Gastro Digest Fra
Gastro Digest Fra
Gastro Digest Fra
Guide de pédiatrie clinique du personnel infirmier en soins primaires de la Direction générale de la santé des
Premières nations et des Inuits (DGSPNI).
Le contenu de ce chapitre a été révisé en octobre 2009.
Pour en savoir davantage sur l’anamnèse et l’examen –– Habitudes nutritionnelles et alimentaires : type
physique de l’appareil digestif chez les enfants plus d’aliments consommé, variété des aliments
âgés et les adolescents, voir le chapitre 5 du guide de composant le régime, quantités consommées,
pratique clinique s’appliquant aux adultes. équilibre alimentaire, teneur en fibres
–– Dysphagie
Anamnèse et examen des –– Perte ou gain de poids
systèmes et appareils –– Teint (par exemple, présence d’ictère)
–– Peau (par exemple, prurit, éruption)
Habitudes intestinales –– Niveau d’activité
–– Antécédents de maladies gastro-intestinales ou
–– Fréquence, quantité, couleur et consistance
de chirurgie abdominale
des selles
–– Médicaments (par exemple, fer)
–– Présence de sang, de glaire
–– Allergies, notamment allergies connues aux
–– Douleur avant, pendant ou après la défécation
aliments (par exemple, intolérance au lactose)
Douleur abdominale
–– Localisation Examen physique
–– Fréquence
–– Durée Apparence générale
–– Nature (par exemple, crampes ou douleur –– État de santé apparent
constante, vive ou en coup de poignard) –– Apparence de bien-être ou de détresse
–– Irradiation –– Position de l’enfant et présence de défense
–– Apparition (soudaine ou graduelle) musculaire (le comportement de l’enfant peut aussi
–– Évolution depuis l’apparition donner de très bons indices de l’intensité de la
–– Facteurs aggravants et de soulagement douleur abdominale)
–– Symptômes associés –– Teint (par exemple, rouge, pâle, jaune)
–– État nutritionnel (obésité ou maigreur)
Vomissements ou régurgitation –– État d’hydratation (signe du pli cutané, humidité
–– Fréquence des muqueuses)
–– Volume Signes vitaux
–– Force (par exemple, en jet)
–– Température parfois élevée en présence d’une
–– Couleur
infection
–– Hématémèse
–– Tension artérielle habituellement normale
–– Relation avec l’apport alimentaire
–– Tachycardie ou bradycardie possibles
Autres caractéristiques –– Fréquence respiratoire
et symptômes –– Déterminez le poids, la taille et le périmètre
crânien, si possible, et/ou s’il y a lieu
–– Fièvre
–– Antécédents de croissance (voir « Mesure de Inspection
croissance » dans le chapitre 3, « Prévention
et maintien de la santé en pédiatrie ») –– Taille, forme et contour; notez toute distension
ou asymétrie (chez le nourrisson, l’abdomen
–– Appétit
est généralement proéminent; pendant la petite
–– Apport en aliments et en liquides depuis le début enfance, l’abdomen est toujours proéminent, mais
de l’affection s’aplatit lorsque l’enfant est couché sur le dos).
–– Péristaltisme
–– Masses visibles
Coliques1,2,3 Causes
Épisodes de pleurs inconsolables, incontrôlables ou La cause est inconnue, mais on a évoqué la possibilité
d’agitation chez un nourrisson de moins de 3 mois par d’un retard dans le développement du péristaltisme
ailleurs en bonne santé et bien nourri. Les épisodes normal ou l’absence de mécanisme d’auto‑apaisement.
durent plus de 3 heures par jour et se produisent plus
de 3 fois par semaine et persistent pendant au moins
3 semaines. Habituellement, les coliques atteignent un
sommet entre l’âge de 6 et 8 semaines et disparaissent
vers 3 ou 4 mois.
Constipation Anamnèse
Évacuation peu fréquente de selles dures et souvent –– Changement dans la fréquence des selles : chez
sèches. Dans 99 % des cas, la cause n’est jamais les enfants de plus de 1 an, une période de plus de
établie de façon certaine. Courante chez les enfants, la 3 jours sans selle est le meilleur indicateur de la
constipation survient souvent au cours de la première constipation
année de la vie (dans 60 % des cas). –– Consistance des selles (elles sont habituellement
dures; dans les cas sévères, elles peuvent être très
La constipation est un symptôme et non un diagnostic. épaisses)
Dans tous les cas, il faut rechercher la cause, qui peut
–– Douleur à la défécation
souvent être corrigée.
–– Présence de sang dans les selles
Causes –– Efforts au moment de la défécation
–– Crampes abdominales intermittentes
Causes d’origine alimentaire –– Constipation présente depuis la naissance (dans
–– Introduction du lait de vache ce cas, envisagez une maladie de Hirschsprung)
–– Apports liquidiens insuffisants –– Alimentation, notamment faible teneur en fibres
–– Sous-alimentation (les meilleures sources de fibres sont le pain et la
farine de blé entier, le son, les céréales de grains
–– Régime trop riche en glucides ou en protéines
entiers, les légumes et certains fruits)
(ou les deux)
–– Antécédents familiaux de constipation
–– Régime pauvre en fibres
–– Prise de médicaments constipants (par exemple,
Causes d’origine organique le fer)
–– Incontinence urinaire concomitante ou tonus anal
–– Maladies causant des selles anormalement sèches
anormal (origine neurologique)
–– Diabète insipide ou diabète sucré
–– Affections pouvant provoquer la constipation (voir
–– Syndrome de Fanconi
« Causes »)
–– Hypercalcémie idiopathique
–– Hypothyroïdie (peau sèche, léthargie, croissance
Anomalies gastro-intestinales lente des cheveux et des ongles)
–– Signe d’un événement déclencheur (par exemple, –– Donner quotidiennement à l’enfant entre 2 et 4 oz
fissure anale) (60 à 125 mL) d’eau en plus de la quantité habituelle
de préparation pour nourrisson ou de lait maternel
Diagnostic différentiel –– Chez les nourrissons (> 6 mois), les tout‑petits et
Voir « Causes » les grands enfants : les jus de pruneaux, de pommes
et de poires sont parfois efficaces; à mesure que
Chez le nourrisson, c’est la possibilité d’une l’on introduit des aliments solides, augmenter
maladie de Hirschsprung qui est le plus à craindre. progressivement la proportion de fruits et de
Ce diagnostic est le plus probable chez un bébé légumes dans le régime alimentaire. Les pruneaux
gravement constipé depuis la naissance et chez qui peuvent aussi être efficaces
l’évacuation du méconium a été tardive (c.‑à‑d.
–– Accroître l’apport alimentaire en fibres s’il est
> 24 heures après la naissance).
faible
Complications –– Accroître la consommation de liquides, en
particulier d’eau
–– Incontinence fécale (encoprésie) avec souillure
fécale (aussi appelée « fausse diarrhée ») Éducation du client
–– Fécalome accompagné de dilatation chronique –– Expliquez les caractéristiques physiopathologiques
–– Infection des voies urinaires avec ou sans reflux de l’affection à la famille (et à l’enfant s’il est
vésico-urétral assez âgé pour comprendre) : faites un dessin de
–– Occlusion intestinale l’appareil digestif et expliquez comment les selles
se forment et le mécanisme de la constipation
La constipation semble également liée à l’énurésie.
–– Encouragez une alimentation riche en fibres et en
matières qui augmentent le volume du bol fécal.
Tests diagnostiques
La plupart des enfants mangent très peu de fibres.
–– Recherche de sang dans les selles L’ensemble de la famille doit habituellement
–– Vérifiez l’urine (culture et antibiogramme) afin s’engager à modifier cet aspect de son alimentation.
d’exclure la possibilité d’une infection urinaire, Une bonne raison de promouvoir un régime riche
qui peut être une complication de la constipation en fibres pour toute la famille tient au fait qu’un
chronique apport élevé en fibres peut réduire le risque de
cancer plus tard au cours de la vie et contribue
Traitement aussi à régulariser l’absorption des glucides.
–– Soulignez l’importance du suivi
Objectifs
–– Enseignez les bonnes méthodes d’apprentissage
–– Exclure une urgence gastro-intestinale de la propreté pour les tout-petits : tentatives
–– Soulager les symptômes régulières immédiatement après les repas, bonne
–– Favoriser la régularité des selles position (hanches fléchies, pieds posés à plat sur le
–– Déterminer s’il existe une cause sous-jacente sol); ne forcez pas l’enfant à être propre
–– Prévenir ou traiter les complications
Interventions pharmacologiques
–– Encourager une utilisation prudente des laxatifs
afin de prévenir la dépendance à ces médicaments On n’a recours aux médicaments que si un trouble
d’origine organique a été écarté.
Consultation
Nourrisson (s’il semble incommodé) :
–– Consultez un médecin si la constipation persiste
suppositoire de glycérine pour nourrisson;
malgré les interventions (voir « Orientation vers administrer un suppositoire et répéter au besoin
d’autres ressources médicales » pour prendre
connaissance des autres cas où une consultation Enfant :
s’impose). hydroxyde de magnésium (lait de magnésie),
6,5‑15 mL PO au coucher (2-6 ans) ou 15-30 mL PO
Interventions non pharmacologiques au coucher (6-12 ans)
Les interventions dépendent de l’âge de l’enfant et de ou
la gravité de la constipation.
Rechercher : Traitement
–– Des signes d’autres infections
Objectifs
–– Des symptômes neurologiques anormaux
–– Un œdème papillaire ou une hémorragie rétinienne –– Maintenir une bonne hydratation
–– Un nystagmus –– Réhydrater en cas de déshydratation
–– Des altérations de la peau dans la région périanale –– Prévenir les complications
–– Poser le bon diagnostic
Diagnostic différentiel
Consultation
Voir « Causes »
Consultez un médecin dans les cas suivants :
–– Gastro-entérite virale : 80 % des cas chez les
–– Le nourrisson ou l’enfant présente de la fièvre, des
enfants âgés de < 2 ans
douleurs abdominales et des vomissements
–– Gastro-entérite bactérienne : 20 % des cas chez les
–– Le nourrisson ou l’enfant présente des signes de
enfants âgés de < 2 ans
déshydratation lors de la première consultation.
–– Indigestion
–– L’état du nourrisson ou de l’enfant ne s’améliore
–– Contamination des aliments ou de l’eau pas avec le traitement d’hydratation par voie orale.
–– Diverses infections extérieures au tube digestif –– Le nourrisson ou l’enfant présente une diarrhée
peuvent également causer une diarrhée et des teintée de sang10
vomissements, notamment chez les jeunes enfants,
les plus fréquentes étant l’otite moyenne, la Interventions non pharmacologiques
pneumonie et les infections urinaires.
Le traitement dépend du diagnostic soupçonné.
Complications Chez tous les enfants présentant une diarrhée et/ou
des vomissements aigus, une bonne hydratation est
Les complications dépendent de la cause de la la priorité.
diarrhée et/ou des vomissements.
Consultez un médecin dans les cas suivants : Les médicaments pour nourrissons et jeunes
enfants doivent être prescrits par un médecin. Les
–– Vous estimez que des tests s’imposent pour médicaments proposés ici sont destinés aux grands
confirmer le diagnostic, ou qu’un traitement enfants et aux adolescents (≥ 12 ans).
médicamenteux est nécessaire
–– Les mesures conservatrices (non Anti-acides
pharmacologiques) n’arrivent pas à contrôler Utilisés plus souvent chez les grands enfants qui
le reflux éprouvent une douleur associée à l’œsophagite :
–– Vous décelez des complications (par exemple, suspension d’hydroxyde d’aluminum et d’hydroxyde
retard de croissance, toux chronique, infections de magnésium (par exemple, Alumag), 0,5-1 mL/kg
respiratoires récurrentes) PO 3‑6 fois par jour. Ce médicament ne doit être pris
que pendant une période de courte durée.
Les inhibiteurs de la pompe à protons (par exemple,
l’oméprazole [Losec]) sont souvent également
utilisés et doivent être prescrits par un médecin.
Rassurez les parents ou la personne qui s’occupe Les deux ictères les plus fréquents chez le nouveau‑né
de l’enfant. sont l’ictère physiologique et l’ictère au lait maternel;
tous deux sont causés par une hyperbilirubinémie non
conjuguée et sont les seuls à ne pas avoir de cause
pathologique.
Complications Consultation
–– Encéphalopathie bilirubinique aiguë (léthargie, Consultez un médecin dans les cas suivants :
hypotonie et réflexe de succion faible, peut
–– Un ictère est présent
progresser vers une hypertonie accompagnée de
pleurs stridents et de fièvre, et éventuellement vers –– Un ictère pathologique est soupçonné
des crises d’épilepsie et le coma) –– Le nouveau‑né a de la difficulté à s’alimenter
–– Encéphalopathie bilirubinique chronique (survient ou présente un changement de comportement,
après une encéphalopathie aiguë ayant causé une une ou des périodes d’apnée, une fièvre ou une
paralysie cérébrale, un retard de développement, hypothermie
une perte d’audition, des troubles oculomoteurs, –– Un ou plusieurs facteurs de risque liés à
une dysplasie dentaire et un retard mental) l’hyperbilirubinémie grave sont présents (voir
« Facteurs de risque »)
Tests diagnostiques
Interventions non pharmacologiques
La bilirubine sérique totale doit être mesurée dans
les 72 heures suivant la naissance. Ce dosage est Si l’ictère n’est pas pathologique, offrir du soutien
habituellement réalisé à l’hôpital. Si l’enfant présente et informer la mère ou la personne qui prend soin
un ictère, on devrait discuter avec un médecin de la de l’enfant :
possibilité de mener d’autres analyses, notamment : –– Encourager la mère à allaiter toutes les 2 ou
–– Mesure de la bilirubine sérique totale à partir d’un 3 heures et lorsque le nourrisson présente des
échantillon de sang capillaire ou veineux signes de faim
–– Glucose sanguin –– Aider la mère à allaiter et l’encourager à continuer.
–– Test direct à l’antiglobuline (réaction de Coombs –– Il n’est pas recommandé de donner régulièrement
directe) si la mère n’a pas été testée durant la de l’eau ou une solution de dextrose aux
grossesse ou si elle est du groupe sanguin O et que nourrissons nourris au sein
l’enfant présente rapidement un ictère –– Alimenter l’enfant avec une préparation pour
–– Détermination du groupe sanguin et du Rhésus nourrissons si le nourrisson est nourri au sein et
du nourrisson et de la mère (ceux de la mère ont que l’apport est insuffisant, si la perte pondérale
probablement été déterminés pendant la grossesse) est supérieure à 12 % par rapport au poids à la
–– Formule sanguine avec frottis sanguin périphérique naissance, ou si le nourrisson paraît déshydraté
et numération réticulocytaire –– Si le nouveau‑né s’alimente bien et qu’il ne
–– Bilirubine conjuguée totale présente pas un risque élevé d’hyperbilirubinémie
grave, l’installer près d’une fenêtre ensoleillée,
Les autres analyses sont réalisées selon la cause uniquement muni de sa couche (voir « Facteurs
soupçonnée. de risque »)
Informer les parents et/ou l’enfant. Les points à Si une intolérance au lactose est justifiée, l’utilisation
discuter sont les suivants : de suppléments d’enzyme lactase (Lactaid) pourrait
être justifiée.
–– Même si l’on n’a décelé aucune maladie grave
après examen, la douleur de l’enfant est réelle Surveillance et suivi
–– Un examen complet a été réalisé. L’enfant n’est pas Un suivi régulier est conseillé pour apporter un
en danger soutien, pour rechercher d’autres problèmes et pour
–– La douleur abdominale récurrente est fréquente revoir le plan de traitement. Le premier suivi devrait
chez les enfants, et elle est attribuable à de avoir lieu après 2 semaines.
nombreuses causes
Urgences gastro‑intestinales
Traitement adjuvant Gardez l’enfant sous observation si vous n’êtes pas sûr
–– Si, le médecin est d’accord, amorcer un traitement du diagnostic. Lorsqu’on renvoie un enfant souffrant
IV en perfusant un soluté physiologique d’une douleur abdominale aiguë à la maison, il faut
expliquer aux parents ou à la personne qui s’en occupe
–– Administrer suffisamment de liquide pour combler qu’il est difficile de diagnostiquer une appendicite
les besoins d’entretien (voir « Besoins liquidiens de aux premiers stades et qu’ils doivent donc ramener
base par heure et Réanimation liquidienne» dans l’enfant à la clinique si la douleur augmente ou
le chapitre pédiatrique « Maintien de l’équilibre devient constante ou localisée dans une région précise.
hydro-électrolytique »), remplacer les pertes
selon l’état d’hydratation et la recommandation
du médecin et remplacer les pertes selon l’état Appendicite37
d’hydratation et la recommandation du médecin Inflammation de l’appendice.
Interventions non pharmacologiques Cette affection est rare chez les enfants de moins
de 3 ans. Comme elle peut être très difficile à
–– N’administrez rien par la bouche tant que le
diagnostiquer, notamment chez le jeune enfant, il faut
diagnostic n’est pas certain
maintenir un indice de suspicion élevé.
–– Insérez un tube nasogastrique si le médecin
le conseille. Ce tube peut être utile en cas de Causes
vomissements, de saignements ou d’une occlusion
intestinale soupçonnée Occlusion de l’ouverture de l’appendice.
–– Consigner les sorties liquidiennes et évaluez le
Symptomatologie
besoin d’installer une sonde de Foley
Voici les caractéristiques classiques de l’appendicite
Interventions pharmacologiques aiguë. Chez le jeune enfant, ces symptômes sont
À moins d’être certain du diagnostic, on ne doit moins probables. Chez le grand enfant ayant un
jamais administrer d’analgésique sans avoir consulté appendice rétrocæcal ou rétropéritonéal, le tableau
un médecin au préalable. clinique est parfois confondant, avec douleur irradiant
vers le dos ou la vessie ou irritation intestinale.
Malgré l’idée, classique en chirurgie, que
l’administration d’un analgésique risque de –– Douleur péri-ombilicale ou épigastrique vague,
compliquer le diagnostic de la douleur abdominale diffuse
en situation d’urgence, la littérature médicale ne –– Aggravation de la douleur qui devient localisée
corrobore pas cette hypothèse. Le recours à des (quadrant inférieur droit)
opioïdes peut accroître le confort du client, ne –– Anorexie (appétit faible)
camoufle pas les signes cliniques et ne retarde pas –– Nausées
le diagnostic.36 –– Vomissements possibles
–– Présence possible d’une faible fièvre
Surveillance et suivi
–– Pollakiurie, dysurie et diarrhée possibles si la pointe
Surveiller étroitement la douleur, les voies de l’appendice irrite la vessie ou l’intestin.
respiratoires, la respiration, la circulation, les signes –– Chez les adolescentes, notez la date des dernières
vitaux et toute perte hydrique connexe. Des examens règles et toute irrégularité menstruelle récente.
sériés effectués dans les heures qui suivent peuvent
clarifier le diagnostic. Observations
Le tableau clinique varie selon que l’on amène
Orientation vers d’autres
l’enfant à un stade précoce ou avancé du processus
ressources médicales
morbide.
Procédez à une évacuation médicale si le diagnostic
est incertain et si l’état de l’enfant justifie une –– Température légèrement élevée
évaluation d’urgence. –– Tachycardie (bien que la fréquence cardiaque
puisse être normale à un stade précoce)
–– L’enfant peut être peu ou très souffrant
Consultez un médecin et préparez l’évacuation Procédez à l’évacuation médicale le plus tôt possible.
médicale.
Le saignement gastro‑intestinal menaçant le pronostic –– Une palpation attentive peut révéler une sensation
vital est rare chez l’enfant, mais possible. La de vide dans le quadrant inférieur droit et une
fréquence de ce type de saignement dans la population masse en forme de saucisse dans la région du côlon
pédiatrique est très inférieure à celle qui est observée transverse
chez l’adulte. –– Douleur possible dans la zone de l’invagination
intestinale
(Voir « Saignement gastro‑intestinal (supérieur et
inférieur) » dans le chapitre 5, « Appareil digestif » Examen rectal
du Guide de pratique clinique adulte pour obtenir
des détails sur le tableau clinique du saignement –– Révèle parfois des selles sanglantes ou en gelée
gastro‑intestinal). de groseilles
–– Présence possible d’une masse
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