Lampemetre DJ2003
Lampemetre DJ2003
Lampemetre DJ2003
D.J 2003
Jacques Dudoret
jj.dudoret@wanadoo.fr
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Pourquoi construire un lampemètre en 2003 pour son laboratoire. Ce type d’appareil a presque disparu depuis les
années 1970, les tubes, gros consommateurs d’énergie ayant été remplacés par les transistors…A cette époque, la
société de métrologie METRIX avait construit des appareils de laboratoire (U 61) associé à un banc dynamique,
puis deux appareils portables, les 310B et 310 BTR qui ne sont plus commercialisés. Malgré tout, pour les
nostalgiques du tube à vide, on retrouve celui-ci dans tous les amplificateurs audio de bonne qualité : Mac Intoch,
Williamson , Audio Research, Jadis…et puis, il y a aussi les nostalgiques des appareils radio anciens, voir très
anciens. Le tube électronique tient encore « la route » au troisième millénaire.
Tant en conception qu’en dépannage, l’appareil décrit ci-après permet de vérifier ou appairer chaque tube
courant, de la diode à la triode, tétrode, penthode, hexode, heptode…nonode (oui, cela existe), des plus anciennes
aux plus récentes, dans leurs caractéristiques de fonctionnement. Il devient le complément indispensable du cours
« et si on parlait tube » écrit par Rinaldo Bassi.
Cet appareil est à classer parmi les types professionnels. Ce n’est pas un vulgaire appareil où l’on fait une
mesure de débit en montant un tube uniquement en diode. Il permet également de relever les courbes de
fonctionnement [exemple : Ia = f(Vg) à Va constant].Un recueil de combinaison élaboré à partir des lexiques (Radio
tubes..., des cahiers Mazda et RTC …) rassemble près de 2000 tubes. Ce document possède 63 pages, soit 3500
lignes de combinaisons.
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fig.2 : Synoptique du lampemètre DJ 2003.
GENERALITES :
Les trois alimentations stabilisées et variables sont construites avec des tubes tétrode à faisceaux dirigés de
type 6L6. L’amplificateur d’erreur est équipé d’une pentode de type EF80 à pente fixe. Les tensions de références
sont stabilisées par des tubes à cathode froide type 0B2, dont la fiabilité n’est plus à démontrer.
La tension filament est fournie à partir d’un transformateur seul dédié à cet effet . Le choix de la tension est
assurée par un commutateur à 12 positions. Un voltmètre contrôle la tension de sortie qui est ajustée par un rhéostat.
Un bloc de 11 commutateurs permet d’assurer la bonne combinaison nécessaire pour diriger les différentes
sources aux bonnes broches du tube à tester.
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Le tout est construit dans un coffret en forme de pupitre sur mesure en tôle d’aluminium anodisé d’une
épaisseur de 1,5 mm, d’un encombrement de 50 cm de large, 32 cm de hauteur et de 21 cm de profondeur. Les
parois sont assemblés à l’aide d’une armature en cornière alu anodisé. Il est facile à réaliser pour l’amateur. Les
modalités d’approvisionnements seront décrits en fin de dossier.
Chaque source HT ou BT alternative est disponible sur des bornes à double but : founir une tension d’une
valeur bien précise pour étudier une maquette à tubes et pouvoir contrôler toutes ces tensions et courant par un
appareil de précision (cas d’un relevé de courbe).
LE SCHEMA :
+HT : La tension secondaire de 290 V efficace est appliquée par R1 au pont de redressement constitué de 4
diodes D1 à D4, puis charge le condensateur de tête C1 à la valeur de crête soit Ueff x √2 de l’ordre de 430 V. R1
sert de protection.
Un premier filtrage est assuré par la self (SELF1) chargé par C2. La tension de service de ces deux
condensateurs est de 450 V. Le fusible FUS2 de 350 mA protège cette source de l’utilisation.
-HT : La tension secondaire de 100 V est appliqué par R2 au quatuor ( diodes D5 et D6 –condensateurs C3
et C4) monté en doubleur Latour. Ce montage nécessite une demi-tension par rapport au montage précédent. Cette
source délivre un courant maximum de 30 mA. Un premier filtrage est effectué par le réseau R3, C5. R4 transmet
cette source au circuit de stabilisation.
Il n’y a pas de second condensateur. Le filtrage définitif est assuré par les tubes stabilisateurs montés en
série. De plus, un condensateur placé à cet endroit ferait osciller cette source.
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Fig. 3 : Alimentation HT, 24 V et – 105 V, -210 V.
+BT : La tension secondaire de 20 V est redressée par le pont BT1 chargé par C5. On obtiendra donc une
source continue de 24 V qui servira à alimenter les relais d’application des tensions sur les électrodes du tube à
tester, ainsi que les différentes LED de contrôle.
Il est nécessaire de disposer deux alimentations négative à double usage. L’une servira à maintenir le
potentiel des cathodes des EF80 à un potentiel fixe, c’est à dire à un potentiel voisin de – 105 V par rapport à la
masse. Cette source de tension alimente le potentiomètre de réglage G1 qui doit toujours délivrer une tension
négative par rapport à la masse. La cathode du tube à tester sera toujours portée au potentiel de la masse.
Une seconde tension encore plus négative est nécessaire pour commander la grille de commande de la
pentode EF80. Elle est prélevée à la cathode du second tube 0B2 par la résistance dite pied du potentiomètre de
réglage.
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Les deux tubes 0B2 sont montés en série. Ils font partie des tubes dit à cathode froide qui n’ont pas besoin de
chauffage filament. Ce sont des diodes à gaz qui ont la propriété de maintenir une tension constante entre leurs
électrodes, quelle que soit l’intensité des courants qui les traverse, dans des limites fixées par le constructeur. Ces
tubes sont similaires aux diodes zener.
SECURITE SURCHARGE :
La bobine du relais RL1 de faible valeur ohmique est insérée dans le pied du pont de redressement coté
masse. Ainsi, tous les courants issus de la haute tension traversent cette bobine, principalement le courant plaque
(anode) du tube à tester. En cas de mauvaise manipulation, commutateur de combinaison mal placé, tube en court-
circuit, etc. , une surcharge fera enclenché le relais RL1. Un contact travail alimentera fugitivement la led
(LED1). L’autre section travaillera à l’ouverture ce qui entraînera une coupure du circuit mesure. (§ fig 2). R6 est
calculé pour partager le courant de surcharge à une valeur de 200 mA au total.
Les 4 secondaires 6,3V assurent une alimentation distincte des filaments des tubes amplificateurs et
régulateurs.
Un transformateur à sorties multiples comprises entre 1,4V et 50 V a été réalisé dont une sortie particulière,
le 6,3 V sous 5 A max.
Pour contrôler si le filament n’est pas coupé, on a recours à un transistor PNP de type 2N2907 qui distribue
le courant sur une led rouge (LED1) à travers une résistance (R3) qui limite le courant à 5 mA. Pour faire
conduire ce transistor (T1), il faut polariser sa base par
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fig.5.
rapport à la masse. Ceci est réalisé par la résistance (R2) dont l’extrémité rejoint le filament qui a déjà un
côté à la masse via l’inverseur (I1) instable sur la position 2. Cette solution est préférable car la résistance
d’un filament varie dans de grande proportion entre un chauffage de 1,4 V et 50 V. De plus, cette résistance
est faible quand le courant qui la traverse est pratiquement nul devant le courant nominal du tube à tester.
Elle est aussi négligeable devant R2 d’une valeur de 22 k.
Contrôle du vide :
Ce contrôle est important en 2003, car tous les tubes anciens en service et disponibles encore sur le
marché ont été fabriqué depuis plus de trente ans. Le verre est plus ou moins poreux, donc le vide peut
« laisser à désirer ».
A cet effet, on agit sur la grille de commande qui contrôle de débit du tube. La polarisation est donc
transmise à la grille par une résistance de faible valeur (R4 = 1 k). En cas de défaillance, le fait d’insérer une
résistance de forte valeur (R5 = 100 k) dans le circuit de grille engendrera des perturbations importantes
dans le contrôle du débit du tube. Le courant anodique verra sa valeur changée dans de grande proportion
soit en plus, soit en moins.
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Le commutateur I1 reçoit toutes les sources de chauffage du 1,4 V à 50 V. Ces sources ont la même
référence qui est la masse générale. Le point commun du commutateur est relié à l’entrée du rhéostat. La
sortie du rhéostat est dirigée sur le bus de chauffage (repère 3) à travers l’inverseur I1 (test filament). De
cette dernière sortie, est prélevée la tension qui est envoyée par RF sur le galvanomètre mesurant la tension
de chauffage. RF est shunté par I2 dans la gamme 0 -10 V, en série dans la gamme 0-100V.
Le voltmètre de contrôle est réalisé à l’aide d’un micro-ampèremètre (100 uA) monté dans un pont
résistances/diodes (§ fig.5). L’alimentation alternative est raccordée au point commun des résistances
RA/RB, le retour est à la masse par le point commun des diodes DA/DB. Les diodes sont actives l’une après
l’autre : DA est traversée par l’alternance positive, DB est traversée par l’alternance négative. RV est shunté
dans la gamme 10 V, en série dans la gamme 100V. La mise en pratique sera décrite dans la phase
« réalisation ».
Le rhéostat est présenté sous forme simplifiée. En réalité, il est constitué de 11 résistances de 0,33
ohms disposées en série. Un commutateur court-circuite plus ou moins l’ensemble des résistances. Ce
rhéostat doit être capable de se voir traverser sans risque par un courant d’au moins 3 A.
Un exemple : soit le tube 1T6 dont le filament travaille sous 1,25 Volt et un courant de 40 mA. La
source utilisée est voisine et légèrement supérieure à 1,4V. Il faut chuté de1,4V – 1,25V = 0,15 V.
Il faut donc interposé une résistance de R = U/I soit 0,15/0,04 = 3,75 ohms.
Le rhéostat est constitué de 11 résistances de 0,33 ohm 7W soit 3,63 ohms sous 4,6A maximum.
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fig. 6 : Alimentation HT fort débit.
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ALIMENTATION VARIABLE HT POSITIVE FORT DEBIT :
Il faut pouvoir choisir une tension capable de débiter 100 mA. Quoique certain tube de puissance
sont susceptible de débiter jusqu'à 400 mA, nous avons limité le débit à 100 mA, débit suffisant pour
mesurer ou relever les caractéristiques d’un tube. A cet effet, 2 6L6 ont été associés (L7 et L8). Un seul tube
est capable de dissiper 10 W . L’alimentation des anodes est commune aux trois sources HT variables de 0 à
300 V sans trou. Ces tubes ont été choisis par leur caractéristique de tension maximum admissible entre
plaque et cathode, ici de d’ordre de 430 V lorsque la tension de sortie est voisine de 0 Volt.
Les 6L6GB ont donc leurs anodes raccordées en parallèle, et sont montées en pseudo triodes. Les
écrans respectifs sont alimentés respectivement par R2l et R31 à la haute tension (HT1). Les cathodes sont
mises en parallèle. Les grilles de commande sont excitées par R26 et R36 dont la tension est prélevée sur
l’anode de L9 , penthode EF80 à pente fixe. L’anode est chargée par une résistance de 1 M (R22) depuis la
haute tension.
L’amplificateur d’erreur est construit par le tube penthode dont la cathode est reliée à un potentiel
négatif de -105V. L’écran est relié au potentiel de la masse. La grille suppresseuse est au potentiel de la
cathode et la grille de commande est commandée par le curseur du potentiomètre de réglage de la tension.
L’ensemble R24, P3 et R25 constitue un pont diviseur entre la tension de sortie et le – 210V.
Fonctionnement : soient une tension de sortie Us imposée, Ug, la tension de commande du tube
6L6 , Vpa la tension plaque du tube penthode, Vg la tension commandant la grille du tube penthode. La
cathode est portée à une tension positive à tension constante par rapport au moins 105 V. Si on demande un
courant plus important en sortie, Us tend à baisser, Ug diminue nécessairement. Mais la tension de la
cathode restant constant, il en résulte que la différence de potentiel (d.d.p.) cathode-grille devient plus
grande. Le courant plaque diminue, donc la chute de tension dans R22 diminue, donc Vpa augmente
entraînant une diminution de Ug. Cette conséquence augmente le débit dans le couple de 6L6 ce qui entraîne
une remontée de la tension de sortie. L’équilibre est donc rétabli.
Ces deux alimentations sont identiques entre elles, et à la précédente, mis à part qu’un seul tube
ballast suffit. Le tube choisi est ici une 6V6 capable de dissiper 6 W.
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fig. 7 : Double alimentation faible débit.
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fig.8 : Bloc de combinaison.
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BLOC DE COMBINAISONS :
Il est réalisé à l’aide de 11 commutateurs qui ont la possibilité de sélectionner une queconque
source. Chaque commutateur numéroté de 1 .. 9, 0 est approprié à une broche de chaque suuport de lampe.
Celui numéroté « E » concerne les deux broches externes. Un cordon de raccordement est nécessaire pour
relier une de ces broches au téton supérieur d’une lampe telle qu’une ECH3 (grille de commande) ou une
EY88 (cathode) ou une EL504 (anode ou plaque).
Le commutateur repéré « IE » renvoie une quelconque source sur deux bornes nécessaires au raccordement
d’une électrode placée au sommet du tube.
Exemple : une 807 a l’anode raccordée à son extrémité ; une ECH3 a la grille de commande de l’exode
raccordée à son extrémité.
Pour éviter une erreur de câblage, ici, une circuiterie volumineuse, un circuit imprimé a été réalisé.
Ce commutateur va prélever une tension pour la diriger sur le voltmètre placé immédiatement au dessus. Sur
E1, il mesure la source de tension E1, sur E2, il mesure la source de tension E2, sur V9, il mesure la tension au
pied de la source Va + 5K, c’est à dire, la tension de la broche concernée du tube par rapport à la masse et V0, la
tension d’une broche alimentée à travers 100k depuis Va.
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REALISATION : LE COFFRET.
Le coffret est réalisé en tôle d’aluminium anodisé de 1,5 mm d’épaisseur. Les différentes parties sont
découpées dans une plaque de 100 cm x 70 cm. Ce type de tôle possède un film de protection que l’on enlève
après usinage, perçage et autres travaux de façonnage
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fig.10 : Pièces du coffret.(fond arrière , fond inférieur..)
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CONSEILS : AVANT D’ENTREPRENDRE LA REALISATION PRATIQUE, LISEZ
ATTENTIVEMENT CE QUI SUIT.
Nota : Avant de partir sur la réalisation du coffret, il est conseillé de disposer d’un établi, pourvu d’un étau
d’au moins 80 mm de large, d’une perceuse avec un mandrin de 13 mm et (ou) mini-perceuse à colonne, d’un
jeu de foret (2 à 10), scie à métaux, limes (plate, demi-ronde, ronde, carrés) et jeu de petites limes (aiguille)
ainsi que le nécessaire à réaliser des grands trous (16 à 38 mm). A cet effet, il existe le cône de 4 à 30 mm, la
scie-cloche bi-métal avec ses jeux de cloches (32 et 38 mm) ou l’emporte-pièce.
On commence par réaliser le fond inférieur de dimension hors tout de 497 mm de large sur 210 mm de
profondeur (pièce 2 + cornières D, E, F, G). Des cornières de 15 x 15 , épaisseur 1,5 mm en aluminium anodisé,
permettront de faire l’assemblage.
Entre parenthèse, il faut 2 cornières de 2 m de long pour réaliser cet assemblage. On les trouve dans tous les
magasins spécialisés quincaillerie telle que Castorama, Mr Bricolage, Leroy-Merlin, Gédimat, etc.…En ce qui
concerne la tôle d’aluminium, on se retourne vers un distributeur de menuiserie d’aluminium. Cela équivaut à lui
acheter une demi-tôle. En lui donnant le plan de découpe, on lui demande de couper les morceaux. Ce travail doit
être fait avec une guillotine et surtout avec précision. Si vous avez une difficulté à en trouver, je suis en mesure de
vous fournir cette menuiserie en morceaux . Me contacter soit sur le web(dudoret@aol.com) ou au 05 61 97 35 57
pour les modalités.
Je reviens sur le fond. (pièce 2). A l’envers, côté opposé à la protection évidemment, on trace un périmètre
à 8 mm du bord. Pour ce faire, on emploie un compas de tôlier, et non pas celui de l’écolier que l’on utilise en
trusquin. Le compas étant réglé, on le déplace par rapport au bord latéral, sur les quatre champs. Ainsi, on dispose
d’un axe où l’on va reporter l’emplacement des trous de fixation. Sur la partie de 497 mm, en partant d’une
extrémité, le premier sera à 20 mm, le second à 115 mm, le troisième à 248,5 mm(au centre). Recommencer
depuis l’autre extrémité. Faites de même pour le champ opposé. Un point particulier, sur les champs de 21 cm, le
trou central sera décalé à 110 mm de l’arrière et non au centre. Sur ce même profil à 105 mm, viendra le trou
latéral associé aux cotés verticaux et donc visible. A l’aide d’un pointeau et d’un petit marteau, on effectue un
léger pointage. On vérifie et on « glisse » si nécessaire, puis on confirme une seconde fois. On perce ces trous à
l’aide d’un forêt de 3 mm. On fraise tous les trous côté film à une profondeur telle que la tête de vis ( vis de 3 mm
tête fraisée) affleure la tôle. Pour fraiser, n’employer pas de forêt de 6 mm, mais un foret à fraiser de préférence à
trois lèvres. Vue en coupe, l’angle des deux lèvres est de 90° et non pas de 128° comme un forêt ordinaire. Utiliser
une pointe à tracer bien fine pour effectuer tous les autres tracés qui vont suivre.
On découpe ensuite deux cornières de 497 mm (pièces D et F) et deux de 210 mm (pièces E et G) sur
lesquelles on entame les extrémités par un angle à 45 degrés. Pour tracer les limites de coupes, utilisez une équerre
de menuisier de bonne qualité en ayant soin de vérifier son équerrage par retournement et possédant un petit
champ à 45°. La coupe s’effectue en limite du trait côté déchet. Si vous possédez une scie à onglet, l’utiliser à
condition de l’équiper d’une lame pour aluminium, ou demandez d’effectuer ces coupes à la menuiserie
d’aluminium.
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Fig.11 : Pièces du coffret (suite) et pochoir.
Après confection, présenter chaque cornière en limite des champs respectifs côté opposé au film.
Immobiliser-là, puis à l’aide d’un feutre doux indélébile (style marker permanent pocket bic)et tracer le petit
cercle sur la cornière en regard de chaque trou. Pointer au centre ces trous puis percer à 3,5 mm. Fixer chaque
cornière en vérifiant l’alignement vis à vis des champs à l’aide de vis TF 3x10, rondelles éventails + écrous. Serrer
modérément, régler et ajuster, puis bloquer.
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Bords latéraux verticaux droite et gauche (pièces 4 et 5) :
Sur les mêmes principes exposés ci dessus, on effectue le même type de tracé, l’emplacement des trous de
fixation des cornières. Respecter les cotations car l’autre champ de cornière sera percé en regard des trous déjà
réalisés dans la face principale et le fond arrière. Il ne faudra pas mettre de vis dans le même profil entre une face
et l’autre sous peine de collision. Après façonnage, présenter chaque montant en regard des parties respectives du
fond inférieur en limite sol (tôle fond + cornière incluses). Tracer respectivement les trous de fixation sur les
champs verticaux des cornières (E et G) déjà solidaires du fond, pointer, percer la cornière à 3,5, assembler, régler
et bloquer.
La façade principale venant coiffer les champs verticaux du coffret, ces champs vont se trouver en dessous.
En conséquence, l’armature supérieure est réalisée à l’aide d’une cornière sur laquelle on va la cintrer à 90° à
chaque extrémité. Compte-tenu de l’épaisseur de cette cornière qui est de 1,5 mm, sa longueur déployée sera de 78
mm + 494 mm + 78 mm = 650 mm.
Sur cet élément, on trace deux repères perpendiculaire (limites de 494 mm), et sur les deux champs externes.
Aux limites de cintrage, on trace les deux V renversés à 45°. La pointe du V part du bord externe. On trace aux
deux extrémités les coupes à 58° sur l’autre champ de la cornière.
On découpe à la scie à métaux d’abord les extrémités (partie de la cornière, champ vertical, angle 58°, puis,
sur le champ horizontal, les « V » à 45° que l’on exclue. La coupe doit se faire au bord du trait, côté exclusion.
Après ajustage à la lime, la pièce étant serrée dans un étau, on cintre à la main, puis on affine au marteau si
nécessaire pour que cette côte longitudinale mesure exactement après pliage 497 mm. Eventuellement, ressortir
très légèrement la cornière de l’étau et renfoncer au marteau. Cette partie ne sera pas visible à la fin du montage.
On présente cet élément en regard des bord supérieurs respectifs, on trace les trous sur la cornière. Si
nécessaire, on ajuste les extrémités à 58° pour la faire coïncider avec la partie inclinée. Comme précédemment, on
pointe, perce puis on effectue l’assemblage. On possède maintenant un coffret ouvert.
Il reste deux cornières verticales à coupe droite de 290 mm de longueur (pièces I et J) à confectionner et à
placer.
Puis, deux cornières (pièces K et L) avec une coupe à 58° à une extrémité sur le champ vertical, une coupe
droite à l’autre extrémité et une exclusion de 26° formée par un angle de deux fois 77° à 40 mm de la coupe droite.
Attention au sens entre les deux cornières, elles sont symétriques et non identiques. Présenter les respectivement,
ajuster si nécessaire, tracer les trous, pointer, percer, assembler.
A ce stade, casser les angles à la lime en arrondi en relation avec les pliures de la face avant.
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Support prise secteur : (pièce L)
Découper et usiner cette pièce dans une chute restant de la découpe, suivant le plan indiqué. Tracer le trou
rectangulaire correspondant à la prise secteur. Effectuer à la perceuse 4 trous en retrait des limites définies, puis
découper à la scie « abrafil ». Mettre cette pièce dans l’étau pour terminer l’usinage. Placer les deux trous de
fixation que vous fraisez à l’extérieur, puis les deux trous de fixation de la prise. Mettez-là en place sur l’arrière du
bâti.
Délimiter la partie en relation avec le support de la prise secteur. Pour effectuer les deux arrondis, faire deux
trous de 8 mm de diamètre dont le centre se trouve à 4 mm des limites verticales et horizontales. En première
phase, découper la partie parallèle au bord à l’aide d’une scie à métaux style « abrafil » puis les parties verticales à
l’intérieur des limites de la surface à enlever. Terminer à la lime. Prendre soins de disposer de deux protections
entre l’étau et la tôle pour éviter de la marquer. Sur le plan pratique, on dispose de deux planches de bois que l’on
place de part et d’autre de la plaque, le tout pris dans l’étau coté extrémité la plus près de cette découpe puis
utiliser un serre-joint pour maintenir l’ensemble à l’autre extrémité qui se trouve dans le « vide ».
La coupe s’effectue en limite du trait côté déchet. Si vous possédez une scie électrique à onglet, l’utiliser à
condition de l’équiper d’une lame pour aluminium, ou demander d’effectuer ces coupes à la menuiserie
d’aluminium.
Avant d’effectuer le tracé complet des axes de pointage évidemment coté interne du coffret, commencer par
tracer le périmètre supportant les trous de fixation de cette face avec le coffret à 8 mm des champs périphériques.
Voir plan. Pointer ces trous, percer-les à 3 mm, coté film de protection.
Présenter-là au coffret, celui-ci étant placé sur une surface bien plane. Contrôler la superposition de cette
façade avec le coffret. Si tout va bien, tracer un premier trou le plus à droite sur la cornière du bas. On perce la
cornière à l’aide d’un foret de 3 mm. Fixer provisoirement la façade à cet emplacement à l’aide d’une vis Parker
TC de 3,9 mm, longueur 10 mm. On peut alors ajuster l’emplacement diamétralement opposé sur la partie gauche
de cette cornière du bas. Si Ok, on trace le trou correspondant que l’on perce à 3mm. On fixe cette seconde partie.
La partie basse étant solidaire, on fait de même avec la partie supérieure avec la rangée de trou à placer sur la
cornière supérieure arrière et horizontale (pièce H). Un trou de 3 à gauche à percer, puis fixer une vis. On termine
le 4 ème trou, percer à 3 puis fixer. A ce moment on peut tracer les autres trous en maintenant à « fleur » les
champs verticaux. Si vous êtes expérimenté, on peut s’aider directement d’une perceuse équipée du foret de 3 mm.
Dans le même style, on présente le fond arrière, pour tracer les trous de fixation, film de protection à
l’extérieur. Le bas d’abord, puis le haut ensuite selon la même méthode. Vous pouvez alors pointer et percer à 3
mm tous les autres trous. A la fin, vous pourrez agrandir définitivement les trous de fixation de la façade
principale et du fond arrière à 4 mm.
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fig. 12 : Plan de perçage.
On dépose maintenant la façade principale, puis on effectue de traçage, côté intérieur, selon le plan joint.
Attention : Vous venez de renverser votre plaque. Le bord droit vue de face devient le bord gauche après
renversement. Ne vous trompez-pas sous peine de gaspiller une nouvelle façade.
D’abord, la partie supérieure à équiper des supports de lampe, du plus petit au plus grand.
L’axe principal horizontal d’un bord à l’autre puis les axes verticaux donnant l’emplacement central des
supports.
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Percer d’abord des avant-trous partout à 3 mm. De M7 à D comme Décal, on les agrandira à 10 mm avec un
forêt de même diamètre, puis, à la dimension finale avec un forêt conique de 8 à 30 mm. Si vous êtes supérieurs à
30 mm, soit 32 mm pour les supports US, utiliser une scie cloche bi-métal de 32 mm, 35 mm pour le support
transcontinental. On tracera les trous de fixation à l’aide des supports relatifs à chaque emplacement, leurs
cotations variant dans de faible proportion suivant le constructeur. Il reste deux trous à placer pour les douilles
« EXT »isolées du châssis en principe à 8 mm de diamètre (à vérifier avec votre matériel).
On trace la partie inférieure de la même façon, axe principal, puis à l’aide d’un réglet, l’emplacement des
trous. Attention au couple « Ia ». L’entraxe est de 19 mm et correspond aux dimensions du shunt placé à cet
endroit. Le diamètre du support de led ainsi que celui de l’interrupteur marche/arrêt est à percer en fonction du
type retenu à votre convenance.
Partie principale :
Si vous avez opter pour le même type de galvanomètre, les gros trous sont de 38 mm de diamètre. Ils seront
tracés au compas. Un premier avant-trou de 3 mm sera percé à chaque centre, ainsi qu’au quatre emplacements de
fixation. Un plan de perçage est fourni avec chaque appareil. Pour ce diamètre à percer, vous avez deux solutions :
arriver à 30 mm, puis finir à la lime demi-ronde ou bien, employer une scie à cloche bi-métal (TRIPLEX ou
STARRET) de 38 mm de diamètre. Pour cette seconde méthode, l’ avant-trou central est de 6 mm, ou 8 mm
(vérifier votre scie cloche).
Les onze trous du bloc de combinaisons sont situés à l’intersection d’un quadrillage espacé de 19/10 de
pouces soit 48,26 mm. Positionner le trou n° 6 en traçant l’axe vertical et horizontal de longueur suffisante pour
supporter l’ensemble des trous.
Deux solutions :
a) : Aidez-vous du circuit imprimé nu pour positionner les trous des axes des commutateurs et des quatre
trous de fixations des entretoises.
B) : A l’aide d’un compas, régler l’ouverture entre deux points identiques relatifs à chaque commutateur en
vous servant du circuit imprimé fourni. Reporter cette distance 4 fois sur l’axe vertical, deux fois de part et d’autre
sur la ligne supérieure horizontale. A l’aide de notre équerre, tracer les quatre horizontales (1, 2, 3 ,4). Reporter
cette même distance sur l’axe horizontal du bas passant par le centre des boutons 1 et E. Tracer les verticales
complètement joignant les horizontales extrêmes haut et bas. Pointer les 15 intersections utiles. Percer un avant-
trou de 3 mm à ces emplacements. Fraiser coté extérieur uniquement les 4 trous des sommets du rectangle formé :
ils serviront à mettre en place 4 entretoises pour fixer le bloc de combinaisons.
Positionner les 7 trous relatifs aux leds de contrôle, boutons de commandes et inverseurs fugitifs à l’aide du
petit circuit imprimé dédié à l’interconnexion des fils de câblage.
Percer des avant-trous de diamètre 3 mm. Vérifier le centrage et effectuer une correction éventuellement à
l’aide d’une lime « aiguille ». Percer ensuite à la valeur nominale.
Confectionner cette plaque, ajuster sa largeur et hauteur de façon à l’emboîter dans l’évidemment du fond
arrière. La fixer sur la cornière arrière du bas par deux vis aux emplacements prévus. Prérégler cette plaque en
vérifiant le positionnement avec le fond arrière.
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Fixation des trois circuits imprimés sur le fond de l’appareil :
Les circuits imprimés sont réalisés au pas de 2,54 mm, c’est à dire au 1/10 de pouce. De ce fait, les entraxes
des trous ne sont pas au pas métriques. Les circuits imprimés étant nus, présenter-les l’un après l’autre sur le fond
et tracer respectivement les quatre trous de chacun plus deux trous relatifs à la self de filtrage.
Vue de l’arrière, implanter la platine alimentation la première coté prise secteur. Laisser 1 cm en arrière et 2
cm à gauche de la paroi verticale. Le maximun d’espace est laissé coté inter secteur .. fusibles, etc.à l’avant.
A coté, nous implantons la platine alimentation filament. Laisser 3 mm d’espace par rapport à la précédente.
L’aligner sur la précédente coté arrière.
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fig. 14 : disposition des platines circuits imprimés.
Il reste à implanter la platine à tubes dans l’espace restant, toujours alignée de l’arrière.
Après pointage, perçer les trous de fixation à 3,2 mm, fraiser les trous coté extérieur.
Avant la mise en peinture, placer les vis TF qui serviront à fixer les différentes platines de circuits imprimés
à savoir, le bloc de combinaison en façade, le circuit HT avec son transformateur, le transformateur de chauffage
filament, la self et la platine régulation sur le fond inférieur décrit au précédent paragraphe. En pratique, vis coté
extérieur, à l’intérieur une entretoise filetée de 3 mm, hauteur 20 mm. Il est conseillé de placer la platine
transformateur de chauffage, sur des entretoises d’une hauteur inférieure (15 mm).
Si vous souhaitez peindre vous-même le coffret, et si vous avez la maîtrise de cette technique, alors vous
pouvez vous lancer dans cette perspective, sinon confier cette tâche à un spécialiste. (Ce que j’aurais du faire dès
le départ: même au pistolet, c’est très difficile pour un non initié). La sérigraphie est meilleure sur la peinture que
sur l’aluminium seul.
23
Pour mémoire, il est obligatoire de mettre une sous-couche d’apprêt sur l’aluminium avant de la recouvrir
d’une peinture définitive type aérosol à votre convenance. Malheureusement, l’apprêt , sous couche J1 de Julien
ou équivalente, n’existe pas en bombe. Pour la couche finale, il est conseillé de prendre une peinture de couleur
« clair » car vous aurez à déposer la sérigraphie qui est importante dans notre cas. Jugez plutôt au vue de celle
proposée ci après.
REALISATION : SERIGRAPHIE.
Il est nécessaire de préparer deux pochoirs ( § fig 11) pour tracer les repères de positionnement des
commutateurs. Dans une chute de tôle alu, découper un rectangle de 4 cm x 5 cm. Délimiter un carré de 4 cm de
côté. Tracer les deux diagonales du carré. Pointer légèrement le centre du cercle avec un pointeau.
Mesurer le diamètre de votre bouton (bouton papillon ou bouton flèche) dans la partie la plus large, soit
« D ». A l’aide d’un compas, tracer un cercle complet d’un rayon = D/2 + 3 mm. Pointer les quatre intersections
du cercle avec ses deux diagonales. Avec la même ouverture, tracer deux arcs de cercle depuis ces 4 points de part
et d’autre et coupant le cercle de façon à positionner deux fois 6 trous sur le périmètre circulaire répartis à 30°.
Pointer tous les trous avec la plus grande précision. Percer les 12 trous et le centre à 2,5 mm de diamètre.
Agrandir le trou central à 6 mm, pour l’un, à 10 mm faible pour l’autre. Dans l’espace restant, découper une
languette de 8 mm depuis l’angle supérieur gauche, si vous êtes droitier, l’inverse dans le cas contraire et que vous
cintrer à 90° à l’étau. Coté languette, fraiser les douze trous de 2,5 mm pour permettre le passage du marker.
Protéger les quatre champs à l’aide d’un morceau de ruban adhésif que vous rabattez de part est d’autre de la
plaque afin de ne pas abîmer la façade de l’appareil lors de l’application. Ne pas faire de surépaisseur de ruban
coté en contact avec la façade.
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fig.15 : modèle de sérigraphie
Tracer les dix points des 11 commutateurs en positionnant le pochoir et en l’immobilisant par un boulon de
6 mm, rondelle + écrou à l’intérieur. Régler le positionnement du pochoir à l’aide de la même équerre à partir du
bord gauche de la façade. Disposer la façade presque en position horizontale et tracer les 10 trous seulement. Les
deux trous du bas ne sont pas tracés.
Répéter cette opération 10 fois en prenant soins de laisser sécher 10 minutes avant de déplacer le pochoir.
Prendre le pochoir avec le trou central de 10, et positionner le sur l’emplacement du commutateur de tension
filament. Tracer les douze trous. Faites de même, 3 trous sur le commutateur V(E1+E2+V9), V0 optionnellement.
A votre convenance, vous pouvez positionnez des trous autour de chaque potentiomètre, dans les limites imposées
par la rotation du bouton. Auparavant, et provisoirement, placer un potentiomètre. Mettre un bouton en le
positionnant de façon à équilibrer sa rotation gauche et droite. Mesurer l’angle ainsi obtenu. Positionner des trous
dans l’espace ainsi obtenu.
Laisser sécher au moins 3 heures avant de mettre en place les inscriptions, du plus haut au plus bas, de style
Letraset ou Mécanorma.
25
Inscriptions commutateurs :
Placer les chiffres en positionnant, soit le suivant ou le précédent, si on inscrit respectivement le chiffre à
gauche ou à droite du repaire.
Inscriptions lettres :
On fixe les supports de lampe les plus courants : miniature 7 broches (M7) sur l’emplacement prévu, puis les
indispensables, support noval (N9), support octal (O), support magnoval (MN), les autres à votre convenance.
Pour fermer un emplacement inocupé, faites un obturateur que vous placerez à l’intérieur et fixés par des vis de
3x10 TC avec rondelle AZ et écrous, les même vis que vous fixez les supports.
On fixe les douilles banane « ext. » couleur blanche en ayant soin de bien interposer à l’intérieur le canon
isolant, puis la rondelle fournie et l’écrou. Ne pas bloquer. Placer les douilles du bas (6,3 V à Ia) en respectant les
couleurs (Noir pour la masse, Rouge pour le plus, Bleu pour Vf, Vert pour 6,3 V. Il est conseillé d’interposer avant
l’écrou une cosse plate, avec languette ou sera soudé le ou les fils de connexions (3 fils au maximum)
Mettre en place les potentiomètres de 100 K en ayant auparavant coupé les axes. Laisser dépasser 17 mm
depuis l’extrémité du pas de vis. Interposer des rondelles de 10 mm de diamètre intérieur pour compenser
l’excédent du pas de vis. Avec le modèle P11, piste cermet, il y a 6 mm à combler dont 1,5 mm par la tôle de la
face avant. Orienter leurs cosses vers le bas de la façade. (voir schéma de câblage)
Mettre en place les commutateurs de sensibilité des galvanomètres. Régler d’abord le contre écrou intérieur
de façon que l’écrou circulaire extérieur affleure la platine support. Bloquer le contre écrou interne en maintenant
le positionnement du commutateur en principe avec une clef plate de 9 mm.
Mettre en place les galvanomètres en dernier. Serrer modérément les écrous fournis.
NOTA IMPORTANT : Modifier le galvanomètre dédier à la mesure de la tension filament. Voir page 19 la
méthode.
26
EQUIPEMENT DES CIRCUITS IMPRIMES :
Si vous avez le matériel nécessaire, vous pouvez réaliser vous-même les circuits imprimés. Vous avez la
possibilité d’établir ou de faire établir des films positifs aux vues des dessins fournis.
27
fig.17 : Circuit imprimé bloc de combinaison coté soudures.
Si la qualité d’impression est excellente sur papier, elle en est autrement sur film transparent à l’aide d’une
imprimante ordinaire. A chaque passage de la tête, il existe une micro-coupure des pistes. La solution est de faire
une impression à l’aide d’une imprimante Laser sur film transparent, ceci en double, afin de superposer deux films
l’un sur l’autre pour améliorer l’opacité. Autrement, pour un prix modéré, vous pouvez obtenir les circuits
imprimés percés ou non percés. (voir renseignements complémentaires en fin de document)
Le circuit du bloc de combinaison est à double face. Cette solution a été retenue compte-tenu du nombre
important de straps à mettre dans le cas d’un circuit à simple face. Tous les autres circuits sont à simple face avec
quelques straps. La société compétente de la revue LED peut réaliser ce circuit avec trous métallisés pour un
complément de prix de 30 % seulement. Sinon, il faut relier les deux faces par des portions de fils aux endroits
indiqués.
28
fig.18 : Bloc de combinaisons – Les commutateurs et résistances de puissance.
29
fig.19 : platine équipée des 11 commutateurs.
trois autres pastilles ne sont pas à percer. De plus, les broches 2, 8 et A du commutateur sont alignées. Ne pas
essayer de forcer pour le placement. Quand cela ne va pas, il faut bien repérer la juxtaposition des trous par
rapport aux broches concernées.
Quand le circuit est équipé, on l’emboîte à travers les onze trous de 6,5 mm, les emplacement des axes. Vous
avez mis auparavant, 4 vis de 3 mm, TF, de 40 mm de longueur, avec contre-écrou pour vous servir d’entretoise
ou simplement quatre entretoises femelles/males de 25 mm de hauteur. Mettre deux écrous en diagonale pour
l’immobiliser provisoirement avant d’effectuer le raccordement.
30
Fig. 20 : Fixation du bloc de combinaison
On met en place les deux straps par un fil rigide isolé de 0,6 mm de diamètre, puis les résistances que l’on
éloigne de 2 à 3mm de la platine. Respecter l’écartement :
D1 .. D4 7U R1,R2 5U R6 6U
D5.. D6 5U R3, R4 12U RX 6U
R5, 5U
Les diodes D1composants les plus petits, le relais de sécurité en dernier. Les résistances ne sont pas plaquées
au circuit.
Attention au sens des condensateurs électrochimiques. S’assurer que les bornes + de C1 et C2 sont au + HT
et en relation des cathodes des diodes D2 et D3. Le pôle + de C5 est à la masse, de même que le pôle + de C3.
Côté face avant, mettre les 5 borniers 2 broches ( Coté latéral, et en arrière, le bornier secteur 3 broches)
On prépare 4 couples de fils, (noir, bleu, brun, rouge) de 8 cm de longueur que l’on soude respectivement
sur l’interrupteur général, le porte-fusible secteur, la diode témoin marche, le porte fusible HT. Les connexions
secteurs seront soudées sur PR1.
31
fig.21 : circuit imprimé coté soudures.
A l’aide d’un tournevis plat, déclipser le couvercle transparent. Faire attention de ne pas déformer le support
de graduation.
Démonter à l’aide d’un petit trournevis cruxiforme le cadran. Attention à ne pas toucher l’aiguille.
Modifier l’inscription en collant une fraction d’étiquette unie sur laquelle vous avez inscrit la mention « V »
afin de la substituer à la mention « uA ».
Remonter le tout dans l’ordre inverse des opérations que vous venez d’effectuer.
32
fig.22 : implantation des composants et 3 straps.
33
fig.23 : platine alimentation.
34
Platine chauffage filament :
35
fig.25 : Circuit imprimé coté composants.
36
fig. 26 : platine chauffage filament.
Il n’ya pas de difficulté à réaliser cette platine. On met en place le transformateur en ayant soin de
respecter la bonne orientation. On soude ses broches.
On prépare deux fils à placer côté secteur (un couple de fil torsadé bleu-noir, par exemple) de 0,6
mm² de 27 cm de longueur que l’on place (et soude) coté soudure respectivement sur les points SEC1 et
SEC2.
On prépare 12 fils, de 0,93 mm² de section et de 34 cm de longueur (couleur jaune) que l’on
enfiche coté composants sur les emplacements repérés sur le cuivre 1.4 .. 50 et que l’on soude. De même, un
fil de même section, couleur noir, sur le point « masse », de 15 cm de longueur.
On place d’abord les straps en fils isolés. Puis les résistances en les éloignant de 3 mm. Utiliser un
calibreur de cambrage au pas de 2,54 mm. En fin de document, on trouvera le tableau des composants avec
leur calibre d’implantation.
37
fig.27 : circuit imprimé platine Ve1-Ve2 et Va.
38
fig.28 : implantation des composants.
39
fig.29 : platine équipée.
On fera attention à placer correctement les supports octal, l’ergot central étant dirigé vers le bord.
Vous distinguerez les broches 2 et 7 en relation proches des points filament à raccorder par un fil placé et
soudé coté soudure.
Aucune difficulté à placer les trois support noval. Puis les borniers dont le côté entrée fil se placent
côté extérieur de la platine.
Le schéma est donné en fig. 30. L’astuce consiste à raccordé le curseur du commutateur à l’une des
extrémité de la chaîne de résitance de telle sorte, en tournant le commutateur dans le sens des aiguilles d’une
montre, on tend à diminuer la résistance de l’ensemble. En conséquence, la tension de sortie augmente.
L’ensemble résistances et commutateur sont placés sur un petit circuit imprimé. Il n’y a pas de sens
particulier pour raccorder les fils de connexions.
40
fig.30 : schéma du rhéostat.
.
fig. 31 : circuit imprimé du rhéostat
Il n’y a pas de trou de fixation. C’est le commutateur qui sert de support. On raccourcit sont axe
pour ne le laisser que 18 mm de longueur. Au montage, on enlève la rondelle butée : les douze crans du
commutateurs sont utilisés. On dispose ainsi cet ensemble sur la façade en orientant la platine sur le plan
horizontal. On interpose deux rondelles de 10 mm entre le commutateur et la façade pour laiser coté écrou la
hauteur suffisante du filetage. On peut placer le bouton extérieur en respectant les repères mini et maxi.
41
fig.32 : implantation des composants coté commutateur.
42
fig.34 : platine commande / tests équipée.
On prépare la plaque en évidant les trois points de raccordement relatifs à chaque commutateur
inverseur / fugitif à l’aide d’une mini-perceuse muni d’une fraise puis terminer à l’aide d’une lime aiguille.
On soude quatre fils nus et fins sur les boutons poussoirs que l’on dirige verticalement. Pour le moment,
vous ne rajoutez pas les résistances et le transistor.
43
fig.36 : implantation des composants.
Quand tout est prêt, on présente la platine par dessus les éléments en place, les fils des poussoirs en
premier, puis les connexions des leds, enfin en descendant, les deux inverseurs. Lorsque tout est positionné,
effectuer les soudures de ces éléments, puis placer les résistances et transistor au dessus (§ fig.37).
Les cinq circuits imprimés sont à découper dans le circuit imprimé principal les regroupant.
Après découpe et perçage, des trous de 3,2 mm servant à la fixation et connexions des
galvanomètres, et avant de les équiper, vérifier l’exactitude de ces entraxes par rapport aux matériels.
Eventuellement, excentrer ces trous à la lime aiguille ronde.
44
fig.38 : schéma des interfaces galvanomètres.
Pour découper les circuits, vous avez des pastilles en repère sur la grande plaque. Il suffit de tracer
ces lignes, puis découper-les, soit à la scie à métaux, soit avec une gillotine si vous avez.
45
fig. 39 : circuits imprimés.
46
fig.41 : schéma A d’interconnexions.
47
INTERCONNEXIONS :
On dépose cette partie, et on la dispose sur une table de travail en intercalant une
protection sensée protéger les appareils de mesure et les inscriptions déjà mises en place.
- à l’aide d’un fil rigide de 0,6 mm de diamètre, on va câbler en parallèle tous les supports de
lampe (§fig. 41) pour le principe. On part de la broche 1, du premier support, pour aller à la
broche 1 du second support.. On mesure la longueur du fil utile, puis on le dénude à chaque
extrémité sur 5 mm environ. On le met en position sans le souder. On fait de même pour le
second fil, on le dénude, puis on le place depuis le plot précédent ayant déjà le fil. Alors on peu
effectuer la première soudure…et ainsi de suite jusqu’au dernier support, dernière broche.
Le bloc de combinaison :
- A l’aide d’un câble de 0,93 mm², on raccorde toutes les broches du support de lampe le plus
près du bloc de combinaison respectivement aux sorties repérées S1 à S8. S9 ira à la fois sur les
broches 9 du support magnoval et décal. S0 rejoindra la broche 10 du support décal (si vous
avez réussi à en trouver). Puis SE rejoindra les deux bornes blanches supérieures. Sur le
schéma, j’ai dérivé le fil pour question de commodité de dessin. En réalité, de SE du bloc, on
rejoint EXT le plus près du bloc. De cet endroit, on rejoint l’autre borne EXT.
-
- On prépare les connexions à réaliser à l’opposé, c’est à dire le bus des différentes source :
o Borne 2 – la masse (noir) [destination masse immédiate]
o Borne 3 – la tension filament (jaune) [
o Borne 4 – La tension grille (vert)
o Borne 6 – La tension d’anode (rouge)
o Borne 7 – La tension d’écran 1 (brun)
o Borne 8 – La tension d’écran 2 (blanc)
o Borne 9 – La tension à mesurer après la résistance de 5 k.
o Borne 0 – La tension à mesurer après la résistance de 100 k.
- Avec un câble rigide nu de 1,5 mm²de même section, on relie les bornes de masse des bornes de
mesure que l’on aura équipée de cosses plates (code 5L).
- On effectue les connexions de masse
o entre les galvanomètres. et le bloc de combinaison.
o respectivement entre les bornes masses des 3 platines et cette connexion rigide.
o entre le bloc et ce réseau de masse.
48
fig.42 : schéma B d’interconnexions .
49
On réalise le circuit filament :
o Broche sortie commutateur tension filament – entrée rhéostat.
o Sortie rhéostat – borne Vf (mesure) – borne Vf circuit commandes/tests.
o Borne EF circuit commandes/test – borne 3 du bloc combinaison.
- pour en bas et à gauche de la façade (côté intérieur) on prépare 6 fils de 0.93 mm², couleur brun,
deux pour l’interrupteur général, 2 pour le fusible général, un rouge et un bleu pour la led
générale et deux rouges pour le fusible HT, que l’on soude et on les laisse en attente.
S’aidant du schéma A, on prépare les connexions du circuit imprimé central et qui est équipé du
transformateur de chauffage ; soient à préparer 12 fils de 35 cm de longueur de 0.93 mm² de section.
Deux solutions sont à votre disposition, soit souder coté platine et coté commutateur, l’autre consiste
à mettre des picots sur la platine, préparer les douze fils avec une cosse qui s’emboîte sur ces picots
et on soude uniquement au niveau du commutateur. Il faut penser à pouvoir dissocier la façade
frontale facilement du reste du coffret équipé des platines.
PREMIER CONTROLE :
Préparation :
Avant d’effectuer les connexions d’alimentation, il est recommander de tester isolément la platine
redressement HT. A cet effet, on met un strap sur la double borne «I1» ,un strap fusible (0,5A) sur la
double borne «FUS1 » et une résistance de 47 ohms sur « SELF1 ». On raccorde un cordon secteur
sur les borne 1 et 2 de « PR1 ». On ne met pas les tube 0B2. On prépare un voltmètre sur la position
1000V DC que l’on branche à l’aide de deux grip-fils, le cordon rouge (+) sur la cathode D2, le
cordon noir (-) sur l’anode de D1 .
On prépare un circuit de décharge des condensateurs. Ceci se fera à travers une résistance de faible
valeur (1000 ohms – 2 W) par exemple que l’on mettra en parallèle sur un voltmètre de contrôle (§
fig 43). On met un côté à la masse en respectant les polarités. A l’aide de la pointe de touche, on
viendra respectivement toucher les points chauds à décharger.
50
fig.43 : montage pratique d’un circuit de décharge de condensateur.
On peut imaginer un montage pratique adapté à son matériel que l’on peut réaliser sur une plaque
isolante. L’exemple ci-dessus correspond au multimètre « METEX M-3650 » entre la borne
« COM » et la borne « V/ohm ».
Mesures :
Etant prêt, on branche le cordon secteur en ayant l’œil sur le multimètre. Si « Ok », c’est que tout va
bien. On doit avoir une tension de l’ordre de 430 V.
On déplace le fil rouge pour vérifier la tension sur le bornier « SELF » (même tension puisque le
circuit utilisation est ouvert).
On débranche le fil secteur. Puis on déplace les fils du multimètre pour mesurer la tension négative –
210 V. Le cordon (+) à la masse (R6) coté borne [D7], le cordon (-) sur le point commun R3/R4. On
rebranche le fil secteur et on mesure (-300V).
Si « Ok », on débranche le secteur. On met en place les tubes 0B2. On mesure les points « VN1 »
-210V et « VN2 » -105 V.
Si tout est bon, on peut placer cette platine et on va terminer les raccordements.
51
fig.44 : schéma C d’interconnexions.
52
Interfaces galvanomètres :
Au niveau de ces mini-platines raccorder les inverseurs de sensibilité à l’aide d’un fil nu rigide de 0,6 mm de
diamètre. Attention au branchement . La résistance additionnelle est court-circuitée sur la faible sensibilité,
en service sur la sensibilité maxi. Le schéma joint vous indique le branchement. Le branchement est inversé
sur « Ia »..
Alimenter le voltmètre Va depuis la borne (+) Va, Ve depuis la sortie du commutateur de source, Vg depuis
la borne (-) de sortie (-Vg), Ia depuis la borne (-) de sortie Ia. N’oublier pas de mettre en place le shunt sur
les bornes (Ia).
Les sources :
Les commandes :
- l’interrupteur général ;
- le fusible secteur ;
- la led générale ;
- le fusible HT .
53
CONSEILS :
Faites une dernière vérification pour voir si tous les branchements sont effectués.
Avant mise en route, mettre les commutateurs de sensibilité des appareils de mesure sur la sensibilité maxi.
Les potentiomètres de réglage tension à mi-course de même le rhéostat filament.
Si les galvanomètres dévient , on a déjà une demi-satisfaction du travail réalisé.
En cas d’anomalie (s), vérifier les branchements. Dans le sens des aiguilles d’une montre, la tension doit
augmenter. Dans le cas contraire, inverser les connexions des extrémités du potentiomètre de réglage.
Contrôler l’étalonnage par comparaison avec un multimètre placé successivement sur chaque source.
NOMENCLATURES et DISTRIBUTEURS :
Coffret :
4 Octal
3 Noval
2 M7 (miniature 7 broches)
(Nota : les supports utilisés dans le montage proviennent de Fréquence Tubes –indispensable)
Galvanomètres :
54
Transformateurs :
Circuits imprimés :
55
Tubes électroniques :
- 2 x 6L6GB
- 2 x 6V6
- 3 x EF80
- 2 x 0B2.
- en option:
- cosses languette à sertir 2.8 mm(100) code S 5069
- cosses pour CI Y206 (100) code Y 206
-
Résistances :
- 2 x 1 ohm 0.25W
- 2 x 1,5 ohm 0.5W
- 1 x 47 ohms 0.25W
- 1 x 56 ohms 1W
- 4 x 1 k 0.5W
- 1 x 10 k 0.25W
- 1 x 10 k 1W
- 1 x 22 k 2W
- 2 x 27 k 1W
- 3 x 33 k 1W
- 7 x 47 k 0.25W
- 3 x 56 k 1W
- 1 x 100 k 1W
- 3 x 150 k 1W
- 3 x 220 k 1W
- 3 x 1M 1W
Diodes :
- 4 x BY255
- 2 x BY298
- 2 x BZY85C 5.6V
- 3 x Led Rouges 5 mm queues longues
- 1 x Led Verte 5 mm queue longue
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Condensateurs :
Chez « Fréquence Tubes » -PARIS déjà en publicité dans la revue pour tous les supports de lampes, ainsi
que les tubes employés et les deux transformateurs. + la self. On peut trouver les tubes aussi à d’autres adresses.
Les supports de tubes circuits imprimés OCTAL et NOVAL sont d’origine Fréquence Tubes.
Les boutons papillons possédants deux ailettes dont une avec repère se trouvent chez L’IMPULSION 14202
HEROUVILLE SAINT-CLAIR. On trouve chez ce distributeur toutes les résitances à couche ou bobinées, ainsi
que les bouton fugitifs T (Travail = fermeture) et R (Repos = ouverture) , verre époxy, etc., les commutateurs (prix
dégressif par quantité 1, 10, 25, 100) (www.limpulsion.com; e-mail : limpulsion@wanadoo.fr)
Les condensateurs électrochimiques HT de 450V et 350V service se trouvent chez les vendeurs de pièces détachées
TV. Attention, la sortie est radiale. Le pôle positif a la queue la plus longue. Ne pas prendre les « condos » à cosses
courtes qui ne correspondrait pas à l’empreinte du circuit imprimé. Pour toutes difficultés d’approvisionnement ou
de réalisation, me contacter soit parE-mail (jj.dudoret@wanadoo.fr) ou par téléphone au 05 61 97 35 57.
J.Dudoret.
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Emplacement des photos et schémas.
Photo
Schémas/
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Emplacement des photos :
Possibilité de souder des cosses sorties verticales ou sorties horizontales à double points de
soudure,(largeur 2,8 mm) ou souder un bornier, ou souder directement. Les cosses permettront d’obtenir
un meilleur travail et de facilté les interventions éventuelles.
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