Memoire Bouah P
Memoire Bouah P
Memoire Bouah P
BOUAH Pascal
Matricule 18A409FM
ENCADREUR ACADEMIQUE
Pr. KOL Guy Richard
Maitre de Conférence
Chef de Département de Génie Mécanique Pétrolier et Gazier
FMIP, Uma.
ANNEE ACADEMIQUE
2020/2021
République du Cameroun Republic of Cameroon
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
**** ****
Ministère de l’Enseignement Ministry of Higher Education
Supérieur ****
**** The University of Maroua
Université de Maroua ****
**** Faculty of Mines and Petroleum
Faculté des Mines et des Industries Industries
Pétrolières ****
**** Department of Mechanical
Département de Génie Mécanique Petroleum and Gas Engineering
Pétrolier et Gazier ****
**** B.P. 08 Kaélé
Tél : +237 665417855
Email :fmip.uma@gmail.com
BOUAH Pascal
Matricule 18A409FM
ENCADREUR ACADEMIQUE
Pr. KOL Guy Richard
Maitre de Conférence
Chef de Département de Génie Mécanique Pétrolier et Gazier
FMIP, Uma.
ANNEE ACADEMIQUE
2020/2021
DEDICACE
In this work, we use the method of stimulating hydrocarbon production wells in order to
improve their productivity. We thus perform a well test (buildup test) in the carbonate reservoir
in order to study its behavior. We thus formulated a protocol based on pumping which we
evaluated with the software stimCADE of Schlumberger. From an average skin value of 13.6
before stimulation, we obtained -1.84 after stimulation and a productivity of 1758 bbl / day after
stimulation.
Figure I.3 : Réservoir carbonaté avant (a) et après acidification (b). ...................................... 7
Figure III.5 : Variation du skin en fonction du fluide dans chaque zone ................................ 32
Tableau III.4 : Temps de pompage des fluide et leur volume cumulé ...................................... 29
Bbl : baril
ECO : écologie
ft : foot
HF : acide fluorhydrique
KH : perméabilité horizontale
KV : perméabilité verticale
mD : milli-Darcy
PH : potentiel d’hydrogène
Φ : porosité
Article 1 : (1) La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières abrégé « FIMIP », est un
établissement de l’Université de Maroua à vocation scientifique, technologique et technique.
(2) Elle est placée sous l’autorité du Recteur de l’Université de Maroua.
(3) La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières travaille en étroite
collaboration avec le secteur privé et le monde socioprofessionnel.
Article 2 : (1) La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières a pour objectif général :
- l’enseignement scientifique et la recherche technique et technologique dans le
domaine des industries extractives ;
- la promotion de la science, de la technologie, de la culture et de l’éthique
professionnelle ;
- de concourir à l’appui au développement et à la promotion sociale et culturelle.
(2) A cet effet, elle a pour mission :
- le développement de la connaissance, le savoir-faire et l’éthique dans les divers
domaines de l’Industrie extractive ;
- la recherche fondamentale et appliquée dans les divers domaines de l’Industrie
extractive ;
- la participation au développement socio-économique local, national, sous régional
et international.
(3) A ce titre, la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières :
- Procède à la formation scientifique et technique initiale et continue, dans les
divers domaines de l’Industrie extractive.
- Prépare les étudiants aux métiers liés à l’Industrie extractive et connexe.
Pour aboutir à nos faims, nous effectuerons d’abords un Buildup test en nous servant
d’Excel par application de la méthode classique de Horner et nous utiliseront un des logiciels
de Schlumberger appelé stimCADE spécialisé dans ce type d’intervention afin d’analyser notre
stimulation dans un réservoir carbonaté.
Pour mener à bien notre travail ; ce mémoire est structuré en trois chapitres :
Le premier chapitre intitulé revue de littérature sera consacré sur la présentation des généralités
sur endommagements et sur la stimulation par l’acide des puits de production d’hydrocarbures.
Le deuxième chapitre intitulé matériel et méthodes, sera consacré à la présentation du logiciel
stimCADE, la méthode de Horner, et la méthode d’analyse de la stimulation avec stimCADE.
Le troisième chapitre sera consacré à l’ensemble des résultats obtenus dans ce travail.
NB :
Si S>0 : le puits est endommagé ;
Si S<0 : le puits est amélioré ou stimulé ;
Si S=0 : pas d’endommagement.
L’endommagement peut être localisé dans plusieurs endroits du puits suivant son origine et
son type. Nous distinguons principalement trois endroits : dans la formation lorsqu’il provient
de celle-ci, dans le gravel pack et perforation lorsqu’il migre et obture le casing perforé et dans
le tubing de production diminuant ainsi son diamètre intérieur.
Pour effectuer une bonne acidification de la matrice, il est indispensable de maitriser les
types des endommagements, leurs manifestations et leurs origines. Nous allons ainsi résumer
cette partie dans le tableau ci-dessus.
Ils sont des moyens privilégiés les plus sûr pour savoir s’il existe une restriction à la
production du réservoir. Dans le processus d’exploitation d’un champ pétrolier, il existe
plusieurs types de test que ce soit en phase de forage qu’en phase de production. Dans un projet
d’acidification, le buildup test ou test de remontée de pression est indispensable car, il nous
permet de calculer les paramètres du réservoir notamment la perméabilité moyenne et le skin
effet. Ainsi, le test de remontée de pression (buildup test) est le plus utilisé en production
d’hydrocarbures. Il permet de fermer le puits afin d’étudier le comportement de ce dernier par
une augmentation de la pression qui est mesurée en fonction du temps de fermeture. Ainsi, ce
test est réalisé à débit constant et nul au-delà du temps de la fermeture. Les solutions de
l’équation de diffusivité hydraulique (modélisation conventionnelle des reservoirs
d’hydrocarbures) nous permettront d’évaluer les paramètres du réservoir.
C’est un moyen primordial pour aider à détecter les causes de l’endommagement. Elle est
encore appelée mémoire du puits. Ainsi, les informations sur divers évènements du puits
doivent être saisie et sauvegardées afin de permettre une consultation rapide et détaillée,
condition sinequanome pour avoir la chance du succès. En phase de production qui est la plus
longue et complexe, on observe une décroissance progressive ou un changement de production
en fonction du temps.
- Réservoir
A ce niveau il faut avoir des carottes soit en entiers soit réduites en poudre pour des
raisons expérimentales (compatibilité du réservoir avec ses différents fluides)
- Effluents
La plupart des causes de colmatage sont dues aux effluents du puits, ils doivent donc
être analysés minutieusement pour avoir des résultats fiables.
L’analyse nodale est une méthode qui consiste à une analyse point par point et complète
de tous l’ensemble du système de production, allant de la liaison couche-trou aux équipements
et activations afin de détecter l’endommagement.
L’acidification de la matrice rocheuse est une technique d’intervention sur puits introduite
en 1894 par la société solar oil rafinery. En effet, le chef chimiste H. Frash de cette société
avait constaté l’écart de production entre les puits de la formation carbonaté près de Lima Ohio
et pensa que cette disparité était due à la connectivité et à la taille des pores.
Malgré ces multiples échecs cette intervention sera véritablement développée et appliquée
en 1930 par la société pure oïl dow qui va mettre sur pieds les additifs pour lutter contre les
problèmes de corrosion des tubes notamment l’inhibiteur de corrosion appelé l’acide arsénieux.
Cette découverte sera sanctionnée par deux brevets sur l’injection des acides car les résultats
obtenus seront encourageants avec multiplication de la productivité.
Depuis 40 temps, cette technique est devenue classique et appliquée par plusieurs sociétés
surtout avec le développement des nouvelles techniques de forage notamment les puits
horizontaux nécessitant d’énormes quantité d’acide, et des additifs et d’autres méthodes
réduisant considérablement des difficultés rencontrées.
Il est composé en grande partie par des minéraux dont les principaux sont :
La calcite de formule chimique CaCO3 : c’est un composé très soluble dans l’acide
chlorhydrique à une certaine température et avec des acides organiques à température élevée.
La sidérite qui est très rare ou avec un faible pourcentage dans les réservoirs carbonatés.
elle a pour formule chimique : FeCO3.
a) b)
Figure I.3 : Réservoir carbonaté avant (a) et après acidification (b). [6]
La température
La température à une influence positive sur l’acidification car elle permet d’accélérer la
vitesse de réaction d’acide. D’une part la réaction d’acide est fortement exothermique, ce qui
permet la dissolution de CO2 formé. D’autre part l’injection de l’acide dans le réservoir diminue
considérablement sa température et conséquemment la vitesse de réaction. Cet effet
contradictoire est difficile à apprécier avec précision.
La pression
Surface spécifique
C’est un facteur très déterminant car elle touche la pénétration de l’acide dans la couche
avant la neutralisation. Par définition elle est la surface de roche exposée à l’acide par unité de
volume de celui-ci. La réaction d’acide sera plus importante si la surface de contact et la surface
spécifique est plus grande.
Les additifs jouent un rôle important dans l’industrie pétrolière car ils permettent de limiter
les effets secondaires ou de prévenir les réactions néfastes des acides avec la formation du sous-
sol. Il est donc conseiller de les soumettre au test avant de leurs choisir car les additifs mal
choisis conduisent aux mauvais résultats [7]. Nous avons :
Inhibiteurs de corrosion
Ils limitent l’action de la corrosion et protègent les équipements lors du pompage des acides
dans le puits. Exemples : corban 250 ECO, sels d’ammonium quaternaire, A272, organic
corrosion INHIB.
Surfactants ou tensioactifs
Ils Réduisent la tension superficielle et interfaciale en améliorant le contact entre la roche
et l’acide, préviennent les problèmes d’émulsion et brisent celles formées, empêchent ou brise
la formation des water block et empêchent la formation des sludges. Ex : F097, surfactant,
F085, EZEFLO, surfactant.
Solvents mutuels
Soluble dans l’eau et dans l’huile, ce sont des produits de la réaction entre les alcools et les
oxydes d’éthylènes. Ils réduisent la saturation en eau aux abords du puits, empêchent le
changement de mouillabilité, maintiennent la formation humide afin d’avoir une bonne Kro,
éliminent les blocages d’eaux, évitent l’émulsion des fluides.
Stabilisateurs d’argiles
La capacité à cibler la zone que l’on désire traiter est un facteur déterminant dans la réussite
de l’acidification de la matrice. Ainsi, lorsqu’on pompe l’acide dans la formation, il se dirige
naturellement dans les couches les moins résistantes c’est-à-dire ceux ayant une grande
perméabilité. Or l’objectif étant de restaurer la perméabilité naturelle dans la formation, il est
important d’isoler temporairement des couches de perméabilité élevée afin de permettre à
l’acide d’agir dans les couches les moins perméables. On utilise à cet effet deux différentes
agents :
Ils permettent d’isoler les couches afin de forcer à l’acide de suivre le chemin désiré pour
un meilleur succès des opérations. Néanmoins, elles présentent quelques limites :
- Coiled tubing : dont le tube est descendu au niveau de la zone cible et l’acide est ainsi
pompé.
- Les billes : qui sont uniquement utilisées dans un puits perforé pour boucher les
perforations situées au niveau des couches les plus perméables et permettre à l’acide de
décolmater les moins perméables.
Ils utilisent les colmatants temporaires qui sont des solides dispersés dans le fluide injecter.
Ils sont éliminés à la fin de l’acidification, soit en se solubilisant dans la phase d’huile soit en
se liquéfiant lors que la formation reprend sa température originale. Comme exemples, nous
avons : les mousses, les acides émulsifiés, les acides gélifiers, et les polymères. Ainsi, une fois
injectés dans la formation ils colmatent par l’effet de viscosité les couches où ils ont pu pénétrer
et détournent le fluide de traitement.
Dans la planification de l’acidification, cette sous partie est cruciale car chaque puits est
spécifique et contient un endommagement particulier. Avant toute intervention, il faut s’assurer
que le nettoyage du tubing est effectué.
Mainflush
C’est le traitement proprement dit. Pour le carbonate on utilise l’acide chlorhydrique à 15%
et à 28% dans le cas de roches perméables.
Overflush
On l’utilise pour éloigner l’acide des perforations dans le puits carbonaté, repousser les
produits de précipitation plus loin que possible de la zone critique parfois sur un rayon de 4ft.
Ou comme fluide de sur-déplacement pour avoir un grand rayon de pénétration de l’acide.
I.6.1.2 Dégorgement
On utilise de l’eau pour effectuer ce travail. Le facteur essentiel auquel on doit évaluer par
mesure au laboratoire est le pH de la solution qui doit tendre vers la neutralité c’est-à-dire
proche de la valeur 7.
Dans cette partie, il sera question de présenter les outils et la méthodologie que nous
avons utilisée pour effectuer notre travail. Nous utiliserons d’une part, la méthode de Horner
pour effectuer le test d’un puits carbonaté, et d’autre part le logiciel stimcade pour analyser la
stimulation.
A l’aide d’un Wire-line, un enregistreur de pression est descendu au fond du puits dont la
procedure est de jauger le puits durant une période de débit stable.
Partant des solutions de l’équation de diffusivité hydraulique en écoulement monophasique,
le puits passe d’un débit Q=cst à un débit Q= 0, en appliquant le principe de superposition :
, ∆
P P (Δt) = log ( II.2)
∆
Ainsi, pour effectuer notre test de la remontée de pression, nous avons besoins des données
puits et des relations qui nous permettrons d’évaluer les paramètres du réservoir.
,
= = (II.3)
( ) ( )
Est la pente de la droite déduite à partir de (II.3) et calculée dans Excel en utilisant les
fonctions pente et log c’est-à-dire le quotient de la différence des pressions et la différence du
logarithme décimal du temps d’Horner.
Pour l’évaluer il nous faut des données du puits. Elle est tirée à partir de (II.3)
,
K= (II.4)
| |
Le facteur skin est calculé en faisant la différence entre la valeur de la pression relevée
après 1 heure de la remontée de pression sur la droite semi-log d’horner d’équation :
,
P P (1hr) = log (II.5)
,
P P = log + logt − 3,23 + 0,87S (II.6)
Ф
( )
S = 1,15 − log + 3,23 (II.7)
| |
Avec S : Le degré d’endommagement sans unité ; P (1hr): La pression relevée après 1 heure
de la fermeture en psi ; P t : La pression du fond au temps de la fermeture en psi ;
r = (II.8)
II.1.6 ∗
Evaluation de la pression du réservoir ou d’extrapolation ( )
Elle est déterminée sur le graphe d’horner. C’est l’intersection entre la droite de régression
passant par la plupart des points de la courbe et l’axe des pressions.
∆P = αS|m| (II.9)
Présentation
Le logiciel stimcade développé en 1996 par la société Schlumberger technologie
corporation, est un outil spécialisé dans la stimulation par l’acide. Ainsi, ce logiciel est capable
d’effectuer divers calculs et de simuler en temps réel l’acidification par l’utilisation des
caractéristiques du réservoir et du fluide utilisé. Tous les opérations et composants d’acides
sont intégrés. Sa fonction principale est d’effectuer le test d’acidification dans un
environnement numérique avant sa réalisation sur site afin d’aboutir à une conclusion générale
pour minimiser les risques et les coûts.
FDA
Action de
l’acide TR
PSG Scellant à
Test de billes
débit/GIM
Action de Geocontrôle
Temps de la l’acide
matrice
Prédiction
Rapports et graphes
/Economique
Le profil du puits est défini par le programme de forage. La figure II.3 ci-dessus indique le
profil 2D en vue de face du puits carbonaté. Doté d’une géométrique verticale, il est caractérisé
par une profondeur verticale de 8000 ft correspondant à 2,44 Km en unité métrique, d’une
profondeur mesurée de 8000 ft car l’inclinaison étant nul et un diamètre de 22,22 cm. La
complétion de ce puits est de type open hole a parois consolidées. Ainsi, cette intervention sera
effectuée entre 6983 ft à 7040 ft avec une épaisseur de 53,8 ft ou 16,46 m.
Cette première étape de la conception est très importante dans la réalisation de la stimulation
car 70% des opérations échoues lorsque le puits est mal choisi. L’organigrammes ci-dessous
regroupe en détail cette étape.
Critères
de
sélection
Analyse
économique
Sélection du
puits
Des lors que notre puits est un bon candidat pour la stimulation de la matrice il est donc
important de procéder à l’étape suivante qui est celle de la détection du type d’endommagement.
Elle sera présentée dans l’organigramme suivant.
Observation de
Contient un la production
grand % en CO2 d’eau
Endommagement
Cette partie nous recommande le fluide de traitement principal qui est fonction du type de
réservoir d’hydrocarbures et de la température du fond. L’organigramme ci-dessous nous
permettra de récapituler cette étape.
C’est à ce niveau que nous devons élaborer un protocole de pompage mettant en exergue
les étapes de pompage, les débits d’injection, les volumes à injectés et les types des fluides
choisis pour la stimulation.
, . ( )
q, = , (II.5)
psi ; ΔP : La marge de sécurité, (200 à 500) psi ; μa: La viscosité de la solution d’acide en
Le volume d’acide est obtenu à partir du volume de pores et du volume des minéraux suivant
la relation :
Avec : V : Volume d’acide requis en ft3, V : Volume des minéraux à éliminer en ft3 V :
Concentration en
liquide(gal/mgal)
ACIDE ADDITIFS
Calcite
CaCO3+ 2HCL CaCL2 + CO2 + H2O (II.7)
Dolomite
CaMg(CO3)2 + 4HCL CaCL2 + MgCL2 + CO2 + H2O (II.8)
L’efficacité de l’acidification de la matrice est mise en œuvre par la création des canaux de
contournement de l’endommagement fortement perméables appelés wormhole. Selon
DACCORD et al, la longueur du Wormhole est donnée par la relation suivante :
Ф
( Ф)
= (II.9)
Ф
Avec
Paramètre de perte minéral aux limites du wormhole ; : Paramètre de perte acide aux limites
Apres l’étape d’exécution, il sera question de faire une évaluation de la production dont les
principaux éléments sont :
Le Skin ;
Les variations des pressions débit d’injection et volume ;
La perméabilité et porosité ;
û
pay out simple = (II.10)
û
pay out plus interêt = (II.11)
×
Avec : Pay out en jours ; Coût des opérations en $ (US) ; Gain net en bbl/jours ; Prix du baril
en $/ bbl
($ ) û ($ )
ROI(%) = × 100 (II.13)
û ($ )
Le coût unitaire
C’est le quotient du coût d’investissement par la valeur ajouté de la production.
Avec VAN : Valeur actuelle nette en $US ; CF: Flux de trésorerie en $US ; i: Taux
d’actualisations en % ; I : Investissement initial en $US ; t : période d’investissement t= 1….n.
En définitive, il était question dans ce chapitre de présenter les matériels et les méthodes
utilisés dans ce mémoire. Ainsi, à partir de la méthode de Horner et du logiciel stimcade, nous
avons établi plusieurs relations mathématiques et des organigrammes dont les résultats seront
présentés dans la section suivante.
Ce dernier chapitre nous permettra d’énumérer cas par cas les résultats meublants l’étude
faite dans les chapitres précédents. Ces résultats seront générés soit par Excel ou par stimcade.
Ainsi, ils seront représentés sous la forme de tableaux et des figures, qui seront précédés par
l’interprétation ou par la discussion.
3300
Pws, psi
3250
3200
P*
3150
3100
3050
3000
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
LOG(tp+Δt/Δt), hr
La valeur des perméabilités effective bien qu’elle soit comprise dans l’intervalle 50 et
200 est faible et n’est pas favorable à la récupération de l’huile dans ce puits car la presence
du colmatage l’influence fortement.
Les pertes de charges sont directement liées au skin et traduisent la chute de pression
due aux colmatages des couches aux abords des puits.
Perméabilité en md 143,5
Le Skin 13,6
Cette partie consistera à générer les résultats obtenus dans la sélection d’un puits
candidat, la connaissance du type d’endommagement.
Cette première étape de conception nous permettra à tirer une conclusion exacte si notre
puits est un candidat pour une intervention dite de stimulation par les acides. Ainsi, il est
important de respecter chacune des étapes d’aboutissant à ce résultat car un puits mal choisi
aboutira aux mauvais résultats.
Sur la Fig. III.2 encerclée en rouge ci-dessous, il est fidèlement mentionné en langue
anglaise : « The well is an acceptable candidate for matrix stimulation, proceed to the formation
damage advisor. » c’est-à-dire que le puits est un bon candidat à la stimulation précéder a l’étape
suivante.
L’endommagements présent dans notre puits est d’origine minérale. Les dépôts des
minéraux de carbonate de calcium (CaCO3) et de carbonate de magnésium (MgCO)3 sont
issus des opérations de production de notre puits carbonaté et sont une conséquence directe de
de la diminution de la productivité du puits car ils colmatent les couches en réduisant
considérablement la perméabilité de la roche. Ils sont localisés dans le tubing de production, et
dans la formation elle-même. Ainsi, ils sont responsables de la production de l’eau a un
pourcentage élevé de CO2. La fig.III.3 ci-dessus encerclée en rouge et obtenue par capture
d’écran dans le logiciel stimcade, nous présente les deux types d’endommagement responsable
du colmatage des couches.
Le programme de pompage établie dans la partie matériels et méthode est exécuté afin
d’avoir la répartition des quantités exactes des fluides dans chaque zone et la durée totale
nécessaire à l’injection des fluides et de présenter les Quantités des fluides utilisées
Les tableaux III.2 ci-dessous, nous renseignent sur les quantités des fluides pompées.
Ces fluides sont respectivement le diesel oil, l’acide chloridrique, le fluide de diversion et le
chlorure de calcium. Ils sont injectés dans notre formation que nous avons subdivisée en 4 zones
avec des caractéristiques distinctes. La réussite de cette stimulation a nécessité un volume total
de 79,2 m 3 du fluide. Soit 20,4 m 3 pour le preflush ; 9,5 pour l’Overflush 38,2 m 3 pour le
mainflush et 10,6 m 3 pour l’agent de diversion. Ainsi, ce pompage est effectué en 13 étapes
successives. Dans la zone 3 la consommation du volume par pied est supérieur aux autres zones
pour la simple faite que la perméabilité est supérieure à celle des autres couches
La figure III.4 ci-dessous, nous donne l’allure de l’évolution des étapes de pompage de
chaque fluide en fonction de leur durée respective.
Par observation minutieuse, nous constatons que, chaque pic ou la courbe change de
concavité en dehors de l’étape 5 du preflush, représentent le fluide principal ou HCL 15% dont
le temps de pompage est important car son volume est également important. Pour les trois autres
étapes soit la courbe est au minimum soit elle est entre les deux pics.
Courbe de pompage
50
Durée de pompage-min
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Etapes de pompage
Cette partie nous permettra de générer les résultats essentiels que nous avons démontrés
dans les sections précédentes. Notre réservoir étant un milieu fortement hétérogène, les courbes
vont variés d’une zone à l’autre.
La Fig.III.5 ci-dessous évalue la chute du skin dans chacune des 4 zones en fonction du
volume des fluides pompé. Cette décroissance de la valeur du skin évolue avec la progression
des étapes de pompage justifiant l’élimination progressive de l’endommagement aux abords du
puits. C’est à juste titre que Paccaloni affirme que le skin change en fonction du liquide pompé.
Cette figure nous informe également sur la très forte chute de skin dans la zone 2 car c’est à
cette étape que le fluide principal numéroté 2 agit par dissolution des minéraux du carbonates
de calcium et magnésium et par conséquent l’élimination de l’endommagement. Elles
convergent tous vers la valeur finale du skin. Pour une compréhension objective de de cette
partie, il est nécessaire de résumer les valeurs du skin de chaque zone avant et après la
stimulation dans le tableau III.5 ci-dessus. Nous constatons que, plus la valeur initiale est
importante plus la valeur finale est grande et plus la valeur initiale est petite plus le skin final
est également moindre.
1 - Diesel oil
2 - HCL 15%
3 - DIV SLUG J237A
5 4 - KCL 3%
-5
0 100 200 300 400 500
Volume (bbl)
14
1 2 3 2 1 4 2 3 2 3 4 1 2 Skin moyen
12
10 --- Treatment Fluids ---
1 - Diesel oil
2 - HCL 15%
8 3 - DIV SLUG J237A
Skin
4 - KCL 3%
6
4
2
0
-2
0 100 200 300 400 500
Volume (bbl)
La Fig. III.7 ci-dessous met en œuvre les variations des pressions ainsi que le débit
des fluides injectés en fonction du temps de pompage dans la formation. Au début de l’injection,
la pression du fond matérialisée par la courbe noir débute avec une valeur maximale de 4000,46
psi. Mais avec l’évolution du temps, elle cherche à se stabiliser en convergent vers une valeur
de 3431,82 Psi. En conclusion nous pouvons dire que la diminution de la pression du fond induit
l’augmentation de la vitesse de réaction de l’acide dans le réservoir. La courbe de couleur rouge
foncé quant-a-elle, indique la variation du débit d’injection en fonction du type de fluide. Elle
est au maximum lorsque les fluides 1 et 2 sont pompés et minimal lorsqu’on injection le fluide
de diversion. Ensuite, nous avons la courbe de pression d’injection en bleu qui débute avec une
valeur maximale de 1000 psi et subit une diminution pour atteindre une valeur de 364,008 psi
dont l’évolution est fortement liée à la pression de fond. Elle est contrôlée par l’unité de coiled
tubing à partir de la tête de puits. Enfin, la courbe constante en rouge clair et situé au-dessus de
tous, indique la pression de fracturation du réservoir. Elle ne doit jamais être débordée par les
autres pour éviter que la roche puisse être fracturée car c’est l’une des conditions qui doit être
respectée pour une intervention de stimulation par l’acide. Elle a une valeur de 4889,5 Psi
5000 2.5
BHP
1 2 3 2 1 4 2 3 2 3 4 1 2
WHP
Frac Pressure
4000 2.0 Total Rate
Pression (psi)
3000 1.5
2000 1.0
1000 0.5
Volume (bbl)
La Fig.III.8 nous donne les variations de la pression hydrostatique du puits et les pertes
de charges dues aux frictions en fonction du volume du fluide pompé. Ainsi, la courbe en verte,
indique la pression hydrostatique qui décroit fortement aux étapes 4,5,6 et 9,10,11 car, la
pression d’injection augmente et que celle du fond est presque constante. La courbe en couleur
rouge frôlant en certains de ses points l’axe des abscisses représente les pertes de charges par
friction. La valeur maximale de cette pression hydrostatique est de 3165,8 psi et la valeur
minimale est de 2430 psi. Elle joue un rôle principal dans le puits car elle empêche les venues
des fluides. Et plus important ce à partir des deux pressions qu’on évalue la pression d’injection
des fluides.
4000
1 2 3 2 1 4 2 3 2 3 4 1 2 Friction
Hydrostatique
3000
Pression (psi)
1000
0
0 100 200 300 400 500
Volume (bbl)
3.0
1 2 3 2 1 4 2 3 2 3 4 1 2 Zone 1
Zone 2
2.5
Zone 3
Zone 4
2.0
0.5
0
0 100 200 300 400 500
Volume (bbl)
La Fig.III.10 ci-dessous évalue le rayon de pénétration des fluides dans la formation. Les
sous rectangles inclus dans les rectangles horizontaux de couleurs jaune, bleu ciel et grise, et
orangé foncé représentent respectivement le, le Diesel oil, HCL 15% et le DIV SLUGJ237A et
le KCL 2% qui sont les fluides de traitement. Le nombre de ses sous rectangles matérialise les
13 étapes de pompage. Ils ont respectivement 20ft, 13, 3ft, 6,4ft et 14,1 ft comme épaisseur la
zone est moins résistible car sa perméabilité est supérieure d’où cette pénétration.
6960
Diesel oil
HCL 15%
6980 DIV SLUG J237A
Zone MD (ft)
KCL 3%
7000
7020
7040
-1 4 9 14
Radial Penetration (ft)
Le tableau III.6 ci-dessous donne les différentes variations de la perméabilité aux abords
des puits en fonction du temps cumulé et du rayon de pénétration d’acide. L’observation
minutieuse des résultats obtenus dans ce tableau, nous permet de tirer les conclusions
suivantes :
Les meilleures valeurs de la perméabilité sont obtenues aux abords du puits où sont
Concentrés les dépôts et sont moins bonnes des lors que le rayon de pénétration augmente car
l’acide s’épuise avec la profondeur ;
Les résultats sont plus satisfaisants lorsque le temps de la réaction augmente car
certains minéraux se dissolves très lentement.
Le tableau III.7 ci-dessous nous donne en temps réel la progression de la porosité dans la
formation on observe une augmentation de la porosité au fur et à mesure que le temps du
Dans cette partie il sera question d’évaluer la performance de production des puits dans
l’avenir et d’analyser économiquement l’acidification.
2500000
2000000
1500000
1000000
500000
0
0 10 20 30 40 50 60
Temps - mois
Dans cette dernière partie nous allons récapituler les résultats que nous avons obtenus
tout au long de notre étude pour permettre l’acquisition d’une bonne compréhension du thème,
en effectuant une évaluation comparative des paramètres avant et après l’intervention par
acidification. Le Tableau III.8 obtenu à la fin de notre étude est à titre conclusif. Il nous permet
de résumer d’une manière brève les résultats obtenus tous au long de notre mémoire. Il est à
noter aux vues des résultats obtenus que la stimulation a été satisfaisante car nous avons obtenu
une nette amélioration de la production par l’augmentation de l’index de productivité.
Avant Apres
PARAMETRES acidification acidification Observations
Skin zone 1 19,47 -1,71 Stimulée
Skin zone 2 8,47 -1,75 Stimulée
Skin zone 3 7,26 -2,15 Stimulée
Skin zone 4 16,91 -1,75 Stimulée
Skin moyen 13,6 -1,84 Stimulée
Perméabilité zone 1 117 md 11798,68 md Augmentée de 99%
Perméabilité zone 2 100,75 md 9028,36 md Augmentée de 98,8%
Perméabilité zone 3 200 md 10160,44 md Augmentée 98%
Perméabilité zone 4 150 md 11373,34 md Augmentée 98,6%
Perméabilité
moyenne 141,9 md 10590,205 md Augmenté de 98,6%
Porosité zone 1 19% 65,24% Augmentée de 70%
Augmentée de
Porosité zone 2 20% 67,74% 70,47%
Augmentée de
Porosité zone 3 19% 71,69% 73,49%
Porosité zone 4 21% 63,59% Augmentée de 70%
Porosité moyenne 19,75% 67,07% Augmentée de 71%
Débit de production 447 bbl/jr 1758 bbl/jr Augmenté de 74,57%
Augmentée de
Production cumulée 83757 bbl 360056 bbl 76,73%
INDEX de production 1,49 5,86 Ratio stimulation= 4
Il était question d’utiliser la méthode de stimulation par l’acide des puits de production
des hydrocarbures afin d’améliorer leur productivité. Pour y parvenir, nous avons effectué un
test de puits (buildup test) dans le réservoir carbonaté afin d’étudier son comportement. Nous
avons ainsi effectué un programme de pompage que nous avons exécuté et évalué avec le
logiciel stimcade. Les résultats de ce procédé ont permis de générer un débit de 1758 B/J contre
447 B/J, un index de productivité de 5,86B/J/Psi contre 1,47B/J/Psi, pour un ratio de stimulation
de 4. Cette intervention a permis de relever un niveau de satisfaction appréciable aux vues des
résultats obtenus.
Toutefois, quelques difficultés ont été relevé. Il s’agit entre autres du manque des
laboratoires pétroliers pour la mise en œuvre des réactions chimiques entre l’acide et la roche
carbonaté, l’absence des tutoriels pour l’utilisation du logiciel stimCADE et l’obtention des
données.
La création des acides spéciales afin de limiter les multiples réactions secondaires ;
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Réservoir carbonaté
DONNEES
100
Tp(hr)
54
Hauteur utile(ft)
447
Débit (stb/j)
0,198
Porosité
0,73
Rayon du puits(ft)
1,53
FVF(BBL/STB)
1,246
Viscosité(cp)
3,00E-04
Ct(1/Psia)
Gradient Rayon de
N0 Profondeu Profondeu
K; KH/K Porosité de pénétration de
de la r du point r du point
md V s, % fracturatio l'endommageme
zone haut, ft bas, ft
n nt en, ft
Zon
6983 7005 117 10 19 0,7 6,5
e1
Zon 100 ,7
7006 7019,5 10 20 0,7 6,5
e2 5
Zon
7019,5 7025,9 200 10 19 0,7 6,5
e3
Zon
7025,9 7040 150 10 21 0,7 6,5
e4
< 20 mD 100 50 50