RAPPORT ACHANY-Soutenance

ESSAIS DE CARACTERISATION MECANIQUE DES SOLS
DEDICACE
Je dédie ce travail
À ma mère, à mon père, pour leur affection, pour tous les sacrifices qu'ils
ont consenti à mes côtés afin d'assurer mon éducation. J’exprime par ce
rapport ma reconnaissance.
À mon oncle et son épouse pour leur affection, leur soutien indéfectible et
tout ce qu’ils ont mis à ma disposition.
À mes frères et sœurs, à mes proches, pour avoir toujours été à mes côtés.
Je vous porte tous dans mon cœur.
A tous mes enseignants qui contribuent à ma formation.
Réalisé par Achany A. Sanders / Elève Ingénieur des Travaux Publics / ESTP / INP-HB
I
REMERCIEMENTS
Je tiens tout d’abord à exprimer toute ma gratitude au bon DIEU qui m’a accordé la grâce de
réaliser ce rapport.
Par ailleurs, je tiens également à adresser mes sincères remerciements à tous ceux qui, de près
ou de loin, ont contribué à rendre ce stage possible.
J’adresse aussi mes remerciements,
- A l’ESTP :
 M. KONAN DENIS, Directeur de l’ESTP ;
 M. BAILLY GABO CYPRIEN, Directeur des études par intérim du Cycle
Ingénieur.
Ainsi que toute l’administration pour les efforts continuels consentis pour notre formation.
- Au LBTP :
 M. KOUASSI Jean Claude, Directeur Général du LBTP, pour le stage offert.
 M. BRAFF N’Guessan, Directeur du Département Recherche et Formation du

LBTP de nous avoir reçu dans son département ;
 Mme KLOKOUIE N’Mandy Flore, Chef de la division Recherche Appliquée

et Formation du LBTP, notre maitre de stage pour son aide et conseils qui ont aidé
à concrétiser ce rapport.
 M. KARDIOULA Jonas, Chef de la division laboratoire du LBTP, pour ses
remarques pertinentes dont nous avons bénéficié dans l’élaboration de ce rapport.
Nous tenons aussi à témoigner notre gratitude à tout le personnel du LBTP pour son entière
disponibilité durant ce stage et plus particulièrement mon encadreur M. KOFFI Stéphane et
M. YAO FULGENCE, Ingénieurs Chargés d’Etudes au LBTP.
Nous remercions le chef de la section sol et fondation M. KOUAKOU Lézin et ses différents
collaborateurs pour l’accueil et la formation reçue pendant la durée de ce stage.
Que toutes les personnes qui n’ont pu être citées, trouvent ici l’expression de notre gratitude.
II
AVANT-PROPOS
Vu les objectifs que s’est fixé le président ivoirien feu FELIX HOUPHOUET-BOIGNY après
les indépendances qui étaient de hisser le pays à un rang honorable tant sur le plan régional
qu’international, il était sans doute nécessaire de créer un centre de formation scientifique et
technologique. C’est en effet dans ce contexte que le gouvernement ivoirien officialise en
septembre 1996, la création de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-
HB) qui résulte de la restructuration de :
o L’École Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) ;

o L’Institut Agricole de Bouaké (IAB)
o L’École Nationale Supérieure d’Agronomie (ENSA)
o L’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique (INSET)
Cette décision a abouti à la création de huit (08) grandes écoles que regroupe l’INP-HB en
son sein à savoir :
o L’École de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres (EFCPC) ;

o L’École Supérieure d’Agronomie (ESA) ;
o L’École Supérieure d’Industrie (ESI) ;
o L’École Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises (ESCAE) ;
o L’École Supérieure des Mines et Géologies (ESMG) ;
o L’École Supérieure des Travaux Publics (ESTP) ;
o L’École Doctorale Polytechnique (EDP) ;
o L’École Supérieure du Pétrole et de l’Energie (ESPE).
L’ESTP notre école d’accueil, forme sur trois (03) ans des Techniciens Supérieurs et des
Ingénieurs dans le domaine du génie civil. Toutefois pour apporter des résultats satisfaisants
aux objectifs fixés, l’ESTP organise des stages d’immersion, de production et aussi les
Travaux de Fin d’Études (TFE) pour permettre aux étudiants de concilier la théorie à la
pratique et découvrir le monde professionnel. C’est dans cette perspective que nous avons
effectué notre stage d’immersion au sein du LBTP sur le thème suivant : « Essais de
caractérisation mécanique des sols »
III
SOMMAIRE
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL.................................. 2
I) PRESENTATION GENERALE DU LBTP : ......................................................................... 3
II) DOMAINE D’INTERVENTION ......................................................................................... 5
III) LES RESSOURCES DU LBTP........................................................................................... 5
IV. ORGANISATION FONCTIONNELLE DU LBTP ............................................................ 6
V) PRESTATION ET PRODUIT, PARTENAIRES ET CLIENTS.......................................... 9
CHAPITRE II: ESSAIS MECANIQUES DES SOLS ............................................................. 11
I) ESSAI D’ANALYNSE GRANULOMETRIQUE PAR VOIE SECHE .............................. 12
II) ESSAI DE LA TENEUR EN EAU NATURELLE ........................................................... 15
III) ESSAI DE LA DENSITE APPARENTE HYDRAUSTRATIQUE .................................. 17
IV) ESSAI DE CISSAILLEMENT RECTILIGNE RAPIDE .................................................. 18
V) LES LIMITES D’ATTERBERG ........................................................................................ 23
VI) DETERMINATION DE LA MASSE VOLUMIQUE DES PARTICULES SOLIDES ... 28
VII) ESSAI OEDOMETRIQUE SUR SOL SATURE ............................................................ 31
VIII) ESSAI PROCTOR .......................................................................................................... 37
IX) ESSAI CBR ...................................................................................................................... 41
CHAPITRE III : BILAN DU STAGE .................................................................................... 46
I) APPORT DU STAGE .......................................................................................................... 47
II) REMARQUES .................................................................................................................... 47
III) CRITIQUES SUGGESTIONS .......................................................................................... 47
CONCLUSION ........................................................................................................................ 48
IV
LISTE DES ABBREVIATIONS ET SYMBOLES
AG : Analyse Granulométrique
CBR : California Bearing Ratio
DPO : Direction Participative par Objectifs
CEBTP : Centre d’Expertise du Bâtiment et des Travaux Publics
EPIC : Établissement Public à caractère Industriel et Commercial
INPHB : Institut National Polytechnique Houphouët Boigny
LBTP : Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics
NF : Norme Française
PS : Poids Spécifique
SAEM : Société Anonyme d’Économie Mixte
SAPEFPM : Société Anonyme à Participation Financière Publique Majoritaire
SECUREL : Sécurité Électrique
SIPEF : Société Internationale de Plantations et de Finances
V
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Le tracé 𝜏 = 𝑓(𝜀)…………………………………………………………..28

Figure 2 : Le tracé 𝜏 = 𝑓(𝜎)…………………………………………………………..28
Figure 3 : Les contraintes en fonction des déformations………………………………30
Figure 4 : Le tracé donnant 𝑐 𝑒𝑡 𝜑……………………………………………………..31
Figure 5 : La courbe 𝑒 = 𝑓(𝑙𝑜𝑔𝜎′)…………………………………………………….41
Figure 6 : La courbe de l’essai Proctor…………………………………………………47
Figure 7 : La courbe de l’essai CBR……………………………………………………51
LISTE DES PHOTOS
Photo 1 : échantillon de sol dans une tare………………………………………………19

Photo 2 : Série de tamis…………………………………………………………………19
Photo 3 : Matériaux cisaillés…………………………………………………………….30
Photo 4 : Appareil de casagrande électrique…………………………………………….32
Photo 5 : Le pieds à coulisse…………………………………………………………….35
Photo 6 : Les cellules œdométriques………………………………………………….....41
Photo 7 : Le bâti chargé………………………………………………………………….41
Photo 8 : Les comparateurs……………………………………………………………....41
Photo 9 : Presse CBR…..………………………………………………………………...50
VI
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Ressources humaines…………………………………………………………..14

Tableau 2 : Prestations et Produit………………………………………………………….. 17
Tableau 3 : Ressources humaines…………………………………………………………...21
Tableau 4 : La répartition granulaire de chaque tamis………………………………………23
Tableau 5 : Résultat teneur en eau…………………………………………………………..24
Tableau 6 : Résultat densité apparente hydrostatique……………………………………….25
Tableau 7 : Résultat cisaillement……………………………………………………………29
Tableau 8 : Classification des sols selon IP…………………………………………………35
Tableau 9 : Classification de l’agilité du limon selon IP……………………………………35
Tableau 10 : Les valeurs PS…………………………………………………………………38
Tableau 11 : Résultat cisaillement…………………………………………………………..43
Tableau 12 : Nombre de coup par moule……………………………………………………50
Tableau 13 : Valeur des charges à 2,5mm et 5mm des trois (03) moules…………………...52
Tableau 14 : Valeur des indices de portance………………………………………………...53
VII
RÉSUMÉ
De nos jours la géotechnique s'impose à nous car la construction des infrastructures nécessite
une étude au préalable pour mieux identifier et caractériser les sols sur lesquels nous réaliserons
les ouvrages du génie civil. Par ailleurs, les acteurs du développement se doivent d’acquérir
les compétences requises pour les études et la réalisation de ces ouvrages.
Ainsi pour mieux identifier et connaître les caractéristiques mécaniques des sols, nous avons
effectué des expériences au laboratoire avec des échantillons, pour en déduire le comportement
du sol qui supporterait les charges. Cela a été l’objet de notre stage d'immersion au sein du
LBTP dans la section Sol et fondation plus précisément, et ce, pour suivre, pratiquer et
interpréter les essais qui permettent de caractériser un sol et sa fondation dans le but d’assurer
la stabilité et la durabilité des ouvrages.
MOTS CLES
La Géotechnique : C’est l’étude des sols (au sens mécanique) en relation avec la construction
d’ouvrage. Elle traite de l’interaction sol et structure et fait appel à des bases de géologie, de
mécanique des sols, de mécanique des roches et de structures.
Les Ouvrages du génie civil : ils désignent la construction dans sa globalité, de la conception à
la réalisation. Ces ouvrages sont les routes, les ponts, les barrages hydrauliques, les bâtiments
etc.
Les caractéristiques mécaniques des sols : Il s’agit principalement des caractéristiques de
compressibilité et de cisaillement des sols. Ces caractéristiques fourniront des renseignements
sur la résistance des sols avant la construction des ouvrages du génie civil.
La section Sol et fondation : Section du LBTP qui est chargée d’effectuer les essais liés aux
caractéristiques mécaniques des sols.
Stabilité et la durabilité des ouvrages : La stabilité et la durabilité d’un ouvrage caractérisent sa

capacité à conserver les fonctions d’usage pour lesquelles il a été conçu.
VIII
ABSTRACT
Nowadays, geotechnics is essential because the construction of infrastrustures requires a

preliminary study to better identify and characterise the soils on which we will carry out civil
engineering works. Furthermore, development actors must acquire the skills required for the
study and execution of these works. In order to better identify and understand the mechanical
characteristics of soils, we conducted laboratory experiments with samples tu deduce the
behaviour of the soil that would support the loads.
This was the object of our immersion course within the LBTP in the soil and foundation section
more precisely, to follow, practice and interpret the tests that allow the characterisation of a soil
and its foundation in order to ensure stability and durability of the structure.
KEY WORDS
Geotechnics : this is the study of soils (in the mechanical sense) in relation to the construction
of works. It deals with the interaction between soil and structure and calls upon the bases of
geology, soil mechanics, rock mechanics and strutures.
Civil engineering works : They refer to the construction as a whole, from design to completion.
These works are roads, bridges, hydraulic dams, building etc.
Mechanical characteristics of soils : These are mainly the compressibility and shear
characteristics of soils. These characteristics will provide information on the strength of soils
Prior to the construction of civil engineering works.
Soils and Foundation section : Section of the LBTP which is responsible for carrying out tests
related to the mechanical characteristics of soils.
Stability and durability of structure : The stability and durability of a structure characterise its
ability to retain the fonctions for which its was designed.
IX
INTRODUCTION
Ces dernières années, nous assistons de plus en plus à l'effondrement de bâtiments et

aussi à la dégradation rapide des infrastructures routières dans notre pays, plus précisément
dans la ville d'Abidjan. Ce fût le cas du 14 Mars 2021, à Cocody Anono, lorsqu'un bâtiment de
cinq (5) étages s'est écroulé faisant neuf (9) morts, plusieurs blessés et des dégâts matériels. Ces
évènements malheureux ont soulevé le problème de contrôle technique lors de la construction
des bâtiments en Côte d'Ivoire.
Les études de ces ouvrages sont-elles menées dans les règles de l'art ? À la réalisation,
les matériaux utilisés étaient-ils de bonne qualité ? Les études géotechniques sont-elles
correctement menées ? Nombreuses sont les questions soulevées par ces évènements
malheureux.
Afin de prévenir de tels désastres, les autorités ont adopté des mesures plus strictes
notamment lors de la délivrance des permis de construire. En effet, il est dorénavant demandé
de fournir un rapport d'études géotechniques dans les dossiers ; ce qui était facultatif dans le
passé.
Une bonne connaissance des caractéristiques du sol avant implantation de tout ouvrage
de génie civil s’impose pour un bon dimensionnement des fondations et appréhender les aspects
liés à la réalisation de ceux-ci. Malheureusement, ces études sont négligées souvent même
omises lors de la réalisation des bâtiments (surtout pour les particuliers) et de certains ouvrages
dans notre pays.
C’est dans le souci de mieux connaitre les caractéristiques des sols sur lesquels reposent
nos ouvrages du génie civil que le thème suivant a été soumis à notre étude: « Essais de
caractérisation mécanique des sols ».
Pour mener à bien cette étude nous subdiviserons notre travail en trois (03) parties : tout
d’abord nous présenterons la structure d’accueil, ensuite nous aborderons les caractéristiques
mécaniques des sols étudiés à partir des essais réalisés et enfin pour terminer nous effectuerons
un bilan du stage.
1
CHAPITRE I :
PRESENTATION DE
LA STRUCTURE
D’ACCUEIL
2
I) PRESENTATION GENERALE DU LBTP

1) Historique
Le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP), créé en 1954, était à

l’origine un service public à titre onéreux et à gestion autonome pour répondre aux problèmes
géotechniques rencontrés lors de la construction des ouvrages de génie civil et de bâtiments
en Côte d’Ivoire. En 1978, il est transformé en Établissement Public à Caractère Industriel et
Commercial (LBTP-EPIC).
Depuis 1981, la mission de contrôle des installations électriques intérieures avant la
première mise sous tension est confiée au LBTP par le gouvernement ivoirien à travers son
activité SECUREL. Le LBTP a également développé l’expertise dans divers domaines de
l’énergie.
Pour faire face aux nouvelles exigences, le LBTP devient une Société Anonyme
d’Économie Mixte (SAEM) en 1993 et est placé sous la tutelle du Ministère des
Infrastructures Economiques et du Ministère de l’Economie et des Finances de la Côte
d’Ivoire.
En 2005, le LBTP est transformé en Société Anonyme à Participation Financière Publique
Majoritaire (SAPFPM) avec un capital de 1 000 000 000 de francs CFA. Il est depuis lors un
établissement d’études, de contrôle et de recherche dans le domaine du génie civil, du bâtiment,
de l’économie d’Énergie et du contrôle industriel.
Depuis sa création, Le LBTP a été dirigé :
 de 1954 à 1970 par M. LEBIAN, M. IMMERCLUCK et M. MALDEBOUL ;

 de 1970-1975 par M. ATLAN ;
 de 1975-1985 par M. BOIKE Bamba ;
 de 1985-1986 par M. VLAMI Bi DOU ;
 de 1986-2002 par M. MENIN Messou ;
 de 2002-2003 par M. GNONKONTE Gnessoa Désiré ;
 de 2003-2011 par M. KOUASSI Bodi Théodore ;
 de 2012-2017 par Dr. KOUAKOU Koffi Amédée ;
 de 2017 à nos jours par M. KOUASSI Jean Claude.
3
2) Statut Juridique
L’évolution juridique du LBTP se présente comme suit :
 Établissement Public à caractère Industriel et Commercial (EIPC) ;

 En 1992, Société Anonyme d’Économie Mixte avec une participation majoritaire de
l’État, par décret n° 92-941 du 23 Décembre 1992 ;
 En 2005, Société Anonyme à participation Financière Publique Majoritaire (LBTP-
SAPEFPM)
Les actionnaires qui contribuent au bon fonctionnement du LBTP sont :

Tableau :
CAPITAL EN
ACTIONNAIRES NATIONALITE POURCENTAGE
DE FCFA
ETAT DE COTE
IVOIRIENNE 952 000 000 95,20%
D’IVOIRE
SIPE IVOIRIENNE 20 000 000 2%
CEBTP FRANÇAISE 10 000 000 1%
CETE-APAVE FRANÇAISE 10 000 000 1%
ORIGNY
FRANÇAISE 5 000 000 0,5 %
SERVICE
PERSONNEL
IVOIRIENNE 3 000 000 0,3 %
LBTP
TOTAL 1 000 000 000 100%
Source : Présentation du LBTP Réf : PM2/MQ/001 version 03, 2017
3) Mission
Le Laboratoire des Bâtiments et des Travaux Publics a pour mission :
 Apporter son expertise aux bureaux d’études techniques en mettant à leur disposition
des données relatives aux sols d’assises pour la conception et la réalisation des routes,
ponts, aéroports, ports, voies ferroviaires et bâtiments ;
 Effectuer des études de sols pour déterminer le type de fondation approprié ;
 Assurer la sécurité des installations électriques, des équipements industriels et de
l’économie d’énergie des bâtiments ;
4
 Contribuer au développement des nouveaux matériaux de construction ;

 Contribuer à la modernisation des infrastructures de transport ;
 Former sur les techniques de contrôle qualité ;
II) DOMAINE D’INTERVENTION
Le LBTP remplit sa mission à travers les domaines d’activités suivants :
 Étude des sols et fondations, d’ouvrages de Génie Civil et de bâtiment ;

 Étude des matériaux de construction (ciment, bois, acier, géo-béton) ;
 Étude de chaussée ;
 Recherche Appliquée ;
 Contrôle de la mise en œuvre des matériaux ;
 Sécurité des installations électriques sous tension ;
 Optimisation des consommations d’électricité et d’eau ;
 Sécurité des appareils à pression de gaz et de vapeur ;
 Formation.
III) LES RESSOURCES DU LBTP

1) Ressources Humaines
Le LBTP dispose et s’appuie sur un personnel compétent pour la mise en œuvre de ses
activités. Le laboratoire dispose de 284 salariés répartis comme suit :
Tableau 1 : Ressources humaines

Cadre Supérieur Agents de Maitrise Employés et Ouvrier
Personnels
Effectifs 47 124 113
Il dispose d’ingénieurs, d’agents de maitrise qui ont fait leur preuve sur différent chantiers au
niveau national et international. Ainsi l’on peut affirmer que le LBTP dispose d’un potentiel
humain relativement important.
2) Ressources Matérielles
Pour les essais in-situ, le LBTP dispose de :
o 10 sondeuses ;
o 08 pénétromètres ;
5
o Des pressiomètres ;
Toutefois, soulignons que pour réaliser les essais en laboratoire, le LBTP a une
multitude de matériels nécessaire et sophistiqués pour satisfaire ses nombreux clients.
3) Ressources Financières
Le LBTP tire ses ressources financières de deux (2) types de services qui sont :
 Les prestations pour le compte de l’état et du secteur parapublic représentant la grande

partie de son chiffre d’affaire ;
 Les prestations effectuées pour le compte du secteur privé en COTE D’IVOIRE et dans
la sous-région qui font l’objet de notre honoraires suivant la tarification officielle.
IV. ORGANISATION FONCTIONNELLE DU LBTP
Ayant comme appui les principes de la direction participative par objectifs (DPO), le LBTP est
organisé de la manière suivante :
 Un conseil d’administration ;
 Une direction générale ;
 Une direction des opérations techniques ;
 Quatre (4) départements techniques ;
 Quatorze (14) divisions
 Vingt-trois (23) services
1) Le Conseil d’Administration
Il est l’organe suprême de l’entreprise et se réunit au moins trois (03) fois par an. Son rôle est
d’orienter la politique générale de la société et de superviser les activités à mener.
2) La Direction Générale
La direction générale est chargée de l’exécution des différents programmes et orientations

adoptés par le conseil d’Administration. Elle est dirigée par M. KOUASSI Jean Claude et
comprend deux (2) divisions :
La division contrôle de gestion budget et contrôle interne : qui est chargée de

mettre en place et de contrôler l’efficacité du système de gestion à travers le
pilotage des indicateurs de gestion, l’élaboration et le contrôle des différents
budgets, l’étude et le suivi des procédures de contrôle interne.
6
La division coopération extérieure marketing : qui a pour rôle de trouver des

stratégies qui permettrons de faire la promotion du LBTP à travers les médias.
Elle est composée de trois (03) services qui sont :
 Le service Communication ;
 Le service Juridique ;
 Le service Courrier.
3) La Direction des Opérations Techniques
La direction des opérations techniques, qui est dirigée par M. KOUASSI Paulin, s’assure
du bon fonctionnement des équipements techniques du laboratoire tout en veillant sur la
coordination des différentes activités. Avec ses deux (02) services (service informatique et le
service logistique), elle supervise les cinq (5) départements techniques qui sont :
 Le Département Recherche, Formation et Qualité
Plusieurs charges sont assignées à ce département. Parmi ces charges nous citons :
o La mise en place et la vulgarisation du savoir-faire technique acquis au cours des années.

o La mise en place et la vulgarisation des normes techniques et des normes de qualité des
essais au laboratoire.
Le département Recherche est composé de trois (03) divisions :
 La division Recherche Appliquée et Formation : Elle se charge de mener des études

et des actions de recherche sur la qualité des matériaux, sur les procédés de contrôle et
d’essai.
 La division qualité : Elle a pour rôle de définir les normes de qualité des matériaux
utilisés dans la construction des routes, des bâtiments et ouvrages d’arts, de mettre au
point des procédés et méthodes techniques de respect des normes de qualité dans la
fabrication des matériaux composites au niveau industriel.
 La division laboratoire : Elle s’occupe de l’exécution de tous les essais du laboratoire.
Il faut souligner que c’est cette division qui nous a accueillis pendant ce stage
d’immersion.
 Le Département Génie-Civil
Il a pour mission principale de :
7
o Faire un contrôle permettant de vérifier, par mesures expérimentales, la conformité de

l’exécution des travaux aux prescriptions imposées et en fonction des règles de l’arts.
o Mener des études qui permettrons de fournir des données nécessaires à l’établissement
des projets dans le domaine des routes, des bâtiments, des ouvrages d’arts, des barrages,
des infrastructures portuaires, aéroportuaires et industrielles.
Ce département comporte trois (03) divisions dont la division Routes et Ouvrages d’art, la
division Matériau de Construction et la division Sol et Fondation.
 Le Département Contrôle Industriel et Énergétique
Il est chargé de proposer des mesures pour réduire la consommation en énergie du LBTP donc
la réduction des dépenses énergétiques. Il comprend deux (02) divisions à savoir la division
Économie d’Énergie et la Division Contrôle Industriel.
 Le Département Sécurel
Vu les dangers que présente l’énergie électrique malgré son utilité dans nos installations, l’État
ivoirien, par décret n°81-388 du 10 Juin 1981, a mandaté le LBTP de faire le contrôle des
conformités des installations électriques intérieures avant leur première mise sous tension. C’est
dans ce cadre que s’inscrit la mission dudit département. Pour assurer cette tâche, il se départage
en deux (02) divisions : La Division Sécurel Abidjan et la Division Sécurel de l’intérieur.
 Le département Administratif, Financier et Comptabilité
Il est chargé de gérer le personnel et les affaires financières et comptables.

Il est donc chargé d'élaborer des projets de budget et de contrôler leur exécution. Il comprend
deux (02) divisions à savoir :
 La division Administrative et Ressources Humaines
Elle veille à la bonne application des législations, du règlement intérieur de l'organisation des
recrutements, des formations, des stages et des conditions sociales des employés. Elle a aussi
la charge de l'élaboration, l’enregistrement et le suivi des différents documents relatifs au LBTP
et à son personnel (les conventions, les notes de services, les mises à pieds, les licenciements,
etc.)
 La division Finance, Comptabilité et Achats
Elle est chargée de :
8
 L'établissement des comptes d’exploitation mensuelle ;

 L'analyse des comptes et états RAR (Reste À Recourir) et RAP (Reste à payer) ;
 Le suivi de la trésorerie (contrôle caisse principale et solde des comptes banques) ;
 L'approvisionnement de la caisse principale ;
 La révision des pièces comptables après règlement des fournitures ;
 L’établissement des états financiers (bilan, compte de résultat, tableau financier des
ressources et des emplois) ;
4. Organigramme fonctionnel du LBTP (Voir en Annexe)
V) PRESTATIONS ET PRODUITS, PARTENAIRES ET CLIENTS

1) Prestations et Produits
Tableau 2 : Prestations et produits
Prestations Produits
Étude géotechnique
La proposition commerciale ou le
Contrôle Qualité
devis
Essais de Laboratoire Le rapport
Contrôle Qualité Le rapport peut être délivré sous
Recherche appliquée et normalisation l'une des formes suivantes :
Audits électriques et énergétique PV d'essai
Expertises d'ouvrage Rapports d'étude et d'essai
Attestation de conformité
Contrôle des installations électriques SECUREL
intérieures
2) Les Principaux Partenaires

Les principaux partenaires du LBTP sont :
 BNETD (Bureau National d’Étude Technique et de Développement)
 AGEROUTE (Agence de Gestion des Routes)
 FER (Fonds d’Entretien routier)
 DGIR (Direction Générale des Infrastructures Routière)
 DGI (Direction Générale des Impôts)
 CIE (Compagnie Ivoirienne d’Électricité)
 INPHB (Institut National Polytechnique Houphouët Boigny)
 Ginger CEBTP (Centre d’Expertise du Bâtiment et des Travaux Publics)
9
3) Les Principaux Clients

Les principaux clients du LBTP se regroupent en trois (3) catégories :
 L’État de côte d’ivoire
 Le secteur Privé
 Les particuliers
10
CHAPITRE II :
LES ESSAIS
MECANIQUES
EFFECTUES
11
I) ESSAI D’ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR VOIE SECHE

(NORME ISO 17892-4 Novembre 2016)
1) But
L’essai d’analyse granulométrique a pour objet de déterminer la répartition des différents grains
d’un échantillon de sol, en fonction de leurs caractéristiques (poids, taille, forme). Il permet
donc de déterminer le pourcentage de fine et la classe granulaire du matériau.
2) Principe
L’analyse granulométrique consiste à séparer les grains d’une masse connue de matériau, à le
fractionner une fois au moyen d’une série de tamis et peser successivement le refus cumulé de
chaque tamis. La masse de refus cumulé à chaque tamis est rapporté à la masse totale sèche de
l’échantillon soumis à l’analyse.
3)Appareillage
Pour effectuer cet essai, on utilise :
 Une étuve de dessiccation pour sécher les échantillons ;

 Une spatule ;
 Des plateaux ;
 Une balance pour la pesée des refus ;
 Une série de tamis à maille carrée : 46 ; 45 ; 44 ; 43 ; SN ; 42 ; 41 ;39 ; 38 ; 37 ; 34 ; 32 ;
29 ; 24 ;20 ; 19.
Photo 1 : échantillon de sol Photo 2 : Série de tamis
Source : Section sol et Fondation LBTP
4) Mode opératoire
La réalisation de l’essai se fait comme suit :
12
 Prélever une certaine quantité de matériau et le laver avec de l’eau au tamis de 0,02mm et
de 0,063mm superposés ;
 Mettre à l’étuve tous les refus supérieurs à 0,063mm pendant 24 heures ;
 Peser le poids sec ;
 Former la série de tamis de la plus grande ouverture de maille à la plus petite ;
 Peser le refus cumulé de chaque tamis.
5) Expressions des résultats
On calcule pour chaque tamis de module :

Le refus cumulé R :
Le pourcentage de passants P (%) : R (%) =
𝑷𝒐𝒊𝒅𝒔 𝒄𝒖𝒎𝒖𝒍é
∗ 𝟏𝟎𝟎
𝒑𝒐𝒊𝒅𝒔 𝒔𝒆𝒄
P (%) = 100-R (%)
Cet essai nous permettra de classer les sols suivant leurs granulométries. Ainsi, nous avons la
classification suivante :
Tableau 3: Classification des matériaux selon leur granulométrie.
Diamètre des particules (mm)

Types de matériaux
Argiles 0,0006 à 0,002
Limon fin Fin 0,002 à 0,006
Limon moyen Moyen 0,006 à 0,02
Limon grossier Grossier 0,02 à 0,2
Sable Fin 0,06 à 0,2
Moyen 0,2 à 0,6
Grossier 0,6 à 2
Gravier Fin 2à6
Moyen 6 à 20
Grossier 20 à 60
Pierre Plus de 60
13
Légende :
13. Méthode de pipetage
1. Échantillon 7. Tamis
14. Méthode au densimètre
2. Quartage 8.Cristalisoir
15. Prélèvement à la pipette
3. Pesée 9. Séchage du matériau
16. Séchage des prélèvements
4. Séchage, pour teneur en 10. Tamisage
obtenus à la pipette
eau 11. Pesée
17. Pesée des prélèvements
5. Mouillage, et agitation 12. Mise en suspension du
obtenus à la pipette
6. Dispersant passant
18. Calcul des résultats d’essai
6) Cas pratique :
Pour cet échantillon on a effectué la nouvelle méthode. Pour cela nous avons trouvé la quantité
à prélever PH (poids humide), avant de trouver le poids sec avant lavage et avant tamisage. Les
résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous.
Le poids avant lavage est 192g et le poids sec tamisage vaut 115,2g.
14
Tableau 4 : La répartition granulométrique de chaque tamis

Poids par tamis
Code de tamis Diamètre Masse maximale Poids par tamis à 1mn
utilisé (mm) sur tamis (g) à 15mn supplémentaire
(g)
31,5 2187
25 1948
20 1743
16 1559
12,5 1378
ACC/067/DRFQ 10 1232
ACC/071/DRFQ 6,3 978
ACC/075/DRFQ 5 871
ACC/079/DRFQ 4 779
ACC/083/DRFQ 2 551 0 0
ACC/087/DRFQ 1,25 436 2,4 2,2
ACC/091/DRFQ 0,63 309 37,1 36,4
ACC/095/DRFQ 0,2 174 61,6 62,2
ACC/1215/DRFQ 0,063 98 13,3 13,2
Fond de tamis 0 0
Source : Section sol et fondation LBTP
La répartition granulaire partielle est donnée dans le tableau ci-dessus. Cet échantillon ne
contient pas de particule fine (Argile et limon).
II) ESSAI DE DETERMINATION DE LA TENEUR EN EAU NATURELLE

(Norme ISO 17892-1 Décembre 2014)
1) But
Cet essai a pour objet de déterminer la quantité d’eau existant dans un matériau.
15
2) Principe
Pour déterminer cette quantité on fait la différence entre masse humide et la masse sèche du
matériau, avant de faire le rapport entre la masse de l’eau et la masse sèche.
3) Appareillage
Pour cet essai on dispose de :
 L’échantillon du matériau
 Un Récipients (tare)
 Four avec contrôle de température (étuve)
 Une balance
4) Mode opératoire
 Peser la tare
 Placer l’échantillon à l’état naturel dans le récipient et peser l’ensemble (échantillon+
récipient)
 Placer l’ensemble (échantillon+ récipient) dans l’étuve avec la température réglée à
105°c
 Après 24h retirer la tare avec le matériau sec et peser l’ensemble (tare et matériau sec)
 Déterminer la teneur en eau W exprimée en pourcentage.
5) Cas pratique :
Les résultats de la teneur en eau l’échantillon en question sont consignés dans le tableau ci-
dessous :
Tableau 5 : résultat teneur en eau

N°de la tare A12 S5
Poids total humide (g) 281,68 280,58
Poids total sec (g) 248,51 247,59
Poids de la tare (g) 63,99 65,08
Poids de l'eau (g) 33,17 32,99
Poids du matériau sec (g) 184,52 182,51
Teneur en eau (%) 17,98 18,07
Teneur en eau moyenne 18,025
La teneur en eau moyenne vaut 𝑤% = 18,02
16
III) ESSAI DE LA DENSITE APPARENTE HYDROSTRATIQUE

1) But
Il consiste à déterminer la masse volumique d’un échantillon de sol fin par méthode des pesés
hydrostatiques.
2) Principe
L’échantillon de matériau est paraffiné pour l’introduire dans un liquide afin d’évaluer la
poussée hydrostatique pour déduire sa densité.
3) Appareillage
 Un bac de paraffine avec son système de chauffage

 Une balance hydrostatique
 Une balance
 Une étuve
 Deux tares
4) Mode opératoire
 Prendre un échantillon de sol et le peser à l’aire libre

 Faire fondre la paraffine à l’étuve
 Enduire l’échantillon de paraffine
 Peser l’échantillon paraffiné
 Vérifier que la balance hydraulique est en équilibre
 Placer l’échantillon paraffiné dans la corbeille prévue pour la pesée
 Peser l’échantillon paraffiné dans l’eau
 Déterminer par la suite la densité du matériau
5) Cas pratique
Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous :
Tableau 6 : Résultats de la densité apparente hydrostatique

1) Poids du matériau pesé dans l'air 160
2) Poids du matériau après paraffinage 169
3) Poids de la paraffine (2-1) 9,03
4) Poids du matériau paraffiné pesé dans l'eau 74
17
5) Poids de l'eau déplacé (2-4) 95,2

6) Correction à la densité de l'eau à 28°c 1
7) Volume total (5X6) 95,6
8)Volume de la paraffine (3/0,89) 10,2
9) Volume du matériau (7-8) 83,4
10) Densité du liquide (1/9) 1,87
11)Teneur en eau 18
12) Densité sèche (10/100+11) 1,58
13) Densité moyenne 1,58
La densité apparente par pesé hydraulique vaux 𝐷 = 1,58
IV) ESSAI DE CISSAILLEMENT RECTILIGNE DIRECT

1) But :
Cet essai nous permet de déterminer l’angle de frottement interne 𝜑 et le coefficient de cohésion
𝑐 du matériau pour éviter les glissements de terrain.
Ces valeurs servent entre autres à déterminer la contrainte admissible par le sol dans le cas de
fondations superficielles et la poussée du sol sur un mur de soutènement.
2) Principe :
L’essai de cisaillement a pour but de mesurer les caractéristiques de rupture d’un échantillon
de sol fin soumis à un cisaillement selon un plan imposé à une vitesse constante.
L'essai de cisaillement permet de tracer la courbe intrinsèque du sol étudié. (Évaluer les
déformations en fonction des contraintes) et de déterminer son angle de frottement interne ϕ et
sa cohésion C.
3) Appareillage :
Le dispositif est constitué comme suit :
- Trois moules permettant de donner forme au matériau

- Demi boite supérieure : formée d'un cadre et d'un piston elle permet de respecter la charge
verticale N sur l'échantillon seulement.
- Demi boite inférieure : Elle est fixe et elle sert de moule.
18
- Dispositif à contrainte contrôlée : il entraîne la demi boite inférieure à vitesse constante la

mesure de la
contrainte de
cisaillement 
est effectué par
un
dynamomètre.
4) Mode opératoire
L’essai s’effectue de la manière suivante :
 On fait sortir le matériau des PI (Prélèvements intactes) ;

 Puis on charge le matériau en lui donnant une forme cylindrique avant de le cisailler ;
On dispose le même échantillon dans trois moules A, B et C ;
 On applique aux moules une charge respectivement de 6kg, 11,3kg et 17kg (1bar, 2bar
et 3bar) pendant une durée de 7minutes ;
 Appliquer une contrainte rectiligne par le moteur pour cisailler le matériau ;
 On observe dans des intervalles de temps régulier, les déformations en fonction des
contraintes appliquées.
5) Calcul et expression des résultats
Tout sol est présent une résistance au cisaillement qui est due au frottement inter-granulaire
(contacte entre les grains) et aux forces d’attractions entre les particules dans le cas des sols
fins. On définit la rupture dans un sol à partir des courbes contraintes-déformations dans
des essais à déformation contrôlée. Les valeurs des contraintes de cisaillement à la rupture
sont représentées en fonction des contraintes normales τ = f (σ).
Cette représentation n’est autre que la traduction graphique de l’équation de coulomb :
τrupt = C + σrupt tg ϕ (voire figure…)
19
Figure 1 : Le tracé 𝜏 = 𝑓(𝜀)
1 : Comportement élastique parfaitement plastique.

2 : Comportement élasto-plastique écrouissable.
3 : Comportement élasto-plastique écrouissable.
La connaissance de la résistance au cisaillement d’un sol sert pour la résolution d’un grand
nombre de problème de génie-civil :
- Capacité portante des fondations superficielles et profondes ;

- Stabilité des ouvrages de soutènement ;
- Stabilité des talus, pente et barrage, etc.
Selon le drainage on distingue trois type d’essais :
 Essai non consolidé non drainé (UU)

 Essai consolidé non drainé (CU)
 Essai consolidé drainé (CD).
Au LBTP on s’intéresse aux conditions non consolidé non drainé c’est à dire le type UU.
La figure ci-après permet de déterminer l’angle de frottement et la cohésion du matériau.
Figure 2 : Le tracé 𝜏 = 𝑓(𝜀)
20
6) Cas pratique :
Pour cet essai les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 7 : Résultat de cisaillement
Contrainte normale 1bar Contrainte normale 2-bar Contrainte normale 3-bar
Temps
Contre-
(s) Déformation Déformation Contrainte Déformation Contrainte
tangentiel
15 0,170 0,600 0,230 0,810 0,290 1,030
30 0,200 0,710 0,280 0,990 0,340 1,200
45 0,230 0,810 0,310 1,100 0,360 1,270
1mm 0,240 0,850 0,340 1,200 0,410 1,450
75 0,260 0,920 0,360 1,270 0,440 1,560
90 0,270 0,960 0,380 1,340 0,450 1,590
105 0,290 1,030 0,390 1,380 0,460 1,630
2mm 0,300 1,060 0,400 1,410 0,470 1,660
135 0,310 1,100 0,410 1,450 0,480 1,700
150 0,320 1,130 0,410 1,450 0,490 1,730
165 0,330 1,170 0,420 1,490 0,500 1,770
3mm 0,340 1,200 0,430 1,520 0,510 1,800
195 0,340 1,200 0,440 1,560 0,520 1,870
210 0,340 1,200 0,440 1,560 0,530 1,910
225 0,340 1,200 0,440 1,560 0,540 1,910
4mm 0,340 1,200 0,450 1,590 0,540 1,910
255 0,340 1,200 0,450 1,590 0,540 1,910
270 0,340 1,200 0,450 1,590 0,540 1,910
285 0,340 1,200 0,450 1,590 0,540 1,910
5mm 0,340 1,200 0,450 1,590 0,540 1,910
315 0,330 1,170 0,450 1,590 0,540 1,910
330 0,330 1,170 0,450 1,590 0,530 1,870
345 0,330 1,170 0,450 1,590 0,520 1,840
6mm 0,330 1,170 0,440 1,560 0,510 1,800
375 0,320 1,130 0,440 1,560 0,510 1,800
390 0,320 1,130 0,430 1,520 0,500 1,770
405 0,320 1,130 0,430 1,520 0,500 1,770
7mm 0,320 1,130 0,430 1,520 0,500 1,770
N°T A15 A20 M3
PMH 257,04 260,83 263,04
PTS 226,46 231,15 235,07
PT 57,53 61,32 66,86
P.eau 30,58 29,68 27,97
PMS 168,93 169,83 168,21
T.eau 18,1 17,48 16,63
N°DE RECEPTION : 588
CODE DE 0588/SOL02
21
L’ECHANTILLON : 06/08/2021
DEBUT ESSAI 09/08/2021
FIN ESSAI
OPERATEUR KOUAKOU Lézin
Photo 3 : Matériaux cisaillés Source : Section sol et fondation
Les données ci-dessus nous permet de tracer les courbes suivantes : les contraintes tangentielles
en fonction des déformations.
Contrainte t en fonction des déformations

2,500
2,000
1,500
1,000
Contraintes tangentielle
0,500
0,000
0,410
0,530
0,290
0,340
0,360
0,440
0,450
0,460
0,470
0,480
0,490
0,500
0,510
0,520
0,540
0,540
0,540
0,540
0,540
0,540
0,540
0,530
0,520
0,510
0,510
0,500
0,500
0,500
Déformations
Contr-tangentiel Contraintre Contrainte
Figure 3 : Les différents tracés Source : Auteur du rapport
Sur les différents tracés on détermine les maximas qui sont les points :
𝐴(0,54; 1,91); 𝐵(0,54; 1,59) 𝑒𝑡 𝐶(0,54; 1,2)
22
Max CT=F(CN)
2,5
2 y = -0,355x + 2,2767
1,5
0,5
0
6 11,3 17
Figure 4 : le tracé donnant c et 𝜑 Source : Auteur du rapport
On remarque que la droite a pour équation 𝑦 = 0,355𝑥 + 2,2767. De là on déduit que l’angle
de frottement interne et le coefficient de cohésion interne sont donnés par :
tan(𝜑) = 0,355 𝑒𝑡 𝐶 = 2,2767
Soi𝜑 = 19,55° 𝑒𝑡 𝐶 = 2,28
V) LES LIMITES D’ATTERBERG

(NF P 94-052-1 Novembre 1995 ; NF P 94-051-1 Mars 1993)
1) But
L’objet de cet essai est de déterminer l’indice de plasticité d’un matériau.
2) Principe
L’essai s’effectue sur la fraction de 0/400µm en deux phases :
- Détermination de la limite de liquidité LL pour laquelle une rainure pratiquée dans une
coupelle se ferme à 10 mm, suite à 25 chocs répétés. Cette limite de liquidité correspond à
une résistance à l’effort tranchant ;
- Détermination de la limite de plasticité LP pour laquelle un rouleau de sol de diamètre 3
mm se fissure. Cette limite de plasticité correspond à une résistance à la traction
conventionnelle.
Limite de liquidité LL
3) Appareillage
Pour effectuer cet essai, on prépare tout d’abord l’échantillon avec le matériel ci-dessous :
23
- Un récipient d’au moins 02 litres ;

- Un bac de dimensions minimales en centimètres (30 * 20 * 8) 𝑐𝑚3 ;
- Un tamis à maille carrée de 400µm d’ouverture.
Ensuite, l’on utilise :
- L’appareil de Casagrande
Il est constitué :
 D’un socle en bois ;
 Une coupelle en laiton chromé amovible ;
 De l’outil à rainure ;
 D’un support métallique portant la coupelle et la manivelle actionnant la came qui soulève
la coupelle au-dessus du socle.
- Une étuve de dessiccation ;
- Une balance ;
- Des capsules ou boîtes de Pétri, des spatules, des truelles.
Photo 4 : Appareil de Casagrande électrique Source : Section identification des sols LBTP
4) Mode opératoire
L’essai se fait en 03 étapes :
 Première étape : préparation de l’échantillon.

- Prélever une quantité de matériaux suffisante pour obtenir après tamisage au moins 200 ;
- Faire imbiber de l’échantillon à température ambiante pendant au moins 24 heures ;
24
- Effectuer le tamisage par la voie humide en recueillant de l’eau de lavage jusqu’à ce que
le refus soit parfaitement propre ;
- Décanter l’eau de lavage pendant au moins 12 heures puis siphonner avec précaution ;
- L’eau excédentaire est évaporée à une température n’excédant pas 50°C ;
- Malaxer le mortier sur un marbre à l’aide de la spatule et d’une truelle.
 Deuxième étape : manipulation
- Régler la hauteur de chute de la coupelle à 1 cm ;
- Malaxer le tamisât afin d’obtenir une pâte homogène et presque fluide ;
- Placer à l’aide de la spatule 70 g de pâte en plusieurs couches dans la coupelle.
L’épaisseur au centre doit être compris entre 15 et 20 mm ;
- À l’aide de l’outil à rainure tenu perpendiculairement au fond de la coupelle, partager la
pâte en deux ;
- Fixer la coupelle sur l’appareil de Casagrande et lui faire subir à l’aide de la manivelle
une série de chocs au rythme de 02 coups par seconde ;
- Noter le nombre de chocs nécessaires pour que les lèvres de la rainure se ferment sur un
centimètre de long. Ce nombre doit être compris entre 15 et 25 ;
- Prélever 01 échantillon de chaque côté de la rainure au niveau de la fermeture et les
placer dans une même capsule tarée ;
- Reproduire 05 ou 06 fois après un malaxage soigneux du mortier et le nettoyage de la
coupelle. Les teneurs en eau sont décroissantes et le nombre de chocs augmente.
 Troisième étape : détermination de la teneur en eau
- Peser les capsules tarées contenant les échantillons humides ;
- Faire sécher les échantillons à l’étuve à une température inférieure ou égale à 105°C ;
- Après 24 heures, peser les échantillons secs.
5) Expressions et résultats
 Calculer les teneurs en eau W% correspondant à chaque nombre de chocs par la formule
suivante : 𝑬 𝑷𝒉 −𝑷𝒔
W% = 𝟏𝟎𝟎 ∗ 𝑷 =1𝟎𝟎 ∗
𝒔 𝑷𝒔
E = poids d’eau dans le matériau ;
Ps = poids du matériau sec ;

Ph = poids du matériau humide.
25
 Reporter ces valeurs dans un système d’axes à échelle logarithmique (le nombre de coups
en abscisse et les teneurs en eau en ordonnée) ;
 On trace la droite qui passe sensiblement par au moins trois points trouvés ;
 La limite de liquidité LL est la teneur en eau correspondant sur la droite à une fermeture de
la rainure sur 01 cm pour 25 coups.
Limite de plasticité LP
7) Appareillage
On utilise le même appareillage utilisé dans la détermination de la limite de liquidité et un

dispositif permettant d’apprécier la longueur et le diamètre des rouleaux de sol respectivement
de 10 cm et 3mm. Ce dispositif est appelé Pieds à coulisse
Photo 5 : Le pieds à coulisse. Source : Section Identification des sols LBTP
8) Mode opératoire
L’essai se fait sur la pâte ayant servi pour la détermination de la limite de liquidité.
 Dessécher la pâte en la malaxant et en l’étalant sur le marbre ;

 Rouler la boulette à la main sur le marbre de façon à former un rouleau que l’on amincît
jusqu’à ce qu’il atteigne un diamètre de 03 mm et de longueur 10cm ;
 À ce moment, le matériau doit se craqueler et placer aussitôt les morceaux de rouleau dans
une capsule et tarée ;
 Recommencer l’opération 02 ou 03 fois ;
 Mettre à l’étuve.
26
Figure 1 : État de consistance des sols Source :Section identification des sols LBTP
9) Expressions des Résultats
Calculer la teneur en eau de chaque capsule et faire la moyenne. Cette moyenne est la limite
de plasticité LP.
 L’indice De Plasticité
L’indice de plasticité, noté 𝑰𝒑, est le paramètre le plus couramment utilisé pour caractériser
l’angulosité des sols. Il s’exprime par la relation suivante :
𝑰𝒑 = 𝑳𝑳 − 𝑳𝑷
Il mesure l’étendue du domaine de plasticité, domaine pendant lequel on peut travailler le sol.
Il a une grande importance dans les problèmes de géotechnique routière. Il est préférable qu’il
soit le plus grand possible.
Suivant la valeur de leur indice de plasticité, les sols peuvent se classer comme suit :
Tableau 8 : Classification des sols selon l’indice de plasticité IP
Indice de plasticité Type du sol
IP ˂ 1 Sol pulvérulents
1 ≤ IP ≤ 7 Sable argileux
7 ≤ IP ≤ 17 Argile sablonneuse
17 ≤ IP Argile
27
Tableau 9 : Classification de l’agilité d’un silt (limon) selon l’indice de plasticité IP
Indice de plasticité Degré de plasticité
Non plastique (l’essai perd sa signification

0 ˂ IP ˂ 5
dans cette zone de valeurs)
5 ≤ IP ˂ 15 Moyennement plastique
15 ≤ IP ˂ 40 Plastique
40 ≤ IP Très plastique
VI) DETERMINATION DE LA MASSE VOLUMIQUE DES PARTICULES

SOLIDES
1) But
Cet essai a pour objet de déterminer la masse volumique des particules solides dont les
dimensions des particules inférieures à 4mm par tamisage.
2) Principe
À l’aide d’un pycnomètre de 50ml, on détermine la masse volume des particules solides en
l’introduisant dans le pycnomètre relevant ainsi la masse de l’ensemble
(pycnomètre+eau+particules solides).
3) Matériels et Réactifs
Matériels :
- Une balance de portée maximale suffisante et de précision 0,01g près ;
- Un dessiccateur contenant un dessiccant auto-indicateur tel qu’un gel de silice ;
- Étuve de séchage de température maximale 300C ;
- Thermomètre à infrarouge à rayon laser visible de -50°C à 300°C de résolution de 0,1°C ;
- Tamis de contrôle conforme à l’ISO 3310-1 et à l’ISO 3310-2 de taille de diamètre 4,0mm ;
- Bain-marie à régulation thermostatique dont la plage de fonctionnement se situe entre 10°C
et 30°C, avec une variation de température ne dépassant pas +
−5°C pendant l’essai ;
28
- Pycnomètre à liquide dont le volume doit être de 50ml au minimum et muni d’un bouchon
en verre rodé pour un ajustage précis et d’un tube capillaire ;
- Pompe à vide pouvant réduire la pression à (10 +
−1,5) kPa à 20°C ;
- Dessiccateur à vide ;
- Étuve réglée à (105 +
−5)°C ;
- Pissette.
Réactifs :
- Eau distillée ou déminéralisée.
4) Mode opératoire
Préparation de l’échantillonnage :
- Une prise d’essai d’environ 25g est prélevé sur le tamisât de l’échantillon de sol au tamis
de 2mm, est placée dans une coupelle de masse connue. L’ensemble est introduit dans une
étuve dont la température est 105c.
Procédure d’essai au pycnomètre :
- S’assurer que le pycnomètre est propre et sec ;

- Placer l’éprouvette sèche dans le pycnomètre et déterminer la masse totale à 0,01g près, la
valeur la plus élevée étant retenue (m2)
- Ajouter du liquide d’essai dans le pycnomètre jusqu’à ce que l’éprouvette soit recouverte
de 10 à 20mm de liquide ;
- S’assurer que l’air piégé dans l’éprouvette est éliminé par agitation mécanique pour les
éprouvettes de sols grossiers et par chauffage doux pour les éprouvettes de sols fins ;
- Remplir le pycnomètre avec le liquide d’essai de sorte qu’il ne reste pas d’air dans le
pycnomètre ou dans le tube capillaire ;
- Vérifier le niveau du liquide d’essai dans le pycnomètre et ajouter ou enlever du liquide si
nécessaire. Selon le type de pycnomètre, il convient que le niveau du liquide se situe en
haut du tube capillaire ;
- Retirer le pycnomètre et sécher immédiatement ses surfaces extérieures ;
- Déterminer la masse du pycnomètre entièrement rempli avec l’éprouvette saturée et le
liquide d’essai à 0,01g près, la valeur la plus élevée étant retenue (m3).
5) Expression des résultats :
 Masse sèche de l’éprouvette :
29
Déterminer la masse sèche m4 à partir de la formule : m4=m2-m0
 Masse volumique des particules solides :
Déterminer la masse volumique des particules solides à partir de la formule :
𝑚4
𝜌𝑠 = (𝑚1−𝑚0)−(𝑚3−𝑚2) × 𝜌𝑙
Où :
𝜌𝑠 : masse volumique des particules de sol, en Mg/m3
M0 : masse du pycnomètre sec en g
m1 : masse du pycnomètre rempli avec le liquide d’essai en g
m2 : masse du pycnomètre contenant l’éprouvette sèche en g
m3 : masse du pycnomètre contenant l’éprouvette et rempli avec le liquide d’essai en g
m4 : masse sèche de l’éprouvette en g
𝜌𝑙 : La masse volumique du liquide d’essai à la température d’essai, en Mg/m3.
6) Cas pratique
Tableau 10 : Les valeurs PS

A B
N du pycno
Masse du pycno en g (m0) 180,28 195,69
Masse du psycho +eau en g (m1) 889,23 892,28
Masse du pycno+matériau en g (m2) 431,11 430,02
Masse pycno+eau+matériau en g (m3) 1036,27 1053,84
Masse du matériau en g (m4) 250,83 254,33
 Pycnomètre A :
La masse du liquide : 𝑚𝑙 = 𝑚1 − 𝑚0 = 889,23 − 180,28 = 708,95 𝑔
𝑚1−𝑚0 38,95
Volume du pycnomètre : 𝑣 = = = 708,95 𝑐𝑚3
𝑑𝑙 1
La masse net du matériau : 𝑚 = 𝑚2 − 𝑚0 = 431,11 − 180,28 = 250,83𝑔

Calcul du volume de matériau :
- Calcul du poids du complément : 𝑚𝑐 = 𝑚2 − 𝑚1 = 1036 − 431,11 = 604,89𝑔

𝑚3−𝑚2 604,89
- Calcul du volume du complément : 𝑣𝑐 = 𝑑𝑙
= 1
= 604,89 𝑐𝑚3
- Calcul du volume du matériau : 𝑉 = 𝑣 − 𝑣𝑐 = 708,95 − 604,89 = 104,06 𝑐𝑚3
30
𝑚 250,83
La masse spécifique 𝛾 = = 104,06 = 2,41𝑔/𝑐𝑚3.
𝑉
 Pycnomètre B :
La masse du liquide : 𝑚𝑙 = 𝑚1 − 𝑚0 = 892,28 − 195,69 = 696,59 𝑔

𝑚1−𝑚0 696,59
Volume du pycnomètre : 𝑣 = = = 696,59 𝑐𝑚3
𝑑𝑙 1
La masse net du matériau : 𝑚 = 𝑚2 − 𝑚0 = 430,02 − 195,69 = 234,33𝑔

Calcul du volume de matériau :
- Calcul du poids du complément : 𝑚𝑐 = 𝑚3 − 𝑚2 = 1053,84 − 430,02 =632,82

𝑚3−𝑚2 632,82
- Calcul du volume du complément : 𝑣𝑐 = = = 632,82 𝑐𝑚3
𝑑𝑙 1
- Calcul du volume du matériau : 𝑉 = 𝑣 − 𝑣𝑐 = 696,29 − 632,82 = 63,47 𝑐𝑚3

𝑚 234,33
La masse spécifique 𝛾 = = = 3,69 𝑔/𝑐𝑚3
𝑉 63,47
En faisant la moyenne des deux (2) masses volumiques on obtient :

𝛾 = 3,05 𝑔/𝑐𝑚3
VII) ESSAI OEDOMETRIQUE SUR SOL SATURE

(Norme ISO 17892-5 Février 2017)
1) But :
Le but de l’essai est de déterminer les caractéristiques de compressibilité des sols fins cohérents
qui permettent d’estimer le tassement d’un massif.
2) Principe :
L’essai s’effectue sur une éprouvette de matériau placée dans une enceinte cylindrique rigide
(Œdomètre). Un dispositif applique sur cette éprouvette un effort axial vertical ; l’éprouvette
étant non drainée en haut et en bas et donc non saturée pendant l’essai. La charge est appliquée
par paliers maintenus constante, successivement croissante et décroissante suivant un
programme défini. Les variations de hauteur de l’éprouvette sont mesurées pendant l’essai en
fonction de la durée d’application de la charge.
3) Appareillage :
Les appareils spécifiques sont :

 Le bâti, permettant d’appliquer les contraintes de chargement sur l’éprouvette ;
 La cellule œdométrique ;
31
 Le dispositif d’Application de la charge ;

 Le système de mesure (Comparateur).
Photo 6: Les cellules œdométriques Source : Section sol et fondation LBTP
La réalisation de l’essai nécessite en outre l’appareillage courant pour l’extraction de

l’échantillons de leur conteneur, la préparation de l’éprouvette et la détermination des teneurs
en eau et des masses volumiques des échantillons de sol.
Comme matériel complémentaire pour l’exécution de l’essai :
 Une balance
 Une Étuve
 Un chronomètre
 Un dessiccateur.
Photo 7 : Le bâti Photo 8: Les comparateurs

4) Mode Opératoire :
L’essai s’effectue de la manière suivante :
 Tailler le sol dans la bague jusqu’à ce qu’il remplisse la volume V ;

Photo 17 : Le bâti chargé
 Mesurer la masse initiale de l’éprouvette soumise à l’essai ;
 Mesurer la hauteur de l’éprouvette ;
 Mesurer le diamètre de l’éprouvette ;
 Poser les disques drainants à leurs places ;
 Intégrer l’échantillon dans la bague œdométrique ;
32
 Mettre la cellule œdométrique à la place et remplir le réservoir d’eau ;

 Commencer l’observation de la variation de la hauteur de l’éprouvette ;
 Maintenir les paliers de chargements 24h. Pour les sols gonflants, cette durée est réduite
de telle sorte que l’éprouvette ne présente aucun gonflement. Les paliers de
déchargement sont maintenus au moins 24h. Les relevés de mesure de déplacement
verticale sont faits en respectant ;
 Les intervalles de temps suivants : 0, 15s, 1min, 2min, 4min, 8min, 15min, 30min,
60min, 2h, 4h, 8h et 24h ;
5) Calcul et expression des résultats :
 L’indice de vide initial, indice des vides et déformation :

𝜌 𝐻𝑓 −𝐻𝑠 𝐻0 − 𝐻𝑓
𝑒0 = 𝜌 𝑠 − 1 ; 𝜀𝑣 = 𝜀𝑣 =
𝐻𝑠
𝑑 𝐻0
1000×𝑚𝑑 𝐻
Ou la valeur de 𝐻𝑠 vaut : 𝐻𝑠 = = 1+𝑒0
𝜌𝑠 ×𝐴 0
Hs : est la hauteur des solides (mm)

H0 : est la hauteur initiale de l’éprouvette au début de l’essai (mm)
Hf : est la hauteur finale de l’éprouvette à la fin du palier de chargement(mm)
Md : est la masse sèche de l’éprouvette (g)
Ps : est la masse volumique des grains mesurée ou estimée du sol. (Mg/m3)
Pd : est la masse volumique sèche initiale de l’éprouvette (Mg/m3)
A : est la section de l’éprouvette (mm2).
 Les paramètres de compressibilité (𝐶𝐶 ; 𝐶𝑣 ; 𝐶𝑠 )
33
Figure 5 : la courbe 𝑒 = 𝑓(𝑙𝑜𝑔𝜎 ′ )
On déduit de cette courbe :

∆𝑒
o L’indice de compression (pente de la droite BC) : 𝑐𝑐 = − ∆𝑙𝑜𝑔𝜎′
o L’indice de gonflement (pente de la droite DC) :

∆𝑒
𝑐𝑠 = −
∆𝑙𝑜𝑔𝜎′
o La pression de pré consolidation : 𝜎′𝑝 est la plus grande contrainte
qu’a supporté le sol durant son histoire géologique.
Le rapport de surconsolidation 𝑅𝑜𝑐 nous permet de connaître l’état de
Consolidation du sol. Il est défini par :
𝜎′𝑝
𝑅𝑜𝑐 =
𝜎′0
𝜎′0 : Contrainte effective verticale du sol en place

 Si Roc = 1, le sol est normalement consolidé, c’est-à-dire qu’il n’a jamais été le site d’une
érosion ou supporté des surcharges (Glaciers...) qui en suite ont disparue. Ces sols sont
sujets à développer des grands tassements, puisque toute surcharge peut augmenter la
contrainte effective à un niveau que le sol n’a jamais atteint, ce qui pourra réduire
considérablement l’indice des vides.
 Si Roc > 1, le sol est surconsolidé. Dans ce cas les tassements seront très faibles tant que la
contrainte effective finale est inférieure à la pression de préconsolidation. Dans le cas
contraire les tassements seront plus prononcés.
34
 Si Roc < 1, le sol est sousconsolidé. C’est le cas des sols en cours de formation (vases,
etc..).
6) Cas pratique :
Nous avons obtenu les résultats suivants pour l’échantillon de sol. Ils sont consignés dans le
tableau ci-dessous.
Tableau 11 : Résultat œdométrique

Pression Lecture du Comparateur
Date Heure Temps en Kg
Gauche Droite Moyenne
cm2
09/08/2021 0 0 0 0
10/08/2021
11/08/2021 08H00 24H00 2 0,012 0,011 0,0115
12/08/2021 24H00 3 0,017 0,021 0,019

08H05 0'' 5 0,032 0,036 0,034
15'' 5 0,032 0,036 0,034
30'' 5 0,032 0,036 0,034
1' 5 0,032 0,036 0,034
2' 5 0,032 0,036 0,034
4' 5 0,032 0,036 0,034
8' 5 0,032 0,036 0,034
15' 5 0,033 0,036 0,0345
30' 5 0,033 0,036 0,0345
1H00 5 0,033 0,036 0,0345
2H00 5 0,033 0,037 0,035
4H00 5 0,033 0,037 0,035
8H00 5 0,034 0,037 0,0355
13/08/2021 24H00 5 0,035 0,038 0,0365
08H10 0'' 10 0,092 0,098 0,095

15'' 10 0,092 0,098 0,095
30'' 10 0,093 0,099 0,096
1' 10 0,094 0,099 0,0965
2' 10 0,094 0,1 0,097
4' 10 0,095 0,1 0,0975
8' 10 0,095 0,101 0,098
15' 10 0,096 0,102 0,099
30' 10 0,097 0,103 0,1
1H00 10 0,097 0,13 0,1135

2H00 10 0,098 0,13 0,114
4H00 10 0,098 0,104 0,101
8H00 10 0,099 0,104 0,1015
35

cm2
14/08/2021 24H00 10 0,099 0,104 0,1015
15/08/2021 24H00 18 0,16 0,169 0,1645
16/08/2021 24H00 5 0,157 0,166 0,1615
17/08/2021 24H00 0 0,153 0,155 0,154
18/08/2021 24H00 5 0,154 0,161 0,1575
19/08/2021 24H00 10 0,157 0,166 0,1615
07H45 0'' 20 0,164 0,173 0,1685

15'' 20 0,165 0,174 0,1695
30'' 20 0,165 0,174 0,1695
1' 20 0,166 0,175 0,1705
2' 20 0,166 0,175 0,1705
4' 20 0,166 0,175 0,1705
8' 20 0,167 0,175 0,171
15' 20 0,167 0,176 0,1715
30' 20 0,167 0,176 0,1715
1H00 20 0,168 0,177 0,1725
2H00 20 0,168 0,177 0,1725
4H00 20 0,169 0,178 0,1735
8H00 20 0,169 0,178 0,1735
24H00 20 0,17 0,18 0,175
20/08/2021
07H50 0'' 40 0,252 0,253 0,2525
15'' 40 0,254 0,265 0,2595
30'' 40 0,255 0,266 0,2605
1' 40 0,255 0,266 0,2605
2' 40 0,256 0,266 0,261
4' 40 0,256 0,267 0,2615
8' 40 0,257 0,268 0,2625
15'' 40 0,257 0,268 0,2625
30' 40 0,258 0,269 0,2635
1H00 40 0,258 0,269 0,2635
2H00 40 0,259 0,27 0,2645
4H00 40 0,259 0,27 0,2645
8H00 40 0,26 0,27 0,265
21/08/2021 24H00 40 0,26 0,271 0,2655
36

cm2
23/08/2021 24H00 80 0,344 0,353 0,3485
23/08/2021 24H00 0 0,317 0,326 0,3215
Après ces résultats nous traçons la courbe de compressibilité pour déduire les paramètres
𝐶𝑠 , 𝐶𝑐 𝑒𝑡 𝜎′𝑝 .
Source : LBTP
VIII) ESSAI PROCTOR

1) Principe
L’essai Proctor consiste à placer dans un moule de dimensions déterminées, un matériau

humidifié de manière homogène à une teneur en eau donnée, peu élevée au début, et à
compacter ce matériau par couche au moyen d’une dame de poids standardisé tombant à une
hauteur standardisée.
Pour chacune des teneurs en eau considérée, on détermine la densité sèche du matériau et
on trace la courbe des variations de cette densité en fonction de la teneur en eau. La courbe
obtenue est appelée « courbe Proctor » et elle donnera la densité sèche maximale et la teneur
en eau optimale.
37
2) Appareillage
L’appareillage utilisé pour l’essai Proctor est le suivant :
- Un moule Proctor ;
- Une dame de 2,5± 0,02 kg pour le Proctor normal et de 4,5 ± 0,04 kg pour le Proctor
modifié ;
- Une balance sensible au gramme d’une portée maximale de 30 kg ;
- Des tares ;
- Une règle à araser ;
- Une éprouvette graduée ;
- Une étuve ou un gaz à cuisiner ;
- Un bac ;
- De l’eau ;
- Une truelle pour le malaxage et à défaut de la truelle on peut utiliser la main ;
- Un tamis de 20 mm
3) Mode opératoire
Le mode opératoire se présente comme suit :
- Prélever au moins 60g du matériau et l’exposer au soleil jusqu’à ce que le matériau soit
sec ;
- Faire passer le matériau au tamis de 20 mm ;
- Effectuer le quartage avec les passants obtenus ;
- Scinder le matériau en 05 parties ;
- Choisir une partie du matériau parmi les 05 et la mettre dans le bac ;
- Humidifier le matériau à l’aide d’une quantité d’eau équivalente au poids du matériau
prélevé ;
- Malaxer soigneusement le mélange à la main ou à l’aide d’une truelle afin de le rendre
homogène ;
- Scinder à nouveau le matériau se trouvant dans le bac en 05 parties ;
- Mettre chacune des parties au fur et à mesure dans le moule tout en compactant chacune
d’elle à 56 coups ;
- Démouler et peser l’ensemble « moule + matériau » pour déterminer le poids total humide ;
- Prélever dans 02 tares numérotées une quantité du matériau compacté ;
- Peser l’ensemble « matériau + tare » ;
38
- Mettre dans une étuve à 105°C pendant 24 heures ;

- Après retrait de l’étuve, peser l’ensemble « matériau + tare » pour déterminer le poids de
l’eau ;
- Procéder aux calculs afin de déterminer la densité sèche du matériau ;
- Reprendre le même processus pour les 04 échantillons restant en ajoutant une quantité d’eau
bien déterminée.
NB : Avant le tamisage du matériau au tamis 20 mm, prélever la quantité de matériau pour

l’analyse granulométrique.
Pour chaque processus, on calcule la teneur en eau w% en faisant la moyenne des teneurs
en eau obtenus sur les deux prélèvements. Le calcul de la teneur en eau se fait avec la formule
suivante :
E = poids d’eau dans le matériau ;
𝑬 𝑷𝒉 −𝑷𝒔
W% = 𝟏𝟎𝟎 ∗ 𝑷 =1𝟎𝟎 ∗
𝒔 𝑷𝒔 Où : Ps = poids du matériau sec ;
Ph = poids du matériau humide
Puis l’on calcule la densité humide avec la formule :
𝑷𝒉
ϒℎ = 𝑽
Avec V = volume du moule
On en déduit alors la densité sèche ϒ𝑑 en (𝑔/𝑐𝑚3 ou 𝑡/𝑚3 )
ϒ𝒉
ϒ𝒅 = ∗ 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟎𝟎 + 𝐖%
On trace la courbe Proctor ϒ𝒅 = 𝒇(𝐖%). On obtient une courbe en « cloche » où l’abscisse

représente la teneur en eau optimale et l’ordonnée la densité sèche maximale.
39
Figure 6 : Courbe de l’essai Proctor Avec Sr représente la saturation.

5) Cas pratique
Au cours de cet essai, nous avons prélevé un échantillon de matériau et laisser sécher pendant
une journée. Ce séchage est fait pour avoir une teneur en eau inférieur à 5%. Après séchage du
matériau, on a prélevé 02 fois 500g pour déterminer sa teneur en eau naturelle et l’on a obtenu
𝑾𝒏 (%) = 𝟔, 𝟔𝟏%.
On a scindé le matériau en 05 points de 7000 g et un point a été mis dans le bac. Ensuite, on a
pris 2% d’eau du poids de matériau prélevé pour l’humidifier.
Étant humide, on a mis le matériau dans un moule de poids 4742 g et de volume 2141 ml où on
a compacté le mélange comme l’indique le mode opératoire cité ci-dessus.
La teneur en eau total est 𝑾 = 𝟖, 𝟔𝟏%. En plus, on a pesé l’ensemble moule + matériau après
démoulage et le poids total humide est 𝑷 = 𝟖𝟖𝟐𝟑 𝒈 d’où le poids net humide 𝑷𝒉 = 𝟒𝟎𝟖𝟏 𝒈.
La densité humide est donc :
𝑷𝒉 𝟒𝟎𝟖𝟏
ϒ𝒉 = AN ϒ𝒉 = = 1, 95𝒕/𝒎𝟑 .
𝑽 𝟐𝟏𝟒𝟏
À partir de la teneur en eau et de la densité humide, on déduit la densité sèche par :

ϒ𝒉
ϒ𝒅 = ∗ 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟎𝟎 + 𝐖%
𝟏,𝟗𝟓
AN: ϒ𝒅 = 𝟏𝟎𝟎+𝟖,𝟔𝟏 ∗ 𝟏𝟎𝟎
ϒ𝒅 = 𝟏, 𝟖𝟎 𝒕/𝒎𝟑
Le processus de détermination de la densité sèche ϒ𝒅 a été réitéré 04 fois en ajoutant à chaque
point une quantité d’eau variable en l’occurrence 4%, 6%, 8% et 10%. (Voir figure 2).
40
On a tracé la courbe Proctor puis déterminé la teneur en eau optimale et la densité sèche
maximale qui sont les paramètres de compactage du matériau (voir figure 2 : fiche de résultats
de l’essai Proctor). Elles correspondent au couple où la courbe admet son maximum.
On a ainsi :
𝑾% = 𝟏𝟐, 𝟔𝟏%
ϒ𝒅 = 𝟏, 𝟗𝟎 𝒕/𝒎𝟑
IX) Essai CBR (NF P 94-078 de Juillet 2012)
1) Principe
L’essai CBR consiste à déterminer la relation entre la force appliquée à un piston de section
cylindrique normalisée de dimension 19,32 𝑐𝑚2 se déplaçant à une vitesse fixée de 1,27
mm/min et son enfoncement dans une éprouvette de mélange dans un moule. L’indice portant
Californien est calculé en exprimant la force exercée sur le piston pour un enfoncement fixé, en
pourcentage d’une force normalisée.
Au cours de l’essai, cet indice peut être pris à différent niveau de compactage :
- À l’optimum en utilisant la teneur en eau optimale ;

- A la teneur en eau naturelle en utilisant l’indice portant immédiat ;
- Après la saturation.
Généralement, l’indice portant Californien est pris à l’optimum.
2) Appareillage
Tout appareil ayant servi pour réaliser l’essai Proctor est également utilisé pour effectuer cet
essai. À cet appareillage, il faut ajouter l’appareil de poinçonnement appelé presse CBR.
41
Photo 10 : Presse CBR Source : Section sol et enrobé LBTP

3) Mode Opératoire
La réalisation de cet essai se fait en 04 étapes :
 Première étape : la préparation de l’échantillon

 Déterminer la quantité d’eau à ajouter au matériau sec pour l’amener à la teneur en eau
correspondant à l’optimum Proctor, cela suppose la connaissance de la teneur en eau
naturelle ;
 Prélever 18 kg de matériaux :
 Humidifier et malaxer le matériau.
 Deuxième étape : le compactage
Les échantillons sont compactés suivant la norme de l’essai Proctor modifié. Le matériau est
mis en place dans les moules CBR en 05 couches de 1050 g environ. On obtient 03 densités
sèches différentes correspondantes à 03 énergies de compactage. Le tableau suivant nous donne
le nombre de coups pour chaque moule :
Tableau 12 : Nombre de coups par moule
Nombre de coups par moule

Numéro des moules
56
01
25
02
14
03
42
Après le compactage, enlever la hausse du moule, araser puis placer un papier filtre sur la
surface arasée. Dresser et retirer ensuite l’embase perforée pour la placer à la partie supérieure
du moule. Enfin, retirer le disque d’espacement.
 Troisième partie : imbibition

 Peser le moule avant son immersion dans l’eau ;
 Placer les comparateurs et lire la hauteur 𝐻𝑜 de l’échantillon pour mesurer les
gonflements linéaires ;
 Poser les moules sur des cales dans un bac rempli d’eau. Le niveau de l’eau doit arriver
librement au-dessus de l’échantillon ;
 Retirer les moules de l’eau après 96 heures soit 04 jours d’imbibition ;
 Lire sur chaque moule, la nouvelle hauteur H des comparateurs ;
 Égoutter les moules pendant 15 minutes.
 Quatrième étape : le poinçonnement
 Exercer une charge sur le moule au travers de la presse CBR ;
 Noter les déformations de l’anneau en fonction de l’enfoncement ;
 Arrêter l’essai lorsque l’enfoncement atteint 9 mm ;
 Prendre un échantillon sur le dessus du moule à l’endroit poinçonné pour déterminer la
teneur en eau ;
 Répéter les opérations précédentes pour les 02 autres échantillons restants.
 La teneur en eau et la densité sèche :
Les teneurs en eau de moulage et après poinçonnement et la densité sèche sont déterminées
comme ceux de l’essai Proctor.
 Indice portant CBR :

 Porter sur un diagramme les charges en fonction de l’enfoncement ;
 Tracer la courbe effort-déformation correspondant au moins aux enfoncements de 1,25
mm ; 2 mm ; 2,5 mm ; 5 mm ; 7,5 mm ; et 10 mm ;
 Si la courbe obtenue présente une inflexion au voisinage de l’origine les premiers points
doivent être éliminés. Ils représentent seulement le réarrangement de l’assise du piston
sur l’échantillon. L’arc initial de la courbe doit être remplacé par la tangente à l’arc
43
construit d’après ces points. Cette tangente coupe l’axe des abscisses en un point qui sera
pris comme nouvelle origine pour le calcul de l’indice CBR ;
 Relever sur la courbe tracée les charges correspondantes aux enfoncements de 2,5 mm et
5 mm ; enfoncement mesuré à partir de la nouvelle origine s’il y’en a ;
 Calculer les indices portants CBR à 2,5 mm et 5 mm par les formules ci-dessous
𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆 (𝒌𝑵) à 𝟐,𝟓 𝒎𝒎 𝒅′𝒆𝒏𝒇𝒐𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕

I.CBR (2, 5) = ∗ 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟑,𝟑𝟓
𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆 (𝒌𝑵) à 𝟓 𝒎𝒎 𝒅′𝒆𝒏𝒇𝒐𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
I.CBR (5) = ∗ 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟗,𝟗𝟑
L’indice portant CBR est la plus grande valeur des deux rapports précédents.
𝑯−𝑯𝒐
 Le gonflement G se calcule de la manière suivante : 𝑮= *100
𝑯𝒐
Figure 7 : Courbe de l’essai CBR
5) Cas pratique
Le processus d’exécution de l’essai CBR est pris de la norme NF P 94-078 de Juillet 2012.
Pendant cet essai, on a prélevé 18 kg de matériau pour mettre dans un bac. Le matériau a été
humidifié en ajoutant la teneur en eau de l’optimum Proctor. Ensuite, on a utilisé 03 moules
CBR à savoir le moule 27 pour 56 coups, le moule 56 pour 25 coups et le moule 18 pour 14
coups. Ensuite, on a déterminé la teneur en eau, la densité humide et sèche de la même manière
que celles de l’essai Proctor. Ainsi, on a obtenu 𝑾% = 𝟏𝟐, 𝟏𝟏% en faisant la moyenne des 03
44
teneurs en eau des 03 moules et aussi le couple de densité humide et sèche suivant (2,15 ; 1,92),
(2,07 ; 1,85) et (1,97 ; 1,76).
Ensuite, les 03 moules ont été imbibés pendant 04 jours dans l’eau puis poinçonnés à l’aide
de la presse CBR. Les charges à 2,5 mm et 5 mm d‘enfoncement sont dans le tableau suivant :
Tableau 13: Valeur des charges à 2,5 mm et 5 mm des 03 moules
Moule 27 (56 coups) Moule 56 (28 coups) Moule 18 (14 coups)

Moules
Charges
Charge à 2,5 mm 3,75 2,70 1,45
(en kg)
Charge à 5 mm (en 5 3,33 1,87
kg)
.
On en déduit ensuite la valeur des indices portants CBR (IPC) des 03 moules dans le tableau
suivant :
Tableau 14 : Valeur des indices portants CBR

Moule 27 (56 coups) Moule 56 (28 coups) Moule 18 (14 coups)
Moules
IPC
IPC (2,5mm) 28,09 20,28 10,92
IPC(5mm) 25,09 15,65 9,28
IPC le plus grand 28,09 20,28 10,92
Ensuite, nous avons tracé la courbe de la densité sèche en fonction des indices portants CBR
(voir figure 5).
Le CBR étant déterminé à 95% de l’optimum Proctor, alors la densité sèche de l’optimum
Proctor a été multiplié par 0,95 soit 𝟏, 𝟗𝟎 × 𝟎, 𝟗𝟓 = 𝟏, 𝟖𝟎 𝒈/𝒄𝒎𝟑 .
Après projection de cette valeur sur la courbe, on a obtenu l’indice portant CBR à 95% de
L’OPM ; d’où 𝑰𝑷𝑪 = 𝟏𝟓
Interprétation : On a obtenu l’indice portant CBR IPC = 15. Conformément aux normes
préinscrites dans le CCTP, le matériau est utilisable pour réaliser une PST de 30 centimètres
d’épaisseur
45
CHAPITRE III :
BILAN DU STAGE
46
I) APPORTS DU STAGE
Ce stage d’immersion, comme l’indique son nom, est la porte d’entrée dans l’univers de
l’entreprise. De façon concrète, il nous a permis de nous familiariser avec l’environnement
professionnel, technique et pratique du domaine de génie civil.
Du point de vue professionnel, nous avons découvert et compris le mode d’organisation
et de fonctionnement d’une entreprise, en l’occurrence le LBTP. Nous avons pu comprendre
aussi que la réalisation d’un projet dans le domaine du génie civil nécessite la collaboration des
principaux partenaires à savoir : le maître d’ouvrage délégué, le maître d’œuvre et l’entreprise
des travaux. Ceux-ci travaillent ensemble pour le bon fonctionnement du projet. À travers ce
stage, nous avons pu découvrir la pression qui règne lors des sollicitations des collaborateurs
du LBTP qui réclamaient les résultats et interprétation des essais.
Du point de vue technique, ce stage nous a permis d’approfondir nos connaissances dans
le domaine de la géotechnique (réalisation des essais géotechniques), de nous imprégner de
l’importance qu’occupe la géotechnique dans des projets d’ouvrage du génie-civil et de
comprendre le fonctionnement d’un laboratoire en générale et des sections en particulier.
En outre, ce stage nous a également permis d’enrichir notre vocabulaire du génie civil quant à
la connaissance de certains termes techniques. Du point de vue pratique, ce stage nous a été
bénéfique dans la mesure où nous avons pu effectuer des essais géotechniques dans des
situations réelles comme celle de l’échantillon 536/Sol 02/2021 que réclamait un client.
Il faut dire que ce stage nous a apporté satisfaction à plusieurs niveaux et nous
remercions l’administration et notre maître de stage Mme KLOKOUIE Flore pour ces stages
d’immersion au cours de notre formation.
II) REMARQUES
Pendant ce stage nous étions principalement à la section sol et fondation. Dans cette
section nous avions remarqué que six (6) essais se font principalement et celle qui est régulière
est l’analyse granulométrique. Aussi il y avait un manque de tamiseuses électriques ce qui
rendait la procédure de tamisage relativement longue.
III) CRITIQUES SUGGESTIONS
Au cours de ce stage, nous avons intégré notre structure d’accueil avec une grande
facilité. Nous avons bénéficié des documents à la bibliothèque pour la rédaction de notre
47
rapport. Par ailleurs, nous avons visité brièvement les autres sections pour apprendre essais qui
étaient effectués. Néanmoins, nous n’avons pas vite débuté le stage pour des problèmes
administratifs. Il est donc souhaitable que le démarrage effectif des prochains stages ne souffre
d’aucune perte de temps pour le règlement diligent des problèmes administratifs liés au stage.
Par ailleurs au niveau de la section sol et fondation certain dispositifs manquaient par exemple
un agitateur mécanique adapté pour homogénéiser les matériaux dans l’eau.
Comme suggestion nous proposons que :
 Vite débuter les stages pour ne plus perdre du temps lors des stages et régler les
problèmes administratifs ;
 Mettre à la disposition des sections les appareils nécessaires pour effectuer les essais.
48
CONCLUSION
Ce stage d’immersion nous a permis de découvrir le monde de l’entreprise et le métier

de l’ingénieur d’une manière générale et de façon spécifique d’approfondir notre connaissance
sur les essais géotechniques.
L’objectif de ce stage étant d’étudier les caractéristiques mécaniques des sols pour
mieux les comprendre et évaluer les enjeux et les réalités des travaux effectués lors des essais
géotechniques notamment dans la construction des routes, des bâtiments etc.
En somme, nous pouvons dire que ce stage nous a été très enrichissant tant sur le plan
professionnel qu’intellectuel. Il nous a également permis de passer en revue certains
enseignements théoriques reçus au cours, de voir leur application et d’évaluer notre aptitude à
concilier les connaissances théoriques aux réalités du terrain. Une plus grande satisfaction
découle du fait qu’en plus d’avoir concilié étude théorique et pratique, nous avons appris
beaucoup en matière de relations humaines et de travail en équipe.
49
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
 Mécanique des sols, Khaled MEFTAH, Première version : septembre 2008

 Norme, ISO 14688-1, Reconnaissance et essais géotechniques Dénomination,
description et classification des sols-Partie 1 : Dénomination et description
 Norme, ISO 17892-1, (2014) Reconnaissance et essais géotechniques-Essais de
laboratoire sur les sols-partie 1 : Détermination de la teneur en eau
 Norme, ISO 17892-10 (2018), Reconnaissance et essais géotechniques-Essais de
laboratoire sur les sols-partie 2 : Essai de cisaillement rectiligne direct
laboratoire sur les sols-partie 2 : Détermination de la masse volumique d’un sol fin.
laboratoire sur les sols-partie 3 : Détermination de la masse volumique des particules
solides
laboratoire sur les sols-partie 4 : Détermination de la granulométrie des sols par voie
sèche
laboratoire sur les sols-partie 5 : Essai œdométrique sur sol saturé
 Norme, NF EN 1097-5 (2008) , Essais pour la déterminer les caractéristiques
mécaniques et physiques des granulats-partie 5 : Détermination des limites de
liquidité et de plasticité.
50
ANNEXES
51
ANNEXES
Barque pour peser hydrostatique Pycnomètres
²
La pesée propre du matériau Moule Proctor
52
Casagrande électrique
Minutes cisaillement
Malaxage Étuve
53
54
55
Valeur graphique
C' max en Kpa 27
C' min Kpa 27
C' Kpa 27
ϕ max en ° 30
ϕ min en ° 30
ϕ en ° 30
250 Résistance au Cisaillement
200 y = 0,566x + 27,119
150
100 y = 0,566x + 27,119
50
0
0 100
Contrainte Normale σ' en Kpa
200 300
56
TABLE DES MATIERES
DEDICACES .............................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................II
AVANT-PROPOS ................................................................................................................... III
LISTE DES ABBREVIATIONS ET SYMBOLE .................................................................... V
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. VI
LISTE DES PHOTOS .............................................................................................................. VI
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................VII
RÉSUMÉ............................................................................................................................... VIII
ABSTRACT ............................................................................................................................. IX
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL.................................. 2
I) PRESENTATION GENERALE DU LBTP : ......................................................................... 3
1) Historique ........................................................................................................................... 3
2) Statut Juridique .................................................................................................................. 4
3) Mission ............................................................................................................................... 4
II) DOMAINE D’INTERVENTION ......................................................................................... 5

III) LES RESSOURCES DU LBTP........................................................................................... 5
1) Ressources Humaines ........................................................................................................ 5

2) Ressources Matériels ......................................................................................................... 5
3) Ressources Financières ...................................................................................................... 6
IV. ORGANISATION FONCTIONNELLE DU LBTP ............................................................ 6
1) Le Conseil d’Administration.............................................................................................. 6
2) La Direction Générale ........................................................................................................ 6
3) La Direction des Opérations Techniques ........................................................................... 7
4) Organigramme fonctionnel du LBTP (Voire en Annexe) ................................................. 9
V) PRESTATION ET PRODUIT, PARTENAIRES ET CLIENTS.......................................... 9
1) Prestation et Produit ........................................................................................................... 9

2) Les Principaux Partenaires ................................................................................................. 9
3) Les Principaux Clients ..................................................................................................... 10
57
CHAPITRE II: ESSAIS MECANIQUES DES SOLS ............................................................. 11

I) ESSAI D’ANALYNSE GRANULOMETRIQUE PAR VOIE SECHE .............................. 12
1) But .................................................................................................................................... 12
2) Principe ........................................................................................................................... 12
3)Appareillage ...................................................................................................................... 12
4) Mode opératoire ............................................................................................................... 12
5) Expressions des résultats.................................................................................................. 13
6) Cas pratique : ................................................................................................................... 14
II) ESSAI DE LA TENEUR EN EAU NATURELLE ........................................................... 15
1) But .................................................................................................................................... 15
2) Principe ............................................................................................................................ 16
3) Appareillage ..................................................................................................................... 16
4) Mode opératoire ............................................................................................................... 16
5) Cas pratique : ................................................................................................................... 16
III) ESSAI DE LA DENSITE APPARENTE HYDRAUSTRATIQUE .................................. 17
1) But .................................................................................................................................... 17
2) Principe ............................................................................................................................ 17
3) Appareillage ..................................................................................................................... 17
4) Mode opératoire ............................................................................................................... 17
5) Cas pratique ..................................................................................................................... 17
IV) ESSAI DE CISSAILLEMENT RECTILIGNE RAPIDE .................................................. 18
1) But : .................................................................................................................................. 18
2) Principe : .......................................................................................................................... 18
3) Appareillage : ................................................................................................................... 18
4) Mode opératoire ............................................................................................................... 19
5) Calcul et expression des résultats .................................................................................... 19
6) Cas pratique : ................................................................................................................... 21
V) LES LIMITES D’ATTERBERG ........................................................................................ 23
I) But .................................................................................................................................... 23
2) Principe ............................................................................................................................ 23
3) Appareillage ..................................................................................................................... 23
58
4) Mode opératoire ............................................................................................................... 24

5) Expressions et résultats .................................................................................................... 25
VI) DETERMINATION DE LA MASSE VOLUMIQUE DES PARTICULES SOLIDES ... 28
1) But .................................................................................................................................... 28
2) Principe ............................................................................................................................ 28
3) Matériels et Réactifs ........................................................................................................ 28
4) Mode opératoire ............................................................................................................... 29
5) Expression des résultats : ................................................................................................. 29
6) Cas pratique ..................................................................................................................... 30
VII) ESSAI OEDOMETRIQUE SUR SOL SATURE ............................................................ 31
1) But : .................................................................................................................................. 31
2) Principe : .......................................................................................................................... 31
3) Appareillage : ................................................................................................................... 31
4) Mode Opératoire : ............................................................................................................ 32
5) Calcul et expression des résultats : .................................................................................. 33
6) Cas pratique : ................................................................................................................... 35
VIII) ESSAI PROCTOR .......................................................................................................... 37
1) Principe ............................................................................................................................ 37
2) Appareillage ..................................................................................................................... 38
3) Mode opératoire ............................................................................................................... 38
4) Expressions des Résultats ................................................................................................ 39
5) Cas pratique ..................................................................................................................... 40
IX) ESSAI CBR ....................................................................................................................... 41
1) Principe ............................................................................................................................ 41
2) Appareillage ..................................................................................................................... 41
3) Mode Opératoire .............................................................................................................. 42
4) Expressions des Résultats ................................................................................................ 43
5) Cas pratique ..................................................................................................................... 44
CHAPITRE III : BILAN DU STAGE .................................................................................... 46

I) APPORT DU STAGE .......................................................................................................... 47
II) REMARQUES .................................................................................................................... 47
59
III) CRITIQUES SUGGESTIONS .......................................................................................... 47

CONCLUSION ........................................................................................................................ 48
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : ............................................................................... 50
ANNEXES ............................................................................................................................... 51
PARTIE III :
BILAN DU STAGE
60

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ESSAIS DE CARACTERISATION MECANIQUE DES SOLS

 M. BRAFF N’Guessan, Directeur du Département Recherche et Formation du

 Mme KLOKOUIE N’Mandy Flore, Chef de la division Recherche Appliquée

o L’École Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) ;

o L’École de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres (EFCPC) ;

LISTE DES ABBREVIATIONS ET SYMBOLES

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Le tracé 𝜏 = 𝑓(𝜀)…………………………………………………………..28

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : échantillon de sol dans une tare………………………………………………19

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Ressources humaines…………………………………………………………..14

Stabilité et la durabilité des ouvrages : La stabilité et la durabilité d’un ouvrage caractérisent sa

Nowadays, geotechnics is essential because the construction of infrastrustures requires a

Ces dernières années, nous assistons de plus en plus à l'effondrement de bâtiments et

I) PRESENTATION GENERALE DU LBTP

Le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP), créé en 1954, était à

 de 1954 à 1970 par M. LEBIAN, M. IMMERCLUCK et M. MALDEBOUL ;

L’évolution juridique du LBTP se présente comme suit :

 Établissement Public à caractère Industriel et Commercial (EIPC) ;

Les actionnaires qui contribuent au bon fonctionnement du LBTP sont :

Source : Présentation du LBTP Réf : PM2/MQ/001 version 03, 2017

Le Laboratoire des Bâtiments et des Travaux Publics a pour mission :

 Contribuer au développement des nouveaux matériaux de construction ;

II) DOMAINE D’INTERVENTION

Le LBTP remplit sa mission à travers les domaines d’activités suivants :

 Étude des sols et fondations, d’ouvrages de Génie Civil et de bâtiment ;

III) LES RESSOURCES DU LBTP

Tableau 1 : Ressources humaines

Source : Présentation du LBTP Réf : PM2/MQ/001 version 03, 2017

Pour les essais in-situ, le LBTP dispose de :

 Les prestations pour le compte de l’état et du secteur parapublic représentant la grande

IV. ORGANISATION FONCTIONNELLE DU LBTP

La direction générale est chargée de l’exécution des différents programmes et orientations

La division contrôle de gestion budget et contrôle interne : qui est chargée de

La division coopération extérieure marketing : qui a pour rôle de trouver des

Elle est composée de trois (03) services qui sont :

3) La Direction des Opérations Techniques

 Le Département Recherche, Formation et Qualité

o La mise en place et la vulgarisation du savoir-faire technique acquis au cours des années.

Le département Recherche est composé de trois (03) divisions :

 La division Recherche Appliquée et Formation : Elle se charge de mener des études

Il a pour mission principale de :

o Faire un contrôle permettant de vérifier, par mesures expérimentales, la conformité de

 Le Département Contrôle Industriel et Énergétique

 Le département Administratif, Financier et Comptabilité

Il est chargé de gérer le personnel et les affaires financières et comptables.

 La division Administrative et Ressources Humaines

 La division Finance, Comptabilité et Achats

Elle est chargée de :

 L'établissement des comptes d’exploitation mensuelle ;

4. Organigramme fonctionnel du LBTP (Voir en Annexe)

V) PRESTATIONS ET PRODUITS, PARTENAIRES ET CLIENTS

Source : Présentation du LBTP Réf : PM2/MQ/001 version 03, 2017

2) Les Principaux Partenaires

3) Les Principaux Clients

I) ESSAI D’ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR VOIE SECHE

Pour effectuer cet essai, on utilise :

 Une étuve de dessiccation pour sécher les échantillons ;

Photo 1 : échantillon de sol Photo 2 : Série de tamis