Léandre QUHSE DEVOIR
Léandre QUHSE DEVOIR
PRESENTATION DE :
1/ Qu’est-ce qu’est la politique déchets dans une entreprise et quel est son importance ?
La politique déchet dans une entreprise c’est le fait de réduire au maximum la production de
déchets et assure, dans la mesure du possible, par mise en place d’installations de destruction
adéquates des déchets sur son propre territoire si possible.
Et quel est son importance ?
Elle permet :
De prévenir et de réduire la production et la nocivité des déchets, notamment en agis-
sant sur la conception, la fabrication et en favorisant le réemploi,
De mettre en œuvre une hiérarchie des modes de traitement des déchets consistant à
privilégier, dans l’ordre :
La réutilisation,
Le recyclage,
La valorisation (énergétique, le compostage)
L’élimination
D’assurer que la gestion des déchets se fait sans mettre en danger la santé humaine et
sans nuire à l’environnement, notamment sans créer de risque pour l’eau, l’air, le sol, la
faune ou la flore, sans provoquer de nuisances sonores ou olfactives et sans porter at-
teinte aux paysages et aux sites présentant un intérêt particulier,
D’organiser le transport des déchets et de le limiter en distance et en volume,
D’assurer l’information du public sur les effets pour l’environnement et la santé publique,
des opérations de production et de gestion des déchets.
Les articles 100 et 101 de la loi N°007/2014 stipulent respectivement que les opérations de
collecte, tri, transport, récupération, réutilisation et d’élimination des déchets de toutes sortes,
doivent être menées de façon à éliminer ou réduire leurs effets nocifs sur la santé, les
ressources naturelles et la qualité de l’environnement.
Nous pouvons définir la gestion des déchets ou rudologie comme étant l’ensemble des
opérations de tri, collecte, transport, le traitement (le traitement de rebut), la réutilisation ou
l’élimination des déchets, et, plus largement, toutes activité participant de l’organisation de la
prise en charge des déchets depuis leur production jusqu’à leur traitement final, y compris les
activités de négoce ou de courtage et la supervision de l’ensemble de ces opérations.
Chaque opération peut être défini de cette façon :
1.Le tri
Le tri des déchets est défini comme l’ensemble des opérations permettant de les séparer et
de les conserver, par catégories, en fonction de leur type et de leur nature. Le tri à la source
des déches est une étape importante : elle permet de les orienter vers la filière appropriée,
dans une démarche d’économie circulaire. Ce tri nécessite toutefois d’avoir des espaces
d’entreposage adaptés, par exemple d’avoir dans sa cuisine les contenants adaptés au tri des
biodéchets, des déchets recyclables et des déchets résiduels.
2.La collecte
La collecte est la première étape du cycle du déchet : c’est le début du processus de
recyclage. Les entreprises chargées de la collecte des déchets s’attachent à commencer le tri
le plus tôt possible. Il s’agit aussi de rendre l’étape de collecte la moins polluante possible : en
utilisant des véhicules à faible taux de rejet de CO² par exemple. La collecte des déchets
consiste à séparer et à trier chaque objet et à l’acheminer vers un centre de traitement
approprié. En France, les mairies ont la responsabilité de collecter et de traiter les déchets
auprès des citoyens et des entreprises.
3.Le transport
Le transport des déchets interviens dans de nombreuses étapes de al gestion es déchets, de
la production au traitement. L’objectif principal est donc la traçabilité de ces déchets. De plus,
par mesure de sécurité, transporter des déchets est une vraie spécialisation. C’est pour cela
que le transport des déchets est soumis à des règlementations. Des obligations préalables aux
registres, les transporteurs doivent répondre à de nombreuses démarches et exigences.
Le transport des déchets peut être effectué par le producteur du déchet ou par un
collecteur/transporteur. Si les déchets ne sont pas transportés par le producteur, le transporteur
doit être titulaire d’un récépissé se transport de déchets selon l’Article R541-50 du code de
l’environnement modifié par le décret n°2013-301 du 10avril 2013- art.4.
4.Le traitement
Le traitement des déchets débute après les opérations de collecte, de transport et de
prétraitement. Il est réalisé par des opérateurs privés ou publics, dans le cadre du service
public ou dans un cadre privé. Plusieurs types de traitement existent, ils sont très variables,
souvent adaptés à un type de déchet. Les installations de traitement de déchets sont, pour la
plupart, des installations classées pour la protection de l’environnement.
1- La convention de Bâle
Elle a été adoptée en 1898 et est entré en vigueur le 05 Mai 1992. Pendant la première
décennie de son application, la convention s’est principalement attachée à règlementer les
mouvements transfrontaliers de déchets dangereux.
L’article 4 de la convention de Bâle sur la gestion des déchets exige que chaque partie
réduise au maximum la production de déchets et assure, dans la mesure du possible, la
mise en place d’installations de destruction adéquates sur son propre territoire,
L’article 4.1 de cette même convention, sur le contrôle des importations et des exporta -
tions stipule que les exportations de déchets dangereux des pays de l’OCDE vers les
pays non OCDE seraient interdites.
La convention de Bâle s’applique aux déchets dangereux. On entend par déchets dangereux,
les déchets explosifs, inflammables, vénéneux, infectieux, corrosifs, toxiques ou écotoxiques.
2- La convention de Stockholm
Elle a été adoptée en 2001 et est rentré en vigueur en 2005. Les polluants organiques
persistants (POP) sont des substances chimiques extrêmement toxiques et persistantes, qui
s’accumulent dans les organismes vivants et se propagent dans l’environnement sur de
grandes surfaces.
La convention vise à éliminer ou à restreindre la production et l’utilisation de tous les POP
produits intentionnellement (cad les produits chimiques industriels, industriels et les pesticides).
Son objectif est également de réduire et si possible, d’éliminer le dégagement des polluants
organiques persistants non intentionnels, tels que les dioxines et les furanes.
Dans son article 6, la convention de Stockholm oblige chaque partie à élaborer des stra-
tégies appropriées pour identifier les déchets des produits polluants persistants et de les
gérer de manière écologiquement rationnelle ?
Dans son article 3.2, la convention de Stockholm limite l’importation et l’exportation des
POP. Elle exige également que les POP ne soient pas transportés à travers des fron -
tières internationales sans tenir compte des règles, normes et directives internationales.
3- La convention de Rotterdam.
Elle s’applique à tous les produits. Ensemble, les conventions de Bâle, Stockholm et Rotterdam
traitent tous les éléments clés de la gestion des produits chimiques dangereux « de l’usine à la
décharge » de manière exhaustive, en particulier dans le cas des Polluants Organiques
Persistants, qui sont règlementés par les trois conventions.
4- La convention de Bamako
La convention de Bamako, entrée en vigueur le 22 avril 1998, adoptée sous l’égide de
l’Organisation de l’unité africaine interdit l’importation en Afrique des déchets dangereux et
radioactifs en provenance de Parties non contractantes, elle soumet les mouvements au sein
du continent africain à un système proche des procédures de la convention de Bale.