MEMOIRE Fussen Hamady DRAMERA
MEMOIRE Fussen Hamady DRAMERA
MEMOIRE Fussen Hamady DRAMERA
Sénégalaise de Logistique
À cela s’ajoutent les problèmes liés aux opérations de transport eux-mêmes c’est-à-
dire les risques de détérioration de la marchandise pendant les opérations de
manutention ou encore pendant le transbordement. D’où la nécessité de se procurer
un emballage sécurisant et fiable.
C’est pourquoi, ce mémoire est articulé autour de trois grandes parties à savoir :
• et la troisième partie quant à elle, porte sur la cadre analytique. Dans cette
partie, nous présenterons et analyserons les résultats, et enfin, nous
proposerons des solutions et recommandations.
En effet, trois Conventions régissent le transport par voie maritime dont l’une n’est
pas encore rentrée en vigueur en l’occurrence les Règles de Rotterdam. Mais, le
Sénégal a signé la Convention de Hambourg.
1.1.2 Problématique
1
UEMOA a été créée le 10 janvier 1996 à Dakar. Elle compte en son sein huit pays qui sont : Côte d’Ivoire,
Guinée-Bissau, Mali, Bénin, Togo, Sénégal, Niger et Burkina Faso.
2
DP world, concessionnaire du Port autonome de Dakar.
3
Transport terrestre, transport aérien et transport maritime.
4
Un bon emballage influe sur la qualité et le prix du transport, sur la qualité et le prix
de la marchandise, sur l’étendue et le coût d’assurance. Il ne doit pas être ni trop
lourd, ni trop encombrant, ce qui a pour effet d’augmenter les coûts de transport et
de manutention. Son prix de revient, fonction de sa sophistication, doit permettre à la
marchandise de rester compétitive.
Tout comme l’emballage, le marquage n’est pas à négliger, car il peut être une cause
d’exonération. Les transporteurs, de même que les assureurs, sont dégagés de toute
responsabilité en cas de marquage défectueux.
4
Terme employé dans l’assurance transport pour désigner l’assurance de la marchandise.
6
La multiplicité des flux au sein de l’entreprise d’une part et de ses échanges avec
l’extérieur d’autre part, fait appel à des systèmes d’information performants, capables
de traiter l’information rapidement. Ces systèmes doivent planifier, organiser et
contrôler les flux physiques. L’organisation des flux d’informations permet de réguler
d’aval en amont les flux physiques de marchandises.
5
Déplacement d’éléments dans le temps et dans l’espace.
7
Pour remplir cette seconde fonction, il est indispensable de « tracer » les envois, qu’il
s’agisse d’un colis, d’une palette, d’un conteneur ou d’un véhicule, c'est-à-dire
retrouver leur localisation et historique de leur déplacement au moyen d’une
identification enregistrée. Cela permet d'assurer le lien entre les flux physiques de
marchandises et les flux d’informations.
Outre cela, les incoterms sont non négligeables. En effet, ils permettent se situer les
responsabilités et de transférer les risques. Cela limite l’intervention des uns et des
autres dans le cadre des opérations de transport et de manutention.
Seul le délai de porte-à-porte est significatif. Il faut donc prendre en compte toutes
ses composantes, c’est-à-dire de délai de transport proprement dit (transit time),
mais aussi les délais d’attente :
Il est rare que la solution retenue soit la plus performante sur les trois critères coût,
délai, sécurité. De façon générale, la rapidité et la sécurité se paient. Le choix définitif
d’une modalité dépend donc du poids accordé à chacun des critères. Cette
pondération doit être établie au cas par cas, en fonction des impératifs commerciaux
liés à l’opération concernée.
Tous les problèmes évoqués un peu plus haut nous amènent à orienter notre
mémoire dans une logique des délais, des coûts et de la sécurité. Pour ce faire, ce
mémoire se cristallisera autour de la question suivante : comment organiser le
transport international des marchandises par voie maritime en combinant le triptyque
coût-délai-sécurité ?
Et pour répondre à cette question centrale, plusieurs questions spécifiques vont s’en
suivirent telles que :
Quelles sont les différentes étapes qu’il faut respecter pour la bonne exécution
d’une opération de transport international des marchandises par voie maritime ?
Dans le souci d’élargir notre réflexion et d’aiguiser l’appétit de nos lecteurs, nous
avons consulté plusieurs ouvrages. Ces ouvrages abordent dans leur grande
majorité les questions liées au transport des marchandises notamment les choix en
matière de transport et le périmètre juridique des trois modes de transport à savoir, le
transport terrestre, le transport aérien et le transport maritime.
Dans la deuxième partie, ces mêmes auteurs abordent d’une manière large
l’environnement du transport international des marchandises notamment les
Incoterms, qui, pour eux sont « la clé de voute du commerce international », les
auxiliaires de transport de transport qui aident les commerçants à transporter et les
choix dont ceux-ci disposent en matière de protection physique de la marchandise et
d’assurance. Par contre, les critères de choix qui permettent de retenir un auxiliaire
plus qu’un autre ne sont pas précisés.
Et enfin, dans la troisième partie, ils mettent à nu les trois modes de transport tout en
limitant le périmètre juridique de chacun, mais aussi en présentant d’une manière
globale, l’architecture de chacun. Les transports continentaux ainsi que les autres
modes d’acheminement tels que la voie fluviale et la voie postale ne sont pas laissés
en rade.
10
Cet auteur présente dans son livre les principales composantes du système et
dresse un panorama complet du transport. Il décrit de façon concrète : la nature du
transport, la mobilité des transports, la production, l’organisation et les techniques du
transport, la gestion du système de transport avec en particulier les relations entre le
transporteur et le chargeur, et pour finir le rôle des pouvoirs publics.
Pour ces auteurs, certaines de ces décisions relèvent d’une réflexion préalable à
l’opération qui conduit au choix d’un cadre global dans lequel les mouvements
quotidiens sont ensuite réalisés.
Dans tous ces ouvrages, les auteurs présentent d’une manière générale le transport
des marchandises tout en mettant l’accès sur les modes de transport, sur les
intervenants et sur les choix opérés en matière de transport. Notre démarche ne
11
consiste pas à être en porte à faux avec ces auteurs, mais plutôt d’élargir la réflexion
sur l’organisation du transport international de marchandises par voie maritime.
Collect Freight / Fret port dû : fret payable à destination, s’assurant que le navire
délivrera les biens selon cette condition spécifique.
6
Lamy transport TOME2
7
Lamy transport TOME2
12
partir des envois de détail que lui remettent ses clients. Il négocie les tarifs
avec les transporteurs et fait profiter sa clientèle de tarif de groupages
intéressants par comparaison avec le coût des envois isolés. Il est libre de
remettre son groupage au transporteur de son choix.
8
Dictionnaire du Transport et de Logistique
9
Américain qui inventa enn 1956 le concept d’intermodalisme en développant l’unitisation des charges, grâce
aux conteneurs dont il existe aujourd’hui plus de 400 types.
10
Dictionnaire du Transport et de Logistique
11
International standardisation oragnization.
12
1 pied = 12 pouces = 0, 3048 m
13
Expéditeur (Shipper) : Celui qui conclut en son nom le contrat de transport avec
transporteur.
Fret prepaid / Fret port payé : Fret payable à l’avance par le chargeur.
13
Dictionnaire Hachette, édition 2009
14
Dictionnaire du transport et de la logistique
15
Dictionnaire Encarta 2009
14
16
Dictionnaire Encarta 2009
15
Navire (ship, vessel) : le droit maritime définit le navire à partir de trois critères : le
lieu (ça se passe en mer), la capacité (500 tonneaux de jauge brute) et le but lucratif
(moyennant un prix). C’est aussi un bâtiment flottant, destiné à naviguer à des fins
commerciales ayant pour objet le transport des personnes ou de marchandises18.
17
Dictionnaire Hachette, édition 2009
18
Dictionnaire du transport et de la logistique
19
Lexique du commerce international
20
Lexique du commerce international
21
Mémoire Cheikh DIAGNE
22
Lexique de commerce international
16
Transport par voie maritime : ou transport maritime est le transport qui s’effectue
par mer. 80 % des transports internationaux sont assurés en maritime. C’est le mode
de transport le plus utilisé, le plus sûr, le plus écologique. Il désengorge les routes et
offre une alternative pour développer la sécurité et l’environnement.
• Objectif général
• Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de ce mémoire vont nous aider à atteindre notre objectif
général. Pour ce faire, ils sont libellés comme suit :
Hypothèse1 :
L’adéquation coût-délai-qualité permet d’offrir un meilleur service aux clients.
17
Hypothèse 2 :
Le respect des différentes étapes est gage de la bonne exécution d’une opération de
transport international des marchandises par voie maritime.
Hypothèse 3 :
Loin de ce que l’on pourrait penser, les petites et moyennes entreprises qui évoluent
dans ce domaine peuvent désormais figurer dans la voûte céleste de ces grandes
entreprises. Car celles-ci participent tout comme ces grandes entreprises à
l’organisation du transport international même s’il s’agit que du pré-acheminement ou
du post- acheminement. C’est une organisation qui nécessite une conjugaison des
compétences de plusieurs entreprises, peu importe la taille.
Le sujet que nous avons choisi nous permettra d’illustrer de manière concrète
l’organisation du transport international ainsi que les enjeux et les défis qu’elle
représente pour de la Compagnie Sénégalaise de Logistique. Ceci pour mettre en
exergue les retombées de la réussite d’une telle opération qui à la fois difficile et
complexe, mais aussi pour poser les jalons de la confiance que les opérateurs
économiques pourraient porter sur les petites et moyennes entreprises qui évoluent
dans le domaine du transport et de la logistique pour l’organisation de leurs
opérations de transport.
18
Notre étude est exploratoire. Par conséquent, nos données se veulent qualitatives et
quantitatives. Pour recueillir ces données, nous nous sommes rendus aux différents
endroits. D’abord au bureau logistique, dans lequel nous avons rencontré deux
personnes, ensuite dans le bureau transit, dans lequel nous avons rencontré quatre
personnes et enfin à Mbour, lieu d’empotage des conteneurs où nous avons
échangé avec un agent de la SGS. En outre, nous avons rencontré la Directrice de la
société pour des compléments d’informations. Le choix de ces personnes n’est pas
fortuit, c’est dû à l’orientation que nous avons bien voulu donner à ce mémoire.
D’un guide d’entretien qui nous a permis d’extraire des discussions avec le
personnel des informations pertinentes qui concourent à l’amélioration de
notre travail.
19
En effet, comme toute œuvre humaine, nous avons rencontré des difficultés pour
rédiger notre mémoire. Ces difficultés sont notamment l’inaccessibilité de la base de
données de l’entreprise d’une part et la limite d’avoir des documents traitant notre
sujet d’autre part.
20
2.1.1 Historique
COSLO bénéficie d’un agrément en douane et au port autonome de Dakar qui lui
permet d'effectuer ses opérations dans la transparence la plus absolue. Par ailleurs,
elle est membre de la Fédération Internationale des Associations de Transitaires et
Assimilés (FIATA).
Son métier est d’accompagner depuis le début jusqu’au bout de la chaîne logistique
ses clients dans tous leurs projets d’importation et d’exportation et de
déménagement internationaux sans oublier leurs besoins en logistique locale
(transports et déplacements à l’intérieur ou vers la sous région). Ceci, sur la base
d’une collaboration efficace et efficiente pour une meilleure compétitivité dans leurs
domaines d’activité, mais aussi être en veille continue sur les nouveaux moyens
logistiques pouvant de façon considérable et positive impacter leur compétitivité. Son
sens élevé de l’écoute client lui permet de comprendre les besoins des entreprises
pour créer des pistes d’économies et de gains d’efficacité.
Dans le très court terme, COSLO, entend développer le client partenaire quelque soit
le secteur dans lequel ce dernier évolue. Pour ce faire, sa stratégie de veille lui
permet de disposer à tout moment des solutions sur mesure à offrir à ses clients face
à des problématiques logistiques, constatées ou à venir.
21
2.1.2. Activités
• Le transport ;
• Le transit ;
• La manutention ;
• L’entreposage ;
• La consignation ;
• La vente du fret ;
• Le déménagement ;
• La sécurité maritime ;
• Et le conseil.
2.1.3. Organisation
Le service logistique a la charge de faire le suivi des dossiers fret, de gérer les
demandes de cotation et de gérer les moyens matériels dont l’entreprise dispose,
mais aussi tout ce qui se rattache aux opérations de transport.
23
Gestion automatique des informations douanières et échanges
22
Le Sénégal est un pays situé sur la partie la plus occidentale du continent africain, au
carrefour de grandes routes maritimes et aériennes avec l’Europe et les Amériques.
Il est limité au nord par la Mauritanie ; à l’est par le Mali ; au sud par la Guinée et la
Guinée Bissau ; à l’ouest par la Gambie, et par l’océan Atlantique sur une façade de
500 km. Sa population est estimée est 13. 000 000 d’habitants.
N’ayant pas connu de coup d’État, le Sénégal demeure l’un des pays les plus stables
du continent africain. Depuis 1960, le modèle sénégalais de stabilité et de
démocratie est souvent cité en exemple, d’ailleurs, les élections présidentielles de
23
février 2012 en sont une illustration parfaite, une élection saluée par la communauté
internationale.
Le droit des affaires est régi par le Traité de l’Organisation pour l’Harmonisation du
droit des affaires en Afrique (OHADA), permet de sécuriser l’environnement juridique
des entreprises.
La crise économique et financière qui a secoué le monde n’a pas épargné ce pays
de l’Afrique de l’Ouest, ce qui a entrainé un ralentissement de son activité
économique. D’après la Direction de la prévision et des Études économiques (Dpee),
un taux de croissance de 4,9 % est attendu en 2013.
24
2.1.4.2.1 L’offre
2.1.4.2.2 La demande
Au Sénégal, il y a une forte demande non seulement en transport, mais aussi des
prestations en matière de dédouanement. En plus, le Sénégal est un pays de transit
pour certains pays de la sous région comme le Mali. Ce qui augmente la demande
en interne. Le Port autonome de Dakar draine aussi une demande importante.
2.1.4.2.3 La concurrence
Au Sénégal, on note une forte concurrence du fait de la profusion des entreprises qui
offrent des prestations logistiques, mais COSLO se différencie par la qualité de son
service et de sa longue expérience qui est un facteur clé de succès.
25
2.2.1 Législation
Les principaux textes régissant le transport maritime sont actuellement :
Elle a été modifiée par le protocole du 23 février 1968, dit parfois “règles de Visby”, le
protocole du 21 décembre 1979 sur la responsabilité du transporteur. Ces deux
protocoles ont été ratifiés par respectivement 20 et 21 pays. Ils ne s’appliquent que
dans les États signataires.
Champs d’application :
Champs d’application
26
Son domaine d’application réel peut donc dépasser le cadre des États signataires
(parmi lesquels figurent d’ailleurs des pays commerçants régulièrement avec la
France : Maroc, Tunisie, Sénégal, etc.) d’autant que les principales dispositions de
ce texte sont généralement jugées plus favorables aux chargeurs que celles de la
convention de Bruxelles et que la ratification des règles de Hambourg exclut
l’application de toute autre convention internationale dans le pays concerné.
- tous les contrats de transport de marchandises, qu’il y ait ou non émission d’un
connaissement ;
- les transports en pontée ;
- les transports d’animaux vivants ;
- toutes les opérations intervenants entre la prise en charge par la compagnie de
transport et la livraison, y compris donc les opérations de manutention si elles
sont effectuées alors que les marchandises sont sous la garde de la compagnie,
qu’elles le soient par le transporteur lui-même ou par ses substitués.
Les Règles de Rotterdam constituent un cadre juridique qui tient compte des
nombreuses nouveautés technologiques et commerciales qu’a connues le transport
maritime depuis l’adoption de ces conventions, dont le développement de la
conteneurisation, l’aspiration à un transport de porte-à-porte en vertu d’un contrat
unique et le développement des documents électroniques de transport. Le
Convention fournit aux chargeurs et transporteurs un régime universel contraignant
et équilibré à l’appui de l’exécution à l’appui de l’exécution des contrats maritimes de
transport où peuvent intervenir d’autres modes.
27
Les Règles de Rotterdam ne sont pas encore entrées en vigueur, mais en 2010, 21
pays à travers le monde ont opposé leur signature au bas du document pour en
conforter la popularité.
Toutes les compagnies n’appartiennent pas aux conférences. Parmi les compagnies
non membres , couramment appelées outsiders, on trouve les petits transporteurs
offrant des prestations de médiocre qualité, mais aussi un nombre croissant de
grands armements indépendants (Américains ou Coréens par exemple), cherchant,
dans une période d’excédent de l’offre de transport, à attirer les chargeurs en
pratiquant des taux de fret inférieurs à ceux des conférences. Se situent également
hors des conférences, les services de types tour du monde qui occupent depuis
quelques années une place importante sur le marché du transport conteneurisé.
Les conférences ont été officiellement reconnues par le code de conduite des
conférences maritimes de la CNUCED, entré en vigueur en 1983. Ce texte, qui
consacrait le droit de regard des pays en voie de développement sur les compagnies
participantes à leur commerce extérieur, et organisait des partages de trafic, à
toutefois perdu beaucoup de sa portée au fur et à mesure de la libéralisation du
transport, sous l’influence tant des États-Unis que de l’Union européenne.
28
Si c’est d’abord la taille des navires qui a été privilégiée et l’exemple des pétroliers ou
des porte-conteneurs géants est significatif à cet égard. Il semble aujourd’hui que la
souplesse d’utilisation soit l’élément recherché en priorité.
29
Il s’agit de navires adaptés au transport sous température dirigée (en anglais reefer).
Ils sont destinés au transport de denrées périssables. Ce type de navire est de moins
en moins utilité, l’usage des conteneurs isothermes et frigorifiques étant jugé
préférable, car plus souple.
• Les porte-conteneurs
Les navires de ce type, dont certains peuvent transporter jusqu'à 8000 TU24, sont dits
cellulaires25. Les conteneurs descendent dans les puits, puis ils sont arrimés entre
eux et au navire.
Sur les liaisons bien équipées, les navires ne disposent pas d’engins de manutention
et sont déchargés par des portiques à conteneurs du port. Ils ne peuvent donc pas
accepter de charges non conteneurisables (masses indivisibles, trop lourdes, ou colis
trop longs, trop hauts, etc.). Toutefois, d’autres disposent de leurs propres moyens
de manutention (navires dits mâtés), ce qui leur permet de décharger les conteneurs
dans les ports non pourvus de portiques. Les porte-conteneurs géants, dits post-
panamax, qui chargent 8000 EVP et plus aujourd’hui, 10 000 voire peut-être 15 000
demain, sont particulièrement adaptés non au trafic de ligne (allers-retours entre
deux côtés), mais aux services tour-du-monde. Un tour du monde équatorial
comprend 7 à 10 escales qui servent de ports de transbordement (hubs) vers des
24
TEU pour “Twenty-footer equivalent unit” ou “conteneurs équivalent 20 pieds” (en français, EVP) : c’est
l’unité dans laquelle sont exprimés les trafics de conteneurs et la capacité des navires. Un conteneur de 40
pieds = 2 TU.
25
Navire dont les cales sont aménagées pour le transport de conteneurs et le transport en cellule.
30
lignes de desserte régionale sur lesquelles circulent des navires plus petits (de 1000
à 3000 EVP) et des navires mixtes Ro-Ro + conteneurs.
• Les navires-rouliers
Ils sont équipés d’une rampe arrière (et parfois d’une rampe latérale) relevable qui
prend appui sur les descentes du port. Cette technique, dérivée de celle du ferry-
boat et généralement appelée Roll-On – Roll-Off ou RO-RO, présente l’avantage de
permettre la manutention d’à peu près tous les types de marchandises. On
distingue :
C’est une des formules les plus utilisées sur les navires récents. Elle combine
l’intérêt du conteneur et de la manutention par portiques, avec celle du roulage pour
les colis non conteneurisables et pour les ports non équipés. Son avantage est donc
la souplesse.
• Les navires-porte-barges
Ce sont des navires équipés pour charger à leur bord, par des systèmes
d’ascenseurs (lift-on – lift-off), ou par flottage (float-on – float-off), des barges ou
péniches de capacité variable. Ils sont appelés, suivant la technique, LASH,
SEABEE, BACO, etc. Conçus à l’origine pour réaliser des transports fluvio-maritimes,
ces navires ont trouvé ensuite une utilisation très rationnelle comme palliatifs à
l’encombrement chronique de certains ports, ou à l’absence de moyens de
manutention modernes. Les barges peuvent en effet dans ce cas être déchargées en
31
rade, l’assistance locale n’étant nécessaire que pour les acheminer jusqu'à terre
(parfois, simplement, les échouer sur une grève) pour leur déchargement.
Si les grandes lignes maritimes sont maintenant équipées pour le trafic des
conteneurs de 40 pieds et des grands porte-conteneurs, ce n’est pas encore le cas
dans un grand nombre de pays du sud.
Cette concentration va continuer de s’exercer à l’avenir au profit des ports les plus
importants, et les détournements de trafic de plus en plus amples sont à prévoir, tant
à l’importation qu’a l’exportation.
32
- l’expéditeur réel :
- un mandataire de celui-ci (transitaire) ;
- le destinataire de la marchandise ou son représentant.
Cette déclaration doit être faite dans les formes particulières pour les marchandises
dangereuses. Le chargeur est responsable de l’inexactitude de ses déclarations.
Mais le transporteur ne peut s’en prévaloir contre lui.
33
Il n’y pas de règles précises, sauf pour les marchandises dangereuses. En cas de
doute, se faire conseiller par la compagnie, pour éviter les réserves. Attention aux
règlementations propres à certains pays (USA, URSS, Australie, etc.)
- le port d’embarquement ;
- la marque de l’expéditeur ;
- les pictogrammes de manutention.
Une autre obligation a été créée dans la pratique, mais ne figure pas dans les textes
internationaux : l’obligation de notifier l’arrivée du navire (au destinataire, si le
connaissement est à personne dénommée ; à la personne figurant dans la case
“Notify” s’il est à l’ordre).
34
35
2.2.6 Tarification
Le prix du transport est déterminé par la loi de l’offre et de la demande, mais les
compagnies maritimes doivent tenir compte de leurs coûts de revient pour fixer leurs
prix. Dans le cadre des lignes régulières26, les compagnies calculent le fret à partir
d’un taux de base auquel peuvent s’ajouter différents correctifs et frais annexes.
Le fret de base est établi à l’unité payante (UP). L’unité payante est la tonne ou le
mètre cube à l’avantage du navire, sur la base d’une équivalence 1m3 = 1 tonne. On
mesure donc le volume et le poids de la marchandise ; le chiffre retenu comme
quantité d’unités payantes est le plus élevé des deux. On parle de tarification « en
lourd » quand le tonnage est supérieur au cubage et de tarification « en léger »
quand le cubage est supérieur au tonnage.
• Tarification à la tonne ou au mètre cube exclusivement
Cette tarification concerne quelques marchandises spécifiques :
la tonne pour des marchandises pondéreuses, telles que les métaux lourds ;
le mètre cube pour des marchandises volumiques telles que les voitures de
tourismes ou les autocars.
• Tarification forfaitaire
Certaines marchandises sont tarifées au forfait (voiliers, matériel agricole……….)
Cette tarification s’applique dans le cas des conteneurs complets (FCL) comme le
cas de groupage (LCL). Le fret est le plus élevé de deux nombres :
26
Service maritime à itinéraire fixe et fréquence déterminée.
36
• Tarification à la boite
Cette tarification s’applique dans le cas des conteneurs complets (FCL). Un prix est
fixé à la boîte. Il ne tient compte que de la liaison sans considération de masse. Il
peut tenir ou non compte de la classe de la marchandise.
2.2.6.2 Correctifs
37
2.2.6.3 Ristournes
38
39
C’est l’acte par lequel le chargeur demande à la compagnie maritime ou à son agent
de lui faire un devis de transport pour une expédition bien déterminée. Généralement
cela se fait par courrier électronique. Le message est envoyé dans un langage
simple et clair. Ce message est libellé de la manière suivante : ‘merci de nous
envoyer votre meilleur taux de fret depuis le port de Dakar jusqu'à sous palan port de
Kaliningrad pour cinq conteneurs d’arachides’. C’est après réception de ce message
que les compagnies nous cotent. Très souvent la demande de cotation est envoyée
à trois ou quatre compagnies maritimes.
Entre l’envoi des demandes de cotation et la réception des offres, il peut s’écouler 3
à 10 jours. Cela est du au fait que la cotation se fait en ligne, donc lorsque les agents
maritimes reçoivent les demandes, ils les publient en ligne pour avoir les réponses
de la maison mère. C’est suite à cela qu’ils envoient leurs offres.
Après réception des offres, le choix de la meilleure offre s’impose. Le choix se fait en
fonction des critères tels que le prix du transport maritime (fret), le transit-time et les
40
frais de manutention tels que les frais de relevage, les THC (Terminal Hanling
charge). Il peut se faire aussi selon qu’il ait rupture de charge ou non.
Après avoir choisi la meilleure offre, on envoie une réservation à la compagnie. Dans
cette réservation, on doit préciser l’expéditeur, le destinataire, le port de destination,
le nom du navire ainsi que la date du voyage, la nature du fret27, la nature de la
marchandise, le type d’emballage, le poids de la marchandise, la date et le lieu du
positionnement28. Cette réservation permet à la compagnie maritime de planifier le
voyage. En outre, elle donne lieu à une confirmation de booking.
La confirmation de booking est le document qui prouve que nous avons réservé pour
un navire donné et pour une date spécifique. Ce même document permet de
récupérer les conteneurs vides pour l’empotage. Les conteneurs vides sont
récupérés au niveau du terminal à conteneur.
41
Dakar. Les conteneurs pleins sont ainsi stockés au terminal à conteneur en attente
de leur chargement à bord du navire. Toutes les informations liées à l’expédition
étant disponibles, les instructions de Bill of lading, sont ainsi établies afin que la
compagnie maritime délivre le B/L original.
La compagnie maritime établit le B/L original sur la base des instructions de B/L.
Dans les instructions de B/L, doivent figurer : le nom de l’expéditeur et son adresse
complète, le nom du destinataire et son adresse complète, le POD29, le POL30, le
nombre de conteneurs, le numéro du conteneur et celui du plomb, la nature de la
marchandise, le poids de la marchandise, la quantité, le nom du navire et la date du
voyage, la nature du fret. Munie de ces informations, la compagnie maritime transmet
un draft31 B/L pour vérifier si toutes les instructions ont été respectées. Si cela est
validé, la compagnie maritime transmet le B/L original.
29
Port of Discharge
30
Port of loading
31
Brouillon du B/L
42
• Certificat d’analyse (voir annexe VIII): il est délivré par le Centre Régional de
Recherches en Écotoxicologie et Securité Environnementale suite à une
analyse portant sur la recherche de Chlorpyriphos éthyle32 et Pirimiphos
méthyle33
• Certificat de qualité (voir annexe XI) : il est délivré par la SGS, il certifie le
contrôle de la qualité de la marchandise. Cela permet à l’importateur de
s’assurer que la marchandise qu’il va recevoir répond à ses exigences de
qualité.
32
Utilisable comme insecticide contre de nombreux insectes et des ravageurs du sol.
33
Utilisable comme insecticide sur les pucerons et les coléoptères et les acariens.
34
Utilisation de fumées ou de vapeurs insecticides pour débarrasser certains végétaux de leurs parasites.
43
Les formalités portuaires consistent à s’acquitter des différentes taxes portuaires. Les
taxes sont payées à la compagnie maritime (taxe portuaire) au TAC de la compagnie
maritime (frais de relevage, de transfert et de transport) et à DPW (frais
d’embarquement).
Le transport principal est assuré par la compagnie maritime via son navire après
avoir accompli toutes les formalités. Ce transport est assuré sur la base d’un contrat
de transport maritime. Ce contrat est passé entre le chargeur et la compagnie
maritime, donc le transporteur. Le chargeur a pour obligation de déclarer par écrit
tous les éléments permettant d’identifier la marchandise. Par contre, le transporteur à
une obligation de résultat. Concrètement, cela signifie qu’en cas d’anomalie, le
transporteur est automatiquement responsable. Le donneur d’ordre n’est pas tenu de
prouver que l’anomalie n’est pas due au transport. Cette obligation de garantie du
transporteur au regard des marchandises ne commence qu’au moment où il les
prend en charge.
44
Le délai est le temps accordé pour faire quelque chose35. C’est un critère significatif
en matière de transport
rt et même un élément de compétitivité. Dans le cadre de
l’organisation du transport international, nous avons plusieurs délais représentés
dans le graphique ci-dessous
dessous :
Graphique 1 : Classification
lassification des différents délais
9
Différents délais
8
8
7
7
6
5
4
4
3
3
2
2 2
1
0
35
Dictionnaire LE Robert
45
que l’organisation du transport international des marchandises par voie maritime est
un gouffre de délais. Cela suppose qu’il faudrait étudier chaque délai afin de
minimiser les coûtss qui s’y seraient associés.
• Le délai d’attente des offres : c’est le délai qui court entre l’envoi d’une
demande de cotation et la réception de l’offre. Ce délai est non négligeable
parce qu’il permet de prévoir le voyage. Généralement lorsqu’on envoie une
u
demande de cotation aux compagnies maritimes, les réponses ne sont pas
reçues en même temps. Le graphique ci-dessous
ci dessous classe les compagnies en
fonction de leur rapidité à répondre à une offre.
Graphique 2 : Classification
lassification compagnies qui répondent rapidement aux
demandes de cotation
7
6
6
5
4
4
3
3
2
2
1
1
0
MSC Grimaldi Delmas CMA-CGM Maersk Line
Nombre de jours
Sur l’axe des abscisses, nous avons les différentes compagnies maritimes à qui
les demandes de cotation sont adressées et sur l’axe des ordonnées le nombre
nomb
de jours mis par ces compagnies pour répondre
répondre à la demande. Ce graphique
montre clairement que Grimaldi est l’entreprise la plus performante parce qu’elle
met un jour pour répondre à la demande de cotation. Par contre, Maesrk Line est
la moins performante du fait qu’elle met six jours pour répondre à la demande
cotation envoyée.
46
• Les délais d’attente du (des) moyens de transport : ils peuvent être très
pénalisants sur certaines destinations mal desservies, ou pour lesquelles la
fréquence de départ (de navires) est très faible. Ces délais sont souvent très
courts pouvant aller de 01 à 03 jours. Ces délais d’attente peuvent aussi être
très longs si la compagnie choisie ne dispose pas d’une flotte considérable.
Donc le choix de la compagnie va dépendre de sa flotte, mais de l’état de ses
engins ;
36
Il s’agit d’un document d’information client établi pour le service commercial de l’agence maritime. Les
données de base lui sont fournies par l’armateur. Y figurent les différentes dates d’arrivée (ETA) et de départ
(ETD) du bateau par voyage et par port d’escale.
47
Tous ces délais évoqués plus haut jouent beaucoup sur la compétitivité d’une
entreprise et sur son image. D’où l’importance de veiller à écourter ces délais afin
d’être toujours performant sur le marché.
Le coût est la somme que coute quelque chose37. Les coûts peuvent prendre une
proportion considérable s’ils ne sont pas maitrisés. Pour constituer une base de
comparaison efficace, il importe de prendre en compte tous les éléments de coûts
sur lesquels influe la solution choisie. Il s’agit de considérer le coût de transport
proprement dit, le coût de l’emballage, le coût de stockage, le coût des prestations
annexes, voire les coûts administratifs internes. Tous ces coûts doivent être
appréciés de manière rationnelle pour ne pas qu’ils prennent des proportions
considérables. Le graphique ci-dessous donne un aperçu sur l’ensemble des coûts.
37
Dictionnaire Larousse Maxipoche 2008
48
Coûts
12
10
0
coût du transport Coût de l'emballage Coût de stockage Coût des prestations Coûts administratifs
annexes internes
Le graphique ci-dessus
dessus illustre les différents coûts à prendre en compte en matière
d’organisation de transport. D’après ce graphique le coût de transport est le plus
important donc il va de soi que ce coût doit être bien évalué et bien étudié. A
contrario,, le coût de l’emballage et les coûts administratifs sont les moins importants,
mais cela ne suppose pas que ces coûts doivent être négligés. Les coûts se
repartissent comme ci-dessous
dessous :
49
le moyen utilisé ;
la nature de la marchandise ;
50
Graphique 4 : Niveau
iveau d’importance des critères
10
0
Niveau d'importance
51
KPI 1: coût ; KPI 2 : délai ; KPI 3 : satisfaction du client ; KPI 4 : Qualité du service
La traçabilité a été définie en 1987 par la norme NF EN ISO 8402 comme “l’aptitude
à retrouver l’historique, l’utilisation ou la localisation d’une entité (processus, produit,
organisme voire personne) au moyen d’identification enregistrées».
52
La logistique intégrée n’est rien d’autre que l’intégration des flux physiques, flux
d’informations et flux administratifs. Ces flux sont représentés de la manière
suivante :
Chargement du
Lieu TAC de la TAC
conteneur à bord
d’empotage compagnie du navire au port
DPW
maritime d’embarquement
Cette figure retrace les flux physiques depuis la récupération du conteneur vide au
TAC de la compagnie maritime pour une opération d’empotage, jusqu’au
déchargement du conteneur au port de débarquement. La flèche est à sens unique
parce qu’il n’y a échange pas de marchandise.
COSLO
COMPAGNIE
EXPORTATEUR
(Chargeur)
MARITIME
(Expéditeur)
IMPORTATEUR
(Destinataire)
Cette figure donne un aperçu de l’ensemble des informations échangées entre les
entreprises. COSLO se trouve au centre (hub) parce qu’elle est actrice principale de
toutes les opérations. Avec l’exportateur, ils s’échangent des informations relatives à
la marchandise et aux conditions d’exportations ; avec la compagnie maritime, c’est
beaucoup plus des informations liées au positionnement, la date de départ effective
du navire ; avec la SGS se sont des informations liées à l’inspection et enfin avec
l’importateur se sont des informations orientées expédition : date d’arrivée des
conteneurs, transmission du BL.
ADMINISTRATION
DOUNIERE
COSLO
COMPAGNIE
EXPORTATEUR
(Chargeur)
MARITIME
(Expéditeur)
SGS DP World
AUTRES
L’ensemble des flux financiers représentés sur la figure ci-dessus fait état des
échanges financiers qui s’effectuent entre les compagnies. Il n’y a que l’exportateur
qui paie à COSLO les frais de prestation. Par contre, COSLO est le débiteur des
autres compagnies telles que DP W, SGS, la compagnie maritime, l’administration
douanière.
54
Mandataire Commissionnaire
il exécute les ordres de son il ordonne, et coordonne le
mandant transport des marchandises.
il choisit ses sous-traitants
il n’a pas le choix des sous-
traitants il est responsable de leurs
fautes
il n’est pas responsable de
leurs fautes il répond d’une obligation de
résultat.
Il répond d’une obligation de
moyens
Source : D. Chevalier, F. Duphil, LE TRANSPORT, gérer les opérations de transport de marchandises
à l’international, éditions FOUCHER, Vanves, 2004
55
Le but de cette analyse est de prendre en compte dans la stratégie, à la fois les
facteurs internes et externes, en maximisant les effets des faiblesses et des
menaces.
56
Forces Faiblesses
Personnel jeune et dynamique ; Positionnement géographique ;
Flotte insuffisante.
Opportunités Menaces
Croissance économique prévisionnelle Concurrence accrue ;
de 4,9 % pour l’année 2013 ;
Crise économique ;
Environnement politique stable ;
Contraintes environnementales.
Environnement technologique favorable.
57
• Envoyer les demandes d’inspection à la SGS à temps pour éviter tout retard
ou encore report ;
58
acteurs. Donc, nous pensons qu’il serait judicieux de penser à trouver un local
dans le court terme pour permettre à l’entreprise d’être beaucoup plus visible
et attractive ;
60
ADMINISTRATION GÉNÉRALE
• Revoir le Service commercial pour lui conférer sa mission première qui est le
développement économique de l’entreprise par l’acquisition des parts de
marché. Nous pensons qu’il faudrait dans un premier temps renforcer le
personnel et dans second temps mettre les moyens nécessaires pour le
rendre fonctionnel. Ce service commercial devrait avoir des objectifs, des
indicateurs de performance pour améliorer son activité ;
61
62
Les difficultés majeures liées à cette opération résident dans l’obtention des
documents d’expédition, dans la coordination des opérations, dans la maitrise des
coûts, et dans la gestion administrative des flux d’informations.
Mais pour palier à tout cela et fournir un service de qualité aux clients il faut, avoir un
personnel compétent, capable de gérer des opérations de bout en bout, avoir la
maitrise des opérations pour lesquelles on s’engage, savoir opérer des choix
pertinents.
63
64
Références bibliographiques
65
Webographie
www.logistiqueconseil.org
www.wk-transport-logistique.fr
www.tehno-science.net
www.interex.fr
www.dacodoc.fr
66
X. Certificat phytosanitaire
67
Lexique
Acheminement intérieur (Inland haulage) : fraction non maritime d’un transport
multimodal précédent la partie maritime.
Affrètement : Contrat par lequel un propriétaire ou exploitant d’un navire (le fréteur)
s’engage, moyennant la rémunération, à mettre ce navire à disposition d’un tiers
(l’affréteur) qui l’utilisera soit pour des transports publics, soit pour le transport de ses
propres marchandises, ou qui encore le sous-frétera.
Armateur : Propriétaire, affréteur ou gérant d’un navire qui l’équipe pour son
exploitation.
68
Connaissement complet (Long form) : Connaissement sur lequel figure, outre les
conditions particulières du transport considéré, la totalité des conditions générales de
transport de la compagnie.
69
FCL : conteneur chargé plein. Le terme s’applique, en fait, à tout conteneur remis
complet à la ligne, ou livré complet par celle-ci, sans son intervention pour
l’empotage ou le dépotage des marchandises.
LCL : lot de marchandises occupant un volume moindre que celui offert par le
conteneur utilisé.
Porte à porte (Door to door) : Désigne le trafic de conteneurs remplis sur les lieux
de production pour être vidés sur les lieux de consommation.
Porte à quai (Door to pier): Désigne le trafic de conteneurs remplis sur les lieux de
production pour être livrés dans un terminal (à quai).
70
Remerciements
Sommaire
Introduction……………………………………………………………………………………1
1.1.2 Problématique……………………….………………………………………………...4
2.1.1. Historique…………………………………………………………………………….21
71
2.1.2. Activités………………………………………………………………………………22
2.1.3. Organisation…………………………………………………………………………22
2.1.4.2.1. L’offre…………………………………………………………………………….25
2.1.4.2.2. La demande……………………………………………………………………..25
2.1.4.2.3 La concurrence………………………………………………………………….25
2.2.1 Législation……………………………………………………………………………26
72
2.2.6 Tarification……………………………………………………………………………36
2.2.6.2 Correctifs……………………………………………………………………………37
2.2.6.3 Ristournes…………………………………………………………………………..38
73
2.3.5 Pré-acheminement…………………………………………………………………..41
74
Conclusion…………………………………………………………………………………..63
Références bibliographiques
Webographie
Lexique
75