Hydraulique
Hydraulique
Hydraulique
Résolution de problème 2 2
Une baignoire se remplit en 8 min, robinet ouvert et bonde fermée, et se vide en 12 min, robinet fermé et bonde
ouverte.
La baignoire déborde-t-elle si on ouvre à la fois le robinet et la bonde ?
Questions ouvertes 2 0
1. Une voiture roule les deux vitres latérales avant baissées et il n’y a pas de vent. Dans un virage, le conducteur
sent nettement un courant d’air d’une des fenêtres à l’autre et qui disparaît lorsque la voiture reprend sa
route en ligne droite. Expliquer.
Dans le cas d’un virage à gauche, la partie extérieure (côté passager) possède une vitesse plus grande que la
partie intérieure. Or la voiture entraine l’air ⇒ vext > vint ⇒ Pext < Pint d’après Bernoulli ⇒ courant d’air
du conducteur vers le passager.
2. Pourquoi les voitures de courses ont-elles un centre de masse bas ?
Centre de masse bas ⇒ l’air voit sa section disponible diminuer ⇒ v ↗ ⇒ P ↘ ce qui plaque la voiture au
sol ⇒ meilleure adhérence (surtout intéressant dans les virages).
a) Soit 2 points A et B d’une même ligne de courant : A sur la surface du fluide donc auquel la pression du fluide
est celle de l’atmosphère qu’on notera P0 , et B à la sortie en contact avec l’extérieur donc lui aussi à la pression
atmosphérique P0 .
Dans le référentiel terrestre supposé galiléen dont l’axe (Oz) est vertical ascendant,
en supposant de plus l’écoulement parfait, stationnaire, homogène et incompres-
sible et l’action de la pesanteur uniforme, la relation de Bernoulli entre les points
A et B s’écrit :
P0 1 2 P0 1 2
+ vA + gh0 = + v0 + 0
ρ 2 ρ 2
Par ailleurs, le fluide étant incompressible le débit volumique se conserve le long d’un tube de courant donc le débit
au niveau de la surface est égal au débit sortant : vA S = v0 s
s
Or vA = v0 ⇒ vA ≪ v0 puisque s ≪ S
S
1 √
La relation de Bernoulli devient alors gh0 = v02 ⇒ v0 = 2gh0 (= formule de Toricelli) on trouve la même ex-
2
pression en considérant une chute libre ce qui était prévisible puisqu’il n’y a pas de variation de pression entre A
et B, l’énergie potentielle étant convertie en énergie cinétique.
√
A.N. : v0 = 2 × 9, 8 × 1 = 4, 43 m.s⁻¹
b) Pour estimer le temps de vidange τ , on doit pouvoir appliquer la formule de la vitesse de sortie trouvée à la
question précédente à tout instant. Donc il faut :
— supposer que vA reste négligeable parprapport à la vitesse de sortie pendant toute la vidange, ce qui est
nécessairement faux puisque v(t) = 2gh(t) diminue et tend vers 0 lorsque le réservoir se vide car h(t)
diminue.
— la relation de Bernoulli doit être applicable ce qui suppose que le régime soit permanent. On doit donc appli-
quer l’approximation des régimes quasi-stationnaires.
Dans ces conditions, la conservation du débit volumique s’écrit vA S = v(t)s avec :
dh
— vA = − (par définition de la vitesse en faisant attention au signe car la dérivée de h est négative puisque
dt
h diminue)
p
— et v(t) = 2gh(t)
dh p dh √ R 0 dh √ Rτ
⇒− S = s 2gh(t) ⇒ en séparant les variables − √ S = s 2gdt ⇒ −S h0 √ = s 2g 0 dt
dt h h
√ r
√ 0 √ √ √ 2S h0 S 2h0
⇒ −S[2 h]h0 = s 2gτ ⇒ −S(0 − 2 h0 ) = s 2gτ ⇒ τ = √ ⇒ τ=
s 2g s g
r
0, 5 2
A.N. : τ = = 1500 s = 25 min
1, 5.(10−2 )2 10
1. Exprimer la relation entre les vitesses v1 et v2 et les sections S1 et S2 . Conclure sur l’évolution de la vitesse
dans le rétrécissement. Est-ce cohérent avec les lignes de courant tracées ?
S1 S1
Par conservation du débit volumique pour un fluide incompressible v1 S1 = v2 S2 soit v2 = v1 avec >1
S2 S2
⇒ v2 > v1 : la vitesse augmente dans le rétrécissement ce qui est cohérent avec le fait que les lignes de
courant se resserrent.
2. Établir l’expression de la pression pi qui règne dans la section i en fonction de p0 , µ0 , g et Hi .
Le fluide étant statique dans les tubes, la relation de la statique des fluides pour un fluide incompressible
s’écrit pi = p0 + µ0 gHi
3. On note ∆H = H1 − H2 , relier la pression p1 à p2 , ∆H, µ0 et g.
p1 − p2 = p0 + µ0 gH1 − (p0 + µ0 gH2 ) = µ0 g(H1 − H2 ) ⇒ p1 = p2 + µ0 g∆H
4. Établir une première expression de v2 en fonction de v1 et de ∆H et g.
Dans le référentiel terrestre supposé galiléen dont l’axe (Oz) est vertical ascendant, en supposant de plus
l’écoulement parfait, stationnaire, homogène et incompressible et l’action de la pesanteur uniforme, la re-
lation de Bernoulli sur la ligne de courant horizontale centrale entre les points 1 et 2 (à la même altitude)
respectivement sous les tubes 1 et 2 s’écrit :
p1 1 p2 1
+ v 2 + gz = + v 2 + gz.
µ0 2 1 µ0 2 2
2(p1 − p2 )
⇒ v22 = v12 +
µ0
S1
5. En déduire une expression du débit Dv en fonction, entre autres, du ratio S2 .
S1
Par conservation du débit v2 = v1 d’après la question 1.
S2
Et p1 − p2 = µ0 g∆H d’après la question 3. v
2 u 2g∆H
⇒ S 2 v1 = v1 + 2g∆H ⇒ v1 S 2 − 1 = 2g∆H ⇒ v1 = u
S12 2 2 2 S1
t S2
2 2 1
S22
−1
v
u 2g∆H
Avec Dv = S1 v1 on obtient : Dv = S1 u t S2
1
S2
−1
2
Appli.2 : Pompe P 2 1
Soit un bloc pompe qui puise de l’eau au fond d’un puits de profondeur
H = 5 m.
• La section AB fait 100 cm² et celle de CD fait 10 cm².
• La pression atmosphérique est de 1000 hPa, la pression de vapeur satu-
rante de l’eau est de 2, 3 kPa (à 20℃).
• Le débit volumique est Dv = 10 L.s⁻¹.
E est le point le plus haut atteint par le jet d’eau.
Une pompe immergée 10 mètres sous terre doit permettre de remonter de l’eau dans une installation située à la
surface. La pression du liquide au niveau du captage est voisine de la pression atmosphérique et on désire disposer
d’un débit égal à 7 m³.h⁻¹ avec, dans l’installation, une pression supérieure à la pression atmosphérique de 2, 5 bar.
Les sections des conduites sont identiques et on se place en régime stationnaire.
a) Les pertes sont toutes négligées, donc on peut appliquer la relation de ”Bernoulli généralisée”.
PB − Patm
La relation de Bernoulli devient alors : wi = + gh
µ
2, 5.105
A.N. avec µ de l’eau = 103 kg.m⁻³ : wi = + 10 × 10 = 2, 5.102 + 102 = 3, 5.102 J.kg⁻¹
103
b) La puissance indiquée de la pompe étant le travail massique multiplié par le débit massique :
7 7
Ψi = Dm wi avec Dm = µDv ⇒ Ψi = µDv wi = 103 × × 3, 5.102 = × 3, 5.102 ≈ 7.102 W
3600 3, 6
c) Cette puissance est comparable à celle d’un ustensile ménager (aspirateur, sèche-cheveux, bouilloire).
Evaluer numériquement chacun des trois termes qui contribuent à la puissance fournie par l’eau à la turbine et
commenter.
La turbine est une partie mobile qui reçoit de l’énergie de la part de l’eau, autrement dit l’eau reçoit à la traversée de la
turbine une énergie massique wi négative (puisqu’elle fournit effectivement de l’énergie à la turbine). Il s’agit encore de
l’application de la relation de ”Bernoulli généralisé”.
Dans le référentiel terrestre supposé galiléen dont l’axe (Oz) est vertical ascendant, en supposant l’écoulement
sans pertes de charges (mais avec l’apport d’une énergie massique wi ), stationnaire, homogène et incompressible
et l’action de la pesanteur uniforme, la relation de Bernoulli entre l’entrée A et la sortie B de la turbine (ils appar-
tiennent à une même ligne de courant) s’écrit : Energie massique en sortie = Energie massique en entrée +wi ⇒
PB 1 2 PA 1 2
+ vB + gzB = + vA + gzA + wi
ρ 2 ρ 2
Par ailleurs la puissance
fournie par l’eau à la turbine vautP = −Puissance reçue par l’eau= −Dm wi = −ρDv wi
PB 1 2 PA 1 2
⇒ P = −ρDv + vB + gzB − + vA + gzA
ρ 2 ρ 2
PB − PA 1 2
⇒ P = −ρDv + (vB − vA 2 ) + g(z − z )
B A
ρ 2
Patm + ∆PB − (Patm + ∆PA ) 1 2
⇒ P = −ρDv + (vB − vA ) + g(zB − zA )
2
ρ 2
πΦ2A 4Dv 4Dv
Avec Dv = vA SA = vA donc vA = 2 et de même vB =
4 πΦA πΦ2B
∆PA − ∆PB 1 2
⇒ P = ρDv + (vA − vB 2 ) + g(z − z )
A B
ρ 2
∆PA − ∆PB 1 16Dv 2 16Dv 2
⇒ P = ρDv + ( 2 4 − 2 4 ) + g(zA − zB )
ρ 2 π ΦA π ΦB
∆PA − ∆PB 8Dv2 1 1
⇒ P = ρDv + 2 ( 4 − 4 ) + g(zA − zB )
ρ π ΦA ΦB
8ρDv3 1 1
⇒ P = Dv (∆PA − ∆PB ) + ( − ) + ρgDv (zA − zB )
π 2 Φ4A Φ4B
P1 = Dv (∆PA − ∆PB ) = 0, 22 × (1, 5 + 0, 35) × 10 × (102 )2 (ne pas oublier de multiplier les données de pression
par g pour obtenir des Pa.cm-² puis par (102 )2 pour obtenir des Pa.m-²)
⇒ P1 = 0, 22 × 1, 85 × 105 = 4, 1.104 W
8ρDv3 1 1 8 × 103 × 0, 223 1 1
P2 = 2 4 − = − = 1, 0.103 W
π ΦA Φ4A Φ2B 3, 142 0, 34 0, 64
P3 = ρgDv (zA − zB ) = 103 × 10 × 0, 22 × 1 = 2, 2.103 W
Le fluide s’écoule sous l’effet de la différence de pression qui existe entre l’entrée et la sortie de cette canalisation.
Dans le cas d’un écoulement laminaire, il s’agit d’un écoulement de Poiseuille cylindrique pour lequel la vitesse
(Pe − Ps )(R2 − r2 )
vaut ⃗v (M ) = ⃗uz où Ps est la pression de sortie.
4ηL
vDµ
On rappelle l’expression du nombre de Reynolds : Re = avec v vitesse caractéristique de l’écoulement, D
η
distance typique transversale, µ masse volumique en kg.m⁻³, et η viscosité dynamique du fluide.
1. Quel est l’ordre de grandeur de la pression Pe qui peut être attendue au pied du château d’eau, en admettant
que le débit d’eau dans la canalisation soit suffisamment faible pour ne pas perturber la pression ?
2. Quel débit peut on attendre en sortie de la canalisation, en supposant a priori l’écoulement laminaire ? Cal-
culer la vitesse débitante U .
3. Calculer le nombre de Reynolds pour cet écoulement, et conclure.
4. Dans certaines maisons anciennes, les débits de sortie ne sont pas suffisants, on dit qu’on manque de pression.
Qu’est-il préférable de faire pour obtenir un débit plus important ?
1. Si le débit d’eau est ”suffisamment faible”, l’eau peut être considérée quasi-statique et la relation de la statique
des fluides entre un point A à la surface libre de l’eau (à la pression atmosphérique) et le point B au pied du château
d’eau donne : PB = Patm + µ0 gh ⇒ Pe = Patm + µ0 gh = 105 + 103 × 10 × 25 = 3, 5.105 Pa = 3, 5 bar.
2. L’énoncé fournit l’expression du champ des vitesses dans la canalisation dans le cas d’un écoulement laminaire :
(Pe − Ps )(R2 − r2 )
⃗v (M ) = ⃗uz . On observe que ⃗v (M ) = v(r)⃗uz .
4ηL
s −
→
L’expression du débit volumique étant Dv = Section ⃗v dS, on doit alors découper la section en anneau de périmètre
RR R R (Pe − Ps )(R2 − r2 )
2πr et d’épaisseur dr ⇒ Dv = 0 v(r)2πrdr = 0 2πrdr
4ηL
R 2
π RR π r2 r4 π R R4
⇒ Dv = (Pe − Ps ) 0 (R2 − r2 )rdr = (Pe − Ps ) R2 − = (Pe − Ps ) −
2ηL 2ηL 2 4 0 2ηL 2 4
π R 4 πR 4 S
⇒ Dv = (Pe − Ps ) × = (Pe − Ps ) avec S = πR2 ⇒ R2 =
2ηL 4 8ηL π
S 2 −2
((10 ) )2 2 2, 5
D’où Dv = (Pe − Patm ) = −3
(3, 5 − 1).105 = .10−2 = 1, 0.10−3 m³.s⁻¹
8ηLπ 8 × 10 × 100 × 3, 14 8 × 3, 14
Dv 10−3
La vitesse débitante U vérifie Dv = U S ⇒ U = = −4 = 10 m.s⁻¹
S 10
r r
U Dµ0 πD2 U µ0 4S U µ0 4S
3. Re = avec D tel que S = ⇒ Re = × ⇒ Re =
η 4 η π η π
s r
10 × 103 4.10−4 4
A.N. : Re = −3
= 107 .10−2 ≈ 105 : l’écoulement est turbulent car Re > 2000.
10 3, 14 3, 14
4. Pour augmenter Dv , soit on augmente la section S, soit la vitesse U en diminuant L d’après la formule.
Augmenter S est plus facile (on n’a pas à déplacer la baignoire ou la cuisine !). Le plus souvent c’est le tartre qui est
la cause de la chute de pression ⇒ un détartrage ou un changement de tuyau règle le problème.
Parmi les écritures ci-dessous du théorème de Bernoulli, indiquer lesquelles sont correctes, lesquelles sont fausses,
et pourquoi. Pour chaque écriture correcte, préciser la dimension des termes intervenant.
On note les pertes de charge ∆P > 0 (homogène à une pression)
ou ∆h> 0 (homogène à une hauteur).
P 1 2 1 2 1 2
1) + v + gz = cste 2) Dv Ps + ρvs + ρgzs − Dv Pe + ρve + ρgze = Pi − Dv ∆P
ρ 2 2 2
1) Vrai, homogène à une énergie massique 2)Vrai,homogène à une
puissance
P 1 2 Ps 1 2 Pe 1 2
3) + v + z = cste 4) + vs + gzs − + ve + gze = −∆P
ρg 2g ρ 2 ρ 2
3) Vrai, homogène à une hauteur 4) Faux : P /ρ et ∆P dans la même équation
1 2 1 2 1 2
5) P + ρv + gz = cste 6) Ps + ρvs + ρgzs − Pe + ρve + ρgze = ρwi
2 2 2
1 2
5) Faux : gz est une énergie massique mais ρv une énergie volumique (ou pression)
2
6) Vrai, homogène à une pression (ou une énergie volumique)
Ps 1 2 Pe 1 2
7) Dm + vs + gzs − Dm + ve + gze = Dm g∆h
ρ 2 ρ 2
7) Faux : l’équation est homogène, mais la perte de charge traduit une dissipation et il manque donc le signe ”−”
Ps 1 2 Pe 1 2 Ps 1 2 Pe 1 2
8) + vs + gzs − + ve + gze = −g∆h 9) + v s + zs − + v e + ze = w i
ρ 2 ρ 2 ρ 2 ρ 2
8) Vrai, homogène à une énergie massique 9) Faux, z est une hauteur mais évidemment pas v 2 ni wi
Ps 1 2 Pe 1 2
10) Dm + vs + gzs − Dm + ve + gze = wi
ρ 2 ρ 2
10) Faux, membre de gauche homogène à une puissance et membre de droite à une énergie massique
On énonce généralement une règle d’usage simple, dans ce cas particulier : ”la
perte de charge correspond à 0, 1 mètre par unité de longueur de canalisation”.
On désire confronter cette règle de calcul très simple à ce que l’utilisation d’une
loi plus élaborée permet de prévoir.
vdµ
1. Déterminer la vitesse moyenne de l’écoulement et en déduire son nombre de Reynolds défini par Re = ,
η
avec µ = 103 kg.m⁻³ et η = 10−3 Pl.
2. Pour des écoulements dont le nombre de Reynolds est compris entre 2000 et 105 , la perte de charge peut être
calculée par la formule de Blasius :
ℓ v2
∆PC = 0, 316 Re−0,25 µ
d 2
où ℓ est la longueur de canalisation.
∆PC
Déterminer la perte de charge par unité de longueur de canalisation dans le cas envisagé et vérifier
ℓ
∆zC
l’ordre de grandeur proposé par la règle simple : = 0, 1.
ℓ
3. La règle d’usage convient-elle pour un débit allant de 2 m³.h⁻¹ à 7 m³.h⁻¹ ?
a) L’énoncé donne Dv et le diamètre d de la canalisation.
πd2 4Dv 4 × 5/3600
Or Dv = vS = v ⇒ v= = = 1, 73 m.s⁻¹
4 πd 2 3, 14 × (32.10−3 )2
vdµ 1, 73 × 32.10−3 × 103
Re = = = 5, 5.104 > 2000 : l’écoulement est turbulent
η 10−3
∆PC µv 2 103 × 1, 73
b) = 0, 316Re−0,25 = 0, 316 × (5, 5.104 )−0,25 8, 6.102 Pa.m⁻¹
l 2d 2 × 32.10−3
Pour convertir les pertes de charge exprimées en variation de pression ∆PC en celles en variation de hauteur
∆zC , il faut utiliser l’homogénéité
des termes
de la relation de Bernoulli :
1 2 1 2 P2 1 P1 1
P2 + ρv2 + ρgz2 = P1 + ρv1 + ρgz1 − ∆PC ⇔ + v22 + z2 = + v12 + z1 − ∆zC
2 2 ρg 2g ρg 2g
∆PC ∆zC ∆PC 8, 6.102
⇒ ∆zC = ⇒ = = 3 = 8, 6.10−2 ≈ 0, 1 CQFD
µg l µgl 10 × 10
c) En reprenant les calculs des questiona a) et b),
∆zC
Dv = 2 m³.h⁻¹ ⇒ v = 0, 7 m.s⁻¹ ⇒ Re = 2, 2.104 ⇒ = 0, 02 : pertes sur-estimées
l
∆zC
Dv = 7 m³.h⁻¹ ⇒ v = 2, 42 m.s⁻¹ ⇒ Re = 7, 7.102 ⇒ = 0, 17 : pertes sous-estimées
l
1. Lorsqu’on suppose le fluide parfait et les conditions d’application de la formule de Bernoulli réunies, déter-
miner la variation de pression P − P ′ entre amont et aval, en fonction de l’énergie cinétique volumique du
v2
fluide en amont ec,v = µ . Commenter le signe.
2
2. Une étude plus précise de l’écoulement met en évidence l’existence d’une zone morte (zone de fluide immo-
bile) sur la partie latérale située juste derrière l’élargissement. On montre alors que la différence de pression
entre l’amont et une section située en avalde cette zone s’écrit : P − P ′ = µv ′ (v ′ − v) (théorème de Bélanger).
En déduire, dans le cadre de l’application de cette relation, la nouvelle expression de la différence de pression
P − P ′ en fonction de ec,v .
3. Quel est l’écart relatif entre les deux résultats ? Commenter.
4. Proposer une expression pour la perte de charge singulière ∆PC , en fonction de ec,v , dans le cas de l’élargis-
sement de section envisagé ici. Commenter le signe du résultat.
P1 − P2 = µv2 (v2 − v1 )
P1 − P2
1. Exprimer le rapport entre ls différence de pression et l’énergie cinétique volumique en amont, en
ec,v
S1
fonction du rapport des sections x = .
S2
P1 − P2
Représenter le graphe de la courbe = f (x) et interpréter.
ec,v
2. Définir la perte de charge singulière ∆PC et l’exprimer en fonction de µ, v1 , v2 .
3. Commenter le signe de ∆PC . Peut-elle s’annuler ?