Cours Introduction à La CEM ISIMM 2023
Cours Introduction à La CEM ISIMM 2023
Cours Introduction à La CEM ISIMM 2023
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INSTITUT SUPERIEUR D’INFORMATIQUQE
ET DE MATHEMATIQUES DE MONASTIR
Introduction à la
Compatibilité Electromagnétique
(CEM)
ING1
Spécialité: Électronique
Option: Microélectronique
Mourad BAIRA – ISIMM 2015
Qu’est ce que la C.E.M. ?
Au départ
Possibilité d’un appareil de fonctionner correctement en
présence d’un autre appareil ou d’un parasite externe.
Cohabitation lignes fort niveau (STEG, …) / bas niveau (liaisons informatiques)
Par extension
L’ensemble des techniques qui traitent de ces propriétés.
Vaste
domaine
Autoperturbation
Source Victime
Couplage
%
marge de
100%
compatibilité
marge d’immunité
marge d’émission
probabilité d’être gêné
probabilité de générer par ce niveau de
ce niveau de perturbation
perturbation
limite d’émission limite d’immunité niveau de
niveau de compatibilité perturbation en dB
Normalisation :
± ensemble de processus qui permettent de donner à des documents de
référence le statut de norme et de les publier.
Niveau mondial :
ISO : International Organisation for Standardisation
Partie électrique CEI : Commission Electrotechnique International
Niveau européen :
CEN : Comité Européen de Normalisation
Partie électrique CENELEC : Comité Européen de Normalisation Electrique
Niveau français :
AFNOR : Association Française de Normalisation
Partie électrique CEF : Comité Electrotechnique Français
Niveau Tunisien :
INNORPI : Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle
Partie électrique CET : Comité Electrotechnique Tunisienne (17 octobre 2007)
Identification du ou
des perturbateurs
Mécanismes de
couplages
Détermination des
niveaux de couplage
non
Perturbations?
oui
OK
Définition de
protections
%
phase de phase de phase de
100% conception test production
moyens coût
techniques
Pénétration de la
Conduction / rayonnement
perturbation dans les
connectique
boîtiers
Parasites sur
C.E.M. du composant
les composants
Analyse descendante
Remarque : Analyse ascendante rayonnement parasite
Mourad BAIRA – ISIMM 2015 13
Modes de couplage de parasites avec un véhicule
Champ parasite
Création de champs
parasites dans le véhicule
Flying laboratory
Logiciel d’analyse :
Logiciel d'optimisation
Couplage conduit :
Couplage rayonné :
RLC
Masse électrique
Masse mécanique
supplier
Mesures des
dysfonctionnements
Émissions parasites :
Liées à l'activité interne du composant (plusieurs milliers d'éléments logiques).
Émission parasite
conduite à travers les
lignes d'alimentation.
Méthodes Numériques
Effets Biologiques et Dosimétrie
Protection et Blindages
CEM des Systèmes Complexes
CEM des Transports :
Avionique
Automobile
Ferroviaire
Câblage et Lignes de Transmission :
Aéronautique et Spatial
Méthodes Numériques
Courants Porteurs en Ligne
Méthodes de Mesure
Chambres Réverbérantes à Brassage de Modes
Intégrité du Signal
Électronique de Puissance
Techniques de Mesure en Champ Proche
Moyens d’Essai
CEM des Composants
Parasites
Les parasites sont des tensions ou des courants variables et indésirables qui
sont superposés au signal utile, produit ou traité par un appareillage.
Contrairement au bruit de fond qui est une caractéristique physique propre à
tout circuit, les parasites sont transférés par le couplage intempestif d’un
circuit qui est leur source vers le circuit qu’ils perturbent.
Naturelles
Exemple :
- Orages.
- Activités solaires
- Bruits cosmiques
- interférences radio : panne des circuits de contrôle d'un avion due à un émetteur
radio puissant ou à des appareils électronique à l'intérieur de l'avion.
- effets biologiques :
- lignes à haute tension
- communication mobile
- radars
- Mise à la terre
- Filtrage
- Isolation
- Symétrisation (balancing)
- Conception du câblage
- etc.
Champ E
Chemin de propagation par
champ H
conduction ou par rayonnement
Source Victime
Courants
Susceptibilité parasites
Rayonnement et
conduction
Dans le second cas les perturbations sont rayonnées sous forme de champ
électrique et de champ magnétique.
Source
Victime
Tout système électrique/électronique pour fonctionner nécessite une source de tension continue ou
alternative:
A i
H =
m 2π d
λ
Champ PROCHE d=
2π
Champ LOINTAIN
λ λ
d< d>
2π 2π
Faraday,Coulomb,Amper,Lorentz,… Maxwell,Hertz,Marconi, ,…
Les lois de propagation des perturbations varient en fonction que l‛on se trouve loin ou proche de
la source d‛émission.
1
E∝
d3
1 1
E∝ 2 H∝
d d2 1
E∝
d
1
H∝
1 d
H∝
d3
1
E∝ 2
d
Zône de Fresnel
Le sens du champ magnétique est donnée par la règle du tire bouchon ou de la main droite.
• Champ magnétique
• Champs émis par une boucle
- Une boucle possède 3 composantes de champ: champ magnétique radial et
tangentiel, champ électrique.
- L‛expression de ces champs dépend de l‛angle par rapport l‛axe z.
- L‛expression ci-dessous sont données pour une boucle fermée.
A:aire
• Un flux d‛induction magnétique traversant une boucle ouverte induit une force
électromotrice (FEM) (Faraday):
dΦ
e=
dt
• Un flux d‛induction magnétique F traversant une boucle fermée induit une FEM
(Faraday)
• Cette FEM induit un courant qui génère a son tour un flux d‛induction
magnétique F1 qui tend a s‛opposer au flux d‛induction ɸ qui l‛a crée (Lenz).
d Φ1
e1 = −
dt
• La fem résultante est la somme des deux fem: E =e +e1
• Champ magnétique
𝝁𝝁𝟎𝟎 . 𝒊𝒊
𝑩𝑩 =
𝟐𝟐𝟐𝟐. 𝒅𝒅
𝝁𝝁𝟎𝟎 . 𝒊𝒊
𝑩𝑩 =
𝟐𝟐. 𝑹𝑹
R: rayon du spire
N: nombre de spires
𝝁𝝁𝟎𝟎 . 𝑵𝑵. 𝒊𝒊
𝑩𝑩 =
𝒍𝒍
l
Mourad BAIRA – ISIMM 2015 47
Rappels d‛électronique Electromagnétisme
• Inductance propre
• Inductance propre
𝝁𝝁. 𝑵𝑵𝟐𝟐 . 𝑺𝑺
𝑳𝑳 =
𝒍𝒍
Exercice 1
Les extrémités d’une bobine de 1000 spires de 5 cm de rayon sont reliées
à un galvanomètre. La bobine est amenée en 0.5 seconde dans un champ
uniforme dont les lignes d’induction sont parallèles à son axe et dont le
vecteur d’induction magnétique a pour intensité B=0.01 T. Calculez
l’intensité moyenne du courant induit sachant que la résistance du circuit
vaut 50 Ω.
– Rép. 3.14x10-3 A.
Exercice 2
Les deux bornes d’un galvanomètre à cadre mobile sont reliées aux deux
extrémités d’une bobine comprenant 1000 spires de 5 cm de rayon. Le
galvanomètre n’indique le passage d’aucun courant. Un aimant est
approché de la bobine : l’induction magnétique B à l’intérieur de la bobine,
qu’on suppose uniforme avant et après l’opération, varie de 0.1 T en 5
secondes. Quelle est la tension moyenne induite ? Sachant que le
galvanomètre donne une déviation de 10 divisions sur la règle graduée
quand il est traversé par un courant de 1 microampère, on demande de
combien sera la déviation moyenne du galvanomètre pendant l’approche
de l’aimant. Le fil de la bobine est en maillechort de résistivité 6.10-7 Ωm et
son diamètre vaut 4/10 mm. La résistance du galvanomètre est de 500 Ω.
– Rép. 0.157 V, 785 divisions.
Mourad BAIRA – ISIMM 2015 50
Rappels d‛électronique Electromagnétisme
Exercice 3
Sur un cylindre isolant ayant 10 cm de diamètre et 3 m de longueur, on
enroule régulièrement 1884 m de fil de cuivre dans lequel on fait passer un
courant de 1 A. On demande de calculer l’induction magnétique B au
centre 0 de cette longue bobine.
On place en 0, normalement à l’axe de cette longue bobine, une petite
bobine ayant 1 000 spires de 10 cm2 de section. Quelle est la tension
induite dans la petite bobine lorsqu’on fait varier le courant qui traverse la
longue bobine de 0 à 1 A en 1/100 de seconde, la variation de ce courant
se faisant proportionnellement au temps ?
• Signaux Périodiques
Structure Interne
Inductance Résistance
• intentionnelles (humaines)
• non intentionnelles (naturelles)
Tension d’amorçage:10KVolts
Une trentaine de fois par seconde en moyenne, la foudre frappe le sol habité de
la planète, générant pendant quelques micro-secondes des courants
typiquement 25000 ampères, mais pouvant atteindre 100 000 ampères et plus.
Mais les décharges atmosphériques vers le sol ne sont pas les seuls
phénomènes, il y a également les décharges entre des masses d’air (décharges
intra-nuages et entre nuages).
Par beau temps, le champ électrique au sol est de l’ordre de 100 à 150 volts par mètre. Sous
l'influence d’un nuage d’orage, il croît dans de fortes proportions : 10000, 20000 volts par mètre.
Le champ électrique s’accroît, avec un renforcement à proximité des objets dont la hauteur et la
forme facilitent l’effet de pointe.
Dans le cas le plus fréquent du coup de foudre descendant, l’amorce se fait dans un premier
temps par la formation d’un « traceur », canal ionisé se propageant par bonds de 30 à 50 mètres
vers le sol, et qui se ramifie. Les charges du nuage descendent le long de ce canal. A l’approche
du traceur, le champ au sol augmente encore, pouvant quelquefois atteindre quelque 300 000
volts par mètre.
Cela signifie qu’entre deux points proches situés à la surface du sol, va apparaître une différence de
potentiel : la tension de pas, responsable de la mort de nombreuses têtes de bétail (une vache peut
être électrocutée suite à la tension apparue entre les pattes avant et les pattes arrière).
Lorsqu’une ligne électrique aérienne est soumise sur une certaine longueur de son
parcours à une variation brutale de champ, elle développe donc par influence une
surtension qui va se propager de part et d’autre.
Une décharge entre nuage et sol ou entre nuages entraîne des champs électromagnétiques qui
engendrent sur les milieux conducteurs des tensions/courants dans une gamme de fréquence de
100Hz à 10 MHz.
Ces rayonnements peuvent être reçus par tout conducteur formant une antenne plus ou moins bien
adaptée, mais c’est sous forme de champ d’induction magnétique «champ H» agissant sur des
conducteurs formant une boucle de surface conséquente que son effet est le plus important.
1
féq =
π .tr
1 1
=U (V ) 0.16.I .ρ −
D 2 D1
100m 102m
• La foudre
• IEMN (Impulsion électromagnétique Nucléaire)
• Défauts dans les lignes d‛énergie
• Décharge électrostatique
• …
• Différentes types:
Avec :
r : distance en m
μ0 : perméabilité magnétique
μr : perméabilité relative
S : surface du contour ferme
- Exemple
- Deux pistes de circuits imprimes
• Exemple
- Deux pistes de circuits imprimes
• Classification
• Biologiques et matérielles
(
EHF = 2 sin 2π ×13.106 t )
(
E HF = 2 sin 2π × 25.106 t ) Piste longue et large
E DC = 9V (Face 1)
R = 1kΩ
RG = 50Ω Plan de masse
(Face 2)
(
EHF = 5 sin 2π × 20.106 t )
EDC = 2V
R = 50Ω
RG = 50Ω
(
EHF = 2 sin 2π × 25.106 t )
R = 2kΩ
π .ε 0 1
C= ( F / m) ε0 = ( F / m)
a 36π .10 9
a d ln 2
d
d<<h b e e<<b
d
h h
2.π .ε 0 π .ε 0 (1 + ε r )
C= ( F / m) C= ( F / m)
h 8.h b
ln 4 ln +
d b 4.h
e
b
h a
π .ε 0 (1 + ε r )
C= ( F / m) Si e<<b et b<<a
a
2. ln π
b
π .ε 0 Si e<<b
C= ( F / m)
a
ln π
b
d<<h b e e<<b
d
h h
µ0 h µ 0 (1 + ε r ) 8.h b
L= ln 4 ( H / m) L= ln + ( H / m )
2.π d 2.π b 4.h
FEM induite dans une boucle (Couplage inductif)
µ 0 l x2 µ 0 = 4π .10 −7 ( H / m)
M= ln ( Henry )
2.π x1
∆Ip
FEM induite = 2π × F × M × Ip ou FEM induite =M×
∆t
(
EHF = 2 sin 2π × 25.106 t )
1. Calculer l’inductance de la piste, comparer avec la formule approchée de l’inductance d’un fil.
2. Montrer que la résistance d’une piste de circuit imprimé d’épaisseur e=35 μm vaut
approximativement R = l 0.5.10 −3
d
3. Évaluer l’impédance de la piste de masse.
4. Calculer le courant délivré par le générateur.
5. Calculer la tension parasite aux bornes de la piste de masse.
Mourad BAIRA – ISIMM 2015 109
Exercice d’application
Couplage conducteur/plan de masse
(
E HF = 2 sin 2π × 25.106 t ) Piste longue et large
E DC = 9V
R = 1kΩ Capacité parasite
RG = 50Ω
Capacité parasite: C p = C pl + Ci
S
C pl = ε : capacité plane de 2 plaques séparées par un diélectrique de permittivité ε
e
Ci = 35.10 −12.D : capacité intrinsèque qui prend en compte les effets de bord.
Circuit imprimé double face : verre époxy εr = 4, épaisseur 1.5 mm
Surface S
1
ε0 = ( F / m)
36π .10 9
e
1. Calculer la capacité conducteur/plan de masse.
2. Calculer le courant parasite dans cette capacité.
3. Calculer la tension aux bornes de RG
a’
Piste parallèles:
mutuelle parasite M
(
EHF = 5 sin 2π × 20.106 t )
EDC = 2V
a :distance entre les deux pistes=2mm
a’ : hauteur de la boucle=57mm RG = 50Ω
L : largeur de la boucle=154mm
Formule de la diaphonie : D =VV /Vc : rapport de la tension victime sur la tension coupable.
µ0 L a'
M= ln1 + ( Henry ) µ 0 = 4π .10 −7 ( H / m)
2.π a
U induite = 2π × F × M × I ∆I
ou U induite =M×
∆t
Avec I :courant coupable
L
a
(
EHF = 2 sin 2π × 25.106 t )
R = 2kΩ
I induite = 2π × F × C × U ∆U
ou I induite =C×
∆t
Avec U : ddp coupable
Champ E
L=20cm, E=100V/m
EL2
Ip = en BF
100λ
Eλ
Ip = en HF
240
Champ H
E
= 120π = 377Ω
H
Soit un coup de foudre dont le courant maximum 70kA est atteint en 2μs. Le temps à mihauteur est
de 50μs. On donne la résistivité de la terre, ρ=1kΩ.m.
A) Un relais TNT se situe à 200m du point d’impact du coup de foudre. Entre le bâtiment et le
pilonne, il existe une boucle de 8m x 2,5m
1. Calculer la fréquence du coup de foudre.
2. Déduire la tension induite dans la boucle
3. Quels sont les risques encourus par le matériel électronique ?
4. Y’a-t-il lieu d’envisager des modifications ou des protections sur l’installation? Si oui lesquelles ?
Un plan de masse présente une très faible impédance tant qu'il reste
homogène. Une erreur fréquente est de fendre le plan de masse en y
plaçant par exemple une piste. Les courants circulant dans le plan
contournent alors cette ouverture.
Une d.d.p. apparaît entre les deux bords de la fente qui se comporte
alors comme une self série d’environ 1 nH / cm. Si la fente débouche
sur un côté du plan, la self équivalente est 4 fois plus importante et
devient ainsi égale à 4 nH/cm.
L’impédance entre deux points sur une tôle ne dépend pas de la distance
Application : Impédance d'un plan de masse sur une carte de 30 x 15 cm à 100 MHz ?
Cas n°1 – Plan de masse homogène :
Z◊ = 3,7 mΩ (voir abaque)
Z = 2*Z◊=7,4 mΩ
Cas n° 2 – Plan de masse coupé par une piste de 10 cm :
La carte coupée par une fente est équivalente à 2 carrés de 15 x 15 cm en série
avec une self :
Z = Z◊ + Zfente + Z◊
Z = 3,7 mΩ + L.ω + 3,7 mΩ avec L = 10 nH (10 cm x 1 nH/cm)
Z = 7,4 mΩ + 10.10-9 x 2 x π x 100.106
Z = 7,4 mΩ + 6,3 Ω !!…
Nous constatons à travers cet exemple que la présence d'une fente dégrade très
fortement l'impédance d'un plan en HF.
La topologie d’une carte numérique est beaucoup plus globale que pour
une carte analogique :
tout le monde dialogue avec tout le monde. La contrainte d’équipotentialité
est donc nécessaire sur l’ensemble de la carte. Un plan de masse et un plan
d’alimentation sont donc impératifs compte tenu des vitesses actuelles. Ne
pas oublier que le plan de masse ne doit pas être fendu !
Carte mixte : un seul plan de masse avec zonage des parties mixtes
La capacité d’une piste en bord de carte est donnée par l’abaque ci-
dessus. Elle correspond à la capacité d’une piste isolée par rapport à la
masse la plus proche.
Lorsque la piste est placée au cœur de la carte, sa capacité parasite vaut :
C = 0,1 . S / H
Avec C : capacité parasite (pF)
S : surface équivalente de la piste (cm2)
H : Distance entre la piste et la masse la plus proche (cm)
Courant perturbateur i :
ZC faible
ZC=1/jCω
Contrôle du chemin de retour
des perturbations
- Objectif, éliminer une perturbation qui arrive sur un fil par rapport a une
référence (masse,…).
• Ces condensateurs, toujours par deux, ont pour but de filtrer les courants de
mode commun en les déviant vers la terre. Ils sont d’égale valeur, l’un entre
phase et terre, l’autre entre neutre et terre. A haute fréquence, ils forment une
impédance réduite entre la terre et le secteur et dévient donc vers la terre les
courants de mode commun. Leur valeur habituelle est de quelques nF, et ils
sont de type dit « Y ». Leur valeur maximale autorisée est fixée par le courant
qu'ils peuvent laisser passer (0.5mA max)
• Les courants différentiels circulant dans ces deux inductances sont de même
amplitude mais opposés en phase. Au total, les contributions de chaque
bobinage s’annulent. Le flux magnétique est nul et l’inductance apparente
aussi. Bien sur, le sens des connexions est fondamental (repérage schéma
par le point sur chaque bobine).
Les ferrites
Augmenter l‛impédance des câbles
Les ferrites
Augmenter l‛impédance des câbles
Les ferrites
Augmenter l‛impédance des câbles
Les ferrites
Augmenter l‛impédance des câbles
Les parasurtenseurs
Objectif, écrêter les surtensions qui arrivent sur les signaux et sur les
alimentations.
Les parasurtenseurs
Les parasurtenseurs
Les tubes à décharge de gaz
Les parasurtenseurs
Les varistances et composants apparentés
- Une VDR est formée d'un disque d'une sorte de céramique semi-conductrice -
par exemple de l'oxyde de zinc semi-conducteur mélangé à d'autres oxydes.
Une métallisation sur chaque face permet la soudure des fils de connexion.
Elle est finalement enrobée d'une résine.
- Economiques et faciles à implanter, elles permettent de traiter les impulsions
de quelques joules à quelques centaines de joules. Elles sont bien adaptées au
traitement des perturbations d'origine industrielle sur les réseaux de distribution
d'électricité. leur capacité de quelques nF à quelques dizaines de nF.
Les parasurtenseurs
Les diodes de protection
Leur avantage essentiel est leur temps de réponse qui peut être très rapide.
Mais elles ne peuvent écouler de fortes énergies. On la voit donc comme un
composant complémentaire aux parafoudres. Elle permet en particulier de traiter
les transitoires très rapides dues aux décharges électrostatiques, à
condition toutefois que le câblage permette de tirer parti de ses performances :
liaisons très courtes en mode bifilaire de manière à réduire la surface de boucle.
Elles sont bien adaptées à la protection des lignes de transport d'information,
mais il faut tenir compte de la capacité de jonction qui n'est pas négligeable en
ce qui concerne les lignes à haut débit.
Les parasurtenseurs
Les parasurtenseurs
Les blindages
Classification
Le blindage est constitué d'une enveloppe conductrice que l'on met en place
autour de composants électriques pour constituer une barrière vis à vis des
influences électrostatiques, magnétiques, ou électromagnétiques.
On distingue :
Les blindages
Classification
Les blindages
Les blindages
Les blindages
Les blindages
Les blindages
Les blindages
Les blindages
Les blindages
Les blindages
Les blindages
Les blindages
Les blindages
Si on réalise la coupure en 50ns et qu’il y a environ 5m de câbles jusqu’aux ampoules, que vaut
la tension aux bornes de l’interrupteur? Que se passe-t-il ?
Pour parer à ce problème, deux solutions existent :
• limiter drastiquement la portion du câblage qui voit le di/dt, pour que l’inductance en série avec
le semi-conducteur qu’on éteint ne dépasse pas quelques dizaines ou centaines de nH
• utiliser une diode de « roue libre » :
Soit un circuit composé de deux pistes isolées galvaniquement. On définira la source de tension
comme étant le circuit perturbateur et la résistance comme étant le circuit perturbé ou cible. Il
existe entre ces deux pistes un couplage capacitif; on le modélisera par la capacité Cx.
• Calculer la capacité Cx dans le cas de deux pistes superposée. Chacune des pistes mesurant
10cm de long pour 1 mm de large. Les deux pistes sont séparées par un isolant de 1mm de
permittivité relative εr=4,6 (pour rappel ε0=8,8.10-12 F/m).
• En déduire la tension aux bornes de la résistance si le générateur fourni un signal carrée de
fréquence 20MHz et d’amplitude 1V.
• Tracer l’allure du signal parasite aux bornes de la résistance.
• Proposer deux solutions pour ce problème.
Pour un mètre
• dans un convertisseur de puissance, une piste de circuit imprimé (fr4) en cuivre a une
largeur de 1 mm. Sur une distance de 10 cm, elle est parcourue par le courant d’un
transistor de puissance.
• le transistor commute un courant de 10 A à 16 kHz. Le taux d’enclenchement est de 25%.
Les temps de montée et de descente est de 50 ns.
• Calculer et représenter la tension qui apparaît au bornes de cette piste
Maillage en volume,
par un câblage le plus
serré possible pour se
rapprocher d’une cage
de Faraday
• Diminuer la mutuelle
– Écarter les conducteurs
– En mode différentiel
• Parc champ E
– En mode commun
• Exemple
– routage d’un PCB de puissance
Résistance de la piste
1) Protections extérieures
• dispositifs de capture des décharges atmosphériques : effet de
pointe des paratonnerres
• Conducteurs de toiture et de descente
• Prise de terre
2) Protections intérieures
• Réduire les surfaces des boucles
• Utilisation de câbles blindés
• Utilisation de parafoudres : éclateurs, varistances (ZnO), …
• diodes
Nous pouvons utiliser sans risque que des systèmes électriques très
basse tension (TBT).
- Electronique : +/- 15 volts, 5 volts TTL, 3.3 volts
- Automatismes industriels : 24 ou 48 volts
- Téléphonie fixe : 48 volts
- les muscles moteurs commandés par le cerveau : les jambes, les bras.
- les muscles auto réflexes qui fonctionnent automatiquement, le cœur les
poumons.
Les brûlures
- Lors du contact avec des hautes tensions (> 1000 volts) la rupture
diélectrique de la peau (claquage et donc arc électrique) puis, suite à cette
rupture une nette diminution de l’impédance du corps humains entraînent
une augmentation du courant et plus d’effet Joules provoquant brûlures
internes et externes sur le trajet du courant.
Consignes
Couper le courant
En cas de chute
collier cervical et matelas coquille
Exercices
Exercices
Q1:
Q2:
Les solutions à retenir sont
• Mettre en place des protections mécaniques sur les éléments du circuit
pour éviter tout risque de contact de contact avec la tension
• Diminuer le niveau de tension à 24 [V]
• La mise en place d’un dispositif à même d’ouvrir immédiatement le
circuit en cas d’un courant de fuite supérieur à 30 [mA] est également
une excellente sécurité
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