Rouibet, Sidali
Rouibet, Sidali
Rouibet, Sidali
/DGM/FSI/UMBB/2020
Faculté de Technologie
Département de Génie Mécanique
Mémoire de Master
Filière : GENIE MÉCANIQUE
Spécialité : OUVRAGES CHAUDRONNÉS ET PIPING
THÉME
ÉTUDE ET CONCEPTION D’UN BAC DE STOCKAGE
DE GAZOIL A TOIT FIXE DE CAPACITE 27000m 3
AVEC RESEAU DE TUYAUTERIE
Mr TOUATI M.
Nous remercions également nos parents qui nous ont encouragés durant
Toutes nos études.
Nous tenons à remercier sincèrement notre promoteur Mr. Rachid IFRAH pour
Ses encouragement, sa disponibilité et ses orientations. Nous tenons à souligner
Son professionnalisme, ses qualités d’écoute, ses remarques pertinentes,
Sa gentillesse et sa méthode de travail durant notre projet.
Enfin, nous remercions tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
La réalisation de ce projet.
SIDALI
Je dédie ce modeste travail
Aux êtres les plus chers de ma vie, la source et la raison de mon existence,
mes chers parents qui m'ont toujours encouragé. Que Dieu les protègent.
À la mémoire de mon cher Frère Farid, qu’aucune dédicace ne serait
exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours eu
pour lui. Dieu le retient avec sa large miséricorde dans ses vastes Paradis.
À tous ceux qui m'ont aimé et qui m'ont respecté.
À mes très chers frères et sœurs.
À mes chers amis et leurs familles.
À mon binôme avec qui nous avons beaucoup travaillé pour réaliser ce
travail.
À toute la promotion MOCP 18 2019/2020
TAREK
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Introduction générale ............................................................................................................... 1
Chapitre I
Présentation du sujet
I. Présentation du sujet ......................................................................................................... 2
Chapitre II
UMBB/FSI/2020
Sommaire
Chapitre III
UMBB/FSI/2020
Sommaire
Chapitre IV
Calcul du toit
IV. Calcul du toit ..............................................................................................................35
UMBB/FSI/2020
Sommaire
Chapitre V
Stabilité du réservoir
V. Stabilité du réservoir ...................................................................................................55
UMBB/FSI/2020
Sommaire
Chapitre VI
Etude de la tuyauterie
VI. Etude de la tuyauterie .................................................................................................74
UMBB/FSI/2020
Sommaire
Chapitre VII
Accessoires du réservoir
VII. Accessoires du réservoir ..............................................................................................91
UMBB/FSI/2020
Sommaire
Chapitre VIII
UMBB/FSI/2020
Sommaire
UMBB/FSI/2020
Sommaire
Chapitre IX
Essais et Protection
IX. Essais et Protection ................................................................................................... 119
UMBB/FSI/2020
Sommaire
Chapitre X
Soudage
X. Soudage .................................................................................................................... 128
UMBB/FSI/2020
Sommaire
UMBB/FSI/2020
Liste des figures
Liste des figures
Chapitre I
Présentation du sujet
Figure I. 1 : Organigramme des réservoirs. ............................................................................... 2
Chapitre II
UMBB/FSI/2020
Liste des figures
Chapitre III
Chapitre IV
Calcul du toit
Figure IV. 1: Vue de toit fixe. .................................................................................................35
UMBB/FSI/2020
Liste des figures
Chapitre V
Stabilité de réservoir
Figure V. 1: Patte d’éléphant...................................................................................................55
Chapitre VI
Etude de la tuyauterie
Figure VI. 1: Modélisation de l'isométrie de la tuyauterie. ........................................................88
Chapitre VII
Accessoires du réservoir
Figure VII. 1: Trou d’homme sur robe de fond. .......................................................................91
UMBB/FSI/2020
Liste des figures
Chapitre VIII
Chapitre IX
Essais et Protection
Figure IX. 1: Boite sous vide (ventouse). ............................................................................... 120
Chapitre X
Soudage
Figure X. 1: Schéma de principe du soudage à l’arc. ............................................................. 129
UMBB/FSI/2020
Liste des tableaux
Liste des tableaux
Tableau VI. 1: Propriétés mécaniques des aciers pour tubes selon la norme API. ......................76
Tableau VI. 3: Caractéristiques mécaniques pour grade B selon API 5L. ..................................77
Tableau VIII. 1: Tolérances dimensionnelles pour les tubulures ou les trous d’homme sur la robe.
............................................................................................................................................ 116
UMBB/FSI/2020
Nomenclature
Nomenclature
Nomenclature
UMBB/FSI/2020
Abréviation
Abréviation
Abréviation
CE : Carbone Equivalent.
EN : Norme Européenne.
NF : Norme Française.
UMBB/FSI/2020
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Durant les dernières années, l’industrie des hydrocarbures a connu des progrès
considérables de par le monde, et plus particulièrement en Algérie, que ce soit dans le domaine
de la recherche, de la production, de la pétrochimie, ou du stockage. Ce dernier s’est signalé à
travers la construction de réservoirs de différentes capacités et différents types, la découverte et
la mise au point de nouvelles techniques et méthodes de stockage. Inutile de souligner que le
stockage est un secteur stratégique dans l’industrie pétrolière.
Dans l’industrie pétrolière, les réservoirs sont d’une importance vitale pour la
conservation et le stockage, stratégique parfois, souvent pour de longues périodes de temps, de
produits chers, volatiles et dangereux. Ils permettent d’assurer une pérennité de la production
malgré les interruptions accidentelles. Les réservoirs de stockage sont indispensables dans
l’exploitation des champs pétroliers.
Pour le choix d’un réservoir on doit tenir compte des fiches techniques de construction du
bac. Le type de réservoir à utiliser dépend de la nature du produit : certains produits doivent être
conservés sous haute pression, tandis que d’autres se conservent sous moyenne pression. Les
bacs de stockage sont des ouvrages de grandes dimensions, ils sont fragiles, leurs destruction
peut être provoquée par le feu, les explosions, la corrosion et les séismes.
Les réservoirs étudiés dans le cadre de ce mémoire seront réalisés conformément aux
recommandations techniques selon la norme API .650.Std, qui couvre les exigences relatives à
la matière, aux calculs, à la construction, au montage et essais des réservoirs de stockage
verticaux cylindriques en acier soudé, de différentes dimensions et capacités, sous pressions
internes voisines de la pression atmosphérique.
Cette norme est basée sur l'ensemble des connaissances et expériences acquises par les
fabricants de réservoirs de stockage en acier soudé, de différentes tailles et capacités.
Les procédures de soudage ainsi que les détails y afférents, seront établis conformément au code
ASME section IX.
Notre sujet :
Etude globale d’un réservoir cylindrique à toit fixe avec le dimensionnement d’un tronçon de
tuyauterie.
UMBB/FSI/2020 Page 1
Chapitre I
Présentation du sujet
Chapitre I Présentation du sujet
I. Présentation du sujet
I.1.1. Introduction
Les produits pétroliers sont très importants dans notre vie, car ils sont
principalement la source de l’énergie (gasoil ou essence pour automobile, électricité,
bitume …. etc), alors qu’ils nécessitent en toute évidence des techniques de stockage
afin de simplifier l’utilisation totale de cette énergie.
Dans le cadre de cet immense besoin, l’être humain a réussi à inventé ces techniques,
qui se représentes dans des plusieurs types de bac de stockages, chacun est réalisé
pour la réservation d’un produit spécifique.
La gamme des produits industriels stockés est très étendue et leurs caractéristiques
sont très déférentes.
UMBB/FSI/2020 Page 2
Chapitre I Présentation du sujet
I.1.3.1. Sphères
Elles représentent la forme idéale pour les stockages sous forte pression car c’est sur
ce type de coque que le niveau des contraintes de membrane reste le plus faible. Elles
permettent de réaliser économiquement des capacités importantes.
I.1.3.2. Sphéroïdes
Ils sont utilisés comme moyen de stockage intermédiaire entre les réservoirs
cylindriques verticaux sous faible pression et les ballons ou les sphères sous forte
pression.
Figure I. 3: Sphéroïdes.
UMBB/FSI/2020 Page 3
Chapitre I Présentation du sujet
I.1.3.3. Ballons
Ce genre de réservoir est destiné en premier choix pour le stockage des produits qui
nécessitent une pression importante, ils peuvent êtres aérien ou placés sous un talus
de terre.
Les réservoirs cylindriques verticaux à fond plat que l’on peut différencier par le type de
couverture.
UMBB/FSI/2020 Page 4
Chapitre I Présentation du sujet
Les cuves ouvertes ne comportent pas de toit et leur emploi est limité aux
quelques liquides que l’on peut, sans danger, pour leur qualité ou pour l’environnement,
exposer à l’air libre.
Les réservoirs à toit fixe permettent une meilleure conservation des liquides de faible
tension de vapeur qui sont plutôt dangereux ou polluants.
UMBB/FSI/2020 Page 5
Chapitre I Présentation du sujet
Les toits fixes autoportants sont soit coniques avec une pente de 1/5 ou 1/6, soit sphériques
avec rayon de courbure compris entre 0,8 et 1,5 fois le diamètre du réservoir.
Réservoirs à toit fixe écran flottant : ce sont des réservoirs à toit fixe dans les quels
est installés un toit flottant, également désigné sous l’appellation d’écran flottant. Leurs
toiture sont soit supporté ou autoportant.
UMBB/FSI/2020 Page 6
Chapitre I Présentation du sujet
Les toits flottants couvrent et flottent sur la surface du liquide contenant dans le
réservoir, cette catégorie de réservoirs est destinée à contenir des liquides volatils.
Les réservoirs à toit flottant comprennent une circulaire centrale, appelée « pont »,
directement posée sur le liquide stocké, et à l’aide des caissons d’air le toit aura la
capacité de flottabilité.
UMBB/FSI/2020 Page 7
Chapitre I Présentation du sujet
Ils sont destinés pour le stockage d’une capacité volumique importante de produits
qui risque de perdre par évaporation. Ils se composent de deux ponts :
Pont inférieur : il est souvent plat, mais parfois il peut être construit avec une légère
conicité vers le haut.
Pont supérieur : il se repose sur des chevrons en profilés, installés radialement entres les
couronnes qui séparent les deux ponts. Il comporte une pente qui favorise le drainage des
eaux vers le centre du toit.
I.2.1. Introduction
Etude globale d’un réservoir cylindrique à toit fixe avec dimensionnement d’un tronçon de
tuyauterie.
UMBB/FSI/2020 Page 8
Chapitre I Présentation du sujet
(Cette valeur choisir pour avoir un minimum des chutes des tôles)
Produit de stockage……………………………………………….Gazoil
Température……………………………………………………....Ambiante
Pression……………………………………………………………Atmosphérique
Séisme………………………………………………………………Oui
UMBB/FSI/2020 Page 9
Chapitre I Présentation du sujet
I.3. Conclusion
UMBB/FSI/2020 Page 10
Chapitre II
II.1. Introduction
Dans cette partie de notre projet on va présenter une étude globale des effets de
vent et neige exercé sur le réservoir. On utilise pour cela le règlement NV65
(Neige et Vent 65).
- Catégorie de construction : 6.
- Coefficient de masque : Km = 1
- Diamètre du réservoir : 45 m
Définition
Par convention ; les pressions dynamique de base normales et extrêmes
sont celles qui s’exercent a une hauteur de 10 m au-dessus du sol, pour un site
normale sans effet de masque sur un élément dont la plus grande dimension est
égale à 50m ;
UMBB/FSI/2020 Page 11
Chapitre II Etude Climatique
La vitesse du vent n'est pas uniforme dans l'espace. Les relevés météo sont
faits sur des surfaces frappées par le vent dont la plus grande dimension ne dépasse
pas 0,50 m. Si la surface frappée est beaucoup plus grande, la résultante moyenne des
UMBB/FSI/2020 Page 12
Chapitre II Etude Climatique
efforts pourra donc être réduite en pondérant les pressions dynamiques de base par un
coefficient de réduction δ ≤ 1.
- la grande dimension est le diamètre qui est égal à 45m - la hauteur H est égale à
19,48 m < 30m
𝑉𝑑 𝑅𝑒 𝑣 4,17×105 ×14,4×10−6
Re = → d= =
ʋ 𝑉 44,44
On a :
d < 0,28 et 0,5 < d√𝑞10 < 1,5 → Cto = 0,9-0,30×d√𝑞10 (tableau 15 page 93)
Dans la direction du vent, il existe une interaction dynamique entre les forces
engendrées par les rafales de vent et la structure elle-même. La connaissance du mode
fondamental d'oscillation de la structure dans la direction de vent étudiée est primordiale
UMBB/FSI/2020 Page 13
Chapitre II Etude Climatique
pour la prise en compte de ce phénomène. Plus la structure sera flexible (grande période
d'oscillation) et plus les amplifications des déformations, et donc des efforts dans la
structure, seront importantes. Pour tenir compte de cet effet, il faut pondérer les pressions
dynamiques de base par un coefficient « d'amplification dynamique »β.
𝛽 = 𝜃(1 + 𝜀𝜏)
Avec :
𝜀 = 0,3
𝜏 = 0,345
Pour un cylindre de catégorie 6 les actions extérieures sont données sous la forme
polaire pour γ = 1 (NV65)
Dans notre cas γ =0,9 donc il faut faire une extrapolation linéaire pour trouver les valeurs
de Ce
UMBB/FSI/2020 Page 14
Chapitre II Etude Climatique
Figure II. 1: Forme polaire des actions extérieures pour γ = 1 etγ = 1,3.
Pour α = 0 on a
γ = 1 Ce = - 1,2 - 1,2 =1 a + b
Α γ Ce
0 0,9 -1,06
50 0,9 0
90 0,9 1
UMBB/FSI/2020 Page 15
Chapitre II Etude Climatique
On a deux cas :
Surpression : Dépression :
Ci = - 0,6(1,10-0,405) C i = - 0,6(1,10-0,405)
Ci = 0,4017 Ci = -0,4017
UMBB/FSI/2020 Page 16
Chapitre II Etude Climatique
Pour les constructions ouverts à leurs parties supérieurs, on applique une dépression
uniforme égale à : -0, 3 q
Selon NV65 page 157, on a une dépression uniforme.
UMBB/FSI/2020 Page 17
Chapitre II Etude Climatique
Le cas le plus défavorable, lorsque le réservoir est vide ou moitie remplis le toit joue
un rôle de raidisseur. De ce fait les contraintes de compression sont moins importantes.
C max = 1,46
UMBB/FSI/2020 Page 18
Chapitre II Etude Climatique
Donnée de calcul :
• Altitude : 0 m.
𝑺 = µ × 𝑺𝒌
Avec :
𝑺𝒌 =(0,04×H_altitude+10)/100
Avec :
UMBB/FSI/2020 Page 19
Chapitre II Etude Climatique
II.5. Conclusion
L’étude climatique permet de déterminer les actions climatiques les plus défavorables
du vent (intérieurs extérieurs et résultantes) agissant sur les parois du réservoir.
UMBB/FSI/2020 Page 20
Chapitre III
III.1. Introduction
Afin de faire la construction d’un bon produit qui possède un bon rapport de
qualité, une satisfaction à l’utilisateur, et qui fonctionne bien, il va falloir de prendre en
compte l’étude de dimensionnement, afin de minimiser les chutes dans les normes d’une
bonne production, ce qui diminue le coût du produit.
Ce chapitre de dimensionnement est pour l’étude de :
UMBB/FSI/2020 Page 21
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
Resistance à la
Résistance à la traction élastique
Matériau rupture
minimale (Mpa)
(Mpa)
Acier A573-gr70 290 485
Acier A573-gr70
0.24 0.8 0.5 0.035 0.053
On trouve que CE < 0,3, donc : le matériau a une bonne soudabilité et ne nécessite pas de
préchauffage.
UMBB/FSI/2020 Page 22
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
𝐌𝐧 𝟎.𝟗
𝐂𝐄 = 𝐂% + = 0.21 + 𝟐𝟎 = 0.25 < 0.3
𝟐𝟎
On trouve que CE < 0,3, donc : le matériau a une bonne soudabilité et ne nécessite pas de
préchauffage.
UMBB/FSI/2020 Page 23
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
D’après l’API 650 (5.4.1) l’épaisseur minimale nominale de toutes les tôles centrale du fond
est 6 mm.
Épaisseur nominale = 6 mm ;
Surépaisseur de corrosion = 3 mm ;
Tb = t (min) + CA = 6 + 3 = 9 mm.
UMBB/FSI/2020 Page 24
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
Les tôles annulaires du fond auront une largeur radiale minimale de 600 millimètres de
l’intérieur de la 1èr virole vers le centre du fond. Une plus grande largeur radiale des tôles
annulaires est exigée d’après l’API 650 (article 5.5.2) et calculée comme suit :
Avec :
b : la largeur de tôle annulaire ; H : la hauteur de réservoir ;
Tb : l’épaisseur des tôles annulaire ; G : la densité du liquide.
𝟐𝟏𝟓𝒕𝒃
𝒃=
(𝑯 × 𝑮)𝟎,𝟓
UMBB/FSI/2020 Page 25
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
L’épaisseur de tôles marginales est égale à l’épaisseur minimale selon la norme API 650,
tableau 5.1 a
Tb = Tmin + CA
La contrainte Sb sur la première virole de la robe est la valeur la plus grande entre les deux
valeurs suivantes :
Donc :
Sb = 200MPa
Sb = 200MPa ≤ 210MPa
Donc l’épaisseur minimale de la tôle marginale du fond de bac (sans prendre en considération
l’épaisseur de corrosion) :
Tbr = 7mm
Alors on a : Tb = Tbr + CA = 10 mm
Alors :
𝟐𝟏𝟓𝒕𝒃 𝟐𝟏𝟓 × 𝟏𝟎
𝒃= = = 𝟓𝟒𝟔, 𝟐𝟖 𝒎𝒎
(𝑯 × 𝑮)𝟎,𝟓 (𝟏𝟖, 𝟒𝟒 × 𝟎, 𝟖𝟒)𝟎,𝟓
UMBB/FSI/2020 Page 26
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
𝑷𝒇𝒐𝒏𝒅 𝝅𝑫 𝟏𝟒𝟏, 𝟑
𝑵𝒕ô𝒍𝒆𝒔 𝑴 = = = = 𝟕, 𝟓𝒕ô𝒍𝒆𝒔
𝟐𝑳𝒕ô𝒍𝒆 𝑴 𝟗. 𝟒𝟐 × 𝟐 𝟗. 𝟒𝟐 × 𝟐
Ptotal du fond = Ptoles marginales + Ptoles centrales → 107.10 + 8,873 = 115,98 tonnes = 116 tonnes
UMBB/FSI/2020 Page 27
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
Elle doit résister aux contraintes développées par la pression hydrostatique du liquide
stocké et est constituée de rangés de tôles rectangulaires de longueur (L) superposées appelées
viroles, qui sont soudées bout à bout. Les joints verticaux de ces tôles sont généralement décalés,
à chaque changement de viroles du tiers de leurs longueurs. L’épaisseur minimale de chaque
virole est calculée à partir de formules simples définies par API 650 paragraphe 5.6.3.2, sa valeur
dépend des dimensions de la cuve, de la masse volumique du produit stocké, des caractéristiques
mécaniques des aciers employés, des coefficients de sécurité imposés par le code, de la
température d’étude et de la surépaisseur de corrosion retenue.
𝑯𝒓
𝑵𝒗 =
𝒍
Avec :
Nv : le nombre de viroles ;
Hr : la hauteur de réservoir ;
l : la largeur de la tôle obtenue.
𝟏𝟖, 𝟒𝟒
𝑵𝒗 = = 𝟕, 𝟓𝟏
𝟐, 𝟒𝟓
UMBB/FSI/2020 Page 28
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
Avec :
Nt/v : le nombre des tôles pour chaque virole ;
L : la langueur de la tôle obtenue ;
P : le périmètre du réservoir ;
D : le diamètre du réservoir.
𝝅𝑫 𝝅 × 𝟒𝟓
𝑵𝒕/𝒗 = = = 𝟏𝟓
𝑳 𝟗, 𝟒𝟐
𝑵 = 𝟏𝟓 × 𝟖 = 𝟏𝟐𝟎 𝒕ô𝒍𝒆𝒔
Formule établie par un calcul théorique approché d’après l’API 650 (5.6.3.2):
𝟒, 𝟗 × 𝑫 × (𝑯 − 𝟎, 𝟑) × 𝑮
𝒕𝒅 = + 𝑪𝑨
𝑺𝒅
Formule établie par les essais hydrostatiques d’après l’API 650 (5.6.3.2):
𝟒, 𝟗 × 𝑫 × (𝑯 − 𝟎, 𝟑)
𝒕𝒕 =
𝑺𝒕
Avec :
UMBB/FSI/2020 Page 29
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
1èr virole :
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟏𝟖, 𝟒𝟒 − 𝟎, 𝟑) × 𝟎, 𝟖𝟒
𝒕𝒅𝟏 = + 𝟑 = 𝟐𝟎, 𝟒𝟎𝒎𝒎
𝟏𝟗𝟑
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟏𝟖, 𝟒𝟒 − 𝟎, 𝟑)
𝒕𝒕𝟏 = = 𝟏𝟗, 𝟐𝟑𝒎𝒎
𝟐𝟎𝟖
2ème virole :
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟏𝟓, 𝟗𝟗 − 𝟎, 𝟑) × 𝟎, 𝟖𝟒
𝒕𝒅𝟐 = + 𝟑 = 𝟏𝟖, 𝟎𝟓𝒎𝒎
𝟏𝟗𝟑
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟏𝟓, 𝟗𝟗 − 𝟎, 𝟑)
𝒕𝒅𝒕𝟐 = = 𝟏𝟔, 𝟔𝟑𝒎𝒎
𝟐𝟎𝟖
3ème virole :
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟏𝟑, 𝟓𝟒 − 𝟎, 𝟑) × 𝟎, 𝟖𝟒
𝒕𝒅𝟑 = + 𝟑 = 𝟏𝟓, 𝟕 𝒎𝒎
𝟏𝟗𝟑
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × 𝟏𝟑, 𝟓𝟒 − 𝟎, 𝟑)
𝒕𝒕𝟑 = = 𝟏𝟒, 𝟎𝟑𝒎𝒎
𝟏𝟐𝟎𝟖
4ème virole :
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟏𝟏, 𝟎𝟗 − 𝟎, 𝟑) × 𝟎, 𝟖𝟒
𝒕𝒅𝟒 = + 𝟑 = 𝟏𝟑, 𝟑𝟓 𝒎𝒎
𝟏𝟗𝟑
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟏𝟏, 𝟎𝟗 − 𝟎, 𝟑)
𝒕𝒕𝟒 = = 𝟏𝟏, 𝟒𝟑 𝒎𝒎
𝟐𝟎𝟖
5ème virole :
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟖, 𝟔𝟒 − 𝟎, 𝟑) × 𝟎, 𝟖𝟒
𝒕𝒅𝟓 = + 𝟑 = 𝟏𝟏 𝒎𝒎
𝟏𝟗𝟑
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟖, 𝟔𝟒 − 𝟎, 𝟑)
𝒕𝒕𝟓 = = 𝟖, 𝟖𝟒𝒎𝒎
𝟐𝟎𝟖
6ème virole :
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟔, 𝟏𝟗 − 𝟎, 𝟑) × 𝟎, 𝟖𝟒
𝒕𝒅𝟔 = + 𝟑 = 𝟖, 𝟔𝟓𝒎𝒎
𝟏𝟗𝟑
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟔, 𝟏𝟗 − 𝟎, 𝟑)
𝒕𝒕𝟔 = = 𝟔, 𝟐𝟒𝒎𝒎
𝟐𝟎𝟖
7ème virole :
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟑, 𝟕𝟒 − 𝟎, 𝟑) × 𝟎, 𝟖𝟒
𝒕𝒅𝟕 = + 𝟑 = 𝟔, 𝟑𝟎 𝒎𝒎
𝟏𝟗𝟑
UMBB/FSI/2020 Page 30
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟑, 𝟕𝟒 − 𝟎, 𝟑)
𝒕𝒕𝟕 = = 𝟑, 𝟔𝟒𝒎𝒎
𝟐𝟎𝟖
8ème virole :
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟏, 𝟐𝟗 − 𝟎, 𝟑) × 𝟎, 𝟖𝟒
𝒕𝒅𝟕 = + 𝟑 = 𝟑, 𝟗𝟓 𝒎𝒎
𝟏𝟗𝟑
𝟒, 𝟗 × 𝟒𝟓 × (𝟏, 𝟐𝟗 − 𝟎, 𝟑)
𝒕𝒕𝟕 = = 𝟏, 𝟎𝟒 𝒎𝒎
𝟐𝟎𝟖
Remarque
UMBB/FSI/2020 Page 31
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
Avec :
𝑴𝒗 : La masse de la virole (Kg) ;
𝛒𝒂𝒄𝒊𝒆𝒓 : La densité de l’acier utilisé (Kg/m3) ;
𝐒𝐭ô𝐥𝐞 : La surface de la tôle (m²) ;
Ntôle : Le nombre de tôles par virole ;
𝒆𝒗 : L’épaisseur de la virole (m).
UMBB/FSI/2020 Page 32
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
V1 0,021 57068,6
V2 0,019 51633,5
V3 0,016 43480,9
V4 0,014 38045,7
V5 0,011 29893,1
V6 0,01 27175,5
V7 0,009 24458,0
V8 0,008 21740,4
a. Préparation
La cornière sera découpée aux dimensions spécifiées sur les plans d’exécution et cintrées
selon le diamètre extérieure de la virole supérieure de la robe.
Les travaux de préparation seront exécutés en atelier.
b. Assemblage
L’assemblage de la cornière de rive avec la robe sera exécuté par double soudage à
recouvrement avec des joints de soudure d’angle droit.
L’assemblage des tronçons de la cornière de rive sera exécuté par un soudage bout à bout
UMBB/FSI/2020 Page 33
Chapitre III Calcul du fond et de la robe
Recommandation
La robe de réservoir sera munie d’une cornière de rive, conformément aux exigences de
la Norme API.650.Std, de taille L : 100 x 100 x 10 voir schéma.
III.4. Conclusion
Le fond et la robe sont les parties du réservoir les plus sollicitées aux charges engendrées
par le produit stocké et aux effets extérieurs. Ils doivent par conséquent être soigneusement
conçus.
UMBB/FSI/2020 Page 34
Chapitre IV
Calcul du toit
Chapitre IV Calcul du toit
IV.1. Introduction
Dans ce chapitre, notre travail consiste à choisir les éléments structuraux et les
vérifier afin d’assurer la stabilité et la résistance de l'ouvrage aux différentes sollicitations
auxquelles il est soumis en utilisant les valeurs des charges pondérées (ELU). La
vérification relative à la flèche sera effectuée sous charges non pondérées (ELS). Les
éléments que nous avons étudiés dans ce chapitre sont : les entretoises, les chevrons et les
poteaux. Le règlement utilisé c'est l’EUROCODE3.
Pour assurer la stabilité du toit, il est nécessaire de vérifier tous les éléments qui
composent la charpente.
Le réservoir à toit fixe supporté le toit conique assez plat avec une pente
recommandée de 1/20 ou 1/12 (5%, 9%) notamment pour que le toit soit calorifugé. Ces
toits sont constitués d’une charpente supportée par un ou plusieurs poteaux en tubes ou en
profilés, qui s’appuient sur le fond de l’ouvrage.
Les tôles d’un toit reposent sur des chevrons rayonnants qui prennent appui au
centre de réservoir sur le poteau central, en périphérie sur la robe, et pour les réservoirs
de diamètre supérieur à 25m, sur des poteaux intermédiaires ; ces derniers sont disposée
sur des cercles concentriques et sont reliés en tête par des pannes droites sur lesquelles
viennent sen posé des chevrons.
UMBB/FSI/2020 Page 35
Chapitre IV Calcul du toit
Surépaisseur de corrosion Ca = 02 mm
D’après l’API 650 (5.10.2.2) les épaisseurs des tôles du toit ne devront pas être
inférieures à 5mm (3/16 in).
𝒕𝒎𝒊𝒏 + 𝑪𝒂 = 𝟓 + 𝟐 = 𝟕 𝒎𝒎
UMBB/FSI/2020 Page 36
Chapitre IV Calcul du toit
P = 𝛒 × 𝐒𝐭ô𝐥𝐞𝐬 × 𝐞 × Ntôles
P=7850×22,7964×0.007×70= 87686,35kg
Après une succession des calculs, nous avons déduit qu’un profilé IPE 240 convient
comme entretoise.
UMBB/FSI/2020 Page 37
Chapitre IV Calcul du toit
Résolution du système
Comme indiqué sur la figure IV.3, l’entretoise est chargée par trois types decharge : une
charge répartie q (charges de : vent, neige, poids propre de toit) et deux charges concentrées
(deux ouvriers + caisse à outils). Pour résoudre ce problème on utilise la méthode de
superposition.
Classe de section:
275
ε=√ 𝑓 =0,93
𝑦
L’âme :
𝑑
≤72ε
𝑡𝑤
𝑑 ℎ−2𝑡𝑓−2𝑟 240−2(9.8+15)
= = =30.70 ≤72ε
𝑡𝑤 𝑡𝑤 6.2
Les semelles :
𝑐
≤9ε
𝑡
𝑓
𝑐 𝑏−𝑡𝑤−2𝑟 120−6.2−2 15
= = = 4.27 ≤9ε Donc la section de classe I
𝑡𝑓 2𝑡𝑓 2 9.8
Gp = 276,36 daN /m
UMBB/FSI/2020 Page 38
Chapitre IV Calcul du toit
Charge de neige
S = 8 daN/m2
S = 8 x3.75 = 30daN/m
S = 200 daN
Suivant z-z' :
Suivant y-y' :
UMBB/FSI/2020 Page 39
Chapitre IV Calcul du toit
2 2 l
éq y z
200
490
éq = 1,64 2,45 Donc la condition est vérifiée.
200
Suivant z-z' :
Suivant y-y' :
L²
M Z , sd T =125,64×
4,9 . 2
8 8
Mz, sd 377,07 daN.m.
UMBB/FSI/2020 Page 40
Chapitre IV Calcul du toit
Suivant y-y' :
Suivant z-z' :
z ' =. 0,39cm ,
96 E Iy 96 2.1 10 6 3891.6
79 F1 L3 79 3,58 10 2 (490) 3
2 2
y' = . 0,0020cm ,
96 E Iz 96 2.110 6 283.58
2 2 l
éq y' z '
200
490
éq = 0,39 2,45 La condition de la flèche est vérifiée.
200
UMBB/FSI/2020 Page 41
Chapitre IV Calcul du toit
Calcul de moment de résistance plastique de la section brute par rapport à l'axe z-z'
Calcul de moment de résistance plastique de la section brute par rapport à l'axe y-y'
My Mz
1.
M pl . y.Rd M pl . z .Rd
6056,09 377.81
Alors : 0,83 1 donc l’entretoise 1 résiste à la flexion bi axiale.
7840,45 1578,77
UMBB/FSI/2020 Page 42
Chapitre IV Calcul du toit
Pour assurer la stabilité de toiture, il est nécessaire de vérifier la résistance des chevrons qui
seront modélisés comme des poutres sur 04 appuis d’égales travées, qui reçoivent des charges
réparties (poids propre) et ponctuelles (réactions des entretoises en milieu des travées), donnant
lieu à la flexion.
Par rapport à la disposition et la longueur des chevrons, on va vérifier leur stabilité.
Après une succession des calculs, nous avons abouti que le profilé IPE400, convient comme un
chevron.
tw=8.6mm Iz=1317.58cm4
tf=13.5mm Wplz=229cm3
UMBB/FSI/2020 Page 43
Chapitre IV Calcul du toit
Résolution de système
Comme indiqué sur la figure ci-dessus Le chevron est chargé par deux types de charge, une
charge répartie q et 03 charges concentrées P identiques.
Classe de section:
275
𝜀 =√ =0,93
𝑓𝑦
L’âme :
𝑑
≤72ε
𝑡𝑤
𝑑 ℎ−2𝑡𝑓−2𝑟 400−2(13.5+21)
= = =38.46 ≤72ε
𝑡𝑤 𝑡𝑤 8.9
La semelle :
𝑐
≤9ε
𝑡𝑓
𝑐 𝑏−𝑡𝑤−2𝑟 180−8.9−2 21
= = =4.78 ≤9ε Donc la section de classe I
𝑡𝑓 2𝑡𝑓 2 13.5
UMBB/FSI/2020 Page 44
Chapitre IV Calcul du toit
l 752
1 3,76cm La condition de la flèche est vérifiée.
200 200
UMBB/FSI/2020 Page 45
Chapitre IV Calcul du toit
l 752
2 3,76cm La condition de la flèche est vérifiée.
200 200
My, sd Q
L²
= 2969×
7,52 20987,26dan.m .
2
8 8
My, sd 20987,26dan.m .
Pour simplifier nos calculs, on remplacera les charges concentrées en milieu de travée par
une charge uniformément repartie afin d’utiliser les abaques de MACQUART.
l 752
1 3,76cm La condition de la flèche est vérifiée.
200 200
l 752
'2 3,76cm La condition de la flèche est vérifiée.
200 200
UMBB/FSI/2020 Page 46
Chapitre IV Calcul du toit
La flèche totale
l
t1 = 1 + '1 = 0,89 + 0,02 = 0,91cm = 3,76 cm
200
l
t 2 = 2 + '2 = 0,013 + 0,00032 = 0,01332 cm = 3,76 cm
200
L²
My, sd Q = 2969×
7,52 20987,26dan.m .
2
8 8
My, sd 20987,26dan.m
=> M C . Rd 279222,7dan.m
M Sd 20987,26dan.m
M Sd 20987,26
Enfin, on vérifie le rapport suivant : = 279222,7 = 0,075 < 1 bien que le chevron
M C .Rd
résiste à la flexion simple.
Après une succession des calculs, nous avons abouti que le profilé tubulaire Ø273
(S275), convient comme poteau :
D nominal = 273 mm
P = 23.9 kg/m
tw= 3.6 mm
i = 9.526 cm
UMBB/FSI/2020 Page 47
Chapitre IV Calcul du toit
275
2 0.85 (eurocode3 P136)
f
GP GV GN
F
N Poutaeux
Nombre de poteaux :
N Poteaux= 48+1
N Poteaux= 49 poteaux
UMBB/FSI/2020 Page 48
Chapitre IV Calcul du toit
Charge de tôles :
Surface de cône
Scone =𝛑 × 𝐑 × √𝑹𝟐 + 𝒉𝟐
Charge chevrons :
Chevrons= L × P × N
L= longueur chevron
P= poids de chevron
Charge entretoises:
Charge de charpente :
Gp = 2224,68 kN.
UMBB/FSI/2020 Page 49
Chapitre IV Calcul du toit
Charge de vent :
G P GV G N 𝟐𝟐𝟏𝟔,𝟔𝟖+𝟑𝟔𝟖𝟎,𝟎𝟗+𝟏𝟐𝟕,𝟒𝟏
F = 122,94𝐾𝑁
N Poutaeux 𝟒𝟗
F=122,94kN.
σ F σe Avec : F = 95,75kN.
A
A=30.47cm²
𝜎e=275Mpa
𝐹 95,75 ∗ 103
𝜎= = = 31,42𝑀𝑝𝑎
𝐴 3047
Poteau central :
UMBB/FSI/2020 Page 50
Chapitre IV Calcul du toit
Tel que la résistance de calcul au flambement d’un élément doit être prise égale à :
A A f y
Ny, sd
M1
Avec :
γM1=1.1
A = 30.47cm²
I =9.526cm
1
²
2 0.5
Φ=0.5[1+α(λ̅-0.2) +λ̅2].
Avec :
𝐿𝑌 (𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡) 1388,8
𝜆= = = 145,79
𝑖𝑦 9.526
λ 1= 93.9×ε 235
0.92
fy
λ 1= 93.9×0.92=86.38.
UMBB/FSI/2020 Page 51
Chapitre IV Calcul du toit
145,79
𝜆̄ = ( ) [1]2 = 1.88
86.38
α = 0,21
1
𝑥= = 0,18
2,44 + [2,442 + 1.882]0.5
Poteau intermédiaire 2 :
Telle que la résistance de calcul au flambement d’un élément doit être prise égale à :
A A f y
Ny, sd
M1
UMBB/FSI/2020 Page 52
Chapitre IV Calcul du toit
Avec :
γM1=1.1
fy=275 Mpa
A = 30.47cm²
i= 9.526cm
1
²
2 0.5
Φ=0.5[1+α(λ̅-0.2) +λ̅2].
Avec :
𝐿𝑌 (𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡) 1322,3
𝜆= = = 138,8
𝑖𝑦 9.526
λ 1=93.9×ε 235
0.92
fy
λ 1=93.9×0.92=86.38.
138,8
𝜆̄ = ( ) [1]2 = 1,6
86.38
α = 0,21
Φ = 0,5[1+0,21(1,6-0,2)+1,62] = 1,92.
1
𝑥= = 0,22
1,92 + [1,922 + 1,62]0.5
UMBB/FSI/2020 Page 53
Chapitre IV Calcul du toit
IV.8. Conclusion
Les charpentes de toit soutenues par des poteaux son reconnues comme des structures
économiques cas leur conception permet un montage simple sur site. Ce type de charpente peut
être employé sur de plus grands réservoirs car il n’est pas limité en diamètre vu qu’il est toujours
possible de l’agrandir en ajoutant une rangée supplémentaire de poteaux, d’entretoises et de
chevrons.
UMBB/FSI/2020 Page 54
Chapitre V
Stabilité du réservoir
Chapitre V Stabilité du réservoir
V. Stabilité du réservoir
V.1.1. Introduction
Selon l’API 650 STD (5.9.6.1), le module d’inertie minimum requis de la section de la poutre
est donné par la formule suivante :
𝐷 2 ×𝐻 𝑉 2
Zmin = × (190)
17
UMBB/FSI/2020 Page 55
Chapitre V Stabilité du réservoir
Tel que :
𝑡 3 190 2
Hmax= 9,47 × t × √(𝐷 ) × ( )
𝑉
8 3 190 2
Hmax= 9,47 × 8 × √( ) × ( ) = 8m
45 160
Hmax= 8m
Tels que :
t 5
Wtri = ∑8𝑖=1 (wi × √( uniform ) )
t actuel
Tels que :
8 5
Wtr1 = (2450 × √(21) ) = 219,45 mm Wtr1 = 219,45mm
UMBB/FSI/2020 Page 56
Chapitre V Stabilité du réservoir
8 5
Wtr2 = (2450 × √(19) ) = 281,84 mm Wtr2 = 281,84mm
8 5
Wtr3 = (2450 × √(16) ) = 433,10 mm Wtr3 = 433,10mm
8 5
Wtr4 = (2450 × √(14) ) = 604,74 mm Wtr4 = 604,74 mm
8 5
Wtr5 = (2450 × √( ) ) = 1105mm Wtr5 = 1105 mm
11
8 5
Wtr6 = (2450 × √(10) ) = 1402,46 mm Wtr6 =1402,46mm
8 5
Wtr7 = (2450 × √(9) ) =1825 mm Wtr7 = 1825 mm
8 5
Wtr8 = (1250 × √(8) ) = 1250 m Wtr7 = 1250 mm
V1 8 21 2450 219,45
V2 8 19 2450 281,84
V3 8 16 2450 433,10
V4 8 14 2450 604,74
V5 8 11 2450 1105
V6 8 10 2450 1402,46
V7 8 9 2450 1825
V8 8 8 1250 1250
UMBB/FSI/2020 Page 57
Chapitre V Stabilité du réservoir
Hmax≥ Wtri
8m ≥ 7,12m
Selon API 650 STD (5.11.2.1),pour que le bac soit stable et ne nécessite pas d’ancrage les
trois conditions suivantes doivent être vérifiées :
𝑀𝐷𝐿
1) 0,6Mw + Mpi< + MDLR
1,5
(𝑀𝐷𝐿 + 𝑀𝐹)
2) Mw + FP(Mpi) < + MDLR
1,5
𝑀𝐷𝐿
3) Mws + FP(Mpi) < + MDLR
1,5
Avec:
MwR = Pr x SpR x LR
V 2 H
MwR = Pr x ( ) x D.H.
190 2
160 2 18,44
MwR = 0,86x ( ) x 45 x18,44 x = 4665,90 KN.m
190 2
UMBB/FSI/2020 Page 58
Chapitre V Stabilité du réservoir
Tels que :
Calcul de MWS
MwS = PT x SpT x LT
V 2
MwS= 1,44 x ( ) . 𝜋 x R2.(H + H2)
190
160 2
MwS= 1,44 x ( ) . 𝜋 x 22,52.(18,44 + 1,4) = 32205,61 KN.m
190
Tels que :
- PT : Pression verticale du vent (soulèvement sur le toit) = 1,44 KPa = 146,839 kg/m2 ;
- SpT : Surface horizontale projetée du toit (m2) ;
- LT : Hauteur du centre de gravité du toit (m).
- H2 : Hauteur du toit = 1,4 m.
Alors :
Mw = MwR+ MWs
Mw = 36871.51 KN.m
Calcul de MDL
Tels que :
Alors :
MDL = 117891,67KN.m
Calcul MF
MF = (WL × 2π.R) × R
WL = 30,2KN.m
Donc :
MF = 96013,35 KN.m
Tel que :
Fonction
en Mwr Mws Mw MDls MDLR MDL WL MF Mpi
(KN.m)
0
Valeurs 4665,90 32205,61 36871.51 67836,37 50055,3 117891,67 30,2 96013,35
UMBB/FSI/2020 Page 60
Chapitre V Stabilité du réservoir
V.2.1. Introduction
UMBB/FSI/2020 Page 61
Chapitre V Stabilité du réservoir
Wr =2224680+0,1(0,08× 1589,62)=2224692,7 N
Wr=2224692,7N =2224,6927KN
UMBB/FSI/2020 Page 62
Chapitre V Stabilité du réservoir
Ou :
Fv : [API 650 (Tabl E-2)] Coefficient de vitesse basée sur le site, à une période d’une (01)
seconde.
Tc : période naturelle de comportement du liquide pour le mode convectif, (secondes).
UMBB/FSI/2020 Page 63
Chapitre V Stabilité du réservoir
TL : [API 650 (E4.6.1)] période de transition (dépend de la région) pour plus long période de
tremblement de terre, (secondes).
K = 1,5 : [API 650 (E2.2)] Coefficient d’ajustement (d’amortissement) de l’accélération de
spectre de 5% à 0,5%.
Ts = (Fv ×S1) / (Fa ×Ss) = 1,5×0,31/ 1,1×0,625=0,676 sec [API 650 (E2.2)] en (seconde)
TL = 4 sec.
TC = 1,8 KS D1/2
Et
0,578
Ks= 3.68𝐻
=0.61
√𝑡𝑎𝑛ℎ( )
𝐷
Tc = 1,8×0,61×√45 = 7,36 s
Ac=0,012%g
Wi =110894116,7N
UMBB/FSI/2020 Page 64
Chapitre V Stabilité du réservoir
WC = 122686167,2N
Xi = 0,375 H
Xi = 6,91m
[cosh(3,67 . (H/D)) – 1]
Xc = [1 − H
] .H
3,67 . (D) . [sinh(3,67 . (H/D))]
[cosh(3,67 .(18,44/45) – 1]
Xc = [1 − 18,44 ] × 18,44 = 10,63m
3,67 .( ).[sinh(3,67 .(18,44/45))]
45
XC = 10,63m.
𝟏𝟐𝟐𝟔𝟖𝟔𝟏𝟔𝟕, 𝟐 Xc 10,63
Wc
𝟏𝟏𝟎𝟖𝟗𝟒𝟏𝟏𝟔, 𝟕 Xi 6,91
Wi
UMBB/FSI/2020 Page 65
Chapitre V Stabilité du réservoir
Pour un réservoir auto-ancré (qui ne nécessite pas d’ancrage) une partie de son poids
doit résister au moment de renversement Mrw.
Un réservoir sera auto-ancré si les conditions suivantes sont réalisées:
La force de résistance est suffisante pour assurer la stabilité du réservoir, (par exemple, le
rapport d'ancrage, J ≤ 1,54).
la largeur maximale de la tôle marginale du fond de réservoir, pour la détermination des
forces résistantes, est de 3,5% par rapport au diamètre du réservoir.
la contrainte de compression de la robe doit satisfaire au (API 650 E.6.2.2).
l’épaisseur de la tôle marginale de fond du réservoir ne doit pas être supérieure à l’épaisseur
de la première virole de la robe.
Wt : charges de toutes les parties (robe y compris accessoires, poids de toit supporté par la robe,
et 10% de la charge de neige), qui font une contrainte sur les parties inferieures de la robe,
N/m.
Ws Wrs
Wt = +
πD πD
Ws = 3014950N=3014,95 KN: poids de la robe.
Wrs = 2224692,7 N=2224,692KN: charge du toit sur la robe plus 10% de la charge de neige par
unité de la longueur de la circonférence du réservoir.
3014950+2224692,7
Wt = = 37081,68 N/m
π . 45
Wt =37,0816 KN/m
Wa = 99×ta ×√ (Fby × H × Ge): la force résistante de contenu de réservoir.
Fby : 290 MPA : limite d’élasticité minimale du matériau de la tôle marginale du fond.
Ge = 0,94
Wint= soulèvement due à la pression du produit Wint=ƿ×g×h/ π×D [API 650 (E2.2)]
ta = 7 mm : l’épaisseur de la tôle marginale du fond du réservoir (sans surépaisseur de
corrosion).
UMBB/FSI/2020 Page 66
Chapitre V Stabilité du réservoir
L = 0,493 m
L = 0,493 m ≤ 0,035×45 = 1,575 m ; Donc la deuxième condition est vérifiée.
Avec :
t = 17 mm : épaisseur de la première virole de la robe sans la surépaisseur de
corrosion
G = 0,9 : gravité spécifique.
D = 45 m.
Donc :
Fc = 83 ts⁄ D
UMBB/FSI/2020 Page 67
Chapitre V Stabilité du réservoir
Fc = 31,35 MPa
UMBB/FSI/2020 Page 68
Chapitre V Stabilité du réservoir
a- Nbre de tiges d'ancrage: Lorsqu'un ancrage mécanique est requis, au moins six
(06) ancrages doivent être fournis. L'espacement entre les ancrages ne doit pas
dépasser 3m.
Tels que:
UMBB/FSI/2020 Page 69
Chapitre V Stabilité du réservoir
WAB : Charge de soulèvement de réservoir calculée sur les ancrages par unité de
longueur circonférentielle ;
- D = 45 m
- Wt = 37081,68N/m;
- Av = 0,13%.
Alors :
na = π.D/da
• D = 45m;
na = 157 ancrages
UMBB/FSI/2020 Page 70
Chapitre V Stabilité du réservoir
Pour que les tiges choisies soient acceptables ils doivent satisfaire la condition
suivante:
(PAB × 1000) /SA<80%.σe
(49334,44 ×1000) /772,16 < 80%×882,59
638,91 MPA < 706,07 MPA
✓ Condition vérifiée : les tiges d'ancrages choisies résistent aux charges dues à une
force sismique.
V.2.6. Calcul de la résistance du réservoir. Résistance à la rupture fond-robe
V max = 2V / π D
V: forces de cisaillement dues au séisme, N
Les forces de cisaillement entre fond - robe de bac sont données par:
V = √(Vi)2 + (Vc)2
UMBB/FSI/2020 Page 71
Chapitre V Stabilité du réservoir
Pour que le réservoir soit stable (résiste aux forces du glissement) l’inéquation
suivante doit être vérifiée :
Vs > V
V : forces de cisaillement dues au séisme, N
Vs : force de frottement, N
Wp = 241302022,9N ;
UMBB/FSI/2020 Page 72
Chapitre V Stabilité du réservoir
V.3. Conclusion
Les trois conditions sont vérifiées donc le réservoir est stable aux forces de glissement
du vent et il ne nécessite pas d’encrage.
UMBB/FSI/2020 Page 73
Chapitre VI
Etude de la tuyauterie
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
VI.1. Introduction
Les fluides sont des corps sans forme propre, ils peuvent subir de grandes
variations de formes sous l’action de forces et de sollicitations diverses. La mécanique
des fluides étudie leurs équilibres et leurs mouvements que l’on appelle É𝒄𝒐𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕.
VI.2. Pompe
En aspiration, si le fluide qu'elle pompe est situé à une altitude plus basse que la pompe
elle-même,
En charge, s'il est situé à une altitude plus haute.
VI.2.2.1. Débit
Le débit 𝑞𝑣 fourni par une pompe centrifuge est le volume refoulé pendant l’unité de
temps. Il s’exprime en mètres cubes par seconde (m3/s) ou plus pratiquement en mètres cubes
par heure (m3/h).
UMBB/FSI/2020 Page 74
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
VI.2.2.3. Rendement
Le rendement ŋ d’une pompe est le rapport de la puissance utile P (puissance
hydraulique) communiquée au liquide pompé à la puissance absorbée Pa par la pompe (en bout
d’abord) ou par le groupe (aux bornes du moteur). Si qv est le débit volumique du fluide, ρ sa
masse volumique et H la hauteur manométrique de la pompe, la puissance P et le rendement ŋ
sont donnés par :
𝑞𝑣 𝜌𝑔𝐻
𝑃 = 𝑞𝑣𝜌𝑔𝐻 ŋ= 𝑃𝑎
Le rendement de la pompe varie avec le débit et passe par un maximum pour le débit
nominal q autour duquel la pompe doit être utilisée et la hauteur manométrique H, au point de
fonctionnement souhaité ainsi que les autres caractéristiques de la pompe sélectionnée, telles que
le rendement N, la puissance absorbée P, le NPSH requis et le diamètre de rognage Dr.
Les producteurs des aciers pour tubes de transport de pétrole brut ont sans cesse
doublé leurs efforts pour améliorer les caractéristiques mécaniques de ces matériaux.
Ils sont souvent contraints de chercher un compromis entre des propriétés
antagonistes. Parmi celles – ci, on peut citer :
La limite d’élasticité.
La résilience, température de traction ductile fragile.
La soudabilité.
Les qualités d’acier couramment utilisées dans la construction des pipelines sont
définies par deux spécifications dans l’API (𝑨𝒎𝒆𝒓𝒊𝒄𝒂𝒏 P 𝒆𝒕𝒓𝒐𝒍𝒆𝒖𝒎 𝑰𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒕𝒆) et
adaptées depuis 1922 par l’industrie pétrolière américaine :
UMBB/FSI/2020 Page 75
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
Ces spécifications sont utilisées d’une façon générale dans le monde entier.
Tableau VI. 1: Propriétés mécaniques des aciers pour tubes selon la norme API.
5L A 207 331
5L B 241 414
API 5L grade B
Et sa dénomination similaire :
UMBB/FSI/2020 Page 76
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
Sans
Grade B 0,28 1,20 0,03 0,03
soudure
Note :
Pour calculer l’épaisseur de n’importe quelle pipe dans la tuyauterie on doit suivre les étapes
suivantes :
t = P × D / 2 (x.E ou y.R)
Tels que :
E : Limite élastique
R : Résistance à la traction
UMBB/FSI/2020 Page 77
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
x : coefficient de E
y : coefficient de R
Puisque ont implanté ce projet à BOUMERDES (RAS DJINET) donc la zone de coefficient doit
être : zone I surface (x = 0,5) (y = 0,3)
Et puisque la nuance de pipe API est de grade B donc E et R devient comme suit :
Grade B (E = 35 K) (R = 60 k) Psi
Pression d’épreuve :
De plus :
t est inclue avec 12,5 % de tolérance et 3 mm d’épaisseur de corrosion donc l’épaisseur de pipe
d’entrée réel sera comme suit :
tréel = t + t × 12,5/100 +3
Après le calcul de cette équation si on trouve la valeur de l’épaisseur réelle moins que la
valeur standard dans l’ASME N° 36.90 on prend la valeur de cette dernière comme une valeur
normalisée, et d’après l’ASME N° 36.90 on a :
Cette méthode se répète pour toutes les opérations qui concernent le dimensionnement
des pipes en tuyauterie.
Qext= Sext×Vext
UMBB/FSI/2020 Page 78
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
𝑄𝑒𝑥𝑡 450
Sext = = 1,2×3600 = 0,1042 m2
𝑉𝑒𝑥𝑡
2
𝜋×𝐷𝑒𝑥𝑡
Donc : Sext = = 0,1042 m2
4
𝑆𝐸𝑒𝑥𝑡×4
D2ext = 𝜋
Tel que :
t = P×Dext /2(y.R)
tréel = t + t×16/100 + 3 mm
Mais d’après l’ASME N° 36.90 l’épaisseur standard de pipe 16 pouces est 9,5 mm et puisque
on a 4,71 mm < 9,5 mm donc l’épaisseur adoptée est :
AN :
Dint = 387,4 mm
Vréel ?
𝑄 𝑄 450
Sint = 𝑉 Vréel = 𝑆 = 0,118×3600 = 1,06 m/s
𝑟é𝑒𝑙 𝑖𝑛𝑡
D’où :
UMBB/FSI/2020 Page 79
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
Arrivée du produit
La vitesse d’entrée c’est la vitesse de refoulement : 3 m/s à 5 m/s. On prend : Vext = 3 m/s
Q = Sext×Vext
𝑄 700
Sext = 𝑉 = 3×3600 = 0,065 m2
𝑒𝑥𝑡
2
𝜋𝐷𝑒𝑥𝑡
Donc : Sext = = 0,065 m2
4
𝑆𝑒𝑥𝑡 ×4
D2ext = 𝜋
Tel que :
t = P×Dext / 2(y.R)
t = (130,5×12) / 2 (0,3× 60 × 103) = 0,044 pouce = 1,11 mm. Donc l’épaisseur réelle de
pipe d’entrée sera comme suit :
tréel = t + t× 12/100 + 3 mm
Mais d’après l’ASME N° 36.90 l’épaisseur standard de pipe 12 pouces est 9,5 mm et
puisque on a 4,24 mm < 9,5 mm donc l’épaisseur adoptée est :
AN :
Dint = 285,8 mm
𝑄𝐸 𝑄 700
Sint = 𝑉 V réel = 𝑆 = 0,064×3600 = 3,04 m/s
𝐸 𝑟é𝑒𝑙 𝑖𝑛𝑡
UMBB/FSI/2020 Page 80
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
Un fluide, en mouvement, subit des pertes d'énergie dues aux frottements sur les
parois de la canalisation (pertes de charge linéaires) ou sur les "accidents" de parcours
(pertes de charge singulières).
∆HT = ∑ Δ H L+ ∑ Δ H s
Avec:
Ce genre de perte notée " ∆H L " est causé par les frottements intérieurs qui se
produisent dans les liquides le long d’une tuyauterie lisse aussi bien que dans les tuyaux
rugueux.
Avec :
• L : Longueur de la tuyauterie.
• V : Vitesse du produit.
• D : Diamètre de la tuyauterie.
• g : accélération de la pesanteur.
Re = V x D/𝜗.
Re = 0.022
UMBB/FSI/2020 Page 81
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
Δ H s = k V² / 2 g.
Avec :
• h géo-asp : différence de niveau entre la surface libre du produit stocké dans la cuve et
le niveau de l’axe d’aspiration de la pompe.
• Tv : tension de vapeur.
UMBB/FSI/2020 Page 82
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
Longueur : L = 81,964 m
Diamètre D = 0,3874 m
𝜆 = 0,016
81,964 (1,06)2
D’où ∆hl = 0,016 × 0,3874 × 2×9,81 = 0,19 m.C.E
UMBB/FSI/2020 Page 83
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
Filtre pompe 1 2 2
Total∑ 𝝃 8,07
V = 1,06 m/s
∑ξ = 8,07
1,062
∆hs = 8,07 × 2×9,81 = 0,462 m.C.E
UMBB/FSI/2020 Page 84
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
Longueur : L = 111,04 m
Diamètre D = 0,2858 m
λ = 0,014
111,04 3,042
D’où ∆hl = 0,014 × × = 2,56 m.C.E
0,2858 2×9,81
UMBB/FSI/2020 Page 85
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
Total ∑ 𝝃 13,13
V = 3,04 m/s
∑ξ = 13,13
3,042
∆hs = 13,13 × 2×9,81 = 6,18 m.C.E
Donc le résultat final de perte de charge dans la canalisation de gasoil sera comme suite
UMBB/FSI/2020 Page 86
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
La simulation est l’un des outils permettant de simuler des phénomènes réels, elle exécute
sur un logiciel d’ordinateur.
Dans cette partie nous présentons des simulations sur l’écoulement du liquide (gasoil)
avec le logiciel Auto-pipe.
1- Stress (contrainte).
2- La gravité (flexion).
3- La pression.
4- La température, (flexibilité ou contraction / dilatation).
5- Le séisme.
UMBB/FSI/2020 Page 87
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
VI.8.2.4. Supports
Les tuyauteries sont soumises à différentes sollicitations :
Le type des supports qu’on a utilisés sont des supports guides ou pivot pour
permettre au tuyau de se dilater dans les zones où il y a des dilatations et contraction.
Dans les zones où il n’y a pas de dilatation, on utilise d’autres types de supports.
UMBB/FSI/2020 Page 88
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
UMBB/FSI/2020 Page 89
Chapitre VI Etude de la tuyauterie
D'après la figure VI.3, on prend le point (A09 F) on voit que les contraintes dues à la
pression (sustained stress) égale 98,32 N/mm2 < 117,90 N/mm2 (acceptable), et les contraintes
dues à la gravité (hoop stress) égale 0 < 117.90 (acceptable) et les contraintes dues à la dilatation
(expansion stress) égale 0 < 176,85 (acceptable).
VI.9. Conclusion
Après l'analyse de la ligne de tuyauterie, on conclue que les déplacements sont tolérés et les
rations sont acceptables, donc on peut dire que la ligne est stable et résistante.
Les paramètres résolus dans ce chapitre peuvent assurer une bonne transportation du fluide dans
la canalisation.
UMBB/FSI/2020 Page 90
Chapitre VII
Accessoires du réservoir
Chapitre VII Accessoires du réservoir
VII.1. Introduction
Pour assurer une meilleure utilisation du réservoir, il est très important d’utiliser les
accessoires tels que les ouvertures de la robe, on vise les trous d’homme, tubulures et la porte de
visite. Pour le fond, il y a la cuvette et sur le toit il y a les trous d’homme et les tubulures utilisées
pour les essais hydrostatiques.
Le trou d’homme sur robe est utilisé pour effectuer des travaux à l’intérieur du réservoir,
acheminer les équipements nécessaires ainsi que l’accès pour exécuter les opérations d’entretien
et de nettoyage. Il est constitué d’une tôle de renforcement, d’un segment de tube, d’une bride,
d’un couvercle (bride pleine) et quelques accessoires (joint d’étanchéité, boulons, écrous,
rondelles, …etc)
VII.3. Tubulures
UMBB/FSI/2020 Page 91
Chapitre VII Accessoires du réservoir
L’assemblage des éléments de tubulures sera effectué en atelier, tandis que l’assemblage
des tubulures sur le réservoir sera exécuté sur site. Les principales tubulures recommandées par
la Norme API.650.Std, sont :
Appelé souvent « porte boulonnée » et renforcée par une tôle, elle est unique dans un
bac, de dimension plus importante que le trou d’homme pour assurer l’accès des instruments et
des matériels de grande taille.
VII.5. Cuvette
UMBB/FSI/2020 Page 92
Chapitre VII Accessoires du réservoir
Dans notre projet, les escaliers utilisés sont de type standard selon la norme API, fabriqué
en acier (A36).
UMBB/FSI/2020 Page 93
Chapitre VII Accessoires du réservoir
L
1 cos2 0 45 NV 65 page 89
I
45 °
hα : dimension d’un versant de plus grande pente. hα= 8,70 m
I : dimension horizontale d’un versant. I = 6,15m
𝟖,𝟕
𝛌 = 𝟔,𝟏𝟓 × (𝟏 + 𝐜𝐨𝐬 𝟐 × 𝟒𝟓) =1,41
ɣ=1,32 (NV65 page 89)
UMBB/FSI/2020 Page 94
Chapitre VII Accessoires du réservoir
C c .
50 α α 40
γ
10 10
C : coefficient de trainée (NV65 figure31 P 19)
Qn=143,56×1,35×1×1,46×0.74×1,1035= 231,06daN/m2
(2×212)+220=644 mm
La Recommandation N° 3 est vérifiée.
UMBB/FSI/2020 Page 95
Chapitre VII Accessoires du réservoir
Les marches sont réaliséesà partir de tôles striées d’épaisseur 5 mm, ces
dernières sont boulonnées avec le limon.
Charge permanente :
La surcharge d’exploitation :
P = 80 daN/m
𝟓𝐐𝟏 𝐋𝟒 𝐋
≤ 𝟐𝟎𝟎Eurocode 3 (p.156).
𝟑𝟖𝟒𝐄𝐈 𝐱
Avec :
Wy = 22,4 cm3
𝟓×𝟐𝟑𝟏,𝟎𝟔.𝟏𝟎−𝟑×𝟖𝟎𝟎𝟒 𝟖𝟎𝟎
AN : = 𝟎, 𝟎𝟎𝟒𝟑𝐦𝐦 ≤ 𝟐𝟎𝟎 = 𝟒𝐦𝐦
𝟑𝟖𝟒×𝟐𝟏𝟎𝟎𝟎×𝟏𝟑𝟓𝟎.𝟏𝟎𝟒
(Condition vérifiée).
UMBB/FSI/2020 Page 96
Chapitre VII Accessoires du réservoir
(Condition vérifiée).
Après une succession des calculs, nous avons abouti à un profilé UPN180 qui convient
comme limon.
- la charge permanente :
Avec :
UMBB/FSI/2020 Page 97
Chapitre VII Accessoires du réservoir
Avec :
(Condition vérifiée).
Msd ≤ Mrd
Q2 cosα.l2 173,622×cos45×8,485²
Msd = = = 1104,85 daN.m
8 8
fy Wy 27,5.179
MRd = = =4475 daN.m
γ0 1,1
(Condition vérifiée).
UMBB/FSI/2020 Page 98
Chapitre VII Accessoires du réservoir
Nous avons prévu pour le palier de repos, une tôle striée d’épaisseur 10 mm, posée sur
des poutrelles UPN140, comme l’indique la figure ci-dessous :
UMBB/FSI/2020 Page 99
Chapitre VII Accessoires du réservoir
G=ρ×e=7850 × 0.01=78.5daN/m²
La surcharge d’exploitation :
P=200daN/m²
Q1=G+P=78.5+200=278.5daN/m²
La charge pondérée :
Q2=1.35×G+1.5×P=1.35×78.5+1.5×200=405,97 daN/m²
Vérification de la flèche
Selon aide-mémoire –RDM- (p133), on a pour une plaque rectangulaire uniformément
chargée, encastrée sur 4 cotés (soudée) :
0,0277. Q1. a4 𝑎
ƒ= ≤
E. e3 200
Donc :
VII.6.6.2. Elément 1
Vérification de La flèche :
Le limon doit satisfaire la condition de la flèche suivante :
𝟓𝐐𝟏 . 𝐋𝟒 𝐋
≤
𝟑𝟖𝟒. 𝐄. 𝐈 𝐲 𝟐𝟎𝟎
(Condition vérifiée).
Vérification de la résistance :
La condition de la résistance est la suivante :
Msd ≤ Mrd
Q2 .l2 346,38 .0,8²
Msd = = = 27,71daN.m
8 8
fy Wy 23,5.103
MRd = = =2200,45daN.m
γ0 1,1
(Condition vérifiée).
VII.6.6.3. Elément 2
UPN 140 L= 1000mm
Gtotal=78,5+16=94,5daN/m.
Vérification de La flèche :
Le limon doit satisfaire la condition de la flèche suivante :
5Q1. L4 L
≤
384. E. Iy 200
Vérification de la résistance :
La condition de la résistance est la suivante :
M sd M Rd
Q2 .l2 427,57×12
Msd = = = 53,45 daN.m
8 8
fy Wy 23,5.103
MRd = = = 2200,45 daN.m
γ0 1,1
(Condition vérifiée).
L = 1m longueur de la console.
Vérification
Vérification à la compression :
235 235
Classe de section : 𝜀 =√ 𝑓𝑦 =√235 =1
ℎ 70
= = 10 ≤ 15 𝜀 = 15
𝑡 7
𝑏 + ℎ 70 + 70
= = 10 ≤ 11,5 𝜀 = 11,5
2𝑡 7×2
D’où la section est de classe 1.
𝐴×𝑓𝑦 20,41×235
Donc : Nc.Rd=𝛾×𝑀𝑜 = =4796,35 daN.
1×1
Vérification au flambement
On a :Nsd=294,41daN
𝑥×𝛽𝐴 ×𝑓𝑦×𝐴
NcRd.y= 𝛾𝑀𝑂
Tel que la résistance de calcul au flambement d’un élément doit priser que égale à :
𝑥×𝛽𝐴 ×𝑓𝑦×𝐴
NcRd.y= 𝛾𝑀𝑂
1
𝑥 = 𝛷+[𝛷2 −𝜆−2 ]1/2≤ 1
𝜆
λ̅=(𝜆 )[𝛽𝐴 ]1 /2
1
𝐿𝑦 (𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡) 70,5
λ= = 1,36=51.83
𝐼𝑌
235
λ1 = 93.9xε 𝜀=√𝑓 =1
𝑦
51.83
λ̅ = (86.76) [1]1/2= 0.55 > 0.2 il y a risque de flambement
1
χ= =0.79
0.737+[0.7372−0.552]1/2
0.79𝑥1𝑥9.4𝑥235𝑥10 2
Nb.Rd.y= = 158646.36 daN
1.1
VII.7. Conclusion
On a utilisé uniquement les accessoires les plus importants et non pas ceux qui sont
imposés par l’API 650 car le reste n’influe pas sur le bon fonctionnement du réservoir.
Procédure de montage et de
contrôle de bac
Chapitre VIII Procédure de montage et de contrôle du bac
VIII.1. Introduction
• Fondation du bac ;
• Plans d’exécution. ;
• Règles de la ARH.
Avant de commencer les travaux de soudage, il sera procédé à la qualification de tous les
procédés de soudage conformément aux règles ASME section IX.
Il faut tenir compte notamment des variables ayant l’influence au changement du procédé
de soudage et qui exigent de nouvelles qualifications, chaque qualification devra être
enregistrée, prescrite, essayée et estimée aux formulaires correspondants WPS et PQR.
Tous les soudeurs qui devront exécuter les travaux de soudage passeront l’examen de
qualification, avant le début de soudage, suivant les règles ASME section IX.
Les certificats sont à remettre avant le journal de soudage au superviseur.
La qualification doit être effectuée sur le même matériau de base prévu pour le bac en
accord avec le procédé de soudage.
Le certificat de chaque soudeur et machine de soudage automatique ne devra pas être
daté de plus d’un an.
Chaque soudeur devra posséder son poinçon avec un repère d’identification différent à
celui des autres soudeurs.
VIII.6.1. Repérage
Avant le début du montage d’un fond, il faut repérer les axes principaux des éléments
suivants :
• Toutes les pièces du bac sont repérées conformément aux plans d’exécution ou à la
nomenclature d’expédition de l’usine du fournisseur.
• Toutes les tôles après repérage découpage et préparation des chanfreins, et avant d’être
posées sur les fondations, seront renversées et protégées d’une couche anticorrosion avec
une matière bitumineuse du coté inférieur ; tout en prenant en considération de ne pas
toucher les périphériques des tôles pour ne pas altérer les joints de soudure par recouvrement
des tôles du fond pendant l’opération du soudage.
• Les bouts de tôle se recouvrant devront être propres et secs.On ne doit pas retourner et
assembler les tôles avant que le superviseur ne contrôle la protection anticorrosive.
L’assemblage des tôles du fond devra être réalisé conformément aux plans en tenant
compte de la réalisation du recouvrement ainsi que les bordures des longitudinaux soudées
bout à bout.
Le pointage les tôles du fond est à effectuer par le procédé de soudage à l’arc manuel
avec les électrodes suivant la qualification AWS 5.1 de qualité E 7018.
▪ Le pointage des tôles dans le sens longitudinal ne sera effectué qu’après le soudage des
points transversaux ;
▪ Le pointage des tôles dans le sens longitudinal ne sera pas effectué qu’après le soudage
des points transversaux ;
▪ La longueur d’un pointage individuel est de 40à 50 mm et l’entraxe entre deux pointages
est de : 300 mm.
• Le soudage du fond du bac doit être effectué par le procédé de soudage à l’arc manuel ;
• Avant le début du soudage, les chanfreins doivent être nettoyés de toutes les impuretés
(graisses, humidité, corrosion, poussière …etc) ;
• Il faut commencer par souder d’abord les transversales c'est-à-dire celles se raccordant sur
les largeurs des tôles ;
• Après cela on effectue les soudures longitudinales à partir du centre vers la périphérie du
fond ;
• L’ordre du montage du fond du bac doit être en tenant compte que les soudures ne seront
effectuées que lorsque les deux premières viroles du bac sont soudées ;
• Les écarts éventuels relatifs aux paramètres donnés ne sont admis qu’après l’approbation
du superviseur.
• Les bords des tôles de la paroi doivent être nettoyés, avant le début du montage de toutes
les impuretés jusqu'à l’obtention de l’éclat métallique ;
• Les dimensions des chanfreins doivent rester dans les tolérances prescrites.
Des précautions doivent être prises pour le stockage et le transport des tôles pour
éviter toute détérioration. Pour poser et assembler correctement les tôles, avec un entraxe
prescrit, il faut utiliser des moyens adéquats tels que plats, ronds, réglette etc…
Les jeux de joints de soudage figurant sur le monde préparatoire de soudage doivent être
scrupuleusement respectés.
Le pointage des tôles de la 1ère virole ne sera exécuté que sur les joints verticaux et
qu’après le contrôle préliminaire de la verticalité avec +/- 1/200 de tolérance et de la rotondité
à partir de 0.3m au-dessous de l’angle fond-robe.
Il ne sera admis aucun pointage de la tôle de la première virole avec le fond du bac.
Tous les pointages sont à effectuer, par le procédé de soudage à l’arc manuel avec
électrode basique enrobée d’un diamètre de 3.25mm.
• Le pointage des tôles de la 2ème virole doit être effectué d’abord sur les joints verticaux ;
• Le pointage sur le joint horizontal, entre la première et la deuxième virole ne doit être
effectué qu’après le soudage définitif des soudages verticaux de la deuxième virole ;
• Comme pour la première virole, les pointages sont à faire sur la face externe du réservoir ;
• Les soudures verticales de la deuxième virole, doivent être effectuées de la même manière
que la première virole ;
• Le sens du soudage sera montant. Le soudage est à effectuer de la même manière que la
première virole.
• Le pointage ne sera exécuté qu’à la fin du soudage de tous les joints verticaux de la
première et de la deuxième virole ;
• Le soudage est à effectuer par le procédé à l’arc manuel et réaliser par deux, quatre ou huit
soudeurs exécutant la première passe, puis les autres passes ;
• Les tôles préparées de la troisième virole doivent être montées correctement sur la
deuxième virole en respectant les plans d’exécution ;
• Le pointage et le soudage des joints verticaux et des joints horizontaux entre la troisième
et la deuxième virole, doivent être exécutés comme pour la première et la deuxième virole ;
• Le contrôle définitif de la rotondité ne sera effectué qu’après la fin de soudage des viroles
et des plaques du fond. Cela se fait horizontalement à 300mm au-dessus du pied de robe.
• Le pointage est identique aux viroles inferieures sauf qu’il doit se faire à l’intérieur ;
• Les soudures verticales sont identiques aux viroles inférieure, par contre, pour les
soudures circulaires entre les viroles, la première passe se fait d’abord à l’intérieur à l’arc
manuel et après à l’extérieur, suivant le procédé à l’arc manuel.
• La cornière de rive doit avoir le cintrage correspondant et un chanfrein comme indiqué sur
les plans ;
• On soude d’abord les éléments du profilé entre eux ensuite avec la dernière virole ;
• Une vérification de la rotondité du bac est jugée utile après la pose de cornière de rive.
• On commence par le traçage le point de départ et le point d’arrivée des escaliers, ainsi que
la position des paliers et la trajectoire des marches entre les paliers ;
• La fixation des supports palier avec la robe (soudage avec la robe) en premier lieu nous a
permettre d’installer les paliers sur les supports ;
• Montage garde-corps ;
• On termine le montage par le soudage des garde-corps sur la longueur des escaliers
(palier, marches).
Le montage du toit doit être exécuté de manière à ce que la charpente du toit repose sur
la robe du réservoir.
Le pointage des tôles du toit, commence à partir du milieu vers l’extrémité du bac.
Le procédé retenu est l’arc manuel avec l’électrode d’E7018 (basique), il faut d’abord
commencer par le pointage des soudures transversales. La longueur du pointage et d’environ
50 mm avec un espacement d’environ 300 mm.
Il faut nettoyer les abords sur une longueur de 30mm au minimum des deux côtés du
joint.
Le pointage et soudage des joints longitudinaux doit être effectué après les soudures
transversales.
• Témoins de tassement.
L’assemblage des tôles du fond devra être réalisé conformément aux plans en tenant
compte de la réalisation de recouvrement ainsi que les bordures des longitudinaux soudées
bout à bout.
Le contrôle des travaux de soudage doit être organisé de façon à pouvoir suivre en
permanence la qualité de toutes les opérations, à partir des opérations de montage jusqu’aux
essais et la mise à disposition du bac au client.
Le contrôle du soudage doit être effectué par des personnes qualifiées de l’entrepreneur
et du superviseur.
Le contrôle doit être fait sur la présentation des chanfreins, les dimensions des joints de
l’aspect des soudures, des dimensions de celle-ci ect… Les tolérances admises de tous les jeux
et joints doivent être en accord avec API 650 et ASME section IX.
Tous les matériaux de base devront utilisés pour l’exécution du bac doivent être vérifiés par
examen des certificats de conformité des matières.
Les électrodes doivent être séchées dans une étuve à une température de 250° pendant six
(6) heures.
Les soudures bout à bout des bacs doivent subir un contrôle radiographique en accord avec
API 650 et l’ASME section IX.
Le fond du bac et le toit doivent être testé à la dépression conformément au code API 650.
Elle est à réaliser conformément au code API 650 et à la procédure de test hydraulique du
bac, et ce à la fin des travaux de montage et avant la peinture du bac.
Les contrôles cités ne pouvant pas être réalisés, on effectue un contrôle par ressuage au gasoil
chaud.
Tous les renforts des piquages doivent être testés à l’air sous pression de 2.5 bars.
VIII.9.8.1. Préparation
Après achèvement partiel ou total, les bacs seront parfaitement nettoyés, toutes les pattes et
oreille soudées ayant servi au montage seront soigneusement éliminées, et tous les orifices sont
utilisés pour les essais seront obturés par des tampons dont la fourniture est à la charge du
constructeur.
Le constructeur aura également à sa charge tout le matériel nécessaire aux essais y compris
les appareils de contrôle et de sécurité, notamment pour les ca de dépassements accidentel, dans
les différentes épreuves d’essais.
Avant l’étalage ou montage préliminaire des plaques de fond, des plaques de viroles et
des plaques de toit (ponton), le constructeur vérifiera les repères de position en conformité
avec les plans d’orientation concernés.
Les joints de soudés bout à bout des tôles de virole apparaîtront de façon précise et y
seront retenus durant les opérations de soudage.
Le désalignement entre les tôles de virole assemblées par soudage bout à bout devra
entrer dans les tolérances suivantes :
Pour deux viroles à souder bout à bout un joint vertical et dont l’épaisseur est supérieure
à 16mm, la saillie d’une virole par rapport à l’autre ne doit pas dépasser 10% de l’épaisseur
de la tôle sous réserve d’une saillie maximale de 3mm. Et pour les viroles avec une
épaisseur inférieur ou égale 16mm ; la saillie d’une virole par rapport à l’autre ne doit pas
dépasser 1.5mm.
Pour deux viroles à souder bout à bout avec un joint horizontal et dont l’épaisseur de la
plus mince est supérieure ou égale à 8mm, la tôle supérieure ne doit saillir plus 20% de son
épaisseur par apport à la face latérale de sa tôle inférieure sous réserve d’une saillie
maximale de 3mm. Et pour deux viroles dont la plus mince a une épaisseur inférieure à 8mm
; la tôle supérieure ne doit pas saillie plus de 1.5mm par apport à la face latérale de sa tôle
inférieure.
Tableau VIII. 1: Tolérances dimensionnelles pour les tubulures ou les trous d’homme sur la robe.
+5 mm
Longueur de la tubulure(entre face de la
bride et bout à bout de tube) -5 mm
TUBULURE SUR
ROBE Inclinaison de la bride de tubulure ; +3 mm
calculée sur le diamètre extérieur de la
bride. -3 mm
+3 mm
Orientation pour les trous des tiges des
brides. -3 mm
+13 mm
TROU D’HOMME Déplacement horizontal ou vertical de
SUR ROBE trous d’homme. -13 mm
VIII.9.8.2.4. Rotondité
Une fois terminé le soudage des plaques de virole et des plaques de fond, le rayon interne du
bac sera mesuré horizontalement à 300mm au-dessus du soudage d’angle du fond, Selon API
650, paragraphe 7.5.3 édition 2013
VIII.9.8.2.5. Verticalité
La verticalité sera vérifiée après l’achèvement de tout soudage des plaques de virole, un
écart vertical devra rentre dans une valeur maximale égale à H/200 de la hauteur totale du bac.
Selon API 650, paragraphe 7.5.2 édition 2013.
Apres achèvement du soudage des tôles de renfort, et avant remplissage du réservoir avec
l’eau d’essai, les renforts seront soumis à l’essai en appliquant une pression pneumatique de 01
bar de 2 à 3 minutes entre la robe du réservoir et la tôle de renfort ainsi que le toit et la tôle de
renfort sur chaque ouverture, en utilisant le trou de témoin spécifié API 650 paragraphe 7.3.4
édition 2013.
Pendant la mise en pression de chaque espace, de l’eau de savon, de l’huile de lin ou autre
matière appropriée pour la détection de fuite devra être appliquée a toutes soudures de fixation
autour de renfort, tant à l’intérieur que à l’extérieur du réservoir.
Ce dossier comporte tous les contrôles effectués au cours de processus de montage d’un
réservoir (du début à la fin du montage) :
[Documentation de l’entreprise]
VIII.11. Conclusion
On constate que la fabrication se base sur les calculs théoriques toute en tenant en compte du
volet pratique, cependant le montage dépend de l’environnement du chantier qui comprend
les qualifications des ouvriers et les contrôleurs.
Essais et Protection
Chapitre IX Essais et Protection
IX.1. Introduction
Après avoir construit notre réservoir, il serait judicieux de faire des essais afin de
s’assurer de la résistance du montage métallique. Et comme mesure de protection, plusieurs
dispositifs sont à préconiser à savoir ; la peinture, système de refroidissement, système
d’extinction de feu……..etc.
IX.2. Essais
La présente spécification a pour objet de fixer les conditions d’essais des réservoirs à
toit fixe. Cette procédure ne se substitue pas, mais se complète aux dispositions prévues par
les normes en vigueur dans le domaine des hydrocarbures.
Les essais et contrôles sont faits et dirigés par le constructeur bénéficiaire de la réalisation
du projet. Ils sont exécutés en présence du maître de l’œuvre assisté ou remplacé
éventuellement par une société de contrôle mandatée par celui-ci.
Le maître de l’œuvre désignera un point d’eau le plus près possibles du chantier et devra
prévoir une canalisation d’évacuation.
Cet essai est réalisé, conformément au code API 650, en vue de contrôler l’étanchéité des
soudures du fond et toit du bac.
Il s’effectue à l’aide d’une boite sou vide (ventouse). Les soudures à contrôler sont
enduites d’eau savonneuse ; on place la ventouse de telle façon que son axe s’y trouve au
milieu du joint de soudure à contrôler.
On ouvre la vanne d’amenée d’air comprimé dans cette boite sous vide à une pression de
400 mm Hg. Si aucune bulle n’apparaît à l’intérieur de cette dernière, après quelques
Cet essai est réalisé afin d’assurer l’étanchéité des soudures de plaques de renfort et
piquages de tubulures et trous d’homme sur robe. Il s’effectue en remplissant d’air comprimé, à
une pression de 1,5 bar pendant 10 minutes, l’espace entre la virole et la plaque de renfort du
piquage sur robe.
Les soudures des plaques de renfort sont préalablement enduites d’eau savonneuse.
L’essai est jugé acceptable si la pression ne diminue pas pendant l’essai.
Cet essai nous permet de vérifier l’étanchéité de la soudure du pied de robe. Cet essai
s’effectue après soudage du pied de robe coté intérieur. On badigeonne les soudures intérieures
du pied de robe à la chaux et on injecte du gas-oil à l’extérieur de ce dernier.
La présente spécification a pour objet de fixer les conditions d’essais des réservoirs. Elle
ne se substitue pas, mais se superpose aux dispositions prévues par les normes en vigueur dans le
domaine des hydrocarbures ou les codes API.
La présente procédure des tests hydrostatiques des bacs couvre les exigences minimales
requises, les méthodes d’application et l’assurance qualité concernant le projet relatif à la
réalisation d’un réservoir à toit fixe pour stockage de Bitume, de capacité 1500 m3.
• Préparation de l’essai
Avant de l’essai du bac, celui-ci doit être nettoyé et débarrassé de toutes pièces inutiles et
accessoires de montage sauf ceux nécessaires aux essais.
Tous les orifices non utilisés pour les essais seront obturés par des tampons.
Si l’on dispose de l’eau pour l’essai hydrostatique, le réservoir sera rempli par palier en
quatre étapes à 25, 50, 75 et 100 %.
Il sera en outre observé un palier de stabilisation de charge égale à 24 heures entre chaque
étape et on procédera à un contrôle de tassement de la fondation du bac.
Les soudures et les tôles seront examinées chaque jour pour repérer les suintements
éventuels. Cet examen étant fait par temps sec, sur tôle sèche non mouillée (pluie ou humidité).
L’examen portera aussi à l’extérieur entre la tôle marginale et la fondation.
En cas de fuite décelée, on abaisse le niveau d’eau de 300 mm en dessous de cette fuite,
pour procéder immédiatement à la réparation de la zone défectueuse.
La vidange du bac se fera après l’avoir laissé plein à 100 % pendant 48 heures. Elle
s’effectue de la même façon que lors du remplissage du bac.
Si l’on ne dispose pas d’eau pour remplir le réservoir, l’essai hydrostatique peut être effectué,
avec l’accord du client et de l’organisme agréé, par l’application d’une huile très pénétrante à
l’intérieur du bac et en examinant soigneusement de l’extérieur, l’étanchéité des soudures.
IX.2.6. Vidange
Après essai satisfaisant avec maintien en charge pendant 48 heures, il sera vidangé en
observant une cadence maximum de 5 mètres de variation de niveau d’eau par jour.
IX.3. Protection
• Codes et références :
▪ NORMES SAE.
- Un sablage ;
✓ Equipements et produits
- Sable siliceux de rivière lavé, séché d’un calibre correspondant à la maille 20 à 40 des
normes US ;
Les surfaces doivent être parfaitement décapées par l’action d’une matière abrasive (sable,
grenailles d’acier ou autre) propre et rigoureusement sèche, entraînés par l’air comprimé.
Sablage jusqu’à l’obtention d’une surface métallique parfaitement propre, Les pellicules de
laminage, la rouille et toutes les autres particules étrangères doivent être éliminées. Ensuite
nettoyer la surface avec de l’air comprimé sec ou une brosse propre. La surface doit présenter
une couleur métallique uniforme,
Recommandations
- La préparation de surface ne doit pas être exécutée si les conditions ambiantes sont telles que
la surface puisse être mouillée avant l’application de la couche primaire
- le meulage des irrégularités de surface tel que replis, barbes, traces de découpage ou
cisaillement, cordons et gouttelettes de soudure etc…
- Les surfaces sablées doivent avoir un aspect correspondant aux exigences applicables dans
cette présente spécification.
Avant l’application de la première couche, un contrôle de l’état des surfaces sablées est
effectué. Il y lieu de vérifier l’aspect des surfaces conformément aux exigences requises et de
s’assurer que les surfaces à peindre sont exemptes de toute trace de poussière et autre.
Les surfaces traitées devront recevoir leur couche primaire au plus tard à la fin de la
même journée et avant que n’apparaissent de nouvelles traces de rouille et/ou de poussière. La
couche primaire sera effectuée à l’aide au pinceau ou d’une brosse
L’application de la peinture à base de solvants ne sera pas effectuée dans les conditions
suivantes : - la température ambiante est inférieure à 10°C ou supérieure à 40°C.
- Le taux d’humidité est supérieur à 80% ou quand la température de la surface à peindre est
moins de 3°C au-dessus du point de rosé de l’air ambiant.
- Temps de pluie, neige, vent, brouillard, atmosphère poussiéreuse. Sauf si les surfaces à peindre
sont complètement à l’abri.
Les plaques de constructeur, les accouplements, les paliers, les tiges de vannes, les
marquages d’identification et toutes autres surfaces requises, recevront une protection pendant
l’application de la peinture ;
Cette protection sera facilement détachable pour être enlevée à la fin des travaux.
Des vérifications et contrôle sont effectués, pendant toutes les phases de protection de
surfaces par peinture, par le client ou ses représentants. Ces contrôles comportent :
Le traitement thermique après soudage est réalisé pour les tôles d’épaisseur supérieure à
25,4 mm ou sur les tôles où sont soudées des tubulures de diamètre supérieur ou égal à 12 pouces
(Code API 650 paragraphes 3.74.2 & 3.7.4.3). Le traitement thermique des éléments de virole
sera réalisé en atelier dans des fours. Le contrôle de température se fera par thermocouples et les
valeurs doivent être enregistrées sur le diagramme façon continu et automatique sauf lors de la
montée en température partir de 300°C et pendant le refroidissement en dessous de 300°C.
Le contour du sommet de réservoir est équipé par des extincteurs qui lancent la mousse
spéciale contre les incendies (feux, fuites de gaz,…etc.)
Ce système est composé d’un tuyau percé et placé sur la surface de la robe, sa fonction
principale est de diminuer la température de réservoir si cette dernière est importante.
IX.8. Conclusion
SOUDAGE
Chapitre X Soudage
X. Soudage
X.1.1. Introduction
Dans la construction des réservoirs, la phase de montage et du soudage est une opération
très délicate, on ce qui concerne la sécurité et la résistance de la construction.
Les conditions de soudage et détails s’y rapportant, indiqué dans la présente procédure de
soudage, seront conformes aux exigences et spécifications technique de cette profession et
de l’AWS (American Welding Society).
Ces conditions définissent le soudage, les exigences des joints soudés, les matières
convenant au soudage, y compris les électrodes.
Sous tous les autres rapports, le soudage qui sera réalisé devra satisfaire toutes les
conditions et exigences recommandées par la Norme ASME Section IX (American Society
of Mechanical Engineers).
Les soudeurs seront soumis à des tests d’homologations effectués sur des éprouvettes
avant le commencement des travaux de montage sur chantier.
Le choix des électrodes et des paramètres de soudage sont donnés dans les tableaux ci-
après. Ces paramètres ont été choisi en fonction des types de joints à exécuter et les
matériaux utilisés.
C'est un joint entre deux tôles bout à bout, placées approximativement dans le même plan
et soudées des deux côté.
C'est l'assemblage de deux tôles recouvrant, dans lequel les bords de recouvrement des
deux tôles sont soudés avec soudure d'angle.
C'est l'assemblage de deux tôles recouvrant dans lequel le bord de recouvrement d'une
tôle est soudé par une soudure d'angle.
Le terme « soudage à l’arc » définit un procédé de soudage par fusion des bords et
addition d’un métal d’apport (souvent contenu dans l’électrode ou le fil-électrode). La
chaleur de l’arc peut varier entre 3500 et 5550 °C. Le métal de base est fondu avec le métal
d’apport, ce qui crée le bain de fusion. Lors du soudage à l’arc, le courant circule à travers
un conducteur qui relie le poste de soudage à l’électrode. Il forme un arc électrique en
traversant l’espace libre entre l’électrode et le métal de base, puis il poursuit sa course en
passant par le câble de masse pour retourner au poste de soudage.
Tous les cordons de soudures sont effectués à l’arc électrique manuel. Pour ces réservoirs
on utilise une électrode de ∅ = 3,25mm, et ∅ = 4mm.
Figure X. 2: Electrode.
Les électrodes de soudage subiront un étuvage pendant au moins deux (02) heures à des
température de 250°C à 300°C, avant leur utilisation sur le site et à des températures de 60°C à
80°C pendant le soudage.
A la fin des travaux de soudage, toutes les électrodes restantes seront réarrangées dans
l’étuve à des températures de 60°C à 80°C.
• Le soudage sera exécuté manuellement selon les méthodes spécifiées, par des soudeurs et
agrémentés Homologué.
• Le soudage sera exécuté de manière à assurer une fusion complète avec le métal de base, dans
les limites exigées par le Code ASME.
• Le soudage des éléments du réservoir ne sera pas effectué dans les conditions suivantes :
- lorsque les surfaces des éléments à souder sont humides par suite de pluie, neige ou glace ;
- lorsqu’il pleut ou il neige sur ces surfaces et durant les périodes de grand vent. (Sauf si le
soudeur et son travail soient protégés conformément aux normes
de soudage)
• Le soudage des éléments du réservoir ne sera pas effectué lorsque la température du métal de
base est inférieur à 0°F (-18°C).
• Lorsque la température du métal de base comprise entre 0°F et 32°F (-18°C et 0°C), il sera
chauffé à une température chaude au toucher, sur une distance de 3Pce (76mm) du point où doit
commencer le soudage.
• Lorsque la température du métal de base sera supérieure à 32°F (0°C), le soudage se fera
normalement.
• Pour le soudage multi couches, chaque couche de métal d’apport sera débarrassée du laitier et
autres dépôt avant l’application de la couche suivante.
• Les bords de toutes les soudures rejoindront la surface de la tôle, sans angle aigu.
• Les tôles de tous les joints à recouvrement seront maintenues en contact étroit pendant
l’opération de soudage.
• Les soudures de pointage, utilisées dans l’assemblage des joints verticaux de la robe, seront
enlevées pendant l’opération de soudage. Elles ne devront pas subsister dans le joint définitif.
• Les soudures de pointage des tôles de fonds, de toit et accessoires, n’ont pas lieu d’être
enlevées si elles seront saines et si les cordons de soudure appliqués ultérieurement soient
entièrement fondus dans ces soudures.
• Les soudures de pointage seront réalisées avec des électrodes de même type et nature que celles
utilisées pour le soudage définitif.
• Les tôles de fond, après avoir été disposées et pointées, seront assemblées par soudage des
joints suivant un ordre établi sur place par un spécialiste, afin de réduire au minimum les
déformations par retrait et d’assurer ainsi une surface aussi plane que possible.
• Le soudage de la robe au fond (jonction de la robe avec le fond du réservoir) sera pratiquement
terminé avant qu’il soit procédé au soudage des joints de fond laissés ouverts pour compenser le
retrait de toute soudure antérieure.
• Les tôles de la robe seront alignées à l’aide de pinces métalliques fixées aux tôles de fond.
• Après l’alignement, les tôles de robe seront assemblées avec le fond par une soudure de
pointage, avant de procéder au soudage continu.
• Les tôles de la robe, assemblées par soudage bout à bout, seront appariées avec précision et
maintenues en place durant l’opération de soudage.
• Le défaut d’alignement des joints verticaux terminés ne dépassera pas les tolérances admises,
10% de l’épaisseur de la tôle ou bien 1/16’’ (1,6mm) de la plus grande valeur à considérer des
épaisseurs.
• Dans les joints de soudure (bout à bout) horizontaux achevés de la robe, le défaut d’alignement
ne dépassera pas les tolérances admises : la virole supérieure ne dépassera pas la surface de la
virole inférieure de plus de 20% de l’épaisseur de la virole supérieure, avec un maximum de
1/8’’ (3,2mm).
• Les pacifications concernant le toit et les accessoires (tels que escalier, garde-corps,
échelle,…) ne comportent pas de stipulations particuliers pour le montage. Ces éléments seront,
tout simplement, à l’alignement et à la cote voulue.
• Contrôle de pointage.
• Contrôle visuel ;
• Contrôle dimensionnel ;
Les radiographies doivent être numérotées d’une façon appropriée. Cette numérotation
est portée sur le plan du développé de la robe.
Sur chaque radiographie, les indications suivantes doivent apparaître à côté du cordon de
soudure :
▪ Repère du soudeur ;
▪ Numéro du film ;
Le contrôle par ressuage est utilisé pour vérifier l’étanchéité des soudures de tôles
marginales à l’emplacement V1 et ou on ne peut exécuter un contrôle de soudures par l’une des
méthodes citées ci-dessus.
L’examen par ressuage nous permet de déceler les discontinuités telles que repli ures,
tapures, porosités débouchant es sur la surface du joint de soudure.
La surface à examiner doit être propre et exempte de graisse et autres huiles. Pendant
toute l’opération de ce contrôle la température extérieure du joint à examiner doit être comprise
entre 10 et 30°C. Les produits utilisés sont :
▪ Pénétrant ;
▪ Révélateur ;
Les indications (éventuels défauts) sont mieux appréciées les plutôt 7 minutes, et au plus
tard 30 minutes après séchage du révélateur.
▪ Indication linéaire ;
▪ Indication arrondie ;
▪ Indication alignée.
Les résultats des contrôles appliqués et des épreuves seront enregistrés sur des
formulaires qui seront conjointement définis par l'Entreprise et l'inspection de l'Acheteur et
représentent les seuls documents qui prouvent la qualité des travaux effectués.
Mode de chanfreinage /
Long
Electrode ∅mm
(mm)
1 110 à 150 23
A573 gr70 Plat
2 140 à 200 24
3,25 350
E 70 18
4 450
3
1
9 2
9
5
0
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1
A573 gr70 2 140 à 200 24 1G/Pa
3 E 70 18 4 450
60° 3
3 1 2
9 9
5 2
5
0
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1 110 à 150 23 2F
A573 gr70
2 140 à 200 24 Pb
3.25 350
E 70 18
4 450
9
3
2
9 1
Long
Électrode Ø (mm)
(mm)
1
2 110 à 150 23
A573 gr 70 2G/PC
3 140 à 200 24
3,25 350
4 E70 18
4 450
19 5 4
3 2
3
45°
3
21
1
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1
A573 2 110 à 150 23
2G/PC
gr70 3 140 à 200 24
3,25 350
4 E70 18
4 450
16
5 4
3
3 2
45°
3
19 1
9
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1
2 110 à 150 23
A573 gr70 2G/PC
3 140 à 200 24
3,25 350
4 E70 18
4 450
14
5 4
3
45° 3 2
3
16
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1
2 110 à 150 23
A573 gr70 2G/PC
3 140 à 200 24 3,25 350
4 E70 18
4 450
11
5 4
3 2
3
45°
3
14
1
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1
2 110 à 150 23
A573 gr70 2G/PC
3 140 à 200 24
3,25 350
4 E70 18
4 450
10
5 4
3
3 2
45°
3
11
1
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1 110 à 150 23
A573 gr70 2G/PC
2 140 à 200 24
3,25 350
E70 18
4 450
2
3
3
45°
1
3 10
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
2
3
3
45° 1
3
9
1ere virole :
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1 110 à 150 23
A573
2G/PC
gr70
3,25 350
8 140 à 200 24 E70 18
4 450
8 1
9
60° 2
7
2 4
21 21
2 6 5
2eme virole :
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1 110 à 150 23
A573
1G/Pa
gr70
3,25 350
6 140 à 200 24 E70 18
4 450
6 5
60° 1
19 2 19 2
2 4 3
3eme virole :
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1 110 à 150 23
A573
1G/Pa
gr70
3,25 350
4 140 à 200 24 E70 18
4 450
6 5
60° 1
2
16 2 16
2 4 3
4eme virole :
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1 110 à150 23
A573
1G/Pa
gr70
3,25 350
4 140 à 200 24 E70 18
4 450
6 5
60° 1
14 14 2
2
2 4 3
5eme virole :
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1 110 à 150 23
A573
1G/Pa
gr70
4 140 à 200 24 3,25 350
E70 18
4 450
5 4
60° 1
11 2 11
2 2
3
6eme virole :
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Electro Long
∅ mm
de (mm)
1 110 à 150 23
A573
1G/Pa
gr70
4 140 à 200 24 3,25 350
E70 18
4 450
5 4
60° 1
10 2 10
2
3 2
6
6
7eme virole :
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1 110 à 150 23
A573
1G/Pa
gr70
4 140 à 200 24 3,25 350
E70 18
4 450
5 4
60° 1
09 2 09
2
3 2
8eme virole :
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅mm
(mm)
1 110 à 150 23
A573
1G/Pa
gr70 3,25 350
4 140 à 200 24 E70 18
4 450
5 4
60° 1
08 2 08
2 2
3
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1 110 à 150 23
A283 gr
C
3,25 350
4 140 à 200 24 E70 18
4 450
2
L 100 ×100 ×10 L 100 × 100 × 10
3
4
8
8
Métal Nombre
Intensité Tension Position de
de de Métal d’apport
(A) (V) soudage
base passes
Long
Electrode ∅ mm
(mm)
1 110 à 150 23
A283 gr
1F
C
3 140 à 200 24 350
E70 18 2,5
450
3
2
1
6
50
6 1
3 2
X.7. Conclusion
Le soudage des joints verticaux et le soudage d’angle seront exécutés manuellement selon la
méthode spécifiée (méthode SMAW).
Le soudage des joints horizontaux (corniche) sera exécuté par soudage semi- automatique
sous flux solide selon la méthode spécifiée (méthode SAW).
Conclusion générale
Ce projet nous a permis de nous étudier les différentes phases de la réalisation globale
des réservoirs cylindriques à toit fixe, et ainsi consolider nos connaissances en y ajoutant de
nouvelles, en termes d’étude climatique, de dimensionnement des tôles à des valeurs très proches
de la réalité pratique. Nous avons pu vérifier, d’un point de vue théorique tout au moins, la
stabilité des structures bâties, dans différentes situations, et selon diverses hypothèses théoriques
de travail, et de la sorte opter pour le dimensionnement de la charpente du toit fixe.
Toutes ces études ont été réalisées conformément aux normes et règlements API 650,
ASME, ASTM, NV65, RNVA 99 et Eurocode 3.
Quant à nous, notre espoir est que ce modeste travail puisse nous servir d’introduction et
d’éclairage en vue de nous guider vers l’amélioration de nos connaissances dans un domaine
vaste et exaltant, où la patience, l’endurance, la perspicacité et le sérieux sont des vertus
cardinales pour qui souhaite y tenir la moindre honorable petite place.
Références bibliographiques
API Standard 650 version 2013 [American Society For Testing and Materials].
ASME Section IX [WELDING AND BRAZING QUALIFICATION].
Eurocode 3.
Règlement RNV99 [Régalement Neige et Vent].
Règlement RPA99 version 2003 [Règlement Parasismique Algérien].
ASTM [American Society of Testing and Materials].
Livre Profiles Europeens Arcelor Mittal.
NV65 version 2000 [Regels définissant les effets de la Neige et du vent sur les
constructions et annexes].
MERABET Nassim et BOUNOUS Mohamed : Mémoire de fin d’études: [Etude et
montage d’un bac de stockage de bitume de 1500 m3 avec serpentin intérieur de
chauffage]. Promo : MOCP17, 2018/2019
MEGLOULI Kamal : Mémoire de fin d’études: [Etude et conception d’un réservoir à toit
fixe d’une capacité de 30000 m3pour le stockage de pétrole brut]. Promo : MOCP13,
2014/2015
Sites internet.
Résumé
Notre travail consiste à étudier, concevoir et dimensionner les éléments d’un
réservoir de gasoil d’une capacité de 27000 m3 avec un réseau de tuyauterie à Cap
Djinet wilaya de Boumerdes, Algérie.
Abstract
Our work revolves around studying and designing tank with capacity of 27000 m3 of
Gasoil and with pipeline network in Cap djinet state of Boumerdes, Alegria.
The tank is made up of a group of welded cylindrical sheets with a vertical axis
and a fixed inclined roof.
We have used Auto pipe for pipeline network.
We have usedmany international standards and lawssuch as API 650,
ASTM,ASME, Euro code3.
خالصة
متر مكعب من المازوت مربوط بشبكة27000 عملنا هذا يتمحور حول دراسة وتصميم خزان بسعة .
. الجزائر،أنابيب في رأس جنات والية بومرداس
UMBB/FSI/2020