont l’intention, lorsqu’ils auront la
puissance nécessaire, de détruire toutes les religions (n. d. a.).
— 385 —
des pions sur l’échiquier

obtinrent un contrôle absolu des moyens de


communication si bien que les rapports favorables à
leur cause étaient imprimés, et ces rapports-là
uniquement, dans la plupart des journaux du
monde. Mais d›un autre côté, les mensonges les
plus scandaleux envers les Forces de Franco étaient
colportés et livrés à la presse mondiale sans
rencontrer un seul obstacle ». Bryant fut tellement
écœuré de ce qu’il observa qu’il écrivit : « Aucun
professeur d’université ou commentateur anonyme
de la B.B.C. n’a dit au peuple britannique, peuple
sincère et compatissant, la vérité au sujet des
femmes de San Martin de Valdeiglesias. Leur plus
grand crime J’ut qu’on trouva en leur possession
des emblèmes religieux. Pour cette raison, les
femmes de San Martin de Valdeiglesias furent
condamnées à être violées par vingt-cinq hommes
de la Milice Rouge chacune, et ce pour assouvir les
passions les plus viles » [173]. « Les pères de
quelques-unes des femmes étaient emprisonnés et
condamnés à mort, et on obligea les mères à
assister aux viols de leurs filles : mais cela ne fut
pas suffisant pour dissuader les hommes de la Milice
Rouge d’exécuter la sentence. Les heures d’horreur
que durent souffrir ces femmes eurent un effet
terrible sur quelques-unes d’entre elles. Les
survivantes racontèrent comment, à chaque fois,
elles supplièrent leurs bourreaux de les tuer plutôt
que de les soumettre à un déshonneur aussi
épouvantable. Vous pourrez prendre conscience de
la cruauté abominable de telles atrocités lorsque
173 — Des agents Rouges s’étaient infiltrés dans le personnel de la B. B. C. en 1936 et pendant
presque deux ans, sa politique fut Pro-Loyaliste, c’est-à-dire communiste. La direction actuelle
de la B. B. C. l’est encore davantage. La majorité des programmes penche nettement à « gauche
» (n. d. a.).
— 386 —
le règne révolutionnaire de la terreur

vous saurez qu’un grand nombre des femmes


condamnées étaient mariées et que, lorsqu’on les
conduisit entre les hommes de la milice devant ce
tribunal impitoyable, elles portaient leurs enfants
dans les bras. Ces enfants furent les témoins de ce
paroxysme de l’horreur que représenta le
déshonneur de leurs mères » [174].
Nous ne devons pas nous étonner que le Pouvoir
Occulte qui dirige le M. R. M. ait pu dire : « Les
communistes ne devront pas mettre à exécution le
règne de la terreur dans les localités où ils ont vécu
avec leurs familles, niais devront opérer ailleurs ».
Tout communiste devait déclarer que ces atrocités
avaient été commises par des « éléments non
contrôlés » qui furent punis lorsqu’on les captura.
Pour que personne ne soit trompé par des
mensonges aussi flagrants, je citerai à nouveau
Lénine, premier saint canonisé de la religion
totalitaire des Illuminati. Lénine déclara en maintes
occasions : « Il n’y a pas de morale en politique. Il
n’y a que l’opportunité. Un gredin peut nous être
utile tout simplement parce que c’est un gredin ».
Une autre fois, il précisa : « Les jeunes
révolutionnaires devraient immédiatement
commencer leur formation guerrière par des
opérations pratiques du type liquidation d’un traître,
assassinat d’un espion, destruction d’un poste de
police ou cambriolage d’une banque, procurant ainsi
des fonds en vue d’un soulèvement, etc. Ne passez
pas à côté de ces expériences. Elles peuvent bien
sûr dégénérer en excès, mais c’est une nécessité
pour l’avenir ». Les agents communistes enseignent
174 — Les précisions se trouvent en page 6 du deuxième rapport : « Atrocités Communistes en
Espagne » (n. d. a.).
— 387 —
des pions sur l’échiquier

aux enfants de toutes les Nations Libres l’inversion


des Dix Commandements [175]. Pour cette raison ; le
communisme est le premier responsable de
l’accroissement de la délinquance juvénile, plus
encore que tous les autres mouvements. En tant
qu’athées convaincus, ils servent les desseins de
l’Illuminisme et du Satanisme.
Le Communiste Krassikov libertin notoire, gaspillait
les fonds du Parti par sa vie dissolue. Lénine déclara
après sa « liquidation » : « Peu importe que le
Camarade Krassikov ait dilapidé les fonds du Parti
dans un bordel ; ce qui est scandaleux, c’est que
cela aurait pu désorganiser la diffusion de notre
littérature jugée illégale » [176177].
La formation communiste vise à extirper la dernière
once de bonté humaine du cceur des hommes et
des femmes qui souhaitent devenir les grands
prêtres de cette « religion ». Anna Pauker, qui
arriva aux plus sommets de la hiérarchie soviétique
et devint ministre des Affaires étrangères de
Roumanie, prouva sa fidélité à Staline lorsqu’elle se
rendit veuve elle-même en dénonçant le père de ses
trois enfants comme trotskiste.
Les terroristes communistes encouragent ainsi les
enfants à devenir les bourreaux des ennemis du
prolétariat pour les endurcir et enlever de leurs
175 — Le lecteur qui a eu le courage de s’informer aura compris que les écoles dites privées (de
Dieu) ou laïcs (apostates) d’aujourd’hui, sont entre les mains des agents communistes, c’est-
àdire des fabiens (voir l’ouvrage sur Maitreya).. Encore sur ce point là, l’Italie apparaît comme
la vitrine de ce qui se prépare pour toute l’Europe avec la dernière réforme de 1999 sur les
écoles. La marxisation de l’école par cette réforme est tellement évidente que L’Osservatore
Romano lui-même a protesté énergiquement. Les enfants de cette fin de siècle sont formés aux
valeurs du Nouvel Ordre, c’est-à-dire qu’ils sont endoctrinés aux valeurs sataniques, à
l’humanisme, et aux doctrines antichristiques comme l’évolutionnisme (n. d. l. r.).

176 — La Revue Time fit état des conceptions de Lénine dans son édition du 17 Novembre
177 (n. d. a.).
— 388 —
le règne révolutionnaire de la terreur

cœurs le dernier vestige de sentiment et de pitié


humaine. Un de ces jeunes raconta comment il
s’était beaucoup amusé avec un prêtre. Il avoua : «
Nuit après nuit nous l’emmenions parmi les groupes
que nous devions tuer, mais nous le placions
toujours en dernier dans la file. Nous le faisions
attendre pendant que nous assassinions tous les
autres, puis nous le ramenions de nouveau à Bellas
Artes. (« Bellas Artes » était le bâtiment des
BeauxArts que les communistes utilisaient comme
prison). Chaque nuit il pensait qu’il allait mourir,
mais une mort rapide aurait été trop bonne pour lui.
Ce « faible » mourut « sept fois » avant que nous
en finissions avec lui ».
M. Knoblaugh, à la page 87 de son livre «
Correspondant en Espagne », raconte un épisode
horrible qui confirme les soupçons selon lesquels les
conjurés de la Révolution Mondiale choisissent des
dirigeants potentiels lorsqu’ils sont très jeunes et les
forment ensuite de telle façon qu’il n’y ait plus en
eux la moindre trace de sentiment et de pitié
humaines. Knoblaugh nous raconte comment deux
jeunes communistes se vantèrent, en la présence
d’un Docteur, d’avoir mutilé et assassiné deux
jeunes prêtres. Ils avaient reconnu le déguisement
de ces deux religieux qui, pour échapper aux
dépistages et à la mort, travaillaient comme livreurs
de charbon. Les deux jeunes expliquèrent comment
ils obligèrent les deux prêtres à creuser leurs
propres tombes avec leurs pelles à charbon et
ensuite, respectant la consigne du Règne de la
Terreur Communiste, émasculèrent leurs deux
victimes et leur firent entrer de force leurs organes
dans la bouche. Pendant que les prêtres mouraient
— 389 —
des pions sur l’échiquier

d’une mort lente, les deux monstres se moquaient


d’eux.
De Fonteriz nous raconte dans « Terreur Rouge à
Madrid », aux pages 19 et 20, comment la Tcheka
organisée par Dimitrov et Rosenberg, obligea une
femme à lui révéler où se cachait son mari. La
femme ne savait probablement pas où il demeurait,
mais afin de s’assurer qu’elle ne le savait pas, les
membres de la Tcheka la firent asseoir et la
surveillèrent pendant qu’ils s’amusaient à
transpercer les poitrines de huit de ses
domestiques, avec de grandes épingles à chapeau...
Les révolutionnaires qui ont défini les lignes
directrices du règne de la Terreur emploient des
criminels et des fous pour exciter le besoin de sang.
Je mentionnerai pour attester ce fait, ce qui se
produisit à Alcala le 20 Juillet 1936 : les « Rouges »
libérèrent tous les prisonniers, hommes et femmes,
à la condition qu’ils prennent les armes pour servir
la cause communiste. Ils enrôlèrent un millier
d’hommes et deux cents femmes, et constituèrent le
Bataillon d’Alcala qui se surpassa lors de l’attaque
victorieuse sur Madrid. Pour les récompenser, on les
envoya à Siguënza. Après avoir investi la ville, ils
assassinèrent deux cents personnes pour « ébranler
la résistance des autres ». Ce bataillon de criminels
occupa Siguënza pendant seize semaines. Lorsqu’ils
en furent chassés par les troupes de Franco, on
découvrit que toutes les femmes de 10 à 50 ans
avaient été violées. Beaucoup d’entre elles étaient
enceintes ou malades. Une fille, serveuse dans un
hôtel, raconta « la chance » qu’elle avait eue et
comment les criminels avaient assassiné l’Evêque de
Siguënza de la façon la plus horrible, et la plus
— 390 —
le règne révolutionnaire de la terreur

barbare. Lors d’un banquet qui eut lieu à l’hôtel,


cette nuit-là, un criminel du bataillon s’amouracha
d’elle et exigea qu’un de ses camarades s’habille
avec les vêtements de l’évêque assassiné et les
marie. Les autres pensèrent qu’il s’agissait d’une
grosse farce et se préparèrent à la parodie. Après le
mariage, les « Miliciennes » s’acquittèrent d’une «
Danse du Ventre », sur les tables du restaurant
regroupées en scène. A la fin de l’orgie, l’homme
déclara que la fille lui appartenait. Après les
événements, la serveuse fit remarquer : « J’étais
vraiment favorisée. Mon mari était un assassin mais
il valait mieux lui appartenir que d’être le jouet de
tous les autres. J’échappai au moins à la maladie ».
Marcel M. Dutrey rapporta le fait qu’à Ciempozuelos,
plus d’une centaine de religieux furent livrés à des
fous que les communistes avaient armés de
couteaux. Nous pouvons imaginer l’horreur qui
s’ensuivit. L’Année de Moscou, composée de
propagandistes entraînés, raconta au monde
comment les troupes de Franco avaient exécuté les
maires de nombreuses petites villes, mais ils ne
mentionnèrent pas qu’ils avaient été jugés par une
Cour Militaire constituée dans les règles. La Cour
fournit les preuves que ces maires avaient été des
agents communistes aux ordres de Largo Caballero
qui avait l’intention de transformer l’Espagne en une
Dictature.
Le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement
Révolutionnaire Mondial utilise les communistes du
monde entier pour imposer ses plans totalitaires :
les désertions de plus en plus nombreuses de
communistes de tous les pays en fournissent la
— 391 —
des pions sur l’échiquier

preuve évidente. Douglas Hyde qui, pendant cinq


ans fut rédacteur au Daily Worker, principal journal
communiste de Grande-Bretagne, annonça en Mars
1948 sa démission du Parti Communiste. Dans un
communiqué de presse, il affirma : « Je crois que la
nouvelle « ligne » du Parti Communiste, imposée
après la constitution du Kominterm, l’année
dernière (1947), si elle réussit, n’apportera que la
misère au petit peuple ». M. Hyde poursuivit et
expliqua que depuis la fin de la Deuxième Guerre
Mondiale, il s’inquiétait de la politique étrangère de
Moscou, et déclara qu’il était convaincu que la ligne
du Parti, celle qui est définie actuellement par la
clique moscovite, n’était plus fidèle aux idéaux pour
lesquels il avait tant œuvré et que le résultat final
serait la suppression des libertés et des acquis pour
lesquels les communistes s’étaient battus depuis si
longtemps. Il concluait en ces termes : « Ma
désillusion qui va croissant me conduit à chercher
une autre réponse au problème de notre époque et
une autre voie pour sortir du chaos mondial ».
Aussitôt après la démission de M. Hyde à Londres, il
y eut celle de Madame Justina Krusenstern-Peters,
membre du personnel des publications soviétiques
pendant douze ans. Elle annonça sa démission à
Shanghai, en Chine. Cette communiste déclara : «
Le ton des articles, écrits suivant les directives
venues de Moscou, devint tel que je ne puis plus le
supporter... Je suis encore une citoyenne soviétique
et je suis sûre que mes sentiments sont partagés
par bon nombre de mes collègues en Russie, la
seule différence étant qu’ils n’ont pas la possibilité
de protester contre leur asservissement ».

— 392 —
le règne révolutionnaire de la terreur

La plupart des communistes travaillent pour


l’avènement d’une Internationale des Républiques
Socialistes soviétiques. En d’autres mots, ils pensent
qu’en appliquant les méthodes révolutionnaires, et
seulement cela, ils peuvent détruire rapidement
l’étau du capitalisme égoïste et placer le pouvoir
politique dans les mains des « travailleurs ».
Une infime minorité de membres du Parti a
conscience du fait qu’elle est en train de se placer
dans un état d’esclavage d’où il n’y a aucun espoir
de s’échapper. M. Hyde et les autres personnalités
qui rompirent avec le Parti Communiste ne
réalisèrent cependant pas qu’ils n’étaient que des
pions utilisés pour faire avancer les plans des
Illuminati.

— 393 —
CHAPITRE XVI
les événements qui menèrent à la deuxième
guerre mondiale

Nous avons vu comment les Banquiers


Internationaux avaient permis à l’Allemagne de se
réarmer en secret, avec l’appui de Staline, malgré
les restrictions imposées par le Traité de Versailles.
Afin de comprendre ce qui se produisit en Allemagne
et qui permit l’accession d’Hitler au pouvoir, nous
devons étudier les coulisses de la politique de 1924
jusqu’à 1934. Le Pouvoir Occulte avait toujours
obtenu de ses agents la division de la population
des pays qu’il souhaitait asservir en de nombreux
partis religieux, économiques, politiques, sociaux et
ouvriers. Ses agents divisèrent ensuite ces
différents partis en un plus grand nombre possible
de factions (rivales), comme le demandait leur
devise : « Unis, nous faisons front. Divisés, ils
tombent ».
La plupart des citoyens Allemands, sauf les
communistes, étaient d’accord sur les points
suivants : l’Allemagne avait gagné la guerre avant
d’être trahie ; ensuite on avait exercé des
représailles à son égard ; les banquiers
internationaux avaient utilisé les soidisant
démocraties britannique, française et américaine
pour infliger une défaite aux armées Allemandes ; le
Parti Communiste dirigé par des juifs avait aidé les
Banquiers Internationaux à amener la situation de
chaos qui avait précédé la signature de l’Armistice,
et la Révolution qui s’ensuivit. Ils étaient d’accord
pour que chaque patriote allemand, homme et
— 394 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

femme, fasse tout son possible pour reconstruire


l’Allemagne d’après-guerre et briser l’étau
économique et militaire mis en place par le Traité de
Versailles.
La plupart des dirigeants politiques, sauf les
communistes, furent également d’accord sur le fait
que pour libérer la nation des sanctions
économiques imposées, il était nécessaire de se
dégager de l’aide financière, de la subordination aux
Banquiers Internationaux, c’est-à-dire du prêt à
intérêt. En d’autres mots, la plupart des politiciens
allemands, Sauf les communistes, acceptèrent que
l’Allemagne rompe la procédure de financement des
affaires nationales qui obligeait à contracter des
dettes, pratique que les Banquiers Internationaux
avaient imposée à l’Angleterre en 1694, à la France
en 1790, et aux États-Unis en 1791. Ils réalisèrent
que ce système avait engendré des Dettes
Nationales astronomiques, « dont le paiement du
principal et des intérêts était garanti et assuré par
une Imposition Directe sur le peuple ».
Les dirigeants fascistes d’Allemagne décidèrent
qu’ils émettraient leur propre argent et utiliseraient
en garantie des nouvelles émissions leurs avoirs
nationaux, tels que la valeur de leurs biens
immobiliers, de leur potentiel industriel, de leur
production agricole, de leurs ressources naturelles
et de la capacité de production de la nation.
Le peuple allemand constata que ses conceptions de
l’avenir politique et de la politique économique
étaient partagées par les peuples d’Italie, d’Espagne
et du Japon. C’est ainsi que naquirent les Puissances
de l’Axe et le Mouvement Fasciste. Du fait de leur

— 395 —
des pions sur l’échiquier

dynamisme, Hitler, Mussolini et Franco furent


choisis comme dirigeants. L’Histoire nous a montré
que ces trois hommes ont fait beaucoup pour aider
leurs pays à se remettre de l’influence des
révolutions et des guerres antérieures. Les progrès
dans l’agriculture et l’industrie ne furent pas
extraordinaires. Mais leur réarmement avait été
rendu possible grâce à l’aide apportée par les
agents des Illuminati qui avaient prévu de conduire
les pays fascistes et capitalistes dans une autre
Guerre Mondiale.
Lorsqu’Hitler et Mussolini arrivèrent au pouvoir, ils
appliquèrent une politique fasciste modérée qui
exigeait la rectification des erreurs commises dans
leurs pays. Il était prévu de contenir le
communisme et de réduire la puissance des
Illuminati qui contrôlaient la finance et l’industrie.
Mais plus le temps passait, plus Hitler et Mussolini
subissaient l’influence des dirigeants du noyau dur
des Seigneurs de la Guerre Nazis. Ceux-ci
proclamaient que la seule façon d’établir une paix
durable dans le monde, c’était par la conquête
militaire. Les dirigeants nazis convertirent à fond les
chefs militaires d’Italie et du Japon aux théories et
aux plans invoqués par Karl Ritter en 1849. En
Espagne, Franco refusa de s’associer à leurs plans
totalitaires parce que ses croyances religieuses
l’avaient convaincu qu’une idéologie qui niait
l’existence d’un Dieu Tout Puissant accomplissait
l’œuvre du Démon.
Les dirigeants totalitaires d’Allemagne, d’Italie et du
Japon avaient l’intention d’utiliser le Fascisme pour
servir leurs Plans secrets à longue échéance,
comme de la même façon leurs opposants, les
— 396 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

Banquiers Internationaux, utilisaient le


communisme.
Les plans immédiats des Seigneurs de la Guerre
prévoyaient en un premier temps d’infliger une
défaite à l’Empire de Staline ; en second lieu
d’éliminer le communisme en Europe ; en troisième
lieu, d’affermir le contrôle des Puissances de l’Axe
sur l’Europe Continentale ; en quatrième lieu
d’envahir la Grande-Bretagne et la France puis
d’asservir leurs populations ; et enfin, en cinquième
lieu, d’envahir et de conquérir les États-Unis en
suivant deux grands mouvements en tenaille. Le
Japon devait débarquer des forces d’invasion sur la
côte Ouest du Mexique dans le Sud, et dans les
territoires du Nord, au Nord. L’Allemagne devait
envahir le Canada par voie aérienne au Nord et les
forces Germano-Italiennes devaient contrôler
l’Atlantique à partir de l’Afrique et attaquer les
États-Unis, à partir de l’Amérique du Sud et du
Golfe du Mexique.
Les forces d’invasion du Nord, d’après leurs plans,
devaient se rejoindre dans les environs de Chicago
et descendre le Mississippi pendant que les forces
d’invasion du Sud-Ouest et du Sud-Est devaient se
rencontrer à la Nouvelle Orléans et pousser vers le
Nord à partir du Mississippi, divisant ainsi le pays en
deux moitiés [178].
La conquête de la Grande-Bretagne et des États-
Unis achevée, les Nazis prévoyaient d’exterminer les
Juifs dans ces deux pays comme ils avaient prévu
178 — Ce plan militaire existait depuis 1914 et fut communiqué aux gouvernements Alliés en
guerre, pendant la Première Guerre Mondiale, par des Officiers des Services de Renseignement
des Années Britannique et Américaine. J’ai relaté ce plan en détail dans deux ouvrages publiés
précédemment : « Hell’s Angels of the Deep » et « Checkmate in the North » (n. d. a.).
— 397 —
des pions sur l’échiquier

d’exterminer ceux qui vivaient en Europe. Les


Banquiers Internationaux et les gros capitalistes
contrôlés par eux figuraient sur les listes d’individus
à exécuter en priorité avec confiscation de leurs
propriétés et de leurs biens immobiliers.
Hitler fut emprisonné en 1923 parce qu’on le
considérait comme l’ennemi personnel des
Seigneurs de la Guerre Nazis et des Banquiers
Internationaux. Il en profita pour écrire « Mein
Kampf’ (« Mon Combat »). A la dernière page, Hitler
affirmait : « Le Parti (National-Socialiste) en tant
que tel, soutient le Christianisme authentique mais
ne s’attache pas à des questions de doctrine, de
quelque nature que ce soit. Il combat l’esprit
matérialiste Juif à l’intérieur et à l’extérieur de notre
pays ».
En 1933, Hitler dévoila sa politique vis-à-vis de la
Grande-Bretagne. Il fit remarquer que Marx, Lénine
et Staline avaient tous déclaré à de nombreuses
reprises que la Grande-Bretagne et son Empire
devaient être détruits avant que le Communisme
International puisse atteindre ses objectifs ultimes.
Face à cela, Hitler déclara : « Je suis décidé à
défendre l’Empire Britannique par la force si l’on
m’y invite ».
A propos du Traité de Versailles, Hitler écrivit : « Ce
n’était pas une invention britannique, mais avant
tout une invention juive pour détruire l’Allemagne ».
Il ajouta : « Même en Angleterre, on assiste à un
combat incessant entre les représentants des
intérêts de l’État britannique et ceux de la Dictature
juive mondiale. Pendant que l’Angleterre s’épuise à
maintenir sa position dans le monde, le Juif

— 398 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

d’aujourd’hui se comporte comme un rebelle en


Angleterre. Le combat contre la menace juive
mondiale commencera là-bas aussi ».
Hitler ne se départit jamais de l’opinion selon
laquelle la survie de l’Allemagne en tant que grande
puissance dépendait d’une alliance avec l’Empire
Britannique. En 1936, il engagea des pourparlers
pour essayer de sceller une telle alliance. Il prit des
dispositions pour que des entretiens officieux se
déroulent entre diplomates allemands et
britanniques, et après l’échec de ces négociations, il
montra encore à quel point il aurait souhaité cette
alliance : « Aucun sacrifice n’aurait été trop grand
pour s’assurer l’alliance de l’Angleterre. Cela aurait
signifié l’abandon de nos colonies et de notre
influence en tant que puissance maritime ainsi que
l’abstention de toute immixtion dans l’industrie
britannique par voie de concurrence » [179]. Il pensait
que toutes les concessions allemandes auraient valu
la peine s’il avait pu obtenir une alliance Germano-
Britannique. Son échec dans ce projet d’alliance
l’obligea à réduire son opposition vis-à-vis de
l’idéologie totalitaire que préconisaient les Seigneurs
de la Guerre Nazis extrémistes. L’échec de la
conférence convainquit Hitler qu’aucune politique
modérée ne desserrerait jamais le contrôle
qu’exerçaient les Banquiers Internationaux sur la
politique étrangère britannique. A son corps
défendant, il reconnut que Karl Ritter avait raison
lorsqu’il déclarait que « Le pouvoir qu’exerçaient les
financiers Juifs sur le Communisme devait être
179 — Cette déclaration, ainsi que d’autres de même nature, prouve qu’Hitler n’a jamais
accepté ou reconnu le Plan extrémiste à Longue Echéance des Seigneurs de la Guerre Nazis en
vue de la Domination Mondiale par Conquête Militaire (n. d. a.).
— 399 —
des pions sur l’échiquier

détruit ainsi que le pouvoir des dirigeants du


mouvement révolutionnaire mondial, avant
l’établissement de la paix et de la liberté
économique dans le monde ».
Nous avons décidé de rapporter dans notre livre les
« causes » des événements historiques qui ont
engendré les « effets » que nous connaissons
aujourd’hui. Nous ne nous préoccupons pas de
savoir si les décisions prises par les protagonistes
ont été « bonnes » ou « mauvaises », sauf lorsqu’il
s’agit d’apprécier si ces décisions vont dans le sens
du Plan du Démon ou si elles sont conformes au
Plan de Dieu. La raison d’être de la recherche
historique est d’acquérir la connaissance du
comment et du pourquoi des erreurs commises dans
le passé, de façon à ce que nous puissions éviter de
commettre des erreurs semblables dans l’avenir.
L’importante réunion consacrée à la recherche d’une
alliance entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne eut
lieu en Janvier 1936. Lord Londonderry représentait
le gouvernement britannique et Goering, von
Ribbentrop et Hitler, l’Allemagne.
Un spécialiste de cette période de l’histoire m’a
précisé que Goering et von Ribbentrop avaient
résumé les grandes lignes du Mouvement
Révolutionnaire Mondial à Lord Londonderry,
expliquant le travail de recherche approfondi
qu’avait réalisé le Professeur Karl Ritter et d’autres
spécialistes. Ils laissèrent entendre que la seule
solution efficace pour combattre une conspiration à
visée totalitaire était de conduire une Guerre Totale.
Ils expliquèrent à Lord Londonderry que leur plan
prévoyait d’attaquer tous les pays contrôlés par les
communistes, de libérer les peuples asservis et
— 400 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

d’exécuter tous les traîtres communistes. Ils


affirmèrent que la seule façon d’éliminer le
communisme, c’était d’exterminer la Race Juive
toute entière [180]. Ils apportèrent bon nombre de
preuves documentaires et insistèrent sur leur
authenticité, afin de démontrer que le communisme
avait été organisé, financé et dirigé par des Juifs
puissants, riches et influents qui avaient par ailleurs
organisé, financé et dirigé le Sionisme Politique pour
imposer leurs ambitions secrètes et instaurer l’Age
Messianique [181].
Hitler aurait promis de continuer à s’opposer aux
plans extrémistes totalitaires des Seigneurs de la
Guerre Nazis et de limiter ses activités contre le
communisme à l’Europe, si le gouvernement
britannique voulait bien accepter une alliance avec
l’Allemagne. Lorsque Lord Londonderry déclara
douter que le gouvernement britannique prenne
part à un plan visant à abolir le communisme et qui
en appelait à un génocide, Hitler fit un compromis.
Il déclara que l’Allemagne se chargerait elle-même
de l’opération, pourvu que l’Angleterre reconnaisse
dans un traité que les deux pays, quelles que soient
les circonstances, n’entreraient pas en guerre l’un
contre l’autre dans un délai de dix ans. Hitler
prétendit que « la seule façon pour l’Angleterre, la
France et la Russie de secouer le fardeau ruineux et
insupportable des dettes nationales toujours
croissantes, était de les dénoncer puis de rétablir
l’émission monétaire et la régulation des flux
180 — Une fois de plus, l’Antisémitisme exacerbé se dévoilait et cependant l’histoire a prouvé
que les Conspirateurs Internationaux ont utilisé toutes les races et toutes les croyances pour
servir leurs propres visées secrètes et égoïstes (n. d. a.).

181 — La plupart de ces preuves sont reproduites dans « Le Complot Palestinien » de B.


Jensen, imprimé par John McKiniey, 11-15 King Street, Perth, Ecosse (n. d. a.).
— 401 —
des pions sur l’échiquier

monétaires au profit du gouvernement qui en était


le détenteur de droit depuis les origines ».
Hitler aurait fait remarquer que le dessein de son
Parti National-Socialiste... (appelez-le Fasciste)...
était de mettre fin immédiatement et pour toujours
à la puissance et à l’influence qu’exerçaient les
banquiers internationaux dans les affaires nationales
et internationales : ils obligent toutes les nations
indépendantes à s’enfoncer toujours plus dans les
dettes. Hitler aurait cité ce que Benjamin Disraeli fit
dire à l’un de ses personnages dans un livre
célèbre : « Voyez-vous, cher Coningsby, le monde
est gouverné par de tout autres personnages que
ne se l’imaginent ceux dont le regard ne plonge pas
dans les coulisses » [182].
Goering aurait appuyé le Führer en faisant
remarquer que l’histoire avait prouvé que les Juifs
riches et influents s’étaient arrogé le contrôle
économique et politique de chaque pays dans lequel
ils s’étaient infiltrés, en utilisant des méthodes
illégales et des pratiques corruptrices.
Von Ribbentrop aurait soutenu l’argumentation de
Goering en rappelant à Lord Londonderry que dès
les années 1927-28 lorsqu’il était au Canada, la
Commission Royale Stevens du Service des Douanes
Canadiennes avait prouvé que le pays était volé
chaque année de plus de cent millions de dollars par
la contrebande, les trafics et les commerces
illégaux, à partir d’un Quartier Général
International. Les preuves remises au Commissaire
Royal avaient établi de façon irréfutable que pour
182 — L’ouvrage « Coningsby » fut publié en 1844, juste avant que Karl Marx ne publie « Le
Manifeste Communiste ». A cette époque, plusieurs révolutions étaient programmées et se
produisirent aussitôt après que l’ouvrage de Karl Marx fut paru (n. d. a.).
— 402 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

utiliser le gangstérisme à grande échelle, les agents


des « Cerveaux » avaient fait usage de la corruption
et des escroqueries afin d’acheter des milliers de
fonctionnaires et des centaines de personnalités du
gouvernement, jusqu’au Ministère même. Pourtant
la corruption du Canada étaient dix fois inférieure à
celle des États-Unis d’Amérique. Ribbentrop fit
entendre que la seule façon de nettoyer cette
écurie, c’était d’atteindre les trois cents hommes du
sommet qui constituent le Pouvoir Occulte : c’est lui
qui conçoit et dirige les forces négatives dont les
influences maléfiques diverses et les activités
criminelles soutiennent toutes le Plan à Longue
échéance des dirigeants du Mouvement
Révolutionnaire Mondial [183]
.
Toujours lors de cette réunion de Janvier 1936,
Goering aurait passé en revue une fois de plus les
agissements des Banquiers Internationaux dans la
mise en place, la conduite et le financement de la
Révolution Russe en 1917, ce qui leur avait permis
d’instaurer les conditions de vie difficiles, voire
tragiques que le inonde connaissait à cette époque
[184]
.
Hitler rappela à Lord Londonderry les millions de
chrétiens qui avaient été impitoyablement
massacrés dans les pays communistes depuis
Octobre 1917 et prétendit que les hommes

183 — Ribbentrop citait manifestement un article de la Wiener Freie Presse du 4 Décembre


1912, dans lequel feu Walter Rathenau déclarait : « Trois cents hommes qui se connaissent tous
gouvernent les destinées du Continent européen et choisissent leurs successeurs dans leur propre
entourage ». Ce sont les Illuminati (n. d. a.).

184 — La plupart des pays du monde s’embourbèrent profondément dans une dépression
économique (n. d. a.).
— 403 —
des pions sur l’échiquier

responsables de ces tueries ne pouvaient être que


des gangsters internationaux.
Le dernier point de la discussion porta sur les
instructions qu’avait reçues Staline pour transformer
l’Espagne en une Dictature Communiste. Tout le
schéma de l’intrigue internationale fut mis à nu : la
façon dont on avait permis à l’Allemagne de se
réarmer secrètement ; la façon dont la politique
française était contrôlée par la FrancMaçonnerie du
Grand Orient [185] ; la façon dont on avait persuadé
la Grande-Bretagne de désarmer pendant que ses
ennemis potentiels étaient en train de réarmer.
Pour les Allemands, il était impossible au monde de
profiter de la paix et de la prospérité tant que les
dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial
continueraient à fomenter des guerres pour amener
des situations favorables à l’action révolutionnaire.
Leur solution était de neutraliser autant le
Communisme International que le Sionisme
Politique : ainsi tous les mouvements
révolutionnaires cesseraient d’exister... Sinon, une
autre guerre serait inévitable, car le Pouvoir Occulte
qui tire les ficelles dans l’ombre se croyait proche
d’atteindre son but ultime.
Hitler était un grand orateur et mon informateur me
dit qu’il termina son exposé en demandant à Lord
Londonderry de retourner en Angleterre pour
persuader le Gouvernement britannique de
s’associer à l’alliance proposée avec l’Allemagne.
Puis il déclara : « Je suis convaincu que l’Empire
britannique et l’Église Catholique Romaine sont
deux institutions universelles dont le maintien est
185 — Hitler ferma toutes les Loges du Grand Orient en Allemagne (n. d. a.).
— 404 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

absolument essentiel, en tant que remparts, pour la


préservation à l’avenir de la loi et de l’ordre dans le
monde ».
Ce que nous venons de citer à propos d’Hitler est
tellement contraire aux idées reçues que nous nous
sentons obligés de nous appuyer sur les faits
historiques et les documents suivants. Lord
Londonderry retourna à Londres après la conférence
et fit son rapport au Cabinet britannique. Le 21
Février 1936, il écrivit à von Ribbentrop en faisant
référence aux conversations qu’il avait eues. Sa
lettre précisait entre autres : « Ils (Hitler et
Goering) oublient qu’ici (en Angleterre), nous
n’avons pas subi les désastres d’une révolution
depuis plusieurs siècles... en ce qui concerne les
Juifs... nous n’aimons pas la persécution, mais en
outre, il y a la sensation physique de cette force
terrible dont vous parlez et qui peut exercer ses
ravages dans le monde entier... il est possible de
suivre la trace de leur action dans la plupart de ces
désordres internationaux qui ont causé d’importants
dégâts, dans de nombreux pays. Mais d’un autre
côté, nous pouvons constater que de nombreux
Juifs se sont particulièrement impliqués dans l’autre
camp et ont fait leur possible, à l’aide de la richesse
et du pouvoir dont ils disposaient, pour contrecarrer
les activités malveillantes et nuisibles de leurs
congénères » [186].
Hitler ayant réalisé que ses espoirs d’alliance avec la
Grande-Bretagne n’avaient pas abouti, glissa de
186 — Cette citation fut extraite de l’Evening Standard de Londres, du 23 Avril 1936. Les
lecteurs qui souhaiteraient davantage de détails sur les conversations de Lord Londonderry avec
Hitler, Goering et Von Ribbentrop, liront l’ouvrage « Ourselves and Germany », publié par
Lord Londonderry. Ajoutons que nos renseignements ne proviennent pas de cette source (n. d.
a.).
— 405 —
des pions sur l’échiquier

plus en plus vers la « Droite ». Il fut persuadé qu’il


était impossible à un homme, à des groupes
d’hommes ou même à une simple nation de briser la
puissance et l’influence qu’exerçaient les Banquiers
Internationaux sur les prétendues nations
démocratiques en raison du contrôle financier et du
poids des dettes nationales.
En Juillet 1936, la Guerre Civile espagnole éclata.
Hitler, Mussolini et Franco se rapprochèrent. Franco
n’ayant pas d’autre solution que de se lancer dans
cette Guerre Civile pour empêcher l’Espagne de
devenir communiste, Hitler se mit sur ses gardes et
concentra sa puissance militaire sur ses frontières. Il
voulait s’assurer que Staline — dont il savait qu’il
n’était qu’un agent des Banquiers Internationaux,
installé par eux pour diriger la Russie — n’étendrait
pas sa dictature aux autres pays européens. Chaque
avancée d’Hitler dans la poursuite de sa manœuvre
défensive fut qualifiée par la Presse Antifasciste d’«
Acte d’Agression ». Hitler expliqua que ces
mouvements étaient des actes préventifs ou des
occupations préventives et réaffirma son souci
majeur d‘empêcher Staline d’établir sa zone
d’influence aux alentours du 40ème parallèle, en
Europe. Si personne ne freinait Staline, l’Allemagne,
la Grande-Bretagne et d’autres pays d’Europe du
Nord seraient pris au piège comme des mouches
dans une toile d’araignée.
Non seulement Hitler n’obtint pas l’Alliance
britannique, mais il s’attira l’inimitié des Seigneurs
de la Guerre Nazis qui recommandaient des
méthodes totalitaires pour résoudre ces problèmes
très compliqués et dangereux. Ils ne voulaient pas
d’une alliance avec l’Angleterre mais ne voulaient
— 406 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

pas, non plus, voir s’épanouir le Christianisme. Ils


n’acceptèrent pas les mesures « préventives »
d’Hitler qui entravaient leurs plans de « Guerre
Totale », d’abord contre la Russie et ensuite contre
la Grande-Bretagne et la France. Le « Noyau Dur »
des Seigneurs de la Guerre, Nazis et Païens, exigea
qu’Hitler entreprenne une action offensive : c’était,
à leur avis, la meilleure défense vis-à-vis de
l’empiétement progressif de l’Underground
communiste et des armées de Staline. Lorsqu’Hitler
refusa de marcher à fond avec eux, ils décidèrent
alors de se débarrasser de lui et le premier attentat
contre lui eut lieu. Les Seigneurs de la Guerre Nazis
essayèrent ensuite de réduire l’influence qu’il
exerçait sur le peuple allemand.
Ils lancèrent alors une campagne pour que le peuple
allemand accepte leur idéologie païenne et aryenne.
Ils enseignèrent la supériorité de la Race Aryenne et
recommandèrent la guerre pour établir la
suprématie absolue de l’État Aryen. Ces hœmnes de
fer mirent au point un principe fondamental : tous
les hommes et toutes les femmes de sang Aryen
devaient une obéissance absolue, inconditionnelle
au Chef de l’État Aryen et ne reconnaîtraient aucun
mortel au-dessus de lui. Ainsi démarrèrent les
conflits entre les clergés Catholique et Protestant et
l’État Nazi. Le clergé condamna l’idéologie Nazie
parce que ses « grands prêtres » prêchaient en fait
la déification de l’homme.
Les dirigeants Nazis accusèrent les clergés
Catholique et Protestant d’enfreindre les lois et de
braver l’autorité de l’État. Les Evêques Catholiques
Romains et les Protestants répliquèrent en déclarant
que les Doctrines extrémistes Nazies étaient
— 407 —
des pions sur l’échiquier

contraires au Plan Divin de la Création. Les


dirigeants Nazis contre-attaquèrent en déclarant
que l’Église n’avait aucun droit d’interférer dans les
questions étatiques.
Hitler essaya de calmer le clergé en interdisant les
Loges du Grand Orient dont on savait qu’elles
étaient le quartier général des extrémistes Aryens
dans toute l’Allemagne. Mais les dirigeants Nazis
rendirent cette mesure caduque en les transformant
en « Ordres de Chevalerie ».
Afin de maintenir un front uni contre le
communisme, Hitler essaya d’apaiser les Nazis en
promulguant un décret selon lequel tout homme
d’Église qui prêcherait contre les Lois de l’État ou
mettrait en question sa suprématie serait cité en
justice. Si sa culpabilité était reconnue, il encourrait
les peines prévues pour ce crime. Voilà un bel
exemple illustrant la façon dont les forces du mal
ont su diviser deux puissants partis qui
combattaient un ennemi commun.
La propagande antifasciste fit grand tapage du
désaccord entre Hitler et le Pape. Il est vrai que le
Pape Pie XI avait dénoncé le « Nazisme » en des
ternies non équivoques dans l’Encyclique « Mit
brennender Sorge », du 14 Mars 1937, « sur la
situation de l’Église en Allemagne ». Il déclara aux
Catholiques Romains qu’il avait pesé chaque mot de
l’encyclique sur la balance de la vérité, et aussi de
l’amour. Faisant référence à la conception nazie de
la supériorité de la Race Aryenne et à la suprématie
de l’État, il enseigna : « Quiconque prend la race,
ou le peuple, ou l’État, ou la forme de l’État, ou les
dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur

— 408 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

fondamentale de la communauté humaine — toutes


choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place
nécessaire et honorable, — quiconque prend ces
notions pour les retirer de cette échelle de valeurs,
même religieuses, et les divinise par un culte
idolâtrique, celui-là renverse et fausse l’ordre des
choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin
de la vraie foi en Dieu et d’une conception de la vie
répondant à cette foi... Notre Dieu est le Dieu
Personnel, Surnaturel, Tout-Puissant, Infiniment
Parfait, Unique dans la Trinité des Personnes et
Tripersonnel dans l’Unité de l’Essence Divine, le
Créateur de tout ce qui existe, le Seigneur et Roi et
l’ultime consommateur de l’histoire du monde, qui
n’admet ni ne peut admettre à côté de Lui aucun
autre dieu... Seuls des esprits superficiels peuvent
tomber dans l’erreur qui consiste à parler d’un «
Dieu National », d’une « Religion Nationale » ; seuls
ils peuvent entreprendre la vaine tentative
d’emprisonner Dieu, le Créateur de l’Univers, le Roi
et le Législateur de tous les peuples, devant la
grandeur duquel les Nations sont « comme une
goutte d’eau suspendue à un seau » (Isaïe XL, 15)
dans les frontières d’un seul peuple, dans
l’étroitesse de la communauté de sang et d’une
seule race ».
Dans une lettre pastorale datée du 19 Août 1938,
les Evêques d’Allemagne critiquèrent violemment
l’idéologie Nazie. La lettre déclarait que l’attitude
des Nazis visà-vis de la Religion chrétienne en
Allemagne était en « flagrante contradiction avec les
assertions du Führer » [187]... « L’objectif ce n’est
187 — Pour le texte complet de ces lettres, consulter « The Rulers of Russia » (Les Dirigeants
de la Russie) du R. P. Denis Fahey, pages 64 à 70 (n. d. a.).
— 409 —
des pions sur l’échiquier

pas seulement d’entraver la croissance de l’Église


Catholique, niais de supprimer le Christianisme et
de le remplacer par une religion totalement
étrangère à la croyance chrétienne en un vrai Dieu
». La lettre allait jusqu’à remarquer que l’attaque
des Nazis envers le Dr. Sproll, Evêque protestant de
Rottenburg, avait prouvé clairement que la «
persécution » n’était pas seulement dirigée contre
l’Église Catholique mais contre l’idée chrétienne tout
entière, « de sorte... qu’une tentative est
actuellement faite pour se débarrasser du Dieu
chrétien et Le remplacer par un « Dieu Allemand ».
Que signifie un Dieu Allemand ? Est-il différent du
Dieu des autres peuples ? S’il en est ainsi, il doit
exister un Dieu particulier pour chaque nation et
pour chaque peuple... Autant dire qu’il n’y a pas de
Dieu.
Ce qui s’est produit en Allemagne en 1936 s’est
répété depuis dans les autres pays. Les Dirigeants
du Nazisme Noir ont joint leurs forces à celles des
Dirigeants du Communisme Rouge dans l’attaque
contre la Religion chrétienne et l’Empire britaimique.
Les Seigneurs de la Guerre Nazis, d’esprit totalitaire,
ont initié leurs disciples dans les Loges Allemandes
du Grand Orient, avec des anciens rituels païens
remontant au temps où les tribus barbares
(Aryennes) et les Huns déferlaient sur l’Europe. Les
révolutionnaires qui dirigent le Communisme
International, d’esprit totalitaire eux aussi, ont initié
leurs dirigeants dans les Loges du Grand Orient des
autres pays, avec les anciens rituels kabbalistiques
de l’Illuminisme. Afin de comprendre cette situation,
il est nécessaire de se rappeler que les Juifs, quelles
que soient les circonstances, n’ont jamais été admis
— 410 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

dans les Loges Allemandes du Grand Orient depuis


1785, date à laquelle les papiers trouvés sur le
corps du messager des Illuminati, tué par la foudre
près de Ratisbonne, furent communiqués par la
police aux autorités Bavaroises. Ces documents
prouvaient que les Loges du Grand Orient de France
étaient utilisées comme quartiers généraux secrets
du Mouvement Révolutionnaire inspiré par les Juifs.
Il est nécessaire de remonter aussi loin dans le
temps, même si la situation apparaît très
compliquée, pour comprendre pourquoi l’Église
Catholique Romaine a adopté une position aussi
explicite vis-à-vis du Nazisme « Noir » alors qu’elle
tolérait des formes moins extrémistes de Fascismes
comme par exemple l’anticommunisme de Franco,
en Espagne. Ceci explique également que le
Cardinal Mindszenty ait pu collaborer avec les
prétendus Dirigeants Fascistes qui tentaient de
renverser la domination communiste en Hongrie.
Franco, avec logique, refusa de s’embarquer à fond
et de soutenir le Nazisme Allemand pendant la
deuxième Guerre Mondiale, simplement parce que
les Seigneurs de la Guerre Nazis, extrémistes et
païens, étaient devenus tous puissants en
Allemagne. En Italie, en Allemagne, en France, en
Espagne et au Japon, des millions de citoyens
pacifiques et charitables se sont retrouvés
confrontés au dilemme d’avoir à choisir entre le
fascisme et le communisme. On leur offrit le choix
de Hobson. En fait de choix, ils durent généralement
choisir ce qu’ils pensaient être le moindre mal et
furent étiquetés en conséquence.

— 411 —
des pions sur l’échiquier

Ainsi les nations du inonde se disposaient par une


intrigue diabolique à entrer dans la deuxième
Guerre Mondiale. La dictature russe réarmait
secrètement les armées Allemandes. La dictature
italienne, sous Mussolini, constituait secrètement
une énorme flotte de sous-marins construite par les
Allemands à leurs propres normes et spécifications.
Ces sous-marins furent testés pendant la Guerre
Civile Espagnole, et prouvèrent, dès 1936, qu’ils
étaient pratiquement invulnérables aux armes anti-
sousmarines britanniques, y compris au fameux
système « Asdic ». Le gouvernement anglais fut
informé de tout cela. Le Capitaine Max Morton, R.
N., fit prendre conscience aux autorités concernées,
d’une manière cuisante, ces mises en garde, en
passant au travers de tous les dispositifs anti-sous-
marins adoptés par la marine britannique pour la
protection de la flotte de Méditerranée au mouillage.
Il se rendit « in persona » dans un port protégé et
coula, en théorie, une demi-douzaine de bâtiments
de ligne alors qu’ils étaient au mouillage. Cette
action valut au Capitaine Max Morton une
condamnation des Lords de l’Amirauté Civile
Britannique alors qu’il aurait dû recevoir des
félicitations ! Son avancement fut barré et on lui
imposa le silence. Il ne fut pas autorisé à prendre
part activement à la guerre navale jusqu’en 1940 !
Ce n’est que lorsque les « U-Boot » allemands
menacèrent de faire mourir de faim la Grande-
Bretagne par le blocus, qu’on lui demanda de
prendre la direction des opérations dans la Guerre
sousmarine de l’Atlantique...
Dès 1930, on avait prévenu le gouvernement
britannique que les sous-marins italo-allemands
— 412 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

avaient réussi à plonger à plus de 500 pieds,


rendant ainsi inutiles toutes les grenades sous-
marines alors en usage. Il fut averti que le dispositif
« Asdic » qu’on utilisait était également périmé.
Mais il refusa de prêter attention aux
avertissements : le Pouvoir Occulte utilisait des
agents à l’intérieur du gouvernement pour affaiblir
le potentiel militaire anglais, alors qu’il renforçait
secrètement celui de l’Allemagne. Lorsque la guerre
éclata, la Grande-Bretagne n’avait pas un seul
escorteur de lutte anti-sous-marine moderne en
service. Résultat, elle perdit 75 % de sa marine
marchande et plus de 40.000 hommes avant que la
situation ne s’inverse en sa faveur en Avril
1943. [204]

204 — L’auteur informa personnellement le Chef


d’État-major de la Marine Canadienne, le Premier
Lord de l’Amirauté et d’autres personnalités du
gouvernement de cette lamentable
Hitler provoqua l’hostilité des Banquiers
Internationaux lorsqu’il annonça sa politique
financière et son programme de réforme monétaire.
Il persuada l’Italie, l’Espagne et le Japon de le
soutenir dans sa volonté de remettre en question la
puissance des Cartels et des Monopoles financés et
contrôlés par les Banquiers Internationaux,
notamment leur conception personnelle de Banque
des Règlements Internationaux. Le Reich Allemand
abrogea alors la clause de la constitution qui faisait
du Dr. Hans Luther, Président de la Reichsbank, un
personnage inamovible. Jusqu’à cette date, le
président de la Reichsbank ne pouvait être remplacé

— 413 —
des pions sur l’échiquier

sans son propre consentement et sans une majorité


de votes émanant du Conseil de la Banque des
Règlements Internationaux.
Depuis la Grande Guerre, les Banquiers
Internationaux avaient mis en place plus de
vingt-six Banques Centrales sur le modèle de la
Banque de Réserve Fédérale des États-Unis
instituée en 1913 d’après les théories de M. Paul
Warburg, un « allemand » qui avait émigré en
Amérique en 1907 et qui était devenu l’associé
de Kuhn-Lœb & Co de New-York.
La Banque de Réserve Fédérale (F. E. D.) de M. Paul
Warburg, en 1913, avait constamment tenté de
mettre en place une « Organisation Bancaire
Centrale » qui ne reconnaîtrait au-dessus d’elle
aucune autorité mondiale. Hitler savait que si
Warburg et ses associés imposaient leurs vues, la
Banque des Règlements Internationaux deviendrait
aussi autocratique dans les Affaires Internationales
que la Banque d’Angleterre dans la Politique
Etrangère et les Affaires Intérieures Britanniques.
On demanda aux politiciens et aux hommes d’État
d’appuyer ce rêve de banquier pour stabiliser le
système bancaire mondial. A ce point de vue, ils
étaient dans le vrai. Mais il y avait anguille sous
roche : dans le cas où l’on aurait entériné ces
conceptions, tout espoir de libre entreprise et
d,’abondance se serait évanoui. Les citoyens du
monde entier auraient bénéficié de la même
protection financière que le criminel jouissant de la
sécurité sociale derrière ses barreaux. Face à cette
mise en esclavage financier de la population
mondiale, Hitler choisit d’adopter une position claire
— 414 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

et nette, et refusa que l’Allemagne soit associée à


un conglomérat d’États Monopolisateurs, contrôlé
secrètement par les agents des Illuminati.
Après que le Système de Réserve Fédérale de
Paul Warburg eut fonctionné pendant trois ans,
de 1913 à 1916, le Présidant Woodrow Wilson
résuma la situation économique des États-Unis
d’Amérique en ces termes : « Une grande nation
industrialisée est contrôlée par son système de
crédit très concentré. La croissance de la nation
ainsi que toutes ses activités sont, en
conséquence, entre les mains de quelques
hommes... Nous sommes gouvernés par ce qu’il y
a de pire ; nous sommes un des gouvernements
les plus contrôlés du monde civilisé... il ne s’agit
plus du gouvernement par conviction, issu du
vote libre de la majorité, mais d’un
gouvernement issu de l’opinion et de la
contrainte exercée pur de petits groupes
d’hommes dominateurs ».
C’est bien là l’essence de la soi-disant démocratie
moderne [205] ! Lorsque les pays du

situation (n. d. a.).


205 — Les lecteurs qui souhaiteraient plus de détails
sur la question de la finance internationale liront
l’ouvrage « Wealth, Virtual Wealth and Debt »
(Richesse, Richesse Effective et
Monde Occidental furent plongés dans la dépression
économique des années 1930, dont une nouvelle
guerre pouvait, seule, les délivrer, le Président
Franklin D. Roosevelt remarqua : « Soixante
— 415 —
des pions sur l’échiquier

familles contrôlent en Amérique la richesse de la


nation... Un tiers de la population nationale est mal
logé, mal nourri et mal habillé... 20 % des hommes
qui travaillent sur les projets « W.P.A. » sont dans
un tel état de malnutrition qu’ils ne peuvent
accomplir une journée de travail... J’ai l’intention
d’expulser les changeurs d’argent du Temple ».
Roosevelt savait qu’à moins d’expulser les
Banquiers Internationaux du « Temple moderne de
la finance internationale », seule une nouvelle
Guerre Mondiale serait en mesure de résoudre la
situation chronique de blocage financier qu’ils
avaient instaurée à l’échelle de la planète par les
restrictions monétaires, l’encadrement du crédit et
les autres manipulations financières. Ils devinrent
de plus en plus riches tandis qu’en dehors de leur
cercle d’initiés, la population devenait
progressivement de plus en plus pauvre.
Mais Roosevelt fut bientôt docile lorsqu’il s’aperçut
qu’il ne pourrait briser ou même diminuer la
puissance des Illuminati. On l’obligea à faire entrer
les États-Unis dans la guerre contre les seuls pays
qui soutenaient fermement la politique qu’il avait
annoncée peu après son élection à son poste. Très
diminué physiquement, Roosevelt ne put qu’obéir
aux diktats des hommes qui lui avaient procuré
l’argent et ménagé l’influence pour accéder à la
Présidence d’un des plus grands états du monde...
Roosevelt mourut dans la demeure de l’homme le
plus riche et le plus puissant des États-Unis :
Bernard Baruch ! Cet homme qui avait bien pris soin
de se tenir à l’arrière plan pendant plus de quarante
ans exerçait son pouvoir sur tous les autres. On le
considérait dans les milieux informés comme le « roi
— 416 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

» des Banquiers Américains et sans aucun doute


comme l’un des quelques élus de notre époque qui
constituent « Le Pouvoir Occulte » dans les coulisses
des affaires internationales. S’il n’en était pas ainsi,
pourquoi donc Winston Churchill et son fils lui
rendaient-ils visite aussi souvent ? Pourquoi
Churchill fit-il ses discours retentissants en faveur
du Sionisme Politique et de la coexistence pacifique
aussitôt après avoir rendu visite à Bernard Baruch,
en 1954 ?
Le terme de « démocratie » est une expression
aujourd’hui très trompeuse : c’est regrettable, mais
c’est ainsi. On l’utilise pour désigner des pays qui ne
sont rien moins que des « paradis pour financiers ».
De nos jours, les pays qui sont qualifiés de «
démocratiques » ont adopté un système monétaire
conçu par les Banquiers Internationaux et sous
lequel la monnaie crée des dettes. Mais un tel
système permet à ces esclavagistes de manipuler
les niveaux de prix dans différents pays et d’utiliser
le dollar comme valeur stable facilitant les échanges
de véritable richesse. La Grande-Bretagne, la France
et les États-Unis sont considérés comme des pays «
démocratiques » parce qu’ils sont liés ensemble par
des dettes envers les prêteurs d’argent
internationaux. Les pays communistes s’appellent
également républiques « démocratiques » et le
resteront aussi longtemps que les mêmes groupes
financiers internationaux les contrôleront.
Lorsqu’en Europe, les Puissances de l’Axe refusèrent
les pratiques usuraires des Banquiers
Internationaux, elles se retrouvèrent exactement
dans la situation du petit commerçant indépendant
face aux réseaux des grandes surfaces, des Trusts
— 417 —
des pions sur l’échiquier

et des Monopoles. On leur laissa l’alternative de


rejoindre la grande « famille » ou bien... Dans le cas
d’un commerçant indépendant, s’il refuse de « voir
la lumière », il est rapidement

Dettes) du Professeur Soddy, pages 290 et


suivantes (n. d. a.).
mis hors circuit par l’action systématique de la
concurrence déloyale. Dans le cas de nations qui
refusent de « jouer le jeu », celles-ci sont
condamnées à subir la guerre ou la révolution. Il n’y
a aucune pitié pour les nations dont les dirigeants
refusent de courber la tête ou de se prosterner aux
pieds de Mamon. Celles qui refusent l’usure des
Grands Prêtres du Dieu de l’Argent encourent le
châtiment. Toutes doivent payer le tribut qu’ils
exigent d’elles sinon...
La Deuxième Guerre Mondiale fut déclenchée pour
donner aux Illuminati l’occasion de « se débarrasser
des barrières de castes, de croyances et de
préjugés. Leurs idées sur la nouvelle civilisation
devaient être mises en place par un monde en
guerre ». La preuve de notre affirmation, nous
l’avons obtenue au cours d’une radiodiffusion d’un
discours de Sir Anthony Eden, en date du 11
Septembre 1939, à l’adresse de l’Amérique. A. Eden
déclarait : « Pouvons-nous finalement débarrasser
l’Europe des barrières de castes, de croyances et de
préjugés ? Notre nouvelle civilisation doit être mise
en place par un monde en guerre. Malgré la guerre
notre nouvelle civilisation sera tout de même
construite ». Quelle infamie ! Les guerres

— 418 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

n’engendrent que destructions ; elles ne


construisent jamais [ ] !
188

A partir de 1930, les Britanniques informés et qui


pouvaient avoir quelque influence firent tout ce qui
était en leur pouvoir pour essayer d’empêcher que
l’Angleterre et ses alliés soient impliqués dans une
nouvelle guerre avec l’Allemagne. Comme on
pouvait s’y attendre, ces personnes furent attaquées
par les agences de presse antifascistes qui les
traitèrent de taupes nazies totalitaires !
Quelques-uns des Britanniques qui s’opposèrent
ouvertement au Communisme — mais aussi à la
servilité continuelle du gouvernement britannique
envers les Banquiers Internationaux — se
déclarèrent carrément attirés par les principes
Fascistes définis par Franco et Hitler. Ce mouvement
était dirigé par Sir Oswald Mosley. D’autres
personnalités, le plus souvent des Hommes d’État,
des Amiraux à la retraite et des Généraux, tentèrent
d’informer les politiciens et les membres du
gouvernement des dessous de l’intrigue
internationale.
Le Mouvement Antisémite démarra en Angleterre
dès 1921, après le retour de Russie de M. Victor E.
Marsden qui avait été emprisonné par les
Bolcheviks. M. Marsden était le correspondant du
London Morning Post depuis 1914. Lorsque M.
Marsden revint en Angleterre, il avait en sa
possession le document que le Professeur Sergeï
Nilus avait publié en russe, en 1905, sous le titre «
The Jewish Peril » (Le Péril Juif). Le professeur Nilus
affirmait que les documents originaux avaient été
188 — Des guerres peuvent être aussi constructives dans un deuxième temps et non pas
seulement destructrices (n. d. l. r.).
— 419 —
des pions sur l’échiquier

obtenus d’une femme qui les avait volés en 1901 à


un riche Juif International, qui lui rendait visite dans
son appartement. Il venait de s’adresser aux cadres
supérieurs du Grand Orient de Paris.
Tandis qu’il traduisait les documents, M. Marsden
reçut des menaces de mort. M. Marsden publia sa
traduction des documents sous le titre : « Les
Protocoles des Sages de Sion », et munit
effectivement dans des circonstances suspectes
quelques années plus tard.
Après la publication du livre par la Britons Publishing
Society, M.Marsden fut traité par la presse
internationale de menteur effronté et d’abominable
antisémite. Le livre suscita une des plus grandes
controverses que le monde ait jamais comme. Mes
propres recherches m’ont conduit à penser très
sérieusement que les documents publiés en Russie,
en 1905, par le Professeur Nilus sous le titre « Le
péril Juif’ et par M. Marsden en Angleterre, en 1921,
sous le titre « Les Protocoles des Sages de Sion »
ne sont rien moins que le Plan à Longue Echéance
des Illuminati, celui qui avait été expliqué en détail
par Amschel Rothschild à ses associés à Francfort,
en 1773. Nous avons cité ce plan au Chapitre III de
notre livre. Rothschild ne s’adressait pas à des
rabbins et à des anciens. Il parlait à des banquiers,
à des industriels, à des hommes de science, à des
économistes, etc. Par conséquent, il est injuste
d’imputer cette conspiration diabolique et criminelle
à tout le Peuple Juif et à tous ses chefs religieux.
Mon opinion est confirmée par un Officier Supérieur
de l’Intelligence Service qui avait étudié l’affaire en
Russie, en Allemagne et en Angleterre.

— 420 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

Que le texte tombé entre les mains du Professeur


Nilus ait été utilisé comme document de base pour
des conférences destinées à instruire les dirigeants
du M. R. M., cela ne fait aucun doute ; car en plus
du contenu original de la conspiration, il y a des
remarques additives qui expliquent comment le
complot a pu être mis à exécution, et comment on a
imposé depuis 1773 le Darwinisme, le Marxisme et
le Nietzschéisme. On y fait également référence au
Sionisme Politique et à son utilisation pour servir
dans le futur les objectifs des dirigeants du M. R.
M. : les Illuminati.
Le terme d’ « Agent », dans le document semblerait
désigner une personne, un groupe, une race, une
nation, une croyance, ou toute autre organisation
qui pourrait être utilisée comme « medium » ou «
instrument » du Plan des Illuminati pour instaurer la
domination mondiale absolue.
Sans tenir compte de son origine, toute personne
qui a lu ce document ne peut nier que l’orientation
des événements mondiaux a suivi le programme
inspiré par le document de 1773 jusqu’à
aujourd’hui. On ne peut d’ailleurs qu’être stupéfait
de l’exactitude étonnante des prévisions que ce
document nous livre.
Donnons simplement un exemple particulièrement
frappant, entre autres. Le document souligne
comment le Sionisme doit être soutenu pour
atteindre ses objectifs. Theodore Herzl, qui fut le
fondateur du Mouvement Sioniste Officiel aurait
déclaré : « Dès que je suis entré dans le
Mouvement Sioniste, mes yeux se sont tournés vers
l’Angleterre parce que je voyais qu’en raison de la

— 421 —
des pions sur l’échiquier

situation générale, nous pouvions nous en servir


comme d’un levier, selon le Principe d’Archimède ».
Et aussi : « Lorsque nous diminuons (le « nous »
fait référence aux Sionistes) nous devenons un
prolétariat révolutionnaire ; les membres
subalternes du parti de la Révolution ; lorsque nous
nous relevons, notre terrible pouvoir s’accroît
également : c’est celui de l’argent [189] ».
Plus stupéfiante encore, et cette affaire nous
ramène à l’époque où le document arriva en la
possession du Professeur Nilus, la déclaration que fit
Max Nordau au sixième Congrès Sioniste de Bâle
(Suisse) en Août 1903 : « Permettez-moi de vous
présenter les prochaines étapes de notre plan
comme si je vous montrais les barreaux d’une
échelle montant de plus en plus haut : Le Congrès
Sioniste ; La Proposition Anglaise de l’Ouganda ; La
Prochaine Guerre Mondiale ; La Conférence de la
Paix où, avec l’aide de l’Angleterre sera créée une
Palestine Juive et Libre »... Souvenons-nous que ces
hommes qui étaient d’éminentes personnalités du
Mouvement Sioniste parlaient probablement en
toute sincérité. L’Histoire nous prouve toutefois que
le petit groupe choisi qui a constitué dans le passé
et constitue encore aujourd’hui le Pouvoir Occulte
derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial, a
utilisé le communisme et le sionisme pour
poursuivre ses ambitions totalitaires.
Le contenu du document traduit par M. Marsden
définit la « Ligne du Parti », celle qui fut suivie par
les dirigeants révolutionnaires Bolcheviks sous les
dictatures de Lénine et de Staline. Mais il définit
189 — Théodore Herzl dans « L’État Juif » (Judenstaat) et page 45 du « Complot Palestinien »
de B. Jensen (n. d. a.).
— 422 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

aussi la politique suivie par les dirigeants du


Mouvement Sioniste. Lord Sydenham qui lut le
document, fit alors cette remarque : « La
caractéristique la plus frappante... c’est une
connaissance d’une rare acuité qui embrasse les
domaines les plus larges... une connaissance sur
laquelle reposent des prophéties maintenant
réalisées ».
Henry Ford étudia ce document et le fit également
étudier par d’éminents érudits. Il publia un livre aux
révélations stupéfiantes qui concoururent à faire
reconnaître que le document dévoilait le plan d’un
petit groupe de financiers internationaux qui utilisait
et utilise encore le Communisme, le Sionisme et
tous les autres mouvements passés sous leur
contrôle, qu’ils soient Juifs ou Gentils, pour
poursuivre leurs objectifs secrets et totalitaires.
Un journaliste du New-York World interrogea M.
Henry Ford à propos du document, et ses
commentaires parurent dans la presse le 17 Février
1921 : « La seule déclaration que je puis faire au
sujet des Protocoles, c’est qu’ils correspondent à ce
qui se passe actuellement. Il y a seize ans qu’on les
connaît et ils ont correspondu aux différentes
situations mondiales depuis seize ans. Et ils y
correspondent encore. »
M. Ford fit cette déclaration il y a trente-quatre ans
et ce qu’il disait alors est encore d’actualité. Ceci
nous permet d’affirmer, et toute personne honnête
en conviendra, que ce document est une copie
conforme du plan conçu en 1773 et appliqué depuis
cette date. Plan qui est d’ailleurs presque arrivé à
son terme, d’après leurs calculs.

— 423 —
des pions sur l’échiquier

Nous pourrions très bien nous demander : «


Combien de temps les peuples demeureront-ils
inertes face à une telle situation ? » La Révolution
n’est pas la réponse. La Révolution n’est qu’un
moyen au service des puissances du mal. Seule la
voix indignée des populations de tous les pays libres
peut avoir une influence sur ses représentants élus
et par eux, mettre un terme aux plans totalitaires
des prêteurs d’argent avant qu’ils atteignent leur
but [190].
De 1921 à 1927, M. Marsden resta au service du
Morning Post. Il avait beaucoup d’amis mais s’était
fait de puissants ennemis. En 1927, il fut désigné
pour accompagner le Prince de Galles dans sa «
Tournée de l’Empire ». Il est impensable que M.
Marsden n’ait pas profité de cette occasion pour
informer Son Altesse Royale du contenu des
Protocoles et de la façon dont les financiers
internationaux étaient impliqués dans l’intrigue
internationale, avec les mouvements Communiste et
Sioniste. Lorsque le Prince de Galles revint de sa
Tournée, il avait beaucoup changé ; il n’était plus un
« jeune écervelé ». Il avait davantage mûri et avait
assumé l’importante fonction d’ « Ambassadeur
Extraordinaire de l’Empire Britannique ». Ce ne
pouvait être qu’une simple coïncidence, mais M.
Marsden dont la santé s’était sérieusement altérée
au cours de son voyage à l’étranger, tomba
subitement malade « le lendemain de son retour en
Angleterre et mourut quelques jours plus tard ».
Evénement qui me rappelle un fait cité par M. E.
190 — Hélas, Carr n’a pas saisi que ces principes chers à la Démocratie ne pourront jamais
renverser un tel état de fait. Le vote n’a jamais rien changé à la puissance du Pouvoir Occulte à
laquelle Dieu seul pourra s’opposer (n. d. l. r.).
— 424 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

Scudder dans son livre sur « Le Collier de Diamants


», à propos de la mort de Mirabeau : « Le Roi Louis
XVI, de France, savait que Mirabeau avait été
empoisonné ». Mirabeau était mort parce qu’il avait
indiqué au Roi de France qui étaient les véritables
instigateurs de la Révolution Française.
Quiconque a eu le privilège de rencontrer le Duc de
Windsor sait combien il fut profondément affecté par
ses expériences « au front » pendant la guerre de
1914-1918. Il tenait à consacrer beaucoup de temps
aux Premières Lignes, apportant réconfort et
encouragement aux troupes. Il remporta leur
admiration et leur fidélité et en retour il aimait et
respectait ses (futurs) sujets qui se battaient si bien
et mouraient si bravement.
Après la Tournée, Son Altesse Royale s’intéressa
beaucoup aux problèmes sociaux et économiques. Il
visita les régions minières et entra dans les
habitations des mineurs. Il causa avec les mineurs
et leurs familles de leurs problèmes et voulut se
dispenser de beaucoup de détails qui encombraient
le protocole des cérémonies royales. Il eut l’audace
d’être en désaccord avec des hommes d’état et des
politiciens lorsque ceux-ci lui donnèrent des conseils
qu’il savait dangereux. Il osa même exprimer ses
vues dans le domaine des Affaires Etrangères. En
homme vigilant, il s’opposa à toute politique
gouvernementale qui pouvait être parasitée par le
Pouvoir Occulte et conduire le pays dans une
nouvelle guerre.
Dès qu’il fut sacré Roi, le 20 Janvier 1936, il prit ses
responsabilités encore plus au sérieux. Il n’avait pas
l’intention d’être simplement un autre roi sur un jeu
— 425 —
des pions sur l’échiquier

d’échec international, qu’on déplace ici ou là suivant


la volonté d’une Puissance cachée derrière le Trône,
après avoir été manœuvré et réduit à une situation
de « Pat » ou de « Mat ». Il ne fit aucun doute qu’il
avait une personnalité et une volonté propres. Un «
Roi » au courant de tant de choses et manifestant
des intentions aussi claires ne pouvait être qu’un
obstacle redoutable pour des hommes qui ont
l’intention de diriger les Affaires d’État selon leurs
propres plans. Il fallait s’en débarrasser.
A partir du moment où il lia amitié avec M. Marsden,
on enclencha une version moderne de « l’Infamie ».
Une campagne de rumeurs et de calomnies laissa
entendre qu’il était fou et libidineux. On l’accusa de
pencher à « Droite » et d’avoir des sympathies pour
le Mouvement Fasciste de Sir Oswald Mosley [191].
Lorsqu’on découvrit son amitié pour Mme Wally
Simpson, la presse « gauchiste » trouva matière à
calomnies, sans aucun égard pour son rang,
publiant les insinuations les plus infâmes et
interprétant leurs relations de la façon la plus
scandaleuse. C’était exactement le genre de
situation que pouvaient exploiter ses ennemis pour
favoriser leurs plans sans scrupules. Le Premier
Ministre de Grande-Bretagne reçut des ordres. En
1936, M. Baldwin exécuta leurs oukases qui
exigeaient l’abdication du Roi Edouard VIII, comme
MM. Lloyd George, Churchill et Balfour avaient obéi
à leurs exigences à propos de la Palestine, en 1919.

191 — Même en novembre 1954 on ressortit cette vieille calomnie à propos du Duc de Windsor
et de ses liens avec le Fascisme. La Presse l’accusait d’avoir livré, en 1936, à des personnalités
allemandes, des informations secrètes, relatives à la défense et aux plans alliés. Ce qu’il nia
vigoureusement (n. d. a.).
— 426 —
les événements qui menèrent à la deuxième guerre mondiale

On plaça le Roi Edouard VIII dans l’alternative de


faire de Mme Simpson sa maîtresse, et de perdre
ainsi l’amour et l’affection de ses sujets, ou bien
d’abdiquer et de l’épouser. Il se conduisit comme un
« gentleman » devait se conduire en pareilles
circonstances [192].
Le lecteur pourrait se demander pourquoi le
document tant controversé n’apparut qu’en 1901.
Nous avons la réponse dans le fait que la dépression
de 1893, artificiellement créée, amena une situation
propice à la guerre. Les Banquiers Internationaux se
rencontrèrent à Londres pour consolider leur
position et décidèrent de déclencher la « Guerre des
Boers ». Ils considéraient que cette guerre était
nécessaire pour obtenir le contrôle des Mines d’Or et
des gisements diamantaires d’Afrique du Sud. Le
Raid de Jameson eut lieu comme prévu le 1 er
Janvier 1896 et provoqua la guerre la plus
injustifiable pour laquelle les Britanniques aient dû
se battre. Winston Churchill se rendit en toute hâte
en Afrique comme observateur. Officiellement, il
était correspondant de guerre... mais une grande
partie de cette période de l’Histoire reste à écrire...
Les événements qui ont conduit au déclenchement
de la Guerre Hispano-Américaine doivent être
également examinés. Cette guerre donna aux
Banquiers Américains le contrôle de la production de
sucre à Cuba. Plus importantes encore furent les
192 — Lorsque les Puissances Occultes veulent se débarrasser d’un « importun » elles utilisent
tous les moyens, notamment des femmes spécialement formées (dévergondées) pour ce genre de
travail. Le Duc de Windsor est malheureusement tombé dans ce piège comme avant lui, le Roi
Louis XV. Un auteur anglais — Charles Higham — a publié en 1988 un ouvrage sur « La
Scandaleuse Duchesse de Windsor » où l’on apprend que cette dame avait reçu une formation
spéciale dans certaines « maisons » de Shangaï... William Carr se montre un fidèle sujet de Sa
Majesté : l’Histoire a maintes fois rencontré des Mrs Simpson sans qu’il y ait abdication d’un
roi à la clé... (n. d. l. r.).
— 427 —
des pions sur l’échiquier

transactions préliminaires qui eurent lieu à propos


de la guerre entre la Russie et le Japon,
pour...1904.
Cette affaire était très compliquée. Il fallait
s’arranger pour que les Rothschild financent les
Russes et que Kuhn-Lœb & Co de New-York finance
les Japonais. Il fallait que par cet accord les deux
groupes amassent de l’argent et que l’Empire Russe
s’affaiblisse et soit prêt pour la Révolution
Menchevik, initialement prévue pour 1905...
Pendant que les Banquiers Internationaux se
rencontraient dans le quartier des affaires de
Londres, les dirigeants du Mouvement
Révolutionnaire Mondial se rencontraient dans les
bas quartiers de la même ville. Lénine y reçut ses
ordres. On lui expliqua comment il devait procéder
avec les différents groupes révolutionnaires pour
qu’une action « indépendante » de leur part ne
puisse gêner sérieusement les plans d’ensemble des
dirigeants du M. R. M. Il a été prouvé que les
Directeurs du M. R. M. utilisaient des dignitaires des
Loges du Grand Orient de France et d’autres pays
pour faire avancer leurs plans révolutionnaires.
C’est pourquoi il est vraisemblable de supposer
qu’on envoya un agent de Londres à Paris, en 1900
ou en 1901, pour donner des instructions aux
dignitaires du Grand Orient sur le rôle qu’ils
devaient jouer dans la réalisation du programme de
guerres et de révolutions. Voilà une explication qui
nous révèle comment et pourquoi l’Histoire se
répète : n’y eut-il pas de la même façon un agent
des Illuminés qui fut tué à Ratisbonne en 1785 alors
qu’il transportait des directives aux dignitaires du
Grand Orient de France ?...
— 428 —
CHAPITRE XVII
la deuxième guerre mondiale éclate

Après l’abdication du Roi Edouard VIII de nombreux


britanniques bien informés, parmi lesquels figuraient
des Parlementaires et des Officiers supérieurs à la
retraite entreprirent une campagne acharnée pour
essayer de convaincre les membres du
gouvernement britannique de la vérité et de la
réalité de la « Conspiration des Banquiers
Internationaux ».
Le Capitaine A. H. M. Ramsay et l’Amiral Sir Barry
Domvile (K. B. E., C. B. ; C. M. G.) faisaient partie
de ces personnalités. Le Capitaine Ramsay avait fait
ses études à Eton et au Collège Militaire de
Sandhurst. Il servit dans le régiment de la Garde de
Sa Majesté, en France, de 1914 à 1916, où il fut
sérieusement blessé. On le nomma au Q. G. du
Régiment après sa guérison. Par la suite, il fut muté
au Ministère de la Guerre et rendit des services à la
Mission de Guerre Britannique, à Paris, jusqu’à la fin
de la guerre. Il fut élu au Parlement en 1931 en tant
que représentant du Midlothian-Peebleshire,
fonction qu’il occupa jusqu’en 1945.
L’Amiral Sir Barry Domvile fit une brillante carrière
dans la Marine. Il avait la réputation d’être l’un des
meilleurs Officiers d’Artillerie de Grande-Bretagne. Il
commença son service dans la Marine en 1894
comme aspirant sur les navires de guerre à voile et
à vapeur. Ses capacités lui valurent une promotion
accélérée : en 1898, il fut promu lieutenant. En
1906, on lui remit la médaille d’or du Royal United

— 429 —
des pions sur l’échiquier

Services, et en 1910 il reçut son premier


commandement de « destroyer ». Lorsque la
Première Guerre Mondiale fut imminente, on le
nomma secrétaire adjoint du Comité de la Défense
Impériale. Les hostilités engagées, il fut affecté à la
Force de Frappe « Harwich » qui se composait de
croiseurs légers et de destroyers, sous le
commandement de l’Amiral Sir Reginald Tyrwhitt. Il
prit alors le commandement de sept destroyers et
croiseurs légers qui avaient tous la réputation
enviable d’être des Navires de Combat. Il fut
nommé capitaine de pavillon auprès de l’Amiral
Tyrwhitt en 1917, et occupa ce poste jusqu’à la fin
de la guerre [193]. Après la guerre, il occupa
successivement les fonctions de Directeur des
Renseignements de la Marine, de Président de
l’Ecole Navale Royale de Greenwich, et de Vice-
amiral commandant l’Ecole de Guerre. Il prit sa
retraite en 1936 au grade d’Amiral.
Au cours des années 1920-1923, du fait de ses
compétences et de son expérience des opérations
militaires, il fut d’abord directeur adjoint et par la
suite directeur-enchef de la Division Plan (=
Politique) de l’État-Major de l’Amirauté. A ce titre, il
assista à un certain nombre de conférences à Paris,
Bruxelles, Spa, San Remo et à la Conférence Navale
de Washington.
Ces deux officiers à la retraite, l’un de l’Armée et
l’autre de la Marine, suspectèrent que la Révolution
Bolchevique, en Russie, avait été conçue,
programmée, financée et dirigée par des hommes
qui pensaient que la liquidation de l’Empire
193 — L’auteur a publié l’histoire de la Force de Frappe « Harwich » en 1934 sous le titre «
Brass Hats and Bell-Bottomed Trousers » (n. d. a.).
— 430 —
la deuxième guerre mondiale éclate

Britannique était une étape essentielle avant de


pouvoir exercer un contrôle absolu des richesses,
des ressources naturelles et du potentiel humain du
monde entier.
Ces deux « Gentlemen » ont reconnu sincèrement
que jusqu’en 1938, ils n’ont jamais pu identifier les
hommes qui constituaient le Pouvoir Occulte
derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial et
derrière les affaires internationales.
En 1938, leurs études et leurs recherches leur
permirent de conclure que les chefs de la Juiverie
Mondiale « coiffés » par les Banquiers Juifs
Internationaux étaient le Pouvoir Occulte derrière le
Mouvement Révolutionnaire Mondial. Ils furent
convaincus que ces hommes utilisaient leur richesse
pour acquérir le pouvoir et l’influence nécessaires
aux affaires internationales, et provoquer ainsi des
conflits entre les nations. Ils arrivèrent également à
la conclusion que le but de leur Plan à Longue
Echéance était l’établissement de l’ère Messianique,
de façon à ce que la Juiverie Internationale, avec un
Gouvernement Central en Palestine, puisse imposer
par la force son idéologie totalitaire aux peuples du
Monde Entier. Je suis d’accord avec cette
dernière conclusion. Comme le lecteur le sait, je
reconnais avoir été moi-même dans le doute et dans
l’incertitude au cours de cette période qui va à peu
près de 1907 à 1938. Mais en 1939, je fus
persuadé, après avoir vu comment Staline avait
épuré les Juifs en Russie et comment il les a utilisés
pour provoquer, heureusement sans succès, des
révolutions dans d’autres pays, puis les a
abandonnés à leur sort, que les hommes qui
constituent le Pouvoir Occulte derrière les affaires
— 431 —
des pions sur l’échiquier

internationales et nationales sont les Illuminati. Ces


lucifériens ont utilisé le Sionisme et l’Antisémitisme,
le Communisme et le Fascisme, le Socialisme et le
Capitalisme égoïste pour faire progresser leurs plans
secrets et amener un Gouvernement Mondial qu’ils
ont l’intention de contrôler comme ils ont contrôlé la
Russie par la personne de Lénine, après Octobre
1917. Une dictature à l’échelle du Monde est le seul
type de gouvernement par lequel ils pouffaient,
grâce à l’emprise d’une police mondiale, imposer de
force leurs édits aux peuples et assurer « la paix ».
S’il n’y a qu’un seul état gouverné par un
dictateur, il ne peut plus y avoir de guerres.
C’est de la logique pure : en effet, pour qu’il y ait
une rixe, un différent, un combat, une révolution ou
une guerre, il faut par nécessité deux individus
d’idées et d’opinions contraires qui aient l’intention
de les faire accepter à l’autre parti au besoin par la
force des armes, si les pourparlers et les
négociations échouent. En outre, mes études et mes
recherches m’ont convaincu que depuis l’époque du
Christ jusqu’à aujourd’hui, les hommes qui ont
constitué le Pouvoir Occulte derrière la scène
nationale et internationale ont toujours utilisé leur
richesse, même de façon illégale, pour acquérir le
pouvoir et l’influence nécessaires à l’exécution de
leurs complots et de leurs plans secrets. Ils ont fait
usage de la corruption, de l’usure, de la
subornation, des escroqueries, des méthodes
illégales de trafic et de commerce, de l’esclavage,
des assassinats, des guerres, des révolutions, de la
prostitution, de la drogue, de l’alcool et de toute
autre forme de dévergondage et de vice pour
— 432 —
la deuxième guerre mondiale éclate

corrompre, pour faire chanter ou obliger par


d’autres moyens les hommes rebelles à leur
volonté. Ces « outils », qu’ils aient été Juifs ou
Gentils, Francs-Maçons ou autres, ont
invariablement été liquidés, sans exception,
lorsqu’après avoir accompli leurs missions, les
Illuminati considéraient qu’ils en savaient beaucoup
trop.
En examinant ces faits, je fus convaincu que les
conspirateurs du sommet de la pyramide
n’appartenaient pas tous à une race ou à une nation
définie, mais qu’ils étaient des « Agents de Satan »,
à ses ordres, et accomplissant sa volonté, ici-bas,
sur la Terre. Le seul et unique objectif du
Démon, c’est d’arracher les âmes humaines à
Dieu. Or, les hommes qui ourdissent et
programment les guerres et les révolutions ont fait
beaucoup pour l’avènement d’un Monde sans Dieu.
Ce raisonnement m’a permis de comprendre le
génie maléfique de ces hommes qui ne peuvent se
rapprocher de leur but matérialiste et totalitaire
qu’en fomentant des guerres et des révolutions. Ils
doivent, par nécessité, détruire la civilisation fondée
sur les principes du Plan Divin de la Création avant
de pouvoir imposer leur idéologie totalitaire et
maléfique aux peuples du monde entier.
Le Capitaine Ramsay et l’Amiral Domvile essayèrent
de 1936 à 1939, d’empêcher la guerre entre la
Grande-Bretagne et l’Allemagne parce qu’ils
pensaient que la « Juiverie Internationale » avait
l’intention de susciter une guerre dans laquelle les
Empires Allemand et Britannique se détruiraient
mutuellement. Le peuple survivant aurait alors été
une proie facile pour le Communisme, comme de la
— 433 —
des pions sur l’échiquier

même façon la Russie avait subi la domination du


communisme.
Je suis d’accord sur le fait que la Deuxième Guerre
Mondiale fut manigancée par les Illuminati qui
utilisèrent l’anticommunisme, l’antifascisme,
l’antisémitisme et l’anti-n’importe-quoi pour
favoriser leurs Plans Maléfiques à Longue Echéance
et leurs ambitions totalitaires, secrètes et nuisibles.
En revanche, il me semble que l’erreur fatale est
d’être « anti-n’importe-quoi » sans être strictement
« anti-mal ». Je crois que la seule façon d’infliger
une défaite à la Conspiration Internationale
Diabolique, c’est de dire la vérité au plus grand
nombre possible de personnes, et de les convaincre
qu’elles ont été utilisées comme des « Pions sur
l’Échiquier » par ces hommes maléfiques [194].
Le Capitaine Ramsay essaya avec acharnement de
convaincre M. Neville Chamberlain que c’était agir
contre les plus grands intérêts de l’Empire
Britannique que de permettre aux Conspirateurs
Internationaux de précipiter la Grande-Bretagne
dans une guerre contre l’Allemagne. Il avait raison.
Le Premier Ministre Britannique ne se laissa pas
convaincre, mais fin néanmoins suffisamment
impressionné pour transiger avec Hitler à Munich. Il
revint en Angleterre en agitant avec frénésie son
célèbre parapluie ainsi qu’un papier dont il disait
que c’était une entente « garantissant la paix pour
notre époque ».
Aussitôt après cette proclamation, la presse qui était
sous le contrôle des Banquiers Internationaux
déclencha une campagne de haine antifasciste. La
194 — Voir note sur Humanum genus (n. d. l. r.).
— 434 —
la deuxième guerre mondiale éclate

presse aux ordres condamnait Chamberlain et le


présentait comme « une vieille femme décidée à
acheter la paix à tout prix ». Elle le caricatura avec
son parapluie et l’accusa d’être pro-fasciste. Ses
agents à Moscou le brûlèrent en effigie sur les
places publiques.
Faute de place nous ne pouvons rapporter les
détails de l’intrigue conçue par le groupe maléfique
déterminé à provoquer une guerre entre la Grande-
Bretagne et l’Allemagne. A mon avis, la politique
antisémite d’Hitler fut une erreur, mais lancer la
Grande-Bretagne et l’Allemagne dans un conflit ne
pouvait sauver de la persécution et de la mort les
Juifs qui résidaient en Allemagne, en Pologne et
dans d’autres pays. Faire entrer de force les pays
dans la guerre mondiale a permis de faire remonter
directement à la surface les haines antisémites des
Nazis envers les Juifs, haines terrifiantes, d’une
abominable férocité, dont nous avons eu un
exemple lors du « Règne de la Terreur
Révolutionnaire ». Les personnes qui affirment que
la guerre fut provoquée par les juifs Internationaux
et non pas par les Illuminati (qui ne condamnent
pas les juifs ou tout autre groupe pour cette
question), prendront la peine de réfléchir et
réaliseront qu’en fomentant la Deuxième Guerre
Mondiale, ces monstres condamnèrent un grand
nombre de juifs innocents à la mort tandis que la
plupart des Communistes Révolutionnaires juifs
échappèrent à la mort en se réfugiant dans
l’Underground ». Ils purent entrer illégalement, par
la suite, en Palestine, aux États-Unis, au Canada et
dans d’autres pays. Si la paix s’était maintenue,
l’antisémitisme des allemands n’aurait jamais pu
— 435 —
des pions sur l’échiquier

arriver aux extrémités que l’on sait pendant la


guerre. On aurait pu trouver une solution pacifique
à ce problème. Mais non ! Le Plan à Longue
Echéance des Illuminati Internationalistes exigeait la
destruction des Empires britannique [195] et allemand
ainsi que des Juifs qui n’étaient pas d’actifs
Communistes, et qui n’étaient pas, en conséquence,
leurs « Instruments ».
Le Capitaine Ramsay avait promis à M. Neville
Chamberlain de lui fournir des preuves
documentaires relatives à la Conspiration
Internationale qui obligeait la Grande-Bretagne à
déclarer la guerre à l’Allemagne. Ces preuves se
composaient de câblogrammes codés et secrets,
échangés entre M. Winston Churchill et le Président
Roosevelt, à l’insu de M. Chamberlain, Premier
ministre en fonction ! Le Capitaine Ramsay se
proposa d’acquérir des copies de ces documents afin
de prouver que les Banquiers Internationaux avaient
l’intention de provoquer la Deuxième Guerre
Mondiale dans le but de courber les autres nations
européennes sous le joug du Communisme. Nations
européennes et mouvement communiste, contrôlés
tous les deux par les Illuminati...
L’officier du chiffre, qui avait codé et décodé ces
documents secrets à l’Ambassade américaine de
Londres, se nommait Tyler Kent. Anna Wolkoff était
son assistante. A l’instar de Gouzenko, ils furent
atterrés à l’idée que le monde allait être plongé
dans une nouvelle Guerre Mondiale pour satisfaire
les ambitions totalitaires d’un très petit nombre de
lucifériens dont la richesse en imposait même aux
Présidents et aux grands hommes d’État et les
195 — On peut considérer que l’Empire britannique a été remplacé par les États-Unis (n.d.l.r).
— 436 —
la deuxième guerre mondiale éclate

obligeait à faire leur volonté. On se retrouvait en


1938 face à la même situation qui prévalait à Paris
en 1919 avant la signature du Traité de Versailles.
Tyler Kent, comme beaucoup d’autres personnes,
savait que le Capitaine Ramsay suspectait une «
Conspiration Juive Internationale » et qu’il tentait
d’empêcher la guerre. Lorsque le Capitaine Ramsay
lui apprit que N. Chamberlain empêcherait une telle
conspiration d’être mise en œuvre si on lui donnait
des preuves documentaires authentiques de son
existence, Tyler Kent offrit de montrer au Capitaine
Ramsay les documents accablants dans son
appartement au 47, Place Gloucester à Londres.
Mais les Conspirateurs Internationaux se montrèrent
particulièrement actifs. En Mars 1939, ils avaient
amené par fraude M. Chamberlain à signer une
garantie pour protéger la Pologne d’une agression
allemande en lui présentant un rapport falsifié selon
lequel un ultimatum de 48 heures avait été notifié
aux Polonais. En fait, le gouvernement allemand
n’avait jamais transmis d’ultimatum de 48 heures.
Son mémorandum ne proposait que des suggestions
raisonnables pour une solution « pacifique » aux
problèmes créés par le Traité de Versailles en ce qui
concernait le Corridor Polonais et Dantzig.
L’Histoire prouvera que la seule raison pour laquelle
le gouvernement polonais avait ignoré le
mémorandum allemand, était que des agents des
Conspirateurs Internationaux avaient « conseillé »
les dirigeants de la Pologne et les avaient assurés «
qu’une garantie britannique les préserverait d’une
agression allemande ».

— 437 —
des pions sur l’échiquier

Les mois passèrent et la Pologne continua à ignorer


le mémorandum allemand. Pendant ce temps-là, la
presse Anti-Allemande déversa des torrents
d’injures sur Hitler parce qu’il avait osé défier la
puissance des Rois de l’Argent internationaux. Hitler
s’était acquis leur haine par sa politique financière
indépendante et ses réformes monétaires. On fit
croire aux populations, et à cette époque je le crus
également, qu’on ne pouvait faire confiance aux
déclarations d’Hitler. On raconta qu’après son «
putsch » dans le pays des Sudètes, Hitler avait
affirmé qu’il « n’avait plus d’autres prétentions ». La
presse laissa entendre que le mémorandum
allemand à la Pologne, qui proposait une solution «
pacifique » aux problèmes créés par le Traité de
Versailles, n’était « qu’une nouvelle exigence » et
en conséquence « une promesse rompue ».
La véritable Histoire nous apprend qu’il n’en fut pas
ainsi. Ce qu’Hitler avait dit, c’était qu’ « il n’aurait
plus d’autres prétentions après avoir corrigé les
injustices infligées au peuple allemand par ceux qui
avaient dicté les termes et les clauses du Traité de
Versailles ». N’est-ce pas un son de cloche tout à
fait différent et n’avons-nous pas là l’exemple
typique d’une « demi-vérité » peut être beaucoup
plus dangereuse qu’un mensonge plein et entier ?...
La promesse d’Hitler était soumise à conditions. Il
avait promis de n’avoir aucune autre prétention «
après » que les problèmes concernant le pays des
Sudètes, une partie de la Tchécoslovaquie, le
Corridor Polonais et Dantzig aient été résolus.
Les doléances allemandes étaient réelles et fondées.
Par le Traité de Versailles, le Corridor Polonais avait

— 438 —
la deuxième guerre mondiale éclate

séparé la Prusse Orientale du reste de l’Allemagne.


Dantzig, ville purement allemande, avait été isolée ;
les Allemands qui avaient décidé de rester dans ce
qui devint la Tchécoslovaquie, avaient été
persécutés ; le souhait exprimé par le peuple
autrichien d’une unification avec l’Allemagne, dans
le but de se protéger d’une agression communiste,
avait essuyé un refus. A vrai dire, on avait
conditionné l’opinion publique occidentale à blâmer
la France et les nations qui constituaient la « Petite
Entente » si elles insistaient sur les revendications
allemandes. Il est indéniable que la politique
d’après-guerre des Puissances Alliées vis-à-vis de
l’Allemagne fut en contradiction flagrante avec le
principe d’auto-détermination que prônaient les
gouvernements impliqués dans l’intérêt des peuples
qui les avaient élus.
Tous les chanceliers allemands démocrates qui
s’étaient succédé avaient tenté par des négociations
diplomatiques d’obtenir des réparations et avaient
échoué. Ce furent ces échecs pour obtenir la justice
par des moyens pacifiques, qui mobilisèrent le
peuple allemand lorsqu’il porta Hitler au pouvoir.
Winston Churchill avait beau qualifier Hitler d’ «
avorton monstrueux rempli de mensonges et de
tromperies », il n’est pas possible de nier,
objectivement, qu’en 1939 celui-ci essaya encore de
proposer une solution pacifique aux problèmes créés
par le Corridor Polonais et Dantzig. Or, les agents
des Conspirateurs Internationaux avaient trompé,
sciemment, le Premier ministre Chamberlain et lui
avaient fait croire qu’Hitler avait transmis un
ultimatum au gouvernement polonais et avait
déplacé ses armées pour appuyer ses exigences. Ce
— 439 —
des pions sur l’échiquier

fut cette tromperie qui décida M. Chamberlain, à


son corps défendant, de conseiller au gouvernement
de Sa Majesté de déclarer la guerre à l’Allemagne.
C’est une grave accusation, mais les faits prouvent
sa vérité, et des événements semblables se sont
produits partout dans le monde vers la fin et
aussitôt après la fin de la Deuxième Guerre
Mondiale.
Il serait dommage que des hommes d’état chrétiens
et sincères puissent commettre à nouveau des
injustices comme celles qui furent imposées par le
Traité de Versailles. Mais les puissances alliées
reconduisirent en 1945 ces injustices par l’adoption
du principe de la capitulation sans condition, par
l’adoption du plan économique StalineWhite-
Morgenthau, par le démembrement de l’Allemagne,
par les mauvaises raisons qui empêchèrent le plan
de réarmement Allemand, par la crise de l’après-
guerre en France, et comme nous l’expliquerons
dans un autre chapitre par le jeu dangereux auquel
se sont livrés les Financiers Internationaux d’un côté
et les Dictateurs Soviétique et Chinois de l’autre,
depuis la fin de la guerre du Pacifique. Les non-
conformistes reconnaîtront que ce n’est pas le petit
peuple des démocraties occidentales qui a exigé de
ses gouvernants l’application d’une telle politique de
haine et d’injustice envers le peuple allemand. Ce
ne sont pas les élus locaux qui conçoivent ces
programmes diaboliques de persécution et
d’injustice, générateurs de profonds
mécontentements. Ce sont les « Puissances
Maléfiques » dans les coulisses des gouvernements
qui en sont responsables. Leur politique néfaste
— 440 —
la deuxième guerre mondiale éclate

repose sur une habileté véritablement démoniaque.


Ces Puissances savent qu’une maison divisée contre
elle-même ne peut qu’aller à la ruine », que les
nations divisées entre elles ne peuvent qu’être
asservies. Plus le nombre d’êtres humains divisés
est important, plus celui qui se tient à l’arrière-plan
acquiert de la puissance et pousse les autres dans
les guerres. En permettant à ce programme secret,
à cette conjuration, à cette cabale d’exister, les
forces du mal ont la possibilité de nous faire
commettre un suicide national et racial.
Lorsqu’Hitler, lassé d’attendre une réponse de la
part des Polonais et d’être insulté par la presse
alliée, fit entrer ses armées en Pologne, la Grande-
Bretagne déclara alors la guerre conformément aux
accords. Mais ce conseil était de nature
véritablement criminelle, car bien que la Grande-
Bretagne ait déclaré la guerre à l’Allemagne, elle ne
put apporter directement à la Pologne aucune aide
maritime, militaire ou aérienne.
Une personnalité telle que Lord Lothian, qui fut ces
dernières années Ambassadeur de Grande-Bretagne
aux États-Unis, déclarait dans le dernier discours
qu’il prononça à Chatham House : « Si le principe
d’auto-détermination avait été appliqué en faveur
de l’Allemagne, comme il le fut contre elle, cela
aurait signifié le retour au Reich du Pays des
Sudètes, de la Tchécoslovaquie, de régions entières
de la Pologne, du Corridor Polonais et de Dantzig ».
Il est certain que si l’on avait permis au peuple
britannique d’être correctement informé sur ce
sujet, il n’aurait jamais autorisé la déclaration de
guerre. Mais c’était la Guerre et non pas la Vérité ou
— 441 —
des pions sur l’échiquier

la Justice que voulaient les Conspirateurs


Internationaux.
Même après que la Grande-Bretagne eut déclaré la
guerre, Hitler refusa de dévier de la politique qu’il
avait définie dans « Mein Kampf’ vis-à-vis de la
Grande-Bretagne et de son empire. Il donna l’ordre
aux Généraux qui commandaient les célèbres
Panzers de s’arrêter le 22 Mai 1940 alors qu’ils
auraient pu facilement rejeter les armées
britanniques à la mer ou les obliger à capituler. Le
Capitaine Liddell Hart, dans son livre « De l’Autre
Côté de la Colline », cite un télégramme qu’Hitler
adressa au Général von Kleist : « Les divisions
blindées doivent rester à une portée moyenne
d’artillerie de Dunkerque. Nous ne permettons que
les reconnaissances et les mouvements de
protection ».
Le Général von Kleist fut l’un des généraux
allemands qui n’acceptèrent pas la politique d’Hitler
vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Il décida d’ignorer
l’ordre. Le Capitaine Hart cite le Général von Kleist
lui racontant après coup l’événement : « Vint alors
un ordre phis catégorique. Je reçus l’ordre de me
retirer derrière le canal. On y immobilisa mes tanks
pendant trois jours’’ [196].

Le Capitaine Hart fait état d’une conversation qui


eut lieu ensuite entre Hitler, le Maréchal von
Rundstedt et deux membres de son État-Major.
Selon le Maréchal von Rundstedt, « Hitler nous
étonna alors en parlant avec admiration de l’Empire
Britannique, de la nécessité de son existence et de
196 — Le compte-rendu des « Mémoires de von Manstein » dans le Globe and Mail de
Toronto, en 1956, confirme cette déclaration (n. d. a.).
— 442 —
la deuxième guerre mondiale éclate

la civilisation que la Grande-Bretagne avait


apportée au monde... Il compara l’Empire
Britannique à I ‘Église Catholique, déclarant qu’ils
étaient deux éléments essentiels de stabilité dans le
monde. Il nous dit que tout ce qu’il voulait de la
Grande-Bretagne, c’était qu’elle reconnaisse la
position de l’Allemagne sur le continent, que le
retour des colonies perdues à l’Allemagne était
souhaitable mais pas essentiel, et qu’il soutiendrait
même la Grande-Bretagne par son armée si elle se
trouvait en difficulté quelque part. Il conclut en
déclarant que son but était de faire la paix avec la
Grande-Bretagne en des ternies compatibles avec
son honneur (celui de la G.-B) ».
C’est ainsi que la Grande-Bretagne eut le temps
d’organiser l’évacuation de son corps
expéditionnaire et de ramener chez elle ses soldats
grâce à la tête de pont de Dunkerque.
Nous rappelons aussi que pendant les premiers mois
de la Deuxième Guerre Mondiale, Hitler ne fit pas
bombarder la Grande-Bretagne. Tant que Neville
Chamberlain resta Premier ministre, la Grande-
Bretagne ne bombarda pas l’Allemagne. La presse
contrôlée qualifia la situation de « Drôle de Guerre
».
Or, il est évident que deux grands empires ne
peuvent se détruire s’ils ne se battent pas.
Chamberlain ne voulait pas lancer l’offensive parce
qu’il était pratiquement convaincu d’avoir été
victime de l’intrigue internationale. M. Winston
Churchill, qui avait reçu les pleins pouvoirs et
exerçait les responsabilités des « opérations

— 443 —
des pions sur l’échiquier

navales, militaires et aériennes », décida de prendre


l’initiative.
Churchill conçut l’idée de la « Promenade en
Norvège ». Ces « opérations combinées »,
médiocrement préparées et exécutées, requirent la
participation de l’Armée de Terre, de la Marine et de
l’Armée de l’Air Britannique. Mais elles étaient
vouées à l’échec parce que les personnes
concernées ne s’impliquèrent pas beaucoup dans
cette action. Même en ne possédant qu’une
connaissance élémentaire de la stratégie militaire,
on saisissait immédiatement qu’une telle opération
ne pouvait raisonnablement réussir « qu’à la
condition que les forces d’invasion contrôlent les
détroits du Kattegat et du Skagerrack ».
Des spécialistes des affaires maritimes firent
remarquer ce « détail » à Churchill. Ce dernier
n’était pas dupe, mais il fonça, bien que son projet
ait été critiqué par les conseillers de l’Armée et de la
Marine. N’avait-il pas envoyé de la même façon, en
1914 et en 1915, des Divisions de la Marine pour
sauver Anvers comme il avait également tenu à
l’invasion de Gallipoli ? Les résultats des trois «
Promenades de Churchill » furent les mêmes :
aucun avantage nouveau, de sérieux revers, des
pertes exceptionnellement élevées en hommes, en
matériels et en équipements de valeur. Toutefois,
Churchill ne fut pas considéré comme responsable
du fiasco de l’ « Expédition de Norvège ». Ses amis,
les « Rois de l’argent Internationaux » commirent
leur presse aux ordres pour déverser des
tombereaux de haine, de sarcasmes, de blâmes, et
de railleries sur le Premier ministre, N. Chamberlain.
— 444 —
la deuxième guerre mondiale éclate

Ils voulaient indubitablement le destituer pour


mettre à sa place Winston Churchill et transformer
la « Drôle de Guerre » en une vraie « Guerre de
Combats ».
Cette campagne de propagande obligea N.
Chamberlain à donner sa démission, exactement
comme le fit H. H. Asquith en 1915. Ainsi, une fois
de plus, l’Histoire se répétait... En Mai 1940,
Churchill fit de nouveau alliance avec les Socialistes
pour constituer un nouveau gouvernement.
J.-M. Spaight (C. B. ; C. B. E.) secrétaire général du
Ministère de l’Air Britannique écrit dans son livre «
Le Bombardement Justifié », publié en 1944, que le
bombardement impitoyable des villes allemandes
commença le 11 Mai 1940, « le soir même du jour
où Winston Churchill fut nommé Premier Ministre ».
La Grande-Bretagne commença les bombardements
et comme on pouvait s’y attendre — c’était le but
recherché — l’Allemagne fit de même. Ainsi la «
drôle de guerre » s’engageait sur la voie des
destructions sans nombre.
M. Spaight révèle également que le 2 Septembre
1939, alors que M. Chamberlain était encore en
fonction, les gouvernements britannique et français
firent une déclaration commune qui avertissait que
« seuls des objectifs strictement militaires, au sens
le plus étroit du terme, seraient bombardés ». La
politique de Churchill — bombarder des villes
ouvertes — a été défendue mais ne peut en aucun
cas être justifiée.
Autre point, fort peu connu, à mentionner : de
nombreux généraux allemands n’étaient pas
d’accord avec la politique de Hitler. Les Seigneurs
— 445 —
des pions sur l’échiquier

de la Guerre Nazis savaient qu’ils devaient d’abord


se débarrasser du Führer et détruire ensuite les
dictatures communistes contrôlées par Staline,
avant de pouvoir mener à bien leur Plan de
Domination Mondiale ! La guerre à outrance contre
la Grande-Bretagne n’entrait pas dans leurs
objectifs. Il fallait asservir et détruire le
Communisme Russe et les Juifs en premier, avant
de se lancer dans une attaque vers l’Ouest pour
occuper la GrandeBretagne et les États-Unis.
Les Seigneurs de la Guerre Nazis se réunirent en
secret en Mai 1941. Ils décidèrent d’utiliser la
politique complaisante d’Hitler envers la Grande-
Bretagne pour l’amener à se désengager des
hostilités à l’Ouest.
On donna des instructions à Rudolf Hess qui
s’envola pour l’Ecosse afin de rencontrer Lord
Hamilton et Churchill. Il était urgent de persuader le
gouvernement britannique et de signer un Traité de
Paix.
Hess avait reçu pour instructions de demander au
gouvernement britannique de signer un Traité de
Paix ; les généraux allemands se seraient alors
débarrassés d’Hitler et auraient concentré toute leur
puissance militaire à la destruction du Communisme
en Russie et dans les autres pays européens. Hitler
ne savait rien de ce plan.
Hess atterrit en Ecosse, mais Churchill refusa
d’accepter l’offre qu’il lui fit. Les généraux allemands
persuadèrent alors Hitler d’entreprendre une
offensive à outrance contre la Russie et firent
remarquer que si l’on n’infligeait pas
immédiatement une défaite à ce pays, ils ne
— 446 —
la deuxième guerre mondiale éclate

pourraient étendre leurs opérations militaires en


dehors de l’Allemagne sans prendre le risque majeur
d’être poignardé dans le dos par Staline lorsqu’il
jugerait le moment opportun.
Le 22 Juin 1941, les Forces Allemandes envahirent
la Russie. Aussitôt, elles entreprirent d’écraser la
Menace Communiste, menace qui pouvait être
renforcée par une mise en commun des ressources
de la Grande-Bretagne et des États-Unis pour aider
Staline à infliger une défaite aux Années
Allemandes. Les « Alliés » organisèrent des convois
de bateaux pour transporter des munitions via
Mourmansk et le Golfe Persique [197]. Pendant la
rébellion irlandaise, on avait promulgué une
ordonnance de sécurité 18-B sur Ordre du
Gouvernement. Cette ordonnance permettait à la
police anglaise d’incarcérer et d’interroger des
personnes qu’elle « suspectait » d’être membres de
l’Armée Républicaine Irlandaise et qui avaient
l’intention de commettre des actes de harcèlement
ou de sabotage. En 1940, on avait abandonné cette
pratique depuis de nombreuses années.
Le 23 Mai 1940, le Premier Ministre Winston
Churchill, dès sa mise en fonction, en fait dans les
quinze premiers jours, reprit ce texte de loi tombé
en désuétude pour faire arrêter tous les hommes
d’honneur qui avaient essayé d’empêcher la guerre
entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne, avant
Septembre 1939, et tous ceux qui s’étaient opposés

197 — J’étais Officier de Contrôle de la Marine Canadienne à cette époque. Je sentis qu’il était
de mon devoir de protester contre une certaine politique qui accaparait des navires dont on avait
un besoin pressant pour ravitailler l’Angleterre et qui étaient détournés pour ravitailler
Mourmansk. Mes protestations furent ignorées car la bataille pour sauver le Communisme
International avait commencé (n. d. a.).
— 447 —
des pions sur l’échiquier

à la transformation de la Drôle de Guerre en une


Guerre de Combats.
Plusieurs centaines de sujets britanniques furent
arrêtés sans que l’or ait pu retenir la moindre «
charge » contre eux et furent jetés en prison, sans
aucune autre forme de procès, grâce à l’Ordonnance
18-B qui les privait des droits et privilèges de l’ «
Habeas Corpus Act ». La « Grande Charte » était
ridiculisée et sciemment ignorée !
La police se chargea de ces arrestations de masse,
sur les dires de Herbert Morrison qui, en tant que
Ministre d’État, « avait des raisons fondées de croire
que ces personnes avaient récemment participé à
des actions préjudiciables à la sécurité publique, à
la défense du royaume, à la préparation ou à
l’instigation de tels actes, et qu’en conséquence, il
était nécessaire d’exercer un certain contrôle sur
tous leurs actes ».
Le Capitaine Ramsay, l’Amiral Sir Barry Domvile,
leurs femmes et leurs amis ainsi que des centaines
d’autres citoyens se retrouvèrent incarcérés à la
prison de Brixton. Quelques-uns d’entre eux y
restèrent jusqu’en Septembre 1944 [198]. Ils furent
traités comme des criminels et bien pire que les
prisonniers en détention préventive.
Juste avant ces agissements scandaleux ordonnés
par les Banquiers Internationaux, la « Presse
Contrôlée » par les Rois de l’Argent avait mené une
198 — M. Herbert Morrison se rendit au Canada en Novembre 1954 et fit un grand discours
lors d’un « meeting » qui eut lieu à Toronto en vue de réunir des fonds pour soutenir le «
Sionisme Politique ». L’auteur sait de source sûre que le gouvernement des États-Unis entérina
l’arrestation et la détention de Tyler Kent par les autorités britanniques qui agirent au mépris de
tous les principes reconnus quant à l’administration du personnel attaché aux Ambassades dans
les pays étrangers. Cette question a de nouveau été remise à l’ordre du jour aux ÉtatsUnis en
1954, mais ne semble pas avoir abouti.
— 448 —
la deuxième guerre mondiale éclate

campagne de propagande quasiment hystérique,


affirmant que l’Allemagne disposait en Grande-
Bretagne d’une 5ème Colonne, forte et bien
organisée, prête à aider les troupes d’invasion
allemandes lorsqu’elles débarqueraient sur le sol
anglais. Une enquête ultérieure a prouvé que les
très compétents Services de Renseignements
Britanniques n’ont jamais produit « ni à l’époque, ni
depuis, la moindre preuve que les personnes
arrêtées aient été impliquées dans une conspiration
».
En revanche, de nombreuses preuves établissent
que le gouvernement britannique formé par
Churchill avait reçu l’ordre d’entreprendre cette
action injuste : toutes ces éminentes personnalités
britanniques avaient osé déclarer que la « Juiverie
Internationale avait fomenté la guerre entre la
Grande-Bretagne et l’Allemagne ».
Avant de procéder aux arrestations massives, la
police avait arrêté Mme Nicholson, épouse de l’Amiral
Nicholson, autre Grand Officier de la Marine
Britannique, à la suite d’une campagne de «
calomnies ». Mme Nicholson avait déclaré en public
que le Complot qui avait entraîné la Grande-
Bretagne dans la guerre contre l’Allemagne était
l’œuvre des Banquiers Juifs Internationaux. On
n’avait « retenu » en fait que quatre chefs
d’accusation contre Mme Nicholson qui fut jugée par
une cour et un jury et acquittée sur toute la ligne.
Or, ce jugement ne convenait pas du tout à ceux qui
avaient l’intention de persécuter les ennemis des
Banquiers Internationaux de Grande-Bretagne, de
France, et d’Amérique, ces esclavagistes qui

— 449 —
des pions sur l’échiquier

dirigeaient les affaires de la nation pour qu’elles


débouchent sur une nouvelle Guerre Universelle. On
fit alors usage de l’antique ordonnance 18-B pour
neutraliser ces voix discordantes. La Drôle de
Guerre devint une Guerre de Combats ; les Empires
Britannique et Allemand s’affaiblirent et ceux qui
avaient déclenché la guerre consolidèrent leurs
positions. Les Illuminati pouvaient être satisfaits de
leur œuvre...
Bien qu’on ait disculpé Mme Nicholson de tout crime
et de toute responsabilité dans les chefs
d’accusation retenus contre elle, cette dame figura
parmi les personnes arrêtées et emprisonnées en
Mai 1940 selon l’Ordonnance 18-B.
Le Capitaine Ramsay raconte tous les événements
qui conduisirent à son arrestation et à son
emprisonnement dans son livre « The Nameless
War » (La Guerre Sans Nom). L’Amiral Sir Barry
Domvile relate son expérience personnelle de ces
événements dans le sien : « From Admiral to Cabin
Boy » (Du rang d’Amiral à celui de Mousse).
Quiconque souhaite encore vivre libre devrait avoir
lu ces deux ouvrages [199].
M. Neville Chamberlain mourut en 1940. Il s’était
épuisé corps et âme à combattre les « Puissances
Secrètes » qui gouvernent dans les coulisses. M.
William Pitt était mort de la même façon. Mais ceux
qui nagent dans les eaux de l’Illuminisme, et font ce
qu’on leur dit de faire, vivent généralement jusqu’à
un âge bien avancé. Ils sont comblés des honneurs
199 — Tandis que je révisais l’édition d’octobre 1954 du présent livre, je reçus une lettre de
l’éditeur anglais qui avait osé publier le livre de l’Amiral Domvile. La lettre disait entre autres :
« Les « Puissances Maléfiques » sur lesquelles vous êtes si bien informé m’ont rendu la vie si
difficile que j’ai été « obligé » de me retirer des affaires après plus de 50 années d’activité » (n.
d. a.).
— 450 —
la deuxième guerre mondiale éclate

de cette terre et des richesses du monde. Mais une


chose est certaine : ils ne peuvent emporter avec
eux la richesse et les honneurs lorsqu’ils meurent.
Et après la mort vient le Jugement !...

— 451 —
CHAPITRE XVIII
les dangers actuels

Celui qui connaît et a étudié l’Histoire peut prédire


les orientations futures des gouvernements avec
une certaine assurance. L’Histoire se répète parce
que les dirigeants du M. R. M. ne changent pas leurs
Plans à Longue Echéance ; ils ne font qu’adapter
leurs politiques aux situations présentes et ajuster
leurs plans afin de retirer le plus d’avantages des
progrès de la science moderne.
Remémorons-nous les événements qui se sont
produits depuis que Lénine a établi, en 1918, une
dictature totalitaire en Russie, et nous
comprendrons la situation internationale
contemporaine. Nous avons prouvé que cette
dictature fut mise en place pour procurer aux
Internationalistes Occidentaux l’occasion de mettre
leurs idées et leurs théories totalitaires en
application, premier pas vers une Dictature
Universelle. En procédant ainsi, par tâtonnements
successifs, ils souhaitaient aplanir toutes sortes de
difficultés inattendues.
Lorsque Lénine mourut, Staline prit la relève. Il
obéit d’abord scrupuleusement aux diktats des
Banquiers Internationaux. Il chargea Bela Kuhn de
mettre en pratique leurs idées de collectivisation des
fermes en Ukraine. Quand les fermiers refusèrent
d’obéir aux ukases, cinq millions d’entre eux furent
automatiquement condamnés à mourir de faim
pendant qu’on leur arrachait de force leur blé. Ce
blé fut vendu à perte sur les marchés du monde afin
d’aggraver la dépression que l’on avait créée
— 453 —
des pions sur l’échiquier

artificiellement. On envoya cinq autres millions de fermiers et


de paysans dans des bagnes pour montrer au reste de la
population asservie que l’état était souverain et que le chef de
l’état était leur dieu. Il fallait obéir à ses ordres.
Ce n’est que lorsque Staline commença à éliminer un grand
nombre de dirigeants Communistes Juifs, sans aucun doute
Marxistes, que Trotsky et d’autres dirigeants révolutionnaires
eurent la certitude qu’il s’était séparé des Illuminati et
concevait des ambitions impérialistes.
Le comportement du dictateur Soviétique lors de la Révolution
Espagnole troubla encore plus les Internationalistes
Occidentaux, surtout lorsque Serges et Maurin prouvèrent que
Staline utilisait le Communisme International pour favoriser ses
propres plans secrets et ses visées impérialistes.
Lorsque Franco eut gagné la Guerre Civile, le comportement de
Staline fut très difficile à comprendre. Des dirigeants
révolutionnaires du Canada et d’Amérique ne purent accepter
les changements draconiens décidés par le Parti, très différents
de ce qu’on leur avait enseigné dans les écoles
d’endoctrinement marxiste. Quand Staline signa le pacte de
non-agression avec Hitler (23 août 1939), les Empires
Britannique et Allemand avaient été déjà précipités dans la
logique du déclenchement de la Deuxième Guerre Mondiale (1
IX 1939) : il donna ainsi l’impression de faire tout ce qui était
en son pouvoir pour aider Hitler à dévaster l’Europe Occidentale
et à détruire la puissance des Banquiers Internationaux.
Ceux-ci jugèrent alors la situation critique, et décidèrent qu’il
valait mieux pour eux d’essayer de persuader Staline
d’abandonner ses visées impérialistes : il fallait cheminer
ensemble dans un esprit de coexistence pacifique. Ils devaient
convaincre Staline qu’il pouvait parfaitement diriger le monde
oriental par le communisme pendant qu’ils dirigeraient le
monde occidental avec un Super-Gouvernement. Staline exigea
des preuves de leur sincérité. Ce fut le commencement de ce
qu’on appelle maintenant la théorie de la coexistence pacifique.
Mais la coexistence pacifique entre deux groupes
— 454 —
les dangers actuels

internationalistes est impossible, comme celle qui pourrait


exister entre des peuples qui croient en Dieu et d’autres qui
croient au diable.
Le remplacement de Chamberlain au poste de Premier ministre
fut décidé par des communications secrètes entre Churchill et
Roosevelt, que Tyler Kent révéla au capitaine Ramsay. Churchill
devait exercer ces fonctions et faire évoluer la « Drôle de
Guerre » en une Guerre de Combats. Ils considérèrent que
cette action convaincrait Staline de la sincérité de leurs
intentions.
L’Histoire révèle que l’on évinça M. Chamberlain du poste de
Premier ministre en Mai 1940, comme le fut Asquith en 1915.
Churchill occupa les fonctions de Premier ministre le 11 Mai
1940 et donna l’ordre à la R. A. F. de commencer le
bombardement des villes allemandes la nuit même du 11 Mai !
M. J.-M. Spaight (C. B. ; C. B. E.) était le principal secrétaire
adjoint au Ministère de l’Air à cette époque. Après la guerre, il
publia un livre intitulé : « Le Bombardement Justifié ». Dans
cet ouvrage, il prend fait et cause pour la politique de Churchill,
de bombarder les villes allemandes, au motif qu’on avait agi
ainsi pour « sauver la Civilisation ». L’auteur reconnaît toutefois
que l’ordre de Churchill avait été une violation de l’accord passé
entre la Grande-Bretagne et la France, le 2 Septembre 1939.
Ce jour-là, le Premier ministre de Grande-Bretagne et le
Président de la République Française s’étaient entendus pour
déclarer la guerre à l’Allemagne à cause de l’invasion de la
Pologne par Hitler. Ils se mirent d’accord pour ne pas
bombarder les villes allemandes et faire souffrir le peuple
allemand pour les manquements d’un seul homme. Les
dirigeants des deux gouvernements acceptèrent solennellement
de limiter le bombardement aux objectifs strictement militaires,
au sens le plus étroit du mot.
Depuis la guerre, il a été prouvé que la véritable raison pour
laquelle Churchill fit bombarder les villes allemandes en
violation de l’accord, était que les Banquiers Internationaux
d’Occident souhaitaient donner à Staline une garantie certaine
— 455 —
des pions sur l’échiquier

de leur sincérité et de leur désir de mettre à exécution leur


politique de coexistence pacifique entre le Communisme
Oriental et l’Illuminisme Occidental.
Le bombardement de l’Allemagne amena des représailles
immédiates et le peuple de Grande-Bretagne fut soumis à une
épreuve telle qu’il n’en avait jamais connu depuis l’aube de la
Création ».
Le citoyen moyen n’a généralement aucune idée des bas-fonds
sordides dans lesquels peuvent tomber ceux qui sont impliqués
dans l’intrigue internationale. Nous prouverons que les
Illuminati n’avaient pas l’intention de tenir leur parole vis-à-vis
de Staline et que Staline n’avait pas l’intention de tenir sa
parole vis-à-vis d’eux. Nous prouverons également que les
Seigneurs de Guerre Nazis essayaient dans les faits de tromper
Churchill et de lui faire croire qu’ils n’avaient pas de plans
secrets d’écrasement du Communisme International et du
Capitalisme International, de domination du monde par la
conquête militaire.
Au printemps de 1941, les Seigneurs de la Guerre Nazis
ordonnèrent à Rudolf Hess, à l’insu de leur chef, de s’envoler
pour la Grande-Bretagne et d’expliquer à Churchill que s’il
acceptait de mettre fin à la guerre contre l’Allemagne, ils
s’engageaient à se débarrasser de Hitler et à détruire ensuite
Staline et le Communisme International. Après avoir consulté
Roosevelt, Churchill refusa l’offre de Hess.
Ils tentèrent alors de persuader les Internationalistes
Occidentaux de la sincérité de leurs intentions en décidant
l’exécution de Hitler. Le complot échoua et Hitler eut la vie
sauve. Cette action n’ayant pu faire changer les vues de ceux
qui dirigeaient secrètement Churchill et Roosevelt, les Nazis
décidèrent qu’ils devaient d’abord attaquer la Russie et infliger
une défaite à Staline, et ensuite diriger leurs forces contre la
GrandeBretagne et les Amériques. Ils lancèrent leur attaque
contre la Russie le 22 Juin 1941. Aussitôt, Churchill et
Roosevelt annoncèrent publiquement qu’ils engageaient leurs
gouvernements respectifs à soutenir Staline selon leurs
— 456 —
les dangers actuels

possibilités et leurs ressources. Churchill, toujours théâtral,


déclara qu’il serrerait la main au diable lui-même s’il promettait
de l’aider à détruire le Fascisme Allemand. Il qualifia Hitler d’ «
avorton monstrueux, menteur et trompeur ». Cependant
Churchill aurait déjà dû savoir qu’Hitler, avec toutes ses fautes,
n’était pas un Internationaliste.
Cette décision fut calculée de façon à ce que Staline n’eût plus
de doutes sur l’honnêteté des intentions des Internationalistes
Occidentaux, à savoir une division du monde en deux moitiés,
ordonnancée selon les principes de la coexistence pacifique.
Roosevelt et Churchill commencèrent alors à fournir à Staline
tout ce qu’il désirait. Ils empruntèrent des sommes
astronomiques aux Banquiers Internationaux et leur payèrent
des intérêts sur les emprunts. Puis ils ajoutèrent le principal et
l’intérêt aux Dettes Nationales de leurs deux pays pour que les
contribuables les paient et se lancèrent dans la guerre
fomentée par les Illuminati, pendant que les Banquiers se
réunissaient en coulisses et gagnaient des centaines de millions
de dollars sur le dos du monde entier. Le sang et l’argent des
peuples, répandus avec une extraordinaire générosité pavèrent
le chemin des réunions qu’organisèrent par la suite « les trois
grands » à Téhéran, Yalta et Potsdam.
Staline joua un jeu très subtil à Téhéran. Il fit savoir clairement
qu’il suspectait encore les Internationalistes Occidentaux de lui
mentir et de ne pas être sincères. Il joua le personnage très
difficile à convaincre, ne voulant se ranger à leurs côtés. Il eut
des exigences exorbitantes, demanda des concessions
déraisonnables et insinua qu’en agissant ainsi, il ne faisait que
tester la sincérité d’hommes qu’il ne connaissait que trop bien,
de longue date... c’étaient les directeurs de la Conspiration
Internationale. On avait donné les instructions qu’il fallait à
Roosevelt ; il accorda à Staline tout ce qu’il demandait.
Churchill dut suivre ou bien perdre le soutien financier des
prêteurs d’argent internationaux et l’aide militaire des États-
Unis.

— 457 —
des pions sur l’échiquier

Vint ensuite Yalta. Staline changea d’attitude. Il prétendit qu’il


avait été séduit et se comporta en hôte parfait. Churchill
prétendit Roosevelt furent régalés en dîners et en vins. Staline
dissout le Kominterm. C’était le Corps Exécutif qui avait
machiné et programmé les révolutions dans chaque pays.
Staline, Roosevelt et Churchill burent à la damnation des
Allemands et Roosevelt donna l’assurance à Staline que
lorsqu’ils en auraient fini avec eux, il resterait si peu
d’Allemands qu’ils ne gêneraient plus personne. On signala à ce
propos qu’il aurait recommandé le massacre de 50.000 Officiers
Allemands sans procès. La presse contrôlée n’a jamais cessé de
rabâcher la Politique Nazie de génocide des Juifs mais elle a
singulièrement observé le silence au sujet de la politique de
génocide que recommandait Roosevelt vis-à-vis des Allemands.
En échange de la dissolution du Kominterm, Roosevelt accorda
encore plus de concessions à Staline. Six cents millions d’êtres
humains à l’Est de Berlin furent livrés à l’esclavage
communiste.
Churchill se plia à tout ce que décidèrent Roosevelt et Staline.
L’Histoire prouvera qu’à la Conférence de Yalta, Staline et
Roosevelt eurent plusieurs réunions secrètes en l’absence de
Churchill. On l’avait régalé de telle façon qu’il ne lui était plus
possible de garder ses sens éveillés. Roosevelt prétendait être
l’ami de Churchill, mais de l’avis de son propre fils, son
comportement, ses déclarations et sa politique indiquaient que
secrètement, il le méprisait.
Seul Churchill pouvait expliquer pourquoi il dut siéger et
écouter les suggestions de Roosevelt visant à donner Hong-
Kong à la Chine Communiste pour « acheter » Mao-Tsé-Toung.
Il fallait qu’il se range aux côtés des Internationalistes
Occidentaux. Comment Churchill pouvait-il professer
publiquement une telle amitié pour Roosevelt alors que celui-ci
répétait constamment que la dissolution du Commonwealth
britannique était nécessaire au bien-être futur de l’Humanité ?
Même Hitler pensait exactement le contraire !

— 458 —
les dangers actuels

Mais Staline n’était point idiot. Il avait été tant de fois en


relation avec les agents des Banquiers Internationaux qu’il
pouvait lire leurs pensées les plus secrètes comme dans un
livre. Il savait mieux que quiconque qu’ils avaient utilisé le
Communisme pour répandre leurs idées totalitaires, si bien qu’il
les prit à leur propre jeu. Pendant les dernières phases de la
guerre, il obligea les Armées Alliées à attendre que les siennes
occupent Berlin.
Nos déclarations sont confirmées par l’existence d’une note
secrète adressée par Staline aux Officiers Généraux des
Armées Soviétiques, expliquant sa politique. La note est datée
du 16 Février 1943, et stipule que « les gouvernements
bourgeois des démocraties Occidentales, avec lesquels nous
avons conclu une alliance pourraient croire que nous
considérons comme notre tâche unique le fait d’expulser les
Fascistes de notre pays. Nous, Bolcheviks, et avec nous les
Bolcheviks du monde entier, savons que notre véritable tâche
ne commencera qu’après la fin de la deuxième phase de la
guerre. Ce sera la troisième et dernière phase qui sera pour
nous la plus décisive... la phase de la destruction du
capitalisme mondial. Notre but unique est et demeure la
Révolution Mondiale, la Dictature du Prolétariat. Nous avons
conclu des alliances parce que c’était nécessaire pour arriver à
la troisième phase, mais nos chemins se sépareront là où nous
trouverons nos alliés actuels, dans l’accomplissement de notre
but final. »
Staline ne se montra pas sous son véritable jour jusqu’à ce qu’il
ait investi Berlin et occupé l’Allemagne de l’Est. Il rompit alors
les promesses qu’il avait faites. Ce tournant des événements
fut soigneusement caché à la presse parce que ni Roosevelt ni
Churchill ne souhaitaient que le public sache comment Staline,
le cambrioleur de banque, le criminel, le faussaire international
« les avait roulés dans la farine ».
Les Internationalistes Occidentaux durent prendre patience. Ils
réalisèrent que si Staline et Mao-Tsé-Toung unissaient leurs
forces, les hordes Communistes pourraient déferler sur
— 459 —
des pions sur l’échiquier

l’Occident comme une nuée de sauterelles. Ils partirent du


raisonnement que Staline vieillissait. Ils savaient qu’il n’en
avait plus pour longtemps à vivre. Il valait mieux chercher à
l’amadouer plutôt que de le voir vendre la mèche et dévoiler la
Conspiration Diabolique dans son entier.
Les Capitalistes Occidentaux prirent au sérieux le défi qualifié
de Staline, mais ils avaient un atout dans leurs manches. Avant
de jouer cette carte ils donnèrent comme instruction à
Roosevelt de faire un effort supplémentaire pour ramener
Staline dans le droit chemin. Roosevelt offrit d’accorder à
Staline tout ce qu’il exigeait en ExtrêmeOrient si seulement il
voulait bien se ranger aux côtés des Capitalistes Occidentaux.
La presse contrôlée déclara à de nombreuses reprises que
Roosevelt avait accordé à Staline toutes ces concessions en
Extrême-Orient parce que ses conseillers militaires lui avaient
dit qu’il faudrait au moins deux bonnes années de combats
acharnés après l’effondrement de l’Allemagne pour mettre le
Japon à genoux. Ce mensonge était si évident qu’il ne fut
même pas nécessaire au général MacArthur de le rapporter à
Roosevelt. Les généraux américains savaient que le Japon avait
essayé de négocier la paix bien avant les concessions de
Roosevelt à Staline.
Une fois de plus, Staline rafla tout ce qu’il pouvait accaparer en
Mandchourie. De nouveau il renonça à ses promesses et
renouvela son attitude de défi. Cette fois, les puissances
cachées derrière l’administration de la Maison-Blanche furent
vraiment en colère. Elles durent faire des suggestions de
quelque nature diabolique pour que même Roosevelt en soit
bouleversé, en tombe malade et meure dans la maison de
Bernard Baruch. Les Conseillers du gouvernement des États-
Unis décidèrent alors de jouer leur atout... la Bombe Atomique.
Les Bombes Atomiques furent larguées sur Hiroshima et
Nagasaki pour montrer à Staline ce qu’il y avait en réserve
pour la Russie s’il ne se rangeait pas... L’Amérique possédait
des bombes atomiques mais on avait bien gardé le secret. « Le
Japon était déjà battu lorsqu’elles furent larguées. La

— 460 —
les dangers actuels

Capitulation n’était qu’une question de jours ». On sacrifia plus


de cent mille êtres humains au Japon et on en blessa le double
pour démontrer à Staline que les États-Unis avaient
effectivement des bombes atomiques. Or, nous avons vu que
Churchill avait ordonné le bombardement sans restriction de
l’Allemagne pour essayer de duper Staline en lui faisant croire
que les Capitalistes Internationaux voulaient être ses amis. Les
ÉtatsUnis lancèrent des Bombes Atomiques sur le Japon pour
l’avertir qu’il valait mieux se ranger à leurs côtés et de faire
comme on le lui dirait, sinon...
Molotov fut le seul homme à pouvoir juger ce qui se passait
dans le cerveau de Staline. Dans la période d’après-guerre, il
fut Ministre des Affaires Etrangères de l’Union Soviétique et
représenta le Kremlin aux Nations Unies pendant de
nombreuses années. Il avait épousé la fille de Sam Karp, de
Bridgeport dans le Connecticut, et était devenu ainsi le lien
principal entre le Kremlin et les Financiers Internationaux du
Monde Occidental. Nous savons de bonne source que lorsque
Staline le retira des Nations Unies, sa femme fut envoyée
aussitôt en exil en Sibérie. Ces seuls faits indiquent bien que
Staline avait rompu avec les Capitalistes Occidentaux qui
l’avaient aidé à prendre le pouvoir en Russie.
Tito rompit avec Staline à la fin de la guerre, et c’est là une
preuve supplémentaire démontrant que Staline avait l’intention
de poursuivre son programme impérialiste. Tito avait toujours
été obséquieux vis-à-vis des Financiers Occidentaux qui lui
avaient avancé l’argent dont il avait besoin pour s’établir
comme il le fit en Europe Centrale. Le fils de Churchill risqua sa
vie plus d’une fois pendant la Deuxième Guerre Mondiale, en
effectuant des parachutages sur les territoires de Tito et pour
conférer avec lui de la part des Puissances Occidentales.
Finalement, Staline mourut, ou l’on s’en débarrassa. Il quitta ce
monde les lèvres scellées comme n’importe quel gangster. Les
agents des Internationalistes Occidentaux établis à Moscou
agirent dès que Staline fut mort. Béria et d’autres lieutenants

— 461 —
des pions sur l’échiquier

de confiance de Staline furent supprimés et son fils disparut


sans laisser de trace.
Or, il ne fallait pas que le changement en Russie soit trop
évident. On s’arrangea donc pour que Malenkov prenne la
suite, temporairement, après la mort de Staline. On lui donna
l’ordre de décrier le Grand Staline et pour la première fois, il le
« dégonfla » aux yeux du peuple. Puis il changea de tactique. Il
renoua des relations amicales avec le dictateur chinois ; il
commença à se faire des amis parmi le peuple russe et favorisa
le développement d’un esprit de fierté nationale. En agissant de
la sorte, il fixait son propre destin.
Les Internationalistes Occidentaux contre-attaquèrent en
demandant le réarmement immédiat de l’Allemagne de l’Ouest.
La France était la pierre d’achoppement. On plaça donc
Mendès-France au pouvoir assez à l’avance pour que la France
ratifie l’accord sur le Réarmement Allemand. Une fois l’accord
ratifié, Mendès-France fut mis de côté comme l’avaient été
beaucoup d’autres avant lui.
La situation en Extrême-Orient avait été délibérément
embrouillée. Toutefois, elle n’est pas difficile à expliquer. Les
Internationalistes Occidentaux avaient des amis en Chine,
comme ils en avaient en Russie, mais Mao-Tsé-Toung n’était
pas de leurs amis. Mao et Staline avaient des conceptions très
semblables sur les Internationalistes Occidentaux. Or, les
groupes à visées totalitaires Occidentaux et Orientaux avaient
une chose en commun... Ils souhaitaient se débarrasser de
Tchang-Kai-Tchek.
Les Capitalistes Occidentaux lancèrent une campagne de
propagande contre Tchang-Kai-Tchek dès que la guerre
japonaise prit fin. Cette action visait deux choses. Ils voulaient
prouver à Mao-Tsé-Toung que la coexistence avec eux était
possible et, parallèlement, souhaitaient éliminer le dirigeant
nationaliste. La « presse » accusa le gouvernement nationaliste
d’être corrompu, les généraux nationalistes d’être relâchés et
de ne pas maintenir la discipline dans leur armée, les troupes
nationalistes de commettre des pillages et des viols. Nous
— 462 —
les dangers actuels

devons reconnaître dans une certaine mesure que de


nombreuses accusations retenues contre les nationalistes
étaient vraies.
De nombreuses personnalités du Gouvernement nationaliste
chinois étaient corrompues — on le prouva — et la Grande-
Bretagne en profita pour justifier sa politique de
reconnaissance du régime communiste. Certains conseillers des
États-Unis utilisèrent également la situation et conseillèrent à
l’Amérique de retirer son aide à Tchang-Kai-Tchek. Mais voilà
ce que l’on n’a pas dit au grand public : après que les
communistes aient pris en main la Chine, on prouva que la
plupart des personnalités importantes qui avaient jeté le
discrédit sur Tchang-Kai-Tchek et son gouvernement
nationaliste faisaient partie de Cellules Communistes infiltrées
dans ce gouvernement dans le but de le « démolir de l’intérieur
». Ceci est justifiée par le fait que de nombreuses personnalités
du gouvernement nationaliste accusées de corruption furent
réintégrées sous le régime communiste et obtinrent des
situations de faveur et des promotions accélérées. L’abbé Leslie
Millin, de Toronto, qui fut missionnaire en Chine à cette
époque, confirma l’exactitude de ces affirmations.
La façon dont se déroulèrent les affaires internationales après
1946 indiquerait que Staline ne possédait pas l’arme atomique
au moment de sa mort. S’il l’avait eue, nul doute qu’il aurait
rayé de la carte les principales villes du Canada et des États-
Unis.
Churchill avait servi le dessein des Communistes et celui des
Banquiers Internationaux. Il prenait de l’âge et devenait
quelque peu gênant. Il devait être relégué lui aussi sur une
voie de garage. Mais Churchill avait été présenté par la
propagande des Capitalistes Occidentaux comme un grand
homme. Il était un héros national et on ne pouvait pas s’en
débarrasser aussi facilement par une campagne d’Infamies » ;
on ne pouvait pas l’évincer de son poste en le ridiculisant. Avec
une rare habileté, les Internationalistes Occidentaux
dissimulèrent leurs intentions en ordonnant à la presse de lui
— 463 —
des pions sur l’échiquier

rendre le plus grand hommage qu’un homme ait jamais reçu.


Pour son quatre-vingtième anniversaire, ils le couvrirent de
présents et d’honneurs, persuadant la grande majorité des
gens que Churchill n’avait pas d’ennemi en ce monde.
Les événements montrent que les dictateurs communistes et
les Internationalistes Occidentaux reconnaissaient tous deux
que Churchill pouvait être un obstacle à l’avancement de leurs
plans. Les dictateurs communistes décidèrent d’utiliser Aneurin
Bevan pour lui mettre des bâtons dans les roues et le firent
savoir en 1954 aux communistes du monde entier lors d’un
banquet donné par le dictateur chinois Mao-TséToung à
l’occasion d’une visite en Chine de Attlee et Bevan. Toute la
presse internationale publia des photographies de cet
événement.
La probabilité qu’une personne —sauf si elle est chinoise et
communiste — comprenne la signification de ces photos est de
l’ordre de 1 sur un million. On y voit Attlee assis à la table
principale, à la place d’honneur, et Bevan placé au fond, proche
de la porte. L’impression générale inclinerait à penser qu’Attlee
était l’invité de marque et que Bevan n’avait que peu
d’importance aux yeux des régimes communistes chinois et
soviétique. Voilà comment on trompa le public : en Chine,
l’usage veut que l’on fasse asseoir l’invité de marque près de la
porte...
Après avoir passé en revue les événements, il est tout à fait
raisonnable de prédire que dans un proche avenir les choses se
dérouleront de la manière suivante :
Première étape : Avec ou sans son consentement, les
communistes utiliseront Aneurin Bevan pour faire déguerpir
Churchill en attaquant sa politique étrangère à la Chambre
des Communes.
Deuxième étape : Les Internationalistes utiliseront les
mêmes attaques de Bevan contre Churchill comme levier
pour l’exclure (Bevan) du Parti Travailliste britannique et du
Parlement. Ils se débarrasseront en même temps de
Churchill en jetant le doute dans l’esprit du peuple quant à
— 464 —
les dangers actuels

ses capacités de conduire des négociations secrètes de haut


niveau. Churchill a en effet dépassé les quatre-vingts ans. Il
est même possible que les Internationalistes Occidentaux
soulèvent quelque « lièvre » masqué par le rideau de la
diplomatie secrète pour justifier le choix des personnes qui
vont mener l’attaque. En procédant de cette façon, la
menace serait implicite et signifierait que s’il ne se retirait
pas gracieusement, ils feraient connaître « tout » ce qui
s’était passé dans les coulisses de Téhéran, Yalta, Potsdam...
Troisième étape : On peut raisonnablement avancer que
Churchill se retirera dès qu’on fera pression sur lui et que
Bevan « ne se retirera pas ». Les chances sont de cent
contre une qu’Attlee et Deakin se retirent ou qu’on les
remplace au Parti Travailliste et que Bevan dirige le Parti
contre Sir Anthony Eden lorsqu’il décidera d’attaquer une
élection générale après l’avoir arrachée à Churchill [200].
Quatrième étape : Le fait que le fils de Roosevelt ait donné
un compte-rendu de la façon dont Churchill dut se ranger
aux côtés de son père, dut faire ce qu’on lui disait, et dut
même professer publiquement son amitié au président des
États-Unis après que celui-ci lui ait dit de façon si grossière
qu’il considérait comme nécessaire la dissolution du
Commonwealth, tout cela constitue une indication précise sur
la forme que prendra l’attaque des Internationalistes
Occidentaux pour déboulonner ce que tant de personnes
appellent « Le Grand Vieil Homme de la Politique Britannique
».
Il faut surtout se rappeler de ceci : les Internationalistes Nazis
ont, pour différentes raisons, été éliminés de la partie. Seules
demeurent dei familles totalitaires : les dictateurs communistes
de la Russie et de Chine, et les Capitalistes Occidentaux ou
Internationalistes.
Aussi longtemps que les deux groupes seront satisfaits de vivre
selon la coexistence pacifique — le monde divisé pratiquement
en deux — il y aura une paix incommode. Mais si les dirigeants
200 — Nous avions écrit cela avant Mars 1955 (n. d. a.).
— 465 —
des pions sur l’échiquier

de l’un des deux part) décident de considérer la coexistence


comme une structure trop fragile pour supporter leur Nouvel
Ordre respectif, il y aura la guerre.
La Troisième Guerre Mondiale commencera sans avertissement
préliminaire si ce sont les dictateurs communistes Orientaux
qui la déclenchent. On provoquera une grève générale
internationale dans tous les pays capitalistes. Cette action sera
calculée de façon à engendrer la paralysie à laquelle nous
avons fait référence précédemment. Les avions communistes
bombarderont tous les centres industriels pour réduire à néant
le potentiel militaire des États-Unis et du Canada et tuer le plus
possible de population afin d’amener rapidement la capitulation
et l’asservissement [201]. La Grande-Bretagne sera probablement
gratifiée du même traitement. Des Gaz détruisant le système
nerveux [202] pourraient être utilisés dans les zones industrielles
que l’ennemi ne souhaite pas détruire. Les Forces Soviétiques
occuperont les zones minières d’un bout à l’autre du Canada
Septentrional. Les zones occupées seront utilisées comme
bases d’opérations pour les objectifs situés vers le Sud. La
grève générale internationale immobilisera les navires dans les
ports du monde et rendra impossible les ravitaillements
destinés à la Grande-Bretagne. Un blocus des Îles Britanniques
par les sous-marins Soviétiques empêchera toutes les fuites. Le
peuple de Grande-Bretagne sera condamné à mourir de faim
s’il ne se soumet pas dans les quatre semailles de l’ouverture
des hostilités. Les membres de l’ « Underground » communiste
de toutes les villes du inonde occidental évacueront les zones
visées juste avant les attaques. Les armées de l’ «
Underground » reviendront et investiront les zones dévastées
dès que le signal de « Fin d’Alerte » aura été donné. La
Cinquième Colonne Communiste capturera et liquidera toutes
les personnes dont les noms figurent sur la liste noire [203]. On
se débarrassera ainsi des Internationalistes Occidentaux en

201 — A l’époque, cette perspective était la plus probable (n.d.l.r).

202 — La bombe à neutrons n’existait pas à l’époque où ce livre fut écrit et publié (n. d. t.)
— 466 —
les dangers actuels

moins de temps qu’il n’en a fallu pour qu’ils se débarrassent de


leurs adversaires Nazis lors des Procès de Nuremberg.
A l’inverse, si les Internationalistes Occidentaux en arrivent à
croire que les dictateurs communistes sont sur le point de les
attaquer, ils entraîneront les démocraties occidentales dans
une autre Guerre Mondiale afin de pouvoir infliger le premier
choc. Le prélude de leur attaque sera de faire prendre
conscience à la population des dangers du Communisme
International. On fera valoir ce danger à la démocratie
chrétienne. Les Matérialistes-Athées qui ont asservi
économiquement le monde occidental en appelleront à une
Croisade Chrétienne. Ils justifieront leurs attaques atomiques
sur la Russie et la Chine comme Churchill justifia son attaque
sur l’Allemagne. Ils déclareront que c’était nécessaire pour
sauver notre civilisation. Mais ne nous laissons pas duper.
Quelle que soit la façon dont on présentera l’affaire à la
population, il n’en demeurera pas moins que l’on permettra la
Troisième Guerre Mondiale pour décider qui du Communisme
Oriental ou des Capitalistes Occidentaux continuera à faire la loi
sur le plan mondial.
Si l’on permet le déclenchement de la Troisième Guerre
Mondiale, la dévastation sera si considérable que les
Internationalistes en arriveront à prétendre que seul un
Gouvernement Mondial soutenu par une force de police
internationale permettra de résoudre les différents problèmes
nationaux et internationaux, rendant impossible de nouvelles
guerres. Cet argument paraîtra logique à de nombreuses
personnes qui oublient toutefois que les dirigeants
communistes Orientaux et les dirigeants capitalistes

203 — « Trafic et commerce illégal » : Les 5ème Colonnes subversives et les « Undergrounds » sont organisés,
dissimulés et subsistent sous les grandes villes. D’autre part, aucun effort révolutionnaire ne peut réussir sans la
parfaite coopération d’une Sème Colonne, ou « organisation souterraine », parfaitement organisée, entraînée,
équipée et disciplinée ; il est donc nécessaire que l’opinion publique le sache. Il faut que les « underworlds » (= la
pègre) soient nettoyés et non pas simplement visités et dispersés. La politique de simple dispersion ou de descentes
dans cet « underworld » n’a abouti qu’à la création de centaines de foyers d’iniquité là où il n’en existait qu’un seul
auparavant (n. d. a.).
— 467 —
des pions sur l’échiquier

Occidentaux ont l’intention de mettre à exécution en dernier


lieu leurs idées de Dictature Athée-Totalitaire [204].
Les personnes qui entendent demeurer libres ne peuvent
adopter qu’un seul type d’action. Elles doivent soutenir le
Christianisme contre toutes les formes d’athéisme et les
politiques de laïcité.
Lorsqu’on est dans le doute en ce qui concerne le Bien ou le
Mal et que l’on doit impérativement trouver une solution, il faut
réciter la première partie de la Prière de Notre Seigneur,
lentement, et prendre conscience de la signification de ces
mots admirables de sagesse. « Notre Père... Qui Êtes aux
Cieux... Que Votre Nom soit Sanctifié... Que Votre Règne
arrive... Que Votre Volonté soit faite... sur la Terre comme aux
Cieux ». Il ne faut que quelques minutes pour savoir si la
décision que nous devons prendre individuellement ou
collectivement est en accord avec la volonté de Dieu ou
favorisera les machinations du Démon.

204 — Les Nations Unies (O. N. U.) sont le Cheval de Troie de la Conspiration Internationale et le fer de lance du
Mouvement Révolutionnaire Mondial. Alger Hiss, espion Soviétique, reconnu parjure, écrivit la plus grande partie
de la Charte des Nations Unies. Le Chef de la Force de Police Mondiale (Secrétaire du Conseil de Sécurité des
Nations Unies) a toujours été un Communiste Russe (Arkady S. Sbelov 1946~1949 ; Konstantine Zinchenko
1950~1953 ; Ilya
Tchernyshev 1953~1957 ; A. Dobrynine 1957~1960 ; Georgy P. Arkadev 1960~1962 ; Fugeny D. Kiselev 1962~...)
Le Directeur Suppléant ayant la responsabilité du Département Education de l’U. N. E. S. C. O. dans sa totalité
(Vladimir Marlmovsky) aussi bien que le Responsable de l’Instruction Secondaire pour l’U. N. E. S. C. O. (M me A.
Jegalova) sont des Communistes Russes. Le Président, le Vice-Président et « neuf » Juges de la Cour de Justice
Mondiale sont
— 468 —
les dangers actuels

des Rouges. Tous ces faits concernant les Nations Unies


doivent être portés à la connaissance de la population (n. d.
a.).

— 469 —
des pions sur l’échiquier

Note du Traducteur

W. G. CARR nous donne ensuite un certain nombre de


recommandations et de conseils pratiques pour la réalisation
du règne de Dieu sur la terre. Il nous a toutefois paru
inopportun de les inclure en totalité dans le texte français pour
plusieurs raisons :
L’objectif du livre est la dénonciation du complot, pas autre
chose ; l’optimisme et l’œcuménisme affichés par l’auteur sur
le retour à un ordre social de tous les chrétiens reflète la
mentalité d’une époque qui n’est plus la nôtre : elle est celle
d’un canadien anglophone, œcuméniste, qui a combattu
pendant les deux guerres mondiales, a « gagné » ces guerres,
pense que la troisième pourra également se gagner de la
même façon ; et que la suite ne nécessite qu’un peu de bonne
volonté de la part d’hommes compétents ; enfin ses solutions
pratiques concernent l’organisation d’une société chrétienne et
pas la lutte en elle-même : elles sont de peu d’intérêt pour nos
lecteurs français, conscients du destin particulier de notre pays
pour l’établissement du règne du Christ, ainsi que l’ont montré
le Cardinal Pie, Blanc de Saint-Bonnet, le Marquis de la
Franquerie, Mgr Gaume, Mgr Delassus, les abbés Lémann, etc.
En 1999, après avoir connu tous les échecs de la chrétienté
et commencé à voir notre belle civilisation atteindre un niveau
de dégradation jamais atteint, il nous faut d’urgence
attendre la justice de Dieu. Nous avons quarante années
de retard au moins : humainement la situation est
perdue. Apprenons au moins à savoir pourquoi elle est
perdue ; c’est là l’intérêt de l’ouvrage que vous venez de
lire, et des autres publications de W. G. CARR.
Toutefois, nous n’avons pas l’intention de faire œuvre de «
censure » et tenons à la disposition des lecteurs qui le désirent
le texte original anglais de la fin de ce dernier chapitre.

— 470 —
Laissons notre auteur conclure sur la mise en place d’un ordre
social chrétien par quelques mises en garde et conseils
pratiques de chrétien sensible et charitable :
Une fois de plus, les Saintes Écritures nous conseillent sur la
façon de nous comporter. L’Epître aux Ephésiens, chapitre VI,
versets 10 à 17 nous prévient : « Frères, rendez vous
puissants dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force.
Revêtez l’armure de Dieu afin de pouvoir tenir contre les
manœuvres du diable. Car notre lutte n’est pas contre la chair
et le sang, mais contre les Principautés, contre les Pouvoirs,
contre le. Souverains de ce monde de ténèbres, contre les
Esprits pervers qui son dans les régions célestes ». Voilà
pourquoi prenez l’armure de Dieu, afin qu’au jour mauvais
vous puissiez résister, mettre tout en œuvre et tenir. Debout
donc ! ayant aux reins la vérité pour ceinture, pour vêtement
la cuirasse de la justice, et pour chaussures aux pieds la
promptitude à annoncer l’Évangile de la paix. Avec tout cela,
prenez le bouclier de la « Foi », grâce auquel volts pourrez
éteindre tous les traits enflammés du « Mauvais ». Recevez
aussi le casque du salut et le glaive de l’Esprit, qui est la
Parole de Dieu ».

Foi — Espérance — Charité


N’oublions jamais que la Religion Chrétienne repose sur les
vertus directrices de Foi, d’Espérance et de Charité alors que
toutes les idéologies athées s’appuient sur le doute, la haine et
le désespoir. Le Dieu Tout Puissant nous a donné la possibilité
de résoudre petit à petit quelques-uns des nombreux mystères
de la nature pour que nous usions sans abuser de ses
avantages extraordinaires. Aujourd’hui, nous pouvons faire un
bon ou un mauvais usage de l’énergie atomique. Si nous en
venons au mauvais usage, les puissances du « mal »
extermineront sans aucun doute la moitié de l’humanité et
blesseront une grande partie des survivants. Mais parmi eux, il
y aura toujours des agents des « puissances du mal »...

— 471 —
des pions sur l’échiquier

Le Dieu Tout-Puissant a donné au genre humain tout ce dont il


a besoin pour vivre, tout ce qui est nécessaire à son confort, à
ses plaisirs raisonnables. Il est de notre devoir de veiller à ce
que tous les hommes partagent équitablement tous les biens
dont il nous a comblés. Les greniers du monde occidental
regorgent de biens pendant que les peuples du Sud meurent
de faim par millions. Nous devons partager gratuitement et
avec générosité avec notre prochain tout ce qui dépasse nos
besoins, parce qu’il est certain que nous n’emporterons rien
dans l’autre monde.
En lisant ce livre, vous vous êtes trouvés face à un défi et
votre réponse en vue d’une action, entreprise avec une solide
foi en Dieu, déterminera l’avenir de l’humanité et amènera le
renversement des forces du « mal » qui machinent la
destruction de notre monde. Nous devons nous rappeler que le
plus important noyau maléfique instauré par le Démon en ce
monde, ne se compose à l’heure actuelle que de trois cents «
esprits supérieurs »...
Appréciations de lecteurs avertis

Mgr W.C. MacGrath, de Mamaronack (New York) :


« Des Pions sur l’Échiquier » est l’étude la plus approfondie sur
la Conspiration Internationale que j’ai jamais lue. Un tel
ouvrage méritait d’être écrit et je prie pour qu’il puisse être lu
par des millions de ces infortunés pions, tant que nous avons
encore la possibilité de conjurer la catastrophe. »
Amiral Sir Barry Domvile (K B E , C B , C M G , R N ,
Reed) :
« Je suis persuadé que vos livres feront beaucoup de bien et
obligeront vos lecteurs à se servir de leurs cerveaux
paresseux. Vos livres auront une influence certaine dans le
combat contre le mal... pourvu qu’on puisse les diffuser. »
(L’amiral Domvile fut l’un des plus brillants et plus
remarquables combattants de Grande-Bretagne. Il dirigea le

— 472 —
Service de Renseignements de la Marine). Rev. Leslie Millin
(Missionnaire en Chine) :
« Je me suis trouvé au cœur de la Révolution Chinoise mais je
n’ai pas compris ce qui se passait, jusqu’à ce que je lise vos
livres. Maintenant, les causes qui ont engendré de tels effets
sont parfaitement perceptibles. J’utilise parfois vos livres dans
mes sermons. »

William Guy Carr, R. D Commander R. C. N.


(Marine Royale Canadienne)
Né le 2 juin 1895 Décédé le 2 octobre 1959.

En 1907 à l’âge de douze ans, l’auteur fut endoctriné par deux


révolutionnaires bolcheviques qui voyageaient sur le même
bateau que lui, à destination de l’Orient. Mais à la différence
des autres, il ne fut pas dupe. Malgré son jeune âge, il décida
de garder un esprit libre et d’enquêter à fond sur ces questions
avant d’en tirer des conclusions. Ses enquêtes et ses études
sur les différents aspects de la Conspiration Internationale
l’ont emmené dans presque tous les pays du monde.

Le Commodore Carr a accompli une carrière exemplaire dans


la Marine. Pendant la Première Guerre Mondiale il servit en
tant qu’Officier Navigant dans les SousMarins Britanniques. Au
cours de la Deuxième Guerre Mondiale, il fut Officier de
Contrôle de la Marine Canadienne pour le St Laurent ; puis
Officier d’État-Major dans les Opérations à Shelbourne, N.S. ;
et Officier Principal de la Marine à Goose Bay dans le Labrador.
En tant qu’Officier de l’État-Major du Commodore Reginald
Brock, il organisa le 7ème Emprunt de la Victoire pour les Vingt-
deux Divisions d’Entraînement de la Marine Royale
Canadienne.

— 473 —
des pions sur l’échiquier

En tant qu’écrivain, il a publié avant le présent ouvrage huit


livres dont nous donnons la liste ci-après. Quelques-uns furent
sélectionnés par la Bibliothèque Royale, la Bibliothèque du
Musée Impérial de la Guerre, la Bibliothèque Sir Millington
Drake (qui appartient maintenant à l’ « Eton College ») et la
Bibliothèque Braille pour les Aveugles. Plusieurs de ses livres
ont été traduits en des langues Européennes.
Le Commodore Carr est connu de nombreux Canadiens qui ont
assisté à ses conférences publiques. Il a fait des tournées dans
tout le Canada pour des Associations Canadiennes en
1930~1931, avertissant ses auditeurs de l’existence d’une
Conspiration Internationale et prédisant que les conspirateurs,
à moins qu’on ne les arrête, entraîneraient le monde dans une
autre Guerre Universelle.
De 1931 à 1939, il fit des discours dans les syndicats
Professionnels de l’Ontario. En 1944 et 1945, les autorités de
la Marine l’envoyèrent faire une tournée de conférences. Il
expliqua pourquoi il était indispensable de remporter la Paix,
les fruits de la victoire militaire ne devant pas être de nouveau
dispersés.
L’objectif du Commodore Carr était d’informer véritablement le
plus grand nombre de personnes sur les « Forces du Mal » qui
influencent de façon si négative notre vie et celle de nos
enfants. Son livre ouvrira les yeux aux parents, aux hommes
d’Église, aux professeurs, aux étudiants, aux hommes d’État,
aux politiciens et aux dirigeants syndicaux.

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