3 2853 SETEC Etude+Dangers
3 2853 SETEC Etude+Dangers
3 2853 SETEC Etude+Dangers
Z.I de la Martinerie
36 1 30 - DI O R S
ETUDE DE DANGERS
--------------------------------------------
DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION
Régularisation
Au titre d'une Installation Classée
pour la Protection de l'Environnement
1.2 - Population
Aucune habitation n'est présente dans un rayon de 200 m. Les plus proches zones habitées sont à
une distance minimum de 300 m des limites de propriété :
Un établissement privé d'enseignement (300 m)
Le hameau "Montvril" (600 m)
Et un quartier d'habitation "Cité des Jardins" (1000 m)
e
Annexe 4 : Carte au 1/25 000 extrait des cartes IGN série bleue n° 2125E et 2225O.
Annexe 5 : Extrait de plan cadastral au 1/4000e
2 - Description de l'installation
(Se reporter à la Notice Technique).
La société SETEC est spécialisée dans la construction routière (terrassement, couches de chaussées,
revêtements bitumineux de toute nature). Mais ses compétences incluent également les travaux
de VRD et d’assainissement. Les fabrications de l'installation sont :
La production d'enrobage à chaud
La production d'enrobés à froid et graves
La production de liants bitumineux
Et la production de béton.
L'installation fonctionne de 7h00 à 19h00, cinq jours par semaine hors jours fériés, samedi et
dimanche, 220 jours par an avec une équipe.
Cependant, en période de pointe de production, l'installation pourra fonctionner en 2 voire 3 équipes
respectivement de 5h00 à 21h00 ou sur 24 heures.
Le fonctionnement sur 3 équipes sera limité à environ 15 nuits par an.
17 personnes sont affectées à l'installation pour son fonctionnement en production, atelier de
réparation et de maintenance et laboratoire.
Pour la compréhension du texte, seules les parcelles principales seront utilisées : 421, 286, 257 et
751.
421
257
A
B
C
286
E 50 m
751
e
Annexe 6 : Plan d'ensemble de l'installation au 1/750 .
Historique :
Aucun accident corporel n'est recensé sur les 10 dernières années.
Un incident environnemental a eu lieu le 19/10/2012 avec un déversement d'hydrocarbures en partie
sur la piste de lavage et en partie sur sol. Cet incident a entrainé la pollution du réseau d'eaux
pluviales et la pollution du sol. Cet incident est intervenu lors de l'entretien d'une citerne routière de
produits bitumineux dont la vanne a été accidentellement ouverte.
Aujourd'hui, ce type d'intervention est réalisé sur une aire étanche dans l'atelier de réparation.
3. 1. 1 - Ri sq u e s li és a u x p r o d u it s
Les différentes matières premières présentes et leur quantité maximale stockée sont les suivantes :
Les caractéristiques physico-chimiques de ces produits ainsi que leur conditionnement sont présentés
en pages suivantes.
Sources radioactives
L'installation entrepose un gammadensimètre TROXLER 3440, à l'usage de mesures de densité ou
d'humidité sur chantiers, utilisant deux sources radioactives scellées de césium (Cs) et américium (Am) :
Activité maximale
Source
détenue Ai
Cs 137 296 MBq
Am 241 1 480 MBq
Cet équipement est destiné à la mesure de la teneur en eau (Am 241/Be) et masse volumique
moyenne apparente (Cs 137) sur sols naturels, assises traitées ou non traitées, couches de forme et
matériaux de terrassement.
Cet instrument n'est en aucun cas utilisé sur l'installation. Seul son stockage est réalisé dans les
conditions adéquates précisées dans la Notice Technique (valise de transport, caisson béton, porte en
panneau sandwich avec garnissage de plomb).
Cet équipement dispose d'une "Autorisation d'exercer une activité nucléaire à des fins non médicales"
délivrée par l'ASN avec renouvellement sous le n° T360218 en date du 26/02/2013 et valable jusqu'au
26/02/2018.
na : non applicable
nd : non disponible
so : sans objet
11-13,5
Ciment, poudre 65997-15-1 2,80-3,20 na
(sol)
na très faible Silos
580°C 12,4
Chaux hydratée, poudre 1305-62-0
(décomp.)
2,24
(en sol)
so so so très faible na silo
0,06kPa
Mapecure SRA25 229°C 1,00 100°C na na na na faible
(23°C)
Centrale à Béton
Gasoil 68334-30-5 150-380°C 0,82-0,84 > 55°C na 0,5 5,0 > 250°C na
(37,8°C)
Cuve enterrée
4-240 kPa
Essence 86290-81-5 28-210°C <1 < -35°C na 1,4 7,6 > 250°C négligeable
(37,8°C)
Cuve enterrée
< 1kPa
Fuel FOD 68334-30-5 150-380°C 0,83-0,88 > 55°C na 0,5 5,0 > 250°C na Cuve aérienne
(37,8°C)
na : non applicable
nd : non disponible
so : sans objet
Annexe 21 : Fiches de sécurité des produits
7
7
2
B
u
r
e
a
u
6
1
T
A
M 4
E
R
O
7 S 3
5
G DF
7 7
8
B
u
r
e
a
u
T
A
M
E
R
O
S
G
D
F
10
9
100 m
11
A
u
v
e
n
t
Autres parcelles
Etude de Dangers 114
THERIUS / PhB SETEC (36) 2853 / 140506
3. 1. 2 - Ri sq u e s li és a u p ro ce s s, é q u i p e me n t s et m an u t en t io n s
Les risques liés aux équipements sont les suivants :
3. 1. 3 - Ri sq u e s li és a u x p h as e s t r an sit o i re s
Les phases transitoires, arrêt d'installation, redémarrage, sont courantes et insérées dans le process
de conduite sur ce type d'installations, la fabrication se faisant à la "demande" des chantiers en cours.
Ces phases n'impliquent aucun impact supplémentaire. Les éventuels impacts relevant des périodes
de maintenance sont répertoriés ci-après :
Centrale d'enrobé à - Nettoyage du filtre à manche : Filtre autonettoyant avec renvoi des poussières
chaud dans le tambour.
- Vidange du fluide caloporteur lors d'intervention sur réseau : modification
d'une cuve ou d'une partie de réseau. Le fluide usagé est recyclé pour le
maintien en température des enrobés fabriqués.
- Brûleur de gaz : intervention mécanique avec coupure de l'alimentation gaz
qui n'est maintenue que pour le réglage de flamme.
- Entretien annuel : changement des pièces d'usure. Les déchets sont envoyés
sur leur filière de recyclage, valorisation ou élimination.
Cuve de stockage - Intervention sur une cuve : vidange et isolement du circuit fluide caloporteur.
- Si nécessaire, un inertage de la cuve sera réalisé avant toute intervention par
point chaud
Centrale à béton - Nettoyage périodique : eaux traitées dans les bacs de décantation.
Cuve de stockage - Changement des cassettes sur silos de pulvérulent : élimination suivant la
réglementation.
Ci rc u l at i o n a é ri en n e
La ZI de la Martinerie est comprise dans le périmètre de l'aire de dégagement de l'aérodrome de
Châteauroux - Déols mais hors de l'axe de la piste minimisant ainsi les risques. En cas d'incident avec
un aéronef, les conséquences ne sauraient être aggravées par la présence de l'installation.
Co n d it i o n s cl im at i q u es
Les conditions climatiques sur la commune de Diors ne sont pas de nature à présenter un risque
significatif :
Température maximale relevée de 40,5 °C en 1906.
Hauteur de pluie d'un maximum quotidien de 67,6 mm (2002),
Vents : la fréquence des vents d'une vitesse supérieure à 8 m/s est de 4,5%.
Ri sq u e in o n d a t io n
Il n'y a pas de risque d'inondation sur la commune de Diors.
La ZI de la Martinerie présente une "faible à très faible sensibilité" aux remontées de nappes (crues,
inondation, ruissellement,….). Une zone d'aléa "très élevé" est présente en limite nord de la ZI.
M o u v emen t s d e t e r r a in
La commune est soumise à un PPR "Mouvement de terrain - Tassement différentiels".
La ZI de La Martinerie est classée sur la majorité de sa surface en zone "d'aléa faible" pour le retrait-
gonflement des sols argileux mais présente deux zones, au nord et sud, en "aléa fort". La parcelle
concernée par cet "aléa fort" n'est utilisée que pour le stockage des agrégats d'enrobés destinés au
recyclage.
F o u d re
Le nombre de jours d'orage sur la commune de Diors est = 11, soit un niveau dans la moyenne par
rapport à la moyenne en France de 11,32.
La densité de foudroiement, représentée par la densité d'arcs (nbre/km2/an) est de 1,43 pour une
moyenne française de 1,55.
Une analyse du risque foudre et une étude technique ont été réalisées sur l'installation (Cf. §4.5).
S éi sm e
Suivant la nouvelle définition des zones de sismicité, la commune de la commune de Diors est en
zone de sismicité 2, à faible risque.
L'arrêté du 4 octobre 2010 stipule dans son article 11 le respect, par toute nouvelle installation
soumise à autorisation, des arrêtés pris en application de l'article R563-5 du CE.
Art. R. 563-5
I - (D. n° 2010-1254, 22 oct. 2010, art. 1er, V et 4). Des mesures préventives, notamment des règles
de construction, d'aménagement et d'exploitation parasismiques, sont appliquées aux bâtiments, aux
équipements et aux installations de la classe dite « à risque normal » situés dans les zones de
sismicité 2, 3, 4 et 5, respectivement définies aux articles R. 563-3 et R. 563-4.
Raz - d e- ma r é e, av al an ch e, t e mp êt e , v u l can i sm e …
Pour mémoire - Sans objet.
Ac t e d e m alv ei ll an c e
Le site est clôturé sur toutes ses parcelles et les accès fermés en dehors des heures de
fonctionnement de l'installation.
Etude de Dangers 117
THERIUS / PhB SETEC (36) 2853 / 140506
4 - Réduction des potentiels de dangers
4.1 - Dispositions constructives
4. 1. 1 - Imp la n t a t io n p ar c el le d e p r o d u ct i o n ( n ° 2 5 7)
Locaux présents
Surfaces étanchées
Activité Surface
2
Centrales d'enrobage 4 900 m
2
Centrale à béton 3 365 m
Stockages présents
Volume
Stockage Caractéristiques
confinement
Cuve gasoil Enterrée double paroi 100 %
Cuve GNR Enterrée double paroi 100 %
Cuve essence Enterrée double paroi 100 %
Cuve fuel Aérienne en rétention (projet) 100 %
Cuve huiles usagée Aérienne en rétention (projet) 100 %
Surfaces étanchées
Activité Surface
2
Aire de la cour de l'atelier 5 068 m
2
Piste de lavage 116 m
2
Aire extérieur du magasin 648 m
4. 1. 3 - Imp la n t a t io n d e l' Ad mi n i st ra t io n et d u L ab o r at o ir e ( n °4 2 1)
Locaux présents :
Hauteur = 2,50 m
Stockage Caractéristiques
Caisson d'entreposage du • Caisson de 1,50 m x 1,40 m x 1,50 m en béton
gammadensimètre • Epaisseur des parois verticales = 0,30 m
(parcelle n°286) • Epaisseur plafond/sol = 0,40 m
• Caisson faces intérieures : doublage en panneau isolant
thermique de 3 cm d'épaisseur
• Porte panneaux sandwich : Face extérieure / tôle lisse
épaisseur 3 mm ; Face intérieure /tôle lisse épaisseur 3
mm + garnissage en feuille de plomb épaisseur 12,5 mm.
Surfaces étanchées
Activité Surface
2
Parking VL 579 m
Accès Laboratoire / caisson gammadensimètre 2
219 m
et auvent outillage
4. 1. 4 - Imp la n t a t io n v est i ai r es e t st o ck re c yc l at s ( n °7 5 1)
Les deux activités sont séparées par une clôture.
Stockage recyclats
Stockage Caractéristiques
Recyclats à concasser
2
Recyclats concassés 4 600 m de surface utilisée
Les zones identifiées, issues du rapport "Zonage ATEX" / SETEC sur l'installation sont les suivantes :
R : Rayon de la zone concernée.
4.4.5 - Laboratoire :
Produit source Classement Étendue de la Zone
white seau 0 R: 5m
Solvants pissettes 0 R : 1 m autour de la
pissette
Tableau 7 : Zonage du laboratoire
4.4.6 - Atelier :
Bâtiment :
Produit source Classe-ment Étendue de la Zone
H2 Chargement de batterie 0 R:5m
1 R:>5m
Mélange huile bidon de 80 L 2 R:3m
carburant
Essence Fut ouvert 0 R:5m
1 R:>5m
Solvant peinture seaux de peinture 1 R:3m
Gaz propulseur aérosols usagés 1 R:3m
Acétylène / O2 vannes et brides 1 R:3m
(bouteilles)
Gaz propane stock bouteilles 1 R:3m
Poste à carburant :
Produit source Classe-ment Étendue de la Zone
Carburant Évent 1 R:3m
Carburant Vannes / brides 2 R:1m
Carburant Canne de chargement 1 R:3m
Carburant Intérieur de la citerne du camion 0 ciel de la citerne
Carburant Épandage accidentel 2 hauteur 1 m R : 7,5
m ou jusqu'au murs
Carburant Trou d'homme de la citerne 2 R:3m
Carburant Débordement de la citerne 2 R:1m
Le risque R1 est la valeur synthétique relative à la perte de vie humaine pour une structure.
Les structures devant faire l'objet d'une Etude Technique sont :
la station de carburants,
la centrale d'enrobé à chaud ASTEC,
et l'usine à liants.
Annexe 29 : Analyse du Risque Foudre / APAVE - Décembre 2013.
L'étude technique a été réalisée le 27/01/2014. les conclusions de cette étude sont les suivantes :
Etude de Dangers 125
THERIUS / PhB SETEC (36) 2853 / 140506
L'installation des dispositifs de protection et la mise en place des mesures de prévention seront
réalisées par un organisme compétent, au plus tard deux ans après l'élaboration de l'analyse du
risque foudre.
Les dispositifs de protection et les mesures de prévention répondront aux exigences de l'étude
technique.
Annexe 30 : Etude technique / APAVE - Janvier 2014.
4.8 - Consignes
4. 8. 1 - Co n si g n e s d e sé cu r it é
Les consignes de fonctionnement sont affichées dans les cabines de commande.
Ces consignes reprennent notamment,
• consignes de sécurité générales
• consigne soins aux électrisés
• consignes d'urgence
4. 8. 2 - Co n si g n e s d ' e xp l o it at i o n
Les opérations comportant des manipulations dangereuses et la conduite des installations (démarrage
et arrêt, manipulations, fabrication de produits dangereux, fonctionnement normal, entretien...) font
l'objet de consignes d'exploitation écrites.
Ces consignes prévoient notamment :
• consignes environnementales
• appel environnement en cas de pollution
• consigne de gestion des déchets
• consigne Livraison bitume
• fiche collective accueil sécurité SETEC (intervention personnel extérieur)
• Programme de Protection Radiologique (PPR) et consignes de sécurité
• Fréquence de vérification des dispositifs de sécurité et de traitement des pollutions et
nuisances générées ;
• les bonnes pratiques environnementales au bureau
• règles d'hygiène installation chantier
Intervention : Tout le personnel est formé pour une "première intervention" avec les extincteurs.
Secouristes : une à deux personnes par unité de production (centrale enrobage, centrale béton, usine
à liant, atelier) sont formées SST.
Etude de Dangers 127
THERIUS / PhB SETEC (36) 2853 / 140506
4.10 - Moyens publics d'intervention
L'exploitant prévoit un recours aux moyens des services d'incendie et de secours.
L'appel est passé sur un des numéros suivants : 18, 112, 15 et/ ou 17.
Fiches présentes avec les numéros d'appel d'urgence : médecin, ambulance et hôpital.
Guide et serre-fil présents sur l'installation
Point de rassemblement
Les entrées principales aux différentes parcelles de l'installation sont accessibles par la rue
Lafayette et la rue Champollion. Ces entrées, précisées précédemment dans le § 1.1 ont toutes
une ouverture d'un minimum de 5 m de large. Les stockages des activités d'enrobage,
combustibles ou inflammables, sont à une distance minimale des entrées de 30 m permettant
l'approche d'un incendie sous des directions différentes.
Les centres de secours les plus proches de l'installation sont :
Châteauroux, centre de secours principal, 16 rue Robert Mallet Stevens - 36000
CHATEAUROUX à 9 km
Déols, centre de secours, ZA Les Champs du Bois - 36130 DEOLS à 7 km
Ardentes, centre de secours, Rue du 8 mai 1945 - 36120 ARDENTES à 13 km.
Disponibilité en eau incendie
Plan des poteaux incendie de la ZI à moins de 200 m des installations en page suivante.
Ces poteaux incendie ont les caractéristiques suivantes avec dernier contrôle en date d'octobre 2013 :
Pression
Diamètre Pression Débit
Poteau Localisation dynamique
Alimentation statique 3 Sous 1 Bar
à 60m /h
3
P.I n°1 Rue Lafayette (rond-point) 150 mm 2,9 bar 2,1 bar 194 m /h
Rue Lafayette 3
P.I n°2 150 mm 3,1 bar 2,2 bar 187 m /h
(derrière Abri à sable)
3
P.I n° 36 Rue Champollion 100 mm 3,3 bar 1,7 bar 91 m /h
3
P.I n°32 Montupet 150 mm 3,6 bar 2,5 bar 196 m /h
3
P.I n°4 Rue Lafayette (AXEREAL) 100 mm 3,2 bar 2,0 bar 188 m /h
(Source : Lyonnaise des Eaux / novembre 2013 ).
PI n°36
PI n°2
PI n°32
PI n°4
nbre
Typologie % Incendie
de cas
Incendie 23 64%
Explosion
Explosion 11 31%
Rejet de matières Rejet mat. Dangereuses
dangereuses ou 26 72%
polluantes
Chutes, Projections
Chute / projections 4 11%
Les risques de cette activité sont caractérisés principalement par le rejet de matières dangereuses ou
polluantes, l'incendie et/ou l'explosion.
− Les incendies sont le plus souvent dus à un dysfonctionnement de la régulation du fluide
caloporteur ou de résistances chauffantes ou bien à une fuite de bitume mise en contact avec un
point chaud (fluide caloporteur, résistance).
− 5 cas de dysfonctionnement d'un brûleur au fuel sont relevés.
− Les explosions sont relatives soit aux cuves de bitume lors d'intervention de maintenance
(soudage, nettoyage au solvant) soit aux filtres dépoussiéreurs lorsqu'elles ne sont pas dues à
des bouteilles de gaz à proximité d'un incendie.
− Les effets dominos, un cas présent, sont internes à l'installation sans effet sur l'extérieur.
− Les rejets de matières dangereuses sont principalement des rejets de bitume, de fuel dans les
réseaux d'eaux pluviales ou bien de séparateurs non adaptés ou absents.
5.1.2 - Conséquences
Ces cas font l'objet d'une cotation suivant l'échelle européenne des accidents industriels (niveau 0 à 6,
du plus faible au plus important).
La caractérisation des niveaux de l'Echelle européenne des accidents industriels figure en Annexe 32.2
Indice / Cotation 0 1 2 3 ≥4
Matières dangereuses relâchées 22 14 0 0 0
Conséquences humaines et sociales 34 0 1 1 0
Conséquences environnementales 22 12 1 1 0
Conséquences économiques 31 4 1 0 0
Le nombre recensé de cas est de 144, soit l'incidence sur les 4 critères pour les 36 cas.
Deux cas présentent une cotation de 3 sur l'échelle en conséquences humaines 2 victimes sur le
premier et en conséquences environnementales, la pollution d'une rivière sur 5 km dans le second
cas.
Les conséquences sont dans le détail, les suivantes :
nbre
Conséquences de % Décès
cas Blessés
Perte d'exploitation,
13 36% Evacuation et confinement de riverains
dommages internes
Pollution des eaux de Pollution atmosphérique
11 31%
surface et souterraines
Pollution du sol
Blessés 4 11%
Evacuation et Pollution des eaux de surface et
3 8% souterraines
confinement de riverains
Atteinte à la faune et flore
Pollution du sol 3 8%
Dommages externes
Décès 1 3%
Atteinte à la faune et Perte d'exploitation, dommages internes
2 6%
flore
Pollution atmosphérique 1 3% Total supérieur à 100%, un cas pouvant avoir plusieurs
Dommages externes 0 0 conséquences.
Près d'un accident sur trois conduit à une pollution principalement des eaux avec atteinte à la faune
aquatique et à des pertes d'exploitation limités (Echelle Européenne = 1 dans 31 cas/36).
− Deux décès sont à déplorer sur l'explosion d'une cuve de bitume fluidifiée (40% de kérosène) en
1994.
− Les dommages matériels sont plus importants sur les centrales de bitumes que sur les autres
activités.
Conclusion
Les principales sources d'incident sont
Le système de chauffage des cuves : chaudière au fuel, fluide caloporteur et sa
régulation,
La maintenance et entretien des cuves (nettoyage, soudure, …),
Une fuite sur une cuve de bitume et une fuite liée à l'emploi de fuel,
Et dans une moindre mesure, les incidents sur le filtre dépoussiéreur et incident sur le
dépotage / chargement de matières premières.
nbre
Typologie % Incendie
de cas
Incendie 5 29%
Explosion
Explosion 0 0%
Rejet de matières Rejet mat. Dangereuses
dangereuses ou 13 76%
polluantes
Chutes, Projections
Chute / projections 0 0%
Les risques de cette activité sont modérés avec pour principale typologie le rejet de matières
dangereuses ou polluantes.
− Les rejets de matières dangereuses sont principalement des rejets d'eaux de ruissellement (6
cas) et/ou lavage de toupie (4 cas).
− Les incendies sont pour 2 d'entre eux provoqués par des fours sur le site de production de béton
et pour un par un concasseur (repris dans l'activité de concassage).
Aucune autre typologie n'est relevée dans les cas présents.
5.2.2 - Conséquences
Ces cas font l'objet d'une cotation suivant l'échelle européenne des accidents industriels (niveau 0 à 6,
du plus faible au plus important).
L'examen des cas recensés suivant les quatre indices de cette échelle donne les nombre de cas par
cotation pour l'ensemble des activités recensées :
Indice / Cotation 0 1 2 3 ≥4
Matières dangereuses relâchées 15 3 0 0 0
Conséquences humaines et sociales 17 1 0 0 0
Conséquences environnementales 7 9 2 0 0
Conséquences économiques 18 0 0 0 0
Le nombre recensé de cas est de 72, soit l'incidence sur les 4 critères pour les 18 cas.
Deux cas présentent une cotation de 2 pour leurs conséquences environnementales. Il s'agit de
pollutions de rivière par des hydrocarbures pour le premier cas et par de la laitance pour le second.
Pollution du sol 0 0%
Dommages externes 0 0% Total supérieur à 100%, un cas pouvant avoir plusieurs
conséquences.
Aucun décès n'est à déplorer et seul un blessé est recensé suite à une chute dans un silo lors d'une
opération de maintenance.
Conclusion
Les principales sources d'incident sont les rejets d'effluents pollués.
Indice / Cotation 0 1 2 3 ≥4
Matières dangereuses relâchées 58 3 0 0 0
Conséquences humaines et sociales 48 9 4 0 0
Conséquences environnementales 60 1 0 0 0
Conséquences économiques 60 1 0 0 0
Le nombre recensé de cas est de 244, soit l'incidence sur les 4 critères pour les 61 cas.
Quatre cas présentent une cotation de 2 pour leurs conséquences humaines et sociales. Il s'agit de
relogement pour des habitations en immeuble comprenant un garage en rez-de-chaussée. Un décès
est recensé dans une explosion d'une activité mitoyenne à un garage.
Une analyse plus poussée des causes et conséquences est impossible compte tenu de l'imprécision
des résumés d'incidents.
Annexe 32.1 : Accidentologie sur l'activité "source scellée" sur la base Aria/ecologie.gouv.fr
Probabilité
Gravité
NIVEAU
DE DESCRIPTION APPRECIATION
GRAVITE
5 Désastreux Décès Atteinte irréversible sur
l’environnement.
Pérennité du site en cause
4 Catastrophique Décès possible Atteinte sur l’environnement
nécessitant une dépollution.
Dommages limités au site.
3 Important Blessures graves avec Dommages limités aux
séquelles installations.
Atteinte sérieuse à
l’environnement
2 Sérieux Blessures sérieuses Atteinte minime sur
l’environnement mais réversible
Perte limitée à la zone
impactée
1 Modéré Petits soins Pas d’atteinte sur
l’environnement.
Perte d’exploitation minime
Risque
SC2
3 26 sérieux
2,23,
5,9,10,14,
18,20,21,
SC3
2 22 16,19
4
Risque acceptable
7,8,13,17, SC3
1 11,15,25 3,6
24 12
E D C B A
Les incidents sont reportés par leur N° d'ordre dans la grille (Cf. Tableau ci-après). Ceux présentant un
risque proche du risque sérieux sont étudiés dans le chapitre suivant (Scénario SC).
Le stockage de pneumatique sera également étudié compte tenu de sa proximité avec l'Atelier de
maintenance.
Quantités maximales
Stockage des Fuite en manutention Pollution des En rétention étanche.
7 Pollution D2 limitées au minimum D1
additifs bitume Emballage défectueux eaux et du sol Produit absorbant
nécessaire.
Pas de liq. Inflammable
Fuite sur conduite de dans la cuve de mélangeage Murs périphériques coupe-
8 Usine à liant Incendie transfert / point chaud Flux thermiques C2 Zonage ATEX feu 2h D1
Incident électrique consignes de sécurité et de extincteurs
maintenance
Sécurité sur alimentation Murs périphériques de la
Incendie Flux thermiques du gaz, pressostat chaufferie coupe-feu 2h
9 Chaufferie Fuite de gaz D3 E2
/explosion Effets de pression détection gaz extincteurs
consignes de sécurité. Poteaux incendie
Conception anti-sismique
Mouvement de terrain Dommages
Installation en des trémies d'enrobé
10 Chute séisme corporels et E3 E2
hauteur Fixation des éléments
tempête matériels
Hauteur limitée
Silo ciment et Emission par évent Cassette filtrante
11 Pollution Pollution de l'air E3 E1
fines Défaut de traitement Consigne d'entretien
Traitement par décantation
Mélangeur Dysfonctionnement du
Pollution des et neutralisation Sol étanche
12 béton Pollution traitement des rejets A2 B1 SC3
eaux et du sol Recyclage des eaux avec Neutralisation des eaux
Lavage toupie aqueux
trop-plein en milieu naturel
Stockage limité au minimum
Quantités maximales
Stockage des Fuite en manutention Pollution des nécessaire.
13 Pollution D2 limitées D1
additifs béton Emballage défectueux eaux et du sol Stockage sur rétention
Sol étanche
Produit absorbant
Ce calcul est majorant car il ne prend pas en compte le mur coupe-feu de l'atelier "Usine à liant"
Les zones de surpression sont contenues dans l'enceinte de l'installation.
En cas d’explosion, les conséquences sur l’environnement seraient limitées au déversement
d’hydrocarbures dans le cas d’une rupture de cuve dans la rétention et à une éventuelle propagation
d’un incendie sur les cuves adjacentes.
En cas d'incendie, Cf. scénario 2.
Effets de surpression 50 mb
Effets de surpression 140 mb
B
u
r
e
a
u
T
A
M
E
R
O
S
GDF
Cependant cette formule n'est valide que pour un rapport longueur / largeur < 2,5.
Dans les autres cas, le diamètre sera assimilé à la largeur (recommandation GTDLI /Septembre
2006).
..0,61
42 x Deq x m"
L =
ρair x g x Deq
Avec,
m’’: débit massique surfacique de combustion (kg/(m².s))
ρair : masse volumique de l’air à température ambiante (kg/m³)
g : accélération gravitationnelle 9,81 m/s²)
• Facteur de vue
La technique de détermination des facteurs de vue permet de traiter le problème des échanges
thermiques à distance : le facteur de vue, ou facteur de forme entre deux surfaces, traduit la fraction
de l’énergie émise par une surface si interceptée par une surface cible Sk.
Il existe deux configurations classiques pour préciser la géométrie de la flamme étape indispensable
pour déterminer le facteur de forme :
cas d’un cylindre droit,
cas d’un plan vertical.
Compte tenu de la géométrie des stockages, la configuration "plan vertical" est retenue.
Le facteur de forme maximal, Fmax, à une distance donnée est alors donné par la formule suivante :
Les facteurs de forme Fv et Fh sont déterminés par les équations de Sparrow et Cess :
Avec
X = a/c
Y = b/c
et,
Avec,
X = a/b
Y = c/b
En cas de mur coupe-feu, son facteur de forme sera soustrait au facteur de forme entre la cible et la
flamme.
Avec,
ηr : fraction radiative
2
Sf : surface de la flamme (m )
φcomb : puissance thermique libérée par la combustion (kW)
m’’ : débit masse de combustion kg/(m².s)
Anappe : Surface de la nappe au sol (m²)
∆Hc : chaleur massique de combustion (kJ/kg)
Do n n é es d ' en t r ée d e la mo d é li s at io n :
En l'absence de valeurs concernant le bitume, les calculs seront réalisés sur la base d'un
hydrocarbure, l'heptane dont les données, issues de la Littérature, sont les suivantes :
•
-2 -1
m’’: débit massique surfacique de combustion 0,093 kg.m .s
•
2
Flux surfacique 44,3 kW/m
•
3
ρair : masse volumique de l’air à T ambiante 1,161 kg/m
• r : taux d'humidité dans l'air 70%
Les distances d'effets thermiques concernant les rétentions des stockages sont :
Rétention Bitumes 2 2 2
8 kW/m 5 kW/m 3 kW/m
24,50 x 13,50 m
Longueur 18 m 31 m 45 m
largeur 13 m 22 m 33 m
largeur 5m 9m 13 m
Les produits de décomposition générés lors d'un incendie sont essentiellement du monoxyde et
dioxyde de carbone, des oxydes d'azote ainsi que des dégagements de fumées épaisses et noires.
B
u
r
e
a
u
T
A
M
E
R
O
S
T
A
M
E
R
O
S
Les causes de nuisances accidentelles des eaux et du sol sont essentiellement liées aux
opérations de dépotage pour les centrales d'enrobage et usine à liant, aux eaux de lavage de la
centrale béton, aux eaux de la piste de lavage et à la distribution de carburants.
A ces causes, il faut ajouter les eaux d'extinction en cas d'incendie.
pH
équipements Alarme reportée avec asservissement sur une
vanne d'obturation
Collecte dans les bassins de décantation
Lessivage par EP MES
assurant un rejet conforme en MES
Collecte sur surface étanche. Vidange dans
Chute accidentelle d'un fût pH, MES,
les bassins de décantation. Vanne d'isolement
d'additif en manutention DCO, DBO5
en sortie de site.
Quantité limitée sur sol étanche. Collecte sur
Fuite liquide dans l'atelier Huile
produit absorbant.
Fuite d'un véhicule sur le Huile Collecte des eaux de ruissellement et
Atelier de maintenance et
Eaux de
DD / DND stockés DND : Stockage sur zone étanche et eaux de
réparation
Atelier de
ruissellement
ruissellement traitées en débourbeur /
séparateur.
Lessivage du parking
Collecte sur la plate-forme étanche, caniveau
VL
Do n n é es d ' en t r ée d e la mo d é li s at io n :
Données de la littérature concernant les polymères et élastomères :
•
2 1
m’’: débit massique surfacique de combustion 0,020 kg/m .s
•
2
Flux surfacique 32,6 kW/m
•
3
ρair : masse volumique de l’air à T ambiante 1,161 kg/m
• r : taux d'humidité dans l'air 70%
largeur 1,5 m 3m 5m
Les flux thermiques ne sortent pas des limites de propriété et aucun effet domino n'est à redouter sur
le bâtiment de l'Atelier.
7. 6. 1 - P ar c el le d e p r o d u ct io n ( n ° 25 7)
Hypothèses de calcul :
Les bitumes et bitumes fluxés seront considérés, dans une hypothèse maximale, comme des
liquides inflammables.
L'évaluation des eaux d'extinction est réalisée sur la base de la réglementation applicable aux
liquides inflammables (Arrêté du 03/10/2010).
Rappel des stockages :
En conséquence, le calcul des besoins en eau d'extinction est réalisé sur le stockage le plus
2
important, soit de bitumes et fluxant pour un tonnage de 460 t dans une rétention de 331 m .
Besoin
Besoin Paramètres
en eau
2 3
Eau d'extinction Débit : 7 L/m /mn 70 m
2
Surface : 331 m
Extinction : sur 30 mn pour une cuvette de rétention de S<
2
400 m .
2 3
Eau de Les cuves exposées à un flux thermique ≥ 8 kW/m sont les 4 20 m
refroidissement trémies d'enrobés.
Le refroidissement nécessite un débit de 15L/mn par mètre de
circonférence des cuves d'un diamètre de 3,6 m.
3
TOTAL 180 m /h
Les trois poteaux incendie N°1, N°2 et N°36 sont situés à moins de 150 m des différentes
installations des centrales d'enrobage. Ces poteaux assurent les besoins en eau d'extinction du site
de production :
Pression
Diamètre Pression Débit
Poteau Localisation dynamique
Alimentation statique 3 Sous 1 Bar
à 60m /h
3
P.I n°1 Rue Lafayette (rond-point) 150 mm 2,9 bar 2,1 bar 194 m /h
Rue Lafayette 3
P.I n°2 150 mm 3,1 bar 2,2 bar 187 m /h
(derrière Abri à sable)
3
P.I n° 36 Rue Champollion 100 mm 3,3 bar 1,7 bar 91 m /h
Eaux d'extinction 70 m
3
Eaux de refroidissement 20 m
3
Eaux pluviales 3
2 2 49 m
4900 m de surface étanche collectés au bassin. 10 L/m
20% des liquides stockés sur la parcelle.
Seules les émulsions seront susceptibles de rejoindre le 3
68 m
bassin, les bitumes et bitumes fluxés se figeant sur place.
3
Emulsions = 340 m
3
Total volume du bassin 207 m
Les eaux incendie seront analysées et éventuellement prélevées par un prestataire agréé pour
élimination extérieure.
Ce bassin, comprendra dans son dimensionnement les eaux de pluie de toute la zone de collecte sur
2
la ZI, à raison de 10L/m de surface concernée.
2 3
TOTAL 1 169 m 72 m /h
Le poteau incendie N°2, à moins de 100 m du bâtiment, garantie le besoin en eau nécessaire :
Pression
Diamètre Pression Débit
Poteau Localisation dynamique
Alimentation statique 3 Sous 1 Bar
à 60m /h
Rue Lafayette 3
P.I n°2 150 mm 3,1 bar 2,2 bar 187 m /h
(derrière Abri à sable)
Le confinement des eaux incendie sera également assuré par le bassin de la ZI.
Les eaux incendie seront analysées et éventuellement prélevées par un prestataire agréé pour
élimination extérieure.
B
u
r
e
a
u
T
A
M
E
R
O
S
Effets de surpression 50 mb
Effets de surpression 140 mb
A
u
v
e
n
t
9.1 - Probabilité
Ces scénarii présentent au vue des accidents répertoriés sur les centrales à bitume, une probabilité
de classe D, déterminée par une appréciation qualitative :
Classe de
Type Prob. E D C B A
d'Appréc
Evénement Evénement Evénement Evénement Evénement
Possible Très Improbable Probable Courant
mais improbable Déjà rencontré S'est produit S'est produit
extrêmement S'est déjà sans que les et/ou peut se sur le site
peu probable produit dans ce éventuelles produire considéré et/ou
n'est pas secteur corrections pendant la peut se
impossible au d'activité mais intervenues durée de vie reproduire à
Qualitative vu des a fait l'objet de depuis de l'installation plusieurs
connaissances mesures apportent une reprise
actuelles mais correctives garantie de pendant la
non rencontré réduisant réduction durée de vie
significativeme significative de de l'installation
nt sa sa probabilité malgré
probabilité d'éventuelles
mesures
correctives
---------------------------------------------