Simulation Numérique D'un Écoulement de Fluide Autour D'un Obstacle Carré: Influence de L'angle D'inclinaison.
Simulation Numérique D'un Écoulement de Fluide Autour D'un Obstacle Carré: Influence de L'angle D'inclinaison.
Simulation Numérique D'un Écoulement de Fluide Autour D'un Obstacle Carré: Influence de L'angle D'inclinaison.
Thème
En premier lieu, nous remercions ALLAH, notre créateur, qui nous a donné la force, le courage
Nous remercions tout les personnes ayant soutenu et encadré notre travail, En premier lieu nous
travaux de recherche et ses idées originales qui ont servi à enrichir le contenu de ce mémoire, ainsi
que Monsieur BENFERHAT Slimane, Docteur en science à l’Université Ibn Khaldoun de Tiaret,
pour ses conseils et aide qui ont bien contribué à l’avancement de ce travail.
l’Université Ibn Khaldoun-Tiaret, d’avoir accepté de présider ce jury, Monsieur CHAÏB Khaled,
Maître de conférences à l’Université Ibn Khaldoun-Tiaret, qui ont bien voulus rapporter mon
i
DÉDICACE
À mes chers parents pour l’éducation et le grand amour dont ils m’ont entouré
depuis ma naissance.
À mes chères sœurs Malak et Nour El Iman et Salssabil.
À toute ma famille.
À tous mes profs qui nous a appris.
À mes chers amis.
À tous ceux que j’aime et qui m’aiment.
Oussama Amara
ii
DÉDICACE
À mes chers parents pour l’éducation et le grand amour dont ils m’ont entouré
depuis ma naissance.
À mes chers frères
À toute ma famille.
À tous mes profs qui nous a appris.
À mes chers amis.
À tous ceux que j’aime et qui m’aiment.
iii
Sommaire
Sommaire
Remerciement………………………..……..…………………….………………………….………i
Dédicace ………………………………….……………………………………….…………………ii
Sommaire ………………………………………………………………………………..…………v
Liste des figures ………………………………………………………………….…….………… x
Liste de tableaux ……………………………………………………………………………….. xii
Nomenclature ………………………………………………………………………..…………...xiii
Introduction générale ……..………………………………………………………………………..1
v
Sommaire
vi
Sommaire
vii
Sommaire
viii
Liste des figures
Figure I.1 Deux différents types de fluide a) fluide liquide b) fluide gazeux……………. 2
Figure I.2 Un régime laminaire…………………………………………………………… 6
Figure I.3 Régime turbulent………………………………………………………………. 7
Figure I.4 Ecoulement autour dun obstacle carre…………………………………………. 8
Figure I.5 Sillage derrière un obstacle carré (lâchée de Von Karman)…………………… 9
Figure I.6 La couche limite………………………………………………………………. 12
Figure I.7 Profil de vitesse………………………………………………………………… 12
Figure I.8 Ecoulement autour d'un obstacle carre pour des petits nombres de Reynolds……13
Figure II.1 Schéma du maillage……………………………………………………………. 24
Figure II.2 Schéma du maillage……………………………………………………………. 24
Figure II.3 Illustration de la notion de maillage……………………………………………. 24
Figure II.4 Géométrie du domaine pour l’angle 0°……………………………………….. 25
Figure II.5 Les différences structurent de maillage par code FLEUNT…………………… 26
Figure II.6 L’interface de Gambit…………………………………………………………. 27
Figure II.7 Création de la géométrie et génération de maillage…………………………… 27
Figure II.8 Vérification de maillage et options d’affichage……………………………….. 28
Figure II.9 Définition des conditions aux limites………………………………………….. 29
Figure II.10 Exportation de maillage.......................................................................................... 30
Figure II.11 Importation de la géométrie................................................................................... 33
Figure II.12 Vérification du maillage...........................................................................................34
Figure II.13 Lissage de maillage..................................................................................................34
Figure II.14 Vérification des dimensions et des unités................................................................35
Figure II.15 Affichage de la grille................................................................................................35
Figure II.16 Affichage des conditions aux limites................................................................... 36
Figure II.17 Choix du solveur..................................................................................................... 36
Figure II.18 Interface du Choix du solveur..................................................................................37
Figure II.19 Interface du modèle de turbulence...........................................................................37
x
Liste des figures
xi
Liste des tableaux
xii
Nomenclature
Nomenclature
xiii
Nomenclature
Nombres adimensionnels
UD
Nombre de Reynolds Re =
v
fv D
Nombre de Strouhal St =
U
FD
Coefficient de trainée CD =
u2 A
2
FL
Coefficient de portance CL =
u2 A
2
Abréviation
CFD Computationnel Fluide Dynamics
2D Bidimensionnel
3D Tridimensionnel
xiv
Introduction générale
Introduction générale
L'étude du comportement dynamique autour des obstacles fait une importance vitale dans le
domaine de base des applications industrielles telles que la circulation de fluides dans les
échangeurs de chaleur, le refroidissement dans les systèmes mécaniques ou électroniques, la
construction des piliers des ponts qui traversent les rivières, les écoulements internes tels les
échangeurs et les turbomachines, l’aéronautique autour des profils et les aéronefs... etc.
A cet effet, nous avons réalisé cette étude dans le but de faire une étude numérique d’un
écoulement de l’air autour d’un obstacle carré. La simulation est effectuée à l’aide du code de
calcul commercial "Fluent" qui est basé sur la méthode des volumes finis, ce code peut maintenant
être considéré comme de véritable "expérience numérique" lorsque les simulations sont faites avec
soin.
Le manuscrit de ce mémoire est constitué de trois chapitres. Le premier présente une étude
bibliographique sur les travaux antérieurs expérimentaux et numériques en relation avec le thème
abordé.
La description du problème physique bidimensionnel et sa modélisation mathématique et
numérique font l'objet du deuxième chapitre. Le code numérique "Fluent" dans sa version 6.3
utilisé est basé sur la méthode classique des volumes finis en utilisant l'algorithme SIMPLE pour
accélérer les calculs numériques.
L’analyse des effets de l’angle d'inclinaison sur le comportement dynamique compte parmi les
principaux objectifs de troisième chapitre qui sera consacré à des simulations numériques des
écoulements bidimensionnels autour d’un obstacle carré.
Enfin, cette étude se termine par une conclusion générale qui contient un résumé des résultats
obtenus.
1
Chapitre I Étude bibliographique
Chapitre I
Étude bibliographique
I.1 Introduction
Le comportement aérodynamique d’un écoulement autour d'un obstacle de type carré ou
cylindrique est un problème majeur en mécanique des fluides et fait une grande importance. Ceci
est très important dans de nombreuses applications scientifiques et pratiques tel que les barrages,
les bâtiments ainsi que le refroidissement des composants électriques. Pour cette raison, nous avons
essayé dans ce chapitre de fournir un ensemble de définitions et d'expériences de certains
chercheurs d'ouvrages bibliographiques dans ce domaine.
(a) (b)
Figure I.1 : Deux différents types de fluide a) fluide liquide b) fluide gazeux [2]
2
Chapitre I Étude bibliographique
Tous les fluides possèdent des caractéristiques permettant de décrire leurs conditions physiques
dans un état donné. Parmi ces caractéristiques on a :
M
= (I.1)
V
I.2.2.2 Densité
d = (I.2)
ref
I.2.2.3 Viscosité
La viscosité est la propriété du fluide qui décrit l'interaction entre ses particules en mouvement.
Il est la mesure de la résistance à l'écoulement des fluides.
Considérons deux couches de fluide voisin distantes de dz. La force de frottement Ft qui s’exerce
à la surface de séparation de ces deux couches s’oppose au glissement d’une couche sur l’autre.
Elle est proportionnelle à la différence de vitesse des couches soit dv à leur surface S et inversement
proportionnelle à dz, elle exprime en kg/ms.
dv
Ft = .S . (I.3)
dz
µ Le facteur de proportionnalité est le coefficient de viscosité dynamique du fluide.
3
Chapitre I Étude bibliographique
= (I.4)
Les fluides affichent des propriétés telles que :
L'aptitude à l'écoulement (également décrit comme la capacité de prendre la forme du récipient). [3]
L'écoulement d'un fluide se produit lorsque chaque particule du fluide suit une trajectoire lisse,
les chemins qui ne gênent ni ne touchent pas les uns les autres.
En physique, l’écoulement du fluide à toutes sortes d’aspects a des caractéristiques, soit stables
ou instables, compressibles ou incompressibles, visqueux ou non visqueux, et stationnaires et non
stationnaires.
On considère ici que la masse volumique du fluide est constante. Les écoulements
incompressibles suivent le principe de Bernoulli, du nom du mathématicien et scientifique suisse
Daniel Bernoulli. D’après ce principe, l’énergie mécanique totale d’un écoulement de fluide
incompressible et sans frottement est constante le long d’une ligne de courant de cet écoulement.
L’écoulement gazeux est considéré comme incompressible si la vitesse de l’écoulement est très
petite par rapport à celle du son. Autrement dit, si son nombre de Mach (rapport entre la vitesse de
l’écoulement et la vitesse du son) est très inférieur à 1. Pratiquement, l’hypothèse d’écoulement
incompressible est faite lorsque le nombre de Mach est inférieur à 0.3 en tout point de
l’écoulement. Elle est donc très utilisée en aérodynamique pour des véhicules dont la vitesse ne
dépasse pas 400 km/h.
4
Chapitre I Étude bibliographique
Vers la fin du XIXe siècle, Prandtl apporta des contributions considérables à la théorie des
fluides compressibles. Celle-ci devint d’une importance considérable pendant la seconde guerre
mondiale, avec l’apparition des avions à grande vitesse et des fusées. Lors de l’écoulement
compressible d’un gaz, sa densité change lorsqu’il est soumis à des variations importantes de
vitesse et de pression. Sa température se modifie également, ce qui complique les phénomènes à
étudier. L’écoulement d’un gaz compressible dépend du rapport de la vitesse du gaz sur la vitesse
de propagation du son dans le milieu. Écoulement de fluide en fonction de la vitesse peut être.
Lorsque l'écoulement est instable, la vitesse du fluide peut différer entre n'importe deux points
sur sa route.
Écoulement du fluide en fonction temps peut être :
5
Chapitre I Étude bibliographique
6
Chapitre I Étude bibliographique
La différence entre les deux régimes de l’écoulement est abordée dans le tableau suivant
▪ En stationnaire, les lignes de courant sont ▪ La notion de ligne de courant n’a plus de
confondues avec les trajectoires. sens sauf « en moyenne temporelle »
7
Chapitre I Étude bibliographique
8
Chapitre I Étude bibliographique
Figure (I.5) Sillage derrière un obstacle carré (lâchée de Von Karman) [12]
9
Chapitre I Étude bibliographique
UD
Re = (I.5)
Avec :
U : la vitesse de l’écoulement (m/s).
D : le diamètre de section (m).
: La viscosité cinématique (m2/s). [13]
F .L
St = (I.6)
V
F : fréquence d'émission des tourbillons (cette fréquence étant définie classiquement comme
l'inverse de la période mesurée de situation homologue à situation homologue) ;
L : longueur caractéristique (diamètre du fil dans les expériences de Strouhal) ;
V : vitesse de l'écoulement non perturbé.
FD
CD = (I.7)
2
U A
2
FD : Force de trainée.
2
U : Pression dynamique d’écoulement libre.
2
A : Section de référence.
10
Chapitre I Étude bibliographique
FL
CL = (I.8)
2
U A
2
FL : Force de trainée.
U 2 : Pression dynamique d’écoulement libre.
2
A : Section de référence.
Dans le cas d’un écoulement interne les couches limites visqueuses s’accroissent de part et
d’autre des parois, pour se rejoindront après une certaine distance parcourue dite la longueur
d’établissement à partir de ce point, l’écoulement sera totalement visqueux et entièrement
développé. Donc, il est important que le maillage près de la paroi soit bien traité. En effet, un
maillage grossier près de la paroi ne pourra pas capturer le développement de la couche limite et
peut conduire à une sous-estimation de la longueur d’établissement de l’écoulement
11
Chapitre I Étude bibliographique
12
Chapitre I Étude bibliographique
Figure (I.8) : Ecoulement autour d'un obstacle carre pour des petits nombres de Reynolds [15]
13
Chapitre I Étude bibliographique
I.6 Revue des travaux sur les écoulements autour d’un obstacle carré
La recherche est liée directement à l’évolution de la technologie ; et c’est ce qui pousse les
chercheurs à avancer dans des cas très compliqués et d’actualité susceptibles d’être traités à l’aide
d’un outil informatique très puissant et avec des moyens expérimentaux les plus sophistiqués et les
plus performants. Afin d’élargir nos connaissances dans ce domaine, nous avons fait une lecture
des auteurs qui se résument comme suit :
Okajima a effectué une série des expériences découvrant le nombre de Strouhal associé à
chaque nombre de Reynolds et en fonction de rapport largeur / hauteur des cylindres rectangulaires.
Le nombre de Reynolds a varié de 70 à 2 104, Le rapport largeur / hauteur variait de 1 à 4. Le les
résultats ont été confirmés par des calculs numériques. [16]
Kelkar et Patankar ont étudié le flux 2D autour d'un cylindre carré à différents nombres de
Reynolds via l'utilisation d'une analyse de stabilité linéaire. Le début de l'instabilité a été étudié et
analysée à travers diverses techniques de progression temporelle, le but principal était de
déterminer la technique la plus appropriée pour étudier la croissance des perturbations. Une
simulation chez Reynolds un nombre au-delà de la valeur critique a également été effectué pour
connaître les caractéristiques périodiques de l'écoulement. Ils ont trouvé le nombre critique de
Reynolds entre débit constant et instable était de 53 [16]
Sohankar et al. En 1995 ont étudié le flux laminaire autour d'un carré cylindre aux nombres de
Reynolds allant de 45 à 250. Pour chaque nombre de Reynolds testé, ils ont prédit la portance,
traînée, coefficient de pression et nombre de Strouhal. Il s'est avéré qu'au numéro 55 de Reynolds,
le flux présentait une fréquence de perte de tourbillon bien définie mais au numéro 50 de Reynolds,
le débit était toujours stable. [16]
Quatre ans plus tard, Sohankar et al. a entrepris une autre étude sur l'écoulement autour d'un
cylindre carré 3D à modéré. Les nombres de Reynolds, basés sur leurs expériences ils ont rapporté
que les Reynolds stables / instables la valeur critique était de 47 2, à partir des simulations
effectuées, ils ont observé le nombre de Reynolds a dont le flux est devenu 3D se situait entre 150
et 200. [16]
Luo et al. Ont étudié expérimentalement le débit transition dans le sillage d'un cylindre carré.
Dans leurs études, ils ont déterminé deux modes instables différents, modes A et B, leurs nombres
de Reynolds respectifs 188-190 et 230-260 étaient associés. Conclu que le mécanisme de formation
de vortex cylindres circulaires et carrés était le même, en raison de les structures verticales
similaires qu'ils ont observées entre modes correspondants pour ces deux corps de bluff [16]
14
Chapitre I Étude bibliographique
Ul-Islam et Zhou en 2009 ont enquêté sur le flux autour d'un cylindre carré au numéro 100 de
Reynolds via en utilisant la méthode de Boltzmann sur réseau, le but était de déterminer l'influence
des différentes limites conditions sur les caractéristiques d'écoulement en aval.
Dans la même année, Ali et al. A réalisé une grille étude de convergence pour un flux 2D
autour d'un carré cylindre à Reynolds numéro 150. Ils ont remarqué que l'indépendance du réseau a
été atteinte lorsque la première cellule a été placée à une distance non dimensionnelle de 0,005 de
la surface solide.
Récemment, la technologie de contrôle du débit a été appliqué à l'écoulement sur les corps de
bluff, la plupart du travail fait référence au contrôle de débit passif [12–18], où le flux est modifié
via l'utilisation de dispositifs statiques, étant c'est l'idée du noyau du contrôle de flux passif [16]
Zhou et al. a étudié l'écoulement autour d'un cylindre carré avec une plaque de contrôle en
amont. Ils ont placé une verticale plaque devant le cylindre carré et introduit la hauteur de la plaque
comme paramètre modifiable, ils ont étudié son influence sur le vortex en aval perte de sillage. [16]
Cheng et al. A effectué une série de calculs via la méthode de Boltzmann sur réseau, étudier les
caractéristiques d'écoulement d'un flux de cisaillement linéaire devant un cylindre carré aux
nombres de Reynolds de 50 à 200. Les auteurs ont présenté un paramètre contrôlable connu sous le
nom de taux de cisaillement, en modifiant ce paramètre, à Re = 50, ils ont remarqué que le flux
régulier pourrait être perturbé et devenu instable [16]
Doolan a étudié l'interaction entre un cylindre carré et une plaque horizontale détachée en aval à
Re=150. Dans son étude, les équations 2D N-S ont été résolues en utilisant la méthodologie des
volumes finis mise en œuvre dans OpenFOAM. Il a signalé la perturbation causée par la plaque
pourrait avoir une influence non négligeable sur la Nombre de Strouhal et coefficients de force [16]
Ali et al, ils ont étudié un cylindre carré avec un séparateur plaque fixée à l'arrière, ils ont
introduit la plaque longueur comme paramètre modifiable. Numériquement, ils ont découvert que la
plaque de séparation peut fondamentalement changer la structure d'écoulement du sillage. [16]
Ul-Islam et al. Ont réalisé une étude similaire mais avec une épaisseur plaque de séparation
détachée. Dans leur étude, ils ont pris distance entre le cylindre carré et la plaque en tant que
paramètre modifiable.
15
Chapitre I Étude bibliographique
En 2016, Wang et al. [18] a présenté une étude sur l'écoulement autour d'un cylindre carré, avec
une plaque verticale poreuse près du sillage. Ils ont conclu que le coefficient de traînée a diminué à
une certaine mesure par rapport à celle associée au cylindre sans plaque. Le numéro Strouhal était
également réduit et dans certaines conditions le vortex l'excrétion pourrait même être supprimée.
[16]
S.C Luo et al. (2003), Les travaux expérimentaux sur les obstacles carrés, employant
comme méthode de mesure un colorant fluorescent et la visualisation laser, ont permis de
déterminer le nombre Reynolds critique de transition à 160 pour le mode A et à 200 pour le mode
B. Il a été observé qu’au fur et à mesure que le nombre de Reynolds augmente jusqu’à 160, le
caractère onduleux de sillage augmente. Ce qu’implique le mode A. A partir d’un nombre de
Reynolds égal à 200, le sillage derrière l’obstacle devient complètement déformé, et les longueurs
d’ondes sont de plus en plus faibles ; ce qui caractérise le mode B. [17]
K. Lam -L. Zou (2009) ont étudié numériquement et expérimentalement les écoulements
turbulents autour de quatre cylindres dans une configuration carrée intégrée avec différents rapports
d'espacement choisis. Les résultats obtenus de la fluctuation de vitesse sont avérés similaires aux
résultats numériques. [17]
N. Mahir (2009) Ont étudié l'écoulement bidimensionnel et tridimensionnel autour d'un cylindre
carré placé près d'un mur plat avec un rapport d'espace G/D varié et pour de nombres de Reynolds
aussi variables, en utilisant une méthode entièrement implicite, de différence finie des équations
Navier –Stokes. Ils ont constaté que la simulation numérique de l’écoulement tridimensionnel
prévoit les coefficients de traînée et la racine carrée des coefficients de portance inférieurs que ceux
de l’écoulement bidimensionnel. Ils ont conclu que le coefficient de traînée et la racine carrée des
coefficients de portance diminue légèrement aux grands rapports d'espace G/D. [17]
16
Chapitre I Étude bibliographique
M.M. Ouestati et al (2010) se sont intéressés à la simulation par les différentes formulations de
la fonction-vorticité pour résoudre l’équation de Navier-stoks étudié l'écoulement de fluide régulier
et transitoire autour d’un obstacle carré. Ils ont conclu que cette formulation a plusieurs avantages,
puisque la limite de pression est éliminée des équations de gouvernement et satisfait
automatiquement l’équation de continuité. [17]
Marcin Huptas, Witold Elsner 2008 Ont travaillé sur un écoulement stationnaire et
instationnaire autour deux obstacles carrés. Ils ont présenté avec l’utilisation du FLUENT des
résultats numériques concernant l’écoulement autour d’un obstacle carré en premier cas, et autour
deux obstacles carrés sur même ligne en deuxième cas. Pour la première résolution, ils ont montré
que l’épaisseur de la couche limite peut influer sur la couche de cisaillement près de la paroi. Et
pour la deuxième résolution, ils ont constaté que l’union des deux zones tourbillonnaires en aval du
premier cube et en amont du deuxième rend l’écoulement plus turbulent [18]
M. Breuer et al. 2000 ont réalisé des calculs précis sur un écoulement laminaire autour d’un
cylindre carré. Ces calculs sont basés sur deux méthodes : Lettice-Boltzmann (LBA) et la méthode
des volumes finis (FVM). Le nombre de Reynolds est environ de 0.5 à 300. Le rapport de blocage
est de 1/8. Les résultats des deux méthodes ont été évalués et comparés en détail. Les profils de
vitesse, les longueurs de la recirculation et le nombre de Strouhal ont été étudiés. Ils ont constaté
que malgré le manque des données précises et détaillées dans la littérature sur l’écoulement
laminaire autour d’un cylindre carré, mais L’excellent accord entre les calculs de LBA et FVM a
été trouvé pour la longueur de recirculation pour Re inférieure à 60 [19]
Jirapom Yojina et al 2010 : ont présenté une investigation aux configurations de l’écoulement
dans un canal avec l’existence des obstacles carré.la modélisation est réalisé Par la méthode de
Boltzmann (LBM) avec un rapport de blocage de1/4. Le nombre de Reynolds est compris entre 1 et
300. Les lignes de courant et les profils de vitesse sont présentés pour indiquer le décollement de
tourbillon. Le nombre de Strouhal est calculé pour caractériser le dynamique fréquentiel de
l’écoulement. Les résultats obtenus prouvent que l’écoulement est laminaire à l’entrée, ensuite, ils
ont constaté une transition périodique et instable sur l’écoulement. Cette transition est obtenue au
fur et à mesure avec l’augmentation du nombre de Reynolds. On outre, avec un nombre suffisant
d’itérations, ils ont montré que la périodicité de l’écoulement dans le sillage produit le décollement
du tourbillon de Von Karman. [20]
17
Chapitre I Étude bibliographique
Gera. B et al 2010 : Ont étudié avec CFD (Computationnel Fluide Dynamics) l’écoulement
instationnaire 2D autour d’un obstacle carré. La simulation a été réalisée pour un écoulement autour
d’un cylindre carré afin d’analyser le comportement de sillage. Le nombre de Reynolds a été pris de
l’ordre de 50 à 250. La méthode des volumes finis a été utilisée avec une grille décalée.
L’algorithme SIMPLE a été utilisé pour le couplage vitesse-pression.
Le coefficient de portance et la vitesse dans la région de sillage ont été surveillés pour le calcul
du nombre de Strouhal. Et enfin la variation du nombre de Strouhal avec le nombre de Reynolds a
été trouvée a partir de cette analyse [21]
Hafida .N, Mohamed. S 2010 ont mené une étude numérique des effets des obstacles carrés sur
le profil du vent. Cette étude leur permis d’évaluer les perturbations aérodynamiques engendrées
par la présence d’un obstacle carré dans un champ de vitesse caractérisé par un profil incident
parallèle et logarithmique. Les équations régissant l’écoulement du fluide supposé incompressible
ont été résolues via des modèles numériques CFD (Computationnel Fluide Dynamics). Toutefois,
les zones de recirculations, les longueurs de rattachement et les points de séparations ont été
évalués en utilisant les modèles K-ɛ standard et K-ɛ réalisable pour des nombres de Reynolds de
l’ordre de 104 et 105. Dans ce travail, ils ont constaté que l’influence de l’obstacle sur l’écoulement
du vent est clairement apparue. Ils ont montré l’évolution des forts gradients de vitesse qui se
forment autour du bâtiment et près du sol. [22]
I.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté quelques concepts théoriques de base des écoulements de
fluides autour des obstacles de type carrés et cylindrique en général, ainsi que quelques expériences
de certains chercheurs sur ce phénomène. Dans le chapitre suivant, nous tenterons d'aborder la
formule mathématique et numérique, et nous ferons une présentation du code informatique utilisé
pour résoudre notre problème.
18
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
Chapitre II
II.1 Introduction
Ce chapitre est constitué une formulation mathématique et une modélisation numérique des
écoulements des fluides autour d’un obstacle carré. Il s’attache surtout à présenter le code FLUENT
qui est basé sur la description de problème et les hypothèses simplificatrices.
19
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
20
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
(UU ) (UV ) 2U P 2U 1 P
Suivant X : + = v 2 + 2 − (II.4)
x y x xi y x
(UV ) (VV ) 2V 2V 1 P
Suivant Y : + = v 2 + 2 + − (II.5)
x y x y y
U V
L’équation de continuité s’écrit : + =0 (II.6)
t y
21
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
❖ Utilisation de la méthode des résidus pondérés qui permet de construire une Formulation
Intégrale à partir des équations aux dérivées partielles (la méthode Galerkin est la plus
fréquemment utilisée). C'est une méthode conservative sur un domaine.
II.3.3 Méthode des volumes finie
Cette méthode consiste à subdiviser le domaine physique de l’écoulement en éléments de
volumes plus ou moins réguliers dans lesquels les équations, décrivant l’écoulement, écrites sous
une forme conservative, sont intégrées. Le but de cette méthode est de convertir l’équation
différentielle générale en un système d’équations algébriques en mettant en relation les valeurs de
la variable considérée f aux points nodaux adjacents d’un volume de contrôle typique. Cela est
obtenu par l’intégration de l’équation différentielle gouvernante dans ce volume de contrôle avec
l’approximation des différents termes (convection, diffusion et source).la méthode des volumes
finis, elle consiste en :
❖ La division du domaine de calcul en des volumes de contrôle discret par un maillage de
calcul.
❖ L'intégration des équations gouvernantes sur les volumes de contrôle individuels, afin de
construire les équations algébriques pour les variables dépendantes discrètes (les inconnus),
tels que les vitesses, pressions, températures et les autres scalaires conservés.
❖ La linéarisation des équations discrétisées et la solution du système d'équations linéaires
résultants pour pouvoir adapter les valeurs des variables dépendantes.
22
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
type de maillage est dit maillage décalé permet une bonne approximation des flux convectifs est
une meilleure évaluation de des gradients de pression ainsi une stabilisation numérique de la
solution. La construction des volumes des contrôle et le maillage décale sont montres dans le
schéma suivant : [25]
Nœud de vitesse
Nœud de vitesse
Volume de contrôle les variables
scalaires
Volume de contrôle pour u
Volume de contrôle pour v
Figure II.1 : Schéma du maillage [26] Figure II.2 : Schéma du maillage [26]
23
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
6D
D
U0 5D 18D H
6D
II.3.3.1.4 Connectivité
La connectivité d’écrit les liaisons entre les sommets des éléments. On parle de maillage
structuré si les nœuds de même type (dans le domaine, sur une limite ou sur un coin) ont toujours le
même nombre de nœuds voisins, ou sont associés au même nombre d’éléments. La connectivité
associée à ces nœuds est alors toujours de même type. Dans le cas d’un maillage non-structuré, la
connectivité est de type quelconque, et le nombre de nœuds voisins de chaque nœud diffère
localement.
24
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
Figure II.5 : Les différences structurent de maillage par code FLEUNT [27]
25
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
Définition des
Frontières et
Domaines fluides
Maillage de la
Géométrie
Construction de
la géométrie
26
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
Vérification de
Maillage
Options d’affichage
27
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
28
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
29
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
Ce code de calcul utilise la méthode des volumes finis. La discrétisation des équations intégrales
qui gouvernent l'écoulement, tels que l'équation de continuité, l'équation de la quantité de
mouvement et l’équation d’énergie associées à d'autres scalaires dépendants de la nature de
l’écoulement, est faite en se basant sur la technique du volume de contrôle. Elle consiste à :
❖ La division du domaine en des volumes de contrôle discrets en utilisant un maillage de
cellules.
❖ L’intégration des équations gouvernantes sur les volumes de contrôle individuels afin de
d'établir les équations algébriques pour les variables dépendantes discrètes (les inconnues),
telles que les vitesses, les pressions, les températures et les scalaires conservés.
❖ La linéarisation des équations discrétisées et solution du système d’équations linéaires
résultant pour pouvoir adapter les valeurs des variables dépendantes.
II.4.2.2 Initialisation
Avant de commencer les simulations, nous devons implémenter une estimation initiale de la
solution du champ d’écoulement. Le choix adéquat des conditions initiales permet d’atteindre une
solution stable et une convergence accélérée
30
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
II.4.2.3.2 La stabilité
La méthode ou le schéma de discrétisation est stable quand il n’amplifie pas les erreurs au cours
du processus de la solution numérique.
II.4.2.3.3 la convergence
Pour les problèmes non linéaires qui sont fortement influencés par les conditions aux limites, la
convergence et la stabilité sont généralement atteints et contrôlées en utilisant de l’expérimentation
numérique.
II.4.2.3.4 La conservation
Puisque les équations à résoudre obéissent aux lois de conservation, le schéma numérique doit
être aussi. Ceci veut dire que les quantités conservées qui quittent un volume fermé doivent être
égales aux quantités entrantes dans le cas stationnaire. Cette propriété est très importante
puisqu’elle impose une contrainte sur l’erreur de la solution.
II.4.2.3.5 Exactitude
Les solutions numériques des problèmes d’écoulement de fluide et du transfert de chaleur sont
des solutions approximatives. En plus aux erreurs qui peuvent être introduites au cours du
développement de la solution de l’algorithme, en programmant ou en introduisant les conditions
aux limites, il ya inclusion de trois types d’erreurs systématiques :
❖ Erreurs dues à la modélisation qui sont définies comme étant la différence entre
l’écoulement actuel et la solution exacte du modèle mathématique.
❖ Erreurs dues à la discrétisation et définis comme étant la différence exacte entre la solution
exacte des équations de conservation et la solution exacte du système d’équations
algébriques obtenues par discrétisation de ces dernières.
❖ Erreurs dues à l’itération définies comme étant la différence entre les solutions itératives et
exactes du système d’équations algébriques
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Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
Solve : pour choisir les équations à résoudre, les schémas de discrétisation, les facteurs de sous
relaxation, les critères de convergence et pour initialiser et procéder au calcul
Adapt : pour l’adaptation du maillage selon plusieurs paramètres
Surface : pour créer des points des lignes et des plans nécessaires à l’affichage des résultats.
Display et plot : pour l’exploitation des résultats.
Report : pour afficher des rapports contenant les détails du problème traité.
Help : pour l’exploitation du contenu du code.
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Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
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Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
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Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
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Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
On doit utiliser « Fluent Data base » qui nous aide à chercher et sélectionner les caractéristiques
du fluide concernée.
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Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
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Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
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Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
Le schéma « Second Ordre Upwind » est utilisé pour la discrétisation des équations. Et pour le
couplage vitesse‐pression, l’algorithme « Simple » est employé.
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Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
41
Chapitre II Formulation mathématique et modélisation numériques
II.5 Conclusion
Ce chapitre a permis de présenter les équations régissant ce problème ainsi que les conditions
aux limites appliquées aux différentes parois.
Dans le chapitre suivant, nous allons étudier résultats de simulation numérique.
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Chapitre III Résultats et discussions
Chapitre III
Résultats et discussions
III.1 Introduction
Dans ce dernier chapitre, on va présenter les résultats de simulation cotés dynamique c’est-à-
dire le comportement de l’écoulement en amont et on aval de l’obstacle. Le fluide utilisé dans notre
étude c’est l’air en écoulement laminaire et stationnaire. On a choisi quatre types d’angle
d’inclinaison θ = 0°, 15°, 30° et 45° de l’obstacle pour avoir le meilleur angle d’inclinaison d’une
part et d’autre part le changement remarquable de la structure de l’écoulement derrière l’obstacle.
Notre étude est basée sur un nombre de Reynolds varie entre 2 Re 40 .
6D
U0
D
5D 18D H
6D
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Chapitre III Résultats et discussions
III.3. Validation
La première étape consiste à valider notre simulation numérique (notre modèle sous FLUENT
6.3.26) en comparant nos résultats avec ceux de la littérature. A cet effet on a choisi le travail
publié par Pellerin et Nore [32]. Pour la même configuration et les mêmes conditions soit une
inclinaison de zéro degré et deux nombres de Reynolds Re = 20 et 40, on compare les lignes de
courant et l'iso-vorticité (respectivement figure III.2 et figure (III.3)) ou on distingue une zone de
recirculation située en aval de l’obstacle carré.
Les figures montrent la progression et l’évolution de la zone de vorticité ou l’écoulement reste
symétrique et la recirculation se forme dans le sillage et que la taille des structures tourbillonnaires
grandies relativement avec la variation du nombre de Reynolds Re.
45
Chapitre III Résultats et discussions
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Chapitre III Résultats et discussions
❖ Si Re et l'angle augmente, les lignes de courant s'étendent au-delà de l'obstacle puis forme
une zone de recirculation.
❖ Les lignes de courants dans l'angle ( =0°et =45°) ont la même distribution. Alors que
nous remarquons que dans l'angle ( =15°et =30°) il existe une différence de la répartition
de sorte que la répartition des lignes de courants dans la partie inferieure est plus que à la
partie supérieure de l'obstacle.
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Chapitre III Résultats et discussions
Re Re = 2 Re = 20 Re = 40
°
= 0°
= 15°
= 30°
= 45°
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Chapitre III Résultats et discussions
4 =
=
=
3
=
L (m)
0 10 20 30 40
Re
49
Chapitre III Résultats et discussions
8.0x10-7
=
7.0x10-7
=
6.0x10-7
=
5.0x10-7 =
Cd 4.0x10-7
3.0x10-7
2.0x10-7
1.0x10-7
0.0
5 10 15 20 25 30 35
Re
=
0 =
=
=
-1
Cp
-2
-3
-4
position (m)
Figure III.9 : Coefficient de pression pour chaque angle d'inclinaison
50
Chapitre III Résultats et discussions
Sur les figures III.10, les contours du coefficient de pression sont mis en évidence à un nombre
de Reynolds Re = 20. On remarque que le point de stagnation change de position en fonction que
l'angle augmente.
= 0° = 15°
= 30° = 45°
Figure III.10 : coefficient de pression pour chaque angle d'inclinaison
Les figures III-11 exposent le champ de vitesse suivant l’axe x, autour de l’obstacle carrée pour
chaque inclinaison et zone ou s’effectue la recirculation. A l’entrée, la vitesse est uniforme égale
à U , comme condition initiale. On distingue une accélération de la vitesse entre,
51
Chapitre III Résultats et discussions
= 0° = 15°
= 30° = 45°
III.11 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons, tout d’abord, présenté le modèle géométrique en deux
dimensions que nous avons construit à l’aide du logiciel "GAMBIT" dans sa version 2.2.30, Nous
avons, ensuite, présenté le type de maillage généré, et nous avons identifié et défini les types de
conditions aux limites appropriées.
Finalement nous avons visualisé les résultats de simulation. Ces résultats ont été validés en
respectant les critères de validation du processus CFD. Les simulations ont été, généralement,
effectuées en régime laminaire et stationnaire.
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Conclusion générale et perspectives
Le travail présenté dans ce mémoire est une étude numérique de l'influence de l'angle
d'inclinaison d'un 'écoulement autour d'un obstacle carré. Le fluide utilisé comme écoulement est
l'air. La modélisation mathématique de ce problème physique est basée sur les équations de
conservation de la quantité de mouvement. Des hypothèses simplificatrices ont été introduites et
justifiées. Le système d’équations simplifié résultant est résolu numériquement par la méthode des
volumes finis. Le couplage vitesse-pression est traité par l’algorithme SIMPLE.
La simulation numérique a été faite avec le code Fluent dans sa version 6.3. La validation
dynamique de cette simulation a montré une bonne concordance entre nos résultats et ceux de [32].
Les principaux résultats tirés de ce travail peuvent être résumés comme suit :
❖ Pour un nombre de Reynolds inférieur à cinq (Re ≤ 5), l’écoulement est dit rampant. Les
forces visqueuses sont grandes (dominantes) l’écoulement reste attaché à la paroi (pas de
décollement de la couche limite). L’écoulement est symétrique en amont et en aval de
l’obstacle, et si 5 ≤ Re ≤ 48, la force d’inertie accroit, le décollement de la couche limite
apparait en entrainant une dépression derrière l’obstacle donnant naissance à une zone de
recirculation de forme de lobe d’oreille dans le sillage.
❖ La longueur de la zone de recirculation augment progressivement lorsque le nombre de
Reynolds et l'angle d'inclinaison augmente.
❖ L'angle = 0 donne un coefficient de pression Cp le plus favorable générant une zone de
recirculation la plus faible. La réduction du Cp crée un gradient inverse en aval de la cavité,
en produisant un écoulement inversé donnant naissance à une recirculation.
Perspectives
Dans ce travail, le processus itératif CFD nous a permis de prendre et de mieux comprendre en
compte les paramètres adéquats pour dresser un modèle satisfaisant dans le but d’utilisations
futures.
Dans un travail futur, l’étude de ce type de problème en 3D et en régime instationnaire ou
turbulent, par exemple. Cette dernière constituera une perspective intéressante afin de mieux
prendre en compte le caractère tourbillonnaire et instationnaire du sillage en aval de l’obstacle.
53
Bibliographie
Bibliographie
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International Conférence on Energétiques and pollution Constantine .2007
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[28] Pellerin et Nore Ecoulement autour d’un obstacle a section carrée université Paris-Sud
56
: ملخص
تهدف هذه المذكـــــــرة إلى دراسة الظواهر الهيدرودينامــــيكيـــــة التي تنشـــــأ عند اصطدام تدفق هوائي بحاجز ثابت علـى
. كما تتضــــــــمن إظهار تأثير زاوية ميالن هذا الحاجز على التدفق، شكل مربع
" للمعالجـة الرةميـة لحركـة الموائـع الـذم عتمـد علـى ريقـةFLUENT" ولقـد ججريـت محاةـاة رةميـة بواسـطة بر ـام
. و خلصت الدراسة إلى جن التغير في الزاوية له جهمية كبيرة على شكل التدفق،الحجوم التامة
بليـرين و، ةما ةمنا بمقار ة النتائ المتحصل عليها ( الجا ـ الـديناميكيب بنتـائ تجـارل عمليـة ججريـت مـن ـرف
.ور و حصلنا على تائ جيدة
حجم محدود، عقبة مربعة، التدفق الصفحي:الكلمات المفتاحية
Résumé :
Abstract:
The objective of this dissertation is to study the hydraudinamic phenomenon of an air flow
around a square obstacle, as well as the effect of the angle of inclination on the structure of the
flow.
A numerical simulation is carried out for the purpose of testing the efficiency of the industrial
calculation code "FLUENT" which is based on the finite volume method, and the study concluded
that the change of angle is of great importance for the shape of the flow.
We also compared the results obtained (dynamic side) with the results of the experiments
carried out by Blairin and Nor, and we obtained good results.
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