Culture in Vitro
Culture in Vitro
Culture in Vitro
Présenter par
Mana Loubna
Ouzeri anfel
Neggaz bouchra
2022/2023
L3 BIOTECHNOLOGIE ET SANTE
I. Généralité sur la culture vitro………………………...……………..2
1. Définition…………………………………………………… ….........2
2. Avantages et les inconvénients………………………………….........3
II. Différentes applications de la culture in vitro..….……….............3
La micro propagation…………………………………………...…11
2.2. La culture de méristèmes…………………………………………13
2.3. L’embryogénèse somatique………………………………………14
2.4. L’haplo diploïdisation……………………………………………15
2.5. Variation soma clonale………………………………………….16
2.6. Culture de protoplaste…………………………………………...17
III. Facteurs influençant les cultures in vitro……………..………....9
1. Effet de l'explant
2. Effet du génotype
1. La lumière et la photopériode………………………………..…....9
2. La température………………………………………………..…...9
3. Milieu de culture ………………………...………………………......9
Introduction :
Depuis les débuts de l’agriculture l’Homme a cherché à améliorer les plantes qu’il
cultivait par rapport à des critères de qualité ou de rendement correspondant à ses
besoins. Tout d’abord assez empiriques, ces technique d’amélioration ont évolué
grâce, en particulier à l’apport de la génétique. L’objectif de l’amélioration des
plantes est de créer de nouvelles variétés combinant un certain nombre de
caractères définis par le sélectionneur. Les méthodes de culture in vitro sont de plus
en plus employées pour assurer la propagation clonale des génotypes élites afin de
satisfaire les besoins en agriculture et horticulture. La culture in vitro est par ailleurs
un outil très efficace au service de la recherche biologique et physiologique (Haicour,
2002). De nombreux ouvrages ont traité la culture in vitro au cours de la deuxième
moitié de ce siècle décrivant toutes les méthodes déployées aussi bien dans le
domaine animal que végétal (Augé et al., 1989). Il s’agit globalement d’une méthode
de culture des plantes en conditions aseptiques en utilisant des milieux de culture
assez complexes (hormones, sucres, vitamines, acides aminés.) qui peuvent être
liquides ou solidifiés (Jay-Allemand et al., 1992). La culture in vitro est un moyen
efficace pour l’obtention d’une grande quantité de clones homogènes et
performants d’une manière rapide, assure l’amélioration génétique et la sélection
des génotypes jugés intéressants sur le plan agronomique. Les avantages de cette
technologie ne se limitent pas au seul coefficient de rapidité de la multiplication, en
effet les plantes auto-enracinées in vitro se sont avérées plus vigoureuses et plus
résistantes aux maladies.
.1 Définition :
La culture in vitro de plantes sont des cultures d’explants de plantes, de cellules sur
un milieu nutritif artificiel, en conditions stériles, dans un environnement contrôlé et
dans un espace réduit. C’est donc une méthode pour maintenir et cultiver
indéfiniment des plantes sur des milieux nutritifs artificiels (zryd, 1988).
Les techniques de culture in vitro doivent toutes leur extension au premier principe
de la propagation des végétaux : la totipotence, dont les cellules indifférenciées sont
capables de se développer en plante entière. Concept énoncé par Haberland en
1902, est à l’origine même du fondement de la culture in vitro (Auge et al., 1989).
Cette technique englobe deux modes de multiplication (conforme et non conforme),
Seuls sont développés actuellement pour les essences forestières le
bourgeonnement axillaire (départ des méristèmes situés à l'aisselle des feuilles) et le
bourgeonnement adventif (induction de méristèmes de tiges sur des organes n'en
possédant pas) chez Pinusradiata en particulier, l'expérimentation n'en étant qu'à
ses débuts pour les autres méthodes. Plusieurs étapes sont incluses dans la
micropropagation in vitro. Certaines s'apparentent à la multiplication classique
(Prétraite ent du pied mère, rhizogénèse, acclimatation), d'autres sont propres à la
culture in vitro (Choix de l'expiant le plus réactif, stérilisation de l'organe végétal,
choix de la technique de propagation).
Reboisements….
.1. La micro-propagation :
Elle permet de reproduire un individu et le multiplier en très grand nombre, à partir
de cellules ou d’un fragment d’organe. Elle se réalise par exemple à partir de nœuds,
de pousses axillaires et s’apparente au bouturage des jardiniers. Mis en culture, ces
tissus se développent et donnent une plante entière grâce à l’usage séquentiel de
milieux nutritifs adaptés(gnis-pedagogie.org).
Avantages de la micro-propagation :
Les plantes obtenues sont génétiquement identiques à la plante ou variété de
départ
Les plantes obtenues sont de qualité car en très bon état sanitaire, avec un
enracinement régulier, des ramifications nombreuses, donc une vigueur accrue.
Inconvénients de la micro-propagation :
Le coût du plant in vitro est plus élevé que celui d'une bouture obtenue classiquement, il
demande une main-d'œuvre spécialisée qui représente environ 60% à 70 % du prix de
revient car l'automatisation est limitée (technivit.pagesperso-orange.fr).
La culture de méristèmes :
Les méristèmes sont formés de cellules non différenciées, à l’origine de tous les tissus de la
plante. L’intérêt des méristèmes réside dans le fait que ce sont des structures indemnes de
virus. Leur culture va permettre de régénérer des plantes saines.
Les plantes produites sont saines : sans virus, champignons et bactéries et répondent aux
normes phytosanitaires d'échanges internationaux de plus en plus draconiennes
L’embryogénèse somatique :
La formation d’embryons somatiques est assurée par l’initiation d’un nouveau programme
de différenciation. Il est important de citer que l’initiation du programme d’embryogénèse
somatique est contrôlée par le génotype et la nature de l’explant, et le choix du stimulant
externe se fait suivant ces derniers. L’embryogénèse somatique peut être directe ou bien
indirecte ; quand les embryons somatiques sont obtenus à partir de cellules somatiques qui
ont subi une dédifférenciation puis une redifférenciât au sein du tissu dont elle est issue sans
le passage par la phase de la callogénèse, on parle alors d’une embryogénèse somatique
directe. L’embryogénèse somatique indirecte nécessite le passage par l’état cal qui est
caractérisé par un ensemble d’amas cellulaire indifférencié dont certains vont se développer
en embryons somatiques (gnis-pedagogie.org).
Les embryons obtenus sont d'origine unicellulaire, il n'y a donc pas de problème de
chimères
L'embryogenèse somatique permet la réjuvénation des tissus ainsi qu'un accès aux
transformations génétiques.
L’haplo-diploïdisation :
L’haplo-diploïdisation consiste à obtenir des individus haploïdes doublés à partir de cellules
reproductrices. Ces cellules germinales contiennent une seule copie du génome (cellules
haploïdes) au lieu des deux présentes dans les cellules somatiques (cellules diploïdes). Au
cours de la régénération de la plante, on obtient le doublement à l’i identique du génome
haploïde par application d’un composé chimique, la colchicine, extrait du colchique.
Avantages de l’haplo-diploïdisation :
Cette technique amène un important gain de temps, ce qui permet de mettre plus
rapidement sur le marché de nouvelles variétés présentant des avantages pour l'agriculteur,
l'industriel ou le consommateur. En effet une plante homozygote est directement obtenue,
ce qui évite de faire une dizaine de générations d'autofécondations pour obtenir une lignée
pure, état nécessaire aux programmes de sélection végétale.
Les plantes obtenues par cette technique sont totalement homozygotes, cela permet de
dévoiler des caractères intéressants par l'expression des allèles récessifs habituellement
cachés. Ces gènes pouvant être exploités éventuellement.