EDC Reseau 2004 Viste CORR
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CAS VISTE
Éléments de correction
TRAVAIL À FAIRE
1.1 Expliquer la cause de ce dysfonctionnement et proposer une solution qui, sans acquisition de
matériel supplémentaire, permettrait de connecter l’ordinateur portable à partir de chacun
des trois sites.
L’analyse de l’annexe 1 et le texte nous indiquent la présence d’un serveur DHCP desservant le réseau
local des bureaux (« dont les postes sont configurés en adresse IP dynamique »). Lors de la connexion
du portable sur le réseau local des bureaux, au moyen du point d’accès WiFi, le serveur DHCP doit
normalement attribuer une adresse IP au portable. La connectivité du portable au réseau est donc
assurée de façon transparente.
Sur le plan, on constate que pour le chai et la cave, les postes clients ont une adresse IP fixe. Le
serveur DHCP se trouve de plus « de l’autre coté » d’un routeur, donc inaccessible aux demandes
DHCP non relayées.
Les solutions à déployer sont donc :
- soit la mise en place d’un relais DHCP en précisant la nécessité d’ajouter de nouvelles
étendues sur le serveur DHCP existant (cette solution est d’ailleurs celle « présentée » dans
l’annexe 2),
- soit l’activation d’un serveur DHCP qui pourrait être inclus dans les points d’accès (AP -
Access Point) WiFi, ou mis en place sur l’une des stations si le système d’exploitation le
permet.
TRAVAIL À FAIRE
1.2 Indiquer la classe, l’adresse réseau et le nombre d’hôtes que peut accueillir chacun des sous-
réseaux que fait apparaître le nouveau plan d’adressage. Vous justifierez vos réponses.
Réseau 1 : 192.168.0.0/29 (locaux techniques, DMZ)
• 192 en binaire 1100 0000 => début par 110 => Classe C
• Adresse réseau : 192.168.0.0
• Nombre d’hôtes : masque sur 29 bits => reste 3 bits pour les hôtes. On dispose donc de 23
soit 8 adresses, on enlève [000] et [111] il reste donc 6 hôtes possibles (23 - 2).
Réseau 2, 3, 4 : 172.16.0.0/24, 172.16.1.0/24 (Chai), 172.16.2.0/24 (Cave),
• 172 en binaire 1010 1100 => début par 10 => Classe B
• Adresse réseau : 172.16.0.0, 172.16.1.0, 172.16.2.0
TRAVAIL À FAIRE
1.4 Etablir la table de routage du routeur Général afin d’assurer le bon fonctionnement du
réseau.
A partir des documents fournis, on constate que les routeurs de la cave et du chai ne connaissent
qu’une route par défaut sur le routeur général. Par conséquent il convient de passer par ce routeur pour
atteindre les réseaux du chai et de la cave.
La table de routage du routeur Général sera donc de la forme suivante :
TRAVAIL À FAIRE
2.1 Donner les adresses IP et les ports source et destination d’un paquet envoyé par le serveur
HTTP au serveur de bases de données. Vous justifierez votre réponse.
Le paquet est envoyé du serveur HTTP (192.168.0.2) sur le port 1060 comme l’indique le texte, et à
destination du serveur de bases de données (172.16.0.66) pour le port 2020. Mais le paquet est pris en
charge par le routeur NAT qui va assurer la translation de certaines valeurs. En effet l’adresse
172.16.0.66 et le port 2020 vont être convertis en l’adresse 192.168.0.5 et le port 5600.
Les valeurs définitives seront donc :
Adresse IP source : 192.168.0.2
Port source : 1060
Adresse IP Destination : 192.168.0.5
Port Destination : 5600
TRAVAIL À FAIRE
2.2 Rédiger la (ou les) règle(s) définie(s) sur l’interface 172.16.0.129, qui permet(tent) au
serveur HTTP de communiquer avec le serveur de bases de données. Vous préciserez
l’ordre de cette (ces) règle(s) par rapport à la règle actuelle.
Il est nécessaire d’autoriser le dialogue dans les deux sens (serveur HTTP vers Serveur de bases de
données et inversement). D’autre part on n’a pas à se préoccuper du NAT puisque les règles de filtrage
s’appliquent AVANT ce NAT en sortie et après le NAT en entrée.
N° règle Interface IP Source Port Source IP Port Action
Destination Destination
1 172.16.0.129 192.168.0.2 1060 172.16.0.66 2020 Accepté
2 172.16.0.129 172.16.0.66 2020 192.168.0.2 1060 Accepté
3 172.16.0.129 * * * * Refusé
Ces nouvelles règles seront placées AVANT la ligne actuellement présente dans la table de filtrage
(dans un ordre qui importe peu) car la dernière ligne a pour objet de bloquer TOUTE transmission
quels que soient les IP et ports de l’émetteur et de la destination.
TRAVAIL À FAIRE
2.3 Expliquer les principales différences techniques qui existent entre l’ADSL actuel et le SDSL
proposé par la société de service.
L’ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line) autorise un débit montant plus faible que le débit
descendant (ce qui est observable sur le schéma de l’annexe 1.1). Le SDSL (Symetric Digital
Subscriber Line) permet un débit montant identique et garanti au débit descendant (ce qui est
observable sur le schéma de l’annexe 1.2).
Il n’est pas possible de saisir l’adresse IP du serveur HTTP car il s’agit d’une adresse de classe privée
(192.x.y.z) et qui ne sera donc pas routée sur l’Internet. En conséquence les accès ne peuvent se faire
que sur l’adresse IP fournie par le FAI, généralement obtenue à partir d’un serveur DHCP et
« renouvelée » régulièrement.
En effet, lors du premier salon on a saisi l’adresse IP du moment, telle que le serveur DHCP du FAI
l’avait affectée au client. Mais lors du deuxième salon cette adresse avait changé (bail expiré…) et on
ne pouvait plus réutiliser la même.
TRAVAIL À FAIRE
2.5 Expliquer pourquoi ils ont du saisir cette adresse IP au lieu d’une adresse URL contrairement
à ce qu’ils font en interne.
En interne, les clients font appel au serveur DNS 172.16.0.65 pour résoudre le nom catalog.viste.fr en
l’adresse IP du serveur web. Comme ce serveur DNS est situé derrière deux routeurs NAT et que de
plus il est en adressage privé, il sera inaccessible de l’extérieur.
TRAVAIL À FAIRE
2.6 Proposer une solution permettant aux commerciaux d’accéder au site Web d’une manière
conventionnelle (adresse URL « classique », pas de saisie d’une adresse IP différente à
chaque fois…).Vous ne détaillerez pas la solution technique.
Le domaine VISTE devra faire l’acquisition d’une adresse IP fixe et d’un nom de domaine.
TRAVAIL À FAIRE
3.1 Rédiger la requête SQL qui crée la vue SQL appelée LISTE_SALON permettant aux
commerciaux du stand, d’afficher, pour chaque bouteille, la désignation du vin, son
millésime, sa contenance et son prix salon (réduction de 10 % du prix de base).
CREATE VIEW LISTE_SALON AS
SELECT DesignationVin, Millesime, Contenance, PrixBase*0.90 AS PrixSalon
FROM BOUTEILLES B, VIN V, EMBOUTEILLER E
WHERE E.CodeVin=V.CodeVin
And E.NumBouteille= B.NumBouteille ;
3.2 Rédiger la requête SQL que l’administrateur doit exécuter pour que les commerciaux du
stand (nom de connexion COM_SALON) aient accès aux résultats de la vue précédente
GRANT SELECT ON LISTE_SALON TO COM_SALON ;
3.3 Rédiger la requête permettant la mise à jour du stock, suite à la vente par le responsable du
stand de 20 bouteilles dont la désignation est « Sancerre blanc » et le millésime « 2000 »,
pour un type de bouteille 1, sachant que l’historique n’est pas conservé.
UPDATE EMBOUTEILLER SET Qtestock = Qtestock-20
WHERE CodeVin =
(SELECT EMBOUTEILLER.CodeVin
FROM EMBOUTEILLER, VIN
WHERE EMBOUTEILLER.CodeVin = VIN.CodeVin
AND DesignationVin = 'Sancerre blanc'
AND Millesime= 2000) ;
Rédiger la requête SQL permettant à l’administrateur de supprimer définitivement la
3.4 colonne Commentaires dans la table actuelle Composer.
ALTER TABLE COMPOSER DROP COLUMN COMMENTAIRES ;
VAR
FIC : FICHIER (SEQUENTIEL) DE EXPED // fichier des expéditions transporteur
i, cptExped, cptColis : ENTIER // compteurs d’expéditions, de colis
poidsTotal : REEL // et de poids
DEBUT
FIN
TRAVAIL À FAIRE
3.6 Déduire de la procédure choixTp développée en annexe 4 les destinations et délais assumés
par chacun des cinq transporteurs que vous présenterez sous forme d’un tableau de synthèse.
Les transporteurs assument donc les destinations et délais selon le tableau suivant (tout autre tableau
cohérent pourra être accepté) :
Délai Destination
N° du transp. Normal Rapide Local National Internat.
1 X X
2 X X
3 X X
4 X X
5 X X
TRAVAIL À FAIRE
4.1 Présentez le modèle relationnel correspondant au schéma conceptuel de l’annexe 5
TRAVAIL À FAIRE
4.2 Expliquer la signification du tracé en traits discontinus du flux d’information « livraison
commande + facture client » visible sur le schéma de l’annexe 7.
Le flux en question relie deux acteurs externes. Dans un modèle de flux, on a la liberté de représenter
ce type de flux si cette représentation permet d’éclaircir le contexte dans lequel agit le système à
décrire. C’est le cas ici puisque le flux représenté montre le cheminement de la facture client.
TRAVAIL À FAIRE
4.3 Proposer la modification à apporter au schéma des flux de l’annexe 7 pour y faire apparaître
ce nouvel échange d’information.
Il suffit de rajouter un flux de VISTE à CLIENT qui représente l’envoi de la plaquette commerciale.
Justification :
D’après les calculs présentés en annexe 5.2, on voit que cette quantité permet d’atteindre l’objectif fixé
( « l’activité dégustation ne doit pas diminuer le résultat de plus de 10% »).
Résultat sans dégustation = 3 000 €
Résultat à ne pas dépasser = 3000 * (1-10%) = 2 700 €
Les 100 bouteilles ne sont pas vendues Ö Chiffre d’affaires correspondant = 0 €.
Cette quantité ne dépassant pas 200 bouteilles, les charges fixes sont les mêmes que dans l’hypothèse
1.
B) Pertinence de la méthode
Quoi qu’il en soit, cette démarche donne une solution et donc un ordre d’idée de la quantité à produire
pour la dégustation (aide à la décision).
Prix
Hypothèse 3 Quantités unitaire Montant
CA domaine 4000 6,00 € 24 000,00 €
CA salon 200 5,00 € 1 000,00 €
Dégustation 100 0 0,00 €
CA total 25 000,00 €
Charges variables 4 000 3,00 € 12 000,00 €
Charges variables salon 300 4,00 € 1 200,00 €
Total CV 13 200,00 €
Marge sur coût variable 11 800,00 €
Charges fixes (1) 10 250,00 €
Résultat 1 550,00 €
Taux de MCV 47%
Seuil de rentabilité 21 186,44 €
(1) Il est important que l’élève ait mis le détail du calcul et non pas le simple résultat.
B) Conclusions
Comparaison de la rentabilité prévisionnelle dans les 3 hypothèses :
Si l’on compare les trois hypothèses, on observe pour les trois critères (Taux de marge sur coût
variable, seuil de rentabilité et taux de marge global) le même ordre entre les trois hypothèses, en
terme de rentabilité : Hypothèse 1>hypothèse 2>hypothèse 3.
Cependant :
• la comparaison des seuils de rentabilité en valeur est périlleuse car dans l’hypothèse 3, il
correspond à un chiffre d’affaires différent.
• Dans l’hypothèse 2, on a vu que l’activité « dégustation » était intégrée comme variable
indépendante alors qu’il semble logique qu’il y ait des retombées sur le CA.
• Le taux de marge global dans l’hypothèse 3 est fortement diminué par des charges fixes
importantes (liées au salon et au matériel investi).
Au final, les taux de MCV, bien que différents, restent proches.
Peut-on conclure sur l’opportunité d’investir ?