Cours de L.F 2nde A4

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Leçons de français

2 A
nde

2021- 2022
Séquence I
Enseignant: M. BOTONGOGNO Année scolaire : 2021-2022 Classe : 2ndes Heure: 2h. Séquence 1 :
Nature : Lecture méthodique Titre: Étude de l'œuvre intégrale Les tribus de Capitoline de PC Ombeté Bella
Texte: L'incipit/prologue : « Mathieu était venu à Douala … comme si un secret les unissait », chapitre 1, pp. 7-8
SA : À la fin de cette leçon, l'apprenant, à partir des procédés linguistiques de son choix, montrera comment l'incipit dévoile l'ambition du
personnage principal Mathieu.
I- Lecture du texte
- Lecture magistrale - Lecture silencieuse
II- Observation du texte et formulation des hypothèses de sens
1- Situer le texte à étudier
2- Après avoir lu et observé cet incipit, quelles idées vous suggère-t-il ?
S'agirait-il :
- des portraits de Matthieu et de sa tante Jacqueline ?
- d’un récit à la 3ème personne ?
- d’une histoire qui va se passer entre Yaoundé et Douala ?
III- Analyse du texte
Elaborer une grille d'analyse qui ressortira :
- Quelques outils de langue pertinents
- les indices des outils choisis
- l'analyse de ces indices
- leur interprétation.
IV- Confrontation des résultats : Réponses des élèves + justification et amélioration.

Outils d'analyse Relevé d'indices Analyse Interprétation

L’énonciation et la Pas d'indices explicites des L’histoire est racontée par un Le narrateur veut nous
focalisation personnages et du narrateur. narrateur ayant un point de présenter des faits qu’il
Indices implicites du narrateur: vue omniscient. connaît en détail.
“semblait”, “faisait semblant”,
proposition incise.

Les caractérisant Portraits physiques, moraux et La tante de Matthieu est une


sociaux de Matthieu et de sa femme aimable sur laquelle il
tante. compte beaucoup pour
travailler à Douala.

L’imparfait de l’indicatif "était", "connaissait, unissait" On lit un récit. C’est la presentation d’une
vieille complicité entre
Matthieu et sa tante.

La toponymie Douala, Elig Belibi, Yaoundé, L’espace spatial Les événements se déroulent
entre Yaoundé et Douala.

V- Validation des hypothèses de sens : Les élèves guidés par l'enseignant, cochent les hypothèses de sens validées.
VI- Synthèse de lecture :
Dans un style réaliste, le roman s’ouvre sur des portraits élogieux de Matthieu et de sa tante. Le narrateur se sert d’un point de vue
omniscient et nous fait entrer dans les pensées du héros qui n’est pas très brillant dès le début.
VI- Prolongement
Après avoir analysé le texte, proposez-en deux axes de lecture.
Séquence didactique 1
Classe: 2ndeA4
Nature de la leçon : production écrite
Titre : l'apprentissage de la lecture méthodique
SA: l'apprenant devra identifier un outil d'analyse, d'en relever les indices en vue de les interpréter.
Corpus
Extrait de l'œuvre Les tribus de Capitoline de PC Ombete
" Mathieu était venu... Un secret les unissait"
Découverte de la situation problème
- Qu'allons-nous étudier aujourd'hui ?
- Qu'attend-t-on de toi?

Traitement
- observe les paratextes du texte quelles conclusions peux tu tirer?
- Après avoir lu ce texte fais une proposition de titre
- lis le texte une seconde fois en proposant à chaque fois un titre pour chaque séquence
- rassemble ces titres en deux et forme deux grandes idées. Comment les appelle t-on?
- Relève dans le texte les outils de langue pouvant justifier chaque axe et interprète les
Que constates tu?

Contenu
La lecture méthodique est une explication raisonnée et ordonnée d'un texte qui prend en compte les procédés
spécifiques de l'écriture du texte pour conduire ses analyses. Ses étapes sont :
- observation du texte ( majuscules accidentelles, récurrence des interrogations, des guillemets)
- hypothèse de sens
- lecture du texte
- Outils d'analyse : outils grammaticaux, orthographiques, lexicaux et typographiques utilisés dans le texte.
- - les indices textuels: ce sont des mots ou phrases qui renvoient aux éléments ci-dessus
- - l'analyse : cette étape est facultative. C'est le constat fait des indices relevés
- - l'interprétation consiste à donner la signification sémantique qui se cache derrière les indices

- la validation des hypothèses : elle consiste à retourner sur toutes les


NATURE DE LA LEÇON : Exercices écrits et oraux
TITRE : Le journal de lecture ou fiche de lecture
NIVEAU : 2nde DURÉE : 55mn.
SA : À la fin de la leçon, l’élève devra élaborer un journal de lecture d'une œuvre afin d'en garder un souvenir précis
Ressources: Les tribus de Capitoline, P.C Ombété Bella
I- Découverte de la situation- Problème
Observation de l'oeuvre
Qu'attend-on de l'élève à la fin de cette notion ?
II- Analyse de l'oeuvre
1- Quel est le titre de cette œuvre ?
2- En quelle année a-t-elle été publiée ? Par quelle maison d'édition ?
3- Combien de chapitres compte-t-elle? Quel est son genre littéraire ?
4- Qui en est l'auteur ?De quelle nationalité est-il?
5- Qui peut me parler de la vie de cet auteur ?
III- Confrontation
Les meilleures réponses sont consignées dans les cahiers des apprenants
IV- Formulation de la règle.
1- Définition.
Le journal de lecture est un document que le lecteur rédige au fil de sa lecture en s'interrompant plusieurs fois pour:
- faire le point,
- noter les éléments qui semblent importants ( nom des personnages, indices...)
- établir des relations avec d'autres œuvres.
2- Les éléments constitutifs d'un journal de lecture
Le journal de lecture est caractérisé par le contexte d'écriture notamment, le contexte de l'ouvrage fiché et la présentation de
l'auteur.
a) les références de l'oeuvre
Il s'agit d'indiquer :
* Le titre de l'oeuvre
* Le genre de l'oeuvre
* La date et lieu de publication
* La maison d'édition
* Le nombre de chapitres et de page.
b) les références de l'auteur
Il s'agit de connaître :
* Le nom et prénom de l'auteur
* Nationalité
* Date et lieu de naissance et de décès
* Sa caractérisation ( poète, romancier, dramaturge...)
* Son courant littéraire ( naturaliste, réaliste, surréaliste...)
*Les temps forts de sa vie
* Les œuvres principales
* Les thèmes abordés

3- le résumé de l'oeuvre
Il s'agit de donner un bref résumé sur le contenu de l'oeuvre, tout en mentionnant deux à trois expressions ou citations ayant
attiré votre attention.

V- PROLONGEMENT
Rédige le journal de lecture de l'oeuvre, Les tribus de Capitoline pour deux semaines.
Enseignant: M. BOTONGOGNO Année scolaire : 2021-2022 Classe : 2ndes Heure: 2h.
Séquence 1 : Lecture Méthodique : Extrait, chap.1: «Matthieu...»

S.A: À la fin de cette leçon, l'apprenant caractérisera l'esthétique de l'incipit de Les Tribus de Capitoline.
I- Lecture du texte
- Lecture magistrale - Lecture silencieuse
II- Observation du texte et formulation des hypothèses de sens
1- Situer le texte à étudier
2- Après avoir lu et observé cet incipit, quelles idées vous suggère-t-il ?
S'agirait-il :
- des portraits de Matthieu et de sa tante Jacqueline ?
- d’un récit à la 3ème personne ?
- d’une histoire qui va se passer entre Yaoundé et Douala ?
III- Analyse du texte
Elaborer une grille d'analyse qui ressortira :
- Quelques outils de langue pertinents
- les indices des outils choisis
- l'analyse de ces indices
- leur interprétation.

IV- Confrontation des résultats : Réponses des élèves + justification et amélioration.

Outils d'analyse Relevé d'indices Analyse Interprétation

L’énonciation et la Pas d'indices explicites des personnages et du L’histoire est racontée par un Le narrateur veut nous présenter
focalisation narrateur. Indices implicites du narrateur: narrateur ayant un point de des faits qu’il connaît en détail.
“semblait”, “faisait semblant”, proposition vue omniscient.
incise.

Les caractérisant Portraits physiques, moraux La tante de Matthieu est une


et sociaux de Matthieu et de femme aimable sur laquelle il
sa tante. compte beaucoup pour travailler
à Douala.

L’imparfait de "était", "connaissait, se o" On lit un récit. C’est la presentation d’une


l’indicatif vieille complicité entre
Matthieu et sa tante.

La toponymie Douala, Elig Belibi, Yaoundé, L’espace spatial Les événements se déroulent
entre Yaoundé et Douala.

V- Validation des hypothèses de sens : Les élèves guidés par l'enseignant, cochent les hypothèses de sens validées.
VI- Synthèse de lecture :
Dans un style réaliste, le roman s’ouvre sur des portraits élogieux de Matthieu et de sa tante. Le narrateur se sert d’un point
de vue omniscient et nous fait entrer dans les pensées du héros qui n’est pas très brillant dès le début.
VI- Prolongement
Après avoir analysé le texte, proposez-en deux axes de lecture.
SEQUENCE I Classe : 2nde A Nature de la leçon : langue
Titre de la leçon : les facteurs et les fonctions de la communication Durée de la leçon : 55 mn
SA : A la fin de la leçon, l’apprenant devra distinguer les différents éléments nécessaires d’une communication efficace.
Corpus :
Je t’aime Mathieu. Ce que je ressens pour toi, je ne l’ai jamais vécu avec quelqu’un d’autre avant. Et je suis tellement contente que tu
m’aimes aussi. Je me suis rendu compte que tu m’acceptes dans ta maison et que tu ne fréquentes aucune fille. Je savais que tu allais me
faire la proposition d’aujourd’hui. Et j’aimerais être ta femme. Mais je sais que mon père ne peut accepter que j’épouse un homme qui n’est
pas bamiléké. Il n’acceptera jamais.
P.C Ombété-Bella, les
tribus de capitoline
Etapes Contenus Activités Durée
d’apprentissage
Découverte Lecture - Lire attentivement le 5min
de la situation texte
problème
Traitement de Réponse aux questions - Qui parle dans le 15 min
la situation texte ? A qui s’adresse-
problème t-il ?
- Quels sont les marques
de celui qui parle et de
celui à qui on parle
dans le texte ?
- De quoi parle le texte ?
- Par quel moyen celui
qui parle transmet -il
son message ?
- Quel est le message qui
est transmis dans ce
texte ?
Confrontation Présentation des productions d’élèves avec justification des choix, découverte des erreurs, Quels sont les réponses 10 min
des résultats corrections, mise au point. justes et pourquoi ?
Formulation La communication consiste à transmettre des informations ou messages à un ou plusieurs Quels sont les éléments 15 min
de la règle personnes oralement ou par écrit. Pour qu’une communication soit possible, 6 éléments doivent et les fonctions de la
être réunit, et à chaque élément, correspond une fonction communication ?

Les facteurs de la communications Les fonctions de la communication

1- Emetteur 1- Fonction émotive ou expressive


C’est celui qui parle, il émet une Elle est centrée sur l’émetteur, qui exprime
information, on le reconnait à travers les à travers elle ses émotions, ses sentiments,
indices de la 1ere personne et ses dérivés (je - ses pensées…. Elle se reconnait à travers :
me -moi -nous -j’-nos…) la fréquence des indices de la 1ere personne,
les phrases exclamatives, un vocabulaire qui
2- Le récepteur décrit les sentiments
Celui qui recoit l’information. On le 2- La fonction impressive ou
reconnait à travers la 2e personne et ses conative
dérivés (tu – te – toi- vous – vos ….) Elle est centrée sur le récepteur et exprime
l’impact de l’émetteur sur ce dernier, elle se
3- Le message reconnait à travers : la prédominance des
C’est l’ensemble des informations marques de la 2e personne, la présence des
transmisses pendant la communication temps verbaux comme l’impératif
4- Le canal 3- La fonction poétique
C’est le moyen ou le support par lequel Elle est centrée sur le message et se
l’information est transmise. Cela peut être le caractérise par : les figures de style, les jeux
téléphone, la voix, le tam-tam, la radio, la de sonorités, tout ce qui constitue la forme
télévision de message.
5- Le code 4- La fonction phatique ou de
C’est la langue ou le moyen utilisé pour contact
transmettre l’information Elle est centrée sur le canal et permet de
6- Le référent maintenir le lien entre les interlocuteurs.
C’est ce dont on parle dans le texte. On Elle concerne tous les éléments qui
distingue interpellent l’attention du récepteur
- Le réfèrent textuel : qui est le 5- La fonction métalinguistique
thème du message Elle est centrée sur le code, le langage. Elle
- Le réfèrent situationnel : qui permet d’expliquer et de définir le sens des
renvoie au cadre spatio-temporel différents termes ignorés par le récepteur.
6- La fonction référentielle
Elle est centrée sur le réfèrent ou le
contexte ; elle permet de transmettre les
informations et permet à celui qui s’exprime
d’apporter des renseignements sur le
contexte, le lieu, le moment.

Le schéma de la communication

Réfèrent

Emetteur Message Récepteur

Code

Canal

Consolidation Nous allons te marier. 10min


C’est notre devoir de te
marier comme cela a
toujours été le devoir de
la communauté de marier
ses enfants. Mais, si à
l’exemple de certains
jeunes gens
d’aujourd’hui, tu crois
que tu peux mener à bien
tout seul, les affaires de
ton propre mariage, nous
sommes prêts à te laisser
les mains libres, et à ne
plus nous occuper de toi
dans ce domaine-là. La
seule chose que nous
allons te demander, c’est
si tu consens à ce que ton
mariage soit pris en main
par les anciens du village,
ou si, au contraire, tu
estimes que c’est une
affaire qui ne regarde que
toi, et dont nous aurions
tort de nous occuper.
Réponds-nous, fils sans
peur ; réponds
franchement ; tu
es libre de choisir ton
propre chemin.
Francis BEBEY ; le
fis d’Agatha Moudio
Relever les éléments de la
communication de ce
texte, donner sa fonction
dominante et faire le
schéma de la
communication
Séquence didactique 1
Classe: 2ndeA4
Durée : 55minutes
Nature de la leçon : langue française
Titre: texte narratif : caractéristiques et fonctions
SA: l'apprenant à la fin de cette leçon devra caractériser un texte narratif en vue de mieux le comprendre
Corpus
J'étais enfant et je jouais près de la case de mon père. Quel âge avais-je en ce temps là? Je ne me rappelle pas
exactement. Je devais être très jeune encore : cinq ans, six ans peut être. Ma mère était dans l'atelier, près de mon
père, et leurs voix me parvenaient, rassurantes, tranquilles, mêlées à celles des clients de la forge et au bruit de
l'enclume.
Brusquement j'avais interrompu de jouer, l'attention, toute mon attention, captée par un serpent qui rampait autour
de la case; et je m'étais bientôt approché. J'avais ramassé un roseau qui traînait dans la cour- il en traînait toujours,
qui se détachait de la palissade de roseaux tressés.
J'enfonçais ce roseau dans la gueule de la bête. Le serpent ne se dérobait pas: il prenait goût au jeu, il l'avalait
comme une proie, avec la même volupté, me semblait-il les yeux brillants de bonheur, et sa tête petit à petit se
rapprochait de ma main...
Je riais, je n'avais pas peur du tout, et je crois que le serpent n'eût plus beaucoup tardé à m'enfoncer ses crochets
dans les doigts si, à l'instant, Damany, l'un des apprenants ne fût sorti de l'atelier. L'apprenti fit signe à mon père et
presque aussitôt je me sentis soulevé de terre: j'étais dans les bras d'un ami de mon père...
Camara Laye, L'enfant noir 1953
Découverte de la situation problème
- Qu'allons-nous étudier aujourd'hui ?
- Qu'attend-t-on de toi à la fin de cette leçon ?

Traitement
- Qui parle dans le texte? Relève les marques de sa présence
- est-il dans l'histoire qu'il raconte ou témoin ??
- montre que ce texte est du type narratif
Quelle est la fonction de ce texte?

Confrontation
Réponses justes des apprenants.

Contenu
Un texte narratif est une histoire réelle ou fictive racontée par un narrateur à la première ou troisième personne selon
qu'il est impliqué ou non dans l'histoire.
Un texte narratif décrit une succession des faits qui s'enchaînent. Il se caractérise par les verbes d'action et de
mouvement qui indiquent la progression de l'histoire à laquelle participent un ou plusieurs personnages, les
compléments circonstanciels de lieu et de temps. Le passé simple accompagné de l'imparfait, le passé antérieur, le
plus que parfait et le présent pour actualiser les faits.
Un récit fait appel à une situation qui évolue. Cette transformation peut être plus ou moins codifiée sous la forme
d'un découpage traditionnel appelé schéma narratif. On distingue :
- Une situation initiale ;
- Un élément perturbateur ou déclencheur ;
- Des péripéties ( actions) séries de réaction à cette perturbation ;
- Un élément de résolution : c'est la force équilibrante qui vient stabiliser la transformation ;
- Une situation finale (dénouement) qui clôt le récit.
Pour raconter une histoire, le narrateur adopte un point de vue encore appelé focalisation. On distingue ainsi:
- un point de vue interne: le narrateur est présent dans l'histoire qu'il raconte à travers les pronoms personnels de la
première personne
- le point de vue externe : il est hors de l'histoire qu'il raconte. Il est témoin. Il est neutre et objectif.
- le point de vue omniscient : le narrateur sait tout des personnages. Il sait tout du passé, du présent, de l'avenir et de
la psychologie des personnages.
Le texte narratif a plusieurs fonctions
- la fonction informative: rapporter des faits réels ;
- la fonction fictive : raconter des évènements imaginaires ;
- la fonction symbolique : consiste à communiquer un message dont le sens doit être interprété ( fable, mythe...) ;
- fonction argumentative: le récit peut servir d'exemple, de preuve pour convaincre.

Consolidation
Soit la fable de La fontaine, le corbeau et le renard ; montre que c'est un texte narratif et précise sa fonction.
Classe : 2ndes Heure: 55 min. Séquence 1 :
Notion: Langue française
Titre: Les connecteurs logiques

S.A: À la fin de cette leçon, l'apprenant indiquera les valeurs d'emploi des connecteurs logiques en fonction de leur
contexte d'emploi

Activités d'apprentissage

Texte:
Les brigands ont défoncé les portes du marché et ont emporté des marchandises. Ces portes pourtant sont faites en
acier ou en fer. Les serrures de ces portes et leurs targettes sont assez solides mais pas autant pour décourager les
voleurs. Les gardiens du marché seront poursuivis car ils dormaient au moment du vol. Alors, ils ne se sont pas
rendus compte de la présence de ces malfaiteurs.
INÉDIT

I-Découverte de la situation problème

-Observation et lecture du texte


-Qu'est-ce qu'on attend de toi à la fin de cette leçon ?
II-Traitement de la situation problème
* Quel est la nature des mots soulignés du texte ?
* A quoi servent-ils dans le texte ?
* Quel est le sentiment exprimé par chacun d'eux ?

III-Confrontation
Les meilleures réponses sont consignées dans les cahiers des apprenants
IV-Formulation des règles
1- Définition

Un texte est généralement constitué d'un ensemble de phrases qui véhicule chacune une idée. Ces idées sont reliées
entre elles par des mots ou groupes de mots qu'on appelle connecteur. Dans un texte argumentatif, les connecteurs
logiques sont des conjonctions de coordination ou de subordination ; des adverbes ou locutions adverbiales ;
groupes de mots. Les connecteurs logiques sont des termes qui permettent de relier les différentes idées.
Exemple : je demande trop aux blancs mais pas assez aux nègres. (Opposition)
2- Les différents connecteurs logiques
On classe les connecteurs logiques en fonction de leurs valeurs sémantiques. Ainsi, on distingue les connecteurs
logiques suivants :
a- Les connecteurs à valeur d'opposition
Il s'agit des connecteurs logiques qui permettent de relier deux idées opposées. C'est le cas de: mais, cependant,
portant, et, alors que, tandis que, or...
Exemple : cette année scolaire est très difficile alors que la précédente m'a paru facile.
b- Les connecteurs à valeur additive
Ce sont les connecteurs logiques qui permettent d'énumérer les idées. Nous pouvons citer: et, ensuite, d'abord, en
outre,enfin, de même, de plus...
Exemple : les serrures des portes et leurs targettes
c- Les connecteurs à valeur explicative ou exprimant la cause
Ce sont les connecteurs qui donnent les raisons, les preuves ou les actions d'un événement. Nous pouvons citer : car,
parce que, en effet, sous-prétexte, étant donné, puisque, comme...
Exemple : les élèves ont eu de mauvaises notes parce que le devoir était difficile
d- Les connecteurs à valeur d'alternative ou de choix
L'alternative renvoie au choix. Les connecteurs qui marquent l'alternative sont: ou, ou bien, soit...soit
Exemple : les portes sont faites en acier ou en fer
e- Les connecteurs logiques à valeur consécutive
Ce sont les connecteurs qui expriment le résultat d'une action ou la conséquence d'un fait. Nous pouvons citer: et,
alors, voilà pourquoi, c'est pourquoi, donc, si bien que...
Exemple : il n'a pas fait ses devoirs et il a été puni
f- Les connecteurs à valeur de concession
La concession est une forme d'opposition. On parle de concession lorsqu'une cause ne produit pas le résultat
attendu. Les connecteurs qui marquent exclusivement la concession sont: bien que, quoique, malgré, même si,
certes, et ...
Exemple : cet élève à mal travailler et il a réussi

V-Consolidation
Indique la valeur d'emploi des connecteurs logiques dans ces phrases :
1- il n'a pas respecté le règlement intérieur, c'est pourquoi il a été renvoyé.
2- même s'il est riche, je ne l'épouserai pas
3- les brigands ont défoncé la porte mais n'ont rien emporté.
Enseignant: M. BOTONGOGNO Année scolaire : 2021-2022 Classe : 2ndes Heure: 55 min.
Séquence 1 : production écrite : Thème, thèse, argument

S.A: À la fin de cette leçon, l'apprenant formulera une thèse et des arguments à propos d'un thème.

1. Découverte de la situation problème


Corpus
On aimait tellement Roger à Beedi qu’il fallait tourner mille fois sa langue dans sa bouche avant de le contrarier.
Simon aurait pu lâcher l’affaire, mais le regard des autres (surtout celui de Mabingo à qui je devais piquer la place)
l’avait encouragé à insister, quoique mollement.
« Je voulais seulement te demander, avait commencé Simon : est-ce que t’es sûr que Johnny sait pousser un ballon.
Eh ? On ne l’a jamais vu jouer au foot ici-là. Et nous savons tous qu’il n’aime pas ça. Est-ce qu’on va le forcer à jouer
avec nous ? Je te rappelle, ah Roger, que Jean, c’est aussi mon petit frère. Ce n’est donc pas une question de jalousie
ou quoi-quoi-quoi. Francho, à ta place, je ne le prendrais pas dans mon équipe. Jean peut faire mille autres choses,
oui, oui, mille autres choses, mais pas du foot. I swear ! Avec lui, c’est la défaite assurée. »
Max Lobé, Loin de Douala, éd. Zoé, 2018.
Questions :
a. Quel est le titre de cette leçon ?
b. Qu'est-ce qu'on attend de toi à la fin de cette leçon ?

2. Traitement de la situation problème


a. Quel est le thème principal de ce texte ? Comment l'as-tu trouvé ?
b. Quelle est l'opinion de Simon à propos de Johnny ?
c. Quels arguments donne-t-il pour prouver sa thèse ?

3. Confrontation

4. Formulation des règles

INTRODUCTION
Le texte argumentatif est constitué d'un thème, d'une thèse, des arguments et des illustrations. Dans cette leçon, il
est question de définir ces différents éléments et de pouvoir les repérer dans un texte.

I. LE THÈME
Le thème est le sujet traité dans une argumentation. Il est la réponse à la question :«de quoi/de qui parle-t-on dans
ce texte ?». Le champ lexical dominant est un indice incontournable pour identifier le thème.

II. LA THÈSE
La thèse désigne le point de vue, l'opinion ou l'avis de l'argumentateur à propos du thème. La thèse est la réponse
aux questions suivantes ainsi qu'à leurs variantes : « Que pensez-vous de … ?», «Quelle est votre opinion par
rapport à … ?». Elle peut se rédiger en une seule phrase dans un paragraphe. On distingue deux types de thèse: la
thèse défendue et la thèse combattue.

La thèse défendue est la thèse que l'argumentateur estime correcte, fondée, exacte, bonne à faire diffuser.
La thèse combattue est celle du camp d'en face. C'est l'opinion de celui envers qui on montre son désaccord. Dans ce
cas, l'argumentateur développe une argumentation qui prouve que cette opinion est sans fondement, sans valeur, ou
pas du tout la meilleure solution à un problème.

III. LES ARGUMENTS


Les arguments sont des idées pour démontrer l'exactitude de la thèse. L'argument est la réponse à la question à la
question « en quoi cette thèse est-elle à combattre ou à défendre ?». Les arguments sont des justificatifs de la thèse.
Dans les paragraphes les plus simples, il est recommandé de n'y mettre qu'un seul argument par paragraphe.

IV. LES EXEMPLES


Les exemples servent à expliquer une idée, à préciser une notion générale en exposant un cas particulier. Ils
prouvent, ils authentifient une affirmation. Les différents types d’exemples sont : le témoignage. Un fait vécu par un
autre personnage vient appuyer le propos. La preuve. Un fait précis confirme des propos qui pourraient être
contestés. La référence. L’œuvre, la renommée d’un écrivain, donnent du poids à ce qui est dit. Les chiffres. Ils
traduisent un fait en valeur (chiffres réels, date, pourcentage). Le cas particulier. Un cas particulier illustre, rend
plus concrète une idée générale.

LE PARAGRAPHE ARGUMENTATIF
Il contient le plus souvent trois étapes : il expose un argument, il explique ensuite cet argument, il illustre
l’argument. Cette organisation est la plus claire ; elle n’est toutefois pas la seule : un paragraphe peut aussi
commencer par un exemple.

5. Consolidation
Dans un paragraphe argumentatif ayant une thèse, des arguments et des exemples réponds à la question suivante.
L'immigration est-elle une bonne chose ?
SEQUENCE I Classe : 2nde A Durée de la leçon : 55 mn
Nature de la leçon : production d’écrit
Titre de la leçon : les stratégies argumentatives : convaincre et persuader
SA : A la fin de la leçon, l’apprenant sera capable de différencier les arguments convaincants des persuasifs et de les utiliser
dans les productions d’écrits
Corpus :
Texte 1 : Je suis contre parce qu’il y a un ministre des sports et qu’il n’y a pas un ministre du bonheur (on n’a pas fini de
m’entendre parler du bonheur qui est le seul but raisonnable de l’existence). Quant au sport, qui a besoin d’un ministre (pour un
tas de raisons, d’ailleurs, qui n’ont rien à voir avec le sport), voilà ce qui se passe : quarante mille personnes s’assoient sur les
gradins d’un stade et vingt-deux types tapent du pied dans un ballon. Ajoutons suivant les régions un demi-million de gens qui
jouent aux concours de pronostics ou aux paris sportifs, et vous avez ce qu’on appelle le sport. C’est un spectacle, un jeu, une
combine.
Jean GIONO, Les terrasses de l’Iles d’Elbe, 1976
Texte 2 : « Je viens vous dire ceci : moi Grande Royale, je n’aime pas l’école étrangère. Je la déteste. Mon avis est qu’il faut
envoyer nos enfants cependant. » (…). L’école où je pousse nos enfants tuera en eux ce qu’aujourd’hui nous aimons et
conservons avec soin, à juste titre. Peut-être notre souvenir lui-même pourra-t-il en eux. Quand ils nous reviendront de l’école,
il en est qui ne nous reconnaîtrons pas. Ce que je propose c’est que nous acceptions de mourir en nos enfants et que les étrangers
qui nous ont défaits prennent en eux toute la place que nous aurons laissée libre. Cheikh Hamidou
Kane, L’aventure ambiguë, Ed. Julliard, 1961
Etapes Contenus Activités d’apprentissage Durée

Découverte et mise Lecture - Lire attentivement les textes 5min


en relief de la
situation problème
Analyse du Réponse aux questions - Quel est la nature de ces textes ? 15
corpus et - Quelle est la thèse que le narrateur soutient min
production dans le 1er texte ? et dans le deuxième
texte ?
- Quel est l’intention de l’auteur dans le 1er
texte ? et dans le 2e texte ?
- Donner un argument pour chaque texte
Confrontation des Présentation des productions d’élèves avec Quels sont les réponses justes et pourquoi ? 10
résultats justification des choix, découverte des erreurs, min
corrections, mise au point.
Formulation de la Argumenter consiste à soutenir ou à contester une 15
règle opinion, une thèse sur un thème ou un sujet, mais min
également à agir sur le destinataire en cherchant à le
convaincre ou à le persuader. Convaincre et persuader
sont deux démarches différentes qui entrent dans le
cadre de l’argumentation.
1- Convaincre un interlocuteur à un but bien
précis, c’est amener cette personne à penser
comme soi. Le locuteur pour convaincre, utilise
les exemples clairs illustrant les arguments :
références historiques, littéraire, anecdote, les faits
d’actualité… le locuteur s’adresse à la raison
(faculté de l’homme qui lui permet de juger, de
connaitre, d’agir) du destinataire. Exemple. Texte1
2- Persuader c’est entrainer l’adhésion d’un
interlocuteur à une thèse. Le locuteur ici cherche à
émouvoir, à impressionner, apitoyer ou effrayer du
destinataire. Il s’adresse à ses sentiments, à son
imagination.
Exemple texte 2
Consolidation 1- Rédige un paragraphe de 10 lignes dans 10mi
lequel tu essaies de convaincre ta sœur sur n
les bienfaits de la lecture.
2- Rédige un paragraphe de 10 lignes dans
lequel tu persuades ta voisine que le
tribalisme est une mauvaise chose.
SEQUENCE I Classe : 2nde A Durée de la leçon : 55 mn Nature de la leçon : production d’écrit
Titre de la leçon : les stratégies argumentatives : défendre/réfuter/illustrer/exemple/anecdotes
SA : A la fin de la leçon, l’apprenant devra défendre un point de vue, l’illustrer par des exemples, anecdotes et de les utiliser dans les
productions d’écrits
Corpus :
Ce qui frappe en Afrique, c’est qu’il ya un monde de femmes en marge de celui des hommes. Les femmes prennent leur repas à part, se mettant ensemble
au moment des causeries en famille, se regroupant au même endroit dans les cercles autour des danseurs. La division du travail laisse aux hommes les tâches
qui requièrent audace et vigueur musculaire. Et réserve aux femmes les travaux exigeant la patience, comme la cueillette, la préparation des aliments, etc.
chez les Warega du Congo, les femmes s’occupent du ramassage du bois et de la récolte, de la cuisine, de la fabrication de l’huile, de la petite pêche, de la
poterie. Les hommes assurent le défrichement, la chasse, la grande pêche, la construction, l’extraction du minerai de fer. De même chez les Baluba (Congo).
Parfois, cependant, la différenciation biologique des rôles économiques ne peut pas jouer. On voit ainsi dans certains pays, les femmes s’adonner à des
travaux physiques dépassant manifestement leurs forces, par exemple les travaux agricoles. Souvent aussi, les femmes après avoir apporté à manger aux
hommes dans les champs, ils s’attardent en brousse à ramasser du bois. Elles rentrent au crépuscule avec sur la tête des fagots impressionnants. Elles apportent
de l’eau tiède pour les hommes. Ceux-ci rapportent un petit tronc d’arbre sur l’épaule (car d’ordinaire un homme ne porte pas de fardeau sur la tête). Ou un
sac de termites pour la volaille. La femme devra encore s’occuper du repas du soir. JOSEPH KI- ZERBO, Le monde Africain, Ed. Hatier.
Etapes Contenus Activités d’apprentissage Durée

Découverte et Lecture - Lire attentivement le texte 5min


mise en relief
de la situation
problème
Analyse du Réponse aux questions - Quel est la nature de ces textes ? -Quel est le thème 15 min
corpus et de réflexion
production - Quelle est la thèse que le narrateur ?
- Donner 2 arguments utilisés par l’auteur pour
justifier sa thèse ?
- Donner deux exemples
- Donner 2 arguments qui rejettent la thèse de
l’auteur ?
Confrontation Présentation des productions d’élèves avec justification des Quels sont les réponses justes et pourquoi ? 10 min
des résultats choix, découverte des erreurs, corrections, mise au point.
Formulation - Défendre un point de vue ou une thèse c’est soutenir, prouver 15 min
de la règle par le raisonnement qu’un point de vue est fondé.
Exemple : Les femmes prennent leur repas à part
- Réfuter : vise à contester, à nier ou à contredire une thèse
opposée. Réfuter une thèse consiste aussi à insister et mettre
l’accent sur une faille importante dans l’argumentation
adverse.
Exemple (prendre l’exemple des élèves)
- Les exemples : ils viennent appuyer les arguments en les
illustrant. Un bon exemple peut être une référence historique,
littéraire, un fait d’actualité, une anecdote, une citation, une
expérience…
Exemple : par exemple les travaux agricoles
- Pour illustrer ou éclairer ses arguments le locuteur utilise des
exemples
- Une anecdote : c’est une histoire courte, spontanée et souvent
improvisée d’un évènement particulier raconté selon un point
de vue personnel. Elle peut être sérieuse, ou alors
humoristique
Consolidation -Relever le thème, la thèses , deux arguments et les 10min
exemples dans ce texte.
Cent ans plus tard, le Noir n’est toujours pas libre. Cent ans
plus tard, la vie du Noir est encore terriblement handicapée par
les menottes de la ségrégation et les chaînes de la
discrimination. Cent ans plus tard, le Noir vit à l’écart sur son
îlot de pauvreté au milieu d’un vaste océan de prospérité
matérielle. Cent ans plus tard, le Noir languit encore dans les
coins de la société américaine et se trouve exilé dans son
propre pays. Au lieu d’honorer son obligation sacrée,
l’Amérique a délivré au peuple Noir un chèque en bois, qui est
revenu avec l’inscription “ provisions insuffisantes ”. Mais
nous refusons de croire qu’il n’y a pas de quoi honorer ce
chèque dans les vastes coffres de la chance, en notre pays.
Aussi, sommes-nous venus encaisser ce chèque, un chèque qui
nous donnera sur simple présentation les richesses de la liberté
et la sécurité de la justice.
Séquence II
Lecture méthodique.
Extrait de Les tribus de Capitoline « Capitoline…Tribu que lui » pp51-53.
SA. Donner le sens au texte à partir des hypothèses de lecture.
1. Observation du texte.
2. Lectures.
3. Émissions des hypothèses
a. Il s’agirait du tribalisme
b. La peur d’aimer un étranger
c. L’amour
d. La peur de présenter un étranger (ewondo) à sa famille
4. Analyse du texte
5. Validation des hypothèses
6. Synthèse

Élaboration de la grille de lecture


Entrées Indices Analyse Interprétation
Le vocabulaire lié au « un ewondo, son père la C’est mots et expressions Ce vocabulaire renvoie au
tribalisme tuérait » « un homme sont liés au vocabulaire du sentiment qu’éprouve la
Bafang, homme d’affaires », tribalisme famille de Capitoline vis-à-
« gars de bandjoun », «les vis de ceux qui Pas à leur
filles bafang sont clan.
méchantes », « son père ne
voulait pas d’un gendre qui
ne soit pas
bamileké », « épouse un
bafang de préférence comme
eux »

Les interrogations « Un ewondo ? », « l’avait-ce Ces phrases ici relevées sont Ces interrogations
Jamais été du reste ? », des interrogations rhétoriques nous montrent
« pourquoi pas ? » rhétoriques. l’état d’esprit de la jeune
Capitoline, elle a peur
d’aimer et présenter son
amoureux à sa famille qui
n’appartient pas à leur clan.

IV. Validation des hypothèses


1. Le tribalisme
2. La peur de présenter un étranger à sa famille comme futur genre
3. L’amour

V. Synthèse

La famille de Capitoline est tribalisme, elle éprouve peut-être des sentiments pour un étranger (ewondo), elle
est embarrassée, car elle ne sait vraiment comment s’y prendre pour présenter cet homme qui appartient à un
autre clan à son père.
Enseignant : M. Sébastien Brice Bengono
Année scolaire : 2021-2022 Classe : 2nde A Heure: 55min
Séquence didactique 2
Nature de la leçon : Lecture méthodique
Titre: Étude de l'œuvre intégrale Les tribus de Capitoline de Pierre Célestin Ombeté Bella
Texte: "Tamara Ngongang était une jeune fille... Confiante.", chapitre 4, P56.
S.A: À la fin de cette leçon, l'apprenant, à partir des procédés linguistiques de son choix, montrera comment le personnage
Tamar conçoit la vie afin d'en tirer une leçon.
I- Lecture du texte
- Lecture magistrale
- Lecture silencieuse
II- Observation du texte et formulation des hypothèses de sens
1- Situer le texte à étudier
2- Après avoir lu et observé le texte, quelles idées vous suggère-t-il?
S'agirait-il :
- de la description de Tamar?
- du rêve de Tamar?
- des origines de Tamar?
- Des échec de Tamar?
- De la philosophie de vie de Tamar ?
III- Analyse du texte
Elaborez une grille d'analyse qui ressortira :
- Quelques outils de langue pertinents
- les indices des outils choisis
- l'analyse de ces indices
- leur interprétation.
IV- Confrontation des résultats : Réponses des élèves+ justification et amélioration.
Outils d'analyse Relevé d'indices Analyse Interprétation
Les caractérisants "jeune fille", "consciente", "était Description morale et Tamar est consciente qu'elle n'a
fière", "son superbe teint noir", "ses physique pas une grande beauté, mais est
grands yeux", "confiante" fière d'elle.

Le mode "trouverait", "fonderait" Le mode du rêve Tamar rêvait comme toute bonne
conditionnel fille d'avoir un mari et de fonder
une famille.

Le type de phrase "Sa philosophie résidait dans la foi La phrase déclarative L'auteur montre l'optimisme de
en une sorte de destin." Tamar.

V- Validation des hypothèses de sens : Les élèves guidés par l'enseignant, cochent les hypothèses de sens validées.
VI- Synthèse de lecture :
Fille ne bénéficiant pas d'une grande beauté, Tamar est optimiste. Elle est fière de ce qu'elle est et ne perd pas l'espoir
d'avoir un mari et de fonder une famille.
VI- Prolongement
Après avoir analysé le texte, proposez-en deux axes de lecture.
Enseignant : M. Sébastien Brice Bengono
Année scolaire : 2021-2022 Classe : 2nde A Heure: 55min
Séquence didactique 2
Nature de la leçon : Lecture méthodique
Titre: Étude de l'œuvre intégrale Les tribus de Capitoline de Pierre Célestin Ombeté Bella
Texte: L'épilogue : "Mathieu était venu à Douala... La fête avait commencé.", P157-158.
S.A: À la fin de cette leçon, l'apprenant, à partir des procédés linguistiques de son choix, montrera que le rêve de Mathieu n'avait pas été
réalisé.
I- Lecture du texte
- Lecture magistrale
- Lecture silencieuse
II- Observation du texte et formulation des hypothèses de sens
1- Situer le texte à étudier
2- Après avoir lu et observé le texte, quelles idées vous suggère-t-il?
S'agirait-il :
- d'une malheureuse aventure ?
- d'un voyage pénible ?
- de l'amour ?
- de la mort?
-d'un rêve brisé ?
III- Analyse du texte
Elaborez une grille d'analyse qui ressortira :
- Quelques outils de langue pertinents
- les indices des outils choisis
- l'analyse de ces indices
- leur interprétation.
IV- Confrontation des résultats : Réponses des élèves+ justification et amélioration.
Outils de langue Indices textuels Analyse Interprétation

Le type de phrase "Mathieu était venu à Douala pour Phrase déclarative Cette phrase montre l'intention de
trouver du travail, réussir dans la vie et Mathieu. Son ambition était de
rendre sa mère heureuse." rendre sa mère heureuse.

La forme de phrase "Mathieu n'arrivait pas à Yaoundé par le Phrase négative Elle explique l'incapacité de Mathieu
train", "ne s'arrêterait même pas dans sa à se mouvoir de lui-même, à prendre
ville", "ne verrait pas non plus le village des décisions.
de son père."

Le champ lexical "avoir tué", "la dépouille de Mathieu", Vocabulaire depréciatif Ce champ lexical est relatif à la mort
"avait été sacrifié", "l'affreuse nouvelle" de Mathieu.

La figure de style "Le voyage s'annonçait pénible", L'hyperbole L'auteur décrit l'atmosphère obscure
"l'affreuse nouvelle" des faits relatés dans le texte.

V- Validation des hypothèses de sens : Les élèves guidés par l'enseignant, cochent les hypothèses de sens validées.
VI- Synthèse de lecture
Mathieu n'atteindra plus ses objectifs car il finit par mourir et sera conduit chez son père qui l'attendait pourtant vivant.
VI- Prolongement : Après avoir analysé le texte, proposez-en deux axes de lecture.
NATURE DE LA LEÇON : exercice écrit
TITRE : Dissertation : l’analyse du sujet
NIVEAU : 2nde
DURÉE : 55mn.
SA : À la fin de la leçon, l’élève devra analyser un sujet de dissertation et le reformuler.

Sujet : Un critique contemporain affirme ! « Toute œuvre littéraire n’est qu’une copie du vécu quotidien »
Commentez et discutez ce point de vue à la lumière de votre connaissance de la littérature.
I- Découverte de la situation- Problème
II- Observation du sujet
III- Lecture du sujet et du savoir à acquérir

IV- Traitement / analyse de la notion


1- Qui est l’auteur de la citation ? Est-ce un écrivain, un critique ?
2- À quel courant de pensée se rattache-t-elle ?
3- Est-ce une simple hypothèse, une prise de position polémique ?
4- Souligne les mots-clés dans la citation, puis définit-les.
5- Quel problème littéraire traite ce sujet ?
6- Reformulez ce sujet.

V- Confrontation
1- Qui est l’auteur de la citation ? Est-ce un écrivain, un critique ?
2- À quel courant de pensée se rattache-t-elle ?
3- Est-ce une simple hypothèse, une prise de position polémique ?
4- Souligne les mots-clés dans la citation, puis définit-les.
5- Quel problème littéraire traite ce sujet ?
6- Reformulez ce sujet.

VI- Formulation de la règle.


a. Principes

Il s'agit d'éviter le hors-sujet, en respectant la règle suivante : « traiter le sujet, tout le


sujet, rien que le sujet ». Traiter tout le sujet, c'est éviter de se focaliser sur tel mot ou telle idée en oubliant une partie
de l'énoncé. Ne rien traiter d'autre que le sujet, c'est ne pas dévier vers un propos général,

b. Grille pour bien analyser un sujet de dissertation


- Définir : expliciter les termes-clés
- Délimiter : cerner le sujet, relever les éléments du libellé qui limitent le champ
d’exploration
- Déduire : exploiter au maximum les termes du sujet
- Détecter : quel est le problème qui se cache derrière la citation ? Quel est l’enjeu ?
c. Comment procéder ?
L’analyse du sujet se fait en 4 temps :
1. Observer les références de la citation
Il faut d’abord interroger les références de la citation (son auteur, sa source, sa date) afin
de la situer : qui est l’auteur de la citation ? Est-ce un écrivain, un critique, un auteur qui fait de la critique ? De quelle
époque date la citation ? À quel courant de pensée se rattache-t-elle ?
2. Analyser la forme de la citation
On procède à une véritable explication de texte portant sur la citation, en se concentrant
sur deux aspects :
- Les indices d'énonciation et marques de jugement du locuteur (modalisateurs), qui
permettent de repérer comment se situe l’auteur par rapport à la thèse qu’il avance : est-il prudent ou péremptoire ?
Est-ce une simple hypothèse, une prise de position polémique ? Y a-t-il de l’ironie ?
- La tournure syntaxique de la phrase, les articulations logiques, les liens de
subordination, les relations logiques d’opposition, de cause, de conséquence…
3. Définir les mots-clés
On souligne les mots-clés dans la citation, puis on les définit au brouillon. On peut définir les mots-clés de
plusieurs manières : par inclusion du terme dans une notion plus générale, par l'étymologie, par périphrase, par les
synonymes et les antonymes,
4. Reformuler
Au terme de cette première étape d’analyse du sujet, il est bon de reformuler la citation
afin de fixer l’effort de compréhension qu’on vient de produire. On peut soit le
reformuler en une phrase, en utilisant des synonymes et de nouvelles tournures de
phrase.
VII- Consolidation

Faites l’analyse du sujet suivant : Stendhal affirme : « Toute œuvre d’art est un beau mensonge ».
Séquence III
Classe : 2nde Durée : 55min
Nature de la leçon : Étude de l'oeuvre intégrale Titre de la leçon : Lecture méthodique
Corpus : 1ere et 4e de couvertures
Objectif: À la fin de cette leçon, l'apprenant formulera les hypothèses de sens à partir des éléments du paratexte.
1- Découverte de la notion
Observe la 1ere et la 4e de couverture de l'oeuvre.
2- Traitement de la notion
a) Quel est le nom de l'auteur?
b) Quel en est son titre?
c) De quel genre littéraire s'agit-il?
d) Quelle est la date de parution?
e) Décris l'image présente sur la 1ere de couverture
f) Que symbolisent les différentes couleurs présentes sur les couvertures?
g) selon toi, de quoi s'agirait-il dans l'oeuvre ?
3- Confrontation
Le professeur confronte les réponses des élèves et valide les bonnes réponses.
4- Formulation de la règle
a) Le nom de l'auteur :
Jean-Baptiste Poquelin dit Molière est un comédien et dramaturge français. Né le 15 janvier 1622 à Paris et meurt le 17 février
1673 à l'âge de 51 ans. Il etait issu d'une famille de marchands parisiens. Il peint les mœurs et les comportements de ses
contemporains n'épargnant guère les hauts dignitaires de la monarchie pour le plus grand plaisir de son public.
Du même auteur, nous avons:
- L' Amour médecin
- Le bourgeois gentilhomme - Les fourberies de Scapin
- Les femmes savantes - Les précieuses ridicules
- L'Avare - Le Malade imaginaire...
b) Le titre de l'œuvre
Le Misanthrope est constitué de l'article définis "le" et du nom " Misanthrope " qui désigne une personne qui manifeste
l'aversion pour le genre humain. C'est celui qui a une opinion défavorable du genre humain. La misanthropie c'est le fait
détester ou meprimer le genre humain dans son ensemble, sans aucune distinction de sexe, d'ethnie,de religion ou de
nationalité.
c) Le genre littéraire
Cette oeuvre est un genre théâtral plus précisément le théâtre classique du 17e siècle car il répond à un ensemble de règles
inspirées à savoir la règle des 3 unités: temps, lieu et action c'est - à- dire toute pièce de théâtre doit présenter une histoire qui
se déroule en une seule journée; la règle de vraisemblable et la règle de la bienséance.
d) L'image
Nous observons un jeune homme soucieux, inquiet qui est dans le désespoir. Il semble être préoccupé par quelque chose.
e) Les couleurs
* La couleur rose qui symbole l'amour
* la couleur noire qui exprime la tristesse, la peur, la mort.
* la couleur blanche qui traduit la pureté, l'espoir.
f) Les hypothèses de sens : Nous pouvons dire qu'il s'agirait dans cette œuvre :
- D'un homme soucieux, inquiet
- D'un misanthrope
- D'un homme qui recherche l'amour
- De l'hypocrisie de l'homme
- De la société française du 17e siècle
- Des moeurs des bourgeois
- De la tristesse d'un homme
- De la mort...
Classe: 2nde Durée : 55min
Nature de la leçon : Étude de l'œuvre intégrale Titre de la leçon : Lecture méthodique
Objectif : À la fin de cette leçon, l'apprenant ressortira l'hypocrisie de Philinte envers Alceste.
Corpus: Le Misanthrope de Molière page 181
1- Lecture du texte
- lecture du professeur - lecture des élèves
2- Observation du texte et formulation des hypothèses
a) Observation du texte
- Quels sont les personnages présents dans cet extrait ?
- De quoi parle-t-il ? - Ont- ils les mêmes opinions?
b) Formulation des hypothèses
* conflit d'opinion entre philinte et Alceste. * l'aversion du genre humain
* la haine d'Alceste par rapport au genre humain * l'hypocrisie de l'Homme
* les raisons de la haine d' Alceste.
3- Le choix des outils d'analyse
- L'énonciation - Champs lexicaux
4- Analyse et interprétation
Outils Repérage s'indices Analyse Interprétation
d'analyse
L'énonciation "Alceste; Philinte" Noms des personnages Dans ce texte, nous constatons
Je,m',ma Pronoms personnels et qu'il y a échange entre Alceste et
adjectif possessif Philinte à propos du genre
Vous Indices qui renvoient à humain.
l'émetteur
Pronom personnel de la
2e personne du pluriel qui
renvoie au récepteur.
Champs "Mal, effroyable haine, méchants et Ces mots et expressions L'association de ces deux champs
lexicaux malfaisants,courroux, méchants renvoient au champ lexicaux traduit d'une part le
complaisants, ces haines,vigoureuses, lexical de l'aversion du mécontentement, l'écœurement
vices, l'injuste excès, le traître, mortelles genre humain que ressent le personnage Alceste
blessures" vis-à-vis du genre humain et
" moins en peine,faisons grâce, voyons Ces mots et expressions d'autre part les possibilités qu'on
ces défauts avec quelque douceur, vertu constituent la grâce qu'on peut offrir au genre humain pour
traitable, sage avec sobriété, roideur des peut accorder au genre banir les méchancetés de celui-ci.
vertus, corriger le monde, j'accoutume humain
mon âme à souffrir ce qu'ils font."
" voir paraître, méchants complaisants, au Il s'agit du champ lexical
travers de son masque, on voit à plein le de l'hypocrisie du genre
traître, sa grimace est partout bien venue, humain
il faut qu'on ami vous trahisse. "

5- Validation des hypothèses


- conflit d'opinion entre Alceste et Philinte - la haine d' Alceste face au genre humain
- l'aversion du genre humain - l'hypocrisie du genre humain
6- synthèse
Ce texte nous présente le misanthrope qui déteste le genre humain à cause de ses méchancetés quotidiennes. Il reproche à son
ami d'être hypocrite car il fait semblant d'être ami avec des gens ,seulement par intérêt alors que Philinte pense qu'il ne faut as
toujours dire ce qu'on pense et qu'il faut faire des concessions à l'honneur pour vivre en société.
Séquence 3 , classe de seconde littéraire
Nature de la leçon : langue française Titre de la leçon : Notions d'hyperonymie et d'hyponymie
Savoirs à acquérir : À la fin de cette leçon , l'apprenant devra maîtriser la notion d’hyperonymie et d’hyponymie et ressortir
leur valeur .
Corpus : Extrait de : Français 3e , textes et activités
Les animaux ont des ennuis
Le pauvre crocodile n'a pas de C cédille
On a mouillé les L de la pauvre grenouille
Le poisson scie
Le poisson sole
Ça le désole
Jacques Prévert ,Histoires, Éditions Gallimard
Découverte de la situation problème
Lis le savoir à acquérir
Lis le corpus
Qu'attend on à la fin de cette leçon ?

Traitement de la situation problème


1 Quel mot du texte englobe plusieurs autres dans sa définition ou sa signification ?
2 Relève dans le texte un mot dont le sens large est inclus dans “ animal
3 Quelle relation sémantique peut exister entre animal et crocodile et vice versa
4 Qu'est ce qui peut justifier l'utilisation de “crocodile ou grenouille “ vis à vis de “ animal “
Confrontation :
Validation des réponses justes et amélioration des réponses fausses

Formulation des règles


I Définition
La notion d’hyperonymie et d’hyponymie renvoit à une relation sémantique d'inclusion dans la signification d'un mot .
II. Hyperonymie
L'hyperonymie est une relation sémantique hiérarchique d'un lexème à un autre selon laquelle l'extension du premier terme
englobe l'extension du second , plus spécifique .en clair l’hyperonymie est un terme générique qui englobe les autres termes
Exemple 1 : animal est donc l'hyperonyme de “ crocodile et de grenouille”
Exemple 2 : maison l'hyperonyme de “case , depandance , cabane “
III Hyponymie
Elle est une relation sémantique hiérarchique d'un lexème à un autre selon laquelle l’extension du premier terme incluse dans
l'extension du second terme . Bref c'est un terme spécifique
Exemple 1 : grenouille est l'hyponyme de “ animal “
Exemple 2 : Les animaux de compagnie comme les chiens sont adorables surtout les chiwawas
Ici “ chiwawas est hyponyme de chien et “ chien” est hyponyme de “ animal
III Valeurs
L'emploi des termes génériques permet d'annoncer, de reprendre les termes spécifiques et d’éviter la répétions .
L'emploi des termes spécifiques permet de designer de façon particulière . Dans certains contextes , ces termes donnent une
valeur affective au lexique .

Consolidation
1) Les fleurs sont indispensables à la vie humaine c'est pourquoi la culture des tulipes et des marigolds prennent de
l'ampleur .Il faut noter cependant que les berces et statices sont vénéneuses et dangereuses pour l'homme
2) Cette maison qui a abrité en ces entrailles la turbulence de mes six frères et moi est aujourd’hui un véritable bungalo
Relève dans ces phrases l'hyperonyme en précisant les termes qui se rapportent à lui .
Justifie l'utilisation de l'hyperonymie et de l’hyponymie dans ces phrases .
SEQUENCE 3
Classe : 2nde
Nature de la leçon : Langue française
Titre de la leçon : Le texte théâtral
Durée : 55 mn
SA: À la fin de cette leçon, l'apprenant identifiera un texte théâtral en donnant ses caractéristiques.

Corpus :
Rose, la bonne vient interrompre la lecture studieuse de son patron, Follavoine.
FOLLAVOINE, (son dictionnaire ouvert devant lui sur la table) : - Voyons : Îles Hébrides ? … Îles Hébrides? …
(On frappe à la porte. Sans relever la tête et avec humeur) Zut ! Entrez ! (À Rose qui paraît) Quoi ? Qu’est-ce que
vous voulez ?
ROSE : - C’est Madame qui vous demande Monsieur. C’est Madame qui m’envoie. C’est Madame ma patronne …
FOLLAVOINE : (se replongeant dans son dictionnaire et avec brusquerie) Eh ! bien, qu’elle vienne, avec ses
histoires aussi nombreuse que les étoiles du ciel ! Elle a annoncé que le concierge s’est éteint hier …
ROSE : (qui est descendue en milieu de la scène et hurle à faire écorner des bœufs) - Madame est occupée dans son
cabinet de toilette ; elle ne peut pas se déranger.
FOLLAVOINE : – Vraiment ? Eh bien, moi non plus ? J’ai des verbes, des noms, des adjectifs, des pronoms, des
conjonctions à analyser.
ROSE : – Madame est fatiguée, épuisée, exténuée depuis ce matin.
FOLLAVOINE : – Je constate que vous n’êtes pas pauvre en mots pour la décrire !
Georges Feydeau, On purge le bébé
I - Découverte de la situation problème
1- Observation du texte et du SA
2- Lecture du texte

II- Analyse et traitement de la situation-problème.


1- Quels sont les composantes de ce texte ?
2- Quelles sont les différentes didascalies contenues dans ce texte?
3- Quels types de renseignement contiennent ces didascalies ?
4- Cite les personnages qui sont en scène.

III- Confrontation
Présentation des productions des apprenants avec justification des choix, découverte des erreurs, corrections
par l’enseignant et mise au point.

IV- Formulation de la règle


1- Généralités
Le texte théâtral est un texte singulier en ceci qu’il est conçu pour être lu et joué. Il est à la fois spectacle et paroles.
C’est un texte qui comprend deux composantes, qui se distinguent visiblement les uns des autres par des variations
typographiques.
2- Les composantes
• Les répliques : ce sont des paroles prononcées par les acteurs en situation fictive de communication.
Exemple : - C’est Madame qui vous demande Monsieur. C’est Madame qui m’envoie. C’est Madame ma patronne

Un texte théâtral est construit comme un long dialogue avec des jeux d’échos renseignant sur la nature des
liens entre les acteurs. Ainsi, on a :
✓ La tirade : c’est une longue réplique qui a pour but de convaincre, de persuader, d’expliquer ou d’avouer.
✓ La stichomythie : répliques courtes qui peuvent parfois être violentes et qui forment un échange rapide,
rythmé.
✓ L’aparté : un personnage prononce des propos, en présence d’autres personnages, que seul le public entend,
ce qui provoque un effet comique.
✓ Le monologue : une longue tirade dite par un personnage qui s’adresse à lui-même, seul sur scène. Il permet
au personnage de faire le point sur sa situation, sur la difficulté qu’il éprouve pour communiquer ou pour
exprimer des hésitations quant à une décision qu’il doit prendre.
✓ Le quiproquo : incompréhension, confusion, malentendu qui survient dans un échange de paroles. Chaque
personnage interprète mal ce que dit l’autre.
• Les didascalies : Ce sont des indications scéniques qui donnent les informations nécessaires
pour le lecteur : elles permettent de connaître le nom des personnages, les
divisions en actes et en scènes, les précisions spatio-temporelles, les
gestes et toutes les indications de mise en scène données par l’auteur. Elles sont généralement en italique.
✓ Exemple : (Rose, la bonne vient interrompre la lecture studieuse de son patron, Follavoine)
V- Consolidation
Cite et définie les éléments qui font la particularité du texte théâtral.
VI- Evaluation
Distinguer les composantes du texte de Le Misanthrope, Acte I, Scène1
Séquence :3 Classe : 2nde Durée : 55min
Nature : langue française
Titre : Notion de progression, cohésion et cohérence
SA : L'élève devra allier progression et cohésion afin d'assurer la cohérence de ses productions
Corpus : Le papayer est une espèce de figuier sans branche. Il croît vite et s'élève comme une colonne avec un chapiteau de larges feuilles.
De son tronc sortent ses fruits, semblables à de petits melons, d'une saveur médiocre : leurs grains ont le goût de cresson. Le tronc de cet
arbre est d'une substance de navet.
Bernadin de Saint Pierre, voyage à l'île de France.
I- DECOUVERTE DE LA SP

Lecture et observation du texte


II- TRAITEMENT DE LA SP
1- De quoi parle le texte ?
2- Relève les mots utilisés dans le texte pour reprendre ce dont parle le texte
3- À quel procédé renvoient ces mots ?
4- Identifie le référent ainsi que le message dans chacune des phrases.
5- Quelle remarque fais-tu ?
6- Quel procédé y est-il mis en évidence ?Pourquoi l'utilise t- on ?
7- Ce texte comporte-t-il des contradictions ? Comporte-t-il des ruptures d'idées ? Y note-t-on un changement de registre
énonciatif ? Quelle conclusion peux-tu en tirer ?
III- CONFRONTATION
1- Le texte parle du papayer
2- « Espèce, il, son tronc, le tronc »
3- Il s'agit de la substitution
4- Le référent dans la 1ere phrase est le papayer. Le message est qu'il est une espèce de figuier
- Le référent dans la 2ème phrase est « il ». Le messageest : « croît vite… » Le référent dans la 3ème phrase
est « son tronc ». Le message est « sortent des fruits…cresson »
5- Nous remarquons que toutes les phrases comportent le même référent en début de phrases.
6- Il s'agit de la progression thématique
7- Ce texte ne comporte ni contradictions, ni rupture d'idées ni même de changement énonciatif. La conclusion que nous
pouvons en tirer est que ce texte est cohérent.
IV- FORMULATION DE LA RÈGLE

Les notions de Cohésion, cohérence ainsi que de progression thématique, sont liés dans un texte afin qu’il ait un sens.
1- La cohérence : implique la logique. Pour cela, le texte ne doit pas être contradictoire, il ne doit pas comporter de
changement de régime énonciatif.

Exp : le changement de type de narrateur, de système de temps


2- La cohésion : renvoie aux reprises/ constance c'est-à-dire, à l'apport constant d'informations nouvelles. Elle est assurée par
les anaphores, les répétitions, les reprises et l’usage des substituts.
Exp : « le papayer…Il croît »
3- La progression thématique : elle a une incidence importante sur l'organisation textuelle. Le thème ou référent assure la
continuité entre les phrases par la répétition de certains éléments.
V- CONSOLIDATION

Exercice : Après lecture et observation du texte ci-dessous,


1- Dis qui parle dans le texte et justifié ta réponse à travers le relevé de ses substituts
2- Identifie les éléments de progression
3- Ce texte est- il cohérent ? Justifié ta réponse
4- Que peux-tu dire de sa cohésion ?
Sequence3 Classe : 2nd Durée : 55 MIN
Nature de la leçon : Littérature Titre de la leçon : La discussion : analyse du sujet
Savoir à acquérir: A la fin de cette leçon, l’apprenant devra analyser un sujet de discussion afin de savoir le travail qu'on
attend de lui.
Corpus :. Discussion:
<< Choisir au lieu de ses enfants pourrait avoir des répercussions désastreuses sur eux>>. Pensez-vous que cette
assertion de Ilias Khouribga soit vérifiable dans le système éducatif actuel?
Déroulement
Etapes de la Durée Contenus Supports Activités d’apprentissage
leçon
Découverte et 10mn 1- La leçon porte sur l'analyse d'un sujet -SA 1- Lis et observe le sujet .
mise en relief de de discussion -Corpus 2- Lis le titre de la leçon et le SA.
la situation 2- On attend de moi de pouvoir analyser - consignes 3- Qu’est-ce que l’on attend de à la fin de cette
problème un sujet de discussion afin de savoir le leçon ?
travail qu'on attend de moi.
Traitement de la 15mn -SA 2)Quels sont mots ou expressions qui te semblent
situation -Corpus difficiles dans ce sujet? Définis-les en tes propres
problème - consignes termes en tenant compte du contexte.
2) Combien de parties comporte ce sujet?
3)Reformule le libellé(les propos entre
guillemets) en tes propres mots
4) Quel est le problème soulevé par le sujet? Quel
est le point de vue de l'auteur ?
5) Qu'est-ce qu'on te demande de faire ?
Confrontation 10mn Réponses des apprenants+ correction des SA Quelles sont les réponses justes ?
des résultats et erreurs -Corpus Quelles sont les réponses fausses ? Corrige-les.
synthèse - consignes
Formulation de 10mn Retenons : la discussion est la deuxième Au vue de tout ce qui précède, c'est quoi analyser
la règle partie d'une épreuve de contraction(notée un sujet de discussion?
sur 10)portant sur un sujet (qui est le plus SA
souvent une citation tirée du texte à -Corpus
contracter) sur lequel le candidat doit - consignes
débattre. Ainsi , l'analyse d'un sujet de -production
des
discussion revient à examiner le libellé et
apprenants
la consigne afin de faire ressortir le
problème, la thèse défendue dans le sujet
et le travail attendu.
Consolidation 10mn Exercice d’application :
-Règle Analyse le sujet ci-dessous en faisant sortir : le
formulée problème posé, le point de vue de l'auteur ,
- Consignes ainsi que le travail attendu.
<<Le rôle et la place de la femme dans la vie
économique sont un des enjeux de la
modernisation et du développement>>. Êtes
vous d'accord avec cette assertion de Bruno
Ponsonnet dans Diagonales, n°36
Évaluation -Règle Devoir Analyse le sujet suivant :
formulée Pensez-vous comme J. NYERERE que '' peu de
- Consignes jeunes gens choisissent le métier d'enseignant lui
préférant à la burocratique?'' . Vous répondrez à
cette question en un développement argumenté et
illustré d'exemples puisés dans la vie
quotidienne.
Séquence 3 Classe : 2nd Durée :55min
Nature : méthodologie
Titre : Introduire une discussion
CA : l’élève devra produire une discussion
Corpus : L'une des conception du travail l'a toujours orienté vers une activité régulièrement menée moyennant une
rémunération ; activité qui nécessite des efforts voire, de la torture. C'est fort de cette pensée que Julien JULLIARD considère
le travail comme « destructeur de l'homme ». De là, ressort le problème de la valeur du travail. Ce qui nous amène à nous
demander si le travail est une activité valorisant l'homme ? Répondre à cette question, nous conduira à examiner d'abord les
inconvénients du travail par la suite, ses avantages et enfin, sa véritable valeur. (Inédit)
I- DECOUVERTE DE LA S.P
Lecture et observation du texte
II- TRAITEMENT
1- Après avoir énoncé les parties du corpus, délimite-les
2- Que fait-on dans chacune des parties ?
3- Quel nom peux-tu donner à ce corpus ?
III- CONFRONTATION
1- Le texte comporte trois parties. – la 1ère partie va de « l'une des considérations…destructeur de l'homme »
- La 2ème partie va de : «De là ressort… activité valorisant »
- La 3ème partie va de « Répondre à cette question… véritable valeur »
2- Dans la première partie,
- on amène le sujet
- Dans la seconde partie, on exposé le problème
- Dans la troisième, on annonce le plan.
3- Ce corpus peut être appelé Introduction
IV- FORMULATION DE LA RÈGLE
L'introduction est la vitrine de toute production. C'est pourquoi elle doit être bien énoncée. Pour ce faire, elle doit comporter
trois parties à savoir :
1- Amener le sujet
On peut le faire de plusieurs façons à savoir :
- Du général au particulier c'est-à-dire partir d'un fait ou d'un constat général.
- Par analogie, qui revient à convoquer deux visions proches dans le but d'en créer une ressemblance
- Par opposition qui consiste à partir d'une pensée contraire à celle du sujet afin de les mettre en
parallèle. Exp : première partie du corpus
2- Poser le problème
Il s'agit de ressortir le problème que soulève le sujet et par la suite, le questionner afin d'obtenir une problématique. Exp :
deuxième partie du corpus
3- Annoncer le plan
Cette étape concerne la démarche ou le canevas qui sera suivi dans l'argumentation. Il peut être annoncé sous forme affirmative
Exp : la troisième partie du corpus. Ou encore sous forme interrogative a travers une succession de plusieurs questions.
V- CONSOLIDATION
Exercice : à partir du plan détaillé concernant le point de vue de M. CROZIER au sujet de la télévision, produis une
introduction.
Séquence 3 Classe : 2nde Durée : 55min
Nature : méthodologie
Titre : conclure une discussion
CA : l’élève devra conclure une discussion
Corpus : le problème de la valeur du travail fait l'objet de notre analyse. Ainsi, il a été question de présenter de
montrer d'une part la valeur négative du travail à travers ses inconvénients, et d'autre part, da valeur positive et ce,
grâce à ses avantages. En somme, nous disons que, loin d’être un élément de torture, le travail demeure une source
d'affirmation et de valorisation de l'homme. D'où la nécessité pour tout homme de travailler afin d’être considéré dans
la société.
Extrait de copie
I- DECOUVERTE DE LA S.P
Lecture et observation du texte

II- TRAITEMENT DE LA S.P


1- Donne le nombre de parties de ce texte puis, délimite- les
2- Décris chacune des parties
3- Nomme ce corpus.

III- CONFRONTATION
1- Ce corpus comporte trois parties.
- La 1ère partie va de « Le problème… avantages ».
- La 2ème va de « En somme … valorisation de l’homme »
- La 3ème va de « d’où… considéré »
2- Dans la première partie, on fait le bilan en rappelant le problème et les grandes articulations.
- Dans la deuxième partie, il s'agit de l'aboutissement du travail c'est-à-dire, la résolution du
problème
- Dans la troisième partie, il s'agit de l'ouverture.
3- Ce corpus peut être appelé conclusion

IV- FORMATION DE LA REGLE


La conclusion d'une discussion va du particulier au général. Ainsi, elle comporte trois parties à savoir :
1- Le bilan : il s'agit de résumer les étapes de l'argumentation partant du rappel du problème.
2- L'aboutissement de la démonstration qui consiste à ressortir le résultat auquel le travail a abouti.
3- L’élargissement des perspectives. Correspond à l’appréciation de la portée générale l’intégrant dans
un problème plus vaste. C'est l'ouverture du débat

V- CONSOLIDATION
Exercice : à partir du plan détaillé concernant la pensée de M. CROZIER au sujet de la télévision, produis une
conclusion
Séquence 3
Classe : 2nd
Nature de la leçon : Littérature
Titre de la leçon : Rédaction des paragraphes
Durée : 55 MIN
Savoir à acquérir: A la fin de cette leçon, l’apprenant produira un paragraphe de discussion en prenant appuie sur les
données du cours.
Corpus :. Paragraphe de discussion:
<<En outre, L'enfant doit assumer ses choix dans ce sens que lorsqu’il échouera dans ce qu’il aura opté, il
n’imputera pas cet échec à une autre personne que lui-même, et par là, il pourra mieux trouver des solutions pour
améliorer ses positions. C’est par exemple le cas d’un parent qui choisit la femme pour son enfant et lorsqu’il y a
problème par la suite l'enfant accuse le parent d’être la cause de ses malheurs. »
I- Découverte de la situation problème
- Qu’est ce qui est attendu de toi à la fin de cet enseignement ?
- Lis le corpus

Il- Analyse et traitement de la situation problème


1-Quel est la nature du mot qui introduit ce paragraphe ? Quelle est sa valeur ?
2- En combien d’étapes est divisé ce paragraphe ? Délimitez -le.
3- Comment appelle-t-on chacune de ces parties ?

III-Confrontation
• En outre : connecteur logique d'addition
• 3 étapes : a) « en outre…choix »/b) « dans…position »/ c) « c'est…malheurs »
• Idée secondaire, argument, exemple.
IV- Formulation de la règle
Le devoir de discussion tout comme celui de dissertation est construit autour de paragraphes et ces derniers doivent
respecter une certaine structuration à savoir:
• Une idée secondaire : c'est une idée qui découle du problème soulevé à la discussion. Elle peut aller dans le
même sens où contredire l’idée générale de départ.
Exemple : « l'enfant doit assumer ses choix »
• Un argument : c'est un point de vue qui vient en appui à l’idée de départ , c'est une explication de l’idée
développé. Il doit être précis, concis et bien libellé.
Exemple : « lorsqu'il échouera dans ses choix il n'imputera pas cela à une tiers p*
• Un exemple : c'est une notion concrète, extraite de la société, qui permet de matérialiser l’idée développée en
faisant un rapprochement avec une notion sociale.
Exemple : c'est par exemple le cas d'un parent qui choisit femme pour son enfant et lorsqu’il y a problème il accuse
le parent d’être à l’origine de son malheur. »

V- Consolidation
En respectant les étapes libellées plus haut, rédige un paragraphe qui va contre cette idée.
Classe : 2nd Durée : 55 MIN
Nature de la leçon : Production orale Titre de la leçon : Le débat
Savoir à acquérir: A la fin de cette leçon, l’apprenant produira un débat avec ses paires dans l'optique d’intégrer la
méthodologie de cet exercice littéraire.
Corpus : Un débat est proposé à certains élèves sous la supervision de l'enseignant à savoir : Qu’est ce que le mariage inter
tribal ? Que pensez vous de cela ? ? Êtes vous pour ou contre ? Justifiez vos propos.
I- Découverte de la situation problème
- Qu'est ce qui est attendu de toi à la fin de cette leçon ?
- Lis le corpus
Il- Analyse et traitement de la situation problème
- De quoi parle ce sujet ?
- Quels sont les intervenants ?
- Comment doivent -ils se comporter ?
- Quel doivent être les rôles de l'enseignant ?
III-Confrontation
• Du mariage inter tribal au Cameroun
• Les élèves et l'enseignant
• Les élèves doivent : se présenter, donner leurs points de vue, être courtois…
• l'enseignant doit superviser l’échange…
IV- Formulation de la règle
Le débat est un exercice littéraire oral qui consiste à échanger avec un auditoire sur un sujet bien précis.
Pour le réaliser il faut suivre les étapes suivantes :
• Présenter le sujet et indiquer les principales étapes que l'on ça suivre
Exemple : Nous parlerons du mariage inter tribal en le définissant/ puis chacun donnera sa position /et enfin justifiera son
point de vue.
• Présentation des intervenants par le modérateur qui est ici « l'enseignant »
Exemple : commencer à les présenter et leur laisser la latitude de terminer de se présenter,
• leur distribuer la parole en la donnant à qui la demande( c'est à vous/ nous vous écoutons),
• repérer celui qui a envie d'intervenir ( en faisant attention aux gestes, aux expressions du visage),
• solliciter celui qui ne parle pas ( et vous…qu'en pensez vous ? Nous voulons aussi bien vous écouter Monsieur…avoir votre
point de vue…),
• Interrompre celui qui parle trop longtemps,
• arbitrer le débat en accordant à chacun un temps de parole ( à votre tour... )
• Faire respecter la courtoisie et la politesse ( s'il vous plaît, je vous en prie)
• Ne pas laisser dire n’importe quoi sur le sujet ( vos informations ont erronées, ne dites pas cela s'il vous plaît)
• Ne pas prendre partie pour une cause
IV- Consolidation
En groupes de 4 élèves, representez nous
Le débat suivant : êtes vous pour ou contre la remise du fouet en milieu scolaire
Séquence IV
Année scolaire : 2021-2022 Classe : 2nde A Heure: 55min Séquence didactique 4
Nature de la leçon : Lecture méthodique
Titre: Étude de l'œuvre intégrale Le Misanthrope de Molière
Texte: Acte 3; scène 4; vers 873-960
S.A: À la fin de cette leçon, l'apprenant devra utiliser les outils de langue pour montrer les valeurs d'une amitié sincère.
I- Lecture du texte
- Lecture magistrale - Lecture des apprenants
II- Observation du texte et formulation des hypothèses de sens
- Après avoir lu et cerné le texte, de quoi serait- il question ? S'agirait-il :
- des mensonges?
- de la médisance ?
- de la défense d'un être cher?
- de la preuve d'une amitié sincère?
III- Choix des axes de lecture
Axe 1: l'invitation à l'échange
Axe 2: le dévoilement de la médisance
IV- Analyse du texte : Elaborez une grille d'analyse qui ressortira :
- Quelques outils de langue pertinents
- l'analyse de ces indices
- leur interprétation.
IV- Confrontation des résultats : Réponses des élèves+ justification et amélioration.
Outils de Indices textuels Analyse Interprétation
langue
1- temps - "fis"; "pus"; " furent"; "fut" - Verbes au passé - A travers le passé simple, l'auteur met
verbaux simple de l'indicatif en exergue un récit d'événements tristes
- "voulons", "amène", "prie", dans la vie de chaque acteur en scène.
"sortent";"savez" - Le présent de l'indicatif permet de
- Verbes au présent montrer la présence de chaque acteur
de l'indicatif. lors de la médisance
-"vouliez"; " saviez"; -L'imparfait permet d'évoquer les
L'imparfait de l'indicatif comportements récents de chaque
personne avant les ragots à leur sujet
2- "Vous," " votre"; " vos" Les pronoms personnels L'auteur veut montrer la marque
L'énonciation et adjectifs possessifs de d'affection et de respect à l'endroit des
la deuxième personne personnages.
du pluriel
3- Le champ -"Prendre votre défense", "vous -Champ lexical de L'auteur veut ainsi montrer l'amitié
lexical défendre", "je vous excuserai", l'amitié sincères qui ne trahit pas.
-" votre pruderie";"un fort bon -L'auteur veut montrer à quel point l'on
zèle";" cette hauteur d'estime";" - Le champ lexical de la est prêt à défendre son ami dans les
vos déportements";" mauvais médisance mauvaises situations
jugement"
4- La " Quel heureux sort en ce lieu vous L'interrogation Ces interrogations sont ainsi utilisées
ponctuation amène?"; "Voulons-nous nous afin de mettre en exergue les marques
asseoir ? de courtoisie.
V- Synthèse de lecture
Molière se sert de l'écriture du 17ème siècle pour présenter le lien qui existe entre Célimène et Arsinoé. Il fait ainsi ressortir
des tonalités didactiques et stylistiques qui consisteraient à prendre partir de ses amis dans les mauvaises circonstances. Les
outils de langues et les didascalies permettent enfin de donner un sens au texte.
VI- Prolongement : Après avoir analysé le texte, proposez-en les figures de style.
Année scolaire : 2021-2022 Classe : 2ndes Durée :. 55min Séquence 4 :
Nature : Lecture méthodique
Titre: Étude de l'œuvre théâtrale Le Misanthrope de Molière : inscription de l'œuvre dans son contexte
Corpus: l'œuvre
SA : À la fin de cette leçon, l'apprenant devra situer l'œuvre dans son contexte littéraire afin de montrer la diversité culturelle ou
thématique qui y prévoit,
I- Observation de l'œuvre
- Qui est l'auteur de cette œuvre ?
- En quelle année est-il né?
-A quel siècle appartient-il ?
- A quel courant littéraire appartient-il ?
-Comment était caractérisée la société française à cette période ?
II- Confrontation
- l'auteur est Jean Baptiste Poquelin
- Il est né le 15 janvier 1622 et décédé le 17 février 1673
- Il appartient au 17 ème siècle
- Il appartient au classicisme
- La société était caractérisée par le changement des mœurs et les comportements de ses contemporains ;
III- Synthèse
Au début de la saison suivante, Le Misanthrope (04 juin 1666), achève un cycle moliéresque. Cette " grande comédie" exprime des vues
extrêmement sévères sur la vie quotidienne, les attitudes, les activités dérisoires de la plus haute société, à savoir les membres de
l'aristocratie.
Le 17 ème siècle, encore appelé la période du classicisme, est un mouvement culturel, esthétique et artistique qui se développe en France,
et plus largement en Europe. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans " l'honnête
homme" et qui développe une esthétique fondée sur une recherche de la perfection, son maître mot est la raison.
Nous pouvons inscrire cette œuvre dans plusieurs contextes à savoir :
A- Le contexte historique
En 1666, la France est sous le règne de Louis XIV, celui-ci rompt avec la période de la Régence ( période de l'absolutisme). A Versailles, le
roi organise une vie de cour " parfaite", et modifie la notion d'honnête homme.
B- Le contexte socio-culturel
Le début du XVII ème siècle ( avant 1620) est une période instable et les relations humaines sont assez rudes. Au milieu et dans la
deuxième partie du XVII ème siècle, on assiste à un adoucissement des mœurs, à une nouvelle civilité et à une nouvelle courtoisie. Au
début du XVII ème siècle, l'image de l'honnête homme est associée à l'image du héros ( homme droit, courageux, qui cherche à maîtriser
ses instincts...)
C- Le contexte théâtral
Au début du XVII ème siècle, on joue au théâtre, assez peu de comédies, auxquelles on préfère la tragédie, la tragi-comédie , la pastorale,
et la farce. Molière recherche une forme nouvelle susceptible de faire rire l'honnête homme : la Grande comédie. Pour cela il s'inspire de la
tragédie. Molière assigne à la comédie une visée morale, et calque la structure de ses pièces sur celles des tragédies (: 5 actes, 3
mouvements, exposition, noeud, dénouement, unités de temps, lieu, et d'action).
La Grande comédie se distingue pourtant par son effet ( tragédie : crainte, pitié;. Comédie : rire)

IV- Prolongement
A partir d'une œuvre au choix appartement au XVII ème siècle, ressors les différents thèmes abordés et dis s'ils sont similaires aux thèmes
développés dans le Misanthrope.
Enseignant : M. Sébastien Brice Bengono
Année scolaire : 2021-2022 Classe : 2nde A Heure: 55min
Séquence didactique 4
Nature de la leçon : Lecture méthodique
Titre: Étude de l'œuvre intégrale Nouvelle anthologie africaine
Texte: "Souffles", Pp59-61/ Pp54-56.
S.A: À la fin de cette leçon, l'apprenant devra utiliser les outils de langue pour montrer l'attachement des Africains aux morts et à leurs
cultures.
I- Lecture du texte
- Lecture magistrale - Lecture silencieuse
II- Observation du texte et formulation des hypothèses de sens
1- Situer le texte à étudier
2- Après avoir lu et observé le texte, quelles idées vous suggère-t-il?
S'agirait-il :
- d'un nouveau souffle?
- d'un conseil du poète ?
- des morts ?
- de la nature?
-de la croyance ?
III- Analyse du texte : Elaborez une grille d'analyse qui ressortira :
- Quelques outils de langue pertinents
- les indices des outils choisis
- l'analyse de ces indices
- leur interprétation.
IV- Confrontation des résultats : Réponses des élèves+ justification et amélioration.
Outils de langue Indices textuels Analyse Interprétation
1- temps verbaux - "écoute", "entends" - Verbes au présent de - A travers le présent de l'indicatif,
- "s'entend", "sont", "s'éclaire", l'indicatif l'auteur montre que les morts sont
"s'épaissit" - Verbes au présent de vivants et présents au moment où il
l'impératif. parle.
- Le présent de l'impératif passe pour
donner des conseils aux lecteurs.

2- Figure de style "Les morts ne sont pas morts." Le paradoxe (figure L'auteur veut démontrer qu'il y a la vie
d'opposition) après la mort. Et par là, montrer la
croyance des Africains en l'immortalité
de l'homme.

3- Le champ lexical "feu", "l'eau", "le vent", "le Champ lexical de la Les ancêtres se manifestent à travers la
buisson", "l'ombre", "l'arbre", nature nature.
"herbes"

4- La figure de style "Ils sont" 2e strophe (05occ), L'anaphore (figure L'auteur insiste sur la présence des
5e strophe (04occ). d'insistance) ancêtres parmi nous.

V- Validation des hypothèses de sens : Les élèves guidés par l'enseignant, cochent les hypothèses de sens validées.
VI- Synthèse de lecture
Birago Diop par t de la tonalité élégiaque (du grec elegos qui signifie "chant funèbre", a pour but d'exprimer une séparation douloureuse,
une réflexion sur la mort) pour appeler les Africains à s'attacher à leurs ancêtres, à leurs cultures.
VI- Prolongement : Après avoir analysé le texte, proposez-en deux axes de lecture.
Classe de 2nde
Langue Française : La phrase verbale et la phrase non verbale.
SA : Distingue une phrase verbale d’une phrase non verbale.
Corpus : j’attends le silence avant de prendre la parole./ Attention, sol glissant.
Questions
1. Lis les phrases suivantes et relève les verbes conjugués.
2. Ces phrases ont-elles toutes les verbes conjugués ?
3. Que peux-tu en déduire ?

Formulation de la règle.
Une phrase française commence par une lettre majuscule et se termine e un point et a du sens complet.
On classe les phrases selon qu’elles contiennent un verbe conjugué ( phrase verbale) où qu’elles ne
contiennent aucun verbe conjugué ( phrase non verbale).
1. On appelle phrase verbale celle qui s’organise autour d’un verbe conjugué (à un mode personnel ou
impersonnel), qui constitue le noyau de la phrase. Exemple : j’attends le silence avant de prendre la
parole.
2. La phrase non verbale (où averbale) s’organise autour d’un mot. (Nom, adjectif…) autre qu’un verbe.
Exemple : Attention, sol glissant.

Exercice
Dire si les phrases suivantes sont verbales ou non verbales.
1. Je mange du pain et je joue.
2. Quelle histoire !
3. Ici, nous accueillons de bon cœur les personnes sans abri.
4. Ici, repaire des voleurs…Attention !
5. Bonnes vacances !
6. Pendant mon absence, ne faites pas de bêtises !
Enseignant : M. Sébastien Brice Bengono
Année scolaire : 2021-2022 Classe : 2nde A Heure: 55min
Séquence didactique 4
Nature de la leçon : Rhétorique
Titre: Les tonalités : tragique, pathétique, lyrique, comique et satirique
S.A: À la fin de cette leçon, l'apprenant dégagera les effets de sens des tonalités dans un texte afin de mieux comprendre le
message de l'auteur.
Corpus :
Texte 1:
L'oiseau n'est plus, la mère est morte
Le vieux cep languit jaunissant,
L'herbe d'hiver croit sur la porte
Et moi je pleure en y pensant.
Alphonse de Lamartine, Les Méditations poétiques.
Texte 2 :
Viens donc, le ciel pour moi n'est plus qu'une auréole
Qui t'entoure d'azur, t'éclaire et te défend ;
La montagne est ton temple et le bois sa coupole;
L'oiseau n'est sur la fleur balancée par le vent...
Alfred de Vigny, Les Destinées.
I- Découverte de la situation problème
- Lisez bien le titre de la leçon et les savoirs à acquérir.
- Qu'attend-on de l'élève de seconde à la fin de cette leçon?
II- Traitement de la situation problème
1- De quoi parle-t-on dans les deux textes ?
2- Ressentez-vous la même chose pour les deux textes? Si non, que Ressentez-vous en lisant respectivement ces deux textes ?
3- Quels sont les procédés linguistiques utilisés par l'auteur qui suscitent en vous ce que vous ressentez en misant ces deux
textes?
III- Confrontation : réponses et justification des élèves ; amélioration de l'enseignant.
IV- Formulation de la règle
La tonalité est l'effet que le texte provoque chez le lecteur. En effet, un texte, peut provoquer de la compassion, de la pitié,
de la colère, de la peur, de la terreur, de la contradiction, du rire...chez un lecteur.
On distingue plusieurs tonalités parmi lesquelles :
1- La tonalité tragique : elle suscite une émotion vive, une conviction que tout est perdu. Elle exprime le pessimisme, la
mort, le désespoir, les pleurs, le personnage se retrouve dans un destin fatal. Exemple : texte 1. Les procédés de langue utilisés
sont : les champs lexicaux des larmes et de la mort; les exagérations ; les atténuations; les mots à valeur négative.
2- La tonalité pathétique : Elle déclenche un sentiment d'attendrissement ou de compassion et cherche à émouvoir jusqu'aux
larmes. Elle inspire la pitié face à des souffrances ou des situations inhumaines. Exemple : <<Gervaise se retenait pour ne pas
éclater en sanglots. Elle tendait les mains, avec le désir de soulager l'enfant ; et, comme le lambeau de drap glissait, elle voulut
le rabattre et arranger le le lit...>>, Émile Zola, L'Assommoir. Les procédés utilisés sont: les champs lexicaux de la
souffrance, de la misère, de la douleur, les nombreuses interjections, exclamations, les métaphores et comparaisons à forte
charge émotive.
3- La tonalité lyrique : Elle crée le même état d'âme entre le lecteur et l'auteur. Elle évoque se façon exaltée, les sentiments
intimes communs à tous les hommes. Ces sentiments peuvent être négatifs (tristesse, désespoir, mélancolie, haine...) ou
positifs (joie, bonheur, amour...) Exemple : Texte 2. Les procédés employés sont : les champs lexicaux des sentiments, la
présence des marques de la personne (je, tu, nous, vous), la ponctuation expressive.
4- La tonalité comique : Elle provoque l'amusement, le rire. Les formes de comique jouent sur la fantaisie, la caricature,
l'effet de rupture ou le raisonnement par l'absurde. Exemple :
<< Martine : Je n'avons pas étugué comme vous.
Et je parlons comme on parle cheux nous.
Philaminte : Ah! peut-on tenir?
Bélise : Quel solécisme horrible ?
Philaminte : Et voilà pour tuer une oreille sensible. >>, Molière, Les femmes savantes. Les procédés utilisés sont : les jeux de
mots, de sonorité, les répétitions, les énumérations, les comparaisons, les noms inventés ou déformés, les exagérations, les
propos absurdes, familiers, les antiphrases, les oppositions, les quiproquos, etc.
5- La tonalité satirique : elle est utilisée dans dans les textes critiques, les descriptions, etc. Les effets recherchés sont: la
déformation de la réalité représentée, l'insistance sur les défauts d'un être, d'une situation, d'un comportement, etc. Exemple :
<< Le tribalisme est idiot; comment peut-on rejeter les autres par habitude, sans même réfléchir ? Simplement parce qu'ils sont
différents ? Et ce sont presque toujours nous les femmes qui en faisons les frais. Nos frères Bamilekés épousent des femmes
d'autres tribus, mais ne supportent pas qu'une de leurs filles aille en mariage ailleurs.>>, P-C Ombété-Bella, Les tribus de
Capitoline, P96. Les procédés employés sont : l'accumulation, les hyperboles, de nombreux termes péjoratifs.

V- Consolidation : En lisant le texte ci-dessous, quelle tonalité dégage-t-il? Justifiez votre réponse à l'aide des procédés
linguistiques relevés du texte.
Texte :
Il se mit à geindre ; il dit qu'il avait mal et qu'il fallait qu'on aille chercher son épouse. Personne ne savait comment ni où
le faire : ses collègues et lui ne se fréquentaient pas en dehors des moments de travail. Lorsqu'enfin son supérieur hiérarchique
demanda qu'on le conduise à l'hôpital et que des collègues se préparèrent à l'amener à Laquintinie, il rendit l'âme, étendu à
même le sol de son bureau.
P-C Ombété-Bella, Les tribus de Capitoline, Pp 154-155.
Séquence didactique 4
Classe: 2ndeA4
Nature de la leçon : production écrite
Titre : lecture méthodique du texte à commenter
SA: l'apprenant devra lire méthodiquement un texte en vue de rechercher des éléments pour le commenter.
Corpus :
Au premier abord et vue de près, Capitoline-Ida Petnga se présentait simple, maladroite de sa beauté et de sa gentillesse, de sa
générosité aussi, bien que celle-ci parût comprimée dans un timide sourire. L’impression de l’interlocuteur de la jeune fille était
que Capitoline ne voulait être ni belle, ni généreuse, mais que la nature lui avait imposé ces dons, et qu’elle s’excusait d’en user,
comme si c’étaient des défauts. Au départ, c’est-à-dire à l’âge où une jeune fille commence à être regardée par des garçons, elle
n’en avait pas été consciente. Puis, à force de se l’entendre dire, à force de le lire dans les regards qui ne disent rien et convoitent
tout, à force encore de découvrir ce que les hommes lui proposaient comme termes d’échange, elle avait fini par s’y faire, par
l’accepter même. Et par en user parfois.
Lorsque Mathieu, en ce vendredi où il n’y croyait plus, la vit venir de loin, il se leva, les membres tremblant, la gorge nouée
par l’émotion, l’héroïsme des photoromans oublié.
Après les rendez-vous stériles des jours d’avant, il dépérissait. Le soir et la nuit, les murs de sa chambre considéraient,
muets, impuissants et indignés, ce garçon gésir sur son lit, affamé d’affection, ne songeant nullement aux deux ou trois relations
féminines qu’il avait négociées avec un succès facile depuis son arrivée à Douala mais dont aucune n’avait présenté assez
d’intérêt pour être invitée chez lui. Capitoline était, à son insu, une source de reviviscence.
P-C OMBETTE BELLA, Les Tribus de Capitoline, chap 5, Pp 59-60
Découverte de la situation problème
- lis le SA et dis ce qu'on attend de toi

Traitement
-Analyse la consigne après l'avoir lu
- comment se présente la relation amoureuse entre les deux personnages ?
- Qui décrit-on dans le texte ?
- Mathieu est-il certain de la venue de Capitoline ?
- À est la situation économique de Mathieu ?
- à partir des réponses ci-dessus formule des axes de lecture
- pour chaque axe propose des outils d'analyse pour les justifier. Analyse et interprète chaque outil( 4 au minimum pour
chaque axe)

Confrontation
Réponses justes des apprenants.

Contenu
Lire méthodiquement un texte à commenter nécessite que l'on après avoir analysé la consigne, et trouver des axes, repère des
outils d'analyse pouvant les justifier

II- La préparation

1 – Première étape : appréhender le texte


> Observer le para texte : nom de l’auteur, titre de l’œuvre, date -> essayez alors de restituer le texte dans son contexte
historique et littéraire (s’aider des autres textes du corpus et du travail en cours)
> Lire 2 fois le texte : d’abord pour le découvrir et le comprendre ; ensuite pour vous en imprégner.
> Noter au brouillon vos premières impressions : atmosphère, effet produit par le texte (registre)
> Répondre par écrit à la question : que se passe-t-il dans ce texte ? qu’est-ce-qui a lieu ? (il est toujours intéressant de
comparer la première et la dernière phrase).
2 – Deuxième étape : Identifier des caractéristiques générales du texte
> on note au brouillon : le thème du texte, les personnages, le lieu, le temps
> on précise le genre, le type de texte (discours, récit ? dialogue, monologue ? description, narration, portrait ?), le registre
(tragique, lyrique, comique, satirique…), les intentions de l’auteur ; ces éléments vont entraîner des approches différentes. Par
exemple en poésie, on étudiera plus spécialement les images et le lyrisme ; au théâtre, on examinera l’enchaînement des
répliques et l’évolution du rapport de force entre les personnages ; dans une description, il faut analyser le mouvement du
regard, le réalisme et la symbolique, etc.
> on analyse le système énonciatif (étude des pronoms du discours) : qui parle à qui ? quels personnages interviennent ?
> on étudie le plan du texte et on interprète sa progression : à quelle logique obéit-il ? quelle transformation s'opère ?

3 – Troisième étape : Rechercher des idées directrices pour le commentaire


Il s’agit de trouver quels vont être les thèmes d’étude permettant de faire ressortir l’intérêt et l’originalité du texte commenté.
On s’inspire d’abord de ses impressions suite à la lecture attentive du texte (étape n°1). On peut aussi s’aider des autres textes
du corpus, qui en général mettent en valeur un thème commun ; on peut s’inspirer de la(des) question(s) d'ensemble. Enfin,
une rapide étude des principaux champs lexicaux du texte peut permettre de dégager des thèmes d’étude.

On pourra ainsi centrer le commentaire sur :


=> l'objectif principal du texte (décrire, confesser, défendre…)
=> un sentiment et sa progression au long du texte (peur, fascination, amour…)
=> un thème général et la vision originale qu’en donne l’auteur (la mort, la femme, le voyage…)
=> le registre (lyrique, pathétique, tragique, comique…) et les procédés d’écriture qui y sont liés
=> le rapport de force entre les personnages, ou l’évolution d’un personnage
=> l’aspect symbolique du passage
=> la mise en scène, c’est-à-dire les ingrédients dramatiques et spectaculaires

4 – Quatrième étape : Etudier de façon exhaustive et détaillée le texte


Une fois les grands axes trouvés, on revient sur le texte que l’on étudie à la loupe afin de voir comment chaque détail exprime
et met en valeur tel ou tel thème. On analysera ainsi :
• * Les champs lexicaux du textes : ceux qui sont attendus, et ceux qui sont imagés
• * Les métaphores et comparaisons qui permettent de passer dans l’imaginaire, le spectaculaire
• * Les autres figures de style : accumulations et gradations, hyperboles, antithèses
• * Les phrases : longueur, modalités, répétitions, simplicité ou complexité
• * La modalisation : expressions traduisant le doute ou la certitude
• * Le temps : expressions temporelles, modes et temps verbaux
• * Les adverbes : abondants ou absents ? exprimant le temps, l’espace, la manière, la logique ?
• * Le jeu et l’utilisation des discours : direct, indirect, indirect libre
• * Les sonorités : répétitions, échos, création de rythmes
Bien entendu, il ne faut pas se contenter de relever ces éléments ; l’essentiel est de les commenter, c’est-à-dire de montrer ce
qu’ils apportent au texte, comment ils le rendent plus expressif, plus riche de sens : ils sont toujours à considérer comme des
choix d'écriture, des trouvailles de l'auteur pour suggérer plus qu'il ne dit. C’est ce travail d'interprétation qui va former
l’essentiel de la rédaction du commentaire.

Consolidation : lis le texte puis commente-le.


Séquence 4: classe de seconde A
Nature de la leçon : Méthodologie du commentaire composé
Titre de la leçon : Rédaction de l'introduction et de la conclusion
Savoirs à acquérir : À la fin de cette leçon l’apprenant rédigera une introduction et une conclusion du commentaire composé
sur un sujet donné
Corpus1 :
Alceste
Non, vous avez beau faire et beau me raisonner,
Rien de ce je dis ne peut me détourner ,
Trop de perversité règne au siècle où nous sommes.
Et je veux me tirer du commerce des hommes.
Quoi! Contre ma patrie on voit tout à la fois
L'honneur , la probité, la pudeur et les lois ;
On publie en tous lieux l’équité de ma cause ,
Sur la foi de mon droit mon âme se repose ;
Cependant je me vois trompé par le succès :
J'ai pour moi la justice , et je perds mon procès !
Un traître , dont on ne sait la scandaleuse histoire,
Est sorti triomphant d'une fausseté noire !
Toute la bonne foi cède à sa trahison !
Il trouve, en m'egorgeant , moyen d'avoir raison !
Le poids de sa grimace , où brille l'artifice ,
Renverse le bon droit , et tourne la justice !
Il fait par un arrêt couronner son forfait ;
Et, non content encor du tort que l'on me fait ,
Il court parmi le monde un livre abominable,
Et de qui la lecture est même condamnable,
Un livre à métier la dernière rigueur,
Dont le fourbe a le front de me faire l'auteur !
Et là dessus , on voit Oronte qui murmure ,
Et tâche méchamment d’appuyer l'imposture !
Lui qui d'un honnête homme à la cour tient le rang ,
À qui je n'ai rien fait qu’être sincère et franc,
Qui me vient , malgré moi , d'une ardeur empressée,
Sur des vers qu'il a faits demander ma pensée ;
Et, parce que j'en use avec honnêteté,
Et ne le veux trahir,lui ni la vérité ,
Il aide à m'accabler d'un crime imaginaire !
Le voilà devenu mon plus grand adversaire ,
Molière , le Misanthrope , Acte v , scène I

Découverte de la situation problème


Lecture du savoir à acquérir
Lecture du corpus
Que dois-je faire à la fin de cette leçon ?
Traitement de la situation problème
1 lis le texte et identifie : l'auteur , l'oeuvre où est extrait le texte, la partie où est ce fragment est puisé .
2 de quoi parle le texte?
3 comment Alceste detaille cette idée ?
4 relèvel’intérêt ou les intérêts de ce texte
Confrontation
Proposition de réponses . validation des réponses justes et amélioration des réponses fausses .

Formulation des règles


I Définition
Le commentaire composé est exercice littéraire où l'apprenant est appelé à commenter un texte pour fournir une production
écrite en accord avec certaines règles
II l'introduction
C'est la partie du commentaire composé qui comprend trois étapes obligatoires.
a) Situer le texte
Cette partie permet à l'apprenant de présenter le texte comme si le correcteur ignorait tout .ici on peut parler des
informations sur l'auteur ( nom, époque, nationalité , mouvement littéraire…), l’œuvre( le titre de l’œuvre, la date de
parution, le genre littéraire …)
Exemple :
Le texte dont nous avons la charge d’étudier est un extrait de la scène 1 de l'acte v du Misanthrope .cette œuvre parut en
1666 aux éditions Masse est l’œuvre du célèbre dramaturge français du 17e siècle , jean Baptiste poquelin dit Molière.
b) La problématique .ici il est question de dire sur quoi porte le texte ( l'idée générale) . Il est mieux de partie d'un
élément dans l’œuvre ayant un rapprochement avec l'idée générale.
Exemple : Molière exprime son dédain vis-à-vis des tares en société en général et singulièrement dans ce fragment ,il
s'attaque à la perversité généralisée de son temps .
C) annonce du plan .il s'agit de dire comment le texte sera commenté en précisant les centres d'intérêts
Exemple: il sera question pour nous d'utiliser la ponctuation , les temps verbaux , le vocabulaire pour montrer la
dénonciation de l'injustice et le lyrisme accablant du personnage de Molière .

III La conclusion
C'est la dernière partie qui compte trois étapes
a) Le bilan . C'est ce que le développement permet .il peut être formuler autour du rappel de la problématique et des
différentes résolutions .
Exemple :
En somme , ce fragment qui était centré sur la perversité généralisée de l’homme qui se caractérise par la calomnie, le
cynisme, la volonté de puissance et le traffic d’influence dont l'auteur a su accroché son lecteur pour étaler tout son
dédain .
b) Les intérêts du texte .cette partie permet de montrer l'originalité ou la richesse du texte étudié
Il se dégage de ce texte non seulement un intérêt stylistique à travers le vocabulaire , la ponctuation et la versification
mais aussi un intérêt historique car les mots incriminés de son temps ne cessent de faire des ravages .
c) Ouverture du débat . C'est le prolongement de la pensée de l'auteur .on procédé généralement par une question
d) Exemple : À cet égard ne pouvons nous pas affirmer que Molière est un visionnaire ?

Consolidation

Redige une introduction et une conclusion de la réplique de Scapin . Acte II , scène 5 page 49 à 50 .
Séquence V
SEQUENCE 5 Classe : 2nde A Nature de la leçon : langue
Titre de la leçon : le texte poétique Durée de la leçon : 55 mn
SA : A la fin de la leçon, l’apprenant sera capable de faire une lecture poétique et distinguer les formes poétiques
Corpus : J’implore ta pitié, Toi, l’unique que j’aime Or il n’est pas d’horreur au monde qui surpasse
Du fond du gouffre obscur ou mon cœur est tombé La froide cruauté de ce soleil de glace
C’est un univers morne à l’horizon plombé Et cette immense nuit semblable au vieux chaos
Où nagent dans la nuit l’horreur et le blasphème,
Je jalouse le sort des plus vils animaux
Un soleil sans chaleur plane au-dessus six mois Qui peuvent se plonger dans un sommeil stupide
Et les six autres mois, la nuit couvre la terre Tant l’écheveau du temps lentement de dévide !
C’est un pays plus nu que la terre polaire Charles Baudelaire, les fleurs du mal
Ni bêtes, ni ruisseaux, ni verdure, ni bois !
Etapes Contenus Activités d’apprentissage Durée

Découverte Lecture - Lire attentivement le texte 5min


de la situation
problème
Traitement de Réponse aux questions - Que remarque-t-on dans ce texte ? 15 min
la situation - Combien de ligne compte-t-il ?
problème comment appelle-t-on ces lignes
- En combien de partie est divisé le
texte ? comment appelle-t-on ces
parties ?
- Observer les dernières syllabes de
chaque ligne, qu’est-ce qu’on
remarque ?
- Comment appelle ton ce type de texte ?
Confrontation Présentation des productions d’élèves avec justification des choix, découverte Quels sont les réponses justes et 10 min
des résultats des erreurs, corrections, mise au point. pourquoi ?
Formulation La poésie c’est l’art du langage qui consiste à suggérer des sentiments, des Qu’est-ce qu’un texte poétique ? 15 min
de la règle émotions, des idées des choses ou des êtres par les sonorités. quelles sont ses caractéristiques ?
1) La lecture poétique
a- Les vers : il est défini par le nombre de ses syllabes. On trouve les vers
12 syllabes = alexandrin - 10 syllabes = décasyllabes
9 syllabes = ennéasyllabe - 8 syllabes = octosyllabes
7 syllabes = heptasyllabes - 6 syllabes = hexasyllabes
Les vers de plus de 12 syllabes sont appelés les versets
Exemple : Et/ les/ six/ au/tres/ mois/, la/ nuit/ cou/vre/ la/
terre.(12pieds)
Nb : le « e » en fin de vers et devant une voyelle ne se prononce pas, il se lit et
se transcrit si à l’intérieur du vers il est suivi d’une consonne
b- Les strophes : elles sont en général de 2 à 14 vers on trouve :
Distique (2 vers) ; tercet (3 vers) ; quatrain (4 vers) ; quintil (5 vers) ;
sixain ( 6vers) ; septain (7 vers) ; le huitain (8 vers) ; le dizain (10 vers)
Exemple : les 2 premières strophes de notre poème sont des quatrains et les 2
derniers sont des tercets
c- Les rimes : même son en fin de vers
Les rimes peuvent être plates (AABB) exemple : vers 11-12-13-14
Elles peuvent être croisées (ABAB) ; embrasées (ABBA) vers 1-2-3-4
En ce qui concerne la qualité des rimes, elles peuvent être
- Suffisantes : 2 sons identiques (vers 9-10)
- Pauvres : 1 son identique (vers 5-8)
- Riche : 3 sons identiques
2) Les formes poétiques
- Le sonnet : il est composé de 4 strophes (2 quatrains et 2 tercets)
- L’ode : il est composé de 3 strophes, les 3 strophes sont
généralement formés sur le même nombre de vers
- La ballade : poème lyrique constitué généralement de 3 strophes
identique (souvent 8 ou 10 vers)
Consolidation Rédiger un sonnet qui aura pour thème 10min
« le bonheur » ou « la mère » ou « la
paix »
- Utiliser les rimes riches et
suffisantes
- Utiliser les alexandrins ou
décasyllabes
SEQUENCE 5 Classe : 2nde A Nature de la leçon : production d’écrit
Titre de la leçon : commentaire composé : analyse de la consigne Durée de la leçon : 55 mn
SA : A la fin de la leçon, l’apprenant sera capable de produire une démarche à suivre pour effectuer un CC
Corpus :
Et, comme par enchantement, la vie de petit jo se trouva bouleversée. Il rayonnait de bonheur, grâce à la solidarité de ses amis, il avait pu
s’inscrire en classe de 6e au cours du soir de l’Institut Samba. Officiellement, il avait désormais un père – même décédé – une mère et un acte
de naissance. Il existait ! Man avait payé la totalité de ses frais de scolarité, soixante mille francs et, avec ses propres économies, petit jo avait
acheté deux livres et des cahiers. Il pouvait désormais rêver d’un avenir meilleur, lui qui n’avait devant lui qu’un horizon clos, sourd et muet,
moins d’un mois auparavant.
Evelyne Mpoundi ngollé, Petit jo ; enfant des rues p127
Sans dissocier le fond de la forme, vous ferez de ce texte un commentaire composé. Vous pourrez, si vous le désirez, en vous appuyant sur
la ponctuation, les champs lexicaux, les figures de style..., montrer l’importance de la famille dans la vie d’un orphelin.
Etapes Contenus Activités d’apprentissage Durée

Découverte Lecture - Lire attentivement le texte 5min


de la situation
problème
Traitement de Réponse aux questions - Qu’exige la consigne de ce texte ? 15 min
la situation - Que signifie l’expression « Sans
problème dissocier le fond de la forme » ?
- Donner l’idée générale du texte
- Que signifie commenter un texte ?
Confrontation Présentation des productions d’élèves avec justification des choix, Quels sont les réponses justes et 10 min
des résultats découverte des erreurs, corrections, mise au point. pourquoi ?
Formulation Présentation et définition 15 min
de la règle Le commentaire composé est un des exercices littéraires dans lequel le
candidat doit présenter de manière écrite le résultat des analyses
effectuées sur un texte littéraire. C’est donc un exercice littéraire
d’analyse textuelle qui consiste à construire un sens possible et
vérifiable d’un énoncé, à partir des éléments qui le structure. Il est donc
important de ne pas séparer le fond (le sens, l’interprétation après une
analyse) de la forme (outils s’analyse de la langue)
Structure et analyse de la consigne
Le commentaire composé comporte :
- Un texte de nature littéraire extrait d’une œuvre au programme
du niveau d’étude concerné. Il comporte entre 250 à 400 mots
lorsqu’il s’agit d’une prose, ou encore 20 et 30 vers lorsqu’il
s’agit de la poésie.
Une consigne : elle commande au candidat de faire du texte
proposé un commentaire composé sans dissocier le fond de la
forme, elle suggère sous forme d’hypothèse une idée générale
possible, quelques fois accompagnée d’outils de l’analyse
(Considérer la consigne en faisant attention aux outils d’analyse
et aux idées proposées dans cette consigne.) que le candidat n’est
pas obligé de respecter s’il se sent capable de construire un autre
sens au texte.
Démarche à suivre
Le commentaire composé respecte les démarches suivantes :
- La lecture de découverte : lire et analyser le paratexte en vue de
situer le texte, lire et analyser la consigne du sujet
- La lecture approfondit du texte
- Elaboration du plan détaillé
- Rédaction de l’introduction et de la conclusion
Consolidation - Relever les ponctuations 10min
expressives et donner leurs valeurs.
- Relever une figure de style dans le
texte
- Relever le champ lexical de la joie
- Donner une autre consigne au texte

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