Cours de Biologie 8e Annee
Cours de Biologie 8e Annee
Cours de Biologie 8e Annee
REPUBLIQUE DE GUINEE
e
Cours de biologie 8 Année
EDITION_*SARAM*_2021
PREFACE
Soucieux des difficultés que présente l’enseignement de la biologie au collège, cette édition
« SARAM » s’adresse aux enseignants des classes du secondaire.
Vu comme support de travail, cette brochure résume toutes les leçons du programme de biologie
8eA, elle a pour objectif :
La mise à la disposition des enseignants guinéens qui ne sont pas doté d’un diplôme
d’enseignement une brochure de qualité en tenant compte du milieu socioculturel en tant
que support, à fin de connaitre les démarches de la préparation d’une leçon. Plus que jamais
nos élèves doivent préférer « une tête bien fait e à une tête bien pleine »
La réduction coût de la brochure pour permettre à chaque enseignant un support
En espérant que la présente brochure va contribuée à aider les enseignants voir même d’autres
élèves dans leurs processus enseignement/apprentissage pour une meilleure réussite.
Toutefois, le reste disposé à recevoir les suggestions tendant à améliorer cette brochure.
L’AUTEUR
FIN DU PROGRAMME
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Thème : Introduction à la biologie
Titre : Observation microscopique
I- Notion de cellule
Objectif général
Connaitre les différentes parties du microscope et la notion de cellule
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir le microscope et la cellule
- Donner quelques différentes parties du microscope
- Expliquer comment utiliser le microscope
- Enumérer l’importance du microscope
Matériels didactiques
- Image du microscope avec ses différentes parties sur une planche
Stratégies
- Observation du microscope sur une planche avec ses différentes parties
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Site web Wikipédia : le microscope
Déroulement
1. Prérequis :
- Qu’est-ce-que la biologie ?
2. Mise en situation :
- Comment appelle-t-on l’appareil qui nous permet d’observer les objets ou êtres infiniment
petits à l’œil nu ?
- Qu’est-ce-que sais le microscope ?
Résumé :
1- Introduction : l’environnement de l’homme renferme des êtres minuscules longtemps
ignorés par ce dernier à cause de leur petite taille. Ces êtres vivants appelés microbes ne
sont visibles qu’au microscope.
A- Notion de cellule :
a- Définition : la cellule est l’unité biologique structurelle et fonctionnelle, fondamentale de
tous les êtres vivants connus. C’est la plus petite unité vivante capable de se reproduire de
façon autonome.
La science qui s’occupe de l’étude des cellules est appelée la biologie cellulaire ou la
cytologie. Il existe deux (2) types de cellules : nous avons la cellule animale et la cellule
végétale.
b- Etude comparée entre la cellule animale et la cellule végétale :
La cellule animale et la cellule végétale peuvent être différenciées par la présence d’organites en
elles. Bien que les deux soient classées comme eucaryotes, la présence des chloroplastes, de la
paroi cellulaire et des vacuoles sont les composants les plus remarquables et les plus distinctifs
des cellules végétales qui sont absents dans les cellules animales. Compte tenu de la taille, les
cellules animales varie entre 10 à 30µm, que celle des cellules végétales 10 à 100µm et de
forme invariable chez les cellules animales, allongé chez les cellules végétales.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Qu’appelle-t-on microscope ?
2- Qu’entendez-vous par cellule ?
3- Citez quelques différentes parties du microscope ?
4- Quelle différence faites-vous entre cellule animale et cellule végétale ?
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre I : Reproduction et peuplement des milieux
Thème : Reproduction sexuée chez les plantes à spores
Titre : la reproduction sexuée chez les mousses
Objectif général
Connaitre la reproduction sexuée chez les plantes à spores
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir la reproduction
- Expliquer la reproduction chez les mousses
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Qu’appelle-t-on reproduction ?
2- Citez quelques plantes qui se reproduisent par spores ?
3- Comment appelle-t-on les cellules sexuelles mâles chez les plantes à spores ?
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre I : Reproduction et peuplement des milieux
Thème : Reproduction sexuée chez les plantes à spores
Titre : la reproduction sexuée chez les fougères
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir une fougère
- Expliquer le cycle de développement des fougères
Matériels didactiques
Image du cycle de développement d’une fougère dans le livre (Sciences de la Vie et de la Terre)
Stratégies
- Observation du cycle de développement d’une fougère avec les différentes étapes de
reproduction
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Sciences de la vie et de la Terre collection planète vivante 8e A, page : 60 - 67
Déroulement
1- Prérequis :
- Qu’est-ce-que la reproduction ?
- Il existe combien type de reproduction ?
- Comment appelle-t-on les cellules sexuelles mâles chez les plantes à spores ?
2- Mise en situation :
- La fougère est-elle une plante à spore ?
- C’est quoi le sporange ?
Résumé :
1- Mécanisme de reproduction chez les fougères :
Sur la face inférieure des feuilles de fougères, on observe à l’œil nu des taches oranges ou brunes
selon leur degré de maturité. L’examen de l’une d’elles au loup montre qu’elle contient de
nombreux Sporanges réunies en une sorte de bouquet. Chaque bouquet de sporange est appelé
Sore. Chaque sporange est un petit sac fixé à la feuille par son Pédicelle. A maturité et par temps
sec, la paroi la plus mince du sac se rompt et libère de nombreuse Spores.
Les spores qui sont minuscules et très légères sont facilement dispersées et disséminées dans
l’environnement. Dans un milieu favorable (humide et doux), les spores qui sont tombés sur le sol
peuvent germer et se développer en une sorte de plante minuscule (environ 1cm) appelé le
Prothalle.
- A Retenir :
Le Sporange : est un sac produisant les spores chez fougères, les mousses, les algues et les
moisissures,
Le Sore : est le regroupement de plusieurs sporanges,
La Spore : est une cellule reproductrice produite par le sporange qui en germant donne naissance à
un organisme producteur de gamètes,
Le pédicelle : est le pied qui porte le sporange,
Le prothalle : est une petite lame verte (1cm) résultant de la germination d’une sorte de fougère.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Définir les mots ou expressions suivantes :
a- Sporange
b- Sore
c- Prothalle
2- Quelles sont les différentes étapes de la reproduction des fougères ?
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre I : Reproduction et peuplement des milieux
Thème : Reproduction asexuée chez les végétaux
Titre : la multiplication végétative
Objectifs spécifiques
La naissance par tubercule, stolons, bulbes et rhizome : elle se fait à partir des tubercules
(la pomme de terre), des stolons (la laitue d’eau), par des bulbes (l’oignon) ou par des
rhizomes (le bananier).
B- La multiplication végétative artificielle :
Ce type de multiplication végétative dérive du précédent, mais l’homme l’améliore et applique à
grande échelle dans l’agriculture. Les techniques de la multiplication végétative artificielle sont :
a- Le bouturage : c’est la multiplication qui se fait par des fragments de tiges saines portant
des nœuds plantés et généralement inclinés dans le sol. Exemple : le manioc, la canne à
sucre.
b- Le marcottage : nous avons deux (2) types de marcottage qui sont
Le marcottage par butte : on coupe la plante au niveau du collet en lui laissant
quelques bourgeons, après la croissance des bourgeons, on enterre la base par
buttage, les racines se développeront au-dessous et les rejets se présenteront à la
surface de la butte.
Le marcottage par archet : elle consiste à faire courber une branche que l’on
enterre dans le sol en laissant dépasser l’extrémité. Au bout de quelques semaines
des racines apparaitront sur la partie enterrée et au-dessus de l’extrémité de la
branche. On sectionne la branche entre le tronc et la partie enterré, puis on
transplante.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Après avoir définir la multiplication végétative, dites il existe combien type de
multiplication végétative.
2- Citez au moins trois exemples de techniques qui font partir de la multiplication végétative
artificielle ?
3- Le manioc, l’igname, la canne à sucre font partir de quel type de multiplication végétative ?
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Expliquez un exemple de reproduction asexuée chez les invertébrés ?
2- C’est quoi la scissiparité ?
3- Est-ce-que peut-il se régénérer ?
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre II : Etude du comportement de quelques êtres vivants
Thème : La vie en société des invertébrés
Titre : La vie en société des abeilles
Objectif général
- Connaitre le comportement de la vie en société de certains invertébrés (abeilles, termites,
fourmis…)
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- D’observer et expliquer l’organisation générale du corps d’une abeille
3- Le nid et ses habitants : les abeilles vivent dans la ruche, dans les creux des arbres ou on
les trouve en essaim. On distingue trois (3) sortes d’individus dans une ruche : la reine, les
mâles ou faux bourdons et les ouvrières.
a- Les ouvrières : ce sont des abeilles toutes semblables avec un abdomen court et des
ailes longues. Elles sont très actives et accomplissent une suite de taches précises.
Peu après la naissance, l’ouvrière nettoie les alvéoles, nourrit les larves âgées aux
moyens du pollen et du nectar. Aux 10 e et 17 e jours, l’ouvrière s’occupe de la
mise en réserve du pollen et nectar, de la ventilation de la ruche, du rejet à
l’extrémité des individus morts ou malformés : c’est l’ouvrière nourrisse.
A l’âge de 18 jours l’ouvrière peut participer à l’édification des rayons, à l’aide
des lamelles de cire que produisent les glandes de son abdomen, elle peut aussi
assurer la défense de la ruche : c’est l’ouvrière cirière.
Dès l’âge de 20 jours jusqu’à la mort l’ouvrière va et vient entre la ruche et le
lieu où elle récolte la nourriture : c’est l’ouvrière butineuse.
b- La reine : elle est unique dans la ruche et présente un abdomen plus allongé, aux ailes
coutes. Au cours de la belle saison, pendant les deux (2) à trois (3) ans qu’elle dure, la
reine ne fait que pondre des œufs.
De cette œuf sort une larve qui se transforme en nymphe, d’où éclose l’insecte parfait.
Œuf Larve Nymphe Insecte parfait
c- Les faux bourdons : ce sont les quelques individus au corps massif, se déplacent
lentement. Ils ont pour rôle de s’accouplés avec la reine lors du vol nuptial.
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre II : Etude du comportement de quelques êtres vivants
Thème : La vie en société des invertébrés
Titre : Comportement, communication et utilité des abeilles
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Expliquer le comportement les abeilles
- Citer les différents types de communication des abeilles
C’est avec les antennes que les abeilles perçoivent et distinguent les odeurs,
C’est par leurs odeurs qu’elles se reconnaissent,
Les jeunes ouvrières apprennent à se guider et à retrouver la ruche grâce à des odeurs émises
par les ouvrières adultes.
2- Communication : la communication est l’élément qui permet de maintenir la cohésion de la
colonie et qui permet de coordonner les actions des insectes. Chez les abeilles elle revêt trois
(3) aspects : les phéromones, les contacts antennaires et la danse.
a. Les phéromones : sont des substances chimiques émises par de nombreux animaux et qui
agissent comme des messages olfactifs sur des individus de même espèces. Les abeilles les
captent grâce aux antennes, elles peuvent agir sur le comportement (phéromones
indicatrices) ou sur la biologie (phéromones modificatrices) :
Les phéromones de territoires : ou marquages servent à délimiter l’environnement
dans lequel évolue une colonie,
3- Utilité des abeilles : les abeilles produisent de la cire et du miel qui sont important pour
l’homme et participent en grande partie à la pollinisation. La piqûre des abeilles n’est pas
mortelle, mais aurait une valeur thérapeutique.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Quel est le nom du nid des abeilles ?
2- Il existe combien d’habitants dans une ruche ?
3- Quelles sont les diverses communications des abeilles que vous connaissez ?
4- Quand est-ce-que les abeilles effectue une danse ronde et frétillante ?
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre II : Etude du comportement de quelques êtres vivants
Titre : le parasitisme, la symbiose et le mutualisme
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir le parasitisme, la symbiose et le mutualisme
- Citer les différents types de parasitisme
- Dire entre les trois types de relations, quelle est la plus avantageuse
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Sciences de la vie et de la Terre collection planète vivante
- Site web : Google (www.alloprof.qc.ca)
Déroulement
Prérequis :
- Comment communiquent les abeilles ?
- Comment appelle-t-on le nid des abeilles ?
Mise en situation :
- Quand entendez-vous par parasitisme, symbiose et mutualisme ?
- C’est quoi un parasité ?
Résumé :
I- Le parasitisme : est une relation biologique durable entre deux êtres vivants
hétérospécifiques où un des protagonistes (le parasite) tire profit d’un organisme hôte
pour se nourrir ; s’abriter ou se reproduire. Cette relation aura un effet négatif pour
l’hôte. Les organismes qui ne sont pas parasites sont qualifiés de « libre ».
a- Le parasite : est un être qui vie au dépend d’un autre être vivant, où elle puise les éléments
qui lui sont nécessaire pour sa survie.
b- Les types de parasites : certains protozoaires ou métazoaires (invertébrés) vivent au dépend
de l’homme ou d’autres animaux. Ces parasites peuvent vivres sur le corps ou à l’intérieur
du corps de leurs hôtes, nous avons :
Les parasites externes ou ectoparasites : ce sont des parasites qui vivent sur le
corps de leurs hôtes. Ils sont dits temporaires, lorsqu’ils vivent sur le corps de l’hôte
pendant leur repas sanguin (la punaise des lits, le moustique…). Ils sont dits
permanents quand ils vivent constamment sur le corps de l’hôte (les poux, la tique,
la puce chique...).
Les parasites internes ou endoparasites : ceux-ci vivent à l’intérieur du corps de
l’hôte (l’ascaris, l’amibe dysentérique, la bilharzie, le ténia…)
II- La symbiose : c’est l’association harmonieuse entre deux espèces différentes
(symbiotes) à bénéfice réciproque. Exemple : le lichen
Le lichen est une association d’algue verte microscopique et de champignon. Les
filaments de champignon retiennent l’eau nécessaire aux cellules de l’algue et l’algue
quant à elle possède de la chlorophylle ; qui effectue la synthèse des substances pour
elle-même et pour le champignon.
III- Le mutualisme : est une relation durable entre deux espèces ou deux populations
avantageuses pour toutes les deux. Exemple : les bœufs et les oiseaux garde bœufs.
IV- Mode de vie de la moisissure : les moisissures sont des plantes non chlorophylliennes
qui se présentent sous la forme de duvet filamenteux ; se développent sur les pains
humide, des confitures, des fruits trop mûres et en forêt sur les feuilles mortes ou sur les
bois morts.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Définir le parasitisme et la symbiose ?
2- Après avoir définir le parasite, quelle est la relation la plus avantageuse pour les deux
espèces associées ?
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
Titre : l’importance de l’eau dans la nature
Objectifs spécifiques
Au terme de ce cours l’élève devra être capable de :
- Donner l’importance de l’eau dans la vie courante des animaux et végétaux
- Expliquer le cycle de l’eau
- Citer quelques réservoirs et sources d’alimentation en eau en guinée
ELABORER PAR M. KABA 43 BARRIE TEL : 624-33-65-17/654-07-12-96 25
« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Site web : (futurasciences)
Déroulement
Prérequis :
- C’est quoi le parasitisme, la symbiose et le mutualisme ?
Mise en situation :
- Qu’appelle-t-on eau ?
- Quelle est son importance dans la vie des animaux et végétaux ?
Résumé :
I- Introduction : l’eau est omniprésente sur la Terre, sans elle la vie sur Terre serait
impossible. Elle est nécessaire dans vie des animaux, des végétaux et dans l’activité
humaine.
1. L’importance de l’eau dans la vie des animaux : l’eau à une importance capitale dans la
vie des animaux. Certains animaux ont pour milieu de vie l’eau : ce sont des aquatiques
(poissons, dauphins, tortue, grenouille…). D’autres utilise l’eau pour ce nourrir ou pour se
rafraichir le corps.
2. L’importance de l’eau dans la vie des végétaux : chez les végétaux la plupart sont
autotrophe, mais cette autotrophie ne peut pas se réalisé à l’absence de l’eau. Tout comme
les animaux, certains végétaux sont adaptés à la vie aquatiques (les algues, les nénuphars…)
3. Le cycle de l’eau : l’eu circule en permanence sur tout le globe, dans l’atmosphère, en
surface et dans le sol. Ce déplacement de l’eau sur la terre est appelé cycle de l’eau. Elle
comprend quatre (4) étapes qui sont :
- 1ère Etape : l’eau s’évapore à la surface de la Terre (transformation de l’eau liquide en
vapeur),
- 2ème Etape : l’eau se condense sous forme de nuages dans l’atmosphère, ce qui provoque les
précipitations (pluies ; neiges ; grêle…). C’est-à-dire passe de l’état vapeur à l’état liquide
ou solide,
- 3ème Etape : les précipitations ruissellent sur la surface terrestre,
- 4ème Etape : l’eau des précipitations peut aussi être stockée sur une courte période avant de
s’évaporer de nouveau.
4. Les réservoirs d’eau naturelle : les différents points d’eau naturels sont les eaux
courantes : les rivières ; les fleuves ; les mers ; les océans ; les lacs et les nappes d’eaux.
5. Les sources d’alimentation en eau en Guinée : le sous-sol guinéen renferme une quantité
de nappe d’eau inestimable qui fait partir des ressources importantes du pays. Les nappes
d’eaux et certains ponts d’eaux sont exploités par les services chargés de l’alimentation de la
population guinéenne en eaux potables. Exemple :
La S.E.G : (Société des Eaux de Guinée) qui ravitaille la population en eaux potables
à partir des robinets.
Le S.N.A.P.E : (Service National d’Aménagement des Points d’Eaux) qui alimente
la population en eau potable à partir des forages réalisés dans les villes et villages du
pays.
La société privée d’exploitation d’eau connue sous le nom de « Eau de coyah » dont
sa production est consommée même or de nos frontières.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Quelle est l’importance de l’eau dans la vie des animaux et celui des végétaux ?
2- Après avoir cité quelques réservoirs d’eau, énumérer aussi les sources d’alimentation en eau
en guinée que vous connaissez ?
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
c- Cycle évolutif de la maladie : le cycle évolutif est bouclé et direct, lorsque un sujet
déglutit les kystes infectieux souillant ses aliments ou boisson (par les mains sales
porteurs de germes ou par vecteur, la mouche).
Dans l’intestin, le kyste libère une petite amibe qui s’installe sur la muqueuse du
colon. Le passage à la forme histolytica peut se faire à tout moment sous l’influence
de divers facteurs. Alors plus tard, l’amibe change alors de biologie et devient
hématophage et se multiplie activement en provoquant la nécrose tissulaire.
d- Symptômes ou signes de l’amibiase : les symptômes sont divers :
- Une diarrhée (on parle de dysenterie amibienne) survenant 5 à 10 jours après contamination
(mais sans fièvre),
- Des émissions de glaires sanguinolentes avec peu de selles (4 à 6 fois par jour),
- Des douleurs abdominales, de fausses envies d’aller à la selle, avec des contractions
douloureuses de l’anus,
vibratiles spéciaux qui produisent un courant d’eau qui attire les particules et les proies dans
son pharynx.
b- Reproduction : elle se fait par deux voies qui sont
Voie asexuée : elle se reproduit de même que l’amibe dysentérique, par division
transversale ou scissiparité.
Voie sexuée ou conjugaison : dans ce cas deux paramécies s’accoisent et il y aura
fécondation réciproque (échanges de substances nucléiques), chaque paramécie se
comporte comme un être hermaphrodite.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Qu’est-ce-que l’amibiase ?
2- Qu’entendez-vous par maladie du péril fécal ?
3- Quelle différence faites-vous la paramécie et l’amibe dysentérique ?
4- Citer quelques moyens de prévention de l’amibiase ?
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
Thème : l’eau source des maladies du péril fécal
Titre : l’eau et l’ankylostomiase
Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir l’ankylostomiase
- Expliquer la description et l’ankylostome
- Citer quelques moyens de lutte pour éviter l’ankylostomiase
Matériels didactiques
- Image du cycle évolutif de l’ankylostome sur une planche murale, dans un téléphone, sur
une copie
Stratégies
- Observation de l’image du cycle évolutif de l’ankylostome sur une planche murale, dans un
téléphone, sur une copie
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Livre sciences de la vie et de la Terre (collection planète vivante) 10e A
- Site web : www.parasite-journal.org
Déroulement
Prérequis :
- Qu’est-ce-que l’amibiase ?
- Entre l’amibe et la paramécie qui se comporte comme un hématophage ?
Mise en situation :
- Qu’est-ce-que l’ankylostomiase ?
- Comment appelle-t-on l’agent pathogène de l’ankylostomiase ?
Résumé :
1. Définition et description de l’ankylostome : l’ankylostomiase est une infection parasitaire
due à des vers de la classe des nématodes (Ancylostoma duodénale ou Necator américanus).
L’ankylostome est un petit ver à sexe séparé dont la taille est comprise entre 8 à 11mm chez
le mâle, 10 à 18mm chez les femelles. Il est pourvu d’une capsule buccale située à
l’extrémité antérieure. Cette capsule est armée de deux paires de crochets et deux lames
tranchantes qui lui permettent de brouter la paroi intestinale de l’hôte.
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
Thème : l’eau source des maladies du péril fécal
Titre : l’eau et la bilharziose
Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir la bilharziose
- Expliquer la description de la bilharzie
- Citer quelques moyens de lutte pour éviter la bilharziose
Matériels didactiques
- Image du cycle évolutif de la bilharziose sur une planche murale, dans un téléphone, sur
une copie
Stratégies
- Observation de l’image du cycle évolutif de la bilharziose sur une planche murale, dans un
téléphone, sur une copie
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Livre sciences de la vie et de la Terre (collection planète vivante) 10e A
- Site web : (futurasciences) ; www.parasite-journal.org
Déroulement
Prérequis :
- Qu’est-ce-que l’ankylostomiase ?
- Quel est le symptôme le plus grave chez les personnes atteinte de l’ankylostomiase ?
Mise en situation :
- Qu’est-ce-que la bilharziose?
- Comment appelle-t-on l’agent pathogène de la bilharziose ?
Résumé :
1- Définition et description de la bilharzie : la bilharziose est une maladie causée par larves
de la bilharzie, qui affecte le foie, la vessie, l’intestin, les poumons et les vaisseaux sanguins
de l’être humain. Autrement appelée Schistosomiase.
La bilharzie ou schistosome est un ver plat, non segmenté, unisexué et muni de deux
ventouses. Le mâle plat mesure 10 à 15mm tandis que la femelle cyclique, est longue de 15
à 18mm.
2- Cycle évolutif de la maladie : la femelle pond des centaines d’œufs par jour. Ces œufs sont
rejetés dans l’eau avec l’urine. Ils éclosent et donnent des larves ciliées qui nagent à la
rencontre d’un mollusque (planorbes, escargot, bulin…). Entrée dans le mollusque, elles
se multiplient en larves infectantes qui sont rejetés aussi dans l’eau. Au contact d’un hôte
(homme), elles perforent la peau et se dirigent vers la vessie ou l’intestin pour se transformer
en un ver adulte et se nourrit du sang.
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
Thème : l’eau source des maladies par vecteurs
Titre : l’eau et le paludisme
Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir le paludisme et le plasmodium
- Expliquer la description du plasmodium
- Citer quelques moyens de lutte pour éviter le paludisme
Matériels didactiques
- Image du cycle évolutif du paludisme sur une planche murale, dans un téléphone, sur une
copie…
Stratégies
- Observation de l’image du cycle évolutif du paludisme sur une planche murale, dans un
téléphone, sur une copie…
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Livre sciences de la vie et de la Terre (collection planète vivante) 10e A
- Site web : (www.parasite-journal.org), https://solidarites-sante.gouv.fr
Déroulement
Prérequis :
ELABORER PAR M. KABA 43 BARRIE TEL : 624-33-65-17/654-07-12-96 37
« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »
- Qu’est-ce-que la bilharziose ?
- Quel est le symptôme le plus fréquent de la bilharziose urinaire ?
Mise en situation :
- Qu’est-ce-que le paludisme?
- Comment appelle-t-on l’agent pathogène du paludisme?
Résumé :
1. Définition : le paludisme (ou malaria) est une maladie causée par un parasite protozoaire du
genre plasmodium essentiellement transmis à l’humain par la piqûre d’un moustique
(Anophèle femelle) l’agent vecteur du paludisme.
2. Description du plasmodium : le plasmodium est l’agent causal ou pathogène du paludisme,
c’est un protozoaire du sous embranchement des sporozoaires, son développement nécessite
deux hôte : l’homme malade (paludéen) qui est le réservoir et le vecteur (Anophèle
femelle).
3. Cycle évolutif de la maladie : le vecteur du parasite ainsi que son hôte primaire est la
femelle d’un moustique. Les jeunes moustiques ingèrent le parasite pour la première fois
lorsqu’ils se nourrissent du sang (nécessaire à cette femelle pour sa production d’œufs) d’un
sujet humain infecté. Une fois ingérés, les gamétocytes de Plasmodium se différencient en
gamètes mâles et femelles puis s’unissent pour former un zygote mobile, appelé ookinète,
qui pénètre la paroi stomacale du moustique pour devenir un oocyste sphérique, dont le
noyau va se diviser à de multiples reprises pour former des sporozoïtes. Ses sporozoïtes
migrerons dans le corps du moustique jusqu’aux glandes salivaires d’où ils peuvent, lors
d’un repas de sang, infecte un nouvel hôte humain en traversant la peau.
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
Thème : l’eau source des maladies par vecteurs
ELABORER PAR M. KABA 43 BARRIE TEL : 624-33-65-17/654-07-12-96 39
« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »
L’agent pathogène de l’onchocercose est une filaire qui vit et se déplace dans le corps humain. La
femelle s’accouple et émet des larves : les Microfilaires en migrant dans les yeux, les rendent peu à
peu opaque : les malades deviennent aveugles.
4. Cycle évolutif de la maladie :
Le cycle évolutif est à deux hôtes : l’homme, hôte définitif et la simulie, hôte intermédiaire et
vecteur. Ce cycle parasitaire d’Onchocerca volvulus débute quand une femelle du genre simulie
infestée de parasite prend un repas de sang. La salive contenant des larves d’O.volvilus au troisième
stade passe dans le sang de l’hôte. Ensuite les larves migrent vers le tissu sous cutanée où elles
forment des nodules et deviennent mature sous la forme de vers adultes au bout de six à douze
mois. Après maturation les mâles adultes migrent à partir des nodules vers le tissu sous cutanée où
ils s’accouplent aux femelles adultes de plus grande taille, produisant entre 1000 à 3000 œufs par
jour. Les œufs subissent une maturation pour parvenir au stade de microfilaires qui sont libérées du
corps de la femelle et migrent vers les yeux.
5. Symptômes de l’Onchocercose :
Très souvent la maladie n’a pas de symptômes, mais l’infection oculaire donne toute sa gravité à la
maladie. Après l’inoculation, l’incubation dure 3 à 10 mois. Les autres manifestations sont :
c- Les engrais et les pesticides : sont toxiques et polluent les eaux souterraines, les eaux
courante et les rendent impropres à la consommation.
d- Les eaux dégouts : sont des eaux chargées de matières organiques et autres substances qui
ont un effet néfaste et peuvent causer des maladies.
Le pétrole : provenant du nettoyage des cuves des pétroliers est souvent jeté dans la
mer. Le pétrole est aussi jeté accidentellement en mer lors des naufrages des bateaux
pétroliers. Tous ces cas et même les raffineries de pétrole en mer contribuent à la
pollution de l’eau.
II- Les conséquences de la pollution de l’eau : à l’échelle planétaire, la principale
conséquence de la pollution de l’eau est une diminution de la quantité et de la quantité
d’eau potable que les hommes utilisent. La destruction de la faune (animaux marins) et
de la flore (végétaux marins) sur de grande surface.
Le problème des pluies acides est devenu préoccupant dans les pays industrialisés ces
dernières années. Ces dépôts acides présents dans l’eau de pluie causent la mort de
beaucoup d’être vivants dans les lacs en Europe et en Afrique.
III- Assainissement et protection de l’eau : les mers, les lacs et les eaux douces constituent
le milieu de vie de beaucoup d’être vivants. Les eaux souterraines constituent les sources
d’approvisionnement des populations en eaux potables. Pour protéger toutes ces eaux, il
faut :
Que les usines cessent d’être polluantes, traiter les eaux et les fumées rejetés ;
Eviter de jetés les ordures dans les rivières
Dans les villes, les ordures ménagères doivent être déposés dans les bassins appropriés qui
sont vidés au jour dans des endroits affectés à cet effet pour être régulièrement brulées ;
Les eaux utilisées après les activités humaines, doivent être dépollués avant leurs rejets dans
les rivières, marigots… ;
Pratiquer l’agriculture raisonnée en utilisant de préférence les engrais et les pesticides
biodégradables à la quantité strictement nécessaire et au moment opportun ;
Les zones de captages des eaux de boissons doivent avoir des périmètres de protection où
les activités humaines sont limités ;
Pour les puits, ils doivent être couverts ou entourés d’un mur pour que les animaux ne
puissent pas y tomber et polluer l’eau.
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre IV : Classification du monde vivant
Thème : classification du règne animal et du règne végétal
Titre : les critères de classification du c
Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir c’est quoi un critère de classification
- Citer les unités de classification
- Donner la classification systématique de l’homme
Matériels didactiques
- Image du tableau de classification du règne animal et du règne végétal sur une planche
murale, dans un téléphone, sur une copie…
Stratégies
- Observation du tableau de classification du règne animal et du règne végétal sur une planche
murale, dans un téléphone, sur une copie…
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Livre sciences de la vie et de la Terre (collection planète vivante) 7e A
Déroulement
Prérequis :
- Quelle est la dernière maladie vectorielle du programme de biologie 8e A ?
- C’est quoi l’onchocercose ?
Mise en situation :
- Qu’appelle-t-on unité systématique ?
- Le monde où nous vivons est constitué de combien d’être vivant dans le monde ?
Résumé :
1. Introduction : il existe une grande diversité des êtres vivants : Virus, bactéries, plantes à
fleurs, sans fleurs, invertébrés et vertébrés. Pour connaitre ces êtres vivants et les
nommer, les scientifiques ont procédé à leur classification. Ainsi la partie de la biologie qui
s’occupe de la classification des êtres vivants est appelé la Systématique ou Taxonomie.
2. Les critères de classification : la classification des êtres vivants est basée sur un certain
nombre de critères tels que : les critères de parenté, de ressemblance ou d’affinité. Tous
les êtres vivants ont été classés selon ces critères précités et on utilise des unités
systématiques ou taxons pour désigner les différents groupes. Ces unités sont :
REMERCIEMENT
Louange à ALLAHOU qui m’a guidé à ceci et qui m’a donner une
santé de fer jus qu'aujourd'hui, je n’aurai pas été guidé, si ALLAHOU
ne m’avait pas guidé. Merci de ta grâce, de ton amour, de ta
miséricorde, de ta fidélité et de ta bonté.
A mes parents, vous avez semé, arrosé, cela à pousser. Vous l'avez
gardé, protégé, vous avez pris soin de cette semence jusqu'à ce qu'elle
ait commencé à donner des fleurs. Vous étiez sûr des fruits que
donneront ces fleurs, vous aviez eu raison. Voici un des beaux fruits
aujourd'hui.
J'exprime ma reconnaissance envers vous qui m'ont apporté un soutien moral et intellectuel tout au
cours de ma démarche