Coccinelle GP CM1 Unité 7
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UNITÉ 7
Coccinelle CM1 UNITÉ 7
Guide de l’enseignant
LECTURE p. 114
Présenter le texte : un extrait d’une revue consacrée au handicap.
Observer la page : trois titres sous forme de questions. Elles sont entre guillemets pour donner au lecteur
l’impression que c’est lui qui les pose. Sous chaque question, un sous-titre en vert annonce la réponse.
Pour les deux premières questions, un encadré est inclus dans la réponse.
Est-ce qu’il est vraiment handicapé ?
– Expliquer ce qu’est l’Organisation mondiale de la santé : l’institution des Nations unies pour la
santé publique partout dans le monde. Cette définition est donc valable pour tout le monde, dans tous
les pays.
– Réfléchir sur le mot désavantagé. Avoir un avantage, c’est avoir un peu plus que les autres,
une chance ou des possibilités de plus que les autres. Quand un joueur de basketball mesure 2m10,
DÉCOUVRIR
sa taille lui donne un avantage sur les autres plus petits. Le désavantage, c’est le contraire : avoir
une chance, une possibilité de moins que les autres.
Est-ce que le basketteur qui mesure seulement 1m 90 est une personne handicapée ? Non, tous les
désavantages ne sont pas des handicaps. Le handicap est un désavantage qui résulte d’une
maladie, d’un accident ou d’un problème de santé. C’est pourquoi c’est l’OMS qui le définit.
– L’encadré complète la définition. Il énumère les trois sortes de handicap : sensoriel, moteur et
mental.
Quand on parle de handicap sensoriel, à quoi les élèves pensent-ils ? Évoquer les sourds,
les malvoyants : ce sont des handicaps qui touchent l’audition et la vue, les deux sens de la
communication avec les autres. Les personnes qui en souffrent sont désavantagées pour
communiquer.
Le handicap moteur : évoquer les personnes paralysées, qui se déplacent en fauteuil. Ces
personnes sont désavantagées pour se déplacer, aller dans les mêmes endroits que les autres sans
aide…
Le handicap mental : on pense à des personnes qui ont du mal à apprendre même les choses les
plus simples de la vie. Elles sont désavantagées parce qu’elles ont du mal à se débrouiller toutes
seules dans la vie en société. Si les élèves évoquent les enfants trisomiques, ou les enfants autistes,
confirmer : ce sont des handicaps mentaux.
Ça se soigne?
– Dans ce paragraphe, il faut comprendre que :
- ce n’est pas une maladie : donc cela ne se soigne pas.
- c’est la conséquence d’une maladie sur la vie : donc on peut réduire le désavantage. La solution
est donnée : la société doit s’adapter aux besoins de la personne. Faire la liste des moyens
proposés.
Lesquels sont adaptés aux handicaps sensoriels, aux handicaps moteurs, aux handicaps mentaux ?
– Lire l’encadré. Comment aide-t-il à comprendre que le handicap est bien un désavantage pour
la vie en société ? Désavantage : les sourds ne peuvent pas communiquer avec les entendants.
Réduction du désavantage : la Langue des Signes Française permet de communiquer avec
les entendants.
Expliquer aux élèves en quoi consiste la LSF. On peut trouver sur l’internet des sites, des vidéos
qui permettent d’apprendre les mots de la vie quotidienne en LSF.
Pour le développement de la communication avec les aveugles, évoquer l’alphabet Braille,
qu’on retrouvera sur la commande d’ascenseur page 131, dans l’activité PARLER POUR.
Peut-il se débrouiller tout seul ?
Dans ce paragraphe, il faut comprendre :
- qu’on ne peut pas répondre par oui ou non : les personnes handicapées ont parfois besoin d’aide.
- que, pour réduire le handicap, on développe leur autonomie, par la rééducation et par le développement
d’équipements. Dire aux élèves que le développement de ces équipements se fait très rapidement.
On fait maintenant des prothèses « intelligentes », connectées au cerveau et qui lui obéissent directement.
Ils ont pu voir à la télévision des athlètes courir ou pratiquer d’autres sports avec des prothèses, etc.
1. Quelle différence faut-il faire entre maladie et handicap ?
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que les autres : pouvoir bouger, se déplacer, fréquenter tous les lieux publics, communiquer.
LECTURE p. 115
Présenter le texte.1
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu.
À qui ce texte s’adresse-t-il ? Qui désigne tu ? L’auteure s’adresse à un lecteur qui n’est pas porteur
de handicap pour lui faire connaitre ce que vit et ressent une personne qui a un handicap.
Observer l’organisation de la page : comme dans la page de gauche, deux titres sous forme
de questions. Une illustration.
Qui est handicapé ?
– Retrouver les éléments de définition de la page 114.
– Comment le texte répond-il à la question qu’il pose : Qu’ont-ils donc en commun ?
Réfléchir : présente-t-il les handicaps comme des désavantages ? On ne trouve pas ce mot dans
le texte. On trouve le mot étiquette. Comment l’auteure fait-elle comprendre ce mot ? Nous voyons
la personne seulement comme handicapée. Nous lui attachons cette étiquette, nous ne voyons plus que
cela, nous ne voyons pas les autres aspects de sa personne.
Et toi, tu es « normal » ?
– Revenir à la définition du handicap donnée page précédente. Si l’on ne correspond pas à cette
définition, la réponse est : Oui. Ouf, tout va bien.
– Dans ce paragraphe, deux choses sont à établir :
Chacun de nous peut avoir une difficulté, et recevoir une étiquette qui fait coller à la peau cette difficulté.
RÉFLÉCHIR
Repérer sur le dessin la personne que l’on pourrait appeler la tomate (qui rougit car timide), celle que l’on
appelle le gros. Quels sont les aspects physiques de la personne qui expliquent les autres étiquettes ?
Que peut se dire l’enfant sans étiquette au milieu du dessin ?
Retrouver la notion de désavantage : les personnes handicapées rencontrent des obstacles
à surmonter plus importants, plus évidents que ceux rencontrés par les gens normaux.
2. Faut-il plutôt dire : Pierre a un handicap, ou bien Pierre est une personne handicapée ?
– Discuter. Quand on dit Il est, on lui met une étiquette qui réduit toute sa personne au handicap.
Quand on dit Il a, on considère que son handicap n’est qu’un aspect de sa personne.
– Donner des exemples dans lesquels les élèves peuvent se retrouver : dire à un élève Tu es
DÉCOUVRIR
mauvais en maths, c’est lui dire qu’il ne réussira jamais en mathématiques. Lui dire Tu as du mal à faire
les problèmes c’est lui signaler une difficulté que l’on peut réduire et surmonter, c’est lui faire
comprendre qu’il peut y arriver.
3. Qu’est-ce que l’auteure reproche aux « étiquettes » ?
Récapituler ce que l’on a compris dans la lecture : l’étiquette réduit la personne à la difficulté
qu’elle rencontre et la rend différente des autres, en tout cas de celui qui lui attribue cette étiquette.
LECTURE p. 116-117
Pars à la découverte
– À quelle découverte l’auteure invite-t-elle ?
L’étiquette cache la personne. Si on l’enlève, on découvre :
la ressemblance avec soi : elle a des sentiments, des idées…
la différence d’avec soi : elle a des expériences de vie que l’on n’a pas et qu’il est intéressant
de partager.
– Comment l’expérience présentée dans l’encadré permet-elle d’enlever l’étiquette aveugle ?
Tu es jaloux ?
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Ce texte a été publié initialement sous le même titre aux éditions Syros, dans la collection Souris Poche.
Nous remercions l’auteure d’en avoir autorisé la reproduction intégrale pour Coccinelle.
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Tu n’oses pas ?
– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant normal, valide.
Qu’est-ce qu’il n’ose pas faire ? Pourquoi ?
Un enfant sait prendre contact avec un autre pour en faire un copain. Mais devant un enfant handicapé,
il craint de mal faire, il est intimidé.
– Quels conseils donne l’auteure ?
– Comment l’expérience présentée dans l’encadré permet-elle de ressentir ce que peut ressentir
une personne handicapée ?
Pas de pitié pour la pitié
Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant qui a dans sa classe un enfant handicapé.
Traiter ici la question 3.
3. Comment comprends-tu Pas de pitié pour la pitié ?
– Quel mot du texte exprime la pitié ? Le pauvre !
Que se passe-t-il quand on a de la pitié pour quelqu’un ? On le plaint, on a de la sympathie pour lui,
on lui souhaiterait de vivre autre chose. On pense qu’il est forcément triste.
– Que nous dit l’auteure ?
C’est la pitié qui peut rendre triste celui que l’on plaint, au lieu de le réconforter.
Cet enfant est en classe comme élève, pour apprendre, et comme tout élève il aura des points forts
et des points faibles. Penser aussi à soi-même : que ressent-on quand on est regardé avec pitié ?
– Commenter l’expérience présentée dans l’encadré : qu’est-ce que ces ouvriers sourds ont apporté
à leur entreprise ? Si l’entreprise avait eu pitié d’eux, les aurait-elle employés à ce travail ?
L’entreprise a su voir comme un avantage le fait que ces ouvriers parlent par signes et peuvent donc
DÉCOUVRIR
communiquer à grande distance quand il est difficile de s’entendre, même en criant, cf. le titre :
Je ne t’entends pas !
1. On voit tout de suite que certaines personnes sont handicapées. Quel problème cela pose-t-il ?
– Récapituler les lectures : on peut être gêné, timide, hésiter à prendre contact, éviter de regarder,
avoir peur de ne pas bien faire, considérer la personne handicapée non pas avec toutes ses possibilités
mais seulement comme quelqu’un à plaindre parce qu’il n’a pas le même aspect physique ou les mêmes
possibilités que nous.
– Conclure : le problème posé est de ne pas arriver à faire simple avec la personne handicapée.
2. Qu’est-ce qui gêne le plus pour avoir des rapports simples avec une personne handicapée ?
C’est d’imaginer qu’elle n’a pas les mêmes idées, envies, gouts, émotions que nous.
LECTURE p. 118-119
Le regard des autres
– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant qui vit normalement avec une personne handicapée et que les autres regardent.
Quelle expérience cet enfant fait-il ?
Réfléchir : les autres posent sur lui le même regard que celui qu’ils posent sur la personne handicapée. Du
coup, il se sent lui-même différent. Il vit exactement la même chose que la personne handicapée.
Il ne sait plus qui il est.
– Quel conseil donne l’auteure ?
Sourire, pour montrer à l’autre que l’on comprend sa gêne et qu’on l’invite à la dépasser.
Traiter ici la question 2.
2. Comment ferais-tu pour être un pont entre les personnes qui ont un handicap et celles
qui n’en ont pas ?
Discuter, les élèves proposent leurs idées et les expliquent.
Prends ton temps
– Qui est tu dans ce paragraphe ?
Un enfant qui a un copain porteur d’un handicap mental : il ne saisit pas du premier coup…
Rappeler les difficultés d’apprentissage (p. 114), les pensées plus lentes (p. 115).
– Quel conseil donne l’auteure ?
Ne pas s’énerver, prendre son temps, expliquer calmement.
Et aussi penser à soi-même ! Cela nous est arrivé à nous aussi, de ne pas comprendre tout de suite.
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DÉCOUVRIR RÉFLÉCHIR
Les élèves ont-ils rencontré des situations analogues, même si ces situations ne concernaient pas
un élève handicapé ?
Traiter ici la question 2.
2. Quelquefois aussi, on accepte l’injustice, on reste avec ceux qui se moquent d’une personne
qui a un handicap, même si au fond de soi on n’est pas fier. À ton avis, pourquoi ?
Parce qu’on a peur de se couper du groupe, d’être l’objet de moqueries ou de représailles, d’attaques.
Parce qu’on ne sait pas que l’on peut et doit en parler aux adultes qui sont responsables de la sécurité
et du bien-être de tous.
Parce qu’on craint de passer pour un faible si on prend la défense d’un faible.
Des gens pour de vrai
Qu’apprend-on dans ce paragraphe ? Les handicapés sont des personnes ordinaires, certaines
sympathiques, d’autres moins. On ne peut pas être l’ami de tout le monde, de tous les handicapés.
On choisit ses amis non pas parce qu’ils ont un désavantage mais en fonction de leur caractère.
Handicap ou pas
C’est la conclusion du livre. Sur quelles idées l’auteur souhaite-t-elle insister ?
RÉFLÉCHIR
- Comprendre qu’une personne handicapée est une personne : la ressemblance avec les autres
est plus importante que la différence, même si la différence se voit beaucoup, tout de suite et entraine
un désavantage.
- Ne pas ajouter d’autres désavantages par la pitié, la gêne, le regard négatif.
Traiter ici la question 3.
D’après toi, quel est le conseil principal que l’auteure a souhaité donner dans son livre ?
Remarquer que l’on a souvent rencontré les mots simple et simplement. Retrouver les occurrences :
Et si tu faisais simple comme avec n’importe qui ? page 117
Tout simplement. page 118
Fais des gestes simples. Aie des gestes simples. Trouve les gestes tout simples. page 119
Un cadeau tout simple. … tu as agi de façon juste et simple. page 120
Les personnes handicapées sont simplement comme toi et moi. Fais connaissance tout simplement, comme
avec n’importe qui. page 121
Le conseil est de se comporter avec les personnes handicapées comme avec toutes les autres.
Cahier p. 60
Les paramètres nécessaires sont manquants ou erronés.
Rechercher collectivement la partie du texte qui permet de répondre : page 114, paragraphe
Ça se soigne. Relire le paragraphe à haute voix. Puis travail individuel de rédaction de la réponse.
La réponse doit faire apparaitre :
- l’accessibilité des lieux publics aux personnes en fauteuil roulant
- le développement de moyens de communication pour les personnes sourdes (la LSF) ou aveugles
(l’alphabet Braille, si on l’a évoqué dans le travail de lecture)
- la pédagogie particulière.
Récapituler collectivement les idées discutées au cours de la lecture : la gêne, la peur de mal faire,
la timidité, la peur de gêner, la peur que l’autre refuse.
Puis travail individuel de rédaction de la réponse.
Récapituler collectivement les idées discutées au cours de la lecture.
- Ce qui est différent :
le handicap, c’est-à-dire la difficulté à avoir les mêmes possibilités de vie sociale que la personne valide :
pouvoir bouger, se déplacer, fréquenter tous les lieux publics, communiquer.
des expériences de vie inconnues des personnes valides, mais que la personne valide peut essayer
de partager (le théâtre dans le noir, l’expérience d’une fête au milieu de sourds).
- Ce qui est semblable :
tout le reste : les émotions, les sentiments, les idées, les petits soucis de la vie ordinaire, des points forts
et des points faibles.
La question a été traitée sous une autre forme page 115. Rappeler ce que l’on a compris.
Le cadeau tout simple consiste à parler normalement, gentiment, à proposer simplement son aide,
exactement comme on le ferait avec un autre copain.
Voir les productions des élèves.
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent identifier le verbe dans la phrase,
analyser le groupe sujet, identifier le sujet dans le groupe sujet.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : définir les compléments du verbe et le groupe verbal.
PRÉPARATION DU TABLEAU : les phrases de l’activité 1 de la situation JE RÉFLÉCHIS.
JE RÉFLÉCHIS
※ Lire le bandeau.
Deux enfants parlent des jeux. Lire les bulles.
- Demander aux élèves de poser d’autres questions sur les jeux : Tu aimes… ?
et de donner d’autres réponses : Oui, je joue à…
Écrire questions et réponses au tableau. Comparer. Quelles informations apporte la partie de la phrase
qui change ? Elle apporte une précision à la question Tu aimes ? et à la réponse Je joue. La précision
porte sur ce qu’on aime, sur ce à quoi on joue.
※ Analyser les phrases.
Tu aimes les jeux de raquette : le verbe de la phrase aimes, le sujet tu, et un groupe de mots qui suit
le verbe et qui apporte des précisions. Ce groupe de mots est un groupe nominal qui contient un
complément du nom. Analyser de la même façon les phrases produites par les élèves.
Même travail pour Je joue au pingpong. Rappeler que au est un déterminant qui contient la préposition
à. Au, c’est *à le qu’on ne dit pas en français.
※ Formuler le problème : comment apporte-t-on des précisions au verbe de la phrase ?
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※ Conclure
Après le verbe, il y a deux sortes de groupes de mots : ceux qui sont introduits par une préposition
et ceux qui ne sont pas introduits par une préposition. Relever les prépositions présentes dans le
tableau :
de, à (et sa combinaison avec le déterminant : aux), sur, par.
※ Conclure
Quand on parle, on sait compléter le verbe. Le groupe de mots que l’on ajoute apporte des précisions au
verbe. Avec des groupes de mots différents, la phrase a des sens différents.
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Encadrer les prépositions qui introduisent les compléments indirects (à, sur, de vers).
Ex 3. 1. Le musée ouvre ses portes aux élèves.
2. Le directeur parle à un élève de son travail.
3. L’élève lit son texte à ses camarades.
4. La pianiste remercie le public de ses applaudissements.
1. Le fauteuil roulant électrique aide la personne paralysée à se déplacer.
2. Les élévateurs permettent l’accès des musées à des personnes en fauteuil roulant.
3. La reconnaissance vocale permet aux paralysés l’écriture de textes sans clavier.
4. Les appareils auditifs aident les malentendants à surmonter leurs difficultés.
Mise en commun. Entourer les verbes. Rechercher le groupe verbal. Vérifier que les groupes de mots
qui suivent le verbe correspondent bien aux critères de manipulation : on ne peut pas les déplacer.
On peut souvent supprimer un des deux : la phrase est moins précise ou a un autre sens.
Comparer Le musée ouvre ses portes et Le musée ouvre ses portes aux élèves.
Le directeur parle à un élève de son travail, Le directeur parle à un élève, et Le directeur parle de son
travail. Etc.
※ Exercices 4 et 5. Vous vous entrainez à distinguer les compléments du verbe.
Vous travaillez maintenant sur des textes.
Ex 4. Nous jouons à cachecache. Le jardin public offre plusieurs belles cachettes !
Je fais le loup. Je vais vers les buissons. J’entends des bruits ! Léo sort de sa cachette3.
Mais je réussis à l’attraper. J’ai gagné la partie !
Ex 5. 1. Beaucoup d’histoires très anciennes racontent la solidarité entre les dauphins et les
hommes.
Arion, un musicien célèbre, faisait le tour des iles de la Méditerranée. Il donnait des concerts
et il amassait beaucoup de richesses.
2. Après un long voyage, il revient dans son pays par bateau. Mais les marins découvrent
sa fortune. Ils veulent jeter leur passager à la mer. Alors, Arion demande une grâce :
il souhaite jouer un dernier air de musique. Il dit adieu à sa lyre. Puis, de lui-même,
il saute du bateau dans la mer.
3. Un dauphin assistait à la scène. Il sauve Arion. Le musicien chevauche le dauphin.
Il finit par atteindre le rivage.
Le roi Périandre apprend son aventure. Il condamne les marins à une lourde peine.
3
Première édition : remplacer ex 4. Léo essaie de quitter sa cachette par Léo sort de sa cachette.
Ex 5. Ils décident de jeter par Ils veulent jeter.
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JE M’ENTRAINE
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— J’écris —
Lire le poème. Analyser les phrases.
Notre bijoutier (groupe sujet) a des doigts de fée (groupe verbal).
Dans le groupe verbal : a le verbe, des doigts de fée le complément direct du verbe.
Les aiguilles de sa montre (groupe sujet) filent les heures du monde (groupe verbal).
Dans le groupe verbal : filent le verbe, les heures du monde le complément direct du verbe.
Se représenter le travail d’écriture :
- Deux phrases construites avec un groupe sujet et un groupe verbal.
- Dans chaque phrase, le groupe verbal contient le verbe et un complément direct.
- Le groupe sujet est écrit sur une ligne, le groupe verbal au-dessous.
Évaluer les productions avec ces trois critères.
Cahier p. 62
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves connaissent les catégories du temps ; ils savent
JE RÉFLÉCHIS LE PROBLÈME
trouver l’infinitif du verbe à partir d’une forme conjuguée et classer les infinitifs dans leur groupe ;
ils ont étudié la conjugaison des verbes des trois groupes au présent.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : identifier les deux formes du futur et établir leur conjugaison.
MATÉRIEL : le texte et le tableau de la situation JE RÉFLÉCHIS
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- Comment dirait-on les verbes proposer, faire de cette colonne avec le pronom de conjugaison nous, non
représenté ? nous allons proposer, nous allons faire.
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Est-ce que cela veut dire la même chose que Nous allons sortir en récréation puis nous finirons
JE VÉRIFIE
la leçon ?
- Demander aux élèves de proposer d’autres phrases du même type : deux actions que l’on fera
l’une après l’autre.
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※ Exercice 2. Vous vous entrainez à identifier la terminaison du futur et à l’analyser en ses deux parties.
Les élèves entourent en rouge et noir ce qui, ici, est présenté en gras rouge et gras noir.
nous pourrons – vous ferez – ils diront – je choisirai – il voudra – tu prendras
nous tenterons – elles sauront – je poserai – tu auras – nous serons – vous agirez
※ Exercice 3. Certains verbes conjugués au présent ressemblent à des verbes conjugués au futur.
Vous vous entrainez à les distinguer.
1. vous attirerez – vous attirez 2. vous comparerez – vous comparez
3. nous admirerons – nous admirons 4. vous déchirerez – vous déchirez
5. nous espèrerons – nous espérons
JE M’ENTRAINE
Mise en commun. On observe la même syllabe finale pour tous les verbes : rons, rez.
Rechercher les infinitifs. Conjuguer aussi au futur les verbes qui sont au présent.
Entourer les terminaisons. Au présent, on entoure -ons, -ez ; au futur, on entoure -rons, -rez.
Conclure : Quand un verbe se termine par les syllabes rons ou rez, il n’est pas forcément conjugué
au futur. Ce peut être un verbe du premier groupe, qui se termine par la syllabe rer à l’infinitif,
conjugué au présent.
※ Exercice 4. Vous vous entrainez à reconnaitre le futur dans un texte et à reconnaitre
et distinguer le futur simple et le futur proche.
futur simple futur proche
il lira vous apporterez je donnerai tu vas trouver il va écrire
Mise en commun. Justifier le choix des verbes par la catégorie du temps (on comprend que cela
parle du futur) et par les formes des deux conjugaisons au futur.
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RÉBUS
deux main ssss œufs rat un nous veau joue r
Demain sera un nouveau jour.
Cahier p. 63
ANAGRAMMES
je songerai elle soignera – tu peineras je penserai – ils écraseront nous écarterons
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent qu’un mot peut avoir plusieurs sens,
et qu’ils peuvent comprendre ce sens grâce au contexte.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : découvrir que le sens d’un verbe dépend aussi de la construction
de ses compléments.
※ Décrire le bandeau.
Deux interlocuteurs parlent du prince d’un conte.
Avec ce qu’ils disent, les élèves reconnaissent-ils le conte Le roi grenouille ?
S’ils ne le connaissent pas, que peuvent-ils en savoir avec ce seul dialogue ?
JE RÉFLÉCHIS
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3. Nos parents (groupe sujet) appuient notre projet de voyage scolaire (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : appuient verbe, notre projet de voyage scolaire complément direct.
1. Tu (groupe sujet) parles à ton camarade (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : parles verbe, à ton camarade complément indirect.
2. Alice (groupe sujet) parle l’italien (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : parle verbe, l’italien complément direct.
3. Je (groupe sujet) parle de mes soucis à mes parents (groupe verbal).
Analyse du groupe verbal : parle verbe, de mes soucis complément indirect,
JE RÉFLÉCHIS
d’une conversation.
Quand le verbe parler est employé avec un complément direct, on comprend qu’on s’exprime
dans une langue.
Quand le verbe parler est employé avec de + un verbe à l’infinitif, on comprend qu’on annonce
un projet, une intention.
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Ex 2. 4. Rater
Mise en commun. Associer la substitution et la construction.
- La substitution : quand on essaie de remplacer le verbe par chacune des définitions, on comprend
que c’est la définition 4 qui convient.
- La construction : manquer + complément direct = rater.
Les sens 1 et 3 sont construits sans complément. Le sens 2 avec un complément indirect :
manquer de.
Ex 3.
a1–b3–c2
Mise en commun. Observer les constructions. Associer chaque construction à son sens.
- pousser + complément direct sens 1 ou sens 3.
C’est le contexte qui permet de décider.
- pousser + quelqu’un (complément direct) + à (complément indirect) : sens 2.
Ex 4.
a1–b6–c4–d2–e3–f8–g5–h7
Mise en commun. Justifier les décisions par la substitution.
Distinguer les différents sens des constructions indirectes :
passer par : traverser – passer en : être admis – passer pour : avoir la réputation
passer sur : ne pas tenir compte – passer à : donner, lancer
※ Exercice 5. Vous retrouvez, par le contexte et la construction de la phrase, un verbe qui a deux sens.
1. Le miroir réfléchit ton visage.
2. Nabil réfléchit toujours avant de répondre.
※ Exercice 6. Vous retrouvez, dans ce que vous savez dire, les différentes constructions d’un verbe.
1. S’amuser, se distraire : jouer, jouer à (au)
2. Pratiquer un sport : jouer à (au)
3. Savoir se servir d’un instrument de musique : jouer de (du, de la)
4. Interpréter un rôle : jouer + complément direct.
Voir les productions des élèves.
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LE PROBLÈME
SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves connaissent les genres masculin et féminin.
Ils savent conjuguer les verbes du 1er groupe au présent.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : établir une règle de contrôle de l’orthographe lexicale des mots qui se
terminent par le son /j/.
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent contrôler l’accord du verbe avec son sujet.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : établir l’accord de plusieurs verbes avec un seul sujet.
toutes les actions annoncées : les funambules marchent, les funambules courent etc.
– Que peut-on dire des mots marchent, courent, sautent, dansent, jonglent et font ?
Ce sont des verbes. On peut trouver leur infinitif avec un introducteur d’infinitif : les funambules
peuvent marcher, peuvent courir, savent sauter, aiment danser, veulent jongler, doivent faire…
On reconnait la terminaison de la 3e personne du pluriel de la conjugaison du présent.
– La phrase contient six verbes. Quel est le sujet de ces verbes ?
Pour chaque verbe, utiliser la procédure donnée par la coccinelle : Qui est-ce qui marche, etc.
Dans chaque cas, la réponse est : les funambules.
– Conclure : dans cette phrase, il y a six verbes et un seul sujet.
– Poser le problème : comment accorder les verbes lorsqu’il y a plusieurs verbes et un seul sujet ?
Dans chaque phrase, combien y a-t-il de verbes ? Explique leur accord.
- Rechercher les verbes dans la phrase.
- Identifier leur personne de conjugaison. Rechercher leur sujet. Pour chaque verbe, poser la question Qui
est-ce qui… Expliquer l’accord : dans chaque phrase il y a un seul sujet.
- Pour apprendre à contrôler l’accord, tracer et justifier les chaines d’accord.
1. Le lièvre dresse les oreilles et part à toute vitesse
2. Les élèves sortent de la classe, vont en rang jusqu’au portail et montent dans le bus.
3. Nous vérifierons nos vélos, remplirons nos gourdes, mettrons nos gouters dans nos sacs à dos
JE M’ENTRAINE
4. Alex ouvre le robinet, remplit son verre et boit une grande gorgée d’eau fraiche.
Constater que le tracé est le même quel que soit le sujet : un groupe nominal singulier, un groupe
nominal pluriel, un pronom de conjugaison, un nom propre.
※ Conclure et lire l’encadré de règle. Retrouver les observations faites.
※ Exercices 1 et 2. Vous vous entrainez à accorder les verbes au présent et au futur dans des phrases qui contiennent
plusieurs verbes et un seul sujet.
Ex 1. 1. Le cirque arrive sur la place et plante son chapiteau.
2. Des clowns traversent la ville en voiture, annoncent le spectacle et distribuent des images aux enfants.
3. Oscar finit son travail puis demande à son papa la permission d’aller voir les animaux.
4. Il prend son gouter, court à toute vitesse et va chercher son amie Maëlle.
5. Ensemble, ils approchent de la cage du tigre, caressent les poneys, font des grimaces
devant les singes et photographient tous les animaux.
Ex 2. 1. Vous poserez vos stylos et ouvrirez vos livres.
2. Les derniers tireront les rideaux, éteindront les lumières et fermeront la porte.
3. Le vent soufflera, deviendra de plus en plus fort et apportera des orages.
4. Nous roulerons jusqu’à la piste de décollage, prendrons notre place dans la file
et attendrons l’autorisation de décoller.
※ Exercices 3 et 4. Vous vous entrainez à produire des phrases avec un sujet et plusieurs verbes et à contrôler l’accord.
※ Lire le conseil de la coccinelle avant l’exercice 4. Il indique comment on ponctue la phrase
quand elle contient plusieurs verbes. Vérifier les productions des élèves.
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※ Annoncer l’objectif : Écrire des textes brefs, avec une partie explicative et une partie prescriptive.
※ Observer le support : des cartes extraites d’un jeu de familles Hand17Familles. Le thème de ce jeu
est le handicap. Chaque famille présente les différents aspects d’un handicap. Lire l’objectif du jeu.
Observe la famille Surdité. De quelles cartes se compose une famille de ce jeu ?
Comment les explications sont-elles écrites ? Comment les conseils sont-ils donnés ?
Décrire les cartes.
La première est différente des autres. Elle annonce le thème de la famille : Surdité. Elle présente le logo
de cette famille : une oreille barrée. C’est le logo que l’on trouve sur les équipements publics destinés aux
sourds et malentendants. On le retrouve sur les autres cartes. Il sert à identifier la famille.
Lire le texte de la première carte.
Il définit le handicap. Associer le titre surdité au mot sourd.
Il distingue deux formes du handicap : sourd et malentendant.
Il présente deux origines différentes du handicap.
Les autres cartes : le titre, l’illustration, le texte.
- Le texte est écrit à la première personne : c’est un enfant sourd qui parle. Les conseils ne sont pas donnés
au seul lecteur, mais à tous : n’hésitez pas, placez-vous, ne parlez pas. Chercher oralement comment on dit
pour s’adresser à une seule personne : n’hésite pas, place-toi, ne parle pas.
- Faire le lien entre le texte et l’illustration.
Sur la carte Exemple : on voit des enfants qui invitent l’enfant sourd à jouer, mais il ne les entend pas. Il reste seul et il a
l’air triste. Dans quelles cartes ces enfants pourraient-ils trouver la bonne manière d’inviter leur camarade à jouer ?
Sur la carte Difficulté : une seule des deux difficultés est représentée. Quand on s’approche d’un enfant
sourd par derrière, on est comme un monstre qui va le surprendre, lui faire peur.
Sur la carte Super pouvoir : le dessin illustre le texte. L’enfant qui n’entend pas peut comprendre
une conversation à travers une vitre, alors que nous qui entendons ne le pouvons pas. Il a développé
un pouvoir : il reconnait ce qui est dit en observant les mouvements des lèvres. Ce n’est pas mystérieux :
chaque son de la langue est associé à une ouverture et à un mouvement des lèvres.
Sur la carte Conseil, on voit, comme sur la carte Exemple, un enfant qui ne sait pas s’adresser
à un camarade sourd. Que devrait-il faire ?
Sur la carte Aide, on trouve une information que le texte n’apporte pas. Il existe une langue, par gestes,
la Langue des Signes Française (LSF sur le teeshirt) qui permet de communiquer avec les sourds.
On a rencontré cette langue dans la lecture, page 114 et page 119.
Compose, écris et illustre les six cartes. Utilise ta lecture. Cherche des documents
pour compléter tes informations.
Choisir le support. Trois pages de cahier, prises dans le sens de la largeur et séparées en deux parties.
On peut composer deux cartes sur une seule page. Délimiter sur la page les trois emplacements nécessaires
à chaque carte avec un crayon à papier léger (titre et logo : 3 cm, illustration : 8 cm, texte : 5 cm).
Le texte de la première carte (la définition du handicap) est donné. On le recopiera. Pour cette carte,
il faut choisir le logo. On le voit sur les places de parking de la page de droite. On peut aussi le trouver
sur l’internet. Le dessiner ou le copier.
Discuter le contenu des cinq textes à produire : rechercher des idées dans la lecture, dans ses
connaissances, dans une documentation disponible, sur l’internet… Les noter au tableau ou sur de grandes
feuilles que l’on conservera.
Exemple. Les causes du handicap : une maladie à la naissance, un accident grave (voiture, sport…)
qui a abimé une partie du corps, une maladie des os, des nerfs...
Difficulté. Se déplacer partout, changer d’endroit : passer du fauteuil au lit, du fauteuil aux toilettes,
à la douche, au siège de la voiture…
Super Pouvoir. On peut aller plus vite en fauteuil qu’à pied. Mais aussi ce que dit le texte de lecture :
autre expérience de la vie, etc.
Conseil. Il y en a beaucoup dans le texte de lecture.
Aide. Distinguer l’aide de la société (accessibilité des lieux publics ; le travail d’oral de la page de droite
peut donner des idées) et l’aide individuelle (il y a beaucoup de suggestions dans le texte de lecture).
Fixer les règles d’écriture :
- les explications : à la première personne (je). Les verbes au présent.
- les conseils : adressés à tous. Les élèves n’ont pas étudié l’impératif, mais ils l’utilisent de façon
compétente à l’oral. Aider pour l'orthographe si nécessaire.
Pour être intéressant et aboutir à une production satisfaisante, ce travail doit se dérouler sur plusieurs
séances, pas trop éloignées les unes des autres pour ne pas perdre le fil conducteur.
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OBJECTIF SPÉCIFIQUE : s’approprier les outils langagiers, les codes et les attitudes de la communication
orale dans la vie quotidienne : s’inquiéter, proposer de l’aide
※ Mini dialogue
Une fille pour l’aide, un garçon pour le handicap
- Je vois que tu as du mal à avancer dans cette rue qui monte.
Est-ce que tu as besoin d’aide ?
- Je veux bien. Merci beaucoup. Je n’ai pas le droit de faire trop d’efforts en ce moment.
Je dois faire attention à mon dos. Mais aujourd’hui, je dois rentrer tout seul à la maison.
- Qu’est-ce que je peux faire ?
- Si ce n’est pas trop fatigant pour toi, tu peux me pousser un peu.
- Est-ce que tu veux que je t’accompagne jusqu’à chez toi ?
- Cela me ferait plaisir, mais quand nous arriverons en haut de la rue je n’aurai plus besoin
que tu me pousses.
- Si je peux faire autre chose pour t’aider, n’hésite pas à me le dire.
- Non. Je serai simplement content de parler avec toi.
– Identifier
- Les personnages du dialogue : un garçon handicapé en fauteuil et une fille.
- La situation : ils sont tous les deux dans une rue qui monte. La fille voit qu’il a du mal à avancer.
- L’objet du dialogue : s’inquiéter, proposer de l’aide, accepter de l’aide.
– Catégoriser
- Quels mots utilise-t-on pour s’inquiéter ?
Je vois que tu as du mal (on peut dire aussi de la peine).
- Quels mots utilise-t-on pour parler de ses difficultés ?
Je n’ai pas le droit de… Je dois faire attention à…
- Quels mots utilise-t-on pour proposer de l’aide ?
Est-ce que tu as besoin d’aide ? Qu’est-ce que je peux faire ? Est-ce que tu veux… ?
Si je peux faire autre chose… N’hésite pas…
– Les élèves jouent le dialogue deux par deux.
Les réponses du dialogue ne doivent pas être mémorisées mot à mot.
L’important est d’utiliser quelques-unes des expressions proposées, ou d’autres que les élèves connaissent
et qui conviennent à la situation et de rendre le dialogue vivant.
※ Les jeux de rôle du cahier
– Lire la consigne. Expliciter la notion de handicap temporaire : un handicap qui dure un moment,
le temps de la guérison, le temps de retrouver une bonne santé. Mais pendant ce temps, le malade
ou le blessé ne peut pas faire certaines choses qu’il faisait avant facilement et que les autres font.
Réfléchir : qu’est-ce qu’il est difficile de faire avec une jambe cassée ? un bras cassé ? un mal de dos ?
– Prendre connaissance des deux situations. Commenter les trois moments :
- l’accident : on dira comment il s’est produit, ce qu’on a ressenti.
- mes difficultés : on parlera de ce qui est difficile quand on a une jambe dans le plâtre,
ou un bras cassé, quand on se déplace en fauteuil ou avec des béquilles.
- pour m’aider : il faudra imaginer ce que l’on peut faire pour aider quelqu’un qui est dans cette situation.
– Lire les données de lexique. On retrouve des expressions du dialogue et d’autres,
que les élèves connaissent pour la plupart.
– Par groupes de deux, les élèves choisissent une situation. Laisser du temps pour préparer le dialogue.
– Les groupes jouent les scènes devant la classe.
– Noter au tableau à mesure les idées apportées pour aider. À la fin de l’activité, les reprendre,
les discuter, les compléter éventuellement et les noter sur le cahier.
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Objectif : Prélever dans un ensemble d’informations des mots qui permettront de reformuler
et de mémoriser l’essentiel.
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OBJECTIF : contrôler sa lecture à haute voix par l’attention à la lecture d’un autre : suivre le rythme
d’un texte, être attentif aux pauses, anticiper.
Vous voulez connaitre la liste de mes problèmes quotidiens ? Accrochez-vous, c’est parti !
Problèmes pour marcher plus de cent mètres, grimper un escalier, rentrer seul dans une
baignoire, se laver les dents, parler correctement, manger normalement, tenir un verre, boire
sans s’inonder, se coucher dans un lit, s’habiller seul, aller aux toilettes, caresser doucement
un chat, répondre au téléphone, acheter quelque chose dans un magasin, écrire ne serait-ce
qu’un mot sur une feuille de papier, taper sur les touches d’un clavier d’ordinateur…
J’arrête là, vous risquez de vous endormir.
Jean-Luc Luciani, Le jour où j’ai raté le bus, Rageot Romans © Rageot
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※ Écoute du texte enregistré sur CD ou lecture orale par le maitre, livre fermé.
– Inviter les élèves à écouter les yeux fermés pour bien ressentir ce que la poétesse veut dire.
– Échange oral : de quoi la poétesse parle-t-elle ? Qu’est-ce qui nous a marqués en entendant ce poème ?
Quels sont les mots qu’on a retenus ? Qu’a-t-on ressenti ?
※ Donner une seconde écoute, livre ouvert, en suivant le texte.
Puis lecture silencieuse des élèves.
※ Discuter pour répondre aux questions.
Cette boutique existe-t-elle ? Justifie ta réponse.
La poésie est écrite au futur. La boutique n’existe pas. C’est un projet, un lieu qui existera plus tard.
L’auteure invite son lecteur à entrer dans la boutique avec tous ses sens.
Relève dans le poème tout ce qui le fait comprendre.
- la vue : des paniers, des bocaux pleins de bonbons
- l’odorat : et ça sentira bon, parfums adorables
- l’ouïe : un grelot tintera, ils me diront « Bonjour… »
- le gout : parfums adorables, bonheur sucré
- le toucher est évoqué par le partage.
Comment ce poème est-il construit ? Compte les syllabes de chaque vers.
- Cinq strophes : elles n’ont pas toutes la même longueur : 4 vers – 4 vers – 3 vers – 1 vers – 4 vers
- Les vers n’ont pas tous non plus la même longueur, le même nombre de syllabes (de pieds) :
12 – 4 – 12 – 6
6–6–6–6
12 – 12 – 6
12
12 – 6 – 4 – 4 : la dernière strophe contient toutes les sortes de vers du poème.
Les deux derniers vers sont plus courts. À quoi cela peut-il te faire penser ?
Échange tes idées avec tes camarades
Les enfants ont espéré le bonbon, ils sont entrés dans la boutique, ils ont vu, senti, demandé, partagé.
Maintenant ils savourent le bonbon. Le bonbon fond dans la bouche et le vers diminue avec lui.
Bientôt il ne restera plus qu’un merveilleux souvenir.
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