Introduction Generale + Chapitre 1-3
Introduction Generale + Chapitre 1-3
Introduction Generale + Chapitre 1-3
EPIGRAPHE
« Sans dignité il n’y a pas de liberté,
EN MEMOIRE DE
ABONDE A MALOBA, MUHIYA AHOMBO, Pierre MUYUMBA NDUBULA MATINDI
et Jean KIMUNI LAYLAY ABENGU, mes ancêtres, de qui j’ai hérité la chair, le sang et
nom.
Gérard NYEMBO Y’ABENGU ABW, mon grand-père et Justin Odéric KAHONGO
SANGWA, mon père et mon idole, pour leur sens de responsabilité et leur dévouement
débordant d’amour et de générosité.
3
DEDICACES
A ma très chère, douce et vaillante mère Chantal Brigitte MBABI FAILA ABENGU, pour
ton amour indéfectible, pour la qualité de l’éducation dont je suis bénéficiaire, pour les
valeurs qui m’ont été inculqué, pour les nombreux sacrifices consentis en faveur de tes
enfants et ta famille en général. Grand merci ;
A mes frères et sœurs, les KAHONGO, Myriam KUNGWA, Mosaic MUKAMBA, Yvonne
IBEBEKE et Aaron KAHONGO, que ce travail soit pour vous l’objet d’un encouragement,
pour tous les efforts que vous ne cessez de conjuguer, pour que mes études, ma progression
dans le milieu de la science, mon évolution en tant qu’homme et ma vie d’une manière
générale soient une réussite ;
A ceux qui m’ont précédé, à mes contemporains et à ceux qui viendront, pour l’histoire que
vous m’avez léguée en héritage, pour celle que je suis en train d’écrire avec vous et pour
celle qui s’écrira en lettre d’or, au grand bonheur de ceux qui travaille, qui espère et qui
patiente ;
REMERCIEMENTS
L’accomplissement de ce présent travail n’est pas l’œuvre de mes efforts,
moyens ou capacités humaines, mais l’inverse, tout m’a été donné, qui plus est, gratuitement
par le bon Dieu, le Tout-Puissant ABEJA MBUNGU, source de sagesse et principe suprême
de toute chose, auprès de qui j’obtiens la pénétration pour comprendre, la mémoire pour
retenir, la méthode pour apprendre, la lucidité pour m’interpréter et m’exprimer. Il a aidé le
début de mon travail, a dirigé son progrès et a couronné sa fin. Que la gloire, la louange, la
force et l’honneur lui reviennent.
Nous témoignons aussi notre gratitude à tous ceux qui de près ou de loin
m’ont soutenu dans la réalisation de ce mémoire de licence. Un merci particulier à Marie-
Thérèse Lumbu, Norbert Muyumba, Gracia Lumbu, Jacinthe Nzugu, Frédéric Mwehu,
Bienfait Kimpinde, Maman Kaj, mes oncles et tantes, mes neveux et nièces, ainsi qu’à tous
les autres que j’ai omis, non pas expressément.
Enfin, à tous mes amis et collègues en l’occurrence Guelord Kanonga, Idris
Sambi, Jonathan Mbula, Dan Makal, Samy Nyembo, Israël Kaseya, Adonis Kabamba, Luc
Mwenge, Sarah Bakaji, Cynthia Kalobo, Esther Kavira, Michée Kalenga, Mervine Ntumba,
Jael Tabalo, Prisca Feza, Lycette Kabuya, Cynthia Kahande, Rita Sapi, Myriam Kor, Sarah
Mulongoy. Que cette œuvre scientifique, résultat d’un surpassement dont vous êtes les
principaux incitateurs et fruit de notre cheminement collectif, soit l’expression de notre
indéfectible amitié que je souhaite inscrire dans la durée. Que tous ceux qui m’ont aidé de
près ou de loin, matériellement ou financièrement, moralement ou spirituellement, trouvent
ici l’expression de ma profonde gratitude.
5
AVANT-PROPOS
Ce mémoire rentre dans le cadre de l’obtention du diplôme de Licence en
Sciences économiques et de Gestion. Il étudiera l’impact qu’a le taux de pression fiscale sur
les indicateurs de performance macroéconomique en RDC. L’idée de ce mémoire de
recherche est venue du constat selon lequel le taux de pression fiscale observé en RDC
compte parmi les plus faibles d’Afrique subsaharienne.
En effet, le taux de pression fiscale en RDC se situe à 9% de moyenne sur les
dix dernières années, et les politiques fiscales ne cessent de s’ajuster, dans le but de rendre à
la fois maximales et optimales les recettes fiscales, à travers notamment les révisions
successives de la loi des finances, les réformes fiscales, etc.
Cette étude se veut être une contribution devant permettre de mettre en relief
les différents obstacles, mais aussi les alternatives, pour un environnement économique et
fiscale propice en RDC. Ainsi, des suggestions sont proposées pour lever ces obstacles, en
particulier celles liés à la faiblesse du taux de pression fiscale et à l’origine de la croissance
économique.
Les difficultés n’ont pas manqué. Elles concernent, entre autres, la
disponibilité de données fiables et actuelles, la disponibilité des acteurs évoluant dans le
secteur fiscal, pour la réalisation d’interviews. Cette dernière situation nous a contraints à
nous contenter des entretiens informels que nous avons pu avoir avec quelques spécialistes.
6
INTRODUCTION GENERALE
1. PRESENTATION DU SUJET
L’environnement économique et surtout fiscal en RDC est caractérisé par une
panoplie d’impôts et taxes, droits et redevances tant sur plan national que sur le plan local
(provincial). Dans les deux cas, ces prélèvements sont importants, car non seulement, ils
servent de ressources nécessaires pour financer les objectifs de développement et les services
non marchands concourant à la réalisation de l’intérêt général des populations (la défense
nationale, le maintien de l’ordre, la fonction judiciaire, etc.), mais ils constituent également
un des éléments importants qui crée l’environnement légal dans lequel doivent évoluer les
activités au sein d’une économie (production, consommation, investissement, etc.). Les
prélèvements sont des charges pécuniaires à la charge des citoyens d’un pays, qui relèvent
des finances publiques et constituent une part importante des recettes du budget d’un Etat. Le
recouvrement, la maximisation, ainsi que l’allocation optimale de ces deniers publics rendent
l’appréhension de la réglementation fiscale –visible à travers la loi des finances publiques,
votée tous les ans par le législateur– tout à fait primordiale, afin de saisir leur portée à la fois
économique, juridique et sociale1.
En effet, les recettes fiscales de la RDC reposent principalement sur les impôts
directs et les impôts indirects, qui concourent tous à la maximisation des recettes publiques
sur l’ensemble du territoire national congolais, lesquelles financent grandement les dépenses
publiques de l’Etat. Assujettir un agent économique au paiement des impôts et taxes, revient
donc à exercer une pression fiscale sur celui-ci. Plus il y a d’entreprises, plus il y a d’ouvriers,
bref plus il y a de l’activité au sein de l’économie congolaise, il est donc tout à fait logique et
légitime de voir la pression fiscale grimper de quelques points. L’on remarquera qu’en RDC,
la population est passée, selon les approximations de l’Institut Nationale Statistique (INS), de
±80.000.000 d’habitants à ±100.000.000 d’habitants entre 2006 et 20182 et que le niveau
d’activité, mesuré par le Produit Intérieur Brut (PIB) est passé progressivement de 38
milliards de USD à 50 milliards de USD entre 2015 et 20193. Au vu de ces observations qui
traduisent clairement que le potentiel fiscal de la RDC croit considérablement chaque année,
mais aussi que la structure fiscale de la RDC a connu d’importantes réformes visant à
mobiliser et à maximiser d’avantage les recettes fiscales. Quand est-il de la pression fiscale
en RDC, qui s’observe à moins de 12%, un des ratios les plus faibles d’Afrique.
Il est à signaler que pour la RDC, un pays à la taille d’un continent, regorgeant
des ressources, humaines, agricoles, minières, énergétiques, etc., une pression fiscale aussi
faible n’a pas lieu d’être et ne serait due qu’à la fraude fiscale qui implique une violation de
la loi fiscale, en vue d’échapper à l’impôt ; à l’évasion fiscale qui incite le contribuable à
exploiter les faiblesses des procédures de l’administration fiscale, mais aussi des
insuffisances, des imperfections et des lacunes de la loi, pour contourner l’impôt ; au manque
de culture fiscale quasi invisible dans le chef des assujettis aux paiements des impôts et taxes,
1
NDEMBA TSHILAMBU E., « Pression fiscale optimale et croissance économique en République Démocratique
du Congo : 1990-2020 », dans HAL Open Science, avril 2021, p25.
2
Institut National de la Statistique, Annuaire statistique 2020 (projections démographiques), p61.
3
Banque Centrale du Congo, Rapport annuel 2019, p54.
7
qui se traduit généralement par une révolte fiscale ; au trafic d’influence qui incitent certains
contribuables à peser de leur statut, de leur fonction ou même de leur relations informels avec
des autorités supérieurs pour parvenir à contourner l’impôt, ceci traduit justement une
corruption à outrance ; aux exonérations et exemptions de toutes sortes, qui contribuent
fortement à la minimisation de recettes fiscales ; à la prolifération des activités informelles
qui, par faute d’un recensement et d’un contrôle rigoureux, échappe au paiement de l’impôt et
entraînant ainsi des pertes estimées en centaine des milliards des Francs Congolais au trésor
public.
2. ETAT DE LA QUESTION
L’Etat de la question est une analyse documentaire établissant le bilan critique
des travaux effectués sur un sujet donné pendant une période déterminée et pouvant se
présenter sous forme écrit ou oral. Il s’engage dans une démarche à deux dimensions
consistant d’une part, à prendre connaissance des travaux qui ont été réalisé sur le thème qui
fait l’objet d’une recherche et d’autre part, à se forcer de mettre la main sur des ouvrages de
synthèse qui font le point sur les grandes questions qui encadrent l’objet de l’étude retenu4.
2°) JOHN RAWLS met l’accent sur les principes d’équité. Il estime que
l’agent économique, qui doit définir les différents types et niveaux d’impositions, doit se
comporter comme s’il se trouvait dans un état originel, qui choisit entre différents écarts
4
FRANGIERE J-P., « Comment réussir un mémoire : choisir son sujet, gérer son temps, savoir rédiger », Dunod,
Paris, 2016, p17.
5
MUSGRAVE R., « Fiscals Systems », Yale Univerity Press, 1969, p.102.
8
sociaux, en ignorant non seulement sa propre situation, mais aussi les caractéristiques
possibles des états sociaux alternatifs6.
3°) RICHARD GILBERT avance que les structures fiscales ne sont rien
d’autres que des vecteurs dont l’évolution dans le temps ou l’espace peut être observée en les
décomposant impôts par impôts ou grâce à l’usage d’indices synthétiques (indice de
visibilité, concentration apparente, etc.). Selon lui, les structures fiscales ont pour objectif de
comprendre la portée des lois d’évolution de la composition du prélèvement fiscal et la
signification qu’y prend la dynamique des différents impôts et cotisation sociales. Il confirme
que les structures fiscales s’appliquent aux qualités apparentes des impôts (assiette, mode
d’imposition, etc.) ainsi qu’à ses effets (psychologiques et politiques)7.
1°) FABIO PADOVANO et EMMA GALLI, dans une étude portant sur les
effets de l’imposition du revenu personnel sur la croissance économique pour un panel de 23
pays de l’OCDE, sur un période de 40 ans, trouvent une relation négative et significative
entre le taux marginale d’imposition et le taux de croissance moyen du produit intérieur brut
(PIB), pour un niveau donné de croissance démographique, de capital physique et de capital
humain. Ils confirment aussi l’effet négatif de la progressivité de la structure fiscale sur
l’allocation de ressources11.
2°) FRIDA WIDMALM, dans une étude réalisée en 2001, intitulée « Tax
Structure and Growth : Are Some Taxes Better Than Others ? », dans laquelle elle examine
les effets de l’impôt sur le revenu personnel, l’impôt sur le revenu corporatif, les taxes sur les
biens et services et l’impôt foncier sur la croissance économique. Elle avance que la
progressivité d’une taxe a des effets négatifs sur la croissance économique12.
6
RAWLS J., « Théorie de la justice », Edition du Seuil, 1971, p232.
7
GILBERT R., « Regulatory Choices : A Perspective on developments in Energy Policy », University of California
Press, 1979, p98.
8
ROMER P., « Increasing Returns and Long Run Growth » dans Journal of Political Economy, octobre 1986, p67.
9
LUCAS R., « On the mechanics of economic development » dans Journal of Monetary Economics, juillet 1988,
p42.
10
AGHION P., HOWITT P., « Théorie de la croissance endogène », Dunod, 2000, p452.
11
PADOVANO F., GALLI E., « Tax Rates and Economic Growth in the OECD Countries (1950-1990) », dans
Western Economic Association International, vol.39, 2001, p57.
12
WIDMALM F., « Tax Structure and Growth : Are Some Taxes Better Than Others ? » dans Pubic Choice,
vol107, mai 2001, p219.
9
3. PROBLEMATIQUE
La problématique se définit comme un ensemble de question qu'une science ou
une philosophie se pose relativement à un domaine de recherche donné16. Autrement dit,
celle-ci est le faisceau autour duquel gravite le socle de la recherche.
fiscale qui possèdent de surcroit des fortes économies, c’est le cas notamment de la France,
de la Belgique, du Danemark, de la Suède et de l’Italie où la pression fiscale culmine
respectivement à 46%, 45%, 45%, 43% et 42%19.
Ceci étant, les éléments des réponses, au questionnement énoncé ci-haut, nous
amènent à formuler des hypothèses.
4. HYPOTHESES DE RECHERCHE
L’hypothèse de recherche est une proposition de réponse aux questions que
l’on se pose à propos de l’objet de la recherche, formulée en des termes tels que l’observation
et l’analyse puissent fournir une réponse. Elle sert de fil conducteur au chercheur engagé
dans la recherche20.
Dans le cadre de cette présente étude, nous retiendrons les propositions ci-
après :
2°) la pression fiscale est un ratio qui n’est pas sans conséquence sur les
composantes de la demande globale, étant donné que chacune d’elle subit les effets soit de sa
hausse, soit de sa baisse. Elle exprime la part des recettes fiscales dans la création de la
richesse au sein d’une économie. Elle est observée à la baisse entre 2016 et 2020 en RDC.
Ceci est consécutif à un faible niveau d’activité au sein de l’économie congolaise, et les
conséquences sont telles que :
19
Journal Les Echos, du samedi 21 octobre 2006. Données issues des travaux de l’OCDE, p37.
20
PINTO R., GRAWITZ M., « Méthodes en sciences sociales", éd. Dalloz, Paris 2001, p.291.
11
B. Intérêt du sujet
1°) Sur le plan de la recherche, notre rédaction doit être produit en 5
exemplaires, pour qu’il constitue une documentation supplémentaire qui va enrichir la
documentation déjà existante, afin qu’il serve à d’autres chercheurs qui se pencheront sur le
même thème à l’avenir.
2°) Sur le plan pratique ou macroéconomique, cette étude sur la pression
fiscale intéresse les dirigeants et décideurs du pays, dans la mesure où ceux-ci recherchent la
maximisation des recettes fiscales tout en gardant une structure sociale égalitaire.
6. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Un sujet de recherche doit être circonscrit, afin d’éviter qu’il soit superficiel et
nage dans les généralités. C’est ainsi que notre sujet va se limiter d’étudier les contours de la
structure et de la pression fiscale en RDC et ce pour une période de 5 ans, allant de 2016 à
2020. La délimitation dans l’espace est motivée par l’accessibilité des données, tandis que la
délimitation dans le temps est motivée, d’une part par la récente alternance politique connue
en RDC et d’autre part par les épisodes terribles et douloureux, issus des conséquences
tragiques de la pandémie de Covid-19.
12
7. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Nous ne pouvons entreprendre notre recherche qui se veut scientifique, sans
faire référence à la méthodologie utilisée. Cette dernière est une exigence essentielle et
incontournable pour une bonne recherche scientifique.
En effet le choix d’une méthode s’inscrit dans une stratégie de recherche. C’est
ainsi que les méthodes, inductive, comparative, analytique, statistique, économétrique et
historique, nous ont permis de faire la vérification de nos hypothèses, partant des
informations à notre portée.
A. Méthodes de recherche
1°) La méthode inductive
Cette méthode consiste en l’induction, c’est-à-dire un raisonnement dans
lequel on tire une conclusion universelle au à partir des données particulières. Elle part des
faits observés, d’expérimentations pour déboucher sur une loi générale. D’une manière brève,
c’est partir du particulier au général.
Cette méthode nous a permis de faire une étude en partant des caractéristiques
spécifiques de l’économie en rapport avec notre thème, pour ainsi généraliser les conclusions
à l’ensemble de l’économie.
Dans le cadre de cette étude, cette méthode nous a permis de comparer année
après année, l’importance de l’évolution de la pression fiscale en RDC, ainsi d’analyser les
possibles effets de sa hausse ou de sa baisse sur l’économie Congolaise.
B. Techniques de recherche
Si la méthode est une démarche intellectuelle ou une voie, les techniques en
sont les outils et les moyens. Elles sont des procédés opératoires, rigoureux, bien définis,
transmissibles et susceptibles d’être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adaptées
aux genres des problèmes et des phénomènes en cause25.
C’est ainsi que, pour parvenir à récolter et traiter les informations à notre
portée, la technique documentaire et la technique d’interview nous ont été d’une grande
utilité.
23
GAUDOIN O., « Notes de cours des Principes et Méthodes Statistiques », Esimag 1ère année, Grenoble INP,
inédit, p.07
24
PINTO R., GRAWITZ M., « Méthodes en sciences sociales », éd. Dalloz, Paris 2001, p.291.
25
Idem p.101.
26
MULUMBATI N., « Manuel de sociologie générale », éd. Africa, 1980, p26.
14
précis27. L’utilisation de l’interview libre dans le cadre de cette étude se justifie par le fait que
les entretiens exploratoires que nous avons eu avec les professionnels, les spécialistes et les
experts de la fiscalité et des finances publiques, nous ont fournis des informations non
négligeable, pour l’avancement de notre rédaction.
27
ARMAS B., « Les méthodes en sciences sociales », éd. Mont Chrétien, 2006, p20.
15
Dans le cadre de cette dissertation, il sied d’établir des distinguos entre PIB
marchand et PIB non marchand, entre PIB et PNB, entre PIB en valeur nominale et PIB en
Volume réel.
Le PIB en valeur réel ou en volume est la valeur du PIB qui ne tient pas
compte des variations des prix, c’est-à-dire de l’inflation. Il a l’avantage de montrer les
variations à la hausse et la baisse en quantité, de la production des biens et services. C’est la
28
OCDE., « Comptes nationaux des pays de l’OCDE, Volume 2020 Numéro 1 », OCDE 2020, p.89.
29
BLANCHARD O., COHEN D., « Macroéconomie », Pearson Education, 2010, p.234.
16
valeur utilisée lorsqu’on calcule la croissance du PIB. Tandis que le PIB en valeur nominal
désigne le PIB au prix courant, sans corrections des effets de l’inflation30.
Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées des agents économiques
résidents, calculée au prix du marché, à laquelle on ajoute la part de la valeur ajoutée
récupérée par l’Etat (TVA et droits de douane) et de laquelle on soustrait les subventions.
PIB = Sommes des valeurs ajoutées + TVA + droits et taxes sur les importations –
Subventions sur les produits
Le PIB est égal à la somme des emplois finaux intérieurs de biens et services,
c’est-à-dire : la consommation finale effective, l’investissement et les variations des stocks.
Cette définition se déduit de l’égalité comptable entre les ressources de l’économie (PIB) et
les emplois qui sont faites de ces ressources.
Le PIB est égal à la somme des revenus bruts des secteurs institutionnels :
rémunération des salariés, les impôts sur la production et les importations moins les
subventions, l’excèdent brut d’exploitation et le revenus mixte.
PIB = (S + B + I + Rn + A) + (Tn + D)
Avec :
30
BRANA S., BELIS-BERGOUIGNAN M-C., « Comptabilité nationale : QCM et exercice corrigés, sujets d’examen
corrigés, avec rappels de cours », Dunod, 2017, p.147.
17
Dépréciation (D)
SECTION 2 L’INVESTISSEMENT
1°) Définitions
La comptabilité nationale définit l'investissement comme le renouvellement
des équipements et l'augmentation au cours d'une période, du patrimoine des agents.
L'ensemble de ces opérations constitue la formation brute du capital fixe (investissement
brut), qui peut être le fait de différents agents économiques. Pour les entreprises, il s’agit de
l’acquisition des biens durables, pour un usage d’au moins un an, dans le processus de
production. Dans ce cas, il peut avoir trois formes : investissement de capacité,
investissement de remplacement et investissement de productivité. Pour les ménages, il s’agit
des acquisitions dans le cadre de leur activité domestique, qui ne concerne pas forcément une
activité de production (le logement, par exemple). Pour les entrepreneurs individuels, il s’agit
des ménages dont les acquisitions ont pour finalité l’exercice d’une activité de production.32.
production, ni croissance économique. Elle exige une accumulation préalable des moyens de
financement33.
1°) Les investissements productifs : ils sont objet d'amélioration des outils de
production comme l'augmentation de la production par homme et par heure ou par un
montant d'argent investi dans la productivité ou encore le volume global de production ;
3°) Les investissements en logement : achetés par les particuliers, loués par des
sociétés immobilières, propriété d'entreprise les destinant au logement en leurs salaires, ils
constituent une part essentielle de l'épargne investi par les ménages.
D'une manière générale, les créateurs d'entreprises ne sont intéressés que par la
première sorte d'investissement.
33
MOURGES N., Le choix des investissements dans l'entreprise, éd. Economica, Paris 1994, p65.
34
MANKIW G., Macroéconomie, 3ème éd. de Boeck university, paris, Bruxelles, 2003, p31
35
Idem p32.
19
Investissement net = Achat de biens de production durable – Perte du capital liée à l’usage ou
à l’usure des biens de production
SECTION 3 LA CONSOMMATION
1°) Définitions
La notion de consommation est vaste, et mérite d'être approfondie dans le but
de rendre ce terme beaucoup plus compréhensif. Le verbe « consommer » vient du latin «
20
36
CAPUL J-Y., GARNIER O., Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, Haltier 2008, p.85.
37
SILEM A., ALBERTINI J-M., « Lexique économique », Dalloz, 2012, p.543.
38
TIDIANE NDIAYE C., « L’Afrique noire dans les relations internationales : la vision du monde diplomatique »,
L’auteur, 1994, p76.
21
fait, dans des pays en voie de développement tel que la RD Congo, la consommation des
ménages constitue et/ou est considérée comme étant l'un des moteurs de la croissance.
On peut classer les biens selon leur durée d'utilisation. Elle est unique pour les
biens non durables (produits alimentaires), progressive pour les biens semi durables
(habillement), à long terme pour les biens durables (logement).
La consommation n'étant pas une fonction homogène, elle peut donner lieu à
différents classements fondés sur l'une ou l'autre de ses caractéristiques. On distingue
généralement : La consommation individuelle et la consommation collective. Dans la
consommation individuelle, le bien ou le service consommé n'est réellement consommé que
par un seul individu, excluant tout autre individu du même usage en même temps (par
exemple : une paire de lunettes). , Dans la consommation collective, plusieurs individus
peuvent consommer en même temps le même bien ou le même service (utilisation d'une
autoroute, par exemple), sans possibilité d'exclusivité et tout en satisfaisant le même besoin.
Les consommations collectives sont en général des services non marchands produits par des
administrations publiques (certains services collectifs pouvant toutefois être produits par le
secteur privé (les cliniques par exemple).
À sa suite, les autres auteurs précités ont proposé des modèles plus
approfondies et plus élaborés pour donner des spécifications encore plus réalistes. Il est à
souligner que la réflexion économique, du moins dans ses débuts, considérait peu les
dimensions microéconomiques de la fonction de consommation et raisonnait sur le plan
macroéconomique où l'on fait « l'hypothèse d'un individu représentatif ». Certes, Keynes a
fondé sa relation sur une «loi psychologique» d'ordre microéconomique mais il l'a développé
d'un point de vue macroéconomique.
39
BOUSSEYROL M., « Introduction à l’œuvre de Keynes », Ellipses, 2000, p143.
22
Sources : tableau élaborée par l’Institut National des Statistiques et des Etudes
Economiques.
C = C0 + c.Y
40
BRANA S., BELIS-BERGOUIGNAN M-C., « Comptabilité nationale : QCM et exercice corrigés, sujets d’examen
corrigés, avec rappels de cours », Dunod, 2017, p.184. ,
23
Avec :
C : Consommation actuelle
Y : Revenu actuel
C0 : Consommation autonome
Dans cette spécification, seul l'effet revenu est retenu et on suppose les effets
des autres facteurs comme étant des données stables ou constantes. Ce modèle fût critiqué par
l'économiste Brown qui a intégré un aspect inter temporel de la consommation. La
spécification proposée par Brown est la suivante :
Avec :
Y : Revenu actuel ;
C0 : consommation autonome ;
b et c : paramètres.
Pour Modigliani, la consommation d'un individu est fonction de son âge. D'où
l'approche du cycle de vie selon laquelle le revenu est élevé en début d'activité et diminue
lorsque l'individu prend sa retraite ou ne peut plus travailler physiquement42.
41
FRIEDMAN M., « A theory of the consumption function », Princeton University Press, 1957, p111.
42
ANDO A., MODIGLIANI F., « The life cycle hypothesis of saving : Aggregate implications and tests », MIT,
1980, p306.
24
PIB. Il est mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de l'inflation.
Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB. On utilise souvent la croissance du
PIB par habitant comme indication de l'amélioration de la richesse individuelle, assimilée au
niveau de vie.
Il est important de distinguer trois notions qui « ne sont absolument pas les
mêmes choses » :
43
PERROUX F., « Dictionnaire économique et social », Haltier, 1990, p.65.
44
MAILLET P., « La croissance économique », Presse Universitaire de France, 1976, p.98.
25
Xavier Sala-i-Martin avance par ailleurs que le niveau initial est la variable la
plus importante et la plus robuste. C'est-à-dire que, dans la plupart des cas, plus un pays est
riche, moins il croît vite. Cette hypothèse est connue sous le nom de convergence
conditionnelle. Il considère également que la taille du gouvernement (administration, secteur
public) n'a que peu d'importance. Par contre la qualité du gouvernement a beaucoup
d'importance : les gouvernements qui causent l'hyperinflation, la distorsion des taux de
change, des déficits excessifs ou une bureaucratie inefficace ont de très mauvais résultats. Il
ajoute également que les économies plus ouvertes tendent à croître plus vite. Enfin,
l'efficience des institutions est très importante : des marchés efficients, la reconnaissance de
la propriété privée et l'état de droit sont essentiels à la croissance économique46.
45
MADDISON A., « L’économie mondiale : Une perspective millénaire », OCDE, Paris, 2001, p.46.
46
BARRO R., SALA-I-MARTIN X., « La croissance économique », Chenelière/McGraw-Hill, 1996, p.332.
26
Bien que réunis dans le Code des impôts, ces textes comportent chacun ses
propres dispositions. Celles-ci sont répétitives et d’usage complexe. Avec le temps ces quatre
textes fondamentaux ont connu des nombreuses modifications en ce qui concerne l’assiette,
le taux ainsi que les règles de procédure.
En RDC, les impôts constituent une part importante des recettes de l’Etat. Ils
reposent sur les règles suivantes : La territorialité ; le système déclaratif ; le système
cédulaire ; l’opération d’assiette.
Cette période est marquée par la création de la Direction Générale des Impôts
par le décret n°017/2003 du 02 mars 2003, administration qui remplace la Direction Générale
de Contribution et qui institue une nette distinction, entre les directions centrales, d'une part,
chargées de la conception et de la direction opérationnelle et les services extérieurs, d'autre
part, chargés de la gestion quotidienne de l'impôt.
C'est ainsi qu'elle est appelée à exercer, dans le cadre des lois et des
règlements en vigueur, toutes les missions et prérogatives en matières fiscales ci-après :
l'assiette, le contrôle, le recouvrement et le contentieux des impôts, taxes, redevances et
prélèvements à caractère fiscal.
Elle doit consulter pour tout texte ou toute convention à incidence fiscale ou
tout agrément d'un projet d'investissement à un régime fiscal dérogatoire.
La DGI est placée sous l'autorité directe du ministère ayant les finances dans
ses attributions.
La direction générale des impôts est dirigée par un directeur général assisté de
deux directeurs généraux adjoints, nommés et le cas échéant, relevés de leurs fonctions par le
président de la République, sous proposition du ministère ayant les finances dans ses
attributions49.
3) La direction de l'informatique
7) La direction de recouvrement.
48
Article 2 du décret n°017/2003 DU 02 mars 2003 portant création de la DGI modifié et complété par le
décret-loi n°04/099 du 30 décembre 2004, dans le J.O, n° Spécial, janvier 2005.
49
Article 5 du décret-loi n°05/079 du 05 septembre 2005 modifiant et complétant le décret n°017/2003.
29
A. Fonctions de commandement
1. Attaché de bureau
2. Agents du bureau
Nous avons : des agents de bureau de 1ère classe et les agents de 2ème classe.
3. Agents auxiliaires
4. Huissiers.
1. Direction générale
1) La division administrative ayant à sa tête un chef de division qui est coordonnateur des
secrétariats du directeur Général et des directeurs généraux adjoints ;
2) Division cellule technique : composée de 10 inspecteurs d'impôts qui sont des chefs de
division ;
50
Article 4 du décret n°017/2003 du 02 mars modifié et complété par le décret-loi n°04/099 du 30 décembre
2004, dans le J.O., n° spécial, janvier 2005.
30
3) Inspection des services : composée d'un inspecteur coordonnateur qui est directeur, d'un
secrétariat et des brigades de 60 inspecteurs qui sont des chefs de division.
2. Directions Centrales :
- Informatique ;
- Informations et Liaisons ;
- Gestion ;
- Contrôle fiscal ;
- Recouvrement.
- Ressources humaines ;
- Affaires sociales ;
- Informatique ;
- Assiette ;
- Recouvrement ;
- Contentieux ;
- Véhicule.
D. Direction provinciale
31
E. Services extérieurs
1. Centre Impôts
- Appoint et Contentieux ;
- Informatique ;
- Accueil et Informatique ;
- Gestion ;
- Contrôle Fiscal ;
- Recouvrement.
De même, il est dirigé par un chef de division, ici nous avons le bureau de :
- Appoint et Contentieux ;
- Informatique ;
- Accueil et Vulgarisation ;
- 4 Brigades de recouvrement.
Directeur Général
Cellule Technique
Division Administrative
Direction de l'Information
Direction de recouvrement
Les analyses économiques font souvent la distinction entre les deux types de
fonctions concernant les droits de douane : les droits de douane sont conçus soit comme
source de recettes, soir comme moyen de protection. En d’autres termes, ils visent à
recouvrer l’argent pour le gouvernement d’une part et à gonfler les prix des marchandises
importées et à protéger les industries nationales de la concurrence étrangère51.
51
HINIRIRO A., « Histoire mondiale des douanes et des tarifs », Organisation Mondiale des Douanes, 2003,
p206.
34
La Direction Générale des Douanes et Accises, DGDA en sigle, a été créée par
Décret n°09/43 du 03 décembre 2009 portant création et organisation de la Direction
Générale des Douanes et Accises, en sigle « DGDA», succédant à l’Office des Douanes et
Accises « OFIDA », est une régie financière dirigée par un Directeur Général, assisté de deux
Directeurs Généraux Adjoints, nommés par l’Ordonnance du Président de la République.
Comme Colonie Belge: Une structure douanière fut mise sur pied à l’époque
pour permettre à l’Etat de réaliser des recettes nécessaires à l’occupation et à l’exploitation du
territoire. Pendant l’époque Coloniale, les services des douanières existaient et fonctionnaient
avec des instruments juridiques édictés par le Colonisateur. Toutes les formalités
s’effectuaient et les recettes se percevaient à la métropole.
52
Sources : http://douane.gouv.cd [consulté le 4 septembre 22].
35
financière, relevant de l’autorité du Ministre des Finances. La DGDA est donc née des
cendres de l’OFIDA.
Cette réforme a été justifiée par les exigences liées à l’évolution du système
commercial multinational, appuyée par les principaux bailleurs des fonds dans un cadre
formel avec les Institutions de Bretton Woods (Banque Mondiale et Fonds Monétaire
International), mais aussi de la volonté politique interne dans le but de capitaliser plus de
ressources internes pouvant impulser un véritable développement.
– Mission fiscale
La DGDA perçoit
– Mission économique
3. faisant respecter les règles des politiques d’intégration du pays dans les
communautés économiques régionales ;
– Mission sécuritaire :
2. protégeant la société contre toutes sortes de trafics illicites, comme ceux des
marchandises dangereuses, des déchets toxiques et des produits qui appauvrissent la couche
d’ozone ;
4. surveillant les frontières et les fabriques des produits soumis aux droits
d’accises ;
Prélèvement fiscal
Pression fiscal=
Revenu natioanl
ressources domestiques expliquent le niveau de prélèvement fiscal au sein des économies des
pays en développement53.
3°) Théories explicatives de la pression fiscale
A. La théorie d’Ibn Khaldoun
Les premières études sur la relation entre la pression fiscale et le respect des
règles par les contribuables remontent au 14e siècle, avec les écrits d'Ibn Khaldoun, qui
utilise la théorie de l'État pour affirmer que, plus le taux d'imposition est élevé, moins l'État
perçoit de recettes, du fait de la non-conformité des contribuables. Il pense également que les
différences de taux d'imposition dépendent du niveau de civilisation atteint chez les
contribuables. Selon lui, chaque dynastie passe par cinq étapes de développement, de
l'ascension au déclin, chaque étape correspondant à un taux d'imposition différent en fonction
de l'attitude du dirigeant, car les réformes sont inévitables à chaque étape. Aux premiers
stades d'une dynastie, les impôts sont peu élevés, mais permettent de collecter des recettes
fiscales importantes. Au fil du temps, à mesure que les souverains se succèdent, ils peuvent
abandonner leurs habitudes tribales au profit d'un État civilisé. Leurs besoins et désirs
augmentent également, en partie parce qu'ils se sont habitués au luxe. Ainsi, de nouveaux
impôts sont imposés à leurs sujets et le taux des anciens impôts est augmenté afin d'accroître
leurs revenus. Mais les conséquences de ces augmentations d'impôts sur l'économie sont
perceptibles. Cependant, les contribuables perdent immédiatement leur conformité.
Ibn Khaldoun analyse ici ce que l’on pourrait interpréter aujourd’hui comme
un processus inflationniste lié à la fois à l’augmentation des dépenses publiques, alimentée
par une pression fiscale de plus en plus forte qui renchérit les prix et à une insuffisance
d’épargne, car tout le monde s’est habitué à consommer et veut maintenir son pouvoir
d’achat. Pour ce faire, les commerçants augmentent leur marge bénéficiaire, et les autres
catégories sociales (artisans, agriculteurs, fonctionnaires, etc.) exigent des salaires et des
revenus toujours plus élevés. En somme, on se trouve en présence d’un excès de demande
globale (publique et privée) qui alimente une inflation de plus en plus galopante. Cette
inflation provoque alors l’appauvrissement de tous les habitants des villes.
53
FERRY M., « Pays pauvres et pression fiscale : les déterminants de la pression fiscale dans les pays à faibles
revenus », dans BSI Economics, octobre 2013, p.88.
38
déraisonnable. Cette théorie d’Ibn Khaldoun développée au 14e siècle a été matérialisée sous
la forme d'une courbe par l'économiste Laffer, en 198054.
Laffer a averti que la forte imposition excessive est coûteuse pour les
décideurs économiques en matière de croissance économique et de mobilisation fiscale.
Ainsi, la courbe de Laffer affirme que l’augmentation des taux d’imposition ne s’accompagne
pas, nécessairement, avec une augmentation des ressources fiscales. Certes, des taux de
taxation élevés favorisent la fraude et l’évasion fiscale, et par conséquent, les contribuables
54
MAKKI S., « faits et pensée économiques dans la Muqaddima d’Ibn Khaldoun », éditeur non identifié, 2006,
p65.
39
vont davantage être dirigés vers des comportements tels que la corruption. Inversement, un
faible recouvrement fiscal conduit à des coûts financiers élevés en termes de contrôle fiscal,
et donc un rythme faible de collecte des recettes fiscales.
La fiscalité dans les PED est d’une manière générale une fiscalité non
consensuelle. Enfin, on peut noter l’attitude égoïste et irresponsable des groupes privilégiés,
qui ont tendance à faire supporter l’essentiel de la charge fiscale par les classes les plus
déshéritées59. Par ailleurs, le prélèvement fiscal dépend du potentiel fiscal de chaque pays; ce
dernier varie d’une manière considérable d’un pays à l’autre, en fonction de facteurs
structurels relatifs à chaque pays.
diversité des fins poursuivies: opérer une redistribution égalitaire du revenu national,
accélérer et orienter la croissance économique, augmenter la formation de l’épargne publique
etc... Un taux de croissance élevé et une répartition des revenus plus équitables constituent les
objectifs officiels de toute « société progressive ». Cependant, ces deux objectifs entrent en
conflit, l’un avec l’autre. Nous devons alors axer notre choix sur l’un ou l’autre.
• Canaliser l’épargne dans ses utilisations les plus productives telles que l’éducation et
la santé; Encourager l’investissement productif, national et étranger;
Mais quels que soient le rôle et l’importance que peut revêtir une politique
fiscale de développement, elle ne peut être efficace que si elle repose sur une volonté
politique de croissance61. De nombreux travaux ont démontré l’impact des structures fiscales
60
JEZE G., « Cours des finances publiques 1935-1936 » Université de Paris, Faculté de Droit, Ed. Librairie
Générale de droit et de jurisprudence, 1936, p25.
61
ASSI TANO M., OULAI SIENI T., « Les effets des politiques fiscales sur la croissance économique : une analyse
des données en panel appliquées sur six pays de l’UEMOA », dans ESJ, Octobre 2019, p92.
41
sur la croissance économique. Les uns soutiennent que l’incidence des structures des impôts
influence positivement la croissance économique, à travers la structure de consommation qui
influe positivement sur l’offre de main-d’œuvre. Les autres soutiennent quant à eux que les
structures des impôts entretiennent des relations négatives sur la croissance économique, ils
confirment que l’impôt sur les gains en capital bloque l’investissement et empêche une
réallocation efficace du capital.
42
PRESSION FISCALE
12.00
10.00
PRESSION FISCALE (en %)
8.00
6.00
PRESSION FISCALE
4.00
2.00
-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1
ANNEES [1990 - 2020]
50,000,000,000.00
PIB Réel ( $ au prix courant)
40,000,000,000.00
30,000,000,000.00
PIB REEL ($ au prix courant)
20,000,000,000.00
10,000,000,000.00
-
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31
ANNEES [1990 - 2020]
10.00 1,000.00
taux de croissnce du PIB
- 600.00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
(5.00) 400.00
(10.00) 200.00
(15.00) -
TAUX D'INFLATION
30,000.00
25,000.00
inflation moyenne annuelle
20,000.00
15,000.00
INFLATION
10,000.00
5,000.00
-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10111213141516171819202122232425262728293031
(5,000.00)
année [1990 - 2020]
EQUILIBRE EXTERIEUR
30.00
équilibre extérieur (en % du PIB)
20.00
10.00
-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
(10.00)
(20.00)
(30.00)
(40.00)
(50.00)
année [1990 - 2020]
TAUX DE CHOMAGE
taux de chômage des jeunes âgés de 15 à
14.00
12.00
10.00
8.00
24 ans
6.00
4.00
2.00
-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
année [1990 - 2020]
CONSOMMATION
consommation des ménages (en % du PIB)
30.00
25.00
20.00
15.00
10.00
5.00
-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
(5.00)
(10.00)
(15.00)
année [1990 - 2020]
12.00
IDE Entrées nettes (en % du PIB)
10.00
8.00
6.00
IDE Entrées nettes
4.00
2.00
-
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31
(2.00)
(4.00)
Nous examinons ces trois étapes dans le cas de l’ajustement linéaire. Il s’agit
succinctement de, premièrement, représenter le nuage des points, de tracer la droite de
régression et de déterminer l’équation de cette droite. Ensuite, de calculer le coefficient de
corrélation linéaire et le coefficient de détermination. Et enfin, de faire des prévisions à l’aide
de l’équation de la droite de régression.
62
BAILLY P., CARRERE C., « Statistiques descriptives : l’économie et les chiffres », Presse Universitaire de
Grenoble, 2015, p.150.
48
4) Le coefficient de détermination
Le coefficient de détermination mesure la significativité ou encore la
pertinence qui existe entre deux variables statistiquement corrélées. Contrairement au
coefficient de corrélation qui varie entre -1 et +1, le coefficient de détermination varie entre 0
et 1. Plus il est proche de 0, plus la corrélation est faible. Plus il est proche de 1, plus la
corrélation est élevée.
1°) tableaux comparatifs des phénomènes observés
La statistique descriptive nous a permis de présenter les principales
caractéristiques des séries statistiques se rapportant à notre étude. C’est ainsi que le tableau
ci-dessous reprend les principales caractéristiques décrivant nos séries chronologiques : en
colonne, sont reprises les grandeurs macroéconomiques retenues pour notre étude et en ligne,
sont reprises leurs caractéristiques statistiques.
49
consommation
statistiques pression taux de taux de équilibre dette IDE
inflation finale des
descriptives fiscale chômage croissance extérieur extérieure entrées
ménages
TAUX DE CROISSANCE
15.00
taux de croissance du PIB (en %)
10.00
f(x) = 1.58169652452291 x − 7.30795415552732
R² = 0.749271628945782
5.00
-
- 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
(5.00)
(10.00)
(15.00)
pression fiscale [1990 - 2020]
résultats
50
TAUX D'INFLATION
600
inflation moyenne annuelle
500
400
300
f(x) = − 32.7177305781419 x + 287.277937092978
200 R² = 0.481917328919746
100
0
0 2 4 6 8 10 12
pression fiscale
résultats
Coefficient de corrélation -0.6941
Coefficient de détermination 0.4819
Droite de régression Y = -32.718x + 287.28
Prévisions à l’aide de l’équation de la droite Pour x = -250.259, y = -1211.253
de régression, en considérant les bornes Pour x = -76.744, y = 540.6481
inférieures et supérieures de l’intervalle de
confiance de la régression.
51
TAUX DE CHOMAGE
taux de chômage des jeunes (15 à 24 ans)
30.00
20.00
10.00
-
- f(x) = 1.15511951312401
2.00 x − 12.2534138445933
4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
(10.00) R² = 0.048467790603502
(20.00)
(30.00)
(40.00)
(50.00)
pression fiscale [1990 - 2020]
résultats
Coefficient de corrélation 0.7968
Coefficient de détermination 0.6349
Droite de régression Y = 0.4708x + 5.439
Prévisions à l’aide de l’équation de la droite Pour x = 0.33, y = 5.5943
de régression, en considérant les bornes Pour x = 0.606, y = 5.7243
inférieures et supérieures de l’intervalle de
confiance de la régression.
Sources : nos manipulations, à l’aide du logiciel MS Excel 2013
a, dans le cas de notre étude, une forte corrélation positive entre les deux grandeurs. Et la
pertinence de cette corrélation, traduite par le coefficient de détermination est de 0.6349. En
d’autres termes, l’équation de la droite de régression est capable de déterminer 63.49% de la
distribution des points.
EQUILIBRE EXTERIEUR
14.00
12.00
équilibre extérieur (en % du PIB)
10.00
8.00
6.00 f(x) = 0.681526464832335 x − 0.852504892515489
R² = 0.422140293638749
4.00
2.00
-
- 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
(2.00)
(4.00)
pression fiscale [1990 - 2020]
résultats
Coefficient de corrélation 0.2202
Coefficient de détermination 0.0485
Droite de régression Y = 1.1551x -12.253
Prévisions à l’aide de l’équation de la droite Pour x = -0.788, y = -13.1632
de régression, en considérant les bornes Pour x = 3.098, y = -8.6745
inférieures et supérieures de l’intervalle de
confiance de la régression.
Sources : nos manipulations, à l’aide du logiciel MS Excel 2013
1,600.00
1,400.00
1,200.00
1,000.00
800.00
600.00
400.00
200.00 f(x) = − 28.2685207634964 x + 284.909851028088
R² = 0.14831868622783
-
- 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
pression fiscale (1990 - 2020]
résultats
Coefficient de corrélation -0.385
Coefficient de détermination 0.1483
Droite de régression Y = -28.269x +284.91
Prévisions à l’aide de l’équation de la droite Pour x = -53.9953, y = 1811.3031
de régression, en considérant les bornes Pour x = -2.541, y = 356.7415
inférieures et supérieures de l’intervalle de
confiance de la régression.
Sources : nos manipulations, à l’aide du logiciel MS Excel 2013
CONSOMMATION
consommation finales des ménages (en %
30.00
25.00
20.00
15.00
du PIB)
10.00
5.00 f(x) = 0.529444647644617 x + 0.552950497924215
- R² = 0.0589379175858534
- 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
(5.00)
(10.00)
(15.00)
pression fiscale [1990 - 2020]
résultats
Coefficient de corrélation 0.2426
Coefficient de détermination 0.0589
Droite de régression Y = 0.5294x +0.553
Prévisions à l’aide de l’équation de la droite Pour x = -0.274, y = 0.3879
de régression, en considérant les bornes Pour x = 1.332, y = 1.2381
inférieures et supérieures de l’intervalle de
confiance de la régression.
Sources : nos manipulations, à l’aide du logiciel MS Excel 2013
12.00
10.00
8.00
6.00 f(x) = 0.681526464832335 x − 0.852504892515489
R² = 0.422140293638749
4.00
2.00
-
- 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
(2.00)
(4.00)
pression fiscale [1990 - 2020]
résultats
Coefficient de corrélation 0.6496
Coefficient de détermination 0.4221
Droite de régression Y = 0.6815x -0.8525
Prévisions à l’aide de l’équation de la droite Pour x = 0.378, y = -0.5948
de régression, en considérant les bornes Pour x = 0.984, y = -0.1819
inférieures et supérieures de l’intervalle de
confiance de la régression.
Sources : nos manipulations, à l’aide du logiciel MS Excel 2013
macroéconomiques retenues pour cette présente étude, à savoir : le taux de croissance, le taux
d’inflation, le taux de chômage, l’équilibre extérieur, la dette publique extérieure, la
consommation des ménages et les investissements directs à l’étranger. Les coefficients de
corrélation, calculé de chacune des régressions linéaires simples entre la pression fiscale et
les grandeurs macroéconomiques susmentionnées, qui, nous informent sur le sens et
l’intensité d’une liaison entre deux variables. Le constat général de nos analyses est repris de
manière concise dans le tableau de synthèse ci-après :
2°) Suggestions
La théorie économique nous enseigne que la performance macroéconomique
passe à travers l’atteinte des quatre objectifs majeurs au sein d’une économie qui sont : la
croissance économique, la stabilité des prix, l’équilibre extérieur, le plein emploi. Toute
économie vise à atteindre une croissance économique optimale et soutenue. L’on remarque
que la liaison fortement positive entre le taux de pression fiscale et le taux de croissance
économique observés en RDC, nous amène à suggérer d’user de la fiscalité pour booster et
soutenir la croissance économique. Toutefois, il faudrait que ces deux grandeurs répondent à
certaines conditions que nous qualifierons de de « nécessaire ». En ce concerne le taux de
pression fiscale, il faudrait qu’il résulte d’une maximisation et d’une optimalisation des
recettes fiscales en lieu et place d’une maximisation des recettes fiscales tout simplement.
Ceci passe à travers notamment l’élargissement de l’assiette fiscale, la suppression
d’innombrables exonérations et exemptions au paiement des impôts, la bonne culture fiscale
des contribuables, la réduction voire l’annihilation de la fraude et de l’évasion fiscale. En ce
qui concerne qui concerne le taux de croissance économique, il faudrait reconsidérer ses
origines, qui peuvent être internes et externes à l’économie. En parlant de ses origines
internes, qui peuvent consister entre autres en la dépense publique, celle-ci doit être optimale,
57
CONCLUSION GENERALE
A l’issue de ce travail de recherche qui se voulait exploratoire et dont thème a
porté sur les effets de la pression fiscale sur l’économie congolaise. Il a été structuré en trois
chapitres essentiels, en plus d’une introduction et d’une conclusion.
L’introduction générale s’est constituée autour de huit points essentiels à
savoir : la présentation du sujet, dans ce point, nous avons décrit notre phénomène observé,
en évoquant entre autres les caractéristiques propres à l’environnement économique et fiscal
en RDC, qui montrent que pour une population de plus de 100 millions d’habitants, avec un
niveau de production qui croit annuellement de 3% de moyenne, le taux de pression fiscale
observés en RDC se situe à 9% de moyenne sur les 10 derniers années, un ratio largement
faible à celui observé dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne ; l’état de la
question, dans ce point, nous avons revisité les grandes lignes des ouvrages et articles qui
encadrent l’objet de notre étude, grâce à une revue de littérature théorique et empirique ; la
problématique, dans ce point, nous avons formulé bon nombre d’interrogation, parmi
lesquelles une seule s’est révélée préoccupante, à savoir : pourquoi le taux de pression fiscale
en RDC s’observe à 9% de moyenne sur les dix dernières années ? Laquelle, nous avons
éclaté en deux afin de saisir parfaitement le problème et proposer des solutions : Comment la
pression fiscale a-t-elle évolué au cours de la période sous étude ? Quelle a été incidence de
son évolution sur l’économie congolaise ? ; les hypothèses de recherche, dans ce point, nous
avons formuler, en réponse à nos questions de recherche, les propositions provisoires ci-
après : le taux de pression fiscale a connu une évolution croissante au cours de la période
sous étude, néanmoins il s’est observé à la baisse pendant la pandémie de Covid-19,
l’incidence de son évolution sur les grandeurs macroéconomiques est positive sur le taux de
croissance, le taux de chômage, le taux d’inflation et les investissement, elle négative sur
l’équilibre extérieur, la consommation et la dette publique extérieure ; la délimitation spatio-
temporelle, dans ce point, nous avons circonscrit notre travail dans le temps, c’est-à-dire 30
ans, soit de 1990 à 2020 et dans l’espace, c’est-à-dire l’étendue de la RDC ; la méthodologie
de recherche, dans ce point, nous avons sélectionné les méthodes et les techniques utiles à
l’accomplissement de notre travail, il s’agit des méthodes inductive, comparative, analytique,
statistique et historique, quant aux techniques, l’observation indirecte et l’interview nous ont
servi des moyens et outils afin dans notre rédaction ; et enfin le plan sommaire du travail,
dans ce point, nous avons présenté la structure intégrale de notre travail, qui s’est constituée
successivement de l’introduction générale, du premier chapitre qui porte sur les notions
d’économie, du deuxième chapitre qui porte sur les notions de fiscalité et pression fiscale, du
troisième chapitre qui porte sur les effets de la pression fiscale sur l’économie congolaise et
enfin d’une conclusion générale.
Le premier chapitre intitulé : les notions d’économie, s’est consacré à
appréhender les différents concepts utiles à notre étude. Notre démarche a consisté à donner
les définitions, à préciser les règles de mesure, ainsi qu’à présenter les déterminants de
chacun des concepts. Les concepts ayant été retenu sont : le produit intérieur brut, la
croissance économique, l’investissement, la consommation. Le deuxième chapitre intitulé :
les notions de fiscalité et de pression fiscale, s’est consacrée à étudier les notions générales de
59
BIBLIOGRAPHIE
1.
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63
EPIGRAPHE.........................................................................................................................................1
EN MEMOIRE DE................................................................................................................................2
DEDICACES.........................................................................................................................................3
REMERCIEMENTS.............................................................................................................................4
AVANT-PROPOS.................................................................................................................................5
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................................6
1. PRESENTATION DU SUJET...................................................................................................6
2. ETAT DE LA QUESTION........................................................................................................7
A. Revue de littérature théorique................................................................................................7
B. Revue de littérature empirique...............................................................................................8
3. PROBLEMATIQUE..................................................................................................................9
4. HYPOTHESES DE RECHERCHE.........................................................................................10
5. RAISONS DU CHOIX ET INTERET DU SUJET..................................................................11
A. Raisons du choix du sujet....................................................................................................11
B. Intérêt du sujet.....................................................................................................................11
6. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE...........................................................................11
7. METHODOLOGIE DE RECHERCHE...................................................................................12
A. Méthodes de recherche........................................................................................................12
B. Techniques de recherche......................................................................................................14
8. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL........................................................................................14
PREMIER CHAPITRE : LES NOTIONS D’ECONOMIE.................................................................15
SECTION 1 LE PRODUIT INTERIEUR BRUT............................................................................15
1°) Définitions.............................................................................................................................15
2°) Mesure du PIB.......................................................................................................................16
3°) Déterminants du PIB..............................................................................................................17
SECTION 2 L’INVESTISSEMENT...............................................................................................17
1°) Définitions.............................................................................................................................17
2°) Mesure de l’investissement....................................................................................................19
3°) Déterminants de l’investissement...........................................................................................19
SECTION 3 LA CONSOMMATION.............................................................................................20
1°) Définitions.............................................................................................................................20
65
ANNEXES
Annexe I : Données relatives au phénomène observé
TAUX DE
DETTE CONSOMMA
TAUX DE CHOMAGE EQUILIBRE IDE Entrées
PRESSION PIB REEL ($ au prix TAUX D'INFLATION PUBLIQUE TION DES
ANNEES CROISSANCE (jeunes âgés EXTERIEUR nettes (en %
FISCALE courant) MOYEN ANNUEL EXTERIEUR MENAGES
DU PIB de15 à 24 (en % du PIB) du PIB)
(en % du PIB) (en % du PIB)
ans)
1990 0,70 9 349 764 580,37 - 6,60 6,50 109,00 - 9,00 - 0,20 289,80 4,50
1991 1,30 9 633 911 368,02 - 8,40 6,50 2 338,40 - 16,90 0,10 113,60 4,50
1992 1,70 8 227 200 892,44 - 10,50 6,70 3 855,30 - 10,80 - 0,10 128,40 4,50
1993 0,70 10 706 246 370,93 - 13,50 6,50 1 657,60 - 20,60 0,10 88,91 4,50
1994 2,20 5 840 529 411,76 - 3,90 6,40 26 765,90 - 44,80 - 0,10 167,93 4,40
1995 2,50 5 647 034 188,03 0,70 6,40 466,40 - 29,50 - 0,40 1 397,30 1,60
1996 2,40 5 772 020 526,11 - 1,00 6,40 638,20 - 25,60 0,40 307,80 - 4,00
1997 2,10 6 091 061 291,31 - 5,60 6,40 192,60 - 6,70 - 0,70 100,72 - 5,80
1998 3,10 6 215 716 712,29 - 1,60 6,30 26,90 - 12,30 1,00 194,62 6,00
1999 3,00 4 711 259 427,27 - 4,30 6,30 441,90 - 9,80 0,20 63,50 - 5,60
2000 0,70 19 088 046 305,80 - 6,90 6,30 2 630,10 20,10 0,50 128,91 1,20
2001 2,70 7 438 189 100,33 - 2,10 6,30 73,10 - 1,00 1,40 181,76 - 0,80
2002 4,20 8 728 038 525,14 2,90 6,20 31,70 - 1,10 2,10 123,22 - 9,90
2003 4,00 8 937 567 059,88 5,80 6,20 13,40 14,90 4,40 104,45 23,60
2004 5,20 10 297 483 481,22 6,60 6,20 6,40 14,50 4,00 114,79 4,60
2005 5,90 11 964 484 667,91 6,30 6,20 29,90 10,50 1,50 77,79 7,00
2006 6,90 14 451 902 467,93 5,30 6,80 13,30 1,50 1,80 79,14 0,10
2007 7,10 16 737 071 816,38 6,30 7,40 20,30 - 24,00 10,80 65,24 7,30
2008 9,20 19 788 515 873,89 6,20 8,10 20,50 7,40 8,70 62,30 0,60
2009 8,00 18 648 373 312,42 2,90 8,70 32,70 - 14,00 - 1,30 73,42 2,20
2010 8,70 21 565 720 044,46 7,10 9,40 20,80 6,80 12,70 22,41 6,90
2011 8,90 25 839 749 198,82 6,90 10,00 13,80 13,20 6,20 17,83 - 6,20
2012 10,10 29 306 235 826,39 7,10 10,70 5,90 13,70 9,90 16,77 16,20
2013 11,30 32 679 745 297,65 8,50 10,70 2,80 10,80 5,20 16,03 12,70
2014 10,90 35 909 040 265,93 9,50 10,60 1,00 3,80 4,20 13,70 7,80
2015 11,00 37 917 704 900,08 6,90 10,60 - 1,20 - 38,90 3,10 12,66 6,70
2016 8,30 37 134 799 974,52 2,40 10,60 4,30 - 35,20 2,50 13,55 2,40
2017 6,60 38 019 265 625,88 3,60 10,50 43,10 12,20 2,80 13,54 2,40
2018 7,40 46 831 342 212,55 5,80 10,50 31,00 14,10 3,00 10,26 - 1,50
2019 6,90 50 400 746 171,42 4,40 10,50 5,90 - 13,61 2,60 10,66 17,30
2020 6,40 49 868 970 641,11 1,70 11,80 3,90 - 13,06 3,10 12,72 - 8,00
(2) http://www.données.banquemondiale.org
68
Annexe II : Régression linéaire entre la pression fiscale et le taux de croissance du PIB
RAPPORT DÉTAILLÉ
Statistiques de la régression
Coefficient de détermination 0,86560
multiple
Coefficient de détermination R^2 0,74927
Coefficient de détermination R^2 0,74063
Erreur-type 3,14299
Observations 31
ANALYSE DE VARIANCE
Degré de Somme des Moyenne des F Valeur critique
liberté carrés carrés de F
Régression 1 856,09069 856,09069 86,66302 0,00000
Résidus 29 286,47318 9,87839
Total 30 1142,56387