Commune de Saint-Guinoux Département 35: Plan Local D'Urbanisme Annexes Sanitaires
Commune de Saint-Guinoux Département 35: Plan Local D'Urbanisme Annexes Sanitaires
Commune de Saint-Guinoux Département 35: Plan Local D'Urbanisme Annexes Sanitaires
Commune de Saint-Guinoux
Département 35
ANNEXES SANITAIRES
Juillet 2018
Annexes Sanitaires
SOMMAIRE
1 Données générales............................................................................ 5
1.1 Présentation ................................................................................................ 5
1.2 Contexte géologique ................................................................................. 7
1.3 Éléments de climatologie .......................................................................... 8
1.4 Patrimoine naturel ..................................................................................... 9
1.4.1 ZNIEFF .................................................................................................................. 9
1.4.2 NATURA 2000 ................................................................................................. 10
1.5 Hydrographie ............................................................................................ 11
1.6 SDAGE Loire Bretagne / SAGE Bassins côtiers de la région de Dol
de Bretagne (SBCDol) ................................................................................................... 13
1.7 Plan de prévention des risques de submersion marine .................... 15
2 Prévisions du Plan Local d’Urbanisme.......................................... 17
3 Eaux usées ....................................................................................... 18
3.1 État des lieux de l’assainissement ......................................................... 18
3.1.1 Réseau de collecte des eaux usées .............................................................. 18
3.1.2 Système d’épuration de l'agglomération ..................................................... 18
3.1.3 Étude de zonage d’assainissement ................................................................ 19
3.1.4 Assainissement autonome.............................................................................. 20
3.2 Évolution à l’échelle du PLU .................................................................. 21
3.2.1 Station d’épuration .......................................................................................... 21
3.2.2 Orientations de raccordement – Zones à urbaniser ............................... 22
4 Eaux pluviales .................................................................................. 23
4.1 État des lieux de la gestion des eaux pluviales ................................... 23
4.2 Etude hydraulique de décembre 2013 ................................................. 24
4.3 Ouvrages existants sur la commune .................................................... 26
4.4 Evolution à l'échelle du PLU .................................................................. 27
5 Eau potable ..................................................................................... 28
5.1.1 Données générales .......................................................................................... 28
1 Données générales
1.1 Présentation
La commune de Saint-Guinoux se situe à 10 kms au Sud-est de Saint Malo. Elle compte 1150
habitants (Insee 2015) pour une superficie de 6,37 km². Située à proximité de la RN 137
Rennes/Saint Malo, la commune est accessible depuis la sortie proche de Châteauneuf d'Ille et
Vilaine.
Saint
Guinoux
Châteaubourg
Vitré
Saint-Didier
1
Carte de répartition des compétences, présentée au chapitre 4)
La commune de Saint-Guinoux se situe pour sa partie Ouest, sur une formation briovérienne,
composée d'une alternance schisto-gréseuses. Cette formation recouvre une bande étroite
sur les falaises depuis Cancale.
Elle est en contact avec la formation migmatites de Saint Malo, dont les limites sont incertaines.
Les mois de juillet à août sont les mois les plus secs (Inférieurs à 40 mm en moyenne de pluies).
90 30
80
25
70
60 20
50
15
40
30 10
20
5
10
0 0
janv fevr mars avril mai juin juil août sept oct nov déc
L’amplitude des températures est réduite. Les valeurs moyennes minimales mensuelles sont
proches de 4°C pour des moyennes maximales de 21°C environ (à Cancale).
La période de grand froid est généralement courte (1 ou 2 décades entre janvier et février).
Lors de la dernière décennie, une succession d'années (de 2 à 3 années) sèches et humides a
été mesurée. En particulier, notons le passage de périodes très humide (1998-2002 et 2014)
et de période sèche (2004 – 2005, 2010 -2011et 2016).
Dans ces périodes, des années hydrologiques (mesures interannuelles de septembre à
septembre) sont particulièrement marquées :
2000-2001, 2006-2007 et 2013-2014 pour les périodes humides
2004-2005, 2010-2011, 2016-2017 pour la période la plus sèche.
Il n’existe donc pas d’année type sur le plan pluviométrique, et donc sur le plan hydrologique.
1.4.1 ZNIEFF
Ce sont des inventaires destinés à recenser les zones présentant un intérêt écologique,
désignées par la présence d’au moins une espèce déterminante. Les ZNIEFF de type I
recensent les espaces de taille modeste, celles de type II, les sites plus vastes.
Une ZNIEFF est présente sur le territoire communal. Il s’agit de la ZNIEFF de type 1
(n°530006073) « Marais de la mare de Saint-Goulban » qui s’étend sur 310,88 ha dont 17,86
ha sur le territoire communal. Cette ZNIEFF est justifiée par la présence de l’habitat
déterminant (typologie CORINE Biotopes) : « 5 Tourbière et marais ».
Cette entité, bien qu’à prendre en compte, ne présente aucune contrainte dans
l’élaboration du PLU.
Il existe deux grands types de sites Natura 2000 : La Zones de Protection Spéciale (ZPS),
découlant de la Directive européenne dite « Oiseaux » et la Zone Spéciale de Conservation
(ZSC), découlant de la Directive européenne dite « Habitats, faune et flore ». Une ZSC passe
d’abord par le stade Site d’Intérêt Communautaire (SIC), c’est seulement par arrêté ministériel
que ce SIC devient ZSC, lorsque le Document d’Objectifs (DocOb, équivalent du plan de
gestion pour un site Natura 2000) est terminé et approuvé.
La désignation d’un espace comme site Natura 2000 impose à tous les acteurs du
territoire visé de respecter le Document d’Objectif (DocOb) propre à ce site.
Une partie périphérique de la ZPS « Baie du Mont Saint-Michel » est présente sur
le Sud du territoire communal à hauteur de 100,24 ha environ. (cf. évaluation
environnementale).
1.5 Hydrographie
Le Canal des Allemands, qui s’inscrit dans le réseau hydrographique du Marais de Dol, est une
structure artificielle. Ce caractère artificiel s’explique par l’historique du marais de Dol, qui
est une terre gagnée sur la mer, destinée à la culture..
Le canal des Allemands reprend le tracé de l’ancien Biez Jean.
Les particularités de son réseau hydrographique sont nombreuses. En effet, les cours d’eau
qui alimentent le Canal des Allemands prennent leur source dans les terrains, au Sud (Carte
ci-dessus).
Les deux sous bassins principaux sont les bassins du Meleuc et du Biez Jean. Les connexions
artificielles existent entre ces deux sous-bassins. Les ressources d’eau potabilisable de la
région de Saint Malo sont en effet présentes sur ces deux sous bassins. Les retenues des
barrages de Mireloup, sur le Meleuc et de Beaufort sur le Biez Jean forment la majeure partie
de cette ressource. Les eaux de Mireloup rejoignent par pompage celle de Beaufort.
Plus en aval, une connexion a été créée entre le Biez Jean et le canal des Allemands, quelques
centaines de mètres avant les portes à Flots (localisation des portes à flots, limite entre terre
et mer). Il est donc difficile de séparer ces deux systèmes.
Une autre particularité importante est la rupture de pente lorsque les cours d’eau de type
Terriens arrivent dans le marais de Dol. Celui-ci se caractérise par une pente inversée jusqu’à
la Digue Saint Anne, à Saint Benoît des Ondes.
Aussi, pour une pente de radier quasiment nulle, les berges du canal augmentent
significativement, ce qui se traduit par des dimensionnements impressionnants de chenal.
Enfin, nous pouvons également préciser que les débits et les courants du canal des
Allemands ne sont pas uniquement fonction des pluies et des apports des terrains, en amont
du marais.
En effet, le blocage des flux en période de marée haute par la fermeture des portes à flots
entraîne deux fois par jour une augmentation de la hauteur d’eau sur cette partie aval du canal.
L’ouverture des portes assure la vidange forcée du canal, deux fois par jour. L’assainissement
des canaux et du biez de la partie Ouest du marais, en dépend.
Il n’est donc pas possible de considérer ce canal comme un cours d’eau classique, tant au
niveau hydrologique, que physico-chimique.
Hydrologie du canal :
Un module de 8,2 l/s/km² a été
défini lors des études hydrauliques
(1995 – 1999) nécessaire pour le
choix de la gestion hydraulique du
marais par le département d’Ille et
Vilaine.
Dans le canal des Allemands, les
hauteurs d’eau sont
principalement liées aux périodes
d’ouverture et de fermeture de la
porte à flots. Il n’est donc pas
possible de travailler avec la notion
de débit d’étiage (QMNA) sur ce
secteur.
Les préconisations développées dans les dispositions 19, 20, 33, et 34 concernent les 2 enjeux
"qualitatifs et quantitatifs". Il est abordé le besoin de réaliser des documents de gestion des
eaux pluviales dans des zonages (élaborés ou renouvelés dans les documents d'urbanisme) et
des schémas directeurs.
Les dispositions développées orientent vers la mise en place de règlements pouvant prévoir :
- des mesures de compensation par infiltration,
- de privilégier la mise en place de techniques alternatives aux bassins de
rétention, lorsque cela est techniquement possible,
- des emplacements réservés pour les ouvrages publics, les installations d’intérêt
général et les espaces verts pouvant contribuer à la gestion des eaux pluviales,
- d’imposer la gestion des eaux pluviales dans le cahier des charges de tous les
nouveaux projets d’aménagement (L.300-1 du Code de l’Urbanisme),
- les éléments complémentaires identifiés par la Disposition 32.
- une limitation de l’imperméabilisation des sols,
- la maîtrise du ruissellement et des débits de fuite pour une pluie d’occurrence
décennale,
- la gestion à la parcelle des eaux pluviales.
Les objectifs mentionnés dans le SDAGE ont été chiffrés dans l'arrêté du 27 juillet 2015.
L'évaluation de l'état écologique des masses d'eau en 2013 était :
Objectif du
Etat en Pressions causes de
Masse d'eau Station suivie SDAGE
2013 risques
2016-2021
Macropolluants, pesticides,
Canal des Allemands à
Le Biez Jean Moyen obstacles à l'écoulement, 2021
la Fresnais (4164150)
hydrologie
Macropolluants, pesticides,
Le Meleuc Moyen Plerguer (04304000) morphologie, obstacles à 2021
l'écoulement, hydrologie
C'est le bon potentiel global qui est retenu comme objectif pour 2021,
conformément à la directive cadre sur l'eau (DCE).
Les zones rouges ne peuvent être ouvertes à l’urbanisation. Elles comprennent les secteurs les plus
à risque, actuellement ou dans le futur. Les 2 zones non constructibles (R et r) se distinguent par
l’obligation de travaux sur les biens existants dans un délai de 5 ans pour la zone R après approbation
du PPRSM (2016).
Dans les secteurs violets, la densification urbaine est autorisée. Cependant, de la même manière
que pour les zones R, des travaux doivent être réalisés sur le bâti existant dans les 5 ans.
Enfin, deux zones bleues sont identifiées. Elles correspondent aux secteurs où l’aléa est faible ou
modéré, que ce soit actuellement, ou dans le scénario futur. Le renouvellement urbain et la
densification y sont autorisés, sous condition de prise en compte de l’aléa dans les projets.
3 Eaux usées
Photo 1 : Vue de la station d’épuration communale (1er bassin et 3eme bassin et zone de "marais")
2
Equivalent-Habitant (EH) : Unité de mesure permettant d'évaluer la capacité d'une station d'épuration. Cette
unité de mesure se base sur la quantité de pollution émise par personne et par jour.
1 EH = 60 g de DBO5/jour en entrée station. La directive européenne du 21 mai 1991 définit l'équivalent-habitant
comme la charge organique biodégradable ayant une demande biochimique d'oxygène en cinq jours (DBO5) de
60 grammes d'oxygène par jour.
Les eaux traitées en sortie du lagunage de Saint-Guinoux sont évacuées vers le canal des
allemands.
La station d’épuration de type lagunage est dimensionnée pour :
traiter une charge journalière de 60 Kg de DBO5/j.
Le débit de référence est de 150 m³/j par temps sec.
Stockage :
Afin de limiter les rejets de la station d'épuration, des stockages sur les bassins ont été mis
en place. La station d'épuration possède une capacité de stockage par marnage dans les deux
derniers bassins (50 cm permettant 2500m³ de stockage) et dans une zone d'infiltration (4eme
bassin de 6000 m² de 1,25 m de hauteur).
Autosurveillance :
Le SATESE 35 assure la réalisation des bilans annuels définis pour l'autosurveillance. La
réalisation d'un diagnostic des réseaux et de la station d'épuration est en cours.
La compétence est passée à Saint Malo Agglo (SMA) au 1er janvier 2018. Ce dernier a maintenu
le contrat avec Véolia (jusqu'en 2022).
Véolia assure donc l'ensemble des contrôles des ANC (assainissement non collectif). Ces
contrôles concernent les installations récentes et les installations existantes (contrôles de bon
fonctionnement, et dit "à la vente"), ainsi que les contrôles de conception / réalisation.
Sur les bases de la réglementation de l’arrêté du 27 avril 2012, les installations sont classées
selon les 5 catégories, définies dans l'arrêté.
Respect des
prescriptions Remarques Délais des travaux
techniques
Installations conformes Oui
Nécessité d'améliorations
Absence de non-conformité Oui
concernant l'entretien
Installations non conformes (sans Installation ne présentant pas de
Non 1 an en cas de vente
pollution constatée) nuisance majeure
Installation présentant des
Installations non conformes Non 4 ans ou 1 an en cas de vente
nuisances majeures
Mise en demeure – travaux
Absence d'installation Non
dans les meilleurs délais
Sur la commune de Saint-Guinoux, une campagne de contrôles a été réalisée de 2010 à 2016.
Au cours de cette campagne, 113 installations ont été contrôlées sur 145 installations.
Ces 22 installations sont réparties dans différents hameaux, Il n'a pas été mis en évidence une
concentration d'habitats nécessitant et justifiant un projet autre qu'individuel.
On peut toutefois rappeler, qu'en 2014, la commune a effectué une étude de faisabilité pour
un projet de réalisation d'une installation de traitement (250 Eq-hab) pour les hameaux de
"Les Landes", Le Bas Clos", Trélat", "la Garde" et " La haute arde". Ce projet a été abandonné
pour des raisons économiques.
La nouvelle campagne doit être programmée dans un futur contrat avec SMA.
La zone desservie par le réseau collectif produit actuellement une charge à traiter, estimée à
518 équivalents habitants.
Une base de 3 équivalents habitants par logement sera retenue pour évaluer les nouveaux flux à
traiter par la station d’épuration.
L'augmentation des 187 logements envisagée à l'horizon du PLU, représente 561 habitants.
Sur une base d'une charge moyenne retenue pour 1 habitant (valeurs couramment observées
pour des agglomérations rurales) de 0,045 g de DBO5/j/habitant et 100 l/j/habitant3, il est
attendu un apport supplémentaire de :
25 kg de DBO5/j
56 m³/j
3
Données retenues dans le cadre du diagnostic
La charge attendue au terme du PLU est alors d'environ 56 kg de DBO5 /jour et 128 m³/j soit
respectivement 93 % de la charge organique et 85 % de la charge hydraulique.
- Zone agglomérée : Le réseau est existant. Les eaux usées de la partie agglomérée
sont dirigées vers la station d’épuration communale, située au nord-est de la Toisse,
en bordure du canal des allemands. Un diagnostic des réseaux a été initié sur la
commune. Un programme de travaux sera mis en place, en 2019, à l'issu de ce
diagnostic.
- Zone AUE Nord – Clos Neuf : Les pentes naturelles de cette zone tendent vers le
Sud-est. Les eaux usées pourront alors être raccordées gravitairement au réseau Ø200
de la rue de Bonaban.
- Zone AUE Sud - Domaine des Pray : Les eaux usées de cette zone pourront être
raccordées en gravitaire au réseau d'eaux usées, sur l'antenne gravitaire rue Bonaban
(Ø 200). Une canalisation sera réalisée sous la voie douce prévue dans l'OAP.
- Zones AUE - Est- Rue du Stade : La zone est très faiblement pentue. Les eaux
usées pourront être raccordées sur le Ø 200, rue du Stade (au Sud). Cependant, une
étude de faisabilité sur les bases d'une topographie plus fine, est conseillée, pour définir
les contraintes de raccordement à l'échelle de l'ensemble de la zone (il en est de même
pour les eaux pluviales).
- Zones AUE – le Cottin : Le réseau d'eaux usées sera connecté au réseau en cours
de réalisation dans le lotissement du Cottin 1.
Le tracé des futurs réseaux d’eaux usées et des postes de relevage (voir plan) est à titre
indicatif. Les emplacements ne sont pas définitifs et devront être choisis judicieusement en
fonction de l’aménagement des futurs projets.
Il est rappelé qu'une attention particulière sera apportée au secteur Est, ainsi qu’au Cottin
(cote réelle du réseau à valider a moment du projet).
4 Eaux pluviales
Les eaux de ruissellement de la zone agglomérée aboutissent en plusieurs lieux, tous localisés
sur le canal ou des biefs "affluents", à savoir : Route de Châteauneuf, rue de Bignon, rue du
Port, rue du Stade, chemin du Pray.
En décembre 2013, une étude hydraulique a été réalisée sur la partie Nord du secteur
aggloméré.
Cette étude concernait un bassin versant de 12 ha : Rue des Cèdres, des Tulipes, d'habitations
existantes et de parcelles agricoles urbanisables (…)
La gestion des eaux pluviales était assurée par la commune (entretien curage..) jusqu'en
décembre 2017. La compétence a été transférée à SMA (Saint Malo agglo). La gestion et
l'entretien sont assurés par SMA sur le secteur aggloméré (cf. carte page suivante) et par la
commune en milieu rural.
Illustration 14 : Limite du bassin versant « Rue des Cèdres » de l'étude hydraulique de 2013 et limite du
bassin versant raccordé au bassin d'orage
Le bassin versant pris en compte dans cette étude représentait une surface de 5,06 hectares
pour un coefficient d’imperméabilisation de 50 %. Le bassin versant actuel raccordé au bassin
d’orage ne représente finalement qu’une surface de 4,1 hectares.
Un dossier de déclaration loi sur l’eau devra donc être réalisé lors de l’urbanisation
de la future zone AUE. Ce dossier permettra de mettre en conformité le lotissement
existant auprès des services de l’état.
Une gestion des eaux pluviales avec régulation est nécessaire pour tous les projets de surface
supérieure à 1 hectare dans le cadre de la loi sur l’eau, code de l’environnement 214 –1 à 214
–7. (Décret 93-742 et 93-743 abrogés en mars 2007).
- Zone AUE Nord – Clos Neuf : Les pentes naturelles de cette zone tendent vers le
Sud-est. Les eaux pluviales pourront alors être raccordées au réseau Ø500 posé en
traversée de voirie de la rue Bonaban. Cette zone à urbaniser d’une surface d’environ
2 hectares sera soumise à la loi sur l’eau du fait de sa surface. Des mesures
compensatoires à l’urbanisation devront être mises en place.
- Zone AUE Sud- Domaine des Pray: La gestion des eaux pluviales de cette zone
sera réalisée conformément à l’étude de gestion des eaux pluviales datée de décembre
2013. L’objectif est de limiter les apports d’eaux pluviales dans le centre-ville. Plusieurs
solutions ont été proposées : une gestion dans le bassin existant du lotissement du
domaine de Pray, et/ ou une gestion pour partie sur le secteur Est, orienté vers un
ouvrage de gestion des eaux pluviales dans la bande non constructible.
- Zones AUE - Est- Rue du Stade: La zone est très faiblement pentue. Un
raccordement des eaux pluviales pourra être envisagé sur le Ø 300 rue du Stade.
Compte tenu de la faible pente, une étude topographique devra être réalisée pour
valider le transfert des eaux pluviales de la partie Nord vers la rue du Stade.
- Zones AUE – le Cottin : Les eaux pluviales de cette zone seront raccordées vers le
bassin étudié pour le lotissement « le Cottin » (récépissé de déclaration en 2017). Ce
lotissement devra disposer d'une gestion des eaux pluviales conformément à la loi sur
l'eau et mettre en place des mesures compensatoires. L'étude de réalisation d'un bassin
unique pourrait être envisagée pour la gestion des eaux de ce versant, avec suppression
à terme du bassin réalisé actuellement.
5 Eau potable
5.1.1 Données générales
La commune de Saint-Guinoux fait partie du Syndicat mixte des Eaux de Beaufort pour son
alimentation en eau potable.
Le service est exploité en affermage. Le délégataire est la société Véolia Eau en vertu d’un
contrat ayant pris effet le 1er Juillet 2014. La durée du contrat est de 9,5 ans (fin du contrat le
31 décembre 2023).
La société Véolia-Eau assure la gestion du service, la gestion des abonnés, la mise en service
et l'entretien des équipements, ainsi que le renouvellement (équipements électromagnétiques,
branchements et compteurs).
a été transférée au 1er juillet 2014 au syndicat mixte de production de la côte d'émeraude
(SMPEPCE).
Sur le territoire du Syndicat Intercommunal des Eaux de Beaufort, le nombre total d’abonnés
est passé de 32 564 en 2015 à 33141 en 2017, soit une augmentation de 1,8 %.
Figure 1 : Bilan hydraulique ; Extrait du rapport annuel 2017 du Syndicat des Eaux de de Beaufort (Veolia)
Le syndicat mixte a réalisé des études pour assurer la ressource en eau des communes du
territoire. Un projet est en cours pour assurer le secours en eau potable à partir de Bois jolie
– Arguenon (traversée de la Rance en cours de travaux).
La répartition des poteaux d’incendie devra être examinée sur l’ensemble de l’agglomération.
Afin de couvrir l’ensemble des zones urbanisées, le choix entre le déplacement de poteaux
existants, la pose de nouveaux poteaux ou l’aménagement d’installations de techniques
différentes devront être étudiés pour chaque projet.
- Zone AUE Nord – Clos Neuf : L'alimentation en eau potable de la zone est possible
à partir du Ø 140 rue Bonaban. L'alimentation d'un poteau incendie à hauteur de 60
m³/h, 1bar – 2 h est également possible à partir de cette canalisation.
- Zones AUE Est- Rue du Stade : L'eau potable pourra être distribuée par la
canalisation Ø 200 fonte rue du Stade au Sud. La défense incendie sera assurer depuis
cette même canalisation (voir plan généra).
Le tracé du futur réseau d'eau potable est donné à titre indicatif. Les différents projets seront
soumis au syndicat des eaux de beaufort à l'échelle de chaque zone urbanisable, ainsi que les
éventuels besoins de renforcement.
Le PEDMA est un outil de planification à long terme (révisé au plus tard 12 ans après son
approbation).
Ce document est surtout un instrument dynamique et évolutif, permettant de déterminer et
hiérarchiser les moyens permettant de remplir les objectifs visés par le code de
l'environnement (L 541-14 et R 541-11 à 15)
Conformément au code de l'environnement : "Toute personne qui produit ou détient des déchets
dans des conditions de nature à porter atteinte à la santé de l'homme et à l'environnement est tenue
d'en assurer ou d'en faire assurer l'élimination''
Sa mise en œuvre est donc assurée par les acteurs privés et les ECPI (Collectivités, Industriels,
PME, usagers…).
Le PLU est compatible avec les projets d'intérêt généraux développés dans le
PEDMA 35.
Moyens humains :
L’effectif de la direction collecte et traitement des déchets est de 126 agents répartis de la
manière suivante :
- 1 directeur,
- 5 personnes pour le service administratif et financier,
- 36 pour le traitement et le tri,
- 60 pour la collecte,
- 18 pour le service maintenance et relation usagers,
- 7 pour le « pool de remplacement ».
A cet effectif, il faut ajouter les saisonniers.
Moyens techniques :
Le service est assuré par 22 bennes à ordures ménagères, 8 fourgons, 5 ampliroll, 2 chargeurs
et 2 chariots élévateurs, 12 compacteurs ainsi que différents véhicules légers utilisés par les
agents de maintenance, de livraison des bacs et l’encadrement.
Ils sont collectés en « Porte à Porte » tous les Mercredi sur l’ensemble de la
commune de Saint Guinoux, à l’aide de bennes de 16 m³ équipées de lève bacs.
Après chaque tournée, les bennes (ou compacteurs) sont pesées à l’usine de traitement des
ordures ménagères (UTOM), puis sont vidés dans les quais de transfert à partir desquels les
déchets sont destinés à la valorisation énergétique à l’Usine d’Incinération des Ordures
Ménagères de TADEN.
Les déchets acceptés sont de types ferrailles, encombrants (matelas, sommiers..), gravats,
terre, papiers et cartons, déchets verts (pelouse, tailles de haies), huiles usagées, filtre à huile
et à gasoil, batteries, piles, verres, vêtements et chaussures.
Des travaux de réhabilitation de l’UTOM ont été réalisés et se sont achevés à l’été 2011.
L’objectif de cette réhabilitation était de produire un compost de qualité, répondant aux
normes européennes et destiné à l’activité agricole locale.
Les travaux étant terminés, une partie des déchets ne sont plus acheminés vers l’usine
d’incinération de Taden, mais traités directement sur le territoire du syndicat.
La Communauté d’Agglomération adhère au Syndicat Mixte de Traitement des Déchets du
Pays de Rance et de la Baie (SMTD).
- Le compostage individuel
Des actions de prévention de la production de déchets
dont une opération en faveur du compostage
domestique, sont menées depuis quelques années sur
le territoire. Dans le cadre de sa politique de
prévention et de réduction des déchets, Saint-Malo
Agglomération a lancé depuis le 1er juillet 2016, une
nouvelle action de développement du compostage
domestique en subventionnant l’achat de composteur.
7 Annexe