Administration Territoriale 2022 PDF
Administration Territoriale 2022 PDF
Administration Territoriale 2022 PDF
TERRITORIALE
L’administration devrait être appelée d’abord à servir des objectifs qui lui sont extérieurs et
supérieurs
Introduction
A d m i n i st rat i o n Te r r i to r i a l e ? ? ?
- Fonction consistant à assurer l'application des lois et la marche des services publics conformément aux
directives gouvernementales.
- Ensemble des services et agents chargés de cette fonction (l'Administration). On parle d’une
administration, ou un service public.
Introduction
A d m i n i st rat i o n Te r r i to r i a l e ? ? ?
L'Administration, avec une majuscule, est l'organisation chargée de gérer et de diriger les
affaires publiques en suivant les directives du pouvoir exécutif d'un Etat.
=> On parle d'Administration publique.
Le Territoire :
- Étendue de la surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain.
Le territoire national marocain, français, belge… etc
Aménagement du territoire, politique de répartition des activités économiques, dans une surface terrestre
donnée, selon un plan ou un schéma bien déterminé.
De manière générale
• Analyser les rôles et les stratégies des diverses catégories d’acteurs dans les
dynamiques du développement communautaire ;
Droit administratif :
Une branche principale du droit public interne, qui a pour objet essentiel l’organisation
et le fonctionnement des administrations
Il s’agit d’un ensemble de règles juridiques qui régissent les relations de l’administration
centrale ou locale avec les citoyens et des diverses administrations entre elles et qui
s’appliquent à l’organisation, aux moyens d’action ainsi qu’aux contrôles qui pèsent sur
l’administration.
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
Article 90 :
Servir l’intérêt général se présente bien comme le dénominateur commun de tous les services publics.
Pour atteindre cet objectif, l’administration publique se distingue de l’administration privée par les moyens
dont elle dispose :
- le pouvoir d’éditer des actes administratifs unilatéraux qui obligent les particuliers et qui sont exécutoires
- La position prédominante dans les contrats administratifs qui permet à l’administration de contrôler, de
sanctionner, de modifier, de résilier de façon unilatéral… etc
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
L’Etat exerce trois types de pouvoirs : législatif, juridictionnel, et gouvernemental, les trois types d’activités sont
des activités publiques et les trois sont aussi gérées par des organes publics.
Le pouvoir législatif s’exerce par le parlement, le pouvoir juridictionnel s’exerce par les juridictions (tribunaux)
et le pouvoir executif (gouvernemental) s’exerce par l’administration en général.
En matière d’organisation administrative dans les Etats unitaires comme le Maroc, on trouve deux principes
opposés : la centralisation ou la décentralisation.
La centralisation.
La centralisation est un mode d’organisation administrative qui se caractérise par la négation de l’autorité locale,
l’Etat est la seule entité juridique dans un pays centralisé il n’existe qu’une seule personne morale de droit public
c’est l’Etat.
La concentration
La concentration administrative peut être définie comme le système d’organisation de l’Etat ou tous les pouvoirs
administratifs sont rassemblés entre les mains des agents de l’Etat, qui gèrent non seulement les intérêts
généraux de la nation, mais aussi les affaires locales.
Toutes les décisions soit au niveau national ou local sont prises par le pouvoir central (qui peuvent être des
ministres) et exécutées par des agents qui ne sont que des représentants des autorités centrales.
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
La déconcentration.
A l’inverse, dans le cadre de la déconcentration certaines compétences sont attribuées à des agents locaux de
l’Etat. La déconcentration n’est donc qu’une modalité de la centralisation, puisque les autorités locales de l’Etat
restent soumises au pouvoir hiérarchique des autorités centrales auxquelles elles doivent rendre compte.
La déconcentration peut être considérée comme un moyen de transfert d’importants pouvoirs de décisions à des
agents locaux de l’Etat répartis sur l’ensemble du territoire national et liés au pouvoir central (appelé autorités
déconcentrée).
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
• La définition des institutions administratives
Collectivités territoriales
Déconcentration Concentration
(en voie de disparition)
Conseil
Conseil de Communal /
la Région arrondissement
Administration Conseil
Services extérieurs de l’Etat préfectoral / Provincial
locale territoriale
• Chapitre I : L’administration au sein du système politique
La définition des institutions administratives
L’autonomie des institutions administratives
Le degré d’interventionnisme
Le rôle du droit
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
• La définition des institutions administratives
Ou
Au sens matériel :
L’institution administrative est investie d’une mission d’intérêt
général, ce qui lui conifère toute une série de privilège exorbitants
du droit commun, ce qui la caractérise par rapport à une institution
privée (entreprise, association …)
Au sens organique :
Une institut administrative c’est une institution crée par la volonté
unilatérale d’une personne publique.
Au Maroc, dans un Etat unitaire, toutes les institutions
administratives naissent de la volonté de l’Etat
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
les institutions administratives sont constituées par l’ensemble des organismes qui, sous
l’autorité du Gouvernement participent à l’exécution des taches d’intérêt générale
incombant à l’Etat
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
Mission de service :
L’Etat au sens classique du terme est une personne morale de droit public, souveraine et
détenant le monopole de la contrainte légitime
Au Maroc, l’Etat n’est pas la seule personne morale de droit public : décentralisation
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
Au Maroc, l’Etat n’est pas la seule personne morale de droit public : décentralisation
Au Maroc, l’Etat n’est pas la seule personne morale de droit public : décentralisation
Le Maroc, comme tous les Etats modernes ne peut pas être totalement centralisé, c.a.d que le
Royaume ne peut pas être géré par une institution administrative centrale.
L’Etat doit donc trouver des mécanismes et des techniques de gestion pour garantir un
fonctionnement équilibré
Décentralisation et déconcentration
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
Déconcentration :
• C’est un aménagement de la centralisation
• Elle permet à l’Etat centrale d’agir au niveau local par l’intérmédiaire de représentants
Déconcentration :
• Juridiquement et techniquement, la déconcentration s’effectue à l‘intérieur d’une même
personne morale de droit public : l’Etat
ce contrôle porte sur la légalité de l’acte mais aussi sur son opportunité
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
Déconcentration :
L’administration centrale peut modifier, suspendre et retirer l’acte de l’agents déconcentré
Décentralisation :
• L’institution administrative agit en tant que personne morale
Décentralisation :
• Malgré son autonomie, l’institution administrative ne peut pas faire n’importe quoi, elle
n’est pas souveraine
• Elle est soumise au contrôle de l’Etat sur la légalité de ses actes et ses décisions
• Sur le plan d’opportunité des actes, l’Etat n’intervient pas, sauf dans des cas bien limités
• Le degré d’interventionnisme
• Le degré d’interventionnisme
• Le degré d’interventionnisme
Niveaux d’intervention :
- National
- Vertical / Sectoriel
- Régional
- Transversal
- Local
Chapitre I : L’administration au sein du système politique
• Le degré d’interventionnisme
• Le degré d’interventionnisme
• l’actuelle organisation administrative au Maroc est le résultat d’un long processus, ancré dans l’histoire du pays
• Il s’agit d’un concept dynamique qui a évolué au fil des année selon les circonstances géo-politiques et
l’évolution de la société
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
• Le Makhzen ou Makhzan :
• KHAZANA : conserver et thésauriser : le magasin, institution qui a comme rôle la constitution d’une réserve
• Le Makhzen ou Makhzan :
• Le concept apparu avec les KHALIFAS en péninsule arabique, sous l’appellation de BAYT LMAL
• Au Maroc, c’est à l’époque de la dynastie Saadiens que le concept a bien pris place dans la vie politique
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
• Le Makhzen ou Makhzan :
• Au sens large, le MAKHZEN désigne l’ensemble des groupe dans lesquels se recrutent les membres du pouvoir
politique (administration)
• Au sens restreint, on entend par cette appellation le gouvernement et l’administration marocaine traditionnelle
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
• Au sens large, le MAKHZEN désigne l’ensemble des groupe dans lesquels se recrutent les membres du pouvoir
politique (administration) :
Chourfas
Guich
• A l’époque Saadienne et surtout avec le sultan Ahmed El Masour Dahbi à la fin du 16ème siècle, le concept
commence à prendre forme grâce aux grands stocks en denrées alimentaires et en or
• La population a commencé à assimiler le lieu « Makhzen » aux personnes dépositaires de ces lieux de stockage
et les responsable de leur distribution
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration centrale :
• Le palais
• Le gouvernement (les vizirs)
• Le pouvoir « déconcentré »
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration centrale :
Le palais :
2 institutions importantes et incontournables :
le Hajib (le Grand Chambellan) et le Caid El Mechouar
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration centrale :
Le palais :
Le Hajib :
C’est l’homme de confiance du sultan (assimilé à un chef de cabinet)
Ses missions :
• Gestion permanente et quotidienne des affaires du palais
• Préparation des cortèges protocolaire pour les déplacements du sultan
• Lien entre le sultan et les autres membre de l’administration
• C’est le 1er responsable du protocole du sultan
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration centrale :
Le palais :
Le Caid El Mechouar :
C’est l’homme de la logistique et de la sécurité dans le palais
Ses missions :
• L’organisation logistique des sorties publiques du sultan
• La gestion des relations entre le palais et la société
• Responsable de la sécurité du sultan
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration centrale :
Les services de l’Etat :
Le grand vizir
Les vizirs
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration centrale :
Les services de l’Etat :
Le grand vizir
• Nommé par le Sultan
• Il choisi les vizirs du gouvernement
• Il coordonne le travail des vizirs
• Il contrôle le travail des juges, des agents d’autorités dans les provinces
• Il gère les relations avec les Naquibs de Chourfa et les Habouss
• Rédige les décrets
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration centrale :
Les services de l’Etat :
Les vizirs
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration centrale :
Les services de l’Etat :
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration locale :
• Le Khalifa du Sultan
• La Pacha
• Le Caid
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration locale :
• Le Khalifa du Sultan
Choisi généralement de la famille royale
Il représente le Sultan au niveau des provinces importantes
Il a la représentativité politique, spirituelle, administrative et militaire
Il contrôle le travail des Pachas et Caids
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration locale :
• Le Pacha
Généralement nommé au niveau d’une ville
il représente l’Etat sur le plan administratif et sécuritaire et assure le maintien de l’ordre public
Il gère les affaires quotidiennes de la population
Il gère les impots
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’organisation du « Makhzen » :
• Administration locale :
• Le Caid
Généralement nommé au niveau d’une tribu (rurale)
Il est issu d’une grande famille de la même tribu
• il représente l’Etat sur le plan administratif et sécuritaire et assure le maintien de l’ordre public
• Il gère les affaires quotidiennes de la population
• Il gère les impôts
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
La conférence a pour seul but de décider ce qui devait être fait en ce qui concerne le Maroc, l'un des rares pays
africains qui n'a pas été colonisé par une puissance européenne
L'acte final de la conférence place le Maroc sous observation des grandes puissances européennes, sous
couvert de réforme, de modernité et d’internationalisation de l’économie marocaine
Etat des pays africains en 1895
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de Sa Majesté Chérifienne, soucieux d'établir au Maroc un régime régulier,
fondé sur l'ordre intérieur et la sécurité générale, qui permettra l'introduction des réformes et assurera le développement économique du pays,
sont convenus des dispositions suivantes.
• Article premier.
Le Gouvernement de la République française et Sa Majesté le sultan sont d'accord pour instituer au Maroc un nouveau régime comportant les
réformes administratives, judiciaires, scolaires, économiques, financières et militaires que le Gouvernement français jugera utile d'introduire sur
le territoire marocain.
Ce régime sauvegardera la situation religieuse, le respect et le prestige traditionnel du Sultan, l'exercice de la religion musulmane et des
institutions religieuses, notamment de celles des habous. Il comportera l'organisation d'un Maghzen chérifien réformé.
Le Gouvernement de la République se concertera avec le Gouvernement espagnol au sujet des intérêts que ce gouvernement tient de sa
position géographique et de ses possessions territoriales sur la côte marocaine.
De même, la ville de Tanger gardera le caractère spécial qui lui a été reconnu et qui déterminera son organisation municipale.
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
• Article 2.
S. M. le sultan admet dès maintenant que le Gouvernement français procède, après avoir prévenu le Maghzen, aux occupations militaires du
territoire marocain qu'il jugerait nécessaires au maintien de l'ordre et de la sécurité des transactions commerciales et à ce qu'il exerce toute
action de police sur terre et dans les eaux marocaines.
• Article 3.
Le Gouvernement de la République prend l'engagement de prêter un constant appui à Sa Majesté Chérifienne contre tout danger qui
menacerait sa personne ou sou trône ou qui compromettrait la tranquillité de ses États. Le même appui sera prêté à l'héritier du trône et à ses
successeurs.
• Article 4.
Les mesures que nécessitera le nouveau régime de protectorat seront édictées, sur la proposition du Gouvernement français, par Sa Majesté
Chérifienne ou par les autorités auxquelles elle en aura délégué le pouvoir. Il en sera de même des règlements nouveaux et des modifications
aux règlements existants.
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
• Article 5.
Le Gouvernement français sera représenté auprès de Sa Majesté Chérifienne par un Commissaire résident général, dépositaire de tous les
pouvoirs de la République au Maroc, qui veillera à l'exécution du présent accord.
Le Commissaire résident général sera le seul intermédiaire du Sultan auprès des représentants étrangers et dans les rapports que ces
représentants entretiennent avec le Gouvernement marocain. Il sera, notamment, chargé de toutes les questions intéressant les étrangers dans
l'empire chérifien.
Il aura le pouvoir d'approuver et de promulguer, au nom du Gouvernement français, tous les décrets rendus par Sa Majesté Chérifienne.
• Article 6.
Les agents diplomatiques et consulaires de la France seront chargés de la représentation et de la protection des sujets et des intérêts marocains
à l'étranger.
Sa Majesté le Sultan s'engage à ne conclure aucun acte ayant un caractère international sans l'assentiment préalable du Gouvernement de la
République française.
• Article 7.
Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de Sa Majesté Chérifienne se réservent de fixer d'un commun accord les bases
d'une réorganisation financière qui, en respectant les droits conférés aux porteurs des titres des emprunts publics marocains, permette de
garantir les engagements du trésor chérifien et de percevoir régulièrement les revenus de l'Empire.
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
Délégué général,
Secrétaire général du Protectorat
Cabinet diplomatique
Cabinet Militaire
Des services techniques
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
Cette rapide mise en place permet de supprimer, dès novembre 1913, toutes les
directions de l’État chérifien qui font double-emploi avec les directions françaises
(affaires diplomatiques, militaires, finances …etc)
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
Côté espagnol, plusieurs autorités coexistent en parallèle, surtout suite à l’intensité de la guerre du
Rif
Ainsi 3 comandarios ont été mis en place au nord : Mellilia, Ceuta et Larache
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
• Grand Vizir
• Vizir des Habous
• Vizir de la justice
• Vizir des Domaines
L’administration territoriale
Les deux puissances coloniales cherchent à quadriller leur zone afin de mieux la contrôler.
Elles rompent alors avec l’organisation territoriale antérieure.
Cependant la division territoriale cartographique n’est pas synonyme, pour autant, de contrôle effectif, d’où la
division entre régions civiles (pacifiées) et régions militaires, elles-mêmes subdivisées entre les zones de sécurité et
d’insécurité.
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’administration territoriale
Il y a également la volonté de recouper les divisions administratives et les commandements militaires. Ainsi, les
autorités espagnoles rattachent les territoires aux trois Comandancias generales de Melilla, Ceuta et Larache (ordre
royal du 24 avril 1913)
Alors que dans le protectorat français, quatre des cinq subdivisions militaires (Fez, Meknès, Rabat et Marrakech)
correspondent aux régions administratives du même nom, ayant les mêmes limites territoriales
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’administration territoriale
Dans les régions civiles, le chef de région (ou des circonscriptions) est un civil, et représente l’autorité régionale
principale
Le chef de région a le pas sur toutes les autorités civiles et militaires régionales
Il dépend immédiatement du résident général, il ne reçoit d’ordre que de lui, il ne rend des comptes qu’à lui, par
l’intermédiaire du secrétariat général du protectorat
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’administration territoriale
Le chef de la région – un contrôleur – est le chef absolu, tous les administrateurs chérifiens devant se référer à lui.
Il contrôle les populations européennes et autochtones avec l’appui des chefs traditionnels et de ses adjoints dans
les annexes puis dans les postes
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’administration territoriale
Les annexes
Les annexes correspondent à la première subdivision de la circonscription, plus adaptée à la répartition tribale
Les postes
Le poste, quant à lui, n’est pas considéré comme une division administrative à proprement parler mais comme un
poste d’adjoint au chef de la circonscription
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’administration territoriale
Région
Circonscription
Annexe
Poste
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’administration territoriale
Le travail de ces agents de l’administration chérifienne était soumis au contrôle permanant des agents
français
Elle a également fait appel aux chefs de tributs et aux notables locaux dans les zones rurales non contrôlées
par les agents de l’administration chérifienne
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’administration locale
Il faut distinguer les administrations urbaines et rurales
En milieu urbain, dès 1912, des municipalités se mettent en place comme à Fez. Le dahir du 3 septembre 1912 crée
deux Medjless, l’un musulman et l’autre juif.
reproduit à Meknès par le dahir du 19 juillet 1913
à Sefrou par le dahir du 18 avril 1913.
À Rabat, Salé et Casablanca, des commissions municipales sont également mises en place avec une plus forte
présence française.
Enfin, d’autres municipalités, mais sans assemblée, voient le jour en 1913. C’est le cas à Azemmour, Mazagan, Safi,
Marrakech et Mogador.
Chapitre II : L’évolution des institutions administratives marocaines
L’après indépendance
Au lendemain de l’indépendance le Maroc a fait le choix de la réforme administrative basé sur décentralisation
Dahir 24 février 1958 portant statut général de la fonction publique
Dahir du 2 décembre 1959, relatif à la division territoriale du Royaume : les régions, les préfectures et les
communes
L’existence de ces collectivités territoriales fut consacrée pour la première fois par la constitution de 1962
En 1976, la 1ère charte portant sur l’organisation communale modifie le fonctionnement des communes et en
élargit leurs pouvoirs.
Le 29 juillet 2011, la nouvelle constitution est officiellement promulguée. Il est prévu que les membres des
conseils régionaux seront désormais élus au suffrage universel direct
2015 : 3 lois organiques concernant les 3 niveaux de collectivité territoriales
Chapitre III :
L’organisation administrative du Maroc
indépendant
Chapitre III : L’organisation administrative du Maroc indépendant
La centralisation administrative
• La centralisation.
La centralisation est un mode d’organisation administrative qui se caractérise par la
négation de l’autorité locale, l’Etat est la seule entité juridique dans un pays centralisé
il n’existe qu’une seule personne morale de droit public c’est l’Etat.
Décentralisation
Régionalisation avancée
Loi organique relative aux « conseils de » provinces et préfectures
Loi organique relative au communes (charte communale)
Chapitre III : L’organisation administrative du Maroc indépendant
Décentralisation
Régionalisation avancée :
Dahir n° 1-15-83 du 20 ramadan 1436 (7 juillet 2015) portant promulgation de la loi organique
n° 111-14 relative aux régions
Préfectures et provinces :
Dahir n° 1.15.84 du 7 juillet 2015 portant promulgation de la loi organique n° 14.112 relative
aux préfectures et provinces
Communes :
Dahir n° 1-15-85 du 20 ramadan 1436 (7juillet 2015) portant promulgation de la loi organique
n°113-14 relative aux communes
Décentralisation
Régionalisation avancée :
Titre préliminaire : Dispositions générales
Titre I : Des conditions de gestion par la région de ses affaires
Titre II : Des compétences de la région
Titre III : Des attributions du conseil de la région et de son président
Titre IV : De l’administration de la région, des organes d’exécution des projets et des mécanismes de
coopération et de partenariat
Titre V : Du régime financier de la région et de l’origine de ses ressources financières
Titre VI : Du fonds de mise à niveau sociale et du fonds de solidarité interrégionale
Titre VII : Du contentieux
Titre VIII : Des règles de gouvernance relatives à l’application du principe de libre administration
Dispositions diverses
Décentralisation : Régionalisation avancée :
Article 10 :
Le nombre des membres à élire dans les conseils des régions est fixé conformément aux dispositions de l’article 74
de la loi organique n°59-11 précitée, sur la base du dernier recensement général de la population publié au «
Bulletin officiel ».
Décentralisation : Régionalisation avancée :
Article 18 :
Le nombre des vice-présidents des conseils des régions est fixé comme suit :
- six vice-présidents pour les conseils dont le nombre des membres est inférieur ou égal à 39 ;
- sept vice-présidents pour les conseils dont le nombre des membres est égal à 45 ou 51 ;
- huit vice-présidents pour les conseils dont le nombre des membres est égal à 57 ou 63 ;
- neuf vice-présidents pour les conseils dont le nombre des membres est supérieur à 63.
Décentralisation : Régionalisation avancée :
Article 28 :
Le conseil de la région constitue, au cours de la première session qui suit l’approbation de son règlement intérieur,
trois commissions permanentes au moins et sept (7) au plus, chargées respectivement d’examiner :
- le budget, les affaires financières et la programmation ;
- le développement économique, social, culturel et environnemental ;
- l’aménagement du territoire.
Le règlement intérieur fixe le nombre des commissions permanentes, leur dénomination, leur objet et les
modalités de leur composition.
Décentralisation : Régionalisation avancée :
Article 30
La présidence d’une commission permanente est réservée à l’opposition. Le règlement intérieur du conseil fixe les
modalités d’exercice de ce droit.
Article 31
Toute commission permanente se réunit sur demande du président du conseil, de son président ou du tiers de ses
membres pour examiner les questions qui lui sont soumises. Les questions à l’ordre du jour du conseil sont
obligatoirement soumises à l’examen des commissions permanentes compétentes
Le président du conseil fournit aux commissions les informations et documents nécessaires à l’exercice de leurs missions.
Le président de la commission est le rapporteur de ses travaux.
Il peut inviter à participer aux travaux de la commission, à titre consultatif, le personnel en fonction dans les services de
la région, par l’intermédiaire du président du conseil.
Il peut également faire convoquer à la même fin, par le président du conseil et par l’intermédiaire du Wali de la région,
les fonctionnaires et agents de l’Etat ou des établissements et entreprises publics dont les compétences couvrent le
ressort territorial de la région
Décentralisation : Régionalisation avancée :
Article 39 :
Lorsque les circonstances l’exigent, le conseil est convoqué par le président pour une session extraordinaire, soit à
son initiative, ou à la demande du tiers au moins des membres du conseil en exercice. Cette demande doit être
accompagnée des questions à soumettre au conseil pour délibération
Décentralisation : Régionalisation avancée :
La région exerce des compétences propres dans le domaine du développement régional. Elle est chargée
également de l’élaboration et du suivi de l’exécution du programme de développement régional et du schéma
régional de l’aménagement du territoire.
Décentralisation : Régionalisation avancée
d) Le transport :
- l’élaboration du plan de transport à l’intérieur de la circonscription territoriale de la région ;
- l’organisation des services du transport routier non-urbain des personnes entre les collectivités territoriales
situées dans la région.
Décentralisation : Régionalisation avancée
f) L’environnement :
- l’aménagement et la gestion des parcs régionaux ;
- l’élaboration d’une stratégie régionale d’économie de l’énergie et de l’eau ;
- la promotion des initiatives relatives aux énergies renouvelables.
Décentralisation : Régionalisation avancée
g) La coopération internationale:
Dans le cadre de la coopération internationale, la région peut conclure des conventions avec des acteurs en
dehors du Royaume et recevoir des financements dans le même cadre après l’accord des autorités publiques
conformément aux lois et règlements en vigueur.
Article 83 :
Le conseil de la région met en place au cours de la première année du mandat du conseil, sous la supervision de
son président, un programme de développement régional et œuvre à son suivi, son actualisation et son
évaluation.
Décentralisation : Régionalisation avancée
b) Le développement rural :
- la mise à niveau du monde rural ;
- le développement des zones montagneuses ;
- le développement des zones oasiennes ;
- la création d’agropoles ;
- la généralisation de l’alimentation en eau potable et en électricité et le désenclavement.
Décentralisation : Régionalisation avancée
f) le tourisme :
- la promotion du tourisme.
Article 92 :
Les compétences partagées entre la région et l’Etat sont exercées par voie contractuelle, soit à l’initiative de l’Etat ou sur
demande de la région.
Décentralisation : Régionalisation avancée
Article 95 :
Lors du transfert des compétences de l’Etat à la région, sont pris en compte les principes de progressivité et de
différenciation entre les régions.
Conformément au paragraphe 4 de l’article 146 de la Constitution, les compétences transférées sont transformées
en compétences propres de la région ou des régions concernées en vertu d’une modification de la présente loi
organique.
Décentralisation : Régionalisation avancée
Article 102 : En application des dispositions du deuxième alinéa de l’article 140 de la Constitution, le président du
conseil de la région exerce, après délibérations du conseil, le pouvoir réglementaire à travers des arrêtés publiés
dans le Bulletin officiel des collectivités territoriales,
Décentralisation : Régionalisation avancée
Article 102 :
.... le président du conseil de la région exerce, après délibérations du conseil, le pouvoir réglementaire à travers
des arrêtés publiés dans le Bulletin officiel des collectivités territoriales…
Article 103 :
Le président du conseil dirige les services administratifs de la région. Il est le chef hiérarchique du personnel de la
région, veille sur la gestion de ses affaires et nomme à tous les emplois de l’administration de la région
conformément aux textes législatifs et réglementaires en vigueur.
Le président du conseil peut nommer quatre (4) chargés de mission au plus, agissant sous la supervision du
«directeur des affaires de la présidence et du conseil» prévu par l’article 126 de la présente loi organique.
Décentralisation : Régionalisation avancée
Article 107 :
Le président du conseil peut, sous sa responsabilité et son contrôle, donner délégation de signature par arrêté à
ses vice-présidents, à l’exception de la gestion administrative et de l’ordonnancement. Il peut également par
arrêté déléguer, à ses vice-présidents, partis de ses attributions, à condition que cette délégation soit limitée à un
secteur déterminé pour chaque vice-président et sous réserve des dispositions de la présente loi organique.
Article 108 :
Le président du conseil peut, sous sa responsabilité et son contrôle, donner par arrêté dans le domaine de la
gestion administrative, délégation de signature au directeur général des services. Il peut également, sur
proposition du directeur général des services, donner par arrêté, délégation de sa signature aux chefs de divisions
et services de l’administration de la région.
Article 109 :
Le président du conseil peut, sous sa responsabilité et son contrôle, donner délégation au directeur général des
services, aux fins de signer les documents relatifs à l’ordonnancement des recettes et des dépenses de la région.
Chapitre III : L’organisation administrative du Maroc indépendant
Décentralisation
Régionalisation avancée :
Titre préliminaire : Dispositions générales
Titre I : Des conditions de gestion par la région de ses affaires
Titre II : Des compétences de la région
Titre III : Des attributions du conseil de la région et de son président
Titre IV : De l’administration de la région, des organes d’exécution des projets et des mécanismes de
coopération et de partenariat
Titre V : Du régime financier de la région et de l’origine de ses ressources financières
Titre VI : Du fonds de mise à niveau sociale et du fonds de solidarité interrégionale
Titre VII : Du contentieux
Titre VIII : Des règles de gouvernance relatives à l’application du principe de libre administration
Dispositions diverses
Chapitre III : L’organisation administrative du Maroc indépendant
Décentralisation
Régionalisation avancée :
Dahir n° 1-15-83 du 20 ramadan 1436 (7 juillet 2015) portant promulgation de la loi organique
n° 111-14 relative aux régions
Préfectures et provinces :
Dahir n° 1.15.84 du 7 juillet 2015 portant promulgation de la loi organique n° 14.112 relative
aux préfectures et provinces
Communes :
Dahir n° 1-15-85 du 20 ramadan 1436 (7juillet 2015) portant promulgation de la loi organique
n°113-14 relative aux communes
• La concentration
• Toutes les décisions soit au niveau national ou local sont prises par le pouvoir central (qui
peuvent être des ministres) et exécutées par des agents qui ne sont que des représentants
des autorités centrales.
Chapitre III : L’organisation administrative du Maroc indépendant
La déconcentration administrative
Collectivités territoriales
Déconcentration Concentration
(en voie de disparition)
Conseil
Conseil de Communal /
la Région arrondissement
Administration Conseil
Services extérieurs de l’Etat préfectoral / Provincial
locale territoriale