Le Cycle Sexuel Chez La Femme TC
Le Cycle Sexuel Chez La Femme TC
Le Cycle Sexuel Chez La Femme TC
Yopougon, est à sa troisième grossesse. A ces camarades de quartier, en classe de Tle D qui ont
constaté ce fait et le lui reproche cette situation, elle leur répond qu’elle ne sait pas éviter les
grossesses. Pour l’aider, ces élèves décident de lui décrire les cycles sexuels de la femme, lui
expliquer la régulation du fonctionnement des organes sexuels et le mode d’action de la pilule
contraceptive.
À la suite de la grossesse d’une élève on a constaté que les organes sexuels fonctionnent et
leurs activités peut être contrôlée. À partir de ce fait on suppose que :
1) Observation
2) Résultats
3) Analyse
4) Interprétation
-Du 1er au 14e jour, un certain nombre de follicules tertiaires entament leur maturation sous
l’action d’hormone et un seul arrive au stade de follicule mûre ou follicule de De Graaf, les
autres dégénèrent : c’est l’atrésie. Cette phase correspond à la phase folliculaire.
-Au 14e jour, l’ovaire se contracte et le follicule libère le gamète ou ovocyte II : c’est l’ovulation
ou ponte ovulaire.
- Du 14e au 28e jour, le follicule privé d’ovocyte se charge de liquide et de pigment jaune
appelé lutéine. Les cellules prennent alors le nom de cellules lutéiniques dont l’ensemble
constitue le corps jaune. Le corps jaune dégénère plus tard et donne le corps blanc : cette phase
est appelée phase lutéinique ou lutéale. Elle a une durée constante de 14 jours.
5) Conclusion
1) Observation
2) Résultat
3) Analyse
4) Interprétation
- Phase folliculaire : Au cours de cette phase, on note la croissance de l’endomètre car ses
cellules sont stimulées par les œstrogènes. - Phase lutéinique : La croissance de l’endomètre est
maximale à cause de l’action des œstrogènes et surtout de la progestérone. L’action de la
progestérone sur les cellules de l’endomètre n’est possible que si les œstrogènes agissent en
premier. Au cours de la phase lutéinique l’endomètre présente une structure apte à recevoir un
œuf. En cas de non fécondation, il y a une desquamation de la dentèle utérine et une rupture des
vaisseaux sanguins. Ce sont les règles ou les menstrues. Elles se caractérisent par une
élimination du sang incoagulable et de débris cellulaires.
Remarque : Le cycle menstruel commence le premier jour des règles et se termine à la veille
des règles suivantes. La durée moyenne du cycle est de 28 jours mais elle varie selon les
femmes. La phase lutéinique est constante. Elle dure 14 jours.
5) Conclusion
Le cœur possède une structure spéciale appelée tissu nodal qui a gardé sa structure
embryonnaire
1) Observation
2) Résultat
3) Analyse
❖ L’œstradiol
-Du 16e au 28e jour, le taux d’œstradiol augmente à nouveau jusqu’au 21e jour avant de chuter.
❖ La progestérone
-Du 21e au 28e jour, le taux de progestérone diminue jusqu’à s’annuler le 28e jour.
4) Interprétation
- Phase folliculaire : On note une augmentation des œstrogènes au cours de cette phase car
cette hormone est produite par les cellules de la thèque interne et de la granulosa des follicules
ovariennes. L’œstradiol permet la croissance de la muqueuse utérine.
- Phase lutéinique (ou lutéale) : On note une augmente du taux de progestérone avec les
œstrogènes car c’est le corps jaune à cette période qui produit la progestérone avec un peu d
œstradiol. Ces hormones vont accentuer la prolifération de la muqueuse utérine. L’endomètre
présente alors une structure favorable à l’accueil de l’embryon d’où le nom de phase gestative
donné également à la phase lutéale.
5) Conclusion
1) Présentation d’expériences
2) Résultat
EXPERIENCES RESULTATS
Destruction de certains amas de neurone hypothalamique
hypothalamique Arrêt de la libération de FSH et de LH par
l’antéhypophyse
Stimulation électrique de ces mêmes amas de Augmentation brutale de la libération de FSH
neurones et de LH par l’antéhypophyse
Rupture de la tige hypophysaire qui lie Arrêt de la libération de FSH et de LH par
l’hypothalamus à l’antéhypophyse l’antéhypophyse
Chaque jour du cycle, à la même heure, on L’antéhypophyse secrète la FSH et la LH par
injecte une même dose de gonadolibérine pulses
d’origine hypothalamique (GnRH) à une
femme ayant subie une lésion de
l’hypothalamus
3) Analyse
4) Interprétation
5) Conclusion
1) Présentation d’expérience
L’expérience a pour but de déterminer l’action de l’antéhypophyse sur l’activité des ovaires.
2 Résultat
EXPERIENCES RESULTATS
Lésion de l’antéhypophyse chez une femme Arrêt de la sécrétion des hormones
ovariennes
Greffe de tissu hypophysaire d’adulte à cette Rétablissement des secrétions des hormones
femme ovariennes
Injection pulsatile d’extraits hypophysaires à Rétablissement des secrétions des hormones
cette femme ovariennes
3 Analyse
4) Interprétation
L’hypophyse antérieur agit par l’intermédiaire de deux hormones sur les gonades. Ces
hormones sont appelées gonadostimuline ou gonadotropine (FSH et LH)
-La FSH ou Hormone de Stimulation Folliculaire est secrétée par les cellules endocrines de
l’antéhypophyse pendant la phase folliculaire et est responsable du développement et la
maturation des follicules.
-La LH ou hormone lutéinisante aussi est secrétée par l’antéhypophyse. Elle est secrétée en
grande quantité quelques heures avant l’ovulation et atteint un pic. Cette décharge de LH
provoque l’ovulation et la transformation du follicule rompu en corps jaune.
5) Conclusion
1) Présentation d’expérience
L’expérience a pour but de déterminer l’action des ovaires sur l’activité du complexe
hypothalamo-hypophysaire
2 Résultats
EXPERIENCES RESULTATS
On dose le taux de gonadostimuline chez une Augmentation importante du taux de FSH et
femme à la ménopause de LH dans le sang par rapport à la normale
Ovariectomie chez un animal Élévation du taux sanguin de
gonadostimuline
On injecte de l’œstradiol en petite quantité Atrophie des ovaires
dans l’hypophyse d’une rate
3 Analyse
4) Interprétation
L’injection d’œstradiol en petite quantité en début de phase folliculaire est suivie d’une baisse
du taux de FSH car à faible et constante dose, les œstrogènes agissent sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire pour inhiber la sécrétion du FSH : c’est le rétrocontrôle négatif.
L’injection prolongée d’œstradiol entraine une augmentation de la sécrétion de LH car à forte
dose, les œstrogènes agissent sur le complexe hypothalamo-hypophysaire pour provoquer une
sécrétion accrue de gonadostimulines FSH et LH et surtout la LH : il s’agit du rétrocontrôle
positif. La régulation du cycle sexuel chez la femme se fait suivant le mécanisme suivant : Au
cours de la phase folliculaire : Au début du cycle sous l’action d’une sécrétion pulsatile de
GnRH, la sécrétion de FSH et de LH commence. L’augmentation de la FSH stimule la
croissance des follicules qui produisent des œstrogènes à faible et constante dose entrainant un
rétrocontrôle négatif d’où la baisse de FSH. L‘augmentation du taux des œstrogènes provoque
une décharge importante de LH : c’est le rétrocontrôle positif. Au cours de la phase lutéinique
: La décharge de LH provoque la lutéinisation des cellules folliculaires qui produisent la
progestérone. L’augmentation du taux de progestérone et des œstrogènes freine la production
de LH et FSH par un rétrocontrôle négatif.
5) Conclusion
Les ovaires agissent par retro action sur le complexe hypothalamohypophysaire à partir
d’hormones ovariennes.
1) Observation
2) Résultat
Le résultat de l’observation
3) Analyse
Le document présente le mode d’action des pilules. Les pilules agissent à trois niveaux qui sont
l’ovaire, l’utérus et le col de l’utérus.
4) Interprétation
Le mode d'action des pilules combinées est multiple : Blocage de l'ovulation : les pilules
oestroprogestatives visent à diminuer la concentration sanguine des deux hormones
responsables de l'ovulation et produites au niveau de l'hypophyse : la FSH et la LH ; Blocage
de la progression des spermatozoïdes : le progestatif va épaissir la glaire cervicale au point de
la rendre impénétrable aux spermatozoïdes ; Rendre la nidation impossible : la pilule combinée
agit enfin sur la muqueuse utérine, empêchant l'implantation éventuelle d'un embryon. Les
pilules progestatives contiennent un progestatif en très faibles quantités. Leur principal effet va
donc être de bloquer le passage des spermatozoïdes.
5) Conclusion
CONCLUSION GÉNÉRALE