Mise en Place D'un Système de Gestion Documentaire Selon ISO 15189v 2012
Mise en Place D'un Système de Gestion Documentaire Selon ISO 15189v 2012
Mise en Place D'un Système de Gestion Documentaire Selon ISO 15189v 2012
net/publication/364409272
Mise en place d’un système de gestion documentaire selon ISO 15189v 2012
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ABSTRACT:
Many people assigned to responsibilities within an organization are faced with several
documents that must be developed, organized and disseminated within the structure for better
effective management of the organization for which they have a responsibility. But how should we
go about setting up a solid system in order to properly structure and make our documentation
accessible to everyone?
The objective of this internship lies in documentary quality management, i.e. knowing how
to set up a quality documentary management system and subsequently how to set up a file for
verification and validation of analysis methods within a medical biology laboratory.
To do this, we were able to establish the foundations that will allow us to design various
quality documents from the procedures and also to develop the VDM file which is an important part
of ISO 15189 accreditations.
REMERCIEMENT
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 1
I. Contexte .................................................................................................................................... 3
A. Historique .......................................................................................................................... 3
D. Organigramme ................................................................................................................... 8
A. Amorce ............................................................................................................................ 26
CONCLUSION .................................................................................................................................. 37
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................... 1
Annexe ................................................................................................................................................. 3
INTRODUCTION
La gestion d’un organisme n’est sans nul doute une tache donnée au premier venu, elle
situation rencontrer. Par-dessus toutes ces situations, il y a encore celle de ce faire accréditer
certaine norme qui sont dans certain cas et selon une région, exigée pour le déroulement de son
activité, c’est à lors que l’on fait appel à des consultants qui vont pouvoir s’assurer de la bonne
marche qu’a pu prendre l’organisme afin d’aboutir au résultat souhaité tel que l’accréditation
rechercher. Tout cela se joue le plus souvent lors des audits (particulièrement pour la norme iso
l’élaboration du dossier de validation et vérification des méthodes d’analyses. C’est pour cela leur
maitrise est très importante pour garantir un résultat favorable à l’accréditation, la documentation
gérer la documentation, quel genre de système peut-on mettre en place afin de garantir une certaine
qualité à nos particulières taches ? Aussi pour les laboratoires, comment constituer un dossier de
Dans la suite, nous essayerons de répondre aux questions posées en ressortant certains outils
et notions importantes.
1
CHAPITRE 1
CONTEXTE ET PRESENTATION DE
L’ORGANISME D’ACCUEIL
2
I. Contexte
A. Historique
Depuis de nombreuse année le concept de la qualité ne fait que grandir en se frayant un chemin
et une place de choix dans différent secteur. Son principe débute au début du 20 e siècle avec Taylor
et le principe de l’inspection afin de garantir la qualité du travail, ce qui donne naissance à
l’organisation scientifique du travail en 1911, puis par du contrôle qualité en 1924. Il se suit la
période de 1930 à 1950 qui amorce par le contrôle statistique de la qualité par W. A Shewhart qui la
focalise sur le produit fini avec différentes méthodes statistiques et analyse de valeur débutant en
1948. C’est en 1950 que ces méthodes statistiques fut misent en pratique au Japon dans des
systèmes de contrôle et d’amélioration de la production, par l’ingénieur statisticien W. Edwards
Deming puis perfectionner par d’autres chercheurs tel que Ishikawa Taguchi et Karatsu. 1960,
début du ‘‘zéro défaut’’ aux USA puis revisité en 1970 par Philip B. Crosby avec une deuxième
approche. Dans la période de 1983, qu’émerge et s’accentue la qualité dit total en conciliant la
satisfaction client et la rentabilité. Par la suite plusieurs actions sont menées autour de cela,
entrainant l’élaboration des normes ISO 9000 en 1987 et leurs révisions plus tard en 1994, 2000 et
2008 ce qui a permis l’amélioration dans divers services d’organismes. (1)
.
B. Qualité au laboratoire
Après avoir été accentué dans différents secteurs avec l’expansion des normes ISO 9000, la
qualité a su apporter une touche révolutionnant les pratiques des organismes en ayant pour but la
satisfaction du client tout en impactant favorablement sur les performances de l’entreprise.
C’est toujours dans le même contexte que voit le jours la norme ISO 15189 publié en 2012 qui
reprend plusieurs principes de la norme 9001 sur laquelle est fondée son management de la qualité,
également l’ISO 17025 stipules les exigences concernant des compétences techniques qui y sont
reprises. L’ISO 15189 est la résultante de ces deux normes, toutefois elle reste spécifique au
laboratoire de biologie médicale. (2)
3
II. Présentation de l’organisme d’accueil
A. Lieu de stage
4
B. Activités effectuées
1. Analyse biologique
L'analyse biologique consiste en l'étude des prélèvements des fluides biologiques issus du
corps (sang, urine, selles.), cette étude met en œuvre différents domaines :
L’hématologie :
Le sang est composé d'un liquide (plasma), dans lequel flottent des cellules (globules rouges,
blancs et plaquettes) et un grand nombre de substances. L'hématologie regroupe l'analyse des
cellules du sang d'éléments dissous dans le plasma comme les facteurs de la coagulation, mais
aussi avec des analyses hémato-cytologie (sang, moelle osseuse, ganglion…)
immunophénotypage, examens d’hémostases standards et spécialisé.(3)
La sérologie :
C’est l'étude du sérum, c'est-à-dire le sang débarrassé de ses cellules et de certains
constituants. Communément, la sérologie consiste à évaluer l'immunité contre une maladie en
mesurant la quantité d'anticorps spécifiques de celle-ci, son activité repose sur l’exploration des
protéines de différents milieux biologiques. (3)
Bactériologie :
En bactériologie et parasitologie, le but des analyses est souvent d'identifier l'agent responsable
de l'infection : bactérie, parasite, champignons microscopiques, etc. Elles consistent donc à prélever
un échantillon et à rechercher l'élément pathogène soit par observation directe, soit après mise en
culture. Le service est dédié au traitement de tout échantillon biologique pour des recherches. (4)
Biochimie :
Les analyses biochimiques consistent à mesurer les quantités des constituants des liquides
biologiques (sang, urine, etc.). La plupart des maladies ont en effet des répercussions sur leur
composition et leur étude peut aider au diagnostic et au suivi de nombreuses maladies. L’étude fine
du métabolisme est indispensable au diagnostic de certaines maladies rares, souvent méconnues. (3)
5
2. Biologie de la reproduction
La biologie de la reproduction est une branche de la biologie médicale qui s’intéresse à l’étude
et au diagnostic des pathologies de la reproduction et de la procréation, en analysant les liquides
séminaux par des analyses tel que le spermogramme, spermocytogramme, test de migration,
biochimie du sperme. (3)
6
C. Quelques appareils présents au laboratoire
Salle de Biochimie
Agitateur B1
Centrifugeuse B1 Réfrigérateur B1 Vortex B1
BLOOD MIXER KJMR
Automates B12 Dairot ScanGel System Biomax Labinga IV
Salle de prélèvement
Salle COVID
7
D. Organigramme
DIRECTION
BIOLOGISTE RESPONSABLE
ASSURANCE QUALITE
INFORMATIQUE SECRETARIAT
TECHNICIEN
PRELEVEMENT COURSIERS
ENTRETIEN
Figure 1: organigramme de l’ensemble structurel du fonctionnement du laboratoire Labomac
8
CHAPITRE 2
DOCUMENT QUALITE
9
I. Elaboration des documents
A. Système documentaire
1. Etude de l’existant
Afin d’avoir un meilleur aperçu sur la documentation au sein du laboratoire, une analyse
globale des différents documents présent doit être effectuée sur la base d’une approche processus.
Ainsi on s’est plus focalisé principalement sur le processus de réalisation.
La première partie se voit commencer par une observation des documents et autres affiche
présent dans le laboratoire, ces affiches placées dans le but de mieux orienter les techniciens dans
leurs différentes missions constituent la matière de base documentaire du laboratoire. A cela s’ajoute,
des affichages destinés à l’orientation des patients, à l’enregistrement et à d’autres taches.
Les documents figurant dans la structure se situent à différent endroit selon leurs utilités et la
fréquence de leurs utilisations.
Pour pouvoir bien prendre possession des moyens présents et de leurs futures utilités il est
important de connaitre les différents processus présents, les différents outils opérationnel et méthodes
utilisées.
Ensuite, la manière dont les opérations sont menées doit être observer, la vue d’extérieure joue
un rôle primordial dans l’amélioration d’où l’objectif d’un audit interne qui permet d’observer d’un
autre point de vue toute la machinerie de l’organisme, du laboratoire, cet audit est souvent considéré
comme audit à blanc.
Tout cela a une importance dans l’observation de la nécessité d’un quelconque document qui
ne serait pas disponible mais qui pourrait se révéler d’être d’une grande nécessité.
L’approche processus :
10
CARTOGRAPHIE DES PROCESSUS LABOMAC
S
Management
E Pilotage Amélioration A
X T
I I
G Valeur S
F
E
A
N
Produit C
C
Eléments
Résultat T
pré- Analytique Post
E
d’entrée
Prescription
médicale analytique analytique d’analyses
I
S médicales
O
C N
L C
I L
E I
N E
T Support N
Ressources Gestion de Achats
S Humaines l’infrastructure T
S
Le laboratoire dispose d’une structure assez considérable qu’il arrive à bien gérer par
fragmentation des activités du laboratoire tout comme présenté dans la cartographie, nous pouvons
la voir plus détaillé en fin de rapport (cf annexe 4). Le laboratoire organise ses activités sous forme
de plusieurs processus en relation avec les points 4.2 lié au système de management.
3. Organisation
Méthode des 5s : La méthode des 5S est utile à ce niveau car elle permet de mieux organiser notre
travail, c’est une méthode de Lean qui peut être orienté particulièrement vers des prémices de
l’organisation afin de mieux aborder le travail présent au laboratoire.
Le but est d'appliquer chaque étape 5S à l’espace de travail en laboratoire. Cela implique de supprimer
tous les éléments inutiles, de trier et nettoyer les éléments restants, et de les rendre tous plus
ergonomiques et plus accessibles. Les éléments et espaces de travail doivent être clairement identifiés
et nettoyés par la suite. (6)
11
Tableau 3: la méthode des 5S
Etant la base de la documentation les procédures sont des documents qui renferment énormément
d’informations et leurs élaborations est sans nul doute une tache des plus importante.
Pour ce faire la méthode QQOQCP a permis de mettre en place un ensemble de question dans le
but de pouvoir bien situer le domaine d’action et tous ces acteurs. Son utilisation facilite la
compréhension des activités du laboratoire, et avec ces différentes informations l’élaboration d’un
logigramme se voit plus facile.(8)
12
1. Méthode QQOQCP
13
2. Logigramme
Responsable Observation
DEBUT DE
PROCESSUS
document
ETAPE DE
PROCESSUS
DECISIO
N
Validation
FIN DE
PROCESS
1. Procédure
Cartouche1
Cette cartouche est à insérer dans chaque création de document qualité et doit se retrouver,
en en-tête sur chaque page du document. Il se divise en 3 parties :
15
Cartouche 2
Définitions et
abréviations :
révisions : 00 Création
01
02
16
Cartouche 3 :
Il comporte 4 parties :
L’émetteur est celui qui rédige le document qualité.
Le référent vérifie la mise en œuvre du document qualité. Il remonte les problèmes liés aux
documents et répond aux diverses interrogations des destinataires.
Le validateur valide le contenu technique.
L’approbateur approuve le document dans son ensemble avant sa diffusion.
Cartouche 4
Charte graphique :
La police de caractères à utiliser en standard est le « Times New Roman » pour le texte. Pour
les tableaux, il faudra utiliser la police « Arial »
La taille des caractères sera le 12 et le texte, justifié.
Les titres principaux doivent être de taille 14, majuscule et en gras, tandis que les autres titres
seront de taille 12, majuscule et en gras.
17
La codification
La validation
C’est un processus consistant à aboutir à la finalisation d’un document. Une fois rédigée, la
procédure est présentée au RAQ qui se prononce sur la forme. Celui-ci la diffuse alors auprès du
personnel concerné, accompagné de la fiche de validation (cf annexe 1). La validation par le cadre de
santé et le médecin coordonnateur (pour les activités de soins) a pour objectif de vérifier la faisabilité
des dispositions prévues dans le document. Les agents concernés par le document qualité en Version
N°0 (révision) doivent le corriger, le compléter et le valider. La fiche de validation est retournée au
RAQ qui veille à obtenir un consensus sur les points non validés. La validation définitive est
concrétisée par l'apposition de la date de validation et par le visa du responsable. (10)
L’approbation
L’édition
L’édition s’effectue une fois le document validé et approuvé, elle met en place toutes les
modifications qui ont été effectuée pour être validé et approuvé. A chaque édition, il est nécessaire
de mettre à jour le sommaire des documents qualités.(11)
18
La diffusion des procédures et protocoles
Chaque procédure validée et approuvée sera diffusée par le RAQ auprès des personnes
concernées. Chacun aura à émarger le bordereau de diffusion (cf annexe 2) avant de le retourner au
RAQ. Elle assure l’accès à l’information pour les différents services et professionnels concernés.
L’information de cette diffusion s’effectuera via intranet. Concernant les fiches d’émargement, elles
sont scannées, enregistrées et associées au document concerné. Chaque service a un classeur avec des
protocoles spécifiques à leurs missions. Ces documents ne se substituent pas aux documents
généralisés. L'ensemble des procédures en vigueur sont consultables dans le bureau. Par ailleurs,
pour chaque catégorie de procédures un exemplaire est consultable à un endroit déterminé en bureau
ou sur kalilab par l’intranet.
A chaque arrivée ou changement de techniciens, le plus ancien devra s'assurer que les
nouveaux ont bien pris connaissance des procédures se trouvant dans le cahier de paillasse, par
émargement sur un bordereau de diffusion.(11)
Les référents prennent les dispositions nécessaires pour que les procédures et protocoles soient
appliqués. De plus, tous les professionnels s’engagent à prendre connaissance et à appliquer les
procédures et les protocoles qui les concernent. (11)
Evaluation
La révision périodique doit être faite dans la mesure du possible par les mêmes personnes qui
ont participé à la création du document.
19
• Nouvelle version : Pour toute modification d’un document qualité, une validation est indispensable.
La version doit être actualisée par une nouvelle annotation dans le cartouche (N° Version +1) Elle
doit être renseignée dans le tableau de suivi des évolutions présenté ci-dessous, elle reprend l’objet
du changement, la date, l’auteur et la nouvelle version.
• Suivi des évolutions : Ce tableau se situe à la fin du document qualité. (13)
L’archivage permet de classer des documents qui ont cessé d’être utilisés et qui doivent être
conservés pour des raisons contractuelles, réglementaires ou de bonne gestion. Ils sont archivés
informatiquement.
20
L’enregistrement et le contrôle permettent de fournir la preuve qu’une action a été réalisée,
que l’acte a été exécuté et qu’un niveau de qualité a été atteint. Il permet également de retrouver
l’historique et d’assurer une traçabilité.(14)
Le point qualité
2. Suivi de document
Toute demande de modification d’un document doit être faite auprès du propriétaire du
processus concerné. Si la demande de modification est justifiée et acceptée, le document sera
modifié et approuvé selon les modalités décrites précédemment. Sa version sera modifiée.
Les versions périmées sont archivées par le responsable Qualité dans le réseau partagé du service
Qualité.
L’ensemble des documents du SMQ est révisé en minimum tous les 5 ans.
Concernant les documents archivés, ils sont
- clairement identifiés, classés et archivés de manière à ce que des personnes non identifiées ou non
autorisées ne puissent y accéder
- stockés dans des environnements les préservant contre les risques liés à l'humidité, à l'incendie et
aux rongeurs
- facilement accessibles (sans risques pour la sécurité des salariés)
Les dossiers douane doivent être archivés dans des locaux ou armoires fermés à clé.
Les boîtes d’archives doivent avoir l’identification des archives qu’elles contiennent,
formalisée sur une face visible pendant leur stockage. Les modalités d’identification des archives
sont déterminées par les responsables des sites concernés.
21
II. Gestion de la documentation
Les documents établissant les dispositions mises en œuvre pour assurer la qualité des prestations du
laboratoire, sont organisés suivant une architecture pyramidale permettant d’adapter le contenu de
ces documents en fonction du niveau de détail désiré.(16)
Manuel qualité
Procédure (1)
Le manuel qualité présente le laboratoire, son organisation générale et sa politique qualité. C’est le
document de base du système qualité. Il mentionne les procédures qualité liées à différentes parties.
Les procédures décrivent les principes de fonctionnement et d’organisation définis pour chaque
partie, et modes opératoires et fiches d’instructions décrivent précisément les activités nécessaires
pour assurer la qualité des prestations du laboratoire.
Enfin, les preuves des activités effectuées ou des résultats obtenus peuvent être apportées par
l’intermédiaire du dernier niveau « formulaires d’enregistrements ».
Ces enregistrements peuvent être effectués sur des formulaires spécifiques « feuilles de paillasse »,
des cahiers de vie « Automate », ou sur l’informatique (traces).
Ces documents sont liés entre eux :
22
• Le manuel qualité fait appel aux procédures (flèche 1)
• Les procédures peuvent faire appel à des modes opératoires ou à des fiches d’instructions (flèche
2) ou à des formulaires (flèche 4).
• Les modes opératoires ou fiches d’instructions peuvent faire appel à des formulaires (flèche 3).
Certains documents peuvent être regroupés par thème pour des raisons pratiques ou réglementaires
(manuel de prélèvement). (16)
1. Interne
Les documents du système qualité sont gérés à l’aide du logiciel Kalilab. La présentation des
documents répond aux exigences normatives en termes d’identification univoque et de présentation.
Après les étapes de rédaction, vérification et approbation, tous les documents du système qualité sont
diffusés auprès des membres du personnel concerné par l’intermédiaire de Kalilab et aux points de
documentation.
Une procédure définit les règles d’élaboration, de modification et de gestion des documents du
système qualité du laboratoire. Leur période de revue ainsi que leur durée de conservation est définie
par la direction conformément aux exigences réglementaires et aux besoins du laboratoire.
Kalilab permet une gestion en temps réel des documents ce qui permet d’être assuré à tout moment
de disposer de la bonne version d’un document. Il permet également la traçabilité des modifications
effectuées. A défaut de Kalilab, il est possible d’utiliser une sauvegarde OneDrive qui pourra
également être soumise à des mises à jour.(17)
2. Externe
L’actualisation des connaissances tant dans le domaine scientifique que réglementaire est
indispensable au bon fonctionnement du laboratoire. Pour cela, le laboratoire est abonné à un certain
nombre de revues scientifiques, médicales ou professionnelles, les biologistes consultent divers sites
d’information médicale sur Internet, bénéficient de support de formation ou peuvent commander des
ouvrages de référence selon les besoins.
Les nouvelles dispositions réglementaires influant sur l’activité du laboratoire sont visées par le RAQ
et conservées dans un classeur spécifique. La documentation fournisseur est sous la responsabilité
23
partagée du RAQ qui est en charge de la réactovigilance, du R.T et des techniciens concernés en
charge de l’actualisation des « documents fournisseurs ».
Les biologistes effectuent régulièrement un travail bibliographique et conservent certains articles,
publications de références ou recommandations en rapport avec les différentes activités. (17)
C. Modalité de communication
1. Interne
2. Externe
Le laboratoire est en relation avec de nombreux interlocuteurs tel que des prescripteurs,
patients, sous-traitants, fournisseurs, Cofrac, autorités de tutelles et organismes payeurs. Les moyens
de communication utilisés sont choisis en fonction des besoins et des attentes du laboratoire et de
chaque interlocuteur. La confidentialité et la traçabilité des échanges sont assurées chaque fois que
nécessaire.
Pour l’activité de biologie de la reproduction (AMP), les cliniciens travaillant avec le
laboratoire sont informés des procédures et modes opératoires pour la prise en charge des couples,
ainsi que de leurs modifications éventuelles.(18)
24
CHAPITRE 3
25
I. Importance du DVM
A. Amorce
Afin d’assurer la qualité d’un automate et de sa méthode d’analyse, plusieurs examens sont
recommandés en conformité avec la norme ISO 15189. Le résultat de ces examens vont être exploités
afin de permettre l’aboutissement d’un dossier de VDM qui contient les différents paramètres qui
ressortent de cette exploitation. Ce dossier constitue un fondement pour l’accréditation ISO 15189
qui est obligatoire en France depuis 2016.
Le VDM s’inscrit dans le cadre d’un SMQ du laboratoire qui implique le personnel (formation,
évaluation des compétences), les locaux et conditions environnementales ( température, …), les
réactifs (préparation, variations lot à lot et stabilité), les équipements (respect des modes opératoires
et instructions fournisseur, maintenance, étalonnage, raccordement métrologique), la méthode
(critères de performance : fidélité, justesse, incertitudes, interférences…), sans négliger les critères
de qualité des échantillons analysés.
Ce dossier est basé sur le chapitre 5 voir § 5.3.1.2 & 5.3.1.3 de ISO 15189 qui indique que « le
laboratoire doit vérifier, lors de l'installation et avant utilisation, que le matériel est capable d'atteindre
les performances nécessaires et qu'il est conforme aux exigences relatives aux examens concernés
».(19)
Différentes méthodes peuvent être utilisée au sein d’un laboratoire de biologie médical,
parmi ces méthodes on peut citer la méthode quantitative qui fournit des résultats issus de données
numérique. Tandis que celle qualitative fournie des résultats issus de donnée non numérique
(identification macro_micro, résultat binaire présence absence) toutes fois la méthode qualitative basé
sur une évaluation par rapport à un seuil de détection, sont traitées semblablement au méthodes
quantitative exemple : sérologie HIV. (20)
Hormis ces deux différentes méthodes, on en retrouve encore deux autres catégories de
méthodes dites reconnu et non reconnu. Celles dites reconnues sont des méthodes à privilégier car
elles sont DM-DIV marquées CE ou celle publiées dans des livres faisant autorité des journaux avec
26
comité de lecture, des normes des instructions de consensus international, des réglementations et
autres documents de société savantes. Les méthodes non reconnues quant à elle sont développées par
le laboratoire elles sont dites aussi interne car elles ont une application de provenance interne.(20)
C. Portée d’accréditation
La portée d’accréditation est l’énoncé formelle et précis des activités pour lesquelles le laboratoire
cherche l’accréditation.
L’expression de la portée d’accréditation demandez par un laboratoire dépend des compétences
que ce dernier est capable de démontrer et de l’utilisation qu’il compte en faire.
Les demandes d’accréditations des laboratoires sont classées en deux catégories : A et B selon que le
laboratoire a la possibilité de mettre en œuvre son accréditation des méthodes qu’il a adopté (A) ou
adapté/ développé (B).
Portée flexible standard (A) : portée correspondant à une demande d’accréditation du laboratoire
souhaitant avoir la possibilité, d’utiliser sous accréditation les révisions successives des méthodes
reconnues. Les LBM utilisant en général des méthodes/équipements/réactifs « fournisseur »,
correspondant à l’utilisation de DM-DIV marqués CE. L'accréditation selon ce type de portée se
justifie pleinement, puisque ces méthodes commercialisées sont considérées comme des méthodes
reconnues.
Portée flexible étendue (B) : portée correspondant à une demande d’accréditation du laboratoire
souhaitant avoir la possibilité, de mettre en œuvre sous accréditation, des méthodes qu’il a adapté ou
développé. (21)
Afin de mieux gérer les documents pour le VDM le laboratoire met en place des procédures
générales de vérification/ validation qualitative ou quantitative précisant la démarche et conservera
les données expérimentales établie sur site dans le cas d’une portée de type A et/ou B. (cf annexe 06)
27
II. Les risques :
Les risques potentiels dans un laboratoire de biologie médicale sont de fournir des résultats
erronés, trop tardifs, inexacts ou accompagnés d’une interprétation inappropriée pouvant avoir un
impact sur le diagnostic ou le traitement médical.
Pour y remédier en respectant les exigences normatives et en particulier celles du 4.14.6 de la norme
NF ISO 15189, le laboratoire doit tout mettre en œuvre pour réduire et/ou éliminer les risques
potentiels identifiés.(21)
Les risques peuvent être identifiés à partir de l’étude de l’étendue des non-conformités et des
réclamations. Les risques potentiels peuvent être identifiés à partir de l’étude minutieuse des
processus en mettant en évidence les étapes sensibles lors de leur réalisation.
L’estimation du risque permet de hiérarchiser / prioriser les actions de maîtrise à mettre en place. Le
laboratoire pourra ainsi établir une échelle de criticité tenant compte notamment de la fréquence et de
la gravité des évènements indésirables afin de les maîtriser, il s’appuiera sur des actions préventives
destinées à les réduire ou à les éliminer.
La maîtrise des risques dans le cadre de la vérification / validation de méthodes consistera à identifier
les critères de qualité de la méthode et les étapes critiques de la phase analytique à maîtriser.(21)
Diagramme d’Ichikawa
L’analyse des risques se traite plus simplement avec l’utilisation du diagramme d’Ichikawa
aussi appelé diagramme de cause à effet ou de 5M. Cette méthode nous permet de remettre tout
l’ensemble du système à un questionnement sur les différents « éléments par lesquels peuvent ce
cacher et faire survenir un potentiel risque lors de notre traitement. (23)
28
Cette méthode pourra être utilisée en envisageant tous les points critiques et leurs causes provenant
et concernant :
❖ Le Milieu : les locaux et conditions environnementales (agencement, température, …) ;
❖ Le Matériel : les réactifs (préparation, variations lot à lot et stabilité) ;
❖ La Matiére : les équipements (respect des modes opératoires et instructions fournisseur,
maintenance, étalonnage, raccordement métrologique) ;
❖ La Main d’œuvre : personnel (formation, évaluation des compétences) ;
❖ La Méthode (critères de performance : fidélité, justesse, incertitudes, interférences…), sans
négliger les critères de qualité des échantillons analysés.
Méthode de l’AMDEC
L’AMDEC est l'Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et leur Criticité.
L'AMDEC est un outil utilisé dans la démarche qualité et dans le cadre de la sûreté de fonctionnement.
L'AMDEC consiste à analyser : les défaillances, leurs causes, leurs effets
La criticité résulte d’une triple cotation quantifiée.
- Note "G": Gravité ou sévérité de l'effet du défaut ou de la défaillance,
- Note "O": Occurrence ou fréquence d'apparition de la cause,
- Note "D": Détection: probabilité de non détection de la cause.
Lorsqu’on se retrouve face à une criticité qui dépasse la limite prédéfinie ; des actions sont mené pour
améliorer et le ramener à un niveau acceptable.(24)
29
L’évaluation des modes de défaillance potentielle repose sur la réponse à 4 questions
Mode de défaillance Effets possibles Causes possibles Plan de surveillance
La Grille AMDEC
30
Tableau 8 : illustration de la méthode d’analyse des risques
Procédure d'identité
Identité 4 Formation du personnel
vigilance du laboratoire
Matière (échantillon)
Exigence/ manuel
d'utilisation du
Exigences environnementales Suivi des conditions fournisseur
2
pour le matériel environnementales Enregistrement des
conditions
environnementales
Main d'œuvre Méthodes Matériel (réactifs) Matériel(équipemen
Surveillance de la stérilité
Qualité de l'eau 6 Mesure de la stérilité
de l'eau
CQI EEQ Enregistrements des
Surveillance des dérives 8
ts)
Enregistrements
Compétence et maintien de d’habilitation du
4 Procédure formation
compétence du personnel personnel
Gestion des RH
31
Tableau 9: les analyses fréquence gravité
4 4 8 12 16
Fréquence
3 3 6 9 12
2 2 4 6 8
1 1 2 3 4
1 2 3 4
Gravité
C. Contrôle qualité
Afin d’assurer la qualité de nos analyses, plusieurs contrôles sont effectués avant de passer les
méthodes en routine.
Ainsi on retrouve différents contrôle dit interne CQI, externalisé CQIE, et une évaluation externe
de qualité (EEQ). Ces différents contrôles sont appréciés par l’utilisation de différentes formules qui
vont nous révéler des informations lors de l’établissement de paramètres tel que la fidélité
(répétabilité et reproductibilité), la justesse, l’exactitude et l’incertitude. Ces données peuvent être
fournie par un logiciel qui effectue des traitements des données afin d’alléger l’analyse des différents
contrôles et par la suite faciliter l’accréditation, comme logiciel on peut citer l’URT ( Unity Real
Time) qui est directement lié aux automates et permet le traitement des données des différents
contrôles. Il est également utilisé automatiquement pour des CQIE qui sont traités et envoyés à tout
le réseau. (22)
D. Elaboration du dossier
Plusieurs documents sont mis à la disposition des laboratoires par le COFRAC afin de faciliter
les démarches. Parmi ces documents on retrouve le SH GTA 04 que nous utilisant pour élaborer le
dossier. Ainsi on remplit le document en fonction de la méthode utilisé.
32
Dans un premier temps on décrit la méthode puis on établit une évaluation des performances de la
méthode et pour terminer la mise en œuvre.(22)
La deuxième partie de l’évaluation des performances est issu directement du traitement des données
des contrôles qualités, à l’aide de logiciel adéquat, les données de cette partie peuvent être remplies
automatiquement.
Quelques notions :
La fidélité permet de déterminer la variabilité du résultat d’un même échantillon
• Soit analysé n fois dans les mêmes conditions = répétabilité
• Soit analysé n fois dans des conditions différentes = reproductibilité
La justesse est obtenue en comparant les valeurs du CQIE du laboratoire et d’un groupe de pair, une
fois qu’on a ces deux valeurs, on peut calculer le biais limite et observer si on obtient les mêmes
mesures des autres laboratoires qui ont le même automates et réactif que nous.
L’exactitude est à peu près similaire sauf que l’on utilise des échantillons dont on ne connait pas les
valeurs qui nous a été envoyé par un fournisseur des EEQ.
L’incertitude de mesure est donnée par des fournisseurs d’EEQ, puisqu’il détienne directement les
infos avec les groupes de pair.(22)
33
Exemple de fiche de VDM de LDH:
Description de la méthode
Analyte / Mesurande : LDH
Méthode de mesure :
Technique Enzymatique photométrique
Voir notice fournisseur
Unités : UI/L
34
Evaluation des performances de la méthode
REPETABILITE
☒ Etude expérimentale
Nombre de CV % CV %
Niveau Echantillon Moyenne ET Conclusion
valeurs (N) SFBC
FIDELITE INTERMEDIAIRE
☒ Etude expérimentale
CV %
Nombre de CV % sociétés
Niveau Echantillon Moyenne ET Conclusion
valeurs (N) savantes
(SFBC)
Approche de l’EXACTITUDE
☒ Etude expérimentale
Cible
Valeurs (groupe de Inexactitude Biais
Echantillons Conclusion
Labo pairs) moyenne % limite %
35
Approche de l’EXACTITUDE
357 353
Sérum 629 629 0.96 9 CONFORME
174 171
INCERTITUDE DE MESURE
Exigence de performances
Incertitudes calculées
(les références bibliographiques)
Quantification de l'incertitude
5.85 8
(niveau 1) :
Quantification de l'incertitude
8.34 10
(niveau 2) :
Mise en œuvre
Opérateur(s) habilité(s) ayant réalisé la
Dr Mohammed
vérification / validation de méthode :
Apres avoir établie une évaluation de performance, le dossier se termine par une déclaration
d’aptitude de la méthode utiliser pour l’analyse sur cette automate repend aux normes de qualité,
c’est-à-dire qu’elle répond aux exigences prescrites.
Les critères à évaluer dépendent de la portée d’accréditation et de la méthode comme l’est mentionné
dans l’extrait du SH GTA 04 en annexe. (annexe 05). (20
36
CONCLUSION
15189 reste une tache asses complexe pour une documentation qui n’est sans nul doute des plus
simples. Plusieurs auditeurs s’accordent à dire que la documentation est une base de la démarche
dont la maitrise est une tâche difficile. Ces moments d’examens et d’actions continuels ont permis
de pouvoir mettre la main sur une pierre angulaire de la qualité, dont l’accès débute par la
compréhension de l’organisme, le meilleur moyen n’est sans nul doute la documentation. A travers
l’élaboration de documents permettant de contrôler les points critiques, également elle contient une
facilité à faire comprendre rapidement sans confusion tout lecteurs qui se retrouve confronté aux
documents. Ces procédures sont ainsi diffusées à tous les secteurs et ils servent à la compréhension
de certaines activités du laboratoire par le personnel. Également le dossier de VDM à été aborder
dans le but d’une confirmation de maitrise des méthodes d’analyse du laboratoire ainsi nous
permettre de nous assurer des performances de nos différentes techniques et pouvoir les enregistrer
37
BIBLIOGRAPHIE
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(2) ROUZEL, E., DAOUDI, L., PAUCTON, M., FARGES, G., FRADET, L., VIGNAIS, N., ... & MARIN,
F. (2012). DEMARCHE QUALITE EN LABORATOIRE DE RECHERCHE BIOMEDICALE: APPLICATION
POUR L’ANALYSE QUANTIFIEE DE LA MARCHE (AQM). IRBM NEWS, 33(4), 86-89.
(3) HTTPS://WWW.DOCTISSIMO.FR/HTML/SANTE/ANALYSES/INDEX_ANALYSES.HTM#:~:TEXT=LIRE
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,H%C3%A9MATOLOGIE,LA%20COAGULATION%20OU%20LES%20ANTICORPS.
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AA210_GUIDE_D_INTERPRETATION_ISO_15189.PDF
(8) OLIVIER, F. (2009). L'APPROCHE LEAN: METHODES ET OUTILS APPLIQUES AUX ATELIERS DE
PRODUCTION PHARMACEUTIQUE.
(10) HTTP://WWW.QUALITEPERFORMANCE.ORG/LEXIQUE/RAQ-RMQ-RESPONSABLE-DU-
MANAGEMENT-ASSURANCE-
QUALITE#:~:TEXT=LE%20RESPONSABLE%20DU%20MANAGEMENT%20DE,RESPONSABILIT%
C3%A9%20ET%20L'AUTORIT%C3%A9%20N%C3%A9CESSAIRE.
(11) HTTPS://WWW.PICOMTO.COM/L-IMPORTANCE-ET-LES-ENJEUX-D-UNE-
DOCUMENTATION-A-JOUR-DANS-L-ENTREPRISE/
(12) HTTPS://BOOKS.OPENEDITION.ORG/IRDEDITIONS/20660?LANG=FR
(13) HTTPS://CHAPTERS.THEIIA.ORG/MONTREAL/CHAPTERDOCUMENTS/GTAG%208%20-
%20AUDIT%20DES%20CONTR%C3%B4LES%20APPLICATIFS.PDF
(14) HTTPS://WWW.RECY.NET/OUTILS/SME-EXPERT/I-MAIDOC1.PDF
(15) HTTP://FR.AP-HM.FR/SITE/EMAI/ACTUALITES/POINT-QUALITE
(16) HTTPS://WWW.MANAGER-GO.COM/MANAGEMENT-DE-LA-
QUALITE/DOCUMENTATION.HTM
(17) HTTP://QUALITE-EN-
RECHERCHE.CNRS.FR/IMG/PDF/ANF_20151118_GESTION_DE_LA_DOCUMENTATION_ET_DE_
LINFORMATION_VF_TR-2.PDF
(18) HTTPS://WWW.CAIRN.INFO/TRAITE-DES-SCIENCES-ET-DES-TECHNIQUES-DE-LA-
FORMAT--9782100566891-PAGE-
489.HTM#:~:TEXT=NOUS%20APPELLERONS%20MODALIT%C3%A9%20DE%20COMMUNICAT
ION,EXPLIQUER%20QUELQUE%20CHOSE%20AVEC%20AUTRUI%20%C2%BB.
(19) HTTPS://WWW.ISO.ORG/OBP/UI/#ISO:STD:ISO:15189:ED-3:V2:FR
(20) HTTPS://WWW.WHO.INT/IHR/TRAINING/LABORATORY_QUALITY/HANDBOOK_FR.PDF
(21) HTTPS://TOOLS.COFRAC.FR/DOCUMENTATION/SH-REF-08
(22) HTTPS://TOOLS.COFRAC.FR/DOCUMENTATION/SH-GTA-04
(23) SEGHROUCHNI, A., OBTEL, M., RAZINE, R., & BOUAITI, E. (2019). DIAGRAMME
D’ISHIKAWA APPLIQUE A LA PERFORMANCE DE LA PRISE EN CHARGE HOSPITALIERE. REVUE
D'ÉPIDEMIOLOGIE ET DE SANTE PUBLIQUE, 67, S167-S168.
(24) HTTPS://QUALITE.OOREKA.FR/COMPRENDRE/AMDEC
Annexe
FICHE DE VALIDATION
REFERENCE : DATE
NOM REMARQUES PARAPHE
ANNEXE 2: Bordereau de diffusion (Fichier : D.QUALITE/DIFFUS)
BORDEREAU DE DIFFUSION
NOM DE LA PROCEDURE:
BORDEREAU DE DIFFUSION
REFERENCE: DATE :
NOM FONCTION DATE PARAPHE
01 Rédaction
Titre : …………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Version : ……………………………………………………………………………………………………………………………
Objet de la demande :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
MANAGEMENT
Objectifs :
Pilote: Directeur Général laboratoire
Définir les orientations, la politique et les objectifs du
système de management intégré en ligne avec la stratégie
de l’entreprise.
Fournisseurs: Veiller à la conformité réglementaire des opérations.
Patient Veiller à l’amélioration continue des performances de
Corps médical traitant l’organisation et de son fonctionnement.
Collaborateurs Satisfaire les parties prenantes internes et externes.
Autres parties prenantes
Tous les processus
Eléments d’entrée:
Activités:
Stratégie et politique Eléments de sortie :
Veille réglementaire Définir et décliner la stratégie du laboratoire à tous les Politique, objectifs et cibles.
Enjeux internes et externes
niveaux. Tableaux de bord
Attentes des patients et autres parties prenantes.
Enquêtes de satisfaction Compte-rendu de Revue de Direction
Communiquer la politique et les objectifs Compte-rendu de Comité de Direction
Risques processus
Performances du Processus Mettre à disposition les ressources nécessaires au bon Compte-rendu de réunion de management
Compte-rendu des revues de direction
fonctionnement du laboratoire. Plan d’action
précédentes. Clients :
Analyser les performances du laboratoire.
Tous les processus
Définir les axes d’amélioration de l’organisation. Parties prenantes internes et externes
Groupe
Objectifs :
Pilote: Directeur Général laboratoire
Définir les orientations, la politique et les objectifs du
système de management intégré en ligne avec la stratégie
de l’entreprise.
Veiller à la conformité réglementaire des opérations.
Fournisseurs: Veiller à l’amélioration continue des performances de
Patient l’organisation et de son fonctionnement.
Corps médical traitant Satisfaire les parties prenantes internes et externes.
Collaborateurs
Autres parties prenantes
Tous les processus
Eléments d’entrée:
Stratégie et politique
Veille réglementaire Activités:
Enjeux internes et externes Définir et décliner la stratégie du laboratoire à tous les Eléments de sortie:
Attentes des patients et autres parties niveaux. Politique, objectifs et cibles.
Communiquer la politique et les objectifs
prenantes. Tableaux de bord
Mettre à disposition les ressources nécessaires au bon
Enquêtes de satisfaction Compte-rendu de Revue de Direction
fonctionnement du laboratoire.
Risques processus Analyser les performances du laboratoire. Compte-rendu de Comité de Direction
Performances du Processus Définir les axes d’amélioration de l’organisation. Compte-rendu de réunion de management
Clients:
Compte-rendu des revues de direction Plan
Tous lesd’action
processus
précédentes. Parties prenantes internes et externes
Groupe
Indicateurs de performance : Ressources :
Résultat d’exploitation réalisé par rapport aux objectifs Matérielles: Humaines : Informations :
Taux de conformité réglementaire PC, imprimante, applicatifs Ensemble des Procédures
Taux de satisfaction des clients métiers, téléphone, fax. collaborateurs Réglementation applicable
Taux de réalisation des Plans d’actions
ANALYTIQUE
Eléments de sortie :
Eléments d’entrée: Résultats d'examen fiables
Politique, objectifs et cibles Activités : Résultats de contrôle interne
Enjeux internes et externes Résultats d'évaluation externe
Risques Processus Validation technique des méthodes
Incertitudes de mesure
Exigences réglementaires Revue de paramètres Résultats validés techniquement
Veille technologique
Réalisation des analyses
Besoin en validation
Maintenance des équipements
Fournisseurs: Surveillance des incertitudes Clients:
Direction Générale Post-analytique
Suivi des équipements de mesures
Tous les processus Direction
Fournisseur de veille réglementaire Parties prenantes internes et externes
Vérification de méthodes
N° Description
Cette procédure concerne l’ensemble des analyses de type quantitatif
réalisées dans le laboratoire. Elle doit être connue de tous et
1 Champ d’application
appliquée par tous les techniciens, dans quelque secteur que ce soit.
Mise en
place
d’un
protocole
Biologist
de
e SH GTA
2 vérificatio
respons 04
n des
able
performa
nces et
choix des
tests
Réalisatio
Performances qui seront impérativement contrôlées
n des
pour tous les analytes :
tests Notices
Biologist
Calcul fournisseu
e
des Répététabilité rs
respons
résultats Un pool d’ échantillon (ou un échantillon unique) sera Tables
3 able
obtenus analysé par l’ automate dans des conditions standards RICOS
+
Comparai (meme réactif, même calibrateur, même opérateur, même Table
Technici
son avec jour,… ) selon les procédures fournisseurs validés par le SFBC
ens
les
laboratoire.
valeurs
Le choix des niveaux est fait par le biologiste référent.
fournisse
Docum
N ents
Etape Qui Description
° associé
s
urs et des Le coefficient de variation (CV) sera déterminé à l’ aide de la
experts. formule suivante :
Reproductibilité:
Pour déterminer la reproductibilité, les valeurs du Contrôle
Interne de la Qualité seront analysées (30 valeurs) : deux
niveaux (au moins de valeurs de CQI) devront être analysés
Le coefficient de variation sera déterminé par la formule du
CV (cf répétabilité).
Justesse:
L’ étude de la justesse sera réalisée à partir des Évaluation
Externe de la Qualité. La justesse sera quantifiée par le biais
selon la formule suivante :
Elle sera réévaluée à chaque EEQ et pour chaque niveau
testé.
Incertitude de mesure :
L’incertitude sur le résultat d’analyse est obtenue en prenant
la racine carrée de la somme quadratique des composantes
de l’incertitude issues du CIQ et de l’EEQ :
Limite de quantification :
Il s’agit de la plus petite valeur à partir de laquelle le CV de
répétabilité devient ≥ 20%
La vérification de la limite de détection et de quantification
sera faite pour toute analyse rendue avec des valeurs
proches de la limite de quantification de l’appareil.
Contamination
Pour les paramètres sensibles (comme l’Ag Hbs), on peut
réaliser une évaluation de la contamination : pour cela, un
échantillon avec une concentration très élevée est analysé 3
fois consécutivement suivi d’un échantillon avec une
concentration faible qui sera passé 3 fois aussi.
Le protocole sera fait 5 fois si possible.
La contamination entre les échantillons sera évaluée par la
formule suivante :
Stabilité:
L’ étude de la stabilité des réactifs embarqués sur les
automates sera réalisée sur les paramètres sensibles et
lorsque cela est possible.
Docum
N ents
Etape Qui Description
° associé
s
Pour cela, un calibrateur sera passé à intervalle régulier à
partir de la calibration jusqu’ à la date de fin de stabilité du
réactif à bord indiquée par le fournisseur
Comparaison de méthodes:
Lorsque cela sera possible, une corrélation sera réalisée,
soit entre deux méthodes différentes soit pour une meme
méthode mais sur deux automates différents
Pour réaliser cette corrélation, environ 30 échantillons patient
seront donc dosés en parallèle sur chaque automate. Une
courbe avec une droite de régression linéaire sera tracée et
un diagramme des différences permettra de verifier si la
corrélation s’ étend sur l’ ensemble du domaine de mesure.