Ventillation Naturelle 2
Ventillation Naturelle 2
Ventillation Naturelle 2
Thème :
Etude et simulation numérique de la ventilation naturelle dans
une maison individuelle.
Promotion 2019/2020
DEDICACE
Qu’ALLAH nous pardonne.
Qu’ALLAH nous guide dans le bon chemin.
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le respect, la reconnaissance,
c’est tout simplement que : Je dédie cette thèse de master à :
A ma très chère mère : Tu représentes pour moi la source de Tendresse et
l’exemple de dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager. Tu as fait plus qu’une mère
puisse faire pour que ses enfants suivent le bon chemin dans leur vie et leurs études.
A Mon très cher Père : Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le
dévouement et le respect que j’ai toujours pour toi papa. Rien au monde ne vaut les
efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce travail est le fruit de
tes sacrifices que tu as consentis pour mon éducation et ma formation le long de ces
années.
A ma très chère fiancée :
A mes très chères sœurs :
Vous avez toujours été présentes pour moi. Je vous souhaite un avenir plein de
joie, de bonheur, de réussite et de sérénité. Je vous exprime à travers ce travail mes
sentiments de fraternité et d’amour. Que dieu vous protège et consolide les liens sacrés
qui nous unissent.
A mes très chers amis :
A mon binôme qui est avant tout un ami TAMACHE MOULOUD avec qui j’ai
passé une année formidable où l’on a partagé des moments de joie et de malheur.
Je ne peux trouver les mots justes pour vous exprimer mon affection. En
témoignage de l’amitié qui nous uni et des souvenirs de tous les moments que nous avons
passés ensemble.
A tous mes camarades et mes amis qui m’ont beaucoup aidé, sans oublié les gens
de la promotion de structures.
Mes enseignants de génie Mécanique :
Qui m’ont éclairé sur ce chemin du savoir et qui doivent voir dans ce travail la fierté
d'un savoir bien acquis.
A tous ceux qui m’aiment et que j’aime.
REDAOUI SAMIR
Dédicace
J’ai toujours pensé faire ou offrir quelque chose à mes parents en signe
de reconnaissance pour tout ce qu’ils ont consenti des efforts rien que pour
me voir réussir, Et voilà, l’occasion est venue.
A ceux qui m’ont donné la vie, symbole de beauté, et de fierté, de
sagesse et de patience.
A ceux qui sont la source de mon inspiration et de mon courage, à
qui je dois de l’amour et la reconnaissance.
A mes parents.
A tous mes frères et sœurs.
A mon binôme REDAOUI Samir et sa famille.A tous mes Amis.
A tous les étudiants de la faculté génie de la construction ainsi que les
étudiants de l’université de Mouloud Mammeri.
REMERCIEMENTS
d’accomplir ce travail.
Nous tenons à remercier tous les membres de nos familles pour leur soutien
moral et leurs encouragements durant toutes nos années d'études.
Nous tenons à remercier les membres de jury qui ont bien voulu accepter
d’examiner ce travail.
Nous tenons à remercier tous nos enseignants et ceux qui ont participé à
notre formation.
Nous tenons à remercier enfin nos collègues pour leur aide et leur
encouragement.
NOMENCLATURE
A Apports calorifiques W
AE Apports calorifiques effectifs W
AI Apports calorifiques internes W
APO Apports calorifiques par une paroi opaque W
AREN Apports calorifiques dus au renouvellement d’air W
AINF Apports calorifiques dus aux infiltrations d’air extérieur W
AT Apports calorifiques totaux W
AV Apports calorifiques à travers les parois vitrées W
AVE Apports par rayonnement solaire à travers les parois vitrées W
AVT Apports par transmission à travers les parois vitrées W
Aabs Apports absorbé W
Atra Apports traversant W
BF Facteur de by-pass -
C Coefficient de correction (selon les cas) -
CS Coefficient de simultanéité -
E Ecart diurne °C
DH Degré hygrométrique -
ENT Enthalpie kJ/kgas
EAT Ecart annuel de température °C
FS Facteur solaire -
HR Humidité relative %
HS Humidité spécifique d’air gvap./kga
s
I Rayonnement W/m²
K Coefficient surfacique de transmission calorifique W/m².°C
L Latitude degré
M Masse rapportée à la surface du plancher kg/m²
N Coefficient d’amortissement -
PC Pouvoir calorifique J/m3
PP Pression partielle de vapeur d’eau Pa
TH Température humide de l’air °C
TO Temps officiel h
TR Température de rosée °C
TS Température sèche de l’air °C
TSV Temps Solaire Vrai h
V Volume m3
VS Volume spécifique m3/kgas
Indices
β: Coefficient de la dilatation
ε: taux de dissipation de l’énergie cinétique
μ: viscosité dynamique [Kg/m. s]
Г: Coefficient de diffusion
Φ: Grandeur quelconque
Re : Nombre de Reynolds.
Pr : Nombre de Prandtl.
Nu : Nombre de Nusselt.
Ra : Nombre de Rayleigh.
Gr : Nombre de Grashoff.
ABREVIATION
EDP : équation à la dérivée partielle.
MDF : Méthode des différences finies.
MEF : Méthodes des éléments finies.
MVF : Méthodes des volumes finies.
CFD: Computational Fluid Dynamics.
Gambit: Geometry and Mesh building intelligent Toolkit.
Quick: Quadratique Upwind interpolation for convective Kinetics.
PRESTO : pressure staggering option.
Résumé
Summary
The topic of the present job aims at studying the thermal behavior of a single-family home
cooled of course (in our case, these are systems of natural aeration), and to specify the influence
of systems on the distribution of temperatures and speed of air in the home. For it, we set out to
show the flows of air and to know the fields of speed and temperature with the aid of a code of
counting Fluent – gambit (dynamic Computational fluid, CFD). We chose to attain this purpose,
modeling with the aid of the code of fields Fluent, in the study of four cases.
ملخص
يهدف موضوع هذا العمل إلى دراسة السلوك الحراري للمنزل المنفصل المبرد بشكل طبيعي (في حالتنا أنظمة التهوية
. وتوضيح تأثير األنظمة على توزيع درجات الحرارة وسرعات الهواء في المنزل،)الطبيعية
Fluent ركزنا على تصور تدفقات الهواء ومعرفة مجاالت السرعة ودرجة الحرارة باستخدام كود حساب،للقيام بذلك
في دراسة،Fluent اخترنا النمذجة باستخدام رمز المجال،( لتحقيق هذا الهدفCFD،–ديناميكي الموائع الحسابيةGambit)
.أربع حاالت
Introduction générale
La ventilation est un secteur clé du bâtiment, dont le rôle est d’assurer un air sain et
confortable toute l’année, tout en minimisant les consommations énergétiques. Notre travail
consiste à apporter des éléments de réponses et des pistes d’amélioration pour l’élaboration de
stratégies de ventilation, à partir de travaux expérimentaux et numériques.
Une mauvaise maîtrise de la ventilation d'un local aura des conséquences néfastes sur la
qualité de l'air intérieur, la conservation du local et les consommations d'énergie. Dans la vie de
ce dernier, à cause du simple vieillissement ou dans le cadre de réhabilitations ou de
restructurations, les installations de ventilation doivent faire l'objet de modifications.
La maitrise du code fluent précédera tout autre objectif, nous essayerons de nous
familiariser avec le préprocesseur gambit pour la construction d’une géométrie avec génération de
2
Introduction générale
maillage et incorporation des conditions aux limites. Ensuite nous procéderons au code de
simulation proprement dit.
1. Contenu du mémoire
Dans le dernier chapitre nous évaluerons et discuterons les résultats des simulations trouvé
àl’aide de FLUENT.
Le mémoire se termine par une conclusion générale qui retrace le bilan de cette étude et les
recommandations proposées pour la continuité de cette étude.
3
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
I.1 Introduction :
Assurer une sensation de chaleur en hiver et se préserver des fortes chaleurs en été est
depuis longtemps un souci majeur pour les concepteurs des bâtiments. D’ailleurs, un des
objectifs de l’architecture réside dans la satisfaction des occupants par le bien être thermique.
Le confort peut être défini comme le degré de désagrément ou de bien-être produit par
les caractéristiques de l'environnement intérieur d’un bâtiment. Une telle définition considère
une interaction entre l'individu et l'espace qui l'entoure, c'est-à-dire, entre des conditions
ambiantes physiquement mesurables et certaines conditions individuelles qui affectent notre
perception.
I.2.1 Définition
Le confort thermique est une sensation de bien-être lorsqu'on est exposé à une ambiance
intérieure. Le confort thermique ne dépend pas exclusivement de la température, mais
4
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
également des conditions d'humidité de l'air intérieur, des éventuels courants d'air, du
niveau de respirabilité de l'air ou de qualité d'air intérieur. La température à elle seule dépend
d'une température résultante sèche, sorte de moyenne des températures intérieures et
rayonnées par les différents corps et parois.
A titre d'exemple, le confort thermique ne peut être atteint à 22°C de température sèche
intérieure avec des murs froids alors qu'à 18°C soit 4 degrés en moins, il est atteint et de plus
de manière plus satisfaisante, avec un rayonnement homogène des corps en présence, y
compris l'individu qui ressent les différents rayonnements. Autre sensation analogue, en
montagne alors que l'air est à +10°C, avec un bon rayonnement du soleil, le confort thermique
peut être atteint facilement.
Commode : qui se prête aisément et d’une manière appropriée à l’usage qu’on fait. Le
confort thermique a deux composantes le confort (global) et le confort (local) est associe aux
non uniformités proche du corps humain. La difficulté majeure est de caractériser une
sensation humaine par une valeur numérique sachant que le confort thermique est une notion
très complexe faisant intervenir physiologique et psychologique
Les paramètres liés à l’individu, ils sont multiples, on recense notamment deux
paramètres principaux qui sont l’activité et la vêture de l’individu ;
Les Paramètres liés aux gains thermiques internes, gains générés dans l’espace par
des sources internes autres que le système de chauffage. (Éclairages, appareils électriques,
postesinformatiques…etc).
l’air n’est pas uniforme, des différences de températures d’air se présentent également en plan
à proximité des surfaces froides et des corps de chauffe [1].
Les apports internes comprennent toute quantité de chaleur générée dans l’espace par 7
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
D’après Hugues Boivin [4] le confort de l’espace est directement influencé par le taux
de ces gains internes (figure I-3), on peut dire que ces apports sont inévitables dès lors que les
locaux sont habités. Il faut noter cependant que ces apports sont variables selon le
comportement des occupants, et qu’ils constituent donc un facteur d’aggravation de
l’inconfort chaud. Seuls, une bonne ventilation et un comportement adéquat de l’occupant
peuvent réduire ces apports ou leur influence sur la température intérieure [5].
9
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
Hoffman J B [9]. Précise qu’une température de plancher trop élevée ou trop basse
entraîne un inconfort au niveau des pieds. Plusieurs auteurs ont effectué des recherches sur ce
sujet et selon Olsen BW [10], les températures optimales de sol pour les personnes chaussées
et à la neutralité thermique sont de 23 °c pour les personnes debout et de 25°c pour les
personnes assises, avec un minimum de 6% d’insatisfaits.
D'autres éléments influençant le confort thermique ont été étudiés : l'âge, le sexe, la
nourriture, la localisation géographique, la couleur des murs, le bruit, la lumière. Toutefois, il
ne peut exister de règles de confort universelles du fait de grandes variations géographiques et
intra- individuelles [11], sauf que Les médecins de l’habitat sain proposent les valeurs
suivantes pour chaque facteur du confort [12] :
* Différence de température entre deux murs d’une même pièce doit être inférieure à
10°C
* Différence de température entre le sol et le plafond doit être inférieure à 5°C.
La zone de confort : 10
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
La zone de contrôle potentiel pour les périodes froides : C’est la zone de chauffage
passif, délimitée par un seul point de la température humide porte à la courbe de saturation
HB=100% où :
Chaque mois est représenté par une ligne dessinée entre deux points :
11
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
12
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
I.3 La ventilation :
I.3.1 Définition :
La ventilation est l'action qui consiste à créer un renouvellement de l'air, par
déplacement dans un lieu clos. Elle est mise en œuvre dans les lieux où l'oxygène risque de
manquer, ou bien où des polluants et autres substances indésirables (humidité, par exemple)
risqueraient de s'accumuler en son absence : logements, bureaux, magasins, salles de
spectacles, d'enseignement, ouvrages souterrains, tunnel routier, atelier industriel, mine….etc.
La ventilation naturelle se sert des différences de pression provoquées par le vent afin
d'assurer la circulation de l'air d'une pièce à l'autre en continu. Sachant que l'air chaud est plus
léger que lorsqu'il est froid, il monte et génère un balayage permanent dans le bâtiment. L'air
extérieur pénètre tout simplement par des grilles d'arrivée d'air installées dans les pièces de
vie, puis passe dans tout le logement grâce à des grilles de transfert. Les pièces humides et
plus chaudes - la cuisine, les WC et la salle de bains - sont équipées de bouches d'extraction,
de sorte que l'air vicié puisse retourner dehors. Il passe alors par des conduits à tirage naturel
coiffés d'extracteurs statiques, qui ressortent par le toit. Aucun ventilateur n'intervient, ce qui
représente un atoutconsidérable en termes de consommation électrique.
L’effet de cheminée est expliqué par la poussée d’Archimède qui fait monter dans la
cheminée l’air chaud, dont la densité (et la pression) est plus petite que celle de l’air froid. Le
tirage de la cheminée est d’autant plus fort que la différence thermique est elevée.il permet
14
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
Ce type de ventilation consiste à tirer une partie du vent. Pour en disposer, il convient de
ménager des entrées et des sorties d’air dans le logement. Faire appel à un professionnel qui
vous conseillera sur le choix et la disposition de la ventilation est la meilleure manière de tirer
parti de cette ventilation naturelle. Pour ce faire :
– Il faut installer des entrées d’air face au vent dominant.
– Il faut installer des sorties d’air à l’opposé.
De cette manière, le vent crée une pression qui permet de faire entrer l’air extérieur
d’un côté, tandis qu’il crée une dépression qui chasse l’air chaud et pollué de l’autre.
La ventilation traversant engendre ainsi un courant d’air qui permet le renouvellement
de l’air intérieur. Cette méthode nécessite cependant un agencement spécifique requérant,
idéalement, des pièces de vie situées du côté du vent dominant.
Ce type de ventilation permet d'assurer une aération optimale du domicile. Pour cela,
une assistance mécanique à basse pression est ajoutée. Le système prend le relais dès l'instant
que les conditions de tirage naturel ne sont plus réunies. Ce type de ventilation est donc
surtout utile durant les périodes de froid ou de canicule, car le débit d'air est stabilisé et, de ce
fait, les déperditions énergétiques grandement limitées [16].
16
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
parler des ouvertures qui laisser passer les bruits ainsi que la pollution. Dans un
environnement urbain, il est donc indispensable de prévoir un traitement acoustique des
grilles ;
Les grilles d'ouverture peuvent être source d'inconfort, principalement en hiver, à
moins qu'elles soient placées suffisamment en hauteur pour ne pas ressentir l'air froid ;
Les ouvertures dans les façades ne sont pas forcément très esthétiques.
18
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
19
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
20
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
Les différents indices d’efficacité du renouvellement d’air sont construits à partir des
temps caractéristiques de l’air, que sont l’âge de l’air, le temps résiduel et le temps de
résidence :
L’âge de l’air :
C’est le temps écoulé depuis l’entrée dans un local d’une particule de l’air. Il caractérise
la « fraîcheur de l’air » et s’exprime différemment suivant la méthode de gaz traceur
utilisée et selon si on s’intéresse localement à des zones d’intérêt particulières ou de manière
globale dans l’enceinte.
Le temps résiduel :
Il s’agit du temps mis par une molécule d’air quittant un point P donné du domaine
étudié pour atteindre la sortie d’air.
Les meilleures efficacités de renouvellement d’air sont obtenues pour une ventilation par
piston où l’air vicié est déplacé par l’air frais, généralement de bas en haut, l’air soufflé ne se
mélangeant ainsi pas à l’air de la pièce (Figure 1.18). Dans le cas d’une ventilation par
mélange consistant à assurer une homogénéité parfaite de l’air frais avec l’air vicié
l’efficacité n’est que de 50% car le temps de résidence de l’air dans le domaine est égal au
double du temps nominal de renouvellement d’air.
Enfin, si le système de ventilation génère des mouvements d’air avec des zones mortes
provoquées par des phénomènes de recirculation ou des court-circuit entre les bouches de
soufflage et les grilles d’extraction, le rendement peut descendre en dessous de 50%. [18]
Fig I.18 : Modes de ventilation, (a) par piston, (b) par mélange, et (c) en court-circuit [34].
60 × 𝑄
𝐴𝐶𝑃𝐻 =
𝑉𝑜𝑙
Où :
ACPH = nombre de changements d'air par heure ; des valeurs plus élevées
correspondent à une meilleure ventilation.
Q = débit volumétrique d'air en pieds cubes par minute (cfm).
Vol = volume d’espace L × l × H, en pieds cubes. 25
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
3.6 × 𝑄
𝐴𝐶𝐻 =
𝑉𝑜𝑙
Où :
ACPH = nombre de changements d'air par heure ; des valeurs plus élevées
correspondent à une meilleure ventilation.
Q = débit volumétrique d'air en litres par seconde (L / S).
Vol = volume d’espace L × W × H, en mètre cube.
Conclusion :
Se déduite l'incapacité qu'ont les gens à s'exprimer sur leur état thermique (Échelle
perceptive) ; cette notion est proche de l'indifférence.
Confort optimal : résulte de l'expression de l'agrément du bien être exprimé
par l'individu par rapport au climat perçu (l'exemple le plus convaincant est celui de la 26
Chapitre I : Généralités sur le confort
thermique
douche :on ajuste la température de l'eau pour une sensation d'agrémenter cherchée).
Le système de ventilation a une importance capitale sur l’amélioration de la qualité de
l’air intérieur.
L’aération, qu’elle soit réalisée de façon naturelle ou mécanique, est indispensable pour
obtenir un air ambiant de bonne qualité. Elle a pour priorité de satisfaire les besoins d’hygiène
et de confort et vise d’une part à apporter de l’air neuf, afin d’éviter les situations de
confinement et de permettre le bon fonctionnement des appareils à combustion ; d’autre part à
évacuer l’air vicié par différents polluants, et à lutter contre l’humidité et les condensations.
27
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Ⅱ.1 Introduction
Le (DTR) est un document technique réglementaire qui a pour objet de fixer les
méthodes de détermination des apports calorifique et des déperditions thermique, vérification
de la conformité à la règlementation thermique d’été et d’hiver des bâtiments.
Ⅱ.2.1 Définition
Les apports calorifiques (appelés aussi gains) d’un local sont égaux à la somme des
apports de chaleur sensible et latente, provenant d’une source intérieure ou extérieur du local,
pour des conditions intérieures et extérieures déterminées, et ne tenant pas compte des apports
dus à l’installation.
Ⅱ.2.2 Calcul des apports calorifiques
Les apports calorifiques doivent être déterminés selon les étapes suivantes :
Calcul des apports calorifiques pour chaque volume thermique et pour toutes les
heures situées dans l’intervalle du temps critique,
28
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
- APO (en W) représente les apports par les parois opaques,
- AIs et AI1 (en W) représentent les parties sensibles et latentes des apports
internes,
Ⅱ.2.4 Les apports calorifiques effectifs sensibles en (W) AEs et latents AEl :
ils sont donnés par :
AEs = (CΔas × As) + (BF × ARENs) (II.3)
- BF ou facteur de by-pass exprime la partie de l’air extérieur (air neuf) non traité
par l’installation de climatisation (imperfection de l’appareil de traitement), et qui parvient au
local sans modifications (BF=0.40)
- CΔas est un coefficient de majoration des gains sensibles qui prend en compte les
gains supplémentaires (Échauffement du ventilateur, réseau de conduits d’air traversant des
locaux non conditionnés)
- CΔallest un coefficient de majoration des gains latents qui prend en compte les
gains supplémentaires (tels que ceux dus aux fuites d’air éventuelles dans les réseaux de
conduits d’air)
- APO (en W) désigne les apports calorifiques à travers les parois opaques
aériennes,
- AREF, PH (en W) désigne les apports calorifiques de référence à travers les parois
opaques horizontales,
- AREF, PV (en W) désigne les apports calorifiques de référence à travers les parois
opaques verticales,
- AREF,PVI (en W) désigne les apports calorifiques de référence à travers les parois
vitrées,
- ΔTSREF, PH (en °C) est la différence de température de référence pour les parois
horizontales.
30
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
La valeur du coefficient a :
La valeur de a est égale à :
1,90 W/m². °C pour les planchers hauts (plafonds) en contact avec un local non
conditionné (quelle que soit la zone climatique) ;
2,70 W/m². °C pour les planchers bas en contact avec un local non conditionné (quelle
que soit la zone climatique) ;
Donnée dans le tableau 1 pour les planchers hauts en contact avec l’extérieur
- ΔTS REF, PVI (en °C) est la différence de température de référence pour la paroi opaque
verticale
31
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Les apports de référence AREF, PVI pour une paroi vitrée en contact avec l’extérieur sont
donnés par :
- AVT REF (en W) désigne les apports de référence dus au gradient de température. Les
apports de référence dus à l’ensoleillement à travers une paroi vitrée AVEREF sont donnés par
:
AVE REF = [SVENS× It + (SV – SVENS) × Id] FS REF× NPVI REF (II.12)
- SV (en m²) est la surface totale vitrée,
Les apports de chaleurs à travers une paroi opaque à un instant t, APO(t), sont donnés
par la formule suivante :
- 1,2 (sans dimension) est un coefficient de majoration tenant compte des apports
latéraux linéiques (à travers les ponts thermiques),
32
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
- Kété (en W/m². °C) est le coefficient de transmission en partie courante de la
paroi considérée pour l’été,
- SINT (en m²) est la surface intérieure totale de la paroi considérée ; pour les
toitures en pente, on prendra la projection horizontale de la surface ;
Ⅱ.2.10.b Le coefficient Kété des parois opaques est donné par la formule suivante :
1
- Kété = ∑ (II.14)
𝑅
- CΔ te (en °C) est un facteur de correction dû, d’une part, à la différence maximale
ΔTSmax de la température sèche de l’air entre l’extérieur et l’intérieur pour le mois
Considéré, et d’autre part à l’écart diurne de base Eb pour le mois considéré ;
Le facteur d’absorption α des parois extérieures est donné ci-après selon que la paroi est
peinte ou non.
33
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Le facteur d’absorption α d’une paroi extérieure peinte est donné en fonction de la
couleur de la face extérieure de la paroi :
- Face extérieure de couleur sombre (bleu foncé, rouge foncé, brun foncé), α = 0,90 ;
- Face extérieure de couleur moyenne (vert clair, bleu clair, gris clair), α = 0,70 ;
- Le facteur d’absorption α d’une paroi extérieure non peinte est donné par le tableau
ci- dessous en fonction du matériau constituant la face extérieure de la paroi.
- TSA (en °C) est la température sèche de l’air intérieur du local adjacent,
34
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
- TSB,I (en °C) est la température sèche de l’air intérieur du local considéré.
Les apports par transmission pour une paroi en contact avec le sol, plancher ou mur
enterré, sont considérés comme nuls au-delà de z = zlim (z > zlim) dont les valeurs sont données
dans le tableau ci-dessous :
Tableau I.3 : valeurs de z lim (en m)
Valeur de z Lim
Température du local Zone climatique
conditionnée A B, C B’ C1 C2 C3
altitude<500 m
24 3,80 5,40 5,60 7,80 7,40 5,80
25 3,40 5,00 5,20 7,40 7,00 5,40
26 3,00 4,60 5 ,80 7,00 3,60 5,00
27 2,60 4,20 5,40 5,60 3,20 4,60
Formule de calcul
- TSb,i (°C) est la température intérieure sèche de base pour le local considéré
Les gains dus au rayonnement solaire à travers les parois vitrées extérieures AVE(t)
sont donnés par :
35
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
- SV (m²) est la surface totale vitrée,
Pour l’utilisation des tableaux I.4, toute paroi vitrée sans protection intérieure est
considérée comme une paroi vitrée sans protection (même si elle comporte une protection
extérieure, ou si elle est protégée de l’ensoleillement direct par des saillies).
La masse M rapportée à la surface du plancher est donnée par :
M= ∑mext+1/2∑msep+∑mi (II.21)
∑Spla
- mext (kg) est la masse des parois séparant la zone thermique considérée et
l’environnement extérieur (murs extérieurs, toiture, plancher éventuel en contact avec le sol) ;
- msep (kg) est la masse des parois séparant la zone thermique considérée et les
autres zones thermiques (cloisons, planchers intermédiaires, plafonds) ;
36
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
- mi (kg) désigne toute masse fixe (cloisons, murets, cage d’escalier, etc.) se
trouvant au sein de la zone thermique considérée.
- Spl (en m²) est la surface de plancher pour la zone thermique considérée ; si une
zone thermique a été définie sur plusieurs niveaux, Spl est la somme des surfaces de plancher.
37
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Pour réduire le coût de la climatisation, on est donc amené à installer des vitrages
antisolaires. Les valeurs de FS sont données dans le tableau ci-dessus :
38
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Où :
- It,b et Id,b (en W/m²) sont les rayonnements total et diffus de base
- CLIMP = 1 pour une atmosphère limpide ; on pourra adopter une atmosphère limpide
en zone rurale, hors agglomération (oasis, hameaux, etc.) ;
- CLIMP= 0,92 pour une atmosphère peu limpide ; on pourra adopter une atmosphère peu
limpide pour les zones suburbaines, les zones résidentielles des villes ;
- CLIMP = 0,87 pour une atmosphère obscure ; on pourra adopter une atmosphère
obscure pour le centre des grandes villes, les zones industrielles, à proximité d’industries
polluantes.
Le coefficient de correction Cros est donné dans le tableau II.6 en fonction de la zone
climatique.
39
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Tableau II.6 valeur de Cros en fonction des zones thermiques
Zone Cros
A alt<500 0,99
500≤alt<1000 1,02
alt>1000 1,02
B alt<500 1,03
500≤alt<1000 1,05
alt>1000 1,07
B1
toutes 1,10
B2
Les gains internes prévus par ce le DTR 2012 sont ceux ayant pour origine les
occupants, les machines entraînées par des moteurs électriques, les appareils électriques,
l’éclairage, les appareils à gaz, les réservoirs, l’évaporation libre, l’introduction de vapeur
vive, les tuyauteries et les conduits d’air intérieurs.
Les apports internes sont calculés en considérant un amortissement des gains sensibles.
On utilise pour les besoins du calcul un coefficient dit d’amortissement noté NAI(t).
Les apports internes sont déterminés en multipliant, pour chaque apport, les gains
maximaux par un coefficient de simultanéité (noté CS) spécifique à chaque apport.
Ⅱ.3.2 Les apports de chaleur internes AL(t) a l’instant t sont données par la
formule suivante :
(II.24)
40
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Tableau II.7 : coefficients de simultanéité de gains internes
Apports Nature des Coefficient de simultanéité
apports Locaux
Bureaux logement restauration artisanal enseignement
Occupants Sensible 0,8 0,5 0,8 0,9 1
Eclairages Sensible 0,7 0,35 0,9 0,85 0,9
Si une zone thermique est définie, le nombre des occupants et de 4 occupants pour tout
le bâtiment pour chaque pièce la moyenne des occupants et d’un occupant.
Les gains internes pour un occupant sont donnés dans le tableau ci-dessus :
Tableau II.8 : gains dus aux occupants
Degré Exemple Température sèche du local (°C)
d’activité d’applicati 28 27 26 24 21
on Apports sensible (sen) et latent (lat)
en w/pers
Sen lat Sen lat Sen lat Sen lat Sen lat
Assis,travail Logement, 52 79 58 73 63 69 71 60 83 94
très léger
bureaux 52 94 58 88 64 83 74 72 85 62
41
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Tableau II.9 : Apports calorifiques dus aux appareils ménagers
• Égal à 1 pour les installations dont l’éclairage n’est pas raccordé à un système
d’extraction d’air,
• Est donné dans le tableau 10 quand l’éclairage est raccordé à un système d’extraction
d’air.
42
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Si l’on ne connait pas la puissance installé pour l’éclairage, on calculera les gains dus à
L’éclairage en utilisant le tableau ci-dessus :
43
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Introduction :
Le local étudié est un projet à un seul niveau, destiné à usage d’habitation. Le local
étudié estsans voisinage, c’est notre volume thermique étudié.
Présentation générale
Le travail consiste à évaluer, en premier lieu, le bilan thermique été du local, le calcul
desapports de référence et en fin procéder à la vérification réglementaire.
Calcul pour l’ensemble du local (supposé conditionner) à 15h TSV, pour le mois de
Juillet :
Le projet est un logement d’une superficie de 69.26 m², implanté à TIGZIRT sur mer.
Lesparamètres géographiques sont :
Altitude : 150 m.
44
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Plan de local étudié :
45
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Les conditions de base extérieures :
Résistance superficielle :
1/he + 1/hi = 0.14 m². °C/W
46
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
1/K= [(0,014 + 0, 15 +0, 19 + 0, 15 +0,007 +0.03) +0, 14)]
1/K = 0.69 m². °C/W.
K=1.45W/m²°c.
Pièce mur APO AV Ais AIL Ainfs AifL As Ats Aref Aref•(APO+AV)
séjour sud 97.4 156.79 426.17 90 77,95 67.95 757.32 1035.18 253.21 254.19
nord 57.48 0 520.41 90 208.32 181.6 692.17 967 82.85 57.48
ouest 210 694.75 426.17 90 396.7 345.8 1727.62 2054 1548.11 904.75
total 364.88 851.54 1372.75 270 682.97 595.35 3177.11 4047.18 1884.17 1216.42
Mur Sud
47
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
D’où
APO (15h) = 1.2 * 1.45* 12.82* 4.37
FS= 0. 45
Qvan min = 25 m3 /h
48
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
ARENS (15h) = 0,320 * (3*25) * (34 - 24)
LOCAL Nbr S en (m2) qvan (m3 /h) Tse-Tsbi ARENS(w) Hbe-Hbi ARENL(w)
occupants
Logement 3 1.68 75 10 240 3.5 209.21
occupants /h)
Apports internes
49
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Asoc = 3*0,5*71*0,95
Asoc = 101.17 W
Aloc = 3*60*0,5Aloc = 90W.
Apports dus aux machines et appareillages Asm=Csm * Alsm * NAIm Alm = Csm *
ALlmMachine :
Ordinateur (Aism = 450W/ordinateur et Ailm = 0W/ordinateur).
Télévision (Aism = 150W/télévision et Ailm = 0W/ télévision)
AlL = 0 w
AlS = 285 w
Tableau II.17: Apports dus aux machines et appareillages
LOCAL Type Nbr As/app Cs Nai Asm (w) Alm(w) Aism T (w)
Logement Television 1 150 0.5 0.95 71.25 0 285
Micro-ordinateur 1 450 0.5 0.95 213.8 0
AIse = 4*(1,25 * 1* 8)
AIse = 40 W/m²
50
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
As =97.4+156.7+426.17+77.95
As = 757.32 w /m²
Tableau II.19: Apports sensibles
Al = 90 w
Vérification réglementaire :
APO (15 h) + AV (15 h) ≤ 1,05 × Aréf (15 h) (W)
Aréf = Aréf,PH+ Aréf,PV + Aréf,PVI (W)
51
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Calcul des apports calorifiques de référence
Aréf =(123.38+129.83)
Aréf = 253.21
1,05 × Aréf (15 h) =265.87
APO (15h) +AV (15h) = 254.2w/m²
Aréf (15 h) × 1,05 ≥ APO (15 h) + AV (15 h)
Mur nord:
52
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Sint =5.99m2.Kété =1.45 W/°m2 Eb = 9°CCΔte = − 0,1°C
Δtem (15h) =4.4 °C Δtes (15h)=0°C. It,b=48.5W/m2It,b (40) =47W/m2
D’ou
APO (15h) = 1,2 * 1.45 *12.61 * 2.62 APO (15h) = 57.48 W
AV (t) = 0 w
Apport à travers la porte
AVT(15h) = 0W
AVE (t) = 0 w
Calcul des apports de chaleur par introduction d’air extérieur
Qvan min = 25 m3 /h
Souv = 1.89m2.
53
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
Qv inf = 21.7m3/ h
LOCAL Nbr S en (m2) qvan (m3 Tse-Tsbi AINFs (w) Hbe-Hbi AINFL (w)
occupants /h)
Logement 3 1.89 65.1 10 208.32 3.5 181.6
Apports internes
AI(t) = Σj (Csj * AIsj * NAIj) + Σj (Csj * AILj)
Tableau II.24 : Apports interne
Sejour Asoc Asm Ase AIs AIL
Mur nord 111.36 285 124.05 520.41 90
Aloc = 3*60*0.5Aloc = 90 w
54
CHAPITRE II : Calcul des apports thermiques
LOCAL Type Nbr As/app Cs Nai Asm (w) Alm(w) Aism T (w)
Logement Télévision 1 150 0.5 0.95 71.25 0 285
Micro-ordinateur 1 450 0.5 0.95 213.8 0
55
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
56
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
D’où
AVT(15h) =697.68 W
Qvan min = 25 m3 /h
LOCAL Nbr S en (m2) qvan (m3 /h) Tse-Tsbi ARENS(w) Hbe-Hbi ARENL(w)
occupants
Logement 3 1.68 75 10 240 3.5 209.21
57
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Apports dus aux infiltrations d’air
AINFS (t) = 0,320 * QVinf * ( Tse(t) - Tsb,i )
Qv inf = 123.97m3/ h
LOCAL Nbr S en (m2) qvan (m3 Tse-Tsbi AINFs (w) Hbe-Hbi AINFL (w)
occupants /h)
Logement 3 8.55 14.5 10 396.7 3.5 345.8
Apports internes
AI(t) = Σj (Csj * AIsj * NAIj) + Σj (Csj * AILj)
Tableau II.32: apports de chaleurs interne
Avec: Ais=71(W/personne)
AIL= 60 (W/personne)
Cso=0,5
NAIo=0,95
Asoc = 3*0,5*71*0,95
58
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Asoc = 101.17 W
Aloc = 3*60*0,5
Aloc = 90W.
LOCAL Type Nbr As/app Cs Nai Asm (w) Alm(w) Aism T (w)
59
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
AEs = (1.05×2035.42) + (0.4 ×204)
AEs= 2218.8 w.
Tableau II.37 : apports effectifs sensibles
Local CPas As BF ARENs AEs
Logement 1.05 2035.42 0.4 204 2218.8
AEl = (CDal× Al) + (BF × ARENl)
AEL = (1.05× 90) + (0.4 ×209.21)AEl=178.18 w
Vérification réglementaire
APO (15 h) + AV (15 h) ≤ 1,05 × Aréf (15 h) (W)
Aréfréf,PV= 408.7w
Aréf, PVI = AVEréf +AVTréf [W]
AVE = [SVens* It + (SV- SVens) Id] *FS* NPVI,réf
AVE (15h) = [5.09 * 535.92+ (3.46) * 50.37]* 0.45* 0.68
AVE (15h) = 888.04 w
AVT = e × Souv× ΔTSréf, PVI
AVT(15h)= 4.2*8.55*7
AVT(15h) =251.37w
D’où: Aréf = Aréf, PH + Aréf, PV + Aréf, PVI
60
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Conclusion
D’après le bilan thermique effectués, le flux de chaleurs joue un rôle très important sur
la ventilation pendant la période estivale.
61
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Ⅲ.1. Introduction :
Dans ce chapitre ont étudié la discrétisation des équations aux dérivées partielles a pour
le but de transformer le problème continu en un problème discret, de façon à pouvoir assurer
sa résolution par des méthodes numériques telle que la méthode des éléments finis, la
méthode des différences finis et la méthode des volumes finis. Cette dernière est la plus
utilisée actuellement dans les codes de simulation numérique CFD (Computationnel Fluid
Dynamics).
Nous avons opté dans cette étude pour l’utilisation du code de calcul FLUENT version
6.2.16 et comme solveur, et le GAMBIT version6.2.16 pour la description géométrique.
Ⅲ.2Calcul numérique
Phénomène physique
Modèle mathématique
62
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Ⅲ.3 Les différentes méthodes numériques de discrétisation
63
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Ⅲ.5.a. Maillage
C’est la subdivision du domaine d’étude en grilles longitudinales et transversales dont
l’intersection représente un nœud, où on trouve les composantes u et v de la vitesse qui se
trouve au milieu de segments relient deux nœuds adjacents. La discrétisation du domaine est
obtenue par un maillage constitué d’un réseau de points.
64
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
maillage, tandis que les grandeurs vectorielles u et v sont stockés aux milieux des segments
reliant les nœuds. L’équation du transport est intégrée sur le volume de contrôle associe aux
variables scalaires est les équations de quantités de mouvement sont intégrée sur le volume de
contrôle associe aux composants de vitesse.
Ce type de maillage est dit maillage décalé ; il permet une bonne approximation des flux
convectifs est une meilleure évaluation de des gradients de pression ainsi une stabilisation
numérique de la solution. [23]
L’étape principale de la méthode des volumes finis est l’intégration des équations
régissantes pour cheque volume de contrôle. Les équations algébriques déduites de cette
intégration rendent la résolution des équations de transport plus simple.
Chaque nœud est entouré par un ensemble de surfaces qui comporte un élément de
volume.
Toutes les variables du problème et les propriétés du fluide sont stockées aux nœuds de
cet élément.
Les équations régissant l’écoulement, sont présentées sous les formes moyennées dans
un repère cartésien (x, y, z):
Le problème considéré est gouverné par les équations couplées de Navier Stokes pour
un fluide incompressible, tenant compte de l’hypothèse de Boussinesq, et de l’énergie dans
laquelle le terme de la dissipation visqueuse a été négligé. La projection des équations (Ⅲ.1),
(Ⅲ.2) et (Ⅲ.3) dans un plan de coordonnés cartésienne (x, y) donne respectivement :
∂P ∂
+ ∂x (Puj ) = 0 (Ⅲ.1)
∂t i
65
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
∂ y ∂ ∂ϕ
(ρ∅ ) + ⋅ (ρuϕj ) = (Γeff (∂x )) + S∅ (Ⅲ.2)
∂t ∂xj ∂JCj j
𝜌 : La masse volumique.
6𝑢 6𝑣
+ =0 (Ⅲ. 3)
6𝑥 6𝑦
u et v étant les composantes du champ de vitesse V (u,v.) dans la direction x et y
respectivement.
Ⅲ.5.c .2 Equation de quantité de mouvement
Suivant (ox):
𝜕𝑣 𝜕𝑣 1 𝜕𝑃 𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑣
𝑢⋅ +𝑣⋅ =− ⋅ +( 2
+ ) (Ⅲ. 4)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝑃 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 2
Suivant (oy):
𝑢𝜕𝑣 𝑣𝜕𝑣 1 𝜕𝑃 𝜕2 𝑣 𝜕2 𝑣
𝜕𝑥
+
𝜕𝑦
=−
𝜌 𝜕𝑦
+𝑣(
𝜕𝑥 2
+
𝜕𝑦 2
) − 𝑔𝛽(𝑇 − 𝑇0 ) (Ⅲ.5)
𝑎 : Diffusivité thermique.
66
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Ⅲ.6 Approximation Boussinesq
Pour des configurations d’écoulement dans une enceinte, la résultante des forces
externes est limitée aux forces gravitationnelles de sorte que l’influence de la convection
naturelle provoquée par des gradients de la température soit évidente. Quand les forces de
flottabilité se produisent dans l’écoulement, la conception des propriétés physiques fixes
n’assortit plus le comportement de l’écoulement du fluide. L’effet de la convection naturelle
est pris en considération dans l’équation de quantité de mouvement par la variation de la
masse volumique.
𝑇−𝑇𝑜
𝜌 = 𝜌0 (1 − + ⋯) (Ⅲ.7)
𝑇0
En se limitant à un développement du premier ordre :
67
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Trois modèles de turbulence sont disponibles dans le code Fluent :
Le modèle k-ε standard.
Le modèle RSM.
Le modèle RNG k-ε.
Dans cette étude on a utilisé le modèle k-ε standard. Il est un modèle semi empirique
basé sur les équations de transport de l’énergie cinétique turbulente k et de sa dissipation ε
Dans le modèle k-ε la viscosité turbulente est exprimée en fonction de k et ε par la formule
suivante : [25]
K²
µ t = CµP (Ⅲ.10)
ε
Où : ε appelé taux de dissipation de l’énergie cinétique turbulente.
Les équations gouvernantes dans le régime turbulent sont toujours les équations de
Navier Stocks, l’équation de continuité et l’équation d’énergie, en ajoutant deux équations de
transport dites équations de fermeture du modèle K-ε standard. [26]
Ⅲ.9 Les nombres adimensionnels
Le nombre de Reynolds Re est le rapport des forces d’inertie aux forces de viscosité,
dans un écoulement considéré. Il caractérise la nature de l’écoulement (laminaire,
turbulent…).Il est défini comme suit:
Re=𝜌𝑉𝐿⁄𝜇 (Ⅲ.11)
Pour aller d’un régime laminaire vers un régime turbulent, cela nécessite le passage
68
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
d’une zone de transition caractérisée par son nombre de Reynolds critique qui a pour valeur :
μCp
𝑃𝑟 = (Ⅲ. 12)
λ
Cp: Capacité calorifique massique (J/𝑘𝑔.𝐾)
λ : coefficient d’échange conductive (W/m2.K)
μ : viscosité cinématique (Pa.s)
ℎ𝐷
𝑁𝑈 = (Ⅲ. 13)
λ
(Ⅲ. 14)
Avec :
Gr - nombre de Grashof
Pr - nombre de Prandtl
g - accélération de la pesanteur (m/s2)
69
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Lc - longueur caractéristique (m)
Ts - température de la paroi (K)
T∞ - température du fluide loin de la paroi (K)
ν - viscosité cinématique (m2/s)
α - Diffusivité thermique (m2/s)
β - coefficient de dilatation thermique volumétrique (K−1)
Pour Ra < 109 : écoulement est laminaire, Ra > 109 : écoulement est Turbulent.
Ⅲ.9.e Nombre de Grashof
Le nombre de Grashof compare les forces d’Archimède (ou forces de flottabilité) aux
forces visqueuses qui s’exercent sur un élément de fluide dont la température diffère de celle
du milieu environnant.
(Ⅲ. 15)
avec :
g - accélération de la pesanteur
β - coefficient de dilatation
ΔT - différence de température
Lc - longueur caractéristique
ρ - Masse volumique du fluide
μ - viscosité dynamique
Le Gambit est un logiciel de maillage 2D/3D ; préprocesseur qui permet de mailler des
domaines de géométrie de différentes forme d’un problème de CFD (Computationnel Fluide
Dynamics). Il génère des fichiers (.Msh) pour Fluent. Ce dernier est un logiciel qui permet de
résoudre et simuler des problèmes de mécanique des fluides et de transferts thermiques par la
méthode des volumes finis. Le Gambit regroupe trois fonctions :
70
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Vous pouvez créer un raccourci dans la barre des tâches. S’il y a un problème
d’exécution, supprimez tous les fichiers.Mesh.lok dans le répertoire:/Fluent.Inc/ntbin/ntx86 et
relancez Gambit.exe.
Le but de la construction de la géométrie est de définir les domaines de calcul qui seront
des faces dans un problème 2D et des volumes dans un problème3D.
Pour effectuer une simulation par Gambit-Fluent il faut suivre une logique de calcul.
Cette simulation faite à partir des processus avec une approche interactive, étape par
étape.
71
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Moniteurs
Conditions
Aux limites
Solution
Valeurs
Lancer le
de
Calcul
référence
Fig(Ⅲ.3) :''Processus CFD' 'pour la simulation numérique pour Gambit-Fluent.
72
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Fig (Ⅲ.4) :les opérations pour construire une géométrie.
Ⅲ.11.c Maillage
La génération du maillage (2D ou 3D) est une phase très importante dans une analyse
CFD, vu l’influence de ses paramètres sur la solution calculée. Ce menu permet de mailler en
particulier une ligne de la géométrie, à savoir disposer les nœuds avec des conditions
particulières (utilisation d’un ratio pour modifier la pondération du maillage, application de
formes différentes de maillage).
73
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
présente les avantages suivants :
Réduit les risques d’erreurs numériques car l’écoulement est aligné avec le
maillage.Ses inconvénients :
Les éléments de ce type de maillage sont générés arbitrairement sans aucune contrainte
quant à leur disposition.
Ses avantages :
• Peut-être généré sur une géométrie complexe tout en gardant une bonne
qualité deséléments.
• Les algorithmes de génération de ce type de maillage (tri/tétra) sont très
automatisés.
Ses inconvénients :
• Engendre des erreurs numériques (fausse diffusion) qui peuvent être plus
importantesi l’on compare avec le maillage structuré.
74
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
Ses avantages :
Pratiquement, il n’existe pas de règle précise pour la création d’un maillage valable,
cependant il existe différentes approches qui permettent d’obtenir une grille acceptable. Nous
pouvons résumer ces règles ainsi :
- Maintenir une bonne Qualité des éléments.
- Assurer une bonne Résolution dans les régions à fort gradient.
- Assurer un bon lissage dans les zones de transition entre les parties à
maillage finet les parties à maillage grossier.
- Minimiser le nombre Total des éléments (temps de calcul raisonnable).
Ⅲ.11.e Qualité d’un maillage
La génération d’une très bonne qualité de maillage est essentielle pour l’obtention d’un
résultat de calcul précis, robuste et signifiant.
- Une bonne qualité de maillage repose sur :
- Une bonne résolution dans les régions présentant un fort gradient (couches
limites, ondes de choc…etc.).
Enfin, la qualité de maillage a un sérieux impact sur la convergence, la précision de la
solution et surtout sur le temps de calcul.
Ⅲ.11.f Lissage
Le changement dans la taille des éléments de maillage d’une zone maillée à un autre
doit être graduel, la variation de la taille des éléments de deux zones adjacentes ne doit pas
dépasser 20%.
Ⅲ.12 Présentation de Fluent
Fluent est un programme informatique conçu pour la simulation des écoulements de
fluide et du transfert de chaleur dans des géométries complexes.
Il présente une grande flexibilité des résultats et une adaptation avec n'importe quel type
de maillage, et il permet le raffinement du maillage en fonction des conditions aux limites, des
dimensions. Cela est très utile dans les régions à gradients importants.
75
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
machines. Fluent dispose d'un outil de graphisme pour l'affichage des résultats et leur
exploitation.
On peut aussi exporter les résultats vers un autre logiciel de graphisme, et l'option (User
Define Fonction) UDF permet de résoudre des équations additionnelles ou des termes sources
additionnels définis par l'utilisateur.
Ainsi, à titre non exhaustif, il a les capacités de modélisation suivantes :
Ecoulements 2D ou 3D ;
Fig (Ⅲ.7): Schéma général qui représente la position du Fluent dans les étapes de calcul
Numérique.
Fluent est un code de calcul pour modéliser les écoulements des fluides et les transferts
thermiques dans ou autour des géométries complexes. Il peut résoudre des problèmes
d’émailles non structurées qui peuvent être produites pour des géométries complexes, avec
une facilité relative. Les types de mailles supportées sont des mailles, en 2D, triangulaires ou
quadrilatérales, ou en 3D tétraédriques, hexaédriques, pyramidales, et les mailles (hybrides)
76
Chapitre III : Simulation numérique de la ventilation naturelle
mixtes.
Fluent supporte le langage de programmation ‘C’, et utilise pleinement la flexibilité et la
puissance offertes parce langage (allocation de la mémoire dynamique).
Fluent s’utilise à travers une interface graphique. L’utilisateur avancé peut adapter ou
augmenter selon les besoins, l’interface en écrivant des macros et des fonctions de menu, afin
d’automatiser certaines procédures.
On peut démarrer 4 versions de Fluent 2D, 3D, 2DDP, 3DDP ayants la même interface.
77
Chapitre III Simulation numérique de la ventilation naturelle
- File : pour les opérations concernant les fichiers : lecture,
sauvegarde,importation…etc.
- Grid : pour la vérification et la manipulation du maillage et de géométrie.
FLUENT offre deux modes de calcul : le mode (double précision) et le mode (simple
précision). Dans le mode (double précision) : les nombres à virgule flottante sont représentés
en utilisant 64 bits, alors que le mode (simple précision) : utilise une représentation à 32 bits.
L’outre, le mode (double précision) est préconisé, pour les écoulements impliquant des
longueurs d’échelles très disparates, comme dans le cas d’un canal très longet mince.
Ⅲ.12.c Choix de la formulation du solveur
78
Chapitre III Simulation numérique de la ventilation naturelle
cette option permet aux équations gouvernantes d’être résolues simultanément, c’est- à-
dire couplées les unes avec les autres. Cependant, les autres scalaires, tels que les quantités de
la turbulence, sont traités isolément. Initialement, ce mode a été conçu pour les écoulements
compressibles à grandes vitesses. Ceci lui donne un avantage pour le traitement des
écoulements hautement couplés (forte interdépendance entre la densité, l’énergie et les
moments) avec des forces de volumes. Il faut signaler que le solveur couplé implicite requiert
presque le double de la mémoire qu’utiliserait le solveur isolé, alors que le solveur couplé
explicite vient au milieu, en terme de besoins en ressources, mais converge plus lentement
que la formulation implicite et n’est conseillé que pour les écoulements instationnaires.
79
Chapitre III Simulation numérique de la ventilation naturelle
Le schéma "PRESTO" (pressure staggering option): est approprié pour les écoulements
hautement tourbillonnaires, à grande vitesse de rotation ou les écoulements dans des domaines
fortement courbés. Il utilise le bilan de masse dans un volume de contrôle décalé pour la face
ou est calculée la pression décalée. Ce schéma est inspiré de l'idée de la grille décalée valable
avec un maillage structuré proposé par Patankar (1980).
Ⅲ.13 Condition aux limites
Le tableau suivant représente les types et les caractéristiques de différente zone
Tableau (Ⅲ.1) : les paramètres de solveur (conditions aux limites).
Variables Valeurs
Pression 0.3
Quantité de mouvement 0.7
Force de volume 1
Densité 1
Energie cinétique 0.8
turbulent
Dissipation turbulent 0.8
Viscosité turbulente 1
Energie 1
80
Chapitre III Simulation numérique de la ventilation naturelle
Algorithme de résolution
Le tableau (Ⅲ.3) présente les différents modèles utilisé sous Fluent.
Tableau (Ⅲ.3) :les différents modèles utilisés sous solveur Fluent.
La dernière étape, c'est choisir les équations à résoudre, les schémas de discrétisation,
les facteurs de sous relaxation, les critères de convergence ainsi que l'initialisation du calcul
qui dépend des conditions aux limites. [20]
Pour s'assurer de la convergence des solutions, on présente la courbe des résidus (Figure
III.10) des différents paramètres de l’écoulement dans le local. Le logiciel fluent déclare la
convergence dés que les itérations de tous les résidus calculés atteignent la valeur du critère
de convergences introduites pour chaque paramètre. Le tableau suivant contient le résidu
compté pour chaque équation.
81
Chapitre III Simulation numérique de la ventilation naturelle
Conclusion
A travers ce chapitre, on perçoit mieux les difficultés que l’on peut rencontrer lors de la
modélisation numérique d’un problème en mécanique des fluides même très simple.
En effet, les étapes de la modélisation numérique : la création de la génération du
maillage, l’implémentation du problème sous « Fluent », le contrôle de la convergence et
même le traitement des données de la simulation sont fortement interdépendants.
Par ailleurs, l’analyse des différents paramètres à régler qu’offre le logiciel « FLUENT»
nous a permis d’adopter une méthode de résolution optimale.
La simulation de tout problème formulé via des équations aux dérivés partielle est de
plus en plus répondue au niveau industriel.
IV Introduction :
Dans ce chapitre on a présenté les différentes géométries du local que nous allons
82
Chapitre IV Résultats et discussion
simulés au quatrième chapitre, tous les dimensions du locale sont en mètre, la longueur de
local en tous les cas est 13.16 mètres et la hauteur est 2.9 mètres. Une largeur de 5metres et
une superficie de 65.8 m².
Il faut noter ici que pour des difficultés de simulation en 3D dans les logiciels de
CFD on a préféré de négliger la profondeur (troisième dimension) et réaliser seulement une
étude et simulation en 2DDP, car cette dernière donne des résultats très proche à celle
effectué en 3D et satisfaisante pour comprendre la circulation naturelle de l’air dans le
local.
84
Chapitre IV Résultats et discussion
86
Chapitre IV Résultats et discussion
a- Régime laminaire
b- Régime turbulent
Dans le régime turbulent la température et plus basse que celle de régime laminaire et ça
s’est due àla vitesse d’infiltration du vent plus la vitesse est grande plus la température va
baisser.
Nous observons que la zone de confort est devenue très grande que le cas
précédent et lachaleur placé sur la surface intérieure du séjour donc la solution est efficace
mais n’est pas optimal.
88
Chapitre IV Résultats et discussion
a- Régime laminaire
b- Régime turbulent
On peut observer la vitesse à l’entrée de la fenêtre est constante alors que dans le séjour la
vitesse est en changement considérable et elle varie selon la position ; l’écoulement de
l’air se sépare au milieu en formant deux tourbillons symétrique ce qui va assurer une
meilleure ventilation du localet ça afin de ressentir le confort voulu. Ceci correspond bel
et bien au comportement attendu.
D’après la figure (IV.11) on peut observer la différence de cette vitesse dans le régime
laminaire onremarque que la vitesse du vent est au max dans les deux tourbillons crée alors
que dans le régime turbulent la vitesse est au maximum à l’entrée de la fenêtre.
89
Chapitre IV Résultats et discussion
a- Régime laminaire
b- Régime turbulent
L’influence de la fenêtre est efficace est suffisant pour notre but et donne les meilleures
performances que celle de local fermée.
90
Chapitre IV Résultats et discussion
Nous avons besoin de modification sur le local et nous pensants qu’avoir plus
d’ouverturesest la solution parfaite pour dégager une bonne quantité de chaleur.
IV .2 .3 séjour ouvert par l’ouest (baie vitrée) et par le nord (porte) : Dans ce cas on a
imposédes conditions aux limites :
La vitesse de l’air dans le régime laminaire V=
1 m/s La vitesse de l’air dans le régime
turbulent V= 2.1 m/s
Densité de Flux ; Mur ouest ɸ=45.9 W/m²
Fig (IV.14) : Géométrie du local à simulé avec deux ouvertures côté ouest et nord
a-régime laminaire
b-régime turbulent
On remarque dans ce cas que l’effet de tirage thermique a une influence considérable
sur la température de séjour, le vent infiltrer par la fenêtre sort dans la direction du nord ce
92
Chapitre IV Résultats et discussion
Dans le régime laminaire la zone de confort est plus importante que celle ressentie
dans le casturbulent vu que la vitesse d’infiltration et plus grande.
a-régime laminaire
93
Chapitre IV Résultats et discussion
b-régime turbulent
Fig (IV.20) : Diagrammes des vitesses
IV .2.3.b Discussion des résultats des vitesses
Dans ces figures on constate que le mouvement de circulation de l’air est suivant la
directiondu nord dans les deux cas.
Dans le régime laminaire la vitesse de l’air est faible ce qui donne une meilleure
propagation de ce dernier ; alors que le cas turbulent la propagation est faible et c’est du a
la grande vitesse d’infiltration.
a-régime laminaire
94
Chapitre IV Résultats et discussion
b-régime turbulent
Ici la figure montre que la pression n’est pas uniforme et surtout dans la zone nord-
ouest où il y a création d’une zone de dépression. L’ouverture nord montre son importance
dans la climatisation naturelle. Néanmoins, cette modification n’est pas suffisante pour des
températures très élevées donc on a besoin d’autres modifications pour améliore la zone de
confort et plus précisément pour la circulation, la ventilation et le renouvellement de l’air.
95
Chapitre IV Résultats et discussion
IV.2 .4 séjour ouvert par l’ouest (bais vitrée) et par le nord (porte), par le sud
(fenêtre) :Nous avons imposé des conditions aux limites :
La vitesse de l’air dans le régime laminaire V= 1 m/s La vitesse de l’air dans le régime
a- Régime laminaire
b- Régime turbulent
On constate que dans ce cas la température a diminué par rapport aux autres cas est ça s’est
due à lameilleure circulation de l’air dans le séjour ;
La densité et petite donc les molécules de fluide s’écartent donc température augmente
on serapprochant de la paroi ouest ; plus la vitesse de vent grandi plus la zone de confort est
large.
98
Chapitre IV Résultats et discussion
a- Régime laminaire
b- Régime turbulent
D’après les figures (IV.30), nous remarquons que la vitesse est maximale à la sortie de la porte est à
la sortie de la fenêtre sud ; dans le régime turbulent la vitesse est double de celle de régime
laminaire mouvement de devient remarquable et elle est amortie à côté du mur est du local et séparé
en deux l’un suit la direction du nord (porte) l’autre part vers la direction du sud (fenêtre sud). C’est
un point d’amélioration recherché mais elle nécessite encore d’amélioration.
a-Régime laminaire
b-Régime turbulent
10
0
Conclusion générale
Conclusion :
Au cours de cette étude, on a d’abord entamé des notions de base de la ventilation et ces
différents types. On distingue trois mécanismes de ventilation, ventilation naturelle,
ventilation mécanique et ventilation mixte (une combinaison entre les deux).
La ventilation dans les locaux d’une façon générale elle permet l’amélioration des
conditions de confort telle que la circulation d’air, le renouvellement d’air et l’hygiène par
l’air neuf et purs.
La ventilation naturelle est une stratégie passive, sans moyen mécanique, de maintenir
un environnement intérieur confortable. Elle joue, également un grand rôle dans la réduction
de la consommation énergétique. Le principe de base de la ventilation est le phénomène de
convection naturelle due aux différences de température qui ont pour effet de provoquer le
mouvement de l’air donc tirage de l’air.
Dans ce présent travail, à l’aide de la simulation numérique basée sur la méthode des
volumes finis par le code Gambit et Fluent, nous avons montré l’importance de la ventilation
naturelle à travers des propositions de modification sur géométrie d’un locale simple pour but
d’améliorer le confort des occupants. Avec ces propositions on a réussi de réaliser les
améliorations suivantes :
En été, les niveaux de température intérieure atteints dans un local non climatisé
dépendent principalement de la température extérieure, des apports internes de chaleur, des
apports de chaleur dus au soleil, de la ventilation et de l’inertie du local. En fonction de
l’orientation, Il s’agit essentiellement de réduire les apports de chaleur extérieure.
Enfin. On retiendra de cette étude que le local étudié, présente des insuffisances en
101
Conclusion générale
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BIBLIOGRAPHIE
1- NEUF : « Climat intérieur/ confort, Santé, confort visuel » Revue européenne
d’architecture N°77, novembre - décembre 1978. P 12.
4- Izard-L. « Architectures d'été construire : pour le confort d’été », Edition Edisud, 1994,
p141
5- Maalej, J., « Emetteurs de chaleur dans les bâtiments : comportement thermique et étude
des performances ». Thèse de Doctorat soutenue le 19 septembre 1994, l’Université de
Valenciennes,1994, p 151