S Annee 2019 DV FH
S Annee 2019 DV FH
S Annee 2019 DV FH
2
[ Baccalauréat S Amérique du Nord 28 mai 2019 \
Exercice 1 5 points
Commun à tous les candidats
Dans cet exercice et sauf mention contraire, les résultats seront arrondis à 10−3 .
Partie A
1. Un tube de type 1 est accepté au contrôle si son épaisseur est comprise entre 1,35 milli-
mètre et 1,65 millimètre.
a. On désigne par X la variable aléatoire qui, à chaque tube de type 1 prélevé au hasard
dans la production d’une journée, associe son épaisseur exprimée en millimètres. On
suppose que la variable aléatoire X suit la loi normale d’espérance 1,5 et d’écart-type
0,07.
On prélève au hasard un tube de type 1 dans la production de la journée. Calculer la
probabilité que le tube soit accepté au contrôle.
b. L’entreprise désire améliorer la qualité de la production des tubes de type 1. Pour cela,
on modifie le réglage des machines produisant ces tubes. On note X 1 la variable aléa-
toire qui, à chaque tube de type 1 prélevé dans la production issue de la machine
modifiée, associe son épaisseur. On suppose que la variable aléatoire X 1 suit une loi
normale d’espérance 1,5 et d’écart-type σ1 .
Un tube de type 1 est prélevé au hasard dans la production issue de la machine mo-
difiée. Déterminer une valeur approchée à 10−3 près de σ1 pour que la probabilité
que ce tube soit accepté au contrôle soit égale à 0,98. (On pourra utiliser la variable
X 1 − 1,5
aléatoire Z définie par Z = qui suit la loi normale centrée réduite.)
σ1
2. Une machine produit des tubes de type 2. Un tube de type 2 est dit « conforme pour la
longueur » lorsque celle-ci, en millimètres, appartient à l’intervalle [298 ; 302]. Le cahier
des charges établit que, dans la production de tubes de type 2, une proportion de 2 % de
tubes non « conformes pour la longueur » est acceptable.
On souhaite décider si la machine de production doit être révisée. Pour cela, on prélève au
hasard dans la production de tubes de type 2 un échantillon de 250 tubes dans lequel 10
tubes se révèlent être non « conformes pour la longueur ».
a. Donner un intervalle de fluctuation asymptotique à 95 % de la fréquence des tubes
non « conformes pour la longueur » dans un échantillon de 250 tubes.
b. Décide-t-on de réviser la machine ? Justifier la réponse.
Partie B
Des erreurs de réglage dans la chaine de production peuvent affecter l’épaisseur ou la longueur
des tubes de type 2.
Une étude menée sur la production a permis de constater que :
— 96 % des tubes de type 2 ont une épaisseur conforme ;
— parmi les tubes de type 2 qui ont une épaisseur conforme, 95 % ont une longueur conforme ;
— 3,6 % des tubes de type 2 ont une épaisseur non conforme et une longueur conforme.
On choisit un tube de type 2 au hasard dans la production et on considère les évènement s :
— E : « l’épaisseur du tube est conforme » ;
— L : « la longueur du tube est conforme ».
Baccalauréat S A. P. M. E. P.
··· L
···
E
···
L
1. Recopier et compléter entièrement cet arbre.
2. Montrer que la probabilité de l’évènement L est égale à 0,948.
Exercice 2 4 points
Commun à tous les candidats
³ →
− → −´
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct O ; u , v . Dans ce qui suit, z désigne
un nombre complexe.
Pour chacune des affirmations ci-dessous, indiquer sur la copie si elle est vraie ou si elle est
fausse. Justifier. Toute réponse non justifiée ne rapporte aucun point.
p π
Affirmation 1 : L’équation z − i = i(z + 1) a pour solution 2 e i 4 .
i π πh
Affirmation 2 : Pour tout réel x ∈ − ; , le nombre complexe 1+ e 2ix admet pour forme
2 2
exponentielle 2cos x e −ix .
¯ ¯ ¯ ¯
Affirmation 3 : Un point M d’affixe z tel que ¯z − i¯ = ¯z + 1¯ appartient à la droite d’équation
y = −x.
Exercice 3 6 points
Commun à tous les candidats
Partie A : établir une inégalité
Sur l’intervalle [0 ; +∞[, on définit la fonction f par f (x) = x − ln(x + 1).
1. Étudier le sens de variation de la fonction f sur l’intervalle [0 ; +∞[.
2. En déduire que pour tout x ∈ [0 ; +∞[, ln(x + 1) 6 x.
Exercice 4 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
On relie les centres de chaque face d’un cube ABCDEFGH pour former un solide IJKLMN comme
sur la figure ci-dessous.
N G
E
L
J
I
A
B
Plus précisément, les points I, J, K, L, M et N sont les centres respectifs des faces carrées ABCD,
BCGF, CDHG, ADHE, ABFE et EFGH (donc les milieux des diagonales de ces carrés).
1. Sans utiliser de repère (et donc de coordonnées) dans le raisonnement mené, justifier que
les droites (IN) et (ML) sont orthogonales.
³ −−→ −−→ −→´
Dans la suite, on considère le repère orthonormé A ; AB ; AD ; AE dans lequel, par exemple, le
µ ¶
1 1
point N a pour coordonnées ; ;1 .
2 2
−−→ −−→
2. a. Donner les coordonnées des vecteurs NC et ML.
b. En déduire que les droites (NC) et (ML) sont orthogonales.
c. Déduire des questions précédentes une équation cartésienne du plan (NCI).
3. a. Montrer qu’une équation cartésienne du plan (NJM) est : x − y + z = 1.
b. La droite (DF) est-elle perpendiculaire au plan (NJM) ? Justifier.
c. Montrer que l’intersection des plans (NJM) et (NCI) est une droite dont on donnera
un point et un vecteur directeur. Nommer la droite ainsi obtenue en utilisant deux
points de la figure.
Exercice 4 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
µ ¶ µ ′¶
x x
Deux matrices colonnes et ′ à coefficients entiers sont dites congrues modulo 5 si et seule-
y y
½ ′
x ≡ x [5]
ment si .
y ≡ y ′ [5]
µ ¶ µ ′ ¶
a c a c′
Deux matrices carrées d’ordre 2 et ′ à coefficients entiers sont dites congrues mo-
b d b d′
a ≡ a ′ [5]
b ≡ b ′ [5]
dulo 5 si et seulement si .
c ≡ c ′ [5]
′
d ≡ d [5]
Alice et Bob veulent s’échanger des messages en utilisant la procédure décrite ci-dessous.
— Ils choisissent une matrice M carrée d’ordre
2, à coefficients entiers.
— Leur message initial est écrit en lettres majus-
cules sans accent. 0 1 2 3 4
— Chaque lettre de ce message µ ¶ est remplacée
x 0 A B C D E
par une matrice colonne déduite du ta-
y
bleau ci-contre : x est le chiffre situé en haut
1 F G H I J
de la colonne et y est le chiffre situé à la
gauche de la ligne ; par exemple, la lettre T
d’un message
µ ¶ initial correspond à la matrice 2 K L M N O
4
colonne .
3
µ ′¶ 3 P Q R S T
x
— On calcule une nouvelle matrice ′ en mul-
y
µ ¶ 4 U V X Y Z
x
tipliant à gauche par la matrice M :
y
µ ′¶ µ ¶
x x Remarque : la lettre W est remplacée
=M . par les deux lettres accolées V.
y′ y
— On calcule r ′ et t ′ les restes respectifs des di-
visions euclidiennes de x ′ et y ′ par 5.
— On utiliseµ le¶ tableau ci-contre pour obtenir la nouvelle lettre correspondant à la matrice
r′
colonne ′ .
t
µ ¶
1 2
1. Bob et Alice choisissent la matrice M = .
3 4
a. Montrer que la lettre « T » du message initial est codée par la lettre « U » puis coder le
message « TE ».
µ ¶ µ ¶
3 1 1 0
b. On pose P = . Montrer que les matrices PM et I = sont congrues modulo
4 2 0 1
5.
c. On considère A, A′ deux matrices d’ordre 2 à coefficients entiers congrues modulo 5
et µ ¶ µ ′¶
x x
Z= , Z′ = ′ deux matrices colonnes à coefficients entiers congrues modulo 5.
y y
Montrer alors que les matrices AZ et A′ Z′ sont congrues modulo 5.
Dans ce qui suit on admet que si A, A′ sont deux matrices carrées d’ordre 2 à coefficients entiers
congrues modulo 5 et si B, B′ sont deux matrices carrées d’ordre 2 à coefficients entiers congrues
modulo 5 alors les matrices produit AB et A’B’ sont congrues modulo 5.
µ ¶ µ ¶
x1 y1
d. On note X = et Y = deux matrices colonnes à coefficients entiers. Déduire
x2 y2
des questions précédentes que si MX et Y sont congrues modulo 5 alors les matrices
X et PY sont congrues modulo 5 ; ce qui permet de « décoder » une lettre chiffrée par
la procédure utilisée par Alice et Bob avec la matrice M choisie.
e. Décoder alors la lettre « D ».
µ ¶
1 2
2. On souhaite déterminer si la matrice R = peut être utilisée pour coder un message.
4 3
µ ¶ µ ¶
2 2 0 0
a. On pose S = . Vérifier que la matrice RS et la matrice sont congrues
4 4 0 0
modulo 5.
b. On admet qu’un message codé par la matrice R peut être décodé s‘il existe une ma-
trice T telle que les matrices TR et I soient congrues modulo 5. Montrer que si c‘est le
cas alors les matrices TRS et S sont congrues modulo 5 (par la procédure expliquée en
question 1. d. pour le codage avec la matrice M).
c. En déduire qu‘un message codé par la matrice R ne peut être décodé.
Sommaire Index
Exercice 1 5 points
Commun à tous les candidats
Le plan est muni d’un repère orthogonal (O, I, J).
b
J
d0,2
N0,2
b b
O I
M0,2
P 0,2
b
Exercice 2 4 points
Commun à tous les candidats
³ →
− →−´
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct O ; u , v d’unité 2 cm. On appelle f
la fonction qui, à tout point M, distinct du point O et d’affixe un nombre complexe z, associe le
point M ′ d’affixe z ′ tel que
1
z′ = − .
z
1 π
1. On considère les points A et B d’affixes respectives zA = −1 + i et zB = ei 3 .
2
a. Déterminer la forme algébrique de l’affixe du point A′ image du point A par la fonction
f.
b. Déterminer la forme exponentielle de l’affixe du point B′ image du point B par la fonc-
tion f .
³ →
− → −´
c. Sur la copie, placer les points A, B, A′ et B′ dans le repère orthonormé direct O ; u , v .
Pour les points B et B′ , on laissera les traits de construction apparents.
2. Soit r un réel strictement positif et θ un réel. On considère le complexe z défini par z = r eiθ .
1
a. Montrer que z ′ = ei(π−θ) .
r
b. Est-il vrai que si un point M, distinct de O, appartient au disque de centre O et de
rayon 1 sans appartenir au cercle de centre O et de rayon 1, alors son image M ′ par la
fonction f est à l’extérieur de ce disque ? Justifier.
1 1
3. Soit le cercle Γ de centre K d’affixe zK = − et de rayon .
2 2
a. Montrer qu’une équation cartésienne du cercle Γ est x 2 + x + y 2 = 0.
b. Soit z = x + iy avec x et y non tous les deux nuls. Déterminer la forme algébrique de
z ′ en fonction de x et y.
c. Soit M un point, distinct de O, du cercle Γ. Montrer que l’image M ′ du point M par la
fonction f appartient à la droite d’équation x = 1.
Exercice 3 6 points
Commun à tous les candidats
Les parties A et B peuvent être traitées de façon indépendante.
Partie A
Dans un plan P, on considère un triangle ABC rectangle en A.
Soit d la droite orthogonale au plan P et passant par le point B. On considère un point D de cette
droite distinct du point B.
B
P C
On appelle bicoin un tétraèdre dont les quatre faces sont des triangles rectangles.
2. Montrer que le tétraèdre ABCD est un bicoin.
3. a. Justifier que l’arête [CD] est la plus longue arête du bicoin ABCD.
b. On note I le milieu de l’arête [CD]. Montrer que le point I est équidistant des 4 som-
mets du bicoin ABCD.
Partie B
Dans un repère orthonormé
de l’espace, on considère le point A(3 ; 1 ; −5) et la droite d de repré-
x = 2t + 1
sentation paramétrique y = −2t + 9 où t ∈ R.
z = t −3
Partie C
On donne le point D(9 ; 1 ; 1) qui est un des deux points solutions de la question 4. c. de la partie
B. Les quatre sommets du tétraèdre ABCD sont situés sur une sphère.
En utilisant les résultats des questions des parties A et B précédentes, déterminer les coordonnées
du centre de cette sphère et calculer son rayon.
Exercice 4 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Les deux parties 1 et 2 sont indépendantes.
Chaque semaine, un agriculteur propose en vente directe à chacun de ses clients un panier de
produits frais qui contient une seule bouteille de jus de fruits. Dans un esprit de développement
durable, il fait le choix de bouteilles en verre incassable et demande à ce que chaque semaine, le
client rapporte sa bouteille vide.
On suppose que le nombre de clients de l’agriculteur reste constant.
Une étude statistique réalisée donne les résultats suivants :
— à l’issue de la première semaine, la probabilité qu’un client rapporte la bouteille de son
panier est 0,9 ;
— si le client a rapporté la bouteille de son panier une semaine, alors la probabilité qu’il ra-
mène la bouteille du panier la semaine suivante est 0,95 ;
— si le client n’a pas rapporté la bouteille de son panier une semaine, alors la probabilité qu’il
ramène la bouteille du panier la semaine suivante est 0,2.
On choisit au hasard un client parmi la clientèle de l’agriculteur. Pour tout entier naturel n non
nul, on note Rn l’évènement « le client rapporte la bouteille de son panier de la n-ième semaine ».
1. a. Modéliser la situation étudiée pour les deux premières semaines à l’aide d’un arbre
pondéré qui fera intervenir les évènements R1 et R2 .
b. Déterminer la probabilité que le client rapporte ses bouteilles des paniers de la pre-
mière et de la deuxième semaine.
... Rn+1
...
Rn
... Rn+1
b. Justifier que pour tout entier naturel n non nul, r n+1 = 0,75r n + 0,2.
c. Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, r n = 0,1 × 0,75n−1 + 0,8.
d. Calculer la limite de la suite (r n ). Interpréter le résultat dans le contexte de l’exercice.
Exercice 4 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Dans un jardin public, un artiste doit installer une œuvre aquatique commandée par la mairie.
Cette œuvre sera constituée de deux bassins A et B ainsi que d’une réserve filtrante R.
Au départ, les deux bassins contiennent chacun 100 litres d’eau.
Un système de canalisations devra alors permettre de réaliser, toutes les heures et dans cet ordre,
les transferts d’eau suivants :
— dans un premier temps, la moitié du bassin A se vide dans la réserve R ;
— ensuite, les trois quarts du bassin B se vident dans le bassin A ;
— enfin, on rajoute 200 litres d’eau dans le bassin A et 300 litres d’eau dans le bassin B.
Une étude de faisabilité du projet amène à étudier la contenance des deux bassins A et B qui est
à prévoir pour éviter tout débordement.
On modélise les quantités d’eau des deux bassins A et B à l’aide de deux suites (an ) et (b n ) : plus
précisément pour tout entier naturel n, on note an et b n les quantités d’eau en centaines de litres
qui seront respectivement contenues dans les bassins A et B au bout de n heures. On suppose
pour cette étude mathématique que les bassins sont a priori suffisamment grands pour qu’il n’y
ait pas de débordement.
µ ¶ µ ¶
an 1
Pour tout entier naturel n, on note U n la matrice colonne U n = . Ainsi U 0 = .
bn 1
µ ¶ µ ¶
0,5 0,75 2
1. Justifier que, pour tout entier naturel n, U n+1 = MU n + C où M = et C = .
0 0,25 3
µ ¶
1 3
2. On considère la matrice P = .
0 −1
a. Calculer P 2 . En déduire que la matrice P est inversible et préciser sa matrice inverse.
b. Montrer que P MP est une matrice diagonale D que l’on précisera.
c. Calculer P DP .
d. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, M n = P D n P .
µ n ¶
0,5 3 × 0,5n − 3 × 0,25n
On admet par la suite que pour tout entier naturel n, M n = .
0 0,25n
µ ¶
10
3. Montrer que la matrice X = vérifie X = M X + C .
4
4. Pour tout entier naturel n, on définit la matrice Vn par Vn = U n − X .
a. Montrer que tout entier naturel n, Vn+1 = MVn .
b. On admet que, pour tout entier naturel non nul n, Vn = M n V0 .
µ ¶
−18 × 0,5n + 9 × 0,25n + 10
Montrer que pour tout entier naturel non nul n, U n = .
−3 × 0,25n + 4
5. a. Montrer que la suite (b n ) est croissante et majorée. Déterminer sa limite.
b. Déterminer la limite de la suite (an ).
c. On admet que la suite (an ) est croissante. En déduire la contenance des deux bas-
sins A et B qui est à prévoir pour la faisabilité du projet, c’est-à-dire pour éviter tout
débordement.
Sommaire Index
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
Cet exercice est un questionnaire à choix multiples (Q. C. M.) qui envisage quatre situations rela-
tives à une station de ski.
Les quatre questions sont indépendantes.
Pour chacune des questions, une seule des quatre réponses est exacte. Le candidat indiquera sur
sa copie le numéro de la question et la lettre correspondant à la réponse exacte. Aucune justifica-
tion n’est demandée. Une réponse exacte rapporte un point, une réponse fausse ou une absence de
réponse ne rapporte ni n’enlève aucun point.
1. Une étude statistique a établi qu’un client sur quatre pratique le surf.
Dans une télécabine accueillant 80 clients de la station, la probabilité arrondie au millième
qu’il y ait exactement 20 clients pratiquant le surf est :
2. L’épaisseur maximale d’une avalanche, exprimée en centimètre, peut être modélisée par
une variable aléatoire X qui suit une loi normale de moyenne µ = 150 cm et d’écart-type
inconnu.
On sait que P (X > 200) = 0,025. Quelle est la probabilité P (X > 100) ?
3. Dans un couloir neigeux, on modélise l’intervalle de temps séparant deux avalanches suc-
cessives, appelé temps d’occurrence d’une avalanche, exprimé en année, par une variable
aléatoire T qui suit une loi exponentielle.
On a établi qu’une avalanche se déclenche en moyenne tous les 5 ans. Ainsi E (T ) = 5.
La probabilité P (T > 5) est égale à :
a. 50 b. 2 500 c. 25 d. 625
2. Pondichéry
Baccalauréat S A. P. M. E. P.
E XERCICE 2 6 points
Commun à tous les candidats
Le but de cet exercice est d’étudier la suite (un ) définie par la donnée de son premier terme u1 et,
pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1, par la relation :
un+1 = (n + 1)un − 1.
Partie A
Pour N allant de 1 à 12
U←
Fin Pour
Partie B
On considère la suite (I n ) définie pour tout entier naturel n, supérieur ou égal à 1, par :
Z1
In = x n e1−x dx.
0
1. Prouver que la fonction F définie sur l’intervalle [0 ; 1] par F (x) = (−1 − x)e1−x est une pri-
mitive sur l’intervalle [0 ; 1] de la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; 1] par f (x) = xe1−x .
2. En déduire que I 1 = e − 2.
3. On admet que, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1, on a :
I n+1 = (n + 1)I n − 1.
d. Déterminer lim I n .
n→+∞
Partie C
Dans cette partie, on note n ! le nombre défini, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1,
par : 1 !=1
2 != 2 × 1
et si n > 3 : n ! = n × (n − 1) × . . . × 1
On a ainsi par exemple
3 ! = 3 × 2 × 1 = 3 × (2 × 1) = 3 × 2 !
4 ! = 4 × 3 × 2 × 1 = 4 × (3 × 2 × 1) = 4 × 3 !
8 ! = 8 × 7 × 6 × 5 × 4 × 3 × 2 × 1 = 8 × (7 × 6 × 5 × 4 × 3 × 2 × 1) = 8 × 7 !
Et, plus généralement :
(n + 1) ! = (n + 1) × n !
1. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1, on a :
un = n ! (u1 − e + 2) + I n .
E XERCICE 3 5 points
Commun à tous les candidats
³ →
− → −´
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct O ; u , v .
Le but de cet exercice est de déterminer les nombres complexes z non nuls tels que les points
1
d’affixes 1, z 2 et soient alignés.
z
Sur le graphique fourni en annexe, le point A a pour affixe 1.
1. Un premier exemple
Dans cette question, on pose z = i.
1
a. Donner la forme algébrique des nombres complexes z 2 et .
z
1
b. Placer les points N1 d’affixe z 2 , et P 1 d’affixe
sur le graphique donné en annexe.
z
On remarque que dans ce cas les points A, N1 et P 1 ne sont pas alignés.
2. Une équation
Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l’équation d’inconnue z : z 2 + z + 1 = 0.
3. Un deuxième exemple
p
1 3
Dans cette question, on pose : z = − + i .
2 2
1
a. Déterminer la forme exponentielle de z, puis celles des nombres complexes z 2 et .
z
1
b. Placer les points N2 d’affixe z 2 et P 2 , d’affixe
sur le graphique donné en annexe.
z
On remarque que dans, ce cas les points A, N2 et P 2 sont alignés.
Partie B
Soit z un nombre complexe non nul.
1
On note N le point d’affixe z 2 et P le point d’affixe .
z
E XERCICE 4 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
H G Dans l’espace, on considère un cube ABC-
R b DEFGH de centre Ω et d’arête de longueur 6.
Les points P, Q et R sont définis par :
E F
−→ 1 −−→ −−→ 1 −→ −−→ 1 −−→
AP = AB , AQ = AE et HR = HE .
3 3 3
Dans tout
³ ce qui suit´ on utilise le repère ortho-
→
− →− → −
normé A ; ı , , k avec :
− 1 −−→ →
→ − 1 −−→ → − 1 −→
ı = AB , = AD et k = AE.
Q b
D 6 6 6
C Dans ce repère, on a par exemple :
E XERCICE 4 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Le but de cet exercice est d’envisager plusieurs décompositions arithmétiques du nombre 40.
Partie A :
Les questions 1., 2. et 3. sont indépendantes
13 = 43 + 73 + 73 − 93 − 23
13 = −13 − 13 − 13 + 23 + 23
13 = 13 + 73 + 103 − 113
Dans tout ce qui suit, on écrira pour simplifier « sommes » de cubes à la place de « sommes ou
différence de cubes d’entiers naturels ».
Les deux premiers exemples montrent que 13 peut se décomposer en « somme » de 5 cubes. Le
troisième exemple montre que 13 peut se décomposer en « somme » de 4 cubes.
6n = (n + 1)3 + (n − 1)3 − n 3 − n 3
b. On déduit du tableau précédent que, pour tout entier naturel n, l’entier naturel n 3 est
congru modulo 9 soit à 0, soit à 1, soit à −1.
Prouver que 40 ne peut pas être décomposé en « somme » de 3 cubes.
→
−
v
A
O →
−
u
H G
R b
E F
Q b
D
C
A P B
Sommaire Index
Partie A
Soit a et b des nombres réels. On considère une fonction f définie sur [0 ; +∞[ par
a
f (x) = .
1 + e−bx
La courbe C f représentant la fonction f dans un repère orthogonal est donnée ci-dessous.
La courbe C f passe par le point A(0 ; 0,5). La tangente à la courbe C f au point A passe par le point
B(10 ; 1).
1,1
B Cf
1,0 b
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
1. Justifier que a = 1.
On obtient alors, pour tout réel x > 0,
1
f (x) = .
1 + e−bx
2. On admet que la fonction f est dérivable sur [0 ; +∞[ et on note f ′ sa fonction dérivée.
Vérifier que, pour tout réel x > 0
be−bx
f ′ (x) = ¡ ¢2 .
1 + e−bx
3. En utilisant les données de l’énoncé, déterminer b.
Partie B
La proportion d’individus qui possèdent un certain type d’équipement dans une population est
modélisée par la fonction p définie sur [0 ; +∞[ par
1
p(x) = .
1 + e−0,2x
Le réel x représente le temps écoulé, en année, depuis le 1er janvier 2000.
Le nombre p(x) modélise la proportion d’individus équipés après x années.
Ainsi, pour ce modèle, p(0) est la proportion d’individus équipés au 1er janvier 2000 et p(3,5) est
la proportion d’individus équipés au milieu de l’année 2003.
1. Quelle est, pour ce modèle, la proportion d’individus équipés au 1er janvier 2010 ? On en
donnera une valeur arrondie au centième.
Baccalauréat S A. P. M. E. P.
e0,2x
p(x) = .
1 + e0,2x
b. En déduire une primitive de la fonction p sur [0 ; +∞[.
c. Déterminer la valeur exacte de m et son arrondi au centième.
E XERCICE 2 5 points
C OMMUN À TOUS LES CANDIDATS
Les deux parties de cet exercice sont indépendantes.
Alex et Élisa, deux pilotes de drones, s’entraînent sur un terrain constitué d’une partie plane qui
est bordée par un obstacle. ³ →
− → − →−´
On considère un repère orthonormé O ; ı , , k , une unité correspondant à dix mètres. Pour
modéliser le relief de la zone, on définit six points O, P, Q, T, U et V par leurs coordonnées dans
ce repère :
z
4 b
2 b
y
10
8 b
6 b
4 b Obstacle
2 b
b
0 b
O b Partie plane
2 b
4
−2 b b
0 6 b
8
x b
10
Les deux drones sont assimilables à deux points et on suppose qu’ils suivent des trajectoires rec-
tilignes :
• le drone d’Alex suit la trajectoire portée par la droite (AB) avec A(2 ; 4 ; 0,25) et B(2 ; 6 ; 0,75) ;
• le drone d’Élisa suit la trajectoire portée par la droite (CD) avec C(4 ; 6 ; 0,25) et D(2 ; 6 ; 0,25).
→
−
2. a. Justifier que le vecteur n (0 ; 1 ; −1) est un vecteur normal au plan (PQU).
b. En déduire une équation cartésienne du plan (PQU).
3. Démontrer
µ ¶ que la droite (AB) et le plan (PQU) sont sécants au point I de coordonnées
37 7
2; ; .
3 3
4. Expliquer pourquoi, en suivant cette trajectoire, le drone d’Alex ne rencontre pas l’obstacle.
E XERCICE 3 4 points
Commun à tous les candidats
Pour chacune des quatre affirmations suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse, en justifiant
la réponse.
Il est attribué un point par réponse exacte correctement justifiée. Une réponse non justifiée ne rap-
porte aucun point. Une absence de réponse n’est pas pénalisée.
³ →
− →−´
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct O ; u , v .
1 π 1
On considère le nombre complexe c = ei 3 et les points S et T d’affixes respectives c 2 et .
2 c
1. Affirmation 1 :
1¡ p ¢
Le nombre c peut s’écrire c = 1−i 3 .
4
2. Affirmation 2 :
Pour tout entier naturel n, c 3n est un nombre réel.
3. Affirmation 3 :
Les points O, S et T sont alignés.
4. Affirmation 4 :
Pour tout entier naturel non nul n,
µ ¶n
¯ ¯ ¯ ¯ 1
|c| + ¯c 2 ¯ + . . . + ¯c n ¯ = 1 − .
2
E XERCICE 4 6 points
C ANDIDATS N ’ AYANT PAS SUIVI L’ ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ
On note x la probabilité qu’un téléspectateur ait regardé l’émission sachant qu’il n’a pas regardé
le match.
Partie B
Pour déterminer l’audience des chaînes de télévision, un institut de sondage recueille, au moyen
de boîtiers individuels, des informations auprès de milliers de foyers français.
Cet institut décide de modéliser le temps passé, en heure, par un téléspectateur devant la télévi-
sion le soir du match, par une variable aléatoire T suivant la loi normale d’espérance µ = 1,5 et
d’écart-type σ = 0,5.
1. Quelle est la probabilité, arrondie à 10−3 , qu’un téléspectateur ait passé entre une heure et
deux heures devant sa télévision le soir du match ?
2. Déterminer l’arrondi à 10−2 du réel t tel que P (T > t ) = 0,066.
Interpréter le résultat.
Partie C
La durée de vie d’un boîtier individuel, exprimée en année, est modélisée par une variable aléa-
toire notée S qui suit une loi exponentielle de paramètre λ strictement positif. On rappelle que la
densité de probabilité de S est la fonction f définie sur [0 ; +∞[ par
f (x) = λe−λx .
L’institut de sondage a constaté qu’un quart des boîtiers a une durée de vie comprise entre un et
deux ans.
L’usine qui fabrique les boîtiers affirme que leur durée de vie moyenne est supérieure à trois ans.
L’affirmation de l’usine est-elle correcte ? La réponse devra être justifiée.
E XERCICE 4 6 points
C ANDIDATS AYANT SUIVI L’ ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ
On étudie l’évolution quotidienne des conditions météorologiques d’un village sur une certaine
période. On suppose que, pour un jour donné, il existe trois états météorologiques possibles :
« ensoleillé », « nuageux sans pluie » et « pluvieux ».
On sait que :
• si le temps est ensoleillé un jour donné, la probabilité qu’il le soit encore le lendemain est
0,5 et celle qu’il soit pluvieux est 0,1 ;
• si le temps est nuageux sans pluie un jour donné, la probabilité qu’il le soit encore le len-
demain est 0,2 et celle qu’il soit pluvieux est 0,7 ;
• si le temps est pluvieux un jour donné, la probabilité qu’il le soit encore le lendemain est
0,6 et celle qu’il soit ensoleillé 0,2.
Pour tout entier naturel n, on note respectivement an , b n et c n les probabilités des évènements
A n , B n et C n . Ainsi, pour tout entier naturel n, an + b n + c n = 1.
On suppose qu’initialement, le temps est ensoleillé.
On a donc a0 = 1, b 0 = 0 et c 0 = 0.
1. a. Démontrer que, pour tout entier naturel n, an+1 = 0,5an + 0,1b n + 0,2c n .
b. Démontrer que, pour tout entier naturel n, an+1 = 0,3an − 0,1b n + 0,2.
On admet que, pour tout entier naturel n, b n+1 = 0,2an + 0,2.
2. On considère les matrices
µ ¶ µ ¶ µ ¶
0,3 −0,1 an 0,2
M= , U= , R .
0,2 0 bn 0,2
Sommaire Index
Exercice 1 5 points
Commun à tous les candidats
Les probabilités demandées seront arrondies à 0,01.
Un commerçant vient de s’équiper d’un distributeur de glaces à l’italienne.
Exercice 2 5 points
Commun à tous les candidats
L’écoulement de l’eau d’un robinet a un débit constant et modéré.
Partie A
On considère que la courbe C donnée en annexe 1 est la représentation graphique d’une fonction
f dérivable sur l’intervalle ]0 ; 1] qui respecte les trois conditions suivantes :
Partie B
On admet dans cette partie que la courbe C est la représentation graphique d’une fonction f
continue, strictement croissante, définie et dérivable sur l’intervalle ]0 ; 1] d’expression :
µ ¶
1 1
f (x) = x− 4 .
20 x
1. Justifier que l’équation f (x) = −5 admet sur l’intervalle ]0 ; 1] une unique solution qui sera
notée α. Déterminer une valeur approchée de α à 10−2 près.
2. On admet que le volume d’eau en cm3 , contenu dans les 5 premiers centimètres de l’écou-
Z1
lement, est donné par la formule : V = πx 2 f ′ (x) dx.
α
1
a. Soit u la fonction dérivable sur ]0 ; 1] définie par u(x) = . Déterminer sa fonction
2x 2
dérivée.
b. Déterminer la valeur exacte de V . En utilisant la valeur approchée de α obtenue à la
question 1, donner alors une valeur approchée de V .
Exercice 3 5 points
Commun à tous les candidats
Z1
2 1
On considère la suite (I n ) définie par I 0 = dx et pour tout entier naturel n non nul
0 1−x
Z1
2 xn
In = dx.
0 1−x
Exercice 4 5 points
Pour les candidats n’ayant pas suivi la spécialité
Sur la figure donnée en annexe 2 à rendre avec la copie :
• ABCDEFGH est un parallélépipède rectangle tel que AB = 12, AD = 18 et AE = 6
• EBDG est un tétraèdre.
.
L’espace est rapporté à un repère orthonormal d’origine A dans lequel les points B, D et E ont
pour coordonnées respectives B(12 ; 0 ; 0), D(0 ; 18 ; 0) et E(0 ; 0 ; 6).
Exercice 4 5 points
Pour les candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
µ ¶
2 3
On considère la matrice M = et les suites d’entiers naturels (un ) et (v n ) définies par :
1 2
µ ¶ µ ¶
un+1 un
u0 = 1, v 0 = 0, et pour tout entier naturel n, =M .
v n+1 vn
Les deux parties peuvent être traitées de façon indépendante.
Partie A
On a calculé les premiers termes de la suite (v n ) :
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
vn 0 1 4 15 56 209 780 2 911 10 864 40 545 151 316 564 719 2 107 560
1. Conjecturer les valeurs possibles du chiffre des unités des termes de la suite (v n ).
µ ¶ µ ¶
un+3 un
2. On admet que pour tout entier naturel n, = M3 .
v n+3 vn
½
un+3 = 26un + 45v n
a. Justifier que pour tout entier nature n, .
v n+3 = 15un + 26v n
b. En déduire que pour tout entier naturel n : v n+3 ≡ v n [5].
3. Soit r un entier naturel fixé. Démontrer, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que,
pour tout entier naturel q, v 3q+r ≡ v r [5].
4. En déduire que pour tout entier naturel n le terme v n est congru à 0, à 1 ou à 4 modulo 5.
5. Conclure quant à l’ensemble des valeurs prises par le chiffre des unités des termes de la
suite (v n )·
Partie B
p
L’objectif de cette partie est de démontrer que 3 n’est pas un nombre rationnel en utilisant la
matrice M.
p
Pour cela, on effectue un raisonnement par l’absurde et on suppose que 3 est un nombre ra-
p p
tionnel. Dans ce cas, 3 peut s’écrire sous la forme d’une fraction irréductible où p et q sont
q
des entiers naturels non nuls, avec q le plus petit entier naturel possible.
Annexe 1 (exercice 2) :
0
O
−1 1
−1
−2
−3
−4
−5 C
Annexe 2 (exercice 4 pour les candidats n’ayant pas suivi la spécialité) : à rendre avec la copie
H G
E F
D C
A B
Sommaire Index
Exercice 1 6 points
Commun à tous les candidats
La loi de refroidissement de Newton stipule que le taux d’évolution de la température d’un corps
est proportionnel à la différence entre la température de ce corps et celle du milieu environnant.
Une tasse de café est servie à une température initiale de 80 °C dans un milieu dont la tempéra-
ture, exprimée en degré Celsius, supposée constante, est notée M.
Le but de cet exercice est d’étudier le refroidissement du café en appliquant la loi de Newton
suivant deux modèles. L’un, dans la partie A, utilise une suite ; l’autre, dans la partie B, utilise une
fonction.
Les parties A et B sont indépendantes.
Partie A
Dans cette partie, pour tout entier naturel n, on note Tn la température du café à l’instant n, avec
Tn exprimé en degré Celsius et n en minute. On a ainsi T0 = 80.
On modélise la loi de Newton entre deux minutes consécutives quelconques n et n + 1 par l’éga-
lité :
Tn+1 − Tn = k (Tn − M)
où k est une constante réelle.
Dans la suite de la partie A, on choisit M = 10 et k = −0,2.
Ainsi, pour tout entier naturel n, on a : Tn+1 − Tn = −0,2(Tn − 10).
Partie B
Dans cette partie, pour tout réel t positif ou nul, on note θ(t ) la température du café à l’instant t ,
avec θ(t ) exprimé en degré Celsius et t en minute. On a ainsi θ(0) = 80.
Dans ce modèle, plus précis que celui de la partie A, on suppose que θ est une fonction dérivable
sur l’intervalle [0 ; +∞[ et que, pour tout réel t de cet intervalle, la loi de Newton se modélise par
l’égalité :
θ′ (t ) = −0,2(θ(t ) − M).
Baccalauréat S A. P. M. E. P.
1. Dans cette question, on choisit M = 0. On cherche alors une fonction θ dérivable sur l’in-
tervalle [0 ; +∞[ vérifiant θ(0) = 80 et, pour tout réel t de cet intervalle : θ′ (t ) = −0,2θ(t ).
θ(t )
a. Si θ est une telle fonction, on pose pour tout t de l’intervalle [0 ; +∞[, f (t ) = −0,2t .
e
Montrer que la fonction f est dérivable sur [0 ; +∞[ et que, pour tout réel t de cet
intervalle, f ′ (t ) = 0.
b. En conservant l’hypothèse du a., calculer f (0).
En déduire, pour tout t de l’intervalle [0 ; +∞[ , une expression de f (t ), puis de θ(t ).
c. Vérifier que la fonction θ trouvée en b. est solution du problème.
2. Dans cette question, on choisit M = 10. On admet qu’il existe une unique fonction g déri-
vable sur [0 ; +∞[, modélisant la température du café à tout instant positif t , et que, pour
tout t de l’intervalle [0 ; +∞[ :
Exercice 2 4 points
Commun à tous les candidats
Pour chacune des questions suivantes, une seule des quatre affirmations est exacte. Indiquer sur
la copie le numéro de la question et recopier la lettre correspondant à l’affirmation exacte. Il est
attribué un point si la lettre correspond à l’affirmation exacte, 0 sinon.
³ → − →
− → −´
Dans tout l’exercice, on se place dans un repère orthonormé O ; ı , , k de l’espace.
Les quatre questions sont indépendantes. Aucune justification n’est demandée.
x = t +2
3. On considère la droite d dont une représentation paramétrique est y = 2 , avec
z = 5t − 6
t ∈ R, et le point A(−2 ; 1 ; 0). Soit M un point variable de la droite d.
p
Affirmation A : la plus petite longueur AM est égale à 53 .
p
Affirmation B : la plus petite longueur AM est égale à 27.
Affirmation C : la plus petite longueur AM est atteinte lorsque le point M a pour coordon-
nées (−2 ; 1 ; 0).
Affirmation D : la plus petite longueur AM est atteinte lorsque le point M a pour coordon-
nées (2 ; 2 ; −6).
4. On considère le plan P d’équation cartésienne x + 2y − 3z + 1 = 0 et le plan P ′ d’équation
cartésienne 2x − y + 2 = 0.
Exercice 3 5 points
Commun à tous les candidats
Les parties A, B et C sont indépendantes.
Dans tout l’exercice, on arrondira les résultats au millième.
Partie A
En France, la consommation de produits bio croît depuis plusieurs années.
En 2017, le pays comptait 52 % de femmes. Cette même année, 92 % des Français avaient déjà
consommé des produits bio. De plus, parmi les consommateurs de produits bio, 55 % étaient des
femmes.
On choisit au hasard une personne dans le fichier des Français de 2017. On note :
• F l’évènement « la personne choisie est une femme » ;
• H l’évènement « la personne choisie est un homme » ;
• B l’évènement « la personne choisie a déjà consommé des produits bio ».
Partie B
Dans un supermarché, un chef de rayon souhaite développer l’offre de produits bio.
Afin de justifier sa démarche, il affirme à son responsable que 75 % des clients achètent des pro-
duits bio au moins une fois par mois.
Le responsable souhaite vérifier ses dires. Pour cela, il organise un sondage à la sortie du magasin.
Sur 2 000 personnes interrogées, 1 421 répondent qu’elles consomment des produits bio au moins
une fois par mois.
Au seuil de 95 %, que peut-on penser de l’affirmation du chef de rayon ?
Partie C
Pour promouvoir les produits bio de son enseigne, le responsable d’un magasin décide d’orga-
niser un jeu qui consiste, pour un client, à remplir un panier avec une certaine masse d’abricots
issus de l’agriculture biologique. Il est annoncé que le client gagne le contenu du panier si la
masse d’abricots déposés est comprise entre 3,2 et 3,5 kilogrammes.
La masse de fruits en kg, mis dans le panier par les clients, peut être modélisée par une variable
aléatoire X suivant la loi de probabilité de densité f définie sur l’intervalle [3 ; 4] par :
2
f (x) = .
(x − 2)2
Rappel : on appelle fonction de densité d’une loi de probabilité sur l’intervalle [a ; b] toute fonc-
tion f définie, continue et positive sur [a ; b], telle que l’intégrale de f sur [a ; b] est égale à 1.
1. Vérifier que la fonction f précédemment définie est bien une fonction de densité d’une loi
de probabilité sur l’intervalle [3 ; 4].
2. Le magasin annonce : « Un client sur trois gagne le panier ! ».
Cette annonce est-elle exacte ?
3. Cette question a pour but de calculer l’espérance mathématique E(X ) de la variable aléa-
toire X .
On rappelle que, pour une variable aléatoire X de densité f sur l’intervalle [a ; b], E(X ) est
Zb
donnée par : E(X ) = x f (x) dx.
a
x
a. Vérifier que la fonction G, définie sur l’intervalle [3 ; 4] par G(x) = ln(x − 2) − , est
x −2
x
une primitive de la fonction x 7−→ sur cet intervalle.
(x − 2)2
b. En déduire la valeur exacte de E(X ), puis sa valeur arrondie au centième.
Interpréter le résultat dans le contexte de l’exercice.
Exercice 4 5 points
Candidats n’ayant pas suivi la spécialité mathématique
Dans la suite, on se place dans le plan muni d’un repère orthonormé direct d’origine O.
p p
2. On considère les points A, B, C d’affixes respectives −2i, 3 + i et 3 − i.
a. Montrer que A, B et C appartiennent à un même cercle de centre O dont on détermi-
nera le rayon.
b. Placer ces points sur une figure que l’on complètera par la suite.
c. On note D le milieu du segment [OB]. Déterminer l’affixe zL du point L tel que AODL
soit un parallélogramme.
3. On rappelle que, dans un repère orthonormé du plan, deux vecteurs de coordonnées res-
pectives (x ; y) et (x ′ ; y ′ ) sont orthogonaux si et seulement si xx ′ + y y ′ = 0.
→
− →
−
a. Soit u et v deux vecteurs du plan, d’affixes respectives z et z ′ .
→
− →
−
Montrer que u et v sont orthogonaux si et seulement si zz ′ est un imaginaire pur.
Exercice 4 5 points
Candidats ayant suivi la spécialité mathématique
On note rµ l’ensemble
¶ µdes¶ matrices colonnes à 2 lignes, à coefficients entiers. µ ¶
u1 v1 u1 v 1
Soit U = et V = deux éléments de r . À U et V , on associe la matrice A = et le
u2 v2 u2 v 2
nombre d(A) = u1 v 2 − u2 v 1 .
On dit que (U , V ) est une base de r si et seulement si, pour tout élément X de r , il existe un
unique couple d’entiers relatifs (a ; b) tel que X = aU + bV .
µ ¶ µ ¶ µ ¶
2 1 10
1. Dans cette question, on pose U = , V= et X =
1 2 10
a. Montrer que X ne peut pas s’écrire X = aU + bV , avec a et b entiers relatifs.
b. Le couple (U , V ) est-il une base de r ?
Dans la suite de l’exercice, on souhaite illustrer sur un exemple la propriété : « si d(A) = 1, alors
(U , V ) est une base de r ».
µ ¶ µ ¶
6 v1
2. En posant U = le but de cette question est de déterminer V tel que d(A) = 1. On
−11 v2
µ ¶
6 v1
rappelle dans ce cas que la matrice A associée au couple (U , V ) s’écrit : A = .
−11 v 2
a. Exprimer la condition d(A) = 1 par une égalité reliant v 1 et v 2 .
b. On considère l’équation (E ) : 11x + 6y = 1, où x et y sont des entiers relatifs.
Donner une solution particulière de l’équation (E ).
c. Résoudre l’équation (E ) dans l’ensemble des entiers relatifs.
µ ¶
v1
d. Déterminer alors une matrice V de r vérifiant d’une part l’égalité d(A) = 1 et, d’
v2
autre part, la condition 0 6 v 1 6 10.
µ ¶ µ ¶ µ ¶
6 5 6 5
3. Dans cette question, on pose U = et V = . Ainsi A = .
−11 −9 −11 −9
a. Montrer que la matrice A est inversible et donner sa matrice inverse A −1 .
b. Soit X un élément de r . µ ¶
a
Montrer que l’égalité X = aU + bV s’écrit matriciellement X = A .
b
c. Déduire des questions précédentes qu’il existe un unique couple d’entiers relatifs
(a ; b) tel que X = aU + bV , c’est-à-dire tel que (U , V ) est une base de r .
µ ¶
2
d. Déterminer ce couple (a ; b) lorsque X = .
3
Sommaire Index
Exercice 1 6 points
Commun à tous les candidats
Partie A
On considère la fonction f définie sur l’ensemble R des nombres réels par :
7 1¡ x ¢
f (x) = − e + e −x
2 2
C
hauteur
1
−3 −2 −1 1 2 3
On admettra que la courbe C admet l’axe des ordonnées pour axe de symétrie.
1. Calculer la hauteur d’un arceau.
2. a. Dans cette question, on se propose de calculer la valeur exacte de la longueur de la
courbe C sur l’intervalle [0 ; α]. On admet que cette longueur est donnée, en mètre,
par l’intégrale :
Zα q
I= 1 + ( f ′ (x))2 d x
0
1
Montrer que, pour tout réel x, on a : 1 + ( f ′ (x))2 = ( e x + e −x )2
4
Baccalauréat S A. P. M. E. P.
Façade nord
A B
1m50
D C
Façade sud
2. On prend 1,92 pour valeur approchée de α. Déterminer, au m2 près, l’aire totale de la bâche
plastique nécessaire pour réaliser cette serre.
Exercice 2 5 points
Commun à tous les candidats
Une plateforme informatique propose deux types de jeux vidéo : un jeu de type A et un jeu de
type B.
Partie A
Les durées des parties de type A et de type B, exprimées en minutes, peuvent être modélisées
respectivement par deux variables aléatoires X A et X B .
La variable aléatoire X A suit la loi uniforme sur l’intervalle [9 ; 25].
La variable aléatoire X B suit la loi normale de moyenne µ et d’écart type 3. La représentation
graphique de la fonction de densité de cette loi normale et son axe de symétrie sont donnés ci-
dessous.
0,15
0,10
0,05
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29
Partie B
On admet que, dès que le joueur achève une partie, la plateforme lui propose une nouvelle partie
selon le modèle suivant :
• si le joueur achève une partie de type A, la plateforme lui propose de jouer à nouveau une
partie de type A avec une probabilité de 0,8 ;
• si le joueur achève une partie de type B, la plateforme lui propose de jouer à nouveau une
partie de type B avec une probabilité de 0,7.
Pour une entier naturel n supérieur ou égal à 1, on note A n et B n les évènements :
A n : « la n-ième partie est une partie de type A. »
B n : « la n-ième partie est une partie de type B. »
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1, on note an la probabilité de l’évènement A n .
A n+1
···
1. a. Recopier et compléter l’arbre pon- An
···
déré ci contre. an B n+1
b. Montrer que pour tout entier naturel
n > 1, on a : ··· A n+1
···
an+1 = 0,5an + 0,3 Bn
···
B n+1
Dans la suite de l’exercice, on note a la probabilité que le joueur joue au jeu A lors de sa première
partie, où a est un nombre réel appartenant à l’intervalle [0 ; 1]. La suite (an ) est donc définie
par : a1 = a, et pour tout entier naturel n > 1, an+1 = 0,5an + 0,3.
2. Étude d’un cas particulier. Dans cette question, on suppose que a = 0,5.
a. Montrer par récurrence, que pour tout entier naturel n > 1, on a : 0 6 an 6 0,6.
b. Montrer que la suite (an ) est croissante.
c. Montrer que la suite (an ) est convergente et préciser sa limite.
3. Étude du cas général. Dans cette question, le réel a appartient à l’intervalle [0 ; 1].
On considère la suite (un ) définie pour tout entier naturel n > 1 par un = an − 0,6.
a. Montrer que la suite (un ) est une suite géométrique.
b. En déduire que pour tout entier naturel n > 1, on a :
an = (a − 0,6) × 0,5n−1 + 0,6.
Exercice 3 4 points
Commun à tous les candidats
Les cinq questions de cet exercice sont indépendantes.
Pour chacune des affirmations suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse et justifier la réponse
choisie.
Une réponse non justifiée n’est pas prise en compte. Une absence de réponse n’est pas pénalisée.
p
1. Dans l’ensemble C des nombres complexes, on considère l’équation (E ) : z 2 − 2 3z + 4 = 0.
On note A et B les points du plan dont les affixes sont les solutions de (E ).
On note O le point d’affixe 0.
Affirmation 1 : Le triangle OAB est équilatéral.
p
2. On note u le nombre complexe : u = 3 + i et on note u son conjugué.
Affirmation 2 : u 2019 + u 2019 = 22019
3. Soit n un entier naturel non nul. On considère la fonction f n définie sur l’intervalle [0 ; +∞[
par :
f n (x) = x e −nx+1 .
Exercice 4 5 points
Pour les candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
On note Z l’ensemble des entiers relatifs. µ ¶
a b
Dans cet exercice, on étudie l’ensemble S des matrices qui s’écrivent sous la forme A = ,
c d
où a, b, c et d appartiennent à l’ensemble
µ ¶ Z et vérifient : ad − bc = 1.
1 0
On note I la matrice identité I =
0 1
Partie A
µ ¶
6 5
1. Vérifier que la matrice A = appartient à l’ensemble S.
−5 −4
µ ¶
a 2
2. Montrer qu’il existe exactement quatre matrices de la forme A = appartenant à
3 d
l’ensemble S ; les expliciter.
3. a. Résoudre dans Z l’équation (E ) : 5x−2y = 1. On pourra remarquer que le couple (1 ; 2)
est une solution particulière de cette équation.
µ ¶
a b
b. En déduire qu’il existe une infinité de matrices de la forme A = qui appar-
2 5
tiennent à l’ensemble S. Décrire ces matrices.
Partie B
µ ¶
a b
Dans cette partie, on note A = une matrice appartenant à l’ensemble S. On rappelle
c d
que a, b, c et d sont des entiers relatifs tels que ad − bc = 1.
1. Montrer que les entiers a et b sont premiers entre eux.
µ ¶
d −b
2. Soit B la matrice : B =
−c a
a. Calculer le produit AB. On admet que AB = B A.
b. En déduire que la matrice A est inversible et donner sa matrice inverse A −1 .
c. Montrer que A −1 appartient à l’ensemble S.
³ ′´ ¡x ¢
x
3. Soient x et y deux entiers relatifs. On note x ′ et y ′ les entiers relatifs tels que y′ =A y
′ ′ ′ ′
a. Montrer que x = d x − by On admet de même que y = a y − cx
b. On note D le PGCD de x et y et on note D ′ le PGCD de x ′ et y ′ . Montrer que D = D ′ .
4. On considère les suites d’entiers
½ naturels (xn ) et (y n ) définies par : x0 = 2019, y 0 = 673 et
xn+1 = 2xn + 3y n
pour tout entier naturel n :
y n+1 = xn + 2y n
En utilisant la question précédente, déterminer, pour tout entier naturel n, le PGCD des
entiers xn et y n .
Exercice 4 5 points
Pour les candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
On considère un cube ABC DE F G H d’arête de longueur 1, dont la figure est donnée en annexe.
On note I le milieu du segment [E F ], J le milieu du segment [E H ] et K le point du segment [AD]
−−→ 1 −−→
tel que AK = AD .
4
On note P le plan passant pat I et parallèle au plan (F H K ).
Partie A
Dans cette partie, les constructions demandées seront effectuées sans justification sur la figure
donnée en annexe, à rendre avec la copie.
1. Le plan (F H K ) coupe la droite (AE ) en un point qu’on note M. Construire le point M.
2. Construire la section du cube par le plan P .
Partie B
−−→ −−→ −−→
Dans cette partie, on munit l’espace du repère orthonormé (A ; AB , AD , AE ).
On rappelle que P est le plan passant par I et parallèle au plan (F H K ).
4
→
−
1. a. Montrer que le vecteur n 4 est un vecteur normal au plan (F H K ).
−3
b. En déduire qu’une équation cartésienne du plan (F H K ) est : 4x + 4y − 3z − 1 = 0.
c. Déterminer une équation du plan P .
d. Calculer les coordonnées du point M ′ , point d’intersection du plan P et de la droite
(AE ).
2. On note ∆ la droite passant par le point E et orthogonale au plan P .
a. Déterminer une représentation paramétrique de la droite ∆.
b. Calculer les coordonnées du point L, intersection de la droite ∆ et du plan (ABC ).
c. Tracer les droite ∆ sur la figure donnée en annexe.
d. Les droites ∆ et (BF ) sont-elles sécantes ? Qu’en est-il des droites ∆ et (CG) ? Justifier.
H G
J
•
I
E • F
D C
K
•
A B
Sommaire Index
Exercice 1 6 points
Commun à tous les candidats
Les parties A et B peuvent être abordées de façon indépendante.
Deux groupes de scientifiques, des spécialistes en environnement et des biologistes, étudient
l’évolution d’une population de grenouilles autour d’un étang.
Exercice 2 5 points
Commun à tous les candidats
Dans cet exercice, les probabilités demandées seront précisées à 10−4 près.
Lors d’une communication électronique, tout échange d’information se fait par l’envoi d’une
suite de 0 ou de 1, appelés bits, et cela par le biais d’un canal qui est généralement un câble
électrique, des ondes radio, ...
Une suite de 8 bits est appelé un octet. Par exemple, 10010110 est un octet.
Partie A
On se place dans le cas où l’on envoie, sur le canal, successivement 8 bits qui forment un octet.
On envoie un octet au hasard. On suppose la transmission de chaque bit indépendante de la
transmission des bits précédents. On admet que la probabilité qu’un bit soit mal transmis est
égale à 0,01.
On note X la variable aléatoire égale au nombre de bits mal transmis dans l’octet lors de cette
communication.
Partie B
Les erreurs de transmission des bits sont liées à la présence de bruits parasites sur le canal de
communication comme l’illustre la figure ci-dessous :
On admet que l’information d’un bit reçu, incluant le bruit, peut être modélisée à l’aide d’une
variable aléatoire continue qui suit une loi normale dont l’espérance est liée à la valeur du bit
envoyé.
On envoie un bit de valeur 1. On admet que l’information reçue d’un bit de valeur 1 peut être
modélisée par une variable aléatoire R qui suit la loi normale d’espérance 1 et d’écart-type 0,3.
On considère que le bit reçu n’est pas correctement interprété lorsque la valeur de R est inférieure
ou égale à 0,4.
Calculer la probabilité que le bit reçu ne soit pas correctement interprété.
Partie C
Afin de détecter si un ou plusieurs bits de l’octet sont mal transmis, on utilise un protocole de
détection d’erreur. Il consiste à ajouter, à la fin de l’octet à transmettre, un bit, appelé bit de parité
et qui est transmis après les huit bits de l’octet.
On s’intéresse désormais à la transmission de l’octet suivi de son bit de parité.
Une étude statistique a permis d’obtenir que :
• la probabilité que les huit bits (octet) soient transmis sans erreur vaut 0,922 ;
• la probabilité que les huit bits (octet) soient transmis avec exactement une erreur vaut
0,075 ;
• si les huit bits (octet) ont été transmis sans erreur, la probabilité que le bit de parité soit
envoyé sans erreur vaut 0,99 ;
• si les huit bits (octet) ont été transmis avec exactement une erreur, la probabilité que le bit
de parité ait été envoyé sans erreur vaut 0,9 ;
• si les huit bits (octet) ont été transmis avec au moins deux erreurs, la probabilité que le bit
de parité soit envoyé sans erreur vaut 0,99.
On choisit au hasard un octet suivi de son bit de parité. On considère les évènements suivants :
• Z : « les huit bits de l’octet sont transmis avec aucune erreur » ;
• E : « les huit bits de l’octet sont transmis avec exactement une erreur » ;
• D : « les huit bits de l’octet sont transmis avec au moins deux erreurs » ;
• B : « le bit de parité est transmis sans erreur ».
Exercice 3 4 points
Commun à tous les candidats
Pour chacune des quatre affirmations suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse, en justifiant la
réponse.
Une réponse non justifiée n’est pas prise en compte.
p
1. On considère le nombre complexe z = 1 + i 3.
Affirmation 1 : Le nombre complexe z 2 est un réel positif.
Affirmation 2 : L’argument du nombre complexe z 2 019 vaut 0 modulo 2π.
³ →
− → −´
Dans ce qui suit, le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct O ; u , v .
z ′ = z(1 − z).
Affirmation 4 : Il existe une infinité de points M confondus avec leur point image M ′ .
Exercice 4 5 points
Pour les candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Sur la figure donnée en annexe 2 ³à rendre avec la copie, on considère le cube ABCDEFGH de côté
→
− → −´
− →
6 cm dans le repère orthonormé A, ı , , k , l’unité étant le cm.
On admet que le point I a pour coordonnées (6 ; 0 ; 3) dans ce repère.
On appelle L le milieu du segment [FG].
On appelle P le plan défini par les trois points E, I et L.
aire de la base × hauteur
On rappelle que le volume du tétraèdre est donné par la formule V = .
3
1
→
−
1. a. Montrer que le vecteur n −2 est un vecteur normal au plan P .
2
b. Déterminer une équation cartésienne du plan P .
2. Justifier que le volume du tétraèdre FELI est 9 cm3 .
0,99 B
Z
0,922 ... B
0,9 B
...
E
... B
... ... B
D
... B
Annexe 2 de l’exercice 4 : Pour les candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
À rendre avec la copie
E
b
F
b
L
b
b
H
b
G
b
b
I b
→
−
k A
b
b
b b
b
b →
− →
− b
b ı
B b b
b
b
b
D
Sommaire Index
Partie A
L’association envisage de proposer en outre des livraisons d’œufs frais. Pour savoir si ses adhé-
rents sont intéressés, elle réalise un sondage.
On interroge un adhérent au hasard. On considère les évènements suivants :
• A : « l’adhérent choisit un panier de petite taille » ;
• B : « l’adhérent choisit un panier de taille moyenne » ;
• C : « l’adhérent choisit un panier de grande taille » ;
• F : « l’adhérent est intéressé par une livraison d’œufs frais ».
On dispose de certaines données, qui sont résumées dans l’arbre ci-dessous :
F
3
4
A
F
2
3
F
3
1 5
4 B
Partie B
1. La masse, en gramme, d’un panier de grande taille peut être modélisée par une variable
aléatoire, notée X , suivant une loi normale d’espérance 5 000 et d’écart- type 420. Un panier
de grande taille est déclaré non conforme lorsque sa masse est inférieure à 4,5 kg.
On choisit au hasard un panier de grande taille.
Quelle est la probabilité, arrondie au centième, qu’il soit non conforme ?
2. Les responsables de l’association décident de modifier la méthode de remplissage. Avec
cette nouvelle méthode, la masse, en gramme, d’un panier de grande taille est désormais
modélisée par une variable aléatoire, notée Y , suivant une loi normale d’espérance 5 000
et d’écart-type σ. La probabilité qu’un panier de grande taille choisi au hasard soit non
conforme est alors de 0,04.
Déterminer la valeur de σ arrondie à l’unité.
Partie C
Depuis plusieurs années, les associations distribuant des produits frais à leurs adhérents se dé-
veloppent dans tout le pays et connaissent un succès grandissant.
Lors d’une émission de radio consacrée à ce sujet, un journaliste annonce que 88 % des adhérents
de ces associations sont satisfaits.
Un auditeur intervient dans l’émission pour contester le pourcentage avancé par le journaliste. à
l’appui de son propos, l’auditeur déclare avoir réalisé un sondage auprès de 120 adhérents de ces
associations et avoir constaté que, parmi eux, seuls 100 ont indiqué être satisfaits.
La contestation de l’auditeur est-elle fondée ?
E XERCICE 2 5 points
Commun à tous les candidats
³ →
− → − → −´
L’espace est rapporté à un repère orthonormé O ; ı , , k .
On considère les points A(10 ; 0 ; 1), B(1 ; 7 ; 1) et C(0 ; 0 ; 5).
z
C b
b
E
D b
F b
B
y
O
b
E XERCICE 3 5 points
Commun à tous les candidats
Soit g la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par
g (x) = 4x − x ln x.
Partie A
10
Le graphique ci-contre représente une partie 9
de la courbe représentative de la fonction g 8
7
obtenue par un élève sur sa calculatrice. Cet
6
élève émet les deux conjectures suivantes : 5
4
• il semble que la fonction g soit positive ; 3
2
• il semble que la fonction g soit stricte- 1
ment croissante.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
L’objectif de cette partie est de valider ou d’invalider chacune de ces conjectures.
Partie B
Dans cette partie, on poursuit l’étude de la fonction g .
1. a. On rappelle que
ln t
lim = 0.
t →+∞ t
En déduire que
lim x ln x = 0.
x→0
1 2
G(x) = x (9 − 2ln x).
4
On admet que la fonction G est dérivable sur ]0 ; +∞[.
a. Démontrer que la fonction G est une primitive de la fonction g sur ]0 ; +∞[.
b. L’affirmation suivante est-elle vraie ? Zα
« Il n’existe aucun réel α strictement supérieur à 1 tel que g (x) dx = 0. »
1
E XERCICE 4 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Les parties A et B de cet exercice sont indépendantes.
Partie A
Pour chacune des trois affirmations suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse, en justifiant la
réponse.
Il est attribué un point par réponse correctement justifiée. Une réponse non justifiée n’est pas prise
en compte, une absence de réponse n’est pas pénalisée.
¡ ¢
1. On considère la suite p n définie pour tout entier naturel n, par
p n = n 2 − 42n + 4.
¡ ¢
Affirmation 1 : La suite p n est strictement décroissante.
2. Soit a un nombre réel. On considère les suites (un ) et (v n ) définies par :
q
1
• u0 = a et, pour tout entier naturel n, un+1 = un2 + 8 ;
3
• v n = un2 − 1 pour tout entier naturel n.
Affirmation 2 : La suite (v n ) est une suite géométrique.
3. On considère une suite (w n ) qui vérifie, pour tout entier naturel n,
n 2 6 (n + 1)2 w n 6 n 2 + n.
Partie B
1
On considère la suite (U n ) définie par U 0 = et, pour tout entier naturel n,
2
2U n
U n+1 = .
1 +U n
1. Calculer U 1 que l’on écrira sous la forme d’une fraction irréductible.
2. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n,
2n
Un = .
1 + 2n
3. On considère les trois algorithmes suivants dans lesquels les variables n, p et u sont du type
nombre. Pour un seul de ces trois algorithmes la variable u ne contient pas le terme U n en
fin d’exécution.
Déterminer lequel en justifiant votre choix.
E XERCICE 4 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Une ville possède deux ports maritimes :
• un port de plaisance A ;
• un port de commerce B.
Le port de plaisance A n’a pas d’accès direct à l’océan mais est relié au port de commerce B qui,
lui, est ouvert sur l’océan. Un passant, installé en terrasse sur le port de plaisance A, jette une
bouteille dans l’eau.
À l’instant 0, la bouteille se trouve dans le port A.
Soit n un entier naturel.
On admet que :
• quand la bouteille est dans le port A au bout de n heures, la probabilité qu’elle y soit encore
3
l’heure suivante est ;
5
• quand la bouteille est dans le port B au bout de n heures, la probabilité qu’elle soit dans
1
le port A l’heure suivante est et la probabilité qu’elle se trouve toujours dans le port B
10
1
l’heure suivante est ;
15
• le port A n’ayant pas d’accès direct à l’océan, lorsque la bouteille est dans le port A, elle ne
peut pas se trouver dans l’océan l’heure suivante ;
• une fois dans l’océan, la bouteille ne revient jamais dans les ports.
Soient les évènements :
• A n : « la bouteille se trouve dans le port A au bout de n heures » ;
• B n : « la bouteille se trouve dans le port B au bout de n heures » ;
• C n : « la bouteille se trouve dans l’océan au bout de n heures ».
On note an , b n et c n les probabilités respectives de ces évènements.
Ainsi on a a0 = 1, b 0 = 0 et c 0 = 0.
a. Démontrer que la probabilité que la bouteille soit dans l’océan au bout de n heures
µ ¶n−1
2
est égale à 1 − .
3
b. On considère l’algorithme ci-dessous :
n ←1
µ ¶n−1
2
Tant que 1 − < 0,9
3
n ← n +1
Fin Tant que
A n+1
An
B n+1
A n+1
Bn B n+1
C n+1
1
Cn C n+1
Sommaire Index
Exercice 1 4 points
Commun à tous les candidats
Lors d’un examen professionnel, chaque candidat doit présenter un dossier de type A ou un dos-
sier de type B ; 60 % des candidats présentent un dossier de type A, les autres présentant un dos-
sier de type B.
Le jury attribue à chaque dossier une note comprise entre 0 et 20. Un candidat est reçu si la note
attribuée à son dossier est supérieure ou égale à 10.
On choisit au hasard un dossier.
On admet qu’on peut modéliser la note attribuée à un dossier de type A par une variable aléatoire
X suivant la loi normale d’espérance 11,3 et d’écart-type 3, et la note attribuée à un dossier de
type B par une variable aléatoire Y suivant la loi normale d’espérance 12,4 et d’écart type 4,7.
On pourra noter A l’évènement : « le dossier est un dossier de type A », B l’évènement : « le dossier
est un dossier de type B », et R l’évènement : « le dossier est celui d’un candidat reçu à l’examen ».
Les probabilités seront arrondies au centième.
1. Le dossier choisi est de type A. Quelle est la probabilité que ce dossier soit celui d’un can-
didat reçu à l’examen ? On admet que la probabilité que le dossier choisi, sachant qu’il est
de type B, soit celui d’un candidat reçu est égale à 0,70.
2. Montrer que la probabilité, arrondie au centième, que le dossier choisi soit celui d’un can-
didat reçu à l’examen est égale à 0,68.
3. Le jury examine 500 dossiers choisis aléatoirement parmi les dossiers de type B. Parmi ces
dossiers, 368 sont ceux de candidats reçus à l’examen.
Un membre du jury affirme que cet échantillon n’est pas représentatif. Il justifie son affir-
mation en expliquant que dans cet échantillon, la proportion de candidats reçus est trop
grande.
Quel argument peut-on avancer pour confirmer ou contester ses propos ?
4. Le jury décerne un « prix du jury » aux dossiers ayant obtenu une note supérieure ou égale
à N , où N est un nombre entier. La probabilité qu’un dossier choisi au hasard obtienne le
« prix du jury » est comprise entre 0,10 et 0,15.
Déterminer le nombre entier N .
Exercice 2 6 points
Commun à tous les candidats
On donne ci-dessous la représentation graphique C g dans un repère orthogonal d’une fonction
g définie et continue sur R. La courbe C g est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées et se
situe dans le demi-plan y > 0.
Baccalauréat S A. P. M. E. P.
1,2
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
Partie A
Les justifications des réponses aux questions suivantes pourront s’appuyer sur des considéra-
tions graphiques.
Partie B
1. Étude de g
a. Déterminer les limites de la fonction g aux bornes de son ensemble de définition.
b. Calculer la fonction dérivée de g et en déduire le tableau de variations de g sur R.
c. Préciser le maximum de g sur R. En déduire que g (1) 6 1.
2. On note E l’ensemble des points M situés entre la courbe C g , l’axe des abscisses et les
droites d’équation x = 0 et x = 1. On appelle I l’aire de cet ensemble.
On rappelle que :
Z1
I = G(1) = g (u) du.
0
1,0 b bc
bc
bc bc
bc bc
bc
b bc
bc
b
b b
0,8 bc bc
bc
bc
bc bc
b
b
b bc
bc
b
b
bc
b b
b b bc
0,6 b
b
bc
b
b b b
b b
b b b bc
b
b bc
b
b
b b b bc
b
b b
0,4 b
b
b
b
b
b
b
b b b b
b
b b
b b b b
b
0,2 b
b b
b
b b b b
b b
b
b b
b b
b b
b b b
b
0 b b
c ←0
Pour i variant de 1 à n faire :
x ← ALEA
y ← ALEA
Si y 6 . . . alors
c ← ...
fin Si
fin Pour
f ← ...
Partie C
2
On rappelle que la fonction g est définie sur R par g (u) = e−u et que la fonction G est définie sur
R par :
Zt
G(t ) = g (u) du.
0
On se propose de déterminer une majoration de G(t ) pour t > 1.
1. Un résultat préliminaire.
1
On admet que, pour tout réel u > 1, on a g (u) 6 .
u2
En déduire que, pour tout réel t > 1, on a :
Zt
1
g (u) du 6 1 − .
1 t
2. Montrer que, pour tout réel t > 1,
1
G(t ) 6 2 − .
t
Que peut-on dire de la limite éventuelle de G(t ) lorsque t tend vers +∞ ?
Exercice 3 5 points
Commun à tous les candidats
Préciser si chacune des affirmations suivantes est vraie ou fausse en justifiant votre réponse.
|z − 6| = |z + 5i|.
Affirmation 3 :
« L’ensemble S est un cercle. »
³ →− →− → −´
3. On munit l’espace d’un repère orthonormé O ; ı , , k . On note d la droite dont une
représentation paramétrique est :
x = −1 + t
d: y = 2−t t ∈ R.
z = 3+t
→−
On note d ′ la droite passant par le point B(4 ; 4 ; −6) et de vecteur directeur v (5 ; 2 ; −9).
Affirmation 4 :
« Les droites d et d ′ sont coplanaires. »
4. On considère le cube ABCDEFGH représenté ci-dessous.
E
H
F G
Affirmation 5 :
−−→
« Le vecteur DE est un vecteur normal au plan (ABG). »
A D
B C
Exercice 4 5 points
Pour les candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Soit f la fonction définie sur l’intervalle [0 ; 4] par
2 + 3x
f (x) = .
4+x
Partie A
On considère la suite (un ) définie par :
1. Calculer u1 .
2. Montrer que la fonction f est croissante sur l’intervalle [0 ; 4].
3. Montrer que pour tout entier naturel n,
1 6 un+1 6 un 6 3.
2 + 3ℓ
ℓ=
4+ℓ
c. Déterminer la valeur de la limite ℓ.
Partie B
On considère la suite (v n ) définie par :
Exercice 4 5 points
Pour les candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Les deux parties sont indépendantes.
Partie A
Un laboratoire étudie l’évolution d’une population d’insectes parasites de plantes.
Cette évolution comporte deux stades : un stade larvaire et un stade adulte qui est le seul au cours
duquel les insectes peuvent se reproduire.
L’observation de l’évolution de cette population conduit à proposer le modèle suivant.
Chaque semaine :
Pour tout entier naturel n, on note ℓn le nombre de larves et an le nombre d’adultes au bout de n
semaines. µ ¶
ℓn
Pour tout entier naturel n, on note X n la matrice colonne définie par : X n =
an
1. Montrer que, pour tout entier naturel n, X n+1 = AX n où A est la matrice : ( 0,25 2)
µ ¶
0,25 2
A= .
0,5 0,25
µ ¶ µ ¶
2 a
2. On note U et V les matrices colonnes : U = et V = , où a est un nombre réel.
1 1
a. Montrer que AU = 1,25U .
b. Déterminer le réel a tel que AV = −0,75V .
Dans les questions 3 et 4, le réel a est fixé de sorte qu’il est la solution de AV = −0,75V .
3. On admet qu’il existe deux nombres réels α et β tels que : X 0 = αU + βV et α > 0.
a. Montrer que, pour tout entier naturel n, X n = α(1,25)n U + β(−0,75)n V .
½ ¡ ¢
ℓn = 2(1,25)n ¡α − β(−0,6)n ¢
b. En déduire que pour tout entier naturel n :
an = (1,25)n α + β(−0,6)n .
ℓn
4. Montrer que lim = 2. Interpréter ce résultat dans le contexte de l’exercice.
n→+∞ an
Partie B
Annexe
1,0
Cf
0,9
0,8
D
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1
Sommaire Index
E XERCICE 1 6 points
Commun à tous les candidats
Les parties A, B et C peuvent être traitées de façon indépendante.
Dans tout l’exercice, les résultats seront arrondis à 10−3 .
Le roller de vitesse est un sport qui consiste à parcourir une certaine distance le plus rapidement
possible en rollers. Dans le but de faire des économies, un club de roller de vitesse s’intéresse à la
gestion de ses chronomètres et des roulements de ses rollers.
Partie A :
On note T la variable aléatoire égale à la durée de vie, en mois, d’un chronomètre et on admet
qu’elle suit une loi exponentielle de paramètre λ = 0,0555.
Partie B :
Ce club fait des commandes groupées de roulements pour ses adhérents auprès de deux fournis-
seurs A et B.
• Le fournisseur A propose des tarifs plus élevés mais les roulements qu’il vend sont sans
défaut avec une probabilité de 0,97.
• Le fournisseur B propose des tarifs plus avantageux mais ses roulements sont défectueux
avec une probabilité de 0,05.
On choisit au hasard un roulement dans le stock du club et on considère les évènements :
A : « le roulement provient du fournisseur A »,
B : « le roulement provient du fournisseur B »,
D : « le roulement est défectueux ».
Partie C :
Le diamètre intérieur standard d’un roulement sur une roue de roller est de 8 mm.
On note X la variable aléatoire donnant en mm le diamètre d’un roulement et on admet que X
suit une loi normale d’espérance 8 et d’écart type 0,1.
Un roulement est dit conforme si son diamètre est compris entre 7,8 mm et 8,2 mm.
E XERCICE 2 5 points
Commun à tous les candidats
La vasopressine est une hormone favorisant la réabsorption de l’eau par l’organisme.
Le taux de vasopressine dans le sang est considéré normal s’il est inférieur à 2,5 µg/mL.
Cette hormone est sécrétée dès que le volume sanguin diminue. En particulier, il y a production
de vasopressine suite à une hémorragie.
On utilisera dans la suite la modélisation suivante :
1
f (t ) = 3t e− 4 t + 2 avec t > 0,
où f (t ) représente le taux de vasopressine (en µg/mL) dans le sang en fonction du temps t (en
minute) écoulé après le début d’une hémorragie.
3 1
f ′ (t ) = (4 − t )e− 4 t .
4
3. a. Étudier le sens de variation de f sur l’intervalle [0 ; +∞[ et dresser le tableau de varia-
tions de la fonction f (en incluant la limite en +∞ ).
b. À quel instant le taux de vasopressine est-il maximal ?
Quel est alors ce taux ? On en donnera une valeur approchée à 10−2 près.
4. a. Démontrer qu’il existe une unique valeur t0 appartenant à [0 ; 4] telle que f (t0 ) = 2,5.
En donner une valeur approchée à 10−3 près.
On admet qu’il existe une unique valeur t1 appartenant à [4 ; +∞[ vérifiant f (t1 ) = 2,5.
On donne une valeur approchée de t1 à 10−3 près : t1 ≈ 18,930.
b. Déterminer pendant combien de temps, chez une personne victime d’une hémorra-
gie, le taux de vasopressine reste supérieur à 2,5 µg/mL dans le sang.
1
5. Soit F la fonction définie sur [0 ; +∞[ par F (t ) = −12(t + 4)e− 4 t + 2t .
a. Démontrer que la fonction
Z F est une primitive de la fonction f et en déduire une
t1
valeur approchée de f (t ) dt à l’unité près.
t0
b. En déduire une valeur approchée à 0,1 près du taux moyen de vasopressine, lors d’un
accident hémorragique durant la période où ce taux est supérieur à 2,5 µg/mL.
E XERCICE 3 4 points
Commun à tous les candidats
On considère un cube ABCDEFGH.
Le point M est le milieu de [BF], I est le milieu de [BC], le point N est défini par la relation
−−→ 1 −−→
CN = GC et le point P est le centre de la face ADHE.
2
E H
F G
+
M
+
A D
+
B I C
+
Partie A :
Partie B :
³ −−→ −−→ −→´
On munit l’espace du repère orthonormé A ; AB , AD, AE .
1
→
−
1. Justifier que le vecteur n 2 est un vecteur normal au plan (MNP).
2
En déduire une équation cartésienne du plan (MNP).
2. Déterminer un système d’équations paramétriques de la droite (d) passant par G et ortho-
gonale au plan (MNP).
µ ¶
2 1 1
3. Montrer que la droite (d) coupe le plan (MNP) au point K de coordonnées ; ; .
3 3 3
En déduire la distance GK.
4. On admet que les quatre points M, E, D et I sont coplanaires et que l’aire du quadrilatère
9
MEDI est unités d’aire.
8
Calculer le volume de la pyramide GMEDI.
E XERCICE 4 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
u 10
n+1 = 3 −
On considère la suite (un ) définie pour tout entier n > 0 par : un + 4
u0 = 5
Partie A :
Partie B :
un − 1
On considère la suite (v n ) définie pour tout entier naturel n par v n = .
un + 2
Partie C :
u←5
On considère l’algorithme ci-contre. n←0
Tant que u > 1,01
1. Après exécution de l’algorithme, quelle valeur est contenue n ← n +1
dans la variable n ? 10
u ← 3−
2. À l’aide des parties A et B, interpréter cette valeur. u +4
Fin du Tant que
E XERCICE 4 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Partie A :
Soient a et b deux entiers naturels tels que a > b.
Partie B :
On considère la suite (un ) définie par u0 = 0, u1 = 1 et pour tout entier naturel n par :
1. Justifier que pour tout entier naturel n, Vn+1 = AVn où A est une matrice carrée d’ordre 2
dont on précisera les coefficients.
µ ¶
1 4
2. On pose P = .
1 1
a. Justifier que P est inversible et donner P −1 .
µ ¶
1 0
b. Vérifier que P −1 AP est la matrice diagonale D = .
0 4
3. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n non nul, A n = P D n P −1 .
4. Soit un entier naturel n non nul. Calculer les coefficients de la matrice A n .
5. On admettra que pour tout entier naturel n non nul, Vn = A n V0 .
1 1
Justifier que pour tout entier naturel n, un = − + × 4n .
3 3
6. a. Vérifier que pour tout entier naturel n, un+1 = 4un + 1.
b. En déduire PGCD(un+1 , un ) pour tout entier naturel n.
¡ ¢
c. Déterminer pour tout entier naturel n, PGCD 4n+1 − 1, 4n − 1 .
ANNEXE
À compléter et à remettre avec la copie
EXERCICE 3
E H
F G
+
M
+
A D
+
B I C
N
+
EXERCICE 4
A ← 43 − 1
B ← 42 − 1
Tant que . . . . . . :
Si A > B, alors :
A ← ...
Sinon :
B ← ...
Fin Si
Fin Tant que
Sommaire Index
Dans chaque exercice, le candidat peut admettre un résultat précédemment donné dans le texte
pour aborder les questions suivantes, à condition de l’indiquer clairement sur la copie.
Le candidat est invité à faire figurer sur la copie toute trace de recherche, même incomplète ou non
fructueuse, qu’il aura développée.
Il est rappelé que la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements seront prises
en compte dans l’appréciation des copies.
Exercice 1 5 points
Commun à tous les candidats
Partie A
On suppose dans cette partie que l’entreprise vend des lots de carrelage contenant 25 % de car-
reaux avec motif et 75 % de carreaux blancs.
Lors d’un contrôle qualité on observe que :
• 2,25% des carreaux sont fissurés ;
• 6% des carreaux avec motif sont fissurés.
On prélève au hasard un carreau.
On note M l’évènement « le carreau a un motif » et F l’évènement « le carreau est fissuré ».
Partie B
On modélise l’épaisseur en millimètre d’un carreau pris au hasard par une variable aléatoire X
qui suit une loi normale d’espérance µ = 11 et d’écart type σ.
Un carreau est commercialisable si son épaisseur mesure entre 10,1 mm et 11,9 mm.
On sait que 99 % des carreaux sont commercialisables.
X − 11
Z= .
σ
a. Donner la loi suivie par la variable aléatoire Z .
¡ ¢
b. Démontrer que P Z 6 − 0,9 σ = 0,005.
c. En déduire la valeur de σ arrondie au centième.
Baccalauréat S A. P. M. E. P.
Partie C
2
C1
1
0
1 2 3 4 5 6
−1
C2
−2
−3
Exercice 2 5 points
Commun à tous les candidats
On considère la fonction f définie sur [0 ; +∞[ par
µ ¶
3x + 1
f (x) = ln .
x +1
On admet que la fonction f est dérivable sur [0 ; +∞[ et on note f ′ sa fonction dérivée.
On note C f la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthogonal.
1 Cf
0
0 1 2 3 4 5
Partie A
2
f ′ (x) =
(x + 1)(3x + 1)
b. En déduire que la fonction f est strictement croissante sur [0 ; +∞[.
Partie B
Partie C
x 0 x0 +∞
g (x0 )
Variations
de la
fonction g
0 −∞
1. Démontrer que l’équation g (x) = 0 admet une unique solution strictement positive. On la
note α.
2.
a. Recopier et compléter l’algorithme ci-contre afin que
la dernière valeur prise par la variable x soit une va- x ← 0,22
leur approchée de α par excès à 0,01 près. Tant que . . . . . . . . . faire
x ← x + 0,01
b. Donner alors la dernière valeur prise par la variable x Fin de Tant que
lors de l’exécution de l’algorithme.
Exercice 3 5 points
Commun à tous les candidats
Soit ABCDEFGH un cube et I le centre du carré ADHE, c’est-à-dire, le milieu du segment [AH] et
du segment [ED]. Soit J un point du segment [CG].
La section du cube ABCDEFGH par le plan (FIJ) est le quadrilatère FKLJ.
K H K
F F
G
I I
+
A L A L
D D
J J
B B
C C
Figure 1 Figure 2
Partie A
µ ¶
2
Dans cette partie, le point J a pour coordonnées 1 ; 1 ;
5
µ ¶
1 1
1. Démontrer que les coordonnées du point I sont 0 ; ; .
2 2
−1
→
−
a. Démontrer que le vecteur n 3 est un vecteur normal au plan (FIJ).
5
b. Démontrer qu’une équation cartésienne du plan (FIJ) est
−x + 3y + 5z − 4 = 0.
H
K
G
M
+
I
+
A L
D
J
Figure 1
−−→ −→
3. a. Calculer BM . BF .
b. En déduire une valeur approchée au degré près de l’angle MBF.
Partie B
Exercice 4 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Les parties A et B sont indépendantes.
Partie A
On considère l’équation (E ) :
25z 2 − 14z + 25 = 0.
+
de module 1. i πh
3. On note α le réel de l’intervalle 0 ;
2
tel que
G B
+
7 24
cos α = et sin α = .
25 25
Écrire les solutions de (E ) sous forme ex-
+
ponentielle en fonction de α. F C
4. La figure ci-contre fait apparaître huit
points du cercle unité. Deux de ces huit
points ont une affixe solution de l’équa-
+
tion (E ). Lesquels ? E D
Partie B
Pour chacune des trois affirmations suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse, en justifiant la
réponse.
Il est attribué un point par réponse exacte correctement justifiée. Une réponse non justifiée ne rap-
porte aucun point. Une absence de réponse n’est pas pénalisée.
1. Affirmation A :
à p !2 019
1 3
+i = 1.
2 2
1
2. Soit z le nombre complexe (2 + 5i).
6
Affirmation B :
lim |z|n = 0.
n→+∞
Affirmation C :
7 3
Pour tout nombre réel a de [−π ; 0] tel que cos(2a) = , on a sin(a) = − .
25 5
Exercice 4 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
On considère la suite (an ) définie pour tout entier naturel n par
42n+1 + 1
an = .
5
1. Calculer a2 et a3 .
2. Démontrer que, pour tout entier naturel n, an+1 = 16an − 3.
3. Démontrer que, pour tout entier naturel n, an est un nombre entier naturel.
4. Dans cette question on utilise l’égalité de la question 2. afin de démontrer plusieurs pro-
priétés des termes de la suite (an ).
a. Pour tout entier naturel n, on note dn le plus grand diviseur commun de an et an+1 .
Démontrer que, pour tout entier naturel n, dn est égal à 1 ou à 3.
b. Démontrer que, pour tout entier naturel n, an+1 ≡ an [3].
c. Vérifier que a0 ≡ 1 [3].
En déduire que, pour tout entier naturel n, le nombre an n’est pas divisible par 3.
d. Démontrer alors que, pour tout entier naturel n, an et an+1 sont premiers entre eux.
5. L’objectif de cette question est de démontrer que, pour tout entier n supérieur ou égal à 2,
le nombre an n’est pas premier.
On pose, pour tout entier naturel n,
¡ ¢ ¡ ¢
b n = 2n+1 2n − 1 + 1 et c n = 2n+1 2n + 1 + 1.
5an = b n c n .
5 divise b n ou 5 divise c n .
Exercice 1 6 points
Commun à tous les candidats
Partie A
On considère la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; +∞[ par
1
f (x) = (ax + b) e − 2 x ,
où a et b désignent deux nombres réels. On admet que cette fonction est dérivable sur l’intervalle
[0 ; +∞[ et on note f ′ sa fonction dérivée.
Sa courbe représentative C f est tracée ci-dessous.
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Elle coupe l’axe des ordonnées au point d’ordonnée 1 et admet une tangente horizontale au point
d’abscisse 1.
Partie B
Pour la suite de l’exercice, on admet que la fonction f est définie sur [0 ; +∞[ par :
1
f (x) = (x + 1) e − 2 x .
à 1
!
2x 1
1. a. Justifier que, pour tout réel x positif, f (x) = 2 1
+ e−2x.
e 2x
f (x)
x
1. Pourquoi le mur de droite doit-il être placé à environ 10 mètres du mur de gauche ?
1
2. Vérifier que la fonction G définie sur [0 ; 10] par G(x) = (−2x − 4) e − 2 x est une primitive de
1
la fonction g définie sur [0 ; 10] par g (x) = x e − 2 x .
3. En déduire une primitive de la fonction f sur l’intervalle [0 ; 10].
4. Pour pouvoir créer un terrain de sport sur sable, on décide de niveler le tas de sable, c’est-
à-dire de l’étaler à une même hauteur entre les deux murs.
Quelle sera la hauteur du tas de sable une fois le nivellement réalisé ? Expliquer le raison-
nement et arrondir le résultat au centimètre.
Exercice 2 5 points
Commun à tous les candidats
Les probabilités seront arrondies si nécessaire au millième.
Partie A
Une antenne relais chargée d’acheminer des communications est exploitée par trois opérateurs :
l’opérateur A, l’opérateur B et l’opérateur C.
Par ailleurs, cette antenne utilise deux types de canal : le canal vocal (pour les communications
téléphoniques) et le canal internet (pour les communications par texto ou par mail).
On dispose des données suivantes :
• 40 % des communications passent par l’opérateur A ;
25 % des communications passent par l’opérateur B ;
• 10 % des communications passant par l’opérateur A utilisent le canal vocal ;
• 20 % des communications passant par l’opérateur B utilisent le canal vocal ;
• 20 % de l’ensemble des communications utilisent le canal vocal.
On choisit une communication au hasard et on considère les évènements :
• A : « la communication passe par l’opérateur A » ;
B : « la communication passe par l’opérateur B » ;
• C : « la communication passe par l’opérateur C » ;
• V : « la communication utilise le canal vocal ».
1. À l’aide des valeurs de l’énoncé, compléter les pointillés indiqués sur les branches de l’arbre
pondéré donné en ANNEXE à rendre avec la copie.
2. Calculer la probabilité que la communication passe par l’opérateur A et utilise le canal vo-
cal.
3. La communication passe par l’opérateur C. Quelle est la probabilité qu’elle soit acheminée
par le canal vocal ?
Partie B
Cette antenne relais couvre une zone géographique bien définie appelée cellule. Dans cette cel-
lule, les ressources radio sont limitées à 350 appels simultanés. Cela signifie qu’au-delà de 350
appels, l’antenne relais est saturée.
Dans cette cellule, 1 600 personnes possèdent chacune un téléphone mobile.
À un instant donné, on choisit au hasard une personne parmi les 1 600 personnes de la cellule.
On admet que la probabilité que cette personne passe un appel téléphonique est égale à 0,2.
On admet en outre que les 1 600 personnes de la cellule agissent indépendamment les unes des
autres.
On note X la variable aléatoire égale au nombre de personnes passant un appel à un instant
donné dans cette cellule.
1. Quelle est la loi de probabilité suivie par la variable aléatoire X ? On précisera ses para-
mètres.
2. Calculer l’espérance de la variable aléatoire X et interpréter le résultat.
3. Calculer la probabilité que l’antenne ne soit pas saturée.
Partie C
On considère une autre cellule dans laquelle le nombre de personnes passant un appel télépho-
nique au même moment est modélisé par une variable aléatoire Y suivant une loi normale d’es-
pérance µ = 335 et d’écart-type σ inconnu,
1. On a constaté que, dans cette cellule, la probabilité que l’antenne soit saturée est 0,001 5.
On rappelle que l’antenne est saturée lorsque le nombre de personnes passant un appel
téléphonique au même moment est supérieur à 350.
a. Sur l’ANNEXE à rendre avec la copie, on a réalisé un croquis donnant l’allure de la
courbe de la fonction densité de la variable aléatoire Y .
Hachurer sur cette annexe le domaine correspondant à la probabilité que l’antenne
soit saturée.
b. Justifier que la valeur de σ, arrondie à l’unité, vaut 5.
2. L’antenne dispose d’un mode « économie d’énergie » qui s’active lorsque moins de 330 per-
sonnes passent un appel téléphonique au même moment.
Calculer la probabilité que l’antenne soit en mode « économie d’énergie ».
Exercice 3 4 points
Commun à tous les candidats
Les PARTIES A et B peuvent être traitées de manière indépendante.
PARTIE A
On considère l’équation suivante :
³p ´ ³ p ´
(E ) : z3 + 2 2 − 1 z 2 + 4 1 − 2 z − 8 = 0,
PARTIE B
µ ¶ µ ¶
3π 3π
Dans cette partie, on cherche à déterminer les valeurs exactes de cos et sin .
³ ´ 8 8
→
− →−
On munit le plan complexe d’un repère orthonormé direct O ; u , v .
3π
On considère les points A et B du plan complexe d’affixes respectives zA = 2 et zB = 2e i 4 et I le
milieu du segment [AB] d’affixe zI .
Exercice 4 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Pour chacune des affirmations suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse en justifiant la réponse.
Une réponse non justifiée ne sera pas prise en compte.
3
u0 = 6 et pour tout entier naturel n, un+1 = un + 1.
4
µ ¶n
3
Affirmation 1 : Pour tout entier naturel n, un = 2 + 4.
4
1
2. Soit (tn ) une suite géométrique de premier terme t0 = 2 et de raison .
4
On appelle S n la somme des n +1 premiers termes de la suite (tn ) , soit S n = t0 + t1 +. . . + tn .
Affirmation 2 : La suite (S n ) a pour limite +∞.
3. On définit la suite (c n ), pour tout entier naturel n non nul, par
cos(n)
cn = 1 + .
n
Affirmation 3 : La suite (c n ) est convergente.
³ →
− → − → −´
4. Dans un repère orthonormé O ; ı , , k de l’espace, on considère les points A(1 ; 2 ; 0) ,
B(3 ; 0 ; 6) , C(6 ; −1 ; 9) et D(−4 ; 4 ; −6).
Affirmation 4 : Les droites (AB) et (CD) sont sécantes.
³ → −´
− →
− →
5. L’espace est muni du repère orthonormé O ; ı , , k . Soit P le plan passant par A(1 ; 2 ; 0)
→
−
et de vecteur normal n (6 ; 4 ; −1).
x = t +1
Soit D la droite de représentation paramétrique y = −t − 1 , t ∈ R.
z = 2t + 3
Affirmation 5 : Le plan P et la droite D ne possèdent aucun point commun.
Exercice 2 : PARTIE A
... V
A
... ... V
... V
...
B
... V
... V
C
V
Exercice 2 : PARTIE C
285 290 295 300 305 310 315 320 325 330 335 340 345 350 355 360 365 370 375 380
Sommaire Index
écriture algébrique, 15
écriture complexe, 21, 43
écriture exponentielle, 4, 9, 15, 32
équation complexe, 4, 15, 32, 37, 69
équation de cercle, 9
équation de la tangente, 8
équation de plan, 5, 10, 16, 21, 26, 31, 39, 43,
47, 62, 68
équation différentielle, 29
équation diophantienne, 17, 33, 37, 58
équation paramétrique de droite, 10, 16, 20,
26, 31, 39, 44, 47, 56, 62, 68
PGCD, 63
points alignés, 21, 26
primitive, 14, 20, 32, 48, 54, 61
probabilités, 10, 21, 31, 36, 46, 50, 53, 60, 65
Q. C. M., 13
77