Capture D'écran . 2023-06-07 À 21.33.01
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QCM M1S1
SOMMAIRE :
GASTROLOGIE-HEPATOLOGIE-ENTEROLOGIE-------------------------
-03-20
LOCOMOTEUR-OTHORPEDIE-TRAUMATO------------------------------
-21-33
CARDIOLOGIE--------------------------------------------------------------------34-75
PNEUMOLOGIE -----------------------------------------------------------------76-
101
QCM :
GASTROLOGIE-HEPATOLOGIE-
ENTEROLOGIE
LE CANCER DE L’OESOPHAGE
1- Le cancer du 1/3 moyen de l'oesophage
A. entraine une dysphagie
B. histologiquement est un carcinome épidermoïde
C. nécessite une fibroscopie oesogastroduodénale pour
son diagnostic (FOGD avec biopsie)
D. peut être associé à un cancer de l'oropharynx PE ?
2- Quelle est la tumeur la plus fréquente du 1/3 moyen de
l’oesophage?
A. leiomyome
B. mélanosarcome
C. carcinorme epidermoïde
D. schwanome
3- Les facteurs de risque du cancer de l'oesophage
comportent
A. endobrachyoesophage (ADK se dvp le plus svt sur
EBO)
B. brulure caustique ancienne de l'oesophage (risque de
cancer x1000)
C. mégaoesophage (= achalasie ; risque 33x plus élevé)
D. consommation régulière d'alcool et de tabac
E. syndrome de Plummer-Vinson (risque x10)
LE REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN
1-Chez un homme de 26 ans (sans antécédent) consultant
pour pyrosis intermittent et isolé, vous prescrivez :
A. Une endoscopie digestive haute
B. Une ph-mètrie œsophagienne
C. Une manométrie œsophagienne
D. Un traitement symptomatique sans exploration (épreuve
thérapeutique aux IPP ; confirmation RGO si
disparition des symptômes)
E. Un transit baryté œsophagien
2-Les complications de l’œsophagite par reflux sont :
A. La sténose
B. Le carcinome épidermoïde (adénocarcinome)
C. La muqueuse de barrette
D. L’hématémèse (Hémorragie digestive)
E. La hernie hiatale (inverse)
3-Au cours du reflux gastro œsophagien, le ph-mètrie
œsophagien de 24h
A. Est nécessaire avant la mise en route d’un traitement par
inhibiteurs de la pompe à proton
B. Permet de corréler les symptômes à la survenue d’un
reflux
C. Est indiqué en cas de symptômes atypique avec
endoscopie haute normale
D. Est contre indiquée en cas de hernie hiatale
E. Est l’examen le plus sensible pour le diagnostic de la
maladie
4-Indiquer la (les) circonstance qui favorise la survenue
d’un reflux gastro oesophagien
A. Grossesse
B. Actalasie
C. Sclérodermie
D. Obésité
E. Traitement par inhibiteurs calciques
5-le reflux gastro oesophagien peut être revelé par :
A. Des douleurs pseudo angineuseuses
B. Une toux noctune
C. Une dysphagie (signe de complication)
D. Des nausées
E. Une odynophagie (signe de complication)
DYSPHAGIE
DIVERTICULOSE COLIQUE
LA MALADIE DE CROHN
CAS CLINIQUES
Questions
- Quel est votre diagnostic, donnez les arguments
Question :
- Quel est votre hypothèse diagnostique ? Donnez vos
arguments
Question :
- Que vous évoque ce tableau et donnez vos raisons
INTRODUCTION A L’ORTHOPEDIE
1-Donner la réponse correcte relative à la terminologie
« Orthopédie » :
A – rachis droit
B – pied droit
C – membre droit
D – enfant droit (du grec ortho = droit et paido =
enfant)
E – correction du squelette
2-Une malformation de la colonne vertébrale a plus de
chance de survenir au cours de la vie intra utérine :
A – 13 semaine
ème
B – 14 semaine
ème
C – 20 semaine
ème
D – 24 semaine
ème
B – 3 – 7 semaine
ème ème
C – 4 – 8 semaine
ème ème
D – 5 – 9 semaine
ème ème
E – 1 – 5 semaine
ère ème
MYCETOME
1-Quel est l’examen qui permet avec efficience de détecter
très tôt abcès sous périoste ?
A – IRM
B – scanner
C – radiographie
D – échographie
E – scintigraphie
TRAUMATISME DU COUDE
1-Vrai ou Faux :
- Au cours des mouvements de pronation-supination de
l’avant-bras, le radius tourne autour de l’ulna V
2-Cocher les réponses justes :
A – les repères anatomiques du coude forment un cercle
lorsque le coude est en extension
B - les repères anatomiques du coude forment un triangle
lorsque le coude est en extension
C - les repères anatomiques du coude sont alignés lorsque
le coude est en extension
D - les repères anatomiques du coude forment un triangle
lorsque le coude est en flexion
3-Cocher les réponses justes :
A – les repères du coude sont modifiés dans les fractures
supra-condyliennes de l’humérus
B – les repères du coude sont modifiés dans les luxations
du coude
C – les mouvements normaux du coude sont : la flexion,
l’extension, la pronation et la supination
D – en flexion complète, les doigts regardent
normalement le tubercule du scaphoïde ?
4-Au cours des traumatismes du coude, il faut rechercher :
A – une compression vasculaire
B – une compression nerveuse
C – une ouverture cutanée
D – une luxation de l’épaule
5-A propos du coude, quelle(s) est (sont) la(les)
proposition(s) fausse(s)
Cocher selon le code suivant :
A = 1+4+3 ; B = 3+4+2 ; C = 1+5+4 ; D = 5+3+4 ; E =
2+5+4
1 – il possède 3 repères anatomiques : épicondyle,
épitrochlée et olécrane
2 – les 3 repères gardent leurs rapports normaux en cas
de luxation du coude
3 – les 3 repères sont modifiés au cours des fractures
supra-condyliennes de l’humérus
4 – les fractures supra-condyliennes en flexion menacent
le nerf radial (ulnaire)
5 – les mouvements de prono-supination de l’avant bras
permettent à la main de saisir des objets
6-Dans les fractures supra-condyliennes du coude, cocher
la réponse fausse :
A – le mécanisme se fait souvent en hyper extension
B – il existe un coup de hache postérieur
C – il existe une saillie postérieure du radius
D – les 3 repères anatomiques du coude gardent leurs
repères normaux
7-A propose de la luxation postéro-externe du coude :
- Le relief mousse de l’olécrane fait saillie en avant F
(en arrière)
ET
- La cupule radiale devient superficielle ?
TRAUMATISME DU POIGNET
1-A propos du poignet, Quelle(s) est (sont) la(les)
proposition(s) fausse(s) ?
A – la styloïde radiale est plus haute (de 8mm) que la
styloïde cubitale. (Attention à la position anatomique
de référence)
B – au fond de la gouttière anatomique, on palpe le semi
lunaire. (Ou tabatière anatomique : Scaphoïde)
C – on peut palper aussi 2 saillies à la face palmaire : la
tubérosité du scaphoïde à la partie supérieure de
l’éminence Thénar et le pisiforme à la partie supérieure
de l’éminence Hypothénar (le tubercule du scaphoïde
est en distal avec le corps, la tête est en proximal)
D – à la face dorsale du poignet, existe une fossette dans
l’axe du 3 métacarpien. Elle est située juste au-dessus
ème
R:
Fracture de ROLANDO = C'est la fracture diaphyso-
épiphysaire articulaire avec un trait métaphysaire
transversal et un trait sagittal séparant l'épiphyse en 2
parties, comportant au moins 3 fragments voire
comminutive de la base du premier métacarpien à trait
intra-articulaire, c’est en fait une fracture de Bennett
comminutive.
Fracture de BENNETT = fracture-luxation qui détache un
fragment plus ou moins volumineux au niveau de la base
interne du 1er métacarpien. Ce fragment est stable, grâce
à l'insertion du ligament trapézo-métacarpien. L'autre
fragment épiphyso-diaphysaire est attiré par le long
abducteur du pouce, en arrière et à la face dorsale. Il y a
alors une luxation dorsale et radiale de l'articulation
trapézo-métacarpienne.
Le squelette osseux de la main et du carpe est constitué de
27 os dont 19 petits os longs.
Lorsque les 4 derniers doigts sont complètement fléchis au
niveau des MP, leurs axes convergent vers le tubercule du
scaphoïde.
TRAUMATISME DU RACHIS
1-Donnez la ou les réponse(s) fausse(s) :
Dans les traumatismes du rachis,
A – les mécanismes sont exclusivement les mouvements
de compression, de rotation, et d’extension isolée
B – les lésions du contenant sont osteo-disco
ligamentaires
C – les lésions du contenu sont essentiellement la
commotion, la compression, la contusion et la section
médullaire
D – les lésions secondaires aggravent le pronostic
E – l’âge moyen est superieur à 40 ans
2-Donner la réponse juste, dans les traumatismes du
rachis :
A – l’âge moyen est supérieur à 40ans
B – les femmes sont les plus affectées
C – les principales circonstances de survenue sont
représentées par les accidents domestiques et de loisirs
D – la mortalité est plus élevée dans les atteintes
cervicales
E – les mécanismes sont exclusivement les mouvements
isolés de compression, de rotation et d’extension.
(hyperflexion, hyperextension, associé ou non à une
torsion, translation ou à une distraction...)
TRAUMATISME DU FEMUR
1-Le potentiel de croissance chez l’enfant est aisément
réparti au niveau des extrémités proximale (EP) et distale
(ED) suivant quelles proportions au niveau du fémur :
A - EP à 80% - ED : 20%
B - EP à 20% - ED : 80%
C - EP à 70% - ED : 30%
D - EP à 30% - ED : 70%
E - EP à 50% - ED : 50%
2-Le traitement le plus adapté aux fractures per
trochantériennes du sujet âgé de 60 ans est :
A – la traction prolongée jusqu’à consolidation
B – l’immobilisation plâtrée par appareil pelvi-pédieux
C – l’implantation d’une prothèse céphalique
D – une ostéosynthèse par clou-plaque ou vis-plaque
E – aucune des réponses précédentes
3-Quelle est la complication principale des fractures per
trochantériennes après ostéosynthèse ?
A – ostéonécrose de la hanche
B – pseudarthrose
C – coxarthrose post-traumatique
D – raideur de la hanche
E – complication de décubitus
4-Le bilan radiographique en urgence d’un blessé qui
présente une fracture du cotyle doit comporter, outre le
clicher du bassin de face :
A – un 3/4 postéro-interne dit « obturateur »
B – un 3/4 postéro-externe dit « alaire »
C – un faux profil de Lequesne
D – une urographie intraveineuse
E – un cliché en abduction de la hanche
5-A propos des fractures ouvertes de la jambe :
Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) fausse(s) ?
A – il faut rechercher systématiquement des lésions
vasculo-nerveuses
B – la lésion des 2 axes vasculaires ne peut pas
compromettre la vitalité de la jambe
C – la lésion du nerf tibial postérieur entraine une
anesthésie plantaire
D – la pseudarthrose septique est une des
complications la plus grave des fractures ouvertes de la
jambe
E – la classification de Cauchoix et Duparc ne tient
compte que de l’ouverture cutanée
6-A propos des fractures ouvertes de la jambe :
Une seule réponse est fausse, laquelle ?
A – le mécanisme est direct ou indirect
B – il faut toujours craindre l’infection
C – il existe des fractures potentiellement ouvertes
(fracture ouverte initialement fermée)
D – il n’est pas nécessaire de faire une prévention anti
tétanique dans les fractures ouvertes (rappel de vaccin
antitétanique et sérum antitétanique en fonction du
degré de contamination)
E – il faut prévenir la maladie thrombo-embolique au
cours des fractures ouvertes
TRAUMATISME DU GENOU
1-A propos des traumatismes du genou, quelle(s) est (sont)
la(les) proposition(s) vraie(s) ?
A – les fractures de la rotule n’interrompent jamais
la continuité de l’appareil extenseur
B – les fractures de la rotule peuvent être associées à
une rupture du ligament croisé postérieur
C – la patella bipartita peut être confondue avec une
fracture parcellaire externe de la rotule
D – les lésions des deux ligaments centraux du genou
n’entrainent jamais d’instabilité du genou
E – la fracture de Maisonneuve associe une fracture de
la malléole médiale et une fracture haute de la fibula
R : Une rotule est dite bipartite lorsqu'un de ces fragments
n'a pas fusionné avec le reste de la structure osseuse.
TRAUMATISME DE LA CHEVILLE
1-Quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) juste(s) ?
L’entorse du ligament latéral externe de la cheville se
traduit par :
A – une douleur aigue et constante
B – une tuméfaction de tout le pied
C – une absence totale d’impotence fonctionnelle
(Impotence fonctionnelle totale immédiate et
persistante)
D – une tuméfaction externe comparée à un œuf de
pigeon
E – une sensation de rupture (Impression de
déchirure)
2-Parmi ces propositions laquelle est juste ?
A – le ligament latéral interne est le ligament de
l’entorse de cheville
B – le ligament latéral externe est le ligament de
l’entorse de cheville
C – le ligament péronéo-tibial antérieur est le ligament
de l’entorse de cheville
D - le ligament péronéo-tibial postérieur est le
ligament de l’entorse de cheville
E – aucune des réponses précédentes
3-Parmi ces propositions laquelle est juste ?
A – le ligament latéral interne est le ligament de
l’entorse de cheville
B – le ligament latéral externe est le ligament de
l’entorse de cheville
C – le ligament péronéo-tibial antérieur est le ligament
de l’entorse de cheville
D - le ligament péronéo-tibial postérieur est le
ligament de l’entorse de cheville
E – le court fibulaire est le ligament de l’entorse de
cheville
4-Parmi ces signes cliniques, lequel n’est pas celui d’une
rupture du tendon d’Achille ?
A – dépression visible sur le trajet du tendon en cas
d’œdème, dépression perçue à la palpation
B – perte de l’équin physiologique, c’est le signe de
Brunet-Guedj
C – flexion plantaire contre résistance impossible, mais
la flexion active est possible couché (grâce aux
fléchisseurs extrinsèques intacts)
D – appui impossible sur la pointe du pied
E – la pression du mollet provoque la flexion plantaire
du coté du tendon rompu
R : Le test de Thompson (en anglais calf squeeze test) est
pathognomonique : le patient est positionné en décubitus
ventral, genoux fléchis. En comprimant le mollet,
l’examinateur raccourcit l’unité musculo-tendineuse
gastro-soléaire. Cette manœuvre cause un léger
mouvement en flexion plantaire du pied si le tendon
d’Achille est intact (test négatif), alors qu’il n’y a plus de
réaction si le tendon est rompu (test positif).
QCM:
CARDIOLOGIE
EXAMEN CARDIOLOGIQUE :
1.Parmi les propositions concernant la mesure ambulatoire
de la pression artérielle (MAPA) l’une est inexacte,
préciser laquelle ?
A. la MAPA a un intérêt diagnostique
B. la MAPA a un intérêt pronostique (en terme de
morbimortalité cardiovasculaire et
d’atteinte d’organes cibles)
C. la MAPA a un intérêt thérapeutique (utile à la
décision thérapeutique et permet une
évaluation pharmacologique.)
D. la MAPA donne une courbe de la fréquence
cardiaque (pouls)
E. la MAPA n’est pas indiqué dans l’HTA résistante
2.Donner la réponse exacte :
A- MAPA est un enregistrement ECG se faisant
exclusivement sur une durée de 24 h
B- La radioscopie est un examen de plus en plus pratiqué de
nos jours
C- La radioscopie est un examen dynamique pouvant se
faire sous plusieurs incidences
D- L’échocardiographie est un examen reproductible sans
danger
(L'échocardiographie est une technique sans danger,
les ultrasons ne présentant aucun effet nocif sur les
tissus organiques.)
3.Parmi le propositions suivantes quels sont les seuils
retenu comme normal lors d’une MAPA
– Période d’activité: PAS < 140 mmhg et PAD < 85
mmhg
– Période d’activité: PAS < 135 mmhg et PAD < 85
mmhg
– Période de repos: PAS < 120 mmhg et PAD < 70
mmhg
– Période de repos: PAS < 140 mmhg et PAD <
80mmh
4.A propos de la scintigraphie, donnez la ou les bonnes
réponses :
A – la scintigraphie myocardique au technétium explore
la viabilité myocardique (irrigation sanguine du cœur ;
permet de distinguer un myocarde on viable d’un
myocarde dit « hibernant »)
B - la scintigraphie myocardique est un examen invasif
C - la scintigraphie myocardique utilise des traceurs
radioactifs
D - la scintigraphie myocardique est un examen peu
onéreux
5.A propos de la scintigraphie myocardique, quel(s) est
(sont) les propositions correctes ?
A- Les radioéléments utilisés traversent la barrière
vasculaire (pénètre dans les cellules myocardiques)
B- Les radioéléments utilisés ne traversent pas la barrière
vasculaire
C- Les radioéléments utilisés se fixent sur le myocarde
D- Les radioéléments utilisés étudient la cinétique du
ventricule gauche
6.A propos de la scintigraphie, donnez la ou les bonnes
réponses :
A – le patient doit être à jeun le jour de l’examen de la
scintigraphie (au moins 6h avant l’examen)
B – la prise de certains médicaments est contre indiquée
(riche en potassium, bêta-bloquants…24 à 48h avant
l’examen)
C – la scintigraphie cavitaire explore la viabilité
myocardique (ou ventriculographie isotopique évalue
la contractilité du cœur et mesure la FE du VG)
D – l’hypofixation réversible signe la nécrose (signe
d’ischémie myocardique : fixation du traceur au repos
mais pas à l’effort ; Nécrose : pas de fixation ni au
repos ni à l’effort)
A. qRsR’
B. RsR’
C. rSR’
D. RSR’
34.Quelles sont les anomalies retrouvées sur cet ecg ?
B- ---------------------------------
C- --------------------------------
D- ---------------------------------
HYPERTROPHIES AURICULAIRES
1.A propos de l’hypertrophie auriculaire gauche, cocher la
(les) réponses(s) juste(s) :
A – ondes P amples, pointues en tente
B – ondes P bifides
C – ondes P de durée > (ou égale) 12/100 sec ?
ème
HYPERTROPHIES VENTRICULAIRES
1.Parmi ces propositions concernant les hypertrophies
ventriculaires gauches lesquelles sont exactes
A. L'indice de Sokolow Lyon (SV1 +RV5 ou V6) >35 mm
B. L’indice de Lewis [(R1-R3) + (S3-S1)] <-14 mm (sup à
+17mm)
C. L'axe du cœur est dévié à gauche (au-delà de -30°)
D. L'indice de Sokolow Lyon (SV1+RV5 ou V6) <35 mm
(Norme)
2.Quelle est l'anomalie qui peut faire évoquer la présence
d'une hypertrophie ventriculaire gauche chez un sujet
hypertendu ?
A. un PR à 0.28 (BAV)
B. un BAV 3
C. une ischémie sous épicardique D1AVL
D. un Sokolow à 40 mm
E. un axe hyper droit (HVD)
3.A propos de l’hypertrophie ventriculaire gauche,
indiquer les propositions exactes :
A – elle peut se voir dans le cadre d’une myocardiopathie
hypertrophique (dilatée)
B – elle constitue un important facteur de risque cardio-
vasculaire
C – elle ne complique jamais l’hypertension artérielle
(HTA favorise HVG)
D – elle correspond à une augmentation de la masse
myocardique (épaississement pariétal et/ou dilatation
cavitaire)
4.Concernant l’HVG (2 réponses justes) :
A- Elle peut se voir dans le cadre d’une sténose aortique
B- Elle n’est jamais secondaire à une HTA
C- Elle constitue un facteur de risque
D- Elle ne s’accompagne jamais de HVD
5.Vrai ou faux L’indice de Lewis est augmenté par HVG
6.Parmi ces propositions concernant les hypertrophies
ventriculaires droites lesquelles sont exactes
A. L'axe du coeur est dévié à gauche (à droite)
B. L’indice de Lewis [(R1-R3) + (S3-S1)] <-14 mm
C. L’indice de Lewis [(R1-R3) + (S3-S1)] >-14 mm
D. L'indice de Sokolov Lyon (SV1+RV5 ou V6) <35 mm
7.A propos de l’hypertrophie ventriculaire droite, indiquer
les réponses correctes :
A. Elle ne constitue pas un facteur de risque cardio
vasculaire
B. Elle peut être associée à une hypertrophie ventriculaire
gauche (hypertrophie bi-ventriculaire)
C. Elle peut être secondaire à une cardiopathie congénitale
(Fallot)
D. Elle peut être secondaire à une sténose aortique
8.Concernant l’HVD (une réponse juste) :
A- Facteur de risque cardio-vasculaire
B- Peut-être secondaire à une cardiopathie congénitale
(Fallot)
C- Elle peut s’accompagner d’une HVG
D- Elle ne peut jamais s’accompagner d’une HVG
9.Donner sur ce tracé 4 anomalies qui font penser à une
hypertrophie ventriculaire droite
R:
Indice de Lewis (RD1-RD3) + (SD1-SD3) inf à -14mm
Grande onde R en V1,V2 avec rapport R/S sup à 1
Déviation axiale D
Troubles secondaires de la repolarisation (sous décalage
ST et onde T (-) en V1, V2, D3)
A. Fibrillation auriculaire
B. Flutter auriculaire
C. Tachycardie atriale multifocale
D. Extrasystole auriculaire
E. Extrasystole sinusale
19.Quel est le trouble du rythme que vous décrivez sur ce
tracé ?
A- Flutter auriculaire
B- Tachycardie sinusale irrégulière
C- Fibrillation auriculaire
D- Fibrillation ventriculaire
E- Arythmie sinusale
B- Bradycardie sinusale
C- Choc sino-auriculaire du 2 degré
ème
A. Fibrillation auriculaire
B. Flutter auriculaire
C. Tachycardie atriale multifocale
D. Extrasystole auriculaire
E. Tachycardie sinusale
A. Fibrillation ventriculaire
B. Torsade pointe
C. Fibrillation ventriculaire
D. Tachycardie ventriculaire
E. Extrasystole ventriculaire monomorphe
heure)
inopiné de P
D- Dans le BAV du 2 degré type 2, on a un allongement
ème
inopiné de P
F- Dans le BAV 2 degré type 2, on a un allongement
ème
progressif de PR
3.Cochez la (les) réponse(s) vraie(s) :
A – dans le BAV du 1 degré, le PR est fixe et < 0,20 sec
er
fixe
C – dans le BAV du 2 degré de type 2, l’espace PR est
ème
fixe
D – dans le BAV du 3 degré, il y a une dissociation
ème
auriculo-ventriculaire complète
4.Vrai ou faux
Dans le BAV du 1 degré le PR est allongé mais variable. F
er
HYPERTENSION ARTÉRIELLE
1.Quelle définition de l’HTA retenez-vous chez l’adulte ?
A. ≥160/95 mmHg
B. ≥140/90 mmHg
C. ≥150/100 mmHg
D. La définition est fonction de l’âge
E. La définition dépend des signes associés
2.Quelle est la proposition exacte concernant la définition
de l'hypertension artérielle ?
A. les valeurs de référence ont été obtenues de façon
invasive
B. les valeurs de référence sont différentes chez l'homme et
chez la femme
C. l'hypertension artérielle systolique isolée est définie par
une pression artérielle systolique > 160 mmHg et une
pression artérielle diastolique normale (140mmHg)
D. les valeurs de référence sont différentes selon que l'on
utilise la mesure clinique ou la mesure ambulatoire
E. des chiffres tensionnels anormalement élevés au cours
d'une consultation suffisent à retenir le diagnostic
d'hypertension artérielle
3.Au cabinet médical, en référence à la méthode
auscultatoire, les valeurs de normalité de la pression
artérielle au repos sont les suivantes :
A. PAS > 140 mmHg
B. PAS = 140 mmHg
C. PAS < 140 mmHg
D. PAD = 90 mmHg
E. PAD < 90 mmHg
4.Quelles sont les valeurs normales de la pression
artérielle clinique (en mmHg)?
A. < 130/85
B. < 160/95
C. < 135/85
D. < 140/90
E. <140> 160/90 mmHg
5.Citez 4 indications de la mesure ambulatoire de la
pression artérielle.
6.Les organes cibles de l’HTA sont :
A. Le cœur
B. Le foie
C. Le rein
D. Le cerveau
7.Les mesures hygiéno-diététiques s’appliquent à tous les
hypertendus
Vrai
Faux
8.Une hypertension artérielle est fréquemment retrouvée
dans les pathologies suivantes, sauf :
A. un bloc auriculo-ventriculaire complet
B. une insuffisance aortique
C. une insuffisance surrénale aiguë
D. une hyperthyroïdie
E. une greffe hépatique
9.Quels sont parmi les items suivants ceux qui constituent
les indicateurs de risque de survenue d'une hypertension
artérielle ?
A. des facteurs individuels (âge, sexe, surpoids, diabète)
B. des facteurs d'environnement (consommation de sodium,
alcool)
C. l'appartenance à une catégorie socio-professionnelle
défavorisée
D. la présence d'une arythmie complète par fibrillation
auriculaire
E. la prise d'un traitement pour une dyslipidémie
10.Les facteurs de risque de l’HTA essentielle sont (cochez
les bonnes réponses) :
A. L’âge
B. La génétique
C. L’exercice physique intense
D. L’obésité
E. La consommation de sel
11.En prenant la pression artérielle, vous devez vous
assurer des conditions suivantes (Indiquer in ou réponses)
A. Brassard au niveau du cœur
B. Prise tensionnelle aux 2 bras
C. Prise tensionnelle juste apres un repas
D. Dégonflage rapide du brassard
E. Contrôle du pouls
12.Citer 4 gestes à réaliser à l’examen clinique à la
recherche d’une cause de l’HTA……
INSUFFISANCE CARDIAQUE
1.Indiquer les propositions fausses.
A. Une infection pulmonaire peut décompenser une
insuffisance cardiaque
B. Le régime hyposodé est un facteur de décompensation de
l'insuffisance cardiaque.
C. Le bêtabloquant est un traitement important de
l'insuffisance cardiaque.
D. Le rétrécissement mitral n'est jamais cause d'insuffisance
cardiaque droite.
2.A propos de l'insuffisance cardiaque, indiquer l'unique
proposition exacte.
A. L'insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée
est caractérisée par une altération de la fonction
systolique
B. L'insuffisance cardiaque systolique est caractérisée par
une élévation de la fraction d'éjection du ventricule
gauche
C. La classification de la NYHA est basée sur la clinique
D. L’œdème aigu du poumon est un tableau chronique
grave.
3.A propos de l’insuffisance cardiaque, deux propositions
sont fausses, lesquelles ?
A – l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection
préservée est caractérisée par une dysfonction systolique
B – l’insuffisance cardiaque systolique est caractérisée
par une réduction de la fraction d’éjection du ventricule
gauche
C – la classification de la NYHA est basée sur la
symptomatologie
D – l’embolie pulmonaire réalise un tableau
d’insuffisance cardiaque gauche chronique
4.Préciser les propositions exactes :
A – l’insuffisance cardiaque est une indication du
traitement Bétabloquant
B – l’insuffisance cardiaque gauche est, à priori, une
indication d’inhibiteur de l’enzyme de conversion
C – le diurétique est un traitement important de
l’insuffisance cardiaque
D – l’insuffisance cardiaque est une complication
possible de toutes les pathologies cardiaques
5.Concernant l’insuffisance cardiaque, indiquer la (les)
proposition(s) exacte(s) :
A – la dyspnée d’effort évolue, classiquement, de façon
décroissante
B – la bradycardie est la règle
C – les râles crépitants traduisent l’insuffisance cardiaque
droite
D – les œdèmes des membres inférieurs traduisent une
insuffisance cardiaque droite
6.A propos de l'insuffisance cardiaque, indiquer les
propositions exactes ?
A. La dyspnée d'effort s'aggrave progressivement.
B. Les râles crépitants traduisent l'insuffisance cardiaque
gauche
C. La tachycardie est la règle.
D. Les oedèmes des membres inférieurs. traduisent une
insuffisance cardiaque droite.
7.A propos de l’insuffisance cardiaque, indiquer les
propositions exactes ?
a. La dyspnée peut être de début brutal
b. Les râles crépitant traduisent l’insuffisance cardiaque
gauche.
c. La bradycardie constitue un des mécanismes
compensateurs
d. La fonction systolique ventriculaire est toujours anormale
e. Les œdèmes des membres inférieurs traduisent une
insuffisance cardiaque droite.
8.A propos A l'insuffisance cardiaque, indiquer les
propositions fausses.
A. Les signes de la cardiopathie causale sont souvent
associés à ceux de l'insuffisance cardiaque.
B. L'insuffisance cardiaque ne peut pas d'emblée être
globale.
C. Le pseudo-asthme cardiaque précède souvent un tableau
grave d'insuffisance cardiaque droite.
D. Les dérivés nitrés injectables constituent un traitement
essentiel de l’oedème aigu du poumon
9..Parmi ces examens paracliniques lequel il faut faire en
urgence pour faire le diagnostic d’une embolie
pulmonaire ?
A. Scanner thoracique avec injection
B. D dimeres
C. Echo doppler cardiaque
D. ECG
10.Chez un malade en insuffisance cardiaque, l'utilisation
des digitaliques est l'indication privilégiée en cas de :
A. bradycardie sinusale
B. bigéminisme ventriculaire
C. tachyarythmie par fibrillation auriculaire
D. tachycardie ventriculaire
E. rythme électrostimulé en permanence
11.Parmi les médicaments suivants utilisés dans le
traitement de l'insuffisance cardiaque, quel est celui qui
est contre indiqué en cas de trouble rythmique
ventriculaire ?
A. digitalique
B. beta-bloquant
C. diurétique
D. IEC
E. aucun
12.Parmi les traitements suivants de l'insuffisance
cardiaque, pour lesquels est-il important de surveiller la
fonction rénale ?
A. inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC)
B. épargneur potassique
C. diurétique
D. nitré
E. tous
13.Les affirmations suivantes sont correctes en ce qui
concerne le traitement de l’insuffisance cardiaque
a. Les Béta-bloquants sont formellement contre-indiqués
b. La prise en charge l’OAP nécessite des diurétiques et des
dérivés nitrés
c. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) sont
contre-indiqués
d. L’oxygénothérapie est nécessaire au cours de l’OAP
e. La surveillance de la diurèse est importante
14.Les symptômes de l'oedème aigu pulmonaire sont :
A. la dyspnée avec bradypnée expiratoire
B. l'orthopnée
C. le grésillement laryngé
D. la toux
E. l'expectoration mousseuse rosée saumonée
15.3 causes d’insuffisance cardiaque à débit élevé ?
PÉRICARDITES
1.Quels sont les 2 éléments anatomiques constants dans les
péricardites :
Les deux feuillets pariétal et viscéral du péricarde séreux.
25.CAS CLINIQUE:
Mr ... agé de 26 ans reçu au urgence pour douleur thoraciques
intenses, précordiale à type de brulures irradiant a l'épaule.
douleur accentuée par la respiration profonde et le décubitus
dorsal, calmée par la position penchée en avant. Cette douleur
est accompagnée d'une dyspnée de repos et d'une fièvre
intense.
A l'examen: T°=39 /FC=120bts /FR=32
Citer 2 hypothèses diagnostic devant cette
symptomatologie?
Quel paraclinique?
Scanner cardiaque
CARDIOPATHIES CONGÉNITALES
1.A propos de la tétralogie de Fallot, quelle(s) est(sont)
le(s) propositions(s) correcte(s)
A. Communication interauriculaire
B. Communication intraventriculaire (interventriculaire)
C. Une sténose infundibulaire pulmonaire
D. Une hypertrophie ventriculaire droite (du fait de
l’obstacle pulmonaire)
E. Une sténose aortique (Une aorte dextroposée à cheval
sur la CIV)
2.A propos de la tétralogie de Fallot, quelle(s) est(sont)
le(s) propositions(s) correcte(s)
A. Râles crépitants
B. Accroupissement
C. Hippocartisme digital
D. Paleur
E. Cyanose
R : + Hyperhémie conjonctivale, souffle de sténose
pulmonaire, retard staturo-pondéral et scolaire.
Le squatting ou accroupissement assez typique de la T4,
l’enfant est accroupi, ou en décubitus dorsal coudé et
replié en chien de fusil pour améliorer perfusion cérébrale.
3.A propos des complications de tétralogie de Fallot,
quelle(s) est(sont) le(s) proposition(s) juste(s) :
A. Accident vasculaire cérébral hémorragique ?
B. Abcès du cerveau
C. Embolie pulmonaire
D. Pneumopathie infectieuse à répétition
E. Accident vasculaire cérébral ischémique
4.Une patiente a une myocardiopathie dilatée et se plaint
d’une dyspnée permanente de repos aggravée par le
décubitus. A quel stade de la classification de la NHYA se
trouve-t-elle ?
A. Classe 0
B. Classe 1 (Aucune limitation d’activité physique)
C. Classe 2 (Dyspnée pour efforts intenses de la vie
quotidienne (escaliers…))
D. Classe 3 (dyspnée pour efforts légers avec limitation
importante (toilette…))
E. Classe 4 (dyspnée de repos)
5.A propos des cardiopathie congénitales
A. Elles sont dites cyanogènes F (pas toutes)
car
B. Il y a mélange du sang oxygéné et du sang non oxygéné
V
6. L’antibioprophylaxie avant une extraction dentaire doit
se faire quel que soit la cardiopathie
Vrai Faux
7.Le bloc auriculo-ventriculaire est une complication de
l'infarctus myocardique à la phase aiguë.
8.Les caractéristiques de ce bloc sont les suivantes, sauf
une. Laquelle ?
A. Précoce
B. survient dans 10 à 15 % des cas
C. il est sus-hisien et bénin dans l'infarctus inférieur
D. il est sous-hisien et grave dans l'infarctus antérieur
E. il persiste au-delà de trois semaines et devient chronique
de façon définitive
9.Parmi les cardiopathies responsables d'embolies
systémiques, on peut citer :
A. l'infarctus du myocarde à la phase aiguë
B. la péricardite aiguë
C. le bloc auriculo-ventriculaire
D. le rétrécissement mitral en fibrillation auriculaire
E. la phlébite avec foramen ovale perméable
10.Donner les lettres correspondant aux réponses exactes :
A- La fièvre est un critère majeur de Jones (mineur)
B – la chorée est un critère mineur de Jones (majeur ;
chorée de Sydenham)
C – la cardite est un critère majeur de Jones
D – la polyarthralgie est un critère majeur de Jones
(Manifestation majeure dans les groupes à haut
risque ; mineur pour les autres)
R : Critères de Jones participent au diagnostic de RAA.
Critères majeurs : cardite, polyarthrite, Monoarthrite
aseptique ou polyarthralgie (pour groupe à haut risque),
Chorée de Sydenham, Erythème marginé, Nodules sous
cutanés.
Groupe à haut risque = populations vivant dans des
conditions sociales précaires - populations natives du
Pacifique (d’origine polynésienne et mélanésienne) -
populations migrantes venant de pays en voie de
développement.
Critères Mineurs : Fièvre, Syndrome inflammatoire
biologique, Troubles de la conduction à l’ECG,
Monoarthrite aseptique ou poyarthralgie.
ENDOCARDITES
1.Concernant les endocardites infectieuses, quelles sont les
propositions justes parmi les suivantes
A. elles surviennent au cours d’une septicemie
B. Elles concernent davantage le cœur droit que le cœur
gauche (valvulopathie gauche plutôt que droit, plutôt
insuffisance que rétrécissement)
C. Les lésions son: de type variable
D. La fièvre est le signe clinique le plus fiable
2.Les signes suivants peuvent être rencontrés dans
l’endocardite infectieuse (cochez la ou les réponses exactes)
A. La pâleur
B. La splénomégalie
C. L’hippocratisme digital
D. La cyanose
E. Les taches de Roth (nodule)
F. Les nodules d’Osler et l’érythème de Janeway
3.L’endocardite infectieuse est une infection (cocher la
réponse la plus exacte):
A. De l’endocarde valvulaire ou pariétal (Lésions ulcéro-
végétantes liées à la greffe sur l’endocarde valvulaire
beaucoup plus rarement pariétal ou sur une prothèse
intracardiaque d’un micro-organisme le plus souvent
bactérien)
B. De l’une ou l’autre des 3 tuniques du cœur
C. De l’endocarde valvulaire ou pariétal et par extension
d’une cardiopathie congénitale ou d’une sonde de pace
maker
D. De l’endocarde survenant sur un cœur antérieurement
sain
4.L'endocardite infectieuse a de multiples complications
potentielles. Laquelle des propositions suivantes n'est pas
une complication de l'endocardite infectieuse aortique ?
A. Accident vasculaire cérébral
B. Abcès splénique
C. oedème aigu du poumon
D. Embolie pulmonaire septique
E. Bloc auriculo-ventriculaire complet
5.Jumelage A propos de l'endocardite infectieuse, on a la
TRIADE CLINIQUE :fièvre, cardiopathie souffrante,
septicémie ?
Car
Elle ne se trouve que dans cette affection F (endocardite non
infectieuse)
6.Parmi les situations cliniques suivantes, lesquelles
imposent une antibioprophylaxie de l'endocardite
infectieuse avant des soins dentaires ?
A. adolescent de 14 ans présentant une communication
interauriculaire
B. enfant de 12 ans présentant un souffle systolique
éjectionnel fonctionnel
C. patient de 42 ans présentant un rétrécissement mitral
post-rhumatismal
D. patient de 70 ans porteur d'une prothèse valvulaire
mécanique en position aortique
E. adolescent de 15 ans présentant une communication
interventriculaire de type I
7.Quels sont les antibiotiques qui, seuls ou associés,
peuvent être prescrits dans le cas d'une endocardite
infectieuse à streptocoque ingroupable
F. Amoxicilline
G. Aminoside
H. Fluoroquinolone
I. Cycline
J. Pénicilline G
8.Citer 5 principes devant guider l’antibiothérapie dans
l’endocardite infectieuse.
- bactéricide, doses importantes
- bithérapie synergique, adaptée antibiogramme
- durée : ≥ 6 semaines prothèse
- durée : 2 – 4 semaines valve native
- pose de Pic-line
- Efficacité: apyrexie stable, hémoculture (-),
INSUFFISANCES VALVULAIRES
1.Cochez l'affirmation fausse parmi les suivantes, en ce qui
concerne le diagnostic de l'insuffisance mitrale
A. La dyspnée d'effort est le maître symptôme
B. Le souffle irradie en rayons de roue (dans CIV)
C. L'électrocardiogramme peut enregistrer une hypertrophie
auriculaire et ventriculaire gauches
D. L'échocardiographie-Doppler permet de poser le
diagnostic
E. Le souffle est de siège apexien.
2.Dans quelles formes étiologiques d'insuffisance mitrale
peut-on être amené à une solution chirurgicale rapide ?
A. rupture de pilier lors d'un infarctus du myocarde
B. prolapsus idiopathique de la valve mitrale (Maladie de
Barlow)
C. rupture de cordage
D. insuffisance mitrale rhumatismale
E. insuffisance mitrale secondaire à une endocardite aiguë
3.Parmi les signes suivant lesquels appartiennent à la
sémiologie d'insuffisance aortique
A. Elargissement de la pression artérielle différentielle
(signes généraux)
B. Souffle systolique apexien (Diastolique max au début
puis décroit progressivement au bord gauche du
sternum)
C. Pouls bondissant de Corrigan
D. Souffle diastolique latéro-sternale gauche
4.Quelles sont les données hémodynamiques qui
permettent d'apprécier l'importance et la sévérité d'une
insuffisance aortique ?
A. l'élévation de la pression capillaire pulmonaire
B. l'élévation de la pression télédiastolique ventriculaire
gauche
C. la chute de la fraction d'éjection ventriculaire gauche
D. l'abaissement de la pression diastolique aortique
E. l'élévation de la pression systolique aortique
5.Quand doit-on débuter l'antibioprophylaxie par
Clamoxyl Peros chez un patient porteur d'un souffle
d'insuffisance mitrale et qui doit bénéficier d'une avulsion
dentaire ?
A. une semaine avant les soins
B. trois jours avant les soins
C. une heure avant les soins
D. une heure après les soins
E. jamais
6.Quelle est l'antibioprophylaxie à prescrire chez un
valvulopathe cardiaque, avant une extraction dentaire ?
A. Tétracycline
B. Fluoroquinolone
C. Amoxicilline
D. Cotrimoxazole (Bactrim)
E. Pénicilline
RÉTRÉCISSEMENTS VALVULAIRES
1.L'auscultation du rétrécissement mitral [b]en rythme
sinusal permet d'entendre :
A. Un éclat de b1 (si valve souple)
B. Un click microtélésystolique
C. Un roulement diastolique (apexien)
D. Un renforcement présystolique du roulement (du à la
contraction auriculaire, et disparaissant donc en cas
de fibrillation auriculaire)
E. Un souffle d'insuffisance tricuspidienne
THROMBOPHLÉBITES
1.Décrire le bilan de tbrombophilie, et en préciser les
indications
Indication : examen à visée étiologique dans la
thrombophlébite.
Bilan thrombophilie : plaquettes, Protéines C et S,
antithrombine 3, facteurs II, V, …
Thombophilie = anomalies biologiques de l'hémostase
prédisposant aux thromboses veineuse : Déficit en
antithrombine III (ATIII) - Déficit en protéine C (PC), en
protéine S (PS) - Résistance à la protéine C activée - Déficit
en cofacteur II de l'héparine (HC II) - Anomalies du
fibrinogène.
2.La thrombophlébite
A. Est définie par l'inflammation d'une veine suite à son
obstruction par un caillot
B. Peut être due à la migration d'un caillot à partir des
cavités cardiaques
C. Peut être due à une hypercoagulabilité sanguine
D. Peut etre secondaire à une lésion de la paroi vasculaire
3.Ces affirmations sont vraies en ce qui concerne la
thrombophlébite sauf une laquelle ?
A. L’échographie couplée au doppler de la veine en permet
un diagnostic non invasif
B. L’érysipèle en constitue un diagnostic différentiel
important car la coexistance des deux pathologies est
possibles
C. Les D-dimères permettent d’en poser la diagnostic d’où
leur valeur prédictive positive (Si négatif (inf à
500ng/ml) = pas de thrombose dans 95% des cas
(valeur prédictive négative))
D. Le syndrome inflammatoire retrouvé à la biologie est
non spécifique
E. La phlébographie est l’examen de référence
4.A la phase de phlébo-thrombo. (stade de début)
A. signes inflammatoires sont discrets
B. Le signe de Homans est retrouvé (Douleur à la
dorsiflexion du pied)
C. Le risque d'embolie pulmonaire est quasi-inexistant car
le caillot sanguin vient juste de se former
D. Le pouls est plus accéléré que le voudrait la température
(dissociation P-T° : pouls grimpant de Mahler)
5.A la phase de phlébo-thrombose, indiquer la (les)
réponse(s) fausse(s)
A. Les signes inflammatoires sont discrets
B. Le signe de homans est présent
C. Le risque d’embolie pulmonaire est quasi-inexistant car
le caillot sanguin vient juste de se former ?
D. Le pouls est plus accéléré que ne le voudrait la
température
E. Le ballottement du mollet est réduit
6.Vrai ou faux L’embolie pulmonaire est la principale
complication de la thrombophlébite V
7.Parmi ces examens paracliniques lequel il faut faire en
urgence pour faire le diagnostic d’une embolie
pulmonaires ?
A. Scanner thoracique avec injection
B. D dimères
C. Echo doppler cardiaque (signe indirect)
D. ECG
8.Parmi les affirmations suivantes lesquelles caractérisent
les D-dimères dans la thrombose veineuse profonde :
A. Les D-dimères sont spécifiques de la thrombose
veineuse profonde.
B. Les D-dimères sont des produits de dégradation de la
fibrine.
C. L'élévation du taux des D-dimères permet de retenir le
diagnostic de thrombose veineuse profonde.
D. Il ne faut pas doser les D-dimères lorsque la probabilité
clinique est élevée.
E. Les D-dimères possèdent une bonne valeur prédictive
négative
R : L’utilisation principale des D-dimères est en tant que
test d’exclusion de la maladie thrombo-embolique (MTE).
Les patients ayant une probabilité clinique élevée
ne doivent pas avoir de dosage de D-dimère, et
doivent d'emblée être investigué par des examens
complémentaires pour diagnostiquer ou exclure la MTE.
SYNCOPES
1.Définir la syncope
C’est un symptôme, avec perte de connaissance, à début
rapide, de durée brève, spontanément résolutive,
s’accompagnant d’une perte du tonus postural, et retour
rapide à un état de conscience normal.
AUTRES…
1.Concernant les syndromes aortiques aigus
A. Sont des situations d’urgence regroupant tableaux
cliniques
B. L’exemple type est la dissection aortique aiguë
C. Ils partagent leurs caractéristiques cliniques
D. Les classifications de DEBAKEY en types et
STANDFORD en peuvent être résumées en forme
proximale et distale
2.Parmi les autres formes clinique de syndromes aortique
aigus, on distingue
A. Les formes symptomatiques révélées par des signes
autres que cardiaque
B. Les formes topographiques notamment la distale
C. La forme aiguë de durée allant de 1 à 90 jours
D. La forme subaiguë définit par une durée supérieure à 90
jours
3.A propos du cœur rhumatismal ou du RAA une réponse
est fausse :
A- Physiopathologie bien connue
B- Le germe responsable est le streptocoque béta
hémolytique du groupe A
C- Cœur gauche est atteint de façon quasi-exclusive
D- L’atteinte des tuniques cardiaques est le plus souvent
associée
E- Les valves mitrales sont le plus souvent touchées que
celles aortiques
4.A propos du cœur rhumatismal aigue, une seule est
fausse ?
A- La péricardite rhumatismale est le plus souvent isolée
B- La myocardite rhumatismale est le plus souvent associée
à une autre atteinte d’une tunique
C- L’endocardite rhumatismale n’évolue jamais vers la
chronicité
D- La pancardite donne un tableau bruyant
E- Le cœur rhumatismal évolutif correspond à un réveil du
processus inflammatoire
5.A propos du cœur rhumatismal chronique, encadrer la
réponse correcte :
A- Il est caractérisé le plus souvent par des atteintes
valvulaires
B- Les lésions valvulaires évoluent pour leur propre compte
C- Biologie ne retrouve pas de syndrome inflammatoire
biologique
D- Il peut parfois donner une péricardite chronique
constrictive
6.Parmi ces signes du RAA, un seul n’appartient pas aux
critères majeurs de Jones lequel ?
A- Polyarthralgie
B- Polyarthralgie mobile
C- Cardite
D- Chorée
E- Nodosités sous cutanés
7.A propos du diagnostic du cœur rhumatismal aigu, il est
défini devant la présence de :
A- Un critère majeur et un mineur
B- Quatre critères mineurs
C- Un majeur et deux mineurs
D- Trois majeurs
E- Un majeur et trois mineurs
8.A propos du traitement du cœur rhumatismal aigu :
A- La benzathine benzyle pénicilline (extencilline) est
administrée en une dose unique
B- Les mesures hygiéno-diététiques ne sont pas nécessaires
C- La pénicilline V est administrée tous les jours pendant
une durée de 10jours
D- Le traitement anti inflammatoire utilise de préférence
l’aspirine
E- La corticothérapie commence par une dose d’attaque
9.A propos de la prévention du cœur rhumatismal
l’extencillinothérapie :
A- Est arrêtée au bout de 5ans en cas d’atteinte cardiaque
B- Est poursuivie le plus longtemps en cas d’atteinte
cardiaque
C- Est arrêtée au bout de 5ans en l’absence d’atteinte
cardiaque
D- Est administrée tous les 15jours par voie intramusculaire
E- Est administrée tous les jours par voie orale
10.Le rhumatisme articulaire aigu, qui est du à une
infection streptococcique est une cause directe
d’endocardite infectieuse.
Vrai Faux
11Les héparines de bas poids moléculaire :
A. Sont formellement contre-indiquées en cas d'antécédents
allergiques à l'héparine
B. Ont une action anti-xa
C. Se prescrivent par voie intraveineuse
D. Ne sont pas utilisables dans le contexte de l'urgence
E. Ne peuvent être utilisées en curatif dans le traitement de
l'embolie pulmonaire de faible gravité
12.Un traitement par héparine standard à dose
anticoagulante est débutée au Service d'Accueil et
d'Urgence chez une patiente de 35 ans pour embolie
pulmonaire. Sur quels éléments biologiques doit porter la
surveillance de ce traitement ?
A. Taux de prothrombine
B. Temps de céphaline activée
C. Numération de plaquettes
D. Taux de fibrinogène
E. Dosage de l'antithrombine III
13.Association
A. Frottement 1) Rétrécissement mitral
B. Roulement 2) Embolie pulmonaire
C. Pouls grimpant de Mahler 3) Péricardite
D. Aspect S1Q3T3 4) Tétralogie de Fallot
E. Cyanose 5) Thrombophlébite
QCM:
PNEUMOLOGIE
SARCOIDOSE MEDIASTINO-PULMONAIRE
1- La sarcoidose est :
A. Une maladie parasitaire
B. Une maladie héréditaire a transmission autosomique
dominante
C. Une maladie héréditaire a transmission autosomique
récessive
D. Une affection systémique d’étiologie inconnue caractérisée
par la formation de granulomes
E. Une affection contagieuse
2- La sarcoïdose est une maladie granulomateuse qui peut
donner des atteintes :
A. Pulmonaires (88%)
B. Cutanées (24%)
C. Articulaires (7%)
D. Neurologiques (7%)
E. Hépatiques (9%)
3-apparition des lésions folliculaires tuberculoïdes à centre
nécrotique : F
Lésions granulomateuses tuberculoïdes sans nécrose
caséeuse.
ŒDÈME PULMONAIRE
1 - L'œdème aigu pulmonaire cardiogénique :
A. Est un œdème hémodynamique
B. Est une conséquence de l'élévation brutale des pressions capillaires pulmonaires (OU)
C. Est une conséquence de l'élévation chronique des pressions des capillaires pulmonaires
D. Évolue en plusieurs stades
E. Les stades peuvent se télescoper
R : 3 stades = hypertension veineuse simple, stade d’œdème interstitiel avec une Pc entre 18 et
25mmHg, stade d’œdème pulmonaire alvéolaire avec une Pc supérieure à 25mmHg.
PNEUMOTHORAX
1-en cas de pneumothorax spontané :
A. douleur est de point de côté
B. la douleur est latéro-thoracique
C. la douleur est en coup de poignard
D. la douleur est de type pleural
E. La douleur est exagérée par l’expiration profonde (par
toux et inspiration)
R : Typiques = le pneumothorax spontané du sujet jeune
Signes fonctionnels (idem pleurésie)
- la douleur de point de côté latérothoracique,
classiquement en coup de poignard. Elle est de type
pleural, exagérée par la toux et l'inspiration. Ailleurs, le
pneumothorax peut être indolore.
- la dyspnée : polypnée en principe peu gênante.
- une toux sèche et quinteuse accompagne la douleur
2-lors du pneumothorax
A. Le thorax est distendu
B. L’ampliation thoracique est normale (diminué)
C. Vibrations Vocales abolies (ou diminués)
D. Il y a matité (tympanisme+++ signe majeur du
pneumothorax)
E. Murmure Vésiculaire normal (aboli ou diminué)
3-lors d’un pneumothorax avec terrain pathologique le
diagnostic est plus difficile parce que le décollement
pleural est minime ? VRAI
R : Diagnostic aisé devant pneumothorax spontané ; plus
difficile sur un terrain pathologique où le décollement
pleural est parfois minime et où la sémiologie de la maladie
sous-jacente vient masquer les signes propres du PTHRX.
D’où l’intérêt de recherche systématique d'un décollement
sur la radiographie en cas +++.
BPCO
2-les broncho-pneumopathies chroniques obstructives ont
en commun un trouble ventriculaire non réversible après
inhalation de beta2mimétique
1.Lors d’une poussée de décompensation grave chez une
bronchiteuse chronique obstructive inhalant de l’air
ambiant, quel est le résultat de la gazométrie du sang
artériel de plus probable ?
A. pH : 7,42 - HC03- : 14 mmol/l - pa02 : 6,7 kPa (49
mmHg) - paCo2 : 4,2kPa (31 mmHg)
B. pH : 7,30 – HC03- : 32 mmol/l –pa02 : 10,6 kPa (77
mmHg) - paCo2 : 8,1 kPa (59 mmHg)
C. pH : 7,30 – HC03- : 32 mmol/l –pa02 : 5 kPa (36
mmHg) - paCo2 : 8,1 kPa (59 mmHg)
D. pH : 7,38 – HC03- : 20 mmol/l –pa02 : 9,1 kPa (66
mmHg) - paCo2 : 4,9kPa (36 mmHg)
E. pH : 7,42 – HC03- : 25 mmol/l –pa02 : 5,3 kPa (39
mmHg) - paCo2 : 3,1 kPa (23 mmHg)
2.Vous avez décidez après 48 heures de traitement médical
correct d’une poussée d’insuffisance respiratoire chez un
bronchitique chronique obstructif que votre traitement est
un échec et doit faire discuter une assistance ventilatoire.
Parmi les éléments suivants, votre décision sera motivée
par :
A. Persistance des œdèmes des membres inférieurs
B. Aminoside
C. Amoxicilline
D. Macrolide
E. Céphalosporine de troisième génération
3-Vous décidez après 48 heures de traitement médical
correct d'une poussée d'insuffisance respiratoire chez un
bronchitique chronique obstructif que votre traitement est
un échec et doit faire discuter une assistance ventilatoire.
Parmi les éléments suivants, votre décision sera motivée
par :
A - Persistance des œdèmes des membres inférieurs
B - Persistance d'une fébricule
C - Persistance d'un galop droit
D - Persistance d'une somnolence
E - Age > 75 ans
4.Parmi les propositions suivantes qui concernent
l’hypertension artérielle pulmonaire des broncho-
pneumopathies chroniques obstructives, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A- Il s'agit d'une HTA pulmonaire peneralement sévère (>
40 mmHg)
B- Il s'agit d'une HTA pulmonaire pré-capillaire
C- Le dėbit cardiaque est abaisse
D- L'HTA pulmonaire peut s'accentuer notablement lors
des épisodes aigus
E- L'HTA pulmonaire a peu d'incidence pronostique
5.La décompensation aiguë d’une insuffisance respiratoire
chronique sur broncho-pneumopathie obstructive peut
être provoquée par :
A. Une surinfection bronchique
B. Une embolie pulmonaire
C. Une prise de barbiturique
D. Une oxygénothérapie massive
E. Un pneumothorax ?
F. Prise de théophylline
6.Quel est l’élément essentiel du traitement d’une
insuffisance respiratoire chronique obstructive entrainant
une hypoxémie avec PaO2 à 55 mmHg (7,3 kPa) ?
A. fluidifiant bronchique
B. oxygénothérapie au long cours
C. kinésithérapie
D. Antibiothérapie
E. bronchodilatateur
7.Parmi les définitions suivantes celle qui correspond à la
bronchite chronique est
A. Toux et expectoration pendant 2 ans au moins
B. Expectoration et toux pendant aux moins 2 ans
C. Toux et expectoration pendant aux moins 3mois/an et
pendant 2 ans consécutifs
D. Tous et expectoration persistante pendant 1 an
E. Toux persistante pendant 6 mois consécutifs et pendant 3
années consécutives
8.La bronchite chronique se traduit par une altération
précoce de :
A. PaC02
B. Pa02
C. pH
D. Saturation de l’hémoglobine en oxygène
E. Bicarbonates
9.la définition de la bronchite chronique fait intervenir :
A. une toux chronique
B. des anomalies radiologiques pulmonaires
C. une expectoration chronique
D. des râles sibilant aux bases
E. un tabagisme supérieur à 20paquets/annéee
10.La gravité d'une insuffisance respiratoire par bronchite
chronique est liée à
A - L'atteinte des grosses bronches
B - Un emphysème associé
C - L'atteinte bronchiolaire
D - L'existence d'une hypertension artérielle pulmonaire de
type précapillaire
E - Un débit cardiaque élevé
11.Un syndrome fonctionnel obstructif peut être dû à :
A. Une fibrose interstitielle diffuse
B. Un emphysème paniobulaire
C. Un asthme à dyspnée continue
D. Un épanchement pleural liquidien
E. Des déformations thoraciques
12.Le syndrome obstructifs se définit par l’(les)
anomalie(s) spirographique(s) suivantes :
A. Diminution de la capacité vitale
B. Diminution de la capacité pulmonaire totale
C. Diminution du rapport VEMS/CV
D. Diminution du rapport VR/CT
E. Diminution de la résistance vasculaire pulmonaire
13.Chez un insuffisant respiratoire chronique obstructif,
une décompensation aigue peut se traduire par :
A. Une pâleur
B. Une agitation
C. Une cyanose
D. Une dysphagie
E. Un astérixis
14.Quel(s) antibiotique(s) peut-on prescrire en première
intention chez un bronchitique chronique, non
antérieurement traité, lors d'une surinfection bronchique
?
A - Thiamphénicol
B - Aminoside
C - Amoxycilline
D - Macrolide
E - Céphalosporine de troisième génération
15.L'hypertension artérielle pulmonaire dans
l'insuffisance respiratoire chronique par bronchite
chronique est liée à :
A - L'acidose respiratoire
B - La vasoconstriction pulmonaire hypoxémique
C - L'obstruction bronchique
D - La polyglobulie
E - L'hypercapnie
16-Parmi les signes suivants, quel est celui ou quels sont
ceux qui sont habituellement présents lors de l’insuffisance
respiratoire chronique du bronchitique chronique ?
A. Alcalose ventilatoire
B. Diminution du taux de bicarbonates sanguins
C. Hypertension artérielle pulmonaire
D. Pâleur de muqueuses
E. Saturation en oxyhémoglobine inférieur à 20%
17-Quel est l'élément essentiel du traitement d'une
insuffisance respiratoire chronique grave par bronchite
chronique?
A- Bronchodilatateur
B- Kinésithérapie
C- Oxygénothérapie
D- Fluidifiant bronchique
E- Antibiothérapie
EMBOLIE PULMONAIRE
1- Parmi les lésions suivantes, indiquez celle(s) qui
peu(ven)t être à l’origine d’une embolie pulmonaire :
A. endocardite bactérienne mitro-aortique
B. thrombose sur athérome
C. thrombose des veines profondes d’un membre inférieur
D. anévrysme de l’aorte abdominale
E. thrombose murale du ventricule gauche
R : + thrombose intraventriculaire droite, thrombose
d’une veine du petit bassin chez un opéré ou une
accouchée.
2-Dans l'embolie pulmonaire il y a
A. Migration de caillot d'origine veineuse périphérique
B. Occlusion d'une branche de l'artère pulmonaire par un
caillot de sang
C. La dyspnée aigue et la douleur basithoracique sont les
maitres symptômes
D. La toux et l'hémoptysie sont classiques dans l'embolie
pulmonaire
E. La radiographie du thorax est toujours anormale
3-Les circonstances suivantes exposent à la survenue d'une
embolie pulmonaire
A. Chirurgie récente
B. Accouchement récent
C. Déficit en antithrormbine Ill en protéine S et protéine C
D. Un patient sous plâtre et sans prophylaxie
E. Long trajet assis
4-La cause la plus fréquente d’une embolie pulmonaire
est :
A. Une thrombophlébite pelvienne
B. Une thrombophlébite axillaire
C. Une fibrillation auriculaire
D. Une thrombophlébite superficielle des membres
inférieurs
E. Une thrombophlébite profonde des membres inférieurs
5-Pour affirmer le diagnostic d'embolie pulmonaire on
peut réaliser
A. L'Hémogramme
B. une scintigraphie de perfusion (/perfusion)
C. angioscanner pulmonaire
D. une échographie
E. une ponction pleurale
6-Le traitement de l'embolie pulmonaire fait appel aux
produits suivants
A. Héparine non fractionnée ?
B. Héparine de bas poids moléculaire
C. Les antivitamines (K)
D. Béta- bloquants
E. Les antalgiques
7-Le tableau clinique d’une embolie pulmonaire grave
comporte le plus souvent :
A. La tachycardie sinusale
B. L’hypertrophie ventriculaire gauche
C. L’éclat de B2 au foyer aortique
D. L’hypotension artérielle systémique
E. L’hypertension artérielle pulmonaire
8-Parmi les examens suivants un seul permet de confirmer
l'embolie pulmonaire
A. L'angioscanner thoracique
B. La radio du thorax
C. L'échographie cardiaque
D. L'ECG
E. Les D. Dimères
9-On reconnait comme facteur(s) de gravité d'une embolie
pulmonaire ?
A- Turgescence jugulaire
B- Hyperthermie
C- Collapsus cardio-vasculaire
D- Cyanose
E- Crachats hémoptoiques
10- On reconnait comme facteur(s) de gravité d’une
embolie pulmonaire :
A. collapsus cardiovasculaire
B. cyanose
C. douleur thoracique
D. hémoptysie
E. turgescence jugulaire
11-Au cours d'une embolie pulmonaire, la gazometrie
arterielle peut montrer:
A- Une hypoxie avec normalité du gradient alveolo-arteriel
d'oxygene en hyperoxie
B- Une hypoxie avec élévation du gradient alveolo-arteriel
d'oxygene en hyperoxie
C- Une acidose respiratoire
D- Une alcalose respiratoire
E- Une acidose métabolique
12-En air ambiant, quelles sont les valeurs des gaz du sang
les plus compatibles ves le diagnostic d'embolie severe
recente chez un sujet sans antecedents respiratoires?
A- PaO2 80mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.40
B- PaO2 55mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.39
C- PaO2 50 mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.20
D- PaO2 90 mmhg, PaCO2 40 mmhg, PH 7.40
E- PaO2 50 mmhg, PaCO2 30 mmhg, PH 7.50
13-Un malade est hospitalisé pour embolie pulmonaire de
moyenne importante (40%), vous pratiquez un dosage des
gaz du sang. Parmi ces différentes valeurs, quelles est celle
qui vous parait correspondre à l’état de ce patient ?
A. Pa02 à 60 mmHg et pC02 à 30 mmHg
B. Pa02 à 40 mmHg et pC02 à 60 mmHg
C. Pa02 à 50 mmHg et pC02 à 55 mmHg
D. Pa02 à 80 mmHg et pC02 à 40 mmHg
E. Pa02 à 80 mmHg et pC02 à 30 mmHg
R : L’effet shunt et l’hypervascularisation provoqués par
l’obstruction du lit artériel pulmonaire entrainent une
hypoxémie et une hypercapnie donc B, C, D, faux.
L’importance de l’embolie pulmonaire permet de choisir
A.
HEMOPTYSIE
1- Une hémoptysie de grande abondance peut avoir comme
origine :
A. une bronchite aiguë
B. une dilatation des bronches
C. un cancer bronchique (avec envahissement vasculaire)
D. une crise d’asthme
E. un aspergillome
R : 06 Causes majeures :
▪ Tuberculose pulmonaire ( avant 40 ans) ▪ cancer
bronchique (tabac, après 40 ans) ▪ DDB ▪ Aspergillome ▪
embolie pulmonaire ▪ insuffisance ventriculaire gauche
INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
1-l’insuffisance respiratoire est l’incapacité des poumons à
fournir la quantité d’oxygène nécessaire à l’hématose
R:
Dans le syndrome restrictif
CPT inférieur à 80% de la valeur théorique
VEMS est diminué
CV ou CVF diminué
VEMS/CV augmenté ou normal
Solution :
CPT = CV + VR = 4000 + VR
CRF = VR + VRE ; VR = CRF – VRE = 2500 – 1000 =
1500
CPT = 4000 + 1500 = 5500 ; 5500 x 80 / 100 = 4400
CPT doit être inférieur à 4400 hors VR est un volume non
mobilisable donc :
4400 – 1500 = 2900 ; CV doit être inférieur à 2900 d’où la
proposition B.
De plus, VEMS/CV (normal) = 3000/4000 = 0,75
Dans la proposition B, VEMS/CV = 1500/2000 = 0,75
9-En air ambiant, quelles sont les valeurs des gaz du sang
les plus compatiblles avec le diagnostic d'insuffisance
respiratoire grave en etat stable?
A- PaO2 80 mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.40
B- PaO2 55 mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.39
C- PaO2 50 mmhg, PaCO2 50 mmhg, PH 7.20
D- PaO2 90 mmhg, PaCO2 40 mmhg, PH 7.40
E- PaO2 50 mmhg, PaCO2 30 mmhg, PH 7.50
ENDOSCOPIE BRONCHIQUE
1-Citer 5 renseignements fournis par l’endoscopie
bronchique de l’enfant.
ABCÈS DU POUMONS
Définition : Suppuration collectée dans une cavité néo-
formée, creusée dans le parenchyme pulmonaire par une
infection aiguë non tuberculeuse
1-A l'origine d'un abcès du poumon on peut mettre en
évidence les facteurs suivants
A. Mauvais état bucco-dentaire (porte d’entrée germes
anaérobies)
B. Dilatation des bronches (abcès = une des complications
possibles de DDB)
C. Bronchite chronique
D. Bulle d'emphysème
E. Inhalation de corps étranger
TOUX
1-La toux peut être à l’origine de toutes les complications
suivantes sauf une, laquelle ?
A. Fractures de cotes
B. Paralysie récurrentielle
C. Ictus laryngé
D. Pneumothorax
E. Incontinence urinaire
R:
Ictus laryngé = Perte de connaissance subite, complète et
brève provoquée par un accès de toux entraînant la
fermeture des cordes vocales. Cet accident rare survient le
plus souvent chez un sujet pléthorique de sexe masculin.
L'accès de toux est précédé d'une sensation de picotement
laryngé.
Incontinence urinaire de stress ou d'effort = Elle est
provoquée par une pression sur le ventre causée par le
rire, la toux, un éternuement ou un effort physique, par
exemple. Cela cause généralement des pertes urinaires
légères à modérées.
PNEUMOPATHIE - IMMUNODEPRESSION
EFR
1-Parmi les EFR suivantes, laquelle correspond à une
insuffisance respiratoire restrictive pure ? VEMS =
volume expiratoire maximum par seconde ; CV = capacité
vitale ; CRF = capacité résiduelle fonctionnelle ; VRE =
volume de réserve expiratoire. Volumes en ml.
VEMS CV CRF VRE Normale - 3000 4000 2500 1000
R:
Dans le syndrome restrictif
CPT inférieur à 80% de la valeur théorique
VEMS est diminué
CV ou CVF diminué
VEMS/CV augmenté ou normal
Solution :
CPT = CV + VR = 4000 + VR
CRF = VR + VRE ; VR = CRF – VRE = 2500 – 1000 =
1500
CPT = 4000 + 1500 = 5500 ; 5500 x 80 / 100 = 4400
CPT doit être inférieur à 4400 hors VR est un volume non
mobilisable donc :
4400 – 1500 = 2900 ; CV doit être inférieur à 2900 d’où la
proposition B.
De plus, VEMS/CV (normal) = 3000/4000 = 0,75
Dans la proposition B, VEMS/CV = 1500/2000 = 0,75
PNEUMONIE
1- Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont
associées à la pneumopathie interstitielle non spécifique :
A. survient fréquemment vers 70 ans (plus jeune (45-50 ans))
B. l’hippocratisme digital est plus fréquent que dans la
fibrose pulmonaire idiopathique
C. s’associe fréquemment à des connectivites comme le
syndrome de Gougerot-Sjögren ou myopathie idiopathique
inflammatoire
D. la biopsie pulmonaire chirurgicale n’est pas nécessaire
pour le diagnostic
E. survient plus fréquemment que la fibrose pulmonaire
idiopathique
2- Parmi les affections suivantes, quelles sont celles qui
sont considérées comme liées au tabagisme :
A. pneumopathie interstitielle non spécifique
B. pneumopathie interstitielle desquamative
C. pneumopathie organisée cryptogénique
D. bronchiolite respiratoire avec pneumopathie interstitielle
E. pneumopathie interstitielle aiguë
STAPHYLOCOCCIES PLEURO-PULMONAIRE
1- Signes fonctionnels de la Staphylococcie pleuro-
pulmonaire à la période d’état.
– Toux sèche devient productive
– Douleurs thoraciques
– Dyspnée à type de polypnée s’accentue et des
signes de lutte
pulmonaire de l’enfant.
Avant antibiogramme, association de 1 intention :
ère
ASTHME
1-Le traitement de la crise d’asthme repose sur :
A. La prise d’anti leucotriène par voie orale (Singulair ;
anti-inflammatoire)
B. L’utilisation d’anti cholinergique de courte durée
d’action
C. L’utilisation d’antibiotiques
D. La prise de beta 2 mimetiques retard
E. L’utilisation de beta 2 mimetiques de courte durée
d’action par voie inhalé
R : Les anticholinergiques de courte durée
d'action disponibles pour le traitement de la crise d'asthme
ne doivent pas être utilisés en première intention ou seuls,
mais uniquement en association avec un bêta-2 mimétique
d'action rapide et de courte durée par voie inhalée.
+ Théophilline cp, corticoïde +++ formes, anti-
histaminiques, association B2LDA + Corticoïde inhalé,
désensibilisation spécifique, anticorps monoclonaux anti
IgE, cures climatiques et thermales, kinésithérapie
respiratoire.
DYSPNEE
1-Une dyspnée inspiratoire sifflante peut traduire
A. La présence d’un corps étranger
B. Une sténose trachéale
C. Une fibrose pulmonaire
D. Un emphysème pan lobulaire
CYANOSE
1-Concernant la cyanose, il est exact que :
A- La cyanose apparaît pour un taux d'hémoglobine réduite
supérieur à 5g/100 ml dans le sang capillaire (valeur normale : 2,6
g/100 mL)
AUTRES
1-Une jeune femme de 25 ans, sans antécédents
particuliers, vient consulter pour des crises
d'essoufflement, survenant en dehors de l'effort.
Lorsqu'elle est en pleine crise, elle ressent surtout une
difficulté pour inspirer à fond. Elle perçoit d'autre part des
sifflements respiratoires aux deux temps. Ces crises
régressent spontanément en quelques heures. Que pouvez-
vous envisager ?
A - Vous éliminez d'emblée un asthme à cause du caractère
inspiratoire de la dyspnée
B - Il peut s'agir d'une dyspnée laryngée
C - On doit envisager la possibilité d'un corps étranger inhalé
D - Il peut s'agir d'un épanchement pleural compressif
E - Il peut s'agir d'un pneumothorax compressif
2-Un homme de 65 ans, asthmatique depuis l'âge de 12
ans, souffre depuis plusieurs années d’un gène respiratoire
continu. Il tousse et crache. Lors d'une consultation, on
effectue un prélèvement de sang artériel pour la mesure
des gaz du sang. Les résultats sont les suivants : pH 7,39,
PaCO2 53 mmHg (71 Kpa), Pa02 70 mmHg KPa),
bicarbonates 34 mmol/l. Précisez l'état de l'équilibre acide-
base
A. Acidose gazeuse
B. Alcalose gazeuse
C. Acidose métabolique
D. Alcalose métabolique
E. Normal
3-Depuis plusieurs années, ce malade tousse et crache
mucopurulent surtout le matin mais aussi dans la journée.
Ce fumeur n'a pas maigri, n'a pas de fièvre et présente une
radiographie thoracique normale. Quelle est l'affection en
cause ?
A - Tuberculose pulmonaire
B - Abcès pulmonaire
C - œdème aigu du poumon
D - Bronchite chronique
E – Silicose
4-Parmi les propositions suivantes qui concernent la
maladie (ou atteinte) des petites voies aériennes, toutes
sont justes sauf une. Indiquez laquelle :
A - Elle peut être associée à la bronchite chronique ou à
l'emphysème
B - Elle peut s'observer en l'absence de bronchite chronique et
d'emphysème
C - Elle entraîne précocement des troubles des échanges
gazeux
D - Elle entraîne précocement une distension aérienne avec
élévation de la capacité pulmonaire totale et du volume
résiduel
E - L'obstruction bronchique qu'elle entraîne n'est pas toujours
mise en évidence par le rapport VEMS/CV (qui peut être
normal)
5-L'inhalation prolongée d’amiante peut provoquer la (les)
pathologie(s) suivantes :
A. Adénopathies médiastinales calcifiées en « coquilles
d'œuf »
B. Mésothéliome
C. Plaques pleurales calcifiées
D. Cancer bronchique primitif
E. Insuffisance respiratoire chronique
6-Les beta2 agonistes, par voie inhalée, ont une action
bronchodilatatrice nette après :
A. 3 à 5 minutes
B. 15 à 20 minutes
C. 30 à 40 minutes
D. 60 à 90 minutes
E. 4 à6 heures
R : Les β2 agonistes sont les bronchodilatateurs les plus puissants et les plus rapides.
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