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Dans ce travail je tiens premièrement à remercier Aviareps et son équipe pour m’avoir
accueillie à bras ouvert. J’y ait fait de magnifiques rencontres que je n'oublierai jamais.

Ensuite, je remercie ma maître de stage pour avoir été si fantastique et rassurante avec
moi. Si tu lis ce travail maman sache que je te dis merci pour tout ce que tu as fait pour moi.
Tout au long de cette semaine tu m’a aidé et m’a donné confiance en moi. Pour avoir été
présente dans les moments difficiles, je te dis merci.

Merci à vous, Joris pour m’avoir fait comprendre que j’était capable d’entreprendre de
belles choses et qu’il fallait que je poursuive sur les voix de la création.

Merci aussi à Mr. Lourtie pour m’avoir épaulé et m’avoir rassuré dans les moments de
panique. Merci d’avoir cru en moi et de m’avoir fait confiance. Pour votre patience et votre
écoute, je vous dit merci .

Merci aussi à ma professeur d’Histoire 4 : Mme Detroyer, qui inconsciemment m’a


appris à développer mon esprit critique, à être attentive et à avoir un esprit ouvert, tant de
qualités qu’y me serviront toute ma vie.

Merci aussi à mes professeurs référents : Mme Nève, Mme Yans et Mr De Kerchove
pour nous avoir aidé, suivi et soutenu tout au long de ce projet.

Finalement je tiens à remercier le Collège Saint Hubert pour m’avoir guidée et aidée
au long de ces 6 années. Merci de m’avoir enseigné des valeurs tels que le respect, le partage,
l’entraide et la tolérance. Je vous remercie aussi pour avoir fait de moi ce que je suis
aujourd'hui : une battante. Vous quittez sera difficile mais c’est le coeur léger que je pars vers
un nouvel inconnu.

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 Introduction générale
Cette année marque la fin d’un chapitre de notre vie mais est aussi le commencement
d’un tout nouveau. Je quitte après 12 ans les bancs de l’école pour me tourner vers l’inconnu .
Je laisse un endroit confortable pour rejoindre un avenir incertain où j'espère trouver ma
place. Je suis euphorique, excitée mais aussi apeurée et stressée de ce que je vais y trouver.

Cette année le collège nous aide à faire un choix d’étude avec des activités destinées à
“ favoriser la maturation par les élèves de leurs choix professionnels et des choix d’études qui
en résultent”. Afin de mener à bien ces activités, l’école nous invite à mener une réflexion et
une recherche dans le cadre de sa mission pédagogique. Depuis l’instauration du décret
Mission de 1997, l’élève est poussé à être certain de ces choix d’études.

Afin d’aider l’élève à mieux s’orienter et à faire le bon choix ( de manière réfléchie et
calme), des activités tels le “Projet du jeune” sont mise en place. La réalisation d’un stage
d’une semaine en milieu professionnel ainsi que la rédaction d’un Travail de Fin d’Etudes
constituent les étapes clés du Projet du Jeune. Le but étant de permettre au jeune de mieux se
connaître (qualités, faiblesses) afin d’avoir la capacité de faire un choix d’étude adéquat. Être
autonome et présenter le fruit de ses recherches par écrit sont aussi des objectifs du Projet du
Jeune.

Ce TFE se divise en neuf points. L’introduction générale ainsi que les remerciements
représentent le premier point. Ensuite la partie I évoquera la réflexion réalisée sur
l’orientation future et abordera les diverses démarches entreprises pour affiner le choix
d’étude. Ce point confronte également nos propres savoirs à ceux requis pour l’orientation
choisie. Le troisième point : la partie II servira de rapport de stage et expliquera le déroulé de
la semaine en milieu professionnel. Enfin la partie III proposera une réflexion personnelle
ainsi qu’une recherche documentée liée à une problématique en rapport avec le milieu du

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stage. Finalement la conclusion générale apportera un retour synthétique sur l’ensemble du
travail réalisé et permettre d’établir certains constats. Pour finir la bibliographie, les annexes
(journal de bord, projets/travaux réalisés au cours du stage) ainsi que la table des matières
cloront ce TFE.

 La partie I : Réflexion sur l'orientation future


o Introduction
Petite, j’ai toujours été une enfant perdue. Je me souviens avoir été pour la plupart de
mon enfance seule avec comme principaux amis des feuilles et des crayons de couleurs. Alors
que les autres enfants ne pensaient qu'à jouer et à parler de leur futurs métiers, moi j'étais
plutôt ailleurs, dans mes pensées. C’est durant cette période de solitude que mon esprit créatif
s’est développé et m’a aidé à m’évader. Je me rappelle ne jamais avoir réellement pensé à ce
que je voulais faire, par crainte que rien ne me convienne je suis pose. Au fil des années j’ai
cependant réussi à cerner mes centres d'intérêt et ai réussi à réaliser que la création et le
design étaient quelque chose qui me collait à la peau.

o Démarches entreprises pour affiner le choix des futures études


Au fil du temps, la question des études devenait de plus en plus présente et choisir
semblait devenir nécessaire. Mon entourage m'assommait de questions toutes plus lourdes et
répétitives les unes que les autres : “ Qu’est ce que tu veux faire plus tard ?”, “ Toujours pas
d’idées pour ton métier ?, Il faudrait commencer à y penser”.Toutes des questions que je me
posais déjà moi même et auxquelles je n’avais pas de réponse. Je savais que j’aimais le dessin
mais je commençais réellement à douter de moi.

J’ai donc décidé d’entreprendre des recherches afin de consulter les études qui
m’étaient proposées en rapport avec mon choix. C’est alors que je me suis découvert une
passion pour le graphisme et le webdesign. Cependant je n’ai fermé aucunes portes et aie
décidé d’aller à l’opération carrière afin de voir les métiers qui y étaient proposés. Là-bas j’y
ai rencontré 2 psychologues. L’ une d’elle était spécialisée dans le neuropsychologie alors que
la deuxième avait exercé en cabinet et en hôpital psychiatrique Toutes deux m’ont fasciné,
elles m’avaient l’air vraiment d’aimer ce qu’elles faisaient et on voyait qu’elles prenaient
plaisir à tout nous expliquer. La psychologie fût alors un choix qui s'ajouta à ma liste
potentielle d’études. Cependant je n’osait pas leur poser la question qui me brûlait les lèvres :

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“ Est ce que vous avez directement sû ce que vous vouliez faire plus tard, était-ce une
évidence ? Comment avez vous choisi ?”. A ma question, elles m’ont répondu de manière
rassurante qu’il n’était pas question ici de choisir. Toutes deux me racontèrent leurs craintes
passée, elles avaient été aussi perdues que moi et n’avaient jamais réellement songé à leurs
futurs métier. C’est leur personnalité, leurs passions et leur envie d’aider qui les ont guidé.
C’est là que j’ai compris qu’il fallait que je fasse quelque chose qui me plaise pour que
chaque jour soit une nouvelle découverte.

Par la suite ou un peu avant je ne sais plus, le CIO ( Centre d’Informations et


d’Orientation) est venu nous présenter les différentes options d’études supérieures. La
conférence servait principalement à nous expliquer la différence entre le système universitaire
et celui de haute école. Les diverses discours m’ont permit de savoir que l’université n’était
pas quelque chose qui me plairait. Pourquoi ? Premièrement parce que la pédagogie
universitaire : plus théorique et abstraite m’attire moins que celle des hautes écoles qui est
plus concrète et davantage en lien direct avec nos futurs métiers. Ensuite la plus petite
structure des hautes écoles (profs encadrants, suivis…) semble je pense être faite pour moi.
Cette conférence m’a donc décidé : je devais opter pour une Haute École.

Je ne sais pas si on peut considérer ça comme une réelle démarche mais j’ai fait tout
les tests possibles et imaginables sur mes orientations professionnelles potentielles. Résultats
clairs et concis : Septante pour cent créative et trente pour cent sociale et méthodique. Bien
que ces tests ne m’ont rien apporté du point de vue de mon métier éventuel, ils m’ont aidé à
comprendre mon profil de personnalité. Ils m’ont donc permis de mieux me cerner et me
connaître sous un autre angle.

À partir de là, j’ai continué mes recherches en me concentrant sur les diverses Hautes
Écoles de Design qui s’ouvraient à moi. Parmi le lot, j’en ai retenue trois : l’EPHEC ( Ecole
Pratique des Hautes Etudes Commerciales) , ICHEC Brussels Management School ( Institut
Catholique des Hautes Etudes Commerciales) ainsi que la Brussels Business School. Après
de nombreuses investigations, l’EPHEC m’a paru être l’option parfaite de part son
programme, ses projets et l’image qu’elle renvoyait. Pour voir de quoi l’établissement avait
l’air et pour me renseigner davantage, j’ai décidé de me rendre aux portes ouvertes de l'école
qui se tiendront le 25 mars à 14h00.

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o Connaissances, compétences et qualités requises pour l’orientation envisagée
Tout le monde à déjà entendu parler de design mais peu savent réellement de quoi il
s’agit. Les compétences (savoirs, savoirs-faire) ainsi que les qualités requises pour ce type
d’étude sont toutes autant abstraites que le mot “design” lui-même. Après quelques
recherches, j’ai pu établir une liste de celles qui me semblent être les plus primordiales. Il faut

maintenant que je les confrontes à ma propre personnalité.

Dans les savoirs on retrouve premièrement des bases en communication et en


ergonomie. En ce qui concerne la communication il faut savoir maîtriser l’orthographe,
l’expression écrite ainsi que les langues et la critique. L’écriture en général ne devrait pas
poser de difficulté étant donné que je suis une personne qui écrit beaucoup, que ce soit pour
mémoriser, écrire mes pensées ou encore pour m'organiser. Quant aux langues, je ne suis pas
bilingue certes mais l'apprentissage continu et je compte bien m’améliorer. Pour l’ergonomie,
je pense qu’il n’y aura pas de soucis étant donné que je suis quelqu’un qui aime être ordonné,
organisé et structuré. Finalement quelques outils techniques sont à maîtriser comme diverses
logiciels de création graphique et vectorielle (ex : Creactive Cloud Abode qui comprend
Photoshop, Illustrator, After Affect, In Design, Abode XD). De ce côté-là, je compte faire un
stage cet été afin de pouvoir acquérir les compétences nécessaires pour entreprendre ces
études.

Dans les savoir-faire, il y a tout l’aspect créatif et graphique. Je pense que pour ce
point, la question ne se pose même pas. Je suis sûr de correspondre à ce critère et d’avoir le
savoir-faire nécessaire en termes de dessins et croquis. L’organisation, l’autonomie et la
sensibilité graphique et visuelle constituent également des savoirs-faire primordiaux dans le
milieu du design. L’organisation de même que la sensibilité graphique et visuelle ne devraient
pas me freiner au vu de ma personnalité. Cependant l’autonomie pourrait être un peu plus
problématique. En effet même si je suis organisée et ordonnée, il n'empêche que j’ai parfois
du mal à m’auto-gérer et que j’ai souvent besoin d’une aide extérieure pour me recentrer.

Les qualités requises pour mener à bien ces études sont en premier lieu : un esprit
ouvert, critique et dynamique. Ensuite, être inventif et proposer du contenu original,
contemporain et moderne sont d’autres qualités fondamentales du design. Pour le premier je
pense en être pleinement capable au vu de l’option que j’ai choisie depuis la 5 ème. En effet,

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l'option Histoire 4 Immersion m’est bien utile quand on parle d’esprit critique, attentif et
dynamique. La majorité du travail effectué dans cette option est en groupe et nécessite de ce
fait des propositions d’idées, des prises d’initiatives mais aussi une bonne écoute et de la
créativité sur les diverses projets. Pour le seconde qualité, je peux dire être suffisamment
compétente pour fournir un travail de qualité mais de là à m’avancer sur le fait qu’il est
moderne et contemporain, ça je ne peux l’affirmer. La question de modernité est, j’en suis
persuadée l’une des qualités les plus complexes à acquérir dans le milieu artistique. Le
créateur doit effectivement adapter ses idées aux tendances tout en s’assurant avoir assez
d’imagination. J'espère au fil du temps pouvoir acquérir cette compétence si importante qui
fait l’originalité et la singularité de chaque créateur.

o Conclusion
Pour conclure je peux presque affirmer à cent pour cent que ces études sont faites pour
moi. Je préfère dire presque et me laisser la possibilité d’avoir d’autres options que cadenasser
cette idée et me sentir bloquée par la suite. Je suis consciente que rien est encore décidé et que
tout est incertain.

 Partie II : Rapport de la semaine de stage


o Introduction
Un stage en rhéto ? Je n’en avais jamais entendu parler avant le début de cette année.
À mon grand étonnement tout c’est passé très vite et j’ai vite été pris de court. Le nom de nos
professeurs référents ainsi que le fameux “ vade mecum” du Projet du Jeune étaient les seules
informations que nous eussions. C’est fin Septembre que nous fûmes informés des dates du
stage ainsi que des documents à remettre. Prise au dépourvu et paniquée, je craignais de ne
pas disposer d’assez de temps pour me faire accepter dans un stage qui me plaise.

Au vu du timing réduit, il fallait faire vite. Je me suis donc demandé : “ Où passé cette
semaine de stage ?”. En réponse à la question je me suis dit qu’il fallait avant tout que ces 5
jours me plaise et me permettent de me rassurer tout en me motivant sur mes choix d’étude.
De cette réflexion est ressorti un seul et unique choix : le graphisme. Cela me parut évident
étant donné qu’il regroupait à la fois de nombreuses disciplines intéressantes et était en
corrélation avec la création et le design.

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Sans attendre, j’ai rédigé un CV et une lettre de motivation afin de les insérer dans les
mails envoyés aux diverses entreprises, écoles et agences concernés. Une fois ces deux
éléments faits, je me suis mise en quête d’un lieu de stage. N’ayant pas des parents dans le
milieu je n’ai eu d’autres choix que de ne compter que sur moi-même en faisant tout de A à Z.
Au total j’ai reçu 4 réponses négatives et aucune autres pour les 11 emails restants. Je
commençais à paniquer car la date limite approchait et je n’avais toujours nulle part où aller.
J’en ai donc parlé à mon titulaire mais aussi coordinateur de degré : Mr. Lourtie. Il fût très
rassurant et m’expliqua que ce genre de situation était plus fréquente qu’on ne l’imaginais.
J’ai donc encore attendu quelques jours mais ne recevant toujours rien, je lui ai alors envoyé
un dernier mail en expliquant que je ne savais plus quoi faire. Il m’a alors à nouveau aidé en
me mettant en relation avec Julie Servais, une graphiste qui pourrait éventuellement
m’accepter. Le soir même je lui ai donc envoyé un message mais malheureusement peu de
temps après elle m’expliqua qu’elle était dans l'impossibilité de me recevoir dû au fait qu’elle
travaillait dans une trop petite asbl. À ce stade, j’étais, on peut le dire : “ au fond du trou”. La
question de savoir si le stage me plaisait ou non ne se posait même plus. Il me fallait
impérativement trouver un stage. Dans l’espoir de trouver une solution, j’en ai parlé à ma
maman qui m’a alors proposé d’effectuer le stage dans son entreprise. J’en ai parlé à
Monsieur Lourtie et il me donna son accord. Après deux mois compliqués, j’étais enfin
rassurée : j’avais trouvé un stage, chez Aviareps.

o Présentation de l’entreprise
Fondée en 1994 en Allemagne par Michael Gabler, Aviareps est une entreprise en
pleine expansion. Implantée dans plus de 47 pays à travers 6 continents, elle compte plus de
65 bureaux dans le monde. L’entreprise ne cesse de se développer et engage plus de 25
employés chaque année.

Son fondateur et président : Michael Gabler est à la base un businessman qui adore
voyager. En créant Aviareps il propose aux compagnies (aérienne, ferroviaire, maritime,
hôtelière) une stabilité commerciale et financière en leur offrant une structure flexible ainsi
que la possibilité de se diversifier à travers des agences de tourisme et marques locales. En
bref, Aviareps permet aux entreprises de se mondialiser à long-terme via la culture et le
commerce étranger.

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Comme toute compagnie, Aviareps possède une histoire. Celle-ci commence en 1994
lors de sa fondation en Allemagne à Munich. En 1996 l'entreprise prend de l'ampleur et
s’implante en Europe, aux États-Unis et en Russie. Sept ans plus tard, en 2003 le groupe se
diversifie dans le tourisme et les services de voyage. Au fil des années la boîte poursuivra son
expansion en Asie, Australie, Inde, Moyen-Orient, Afrique et Amérique du Sud. En 2012, de
nouveaux secteurs (numérique, marketing et événementiel) apparaissent au sein de la
compagnie.

À l’heure actuelle, Aviareps est considéré comme l’un des leaders mondiaux en
marketing de destinations. Leur stratégie basée sur la globalisation, la diversification, la
spécialisation ainsi que la digitalisation garantit aux clients (environ 300) un partenariat
durable, lucratif et unique. En 2019, la compagnie atteint un chiffre d'affaires frôlant les 1 350
000 000 d’euros (1 349 876 354 pour être exact) et des bénéfices s’élevant à plus de 146 000

000 d’euros.

o Description de la fonction, de la formation et du parcours du maître de stage


Durant mon stage j’ai eu l’occasion de me balader dans les différents départements de
l’entreprise. J’y ai fait la connaissance de 3 personnes : Katarina, responsable du département
tourisme, Maria, coordinatrice des ventes et marketing ainsi que Yumen, responsable du
secteur événementiel. J’ai donc pu avoir une vision d'ensemble de ce que la compagnie
proposait.

Mais surtout j’ai appris à découvrir avec ma maître de stage (qui n’est autre que ma
maman) Alexandra Sardinha en quoi consistait sa fonction de responsable management des
réservations touristique (spécialisé en aviation). Pour faire simple, elle est chargée de la
gestion des réservations émises par des groupes et des particuliers pour des voyages, circuits
et tours opérators. Elle s’occupe aussi du Call Center et est donc beaucoup en contact avec le
client.

Depuis petite elle a toujours été fascinée par les langues et le voyage, les études de
tourisme était donc pour elle une évidence. Elle a d’abord effectué un Bachelier en Sciences
Economiques et Gestion d’une durée de 4 ans suivis d’un MSc (Master of Sciences) en
Tourism Management d’une période de 2 ans. Par la suite elle entreprit des cours du soir et

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formations en langues afin de maîtriser l’Espagnol, le Portugais et l’Allemand à la perfection
(cela lui a été bien utile puisqu’elle parle a l’heure actuelle 8 langues).

Concernant son parcours, elle a exercé à la Sabena (Société Anonyme Belge


d'Exploitation de la Navigation Aérienne) pendant 3 ans jusqu'à la fermeture de la compagnie
en 2001 et a ensuite travaillé à la Tap Portugal pendant presque 10 ans avant d’être embauché
par Aviareps en 2015 .

o Descriptif des activités vécues les plus marquantes


Même si ce stage en tourisme n'était pas mon premier choix, je dois avouer m’y être
bien plu et amusée. Je l’ai trouvé très enrichissant et regrette qu’il soit passé si vite. Au cours
de ma semaine, j’ai découvert pleins de choses et aie touché un peu à tout. J’ai eu la chance de
pouvoir faire de nombreuses activités que je détaille dans mon journal de bord.1

Parmi toutes les activités que j’ai pu réaliser, deux furent pour moi davantage
marquantes que les autres. Tout d’abord il y a eu le petit test d'habileté du système
d’exploitation Amadeus.2 Après deux jours d’explications et d'apprentissage théorique, ma
maître de stage m’annonça que j’allais passer un petit contrôle afin de voir en pratique en quoi
consistait son travail. Évidemment il s’agissait ici d’un test version simplifiée étant donné
que je n’avais pas encore l'expérience et les connaissances qu’elle possédait. Le but était que
j’effectue une réservation fictive complète à mon nom avec émission de billet et facture.
Après y avoir passé une vingtaine de minutes (ce qui est plutôt pas mal pour une stagiaire) je
lui ai rendu ma copie. Malgré quelques petites erreurs de codages par ci-par là, elle fût très
satisfaite de mon travail. J’en était ravie. J’avais compris que je pouvais mémoriser et
comprendre les choses vite. Cette activité fut marquante car elle me redonna confiance et me
fit réaliser bien que je le savais au fond de moi, que j’étais intelligente, avait un bon
raisonnement et que j'étais capables de bien faire les choses. Cela pourrait paraître bête à
comprendre mais je vous assure que quand on passe son temps à se dénigrer, à n’avoir aucune
estime et confiance en soi, ce genre de petit moment est très marquant et permet de rassurer et
booster la personne concernée.

1
Cfr : Annexe 1 : « Journal de bord » ( p.24)
2
Cfr : Annexe 2 : « Exercice pratique du système d’exploitation Amadeus » ( p. 31)

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Ensuite il y a eu une deuxième activité, surement la plus marquante des deux : La
rédaction et l’élaboration d’un powerpoint complet3 visant à présenter une nouvelle
compagnie “ Oman Air” aux clients. En effectuant mon stage chez Aviareps je ne pensais pas
du tout pouvoir faire du design et pourtant j’ai été bien surprise. Vers le troisième jour, le
Manager me convoqua dans son bureau. Affolée, je me demandais bien pourquoi il demandait
à voir une simple petite stagiaire. Une fois assise, il m’exposa son idée et m’expliqua qu’il
avait eu vent de mon attrait pour le design. Pour ce nouveau projet, j’avais carte blanche avec
comme seules directives qu’il soit en anglais, dynamique, attrayant et accrocheur pour le
client. Après deux jours de durs labeurs (ce n’était pa si horrible que ça), je lui ai enfin
présenté mon travail. Après quelques minutes, il me lance : “ C’est magnifique et très
moderne, tout ce que j’attendais ! Les clients vont adorer”. J’étais sous le choc : oui, mon
travail avait plu. Il valida mon projet et m’expliqua qu’il servirait durant une conférence
organisée le 5 mars par la compagnie. Cette activité fût marquante voir décisive car elle me
permit d’enlever les doutes et craintes que je pouvais avoir quant à mon orientation future. Au
contraire, elle me motiva encore plus et confirma mes choix d'études : il fallait que je
poursuive sur les voix de la création. Le fait qu’il qualifia mon travail de “ moderne” était
pour moi la preuve que j'arrivais à m’exprimer à travers la création. De plus le fait que le
projet soit en anglais m’a aussi permi de m’exercer et d’utiliser mes connaissances acquises
depuis 3 ans en immersion.

o Impressions engendrées par le stage par apport aux attentes et aux projets
personnels
La première chose qui m’a surprise quand je suis entrée dans les locaux d’ Aviareps
était l’atmosphère et la taille des bureaux. J’ai été agréablement étonnée de l’ambiance
conviviale, chaleureuse et familiale qui y régnait. La taille des bureaux m’a aussi
impressionné puisqu’ils sont tout petits (occupe une petite partie du troisième étage). Étant
donné qu’on parle comme même ici d’une multinationale, je m’attendais à voir devant moi
un énorme bâtiment bondé de gens où il est impossible de s’y retrouver. Ce premier point fût

une très belle surprise!

3
Cfr : Annexe 3 : « Power point complet de la compagnie Oman Air ( p.34 )

11
Ensuite comme dit plus haut, l’ambiance très cosy et calme du bureau m’a vraiment
impressionnée. Personne n'était jamais dans son coin et quand quelqu’un avait besoin d’aide
tout le monde s’y mettait. On voyait qu’en plus d'être collègues ils étaient pour la plupart,
aussi amis. Je ne m'attendais pas du tout à voir une telle entraide et complicité. Un autre point
qui m’a étonné fût la nourriture. Cela peut paraître idiot dit comme ça mais dans la plupart des
bureaux chacun apporte son midi et quatre heure et chacun mange de son côté. Ici ce n'était
pas du tout le cas. En effet chaque matin il y a avait toujours des donuts et du café disponible
pour tous. Je me souviens également que le dernier jour, tous les collègues avait organisé une
petite fête avec du champagne et un gâteau pour me remercier de mon travail. Je me suis
vraiment sentie comme une personne à par entière et non comme une simple stagiaire. Cette
ambiance familiale et ces moments de partage m'ont positivement surprise .

Autre surprise: J’ai n’ai fait que des choses utiles. À nouveau cela pourrait paraître
évident mais en tant que stagiaire je dois avouer que je m'étais préparé à l’éventualité de
devoir faire des tâches inutiles comme la photocopieuse ou servir le café. Ce fût à ma grande
joie tout le contraire ! J’ai fait pleins d’activités, appris pleins de choses et aie surtout travaillé
intelligemment à travers des activités diverses.

Finalement ce stage en tourisme m’a permis de réaliser toute la difficulté, le processus


et les connaissances nécessaires derrière “une simple réservation”. Les encodages, les taxes,
les lois fédérales sans parler du marketing et des ventes sont tant de choses présentent que je
n’aurai pas imaginé derrière une réservation. J’ai été étonné de l’ampleur du travail nécessaire
à l’émission d’un billet.

Quant aux attentes vis-à-vis de mes projets personnels, je peux dire que bien qu'il ne
s’agissait pas d’un stage en graphisme je me suis tout de même amusée et cultivée. Ce stage
m’a permis de découvrir un autre univers : celui du tourisme que je trouve , ma foi plutôt
étonnant et intéressant. Même si ce stage n'était pas mon premier choix, il m’a énormément
aidé à m’orienter. Il m’a permis de réaliser à travers diverses activités que j’aimais créer.
Cette semaine de stage m’a énormément apporté, que ce soit sur le plan intellectuel ou mental.
Il m’a permit de clarifier certaines idées que j’avais sur mon orientation et a permis
l’élaboration de nouveaux projets à travers de nouvelles perspectives.

o Rôle du stage dans l’orientation

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Ce stage en plus de m’apprendre des choses sur un sujet que je ne connaissais pas, à
jouer je peux le dire un rôle majeur dans l'affirmation de mon orientation professionnelle
future. Je peux maintenant affirmer que les idées d'études de design se sont, grâce à ce stage
concrétisées.

De manière plus générale ce stage m’a permis de comprendre plusieurs choses. La


première était que je devais faire quelque chose qui me plaise avant tout. La seconde, que je
ne devais pas avoir peur de me lancer ou même de rater. La clé, c’est essayer. Je devais
essayer même si je ratais. Et comme dit Nelson Mandela: “ On ne perd jamais, soit on gagne,
soit on apprend”4 . J’ai réalisé que l’échec n’était pas grave et que je devais garder confiance
en moi et en mon travail même en situation compliquée. Finalement je me suis rendu compte
que se tromper faisait partie du parcours et que ce n’était pas dramatique. Se tromper c’est
finalement utiliser son erreur comme un guide pour mieux comprendre notre échec afin d’en
ressortir plus fort.

o Conclusion
Si je dois dire une chose de ce stage c’est qu’il a confirmé mon besoin de créer. Que ce
soit en solo, en duo ou en groupe, je comprends maintenant à quelle point la création à une
place importante dans ma vie actuelle.

De cette constatation, l'EPHEC se confirme. Je suis enfin rassurée d’avoir trouvé une
école et surtout de m’être enfin fixée sur un choix d’études, qui j’espère me conviendra. J’ai

encore quelques doutes mais quitte à me tromper autant essayer.

 Partie III : Réflexion personnelle et recherche documentée


o Introduction
On en a maintenant certain, l’industrie du tourisme est grandement responsable du
changement climatique. Selon une étude publiée en 2018 par la revue scientifique Nature
Climate Change5, le tourisme serait à l’origine de plus de 8 % des émissions de gaz à effet de
serre mondiale. C’est 8 % correspondrait à une quantité frôlant les 3 milliards de tonne de
4
MANDELA Nelson, “ I never lose, I either win or learn”, Afrique du Sud, 1983
5
MANFRED L., SUN Y., FATURAY F., TING Y., GESCHKE A. , ARUNIMA M., The carbon footprint of
global tourism , n°8, 522-528 ( 2018), sur le site de https://www.nature.com/articles/s41558-018-0141-x , publié
le 07 Mai 2018, consulté le 19 Mars 2020

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CO2 libéré en une année dans l’atmosphère. Le secteur de l’aviation jouerait, lui, un rôle
important dans l’augmentation de cette empreinte carbone puisqu'il serait responsable de 5 %
des 8 % cité précédemment et contribuerait de ce fait à la dégradation environnementale de
manière capitale. Les conséquences sont dramatiques pour l'environnement et ont des effets
direct sur la biodiversité. En effet selon un rapport publié en 2019 par l’ONU 6, plus de 26 000
( 1 toute les 72H) espèces issue de la faune et flore sauvage disparaîtrait tous les ans. Selon le
rapport, le tourisme participerait grandement à cette extinction massive de par la pollution
générée, la destruction des habitats naturels, …

Il serait alors légitime pour nous, consommateurs et voyageurs réguliers de se poser la


question suivante : “Étant donné l’impact environnemental du tourisme sur la faune et la flore,
est-il encore judicieux de continuer à solliciter des compagnies aériennes pour voyager ?
Comment le tourisme pourrait-il se développer pour devenir plus durable, voire éthique ?”

La réponse à la problématique est complexe et peut pour certain représenter un


véritable choix cornélien. Pour ce faire, je diviserai cette recherche documentée en trois points
différents. Le premier se penche sur l’impact négatif du tourisme et plus précisément du trafic
aérien sur l'environnement et propose donc une réponse davantage tournée vers l’écologie. Le
second s’attache au côté positif du tourisme et explique en quoi celui-ci est indispensable à la
survie de notre planète. Finalement le dernier point constitue un entre deux et aborde le
tourisme écologique et durable.

o L’affirmation ou l’infirmation de l’hypothèse par une réflexion et une


recherche documentée
 L’économie d'accord, l’écologie d’abord7

Les impacts du tourisme sur l'environnement sont dévastateurs. Parmi une longue
listes de facteurs, trois ont été identifiés comme étant à l'origine de la mise en danger de la
biodiversité et de la dégradation environnementale.

6
JACQUOT Guillaume, Biodiversité : le rapport choc de l'ONU,
https://www.publicsenat.fr/article/societe/biodiversite-le-rapport-choc-de-l-onu-140868 , publié le 06 Mai 2018,
consulte le 19 Mars 2020
7
SAÏM Mohammed, “ L’économie d’accord, l’écologie d’abord”, Tlemcen, Tunisie,1991

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Pour continuer à se développer, l’industrie du tourisme ne recule devant rien et est
prête à tout pour survivre quitte à déboiser massivement et encourager l’urbanisation
croissante ainsi que l’artificialisation des forêts. Cette année ce n’est pas moins de 130 000
km2 de forêt qui ont été déboiser afin d’y installer des complexes hôteliers, des terrains de
golf …. La déforestation ainsi que l'urbanisation grandissante des littorals détruit les sols,
participe à leur érosion et cause des glissements de terrain mettant en danger les animaux et
les peuples qui y vivent. En effet, en déforestant leur habitat est détruit et la plupart d’entre
eux se retrouve sans refuge et donc se voit condamner à disparaître. L’aménagement des
littorals est également responsable de la destruction des paysages et de réserves naturelles
protégées.

La pollution en général a été identifié comme étant le second facteur responsable de la


diminution de la faune et la flore dans certaines zones. La pollution représente actuellement
un réel problème puisqu’elle est partout , que ce soit dans l’air (aérosols, kérosène..), dans
l’eau (rejet de produit chimiques, hydrocarbure et micro plastique...), de manière sonore
(bruit des forages en mer , des voitures), dans les sols (pesticides, engrais). La pollution ne
tue pas directement les animaux mais les affecte sur le long terme. Premièrement la pollution
détériore la qualité de leur environnement naturel et diminue la disponibilité de leur
approvisionnement alimentaire. En plus de cela, elle crée aussi des migrations dû aux bruits
incessants de certaines machines. Les chauves souris ainsi que les baleine et les dauphins sont
parmi les espèces les plus affectés par la pollution sonore . En effet à cause de la pollution
ces espèces ne sont plus capable d’utiliser leur sonar pour communiquer et se diriger
correctement . Elles sont donc malheureusement obligés de migrer vers un nouvel habitat.
Au-delà de l’aspect écologique, il faut comprendre que la pollution est aussi
dangereuse( voire plus) pour nous, les humains. Selon un étude publiée en Octobre 2017 par
la revue scientifique médicale “The Lancet” 8, plus de 9 millions de personnes seraient
décédées de maladies dû à la pollution en 2015 . Il faut donc prendre conscience que
l’industrie du tourisme en plus de détruire l’écosystème diminue notre espérance de vie et
favorise de maladies respiratoires ( aiguë et chronique) et cardio-vasculaires.

8
LANDRIGAN J.,FULLER R.,ARNOLD R.,ADEYI O.,BASU N., ACOSTA R. et al, “ The Lancet
Commission on pollution and health”, vol.391, ISSUE 10119, P 462-512 ( 2017), sur le site
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(17)32345-0/fulltext , publié le 19 Octobre
2017, consulté le 20 Mars 2020

15
Finalement le troisième facteur est représenté par le gaz à effet de serre. Bien connu
depuis de nombreuses années déjà, le gaz à effet de serre est le principal coupable du
réchauffement et changement climatique. Parmi tous les secteurs de transport, celui de
l'aéronautique est en grande partie responsable de l’agglomération croissante de gaz à effet de
serre dans notre atmosphère. Chaque avion qui passe laisse derrière lui une traînée blanche
qui depuis le sol pourrait nous sembler de prime abord inoffensif. Pourtant c’est tout le
contraire, même si celles-ci sont souvent confondues avec des cirrus ( nuages en formes de
bandes blanche se situant entre 5000 et 18000 m d’altitude et jouant un rôle important dans le
bilan radiatif de la Terre)9 ces traînée blanche sont en fait issue de la condensation des gaz
chaud et de la combustion du kérosène. Ce que nous voyons tous les jours dans le ciel ne sont
donc pas des nuages mais bien des traînées de produit chimique hautement toxique déversés
de manière consciente dans l’air. Les conséquences tant sur la biodiversité que sur la santé
humaine sont catastrophiques quand on sait qu’un litre de kérosène consommé rejette plus de
3 kg de dioxyde de carbone dans l’air. Afin de bien saisir la gravité de la situation j’ai décidé
d’illustrer ce point par un exemple concret . Prenons comme exemple une famille de 4
personnes qui décide de partir à New York en avion depuis la Suisse ( distance = 6250 km
aller --> 12 500 km aller-retour ). On sait que la consommation moyenne d’un passager pour
100 km est de 3,5 L de kérosène et que a chaque kilomètre parcouru 90 g soit 0,09 kg de gaz
carbonique sont libéré dans l’air10. Ensemble cette famille consomme donc 14 L de kérosène
par 100 km et rejette 360 g soit 0,36 kg de CO2 au km. Au total cette famille dépensera pour
un vol aller-retour 1750 L de kérosène et libérera pas moins de 4500 kg de dioxyde de
carbone. De cet exemple on peut en conclure que certes l’avion permet de parcourir des
milliers de km en peu de temps et pour pas cher mais ces milliers de km parcouru on des
conséquences environnementales considérables.

Au vu des éléments précédemment cités, il semble évident que nous devons privilégier
l'écologie au tourisme. Nous devons nous questionner sur la nature du déplacement/ voyage.
S’agit-il d’un besoin? , cela est-il nécessaire ou est-il simplement question d’un caprice, d’une
envie ? . Si tels est le cas, peut être faut-il envisager de partir plus près de chez soi et non à
des milliers de kilomètres. Préserver notre planète permet non seulement la conservation des
9
MAUGUIT Quentin , Climatologie : Définition- cirrus, sur le site
https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/climatologie-cirrus-3620/ , pas de date de publication,
consulté le 21 Mars 2020
10
NASH Paul,PÉTILLON Odile, ”Carburant pour l’aviation : émission et environement” , Encyclopædia
Universalis,https://www.universalis.fr/encyclopedie/carburants-pour-laviation/2-aeronautique-emissions-et-
environnement , pas de date de publication , consulté le 21 mars 2020.

16
espèces animales et des écosystèmes mais nous garantit aussi à nous et à nos enfants un avenir
sain et comme dirait Antoine de Saint Exupéry : “ Nous n’héritons pas la terre de nos parents,
nous l'empruntons à nos enfants”

 Le tourisme, indispensable pour notre planète


D'un autre point vue, le tourisme pourrait présenter de nombreux aspects positif et
serait selon certain indispensable à la survie de notre planète.

L’un des principaux point positif du tourisme serait lié au monde du travail. En effet ,
l’industrie de tourisme offrirait et serait à l’origine de plus de 10 % des emplois mondiaux, ce
qui représenterait environ 300 millions de personnes. Ce chiffre non négligeable regrouperait
une variété d’emplois très large allant du pilote jusqu’au vendeur de souvenirs. Le secteur
touristique représente donc une sécurité financière puisqu'il est très facile d’y trouver un
emploi.

Le second point positif du tourisme est lié au savoir. En effet le tourisme est une
excellente source d'apprentissage puisqu’il permet de découvrir de nouvelle cultures,
d’apprendre de nouvelles langues et traditions mais aussi de goûter à la cuisine locale en
apprenant de nouvelles valeurs. Le tourisme permet autant aux enfants qu’aux parents de voir
en vrai ce qu'ils apprennent dans les livres.

Le troisième point positif est son rôle écologique et social . Bien que dans la plupart
des cas le tourisme ait un impact négatif sur la nature, celui-ci peut cependant être utilisé à des
fins positives pour aider notre planète. L’argent des touristes peut par exemple servir à
protéger le paysage naturel en créant des associations. Ensuite cet argent peut aussi servir à
monter de nouvelles infrastructures davantage écologiques comme les transports électriques.
L’argent des touristes peut aussi être utilisé pour diverses projets éducatif et sociaux comme
par exemple : la construction d’un établissement public dans un zone rural pauvre, Venir en
aide aux enfants défavorisés en leur garantissant une meilleure vie (foyer, nourriture, habits)

Finalement le dernier point positif est la place du tourisme dans l’économie. En effet,
à l’heure actuelle, l'industrie du tourisme représente dans certain pays plus de ⅔ de leur
activité économique. Selon une étude réalisée en 2018 par WTTC11 ( World Travel &
11
WTTC, Publication : “Importance & Economic Impact of Domestic Tourism”, sur le site de

17
Tourism Council) sur l’importance de l'impact économique du tourisme dans certain(e)s
villes, Cancun au Mexique serait une des destinations les plus économiquement dépendantes
du secteur touristique. Selon les chiffres, plus de la moitié de ses revenus ( 59,6 % du produit
intérieur brut pour être exact) sont essentiellement liés à l’activité touristique. Cependant si
on décide de les classer par leur taille de marché, on retrouve les villes de Shanghai ( 35
milliards de dollars ), Paris ( 28 milliards de dollars ) et New York (25 milliard de dollars)
dans le top 5. On peut en conclure que le tourisme est intimement lié avec le PIB ( produit
intérieur brut = GDP en anglais) de certain pays et permet clairement une certaine stabilité
économique.

Après avoir exposé les coté positif du tourisme, on est partagés et on ne sait plus quoi
choisir. Devons-nous privilégier l’écologie à l’économie ou l’inverse ? Il est pratiquement
impossible d’y répondre sachant que ses deux secteurs sont très liés. En privilégiant
l’écologie, l’économie s’arrête et certains pays se retrouvent fassent à des problèmes
financiers et privilégier l’économie revient à détruire notre planète a petit feu. Le boycott des
compagnies aériennes et du tourisme en général n’est donc pas la solution puisque cela
reviendrait à condamner des pays et donc des familles entières à la précarité. Pour bien faire
nous devons continuer à voyager mais de manière modérée pour continuer à supporter
l’économie sans en effectuer l’écologie. La clé serait d’opter pour un tourisme durable,
davantage axé sur le plan écologique .

 En route vers un tourisme plus durable


De plus en plus adopté ces dernières années, le concept de tourisme durable ou éco
tourisme mobilise de nombreux pays, des plus riches aux plus pauvres. Ce concept repose sur
l’union de l’écologie et de l’économie. En alliant protection environnementale et
développement socio-économique, l’écotourisme est un nouveau concept qui semble
fonctionner. Basé sur le développement durable, l’écotourisme à la différence du tourisme
traditionnel prend en compte l'environnement à part entière. Cette prise en compte oblige
l’homme à trouver des alternatives et donc à explorer des nouvelles pistes de développement
afin de protéger la planète. L’OMT ( Organisme Mondial du Toruisme ) le définit comme
étant: « Un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et

https://www.wttc.org/publications/2018/domestic-tourism/ , publié le 2 avril 2018, consulté le 21 Mars 2020

18
environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des
professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ». Le tourisme durable
s’oriente autour d’une dizaine de points dont les plus important sont : la viabilité économique,
la qualité d’emploi, la richesse culturelle, le contrôle local, la diversité biologique, l’utilisation
rationnelle des ressources ainsi que la pureté environnementale.

En ce qui concerne le tourisme éthique, il est plus difficile d’y répondre. La notion
d'éthique se base sur la responsabilité et la solidarité entre individus et offre la possibilité de
voyager en découvrant, rencontrant et en participant au développement local. Le tourisme
éthique s'appuie davantage sur le relationnel et permet, à ceux qui l’ont adopté une prise
conscience qui favorise l’émergence d’un tourisme respectueux des hommes et des cultures
locales. Le but étant d’allier éthique et économie afin de proposer un développement durable.
Le tourisme durable et éthique sont donc lié mais de manière assez complexe. Le tourisme
durable est plus facilement applicable puisqu’il repose sur des lois, projets environnementaux
alors que le tourisme éthique lui repose souvent sur les politiques locales qui décident
d’appliquer ou non certaines mesures telles que les droits de l’homme ainsi que la sauvegarde
des patrimoines. Certains pays vont donc avoir des valeurs davantage humanistes et
écologiques en considérant les droits de l’homme et la sauvegarde du patrimoine comme des
priorités alors que d’autres vont avoir des valeurs davantage économiques en favorisant le
développement économique et la disparition de la pauvreté.

Le tourisme pourrait à l’avenir devenir plus durable voir éthique par diverses
manières. La première consisterait à mettre en place une charte éthique du voyageur. Le
touriste s'engage à respecter la nature, les hommes et leurs cultures. Ensuite d’un point de vue
durable, le touriste s'engage à trier ses déchets, à n'emporter que l'essentiel et à favoriser
l’économie locale. Voyager de manière durable et éthique c’est aussi privilégier des voyages
en petit groupes, loin des grandes infrastructures touristiques habituelles. Afin de réduire
notre empreinte carbone, certaines compagnies aériennes proposent également de payer un
supplément pour alléger l’impact écologique du trafic aérien sur l'environnement.
Finalement nous pouvons aussi aider les communautés locales à financer des projets de
développement ou à reverser une partie du prix du voyage à une association.

o Conclusion

19
En conclusion, il existe deux états d’esprits qui ont chacun leurs avantages et
inconvénients. Il n’existe cependant pas de solution parfaite étant donnée qu'il est impossible
de dissocier écologie d’économie. C’est pourquoi il faut privilégier le tourisme durable qui à
long-terme offre une stabilité économique et une prospérité environnementale. En gros il ne
faut pas arrêter de voyager du jour au lendemain, il faut simplement voyager de manière plus
intelligente, responsable et solidaire. Il faut aussi garder à l'esprit que nous jouons tous un
rôle sur cette Terre, alors si nous pouvons tous faire un petit geste pour qu’elle reste plus

propre.

 Conclusion générale

À la suite de ce travail , je tiens tout d’abord à dire que je suis maintenant


pratiquement sûre que les études de design sont faites pour moi. Je suis convaincue que
l’EPHEC est la structure adéquate et que je m’y plairai. Je l’ai répétée de nombreuses fois
dans ce travail : même si je suis pratiquement sûr de ces études, il m’est impossible d’en être
certaine. Cependant ce dont je suis sûr c’est que au moins si cela ne fonctionne pas , j’aurai
essayé.

Après avoir entrepris de nombreuses démarches et recherches, j’ai pu enfin identifier


plus précisément quel type d’étude me conviendrait. Cette première étape m’a orienté et m’a
permis de savoir ce que je voulais faire ou non. Ensuite , en confrontant mes connaissances,
compétences et qualités, j’ai ou déterminer si ma personnalité correspondait au profil requis
pour ces études .

Cependant c’est la semaine de stage qui fût pour moi l’étape la plus importante. Elle
me permit de me découvrir et d’en apprendre plus sur moi-même. Ce stage m’a aussi permis
d’ouvrir les yeux sur l’importance de faire un travail qui nous plaise. Ce qui a par la suite
confirmer mon envie d’étude pour le design et la création.

20
Enfin, après ces 5 jours, une question s’est posé en relation avec l'environnement de
mon stage : “Étant donné l’impact environnemental du tourisme sur la faune et la flore, est-il
encore judicieux de continuer à solliciter des compagnies aériennes pour voyager ? Comment
le tourisme pourrait-il se développer pour devenir plus durable, voire éthique ?”. Pendant mes
recherches j’ai appris énormément de choses sur des enjeux actuels auxquels nous devons
tous faire face.

Après de nombreuses investigations, j’en ai conclue qu’il ne fallait pas arrêter


d’emprunter des compagnies aériennes pour voyager mais qu’il fallait voyager de manière
plus modérée et réfléchie.

Au-delà de tout ça, ce travail m’a rassuré et m’a redonné confiance en moi. Il faut que
j’arrête de me dénigrer constamment pour n’importe quelle raison. Grâce à ce travail, je sais

et designer et , surtout, que j’en suis capable.

 Revues et articles de journaux

- LANDRIGAN J.,R.,ARNOLD R.,ADEYI O.,BASU N., ACOSTA R. et al, “ The Lancet


Commission on pollution and health”, The Lancet, vol.391, ISSUE 10119, P 462-512
( 2017), sur le site https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-
6736(17)32345-0/fulltext , publié le 19 Octobre 2017, consulté le 20 Mars 2020

- MANFRED L., SUN Y., FATURAY F., TING Y., GESCHKE A. , ARUNIMA M., The
carbon footprint of global tourism ,Nature Climate Change, n°8, 522-528 ( 2018), sur le site
https://www.nature.com/articles/s41558-018-0141-x , publié le 07 Mai 2018, consulté le 19
Mars 2020

- PFLIMLIN Edouard, “ Océans : Dix chiffres pour résumer les enjeux et les risques”, Le
Monde, Juin 2018, p 3-5, sur le site

21
https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/08/oceans-dix-chiffres-pour-resumer-les-
enjeux-et-les-risques_5311528_3244.html , publié le 08 Juin 2018, consulté le 21 Mars 2020

- MANDARD Stéphane, PICARD Floriane, “ Pollution : ont laissé 918 millions de tonnes de
CO2 dans le ciel en 2018”, Le Monde, Septembre 2019, p7-11, sur le site
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/20/ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-pollution-
generee-par-le-trafic-aerien_6012443_3244.html , publié le 20 Septembre 2019, consulté le 21
Mars 2020

- LEROUX Erick, « Vers un Tourisme Durable ou un écotourisme », Management & Avenir,


2015/4 (n° 34), p. 234-238. DOI :10.3917/mav.034.0234, sur le site
https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2010-4-page-234.htm , publié le 10 Août
2015, consulté le 21 Mars 2020

- CHABLOZ Nadège, « Vers une éthique du tourisme ? Les tensions à l'œuvre dans
l'élaboration et l'appréhension des chartes de bonne conduite par les différents acteurs » ,
Autrepart, 2006/4 (n° 40), p. 45-62. DOI : 10.3917/autr.040.0045, sur le site
https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2010-4-page-234.htm , publié le 08
Avril 2006, mise en ligne le 01 Mars 2010, consulté le 21 Mars 2020

 Rapports officiels

- WTTC ( World Trade & Tourisms Council) , Publication : “Importance & Economic Impact
of Domestic Tourism”, sur le site https://www.wttc.org/publications/2018/domestic-tourism/ ,
publié le 2 avril 2018, consulté le 21 Mars 2020

- OMS ( Organisation Mondiale de la Santé) , “ Santé publique, environnement et déterminants


sociaux de la santé : Effet sur la santé de la pollution de l’air en milieu urbain”, sur le site
https://www.who.int/phe/health_topics/outdoorair/databases/health_impacts/fr /, publié le 02
Mai 2018, consulté le 21 Mars 2020

- CNT ( Conseil National du tourisme),“ Section de l’économie touristique : Le poids


économique et social du tourisme”, sur le site
https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/114000081.pdf ,publié le 17
Octobre 2010, consulté le 21 Mars 2020

- GRAVER Brandon, ZHANG Kevin, RUTHERFORD Dan, “ICCT Report :CO2 Emissions
from commercial aviation ( 2018) , sur le site
https://theicct.org/sites/default/files/publications/ICCT_CO2-commercl-aviation-
2018_20190918.pdf , publié en Septembre 2019, consulté le 21 Mars 2020

- JACQUOT Guillaume, Biodiversité : le rapport choc de l'ONU, sur le site


https://www.publicsenat.fr/article/societe/biodiversite-le-rapport-choc-de-l-onu-140868,publié
le 06 Mai 2018, consulte le 19 Mars 2020

22
- INCONNU, “ Disparition d’espèces dans le monde” , sur le site
https://www.planetoscope.com/biodiversite/126-disparition-d-especes-dans-le-
monde.html ,publié le 3 Septembre 2018, consulté le 21 Mars 2020

 Sites internet

- NASH Paul, PÉTILLON Odile, ”Carburant pour l’aviation : émission et environement” ,


EncyclopædiaUniversalis, sur le site
https://www.universalis.fr/encyclopedie/carburants-pour-laviation/2-aeronautique-emissions-
et-environnement/ , pas de date de publication, consulté le 21 mars 2020.

- MAUGUIT Quentin , Climatologie : Définition- cirrus, sur le site https://www.futura-


sciences.com/planete/definitions/climatologie-cirrus-3620/, pas de date de publication,
consulté le 21 Mars 2020

- SPAUTZ Sarafina, SILVAIN Pierre,“ Le tourisme de masse : Quels avantages et


inconvénients ?” , sur le site https://www.lumni.fr/article/tourisme-de-masse-quels-avantages-
et-quels-inconvenients , publié le 09 Aout 2017 consulté le 21 Mars 2020

- HEUZEBROC Juliette, “ Environnement : Le tourisme serait l’un des vecteur principal du


réchauffement climatique”, sur le site
https://www.nationalgeographic.fr/environnement/le-tourisme-serait-lun-des-vecteurs-
principaux-du-rechauffement-climatiqu e, pas de date de oublication, consulté le 21 Mars
2020

- ATR ( Agir pour un Tourisme Responsable ) , “ Voyager responsable : La charte éthique du


voyageur”, sur le site https://www.tourisme-responsable.org /, pas de date de publication,
consulté le 21 Mars 2020

- ATES ( Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire), “ Le tourisme équitable et


solidaire, qu’est-ce que c’est ?” , sur le site
https://www.tourismesolidaire.org/reseau-ates/le-tourisme-equitable-et-solidaire, pas de date
de publication, consulté le 21 Mars 2020

- AVIAREPS AG , Company Profile & Investor Relations , sur le site https ://www.
aviareps.com , pas de date de publication, consulté le 17 Mars 2020

23
 Annexe 1 : « Journal de bord »
o Lundi
En ce premier jour de stage, le réveil est compliqué puisque je me lève à 6h00 afin
d’être au bureau pour 9h00. Pourquoi si tôt ? Et bien parce que ma maître de stage ( qui n’est
autre que ma mère) m’apprend que pour des raisons d’écologies elle va en vélo tous les
matins au travail. On parle ici de 10 km aller et retour ( le bureau est situé à Diegem et
j’habite à Wezembeek-Oppem) et non d’un parcours de santé. Je tiens à rappeler que j’ai une
phobie du vélo et que je n’ai pas roulé en vélo depuis mes 12 ans (oui ça fait long). Ayant
compris que je n’avais pas d’autres choix, je monte sur ce vélo et décide de ne pas me
décourager. Afin de vous donner une idée plus globale de la situation il faut savoir donc que :
1 ) j’ai peur de rouler à vélo, 2) j’étais en robe et bottes ( code vestimentaire oblige) et 3)
j’étais habillé tels un gilet jaune avec un gros casque ( je vous laisse imaginer le look ). Bref,
une fois sur le vélo je me rends compte comme d’habitude que ça va et que c’est plutôt
agréable. Il y a du soleil, le chemin est en partie dans les champs et il n’y a pas grand monde.

24
On arrive finalement au bureau plus tôt que prévu puisqu'il est 8h40. Je suis étonné de
n’être pas fatigué plus que ça et contente de commencer ma première journée. Le bâtiment
n’est pas grand et la façade tout comme l’intérieur est chic et épurée. Ma maître de stage
m’explique que le bureau se trouve au troisième étage au fond du couloir. Dans l'ascenseur je
sens le stress monte mais suis calmé par l'allure du bureau et le sourire sur les collègues. Tous
me dise bonjour et se présente, je fais de même. Je me sens bien, accueillie et considéré
comme une vraie personne.

Après ce petit moment de présentation, ma maître de stage me fait visiter les différents
locaux du bureau à savoir celui du tourisme, des sales, du marketing ( relations publique) et
des réservations. Après cette courte visite, elle m'emmène dans son bureau ou a ma grande
surprise, un petit bureau m’y est dédié. Oui oui un bureau avec un ordinateur, un casque et
tout. Et ça rien que pour moi. Je suis ravie et émue par cette petite attention. Je m’y installe et
est fin prête à commencer le travail.

Cependant ma maître de stage m’explique qu’avant de passer à la pratique nous allons


faire un peu de théorie. Elle me présente en premier lieu l’entreprise et me donne un fascicule
regroupant les compagnies représentées par Aviareps12. Ensuite elle me montre comment
fonctionne le système d’exploitation d’Amadeus. Je dois avouer qu'au début je ne comprenais
rien du tout mais après quelques explications (d’environ 2 heures) , tout commençait à devenir
clair.

Après une pause déjeuner, nous avons repris notre cours théorique. La deuxième partie
de la journée consista en l’explication de mots importants, nécéssaires à la compréhension du
système d’Amadeus ainsi qu’une session de questions réponses avec ma maître de stage. De
tous les acronymes que j’ai appris ceux-ci sont les plus utiles et récurrents : GDPR, PCC,
NUC et PNR.13 Ce fût un peu près tout pour ma première journée déjà bien chargée en
informations.

o Mardi

12
Cfr : Annexe 4 : « Dossier regroupant les compagnies aériennes représentées par Aviareps » (p.82)
13
Cfr : Annexe 5 : «  Lexique » (p.85)

25
Ce matin je suis seule avec ma maître de stage au bureau, tous ces autres collègues on
une formation à Amsterdam. Nous en profitons pour un peu travailler et elle m’explique le
programme du jour. Aujourd’hui on va davantage se pencher sur le tourisme et sur la
réservation d’un billet.

Ma maître de stage est spécialisé dans les réservations en aviation et est directrice de la
gestion de la compagnie Tap Portugal pour laquelle elle avait travaillé auparavant. Elle
m’explique d’abord les différentes classes de vol qui existe : à savoir Économique et
Business. Jusque-là je savais que ces deux classes existait en aviation mais elle m’apprend par
la suite que chaque classe est subdivisée en deux ou quatre catégories appelée : “ formules
tarifaires”. Elle m'illustre alors ses explications en prenant l’exemple de la classe
Économique. Elle m’explique que la classe Économique est divisé en quatre formules
tarifaires différentes à savoir: Discount, Basic, Classic et Plus. 14 De même pour la Business
qui elle est divisé en 2 formules tarifaires : Executive et Top Executive.

Par la suite elle reçut plusieurs appels de personnes souhaitant effectuer des
réservations. J’ai pu donc regarder comment est-ce qu’elle s’y prenait pour répondre à la
demande du client. Entre deux phrases elle me proposa d'enfiler mon casque et de me mettre
sur la ligne afin que je puisse entendre comment cela se déroulait. C’est là que j’ai pu
constater de la patience qu’il fallait avoir pour écouter le client qui pour la majeure partie du
temps parle de manière incompréhensible, rapide et même parfois agressive.

La séance audio terminée, il était maintenant 16h et elle m’expliqua que j’allais passer
un petit test. Elle me donna quelques directives telles que la compagnie aérienne, la ville
d’origine et d-celle de destinations ainsi qu’une classe et une formule tarifaire. A partir de là
je devais d’abord regarder la disponibilité dans le système en utilisant divers encodage tels
que: an, fxx, fxp15. Ensuite je devais faire une réservation complète suivie d’un masque
tarifaire du billet non émis encore ( pas encore payé). Finalement je devais rédiger une facture
complète via le système de facturation KHK.

Après avoir sué pendant une vingtaine de minutes et avoir bien galéré sur la fin, j’ai
enfin réussi à lui présenter un travail convenable. Malgré les quelques erreurs je dois dire
14
Cfr : Annexe 5 :  « Lexique » (p.85)

15
Cfr : Annexe 5 : « Lexique » (p.85)

26
avoir été assez fière de moi. Le dossier complet 16 était propre et clair. Après l’avoir feuilleté
durant quelques minutes elle m’annonça que je m'étais très bien débrouillé et qu’elle était
fière de moi. C’est sur cette note positive que ce fini ma seconde journée chez Aviareps.

o Mercredi
Aujourd’hui je vais au bureau en voiture ça il fait vraiment trop mauvais et froid. Je
m’en réjouie puisque les jambes commençaient mine de rien à devenir engourdies et lourdes.
Ce matin, il y a un peu plus de monde que d’habitude ( sûrement parce que le patron est là
aujourd’hui ).

Je commence la journée par mettre mes notes au propre puisque pour le moment je
n’ai pas de travail. Vers 13h, le Manager, Joris demande à me voir dans son bureau. Un peu
paniquée je ne sais pas quoi faire et y vais d’un pas timide. J’ose à peine toquer et hésite à
entrer. A l’intérieur, je découvre un bureau chaleureux, moderne et classe. Il m’invite à
m'asseoir et étonnement me demande comment ça va et si tout se passe bien. Timide, je
réponds rapidement et cafouille un peu. Il me rassure en me disant : “ Je ne vais pas te manger
tu sais …”. À ce moment là je rougis et me met à rire, et lui rigole aussi. Étonnement je ne
sais pas comment il a fait mais il m’a très vite mise à l’aise. Il ne correspondait pas du tout au
patron autoritaire et froid, tout au contraire il était souriant, calme et chaleureux. Après une
rapide discussion il m’expliqua ce qu’il avait entendu que j’aimais bien dessine. Il me proposa
alors de me donner la direction d’un tout nouveau projet. Étonnée qu’il me fasse confiance,
j’étais ravie. Le but était que je réalise un powerpoint complet sur la présentation d’une
nouvelle compagnie aérienne : “ Oman Air” à de nouveaux clients potentiels. A par le fait que
le projet devait être en anglais et qu'il devait être attrayant, coloré et clair , j’avais carte
blanche et pouvais faire ce que je voulais ( couleur, mise en page, design). Ce projet
constituait un nouveau défi qui certes allait me prendre beaucoup de temps mais que j’étais
prête à relever. Un dossier d’informations me fût plus tard remis afin de me permettre de
savoir quoi mettre dans ce powerpoint. En effet j’étais peut-être capable de faire un
powerpoint du début à la fin mais je ne connaissais pas encore les chiffre d’affaires, services
et client de cette compagnie aérienne.

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Cfr : Annexe 2 : « Exercice pratique du système d’exploitation Amadeus »  ( p. 31)

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Ce dossier fût le bienvenu et je m'attellerai directement au travail. C’est plein d’idées
en tête que ma troisième journée de stage se terminait.

o Jeudi
Aujourd’hui il fait beau et l’air est doux, parfait pour commencer une bonne journée.
Arrivée au bureau je me mets tout de suite au travail. Il n’y avait pas une minute à perdre, je
devais rendre ce projet pour vendredi après-midi 17h00 et je comptais bien rendre un travail
abouti, propre et classe.

Au vu de l’ampleur du projet, ma journée du jeudi fût principalement consacré à la


création du powerpoint. En fin de journée vers 15h, j’ai pu poser à ma maître de stage toutes
les questions qui me passait par la tête que ce soit concernant : son parcours, ses études mais
aussi son avis sur ma problématique. Elle me répondit que ma problématique était intéressante
et en lien avec les enjeux mondiaux que nous connaissons actuellement soit : l’écologie et le
climat. Cependant elle me mit en garde quant au fait que ma question était très vaste et qu’il
ne fallait pas trop que je m’étale mais plutôt que je me concentre sur l’essentiel. Durant notre
entretien, je pris soin de bien tout noté afin d’écrire les informations récoltées dans mon TFE.

o Vendredi
Vendredi , déjà. Je regrette que cette semaine soit passée si vite. Mise à part ça, j’ai
bossé toute la nuit sur le projet que m’a donné Joris, il ne me reste qu'a fignoler quelques
point et tout sera bon.

Ce matin, j’ai l’occasion de discuter avec les personnes des divers départements afin
qu’elles me montrent, elles aussi ce qu’elles font. J’ai majoritairement discuté avec Katarina,
une collègue Belgo-Russe chargée du département tourisme comprendront les réservations
d'activités et hôtels pour des groupes.

Vers midi , ma maître du stage me laisse le temps de finir mon projet que je dois
remettre dans peu de temps. À 15h le projet est fin prêt. J’ai peur et redoute la réponse de
Joris mais est tout de même impatiente de connaître son avis. Je me rends donc dans son
bureau afin de lui montre le projet fini. Il est surpris de ce que je lui montre et me dit qu’il est
étonné que j’ai fait ça toute de seule et en si peu de temps. Je suis ravie car cela signifie qu'à
première vue il est agréablement surpris de ce qu’il voit. Il me dit qu’on voit que j’y ai mis ma
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pâte et que les couleurs, les formes sont très simples mais à la fois parfaites et moderne. Je
suis aux anges, je laisse échapper quelques larmes et lui sourit. Je suis contente, je me suis fait
confiance et ça a payé. Par-dessus le marché , il m'annonce que mon projet est validé et qu’il
le présentera durant une conférence à Amsterdam le 5 mars. À ce moment là je tombe dénue.
Mon travail a été retenu et va être publiquement montré. Waouw …. je ne sais que dire.

Après en avoir parlé à ma maître de stage, je me rends dans la petite cuisine pour me
servir un verre d’eau et découvre à ma grande surprise un gâteau avec “Merci” écrit dessus.
J’interpelle ma maître de stage et lui demande qu’est-ce que c’est. De là Joris, tous les
collègues et ma maître de stage me remercie en coeur pour le travail que j’ai fourni. Pendant
que tout le monde déguste ce délicieux moelleux au chocolat , je me rends compte que dans
1h à peine tout est fini et que je rentrerai chez moi. Je suis un peu triste mais contente de
l’expérience que j’ai vécu durant cette semaine.

Avant de partir je remercie tout le monde et particulièrement ma maître du stage qui


fût exceptionnelle tout au long de cette semaine. À l’écoute, attentionné et patiente elle a été
parfaite. J’allais dire que je n’aurai pu rêver mieux mais bon c’est ma mère donc ça tombe
sous le sens. Mon stage s’achève à 17h00. je quitte le bureau le coeur léger et l’esprit plein
de souvenirs.

 Annexe 2 : « Exercice pratique du système d’exploitation Amadeus »


o P.31-33 dans le PDF

 Annexe 3 : « Powerpoint complet de la compagnie Oman Air »


o P.34-81 dans le PDF

 Annexe 4 : « Dossier regroupant les compagnies aériennes représentées par Aviareps »
o P. 82-84 dans le PDF

 Annexe 5 : « Lexique »


o P.85-86 dans le PDF

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