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Chapitre II
Cycle à gaz et Cycle
à vapeur
II.1. Turbine à gaz :
Les Turbine à gaz font partie des turbomachines définies par Râteau comme étant des appareils
dans lesquels a lieu un échange d’énergie entre un rotor tournant autour d’un axe à vitesse
constante et un fluide en écoulement permanent .Une Turbine à gaz appelée aussi turbine à
combustion ,est une machine tournante thermodynamique appartenant à la famille des moteurs à
combustion interne dont le rôle est de produire de l’énergie mécanique ( rotation d’un arbre) à
partir de l’énergie contenue dans un hydrocarbure (fioul, gaz…) Comme le montre la figure II.1
Chauds (entre 450 et 550°C) et servent, à réchauffer des fluides caloporteurs ou utilisés
pour la production de la vapeur.
Les gaz d’échappement des TG sont peu chargés en poussières et comportent 15% à 17%
d’oxygène. Ils peuvent être utilisés dans l’industrie pour le chauffage direct de séchoirs et, surtout,
comme air comburant dans des brûleurs spéciaux dits de postcombustion qui s’adaptentà des
chaudières ou à des générateurs. On obtient ainsi d’excellentes performances globales.
II.1.2. Principe de fonctionnement :
Les gaz chauds se détendent en traversant la turbine (T), ou l’énergie thermique des gaz chauds
sont transformées en énergie mécanique la dite turbine est constituée d’une ou plusieurs roues
également munies d’ailettes et s’échappe par la cheminée (Ec), à travers un diffuseur. Le
mouvement de rotation de la turbine est communiqué à l’arbre (A), qui actionnel compresseur,
d’autre part une charge qui n’est autre qu’une machine réceptrice, pompe, alternateur…) accouplé
à son extrémité droite. Pour la mise en route ; on utilise un moteur de lancement (M)qui joue le
rôle de démarreur. Le réglage de la puissance et de la vitesse de rotation est possible en agissant
sur le débit de l’air en entrée et sur l’injection du carburant.
𝑃
Avec :𝛼 = (𝑃2 ) le rapport de compression.
1
La détente :
La pression et la température absolue au début et en fin de la détente liées par la
𝛾−1
𝛾−1
𝑇2 𝑃2 𝛾
relation suivante : 𝑇 = 𝛼 𝛾 =(𝑃 )
1 1
𝛾−1
𝑇 𝑇
Donc :𝑇2 = 𝑇3 𝛼 𝛾
1 4
𝑇2 𝑇3
Où les évolutions (1-2) et (3-4) étant supposées isentropiques, et l’égalité entre et on
𝑇1 𝑇4
peut utiliser la relation :
𝛾−1
𝛾−1
𝑇2 𝑇3 𝑃2 𝛾
= 𝑇 = (𝑃 ) =𝛼 𝛾 (II.11)
𝑇1 4 1
𝛾−1
1
𝑟𝑇1 [1− 𝛾−1 ]− 𝑇1 [𝛼 𝛾 −1]
(𝑇3−𝑇4) – (𝑇2−𝑇1) 𝛼 𝛾
Ƞ𝑡ℎ = = 𝛾−1 (II.13)
(𝑇3−𝑇2)
𝑇1 (𝑟−𝛼 𝛾 )
Nous remarquons que le rendement thermique du cycle idéal dépend essentiellement du rapport de
compression α . La figure (II.5) illustre l’évolution du rendement thermique en fonction du taux de
compression. On y remarque que le rendement thermique est nul pour (𝛂 = 𝟏) et croit ensuite de
manière continue avec le taux de compression.
Fig.II.5: Évolution de Ƞ𝐭𝐡en fonction de taux de compression 𝑎 dans le cycle idéal [17]
II.1.5.2. Étude énergétique du cycle réel de turbine à gaz:
Le cycle réel de la turbine à gaz simple s’écarte du cycle idéal tant par l’irréversibilité dans le
compresseur et dans la turbine que par la chute de pression dans la chambre de combustion et les
canaux d’écoulement. Le cycle thermodynamique décrit par le fluide moteur pour le cycle réel de
la turbine à gaz simple est alors représenté sur le diagramme (T-S) de la Fig. (II.4).
II.1.5.2.1. Hypothèses :
Tous les éléments de la turbine sauf la chambre de combustion (CC) sont adiabatiques avec
frottement.
La chambre de combustion (CC) est une source de chaleur avec frottement.
L’air est mélange gaz.
Le débit de gaz n’est pas négligeable.
Nous négligerons pas les pertes de charge se produisant à l’entrée, dans la chambre de
combustion et à la sortie.
II.1.5.2.2. Le cycle réel se différencie du cycle idéal par :
La compression est adiabatique, de rendement isentropique ηc: en raison des
travaux de frottement, la température réelle est plus élevée que la température théorique,
et la transformation de compression n’est plus isentropique 1 à 2s mais 1 à 2, tel que
Τ2 >Τ2𝑠.
La détente dans la turbine est adiabatique, de rendement isentropique 𝜂𝑡:
en raison des travaux de frottement, la transformation de la détente ne s’effectue pas
suivant un arc d’isentrope, mais suivant un arc tel que Τ4 >Τ4s.