M570.450 Ecologie
M570.450 Ecologie
M570.450 Ecologie
Mémoire de Master
Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie
Filière : Biologie
Spécialité/Option : Santé, Eau et Environnement /Microbiologie de l’environnement
Thème
Juin 2014
1
Remerciements
1
Dédicaces
Avant tout, louange à « Allah » tout puissant qu'il m'a guidé tout au
long de ma vie, qu'il m'a donné courage et patience pour passer tous les
moments difficiles, qu'il m'a permis d’achever ce travail et de pouvoir le
mettre entre vos mains aujourd'hui.
Wafa
1
Dédicaces
Je dédie ce travail, fruit de recherche et d’étude :
De réfléchir, la force d’y croire, la patience d’aller jusqu’au bout du rêve et le bonheur
A mes plus chers être au monde mon cœur, mon très chère père Mouloud et ma très chère
mère Fatiha qui ont toujours crus en moi et encouragée ; qui ont été toujours là pour
moi ; qui m’ont nourri d’amour, enveloppé de confort. Et qui me donner le soutien moral
A tous les anges de la maison : Amira, Raid, Tamer, Silia, aniss, Lojeine et Hadil
Feyrouz
Sommaire
1
Liste d’abréviation
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction 1
Première partie : étude bibliographique
1
Deuxième partie : étude expérimentale
1
Chapitre IV : Résultats et discussion
1
Liste des abréviations
1
Km2 : Kilomètre carré
LDC: Lysine Décarboxylase
Max: maximum
Nacl:Chlorure de Sodium
Na2SO3 : Sulfite de sodium
NO2ˉ : nitrite
NO3ˉ : nitrate
NPP : nombre plus probable
ODC:Ornithine Décarboxylase
OMS : organisation mondial de santé
ONPG: Ortho-Nitrophénol-B-D-Galactosidase
P : précipitation
pH : potentiel Hydrogène
Q2 : Quotient pluviométrique d’Emberger
RM:Rouge de Méthyle
S1 : Station 1
S. aureus : Staphylococcus aureus
S/C : simple concentration
S. epidermidis : Staphylococcus epidermidis
SFB:Bouillon Sélénite Cystéine
SF/ml :streptocoque fécaux par millilitre
SS:Salmonella-Shigella
S. saprophyticus : Staphylococcus saprophyticus
TDA:Tryptophane Décarboxylase
TGEA : Tryptone – Glucose – Extrait de levure – Agar
TSI: Triple SugarIron
UFC : unité formant colonie
URE : Urée
VF: Viande Foie
VP : Voges-Proskauer
1
Liste des figures
(2002 – 2013)
1
dans les eaux par la méthode de NPP
Fig.18 Protocole de recherche et dénombrement des bactéries anaérobies 37
sulfito-réductrices dans les eaux
1
Gafta (Mars – Avril 2014)
1
Liste des tableaux
1
Tab.19 L’oxygène dissous de l’eau de la retenue Hadjar Gafta 62
(mg/l).
1
Etude biblographique
1
Introduction
1
L’eau est une ressource naturelle précieuse et essentielle pour de multiples usages
(domestiques, industriels et agricoles). Sa qualité est un facteur influençant l’état de santé et
la mortalité à la fois chez l’homme et chez les animaux (El Moustaine et al., 2013)
Vue cette importance majeure, nous avons essayé d’étudier et de déterminer la qualité
bactériologique des eaux de la retenue collinaire de Hadjar Gafta qui se situe dans la région de
Guelma et ceci dans le but d’évaluer sa qualité, son impact sur l’environnement et si cette
retenue peut être utilisée pour l’irrigation.
Notre mémoire est partagé en deux parties, une bibliographique et l’autre pratique :
1
Chapitre I
Description du site
1
1. Présentation de la wilaya de Guelma
1
Chapitre II
Les maladies à
transmission hydrique
1
Au cours du 19e siècle, les maladies d’origine hydrique ont été responsables dans le monde de
vastes épidémies de dysenteries, fièvre typhoïde, choléra…etc. Aujourd’hui, l’O.M.S considère
que la mauvaise qualité microbiologique des eaux consommées reste la première cause des
problèmes de santé. (Lesne, 1998)
Les maladies d’origine hydrique sont le plus souvent transmises par voie féco-orale et la
contamination de l’homme se réalise alors soit par consommation d’aliments contaminés par
l’eau, soit lors d’un bain ou d’un contact avec des eaux à usage récréatif. (Guiraud, 1998)
Les maladies hydriques sont n'importe quelles maladies causées par la consommation
d'eau contaminée par des fèces animales ou humaines, qui contiennent des microorganismes
pathogènes. Les maladies hydriques s'étalent par la contamination des systèmes de distribution
d'eau potable par l'urine et les fèces des personnes ou animaux infectés. (Kreisel, 1991 ; in
Rouiguia et Cheriet, 2010)
Les organismes microbiens responsables de ces maladies prennent quant à eux le nom
d’agent pathogènes. Ceux ci peuvent être de trois types : bactéries, virus, parasites. (Tab. 5)
(Aouissi et al., 2007)
1
Tableau 5: Les principales maladies d’origine hydrique et leurs agents responsables. (Hasly
et al., 1993 ; Bazine et al., 2011)
Origine bactérienne
Salmonella paratyphi A et B
Campylobacter jejuni/coli
Yersinia enterocolitica
Salmonella sp
Shigella sp
Origine virale
Rotavirus
Astrovirus
Calcivirus
1
Coronavirus
Entérovirus
Adenovirus
Reovirus
Gastro-entérites Cryptosporium
La contamination se fait par voie digestive à partir d’eaux contaminées par des matières
fécales, d’aliments avariés ou encore par des mains sales.
Elles sont caractérisées par une fièvre, céphalées, diarrhée, douleurs abdominales,
accompagnée d’un abattement extrême (le tuphos) et peuvent avoir des complications graves,
parfois mortelles : hémorragie intestinales, collapsus cardiovasculaire, atteintes hépatiques,
respiratoires, neurologiques. (Roland, 2003)
2.1.2. Choléra :
Choléra est une maladie très virulente qui touche les enfants et les adultes, et sans
traitement, la mortalité peut atteindre 50%. La contamination est orale, d’origine fécale par l’eau
de boisson ou des aliments souillé.
1
les zones tropicales humides d'Afrique et d'Asie et de façon épidémique dans les zones sèches
(sahel). (Bazine et al., 2011)
Est une maladie à incubation courte allant de quelques heures à 5 jours, caractérisée avant
tout par une diarrhée aqueuse qui s’accompagne par une déshydratation extrême, d’où son
caractère de gravité en l’absence de traitement de réhydratation. (Leclerc, 1994 ; Prescott et al.,
2003)
Une gastro-entérite est une infection inflammatoire du système digestif pouvant entrainer
de la nausée, des vomissements, des crampes abdominales, des flatulences et de la diarrhée, ainsi
que de la déshydratation, de la fièvre et de la céphalée (mal de tète). Elles peuvent être d’origine
bactérienne, virale, ou dues à des parasites internes, protozoaires ou amibes pathogènes. [2]
Gastroentérite inflammatoire :
Les germes pénètrent dans la muqueuse de l’intestin provoquant des ulcérations (perte de
substance de la muqueuse) susceptibles d’entrainer un saignement et une inflammation. Celle-ci
s’accompagne d’une hypersécrétion (sécrétion exagérée) de liquide à l’intérieure de l’estomac :
l’exsudat, liquide riche en minéraux et en protéines.
On constate la présence dans les selles d’une variété de globules blancs : les leucocytes,
contrairement à la gastro-entérite aigue non inflammatoire. [3]
Les germes sont ingérés avec les aliments contaminés et se multiplient dans l’organisme,
entrainant un mauvais fonctionnement de l’intestin grêle. Dans ce cas les globules blancs ne sont
pas présents dans les selles. [3]
1
Les virus responsables d’infection hydriques sont excrétés dans les selles d’individus
infectés. Il a été démontré que plus de 130 virus pathogènes, que l’on peut dénommer virus
entériques, peuvent être éliminés dans les fèces humaines. (Rodier et al., 2005)
2.2.1. L’hépatite A :
Il se transmet par voie digestive oro-fécale soit indirectement par l’eau souillée,
contaminée par des selles infectées par virus d’où une plus forte incidence dans les pays ou les
réseaux d’eau potable et les stations d’épuration sont de qualité insuffisante causant l’hépatite
A; qui est une maladie infectieuse du foie, considéré comme la plus fréquente des hépatites
virales.
Après une courte phase pré-ictérique, de l’ordre d’une semaine, caractérisée par de la
fièvre, de la fatigue, myalgies, nausées vomissements, survient la phase ictérique avec urines
brun-doré, sombre en raison de la présence de bilirubine, se continuant de un à plusieurs jours
plus tard par des selles décolorées avec coloration jaune de la conjonctive et de la peau. La
durée des symptômes est de 4 à 8 semaines. (Roland, 2003)
2.2.2. L’hépatite E:
L’hépatite E est une infection aigue due au virus de l’hépatite E. Son individualisation
s’est faite progressivement depuis 1980 sur le contient astique, à la suite d’épidémies massive
affectant des sujets ayant déjà l’immunité vis-à-vis du virus A. (Hasly et Leclerc, 1993)
1
peut atteindre de 20 à 30 % chez les femmes enceintes au cours du 3éme trimestre de grossesse
elle n’évolue jamais vers la chronicité. Elle n’a pas été observée en France et n’a été rencontrée
que dans les pays où les conditions d’hygiène sont très défectueuses. (Hasly et al., 1993)
Dont, elle touche essentiellement les voyageurs de retour de pays d’endémie. (Roland,
2003 ; Bazine et al., 2011)
Rotavirus :
Virus de Norwalk :
L’excrétion du virus dans les selles dure de l’ordre de 3 jours avec des quantités de
particules supérieures à 106par gramme. (Rodier, 2003)
1
2.3. Maladies d’origine parasitaire :
Amibiase :
Le Paludisme :
1
Le paludisme se caractérise par une fatigue extrême, vomissement et par des accès
fiévreux paroxystiques, céphalées, accompagnées éventuellement d’insuffisance respiratoire ou
rénale. Après l’incubation, durant 1 à 2 semaines suite à l’inoculation, survient la phase
d’invasion du sang par les Schizontes et caractérisée par la fièvre, puis le passage répétés du
Plasmodium de la fois dans le sang donnent la fièvre intermittente à rythme tierce ou à rythme
quatre selon l’espèce. Une anémie par hémolyse et une splénomégalie accompagnent cette
fièvre. De même les découvertes récentes sur le génome « séquencé » du parasite vecteur du
paludisme permettent d’espérer la création d’un vaccin contre cette maladie, même si son
élaboration n’est pas concevable avant cinq ans tandis que se pose le problème de la résistance
des moustiques aux antipaludéens classiques. (Khiati, 1998)
Bilharziose :
L’homme rencontre les bilharzies au contact de l’eau qui permet le passage à travers la
peau des larves du parasite. Cette contamination se traduit par des réactions cutanées : rougeurs,
prurit puis trois semaines plus tard apparaissent une fièvre et une éruption cutanée. [6]
Cette maladie touche environ 200 millions d’habitants des zones rurales à travers le
monde. La gravité de la maladie se mesure par le nombre d’œufs retrouvés par gramme de
selle. [5]
1
Filariose :
Les filarioses sont des maladies parasitaires engendrées par différentes espèces de vers
ronds non segmentés et à sexes séparés connus sous le nom de filaires. Les embryons
rencontrés dans le sang ou dans les tissus sous-cutanés portent le nom de microfilaires. [7]
Les espèces filariennes décrites chez l’homme sont au nombre de neuf et se répartissent
selon leurs impacts en santé publique en filarioses majeures (pathogènes) et en filarioses
mineures (peu ou pas pathogènes) qu’il est important de ne pas confondre avec les majeures
souvent plus sensibles aux thérapeutiques classiques. [6]
Ce sont des maladies largement répandus, dont 300 millions de personnes sont infectées
dans les régions tropicales et subtropicales. [7]
1
Etude expérimentale
1
Chapitre III
Matériel et méthodes
1
L’eau est un élément essentiel de la vie et intervient dans les différentes activités
humaines. Elle participe à toutes les activités quotidiennes notamment, domestiques, industrielles
et agricoles ce qui la rend un élément récepteur exposé à tous les genres de pollution. (Rejsek,
2002)
1. Présentation des stations de prélèvement
Pour suivre l’évolution bactérienne des eaux de la retenue collinaire de Hadjar Gafta,
nous avons choisi deux stations de prélèvement. (Fig. 10)
Notre étude se porte à la recherche et l’identification des bactéries indicatrices de
contamination fécale dans l’eau de cet écosystème aquatique, pour cette étude quatre
prélèvements ont été effectués dans les mois de Mars et Avril (Tab. 6)
1
Figure 11: La station 1 au mois de Mars Figure 12: La station 2 au mois d’Avril
1
analyser. Pour une eau de surface (eau superficielle), les flacons stériles sont prolongés à une
distance qui varie de 25 à 30 cm de la surface assez loin des bords, ainsi que des obstacles
naturels. Les flacons sont ouverts sous l’eau et sont remplis jusqu’au bord, ensuite le bouchon est
également place sous l’eau de telle façon qu’il n’y est aucune bulle d’air et qu’il ne soit pas
éjecte au cours du transport. (Rodier, 2005)
Pour faciliter le travail et l’exploitation des résultats tout en évitant les erreurs, il est
essentiel que les échantillons soient clairement étiquetés immédiatement avant les prélèvements
et que les étiquettes soient lisibles et non détachables. Dans ces derniers, on doit noter avec
précision : la date, l’heure, les conditions météorologiques, un numéro et toutes circonstances
anormales. (Lightfoot, 2002)
La teneur initiale en germes des eaux risque de subir des modifications dans le flacon
après le prélèvement. C’est pour cela que toute analyse doit être effectuée le plus rapidement
possible. (Rejsek, 2002). L’évolution est d’ailleurs assez difficile à prévoir et dépend de
nombreux facteurs : température, concurrence bactérienne des espèces présentes, composition
chimique de l’eau. (Rodier et al., 2009). Pendant le transport, il faut éviter surtout la destruction
de l'échantillon, ou, inversement la surcroissance de micro-organismes a l'intérieur de
l'échantillon. Ceci peut être obtenu en mettant l'échantillon à labri de la lumière visible ainsi que
dans des températures ambiantes. Habituellement, cette protection est obtenue grâce à
1
l'utilisation d'une glacière contenant des poches de glace. On conserve généralement les
échantillons à une température inférieure ou égale à +4°C. (Mayat, 1994)
5. Analyses effectués
5. 1. Mesures in situ :
Les mesures in situ sont des analyses réalisées sur place à l’aide d’un multi-paramètre de
type WTW 1970i (Fig. 14). Ces paramètres incluent : La température, le pH, la conductivité, et
l'oxygène dissous et la salinité.
Température :
pH :
Le potentiel hydrogène, plus connu sous le nom de pH est la valeur qui détermine si une
substance est acide, neutre ou basique, il est calculé à partir du nombre d’ions hydrogène présent.
Sa mesure était à l’aide d’un multi-paramètre de terrain. (Rodier, 1996)
Oxygène dissous :
Conductivité électrique :
C’est la propriété qui possède une eau de favoriser le passage d’un courant électrique, la
température et la viscosité influent également sur la conductivité car la mobilité des ions
augment avec l’augmentation de la température et diminue avec celle de la viscosité (Rejsek,
2002)
1
Figure 14 : Multi paramètre de terrain de marque WTW (Multi 1970i).
De nombreuses bactéries pathogènes peuvent se trouver dans l’eau par souillure de cette
dernière, par des excréments d’animaux et humains ou par des eaux d’égouts. (Rajonson et al.,
1992)
Principe :
Il s’agit d’une technique de numération des microorganismes après incorporation de
volumes déterminés d’échantillon ou de ces dilution dans un milieu gélosé.
Ces germes n’ont pas d’effets directs sur la santé mais sont des indicateurs qui révèlent
la présence possible d’une contamination bactériologique (Carbonnelle et al., 1988)
Germes totaux à 22°C = ce sont les bactéries autochtones qui sont adaptées à la
température de l’eau. comptage des colonies obtenues après incubation à 22°C durant 68
± 4 H.
1
Germes totaux à 37°C = ce sont les bactéries potentiellement pathogènes car elles se
développent à la température du corps humain. comptage des colonies obtenues après
incubation à 37°C durant 44 ± 4 H. (Carbonnelle et al., 1988)
Mode opératoire :
A partir de l’eau à analyser (Solution mère = 1) et /ou des dilutions décimales 10-1 et 10-2,
porter aseptiquement 1ml en 2 répétitions dans deux boites de Pétri vides, numéroté et comme
l’indique (Fig. 15)
Compléter ensuite chacune des boites avec environ 20 ml de gélose TGEA fondue puis
refroidie à 45 ± 1°C. Le temps qui s’écoule entre le moment ou l’on a distribué l’inoculum
dans la boite et celui ou le milieu est coulé ne doit pas excéder 15 minutes.
Faire ensuite des mouvements circulaires en forme de « 8 » pour permettre à l’inoculum de se
mélanger à la gélose, sur une surface fraiche et horizontale.
Incubation :
Lecture :
Les germes revivifiables se présentent dans les deux cas sous forme de colonies
lenticulaires poussant en masse :
Dénombrement :
Il s’agit de dénombrer toutes les colonies, en tenant compte deux remarques suivantes :
- Ne dénombrer que les boites contenant entre 15 et 300 colonies.
- Les résultats sont exprimés en nombre de micro-organismes revivifiables par ml d'eau
à analyser à 22°C et 37°C.
1
Calculer ensuite la valeur du nombre N, de microorganismes revivifiables à 22 ± 2°C à
part et celle du nombre N de microorganismes revivifiables à 36 ± 2°C à part, en tant que
moyenne pondérée, à l’aide de l’équation suivante :
Où :
∑ : est la somme des colonies dénombrées sur deux boites de dilutions successives retenues.
1
Figure 15 : Protocole de recherche et dénombrement des microorganismes revivifiables à
22 et à 37°C dans les eaux.
Les coliformes totaux (CT) appartiennent à la famille des Entérobactéries ; ce sont des
microorganismes en forme de bâtonnets, non sporogènes, à Gram négatif, ne possédant pas
d’oxydase, aérobies ou anaérobies facultatifs (El Blidi et al., 2006), capables de croître en
présence de sels biliaires, ou autres agents de surface ayant des propriétés inhibitrices de
croissance analogues et capables de fermenter le lactose avec production d'acide (ou d'aldéhyde)
et de gaz en 24 à 48 heures à la température de 37°C (Merzoug, 2009)
1
Les coliformes fécaux (CF), ou coliformes thermotolérants, sont un sous groupe des CT
capables de fermenter le lactose à une température de 44 °C et qui donne un résultat positif à
l’essai au rouge de méthyle. Dans certains tests, l’activité du β-D-galactosidase est utilisée pour
détecter les CF Ils sont considérés comme plus appropriés comme indicateurs de contamination
fécale que les CT. Ce groupe est majoritairement constitué d’Escherichia coli mais comprend
aussi des Klebsiella, des Enterobacter et des Citrobacter (Labres et al., 2008)
La recherche et le dénombrement des coliformes et l'identification d'E coli ont été
effectués par la méthode de nombre le plus probable (NPP) appelée aussi la colimétrie.
Mode opératoire :
Test présomption :
Après avoir bien homogénéisé l’échantillon afin d’obtenir une répartition homogène des
microorganismes, nous avons réalisé cinq dilutions décimales successives (10₋1, 10₋2, 10₋3, 10₋4,
10₋5) avec trois répétitions par dilution. Les dilutions sont toujours effectuées dans des conditions
aseptiques. (Rejsek, 2002)
Nous prenons les tubes de BCPL (bouillon lactose au pourpre de bromocrésol, simple
concentration) munis d’une cloche de Durham.
Nous Prélevons 1ml d’eau à analyser à l’aide d’une pipette Pasteur stérile et la porte dans le
premier tube de la série contenant 9 ml de BCPL, pour obtenir la dilution 10₋1.
Nous prélevons 1ml de la dilution 1/10 précédente et l’ajouter à un tube contenant 9 ml de
BCPL, pour obtenir la dilution 10₋2.
Nous transférons 1ml de la dilution 10₋2 dans un tube contenant 9 ml de BCPL, pour obtenir la
dilution 10₋3.
Refaire la technique pour 2 autres tubes de BCPL afin d’obtenir 5 tubes de BCPL, et refaire
pour 2 autres séries. (Délarras, 2008)
1
Lecture :
Après incubation seront considérés comme positifs, les tubes présentant à la fois :
Un dégagement de gaz (supérieur au 1/10éme de la hauteur de la cloche) ;
Un trouble microbien accompagné d’un virage du milieu au jaune (ce qui constitue le
témoin de la fermentation du lactose présent dans le milieu). (Labres et al ., 2008)
On retient le nombre caractéristique constitue par les trois chiffres écrit dans l’ordre des
dilutions croissantes en commençant par le nombre correspondant à la plus grande dilution pour
laquelle tous les tubes sont positifs.
Ce nombre caractéristique obtenu correspond d’après la table de Mac Grady au nombre
de bactéries présentes (NPP) dans le prélèvement correspondant à la plus faible dilution prise en
compte. Le calcul de concentration cellulaire dans la suspension initiale se fait en tenant compte
les dilutions effectuées. (Bourgeois, 1980 ; Leclerc, 1983)
Test confirmatif :
Le test de confirmation est basé sur la recherche de coliformes thermotolérants parmi
lesquels on redoute surtout la présence d’Escherichia coli.
Repiquer chaque tube de BCPL trouvé positif avec une anse bouclée ou une pipette
Pasteur dans le (ou les) milieu(x) de confirmation.
Comme milieu de confirmation, on a utilisé: le milieu eau peptonée exempte d’indole.
Mélanger le milieu et l’inoculum. L’incubation se fait cette fois-ci à 44 °C pendant 24
heures. (Rodier et al., 2009)
Lecture :
Seront considérés comme positifs, les tubes présentant un anneau rouge en surface,
témoin de la production d’indole par Escherichia coli après adjonction de 2 à 3 gouttes du
réactif de Kovacks. (Fig. 17) (Rejsek, 2002)
1
Figure 16: protocole de la recherche et dénombrement des coliformes totaux et des
coliformes fécaux par la méthode de NPP.
a. Test de présomption :
Mode opératoire
A partir de l’eau à analyser, porter aseptiquement 1ml dans un tube contenant 9 ml de milieu
Rothe S/C pour obtenir la dilution 10-1
Prélevé 1ml de tube précédent 10-1 et mettre dans le second tube Rothe pour avoir la dilution
10₋2.
1
Transférer 1ml de la dilution 10₋2 dans un tube contenant 9ml de milieu Rothe S/C, pour
obtenir la dilution10₋3.
Refaire la technique 5 fois pour avoir 5 tubes de Rothe, et refaire 2 autres séries.
L’incubation se fait à 37°c pendant 24 à 48 heures. (Lebres, 2002)
Lecture :
Seront considérés comme positifs les tubes présentant un trouble microbien. (Délarras,
2008)
b. Test de confirmation :
Mode opératoire :
Le test de confirmation est basé sur la confirmation des streptocoques du groupe (D)
éventuellement présents dans le test de présomption.
Les tubes de Rothe trouvés positifs feront donc l’objet d’un repiquage à l’aide d’un ose
bouclé dans un tube contenant le milieu Eva-Litsky, bien mélangé le milieu et l’inoculum.
L’incubation se fait à 37°C, pendant 24 heures. (Délarras, 2008)
Lecture :
Un trouble microbien ;
Une pastille violette ou blanchâtre au fond du tube. (Lebres, 2006). La lecture finale
s’effectue également selon les prescriptions de la table du NPP de Mac Grady (Tab. 7)
(Annexe 1).
1
Figure 17 : Protocole de recherche et dénombrement des streptocoques fécaux dans les
eaux par la méthode de NPP
Mode opératoire :
A partir de l’eau à analyser homogénéiser soigneusement les flacons pour obtenir une
répartition homogène des microorganismes.
Répartir ensuite 20 ml de l’eau à analyser à l’aide d’une pipette stérile, dans 4 tubes différents
et stériles, à raison de 5 ml par tube.
1
Sera par la suite soumis à un chauffage de l’ordre de 80 °C pendant 15 minutes, dans le but de
détruire toutes les formes végétatives des ASR éventuellement présentes. (Fig. 18)
Après chauffage, refroidir immédiatement les tubes en question, sous l’eau de robinet.
Ajouter environ 15 ml de gélose viande foie, fondue puis refroidie à 47 ± 1°C, additionnée de
1 ml de la solution de sulfite de sodium et 4 gouttes de la solution d’alun de fer.
Mélanger doucement le milieu et l’inoculum en évitant d’introduire des bulles d’air
Laisser solidifier sur paillasse pendant 30 minutes environ, puis incuber à 36 ± 2°C, pendant
24 à 48 heures. (Rodier et al., 2009)
Lecture et interprétation :
1
Figure 18 : Protocole de recherche et dénombrement des bactéries
anaérobies sulfito-réductrices dans les eaux .
Les germes recherchés sont choisis, dans les limites des moyens disponibles.les germes
recherchés sont staphylocoques, Shigella, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella et Vibrio
cholérique.
Les milieux utilisés sont : Mac Conkey, Hektoen, milieu Salmonella-Schigella (SS),
Chapman, et gélose nutritive (GN).
L’inoculum prélevé directement à partir de l’eau à analyser est déposé sur un point
périphérique de la gélose puis disséminé par stries sur toute la surface de la boite de Pétri. Les
boites sont codées puis incubées à 37°C pendant 24 – 48 heures.
1
Les staphylocoques sont des cocci à Gram positif, très répandus dans la nature (air, eau,
sol) et vivent souvent à l’état commensal sur la peau et les muqueuses des humains et animaux.
Le genre Staphylococcus est constitué de plusieurs espèces dont :
Staphylococcus aureus.
Staphylococcus epidermidis.
Staphylococcus saprophyticus.
Staphylococcus Intermedius (Délarras, 2008)
Mode opératoire :
Isolement :
A partir de la solution mère et à l’aide d’une anse de platine stérile, ensemencer une boite
de milieu Chapman. Incuber à 37°C pendant 24 h.
Identification :
Testes de confirmation:
1
Figure 19: Protocole de recherche de Staphylococcus dans les eaux.
Culture :
1
Identification :
Etat frais
Coloration de Gram (bacilles Gram négatifs)
Ensemencement d’un tube de TSI qui sera incubé à 37°C pendant 24 h (Lactose, Saccharose,
Glucose, Gaz et H2S) (Tab. 9)
Ensemencement : * Soit d’une galerie biochimique classique (ONPG, Oxydase, LDC, ODC,
ADH, Urée, TDA, VP, RM …),
* Ou d’une galerie biochimique API 20 E.
Glucose +
Lactose -
Saccharose -
TSI
H2S -
Gaz -
Uréase -
Urée – indole
TDA -
1
Figure 20 : Protocole de recherche de Shigella dans les eaux.
On entend par Pseudomonas aeruginosa, une bactérie qui se présente sous forme de bacille à
Gram négatif possédant l’enzyme oxydase ; et capable de produire de l’ammoniac à partir de
l’acétamide et ne dégrade pas le lactose. (Labres et al., 2008)
Mode opératoire :
A partir de l’eau à analyser porter aseptiquement 1 ml et l’on étale à la surface de gélose
Cétrimide, par la méthode des quatre quadrants, puis les incuber à 36 ± 2 °C pendant 18 à 24 h.
(Fig. 21)
Identification :
Considérer comme colonie caractéristique toute colonie présentant une fluorescence. Du fait
de la sélectivité du milieu cétrimide, on peut suspecter les colonies présentes d’être
Pseudomonas. Dans tous les cas, il faudra réaliser une identification de l’espèce (Rejsek, 2002)
Confirmation :
1
Deux examens microscopiques sont effectués : l’examen direct entre lame et lamelle (il
permet d’observer la mobilité des germes) et la coloration de Gram.
Recherche de la pyocyanine : pigment bleu caractéristique de Pseudomonas aeruginosa
responsable de la teinte bleue intense des milieux de culture : sa production est favorisée sur
milieu de King A.
Recherche de la pyoverdine : présente une teinte verte fluorescente est souvent masquée par la
pyocyanine, sa production est maximale sur milieu de King B. (Pilet et al., 1987) Figure 21:
On entend par Salmonella, des bactéries qui se présentent sous forme de bacilles à Gram
négatif et qui en se développant à température de 36 ± 2°C en 24 à 48 heures, sur milieu
Hectoen, forment de petites colonies, lisses à contours réguliers, pigmentées en vert ou en bleu
vert à centre noir.
Les Salmonella se divisent en deux grands groupes : les mineures et les majeures qui sont
hautement pathogènes. (Labres et al., 2008)
Mode opératoire :
1
Jour 1 : Premier enrichissement
D’une part, d’un deuxième enrichissement sur milieu SFB en tubes à raison de 1 ml ;
D’autre part, d’un isolement sur les géloses Hectoen, SS et Mac Conkey. (Lebres, 2002)
1
Figure 22 : Protocole opératoire de la recherche de Salmonella dans l’eau.
Définition :
Les Vibrionacae sont :
Bacille Gram négatif droits ou incurvés
Très mobiles
Oxydase (+)
Fermentant le glucose sans production de gaz ni d'H2S, Hautement pathogènes. (Pechère
et al, 1982)
1
Mode opératoire :
d’un isolement sur gélose GNAB 1, l’incubation se fait à 36 ± 2°C pendant 20 ± 4 heures.
(Merzoug, 2009)
Jour 3 : Lecture des boites et identification
le tube d’EPA fera l’objet d’un isolement sur GNAB 2; qui sera incubé à son tour à 36± 2° C
pendant 24 heures ;
D’autre part, les boites de gélose GNAB 1 subiront une lecture en tenant compte du fait que
les Vibrions se présentent le plus souvent sous forme de grosses colonies lisses et transparentes
caractéristiques. (Lebres, 2008)
Sur GNAB, les colonies sont rondes, plates, bords réguliers, surface lisse brillante,
translucides sous forme de goutte de rosée. (Patrick et al., 2009)
1
Figure 23 : Protocole opératoire de recherche et identification de Vibrio dans les eaux.
6. L’identification
Pour l’examen macroscopique des bactéries, les souches doivent être cultivées sur un
milieu gélosé solide en boite de Pétri.
Dans les conditions données, chaque espèce bactérienne développe une colonie de taille,
de forme, de couleur et de consistance caractéristiques. L’aspect des colonies dépend du milieu,
de la durée et la température d’incubation. Il ne pourra être décrit convenablement qu’à partir des
colonies bien isolées. La description des colonies doit mentionner plusieurs éléments :
1
La consistance : grasse, crémeuse, sèche, muqueuse
Pigmentation. (Rouaiguia et al., 2010)
Une méthode rapide consiste à observer entre lame et lamelle une suspension bactérienne
sans fixation préalable par la chaleur ou l’alcool. Il permet l’observation des bactéries vivantes et
la détermination de leur morphologie, de leur mode de groupements, leur abondance et leur
mobilité.
L’examen direct proprement dit se réalise en déposant, sur la lame une goutte du liquide
ou de la suspension microbienne à examiner. Cette goutte est recouverte d’une lamelle. Observer
au microscope optique à l’objectif × 40. (Carbonnelle et al., 1988)
1
Les bactéries Gram positif ont de coloration violette (Bourdon et al., 1981)
Test de catalase :
La catalase est une enzyme qui détruit les peroxydes toxiques pour les bactéries
Elle catalyse la transformation de péroxyde d’hydrogène en eau avec libération d’O2.
Catalas
2 H2O2 e 2 H2O + O2
La méthode consiste à prélever une colonie du germe à étudier sur l'extrémité d'une
pipette Pasteur fermée que l'on introduit ensuite dans un millilitre d'eau oxygénée. Le
dégagement de bulles gazeuses signe la présence de l'enzyme catalase. (Carbonnelle et al.,
1988)
1
Négatif ( -) Positif (+)
Test d'oxydase :
1
Figure 27: Test coagulase.
La galerie classique :
L’identification et la classification des espèces, sont basées essentiellement sur l’étude
des caractères suivants : Recherche de l’ONPG, recherche de l’oxydase, milieu TSI (Triple
Sugar Iron Agar), milieu mannitol – mobilité, milieu au Citrate de Simmons, recherche des VP –
RM, milieu urée-indole, quelques acides aminés et quelques sucres. (Lebres, 2004)
Le test à l’ONPG :
Son principe repose sur le fait que comme le lactose, l’ONPG composé incolore, est
scindé par l’enzyme en libérant de l’ortho-nitro-phénol, composé soluble jaune.
Déposé un disque imprégné d’ONPG dans une suspension bactérienne qui à été préparé par
un prélèvement d’une culture de bactérie sur un milieu Hektoén et mélangé avec 5 ml d’eau
distillée.
0
Placer Les tubes dans l’étuve à 37 C.
Faire la lecture des tubes après 15mn, 30mn, 1h, et 24h d’incubation. Normalement la
majorité des réactions positives sont observées entre 15 et 30 mn.
+ -
réaction ONPG : coloration jaune; réaction ONPG : pas de coloration. (Sayad, 2008)
1
Le but de ce test est de mettre en évidence cinq caractères:
Ensemencé le milieu TSI a l’aide d’une anse stérile par des stries longitudinales au
niveau de la pente et par une piqûre centrale dans le culot. Nous avons incubé les tubes
ensemencés à 37°C pendant 24 heures. (Tab. 10)
Le milieu Citrate de Simmons permet de mettre en évidence certaines bactéries qui sont
capables d’assimiler le citrate de sodium comme seule source de carbone et d’énergie. Ces
bactéries possèdent un citrate perméase et les enzymes du catabolisme du citrate, ainsi qu’il
possède un indicateur de pH « le bleu de bromoththymol » dont il vire vers la couleur verte (à pH
acide) et en bleue (à pH alcalin)
La pente du milieu est ensemencée par strie longitudinale, réalisée à l'anse, à partir d'une
suspension de la culture solide en eau distillée stérile. Mettre à l'étuve 24 heures à 37°C. Après
24 heures, s’il y a une culture avec une alcalinisation du milieu (virage de l'indicateur au bleu), la
bactérie est de Citrate positive. S’il ya pas de culture et la couleur du milieu inchangée, la
bactérie est de citrate négatif.(Carbonnelle et al.,1988)
1
Le mannitol-mobilité :
Est un milieu permet l’étude de la dégradation de mannitol qui est un produit de
dégradation du mannose. L’ensemencement par piqûre centrale à l’aide d’un fil droit, et incuber
à 24 h à T° optimale. Ce milieu est utilisable uniquement pour la bactérie fermentative.
Test de l’Urée-Indole :
Ce milieu synthétique permet de réaliser trois tests biochimiques qui interviennent dans la
différenciation et/ou dans l’identification des entérobactéries. Le milieu urée – indole contient du
tryptophane, de l’urée et du rouge de phénol comme indicateur de pH
Ensemencer un milieu urée – indole avec une suspension bactérienne. Incuber 18 à 24 heures à
37 °C. (Denis et al., 2007)
1
Test de réduction du nitrate :
Ce test permet de détecter si un organisme possède le nitrate réductase qui est une
enzyme capable de réduire le nitrate (NO3ˉ) en nitrite (NO2ˉ).
NO-3 NO-2 N+2NH3
Technique :
Préparation de la galerie :
Réunir fond et couvercle d’une boîte d’incubation et répartir de l’eau dans les alvéoles
pour créer une atmosphère humide.
1
Préparation de l’inoculum :
Faire une suspension bactérienne, dans un tube d’eau distillée stérile (environ 5 ml),
d’opacité légère avec une seule colonie prélevée sur un milieu gélosé.
Inoculation de la galerie :
Remplir les tubes et les cupules des tests : |CIT |, |VP |, |GEL| avec la suspension
bactérienne.
Créer une anaérobiose dans les tests : ADH, LDC, ODC, URE, H2S en remplissant leur
cupule d’huile de paraffine.
Lecture :
Noter sur la fiche de résultat toutes réactions spontanées. Si le glucose est positif et/ou si
3 tests ou plus sont positif : révéler les tests nécessitant l’addition de réactifs.
Test VP : ajouter une goutte de réactif VP1 et VP2. Attendre au minimum 10 minutes. Une
couleur rose franche ou rouge indique une réaction positive.
Test TDA : ajouter une goutte de réactif TDA. Une couleur marron foncée indique une
réaction positive.
Test IND : ajouter une goutte de réactif de Kovacks. Un anneau rouge obtenu en 2 minutes
indique une réaction positive. [8]
La lecture de ces réactions se fait selon le profil numérique à l’aide du catalogue
analytique API 20. (Tab. 11) (Annexe 3) [8]
1
La galerie API 20 NE :
Principe :
1
API Staph :
Principe :
La galerie Api Staph comporte 20 microtubes contenant des substances déshydratés (Fig.
30). Le micro tubes sont inoculés avec une suspension bactérienne réalisée en API Staph
Medium qui reconstitues les tests.les réactions produites pendant la période d’incubation se
traduisent par des virages coloré spontanés ou révélés par l’addition de réactifs.
La lecture de ces réactions se fait à l’aide du tableau de lecture et l’identification est
obtenue à l’aide du tableau d’indentification. [8]
Mode opératoire :
L’identification des espèces est réalisée de la même manière que la galerie API 20E. [8]
1
Chapitre IV
Résultats et discussion
1
Les résultats des paramètres physicochimiques mesurés in situ et les paramètres
bactériologiques des échantillons de l’eau prélevés et que nous avons obtenues sont présentés
sous forme de tableaux et de diagrammes exprimant les différents variations de tous les
paramètres étudiés.
1.1. Température :
La température varie d’une station à une autre en fonction du climat et l’heure de
prélèvement. (Tab. 14) (Fig. 31)
Stations
Période S1 S2
D'après les résultats, la température minimale obtenue est de 14.4 °C enregistrée dans la
station 1 pendant le mois de Mars et la température maximale est de 21.9°C notée dans la station
2 pendant le mois d’Avril.
T° (°C)
25
20
15
Mars
10 Avril
5
0 Stations
S1 S2 de prélevement
1
Tableau 15 : Grille d'appréciation de la qualité de l'eau en fonction de la
température. (Merzoug, 2009 in Monod, 1989)
<20°C Normale 1A
20°C-22°C Bonne 1B
22°C-25°C Moyenne 2
25°C-30°C Médiocre 3
>30°C Mauvaise 4
1.2. pH :
Stations
S1 S2
Période
Les valeurs de pH oscillent entre 8.30 et 8.62 dans les deux stations pendant les 2 mois.
(Fig. 32)
1
pH
8.7
8.6
8.5
Mars
8.4
Avril
8.3
8.2
8.1 Stations
S1 S2 de prélevement
Les mesures de la conductivité montrent des variations remarquables d’une station à une
autre. La valeur la plus faible est de 496 µs/cm enregistrée à la station 1 pendant le mois de
Mars et la plus élevée 569 µs/cm a été enregistrée à la station 2 pendant le mois d’Avril , ceci est
due à l’augmentation de la température qui entraine l’évaporation de l’eau et donc
l’augmentation de la salinité de l’eau. (Tab. 17), (Fig. 33)
Stations
Période S1 S2
1
CE
(µs/cm)
580
560
540
Mars
520
500 Avril
480
460
440 Stations
S1 S2 de prélevement
Tableau 18 : Grille de la qualité des eaux des rivières selon la conductivité électrique
(Monod, 1989)
Conductivité électrique
Qualité des eaux Classe
CE20°C (μS/cm
Bonne
400< CE20°C < 750 1B
passable
750 < CE20°C < 1500 2
1
L’oxygène dissous enregistré pendant la période d’étude est représenté dans le tableau et
dans la figure qui suive. La valeur maximale est obtenue durant le mois de mars dans la station 2
(3.67mg/l) et la valeur minimale est enregistrée pendant le mois d’Avril dans la station 1
(1.42mg/l).
Tableau 19 : Oxygène dissous de l’eau de la retenue Hadjar Gafta (mg/l).
Stations
S1 S2
Période
Avril 1.42 1.89
O2
(mg/l)
4
3
Mars
2 Avril
1
0 Stations
S1 S2 de prélevement
(Avril 2014).
Les facteurs qui peuvent menés à une réduction de l’oxygène dissous sont l’augmentation
de la température de l’eau et de la décomposition de la matière organique qui se trouvée dans les
rejets animal et aussi dans les rejets des résidus lors des activités agricoles.
Selon la grille d’appréciation de la qualité générale de l’eau (Masson, 1988), notre eau
est de mauvaise qualité. (Tab. 20)
1
Tableau 20 : Qualité des eaux en fonction du pourcentage de saturation en oxygène dissous.
(Merzoug, 2009 in Masson, 1988)
% de
saturation en <30
oxygène 91 à 110 71 à 90 51 à 70 31 à 50
>130
Très
Qualité Excellente Bonne Passable Mauvaise
mauvaise
2. Analyses bactériologiques
Notre travail a été effectué dans le laboratoire pédagogique de l’université de Guelma,
consisté à rechercher et dénombrer les germes indicateurs de pollution qui sont :
En ce qui concerne le dénombrement des germes totaux, deux prélèvements ont été
réalisés mais suite à un défaut technique (absence de place dans l’étuve) on a pu avoir les
résultats du premier prélèvement seulement (mois de Mars).
Stations
T°C S1 S2
Période
22 °C 16000 25000
Mars
37 °C 15000 22000
1
Pour les germes revivifiables à 22 °C, les valeurs les plus élevées sont enregistrées dans la
station 2 avec 2.5 × 104 UFC/ml et La valeur minimale étant de 1.6 × 104 UFC/ml dénombrée à
la station 1. (Fig. 35)
UFC/ml
25000
20000
Mars
15000
10000
5000
0 Stations
S1 S2 de prélevement
Et pour les germes totaux à 37 °C, les valeurs les plus élevées ont été enregistrées toujours
dans la station 2 avec 2.2 × 104 UFC/ml. La valeur minimale est de 1.5 × 104 UFC/ml
dénombrée dans la station1. (Fig. 36)
UFC/ml
25000
20000
Mars
15000
10000
5000
0 Station
S1 S2 de prélevement
Les résultats obtenus à 22°C sont plus élevés à ceux trouvés à 37°C pour les deux stations,
cela se traduit par l'influence de la température sur la croissance de ces microorganismes.
Les bactéries revivifiables ne sont pas forcément d’origine fécale mais ont également un
origine environnementale. Elles fournissent quelques informations, comme la prolifération de la
1
flore dans une eau riche en matière organique. Ces bactéries se développent principalement à des
températures basses. (Rodier et al., 2009)
La variation du nombre des bactéries dans les différentes stations de prélèvement est
illustrés dans Le (Tab. 22) et la (Fig. 37).
Stations
Période S1 S2
CT/ml
150000
100000 Mars
Avril
50000
0 Stations
S1 S2 de prélevement
Figure 37 : Estimation des coliformes totaux/ml dans l'eau de la retenue Hadjar Gafta
(Mars – Avril 2014).
D’après ces résultats, on observe que la valeur maximale obtenue est 1.2 × 105 CT/ml a la
station 2 pendant le mois d’Avril, tandis que la valeur minimale est enregistrée a la station 1
pendant le mois de Mars (1.7 × 103 CT/ml).
L'eau de Hadjar Gafta est riche en coliformes totaux durant toute la période d’étude cela
peut se traduire par les conditions favorables tel que la température de l’eau et la disponibilité
des nutriments.
1
2.2.2. Coliformes fécaux (CF):
Escherichia coli est le coliforme le bien représenté dans les matières fécales, sa recherche
est donc extrêmement importante. L’évolution du nombre des coliformes fécaux dans l’eau de la
retenue collinaire de Hadjar Gafta est présentée dans les (Fig. 38) et le (Tab. 23).
Stations
Période S1 S2
Stations
Mars
Période 1400 1400
1
CF/ ml
80000
60000
Mars
40000 Avril
20000
0 Stations
S1 S2 de prélevement
Figure 39 : Estimation des coliformes fécaux/ml dans l'eau de la retenue Hadjar Gafta
D’après l’histogramme on observe que la valeur maximale est de 8 × 104 CF/ml notée à la
station 2 pendant le mois d’Avril, tandis que la valeur minimale est enregistrée à les stations 1 et
2 pendant le mois de Mars est de 1,4 × 103 CF/ml.
La présence de coliformes fécaux dans l’eau signifie une contamination récente du milieu
aquatique par la matière fécale humain ou d’animaux à sang chaud c’est (le cas pour toutes les
stations). (Ouanouki et al., 2009)
Les résultats sont la plus élevés pendent le mois d’avril cela est traduit par l’augmentation
de la température pendent ce mois ça vu dire ce qui favorise la multiplication de
microorganismes.
Globalement tous les chiffres obtenus sont supérieurs à la norme. Pour les eaux d’irrigation
la valeur limite des coliformes fécaux ne doit pas dépassée 1000 CF/ml pour les cultures
consommées crus. (Ouanouki et al., 2009)
1
Tableau 24 : Dénombrement des streptocoques fécaux (SF/ml).
Stations
Période S1 S2
D’après les analyses effectuées, on a obtenus des résultats avec une variation spatio-
temporelle voire figure
Figure 40 : Réaction d’Eva Litsky pour la recherche des streptocoques fécaux dans
l’eau de la retenue d’Hadjar Gafta.
(Photos prise par Amiri et Boualleg, 2014)
SF/ml
4000
3000
Mars
2000 Avril
1000
0 Stations
S1 S2 de prélevement
1
Le graphique des streptocoques D nous montre que la station 2 renferme le nombre le
plus élevé avec une valeur maximale de 4 × 103 SF/ml pendant le mois d’Avril, tandis que la
valeur minimale est enregistrée dans la station 1 pendant le mois de Mars avec 0.9× 103 SF/ml.
Les valeurs obtenues sont supérieures à celles citées pour l'irrigation (1000 SF/ml).
(Ouanouki et al., 2009)
Les résultats de dénombrement des spores des bactéries anaérobies sulfito-réductrices sont
résumés dans le tableau et les figures ci-dessous.
Station 1 Station 2
Mars 33 19
Dans le but d’identification de ces germes on a pris un tube positif (Fig. 42) suivi par une
coloration de Gram ; l’observation microscopique des colonies montre la présence des bacilles
Gram (+) sous deux formes : végétative et sporulantes (Fig. 43).
1
Les bactéries anaérobies sulfito-réductrices sont d’origine fécale et indiquent une
contamination ancienne, elles subsistent lors de l‘utilisation volontaire des produits
phytosanitaires par les agriculteurs, qui fait disparaître les autres bactéries non sporulées.
Formes sporulantes
L’absence remarquée des germes sulfito-réducteurs durant le 2ième prélèvement est traduits
par le manque des réactifs (alun de fer et sulfite de sodium) au niveau du laboratoire.
Les résultats des indicateurs de contamination fécale sont confirmés par la présence d’une
grande diversité microbienne. Ainsi pendant notre étude, nous avons isolé et identifié
d’innombrables bactéries pathogènes qui peuvent être à l’origine des maladies à transmission
hydrique. Ces bactéries sont souvent isolées avec des effectifs et des colonies assez importantes.
Deux étapes primordiales ont été suivies durant la recherche des germes pathogènes :
l’observation macroscopique et microscopique des colonies isolées et une identification
biochimique par la galerie biochimique classique, les API systèmes et autres tests. Les résultats
sont résumés dans les tableaux et les figures ci-dessous.
1
Tableau 26 : Aspects macroscopiques et microscopiques des colonies bactériennes isolées
dans l’eau de la retenue
(Fig. 44 : A)
Mac Conkey -Colonies très petites, incolores, rondes, - Bacilles, Gram négatifs,
bombées, bords régulières, lisses isolées ou regroupées.
Chapman
- Colonies grandes de 3 mm de diamètre, - Cocci, Gram positif, isolés ou
jaunes, muqueuses, bords irréguliers, regroupés en diplocoques ou en
opaques tétrades.
1
bombées, réguliers, opaques - Bacilles, Gram positif
A B
1
Coloration
de Gram
Coloration
de Gram
1
2.5.2. Résultats de l’identification biochimique :
Coloration de
Gram
Les résultats des différents tests effectués sur les Staphylocoques sont représentés dans le
(Tab. 27).
Tableau 27 : Résultats du profil biochimique des Staphylococcus isolés.
Station 01 - + + - S. saprophyticus
Station 02 + + - - S. epidermidis
1
Figure 51 : Test de staphylocoagulase négatif
Identification par la galerie biochimique classique :
Les espèces bactériennes identifiées par la galerie biochimique classique sont résumées
dans le tableau et les figures ci-dessous.
Pantoea spp
Milieu SS
Chryseobacterium indologenes
Grimontia hollisae
Raoultella ornithinolytica
Mac conkey
Citrobacter amalonaticus
E.coli
Chryseobacterium indologenes
Hektoen
Klebsiella oxytoca
E.coli
Serratia fonticola
GNAB
Citrobacter koeri
1
Figure 52 : Image de l’identification par la galerie biochimique classique.
Les espèces bactériennes identifiées par les API systèmes sont résumées dans les tableaux
et les figure ci-dessous, ces identifications en été réalisées dans le laboratoire d’analyse de
bactériologie de l’hôpital d’Ibn Zohr, Guelma.
1
API 20 NE Aeromonas hydrophila. 7677745 GNAB
1
Conclusion
1
Au plan mondial, la question de l'approvisionnement en eau devient chaque jour plus
préoccupant vu la croissance démographique importante, ce qui va nécessairement
s’accompagner d’une explosion de la consommation en eau et d’une dégradation de sa qualité.
Cela risque de mettre gravement en péril le ravitaillement en eau douce.
La retenue collinaire de Hadjar Gafta est considérée comme étant un petit barrage artificiel
situé dans la commune de Nechmaya ( wilaya de Guelma), et manifestement utilisé pour
l’abreuvage des cheptels et utilisé pour l’irrigation des terrains agricoles avoisinantes, ce qui peut
engendrer une altération et une détérioration considérable de cet écosystème aquatique.
Du point de vue bactériologique, on peut conclure que les résultats que nous avons obtenus
durant le mois de Mars et Avril, révèlent que l’eau de la retenue est légèrement polluée car la
contamination bactérienne, dans les deux stations de prélèvements, portée principalement par la
présence de germes test de contamination fécale à savoir les coliformes totaux, les coliformes
fécaux, les streptocoques fécaux et les Anaérobies Sulfito-Réductrices ainsi que la présence de
bactéries pathogènes tel que Salmonella, Shigella, Staphylococus, Serratia, Proteus, etc...Ce qui
peut engendrer de graves maladies à transmission hydrique.
Du point de vue physico-chimique, les résultats obtenus dans la mesure in situ, montrent
que la qualité de nos eaux est moyenne à passable.
En fin, pour maintenir une qualité acceptable de l’eau de cette retenu, on recommande de
faire des suivis régulier concernant les contrôles microbiologiques ou physicochimiques et de
veillé sur l’exploitation agricole de cette eau dans l’irrigation surtout en évitant l’utilisation des
polluants eutrophisants et recommandant l’utilisation des engrais naturelle et aussi planter des
végétaux adaptés aux rives pour créer un véritable bouclier anti-polluant.
1
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[5]http://www.infectiologie.com/site/medias/enseignement/du-lyon/2014-DUCIV-Lyon
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[6] http://www.vulgaris.medical.com/encyclopedie/bilharziose-745.html
(Consultée le 16/04/2014) (L’homme rencontre les bilharzies) (Les espèces filariennes)
1
Resumés
1
La retenue collinaire de Hadjar Gafta est un petit barrage artificiel situé dans
la commune de Nechmaya, Wilaya de Guelma.
Ce barrage est considéré comme une eau superficielle, elle joue un rôle
important dans l’irrigation des terrains agricoles avoisinantes.
Les résultats obtenus révèlent que l’eau de la retenue est légèrement polluée
par la présence de germes témoignant d'une contamination fécale à savoir les
coliformes totaux, les coliformes fécaux, les streptocoques fécaux et les anaérobies
sulfito-réducteurs ainsi que la présence de bactéries pathogènes tel que Salmonella,
Shigella, Staphylococus, Serratia, Proteus, etc...Cette contamination est due
principalement au pâturage intensif et l’exploitation agricole des riverains.
1
The hill reservoir of Hajar Gafta is an artificial dam in the town of
Nechmaya, Wilaya de Guelma.
Our study is to assess the bacteriological quality of the water during the
month of March and April 2014.
The results show that the reservoir water is slightly polluted by the presence
of bacteria indicating fecal contamination namely total coliforms, faecal coliforms,
faecal streptococci and sulphite-reducing anaerobes and the presence of bacteria
pathogens such as Salmonella, Shigella, Staphylococcus, Serratia, Proteus, etc ...
This contamination is mainly due to intensive grazing and farm residents.
1
خزان حجر قفطة هو سد اصطناعي صغير يقع في بلدية النشماية -والية قالمة ،يصنف ضمن المياه
السطحية يلعب دورا هاما في ري األراضي الزراعية القريبة.
يعتبر تلوث المياه السطحية مشكلة خطيرة تهدد الصحة العمومية ،فهو مصدر العديد من األمراض
المنتشرة عن طريق المياه.
قمنا باجراء دراسة لتقييم الجودة البكتريولوجية لهذه المياه خالل شهري مارس وأبريل عام. ٤١٠٢
أظهرت النتائج المحصل عليها أن مياه السد ملوثة بنسبة قليلة لوجود مؤشرات التلوث البرازي منها:
مجموع القولونيات ،القولونيات البرازية ،العقديات البرازية والالهوائيات ،باالضافة الى العديد من البكتيريا
الممرضة مثل السالمونيال والشيجال ،المكورات العنقودية ،السراتية ،بروتيوس الخ ...يرجع هذا التلوث أساسا
إلى الرعي المكثف واالستغالل الزراعي الغير منظم من طرف السكان.
1
Annexes
1
Tableau 7 : Tableau de Mac Grady
1
Tableau 8 : Les principaux caractères discriminants permettant le diagnostic d’espèce de
Staphylococcus (Denis et al., 2007; Sayad, 2008 ;Grosjean et al., 2009 )
Catalase + + + +
Coagulase + + - -
Mannitol + - + -
Résistance à la
S S R S
Novobiocine (5 µg)
1
Tableau 11 : Lecture d’API 20 E
QTE Résultats
Tests Composants Réactifs / Enzymes
(mg/cup.) Négatif Positif
ß-galactosidase
2-nitrophényl-
ONP (Ortho NitroPhényl-
ßDgalactopyranosi 0,223 incolore jaune
G ßDGalactopyranosidase
de
)
Ornithine
ODC L-ornithine 1,9 jaune rouge / orangé
DéCarboxylase
TDA / immédiat
Tryptophane
TDA L-tryptophane 0,38 marron-
DésAminase jaune
rougeâtre
JAMES / immédiat
incolore
IND L-tryptophane 0,19 production d’INDole
vert pâle / rose
jaune
VP 1 + VP 2 / 10 min
production d'acétoïne
VP sodium pyruvate 1,9 incolore /
(Voges Proskauer) rose / rouge
rose pâle
1
fermentation /
oxydation bleu / bleu-
MAN D-mannitol 1,9 jaune
vert
(MANnitol)
fermentation /
oxydation bleu / bleu-
SOR D-sorbitol 1,9 jaune
vert
(SORbitol)
fermentation /
oxydation bleu / bleu-
RHA L-rhamnose 1,9 jaune
vert
(RHAmnose)
fermentation /
oxydation bleu / bleu-
SAC D-saccharose 1,9 jaune
vert
(SACcharose)
fermentation /
oxydation bleu / bleu-
MEL D-melibiose 1,9 jaune
vert
(MELibiose)
fermentation /
oxydation bleu / bleu-
AMY amygdaline 0,57 jaune
vert
(AMYgdaline)
fermentation /
oxydation bleu / bleu-
ARA L-arabinose 1,9 jaune
vert
(ARAbinose)
1
Tableau 12 : Lecture d’API 20 NE
Résultats
Tests Substrat Enzymes/Réactions
Négatif Positif
Orange/rose/
ADH Arginine Arginine dihydrolase Jaune
rouge
Orange/rose/
URE Urée Uréase Jaune
rouge
Gris/marron/
ESC Esculine Hydrolyse Jaune
noir
Pas de
Diffusion du
GEL Gélatine Hydrolyse diffusion du
pigment noir
pigment
p-nitro-phényl-βD
PNPG β-galactosidase Incolore Jaune
galacto pyranoside
GLU Glucose
ARA Arabinose
MNE Mannose
NAG N-acétylglucosamine
MAL Maltose
GNT Gluconate
1
CAP Caprate
ADI Adipate
MLT Malate
CIT Citrate
PAC Phényl-acétate
Tetraméthyl-pphenylène
OX Cytochrome oxydase Incolore Violet
diamine
1
Tableau 13 : Tableau de lecture de la galerie miniaturisée API Staph
VP 1 +VP 2 / 10 mn
Xylose
XYL
SAC Saccharose
1
α-Méthyl-D-
MDG Glucosamine
NAG N-acétyl-
glucosamine
1
Milieux utilisés
1
Nitrate de sodium ............................................................... 10.0 g/l
Eau distillée ....................................................................... 1000 ml
[M10]- Chapman: pH = 7. 5
1
Bromure de tétradonium (cétrimide) .......................... 0.2 g/l
Acide nalidixique ............................................................ 15.0 mg/l
Sulfate de potassium........................................................... 10.0 g/l
Chlorure de magnésium........................................................ 1.4 g/l
Agar ............................................................................. 10 g/l
Eau distillée ....................................................................... 1000 ml
1
Chlorure de magnésium........................................................ 1.4 g/l
Agar ....................................................................................... 10 g/l
Eau distillée ....................................................................... 1000 ml
[M21]- King B: pH = 7. 2
1
Dihydrogénophosphate d'ammonium ...................................... 1 g/l
Agar ....................................................................................... 15 g/l
Eau distillée ....................................................................... 1000 ml
Réactifs utilisés
[R1]- Réactif rouge de méthyle (RM) : Pour mettre en évidence la fermentation acide mixte par
acidification d'un milieu glucosé après fermentation du glucose.
VP1:
VP2:
1
Paradimethylaminobenzaldéhyde ..................................... 5 g
Alcoolamylique ............................................................ 75 ml
HCl pur ......................................................................... 25 ml
[C2]- Lugol
Iode ................................................................................. 1 g/l
Iodure de potassium ....................................................... 2 g/l
Eau distillée ............................................................... 1000 ml
[C3]- Fushine
Fushine basique ............................................................... 1 g/l
Alcool étylique ..........................................................100 ml/l
Phénol ............................................................................. 5 g/l
Eau distillée ............................................................... 1000 ml