Écup Arche: Ea V&T
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Écup Arche: Ea V&T
Ea
v&t ELEMENTS, STRUCTURE & ARCHITECTURE
Sommaire
page 5 L’équipe page 20 Fiches techniques page 32 Bilan et pistes
d’approfondissement
page 9 Thématiques
page 26 Cinématique de mon-
page 10 La ressource bois tage
page 13 Géométrie et struc- page 28 Temporalité et budget
ture
8 3
2
5
6
1
03/ Introduction
L’enjeu de ce pavillon est de questionner et tions notamment celle de la stabilité générale dans avec des éléments de plus petite échelle. Cela met
ré-interroger la charpente à petit bois, technique le sens parallèle et perpendiculaire à la portée. L’as- en avant, l’un des composants qui a traversé tout
traditionnelle, avec les ressources et moyens tech- semblage bois/bois, par l’intermédiaire des frotte- le long du semestre: le réemploi, qui est souvent la
niques actuels. ments, joue évidemment un rôle essentiel. réutilisation de chutes ou de pièces dont l’échelle
Ce séminaire s’inscrit dans la continuité des articles ne correspond pas à l’échelle de l’ouvrage souhaité.
de Thomas DELAIRE « L’emploi des structures ré- Dans cette optique, allier la prérogative de l’assem-
ciproques dans l’architecture : l’adaptation d’un blage des petites pièces de bois, avec tout ce qu’elle Dans notre cas, ce sont des anciens plateaux de
principe structurel aux exigences constructives du entraîne, et le soutien mutuel de chaque élément, tables de l’école, qui composent sans la quincaille-
projet » et de Guillaume TECHER « La charpente à offert par la réciprocité, semble être une piste inté- rie, tout le pavillon et conforte la volonté d’utiliser
petit bois : la réinterprétation contemporaine d’une ressante. des assemblages bois/bois. De plus, par l’assem-
technique traditionnelle ». À l’instar du pavillon de la Serpentine Gallery en blage tenon/mortaise mis en place sur l’ensemble
2005 (fig. 2), par Alvaro Siza, Edouardo Souto de du pavillon, le montage et le démontage en sont fa-
De par son essence, cette technique s’inscrit dans Moura et Cecil Balmond, le système à la De l’Orme cilités, car la stabilité repose sur les frottements du
une démarche de réemploi du matériau en fin de évolue et devient bi-directionnel, s’apparentant à la bois et les incréments préalablement définis lors de
vie. En effet, elle trouve ses origines dans le traité famille des structures réciproques. la découpe CNC. Ce travail permet de ce fait d’illus-
de 1561 « Nouvelles inventions pour bien bastir et trer la transposition d’une technique traditionnelle
à petit fraiz » de Philibert De l’Orme, qui suite à une À travers ce pavillon, l’ambition est donc, dans la ancienne avec des moyens contemporains.
pénurie de bois à cette époque, proposait une solu- philosophie du petit bois, de franchir une portée
tion innovante utilisant des petites planches initia-
lement destinées au chauffage (fig.1).
En parallèle, diviser une portée avec de plus petit Figure 1. Caserne Rochembeau à Mont Dauphin, Hautes Alpes, Figure 2. Pavillon de la Serpentine Gallery en 2005, par Alvaro
éléments que cette dernière fait émerger des ques- 1820. Siza, Edouardo Souto de Moura et Cecil Balmond
04/ Thématiques
STRUCTURE RÉCIPROQUE À PETIT BOIS mortaise de chaque élément. Cela entraîne la sup- USINAGE
pression de hiérarchie, toutes les pièces s’emboîtent
Le pavillon s’est naturellement, au fil des se- en leur milieu et se soutiennent entre elles (fig.3). Comme dit précédemment, le petit bois,
maines, tourné vers une charpente à petit bois dans C’est pour cette raison, dans le cas du pavillon que par sa typologie, interroge la question de la res-
laquelle a été injecté la notion de réciprocité struc- nous parlons de structure réciproque à petit bois. source de ce matériau et s’inscrit donc dans une
turelle. démarche de réemploi de chutes ou morceaux de
bois vacants. Dans le cas du pavillon, l’objet que
Pour rappel, la charpente à petit bois se définit par nous avions à disposition sont d’anciens plateaux
l’assemblage de petites pièces en bois linéaires fran- de table non utilisés, stockés depuis quelques an-
chissant une portée de plus grande échelle. Donc la nées.
notion à retenir est de composer avec des éléments
transportables à la main pour franchir une portée La première étape a été de réaliser un inventaire se-
plus grande. Dans notre cas, ce sont des planches lon l’épaisseur des plateaux qui oscillent entre 2.8
de 45x10cm qui constituent par leurs assemblages et 3.18 cm. Il a fallu dans un second temps estimer
une portée de 3.15m. Ce principe trouve clairement la quantité de bois nécessaire à la structure grâce
son origine dans le système de charpentes à petit à la modélisation numérique, tout en effectuant
bois de Philibert de l’Orme. Ce dernier est compo- un travail de calepinage pour maximiser le décou-
sé d’arches elles mêmes constituées de planches page à la CNC à 3 axes, disponible à l’école (fig.4). La
disposées en quinconce, prises de part et d’autre Figure 3. Frans Masereel Centrum, LIST et Hideyuki Nakayama, difficulté a été de définir les incréments, entre per-
par des liernes, bloquées par des clefs. On observe 2019. fection et tolérance, tout ajoutant la complexité de
clairement une hiérarchie structurelle entre ces dif- l’imprécision de la CNC à l’échelle du micron. En sor-
férents éléments, chacun d’entre eux a une fonction tie de découpe, il faut désosser les pièces et enlever
précise et définie. les excédents de matières pour les rendre propres à
la ponceuse. Ensuite, étant donné l’épaisseur de ces
La subtilité du pavillon est l’ajout du principe des plateaux trop importante, un découpage en deux
structures réciproques. Selon Alberto Pugnale : « le à la scie circulaire fixe est envisagé, suivi d’un pon-
principe de réciprocité repose sur l’utilisation d’élé- çage final à 1.3 cm à la ponceuse à large bande. Cela
ments porteurs qui, se soutenant les uns les autres a été possible grâce la collaboration du lycée pro-
le long de leur travée et jamais aux extrémités, com- fessionnel du bois François Mansart, à Saint-Maur-
posent une configuration spatiale sans hiérarchie Des-Fossés (fig.5).
structurelle claire ». De ce fait, le système delormien
devient bidirectionnel par l’assemblage en tenon/ La production et l’usinage occupent une part im-
portante du pavillon. D’une part, cette étape est
la plus chronophage dans l’ensemble, et d’une
04
autre part, conceptuellement, elle révèle cet enjeu ASSEMBLAGE BOIS/BOIS
de questionner la ressource et de se demander ce L’autre enjeu de faire de l’assemblage bois/bois est
qu’est de construire avec du petit bois aujourd’hui, Les deux notions précédentes sont per- celui des incréments. Dans notre cas, il a fallu trou-
avec les moyens de production et de conception mises par l’assemblage, qui est généralement une ver le juste milieu entre tolérance et perfection.
actuels. question centrale dans toute structure en bois. Ces Après de nombreux tests, il a été retenu d’établir,
connexions entre éléments deviennent un enjeu au dans la mortaise, un jeu positif de 0.5mm dans le
regard de la stabilité générale de l’ouvrage. Effecti- sens perpendiculaire au tenon et dans l’autre aucun
vement, de par la forme générale en arc brisé qui jeu. Ce choix va dans l’optique d’assurer de ce fait
se repose sur la compression des pièces de bois, le un maximum de frottement dans le sens de la por-
frottement joue un rôle essentiel. Ce matériau est tée de l’arche pour une question de stabilité et de
connu pour avoir un bon coefficient de frottement laisser une souplesse dans l’autre sens de la mor-
de par sa matérialité fibreuse. Cette rugosité, cou- taise pour permettre d’effectuer les assemblages
plée au fait que le bois va naturellement travailler, sans trop de difficulté, ce qui nuirait au montage
augmente donc ce coefficient, qui est le rapport général du pavillon dans le cas échéant.
entre la résistance s’opposant au mouvement et la
pression qui s’exerce entre les surfaces en contact
(fig.7).
Figure 4. Usinage à la machine CNC, EAVT. De plus, une difficulté s’ajoute lors de la découpe à
la CNC. Pour rappel, c’est une fraiseuse à commande
numérique avec une mèche spéciale pour évacuer
la chaleur calorique pendant la production. Dans
notre cas, cette mèche a un diamètre d’un demi
pouce, ce qui équivaut à 12.7 mm. De par le prin-
cipe de découpe, il a fallu, dans le dessin de la mor-
taise et du tenon, déporter la mèche de quelques
centimètres pour maximiser la zone de friction. Ces
vides laissés par la mèche sont des traces d’usinage,
avec lesquelles nous avons dû composer.
Figure 8. Table de l’école d’architecture de la Ville et des terri- Figure 9. Couches du bois contreplaqué des tables de l’école.
toires.
05
Chaque plateau mesure 800*1400 cm et possède Lors de la conception du pavillon, nous avons dû
une épaisseur variable allant de 2.8 cm à 3.18 cm, un adapter les dimensions des plateaux aux outils dis-
plateau pèse en moyenne 15kg . Ils sont en contre- ponibles. Pour la CNC notamment, les plateaux sont
plaqué et s’organisent selon différentes couches tous prédécoupés en deux afin de s’adapter aux di-
issues de deux bois différents : l’okoumé et le pin mensions maximales à cette machine. Le placement
(fig.9). Pour rappel, le contreplaqué est une super- des pièces pour la découpe a nécessité un travail de
position de fines couches de bois issus du dérou- calepinage et de dessin pour perdre un minimum
lage. Elles sont collées les unes aux autres avec de de matière (fig.10). Nous sommes arrivés à la pro-
la colle et sont croisées selon leur sens de fibres. Les position suivante : 5 pièces par demi-plateaux, de
couches sont ensuite pressées pour obtenir des pla- 45 cm de long et 10 cm de large. Le choix des di-
teaux rigides. C’est un matériau intéressant puisqu’il mensions est issu de l’alliance entre la contrainte du
est issu d’une ressource renouvelable : le bois est un réemploi du matériau et la géométrie globale que
matériau durable. Ses caractéristiques techniques nous souhaitons donner au pavillon.
proposent des avantages tels que la légèreté et une Figure 11. Guide conçu pour découper les pièces en deux à la
facilité d’usinage. C’est pourquoi ce matériau nous Dans la continuité de notre réflexion, la question scie à ruban.
a semblé adapté à la problématique d’une structure de l’épaisseur du matériau donné nous a guidé
réciproque à petit-bois. dans l’élaboration de cette structure en petit-bois.
Ainsi, les premiers prototypes utilisent l’épaisseur
complète des plateaux. Puis, l’idée de découper ces
Matière utilisée : 41,5%
Matière utilisée : 41,5% pièces en deux afin d’optimiser l’utilisation du bois
Matière nécessaire à la nous semble être une piste intéressante. Cela per-
découpe : 25%
Matière nécessaire à la met à la fois de diviser par deux le poids propre de
découpe : 25%
Matière perdue : 33,5%
la structure, d’économiser de la matière superflue à
l’équilibre de la structure et permet de diminuer le
Matière perdue : 33,5% temps de découpe CNC.
152 12
FORME
221
rud sioB
06
Le pavage
9 10 11
08/ Fiches techniques
La pièce
Dimension
Longueur : 45 cm
Largeur : 10 cm
Epaisseur : 1.5 cm
Masse
Bois contreplaqué : 0.242 kg
Temps de découpe
4minutes / pièces Le pavillon
Unité Dimension
360 unités Longueur : 226cm
Hauteur : 240cm
Portée : 315cm
Masse
Bois contreplaqué : 87.8 kg
Quincaillerie : 2.5kg
Surface
Le pl ateau de t able Surface totale : 13m²
Emprise au sol : 7.11m²
Dimension Surface de plein : 16.4%
Longueur : 140 cm
Largeur : 80 cm Prix total
Epaisseur : 3.1 cm 306.95€
Masse
Plateau : 15.62 kg
Unité
18 plateaux
20 pièces par plateau
Découpe
1h40 par plateau de table
09/ Assemblages
AXONOMÉTRIE ÉCLATÉE DE L’ARTICULATION DU PIED
Figure 18. Axonométrie éclatée de l’articulation en tête. Figure 19. Axonométrie éclatée de l’articulation du pied.
09
tement.
2 Bout tenon de la pièce numéro 2
4 Incréments de 0.5mm
4 Incréments de 0.5mm
1 2 3 4
1 2 3
Figure 21. Articulation en pied. Figure 23. Incréments nécessaires à l’emboitement des pièces.
10/ Prototypes et recherche technique
Après un travail de recherche de docu- une maquette d’une double arche à 4 points centrale dans l’élaboration d’une structure réci-
mentation et de référence architecturales, le d’appuis, qui posait la question de leur ren- proque à petit bois. Deux essais en tenon-mor-
pavillon de la Serpentine Gallery de 2005 nous contre en leur sommet. taise ont été effectués :
a paru être une piste intéressante pour baser Cet exercice nous a permis d’appréhender -un premier avec deux poutres avec un tenon
notre travail de recherche. Dans un premier spatialement la complexité de la structure ré- et une mortaise en leur bout qui, une fois as-
temps, il a été question de chercher de quelle ciproque à petit bois et de comprendre la re- semblé, était imperceptible. (fig.25)
façon la forme de ce pavillon a été générée. La lation formelle entre la pièce et la forme gé- -un deuxième est fortement inspiré, hors di-
piste était celle de l'unicité des 427 pièces, qui nérale. De plus, ce test nous a permis de voir mension, de la Serpentine Gallery. Le principe
varient elles-même grâce aux possibilités de la difficulté de générer une courbure avec un est se faire rencontrer en quinconce les tenons
la découpe à la CNC 5 axes. Le fait que chaque pavage linéaire. La question de quel élément de deux planches, qui se rencontrent dans une
pièce soit unique rentrait en contradiction avec dans la pièce devait varier s’est posée, tout en seule mortaise axiale. (fig. 26)
le réemploi de plateaux de tables, il fallait sim- ayant une volonté d'un maximum de pièces
plifier et rationaliser le propos. Cela a donc fait identiques géométriquement. Ainsi, selon nos La conclusion est que le premier essai a be-
émerger la question de la variation, de com- hypothèses et nos premières conclusions, la soin d’une section trop importante pour être
ment la créer à l’échelle d’une pièce pour qu’elle variation s’effectue sur le tenon, avec un angle efficace à l’échelle du pavillon, car un effet de
ait un impact sur la forme générale souhaitée. en bout de pièces pour créer la courbure sou- levier se créait. C’est le deuxième qui a été re-
La première volonté se dirigeait vers un dôme haitée. tenu, dans un premier temps sans tourillon,
mais la contradiction entre un pavage quadrila- qui ne nous semblait pas nécessaire aux vues
tère et une multitude de points d’appuis a mis En dehors de la question formelle, celle de de la compression obtenue par la forme en arc
fin à cette initiative (fig.24). Cela s’est conclu par l’assemblage est également déterminante et brisé. L’ajout de ces derniers s’est fait ultérieure-
Figure 24. Maquette du premier prototype. Figure 25. Assemblage à l’echelle 1:1 d’un tenon-mortaise. Figure 26. Assemblage à l’echelle 1:1 d’un tenon mortaise, avec
un tourillon.
10
ment, sur la fin car il est impossible d’être précis duites à la CNC, avec toute la complexité qui va vé ou ajouté. Il a fallu faire des pièces témoins
au micron lors de la découpe CNC et donc de avec. (fig. 28) pour adapter nos fichiers à cette contrainte. Ce
compter uniquement sur les frottements des problème étant résolu, il a été choisi de mettre
tenons et des mortaises. Ainsi, ces trois points (dimensions, œillets et environ 0.5 mm de jeu dans la mortaise, dans le
épaisseur) ont suivi toute la série de prototype sens parallèle de la pièce. Avec des mesures au
Ensuite, un premier module de 9 pièces a été de pièces pour parachever sa forme et arriver à pied à coulisse, il s’avère que la précision de la
découpé puis assemblé (fig.27). Il est né des la solution idéale. Les pièces sont devenues de CNC ne se fait pas au micron et qu’on ne le maî-
premiers tests de modélisations numériques plus en plus élancées, avec des œillets dépor- trise pas dans notre usinage complet. Mais cela
qui se sont vite orientés vers cette forme d’arc tés pour optimiser les zones de friction bois/ n’est pas préjudiciable, et comme dans la ma-
en ogive. Il a été assez concluant vu que toutes bois et une épaisseur contrôlée. (fig. 29) jorité des assemblages bois/bois, cette marge
les pièces ont pu être assemblées. d’erreur est tolérable.
C’est avec ce test qu’on a pu questionner la Le dernier point qui a été central après la ré-
dimension de la pièce, pas assez élancée. Le solution des précédents sont les incréments,
deuxième point sont les œillets qui étaient dis- l’équilibre entre perfection et tolérance pour
posés aux angles des tenons et de mortaises, les tenons et mortaises. Il fallait ajuster le jeu
et qui de ce fait n’optimise pas les frottements pour maximiser les frottements afin que la sta-
entre planches. Enfin, l’épaisseur naturelle des bilité ne soit pas mise en cause mais sans que le
plateaux de table est trop importante pour le montage ne soit trop compliqué. La première
pavillon. Il fallait la diminuer et cela a fait émer- difficulté est l’imprécision au millimètre de la
ger l’idée de couper en deux les pièces pro- CNC. Selon le type de forage, 1mm était enle-
Figure 27. Prototype d’un module à l’echelle 1:1. Figure 28. Prototype final d’un module à l’echelle 1:1. Figure 29. Inventaire de l’évolution formelle de la pièce.
10
CHRONOLOGIE
Chronologie
7 octobre : Recherche de la forme globale 18 novembre : Réalisation d’un module 25 novembre : Croquis des 3 janvier : Tests d’incrémentations 10 janvier : Conctact et tests avec
Début des tests d’assemblage à l’échelle 1 comprenant 9 pièces à l’échelle 1 rotules du pavillon le lycée professionnel Mansart
2
Sélection des 3 types de
pièces
Assemblage vertical des
lots de 3 pièces
3 Assemblage horizontal
des lots pour former un
module
4 Assemblage des modules
°2
entre eux
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11 ass
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têt
e
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3
bl
1 Construction des arches au a
sol et à l’envers
ge
en
en silmultané
d
s
Temps de machine heure 37 h
6 eu
1 Découpe CNC r
es
s
ure
2 Découpe en 2 + ponçages 4
6 he
3
Temps de main d’oeuvre
3 Montage des articulations 2
s
eure
4 Assemblage des modules 1
9 h
169 €
1
€
36,50
2
13/ Budget 1 Quincaillerie
Tige filletée
Ecrous
Rondelles
Anneaux
Câble
Manchons
Tourillons
169 €
Vis
1
€
36,50
2 Machine
2
Mèche de CNC
0€
,0
80
3 Outillage
Pied à coulisse
Maillet
1 Quincaillerie
Figure 31. Demi-arches construites pour le montage à blanc. Figure 33. Portion d’arche repositionnée.
14
Le second point qui est le plus important suite La première solution à ce problème est l’ajout ment de translation dans le sens de la portée
à ce montage est le manque de rigidité géné- de cales pour palier à ces vides qui se créent, et contraint ces pièces verticales pour qu’elles
rale dans le sens de la portée. En observant de dans le sens de la portée, entre pièces verticales suivent plus précisément la géométrie géné-
plus près, des jeux entre les bouts des planches et horizontales. Un essai a été effectué assez ra- rale de l’arche. (fig. 34)
verticales et la face des pièces horizontales se pidement mais n’a pas été concluant. Lors de
créaient. Sur la portion haute de l’arche, ce sont l’insertion de ces cales, ces dernières délogent L’autre observation est que lorsque le montage
la partie inférieure de la planche verticale qui la pièce verticale en question et mettait à mal la de cette portion était terminé, un déséquilibre
ne se cale pas et un vide se créé. Sur la partie géométrie générale. Ces micro décalages sont entre les deux demi arches se créait. Une por-
inférieure de l’arche, c’est l’inverse qui se pro- amplifiés par l’ajout de ces éléments. Cela est tion était plus courbée que l’autre, et ne res-
duit. Cela suit et confirme le schéma de répar- principalement expliqué par le manque de frot- pectait pas de ce fait la géométrie voulue (fig.
tition des contraintes (fig.17). L’hypothèse est tement tenon/mortaise, résultante du manque 32 et 33). Cependant, le bois travaillant naturel-
que cela est dû à l’imprécision de la découpe de précision de la découpe de CNC. lement, le pavillon tend à se mettre naturelle-
CNC pour l’angle des pièces mais également au ment dans la forme voulue.
niveau des tenons et mortaises, ce qui diminue De ce fait, la question de mettre en place un
l’effet de frottements. Toutes ces imprécisions système qui se bloque spatialement s’est po-
cumulées ont pour conséquences d’impacter sée. La solution la plus évidente serait de ra-
la stabilité générale, même si la compression jouter des chevilles, qui bloquent tout mouve-
s’exerce.