NDIAYE Moustapha

DIRECTION DES ETUDES ET DES SERVICES
ACADEMIQUES
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE D’INGENIEUR

DE L’EQUIPEMENT RURAL
Présenté par :
Moustapha NDIAYE
Thème :
STRATEGIES D’ECONOMIE DE L’EAU POTABLE

DANS LES GRANDS ENSEMBLES
ADMINISTRATIFS : Cas du Groupe EIER-
ETSHER
MEMBRES DU JURY
1. Babacar DIENG Président
UTER ____GVEA_____
2. Denis ZOUNGRANA Encadreur
3. Alain KENOUCHE Membre
4. Harouna KARAMBIRI Membre
juin, 2006
Stratégie d’économie de l’Eau Potable dans les grands ensembles administratifs : cas du
Groupe EIER-ETSHER
Liste des Abréviations

AEP : Approvisionnement en Eau Potable
AMCOW : African Minister's Council on Water
BF : Borne Fontaine à Eau Fraîche
CD : Colonne de Douche
CDI : Centre de Documentation et d’Information
CME : Conseil Mondial de l’Eau
EIER : Ecole Inter-Etats d’Ingénieurs de l’Equipement Rural
ETSHER : Ecole Inter-Etats des Techniciens Supérieurs de l’Hydraulique et de l’Equipement
Rural
GEE : GROUPE DES ECOLES EIER-ETSHER
ICWE : International Conference on Water and the Environment
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
ONEA : Office National de l’Eau et de l’Assainissement
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
RE : Robinet-évier
RL : Robinet-lavabo
RM : Robinet-mélangeur
RP : Robinet de puisage
SETICO : Sahel Etudes Ingénieurs Conseils
SONES : Société Nationale des Eaux du Sénégal
WASH : Water Sanitation and Hygiene campaign
WSSCC : Water Supply and Sanitation Collaborative Council
Mémoire de fin d’études en Ingénierie de l’Equipement Rural / Soutenu en juin Page 2 sur 119
2006/ NDIAYE Moustapha-35ème promotion EIER
Groupe EIER-ETSHER
Liste des Figures
Figure 1 : Présentation de la ville de Ouagadougou ........................................................ 12

Figure 2 : Factures mensuelles de l'année 2001.............................................................. 18
Figure 7 : Analyse de la facturation mensuelle (2001 à 2006) ....................................... 21
Figure 8 : Analyse de la facturation mensuelle (2001 à 2006) ....................................... 22
Figure 9 : Quantités facturées annuelles (2001 à 2005) ................................................. 23
Figure 11 : Suivi de la consommation sur différents jours (la journée) ......................... 25
Figure 12 : Consommations au cours de la nuit ............................................................... 26
Liste des Tableaux
Tableau 1: Eaux du site de Ouagadougou ........................................................................ 21

Tableau 2: Relevés du compteur de la pompe à la retenue ........................................... 22
Tableau 3: Eaux du site de Kamboinsé ............................................................................. 24
Tableau 4: Etat des installations ......................................................................................... 27
Tableau 5: Etat des installations ......................................................................................... 29
Tableau 6: Liste du matériel à remplacer pour le site de Ouagadougou ........................ 9
Tableau 7 : Devis du nouveau matériel à mettre en place (site de Ouagadougou) ..... 9
Tableau 8: Liste matériel à remplacer pour le site de Kamboinsé................................. 10
Tableau 9: Devis du nouveau matériel à mettre en place (site de Kamboinsé) .......... 10
Tableau 10: Paramètres des eaux usées traitées du site de Ouagadougou ............... 12
Tableau 11: Paramètres des eaux du site de Kamboinsé .............................................. 13
Tableau 12: Liste du matériel à changer ........................................................................... 16
Tableau 13: Factures mensuelles de l'année 2006 ......................................................... 21
Tableau 14: Quantités facturées annuelles (2001 à 2005) ............................................. 22
Tableau 15: Suivi des consommations journalières (Site de Kamboinsé) ................... 27
Tableau 16: Consommations des personnes du site de Ouagadougou....................... 28
Tableau 17: Consommation selon les équipements (site de Ouagadougou) .............. 29
Tableau 18: Buvettes et restaurant (site de Ouagadougou)........................................... 29
Tableau 19: Buanderie et lavage véhicules (site de Ouagadougou) ............................ 29
Tableau 20: Arrosage des espaces verts (site de Ouagadougou) ................................ 30
Tableau 21: Nettoyage (site de Ouagadougou) ............................................................... 30
Tableau 22: Proportion des types de consommations dans la demande totale (site de
Ouagadougou) ....................................................................................................................... 31
Tableau 23: Consommations des personnes du site de Kamboinsé ............................ 32
Tableau 24: Buvettes et restaurant (site de Kamboinsé) ................................................ 32
Tableau 25: Buanderie et lavage véhicules ...................................................................... 33
Tableau 26: Nettoyage (site de kamboinsé) ..................................................................... 33
Kamboinsé)............................................................................................................................. 34
Tableau 28: Economies par le matériel économe de retrofitting ................................... 35
Groupe EIER-ETSHER
Liste des Photos
Photo 1 : Compteur au 12 et au 22 mai 2006 ................................................................... 20

Photo 2 : Fuites sur robinet d'arrosage sur borne fontaine à eau fraîche .................... 23
Photo 3 : Robinets d'arrosage non fonctionnels ............................................................... 23
Photo 4 : Intervention sur les conduites du réseau intérieur .......................................... 26
Photo 5 : BF avec fortes fuites à l'utilisation...................................................................... 26
Photo 6 : BF en panne "transformée en poubelle" ........................................................... 27
Photo 7 : Compteur au 09 mai 2006 au 22 mai 2006 ...................................................... 33
Photo 8: Etat d'un regard...................................................................................................... 34
Photo 9 : Etat du regard du compteur du site de Ouagadougou ................................... 35
Photo 10 : Fuites sur robinet classique à joint .................................................................. 37
Photo 11 : WC défectueux ................................................................................................... 38
Photo 12 : Mousseurs ........................................................................................................... 39
Photo 13 : Composition d'un brise-jets ................................................................................ 2
Photo 14 : Mitigeur de lavabo et Mitigeur de douche ........................................................ 3
Photo 15: Mitigeur et aérateur ............................................................................................... 3
Photo 16 : Réducteurs de débit ............................................................................................. 4
Photo 17 : On intercale le réducteur entre le flexible et le robinet ................................... 4
Photo 18 : Chasse à double débit ......................................................................................... 5
Photo 19 : Stop-eau fixé à l'extérieur ou suspendu à l'intérieur du trop-plein ............... 5
Photo 20 : Sans éco-plaquettes : 10 litres évacués ........................................................... 6
Photo 21 : Avec éco-plaquettes : 4 litres économisés ...................................................... 6
Photo 22 : Réservoir souple................................................................................................. 14
Photo 23 : Citernes autoportantes ...................................................................................... 15
Photo 24 : Tonneaux ............................................................................................................. 15
Groupe EIER-ETSHER
Dédicaces
Je dédie ce mémoire à :
Feu mon père Omar NDIAYE (Que DIEU
EXALTE lui soit miséricordieux) ;
Mes défunts frère et sœur Mamadou Bamba
NDIAYE et Ramatoulaye NDIAYE (Que l’Au-delà
leur soit préférable) ;
Ma mère Sokhna BAKHOUM et tous mes frères et
sœurs de sang, en particulier ma soeur Ndèye
NDIAYE;
Mon oncle paternel Cheikh TOURE qui a permis
notre scolarisation ;
Mes enseignants du primaire M. SAMB Mandao et
Mme. DIAGNE Fatou Poulho.
Groupe EIER-ETSHER
Remerciements
Louange et Glorification à DIEU EXALTE SEUL

DETENTEUR DU SAVOIR ET DU POUVOIR INFINI.
LUI qui nous a orienté vers ce domaine et nous a soutenu
durant toute la formation, nous accordant à chaque fois la
réussite.
Par ce présent mémoire, l’occasion m’est offerte d’adresser

mes remerciements à :
Mes professeurs encadreurs, Messieurs

ZOUNGRANA Dénis, WETHE Joseph et CISS
Abibou;
Tous les professeurs de l’EIER pour leur participation
à ma formation ;
Tous mes camarades de la 35ème promotion de l’EIER
pour l’atmosphère de soutien et d’entraide qu’ils ont su
créer nonobstant nos différences culturelles, cultuelles,
d’âge et de perception ;
Il me plait également de saisir cette opportunité pour
exprimer ma reconnaissance à :
Tous mes amis sans exception aucune de m’avoir
toujours encouragé aussi bien dans la voie spirituelle
que dans les études;
Tous les enseignants qui ont eu à partager leurs
connaissances avec moi et ce, depuis le primaire ;
Messieurs Papa Cheikh DIOP de SETICO Ingénieurs
Conseils et Omar DIOM de la SONES.
Je ne pourrais terminer sans témoigner des efforts continus,
de la générosité et du soutien moral et matériel à mon égard
de la part de ma chère mère et de mes frères et sœurs.
Groupe EIER-ETSHER
Sommaire
Liste des Abréviations ................................................................................................................ 1

Liste des Figures ........................................................................................................................ 3
Liste des Tableaux ..................................................................................................................... 3
Liste des Photos ......................................................................................................................... 4
Dédicaces ................................................................................................................................... 5
Remerciements........................................................................................................................... 6
Sommaire ................................................................................................................................... 7
Citations ..................................................................................................................................... 9
Résumé : ................................................................................................................................... 10
Introduction Générale ............................................................................................................. 11
Chapitre 1 : Présentation de l’étude ....................................................................................... 13
I. Contexte / Justification du projet ............................................................................ 13
II. Objectifs ......................................................................................................................... 14
III. Problématique .......................................................................................................... 14
IV. Méthodologie ............................................................................................................ 16
Chapitre 2 : Etude Diagnostique ............................................................................................ 19
I. Les compteurs et les conduites ........................................................................................ 19
II. Les installations intérieures et le matériel de plomberie............................................ 25
Conclusion ............................................................................................................................... 31
Chapitre 3 : Etude de réhabilitation et outils d’économie d’eau ........................................... 32
I. Les compteurs et les conduites ........................................................................................ 32
1. Les Compteurs ........................................................................................................................ 32
2. Les conduites ........................................................................................................................... 34
II. Les installations intérieures et le matériel de plomberie............................................ 36
1. Tuyauteries : ........................................................................................................................... 36
2. Robinetterie et appareils sanitaires: ..................................................................................... 37
2.1. Les disques céramiques ................................................................................................................. 38
2.2. Le matériel économique en eau ..................................................................................................... 38
2.3. Les appareils économiques en eau préconisés pour cette étude ...................................................... 7
3. Autres moyens d’économie d’eau potable ............................................................................ 11
3.1 La réutilisation des eaux usées traitées .......................................................................................... 11
3.2. Le stockage de l’eau de pluie ........................................................................................................ 13
III. Le matériel remplacé ................................................................................................... 16
Conclusion ....................................................................................................................................... 17
Groupe EIER-ETSHER
Chapitre 4 : Etude des économies d’eau attendues................................................................ 18

I. Analyse des factures ........................................................................................................ 18
1. Historique de la facturation................................................................................................... 18
2. Suivi des consommations horaires ........................................................................................ 24
II. Estimation de la demande ........................................................................................... 27
1. Site de Ouagadougou.............................................................................................................. 28
2. Site de Kamboinsé .................................................................................................................. 32
III. Evaluation des économies ........................................................................................... 34
1. Site de Ouagadougou.............................................................................................................. 34
2. Site de kamboinsé ................................................................................................................... 35
3. Récupération de l’investissement .......................................................................................... 36
IV. Orientation de l’eau économisée ................................................................................ 36
Conclusion ............................................................................................................................... 36
Chapitre 5 : Système de gestion des infrastructures hydrauliques ........................................ 37
I. La gestion proprement dite.............................................................................................. 37
1. Contrôle et suivi des réseaux et des installations intérieures.............................................. 37
.1.1. Dispositions générales .................................................................................................................. 37
.1.2. Dispositions particulières ............................................................................................................. 38
2. Maintenance préventive de quelques pièces importantes ................................................... 38
3. Pièces de rechange .................................................................................................................. 39
II. Evaluation du Système de Gestion .............................................................................. 41
Conclusion générale ................................................................................................................ 42
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES............................................................................................ 43
ANNEXES................................................................................................................................... 44
Groupe EIER-ETSHER
Citations
« …et, NOUS avons fait, de l’eau, toute chose vivante… »

[Coran : Sourate (Chapitre) 21 ; Verset 30]
« L’eau est un patrimoine commun dont la valeur doit être reconnue de tous. Chacun
a le devoir de l’économiser et d’en user avec soin »
[Art.10 : Charte Européenne de l’Eau]
Groupe EIER-ETSHER
Auteur : NDIAYE Moustapha

Encadreur : ZOUNGRANA Denis Organisme encadreur : Groupe EIER-ETSHER
Thème :
Stratégies d’économie de l’Eau Potable dans les grands ensembles administratifs : cas du Groupe EIER-
ETSHER
Résumé :
L’atteinte du septième point des OMD « réduire de moitié, à l’horizon 2015, le nombre de personnes qui n’ont pas
accès à l’eau potable ou qui n’ont pas les moyens de s’en procurer » passe nécessairement par la maîtrise de la
gestion de la demande en eau.
Dans leur participation à la dynamique mondiale d’économie de l’eau potable, les pays en développement
s’investissent de plus en plus à l’étude de stratégies permettant l’économie de cette ressource vitale.
C’est dans cette situation de la gestion des ressources en eau que notre thème trouve son importance.
En effet, de nos jours, il existe divers moyens d’économiser l’eau potable. La présente étude intitulée « Stratégies
d’économie de l’eau potable dans les grands ensembles administratifs » fait état de la possibilité de s’orienter
vers le stockage de l’eau de pluie et la réutilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage ; l’utilisation de l’eau
brute se faisant déjà sur l’un des sites concernés. Cependant, à côtés de ces techniques, il a été mis sur pied des
équipements permettant de réduire sensiblement la facture d’eau tout en respectant les habitudes de
consommation : les appareils à économie d’eau.
Dans cette étude, l’accent est surtout mis sur la mise en place des équipements économes en eau.
Après la phase documentaire, celle des enquêtes sur le terrain a permis de diagnostiquer tous les réseaux
primaires et surtout les installations intérieures. Certains dysfonctionnements ont été trouvés, les fuites détectées
et les causes identifiées. Certains compteurs sont défectueux et les conduites vétustes. Il s’est révélé que les
fuites sur les tuyauteries, les robinetteries et les sanitaires des réseaux internes sont très importantes.
Une réhabilitation est donc nécessaire pour éliminer ces fuites et défauts de comptage et, pour plus d’économie
sur les quantités d’eau facturées, les appareils à économie d’eau sont indiqués.
Leur efficience, combinée à une hypothèse de réparation à 90% des fuites, conduira à des économies
substantielles de l’ordre de 1212 m3/mois sur les deux sites du Groupe (Ouagadougou et Kamboinsé) réparties
comme suit :
 Site de Ouagadougou
507 m3/mois soit 5.388.256 FCFA pour les dix (10) mois de l’année scolaire selon la tarification de l’ONEA pour
les gros consommateurs (1040 FCFA le m3 quelle que soit la tranche, 2% pour l’assainissement et 1000 FCFA
de redevance).
L’investissement pour l’achat des appareils économiques en eau et leur pose, qui est de 14.494.200 FCFA sur
ce site, sera récupéré après un peu moins de 3 ans de fonctionnement avec ce nouveau matériel.
 Site de Kamboinsé
Dans l’hypothèse d’un raccordement à l’ONEA, 705 m3/mois soit 7.488.640 FCFA pour les dix (10) mois de
l’année scolaire selon la tarification de l’ONEA pour les gros consommateurs.
L’investissement de 11.181.000 FCFA sur ce site sera vite récupéré après 1 an seulement de fonctionnement
avec le matériel de retrofitting.
On aura ainsi réalisé des économies de l’ordre de 12.876.900 FCFA par année scolaire correspondant aux 1212
m3/mois.
Cette quantité d’eau économisée grâce à ces dispositions permettra au distributeur d’augmenter son taux de
couverture par l’alimentation de 505 personnes à raison de 80 l/pers/j ou au GEE d’assurer l’alimentation de 269
nouveaux étudiants (150 l/pers/jour) sans augmentation de sa facture.
Dès lors, vu l’importance de l’économie qui serait réalisée avec ce projet, il serait intéressant d’envisager une
généralisation à toutes les structures grosses consommatrices.
Mots-clés : Demande en eau, Economies d’eau, Eau Brute, Eau de pluie, Eau Potable, Eaux Usées Traitées,
Factures d’eau, Matériel économique en eau, Réseaux, Retrofitting, Réutilisation des eaux usées traitées,
Robinetteries, Sanitaires, Sensibilisation, Stockage de l’eau de pluie, Tuyauteries.
Groupe EIER-ETSHER
Introduction Générale
Situé au centre de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso repose sur deux formations
géologiques : la zone de socle sur plus de 80% du territoire et la zone sédimentaire occupant
le reste.
La pluviométrie moyenne annuelle varie de 350 mm au Nord à 1000 mm au Sud-Ouest avec
près de 65% du pays situé entre les isohyètes 500 et 800 mm.
Les eaux de surface constituent la principale source d’approvisionnement en eau potable.
Ce pays, l’un des plus pauvres de la planète selon les Nations Unies, ne cesse de fournir
des efforts pour l’approvisionnement de ses populations en eau potable en quantité
suffisante et de qualité.
La demande en eau de la capitale Ouagadougou était de plus de 15,5 millions de mètres
cubes en 2002. Selon l'ONEA, la demande en eau de Ouagadougou et ses environs
passerait de 25,8 millions de m3 en 2010 à 30,9 millions de m3 en 2015.
Etant engagé pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement dont
« réduire de moitié, d’ici 2015, le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable »,
le Burkina Faso ne peut être qu’intéressé par des stratégies d’économie de l’eau potable.
Sa capitale Ouagadougou se trouve sur le plateau central dans la province du Kadiogo
comme le montre la carte suivante :
Groupe EIER-ETSHER
Situation géographique de Ouagadougou
# N
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# # W E
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Légende :
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Frontiere
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# # # Ouagadougou
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Chef-lieu de département
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Province
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# Auteur :
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NDIAYE Moustapha
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Source : SIG_BURKINA
Juin 2006
0 300 Kilomètres
Figure 1 : Présentation de la ville de Ouagadougou
C’est dans cette ville de Ouagadougou où se trouve le Groupe EIER-ETSHER où nous

avons passé notre formation en Ingénierie de l’Equipement Rural dont ce mémoire marque
l’accomplissement.
Economiser l’eau potable dans les grands ensembles administratifs rentre directement dans
le cadre de la mobilisation mondiale pour la gestion des ressources en eau qui est une étape
impérieuse pour tout développement durable.
Le présent rapport fait état de l’étude de possibilités d’économie d’eau potable au sein du
GEE. Il est le résultat des investigations menées au cours du dernier trimestre de l’année
scolaire 2005/2006. Il se subdivise en :
 l’état des lieux (réseaux d’eau potable, pertes, consommations réelles, travaux
nécessaires à la réhabilitation des réseaux, …) ;
 la proposition de matériel de plomberie et des sanitaires économiques en eau ;
 l’évaluation des économies d’eau escomptées et leurs incidences financières ;
 la proposition d’un système de gestion et de suivi adéquat.
Groupe EIER-ETSHER
Chapitre 1 : Présentation de l’étude
Il s’agit de présenter le projet dans le contexte mondial relatif à la problématique de l’eau

potable, d’en énoncer les objectifs et d’en préciser la démarche méthodologique.
I. Contexte / Justification du projet

Depuis des décennies (de Mar del Plata en 1977 à Mexico city en mars 2006), la gestion de
l’eau est devenue une priorité pour les hautes instances internationales, les acteurs publics
et privés des secteurs de l’eau, l’assainissement, l’environnement mais aussi de l’économie,
la santé,…
Les pays africains, à l’instar de la planète entière, fournissent des efforts considérables dans
la mouvance mondiale pour l’accès à l’eau potable et l’assainissement. Nous pouvons citer,
entre autres :
 la Conférence Régionale des Partenaires pour la Définition des Priorités "Eau et
Développement durable en Afrique" qui a eu lieu en avril 2002 à Accra (Ghana) ;
 le Sommet Mondial sur le Développement Durable tenu du 26 août au 04 septembre
2002 à Johannesburg (Afrique du Sud) ;
 le Conseil des Ministres Africains responsables de l'Eau (AMCOW) du 05 et 06
février 2003 au Caire (Egypte) ;
 la conférence panafricaine sur l’eau tenue du 04 au 06 novembre 2004 à Addis-
Abeba (Ethiopie) ;
 le Forum mondial WASH organisé par le conseil de concertation pour
l’approvisionnement en eau et l’assainissement (WSSCC) du 29 novembre au 03
décembre 2004 à Dakar (Sénégal) ;
 le 3ème Salon International de l’Eau tenu également à Dakar du 09 au 12 mai 2006.
Nous pouvons alors dire que la présente étude trouve sa justification dans la contribution à la
résolution de la problématique locale de développement durable, à l’augmentation et
l’amélioration de l’accès à l’eau potable.
Il permettra, non seulement, d’améliorer l’efficience du réseau et des installations intérieures
mais aussi et surtout d’aboutir à une utilisation plus rationnelle de l’eau potable par les
différents usagers, diminuant ainsi les charges du Groupe avec des économies
substantielles d’eau escomptées.
Groupe EIER-ETSHER
II. Objectifs
Cette étude a pour objectif global de contribuer à faire des économies sur la facture d’eau
potable du GEE.
Pour y arriver, nous nous fixons les étapes suivantes :
 Faire l’état des lieux : diagnostic du réseau et des installations intérieures ;
 Déterminer les causes de pertes d’eau au sein du Groupe ;
 Identifier les différents usagers de l’eau potable du Groupe et leur mode d’utilisation
de cette eau ;
 Déterminer l’écart entre la Facture et les Besoins du Groupe ;
 Faire l’étude des possibilités de réduction de cet écart.
 Proposer des actions concrètes pour la réparation des dysfonctionnements ;
 Evaluer les économies possibles d’eau potable pour le Groupe ;
 Proposer un plan efficace de gestion de l’eau potable au sein du Groupe ;
 Proposer un système de suivi.
III. Problématique
L’eau est, sans conteste aucune, indispensable à la vie. Sans eau, point de vie. Cependant il
s’est avéré que cette ressource et source de vie est limitée et inégalement répartie. Son
manque (et/ou sa mauvaise qualité) entraîne beaucoup de nuisances telles que : maladies,
famine, …, impossibilité de tout développement.
Cependant, avec la croissance démographique, l’urbanisation galopante et l’industrialisation
accélérée, la protection de l’environnement et plus particulièrement des ressources en eau
est plus que jamais difficile.
Ainsi, la problématique de l’Approvisionnement en Eau Potable et l’Assainissement (AEPA)
ne cesse de mobiliser les Etats (les politiques), les organisations mondiales, les services
publics et privés, nationaux et internationaux, les experts des domaines de l’eau,
l’assainissement, l’environnement et la santé.
Ainsi donc, se sont succédées nombre de rencontres internationales traitant de l’eau et
l’hygiène et débouchant sur des déclarations importantes :
 la déclaration de Mar del Plata en 1977, lors de la première conférence internationale
des Nations Unies sur l’eau, qui a donné un élan véritable à la politique de gestion de
l’eau et l’assainissement. Cette conférence avait comme principe de base : « Quels
que soient leur niveau de développement et leur situation sur le plan socio-
économique, tous les êtres humains devraient avoir accès à un approvisionnement
en eau potable de qualité et en quantité suffisante pour satisfaire leurs besoins
essentiels » ;
Groupe EIER-ETSHER
 la décennie internationale de l’approvisionnement en eau potable et de

l’assainissement proclamée par les Nations Unies (1981- 1990) ;
 la déclaration de New Delhi : « Un peu pour tous vaut mieux que beaucoup pour peu
de monde » suite à la consultation mondiale sur l’approvisionnement en eau et
l’assainissement pour les années 90 organisée par le PNUD ;
 la Conférence Internationale sur l'Eau et l'Environnement (ICWE à Dublin en Irlande
du 26 au 31 janvier 1992) dont le 4ème des quatre principes est : « L'eau, utilisée à de
multiples fins, a une valeur économique et devrait donc être reconnue comme un
bien économique ». Cette conférence était une session préparatoire pour le Sommet
de la Terre de Rio de Janeiro ;
 le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, qui a relancé l’engagement
international avec l’objectif : « Eau et hygiène pour tous d’ici à l’an 2000 ».
Et le 4ème Forum mondial de l'eau qui s'est tenu du 16 au 22 mars 2006 à Mexico city, a été
l’occasion de se rappeler de l’un des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) :
« réduire de moitié, d'ici 2015, la proportion des personnes qui n’ont pas accès à l'eau
potable ou qui n’ont pas les moyens de s'en procurer ».
Actuellement, atteindre cet objectif équivaut à fournir de l’eau potable à, environ, 550 millions
de personnes (source : Conseil Mondial de l’Eau CME).
L’atteinte de cet objectif n’est pas chose aisée surtout dans les pays en voie de
développement.
En effet, ces pays sont confrontés au manque de moyens pour le transport et l’évacuation de
l'eau et de sensibilisation des usagers à l’économie de cette ressource prestigieuse qu’est
l’Eau Potable. Il est donc, pour ces pays, plus que nécessaire de trouver des moyens
d’économie de cette eau potable.
Dans ce sens, le Groupe des écoles EIER-ETSHER (GEE) basé à Ouagadougou et formant
des Ingénieurs et Techniciens Supérieurs polyvalents et hautement qualifiés dans le
domaine de l’eau, doit être au devant de la scène en matière de gestion des ressources en
eau.
Ce présent projet se propose, alors, d’améliorer la gestion de l’eau au niveau du GEE en
étudiant les possibilités d’économie de l’Eau Potable dans ce dit établissement ; étant
entendu que sa réussite pourra entraîner son application à toutes les grandes structures
consommatrices d’eau potable.
Et pour atteindre les objectifs de cette étude cités plus haut, nous avons suivi la démarche
méthodologique dont la synthèse est présentée dans ce qui suit.
Groupe EIER-ETSHER
IV. Méthodologie
Afin de mener à bien notre étude, cerner tous les aspects de la question et apporter des
réponses simples et adéquates, nous avons axé notre démarche méthodologique sur trois
(03) phases essentielles que nous présentons dans la suite.
Phase préliminaire : synthèse documentaire

Il s’agit de se familiariser avec tous les acteurs intervenant dans le contrôle, le suivi et
l’exploitation du réseau du GEE en vue d’asseoir un cadre de collaboration franche
permettant de mener à bien les études.
Notons qu’avant toute intervention sur les installations, il est impératif de faire un état des
lieux : fonctionnement, système d’alimentation, gestion, problèmes existants, solutions
envisagées, etc.
Ainsi, nous avons eu des entretiens avec tous les responsables impliqués par le projet et
effectué des recherches au niveau du Centre de Documentation et d’Information (CDI) afin
de collecter les données de base et de faire la synthèse des études, recherches et résultats
antérieurs nécessaires pour la réalisation du projet.
Phase d’inventaire de terrain :

Cette phase a permis d’actualiser les études antérieures selon les données actuelles
(nombre de prises, branchements et effectif des usagers de l’eau potable du GEE) et de
déterminer toutes les fuites visibles et invisibles.
Mission 1 : Diagnostic des branchements, prises et compteurs du GEE.

Il a pour but, dans un premier temps, de mener des enquêtes auprès des agents compétents
du Groupe et du service gérant la distribution de l’eau (ONEA) pour déterminer la nature et
les causes de toutes les pertes d’eau qui ont eu lieu pendant les années passées :
o pertes causées par des gaspillages d’eau ;
o pertes dues à des fuites.
Ces investigations ont permis aussi de connaître la nature du matériau constituant les
branchements (Anjou, PVC, Plomb, ...) ainsi que leur état de vétusté.
Dans un second temps, des prospections sur le réseau ont permis de vérifier l’état et le
fonctionnement des prises et des compteurs. Une technique adéquate (arrêt de toutes les
consommations et suivi des compteurs pendant un certain temps par exemple) aurait permis
de détecter d’éventuelles fuites souterraines (fuites invisibles) dans le réseau.
Mission 2 : Diagnostic des installations intérieures du GEE.
Groupe EIER-ETSHER
Cette mission avait pour but la visite de toutes les structures composant le Groupe (les
différentes directions, les bâtiments abritant les étudiants, les restaurants, …) en vue de faire
un inventaire de tous les points d’eau, équipements sanitaires et installations de plomberie.
On a particulièrement examiné les réseaux intérieurs en déterminant notamment leurs
diamètres, la nature des matériaux les composant ainsi que leur état de vétusté.
Elle nous a permis aussi de détecter les pertes visibles et de nous enquérir des problèmes
éventuels auxquels sont confrontés les usagers (pression, disparition et/ou dégradation des
équipements sanitaires,…).
Mission 3 : Actualisation du réseau, des compteurs et des points d’eau.

Cette mission est la résultante des deux précédentes dont les résultats ont abouti à
l’actualisation de tout le réseau de la conduite d’amenée aux différents points d’eau en
passant par les compteurs et les installations intérieures.
Phase d’étude d’économie : Réhabilitation-Evaluation des économies

Elle a pour but d’évaluer les pertes d’eau et de faire l’étude de la réparation des
dysfonctionnements en incluant des appareils d’économie d’eau. Par suite, il a été procédé à
l’évaluation des économies d’eau attendues et la mise en place d’un programme de
maintenance des installations.
Mission 1: Etude de réhabilitation des branchements, compteurs et installations intérieures.
Dans cette partie, il est question d’étudier la réparation des fuites sur le réseau souterrain et
les installations intérieures et des moyens à mettre en œuvre pour l’économie d’eau.
Cette économie se fera essentiellement par :
 la rénovation des branchements, compteurs et installations intérieures
Elle consiste à étudier toutes les possibilités de renouvellement des canalisations
véritablement défectueuses (vétusté, rouille, fissures importantes,…). Les vannettes et
robinets défectueux, occasionnant souvent des fuites importantes, seront également
remplacés.
 l’amélioration des installations intérieures ;
Il s’agit surtout de prévoir dans les installations intérieures, des équipements à économies
d’eau avec le matériel de « retrofitting » qui est d’actualité.
Mission 2 : Evaluation des économies d’eau escomptées.

L’objectif, ici, est d’évaluer les économies d’eau qui seront réalisées grâce à l’application des
résultats de la mission précédente.
Groupe EIER-ETSHER
Ces économies représentent, en fait, l’écart entre le volume facturé et le volume des besoins
du Groupe.
Il a été donc procédé, d’une part, à l’estimation des consommations, connaissant tous les
usages et leurs ratios respectifs (personnel administratif, technique, étudiants, espaces
verts, lavage véhicules,…), et d’autre part, au suivi de la facturation qui nous a permis de
connaître le débit facturé.
Mission 3 : Mise en place d’un dispositif de contrôle, suivi et évaluation

La réussite d’un tel projet ne pourra être effective sans la sensibilisation des usagers mais
aussi et surtout l’établissement d’un programme adéquat de gestion et de contrôle de la
ressource au sein du Groupe.
Et pour assurer l’efficacité de ce programme, il sera nécessaire de trouver un moyen de suivi
et d’évaluation de la gestion.
Groupe EIER-ETSHER
Chapitre 2 : Etude Diagnostique
Après la phase documentaire préalable et les entretiens avec les différents responsables du
Groupe, il s’agit dans cette partie d’effectuer des visites de terrain à l’issue desquelles il sera
fait un état des lieux complet et détaillé. Ce chapitre se propose de faire l’inventaire de toutes
les infrastructures hydrauliques et de tout le matériel de plomberie et de sanitaire. En outre
toutes les fuites visibles et invisibles seront détectées et quantifiées si possible et leurs
causes identifiées.
Le Groupe des écoles EIER-ETSHER compte deux (02) sites : le site de Ouagadougou et
celui de Kamboinsé situé à 15 km au Nord-Ouest de la capitale.
Du point de vue de l’occupation du sol, nous retrouvons au niveau des deux sites la
répartition suivante :
o Bâtiments administratifs ;
o Dortoirs des élèves ;
o Hébergement personnel (sur le site) ;
o Restaurant ;
o Infirmerie ;
o Bâtiments pédagogiques (CDI, salles de cours, amphithéâtres, laboratoires,
ateliers…) ;
o Locaux d’activités sociales des élèves (foyer, salle télé,…) ;
o Aires d’activités sportives ;
o Aires d’expérimentations ;
o Espaces verts ;
o VRD.
(cf. plans réseaux joints en annexe : annexes 1 et 2)
Les entretiens avec les responsables des services compétents du Groupe et les
investigations menées au niveau des usagers nous ont permis de nous édifier sur l’état de
vétusté des réseaux, d’inventorier tous les points d’eau, d’identifier la nature des tuyauteries
et de nous imprégner de tous les problèmes auxquels sont particulièrement confrontés les
usagers dans leurs utilisations quotidiennes de l’eau potable et des sanitaires.
Les études ont été faites dans les deux (02) sites du Groupe et ont concerné d’une part les
conduites et les compteurs, d’autre part le matériel de plomberie.
I. Les compteurs et les conduites
Dans les deux sites, le réseau primaire est vétuste. Ces réseaux ont subi de nombreuses
interventions ; ce qui peut entraîner des fuites et autres dommages réduisant son efficience.
Groupe EIER-ETSHER
Les conduites de ces réseaux primaires sont en PVC avec des diamètres variants entre 32
mm et 160 mm pour le site de Ouagadougou et entre 32 mm et 90 mm pour celui de
Kamboinsé. (Voir annexes 1 et 2)
Ces réseaux, datant de la création des écoles (il y a plus de 30 ans), sont vieux et peuvent
donc être sujets à des fuites souterraines.
Site de Ouagadougou
Le plan du réseau est joint en annexe 1 de ce rapport.
Au niveau de ce site, nous avons trois (03) réseaux d’eau potable :
 Le réseau alimentant les logements;
Les logements (situés dans la partie nord du site) sont alimentés par une prise sur la
conduite de l’ONEA passant devant le portail de l’école, du côté de la guérite n°1.
Les branchements des maisons sont faits sur une conduite d’amenée Ф75.
Chaque maison est dotée d’un compteur individuel pour le suivi des consommations.
Il ne nous a pas semblé nécessaire d’étudier la réhabilitation de ce réseau car l’école
projette, sous peu, de transformer cette partie du site en un « village scientifique ».
Néanmoins, un diagnostic des infrastructures hydrauliques a été fait.
 Le réseau du CDI (sur le quel nous n’avons pas eu d’information);
 Le réseau alimentant les dortoirs des élèves et autres services.
C’est sur ce réseau que s’est surtout focalisée notre étude. Il constitue en effet le « nœud de
la consommation d’eau potable » du Groupe. Il alimente l’internat des élèves, le restaurant et
le personnel administratif et technique. Il sert, en outre, à partir des robinets de la cour de
l’école, à l’arrosage des espaces verts et au lavage des véhicules.
Pour tout le réseau, il n’y a qu’un seul compteur placé en tête.
Notre tentative de suivi du compteur n’a pas abouti car ce dernier ne marchait pas.
Photo 1 : Compteur au 12 et au 22 mai 2006

Il apparaît clairement sur ces photos que durant dix (10) jours l’index du compteur n’a pas
changé. En fait c’est l’index du mois de février qui est resté toujours inchangé.
Groupe EIER-ETSHER
D’après les services de l’ONEA et de l’école, il y a eu plusieurs réparations de ce compteur.

Ces interventions peuvent être causes de défaillances secondaires du compteur.
Ceci laisse supposer d’éventuelles sous-estimations ou surestimations sur la facture.
D’autre part, les conduites du réseau sont vétustes.
C’est ce réseau qui alimente également la buanderie de l’école.
A l’issu des enquêtes menées sur le terrain, nous avons dressé le tableau suivant relatif aux
différentes sortes d’eau du site :
Tableau 1: Eaux du site de Ouagadougou
Nombre de
Type d’eau Débit (en m3/j) Provenance
robinets
Eaux usées STEP EIER (réseau EU avec
5 45
traitées 2 châteaux métalliques)
Eau potable 14 46 ONEA
ONEA
Eau brute 1 1,6
(Barrage de Loumbila)
Nous regrettons de n’avoir pas pu procéder à la détection des fuites souterraines. En effet, le
compteur n’était pas fonctionnel et cette technique ne peut être fiable dans un tel milieu où
les comportements et les compréhensions sont très différents selon les individus.
Pour détecter les fuites invisibles dans le réseau, il suffit de demander aux usagers de
prendre leurs dispositions pour arrêter leurs consommations (à partir du réseau) pour une
durée donnée et suivre le compteur pendant cet intervalle de temps.
Toutefois, il importe de noter que c’est difficile d’avoir la compréhension de tous les usagers
par rapport à cette requête. Et certains peuvent aussi oublier et utiliser le réseau dans cette
plage horaire.
Site de Kamboinsé
Le plan du réseau est joint en annexe 2.
Sur le site de Kamboinsé, l’école dispose d’un réseau autonome. En effet, sur ce site, l’eau
potable n’est pas prise sur le réseau de l’ONEA. A partir d’un forage interne, l’école a mis sur
place son réseau d’eau potable pour l’alimentation des différents usagers.
On a, au niveau de ce site, deux (02) réseaux : un réseau d’eau potable et un réseau d’eau
brute.
Le réseau d’eau brute est constitué de deux électropompes (01 au niveau de la retenue et
01 à partir d’un puits) et des pompes solaires (à partir d’un forage) alimentant un château
métallique de 8 m3 auquel sont raccordés tous les robinets d’arrosage dans la cours de
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l’école et dans les logements internes. Ce château assurait aussi, en partie, l’arrosage du
périmètre d’expérimentation et du terrain de football.
Nous avons remarqué qu’il n’y avait pas de compteur pour la distribution à partir du château
métallique d’eau brute. Ceci montre donc qu’il n’y a aucun suivi du volume d’eau brute
distribuée à partir de ce château.
Avec la panne des pompes solaires, l’arrosage du périmètre et du terrain de football est
effectué directement à partir du refoulement de la pompe installée au niveau de la retenue.
Les relevés sur le compteur du refoulement de cette pompe pris avec le jardinier nous ont
permis de voir l’évolution du volume d’eau utilisé :
Tableau 2: Relevés du compteur de la pompe à la retenue

Pompe_barrage
Volume
Date Index_départ Index_arrêt
(m3)
06/05/2004 189843 189882 39
07/05/2004 189882 190039 157
10/05/2004 190039 190184 145
11/05/2004 190184 190301 117
13/05/2004 190301 190376 75
14/05/2004 190376 190489 113
18/05/2004 190489 190605 116
21/05/2004 190605
Panne du
18/03/2005 203321 compteur
Nous pouvons penser, d’après ce tableau que le compteur de la pompe placée à la retenue
est tombé en panne depuis mars 2005.
En outre, ces chiffres montrent une grande variation du volume refoulé et donnent une
moyenne par jour d’arrosage de près de 109 m3.
L’arrosage des bananeraies (2 parcelles d’environ 0,5ha chacune) et d’une parcelle
d’agrumes (environ 0,5ha) se fait avec des floppy de 750 l/h, des sprinklers et des micro-
asperseurs 100 l/h et 1,75 bars.
La deuxième parcelle d’agrumes de 0,5 ha environ est arrosée avec un système californien
de Ф12 alors que nous avons un micro-enrouleur pour le terrain de foot.
Au cours de nos visites, nous avons constaté que :
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 D’une part beaucoup de fuites ont été observées au niveau des robinets d’arrosage
dans la cours et des bornes fontaines comme le montrent ces photos :
Photo 2 : Fuites sur robinet d'arrosage sur borne fontaine à eau fraîche
 D’autre part, beaucoup de ces robinets d’arrosage ne sont pas fonctionnels :
Photo 3 : Robinets d'arrosage non fonctionnels
L’arrosage avec ces sources d’eau brute n’a jamais causé de problèmes aux plantes. Ceci
laisse présager que les paramètres de l’eau brute sont acceptables. Néanmoins, il a été fait
des analyses pour se rassurer davantage (résultats : voir tableau n°11).
Groupe EIER-ETSHER
Les types d’eaux du site sont présentés dans le tableau suivant :

Tableau 3: Eaux du site de Kamboinsé
Nombre de
Type d’eau Débit (m3/j) Provenance
robinets
Eaux usées Station de traitement
35
traitées (Filtre sur lit de sable)
Eau potable 2 64 Forage interne
Pas de compteur à la Barrage de Kamboinsé et
Eau brute 20
distribution puits internes
Les eaux usées traitées sont directement rejetées à l’aval du déversoir.

De son côté, le réseau d’eau potable est constitué d’un forage alimentant un château d’eau
en béton armée de 31m3 qui dessert les dortoirs des élèves, le restaurant, les logements
internes (chez l’infirmier et autres), les bureaux des professeurs et autres bâtiments
administratifs. Sur ce réseau sont aussi raccordés deux (02) robinets de puisage : à côté du
laboratoire de mécanique auto et un devant le bâtiment abritant les bureaux des professeurs.
Pour assurer la desserte des niveaux supérieurs, une bâche de relevage est placée au
niveau du bâtiment C hébergeant des élèves.
N’étant pas sur le réseau de l’ONEA, bien qu’il y ait un compteur sur la distribution à partir du
château, la quantité d’eau potable distribuée ne fait l’objet d’aucun suivi. Il n’y a pas de
compteurs sur les branchements des maisons internes.
Ici aussi, il y a souvent des interventions sur le réseau. Ceci, combiné à la vétusté des
conduites, peut être cause de fuites souterraines.
Cependant, ici aussi on n’a pas pu procéder à la détection des fuites invisibles pour les
raisons mentionnées plus haut.
Aboutissements :
Lors de cette étude nous nous sommes aperçus que le plan du réseau dont nous disposions
pour le site de Ouagadougou comportait des erreurs sur le tracé des conduites. Ceci a pu
être corrigé grâce à l’aide d’un agent de l’ONEA qui connaît bien le tracé du réseau de
l’école.
Pour le site de Kamboinsé, le plan (sur papier) des réseaux d’Eau Potable et d’Eau Brute
dont nous disposions date de février 1993 alors que beaucoup de travaux et de
restructurations ont été faites entre cette date et notre étude.
Ainsi, à l’issu de ce diagnostic, nous avons pu actualiser les réseaux des deux sites.
Groupe EIER-ETSHER
Remarque
Il est à signaler que le fait de mettre en parallèle le réseau d’eau brute et celui d’eau potable
peut conduire à des confusions.
En effet, cela peut présenter un danger pour certains usagers peu informés.
II. Les installations intérieures et le matériel de plomberie
Pour réhabiliter des installations, il est nécessaire de faire une reconnaissance de ces
dernières.
Il s’agissait ici de faire l’inventaire complet de toutes les infrastructures hydrauliques. En
d’autres termes, le travail consistait à :
 répertorier tous les points d’eau internes ;
 recenser tout matériel sanitaire en vérifiant son état de fonctionnement ;
 examiner l’état et la nature des tuyauteries ;
 rechercher d’éventuelles fuites apparentes sur les réseaux intérieurs (tuyauteries,
robinetteries et appareils sanitaires).
C’est pour cela qu’un diagnostic rigoureux des installations intérieures a été fait dans les
deux sites du Groupe. Quasiment, toutes les chambres ont été visitées. Les restaurants, les
buanderies, les services administratifs et les logements rattachés ont fait l’objet
d’investigations.
Une attention particulière a été portée sur les toilettes communes en examinant
minutieusement les chasses.
Site de Ouagadougou
Le tableau des données est joint en annexe 3.
Au niveau du site de Ouagadougou 183 sur les 184 chambres d’élèves ont été visitées ainsi
que tous les services.
Le dispositif est le même dans toutes les chambres : un robinet-lavabo, un robinet de
puisage et une colonne de douche.
Les installations des chambres suivent le même schéma (cf. annexe 5). Cependant on note
qu’au niveau de l’ « ancien bâtiment » (actuel BT2) le tuyau du robinet de puisage est en
acier galvanisé 15/21 alors qu’il est de 12/17 pour le « nouveau bâtiment » (actuel BT5). En
plus, nous avons remarqué qu’au niveau de BT2 il n’y a aucun robinet d’arrêt.
Le matériel de plomberie et de sanitaire se présente comme suit :
 WC à chaises anglaises basses sauf pour les toilettes du restaurant où nous avons
un WC à réservoir haute et chaise turque ;
 Colonne de douche 12/17 en aluminium ;
 Robinets de puisage;
 Robinets-lavabos au niveau des chambres et des toilettes ;
Groupe EIER-ETSHER
 Robinets-éviers (mélangeurs ou simples) avec éviers en acier inox au niveau du

restaurant et des maisons ;
 Robinets-éviers simples avec éviers en céramique dans les laboratoires ;
 Ballon de chauffe-eau au restaurant et dans les maisons ;
 Bornes fontaines à eau fraîche au niveau des bâtiments abritant les étudiants et de la
salle à manger du restaurant.
Il est à signaler qu’il n’y a d’urinoirs collectifs que dans certaines toilettes de BT2.
Les tuyauteries sont vétustes et les lavabos petits et ce, surtout au niveau de BT5. Le
service technique intervient pour les réparations suivant les demandes formulées par les uns
et les autres. Ceci fait que les interventions sont nombreuses et affectent donc le réseau.
Photo 4 : Intervention sur les conduites du réseau intérieur

Il a été aussi noté des bornes fontaines à eau fraîche non fonctionnels ou avec de fortes
fuites à l’utilisation.
Photo 5 : BF avec fortes fuites à l'utilisation
Groupe EIER-ETSHER
Photo 6 : BF en panne "transformée en poubelle"
L’exploitation des résultats nous a permis d’aboutir au tableau suivant :

Tableau 4: Etat des installations
Fuites
En marche En panne Total
visibles
CD 178 4 4 186
Chasse 21 2 13 36
RL 199 4 5 208
RP 14 4 8 26
RE 65 0 1 66
BF à eau
3 2 1 6
fraîche
%CD 95, 7 2,15 2,15 -
%Chasse 58,3 5, 6 36,1 -
%RL 95,7 1,9 2,4 -
%RP 53,8 15, 4 30, 8 -
%RE 98, 5 0 1,5 -
%BF à eau
50 33,3 16, 7 -
fraîche
Groupe EIER-ETSHER
Lors des visites, nous avons vu qu’il y a d’énormes pertes d’eau par les fuites sur les
chasses.
Selon la fuite nous avons choisi les équivalences et les ratios suivants :
→ N0 ↔ petite fuite sur chasse = 72l/j ;
→ N1 ↔ fuite moyenne sur chasse = 600l/j;
→ N2 ↔ forte fuite sur chasse =1000l/j ;
(Source : http://www.ecodo.fr/ecodo.html, http://www.jeconomiseleau.org/chasse_fuites.htm,
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/preservation/08_eduquer.htm)
Nous aboutissons à 3,9m3 d’eau perdus par jour à cause des fuites sur les chasses soit
1423,5m3/an.
Une forte fuite est constatée à la borne fontaine à eau fraîche de BT2 quand on appuie sur le
levier (qui est hors d’usage et remplacé par un bout de clé) au moment de l’utilisation.
Les problèmes récurrents notés au site de Ouagadougou sont :
 L’étanchéité des tuyaux d’évacuation du lavabo ;
 L’évacuation de la douche ;
 Le bruit causé par l’ouverture du robinet-lavabo ou de la douche durant la nuit ;
 L’odeur qui remonte de la douche ;
 La lenteur de la réparation lors des fuites ;
 La baisse de pression entre 6h et 7h due, certainement, au fait que les étudiants
prennent en ce même moment leur douche matinale;
Le tableau des données pour le site de Ouagadougou est joint en annexe (annexe 3)
Site de Kamboinsé
Le tableau des données est joint en annexe 4.
Sur ce site, 123 sur les 127 chambres d’élèves ont fait l’objet de visites ainsi que tous les
services.
Le dispositif est le même dans toutes les chambres : un robinet-lavabo et une colonne de
douche.
Les installations des chambres suivent le même schéma (voir annexe 6).
Les tuyauteries sont en acier galva 12/17.
Le matériel de plomberie et de sanitaire se présente comme suit :
 WC à chaises turques et réservoir haute dans les toilettes des logements des
élèves ;
 WC à chaises anglaises basses pour les toilettes du restaurant, de l’atelier de
mécanique, des maisons et des services ;
 Colonne de douche 12/17 en aluminium ;
Groupe EIER-ETSHER
 Robinets de puisage (NB : il n’y a pas de robinets de puisage dans les chambres des
étudiants);
 Robinets-lavabos au niveau des chambres et des toilettes ;
 Robinets-éviers (mélangeurs ou simples) avec éviers en acier inoxydable au niveau
du restaurant et des maisons ;
 Robinets-éviers simples avec éviers en céramique dans les laboratoires ;
 Bornes fontaines à eau fraîche au niveau des bâtiments abritant les étudiants et de la
salle à manger du restaurant.
Dans ce site, il n’y a pas d’urinoirs collectifs, ni de robinets de puisage dans les chambres
des élèves.
Ici, les tuyauteries sont particulièrement vétustes et les interventions sur les installations
nombreuses. Cela a pour conséquences des fuites importantes surtout au niveau des
jonctions.
Beaucoup de « fuites à l’utilisation » ont été constatées sur les colonnes de douches et les
robinets-lavabos. En général, ces fuites sont difficiles à évaluer car il s’agit souvent de
ruissellement sur les tuyauteries ou de jets dispersés.
En synthétisant les données recueillies, nous sommes parvenus au tableau qui suit :
Tableau 5: Etat des installations
En Fuites
En panne Total
marche visibles
CD 111 6 14 131
Chasse 29 2 6 37
RL 126 1 17 144
RP 37 3 6 48
RE 6 4 0 10
BF à eau
5 0 1 6
fraîche
%CD 84,7 4,6 10,7 -
%Chasse 78,4 5,4 16,2 -
%RL 87,5 0,7 11,8 -
%RP 81,25 6,25 12,5 -
%RE 60 40 0 -
%BF à eau
fraîche 83,3 0 16,7 -
Les fuites sur les chasses sont moins importantes sur ce site.
Les équivalences et les ratios suivants :
Groupe EIER-ETSHER
→ N0 ↔ petite fuite sur chasse = 72l/j ;

→ N1 ↔ fuite moyenne sur chasse = 600l/j;
→ N2 ↔ forte fuite sur chasse =1000l/j ;
(Source : http://www.ecodo.fr/ecodo.html, http://www.jeconomiseleau.org/chasse_fuites.htm,
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/preservation/08_eduquer.htm)
nous permettent d’obtenir le chiffre de 1,7m3 d’eau perdus par jour à cause des fuites sur les
chasses soit 620,5 m3/an.
Certaines fuites dans les chambres des élèves ont pu être mesurées :
 CH.0.11 : 0.014 l/s soit 1,21 m3/j
 CH.1.29 : 1,8 m3/j
 CH.2.53 : 1,6 m3/j
 B.4.13 : 1,38 m3/j
 B.7.21 : 1,7 m3/j
A côté de ces fuites mesurées, il y a beaucoup de « goutte à goutte » et de « filet d’eau »
aux robinets-lavabos, robinets d’arrêt et colonnes de douches comme le montrent les
tableaux des résultats des inspections (annexe 4).
Les fuites à l’utilisation des colonnes de douches et des robinets-lavabos sont aussi non
moins importantes.
Les problèmes récurrents notés au site de Ouagadougou sont :
 L’étanchéité des équipements (tuyaux d’évacuation des lavabos, mécanisme à vanne
des robinets, chasses hautes, raccordement des colonnes de douches) ;
 L’évacuation de la douche ;
 Remontée de l’eau par le tube d’évacuation de la douche due au bouchage des
canalisations d’évacuation ;
 La lenteur de la réparation lors des fuites ;
 La baisse de pression entre 6h et 7h due, certainement, au fait que les étudiants
prennent en ce même moment leur douche matinale;
Le tableau des données pour le site de Kamboinsé est joint en annexe (annexe 4).
Remarque
Les visites des installations intérieures ont permis de constater qu’il n’y a pas de robinets
d’arrêt au niveau du bâtiment BT3 (ancien bâtiment). Ce dispositif n’est pas sécuritaire car,
en cas de dysfonctionnement majeur, une quantité importante d’eau peut être perdue
d’autant plus que les réparations ne sont pas, en général, rapides.
Groupe EIER-ETSHER
Conclusion
A l’issue de ce diagnostic, le constat est le suivant :

 Etat de non fonctionnement du compteur du site de ouagadougou ;
 Vétusté des conduites du réseau primaire et des installations intérieures ;
 Pannes de robinets d’arrosage et de bornes fontaines ;
 Nombreuses fuites dans les installations intérieures et au niveau des bornes
fontaines et des robinets d’arrosage.
 Les tuyaux des installations intérieures sont en acier galva et que donc leur durée de
vie est dépassée vu qu’ils sont là depuis la création des écoles.
A cela s’ajoutent les problèmes de pression, l’inefficacité de la robinetterie et des appareils
sanitaires et l’absence de certains dispositifs sécuritaires tels que les robinets d’arrêts (BT2
site de Ouagadougou).
Il y a donc nécessité de procéder à la réparation de tous les dysfonctionnements, à la
réhabilitation des réseaux de conduites et à la recherche de moyens efficaces et durables
d’économie de l’eau potable sur les deux sites du Groupe.
Groupe EIER-ETSHER
Chapitre 3 : Etude de réhabilitation et outils d’économie d’eau
Après l’inventaire des infrastructures hydrauliques et l’identification des sources et causes de

fuites visibles et souterraines, nous nous proposons dans cette partie d’étudier les
possibilités de réparation des défaillances constatées et de réduction des pertes d’eau dans
le réseau et les installations intérieures. Pour la réduction des pertes, cette étude s’intéresse
beaucoup plus au matériel économique en eau pour le retrofitting.
I. Les compteurs et les conduites
1. Les Compteurs
Le compteur constitue un élément important dans la distribution d’eau. Son

dysfonctionnement conduit à une surfacturation ou un sous-comptage. L’installation du
compteur doit être bien faite et son suivi assuré. Les instructions d’installation stipulent : « le
compteur doit être installé horizontalement, le cadran tourné vers le haut, en un point bas de
la conduite et, respectant l’orientation des flèches indiquant le sens de la circulation d’eau ».
En outre, selon la réglementation française, un compteur serait hors norme si l’imprécision
métrologique est en dehors de l’intervalle [-4%, +4%]. Le diamètre et le calibre du compteur
doivent correspondre à l’importance de la consommation.
On distingue deux (02) sortes d’erreurs de comptage :
 Les erreurs négatives en faveur de l’abonné :
 Une force cinétique très faible provoque une augmentation de la friction par
des dépôts ou encrassement ; ce qui entraîne un sous-comptage
 Des frictions causées par des dépôts dans les zones dentées et les pivots
freinent le mouvement de la turbine et causent un sous-comptage
 Les erreurs positives en faveur du distributeur souvent causées par :
 Des dépôts dans les nervures au fond du boîtier de mesure qui diminuent
l’amortissement des forces quadratiques
 Le blocage du petit trou de réglage
 Le rétrécissement ou le blocage d’un ou de plusieurs canaux d’entrée, forçant
ainsi l’eau à passer par les autres entrées ; ce qui a pour effet d’augmenter la
vitesse de passage.
Les vannes montées en amont des compteurs engendrent aussi des turbulences pouvant
provoquer des erreurs de comptage.
Pour cette étude, les visites de terrain ont été effectuées sur les deux sites du Groupe.
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Site de Ouagadougou
Le site de Ouagadougou n’a qu’un seul et unique compteur placé en tête de réseau devant
le poste de transformateur au portail de l’école.
Cette disposition n’est pas sécuritaire car le compteur peut tomber en panne à tout moment ;
ce qui nécessitera un arrêt de la distribution jusqu’à réparation ou au cas échéant une
problématique dans la facturation pour cette période (la quantité d’eau consommation avant
la réparation). En plus de cela, la gestion des consommations n’est pas facilitée par ce
dispositif. Une imprécision de la mesure suite à un dysfonctionnement (dont les causes
peuvent être multiples : voir plus haut) aura des conséquences sur la consommation globale;
ce qui peut être très préjudiciable soit pour la société d’exploitation qu’est l’ONEA, soit pour
le Groupe.
Jusqu’à la fin de l’étude, ce compteur n’était pas fonctionnel. Ceci a entravé le suivi des
consommations horaires du site sur ce réseau.
Nous voyons dès lors l’inconvénient mentionné plus haut car la présence d’autres compteurs
(divisionnaires) aurait permis d’effectuer cette opération de suivi des consommations.
Photo 7 : Compteur au 09 mai 2006 au 22 mai 2006
Il est donc urgent de procéder à la réparation ou au changement du compteur et à la mise en

place de compteurs divisionnaires couvrant tout le réseau et permettant une meilleure
lisibilité des consommations des différents utilisateurs.
Site de Kamboinsé
Au site de Kamboinsé, nous avons :
 Pour le château en béton : un compteur de type Sappel GG25, Ф50 pour le
remplissage et un autre de type Sappel Qn = 10m3/h, 16 bars, 30°C, Ф20 au niveau
de la distribution ;
 Pour le château métallique d’eau brute : pas de compteur
Les compteurs du château en béton sont bien montés et semblent fonctionner parfaitement.
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Le château métallique, n’ayant de compteur ni pour le remplissage, ni pour la distribution, ne

peut faire l’objet de suivi quant aux quantités entrant et sortant. Or, il serait qu’en même
intéressant de pouvoir contrôler ces volumes pour connaître la quantité d’eau pour l’arrosage
utilisée à partir de ce château et le stockage de ce dernier suivant le temps.
Il faudra donc procéder à l’installation de compteurs à ce niveau.
2. Les conduites
Les fuites sur un réseau sont influencées par les facteurs suivants :
 L’âge moyen du réseau ;
 La nature des canalisations ;
 La longueur totale du réseau ;
 La pression dans le réseau et ses variations.
Les réseaux des deux sites sont en PVC qui a une longue durée de vie (25 à 30 ans).
Cependant, vu les années de pose, cette durée de vie est atteinte.
Les inspections effectuées au niveau des regards ont permis de constater cette vétusté
comme en témoigne ces photos :
Photo 8: Etat d'un regard
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Photo 9 : Etat du regard du compteur du site de Ouagadougou

Comme nous l’avons mentionné dans la partie « étude diagnostique », il n’a pas été
procédé à la détection des fuites souterraines, mais les débits observés à certaines heures
de la nuit laissent présager l’existence et même une importance de ces fuites.
D’autre part, d’après les responsables des deux sites, il n’y a pas eu de remplacement de
conduite depuis la pose des réseaux.
Il sera alors nécessaire de remplacer toute conduite dont l’état de vétusté et, suivant son
positionnement et la nature du terrain qu’elle traverse, fait qu’elle soit sujet à des fuites.
Les points de singularité devront faire l’objet d’une attention particulière. Toutes les pièces
spéciales qui n’assumeraient pas pleinement leur rôle devront être remplacées.
La forte pression aussi peut augmenter les fuites dans un réseau. En effet les appareils de
sécurité de certaines installations domestiques peuvent être déclenchés par une forte
pression. De même, les raccordements peuvent être sérieusement affectés par la forte
pression et ses variations brusques et fréquentes.
Cependant, une pression trop faible aussi aura pour effet, entre autres, de favoriser les
dépôts et d’affecter ainsi la qualité de l’eau distribuée.
Ainsi, sauf raisons techniques justifiées par ailleurs, le réseau devra rester à une pression
comprise entre 1 bar et 4 bars.
En effet, le Cahier des charges de l’ONEA recommande une pression minimale de 1 bar sur
tous les points de canalisation alors que les normatives européennes stipulent : «
des pressions importantes au-delà de 30 à 40 mètres d’eau ne sont pas recommandées ; la
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robinetterie notamment les supporterait mal et les fuites risqueraient d’en être sérieusement
accrues ».
Il faudra donc poser des réducteurs après comptage à l’entrée de toutes les portions du
réseau (tous les bâtiments) où la pression serait forte (supérieure ou égale à 4 bars).
Avant de passer aux installations intérieures, on devra procéder à la réparation de toutes les
fuites dans les réseaux primaires.
II. Les installations intérieures et le matériel de plomberie
Les visites des installations intérieures, ont montré beaucoup de fuites surtout dans les
chambres du site de Kamboinsé aussi bien au niveau des tuyauteries que de la robinetterie.
D’importantes fuites ont aussi été observées sur les chasses des WC surtout pour le site de
Ouagadougou où elles sont estimées à 3,9 m3/j.
A l’issu du diagnostic effectué sur les deux sites, il s’avère nécessaire de réhabiliter toutes
les installations intérieures. Cependant, force est de constater l’urgence de la réparation des
innombrables fuites sur l’existant dans les deux sites du Groupe.
Pour la réhabilitation de ces installations, il y aura donc trois (03) grands lots : les
tuyauteries, la robinetterie et les appareils sanitaires.
1. Tuyauteries :
Les fuites sur les tuyauteries sont essentiellement observées au niveau des raccordements.
L’étanchéité n’y est pas totalement assurée. Avec le temps, ces raccordements ont perdu de
leur efficacité. Il est donc nécessaire de procéder à leur remplacement par du matériel
beaucoup performant assurant une bonne étanchéité sur une longue durée.
Le Système Mannesmann Pressfitting est indiqué pour résoudre ce problème. Il est
composé du matériel suivant :
- Raccords en acier inoxydable ;
- Conduites en acier inoxydable ;
- Pince à sertir électromécanique.
Ces raccords permettent d'assembler de manière indémontable des tubes à paroi mince, en
acier inoxydable. Ces assemblages sont aussi bien indiqués pour des parties de réseau qui
seront encastrées. Ces raccords offrent l'avantage d'un montage plus rapide et soigné de
qualité supérieure quant à l’étanchéité pour une longue durée.
Nos recherches nous ont montré que ce matériel n’est pas disponible sur le marché local. Il
faudra alors tout simplement remplacer ces éléments défectueux par des pièces neuves plus
efficaces.
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Les tuyaux en cuivre pour les raccordements des robinets-lavabos, des bornes fontaines à
eau fraîche et des réservoirs de WC seront remplacés par des flexibles en acier inoxydable.
Nous pensons que la mise en place de ces éléments permettra de résoudre de manière
durable le problème des fuites sur les canalisations internes.
Un problème récurrent a été aussi noté. Il s’agit de l’étanchéité du tuyau d’évacuation des
lavabos. Donc, dans le cadre de la réhabilitation des installations intérieures, il sera tenu
compte de la mise en place de pièces de raccordements permettant d’éliminer ce
désagrément.
2. Robinetterie et appareils sanitaires:

Les robinets rencontrés dans la cours et les buanderies sont essentiellement des robinets
classiques à joints.
Les fuites sur les robinets sont souvent dues à la défectuosité de ces joints.
D’autre part les mécanismes des chasses des WC sont souvent défectueux occasionnant
ainsi de beaucoup de fuites.
Les photos ci-dessous illustrent cela de belle manière :
Photo 10 : Fuites sur robinet classique à joint
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Photo 11 : WC défectueux
Il y a donc deux enjeux : la réhabilitation et l’économie d’eau. Cela pourra certainement
passer par les robinets à disques céramiques et la pose de matériel économique en eau
(retrofitting).
2.1. Les disques céramiques
Ils sont protégés contre l’entartrage et la corrosion et indéformables et pratiquement

inusables. Ces disques permettent d’avoir une bonne étanchéité sur une longue durée et
augmentent considérablement la durée de vie des robinets.
Ces disques sont disponibles sur le marché local. Il faut donc une promotion par une
politique de sensibilisation des consommateurs locaux vu le rôle important que jouent ces
disques dans la réduction des pertes d’eau sans changer les habitudes de consommations
des usagers. Cette politique doit aussi être mené pour le Système Mannesmann Pressfitting.
2.2. Le matériel économique en eau
Nous allons d’abord présenter quelques généralités sur le matériel économique en eau. Il
s’agit d’un aperçu sur quelques uns de ces appareils. Ces appareils présentés ne seront pas
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forcément choisis pour l’économie d’eau des sites considérés. Ce choix sera déterminé par
la performance économique, l’adaptation au milieu et la disponibilité sur le marché local.
 Les aérateurs (ou mousseurs ou brise-jets)

Les aérateurs s'adaptent à la plupart des robinets et peuvent ainsi être placés dans les
cuisines, les lave-mains, les lave-vaisselle, etc. Ils mélangent sous pression l’air et l’eau.
L'eau est alors plus crémeuse et le débit réduit permet d'économiser près de
1
50% d'eau. De par leur conception (géométrie : effet venturi, convexité), certains aérateurs
éliminent tout risque d’entartrage et de développement bactérien.
2
Photo 12 : Mousseurs
1
http://www.aqua-techniques.fr/aerateurs.html
2
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3
Photo 13 : Composition d'un brise-jets
 Robinets à débit limité

Il s’agit des douches, des urinoirs munis de robinets poussoirs et les douchettes
économiques à jets uniformes. Ils permettent de faire des économies substantielles d'eau
sans affecter le confort des usagers. Il est très bénéfique de les placer aux sanitaires publics
à grande affluence. Les robinets poussoirs sont à fermeture automatique freinée assurée par
un clapet à piston. Ces robinets comportent un trou-frein dont l’orifice conditionne la vitesse
de fermeture du clapet, et donc le temps d’écoulement du robinet.
 Les mitigeurs
Les robinets mélangeurs sont de plus en plus délaissés au profit des mitigeurs. A l’inverse
des mélangeurs, les mitigeurs ont une seule poignée et permettent ainsi d'un seul geste de
contrôler le débit et la température. L’atteinte rapide de la température permet d’économiser
3
Mémoire de fin d’études en Ingénierie de l’Equipement Rural / Soutenu en juin

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l’eau qu’on allait perdre pendant la durée d’attente. Pour la douche, les thermostatiques
permettent aussi de faire des économies considérables car réglant de façon automatique la
température et la pression. L’autre avantage non moins important est que la température,
une fois atteinte, reste invariante offrant ainsi la possibilité d’ouvrir et de fermer sans perdre
de temps pour le réglage. Ceci permet, sans conteste, de réduire le gaspillage.
4
Photo 14 : Mitigeur de lavabo et Mitigeur de douche
Remarque : On peut aussi combiner différents éléments
5
Photo 15: Mitigeur et aérateur
 Réducteurs de débit pour la douche
Toujours dans le souci d’économiser de l’eau, on peut utiliser les réducteurs de débit
pour la douche. Le réducteur est monté entre le robinet et le flexible. Par effet venturi et
injection d'air le débit est réduit et on peut économiser jusqu’à 50% l’eau de la douche.
4
http://www.waternunc.com/fr2005/michon_publi-redac_mitigeurdb.htm
5
http://www.waternunc.com/fr2005/michon_publi-redac_limiteurs.htm

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6
Photo 16 : Réducteurs de débit
7
Photo 17 : On intercale le réducteur entre le flexible et le robinet
 Les WC
Pour l’économie d’eau dans les WC, il y a plusieurs possibilités :
 Les réservoirs à double débit :
Au lieu des 9 à 12 litres des réservoirs classiques, ces chasses disposent de deux
commandes fournissant l’une (pour les petites utilisations) 4,5 litres réglable à 3 litres et
l’autre 9litres réglable à 6 litres. Ces chasses permettent ainsi d’économiser de 3 à 9 litres à
chaque utilisation.
6
http://www.aqua-techniques.fr/accessdouche.html
7
http://www.waternunc.com/fr2005/michon_publi-redac_limiteurs.htm

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Grand volume de 9 litres, réglable à 6 litres
Petit volume de 4,5 litres, réglable à 3 litres
8
Photo 18 : Chasse à double débit
 Le stop-eau WC
Avec le stop-eau WC, la quantité d’eau libérée par la chasse dépend de la durée de pression
exercée sur le bouton ou la tirette de fonctionnement de la chasse d’eau. Il est, en cela,
dépendant de l’usager et est donc préférable dans l’habitat privé. Ainsi, l’utilisateur peut
contrôler le débit suivant le besoin. Suspendu à l'intérieur ou fixé à l'extérieur du tuyau de
trop-plein, le stop-eau est adapté à la plupart des réservoirs de WC.
9
Photo 19 : Stop-eau fixé à l'extérieur ou suspendu à l'intérieur du trop-plein
8
http://www.waternunc.com/fr2005/michon_publi-redac_reservoir_geberit.htm
9
http://www.aqua-techniques.fr/econowc.html

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 Les éco-plaquettes
Dans une chasse d’eau de WC, à chaque utilisation, les 3 à 4 derniers litres (30 à 40% du
volume du réservoir) sont évacués sans pression, donc sans efficacité.
Les éco-plaquettes permettent de pièges ces 4 derniers litres sans incidence sur les 5 à 6
litres d’eau qui créent la pression et l'efficacité. Il s’agit de deux plaquettes en polymère que
l'on dispose à l'intérieur du réservoir de WC et qui retiennent de chaque côté de la colonne
d'évacuation une partie de la quantité d’eau qui arrive sans pression à la base de la cuvette.
Ce mécanisme est indépendant de l’utilisation et de l’utilisateur et est bien adapté aux lieux
publics.
10
Photo 20 : Sans éco-plaquettes : 10 litres évacués
11
Photo 21 : Avec éco-plaquettes : 4 litres économisés
10
11

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2.3. Les appareils économiques en eau préconisés pour cette étude
Dans cette partie, nous donnons les alternatives sur la réduction des consommations par
l’utilisation de matériel de plomberie plus efficient. C’est un moyen adapté et efficace qui
respecte les habitudes actuelles de consommations combinées à une amélioration de la
qualité des accessoires de plomberie (retrofitting).
L’installation d’un matériel de plomberie amélioré et performant avec le changement des
sanitaires feraient économiser d’importantes quantités d’eau.
La proposition de matériel de « retrofitting » qui est une partie intégrante des mesures
urgentes d’économie de l’eau, devra répondre à des technologies exigeantes. Le matériel
devra être sélectionné en fonction de critères définissant, son coût, son efficacité et le
respect des habitudes locales. Les possibilités offertes par le transfert de technologies et la
fabrication locale devront être prises en considération en recherchant et en formant des
capacités locales capables de perpétuer l’expérience. L’option est que le matériel retenu
puisse être disponible sur place en vu de généraliser son utilisation sur l’ensemble du
territoire burkinabé.
D’après le type de matériel rencontré sur les sites étudiés, on se propose de :
- changer les accessoires de douche ;
- changer les chaises turques (chasses hautes) et les chasses d’eau des WC ainsi que
les cuvettes qui ne seraient pas compatibles avec les nouveaux réservoirs;
- poser de la robinetterie économique, efficiente et de bonne qualité.
Ainsi, nous proposons, pour le nouveau matériel, les appareils de retrofitting selon le schéma
suivant :
- Dans les parties communes et aux lieux publics de haute fréquentation, il ne peut
être question de placer des robinets ordinaires que les usagers oublient de refermer
ou qu’ils serrent trop fortement au point d’en écraser et détériorer rapidement la
garniture. Le robinet poussoir permettra d’éliminer ces inconvénients.
- Sur les robinets de toutes les installations intérieures (chambres d’étudiants,
logements, cuisine,…), il était prévu de placer des aérateurs mais nos investigations
auprès des fournisseurs ont montré que appareils ne sont pas disponibles sur la
place. Donc, pour véritablement faire des économies substantielles sur l’eau à ce
niveau, il faudra installer des robinets poussoirs bien que le confort des usagers en
sera diminué. Ce choix se justifie d’autant plus qu’avec les coupures fréquentes
d’eau beaucoup d’élèves oublient de fermer leur robinet ; ce qui donne lieu à des

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gaspillages considérables à la reprise de l’alimentation alors que ces étudiants sont

en salle ou en course dans la ville.
- Les robinets mélangeurs seront remplacés par des mitigeurs. Cela intéresse surtout
les cuisines où on rencontre ce type d’appareils sur les deux sites.
- Les colonnes de douche seront remplacées par des flexibles avec des douchettes
économes à jet uniforme avec un débit nominal de 6 litres par minute. Les
réducteurs de débit pour douche n’existent pas sur la place. En effet, les douches
existantes ne donnent pas des jets uniformes ; ce qui réduit leur efficience. Les
pommes de douche économes fourniront un jet uniforme tout en réduisant le débit et
en améliorant le confort.
- Pour tous les deux sites, seules cinq (05) toilettes (BT2 site de Ouagadougou)
disposent d’urinoirs. Les réservoirs des WC sont donc utilisés aussi bien pour les
selles que pour les urines. Pour pallier à ce gaspillage et pour éviter l’inconvénient
indiqué plus haut des chasses hautes, il est envisagé d’installer des urinoirs munis
de robinets poussoirs avec un débit régulé maximum de 0,5 litre par poussée dans
les toilettes offrant l’espace nécessaire et des réservoirs de chasse à double débit
dans les lieux étroits. Les flexibles en acier inox seront utilisés à la place des tuyaux
en cuivre pour le raccordement des réservoirs de chasse.
Après l’installation du matériel sanitaire on s’assurera d’une bonne gestion et d’un suivi
régulier de la maintenance car l’ensemble des appareils doit rester sous une surveillance
générale et facile.
Il faudra aussi mener une campagne de sensibilisation, d’information et de bonnes manières
sur la gestion et la conservation des ressources en eau.
Il était signalé qu’au bâtiment BT2 il n’y avait pas de robinets d’arrêt, il faudra donc les mettre
dans les chambres dudit bâtiment. Des vannes sont mises au sous-sol à raison d’une vanne
pour 2 chambres pour BT2 et pour 4 chambres pour BT5. Mais ces vannes ne sont pas
accessibles aux élèves ; l’accès est fermé à clefs que seul le service technique détient. Ainsi,
mettre des robinets d’arrêt dans les chambres est plus sécuritaire pour éviter un gaspillage
en cas de fuite importante suite à un dysfonctionnement donné (casse de tuyau par
exemple).

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Tableau 6: Liste du matériel à remplacer pour le site de Ouagadougou

Désignation Quantité
Robinets-Lavabos 208
Robinets mélangeurs 5
Réservoirs chasses basses 35
Cuvettes chasses basses -
Réservoir chasse haute et cuvettes 1
Colonnes de douche 186
Tableau 7 : Devis du nouveau matériel à mettre en place (site de Ouagadougou)

Prix unitaire Prix total
(FCFA) (FCFA)
Robinet poussoir de lavabo 208 30.000 6.240.000
Robinet mitigeur de lavabo 5 22.000 110.000
Robinet mitigeur de douche 27.500 0
Réservoir de WC double
32.500 0
poussoir
Mécanisme de chasse de
37.000 0
WC double poussoir
WC à double poussoir
complet (réservoir- 36 75.000 2.700.000
mécanisme-chaise)
Flexible de douche complet
robinet simple avec pomme 186 16.000 2.976.000
économique
Flexible de raccord Ф 15/12
42 1.250 52.500
(WC)
Flexible de raccord Ф 15/15
1.250 0
(lavabo)
Somme 12.078.500

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Tableau 8: Liste matériel à remplacer pour le site de Kamboinsé

Robinets mélangeurs 3 dont 1 pour douche
Réservoirs chasses basses 7
Cuvettes chasses basses -
Réservoir chasse haute et cuvettes 30
Tableau 9: Devis du nouveau matériel à mettre en place (site de Kamboinsé)

Prix unitaire Prix total
(FCFA) (FCFA)
Robinet poussoir de
144 30.000 4.320.000
lavabo
Robinet mitigeur de
2 22.000 44.000
lavabo
Robinet mitigeur de
1 27.500 27.500
douche
Réservoir de WC double
32.500 0
poussoir
Mécanisme de chasse de
37.000 0
WC double poussoir
WC à double poussoir
complet (réservoir- 37 75.000 2.775.000
mécanisme-chaise)
Flexible de douche
complet robinet simple 131 16.000 2.096.000
avec pomme économique
Flexible de raccord Ф
44 1.250 55.000
15/12 (WC)
Flexible de raccord Ф
1.250 0
15/15 (lavabo)
Somme 9.317.500

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Remarque : Les cuvettes de chasses basses à changer sont celles qui ne seraient pas
adaptées aux nouveaux réservoirs à double débit. Elles ne peuvent être connues qu’à l’issue
de reconnaissance d’un technicien du domaine (entreprise ou fournisseur).
La différence entre le WC complet à double débit et celui sans cuvette (réservoir et
mécanisme seulement) ne faisant que 5.500 FCFA et vu que le nombre de WC n’est pas
élevé, nous choisissons de changer le complet.
D’autre part, les prix unitaires ci-dessus sont des prix moyens tirés des entretiens avec des
fournisseurs de la place.
Par ailleurs, tous ces appareils devront s’accompagner de toutes les pièces spéciales
(coudes, tés, réductions, bouchons,…) nécessaires à leur mise en place.
Total investissement : Le montant global de l’investissement pour l’achat des équipements
pour les deux sites s’élève à 21.396.000 FCFA.
Les frais de pose pourront être connus après reconnaissance par un technicien du domaine
(entreprise). Toutefois, on les estime souvent à 20% du coût des équipements. Ce qui fera
un investissement global de 25.675.200 FCFA.
3. Autres moyens d’économie d’eau potable

Il est aussi à noter que le matériel économique en eau n’est pas le seul moyen d’économiser
l’eau. On pourra examiner d’autres méthodes telles que : le stockage de l’eau de pluie pour
l’arrosage et le lavage des véhicules et la réutilisation des usées traitées.
3.1 La réutilisation des eaux usées traitées

Les eaux usées traitées peuvent être une alternative pour l’économie de l’eau potable. En
effet, on peut utiliser ces eaux pour l’arrosage des espaces verts. L’impératif est qu’après
traitement, ces eaux répondent aux exigences physico-chimiques et bactériologiques de
l’arrosage des plantes.
o Site de Ouagadougou
Au site de Ouagadougou du Groupe EIER-ETSHER, en moyenne, 45 m3 d’eaux usées sont
traitées chaque jour à la STEP interne.
Pour une dynamique de réduction de ses consommations en eau potable, il est alors
envisageable de s’intéresser au traitement des eaux usées de la STEP pour leur réutilisation
notamment pour l’arrosage.
En effet, cette alternative ne sera pas très difficile d’autant plus qu’un tel réseau existe déjà
sur ce site. Ce réseau comportant deux (02) châteaux métalliques a été abandonné pour des
raisons techniques. Il suffira donc de vérifier les données techniques (données

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topographiques, état du réseau) pour un bon fonctionnement du système. La faisabilité devra

être examinée et une étude détaillé effectuée.
Le temps imparti pour ce mémoire ne permet pas de réaliser de telles études. Néanmoins,
nous avons procédé à l’analyse de l’eau traitée pour vérifier son adéquation à l’arrosage.
Les résultats de cette analyse sont consignés dans le tableau suivant :
Tableau 10: Paramètres des eaux usées traitées du site de Ouagadougou
pH Chlorures Sulfates Sodium Fer Nitrites Phosphore Conductivité
(mg/l) (mg/l) (mg/l) (mg/l) (mg/l) total (mg/l) (µS/m)
12
Référence 6 à 30 60 10 0, 2 0,02 1 500
7
Eaux usées 6,63 57,5 25 52,94 2,5 0,13 6,6 520
traitées
Ces résultats montrent que beaucoup des paramètres de cette eau usée traitée du site de
Ouagadougou sont supérieurs aux normes indiquées ci-dessus. Il sera donc nécessaire,
avant leur utilisation pour l’arrosage des pelouses, d’effectuer un traitement dans le sens de
réduire ces paramètres.
Remarque : N’ayant pas trouvé, dans nos recherches, d’autres sources pour les paramètres
et les valeurs de référence, nous nous sommes limités à celle-ci.
o Site de Kamboinsé
Pour le site de Kamboinsé on utilise déjà l’eau du barrage et de puits internes pour
l’arrosage et le lavage des véhicules. Les relevés sur le compteur de la pompe placée au
niveau du barrage donnent une moyenne par jour d’arrosage de 109 m3.
Cependant, même avec cela, les consommations restent très élevées sur ce site.
Or, sur ce site 35 m3 d’eaux usées traitées sont rejetées chaque jour à l’aval du déversoir du
barrage de Kamboinsé.
Il serait donc intéressant d’étudier la possibilité de mettre cette eau à profit en l’utilisant par
exemple pour l’arrosage des espaces verts du site.
Comme nous l’avons vu plus haut, il faudra s’assurer de l’adaptation de cette eau à
l’arrosage des plantes.
12
http://perso.wanadoo.fr/bernard.lagrelle/AA%20culture/culture%20d%E9taill%E9e/arrosage/qualit%E9
%20de%20l'eau.htm

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Dans le cadre de ce mémoire, des analyses ont été faites sur différentes eaux de ce site
pour vérifier certains paramètres permettant d’apprécier la qualité de l’eau quant à
l’arrosage.
Le tableau qui suit regroupe les résultats de ces analyses.
Tableau 11: Paramètres des eaux du site de Kamboinsé
pH Chlorures Sulfates Sodium Fer Nitrites Phosphore Conductivité
(mg/l) (mg/l) (mg/l) (mg/l) (mg/l) total (mg/l) (µS/m)
Référence 6à 30 60 10 0, 2 0,02 1 500
7
Eaux 6,64 35 25 43,40 1,5 0,11 4,15 406
usées
traitées
Eau du 7,71 100 50 7 180 1,65 24,36 106,4
barrage
Eau du 7,16 12,5 1 6,66 0,28 0,02 0,38 88,3
puits à
grand
diamètre
Eau du 7,01 12,5 1 6,66 0,28 0,04 0,09 79,6
château
métallique
Ces résultats montrent que seules les eaux du puits à grand diamètre et du château
métallique respectent les valeurs de référence pour tous les paramètres. Pour les eaux
usées traitées et l’eau de la retenue, il faudra un traitement dans le sens d’amener les
paramètres à des valeurs acceptables. Le traitement sera plus important pour l’eau du
barrage qui présente de grands écarts par rapport aux valeurs de référence.
3.2. Le stockage de l’eau de pluie
Ce moyen d’économie d’eau est de plus en plus répandu. En effet, l’eau de pluie constitue
une ressource importante et idéale pour l’arrosage des plantes de par sa nature physico-
chimique, bactériologique, etc. Cette eau peut servir, non seulement à l’arrosage mais aussi
au lavage des véhicules et autres besoins sanitaires.
A Ouagadougou, la pluviométrie moyenne annuelle est d’environ 750mm. Cela correspond à
7500 m3/ha/an. Il y tombe alors, 750 litres/m2 de surface chaque année.
Les intérêts liés au stockage de l’eau de pluie sont, entre autres :

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- réduction substantielle de la facture d’eau ;

- économie de savon dans le cas de la lessive et protection des installations sanitaires
contre l’entartrage car l’eau de pluie est très douce (peu de minéraux dissous);
- protection des nappes d’eau souterraines par baisse de la consommation d’eau
distribuée ;
- réduction des risques d’inondations en aidant au stockage momentané d’une fraction
des précipitations.
Cependant, le problème qui se pose avec l’eau de pluie est son stockage pour une utilisation
ultérieure après la fin de la saison pluvieuse.
On peut stocker cette eau par le biais de gouttières installées pour recueillir l’eau ruisselant
sur la toiture.
On aura un système de gouttière et de collecteurs qui mobilisent l’eau vers des réservoirs
(enterrés ou non) pour le stockage et la réutilisation future avec tout l’outillage nécessaire
(filtre, vanne, trop-plein,…). Il faudra veiller à ce que les matériaux constitutifs de la toiture
(ardoises et tuiles sont recommandées) et des installations n’altèrent pas la qualité de l’eau.
Il y a plusieurs types de réservoirs.
o Le réservoir souple fabriqué en tissus polyester à enduction de pvc:
13
Photo 22 : Réservoir souple
13
http://www.reservoirs06.com/index_fichiers/particuliers_reservoirs_souples.htm

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o Citernes autoportantes
14
Photo 23 : Citernes autoportantes
o Tonneaux
15
Photo 24 : Tonneaux
On peut aussi utiliser une cuve en béton enterrée ou pas.
Il faut éviter les canalisations métalliques. Le (ou les) réservoirs, les gouttières et les
canalisations devront être nettoyés régulièrement.
Avant d'utiliser l'eau, il peut s’avérer nécessaire de la traiter pour qu’elle ait une qualité
acceptable pour les besoins considérés.
Toujours dans le but d’économiser l’eau potable, d’autres mesures pourront accompagner
ces techniques :
 Lavage des véhicules
Donner des raccords économiques aux chauffeurs pour le lavage des véhicules.
En effet, cela réduirait beaucoup l’eau utilisée pour ce besoin.
14
http://www.multitanks.com/component/page,shop.browse/category_id,25/option,com_virtuemart/Itemid,123/
15
http://www.gerbeaud.com/jardin/ebiz/recuperateur_eau.php3

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 Nettoyage
Les balayeuses utilisent beaucoup d’eau pour le nettoyage des chambres et surtout pour les
couloirs. Pour les seuls couloirs, elles utilisent plus de 350 litres par jour. Les chambres des
étudiants sont nettoyées à raison, en moyenne, d’un seau de 15 litres par jour du lundi au
vendredi ; ce qui est trop vu l’étroitesse de ces chambres.
Un seau de 10 litres pour les chambres et trois jours de nettoyage par semaine pour les
couloirs permettrait d’économiser environ 190 l/j soit près de 6 m3/mois.
 Arrosage
L’arrosage le matin de très bonne heure ou le soir permettrait de réduire l’évapotranspiration
(2 m/an environ au Burkina Faso) et serait alors très bénéfique aux plantes car l’eau a le
temps de pénétrer vers les racines avant de s’évaporer. En effet, avec l’arrosage de la
matinée, une bonne quantité de l’eau est perdue par évaporation et on serait tenté
d’augmenter la fréquence pour ne pas laisser les plantes périr.
 Robinets de la cour
On devra cadenasser les robinets de la cour du site afin d’éviter le gaspillage dû aux enfants,
aux élèves eux-mêmes et aux étrangers (équipes de foot ball, arts martiaux, basketteurs,…).
III. Le matériel remplacé

A l’issu de l’étude, il sera remplacé le matériel suivant :
Tableau 12: Liste du matériel à changer
Robinets mélangeurs 8 dont 1 pour douche
WC complet 72
Le devenir de ce matériel peut être présenté selon le schéma suivant :

 Les robinets-lavabos, les robinets mélangeurs et les colonnes de douche seront
détruits car leur réutilisation serait une entrave à l’économie d’eau potable si on se
met à une échelle plus large (au niveau national par exemple);
 Réservoirs de chasse pourront faire l’objet de dons ou de vente pourvu que leur
utilisation ultérieure soit faite avec du matériel économique en eau ;
 Les cuvettes des chasses hautes seront vendues ou données aux populations
utilisant des latrines.

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Conclusion
Il est difficile de changer les habitudes de consommation d’eau mais, pour économiser cette
eau, on peut influer sur la répartition des quantités d’eau utilisées :
 mise en place de matériel de plomberie et de sanitaires plus performants sans
affecter le confort des usagers ;
 pose de compteurs divisionnaires pour inciter à un contrôle plus rigoureux des
consommations et réduire ainsi les gaspillages ;
 utilisation de l’eau de pluie et eaux usées bien traitées.
Cependant, quels que soient les moyens mis en œuvre, il est indéniable qu’une campagne
de sensibilisation et d’information des usagers doit être menée pour éviter ou réduire au
mieux le gaspillage d’eau.
Avec la réparation des fuites, la pose de matériel économique en eau et l’utilisation des eaux
de pluie et eaux usées traitées, l’on pourra s’attendre, à coup sûr, à des économies
substantielles.

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Chapitre 4 : Etude des économies d’eau attendues
L’idée est dévaluer les économies qui seront réalisées après la réhabilitation (réparation des
fuites et outils d’économie d’eau). L’orientation de l’eau économisée sera examinée.
I. Analyse des factures

Dans le but de comprendre l’évolution des consommations pour chacun des sites, on a
procédé :
- à l’analyse de l’historique des relevés de consommation ;
- au suivi des consommations horaires.
Le site de Kamboinsé n’étant pas relié au réseau de l’ONEA et sa consommation n’étant pas
suivie par les autorités du Groupe, il n’a été question que de l’historique du site de
Ouagadougou.
D’autre part, le compteur du site de Ouagadougou étant en panne durant l’étude, seules les
consommations horaires du site de Kamboinsé ont été suivies.
1. Historique de la facturation
 Evolution année par année
Année 2001
1600
Consommations (en m3)
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
févr-01
nov-01
avr-01
janv-01
déc-01
août-01
mars-01
mai-01
sept-01
juin-01
oct-01
juil-01
Figure 2 : Factures mensuelles de l'année 2001

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Année 2002
2000
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
févr-02
nov-02
avr-02
janv-02
déc-02
août-02
mars-02
mai-02
sept-02
juin-02
oct-02
juil-02
Année 2003
1200
1000
800
600
400
200
0
févr-03
nov-03
avr-03
janv-03
déc-03
août-03
mars-03
mai-03
sept-03
juin-03
oct-03
juil-03

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Année 2004
250
200
150
100
50
0
févr-04
nov-04
avr-04
janv-04
déc-04
août-04
mars-04
mai-04
sept-04
juin-04
oct-04
juil-04
année 2005
1200
1000
800
600
400
200
0
fev-05
nov-05
avr-05
janv-05
déc-05
août-05
mars-05
mai-05
sept-05
juin-05
oct-05
juil-05

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Les tableaux donnant ces graphiques sont joints en annexe (Annexe 7).
Tableau 13: Factures mensuelles de l'année 2006
Année 2006
Consommations
Mois
(m3)
janv-06 932
fev-06 337
mars-
06 0
 Evolution comparée
Les deux graphiques suivants montrent l’évolution de la consommation mensuelle facturée
au cours des années (2001 à 2006).
Evolution comparée de la consommation mensuelle
2000
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
janv-01
nov-01
janv-02
nov-02
janv-03
nov-03
janv-04
nov-04
janv-05
nov-05
janv-06
mai-01
mai-02
mai-03
mai-04
mai-05
mars-01
juil-01
sept-01
mars-02
juil-02
sept-02
mars-03
juil-03
sept-03
mars-04
juil-04
sept-04
mars-05
juil-05
sept-05
mars-06
Figure 7 : Analyse de la facturation mensuelle (2001 à 2006)

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Evolution comparée de la consommation mensuelle
2002
1802
Consommations (m3)
1602
1402 2005
1202 2004
1002 2003
802 2002
602 2001
402
202
2
janv
juin
juil
nov
août
avr
févr
oct
sept
mars
déc
mai
Figure 8 : Analyse de la facturation mensuelle (2001 à 2006)
En ramenant la facturation sur l’année, on obtient le tableau qui suit :

Tableau 14: Quantités facturées annuelles (2001 à 2005)
Année Facturation en m3
Année
2001 12367
Année
2002 12877
Année
2003 3568
Année
2004 1156
Année
2005 4206

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Evolution de la consommation annuelle
14000 12367 12877

12000
10000
Consommation 8000
(m3/an) 6000
3568 4206
4000
2000 1156
0
Année Année Année Année Année
2001 2002 2003 2004 2005
Figure 9 : Quantités facturées annuelles (2001 à 2005)
Les représentations différentes de la même situation offrent une meilleure visibilité de la

chose.
L’analyse de ces courbes montre une consommation très irrégulière mais normale pour les
années 2001 et 2002. Ces deux courbes ont une allure logique si on suit les activités de
l’école (ouverture en fin septembre, vacances en juillet et août) et le climat du pays (forte
chaleur en mars, avril, mai). Cependant, il est observé en septembre 2002 une très forte
consommation qui ne peut s’expliquer que par un évènement inhabituel (rencontre de forte
affluence, fortes fuites suite à une casse de conduite,…). En effet, le chef du service
technique nous a fait savoir que c’était dû à une conduite cassée sous le nouveau bâtiment
(actuel BT5) et qu’il a fallu trois (03) jours pour vider le sous-sol qui s’était presque
complètement rempli.
Depuis mars 2003, une rupture nette est constatée dans la facturation de l’école. La facture
est passée de plus de 1000 m3/mois à moins de 300 m3/mois. Cette brusque et forte baisse
de la facture ne semble paraît pas logique. En effet, il n’y a pas eu de véritable politique de
sensibilisation pour l’économie de l’eau. Et même si c’était fait, cela ne peut pas expliquer la
brutalité de cette baisse de la consommation et son maintien à un niveau aussi faible.
Cela apparaît clairement que cette forte baisse anormale de la facturation ne trouve son
explication que dans une défaillance du compteur.

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En effet, depuis ce mars 2003, nous voyons même des mois entiers où la consommation
facturée est de 0 m3. Des consommations de 0 en mai, 1 en avril, 2 en août ou 6 m3 en juillet
sont observées ; ce qui est totalement absurde.
D’autre part, le compteur était toujours en panne durant l’étude comme c’est mentionné plus
haut.
Cela nous a empêché de suivre les consommations horaires sur ce site comme nous l’avons
dit au début de ce chapitre.
L’évaluation des économies qui seront réalisées avec la réparation des fuites et le retrofitting
ne pourra donc être faite que sur la base de la performance de ce matériel et de l’élimination
des fuites.
Pour revenir à l’analyse, une tendance périodique à l’augmentation est observée d’août à
décembre.
2. Suivi des consommations horaires

La présente analyse sert de tremplin à l’explication de la variation des consommations sur
une échelle de temps plus petite. Elle devra nous éclairer sur les habitudes de
consommations quotidiennes et nous fournir des indices sur les anomalies ponctuelles
d’utilisation de l’eau. Les consommations ont été suivies trois jours de suite en prenant soin
d'inclure au moins un jour de travail, un jour férié et chômé et un jour intermédiaire où seule
une partie du personnel (le corps professoral) travaille. Les périodes suivantes ont été
choisies : les journées de samedi, dimanche et lundi et la nuit du mardi.
Ces relevés horaires servent à visualiser les habitudes de consommation au cours de la
journée mais aussi de la nuit. Les relevés de la nuit aideront certainement à se saisir de
l’existence de fuites dans le réseau et/ou les installations intérieures.

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Consommations au cours de la journée

(Site de Kamboinsé)
10
9
8
7
Volume (m3)
6
5
4
3
2
1
0
19h15 -
19h00 -
05h15 - 07h15
07h15 - 09h15
09h15 - 11h15
11h15 - 13h15
13h15 - 15h15
15h15 - 17h15
17h15 - 19h15
05h00 - 07h00
07h00 - 09h00
09h00 - 11h00
11h00 - 13h00
13h00 - 15h00
15h00 - 17h00
17h00 - 19h00
05h00 - 07h00
07h00 - 09h00
09h00 - 11h00
11h00 - 13h00
13h00 - 15h00
15h00 - 17h00
17h00 - 19h00
19h00 -
Samedi Dimanche Lundi
Figure 10 : Suivi de la consommation sur différents jours (la journée)
Les variations de la consommation sont plus régulières le jour de férié chômé. Par contre,
elles sont très importantes pour le lundi (jour de travail).
Les consommations varient entre 0,75 m3 (le lundi entre 07h et 09) et 9 m3 (le samedi antre
07h et 09h également).
La faible consommation le lundi entre 07h et 09h peut s’expliquer par le fait qu’en ce
moment, les étudiants et les professeurs sont en classe, le restaurant a fini de servir le petit
déjeuner et tout le personnel est au travail après le week-end. Le maximum du lundi est
observé entre 11h et 13h. L’heure de la pause et du restaurant (déjeuner des étudiants mais
aussi des habitants des logements) est incluse dans cet intervalle. En effet, ils prennent leur
pause entre 12h30 et 13h30 pour prendre le déjeuner et se reposer un peu. Certains
peuvent, entre temps, se doucher avant de retourner en classe.
De l’autre côté, le samedi jour intermédiaire, les consommations sont un peu importantes
avec une variation un peu plus régulière que pour le lundi. La forte consommation du samedi
entre 07h et 09h peut, de son côté s’expliquer par le fait que les étudiants, n’ayant pas cours,

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se réveillent en ce moment là (et non avant 07h) pour prendre leur douche matinale.
Pendant ce temps aussi le restaurant est entrain de servir le petit déjeuner et les balayeuses
nettoient les couloirs et les autres salles.
La courbe du dimanche, jour férié et chômé, est visiblement intermédiaire avec une variation
beaucoup plus régulière. Sa consommation est pratiquement égale à celle du samedi et en
dessous de celle du lundi. Ceci est logique d’autant plus que la plupart du personnel ne
travaille pas ce jour et que donc, à l’exception du nettoyage, ce sont seulement les étudiants
qui consomment l’eau.
D’autre part, l’évolution de la consommation durant la nuit a aussi fait l’objet de suivi.
Consommations au cours de la nuit

(Site de Kamboinsé)
6
5,5
Volume (m3)
4,5
3,5
3
19h00 - 21h00 - 23h00 - 01h00 - 03h00 - 05h00 -
21h00 23h00 01h00 03h00 05h00
Mardi
Figure 11 : Consommations au cours de la nuit

L’allure de cette courbe décrit parfaitement qualitativement de manière logique l’évolution de
la consommation au cours de la nuit. Seulement, les valeurs de 4,42 m3 de 23h à 01h et 4,39
m3 de 01h à 03h et 4,9 m3 entre 03h et 05h ne peuvent s’expliquer par de simples
consommations. Ces valeurs s’expliquent certes par les nombreuses fuites observées dans
les installations intérieures mais laissent aussi présager l’existence de fuites souterraines
dans le réseau primaire.
N’étant pas abonné à l’ONEA, ce site n’a pas de factures. Ainsi, pour déterminer la
consommation moyenne « comptée », on a suivi le compteur pendant une semaine (incluant

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donc les habitudes de consommation de tous les jours). Ceci a permis d’estimer une
consommation moyenne journalière et, par suite, la consommation mensuelle sur le site.
Le tableaux des consommations au cours de la journée et de la nuit sont joints en annexe 8.
Tableau 15: Suivi des consommations journalières (Site de Kamboinsé)

Consommations journalières
Volume
refoulé Volume
Index_Remplis
Jours Index_distribution vers le distribué Intervalle
sage
château (m3)
(m3)
jeudi au
jeudi 137928,9 59722,1 75 64,5 vendredi
vendredi au
vendredi 138003,9 59786,6 68,3 65,6 samedi
samedi au
samedi 138072,2 59852,2 78,2 63,8 dimanche
dimanche au
dimanche 138150,4 59916 52,7 59,6 lundi
lundi 138203,1 59975,6 77,5 68,7 lundi au mardi
mardi au
mardi 138280,6 60044,3 80,3 64,2 mercredi
mercredi au
mercredi 138360,9 60108,5 67,07 59,74 jeudi
jeudi 138427,97 60168,24
Moyenne 63,73 m3/j
1912 m3/mois
Ces relevés journaliers permettent donc d’avoir une consommation moyenne de 1912
m3/mois.
Avec ces données et la consommation réelle estimée à l’aide des questionnaires et des
entretiens, on évaluera les économies escomptées pour ce site.
II. Estimation de la demande
Pour évaluer les consommations réelles des usagers pour les différentes utilisations, nous
avons utilisé les moyens suivants :

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 Questionnaire adressé aux élèves ;
 Questionnaire adressé aux professeurs et personnel administratif ;
 Entretien avec le personnel technique, les vigiles, les restaurateurs, les balayeuses,
les jardiniers, les gérantes des buvettes et les locataires des maisons internes.
Dans ce qui suit, nous présentons les résultats pour chaque usage ou usager. Les
consommations spécifiques qui se rapprochent des chiffres rencontrés dans la littérature ont
été assimilées à ces derniers.
1. Site de Ouagadougou
Tableau 16: Consommations des personnes du site de Ouagadougou
Débit spécifique Consommation
Usagers Nombre Unité
(l/personne/jour) (m3/j)
Elèves 174 personne 150 26,1
Professeurs et personnel 71
personne 25 1,775
administratif
Personnel technique 25 personne 50 1,25
Stagiaires (étrangers venus 20 personne 230 4,6
d’Europe)
Guérite 30 personne 18 0,54
Visiteurs 40 personne 11 0,44
Buvettes (gérantes) 2 personne 2 0,004
Restaurant (personnel) 10 personne 66 0,66
Total 1 35,369
La consommation spécifique des stagiaires (venus souvent d’Europe : France, Italie,

Suisse,…) est très élevée. Ceci peut s’expliquer par le fait qu’ils viennent en période de
chaleur (surtout les mois de mars, avril et mai) et qu’ils ne sont pas habitués à cette canicule.
La consommation spécifique au niveau des maisons a été estimée à environ 150 l/pers/j.
La synthèse des résultats des enquêtes donne les proportions suivantes des consommations
selon les équipements :

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Tableau 17: Consommation selon les équipements (site de Ouagadougou)

Type de Consommation
Consommateurs Pourcentage (%)
consommation (m3/mois)
Robinet-lavabo 274,07 25,18
WC 225,89 20,75
Elèves, Professeurs et
Douche 460,92 42,34
Personnel administratif,
Robinet de
Personnel technique,
puisage 116 10,66
Stagiaires, Guérite
Urinoirs 11,62 1,07
Total 1088,5 100
Autres consommations du site de Ouagadougou
Tableau 18: Buvettes et restaurant (site de Ouagadougou)

Quantité
Usage
(m3/j)
Buvettes (préparation et
vaisselle) 0,110
Restaurant (préparation et
vaisselle) 1,160
Total 2 1,27
Tableau 19: Buanderie et lavage véhicules (site de Ouagadougou)

Nombre
de Volume par Volume par
Désignation lavages lavage jour
par (litres/lavage) (m3/jour)
semaine
Habits 3 80 0,034
Buanderie Draps et autres 6 40 0,034
Sous-total 1 0,068
voitures (17) 2 60 0,291
Lavage véhicule cars (3) 2 150 0,129
Sous-total 2 0,42
Total 3 0,488

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Tableau 20: Arrosage des espaces verts (site de Ouagadougou)

Nombre de
Heure Surface Ratios Débit
Désignation d'arrosages par
d'arrosage (m2) (l/m2) (m3/j)
semaine
Plantes le long du caniveau 3 159,91 15 1,028
Les 3 pelouses entre BT6, L'arrosage se
BT2 et BT5 3 fait le matin 334,9 15 2,153
Les autres pelouses 5 481,79 15 5,162
Total 4 8,343
L’arrosage au niveau des maisons se fait tous les soirs du lundi au vendredi. Cependant, ces
maisons sont raccordées au réseau dont nous avons parlé dans la partie diagnostic.
Tableau 21: Nettoyage (site de Ouagadougou)
Volume par
Nombre de Nombre de Contenance Volume par
nettoyage
Désignation nettoyages seaux par des Seaux jour
(litres par
par semaine nettoyage (litres) (m3/jour)
nettoyage)
Chambres 5 1 10 10 0,007
RDC
Couloirs 6 2 15 30 0,026
BT2 Chambres 5 1 10 10 0,007
1er étage
Couloirs 6 4 15 60 0,051
2ème étage 5 4 15 60 0,043
Rez-de- Chambres 5 1 10 10 0,007
chaussée Couloirs 6 15 10 150 0,128
Chambres 5 1 10 10 0,007
1er étage
Couloirs 6 10 10 100 0,0856
Salle
BT5
informatique 1 4 10 40 0,0056
Salles de
2ème étage
classes et
bureaux 5 6 10 60 0,043
Couloirs 5 6 10 60 0,0423
Scolarité - Reprographie-… 5 4 15 60 0,0423
BT3 Hall de réception - DGA - … 5 5 15 75 0,053
Rez-de-
DG chaussée 5 4 15 60 0,043
BT1 1er étage 5 5 15 75 0,053
BT6 Amphithéâtre 5 5 15 75 0,053
DIASP - SIG - IRD - …... 5 4 10 40 0,028
Total 5 0,729

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Au bout de ces estimations, nous obtenons une consommation totale de 46,2 m3/j soit près
de 1386 m3/mois.
En récapitulant, nous obtenons les proportions suivantes :
Ouagadougou)
Tableau récapitulatif
Proportion
Quantité
Type de consommation par rapport au
(m3/mois)
total (%)
Elèves 783 56,49
Professeurs et personnel
53,25 3,84
administratif
Personnel technique 37,5 2,70
Stagiaires 138 9,96
Guérite 16,2 1,17
Visiteurs 13,2 0,95
Buvettes 3,42 0,25
Restaurant 54,6 3,94
Buanderie 2,04 0,15
Lavage véhicules 12,6 0,91
Arrosage espaces verts 250,29 18,06
Nettoyage 21,87 1,58
Total 1385,97 100

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2. Site de Kamboinsé
Tableau 23: Consommations des personnes du site de Kamboinsé

Débit spécifique Consommation
Usagers Nombre Unité
(l/personne/jour) (m3/j)
Elèves 133 personne 270 35,91

Professeurs
et personnel 29 personne 20 0,58
administratif
Personnel
10 personne 10 0,1
technique
Guérite 4 personne 35 0,14
Visiteurs 5 personne 11 0,055
Buvette
2 personne 2 0,004
(gérante)
Maisons
(chez 6 personne 95 0,57
l'infirmier)
Restaurant
3 personne 60 0,18
(personnel)
Total 1 37,539
La consommation des élèves est très élevée. Ceci pourrait s’expliquer par l’absence totale
d’urinoirs sur ce site qui fait que les chasses de WC sont en même temps utilisées pour les
urines. D’autre part, les enquêtes ont montré une forte utilisation des robinets-lavabos sur ce
site.
Par contre, chez l’infirmier, la consommation spécifique est acceptable (95 l/pers/j).
Autres consommations du site de Ouagadougou
Tableau 24: Buvettes et restaurant (site de Kamboinsé)

Usage Quantité (m3/j)
Buvettes (préparation et vaisselle) 0,058

Restaurant (préparation et
vaisselle) 0,746
Total 2 0,804

Groupe EIER-ETSHER
Tableau 25: Buanderie et lavage véhicules

Nombre de Volume par Volume par
Désignation lavages par lavage jour
semaine (litres/lavage) (m3/jour)
Buanderie Habits, Draps et autres 3 240 0,103

Sous-total 1 0,103
voitures (1) 2 60 0,017
Lavage
cars (2) 1 150 0,043
véhicule
Sous-total 2 0,06
Total 0,163
Tableau 26: Nettoyage (site de kamboinsé)
Volume par
Nombre de Nombre de Contenance Volume par
nettoyage
Désignation nettoyages seaux par des Seaux jour
(litres par
par semaine nettoyage (litres) (litres/jour)
nettoyage)
Chambres 6 20 15 300 0,257
RDC
Pavillon Couloirs 6 10 15 150 0,128
A Chambres 6 20 15 300 0,257
1er étage
Couloirs 6 2 15 30 0,026
Chambres 6 20 15 300 0,257
RDC
Pavillon Couloirs 6 10 15 150 0,128
B Chambres 6 20 15 300 0,257
1er étage
Couloirs 6 2 15 30 0,026
Chambres 6 2 15 30 0,026
RDC
Couloirs 6 4 15 60 0,051
Pavillon Chambres 6 2 15 30 0,026
1er étage
C Couloirs 6 4 15 60 0,051
2ème Chambres 6 2 15 30 0,026
étage Couloirs 6 4 15 60 0,051
Amphithéâtre 6 6 15 90 0,077
Salle des professeurs 6 1 15 15 0,013
CEFOC 6 1 15 15 0,013
Salle ISTOM 6 0,5 15 7,5 0,006
Salle TS2 6 0,5 15 7,5 0,006
Grande salle informatique 6 0,5 15 7,5 0,006
Petite salle informqtique 6 0,5 15 7,5 0,006
Infirmerie 6 1 15 15 0,013
Direction 6 2 15 30 0,026
Secrétariat 6 0,5 15 7,5 0,006
CDI 6 0,5 15 7,5 0,006
Total 1,748

Groupe EIER-ETSHER
Au bout de ces estimations, nous obtenons une consommation totale approximative de

40,25 m3/j soit près de 1207 m3/mois.
La synthèse de ces chiffres, donne la proportion de chaque type de consommation dans la
demande globale.
Kamboinsé)
Tableau récapitulatif
Proportion par
Type de Quantité
rapport au total
consommation (m3/mois)
(%)
Elèves 1077,3 89,21
Professeurs et
17,4 1,44
personnel administratif
Personnel technique 3 0,25
Guérite 4,2 0,35
Visiteurs 1,65 0,14
Buvettes 1,86 0,15
Restaurant 27,78 2,30
Maisons (chez
17,1 1,42
l'infirmier)
Buanderie 3,09 0,25
Lavage véhicules 1,8 0,15
Nettoyage 52,44 4,34
Total 1207,62 100
III. Evaluation des économies
Après le diagnostic, l’étude de réhabilitation, l’analyse de la « consommation facturée » et

l’estimation de la demande, nous pouvons évaluer les économies escomptées si le projet
venait d’être réalisé.
1. Site de Ouagadougou
Comme nous l’avons souligné dans la partie « historique des consommations », le compteur
est en dysfonctionnement. Par conséquent, les économies seront estimées par la
performance du nouveau matériel de retrofitting et l’élimination des fuites. Le tableau suivant
nous donne les économies d’eau attendues avec la pose de nouveaux appareils
économiques en eau.

Groupe EIER-ETSHER
Tableau 28: Economies par le matériel économe de retrofitting

Consommation
16
Economie grâce au
Performance avec matériel
Matériel nouveau matériel
(%) classique
(m3/mois)
(m3/mois)
Robinet poussoir de lavabo 50 274,07 137,035
WC à double poussoir complet
(réservoir-mécanisme-chaise) 50 225,89 112,945
Flexible de douche complet
robinet simple 33 460,92 152,1036
Economie
402,0836
escomptée
Les fuites sur les chasses ont été estimées à 3,9m3/j soit 117m3/mois.
Si on ne tient pas compte des fuites invisibles et celles visibles non estimées (qu’on ne peut
pas estimer), on se retrouve alors, en considérant une élimination de 90% des fuites, avec
une économie mensuelle d’environ 507 m3 soit 5070 m3 pour les dix (10) mois de l’année
scolaire.
Avec la tarification de l’ONEA pour le Groupe (1040 FCFA le m3 quelle que soit la tranche,
2% pour l’assainissement et 1000 FCFA de redevance), on économisera 5.388.256 FCFA
sur les 10 mois de l’année scolaire.
2. Site de kamboinsé
Ce site n’est pas raccordé à l’ONEA. Le calcul des économies se fera par la demande
estimée à l’issue des questionnaires et des entretiens et les relevés effectués sur le
compteur du château d’eau.
Dans la partie II, nous avons évalué la demande à 1207 m3/mois. Le suivi du compteur a
donné une consommation mensuelle de 1912 m3/mois.
Il en ressort ainsi des économies substantielles de 705 m3/mois soit 7050 m3 sur les dix (10)
que dure l’année scolaire.
Ainsi, dans l’hypothèse d’un raccordement à l’ONEA (tarification pour les gros
consommateurs comme le Groupe : 1040 FCFA le m3 quelle que soit la tranche, 2% pour
16
syndicat professionnel des distributeurs d'eau-spde http://www.waternunc.com/fr2005/michon_publi-
redac_limiteurs-calculs.htm

Groupe EIER-ETSHER
l’assainissement et 1000 FCFA de redevance), le Groupe gagnerait sur ce site 7.488.640

FCFA sur les dix (10) mois de l’année scolaire.
3. Récupération de l’investissement
Avec le matériel de retrofitting et l’élimination de 90% des fuites visibles estimables, l’on se
retrouve donc avec des économies de 12.876.896 FCFA pour chaque année scolaire.
L’investissement étant de 25.675.200 FCFA, le Groupe rentre dans ses fonds au bout de 2
ans seulement.
De manière spécifique, on aura :
 Site de Ouagadougou :
Investissement : 14.494.200 FCFA ; Economie : 5.388.256 FCFA => Récupération : un peu
moins de 3 ans.
 Site de Kamboinsé :
Investissement : 11.181.000 FCFA ; Economie : 7.488.640 FCFA => Récupération : 1 an et
demi.
Le groupe a donc tout intérêt à installer ce matériel économique en eau.
IV. Orientation de l’eau économisée

L’eau économisée pourra servir à l’extension du réseau d’eau potable de l’ONEA vers
d’autres zones moins favorisées. Ce volume d’eau économisé qui s’élève à 1212 m3/mois
permettra d’assurer l’alimentation en eau potable de 505 personnes à raison de 80
litres/personne/jour.
D’un autre point de vue, le Groupe, étant sur une dynamique d’accroissement de son effectif,
pourrait assurer l’alimentation d’un surplus de personnes sans augmentation de la facture.
Dans ce cas, le volume d’eau économisé qui s’élève à 1212 m3/mois permettrait alors
d’assurer l’alimentation en eau potable de 269 élèves de plus (150 litres/élève/jour).
Conclusion
Au bout de cette étude, il apparaît clairement que la réhabilitation et l’installation de matériel
économique en eau est très rentable.
Cependant pour que cela soit véritablement efficace et durable, il faudrait l’accompagner :
 de la réduction des pertes dans le réseau primaire ;
 d’une vaste campagne de sensibilisation et de conscientisation des usagers
de l’eau potable ;
 d’une politique d’encouragement et de mise à disposition sur le marché local
du matériel de retrofitting à économie d’eau à des prix moins élevés afin de
garantir la pérennité des services.

Groupe EIER-ETSHER
Chapitre 5 : Système de gestion des infrastructures hydrauliques
On a beau réhabiliter le réseau primaire et poser du matériel économique en eau dans les
installations intérieures, l’on sera toujours confronté au gaspillage de l’eau dû à la négligence
et/ou aux dysfonctionnements des infrastructures hydrauliques, si cela n’est pas
accompagné d’un système efficace de contrôle, de suivi et de maintenance préventive.
Cette partie sera donc une proposition d’un ensemble de mesures aidant à pérenniser les
économies d’eau réalisées grâce à la réparation des fuites et à la pose du matériel de
retrofitting.
La réussite durable des stratégies d’économie d’eau potable du Groupe passe

nécessairement par un bon système de gestion car, avec le temps, l’on a toujours tendance
à baisser les bras et à laisser les choses se dégrader sans réagir à temps.
Ce système de gestion pourra se décomposer en deux parties :
 la gestion proprement dite ;
 l’évaluation du système de gestion
I. La gestion proprement dite
Pour réduire davantage les pertes d’eau et assurer un fonctionnement normal durable et
efficient des installations, la gestion consistera en ces points :
 Contrôle et suivi des réseaux et des installations intérieures ;
 Maintenance préventive de quelques pièces importantes ;
 Pièces de rechange ;
 Le suivi de la consommation ;
 Sensibilisation des usagers.
1. Contrôle et suivi des réseaux et des installations intérieures
Pour la maîtrise de la demande en eau et l’optimisation de l’utilisation dans de bonnes

conditions, les dispositions suivantes devront être prises.
.1.1. Dispositions générales

1.1.1. Tous les compteurs défectueux devront être renouvelés par l’ONEA.
Il s’agit surtout du site de Ouagadougou qui est raccordé sur le réseau de l’ONEA. Nous
avons vu que le seul compteur du réseau alimentant les logements des étudiants et les
services était en panne durant l’étude.
1.1.2. Le regard du compteur devra avoir un système de fermeture à clef.

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En effet, le regard du compteur n’est jamais fermé ; ce qui n’est pas sécuritaire car
n’importe qui peut s’y introduire et saboter le compteur ou faire autre chose indésirable. La
clé sera gardée par un responsable désigné à cet effet.
1.1.3. Il faudra procéder à la pose d’un compteur divisionnaire à l’entrée de
chaque bâtiment ou maison alimentés par le réseau.
La pose de ces compteurs divisionnaires est très importante car elle permettra de mieux
responsabiliser les locataires de ce lieu quant à l’utilisation de l’eau. Les usagers, conscients
que leur consommation est contrôlée par les responsables de l’école seront, à coup sûr, plus
attentifs au gaspillage et plus prêts à une utilisation rationnelle du liquide précieux. En effet,
ces compteurs divisionnaires offriront une meilleure lisibilité des consommations des
différents utilisateurs. Ce qui permet d’identifier les lieux où l’on gaspille plus l’eau. Cette
disposition permettra aussi de détecter rapidement l’existence de fuites par le suivi des
statistiques (consommation habituellement relevée sur le compteur).
.1.2. Dispositions particulières

Il s’agit essentiellement du maintien de la propreté des lieux surtout au niveau des
équipements collectifs. Cela permettra :
 D’offrir un cadre de vie et de travail plus sain ;
 De maintenir les installations sanitaires propres et accessibles
pour d’éventuels travaux d’entretien et de réparation.
Pour ce faire, il sera nécessaire de sensibiliser les usagers, les agents du nettoyage et les
agents des travaux d’entretien et de réparation (service technique pour le cas du Groupe).
Les services de maintenance devront procéder chaque semaine à une inspection minutieuse
de l’ensemble des réseaux internes afin d’en déceler touts les dysfonctionnements
(compteur bloqué ou ensablé, fuites, vétusté).
Ceci permettra de prendre à temps les dispositions qui s’imposent pour procéder aux
réparations éventuelles. Pour cela, il s’avérera nécessaire de disposer de fiches de suivi des
installations faisant état du type d’anomalie, des pièces nécessaires pour la réparation, etc.
L’annexe 9 montre un exemple de fiche de suivi.
2. Maintenance préventive de quelques pièces importantes
L’un des problèmes souvent rencontrés dans nos pays en développement est le manque
d’entretien des installations. Cela est souvent à l’origine du vieillissement précoce des
installations et de leur perte de rentabilité.

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Cette négligence de l’entretien conduit à la réparation ou à la réfection qui coûtent souvent

très cher alors que de petits gestes simples et efficaces éviteraient ces lourdes dépenses.
Ces gestes correspondront à un programme de maintenance soigneusement établi.
Certaines pièces doivent faire l’objet de plus d’attention et d’une maintenance rigoureuse. Il
s’agit essentiellement des équipements qui suivent :
 vannes
Il faut procéder périodiquement au graissage régulier des vannes en fonte ou en galva pour
éviter des difficultés éventuelles de manœuvre des volants ou têtes.
Il est à signaler qu’au niveau des chambres des étudiants la plupart des robinets d’arrêts
sont bloqués, faute de manipulations régulières.
 Clapets anti-retour
Il faut vérifier l’état des clapets anti-retour qui, à cause des dépôts de saletés, peuvent avoir
des problèmes d’étanchéité, ce qui fait qu’ils n’assurent plus correctement leur fonction. Il
faudra donc démonter périodiquement les clapets anti-retour et les nettoyer. Cela intéresse
surtout le site de Kamboinsé qui dispose de son propre réseau interne et qui utilise l’eau du
barrage et des puits pour l’arrosage.
 Compteurs
Ils sont souvent sujets à des problèmes d’ensablement et se remplissent d’eau parfois. Il faut
donc les démonter et les nettoyer chaque année. La mise en place d’une chape bétonnée au
niveau du radier des regards permettra de résoudre les problèmes d’ensablement.
En cas de blocage du compteur, il faudra informer rapidement l’ONEA.
 Equipements d’exhaure
Pour les équipements d’exhaure, les dispositions suivantes devront être prises :
 relever tous les deux (02) ans la pompe et procéder au graissage régulier du
moteur d’entraînement après un certain temps de fonctionnement généralement
donné par le fabriquant ;
 remplacer les pièces usées ;
 nettoyer les crépines ;
 vérifier les colonnes
3. Pièces de rechange
La disponibilité en pièces de rechange demeure la clé de réussite de toute maintenance. En

effet, les pièces de rechange doivent être suffisantes en nombre afin de permettre des
interventions rapides en cas de détection d’un incident fonctionnel.

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C’est pourquoi le choix des nouveaux appareils a tenu compte de leur disponibilité (par
exemple, faute d’aérateurs disponibles sur le marché local, on a opté pour les robinets
poussoirs de lavabo).
Il est nécessaire d’avoir un stock de pièces de rechange surtout pour les pompes, les
moteurs d’entraînement, les conduites et les pièces spéciales.
Ceci évitera les pertes d’eau importantes dues à l’existence de fuites restées plusieurs jours
sans être réparées.
En annexe 10, il est indiqué une liste de pièces de rechange d’usage courant.
4. Suivi de la consommation
Un suivi permettra d’être alerté à temps sur une augmentation de la consommation. Il permet
aussi de l’évolution des comportements dans la consommation d’eau. On pourra détecter
l’existence d’éventuelles fuites par les statistiques (consommations habituelles largement
dépassées).
Ce suivi est particulièrement recommandé pour le site de Kamboinsé qui n’est pas relié au
réseau de l’ONEA et où on a observé une importante consommation au niveau des élèves et
beaucoup de fuites. Même si une facture d’eau n’est pas envoyée au GEE pour ce site, ce
réseau fonctionne à l’électricité dont il faut également optimiser la consommation. D’ailleurs,
l’économie de l’énergie est d’actualité comme celle de l’eau. Ce suivi du compteur et, par
suite, les dispositions qui en découleront, permettra de baisser la facture électrique. En effet,
l’étude faite par des collègues dans le cadre du projet intégrateur a montré que cette facture
est très élevée pour ce site (en moyenne 12429 kwh/mois pour l’année 2005 soit une somme
de 1.830.783 FCFA/mois payée à la société d’électricité : SONABEL).
5. Sensibilisation
Au-delà des aspects techniques, l’économie de l’eau potable nécessite une révolution des
mentalités notamment dans les pays en développement où le déficit de l’accès à cette eau
est assez préoccupant. Il s'agit donc d’éduquer et de conscientiser tous les usagers de l’eau,
et leur apprendre les « petits gestes » qui aident au quotidien à économiser des quantités
d’eau qui, sur une longue période, sont considérables. Parmi ces gestes, on pourra citer :
 Fermer le robinet pendant qu’on se brosse les dents ;
 Ouvrir le robinet juste à un débit qui nous permet de satisfaire notre besoin ;
 Ne pas trop durer sous la douche ;
 Contrôler les WC et autres installations sanitaires et signaler les dysfonctionnements
très rapidement ;
 Etc.

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D’autre part, on peut faire des affiches aux lieux publics et sur certains matériels. Par
exemple, on peut faire des affiches pour les WC à double débit afin d’expliquer aux usagers
qu’après un petit besoin, c’est sur la touche donnant le faible volume qu’il faut appuyer.
A l’entrée (comme à l’intérieur) des toilettes, des affiches pourront être faites pour inviter les
utilisateurs à maintenir l’hygiène des lieux et à économiser l’eau.
II. Evaluation du Système de Gestion
Pour une gestion rigoureuse et efficiente des réseaux et des installations intérieures, il
demeure nécessaire de procéder chaque année à une évaluation du mode de gestion mis en
place. Cette évaluation a pour but d’une part, de recenser les difficultés rencontrées pendant
la gestion précédente et d’autre part, de procéder à un classement par ordre de priorité des
pièces de rechange, compte tenu des réparations faites.
De même, il est bien de suivre les dépenses effectuées chaque année pour les besoins de la
maintenance.
L’évaluation permet chaque année d’améliorer le système de gestion mis en place.
Ainsi, l’évaluation permettra :
 d’établir un programme prévisionnel des activités à mener pour la gestion prochaine ;
 de dégager un budget prévisionnel pour l’entretien.
Le Comité de Gestion et d’Evaluation devra être en étroite collaboration avec les services
chargés du paiement des factures pour un meilleur suivi de l’évolution de la consommation.
Un exemple de fiche d’évaluation est joint en annexe (Annexe 11).

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Conclusion générale
L’approvisionnement en eau potable des populations ne saurait être amélioré dans le sens
de l’atteinte des OMD pour ce secteur sans la réduction des pertes sur le réseau de
distribution mais aussi la lutte contre les fuites et le gaspillage dans les installations
intérieures des abonnés.
L’utilisation du matériel de « retrofitting » économique en eau est un moyen technique
efficace pour optimiser l’utilisation de l’eau potable dans le respect des besoins habituels des
usagers.
Ces appareils de retrofitting constituent de plus en plus une option dans les pays en
développement.
L’étude des stratégies d’économie de l’eau potable au sein du Groupe EIER-ETSHER est
l’occasion de promouvoir ces équipements hautement efficients et en parfaite adéquation
avec les habitudes de consommation.
Ainsi, à l’issue de cette étude, il ressort qu’avec l’utilisation du matériel économique et la
réparation des fuites dans les réseaux primaires et internes, l’on se retrouve avec des
économies de l’ordre de 1212 m3/mois soit 1.287.690. FCFA par mois.
Cela permettra l’alimentation par l’ONEA en eau potable de 505 personnes à raison de 80
litres/personne/jour ou l’augmentation de l’effectif des étudiants du GEE de 269 sans effet
sur la facture.
Toutefois, l’efficience de ces mesures ne pourra être durable que si elles sont
accompagnées de :
 la sensibilisation à l’utilisation rationnelle et aux risques liés au manque d’eau
potable ;
 l’éducation à l’hygiène et à l’entretien des équipements ;
Après l’installation équipements économiques, il reste encore du chemin à parcourir car la
routine a souvent raison des efforts investis et les services de maintenance baissent les bras
devant le manque de matériel, la vétusté des installations et leur mauvaise utilisation par les
usagers. Il est donc nécessaire de mettre en place un comité pour une bonne gestion des
installations. Le contrôle et la maintenance doivent être soutenus de manière continue pour
la réussite effective de ce projet.
Parallèlement, puisque le réseau d’eaux usées traitées existe déjà, il faudra insister sur le
traitement pour amener ces eaux traitées à une qualité acceptable pour l’arrosage des
plantes et des pelouses. Il faudra surtout diminuer les chlorures, le sodium, le fer, le
phosphore total et les nitrites (cf. tableau 10).
En perspective, dans le souci d’un intérêt plus général, cette étude pourra être étendue sur
l’ensemble du territoire au niveau des grands consommateurs (industriels, grands hôtels,
hôpitaux, universités, écoles,…).
Pour encourager à l’utilisation du matériel de retrofitting économique en eau, il serait aussi
important de mener une politique permettant la disponibilité de ce matériel sur le marché
local à des prix plus abordables.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
 ONEA, Etude diagnostic : Programme d’Amélioration du Rendement du Réseau
d’Eau Potable, 82 pages
 Sético Ingénieurs Conseils, 2005, Maîtrise d’Oeuvre des Travaux de Réhabilitation

des Infrastructures Hydrauliques de l’Hôpital Principal de Dakar
 SONES, Rapport de Synthèse de l’Etude Diagnostic du Programme de Réduction des

Consommations d’Eau des Administrations Publiques, 28 pages
 SITES INTERNET :
 www.aqua-techniques.fr
 http://www.oiseau.fr
 http://www.wmo.ch/web/homs/documents/francais/icwedecf.html#top
 http://www.unesco.org/water/wwap/milestones/index_fr.shtml
 http://www.art-economiser.com
 http://www.ecodo.fr
 http://www.waternunc.com
 http://hq.unhabitat.org/cdrom/water/HTML/waterforafricancities_rapportabidjan
2.htm

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ANNEXES
Annexe 1 : Plan du réseau du site de Ouagadougou
Annexe 2 : Plan du réseau du site de Kamboinsé
Annexe 3 : Données des enquêtes sur le site de Ouagadougou
Annexe 4: Données des enquêtes sur le site de Kamboinsé
Annexe 5 : Plan des installations intérieures du site de Ouagadougou
Annexe 5.1 : Bâtiment BT2
Annexe 6 : Plan des installations intérieures du site de Kamboinsé
Annexe 7 : Fiche de suivi des installations
Annexe 8 : Pièces de rechange d’usage courant
Annexe 9 : Fiche d’évaluation du système de gestion
Annexe 1 : Plan du réseau du site de Ouagadougou

Groupe EIER-ETSHER

Groupe EIER-ETSHER
662550 662600 662650 662700 662750 662800 662850 662900 662950 663000
DOMAIN
E DE
LYCEE
DE BO
GODOGO
1369050 1369050
FORET
CLASSE
E
N
1369000 1369000
1368950 1368950
Château d'EUT
A.
011
FOYER

ETUDIA
NTS 


Ancienne
piscine RESTAU
RANT Matériel TP
A.
07 énergie solaire 
Di
663000



DP
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1368900 LBc 1368900
LBr
DOMAINE DE L' ENAM

A.04
DS
DS
GROUPE DES ECOLES



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Regard
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EIER/ETSHER
r
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LS
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GROUPE DES ECOLES

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

parking élèves et personnels

LS EIER-ETSHER

DV
OU
AD

PS
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

AG


A. 
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES: Stratégies

03

OU



d'économie de l'eau potable dans les grands
parking visiteurs
ensembles administatifs: cas du Groupe des écoles
DE

A.
05 EIER-ETSHER

 

DOMAINE


TE
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PVC7
5
(NDIAYE Moustapha 35ème promotion EIER)
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RESEAU D'EAU POTABLE
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DE L' EIER
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
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662600 1368850 290,63



UN
B 662650 1368950

289,58
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1368850
Dir. Etudes C 662800 136900 287,35
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Espaces verts Regard
Canaux
662550 662600 662650 662700 662750 662800 662850 662900 662950
RESEAU EAU POTABLE DU SITE DE OUAGADOUGOU

Groupe EIER-ETSHER
Annexe 2 : Plan du réseau du site de Kamboinsé

Groupe EIER-ETSHER
Vers KONGOUSI
PVC40
PVC50
15
0
PVC4
PVC
32
METEO Lavabo
15 PVC50 PVC50
15
8 7 3
Guérite
PVC50
2
PVC32
EX
1
40
PV
PVC
C3
2
PVC50
PE PVC5
0
C50
PVC50
PV
FOOT- BALL
PVC50
50
PVC
Vers périmètre
0 H.
d'expérimentation
C5 T
PV
RIM
BANC
d'expérimentation PVC
50
UPE
11
GRO
périmètre
PVC50
13
PVC63
PVC40
EN
PVC
90
Vers
PISCINE
PVC40
9 PVC4
0
PVC
75
BASKET
TA
PVC
50
PVC90
panneau solaire
PVC50
PVC4
5
PVC7
50
PVC
TIO
PVC63
Pompe forage
commande
6 Ouverte PVC90 12 MACHINES
VOLLEY
Fermée
NS
12
2
PVC3
PVC9
0-199
6
10
EN IRRIGATION / POMPAGE
PVC40
JEUX
C50
PV
@-NDIAYE Moustapha 35ème promotion EIER: Tracé des réseaux d'Eau Brute et d'Eau Potable/Juin 2006
14
5
PV
C4
14
0
E.P.I
@ - Département Sciences du Techicien /ETSHER : Plan d'ensemble du domaine/ 2001

Vers OUAGADOUGOU
Superficie du domaine = 9,87 ha
LEGENDE
Locaux administratifs Locaux académiques et Techniques Base-vie étudiants / personnels Réseaux d'eaux du site
1 Bureaux Direction 7 Salles de dessin 12 Hébergement étudiants Eau potable
2 Bureaux Scolarité / Intendance / Caisse / Repro 8 Amphithéatre 13 Restaurant / Buanderie Eau brute
3 Centre de documentattion (CDI) 9 Salles informatiques et salles de cours 14 Locaux d'activités sociales élèves
N 4 Centre de Formation Continue (CEFOC) 10 Laboratoires 15 Hébergement personnel (sur site)
5 Bureaux des enseignants 11 Atéliers (mécanique / ménuiserie) Aires d'activités sportives
6 Bureaux Projet F.A.O Infrastructures d'expérimentation et mesures + Infirmérie
RESEAUX D'EAU BRUTE ET D'EAU POTABLE
RESEAUX EAU BRUTE ET EAU POTABLE DU SITE DE KAMBOINSE

Groupe EIER-ETSHER
Annexe 3 : Données des enquêtes sur le site de

Ouagadougou

Groupe EIER-ETSHER
DIAGNOSTIC DES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES
Service Local Equipement

Rez de
Chaussée 1 BF à eau fraîche avec une forte fuite pendant l'utilisation
(RDC)
Chambres des étudiants
1 CD avec Robinet défectueux
1 1 RP 15/21
1 RL avec lavabo défectueux
1 CD avec évacuation de douche bouchée et pomme grillé
2 1 RP 15/21
1 RL
1 CD
3 1 RP 15/21
1 RL
4 idem à chambre 3
5 idem à chambre 3 mais évacuation lavabo non étanche
6; 7; 8; 9;
10; 11; 12;
idem à chambre 3 sauf pour 11 où le lavabo est mal fixé
13; 14 et
15
16 idem à chambre 3 mais lavabo mal fixé
17 idem à chambre 3
idem à chambre 3 mais problème de robinet: forte projection de
Ancien bâtiment (BT2- 18
l'eau
Site de Ouagadougou) 19 idem à chambre 3 mais évacuation lavabo non étanche
20 idem à chambre 3 mais lavabo dévissé
23 et 24 idem à chambre 3
25 idem à chambre 3 mais tuyau d'évacuation bouché
27 idem à chambre 3 mais fuite à l'évacuation du lavabo
29 idem à chambre 3 mais lavabo mal fixé avec évacuation bouchée
30 à 36 idem à chambre 3
37 idem à chambre 3 mais évacuation lavabo bouché
45 idem à chambre 3 mais goutte à goutte au RL
48 idem à chambre 3 mais pression élevée
49 idem à chambre 3 bruit au RL si mal fermé
52 1 CD qui goutte

Groupe EIER-ETSHER
1 RP 15/21
1 RL NF
1CD avec fuite au poignet à l'utilisation
54 1 RP 15/21 qui goutte la nuit
1 RL
56 idem à chambre 3 mais forte fuite à l'évacuation du lavabo
57 idem à chambre 3 mais poignet de douche foiré lavabo mal fixé
58 idem à chambre 3 mais lavabo cassé au coin
62 idem à chambre 3 mais bruit à l'ouverture du RL la nuit
63 idem à chambre 3 mais pomme de douche qui goutte
70 idem à chambre 3 mais RL qui s'ouvre tout seul
71 idem à chambre 3 mais bruit à l'ouverture du RL
idem à chambre 3 mais évacuation lavabo non étanche et poignet
74
douche défectueux
baisse de pression pour la colonne de douche vers 16h et tube
76
d'évacuation lavabo défectueux
77; 78; 79
idem à chambre 3
et 80
2 WC à Chasse Basse (CB) et Chaise Anglaise (CA) avec une fuite
de niveau N1
Toilettes 1 2 Urinoirs Collectifs (UC) à Bouton Poussoir (BP) avec un Robinet
(RDC) d'Arrêt (RA)
1 Robinet de Puisage (RP) 15/21 bouché par une pièce pleine
le lavabo et le Robinet-Lavabo (RL) sont enlevés
1 WC à CB et CA avec une fuite N1
Toilettes 2
(RDC) 2 UC à BP avec un RA qui goutte
1 RP 15/21
1 RP 15/21
3 WC avec une fuite N0
Toilettes 3
2 UC à BP avec un RA
(1er
étage) 1 RP 15/21
1 RL
Toilettes 4 2 UC à BP avec un RA à levier
(1er
étage) 1 RP 15/21
1 RL Non Fonctionnel (NF)
2ème
étage 1 Borne Fontaine à eau fraîche NF
Toilettes 5 2 WC à CB et CA avec une fuite N0
(2ème 2 UC à BP avec un RA
étage) 1 RL NF

Groupe EIER-ETSHER
Toilettes 6 2 WC à CB et CA dont un avec une fuite N1

(2ème
étage) 1 RL
2 WC à CB et CA avec une fuite non localisée
Toilettes 3 1 WC qui fait un bruit aigü lorsqu'on appuie dessus
(RDC) 2 RL dont 1 qui goutte
1 RP 12/17
1 WC à CB et CA
1 WC dont la porte est fermée
Toilettes 4 1 WC à CB et CA (avec une forte fuite estimée à près de 10*N1
(RDC) restée des jours sans réparation)
2 RL
1 RP 12/17
1er étage BF 15/21 à eau fraîche
Chambres des étudiants
1 CD
81; 82 à 92 1 RP 12/17
1 RL
93 idem à 82 mais évacuation lavabo non étanche
94 idem à 82
idem à 82 mais RP difficile à fermer => goutte à
95
goutte
96; 97 et 98 idem à 82
99 idem à 82 mais bruit à l'utilisation de la CD
100 à 103 idem à 82
104 idem à 82 mais goutte à goutte au RP
Nouveau bâtiment (BT5- 105 à 109 idem à 82
Site de Ouagadougou) 110 idem à 82 mais évacuation lavabo non étanche
111 idem à 82
112 idem à chambre 3 mais lavabo bouché
113; 114 et 115 idem à 82
idem à 82 mais baisse de pression entre 06h30
117
et 07h
118 et 119 idem à 82
120 idem à 82 mais problème d'évacuation au lavabo
idem à 82 mais baisse de pression entre 06h30
121
et 07h
122 à 127 idem à 82
128 idem à 82 mais lavabo bouché
129 idem à 82
130 idem à 82 mais fuite au RP estimé à 0,33 m3/j
131 idem à 82 mais goutte à goutte au RL
132 à 145 idem à 82
146 fermé
147 à149 idem à 82
150 idem à 82 mais poignet CD défectueux
151 et 152 idem à 82
153 idem à 82 mais problème d'évacuation au lavabo
154; 155 et 156 idem à 82

Groupe EIER-ETSHER
158 idem à 82
162 et 163 idem à 82
164 idem à 82 mais baisse de pression vers 06h30
165 à 168 idem à 82
169 idem à 82 mais évacuation lavabo non étanche
idem à chambre 3 poignet de douche difficile à
170
serrer
171 à 173 idem à 82
174 idem à 82 mais baisse de pression vers 14h30
175 à 181 idem à 82
182 idem à 82 petit filet à la douche
183 et 184 idem à 82
1 WC à CB et CA Avec une fuite N2
Toilettes 1 (1er étage)
1 RP 12/17
2 RL
1 WC NF
Toilettes 2 (1er étage) 2 WC à CB et CA avec une fuite N0
2 RL (mélangeurs)
3 WC dont 1 NF
Amphithéâtre (BT6-Site Toilettes 2 RL
de Ouagadougou) 1 RP 12/17
Hall 1 BF NF
Buvettes 2 RE
Salle à manger 1 BF à eau fraîche
3 RE mélangeurs
salle vaisselle
1 chauffe-eau NF
1 RL 20/27 avec 2 têtes dont une bouchée par
Cours une pièce pleine; longueur lavabo = 1m
Restaurant
1 RE
Cuisine 4 RE dont 1 cassé => fuite à l'utilisation
1 WC à CH et CT
Toilettes 1 CD 12/17
1 RL
3 WC à CB et CA
DIASP Toilettes
2 RL mélangeurs
2 WC à CB et CA
2 Colonnes de Douche (CD) dont 1 qui goutte
Toilettes 2 RL avec un tuyau défectueux occasionnant un
petit goutte à goutte
Service Technique (Site 1 RP 15/21 bouché par une pièce pleine
de Ouagadougou) Magasin 1 RP 20/27
1 RP 20/27 bouché par une pièce pleine
Dépôt de matériel 1 RP 20/27
1 BF à eau fraîche
Labo mécanique des sols 2 RP 20/27

Groupe EIER-ETSHER
4 RE
Labo électrotechnique
1 RP 20/27
1 RE
Labo Froid 2 RP à double tête => 4 robinets dont 1 NF
1 RP 20/27
1 RL
Bureau près du labo chimie
1 Robinet-Evier (RE)
8 RE 15/21 avec 1 Robinet par Evier
Labo chimie/Microbiologie 20 RE 15/21 avec 2 Robinets par Evier => 20
Robinets et 10 Eviers
5 RE 15/21 à double tête => 10 Robinets et 5
Labo Eaux Usées
Eviers
8 RE 15/21 avec 2 Robinets par Evier => 8
Bâtiment BT3(Site de Labo Robinets et 4 Eviers
Ouagadougou) Bactériologie/Parasitologie 2 RE 12/17 avec 2 Robinets par Evier => 2
Robinets et 1 Evier
1 RL
1 RP 15/21
Toilettes à côté du Labo 2 UC avec 1 seul bouton-poussoir qui n'actionne
Bactériologie/Parasitologie qu'un seul des 2 UC
3 WC dont 1 avec une fuite N0 et deux dont les
portes sont fermées
Labo hydraulique 1 RP avec un goutte à goutte au niveau du tuyau
2 RL
DFBR Toilettes 2 WC à CB et CA
1 RE
2 RL
BT1
DFCD-DG Toilettes 2 WC à CB et CA dont 1 avec une fuite N1
1 RE
1 RL
Toilettes vers DG
1 WC à CB et CA
1 RL
1 CD avec un petit goutte à goutte au niveau de
Chambre 4
la pomme; tube d'évacuation bouché
1 WC à CB et CA
Chambres
1; 2; 3 idem à chambre 4
Cuisine 1 RE mélangeur
Locaux
communs 1 WC à CH et Chaise Turque NF
Toilettes
pour les 1 CD avec un petit goutte à goutte
Logements
chambres 1; 1 Buanderie NF
derrière le Cours
2; 3; 4
restaurant 1 RP 20/27 NF
1 RP 15/21
Cours
2 RP 20/27
1 Robinet à 2 éviers
Maison B02
1 RL mélangeur avec fuite pendant l'utilisation
Intérieur
1CD mélangeur
1 WC à CB et CA
1 buanderie avec 1 RP 15/21
Maison B01 Cours
1 RP 20/27

Groupe EIER-ETSHER
Intérieur fermé
Cours 1RP 15/21 à 2 têtes
Maison B04
1 RP 20/27
Intérieur fermé
Cours
Maison B03 1 RP 20/27
Intérieur fermé
1 buanderie avec 1 RP
Cours
Maison B07 1 RP 20/27
Intérieur fermé
Maison B08 fermée
Maison B05 fermée
1RL
Infirmerie 1CD mélangeur (eau chaude NF) avec recevoir en céramique
1 WC à CB et CA
1 RM NF avec 2 éviers métalliques
2 RL
Maison B06 2RP
(chez
l'Infirmière) 2 WC à CB et CA
Intérieur &
1 Bidet
Cours
1CD
1 Baignoire avec fuites
1 Buanderie avec 1 Robinet NF
Toilettes : 1 WC à CH et CT + 1CD non fonctionnelles

Groupe EIER-ETSHER
Annexe 4 : Données des enquêtes sur le site de Kamboinsé

Groupe EIER-ETSHER
DIAGNOSTIC DES INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES
Service Local Equipement

1 RL
CH.0.01
1 Colonne de Douche (CD) avec système d'évacuation bouché
1 CD
CH.0.02
1 RL
1 CD
CH.0.03
1 RL
1 CD
CH.0.04
1 RL avec insuffisance de pression
1 CD
CH.0.05
1 RL
1 CD
CH.0.06
1 RL avec problème d'étanchéité
1 CD
CH.0.07
1 RL
1 CD avec problème d'évacuation
CH.0.08
1 RL
1 CD
CH.0.09 et 10
1 RL
1 CD
CH.0.11
1 RL avec fuite continue de 0,014l/s soit 1,21 m3/j
Bâtiment C CH.0.12, 13 et 1 CD
14 1 RL
1 CD
CH.0.15
1 RL avec un filet d'eau
CH.0.16, 17, 18 1 CD
et 19 1 RL
Toilettes 2 WC à Chasse haute et chaise turque (CH et CT)

WC.0.02 2 Robinets de puisage (RP)
1 Robinet-Lavabo (RL)
Toilettes idem que toilettes WC.0.02
Autres Toilettes idem que toilettes WC.0.02
1 CD
CH.1.19 et 20
1 RL
2 WC à CH et CT avec un goutte à goutte sur 1 tuyau de
chasse
Toilettes
2 RP
1 RL
CH.1.21 1 CD

Groupe EIER-ETSHER
1 RL avec un goutte à goutte

CH.1.22, 23, 24, 1 CD
25, 26 et 27 1 RL
1 CD
CH.1.28
1 RL avec un goutte à goutte à l'évacuation
1 CD
CH.1.29
1 RL avec fuite continue sur tuyau, estimée à 1,8 m3/j
1 CD
CH.1.30
1 RL
1 CD
CH.1.31
1 RL avec un goutte à goutte à l'évacuation
1 CD
CH.1.32
1 CD avec fuite à l'utilisation au niveau du poignet
CH.1.33
1 RL
1 CD
CH.1.34 et 35
1 RL
1 CD
CH.1.36
1 RL avec fuite sur tuyau à l'utilisation
1 CD avec fuite à l'utilisation au niveau du poignet

CH.1.37
1 RL
1 CD
CH.1.38
1 RL
2 WC à CH et CT
Toilettes
2 RP
WC.2.06
1 RL
1 CD
CH.2.38
1 RL
1 CD avec filet au Robinet d'arrêt (RA)
CH.2.39
1 RL avec un fort filet d'eau soit
1 CD
CH.2.40
1 CD
CH.2.41
1 Robinet sans lavabo
CH.2.42, 43, 44, 1 CD
45 et 46 1 RL
2 WC à CH et CT dont 1 chasse qui goutte
Toilettes 1 RL
2 RP
1 CD
CH.2.47
1 RL avec fuite sur tuyau à l'utilisation
1 CD
CH.2.48
1 RL avec problème d'évacuation
1 CD avec un goutte à goutte à la pomme vers 6h

CH.2.49
1 RL

Groupe EIER-ETSHER
1 CD
CH.2.50 et 51
1 RL
CH.2.52 Fermée
1 CD
CH.2.53
1 RL avec une fuite continue de 1,6 m3/j
1 CD
CH.2.54
1 RL
1 CD
CH.2.55
1 CD
CH.2.56
1 RL
CH.2.57 Fermée
1 CD
A.1.01 et 02
1 RL
1 CD avec défaut d'évacuation / suintement sur le mur
A.1.03
1 RL
2 WC à CH et CT
Toilettes
A.1.WC.1 2 RP avec canalisations très vétustes
1 RL
A.2.03, 04, 05 et 1 CD
06 1 RL
Sous escalier
1 Borne Fontaine (BF) à eau fraîche avec canalisations vétustes
A.3.07, 08, 09, 1 CD
et 10 1 RL
1 CD avec filet d'eau au poignet à l'utilisation
A.4.11
1 RL
A.4.12 Fermée
Bâtiment A
1 CD défectueuse => fuite à l'utilisation et suintement la nuit
A.4.13
1 RL
1 CD non fonctionnel (NF)
A.4.14
1 RL
1 CD
A.5.15, 16 et 17
1 RL
2 WC à CH et CT
Toilettes
2 RP dont 1 avec un filet d'eau
A.5.WC.2
1 RL NF
1 CD
A.6.17 et 18
1 RL
1 CD
A.6.19
1 RL avec fuite continue
2 WC à CH et CT
Toilettes
2 RP dont 1 avec un filet d'eau
A.6.WC.3
1 RL
A.8.23, 24 et 25 1 CD

Groupe EIER-ETSHER
1 RL
1 CD
A.8.26
1 RL difficile à serrer => un filet d'eau dès fois
1 CD
A.9.27 et 28
1 RL
A.9.29 Fermée
A.9.30 idem à A.8.26

A.10.31, 32 et 1 CD
33 1 RL
2 WC à CH et CT
Toilettes
2 RP
A.10.WC.4
1 RL
Entre A et B BF à eau fraîche avec filet d'eau à l'usage et goutte à goutte
continue
1 CD
B.1.01
1 RL
1 CD
B.1.02
1 RL
1 CD avec un goutte à goutte
B.1.03
1 RL
2 WC à CH et CT dont 1avec une forte fuite à la jonction RP-
Toilettes Chasse
B.1.WC.1 2 RP
1 RL
1 CD avec petite fuite à l'utilisation
B.2.03
1 RL
1 CD
B.2.04, 05 et 06
1 RL
1 CD
B.3.07, 08 et 09
1 RL
Bâtiment B 1 CD
B.3.10
1 RL
1 CD
B.4.11 et 12
1 RL
1 CD avec taraudage poignet foiré => fuite estimée à 0,016l/s
B.4.13 soit 1,38 m3/j
1 RL
1 CD
B.4.14
1 RL
1 CD
B.5.15 1 RL avec problème d'étanchéité à l'évacuation

1 CD
B.5.16 1 RL avec tête défectueuse => un filet d'eau continu

1 CD
B.5.17 1 RL

Groupe EIER-ETSHER
2 WC à CH et CT
Toilettes
2 RP
B.5.WC.3
1 RL
1 CD
B.6.17, 18 et 19
1 RL
2 WC à CH et CT
Toilettes
2 RP
B.6.WC.4
1 RL
1 CD
B.7.19, 20 et 22
1 RL
1 CD avec fuite continue aux joints estimée à 0,02l/s soit 1,7
B.7.21 m3/j
1 RL
1 CD
B.8.23
1 RL
1 CD avec tête défectueuse
B.8.24
1 RL
1 CD
B.8.25 et 26
1 RL
1 CD
B.9.27
1 RL
1 CD avec tête défectueuse
B.9.28
1 RL
1 CD
B.9.29 et 30
1 RL
1 CD poignet perdu
B.10.31
1 RL
1 CD
B.10.32
1 RL
1 CD avec un goutte à goutte
B.10.33
1 RL
2 WC à CH et CT
Toilettes
2 RP
B.10.WC.5
1 RL
1 Robinet-Mélangeur (RM) avec 2 éviers
1Robinet-Evier (RE)
Cuisine
1RM qui goutte avec 2 éviers
1RP 20/27 avec 1 évier comme receveur
Lave-mains 2 lavabos avec 2 RM et 2 robinets simples
Restaurant
Salle à manger 4 BF à eau fraîche
1 CD mélangeur qui goutte
1 RL
Toilettes
1 WC à CT et une colonne montante sans réservoir

Buvette 1 RE
CEFOC Espace vert 1RP 20/27 avec goutte à goutte à l'utilisation

Groupe EIER-ETSHER
La cours 1 RP 20/27
1 RL
Toilettes 2 WC à CB et CA avec fuite N0
1 WC à CB et CA avec fuite N1
Génie Civil 1 RE NF
4 Robinets raccordés à 1 évier par un seul tuyau ; fuite à

Hydraulique l'utilisation sur tous les 4
Froid
Photovoltaïque Fermés
Electrotechnique
Laboratoires
5 Robinets sur un évier et dont 2 défectueux
1 BF à eau fraîche
Mécanique 1 RP avec receveur pour évacuation
3 CD
Toilettes 1 RL
2 WC à CB et CA
Derrière bât.C 1 RP 26/34
Entre bât.C et
Socio 2 RP 20/27
Derrière piscine 1 RP 26/34
Piscine 2 CD avec forte fuite à l'utilisation
Derrière
direction 1 RP 20/27
Derrière 1 RP 20/27 NF
scolarité 1 RP 26/34 qui goutte
1 RL
Toilettes
1 WC à CB et CA
scolarité
Cours de l'école 1 CD démontée
Devant 1 RP 20/27 NF
bibliothèque 1 RL
Toilettes 1 WC à CH et CT avec fuite à la sortie de la
colonne
Devant 1 RP 20/27
Salles dessin Derrière 2 RP 20/27 dont 1 avec filet d'eau
La cours 1 RP 15/21 avec tuyau très vétuste
Devant
Amphithéâtre 1 RP 20/27 NF
Derrière 2 RP 20/27 dont 1 défectueux avec une forte fuite

continue (3 filets d'eau)
Derrière
bâtiment 1 buanderie avec 1 RP 15/21
Maison 1 (au
La cours
fond) 1 buanderie avec 1 RP 15/21
Intérieur
bâtiment Fermé (maison inhabitée)
Maison 2 (chez
Cuisine 1 RE défectueux
l'infirmier)

Groupe EIER-ETSHER

La cours
1 RL
Toilettes 1 CD
1 WC à CB et CA défectueux
Maison 3
(derrière Fermée (maison inhabitée)
labo.mécanique)

Groupe EIER-ETSHER
Annexe 5 : Plan des installations intérieures du site de

Ouagadougou

Groupe EIER-ETSHER

Groupe EIER-ETSHER
PLOMBERIE INTERIEURE PLOMBERIE INTERIEURE

Coupe Sur Lavabo Coupe Sur Colonne de Douche
Plancher haut PVC 50
Galva 12/17
Galva 15/21
Vers douche
Lavabo Galva 12/17

Robinet d'arrêt
PV
Robinet puisage
C
30
Plancher bas Galva 20/27

Descente de vidange
Eau Potable
Plan de plomberie des chambres des

élèves (site de Ouagadougou : BT2)

Groupe EIER-ETSHER

Groupe EIER-ETSHER

Plancher haut Plancher haut

PVC 50
Galva 12/17
Galva 12/17
Vers douche
Lavabo Galva 12/17

Robinet d'arrêt
PV
Robinet puisage
C
30
Robinet d'arrêt
Plancher bas Galva 12/17 Plancher bas
Descente de vidange
Eau Potable

élèves (site de Ouagadougou: BT5)

Groupe EIER-ETSHER
Annexe 6 : Plan des installations intérieures du site de

Kamboinsé

Groupe EIER-ETSHER

Plancher haut Plancher haut

PVC 50
Galva 12/17
Galva 12/17
Vers douche
Lavabo Galva 12/17

Robinet d'arrêt
PV
Robinet puisage
C
30
Robinet d'arrêt
Plancher bas Galva 12/17 Plancher bas
Descente de vidange
Eau Potable

élèves (site de Kamboinsé)

Groupe EIER-ETSHER
Annexe 7 : Historique de la facturation

Groupe EIER-ETSHER
Facturation au site de Ouagadougou
Consommations (m3)
Mois Année 2001 Année 2002 Année 2003 Année 2004 Année 2005 Année 2006
janv-01 1254 1238 956 224 40 932
févr-01 1133 1289 599 200 0 337
mars-01 1041 1623 202 0 205 0
avr-01 1519 1266 1 151 23
mai-01 1342 1482 0 176 494
juin-01 947 706 466 168 574
juil-01 362 351 371 0 6
août-01 576 367 273 0 2
sept-01 781 1799 219 83 395
oct-01 1074 804 0 96 717
nov-01 1211 915 222 0 1023
déc-01 1127 1037 259 58 727
Moyenne 1030,58 1073,08 297,33 96,33 350,5
Par jour 34,35 35,77 9,91 3,21 11,68
Somme 12367 12877 3568 1156 4206

Groupe EIER-ETSHER
Annexe 8 : Suivi des consommations horaires

Groupe EIER-ETSHER
Consommations au site de Kamboinsé
RELEVES COMPTEURS CHÂTEAU D'EAU_Kamboinsé (en m3)

Jours Heures Remplissage Distribution Refoulé Distribué Intervalle
05h15 137651 59393 15 4 05h15 - 07h15
07h15 137666 59397 0 9 07h15 - 09h15
9h15 137666 59406 5 4 09h15 - 11h15
11h15 137671 59410 8 6 11h15 - 13h15
Samedi
13h15 137679 59416 7 6 13h15 - 15h15
15h15 137686 59422 7 7 15h15 - 17h15
17h15 137693 59429 7 5 17h15 - 19h15
19h15 137700 59434 19h15 -
05h00 137726,06 59457,03 0,08 4,17 05h00 - 07h00
07h00 137726,14 59461,2 6,06 5,5 07h00 - 09h00
9h00 137732,2 59466,7 6,68 5,13 09h00 - 11h00
11h00 137738,88 59471,83 6,54 5,31 11h00 - 13h00
Dimanche
13h00 137745,42 59477,14 7,33 5,91 13h00 - 15h00
15h00 137752,75 59483,05 8,15 5,95 15h00 - 17h00
17h00 137760,9 59489 5,6 5 17h00 - 19h00
19h00 137766,5 59494 19h00 -
05h00 137795,15 59518,95 0,05 5,45 05h00 - 07h00
07h00 137795,2 59524,4 0 0,75 07h00 - 09h00
9h00 137795,2 59525,15 0 6,85 09h00 - 11h00
11h00 137795,2 59532 0 8,15 11h00 - 13h00
Lundi
13h00 137795,2 59540,15 0 4,45 13h00 - 15h00
15h00 137795,2 59544,6 0 8 15h00 - 17h00
17h00 137795,2 59552,6 0 6,2 17h00 - 19h00
19h00 137795,2 59558,8 19h00 -
19h00 137806,22 59626,38 7,13 5,41 19h00 -21h00
21h00 137813,35 59631,79 6,99 4,7 21h00 - 23h00
23h00 137820,34 59636,49 6,84 4,42 23h00 - 01h00
Mardi
01h00 137827,18 59640,91 7,02 4,39 01h00 - 03h00
03h00 137834,2 59645,3 3,1 4,9 03h00 - 05h00
05h00 137837,3 59650,2 05h00 -

Groupe EIER-ETSHER
Annexe 9 : Fiche de suivi des installations

Groupe EIER-ETSHER
FICHE DE SUIVI DES INSTALLATIONS

Nom :
1. Identification de l’Etablissement :
Nature :
Nom :
2. Identité du releveur :
Prénom :
Date :
3. Relevé :
Heure :
Nature :
4. Caractérisation de l’incident fonctionnel :
Cause :
5. Liste des pièces nécessaires pour la réparation de l’anomalie

-
-
-
6. Liste des pièces disponibles en stock
-
-
-
7. Liste des pièces à acheter pour la réparation
-
-
-
8. Date de réparation : ………………..

Groupe EIER-ETSHER
Annexe 10 : Pièces de rechange d’usage courant

Groupe EIER-ETSHER
LISTE DES PIECES DE RECHANGE D’USAGE COURANT

- Conduites galva
- Conduites PVC
- Robinets vannes
- Robinets d’arrêt
- Coude ¼ galva 20/27 et 15/21
- Coude ¼ PVC PN 10
- Raccords union galva 20/27 et 15/21
- Tés galva 20/27 et 15/21
- Tés PVC PN 10
- Réductions galva
- Réductions PVC PN 10
- Mamelon galva 20/27 et 15/21
- Manchon galva 20/27 et 15/21
- Embouts filetés
- Robinets de prise
- Joints Gibault
Et surtout de
- Bouchons galva 20/27 et 15/21
- Bouchon PVC
- Robinet de puisage
- Robinet lavabo à poussoir
- Robinet urinoir à poussoir 15/21
- Chasse à poussoir complète
- Colonne de douche à jet normal aéré

Groupe EIER-ETSHER
Annexe 11 : Fiche d’évaluation du système de gestion

Groupe EIER-ETSHER
FICHE D’EVALUATION ANNUELLE DU SYSTEME DE GESTION
Nom :
1. Identification de l’Etablissement :
Nature :
2. Liste des pièces de rechange utilisées

-
-
-
3. Liste des pièces de rechange restantes
-
-
-
4. Liste des pièces achetées dans l’année pour des besoins de réparation
-
-
-
5. Classement par ordre de besoin des pièces de rechange nécessaires pour la gestion
prochaine
-
-
-
6. Dépenses effectuées
 achat de pièces :…………………………………..
 entretien préventif (graissage des vannes et des moteurs, nettoyage clapets,
etc.) :……
 renouvellement de réseaux internes : ……………………..
 factures d’eau : …………………
7. Difficultés rencontrées lors de la gestion précédente :

-
-
-
8. Mesures préconisées pour éliminer ces difficultés :
-

Groupe EIER-ETSHER
-
-
9. Budget prévisionnel pour la gestion prochaine :
 achat de pièces de rechange --------------------------------------------------
 entretien préventif ------------------------------------------------------------------
 renouvellement de réseaux ------------------------------------------------------
 factures d’eau ------------------------------------------------------------------------
 divers -------------------------------------------------------------------------------------
Soit un total de : ---------------------- F CFA.
Fait à ……….. Le…………………….
Le Comité de Gestion et d’Evaluation :


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DIRECTION DES ETUDES ET DES SERVICES

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE D’INGENIEUR

STRATEGIES D’ECONOMIE DE L’EAU POTABLE

Liste des Abréviations

Liste des Figures

Figure 1 : Présentation de la ville de Ouagadougou ........................................................ 12

Liste des Tableaux

Tableau 1: Eaux du site de Ouagadougou ........................................................................ 21

Liste des Photos

Photo 1 : Compteur au 12 et au 22 mai 2006 ................................................................... 20

Louange et Glorification à DIEU EXALTE SEUL

Par ce présent mémoire, l’occasion m’est offerte d’adresser

Mes professeurs encadreurs, Messieurs

Liste des Abréviations ................................................................................................................ 1

Chapitre 4 : Etude des économies d’eau attendues................................................................ 18

« …et, NOUS avons fait, de l’eau, toute chose vivante… »

Auteur : NDIAYE Moustapha

Situation géographique de Ouagadougou

Figure 1 : Présentation de la ville de Ouagadougou

C’est dans cette ville de Ouagadougou où se trouve le Groupe EIER-ETSHER où nous

Chapitre 1 : Présentation de l’étude

Il s’agit de présenter le projet dans le contexte mondial relatif à la problématique de l’eau

I. Contexte / Justification du projet

 la décennie internationale de l’approvisionnement en eau potable et de

Phase préliminaire : synthèse documentaire

Phase d’inventaire de terrain :

Mission 1 : Diagnostic des branchements, prises et compteurs du GEE.

Mission 2 : Diagnostic des installations intérieures du GEE.

Mission 3 : Actualisation du réseau, des compteurs et des points d’eau.

Phase d’étude d’économie : Réhabilitation-Evaluation des économies

Mission 2 : Evaluation des économies d’eau escomptées.

Mission 3 : Mise en place d’un dispositif de contrôle, suivi et évaluation

Chapitre 2 : Etude Diagnostique

I. Les compteurs et les conduites

Photo 1 : Compteur au 12 et au 22 mai 2006

D’après les services de l’ONEA et de l’école, il y a eu plusieurs réparations de ce compteur.

Tableau 2: Relevés du compteur de la pompe à la retenue

 D’autre part, beaucoup de ces robinets d’arrosage ne sont pas fonctionnels :

Photo 3 : Robinets d'arrosage non fonctionnels

Les types d’eaux du site sont présentés dans le tableau suivant :

Les eaux usées traitées sont directement rejetées à l’aval du déversoir.

II. Les installations intérieures et le matériel de plomberie

 Robinets-éviers (mélangeurs ou simples) avec éviers en acier inox au niveau du

Photo 4 : Intervention sur les conduites du réseau intérieur

Photo 5 : BF avec fortes fuites à l'utilisation

Photo 6 : BF en panne "transformée en poubelle"

L’exploitation des résultats nous a permis d’aboutir au tableau suivant :

→ N0 ↔ petite fuite sur chasse = 72l/j ;

A l’issue de ce diagnostic, le constat est le suivant :

Chapitre 3 : Etude de réhabilitation et outils d’économie d’eau

Après l’inventaire des infrastructures hydrauliques et l’identification des sources et causes de

I. Les compteurs et les conduites

Le compteur constitue un élément important dans la distribution d’eau. Son

Photo 7 : Compteur au 09 mai 2006 au 22 mai 2006

Il est donc urgent de procéder à la réparation ou au changement du compteur et à la mise en

Le château métallique, n’ayant de compteur ni pour le remplissage, ni pour la distribution, ne

Photo 8: Etat d'un regard

Photo 9 : Etat du regard du compteur du site de Ouagadougou

II. Les installations intérieures et le matériel de plomberie

2. Robinetterie et appareils sanitaires: