Outillage

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Outillage

Généralités

© AFPA – DEAT – Froid et climatisation – Ressources formatives pour MDF, TIFCC – Outillage – Janvier 2002
--- Outillage Généralités 2/14

Le réglet
Qu’est-ce que mesurer ?
Mesurer c’est comparer avec
une unité de mesure légale
déterminée.
Le résultat de la comparaison
s’appelle «Valeur de mesure»
(Valeur de lecture).
Les valeurs de mesure sont, soit
directement lisible sur
l’instrument de mesure, soit
indiquées sur une échelle
graduée étalonnée (division)
grâce à un index, une aiguille ou
un repère.

Pied à coulisse
Instrument de vérification en acier dur :
les becs sont généralement trempés à leur
extrémité.

Pour relever des dimensions :


Compter les millimètres sur la règle, puis
pour obtenir la fraction de millimètre,
relever sur l’échelle du coulisseau le
nombre de divisions précédant les 2 traits
en regard.

Entretien
- Manipuler l’instrument avec soin pour lui
garder sa précision.
- Assigner au pied à coulisse une place le
mettant à l’abri du contact avec les autres
outils.
Le poser toujours dans son écrin.

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Le traçage
Pointe à tracer :
Pointe en acier pour le traçage de matériaux durs.
Pointe en laiton pour le traçage de matériaux tendres et de
pièces d’usinage dont la surface ne doit pas être
égratignée.
Pour tracer, on se sert aussi d’un crayon.

Trusquin :
pour tracer sur la pièce d’usinage des parallèles à la
surface de référence pour orienter des pièces d’usinage.
Trusquin non gradué.
Trusquin gradué.
Trusquin pour le traçage à plat.

Compas :
pour tracer des cercles et des arcs de cercle pour reporter
des cotes :
• Compas à pointes (DIN 6486).
• Compas de mécanicien (DIN 6487).
• Compas d’épaisseur.
• Compas à verge.

Danger d’accident !
• Protéger les pointes des outils à tracer avec du liège.
• Ne pas utiliser le compas comme pointe à tracer.
• Eviter de mettre la pointe à tracer dans une poche de
veste ou de blouse.
• Attention aux objets piquants ou coupants, faire soigner
les moindres blessures, penser à l’infection possible.

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Le marteau

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Le pointage ne comprend que quelques techniques de travail à


pratiquer. Un traçage parfait et une pointe de pointeau affûtée
vers le centre sont les conditions préalables de la précision du
pointage.

Maintien du pointeau
Tenir le pointeau comme indiqué ci-contre.

Mise en place du pointeau


D’abord, le pointeau est placé dans l’angle d’incidence de 60°
environ sur le tracé ou ses points d’intersection avec un maximum
de précision. La position inclinée est nécessaire pour ne pas
perdre de vue le point d’application.
Ensuite, le pointeau est placé dans un angle de 90°, sans enlever
la pointe du tracé.
La mise en position verticale par rapport à la surface de la pièce
se fait à vue, tout en étant le plus précis possible, car autrement,
le trou de pointage sera asymétrique. Pour que l’application du
pointeau dans le point voulu soit faite avec plus de sûreté, le bord
de la main ou un doigt peuvent prendre appui sur la pièce;

Coups appliqués au pointeau


Le pointeau reçoit un coup de marteau donné en direction de son
axe. C’est seulement à cette condition qu’il pourra pénétrer
régulièrement et verticalement par rapport à la surface de la
pièce.
Pour un matériau dur, le pointeau doit avoir un angle de cône de
60° au minimum, pour éviter que la pointe s’émousse et se casse.
Le coup de marteau devra être plus fort.
Lorsqu’il s’agit de matériaux plus tendres, l’angle de pointage peut
en rapport être plus petit. Le coup de marteau est plus léger.
Le diamètre du trou du pointeau et la profondeur de pénétration
dépendent de la grandeur de l’angle du cône.
Leur grandeur ne doit jamais dépasser le juste nécessaire et doit
toujours répondre au but particulier de chaque pointage.

Les équerres servent à la mesure d’angles déterminés.

L’angle droit (90°) - dont les côtés sont perpendiculaires - est le plus souvent employé.

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Perceuse
Vitesse de coupe
Distance parcourue en 1 minute
par un point situé sur la
circonférence extérieure du
foret.
Elle est donnée en mètres par
minute (m/mn).
Elle dépend principalement :
- de la matière usinée,
- de l’outil employé,
- de la lubrification.

Vitesse de rotation
Nombre de tours effectués en
une minute (tr/mn) par le foret
pour une vitesse de coupe
donnée.

Application
Calculer la vitesse de rotation
d’un foret de Ø 10 destiné à
percer de l’acier doux (vitesse
de coupe V = 24 m/mn).

Remarque :
La formule, ci-dessus, donnant
la vitesse de rotation est approchée ; elle permet d’obtenir une valeur suffisamment précise pour
régler les machines que l’on utilise.
La formule mathématique précise est la suivante :
Vitesses de coupe usuelles

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Forets hélicoïdaux

Queue cylindrique Queue


conique

listel

Rainure
hélicoïdale

détalonnage
lèvre

Conditions de coupe
• Foret de gros diamètre : petite vitesse de rotation
• Foret de petit diamètre : grande vitesse de rotation

Précautions
• Lubrifier avec de l'huile soluble pour éviter l'échauffement
• Maintenir énergiquement ou fixer la pièce sur le plateau
• Réduire la pression sur le foret en débouchant
• Eviter les vêtements flottants
• Ne chassez pas les copeaux de la main. Utilisez un pinceau
• Refermez toujours le capot avant utilisation
• Ne montez jamais un foret de diamètre supérieur à la capacité te la machine (indiqué sur la
plaque signalétique).

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Forets hélicoïdaux

Trop de coupe Pas assez de coupe


Le foret engage (risque Le foret talonne et ne
débris, mauvais aspect coupe pas
Affûtage correct
du perçage)

Angle correct mais lèvres Longueurs des lèvres Affûtage correct :


de longueur inégale : Ø de égales mais angles de Ø perçage à la cote,
perçage > Ø du foret lèvres inégaux : Ø du bon aspect
mauvais aspect du perçage perçage > Ø du foret,
mauvais aspect du

L’affûtage «3 têtes» donne une pointe auto-


cintreuse facilitant le perçage sans avant trou.
La symétrie des lèvres "a, b" et "c, d" peut se
vérifier avec un calibre spécial.

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Limes

Une lime se caractérise par : sa forme, sa taille, sa longueur commerciale


Exemple : lime plate bâtarde de 300
Tailles des limes
Veiller au bon emmanchement de la lime
• Lime d'allemagne 5 à 7 dents au cm
Eviter le contact des limes entre elles
• Taille bâtarde 8 à 11 dents au cm
• Taille demi-douce 12 à 15 dents au cm Nettoyer fréquemment la denture
• Taille douce 16 à 20 dents au cm

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Le taraudage

Principales dimensions du filet triangulaire métrique (M) pour écrous (en millimètres).

Dimensions du trou à tarauder


P
Le Ø de perçage théorique est :
D - (1,083 P).
L’expérience montre que les métaux
tendres tendent à glisser et à serrer
le taraud ; que les métaux non
malléables (fonte) tendent à s’effriter
sur le sommet du filet ; que les
métaux durs opposent une grande
résistance à la coupe ; que les petits
tarauds sont fragiles.

En pratique, il est préférable de


percer à :
D - P pour D < 8 mm (tous métaux)
D - (1,06 P) pour l’aluminium, le laiton et l’acier à R = 40 à 50 kgf/mm²
D - (1,1 P) pour les aciers, le bronze et la fonte;
Le diamètre de la fraisure évitant la formation d’une bavure est D + 0,5 à 1,5 mm. Il est avantageux
de percer un avant trou servant à la fois de fraisure, de guide au taraud et à la vis.

Conditions générales d’exécution


Choisir les tarauds (diamètre, pas, angle de pente d’affûtage suivant le métal à usiner).
Le blocage des pièces se fait dans l’étau en plaçant verticalement l’axe du trou ; si nécessaire,
immobiliser en rotation les pièces lourdes, reposant sur le sol ou l’établi.
Au début de l’opération, une pression insuffisante sur le taraud provoque la détérioration de l’entrée
du trou.

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Pendant le taraudage à la main des pièces n’ayant pas de surface de référence accessible,
contrôler l’orientation du taraud en partant de la surface de référence utilisée pour le perçage du
trou (observer un parallélisme ou une perpendicularité).
Lubrifier (huile épaisse ou suif). La fonte se taraude à sec.

Méthode d’exécution
Trous débouchant
Fraiser les deux extrémités du trou. Lorsque le diamètre du
collet est inférieur au diamètre de perçage, le dévissage du
taraud, en fin d’opération, est évité en lui faisant traverser
complètement la pièce.

Trous borgnes
Calculer la longueur du taraud qui doit dépasser de la pièce en
fin d’opération. L’extrémité du taraud ne doit jamais buter dans
le fond du trou. Le taraud n° 1 ne peut amorcer le filet sur une
longueur suffisante. Le taraud n° 2 a donc un plus gros travail à
accomplir, il faut redoubler l’attention, nettoyer le trou à chaque
dégagement du taraud pour éviter l’amassement des copeaux
dans le fond du trou.

Trous de petit diamètre (D < 5)


Utiliser un tourne-à-gauche très léger ou un porte-taraud
spécial. Les pièces légères peuvent être tenues à la main, afin
de percevoir les réactions du métal. Dégager et nettoyer
fréquemment le taraud.

Trous difficilement accessibles


Le taraud, trop court, est manœuvré à l’aide d’une rallonge
ajustée sur le carré d’entraînement et bloquée dans le tourne-à-
gauche. La flexibilité résultant de la présence de la rallonge
rend difficilement perceptible les réactions du métal.

Trous dans les métaux légers


Le passage d’un seul taraud suffit généralement pour les trous débouchant. Graisser
soigneusement le taraud pour éviter l’arrachement des filets par grippage.
Remarque : Le contrôle des trous taraudés et l’affûtage des tarauds sont étudiés dans un autre
chapitre.

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Scie à métaux

Choisir une lame de scie en fonction du métal à scier


• Métaux tendres : 6 à 9 dents par centimètre
• Métaux durs : 9 à 13 dents par centimètre
Cadence de coupe : 50 à 60 coups par minute

Eviter :
• la tension insuffisante de la lame : bris
• la tension excessive de la lame : monture
déformée
• la pression trop forte pendant la coupe :
déviation
• le dépassement exagéré de la pièce hors
de l'étau permettant les vibrations : bris
des dents

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Pliage
A l'étau

Si la largeur à plier dépasse la largeur de l'étau il est


préconisé d'utiliser deux cornières.

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Cordeau à poudre :
Outil de traçage, appelé aussi cordeau traceur.
Il est constitué d'un boîtier contenant de la craie dans lequel s'enroule un
cordon; ce dernier, sorti enduit de craie du boîtier, est tendu puis , pincé,
permettant ainsi de tracer des lignes sur un sol ou un mur.

Équerre de maçon :
Equerre entièrement métallique, évitant toute réaction à l'humidité.

Décamètre :
Instrument de mesure linéaire, à ruban métallique ou en
toile plastifiée, enroulable dans un boîtier.
Théoriquement d'une longueur de 10 m, il en existe
également de 20 et de 30 m.

Fil à plomb:
Poids en fonte avec un cordon et une table,
indispensable pour contrôler la verticalité d'un ouvrage
maçonné, d’un tube, d’un chemin de câble, etc.

Niveau à bulles :
Pour contrôler la verticalité et l'horizontalité des travaux,
on utilise un niveau à bulles, généralement appuyé sur
une règle. Il est métallique ou plastique, afin de ne pas
craindre l'humidité, et à deux fioles perpendiculaires.

Niveau à fioles :
Instrument de contrôle de l'horizontalité sur des grandes
longueurs. Cet appareil est constitué de deux fioles
incassables graduées reliées par un tuyau en
caoutchouc, l'ensemble étant presque rempli d'eau. Le
principe est celui des vases communicants.

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