Annexe 1 CADRAGE MACROECONOMIQUE - PND
Annexe 1 CADRAGE MACROECONOMIQUE - PND
Annexe 1 CADRAGE MACROECONOMIQUE - PND
2022-2026
PLAN NATIONAL DE DEVELOPPEMENT
ANNEXE N° 1
i
3.2.4. Evolution des finances publiques.................................................................................................28
3.2.5. Evolution du compte courant .......................................................................................................29
3.2.6. Evolution de la situation monétaire .............................................................................................29
3.2.7. Dette publique ..............................................................................................................................30
3.2.8. Impact de la croissance sur les objectifs du développement ........................................................30
3.2.9. Réduction du chômage.................................................................................................................30
3.2.10. Réduction de la pauvreté..............................................................................................................31
3.3. Facteurs de risque pouvant affecter les hypothèses ............................................................... 32
Chapitre 4 : Financement du PND 2022-2026 .................................................................... 33
4.1. Evolution des Finances publiques ......................................................................................... 33
4.1.1. Recettes budgétaires ....................................................................................................................33
4.1.2. Dépenses budgétaires ...................................................................................................................33
4.2. Répartition des ressources budgétaires.................................................................................. 35
4.2.1. Parts stratégiques des piliers du PND ..........................................................................................35
4.2.2. Allocations par pilier du PND......................................................................................................35
4.2.3. Risques éventuels .........................................................................................................................37
Annexes ......................................................................................................................................... A
Annexe A : Hypothèses sectorielles du scénario de référence ........................................................... A
Annexe B : Hypothèses sectorielles du scénario PND. ....................................................................... E
Annexe C : Quelques tableaux sur le PIB du scénario PND. ............................................................... I
ii
Sigles et abréviations
iii
Listes des tableaux et des graphiques
Liste de tableaux
Liste de graphiques
Graphique 1 : Croissance du PIB réel sur la période 2014-2021 ................................................................... 7
Graphique 2 : Evolution du taux d’inflation de 2018-2021 .......................................................................... 10
Graphique 2 : Evolution de la dette publique .............................................................................................. 15
Graphique 3 : Evolution du PIB réel ............................................................................................................ 20
Graphique 4 : Evolution du taux d’investissement ...................................................................................... 22
Graphique 5: Evolution du taux d’inflation de 2022 à 2026 ........................................................................ 23
Graphique 7: Evolution du PIB réel dans le scénario PND ......................................................................... 26
Graphique 8: Evolution du taux d’inflation dans le scénario PND ............................................................. 28
Graphique 9: Evolution du taux de chômage sur la période 2020-2026 selon les scenarii .......................... 31
Graphique 10: Evolution du taux de pauvreté sur la période 2020-2026 selon les scenarii ........................ 31
iv
Introduction
1. L’élaboration du document de cadrage macroéconomique et budgétaire intervient dans
un contexte marqué par la persistance de la crise économique et financière, dans laquelle est
plongée l’économie congolaise depuis 2015, ainsi que par la pandémie à coronavirus (Covid-
19).
2. Le PIB hors pétrole, qui traduit les efforts de diversification économique, a connu une
croissance annuelle moyenne de -7,4% sur la période 2015-2019. En 2020, la croissance du
secteur hors pétrole était de -8,3%, du fait de la crise sanitaire. Cette récession a également
impacté les finances publiques. Le solde primaire hors pétrole s’est établi à -11,6% du PIB hors
pétrole. La situation devrait s’améliorer en 2021 car le PIB hors pétrole croîtrait de 2,7%.
3. Tenant compte de ce contexte et des enjeux du développement, le Président de la
République, dans son discours d’investiture, a donné des orientations précises en indiquant
qu’« il nous faut donc rebondir et poursuivre notre marche vers le développement intégral
autour de neuf (9) axes structurés en trois (3) pôles,... ». Aussi a-t-il ajouté qu’« il s’agira de
relancer une économie durement éprouvée depuis six (6) ans, d’accélérer sa diversification et
de favoriser la création d’emplois ».
4. De ce discours, apparaissent plusieurs défis majeurs à relever, au nombre desquels
figurent la diversification de l’économie, la création d’emplois et la lutte contre la pauvreté.
5. Pour ce faire, le gouvernement élabore le Plan national de développement (PND) 2022-
2026. Ce cadre programmatique de l’action gouvernementale a six (6) piliers stratégiques qui
sont : (i) le développement de l’agriculture au sens large (pilier 1) ; (ii) le développement
industriel (pilier 2) ; (iii) le développement des zones économiques spéciales (pilier 3). (iv) le
développement du tourisme (pilier 4) ; (v) la promotion immobilière (pilier 5) et (vi) le
développement de l’économie numérique (pilier 6).
6. La méthodologie utilisée pour déterminer les objectifs stratégiques et pour retenir les
programmes dans ces piliers est l’approche FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités et
Menaces).
7. Le présent document est destiné à orienter la politique macroéconomique et les opérations
programmatiques du cadrage macroéconomique et budgétaire sur la période 2022-2026. Il
constitue donc un dispositif de projections à moyen terme des secteurs réel, extérieur, des
finances publiques et monétaire, ainsi que des allocations des différents piliers.
8. Ce document est organisé autour de quatre parties. La première traite de l’évolution
récente de l’environnement international et des perspectives pour la période 2022-2026. La
deuxième examine la situation macroéconomique et budgétaire, en 2020 et en 2021. La
troisième partie présente les perspectives macroéconomiques et budgétaires de l’économie
nationale pour la période 2022-2026. La quatrième fait état du financement du PND 2022-2026.
1
Chapitre 1 : Évolution récente de
l’environnement international et
perspectives pour la période 2022-2026
1.1. Croissance économique mondiale
9. En 2020, l’économie mondiale s’est fortement dégradée, avec une croissance de -3,2%,
contre 2,8% en 2019. Cette récession est imputable à la crise sanitaire provoquée par la Covid-
19.
10. Les pays avancés ont connu une récession en 2020, avec un PIB réel qui a chuté de 4,6%,
contre une croissance de 1,6% en 2019, en rapport avec la baisse de la consommation privée
induite par les mesures de confinement et de l’accroissement de l’épargne de précaution. Par
ailleurs, la majorité des entreprises a renvoyé à plus tard les dépenses d’investissement, en
attendant les jours meilleurs. Aux Etats-Unis, le PIB réel a baissé de 3,5%, en lien avec la crise
sanitaire. Dans la Zone Euro, le niveau d’activités s’est dégradé, revenant de 1,3% en 2019 à
-6,5%, en relation avec la régression de la consommation des ménages. En Allemagne, la
croissance s’est fixée à -4,8%, contre 0,6% en 2019. En France, le PIB réel s’est contracté de
8,0%, après avoir été de 1,8% en 2019. Au Japon, la croissance est revenue de 0,0% en 2019 à
-4,7% en 2020. Au Royaume-Uni, le PIB réel a chuté de 9,8%, après avoir cru de 1,4%.
11. Les pays émergents et pays en développement ont également été affectés par la crise
sanitaire, mais dans une moindre mesure. Ces pays ont enregistré une récession de 2,1% en
2020. En Chine, le rythme de progression du PIB réel a ralenti pour se situer à 2,3%, en raison
notamment de l’affaissement des exportations. En Inde, le niveau d’activités s’est détérioré,
revenant de 4,0% en 2019 à -7,3%. En Russie, le niveau de l’activité économique a baissé de
3,0%, contre une croissance de 2% en 2019. Au Brésil, le PIB réel a reculé de 4,1%, alors qu’il
avait progressé de 1,4% en 2019.
12. En Afrique Subsaharienne, la croissance a été de -3,0% et tous les pays n’ont pas été logés
à la même enseigne. Au Nigéria, la croissance s’est établie à -1,8%, après avoir été de 2,2% en
2019. En Afrique du Sud, la croissance s’est dégradée, revenant de 0,2% en 2019 à -7% en
2020. En Angola, le niveau d’activités s’est détérioré davantage, passant de -0,6% en 2019 à
-4% en 2020. Dans l’UEMOA, la croissance s’est établie à 0,3%. Elle était de -3,2% dans la
CEMAC.
2
Tableau 1: Croissance dans le monde (en %)
Source : FMI
13. En 2021, l’économie mondiale renouerait avec la croissance. Son PIB réel progresserait
de 5,9%, en liaison avec, d’une part, les progrès enregistrés dans la lutte contre la pandémie de
la Covid-19 et, d’autre part, la mise en œuvre des politiques de relance, notamment aux Etats-
Unis, dans la zone Euro et en Chine.
14. Les pays avancés connaitraient une croissance de forte ampleur. Le PIB réel augmenterait
de 5,2%, grâce à l’intensification des compagnes de vaccination dans plusieurs pays et à la mise
en œuvre du plan de soutien budgétaire de l’administration Biden de 1 900 milliards de dollars,
destiné à booster la croissance aux Etats-Unis, avec des effets positifs sur leurs partenaires
commerciaux. Ainsi, aux Etats-Unis, le niveau d’activités augmenterait de 6,0%. Dans la zone
Euro, le PIB réel progresserait de 5,0%. En Allemagne, la croissance s’établirait à 3,1%. En
France, elle se fixerait à 6,3%. Au Japon, elle serait de 2,4%. Au Royaume-Uni, le PIB réel
croîtrait de 6,8%.
15. Les pays émergents et pays en développement enregistreraient une croissance vigoureuse
dont le taux s’établirait à 6,4%, en relation notamment avec le redémarrage de la production
industrielle mondiale, la forte reprise de l’économie chinoise sous l’effet d’une bonne stratégie
d’investissement public et d’une politique monétaire accommodante. En Chine, la croissance
du PIB réel se fixerait à 8,0% en 2021. En Inde, le PIB réel progresserait de 9,5%. En Russie,
la croissance serait de 4,7%. Au Brésil, le PIB réel croîtrait de 5,2%.
16. L’Afrique Subsaharienne connaitrait un regain d’activités, avec une croissance 3,1%, en
lien principalement avec la hausse des prix des matières premières, ainsi qu’avec les efforts
entrepris dans la lutte contre la pandémie. Au Nigéria, le PIB réel augmenterait de 2,6%. En
3
Afrique du Sud, la croissance se fixerait à 5,0%. En Angola, le rythme de progression du PIB
réel serait de 0,4%. Dans l’UEMOA, la croissance s’établirait à 5,3%. Dans la CEMAC, elle se
fixerait à 3,0%.
17. Sur la période 2022-2026, la croissance mondiale devrait être plus modérée et s’établirait
à 3,7% en moyenne, en lien avec, d’une part, l’anticipation du retrait progressif des mesures de
soutien à l’économie aux États-Unis et dans quelques autres pays avancés et, d’autre part, des
pertes de production persistantes prévues dans les pays émergents et pays en développement,
en raison de la lenteur des campagnes de vaccination et de la faiblesse du soutien des pouvoirs
publics à l’économie. En dépit de cette modération, la croissance mondiale dépasserait son
niveau d’avant la crise sanitaire (3,4% sur la période 2015-2019).
18. Dans les pays avancés, le PIB réel progresserait en moyenne de 2,2% sur la période 2022-
2026, contre une croissance de 2,0% sur la période 2015-2019. En 2022, ils enregistreraient une
croissance de 4,5% pour des raisons susmentionnées. Le rythme de progression du PIB réel
desdits pays serait de 1,8% en 2023, de 1,6% en 2024 et de 1,5% en 2025 et en 2026.
19. Dans les pays émergents et pays en développement, le PIB réel augmenterait en moyenne
de 4,7% sur la période 2022-2026, au lieu d’un taux de 4,6% enregistré sur la période 2015-
2019. En 2022, leur croissance serait de 5,1%, en lien avec la hausse de la demande extérieure
engendrée par le redressement des économies des pays avancés et de la Chine. Ce dynamisme
comporte des facteurs de risque liés à des tensions financières exacerbées par des niveaux de
dette élevés et l’insuffisance de la couverture vaccinale. La croissance de ces pays serait de
4,7% en 2023, de 4,6% en 2024, de 4,5% en 2025 et de 4,4% en 2026.
20. L’Afrique Subsaharienne enregistrerait une croissance moyenne de 4,6%, contre 2,9%
sur la période d’avant la crise sanitaire. Au Nigéria, le PIB réel progresserait de 2,3%, contre
1,2% sur la période 2015-2019. En Afrique du Sud, la croissance s’établirait à 1,5%, contre
0,8% avant la crise sanitaire. En Angola, le rythme moyen de progression du PIB réel serait de
3,5%, contre une récession de 0,8% dans la période d’avant la crise sanitaire. Dans l’UEMOA,
la croissance moyenne serait de 6,4%, contre 6,3% avant la crise sanitaire. Dans la CEMAC,
elle devrait se fixer à 2,8%, contre 0,8% sur la période 2015-2019.
4
23. Dans les pays émergents et pays en développement, l’inflation s’est maintenue à son
niveau de 2019, à 5,1%. Cette évolution cache des nombreuses disparités qui existent entre les
pays. En Chine, le taux d’inflation a régressé de 2,9% en 2019 à 2,4% en 2020. En Inde, les
tensions inflationnistes se sont accrues, car le taux d’inflation s’est élevé de 4,8% en 2019 à
6,2% une année après. Au Brésil, l’inflation a reculé, revenant de 3,7% en 2019 à 3,2%.
24. En 2021, l’inflation au niveau mondial connaitrait une évolution également divergente,
en ce sens qu’elle s’accélèrerait dans les pays avancés et qu’elle fléchirait dans les pays
émergents et pays en développement.
25. Dans les pays avancés, l’inflation devrait plus que doubler, par rapport à son niveau de
2020. Les principales raisons de cette flambée des prix résident dans l’augmentation de la
demande et de l’accroissement des coûts engendré par les perturbations intervenues dans les
circuits d’approvisionnement. Il en va ainsi des Etats-Unis et de la zone Euro où l’inflation se
hisserait respectivement à 2,3% et à 1,4%.
26. Dans les pays émergents et pays en développement, le taux d’inflation baisserait en 2021.
En Chine, il serait de 1,2%, contre 2,4% en 2020. En Inde, l’inflation se situerait à 4,9%, après
avoir été de 6,2%. Au Brésil, le niveau général des prix à la consommation augmenterait de
4,6%.
27. Sur la période 2022-2026, les tensions inflationnistes s’intensifieraient dans les pays
avancés et se réduiraient légèrement dans les pays émergents et pays en développement,
comparativement à la période 2015-2019.
28. Dans les pays avancés, l’inflation dépasserait en moyenne son niveau d’avant la
pandémie, en raison des inadéquations entre l’offre et la demande induites par la pandémie et à
la hausse des cours des produits de base. Le taux d’inflation moyen serait de 1,8%, contre 1,2%
sur la période 2015-2019.
5
29. Dans les pays émergents et pays en développement, les tensions inflationnistes devraient
baisser en moyenne. Le taux d’inflation moyen se situerait à 4,0% sur la période 2022-2026,
après avoir été de 4,6% sur la période d’avant la Covid-19.
6
Chapitre 2 : Situation macroéconomique,
budgétaire et sociale en 2020 et en 2021
2.1. Profil de croissance économique
30. En 2020, comme le montre le graphique 1, le Congo a connu une baisse d’activités,
marquée par un taux de croissance de -6,2%, après avoir été de 1,0% en 2019, en rapport avec,
d’une part, les contreperformances des différents secteurs d’activités et, d’autre part, la chute
de la demande intérieure et la baisse des exportations.
PIB pétrole 9,4 -10,6 -8,1 17,2 7,5 1,8 -7,5 -3,3
PIB hors pétrole 1,1 -0,4 -11,9 -13,4 -11,8 0,5 -5,4 2,5
Source : CCMB
31. Du côté de l’offre, cette récession a affecté tous les secteurs d’activités. Le secteur pétrolier
a vu sa production régresser de 7,5%, pendant que celle du secteur hors pétrole chutait de 5,4%.
Graphique 1 : Croissance du PIB réel sur la période 2014-2021
20,0
15,0
10,0
5,0
0,0
-5,0 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
-10,0
-15,0
-20,0
Source : CCMB/INS
32. De façon détaillée, la production du secteur primaire a reculé de 2,1%, à cause de la baisse
d’activités dans les « Industries extractives » (-7,5%). Ce recul résulte de la contraction de la
demande mondiale du pétrole et le gel des investissements par les entreprises pétrolières, en
attendant les jours meilleurs.
7
Tableau 4: Evolution sectorielle
37. La production du secteur tertiaire a chuté de 9,6% en 2020, en raison essentiellement des
effets de la crise sanitaire. Les locomotives de cette contreperformance sont les branches
« Transports et télécommunications » (-4,1%), « Commerce, restaurants et hôtels » (-12,1%) et
« Administrations publiques » (-44,8%).
8
39. En 2021, l’économie congolaise devrait renouer avec la croissance, avec un taux de
variation du PIB réel de 0,2%, grâce à la bonne tenue de la demande intérieure et de la demande
extérieure.
41. Le secteur secondaire verrait le niveau de ses activités progresser de 3,0%, en raison du
dynamisme des branches « Industries manufacturières » et « Electricité, gaz et eau » ainsi qu’au
redressement de la branche « Bâtiments et travaux publics ».
44. Le secteur tertiaire connaitrait une croissance de 2,6%, en lien avec le regain d’activités
dans les banches « Transports et télécommunications », « Commerce, restaurants et hôtels » et
« Autres services ».
9
2.2. Inflation au niveau national
48. En 2020, le niveau général des prix à la consommation a augmenté au même rythme
qu’en 2019. Suivant les données de l’Institut national de la statistique, le taux d’inflation1 s’est
établi à 1,1% en 2020.
49. En 2021, l’inflation se situerait à 2,6%, en raison de l’accroissement de la demande
intérieure, des perturbations intervenues dans les circuits d’approvisionnement des produits
alimentaires et le renchérissement des prix des produits de première nécessité importés.
2,6
Source : CCMB/INS
1 10
Les données sur le taux d’inflation proviennent de l’INS pour l’année 2020 et du FMI pour la période 2021-
2026.
réalisation de 71,8%. Comparé à celles de 2019 (71,5 milliards de FCFA), les réalisations de
2020 sont en baisse de 10,5%.
54. A fin juin 2021, les recettes du budget de l’Etat ont été réalisées à hauteur de 695,7
milliards de FCFA pour une prévision de 1 671,6 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation
de 41,6%.
55. Les recettes pétrolières sont mobilisées à hauteur de 382,5 milliards de FCFA pour une
prévision de 950,1 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 40,3%.
56. Les recettes fiscales ont été réalisées à hauteur de 273,5 milliards de FCFA, contre une
prévision de 580,5 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 47,1%. Les impôts et taxes
intérieurs ont été mobilisés à 222,8 milliards de FCFA, correspondant à un taux de réalisation
de 47,4%. Les droits et taxes de douanes ont été réalisés à hauteur de 50,7 milliards de FCFA,
soit un taux de réalisation de 46,1%.
57. Les autres recettes ont été mobilisées à hauteur de 39,5 milliards de FCFA, contre une
prévision de 126,1 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 31,3%.
58. Les dons et legs ont été réalisés à hauteur de 0,2 milliard de FCFA, contre une prévision
de 15,8 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 1,3%.
11
65. Les charges financières de la dette publique ont été exécutées à 107,1 milliards de FCFA,
pour une prévision annuelle de 76,0 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 140,9%.
Comparé à celles de l’année précédente (241,9 milliards de FCFA), ces exécutions sont en
baisse de 55,8%.
66. Les dépenses en capital ont été exécutées à hauteur de 214,1 milliards de FCFA, contre
une prévision de 330 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 64,9%. Comparé à 2019
(243,8 milliards de FCFA), ces exécutions ont régressé de 12,2%.
67. A fin juin 2021, les dépenses du budget de l’Etat ont été exécutées à hauteur de 711,2
milliards de FCFA, pour une prévision de 1 522,5 milliards de FCFA, ce qui correspond à un
taux d’exécution de 46,7%.
68. Les dépenses de personnel ont été engagées à 167,4 milliards de FCFA, pour une
prévision de 370 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 45,2%.
69. Les dépenses de biens et services ont été exécutées à 118,9 milliards de FCFA, pour une
prévision de 143,1 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 83,1%.
70. Les dépenses de transferts ont été engagées à hauteur de 182,4 milliards de FCFA, pour
une prévision de 432 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 42,2%.
71. Les autres dépenses ont été exécutées à 39,9 milliards FCFA, pour une prévision de 62
milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 64,4%.
72. Les budgets annexes et comptes spéciaux du trésor ont été engagés à hauteur de 48,6
milliards de FCFA, pour une prévision de 114,2 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution
de 42,5%.
73. Les charges financières de la dette ont été exécutées à 82 milliards de FCFA, pour une
prévision de 129,5 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 63,3%.
74. Les dépenses d’investissement ont été engagées à 72,1 milliards de FCFA, pour une
prévision de 271,6 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 26,5%.
75. En 2020, le solde global est ressorti déficitaire de 100,2 milliards de FCFA, contre un
excédent de 432,2 milliards de FCFA en 2019. La détérioration de ce solde découle de
l’amenuisement des recettes budgétaires de l’Etat.
76. A fin juin 2021, le solde global s’est fixé à -15,5 milliards de FCFA, contre -49,1
milliards de FCFA à fin juin 2020. La dégradation de ce solde est imputable à la baisse des
recettes budgétaires de l’Etat.
12
Solde primaire de base
77. En 2020, le solde primaire est ressorti déficitaire de 17 milliards de FCFA, contre un
excédent de 681,3 milliards de FCFA en 2019. La détérioration de ce solde émane de la
régression des recettes budgétaires hors dons.
78. A fin juin 2021, le solde primaire était excédentaire de 70 milliards de FCFA, contre un
déficit de 24,3 milliards de FCFA à fin juin 2020. L’amélioration de ce solde résulte de la hausse
des recettes budgétaires hors dons, conjuguée avec la diminution des dépenses hors intérêt de
la dette.
79. En 2020, le solde primaire hors pétrole est ressorti déficitaire de 668 milliards de FCFA,
contre un déficit de 622,3 milliards de FCFA en 2019. La détérioration de ce solde est en lien
avec la baisse des recettes hors pétrole.
80. A fin juin 2021, le solde primaire hors pétrole s’est fixé à -268,2 milliards de FCFA,
contre -327,3 milliards de FCFA à fin juin 2020. L’amélioration est liée à l’accroissement des
recettes hors pétrole.
13
Tableau 5: Balance des transactions courantes (en milliards de FCFA)
84. En 2020, le solde de la balance des revenus est ressorti à -500,1 milliards de FCFA, contre
-2 262,3 milliards de FCFA en 2019. L’amenuisement de ce solde découle du raffermissement
de l’excédent du poste « rémunérations des salariés » et de l’amoindrissement du déficit du
poste « revenus des investissements ». En 2021, le solde de la balance des revenus s’établirait
à -1 787,0 milliards de FCFA.
85. En 2020, la balance des transferts courants a vu son solde s’améliorer, passant de 58,7
milliards de FCFA en 2019 à 86,4 milliards de FCFA, en raison notamment de la hausse des
dons reçus par le Gouvernement. En 2021, ce solde serait de 7,9 milliards de FCFA.
14
86. A fin 2021, la situation monétaire se caractériserait par :
une hausse des avoirs extérieurs nets de 16,2%, passant de 520,6 milliards de FCFA en
2020 à 605,0 milliards de FCFA, en rapport avec l’augmentation des exportations
nettes ;
une progression du crédit intérieur net de 15,6%, allant de 1 985,4 milliards de FCFA en
2020 à 2 295,0 milliards de FCFA, en relation avec la reprise des activités
économiques ;
un accroissement de la masse monétaire de 34,3%, s’élevant de 2159,7 milliards de FCFA
en 2020 à 2 900,0 milliards de FCFA.
Intérieur Extérieure
Dette publique totale Linear (Dette publique totale)
Source : CCMB/CCA
90. En 2021, la dette publique s’établirait à 5 777,5 milliards de FCFA. Elle serait composée
à 51,4% de la dette extérieure (2 969,7 milliards de FCFA) et à 48,6% de la dette intérieure
15
(2 807,7 milliards de FCFA). Le taux d’endettement se fixerait à 76,2%, contre 104,1% en
2020.
17
fonds vert africain et fonds bleu du bassin du Congo), (iii) l’établissement des normes sociales,
des meilleures incitations et des solutions basées sur la nature, (iv) la réduction de la dégradation
de l’environnement, (v) la lutte contre la pollution et les érosions et, (vi) la conservation des
écosystèmes naturels.
18
Chapitre 3 : Perspectives
macroéconomique, budgétaire et sociale
pour 2022-2026
103. Les travaux de cadrage ont été réalisés par le Comité de cadrage macroéconomique et
budgétaire. Ils se sont déroulés simultanément aux ministères en charge du plan et en charge
des finances. Ces activités ont permis de développer des synergies dans un cadre cohérent,
d’échanger sur les hypothèses de cadrage et de renforcer la cohérence des données des quatre
comptes macroéconomiques.
104. Les prévisions économiques sur la période 2022-2026 ont été réalisées aux moyens des
modèles PREMA-CONGO et CBMT-Central. Le premier modèle a permis de projeter les
agrégats macroéconomiques (croissance, compte courant et masse monétaire) et le second a
permis la projection des recettes et dépenses budgétaires, sur la base des hypothèses générales
et sectorielles.
105. Deux scénarii ont été retenus : le scénario de référence et le scénario PND. Pour chaque
scénario, il est présenté les hypothèses retenues, le profil de croissance, l’évolution des
ressources, l’inflation, le compte courant et la situation monétaire de 2022 à 2026, ainsi que les
impacts sociaux, notamment sur le chômage et la pauvreté.
111. Comme le montre le graphique 3 ci-dessous, le PIB réel global croîtrait pour atteindre un
pic en 2024 avant de décroitre jusqu’en 2026, en lien avec l’évolution de la production
pétrolière. La croissance s’établirait à 2,5% en 2022 ; 2,8% en 2023 ; 7,0% en 2024 ; 1,7% en
2025 et 0,5% en 2026.
112. Dans le même temps, le PIB réel hors pétrole connaîtrait une croissance robuste et
continue. Elle serait de 3,5% en 2022, de 3,7% en 2023, de 4,3% en 2024, de 4,4% en 2025 et
de 5,2% en 2026, soit une croissance annuelle moyenne de 4,2% sur la période.
Graphique 4 : Evolution du PIB réel
15
10
0
2022 2023 2024 2025 2026
-5
-10
Source : CCMB
20
3.1.2.2. Croissance par secteurs d’activités
113. L’examen minutieux de l’évolution des différents secteurs d’activités montre un
dynamisme dans les branches du secteur hors pétrole. La croissance par secteurs d’activités sur
la période 2022-2026 se présente comme suit.
114. Dans le secteur primaire, la production de la branche « Agriculture, élevage, chasse et
pêche » croîtrait en moyenne de 4,8%, contre 0,7% sur la période 2015-2019. La branche
« Sylviculture et exploitation forestière » connaitrait une croissance annuelle moyenne de 4,9%,
contre 2,5% sur la période d’avant la crise sanitaire. Le niveau d’activités de la branche
« Industries extractives » ne progresserait en moyenne que de 0,9%, contre 1,6% sur la période
2015-2019.
21
3.1.2.3. Taux d’investissement
117. Le taux d’investissement total serait de 13,5% en 2022, de 15,8% en 2023, de 16,6% en
2024, de 18,6% en 2025 et de 21,1% en 2026.
118. En comparant le taux d’investissement du secteur privé avec celui du secteur public, il
ressort que c’est l’investissement privé qui serait principalement le moteur de la croissance.
Graphique 5 : Evolution du taux d’investissement
25
20
15
10
0
2022 2023 2024 2025 2026
Source : CCMB
22
Graphique 6: Evolution du taux d’inflation de 2022 à 2026
3,1
3,0 3,0 3,0 3,0 3,0
2,9
2,8 2,8
2,7
2,6
2,6
2,5
2,4
2021 2022 2023 2024 2025 2026
Source : FMI
3.1.4. Ressources
120. Les recettes propres passeraient de 1 810,0 milliards de FCFA en 2022 à 1 971,0 milliards
de FCFA en 2026, avec un bon en 2024, du fait de la forte hausse des recettes pétrolières
(+8,6%). Les recettes pétrolières progresseraient jusqu’en 2024, puis régresseraient pour se
situer à 930,0 milliards de FCFA, reflétant le comportement de la production pétrolière. Dans
le même temps, les recettes non pétrolières afficheraient une tendance haussière, passant de
734,0 milliards de FCFA en 2022 à 1041,0 milliards de FCFA en 2026, grâce à la bonne tenue
des recettes fiscales et non fiscales.
23
Tableau 11: Balance des transactions courantes dans le scénario de référence
Libellés 2022 2023 2024 2025 2026
Solde du compte courant 312,5 27,2 -103,9 -327,9 -628,6
Balance commerciale 3484,6 3318,3 3290,5 2970,4 2516,9
Balance des services -1550,0 -1663,2 -2243,4 -2474,0 -2590,5
Balance des revenus -1629,6 -1640,9 -1162,1 -846,5 -581,5
Balance des transferts courants 7,4 13,0 11,1 22,2 26,5
Source : BEAC/ CCMB
24
le cours de baril du pétrole (prix congolais) varierait comme suit : 65,0 dollars le baril en
2022 ; 63,0 dollars le baril en 2023 ; 60,0 dollars le baril en 2024 ; 58,0 dollars le baril
en 2025 et 56,0 dollars le baril en 2026 ;
le taux de change (dollar/CFA) retenu serait de 1 dollar pour 530 FCFA sur toute la
période.
125. Les autres principales hypothèses générales sont :
l’atténuation de la crise sanitaire avec la poursuite des compagnes de vaccination contre
la Covid-19 ;
la mise en œuvre du programme à moyen terme, soutenu par la facilité élargie de
crédit (FEC) du FMI ;
la poursuite de la mise en œuvre du programme des réformes économiques et financières
de la CEMAC (PREF-CEMAC) ;
l’augmentation des dépenses en capital en 2025 et 2026, à l’issue de la mise en œuvre du
programme FEC soutenu par le FMI ;
la mise œuvre d’une stratégie d’attrait des investissements privés nationaux et étrangers.
126. En ce qui concerne les hypothèses sectorielles, elles se fondent sur la réalisation de
l’objectif global du PND, à savoir, créer une économie forte diversifiée et résiliente. La mise
en œuvre du PND 2022-2026 devrait permettre d’impulser la dynamique attendue du secteur
hors pétrole et poser les bases de la transformation structurelle de l’économie. Cette dynamique
résulterait des performances des branches d’activités liées aux piliers stratégiques du PND. Les
évolutions sectorielles retenues sont indiquées dans l’annexe B.
3.2.2. Profil de la croissance
3.2.2.1. Croissance globale
127. Sur la période 2022-2026, le Congo enregistrerait un taux de croissance moyen de 4,7%,
croissance nettement supérieure à celle du scénario de référence.
Tableau 13 : Croissance (en %) dans le scénario PND
Croissance réelle
PIB global 2,5 3,3 8,4 4,9 4,2 -4,5 4,7
PIB pétrole 0,8 1,5 11,5 -2,4 -7,1 1,6 0,9
PIB hors pétrole 3,5 4,5 6,5 9,5 10,7 -7,4 7,0
Source : CCMB
128. Le graphique 7 ci-dessous montre que le PIB réel global croîtrait pour atteindre un pic en
2024, en relation avec l’évolution de la production pétrolière. Dans le même temps, le PIB hors
pétrole augmenterait de façon régulière.
129. Plus précisément, la croissance du PIB réel passerait de 2,5% en 2022 à 4,2% en 2026,
avec un pic de 8,4% en 2024. Le PIB réel hors pétrole évoluerait à un rythme soutenu et continu,
25
rythme plus rapide que celui du scénario de référence. La croissance irait de 3,5% en 2022 à
10,7% en 2026, soit un taux de croissance annuel moyen de 7,0%.
15,0 12,0
10,0 10,0
8,0
5,0
6,0
0,0
4,0
2022 2023 2024 2025 2026
-5,0 2,0
-10,0 0,0
Source : CCMB
Moyenne Moyenne
Libellés 2022 2023 2024 2025 2026
2015-2019 2022-2026
Secteur primaire 1,5 2,2 10,5 0,1 -2,8 1,4 2,3
Agriculture, élevage, chasse et pêche 4,0 5,0 7,5 10,1 12,7 0,7 7,9
Sylviculture et exploitation forestière 4,0 4,2 5,5 7,0 8,9 2,5 5,9
Industries extractives 0,9 1,5 11,4 -2,4 -7,1 1,6 0,9
Secteur secondaire 4,0 5,8 8,0 11,7 13,1 -20,7 8,5
Industries manufacturières 4,6 5,0 6,6 8,7 12,0 -9,1 7,4
Electricité, gaz et eau 3,5 4,8 6,8 13,0 14,2 2,6 8,5
Bâtiments et Travaux publics 1,9 10,0 15,3 20,9 15,3 -31,2 12,7
26
Moyenne Moyenne
Libellés 2022 2023 2024 2025 2026
2015-2019 2022-2026
Secteur tertiaire 3,4 4,3 5,7 9,7 10,7 -3,7 6,8
Transports et télécommunications 3,7 4,4 5,8 9,2 10,5 -4,9 6,7
Commerce, restaurants et hôtels 3,6 5,3 7,8 15,6 15,8 -2,1 9,6
Administrations publiques 0,3 0,1 0,2 0,4 0,1 -15,0 0,2
Autres services 3,8 4,5 5,4 8,4 9,5 3,8 6,3
Source : CCMB
135. Pour ce qui est du taux d’investissement total, il passerait de 14,2% en 2022 à 28,6% en
2026. A l’image du scénario de référence, l’investissement privé serait le principal moteur de
27
la croissance dans ce scénario. Le taux d’investissement de ce scénario est supérieur à celui du
scénario de référence sur toute la période 2022-2026.
Tableau 16 : Taux d’investissement (en %) dans le scénario PND
Taux d’investissement
Public 4,4 5,0 4,9 5,0 5,2
Privé 9,8 12,5 14,8 18,1 23,4
Total 14,2 17,5 19,7 23,0 28,6
Taux d’inv. hors pétrole 9,7 13,1 16,8 20,3 25,9
Source : CCMB
3.2.3. Inflation
136. Sur l’inflation, les prévisions retenues sont celles du FMI. Suivant ces prévisions, les
tensions inflationnistes s’intensifieraient légèrement sur la période, passant de 2,8% en 2022 à
3,0% à compter de 2023.
Source : CCMB
28
Tableau 17: Ressources propres dans le scénario PND
2022 2023 2024 2025 2026
RECETTES PROPRES 1835,7 1855,6 2005,8 2138,8 2169,8
RECETTES PETROLIERES 1076,0 1029,0 1094,0 1022,0 930,0
RECETTES NON PETROLIERES 759,7 826,6 911,8 1116,8 1239,8
RECETTES FISCALES 720,4 784,8 867,2 1068,5 1188,9
RECETTES NON FISCALES 39,3 41,8 44,7 48,3 50,9
Source : CCMB
29
Tableau 19: Situation monétaire dans le scénario PND
Libellés 2022 2023 2024 2025 2026
Avoirs Extérieurs Nets 587,6 698,4 914,4 1044,1 1262,5
Crédit Intérieur Net 2756,9 3546,6 3586,9 4586,3 5155,7
Créances Nettes sur l’Etat 1468,0 1962,0 2186,0 2444,0 2685,0
Crédits à l’Economie 1288,9 1584,6 1400,9 2142,3 2470,7
Masse Monétaire (M2) 3344,4 4245,0 4501,3 5630,4 6418,2
Source : BEAC/CCMB
30
144. Dans le scénario PND, le secteur hors pétrole connaitrait des croissances supérieures à
5% à compter de 2024. Sur ces trois dernières années de mise en œuvre du PND, le chômage
devrait décroitre de 5,9 points de pourcentage pour s’établir à 6,5% en 2026.
Graphique 9: Evolution du taux de chômage sur la période 2020-2026 selon les scenarii
14,0%
11,4% 13,3%
11,0%
8,0%
6,5%
5,0%
2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026
Scenario de référence Scenario PND
Source : CCMB
3.2.8.2.Réduction de la pauvreté
145. Le but ultime d’un plan de développement est de contribuer à l’amélioration de la qualité
et du niveau de vie des populations. Les impacts des performances macroéconomiques
devraient se traduire par une réduction de la pauvreté à travers l’amélioration des revenus et la
réduction des inégalités.
146. Sur la base du scénario PND, l’économie congolaise devrait afficher un taux de croissance
moyen hors pétrole de 7% courant la période de la mise en œuvre de plan. Selon les projections
démographiques, la population congolaise croit au rythme de 2,8%, ce qui devrait se traduire
par une augmentation du PIB par habitant de 4,2% en moyenne sur la période. De plus, le niveau
de croissance qu’afficherait l’économie congolaise entrainerait une hausse des revenus sur la
période 2022-2026.
147. Sur cette base, au terme de la période de mise en œuvre du PND 2022-2026, en tenant
compte du scénario PND, le taux de pauvreté se situerait à 38,1% en baisse de 14 points de
pourcentage par rapport à son niveau de 2022, estimée à 51,9% (Banque mondiale).
Graphique 10: Evolution du taux de pauvreté sur la période 2020-2026 selon les scenarii
55%
53%
50%
47%
45%
40%
38%
35%
2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026
Scenario de référence Scenario PND
Source : CCMB
31
148. Cette tendance résulterait, notamment (i) du développement de la production agricole qui
a un important effet d’entrainement sur les revenus ruraux et une réduction des coûts de certains
produits locaux de grande consommation ; (ii) de l’accentuation des efforts dans l’éducation et
le développement social ; (iii) de l’amélioration des services d’infrastructures de certains
services essentiels (eau, électricité, transport) et (iv) des efforts pour sauvegarder les coûts
salariaux dans la fonction publique, en dépit de la mise en œuvre du programme avec le FMI.
32
Chapitre 4 : Financement du PND 2022-
2026
153. Le budget de l’Etat est le principal instrument de financement dont dispose le
gouvernement pour financer le PND 2022-2026. Ce budget révèle les options politiques du
gouvernement par l’évolution et la répartition des recettes et des dépenses dans les différents
piliers.
154. Cette partie se propose d’analyser l’état du financement du PND 2022-2026, à travers les
finances publiques et les allocations des ressources budgétaires.
33
Tableau 21: Projections des finances publiques (scénario PND)
34
4.2. Répartition des ressources budgétaires
4.2.1. Parts stratégiques des piliers du PND
159. Les parts stratégiques traduisent la priorisation de chaque pilier dans la stratégie afin de
permettre d’atteindre les objectifs que vise le PND. La pauvreté monétaire et l’emploi des
jeunes trouveraient une solution avec le développement industriel, le développement du
tourisme et le développement de l’agriculture au sens large. Il est admis que le Congo par ses
potentialités (10 millions d’hectares de terres cultivables) est un pays à vocation agricole. Mais
il se pose encore de problèmes de satisfaction de la demande en produits agricoles. Le
développement de l’agriculture au sens large se veut une promotion des chaînes de valeur qui
ont une relation avec le développement industriel. A cet effet, les parts stratégiques des piliers
« développement industriel », « promotion immobilière », « développement du tourisme » et
« développement de l’agriculture au sens large » resteraient plus élevées que celles de tous les
autres piliers, avec en moyenne 45,59%, 23,71%, 11,88% et 11,66%. Viennent ensuite les
piliers, « développement de l’économie numérique » et « développement des zones
économiques spéciales » avec respectivement en moyenne 4,22% et 2,52%.
Tableau 22: Parts stratégiques par pilier (en %)
N° Libellé pilier 2022 2023 2024 2025 2026 Total
1 Développement de l'agriculture au sens large 11,72 11,61 11,68 11,61 11,71 11,66
2 Développement industriel 45,82 45,42 45,69 45,38 45,78 45,59
3 Développement des zones économiques spéciales 2,53 2,51 2,52 2,50 2,53 2,52
4 Développement du tourisme 11,97 11,84 11,90 11,83 11,93 11,88
5 Développement de l’économie numérique 4,24 4,20 4,22 4,20 4,24 4,22
6 Promotion immobilière 23,30 23,99 23,55 24,06 23,38 23,71
Total des piliers 99,57 99,57 99,57 99,57 99,57 99,57
7 Coût de la communication 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05
8 Schéma de financement 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08
9 Operations statistiques 0,22 0,22 0,22 0,22 0,22 0,22
10 Suivi et évaluation du PND 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08
Total outils d’opérationnalisation 0,43 0,43 0,43 0,43 0,43 0,43
Total budget PND 2022-2026 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00
Source : DGPD
35
millions de FCFA) et « développement des zones économiques spéciales » (226 118 millions
de FCFA).
Tableau 23: Allocations par pilier stratégique et par programme (en millions de FCFA)
Code Projets 2022 2023 2024 2025 2026 TOTAL
PILIER 1 : DEVELOPPEMENT DE
1 104 775 240 983 251 460 240 983 209 550 1 047 750
L'AGRICULTURE AU SENS LARGE
1.1 Développement des productions végétales 9 632 22 154 23 117 22 154 19 264 96 322
1.2 Développement des productions animales 15 831 36 411 37 994 36 411 31 662 158 308
1.3 Développement des productions halieutiques 1 530 3 520 3 673 3 520 3 061 15 303
1.5 Développement de la Foresterie 22 297 51 282 53 512 51 282 44 593 222 966
2.5 Renforcement des capacités des PME/PMI locales 5 275 12 133 12 660 12 133 10 550 52 750
2.6 Gouvernance du pilier du développement industriel 98 407 226 494 236 430 226 407 196 814 984 553
3.1 Aménagement et viabilisation des espaces des ZES 16390 37697 39336 37697 32780 163900
3.2 Développement des activités des ZES 240 552 576 552 480 2400
3.3 Gouvernance des ZES 5982 13758 14356 13758 11964 59818
4 Axe 4 : DEVELOPPEMENT DU TOURISME 106 949 245 747 256 351 245 543 213 516 1 068 105
36
Code Projets 2022 2023 2024 2025 2026 TOTAL
4.3 Viabilisation des sites touristiques 2 251 5 177 5 402 5 177 4 502 22 510
4.4 Gouvernance du développement du tourisme 32 423 74 337 77 488 74 133 64 464 322 845
PILIER 5 : DEVELOPPEMENT DE
5 37 907 87 185 90 976 87 185 75 813 379 066
L’ECONOMIE NUMERIQUE
Développement des infrastructures
5.1 7 018 16 142 16 844 16 142 14 037 70 183
numériques
Développement des plateformes et de
5.2 17 351 39 907 41 642 39 907 34 701 173 507
l'entrepreneuriat numériques
Développement des compétences, de la
5.3 recherche et de la production industrielle liées 2 535 5 831 6 084 5 831 5 070 25 350
au numérique
5.4 Réduction de la fracture numérique 1 280 2 944 3 072 2 944 2 560 12 800
Gouvernance du développement de
5.5 9 723 22 362 23 334 22 362 19 445 97 226
l'économie numérique
PILIER :6 PROPMOTION
6 208 224 497 806 507 198 499 440 418 297 2 130 965
IMMOBOLIERE
Promotion de l'immobilier à usage
6.1 19 024 48 729 50 573 48 729 43 203 210 259
commercial
Promotion de l’habitat et des logements
6.2 138 102 328 182 333 263 329 921 273 492 1 402 960
collectifs
6.3 Gouvernance de la promotion immobilière 51 098 120 895 123 362 120 790 101 602 517 747
Total des programmes du PND 889 996 2 066 305 2 144 177 2 067 371 1 781 460 8 949 309
Source : DGPD
38
Annexes
Annexe A : Hypothèses sectorielles du scénario de référence
SECTEURS
D’ACTIVITES 2022 2023 2024 2025 2026 HYPOTHESES
PRIMAIRE
Agriculture, élevage,
chasse et pèche
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement des capacités institutionnelles ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Maitrise des données statistiques ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
- Mise en place de deux Agences Nationales ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
La sous branche Mécanismes adaptés aux crédits de
« Agriculture et proximités ;
élevage » enregistrerait 4,2 4,3 4,5 5,8 6,5 - Mise en œuvre des projets du sous-programme
des taux de croissance Promotion de la commercialisation et de la
ci-contre transformation des produits agricoles ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des filières agricoles ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des filières d’élevage ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
- Promotion de la commercialisation et de la
transformation des productions animales.
A
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Gestion durable des ressources forestières ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Augmentation des capacités de transformation
des ressources forestières ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Transformation des Produits Forestiers Non
Ligneux (PFNL) ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement de la filière de l’industrie
forestière.
SECONDAIRE
Industries
manufacturières
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Transformation des produits agro-pastoraux et
halieutiques ;
Industrie alimentaires 4,6 4,8 4,9 5,7 6,5 - Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement de la filière de l’industrie agro-
alimentaire, agro-industrielle et
manufacturière.
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Amélioration de la valorisation des
hydrocarbures liquides et gazeux ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Promotion des investissements et de l’artisanat
minier ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Transformation des matériaux locaux et
autres ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement de la filière de l’industrie
extractive ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Création et mise en œuvre des parcs
industriels ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Autres industries
4,7 4,8 4,9 5,6 6,8 Optimisation de l’exploitation de la position
manufacturières
géographique ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement et développement des
infrastructures culturelles.
- Réhabilitation de la route nationale N°2
(tronçon Brazzaville-Owando), l’achèvement
de la route Boundji-Ewo, la construction des
tronçons manquants de la route Ndéndé-
Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville,
l’aménagement du corridor Brazzaville-
Ouesso-Ndjamena, la construction du barrage
de Sounda et la construction du barrage de
Chollet et des lignes électriques
(Cameroun/Congo/Gabon/RCA).
B
- Programme d’investissement de La Congolaise
des Eaux (LCDE) ;
- Extension de la Centrale à gaz de Pointe-
Noire ;
- Construction de la centrale mixte, thermique et
solaire à Impfondo.
TERTIAIRE
Transports et
télécommunications
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement des infrastructures de transport ;
- Réhabilitation de la route nationale N°2
(tronçon Brazzaville-Owando), l’achèvement
Transports 3,8 4,0 4,2 4,8 5,9 de la route Boundji-Ewo, la construction des
tronçons manquants de la route Ndéndé-
Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville et
l’aménagement du corridor Brazzaville-
Ouesso- Ndjamena.
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement des infrastructures des TIC ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des infrastructures de
télécommunication, communication,
téléphonie mobile et de stockage ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Maillage du territoire national en
infrastructures de télécommunication, de
communication, d’énergie, de téléphonie
mobile et de stockage ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Sécurisation des infrastructures ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement de l’entrepreneuriat
numérique ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des plateformes numériques ;
Télécommunications 2,8 3,0 3,1 3,8 5,5
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement de la recherche et de la
production industrielle ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des compétences numériques ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Amélioration du cadre juridique ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Acquisition des équipements liés aux TIC dans
l’administration publique ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Accélération de l’inclusion financière ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Amélioration de l’accès aux outils
numériques ;
- Mise en œuvre du projet d’Inter connexion du
réseau de fibre optique entre le Cameroun et les
autres pays de la CEMAC.
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Commerce, restaurants
3,6 3,8 3,9 4,6 5,9 Formation du personnel dans le domaine du
et hôtels
tourisme ;
C
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement du système d’information dans
le domaine du tourisme ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Amélioration du cadre institutionnel dans le
domaine du tourisme ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
construction des structures touristiques ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Aménagement des structures touristiques ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Construction des structures de réserves ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Aménagement des structures de réserves ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des organes de promotion du
tourisme et des loisirs ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Edition et production des supports de
promotion touristique et des loisirs ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Stimulation de la demande touristique et des
loisirs.
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement du cadre juridique et
institutionnel de la promotion immobilière ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des systèmes techniques et des
capacités administratives dans le domaine de la
promotion immobilière ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement des ressources humaines dans le
domaine de la promotion immobilière ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Construction des logements décents ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Facilitation de l’accès à l’immobilier ;
Autres services 3,8 4,0 4,2 4,7 5,8 - Mise en œuvre des projets du sous-programme
construction et réhabilitation des bâtiments
administratifs publics ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Constructions des bâtiments à des fins
économiques ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Constitution d’un patrimoine foncier des ZES
et ZFC ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Viabilisation des ZES et des ZFC pour attirer
les développeurs ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Création d’un cadre institutionnel de gestion
des ZES et des ZFC.
D
Annexe B : Hypothèses sectorielles du scénario PND.
SECTEURS
D’ACTIVITES 2022 2023 2024 2025 2026 HYPOTHESES
PRIMAIRE
Agriculture, élevage,
chasse et pèche
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement des capacités institutionnelles ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Maitrise des données statistiques ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Mise en place de deux Agences Nationales ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
La sous branche Mécanismes adaptés aux crédits de proximités ;
« Agriculture et - Mise en œuvre des projets du sous-programme
élevage » 4,2 5,4 8,2 11,0 13,8 Promotion de la commercialisation et de la
enregistrerait des taux transformation des produits agricoles ;
de croissance ci-contre - Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des filières agricoles ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des filières d’élevage ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Promotion de la commercialisation et de la
transformation des productions animales.
E
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Augmentation des capacités de transformation
des ressources forestières ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Transformation des Produits Forestiers Non
Ligneux (PFNL) ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement de la filière de l’industrie
forestière.
SECONDAIRE
Industries
manufacturières
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Transformation des produits agro-pastoraux et
halieutiques ;
Industrie alimentaires 4,6 4,9 5,7 8,5 11,6 - Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement de la filière de l’industrie agro-
alimentaire, agro-industrielle et
manufacturière.
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Amélioration de la valorisation des
hydrocarbures liquides et gazeux ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Promotion des investissements et de l’artisanat
minier ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Transformation des matériaux locaux et
autres ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement de la filière de l’industrie
extractive ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Création et mise en œuvre des parcs
industriels ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Autres industries
4,7 5,2 7,8 8,9 12,5 Optimisation de l’exploitation de la position
manufacturières
géographique ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement et développement des
infrastructures culturelles.
- Réhabilitation de la route nationale N°2
(tronçon Brazzaville-Owando), l’achèvement de
la route Boundji-Ewo, la construction des
tronçons manquants de la route Ndéndé-
Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville,
l’aménagement du corridor Brazzaville-Ouesso-
Ndjamena, la construction du barrage de
Sounda et la construction du barrage de Chollet
et des lignes électriques
(Cameroun/Congo/Gabon/RCA).
F
- Extension des lignes électriques dans les
nouvelles localités (Mossaka,Ewo, Allembé) ;
- Programme d’investissement de La Congolaise
des Eaux (LCDE) ;
- Extension de la Centrale à gaz de Pointe-Noire ;
- Construction de la centrale mixte, thermique et
solaire à Impfondo.
TERTIAIRE
Transports et
télécommunications
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement des infrastructures de
transport ;
- Réhabilitation de la route nationale N°2
(tronçon Brazzaville-Owando), l’achèvement de
Transports 3,8 4,3 5,4 8,4 9,7
la route Boundji-Ewo, la construction des
tronçons manquants de la route Ndéndé-
Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville et
l’aménagement du corridor Brazzaville-Ouesso-
Ndjamena.
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement des infrastructures des TIC ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des infrastructures de
télécommunication, communication,
téléphonie mobile et de stockage ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Maillage du territoire national en
infrastructures de télécommunication, de
communication, d’énergie, de téléphonie
mobile et de stockage ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Sécurisation des infrastructures ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement de l’entrepreneuriat
numérique ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des plateformes numériques ;
Télécommunications 2,8 5,5 9,8 17,1 17,8
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement de la recherche et de la
production industrielle ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des compétences
numériques ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Amélioration du cadre juridique ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Acquisition des équipements liés aux TIC dans
l’administration publique ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Accélération de l’inclusion financière ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Amélioration de l’accès aux outils numériques ;
- Mise en œuvre du projet d’Inter connexion du
réseau de fibre optique entre le Cameroun et
les autres pays de la CEMAC.
G
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Formation du personnel dans le domaine du
tourisme ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement du système d’information dans
le domaine du tourisme ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Amélioration du cadre institutionnel dans le
domaine du tourisme ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
construction des structures touristiques ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Commerce, Aménagement des structures touristiques ;
3,6 5,3 7,8 15,6 15,8
restaurants et hôtels - Mise en œuvre des projets du sous-programme
Construction des structures de réserves ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Aménagement des structures de réserves ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des organes de promotion du
tourisme et des loisirs ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Edition et production des supports de
promotion touristique et des loisirs ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Stimulation de la demande touristique et des
loisirs.
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement du cadre juridique et
institutionnel de la promotion immobilière ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Développement des systèmes techniques et
des capacités administratives dans le domaine
de la promotion immobilière ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Renforcement des ressources humaines dans le
domaine de la promotion immobilière ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Construction des logements décents ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Facilitation de l’accès à l’immobilier ;
Autres services 3,8 4,5 5,4 8,4 9,5 - Mise en œuvre des projets du sous-programme
construction et réhabilitation des bâtiments
administratifs publics ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Constructions des bâtiments à des fins
économiques ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Constitution d’un patrimoine foncier des ZES et
ZFC ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Viabilisation des ZES et des ZFC pour attirer les
développeurs ;
- Mise en œuvre des projets du sous-programme
Création d’un cadre institutionnel de gestion
des ZES et des ZFC.
H
Annexe C : Quelques tableaux sur le PIB du scénario PND.
PIB aux prix du marché -4,8 1,0 -6,2 0,2 2,5 3,3 8,4 4,9 4,2
PIB pétrole 7,5 1,8 -7,5 -3,3 0,8 1,5 11,5 -2,4 -7,1
PIB hors pétrole -11,8 0,5 -5,4 2,5 3,6 4,5 6,5 9,5 10,6
PIB aux prix du marché 7577,8 7563,9 5782,3 7581,3 7774,0 7779,0 8571,0 9251,3 9683,5
PIB hors pétrole 4511,3 4739,9 5156,3 4819,3 5039,9 5167,6 5675,9 6577,3 7329,3
PIB pétrole 3066,5 2824,0 626,0 2761,9 2734,1 2611,5 2895,0 2674,0 2354,3
I
Tableau 26 : PIB réel, optique demande (en %)
Produit Intérieur Brut -4,8 1,0 -6,2 0,2 2,5 3,3 8,4 4,9 4,2
Consommation -1,0 -2,8 -13,2 4,9 14,0 5,1 17,0 11,1 9,4
Publique -7,4 -11,9 -39,0 -9,6 31,7 4,2 -3,7 10,7 2,9
Privée 1,6 0,6 -4,9 7,9 10,9 5,3 21,2 11,2 10,5
Formation brute de capital fixe -27,2 -3,2 -45,0 3,0 14,9 23,2 24,2 25,8 29,6
Publique -60,8 3,4 -45,0 24,3 26,0 10,3 5,6 6,4 6,2
Privée -18,9 -4,0 -45,0 0,3 13,1 25,5 27,2 28,3 32,1
Exportations de biens et services non facteurs 8,5 6,4 -3,8 -2,7 1,2 1,8 11,2 -1,6 -5,4
Pétrole brut 8,5 5,7 -3,8 -4,2 0,4 1,0 12,4 -4,4 -10,5
Hors Pétrole brut 8,5 9,6 -3,8 3,7 4,4 5,0 6,8 9,3 12,1
Importations de biens et services non facteurs 2,4 2,3 -36,3 11,1 20,1 10,9 31,4 10,8 9,3
Secteur pétrolier 2,4 2,3 -36,3 10,0 8,0 4,0 50,0 8,5 1,5
Secteur non pétrolier 2,4 2,3 -36,3 12,0 30,0 15,5 20,0 12,5 15,0
Consommation 4012,9 4224,8 4211,6 4454,1 5305,7 5739,1 6766,0 7740,5 8671,0
Publique 1108,2 1084,3 1153,8 1069,7 1448,0 1554,7 1542,2 1757,8 1862,8
Privée 2904,8 3140,5 3057,8 3384,4 3857,8 4184,4 5223,8 5982,7 6808,2
Formation brute de capital fixe 1902,1 1852,8 894,1 945,7 1104,2 1360,9 1690,6 2132,0 2770,5
Publique 453,9 442,2 213,4 267,5 340,8 385,7 420,2 461,2 505,7
Privée 1448,2 1410,6 680,7 678,2 763,5 975,2 1270,4 1670,8 2264,8
Exportations de biens et services non facteurs 5430,8 5512,7 3440,1 4987,2 5032,1 4969,8 5445,0 5359,6 5061,3
Pétrole brut 4733,8 4841,3 3021,1 4764,2 4708,1 4530,0 4924,2 4550,1 4001,9
Hors Pétrole brut 551,3 534,3 333,5 179,7 262,8 358,7 421,6 668,0 898,7
Importations de biens et services non facteurs 3721,0 3971,6 2559,0 2805,8 3668,1 4290,8 5330,6 5980,9 6819,2
Secteur pétrolier 228,0 243,3 156,8 169,9 186,2 196,6 299,3 324,7 329,6
Secteur non pétrolier 2546,1 2717,5 1751,0 1921,8 2548,4 3002,2 3674,7 4134,1 4754,2