Rapport V3
Rapport V3
Rapport V3
République Tunisienne
Institut Supérieur des Sciences
Ministère de l’Enseignement Supérieur
Appliquées et de la Technologie
et de la Recherche Scientifique
de Mateur
Présenté à
Electronique automobile
Par
Klidi amel & wafi chayma
1
Dédicace
Je dédie ce rapport à :
2
Remerciements
3
Résumé
Le développement des projets en matière de véhicule électrique peut s’expliquer tout d’abord
par les objectifs environnementaux fixés dans les cadres mondial et national pour lutter contre
le changement climatique, visant notamment à diminuer les émissions de CO2.
Notre contribution dans cet axe de recherche à travers ce projet dédié à réaliser un véhicule
électrique à deux roues motrices commandée par une carte Arduino, afin d’assurer un bon
contrôle. La commande se fait par hacheur à base d’MOSFET, pour varier la vitesse du
moteur alimenté par une batterie.
Conclusion générale..................................................................................................................45
6
7
Liste de figure
Figure 7.a : La tension est constante quelle que soit la valeur du courant
Figure 7.b : Le courant est constant quelle que soit la valeur de la tension
Figure 14 : Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur série (charge R-L-EC)
8
Figure 21 : Plaque signalétique d'un moteur DC
Figure 32 : l'optocoupleur
9
Liste des abréviations :
• MOSFET : metal-oxide semiconductor field-effect transistor
• DC : direct current
• EC : la f.é.m. (V)
10
K : Constante de vitesse
N : le nombre de conducteurs
11
Introduction générale
Le développement des projets en matière de véhicule électrique peut s’expliquer tout d’abord
par les objectifs environnementaux fixés dans les cadres mondiaux pour lutter contre le
changement climatique, visant notamment à diminuer les émissions de CO2. Par ailleurs,
l’industrie automobile de cette époque est en crise mondial et a besoin d’être rénovée. La
voiture électrique apparaît alors comme un levier de relance et de modernisation. Enfin, la
maturité technologique de la batterie Lithium-ion ouvre des perspectives pour le
développement à grande échelle du véhicule électrique. Jusqu’à présent, le frein essentiel au
développement du véhicule électrique était la batterie dont la capacité était insuffisante.
Les performances sont alors médiocres, surtout à cause de la masse du véhicule qui implique
une réserve d'énergie trop importante au regard de ce que l'on peut stocker actuellement dans
les batteries. Pourtant, il existe de nombreuses solutions originales permettant de créer des
véhicules totalement innovants, autour de concepts adaptés à l'énergie électrique.
Soit le véhicule est léger et il est destiné à des déplacements courts : dans ce cas les
accumulateurs actuels sont suffisants ;
Soit le véhicule est massif et il nécessite une forte puissance : dans ce cas, l'énergie
électrique doit être produite par une autre source que la batterie et il s'agit alors du
véhicule hybride.
Récemment, plusieurs projets dans ces deux domaines ont vu le jour. D'une manière générale,
le plus important est de bien cerner les domaines d'applications du véhicule électrique et de
tenir compte de sa spécificité à tous les niveaux de la conception. C'est à cette seule condition
que les véhicules électriques ont une chance d'aboutir.
À cet égard, le moteur-roue, qui correspond à l'intégration d'un moteur électrique dans une
roue, parait intéressant dans la mesure où il apporte réellement de nouvelles possibilités.
L’objectif du présent travail est de réaliser un véhicule électrique à deux roues motrices
commander par un hacheur série qui commander un moteur à courant continu par un signal
modulé en largeur d’impulsion (MLI). La commande a été programmée en langage C en
utilisant une carte Arduino.
Ce projet est divisé en trois chapitres, organisés comme suit :
12
Le premier chapitre est réservé aux généralités sur les véhicules électriques,
historique, actualités, modélisation, et à la présentation des différentes architectures
Dans le deuxième chapitre nous avons présenté une étude théorique du moteur à
courant continu et aussi d'hacheur série.
Le troisième chapitre est consacré à la partie pratique, conception/ réalisation du
véhicule électrique autour d’une carte Arduino.
Nous terminons par une conclusion générale sur l’ensemble des résultats obtenus et
nous exposons les différentes contributions que nous avons apportées par rapport à
l'existant, ainsi que les perspectives que nous envisageons pour la poursuite de ces
travaux de recherche.
13
Cahier de charge
Titre :
Etude, conception et Réalisation d'un véhicule électrique
Objectif :
Faire l'étude et conception : Commander un moteur à courant continu via le hacheur DC/DC
(Buck) pour déplacer le véhicule électrique.
Problématique :
Au niveau de voiture à moteur à combustion interne est qu'un véhicule dont le moteur
fonctionne par l'énergie fossile non renouvelable, cette énergie est extraite de sources
épuisables.
Travail de demande :
Commander la machine à courant continu (développement est réalisation d’un
hacheur série).
Matériels utilises :
Nous avons utilisé une carte Arduino, Microcontrôleur atmega328p, deux Batterie
SOSCH, un moteur électrique DC, un hacheur série, pc portable.
14
Chapitre I : Généralité sur les
voitures électriques
15
I. Introduction
Au début du 20ème siècle la voiture à essence connaît un succès important. Les voitures
électriques de cette époque avaient une faible autonomie, et les batteries ne permettaient pas
au moteur de délivrer autant de puissance qu’un moteur thermique. C'est pourquoi jusqu'à nos
jours la voiture à essence c'est développé. La voiture électrique ne fait donc pas encore partie
de notre entourage mais elle devient de plus en plus sollicitée grâce à la constante hausse du
pétrole et la médiatisation de la réduction du rejet de CO2. Après le grenelle de
l'environnement et avant une crise pétrolière, de nombreuses entreprises et d'écologistes
veulent développer la voiture électrique au niveau de l'autonomie des batteries et de
l'utilisation maximale des énergies propres. Afin que celle-ci deviennent réellement plus
propre et plus avantageuse que les voitures à essence. Dans ce chapitre nous présentons une
introduction générale sur les véhicules électriques les différents éléments constituent un
véhicule électrique et les architectures/configurations, on commence par un bref historique et
les progrès actuels sur les véhicules électriques, par la suite on présente l’architecture choisi
pour notre réalisation.
II. Historique
En 1990, l’Etat de la Californie vote le Zéro Emission Véhicule (ZEV), un plan qui prévoit
que 2% des véhicules devront avoir zéro mission polluante en 1998 (puis 10% d’entre eux
pour (2003)
Entre 1996 et 1998 GM va produire 1117 EV1, dont 800 d’entre elles en location avec un
contrat de 3 ans.
En 1997, Toyota lance la Prius, la première voiture hybride à être commercialisée en
série.18 000 exemplaires seront vendus au Japon la première année.
De 1997 à 2000, de nombreux constructeurs lancent des modèles électriques hybrides: la
Honda EV Plus, la G.M. EV1, le Ford Ranger pickup EV, Nissan Altra EV, Chevy S-10
EV et le Toyota RAV4 EV.
A partir de 2000 la voiture électrique va re-mourir à nouveau.
En 2002, G.M. et Daimler Chrysler poursuivent le California Air Resources Board
(CARB) pour faire annuler la loi Zero Emission Vehicle (ZEV) de 1990.
En 2003 en France, Renault fait une tentative avec la sortie de sa voiture hybride Kangoo
Electrode mais abandonnera la production après environ 500 véhicules.
En 2003-2004, c’est la fin de l’EV1. GM va récupérer un par un tous les véhicules pour les
détruire, et ce malgré plusieurs mouvements de protestation.
16
En 2006, Chris Paine sort un documentaire intitulé Who Killed the Electric Car ? qui
analyse la montée en puissance et la mort de la voiture électrique à la fin des années 90.
En 2007, il y avait encore 100 000 véhicules électriques en circulation aux Etats-Unis.
17
IV.1. Le Moteur Electrique d’Entrainement
Les performances globales d’un véhicule électrique dépendent du type de moteur
d’entrainement employé. Le véhicule électrique, dès que le conducteur relâche l’accélérateur,
les roues motrices renvoient progressivement l’énergie cinétique du véhicule au moteur
électrique, qui devient alors une génératrice et recharge les batteries. De manière spécifique,
le choix du moteur électrique de propulsion et de sa transmission de puissance est détermine
au départ par les caractéristiques de fonctionnement suivantes :
Les fabricants des véhicules électriques emploient habituellement différents types de moteurs
d'entrainements en tant qu'élément indispensable dans la chaine de leur système de
propulsion. Ceux-ci peuvent être de divers types tels que : le Moteur à Courant Continu.
18
IV.3 Batterie
Les circuits de bord des véhicules électriques nécessitent une alimentation fournie par une
batterie. Pour réaliser des batteries capables de rendre crédible une offre de voiture électrique
sur le marché, les chercheurs du monde entier travaillent à relever différents défis :
19
Figure 3 : Présentation du véhicule.
Chacune de ces deux roues est entraînée indépendamment l’une de l’autre par un actionneur à
courant continu. L’équilibre de la plate-forme est garanti par deux roues libres en avant. Le
changement de direction est obtenu grâce à un actionneur à courant continu en avant et la
différence de vitesses de rotation des deux roues motrices.
Conclusion
Nous venons de présenter, dans ce chapitre un petit historique sur le véhicule électrique, et un
aperçu sur leur actualité récente, les éléments constitue une chaine de traction ainsi que les
différents configurations et/ou architectures existant. Par la suite nous allons aborder une
modélisation dynamique du véhicule électrique avec une étude de quelques situations qui
affronte le mouvement du véhicule tel que franchissement d’une pente, d’obstacle,
accélération, …etc.
20
Chapitre 2 : étude des moteurs à
courant continue et des hacheurs séries
21
I. Introduction
Les moteurs à courant continu sont très utilisés dans les systèmes automatiques, qui
nécessitent une régulation précise de la vitesse de rotation. Le principe de la régulation de
vitesse consiste à choisir le bon convertisseur, qui est un hacheur, avec sa commande
adéquate : la commande MLI.
Il y a plusieurs façons de précéder pour varier la vitesse d'un moteur à courant continu. On
peut la faire modifier en variant la tension d'alimentation à ses bornes mais dans ce cas une
partie importante de l'énergie est consommée par le dispositif d’alimentation. Pour cette
raison, on préfère l'alimenter de façon discontinue avec un hacheur et faire ainsi varier la
tension moyenne à ses bornes. On parle alors de Modulation par Largeur d'Impulsions (MLI),
très utilisée dans le domaine de la régulation de vitesse de rotation d’un moteur à courant
continu.
I. Convertisseurs statiques
Les hacheurs sont des convertisseurs statiques qui permettent d’obtenir une tension continue
constante et ce avec un rendement voisin de l’unité. Ils jouent le même rôle que les
transformateurs en courant alternatif.
22
Figure 5 : Différents types de hacheurs.
II.2 Hacheurs réversibles
Ce ont des structures qui assurent une réversibilité en tension et/ou en courant. Ainsi, il est
possible d’inverser le sens de parcours de l’énergie dans cette catégorie, on distingue trois
: types
II.4.1 Principe
Le hacheur série commande le débit d’une source de tension continu U dans un récepteur de
courant I.
23
Pour régler le transfert d’énergie, on applique aux interrupteurs une commande périodique.
La période de pulsation T de celle-ci peut être choisie arbitrairement dans la mesure où la
source et le récepteur que relie le variateur de courant continu se comportent comme des
circuits à fréquence de commutation nulle.
L’interrupteur Q1 permet de relier l’entrée à la sortie, Q2 court-circuit la source de courant
quand Q1 est ouvert.
On définit α rapport cyclique
II.4.2 le hacheur
Une source de tension idéale impose une tension indépendamment du courant qui la parcourt
Une source réelle comporte une résistance interne, représentée en série sur la source de
tension et en parallèle sur la source de courant.
24
ii. Transistor MOSFET
Un transistor à effet de champ (à grille) métal-oxyde est un type de transistor à effet de
champ : on utilise souvent le terme MOSFET, acronyme anglais de Metal Oxide Semi-
conductor Field Effect Transistor. Comme tous les transistors même les tubes à vide, le
MOSFET module le courant qui le traverse à l'aide d'un signal appliqué à son électrode
d'entrée ou grille. Il trouve ses applications dans les circuits intégrés numériques, en
particulier avec la technologie CMOS, ainsi que dans l'électronique de puissance.
Les MOSFET se divisent en deux catégories, les MOSFET à déplétion (déplétion mode), les
MOSFET à inversion (enhancement mode) selon leur mode d'opération.
Chaque MOSFET est aussi caractérisé par la polarité de ses porteurs de charges qui détermine
s'il est de type P ou N.
La diode est bloquée lorsque le reste du circuit impose une tension négative aux bornes de
la diode (tension inverse), le courant dans la diode est alors nul. Elle se comporte comme un
interrupteur ouvert.
i Montage
26
ii Analyse du fonctionnement
Généralement l’inductance L de la source de courant, à une valeur suffisamment élevée pour
que la Valeur moyenne I du courant i(t), au-dessous de laquelle la conduction devient
discontinue, soit telle qu’elle rend RI négligeable par rapport à U
Nous pouvons décomposer cette analyse en deux parties distinctes :
Intervalle 1 (pour 0<t<αT) : S est fermé, la diode D est ouverte.
27
Intervalle 2 (pour αT <t<T) : la diode court-circuite le récepteur (S ouvert et D fermée).
28
iii Relation entre les tensions d’entrée et de sortie
Si u(t) désigne la tension aux bornes de la charge qui comporte une résistance R une
inductance L et EC (f.c.é.m.) on a :
di(t)
u(t)= Ec + Ri(t)+L => u(t) dt= (Ec + Ri(t))dt + L di(t)
dt
T T T
T
Régime établi la tension moyenne aux bornes de l’inductance est nulle (∫ L di(t)=0)
0
T αT
1 1 αT
Donc <u>= ∫
T 0
u (t) d t = ∫ E dt =E =αE => <u>= αE
T 0 T
T T T
1 1 1
<i>= ∫
T 0
Ri (t) dt = ∫ u dt - ∫ E c dt = αE-Ec
T 0 T 0
iv Ondulation du courant
Il est important pour un hacheur d’apprécier l’importance de l’ondulation du courant.
29
v Forme d’ondes des principales grandeurs
Figure 14 : Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur série pour une charge R-
L-EC
30
ⅡI.1 Principe de fonctionnement moteur
Pour comprendre son principe de fonctionnement, nous allons supposer que l'inducteur et
l'induit sont électriquement séparés. Nous sommes alors dans le cas d'un moteur à excitation
indépendante.
On alimente l'excitation du moteur. Celui-ci crée un champ d'induction de direction constante.
De plus, on fait circuler un courant dans le rotor en alimentant l'enroulement.
En vertu du principe de Laplace, l'interaction d'un courant avec un champ qui lui est
perpendiculaire crée un couple sur les enroulements du rotor. Ce couple entraîne la rotation du
moteur comme l’indique la formule suivante F=I.dl^B
31
IⅡ.3 Constitution de moteur DC
Une partie mobile : le rotor, qui est l'induit de la machine. Le rotor de la machine est
constitué de conducteur et lorsque le rotor tourne, il subit les effets de ce champ magnétiques
le collecteur et les balais permettent d'accéder au circuit électrique rotorique, il se crée aux
bornes de l'ensemble des conducteurs une tenson induite E.
32
ⅡI.3.1 les composent de Partie fixe (Inducteur)
La partie fixe comporte :
La carcasse (ou culasse) : elle sert à :
- Supporter les différentes parties de la machine.
- Refermer le champ magnétique.
Les pièces polaires :
Les pièces polaires sont constituées de tôles feuilletées (pour réduire les pertes par courant de
Foucault) et permettent de supporter les bobines d’excitation de la machine. Elles permettent
donc de produire un champ d’induction.
L’enroulement d’excitation :
Il est monté sur les pièces polaires et l’ensemble forme un électro-aimant. Lorsque
L’enroulement est parcouru par un courant, il produit un champ magnétique.
33
Pour expliquer le rôle du collecteur, nous allons considérer que la machine à courant continu
travaille en mode générateur. Le but de celle-ci est de produire une tension. Donc un courant
unidirectionnel dans la charge qui est connectée à ses bornes. Cependant la rotation du rotor
dans le champ d’induction nous permet d’obtenir une force électromotrice alternative. Il faut
donc réaliser un redresseur de la tension. C’est le rôle du collecteur
Les balais
Les balais frottent contre le collecteur et permettent de récolter la force électromotrice induite.
Ils sont en carbone.
Ⅱ.4 Plaque signalétique d'un moteur DC
Pour faire fonctionner une machine à courant continu, on peut brancher l’inducteur est
alimenté de façon séparée par rapport à l'induit, on parle de machine à excitation
indépendante.
NɸΩ
On montre que l'expression de la f.é.m. Ec est : EC= ,
2п
N
Si on pose K= alors, Ec=Kɸ
2п
Ec : f.é.m. induite en V.
Si le flux est constant, la f.é.m. induite E' est proportionnelle à la vitesse de rotation n soit :
Ec = K n
34
Ⅱ.7 Couple électromagnétique
Lorsqu'il circule une intensité I dans l'induit, la puissance électromagnétique est Pem=Ec.I
Le rotor tournant à la vitesse Ω, il existe un couple électromagnétique Tem tel que Pe=Tem. Ω
C’est-à-dire que le couple électromagnétique est proportionnel à l'intensité qui circule dans
l'induit.
L'induit est alimenté par une tension continue U et traversé par une intensité I.
35
Ⅱ.7.2 Bilan des puissances et rendement
Au niveau de l'excitation (l'inducteur), il se crée des pertes par effet Joule Pje =r.I2
Lors d'un essai à vide, Pv = R.Iv + Pc, on peut déterminer les pertes collectives Pc qui
représentent les pertes magnétiques ou pertes fer Pfer ainsi que les pertes mécaniques Pméca
Soit :
Pc=Pfer+Pméca
U
Pour un moteur à excitation séparée, U=R.ID ID=
R
Si le moteur doit démarrer en charge avec une charge qui présente un couple résistant TR
TR
L'intensité de démarrage doit être ID >
Kɸ
Remarque importante :
Pour démarrer un moteur à excitation indépendante, on doit commencer par mettre l'induit
sous tension et ensuite seulement mettre l'inducteur sous tension. Si le moteur est à vide, il ne
faut jamais couper la tension de l'inducteur avant celle de la tension d'induit au risque de voir
l'emballement du moteur.
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IV.2 Génération d'une MLI (PWM)
Une Modulation à Largeur d'Impulsion est un signal à période constante mais à rapport
cyclique réglable. La MLI (ou PWM) est utilisée dans la famille des variateurs de fréquence :
les cyclo convertisseurs, les onduleurs, les redresseurs et les hacheurs.
Son application dans les variateurs de vitesse de moteur à courant continu ou dans la
commande de chauffage est très courante.
Le variateur de fréquence étant très utilisé dans l'industrie, l'étude des MLI devient très
importante.
38
Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre des généralités sur la machine à courant continu, et on
peut recenser deux types d’excitation très répandus dans les utilisations des MCC : la machine
à excitation indépendante. En même temps, on a parlé des convertisseurs continu/continu (les
hacheurs) et ses différents types utilisés pour commander la vitesse de la MCC : abaisseur
(Buck). A la fin nous avons vu aussi la stratégie de commande en utilisant la modulation à
largeur d'impulsion (MLI) ou Pulse Width Modulation (PWM).
39
Chapitre 3 : conception et réalisation de
la voiture électrique
40
I. Introduction
Ce chapitre est réservé à la présentation des aspects pratiques de notre application.
Commençant par la description du banc d’essais, jusqu’aux résultats pratiques. Dans la
première partie, on présente une description détaillée de la partie matérielle utilisée (moteur à
courant continu, le hacheur, la carte Arduino…).
Ensuite, dans la deuxième partie, on va présenter les deux solutions (Proteus 8 Professional et
Arduino) pour générer le signal PWM sous la carte Arduino. A la fin, on va présenter l'allure
des résultats obtenus par la carte.
41
ⅡI.1 Dimensionnement des composants
ⅡI.1.1 Mosfet
Pour le choix des transistors, nous avons opté pour des transistors Mosfet
On a choisi une fréquence de 20kHz car c’est inaudible et on a le moins de pertes par
commutation.
Pour le choix de nos Mosfets, nous devons déterminer la tension inverse maximale qu’ils
devront supporter, ainsi que le courant nominal les traversant.
Notre montage est un Buck avec une tension d’entrée de 24V. La tension maximale à leurs
bornes ne dépassera pas 24V.
Le courant nominal du moteur est de 10A, mais peut être largement dépassé en cas de long
démarrage. Par sécurité, nous prendrons un courant maximum de 17A.
Le dernier critère qui intervient est la R du Mosfet. En effet, elle influence directement la
chute de tension à ses bornes et donc le rendement du montage. Nous choisirons donc un
Mosfet ayant la plus petite R.
Avec un coefficient de sécurité, nous choisirons un Mosfet d’environ 17A pour 100V.
IRF530
A= 17A, V= 100V.
ⅡI.1.2 Diode
Pour le dimensionnement de la diode en entrée du Buck, nous devons nous servir du courant
nominal et trouver une diode ayant la chute de tension la plus faible. Nous prendrons donc
une diode. I=24A, V=150V
42
ⅡI.1.3 L'inductance
Courant dans la charge :
p
I= avec U=24V, P=550W et I=23A
U
Calcul de l’inductance :
Pour
∆IE ꞓ[5%,10%]
α (1−α )U
On a ∆IE = tel que U=24V ,F=5khz ,α= 0,5
LF
0,5(1−0,5)24 0,5(1−0,5)24
∆IE = L= =975,6µH
L 5000 5000∗1,23
ⅡI.1.4 Condensateur
∆US ꞓ[1%,5%]
∆US= 0,01*Us=0,24V
α (1−α ) U
∆Us =
8 LCF ²
Figure 30 : La batterie
ⅡI.1.6 La carte Arduino
La carte Arduino est un circuit permet de piloter des appareils électroniques. L’architecture de
ce microcontrôleur. L’architecture de ce le processeur d'une carte Arduino peut programmer
le microcontrôleur via un logiciel avec le langage c.
43
La carte Arduino est basée sur un ATMega328 cadencé à16 MHz. C'est la plus simple et la
plus économique carte à microcontrôleur D'Arduino. Des connecteurs situes sur les bords
extérieurs du circuit imprimé permettent d'enficher une série de modules complémentaires.
i. Architecture
ⅡI.1.7 L'optocoupleur
La carte Arduino génère le signal de commande PWM qui entrée dans un optocoupleur pour
assurer une isolation galvanique (isolation électrique) entre la carte Arduino et le circuit de
commande, optocoupleur augmente le signal de commande et envoyer vers les MOSFET.
Remarque :
44
Les pins de la carte Arduino fournir une tension de 5Volts.
Pour commander un MOSFET, nous nécessitons une tension de 12 Volts.
Donc, on ajoute un optocoupleur pour amplifier le signal PWM émit par la carte Arduino de
5V à 12V. L'hacheur permet de faire varier la vitesse de la MCC.
Figure 33 : optocoupleur
45
III.1.11 Méthode classique
Des essais mécaniques et électriques ont été réalisés sur la machine, afin de
déterminer les différents paramètres. Les caractéristiques de la machine identifiée
sont données dans l’annexe.
Tableau 1 :
Va mesurée(V) 2.3 4.1 5 6 8 9.1
Ia mesuré (A) 1.65 2.91 3.5 4.14 5.44 6.37
Ra calculée(Ω) 0.72 0.71 0.70 0.69 0.68 0.70
46
Figure 38 : Détermination de l’inductance de l’induit La
:Tableau 2
Va
( ])
1
Za=
Ia [
ET Za= Ra2 + ( La w 2 )
S
2
( )
1
La= 1 Za2 + [ ( Ra2 ) ] 2
2п f
47
IⅡ.1.8 Carte de commande
Α 0,25 0.75
Us (V) 6V 18V
=>0,75*24=18V
48
Figure 35 : Allure du signal PWM (α=0.25)
49
ii. Allure du signal PWM (α=0.75)
Les axes : sont des éléments principaux permettant d’accoupler la roue avec le moteur
50
Le Châssis :
C’est un support ou bien une plateforme de base permet d’assembler l’ensemble des
éléments de véhicule électrique
52
Conclusion générale
Le travail abordé dans ce projet a pour objectif de réaliser un véhicule électrique en vue de le
commander par une carte Arduino. Nous avons essayé d’utiliser et d’employer les possibilités
offertes par le domaine électronique et l’électronique de puissance afin de réaliser des circuits
de puissance à base De MOSFET (cartes d’hacheurs) pour la commande des moteurs
électriques (moteurs à courants continus).
La conception et l’alimentation de la chaîne de traction d'un véhicule électrique est un
problème pluridisciplinaire qu’il faut prendre en compte. La recherche d'un coût minimum
s'ajoute aux difficultés scientifiques et technologiques Pour les futures plateformes, elle doit
répondre à de nouvelles spécifications de mobilité, en réduisant significativement son poids et
ses dimensions afin de rendre la voiture plus modulable. Ces caractéristiques de modularité,
compacité et flexibilité posent par une remise en cause profondes interrogations sur
l’architecture du véhicule.
Ce travail est multidisciplinaire qui englobe les sciences électronique, électrotechnique,
informatique et mécanique et qui nous représente une excellente expérience, qui nous avons
permis de travailler en équipe, d’acquérir des notions poussées sur un sujet, que nous avons
découvrir et vraiment apprécié. Cette matière nous a appris à réfléchir sur un sujet de manière
moins superficielle. Nous avons permis de travailler en équipe, d’acquérir des notions
poussées sur un sujet, que nous avons découvert et vraiment apprécié. Cette matière, nous
avons appris à réfléchir sur un sujet de manière moins superficielle.Grâce à ces recherches
présentes dans ce projet, le véhicule électrique réalisé reste un petit pas vers l’intégration dans
les parcs de véhicules urbains où il correspond de plus en plus aux besoins des utilisateurs et
aux évolutions de la législation.
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