Sommaire: Theme: Developpement Social Et Humain
Sommaire: Theme: Developpement Social Et Humain
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Année : 2023-2024
SOMMAIRE
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. OBJECTIF
II. DEVELOPPEMENT SOCIAL
III. DEVELOPPEMENT HUMAIN
CONCLUSION
INTRODUCTION
Le paradigme du développement humain, tel qu’introduit par le Programme des Nations
Unies pour le Développement (PNUD) dans le premier Rapport Mondial sur le
Développement Humain en 1990, développé par la suite dans les rapports mondiaux annuels
et de plusieurs Conférences mondiales, repose sur :
L’homme comme base et finalité du développement ;
L’amélioration de la qualité de vie et du bien-être de tous et ;
L’élargissement des possibilités et des capacités humaines.
Les deux approches sont nécessaires et complémentaires dans le cas des pays pauvres, mais
doivent être articulées de façon évidente. Au-delà de l’aspect macroéconomique, il est
important de mettre l’accent sur la dimension sociale du développement et d’identifier les
secteurs ayant un potentiel de croissance élevée. C’est en ce sens que l’accent est de plus en
plus mis sur la protection sociale car la pauvreté n’est pas qu’économique, elle est aussi
sociale.
I. OBJECTIF
L’objectif du développement humain est d’accroitre les possibilités dans tous les domaines
économiques, sociaux, culturels et politiques « Le principal objectif du développement
humain est d'élargir la gamme des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le
développement plus démocratique et plus participatif. Ces choix doivent comprendre des
possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à l'éducation et aux soins de santé et à un
environnement propre ne présentant pas de danger. L'individu doit également avoir la
possibilité de participer pleinement aux décisions de la communauté et de jouir des libertés
humaines, économiques et politiques. » C’est améliorer le bien-être de chaque personne dans
la société pour qu’elle puisse réaliser son plein potentiel.
Le développement social est d’abord et avant tout une posture qui s’inspire d’une éthique faite
d’empathie et d’altérité. Une posture qui entraîne nécessairement la prévalence de la prévention
sur la réparation, de l’opportunité sur la difficulté, de l’ascendant sur le descendant. Voici
quelques éléments de définition.
Le développement social, c’est améliorer le bien-être de chaque personne dans la société pour
qu’elle puisse réaliser son plein potentiel. Le succès de la société est lié au bien-être de tous les
citoyens.
Le développement social signifie qu’il faut investir dans la population. Il est nécessaire
d'éliminer les obstacles empêchant les citoyens à réaliser leurs rêves avec confiance et dignité.
Il ne faut pas se résigner au fait que les gens qui vivent dans la pauvreté seront toujours pauvres.
Le développement social, c’est aider les personnes pour qu’elles puissent progresser sur la voie
de l’autosuffisance.
Le développement social peut être défini comme une nouvelle conception de l’action publique
visant à irriguer l’ensemble des politiques locales (décentralisées et déconcentrées) d’une
aspiration volontariste à la reconstruction des liens sociaux. Mais aussi comme une nouvelle
pratique d’intervention sociale favorisant l’implication de tous les acteurs locaux dans le
développement d’initiatives (culturelles, éducatives, festives, sportives…) aptes à renforcer la
solidarité de droit par une solidarité d’implication, à transformer la citoyenneté passive en une
citoyenneté active.
C’est à ce prix qu’on pourra s’éloigner d’une logique de dispositifs au profit d’une logique
d’intégration des populations fragilisées non seulement par la précarité matérielle ou la
différence culturelle, mais aussi par l’âge, le handicap ou encore l’isolement. Il ne s’agit plus
seulement d’accompagner ces personnes par la voie d’actions individuelles ou collectives, mais
bien de s’appuyer sur l’ensemble des forces vives d’un territoire pour en renforcer la cohésion.
C’est donc bien d’une approche globale dont il s’agit et qui doit tout naturellement être
complétée d’une approche locale. Alors que, par définition, le dispositif provoque un
mouvement descendant, du politique vers l’usager, le développement social s’inspire au
contraire d’une logique ascendante où le terrain (acteurs, usagers et habitants) nourrit les choix
politiques. Aussi, en mettant en avant la notion de territoire comme espace de projets partagés,
le développement social peut-il enraciner le lien social, non pas dans une communauté d’origine
(ethnique, religieuse), mais dans une communauté d’avenir. On retrouve alors l’esprit du pacte
républicain donnant à la liberté et l’égalité une finalité, celle de construire un vivre-ensemble
plus fraternel.
Une telle redécouverte de cette vision élargie du développement n’est pas sans implications
quant à l’analyse actuelle des processus de développement et des politiques de développement
(II). Tout particulièrement, l’approche en termes de développement « humain » invite à
accorder une place décisive dans les processus et politiques de développement aux systèmes
d’éducation et de santé. Plus encore, en mettant l’accent sur l’Homme dans l’analyse des
processus de développement, elle invite à remettre en cause les politiques de développement
encouragées par les Institutions de Breton Woods dans le dernier quart du XXème siècle.
CONCLUSION
Le monde contemporain est en grande partie formé par le capitalisme mondial, notamment
sous les conditions d’impérialisme d’entreprise mis en application par l’Empire et connu
comme le néo-libéralisme. La dégradation environnementale est exacerbée, l’exploitation
intensifiée, tout comme l’oppression par le chômage massif dans les secteurs formels, le
travail de contrats à courte durée, ’la précarisation’, le travail de plus en plus vide de sens et
ennuyeux ponctué par des périodes de chômage et de chômage partiel, la baisse des salaires
réels, la diminution rapide du salaire social, et l’aliénation globale provoquant problèmes de
santé mentale intensifiés et crimes antisociaux.
Bien que des réformes majeures de cette mesure, comme les réductions énormes dans
l’industrie de l’armement, le financement du transport public gratuit et la réduction du
transport privé, la baisse de la dépendance aux combustibles fossiles, et la fin de la promotion,
par les médias et l’industrie publicitaire, d’une philosophie consumériste et de sa production
prodigieusement gaspilleuse de marchandises superflues, soient souvent vendues comme la
route vers le Salut, elles restent inaccessibles sous les relations de production capitalistes.