Hamida Salhi
Hamida Salhi
Hamida Salhi
Thème :
Valeur nutritive des espèces spontanées
de la plaine du moyen cheliff
Soutenu le :
Devant le jury :
Président : Pr M’hammedi Bouzina M. Professeur U.H.B.C
Examinateurs : Pr Berchiche M. Professeur U.M.M.T.O
Dr Aichouni A. Maître de conférences A U.H.B.C
Mme Noura A. Chargée de cours U.H.B.C
« ALLAH YARHMOU »
« قي٘تْاٜ فٜ» ح
Remerciements
Tout d'abord, louange à « Allah » qui m'a guidé sur le droit chemin tout
au long de ce travail.
Dédicaces
Remerciements
Summary
Sommaire
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1: GENERALITES SUR LES FOURRAGES
1. Valeur alimentaire des fourrages…………………………………………….….…..……...3
2. Valeur nutritive des fourrages……………………………………………….…….….........4
3. Digestibilité des fourrages…………………………………………………………...…..…6
4. La paroi cellulaire…………………………………………………………………….....….6
5. La production de la biomasse……………………………………………………..………..7
6. Les différentes ressources fourragères………………………………………….…...……..8
7. Les facteurs influençant la composition floristique……………………………..…….….10
CHAPITRE 2: METHODES D’EVALUATION DE LA VALEUR NUTRITIVE DES
FOURRAGES
1. Méthodes d’évaluation de la composition chimique………………………………..…….11
2. Méthodes d’évaluation de la digestibilité………………………………………………....14
3. Les facteurs intervenant sur la valeur nutritive…………………………………….…..…18
CHAPITRE 3: CARACTERISTIQUES GENERALES DU MILIEU D’ETUDE «LA
PLAINE DU MOYEN CHELIFF »
1. Situation géographique et physique……………………………………………..…..…....22
2. L’agriculture dans la zone de plaine du moyen Cheliff……………………………..……25
3. Caractéristiques Socio- économiques………………………………………….………….31
DEUXIEME PARTIE: ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE 1: MATERIEL & METHODES
1. Période et zones de prélèvement des espèces spontanées……………………….……....33
2. Prélèvement des échantillons………………………………………………………..…..36
3. Détermination de la composition floristique……………..….…………………..…..….36
4. Détermination du rapport feuilles / tiges………………..……………………….…..…..37
5. Détermination de la biomasse………………………………………………….….…..…37
6. Densité de couvert végétal ……………………………………………….……....….…..37
7. Préparation de l’échantillon d’analyse……………………………………………....…..38
8. Analyses chimiques…………………………………………………………………...…38
9. Estimation de la digestibilité de l’herbe………………………………………..…...….41
10. La détermination de la valeur énergétique et azotée……………………………….…..42
11. Analyse statistique………………………………………………………………….…..43
CHAPITRE 2: RESULTATS ET DISCUSSION
1. Etude floristique………………………………………………………………….…..….45
2. Etude nutritive…………………………………………………………………….……..80
3. L’analyse statistique en ACP ………………………………………………………..…117
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
-- LISTE DES TABLEAUX --
N° Titre Page
1 Analyse de Dactyle jeune. 20
2 Répartition mensuelle de température maximale et minimale et l’humidité relative dans l’année 23
d’étude 2011.
3 Répartition générale des terres dans la zone de plaine du moyen Cheliff. 26
4 Présentation des superficies et la production végétale dans la zone de plaine du moyen Cheliff. 27
La qualité de l'alimentation est un facteur clé de tout système d'élevage des ruminants.
Elle est considérée comme le facteur le plus efficace de la rentabilité de l’élevage. La
disponibilité et la diversité des ressources alimentaires constituent la base de l’alimentation
des animaux d’élevage pour une meilleure production animale.
Les ressources fourragères en Algérie, se composent principalement de chaumes de
céréales, végétation de jachères pâturées, parcours steppique, forêts, maquis et de peu de
fourrage cultivée (Hamadache, 2001). Dans la plaine du moyen Cheliff, la phase
d’alimentation des ovins au pâturage est la plus longue, elle commence généralement au mi Ŕ
février et se termine à la fin octobre soit une durée de 8 mois durant laquelle la totalité de la
ration ingérée provient de résidus de cultures (céréales et maraîchage) et d’une végétation
naturelle poussant sur jachère, sur prairies naturelles et sur lits d’oued (Salhi, 2009 résultats
non publiées). Par ailleurs, selon Gredaal (2005), les fourrages cultivés en Algérie contribuent
faiblement à l’alimentation des herbivores comparés aux plantes fourragères spontanées.
La culture des fourrages est peu pratiquée à cause d’une faible superficie agricole utile,
de l’importation des semences, du le manque d’eau d’irrigation, qui engendre de faibles
rendement et l’augmentation des prix de revient des fourrages cultivées.
En Algérie, on continue à importer des quantités importantes de protéines sous forme de
viande congelée, de lait en poudre et autres produits pour subvenir aux besoins de la
population. Le problème majeur de cette situation se résume en trois points essentiels :
1- manque des ressources alimentaires ;
2- valeur nutritive des fourrages inconnue ;
3- mal conduite alimentaires.
Le manque de données disponibles sur la flore et sa valeur nutritive dans la région de
Chlef nous a amené à envisager une étude approfondie de l'aspect floristique et nutritif des
différentes séquences, afin de mieux caractériser les ressources alimentaires. Ceci nous
permettra de répondre à la question sur la nature des déférentes espèces spontanées pâturées
et sur la valeur nutritive de quelques séquences alimentaires « prairie naturelle, friche, jachère
et les adventices » de chaque saison.
Dans ce contexte, l'objectif de notre travail est la détermination de la composition
botanique (inventaire floristique), productivité, composition chimique, la digestibilité et la
valeur énergétique et azotée des principales ressources disponibles au pâturage (prairie
naturelle, friche, jachère et les adventices) dans les quatre saisons.
Ce manuscrit présente deux parties :
1. Partie bibliographique contenant des généralités sur les fourrages, les méthodes
d’évaluation de leur valeur nutritive et les caractéristiques de la zone d’étude.
2. Partie expérimentale consacrée à la présentation de matériel et des méthodes utilisés
dans l’étude. Ensuite, les résultats et discussion de cette étude qui portent sur la
composition floristique, la valeur nutritive et l'analyse en composante principale
(ACP).
ETUDE
CHAPITRE 1 :
GENERALITES SUR LES FOURRAGES
1- Valeur alimentaire des fourrages
La valeur alimentaire d’un fourrage associe deux critères : i) sa valeur nutritive, qui traduit
sa concentration en nutriments et, ii) son aptitude à être ingéré (figure 1). La valeur nutritive
est déterminée par l’analyse chimique du fourrage (composition en nutriments) et par la
mesure de sa digestibilité (disponibilité des nutriments) (Guerin, 1999).
Les quantités ingérées dépendent d’une part de l’ingestibilité des fourrages, et d’autre part
de la capacité d’ingestion des animaux (figure 1). L’ingestibilité est une caractéristique de
l’aliment (Guerin, 1999), elle varie avec sa digestibilité ou plutôt, avec sa vitesse de digestion
(Lazenby, 1988), mais elle varie également en fonction de l’appétibilité propre à chaque
espèce végétale et même souvent à chaque organe ou stade de végétation (Demarquilly et
Andrieu, 1988). L’ingestibilité d’un fourrage est élevée pour des stades jeunes. Elle diminue
en relation étroite avec l’augmentation des parois et, dans une moindre mesure, avec la baisse
de la teneur en matière azotée (Jarrige, 1988 ; Baumont et al, 2000).
La capacité d’ingestion, est une caractéristique propre à l’animal. Les principaux facteurs
de variation sont l’espèce animale, ou des facteurs endogènes tels que l’âge, le stade
physiologique, le niveau de production et l’état d’engraissement (Jarrige, 1988), mais
également des facteurs exogènes tels que le climat et le mode de distribution des aliments
(Guerin, 1999).
Figure 2. Organisation des calculs pour la prévision de la valeur alimentaire d’un fourrage.
2- Valeur nutritive des fourrages
Selon Jarrige, (1988), la valeur nutritive d’un fourrage est sa concentration en éléments
nutritifs (énergie, azote, minéraux, vitamines) digestible par l’animal. La valeur nutritive
d’après Whitteman, (1980) et Clement, (1981), c’est la capacité d’un aliment ou d’une ration
à couvrir les besoins nutritionnels d’un animal. Selon Soltner, (1986), la valeur nutritive,
représentée par la valeur énergétique et la valeur azotée, dépend surtout de la digestibilité de
la matière organique de l’aliment.
La valeur nutritive des fourrages dépend du gradient de répartition des différents tissus qui
composent la plante : parenchymes, tissus de soutien et de protection. La valeur nutritive va
être d’autant plus élevée que les tissus parenchymateux sont développés, les parois peu
abondantes et peu lignifiées (Guerin, 1999).
Les teneurs en hémicellulose, cellulose, lignine (Van soest et al, 1991) et en azote rendent
bien compte de ces variations. La teneur en composés pariétaux (figure 3) est fréquemment
identifiée comme un facteur corrélé négativement à la digestibilité (Lantinga et al, 2002 ;
Mould, 2003).
Figure 3. Schéma des constituants de la matière sèche des aliments et de leur fractionnement par
la méthode d’analyse classique (Sauvant, 1988).
- la valeur énergétique
L’énergie nette (EN) exprimée en UFL (unité fourragère lait) et UFV (unité fourragère
viande) correspond à la part de l’énergie de l’aliment effectivement utilisée par l’animal pour
l’entretien, la production de lait et la production de viande. Elle est calculée à partir de
l’énergie brute (EB), du coefficient de digestibilité de l’énergie (dE), du rapport (EM/ED)
entre l’énergie métabolisable (EM) et l’énergie digestible (ED) et des rendements (k)
d’utilisation de l’énergie métabolisable pour la lactation, l’entretien ou l’engraissement.
- la valeur azotée
La valeur azotée des fourrages peut être exprimée soit en teneur en matières azotées
digestibles (MAD) soit en teneur en protéines digestibles dans l’intestin grêle (PDI). Dans
l’alimentation des ruminants, le système PDI est devenu actuellement la référence pour les
francophones. Il permet d’estimer trois valeurs :
1. PDIA : protéines digestibles dans l’intestin d’origine alimentaire ;
2. PDIN : protéines digestibles dans l’intestin permises par l’azote ;
3. PDIE : protéines digestibles dans l’intestin permises par l’énergie.
Les quantités de protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne quand l’azote
fermentescible ou l’énergie fermentescible de l’aliment constitue un facteur limitant sont
notées respectivement PDIMN et PDIME.
3- Digestibilité des fourrages
La digestibilité (apparente) d’un constituant chimique exprime sa proportion disparue entre
sa consommation et son excrétion dans les fèces. La digestibilité de la matière organique
(dMO) des fourrages est une base essentielle pour estimer leur valeur énergétique et leur
valeur azotée. Elle est le facteur de variation le plus important de la valeur énergétique parce
que les pertes fécales sont les principales pertes (20 à 60 % de la matière organique ingérée)
lors de la transformation des fourrages en produits animaux (Daccord, 2005).
Selon Fanchone, et al. (2009), la digestibilité est l’un des paramètres indispensables
permettant d’apprécier la valeur alimentaire des fourrages pour les ruminants.
Le rumen est un écosystème complexe, régi par de nombreux processus interactifs entre
l’animal, l’aliment et l’environnement, il n’est possible de préciser les principaux facteurs
faisant varier la digestion et la digestibilité qu’en les schématisant fortement (figure 4).
Figure 7. Comparaison des valeurs nutritives des diverses ressources pâturées dans l’année
(Meuret et al, 1995 in INRA, 2006).
7- Les facteurs influençant la composition floristique
La flore est susceptible d’évolution sous l’action du milieu. Il ne s’agit pas seulement du
milieu « naturel » : climat, sol, saisons, mais aussi de celui modelé ou créé par l’homme :
fertilisation et exploitation de l’herbe, irrigation, etc.
7.1 - La topographie
C’est un facteur important, naturel celui-ci, qui intervient sur la diversité floristique (Dury,
2006).
7. 2- Influence du climat
Les précipitations sont très importantes pour le développement des végétaux mais un autre
facteur intervient aussi, la température. En effet, les végétaux ont besoin d’une certaine
"somme de température" pour pouvoir se développer et effectuer leur cycle de reproduction.
Les seuils de démarrage des différents stades de développement sont définis par des sommes
de températures : cela correspond à la somme des températures moyennes journalières
supérieures à 0°C à compter du 1er janvier. Ainsi, les végétaux ne commencent à se
développer que lorsque la somme des températures atteint 200°C. Par la suite, la floraison de
chaque espèce correspond à une somme de température spécifique (Dury, 2006).
Le milieu naturel peut en effet modifier la flore. Il a déjà indiqué que d’une saison à
l’autre, l’aspect de la prairie et la part prise par chaque espèce présente dans la production
variait sensiblement. A cela s’ajoutent les modifications provoquées par le caractère
météorologique dominant de chaque année : les plantes sensibles au froid seront éliminés lors
d’un hiver très rigoureux. Les années humides favoriseront les joncs, les renoncules, les
molinies, etc. (Duthil, 1967). Les conséquences de la sécheresse sont bien sûr en question
avec la disparition de nombreuses espèces hygrophiles (Dury, 2006). La plupart des plantes
prairials pérennes des régions tempérées ont une efficience de l’eau assez similaire, autour de
25 kg/ha de matière sèche par mm d’eau consommée (Lemaire, 2008).
7. 3- Fertilisation
La différence entre l’ensemble des espèces recensées sur les 5 ans dans les parcelles non
fertilisées par rapport aux parcelles fertilisées est de près de 40 espèces avec 140 espèces pour
les parcelles non fertilisées contre 103 pour les parcelles fertilisées. Des phénomènes de
compétition entre espèces apparaissent donc avec l’apport d’une fertilisation azotée sur la
parcelle (Dury, 2006).
7.4- Mode d’exploitation
Les fauches précoces des prairies sont défavorables à leur biodiversité (Baumont et al, 2009).
CHAPITRE 2:
METHODES D’EVALUATION DE LA
VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES
1- Méthodes d’évaluation de la composition chimique
Cette valeur peut être déterminée de deux façons, en fonction du type de fourrage. La
première fait appel aux méthodes chimiques de référence appliquées dans les laboratoires.
Elle nécessite la mise en oeuvre d’une technique différente pour chaque détermination.
Les techniques d’analyse les plus utilisées aujourd’hui sont celles de Weende en termes de
dosage des protéines brutes (PB), de la cellulose brute (CB), de l’extrait éthéré (EE) et de
l’extractif non azoté (ENA). Et celles de Van Soest (Van soest et Wine, 1967) qui séparent les
fibres en fraction soluble ou insoluble dans le détergent neutre (NDF ou neutral detergent
fiber) ou acide (ADF ou acid detergent fiber). La figure suivante montre une comparaison de
ces deux méthodes.
Figure 8. Comparaison des méthodes analytiques de Weende et Van Soest (Mould, 2003)
1.1. La matière sèche
Selon Schroeder (2010), la matière sèche est le pourcentage du fourrage qui n'est pas l'eau.
La teneur en matière sèche est importante parce que tous les besoins des animaux sont faits
sur la base de la matière sèche. Il serait impossible de comparer différents fourrages sans
utiliser le pourcentage de matière sèche comme une ligne de base. Elle est déterminée par
séchage à 103°C à l’étuve jusqu’à obtention d’un poids constant. De plus, cette valeur permet
de comparer les caractéristiques de différents fourrages entre eux (Centre provincial de
l’agriculture et de la ruralité, 2006).
1.2. La matière minérale et la matière organique
Selon Sauvant (1988), La teneur en cendres brutes est le résidu obtenu après incinération
dans un four à moufle à 550 ± 10°C de l’aliment pendant 6 heures. Pour déceler la présence
d’un aliment par des substances siliceuses, il convient de faire bouillir le résidu pendant 15
mn dans HCl (3N) qui ne dissout pas (ou peu). Selon le Centre provincial de l’agriculture et
de la ruralité (2006), la teneur en cendres insolubles est le résultat obtenu suite à l’attaque des
cendres totales par un acide fort (HNO 0,2N). Le pourcentage de la matière organique
3
Figure 9. Fractionnement des glucides pariétaux par la méthode Van Soest (Schroeder, 2010).
Giger et al, (1987), ressorts d’après son étude que les enzymes amylolytiques permettent
d’obtenir des résidus NDF exempts d’amidon. Selon Richards et al, (2005) et Silvia
Ampuero (2008), Pour calculer la teneur en composés pariétaux de la matière sèche, nous
avons utilisé les résultats des dosages des fractions de fibres (NDF, ADF et ADL).
NDF = Cellulose + Hémicellulose + Lignine + Cendre ; Les contenus cellulaires solubles =
100 Ŕ NDF ; ADF = Cellulose + Lignine + Cendre ; ADL = Lignine + Cendre ; Cellulose =
ADF Ŕ ADL ; Hémicellulose = NDF Ŕ ADF.
1.6. Extrait éthéré ou matières grasses brutes
Selon Sauvant (1988), Les matières grasses brutes correspondent aux substances extraites
sous reflux par de l’éther éthylique. Cet extrait éthéré ne comporte pas la totalité des lipides et
renferme par contre des substances non lipidiques solubles dans le solvant. En particulier,
pour les fourrages, dont l’extrait éthéré peut être constitué pour moitié de pigments.
Les lipides ayant la propriété d’être soluble dans l’éther de pétrole, un échantillon de
matière sèche de l’aliment est traité à chaud par l’éther dans l’appareil de Soxllet. Les
matières grasses dissoutes peuvent être séparées de l’éther volatil et déterminées par simple
pesée (INRA, 1979).
1.7. Extractif non azoté
L’ENA inclut les glucides intracellulaires, l’amidon en particulier, et souvent plus de la
moitié des constituants pariétaux, Il englobe des glucides à valeur alimentaire très variable et
n’a pas véritablement de signification nutritionnelle (Drogoul et al, 2004).
Il est constitué principalement des sucres. Sa teneur est obtenue en soustrayant des 100 %,
les pourcentages d’humidité, de cendres, de protéines et de cellulose. L’ENA est une bonne
estimation de l’ensemble des glucides cytoplasmiques (Thivend, 1981).
La seconde méthode de détermination de la composition chimique est la technique
infrarouge. Cette technique est beaucoup plus rapide, puisque la plupart des paramètres sont
déterminés en une seule manipulation. Cette méthode n’est toutefois applicable que pour les
herbes (fraîches, préfanées, ensilées et foins) pour lesquels il existe des modèles
mathématiques de prédiction.
2- Méthodes d’évaluation de la digestibilité
Plusieurs méthodes sont employées pour déterminer la digestibilité des fourrages. Nous
distinguons les méthodes : in vivo, à partir des caractéristiques botaniques du fourrage sur
pied, physique, chimique, microbiologique (in sacco, in vitro de TILLEY et TERRY et la
technique de production de gaz), enzymatique et le SPIR.
2.1- Méthode in vivo
Les premières expérimentations in vivo ont été menées avant les années 1860 à la station
expérimentale de Weende de l’Université de Goettingen en Allemagne. Les méthodes d’étude
de digestibilité in vivo consistent à évaluer la proportion des aliments absorbés par
l’organisme de l’animal à partir des mesures de ses consommations et de ses excrétions.
1- Technique de collecte totale
Selon Jean- Blain (2002), elle constitue la méthode de référence. La mesure de la
digestibilité se fait sur 4 à 6 béliers, de préférence castrés, âgé de 2 à 5 ans, en bonne santé et
qui représentent une résistance dans la cage de métabolisme.
Les animaux reçoivent le fourrage soit à volonté, soit en quantité en deux repas par jour. La
période de mesure comprend deux étapes : i- Une étape pré expérimentale, elle correspond au
temps nécessaire à l’expulsion de la ration antérieure et à l’accoutumance des animaux à
l’aliment que l’on veut tester. Cette période dure 2 à 3 semaines.
ii- Une étape expérimentale, qui dure 7 à 10 jours pendant laquelle la totalité des refus laissés
par les animaux et des fèces excrétés est recueillie.
Les quantités d’aliments offertes ou refusées, les quantités de fèces excrétées ainsi que les
résultats des analyses chimiques sont utilisés pour le calcul du coefficient de digestibilité des
différents éléments nutritifs selon la formule :
Coefficient de digestibilité apparent = ((Qté ingérée- Qté excrétée) / Qté ingérée) × 100
2- Index fécaux ou « l’azote fécal »
Selon Fanchone et al. (2009), au pâturage, elle ne peut être mesurée directement compte
tenu des difficultés liées à la mesure de l’ingestion (contraintes d’échantillonnage, repousse
du fourrage durant la période de pâturage). Ainsi, différentes méthodes indirectes ont été
développées pour son estimation, parmi lesquelles les méthodes basées sur les index fécaux,
notamment l’azote fécal (N fécal) ou les spectres fécaux dans le proche infrarouge (SPIR). La
nouvelle équation N fécal a été développée suivant un modèle hyperbolique (dMO = a Ŕ b / N
fécal) qui conduit à des estimations plus précises de la dMO. OMD = 86,6 - 266,2 / N fécal.
Il y a des autres méthodes in vivo comme la méthode de la différence (Ajmal khan ; Mahr-
un-nisa et Sarwar, 2003) et la méthode de l'utilisation de marqueurs internes (Bensalem &
Papachristou, 2003).
2.2- Prévision à partir des caractéristiques botaniques du fourrage sur pied
Selon Demarquilly et Jarrige, (1981), la composition morphologique et l’age sont les deux
caractéristiques principales qui déterminent la digestibilité de la plante sur pied et permettent
donc de la prévoir.
2.3- Méthode chimique
C’est à partir de la composition chimique qu’on peut prévoir la digestibilité des fourrages,
cette dernière est liée positivement à la teneur en constituants cytoplasmique totaux et
négativement à la teneur en paroi lignifiées et cutinisées (Demarquilly et Jarrige, 1981).
L’estimation de la digestibilité des aliments à partir de leur composition chimique et des
équations empiriques présente l’avantage d’être rapide et peu onéreuse mais elle est
considérée comme la méthode la moins précise et devrait être appliquée avec beaucoup de
précautions. En effet, d’un côté elle ne tient pas compte de l’interaction de l’aliment avec
l’animal, de l’autre, la qualité d’un fourrage et le métabolisme de l’animal sont tellement
variables que des échantillons utilisés dans le passé ne pourraient représenter exactement les
fourrages et animaux actuels (Weiss, 1994).
2.4- Méthode physique
Les propriétés mécaniques comme la résistance au broyage, sont susceptibles de refléter
non seulement la digestibilité mais également la vitesse de dégradation des parois et par là
leur ingestibilité (Chenost, 1991).
2.5- Méthode microbiologique
Actuellement, deux méthodes majeures sont à la base des techniques in vitro d’estimation
de la valeur nutritive des aliments chez les ruminants, à savoir la méthode en deux étapes de
Tilley et Terry (1963) et la méthode de production de gaz de Menke et al, (1979).
2.5.1- Digestibilité in vitro de Tilley et Terry
D’après Tilley et Terry (1963), l’échantillon est d’abord incubé dans du jus de panse avant
d’être dégradé dans une solution de pepsine et d’acide chlorhydrique, on mesure ensuite la
quantité de matière organique non dégradée.
La procédure in vitro est assez simple, mais néanmoins soumis à un certain nombre de
variables qui peuvent influencer les résultats obtenus. Généralement, un petit échantillon de
l'aliment (0,5 g) est pesé dans un tube à centrifuger de 50 mL. Solution tampon de McDougall
(basée sur la composition de la salive de mouton) et le liquide ruminal à partir d'un animal
donneur sont ajoutés, le tube est laissé en incubation pendant 48 h à 39° C. La fermentation
est alors arrêté, les tubes sont centrifugés et surnageant jeté. La pepsine acidifiée est ajoutée,
et le tube est laissé en incubation 48 h à 39° C. Enfin, le contenu est filtré et le résidu est
séché et pesés.
2.5.2- Digestibilité en sachet de nylon
Dans la technique de Demarquilly et Chenost (1969), 3 g de fourrage broyé à la grille de
1 mm sont enfermés dans des sachets de nylon à mailles fines (50 u). Ce sachet, de 15 × 7 cm,
est fabriqué sans couture mais avec des soudures à chaud, le quatrième coté étant soudé après
l’introduction de l’échantillon. Après séchage, les sachets remplis sont pesées et 40 à 50
sachets sont attachés par un fil de nylon à un anneau de plomb de 1 Kg enrobé de matière
plastique qui est déposé dans le sac ventral du rumen d’une vache porteuse d’une large fistule
du rumen. Après 48 heures dans une solution acide de pepsine identique à celle utilisée par
Tilley et Terry (1963). Le traitement à la pepsine permet un lavage plus efficace et conduit à
une meilleure répétabilité. Ils sont de nouveau lavés, séchés puis pesés.
2.2.3- La méthode de production de gaz
La méthode du gaz test a été aussi utilisée avec succès pour prédire la digestibilité d'un
aliment. La mesure du gaz produit donne une meilleure estimation de la valeur nutritive
(Getachew & al, 2004).
A la différence de la technique en deux étapes décrite précédemment qui mesure le taux de
disparition potentiel du substrat, cette méthode mesure la production de gaz issue de la
fermentation du substrat en milieu anaérobie en présence des micro-organismes du rumen. En
effet, de la fermentation des hydrates de carbone, particulièrement l’amidon et les parois
cellulaires, résulte le dégagement d’acides gras volatils, de gaz carbonique et de méthane.
Théoriquement, les principales réactions qui se déroulent dans le rumen sont les suivantes :
1 mol Hexose + 2H2O 2 Acétate + 2CO2 + 4H2
1 mol Hexose + 2H2 2 Propionate + 2H2O
1 mol Hexose 1 Butyrate + 2CO2 + 2H2
CO2 + 4H2 CH4 + 2H2O
La quantité totale de gaz produite étant proportionnelle à la quantité de substrat dégradée, la
mesure du volume de gaz dégagé permettrait d’estimer le taux de dégradation. La technique
originale décrite par Menke et al, (1979) utilise des seringues de 100 ml graduées pour
mesurer le volume de gaz. La possibilité de faire les mesures à tout moment permet d’établir
une cinétique de la dégradabilité de l’aliment étudié.
2.5.4- Les micro-organismes colonisant le réticulo-rumen
Dans chaque ml de contenu de panse prolifèrent des milliards de micro-organismes. Ces
micro-organismes sont très diversifiés. Il s’agit de bactéries. De protozoaires. De
champignons, de mycoplasmes et de bactériophages. La biomasse microbienne est très dense
puisqu’elle représente de l’ordre de 20 % de la matière sèche du réticulo-rumen. Ces micro-
organismes se multiplient à partir du substrat constitué par la nourriture ingérée par l’animal
(Sauvant, 2003).
2.6- Méthode enzymatique
D’après Deboever et al. (1986), l’échantillon est traité avec une solution de pepsine et
d’acide chlorhydrique, puis avec une solution de cellulase; après pesage du résidu de matière
organique non dégradé, la digestibilité est déterminée par calcul en tenant compte des teneurs
en matière sèche et en cendres.
La méthode est proposée par Jones, et Hayward (1973) a été l'une des plus utilisée pour
prévoir la digestibilité des fourrages. Elle comprend deux étapes : un pré- traitement par la
pepsine dans de l'acide chlorhydrique dilué (0,1 N) pendant 24 heures suivi d'un traitement
par la cellulase pendant 48 heures (Aufrere, 1982).
2.8- Méthode de spectrophotométrie
La spectrophotométrie dans le proche infrarouge (SPIR) constitue une autre méthode qui
permet d’analyser très rapidement un grand nombre d’échantillons de façon fiable et peu
coûteuse (Norris et al, 1976). Cette méthode offre en outre un avantage de taille: il est
possible de déterminer plusieurs paramètres analytiques à partir du même cycle de mesures.
L’utilisation du spectrophotomètre implique cependant un travail préalable de calibration.
Celui-ci ne peut se faire sans l’aide d’une méthode de laboratoire, de sorte que la précision
des valeurs SPIR dépend directement de la méthode d’étalonnage utilisée (Schubiger et
Lehmann et al, 2002).
3- Les facteurs intervenant sur la valeur nutritive
Plusieurs des facteurs influencent sur la valeur nutritive des fourrages. Les plus importants
sont : La famille botanique, saison, le stade de maturité à la récolte, le rapport Feuille / Tiges
et récolte et méthode de stockage. Les facteurs secondaires incluent la fertilisation, la
température pendant la croissance du fourrage, et l’espèce fourragère, les fluctuations
quotidiennes et les facteurs antinutritionnels.
3.1 - La famille botanique
Les légumineuses fourragères produisent généralement de meilleure qualité que graminées
parce que les légumineuses ont habituellement moins de fibres et de favoriser l’ingestion plus
élevé que les graminées. Un des plus importants avantages de la culture des légumineuses
avec des graminées est l'amélioration de la qualité du fourrage (Ball et al, 2001). La teneur
minérale des fourrages varie fortement avec la famille botanique (Baumont et al, 2009). Les
légumineuses ont une valeur azotée supérieure à celle des graminées, particulièrement en
PDIN, du fait de leur teneur en MAT plus élevée. A l’inverse, la valeur azotée du maïs est
plus faible, en particulier pour la valeur PDIN, du fait de sa faible teneur en MAT.
3.2- Saison
Il existe des variations considérables dans la qualité du fourrage dans les différentes
saisons. Les espèces saison fraîche sont généralement plus élevées dans la qualité que la
saison chaude. La digestibilité moyenne des graminées de saison fraîche est environ 9 % plus
élevé que graminées de saison chaude. Terry & Tilley (1964), rappellent que, dans les
cultures fourragères et au moins au printemps, la digestibilité reste stable puis elle diminue
rapidement pendant l'élongation des tiges. Donc, la digestibilité dépend de la proportion de
feuilles /tiges.
3.3-Température
Les plantes cultivées à des températures élevées produisent généralement de fourrage de
qualité inférieure des plantes cultivées sous des températures plus fraîches, et les espèces de
saison fraîche plus croître durant les mois plus froids de l'année. Cependant, le fourrage de
toute espèce tend à être inférieur en qualité si elle est produite dans une région chaude, plutôt
que d'une région froide. Par exemple, dans un ray-grass annuelles cultivées à des
températures de 50 ° à 59 ° C produit de fourrage composé de 59 % de feuille, mais seulement
36 % de feuilles lorsqu'elles sont cultivées à 68 ° à 77 ° C (Ball et al, 2001). La température
qui a souvent l’effet négatif le plus important sur la valeur nutritive (Demarquilly, 1982).
3.4- Stade de maturité et le rapport Feuille / Tiges
Quelle que soit la famille de la plante fourragère, une augmentation de la teneur en parois
indigestibles de 10 g/kg de MS entraîne une diminution de la digestibilité de 1 point et de la
valeur UFL de 0,02 unité. Rappelons que la teneur en parois végétales augmente avec la
croissance de la plante, et que la digestibilité des parois diminue avec le vieillissement des
tissus (Baumont et al, 2009). Stade de maturité à la récolte est le facteur le plus déterminant
de la qualité fourragère d'une espèce donnée (figure 10). La qualité du fourrage diminue à
l'avancement de maturité. Le stade de maturité à la récolte influe également sur la
consommation de fourrage par les animaux. Les plantes matures deviennent plus fibreuses,
l'ingestion de fourrage diminue de façon spectaculaire.
Figure 10. Effet de la maturité de la plante sur l'apport de fourrage et de la digestibilité (Ball et
al, 2001).
Selon Duthil (1967), a mesure que l’herbe vieillit elle change d’aspect : bouquet foliaire
vert foncé dans les débuts de végétation, elle devient plus tard un faisceau de tiges sèches
portant fleurs et graines, alors que les limbes ne grandissent plus puis se dessèchent. Cette
transformation morphologique correspond à une régression régulière du rapport feuille / tiges.
Ainsi, indépendamment des modifications d’ordre chimique qui pourraient affecter chacune
des parties de la plante, la proportion décroissante des feuilles laisse déjà prévoir ce que sera
le vieillissement de l’herbe : les limbes sont riches en eau et en constituants protoplasmiques,
beaucoup plus que les tiges dans les quelles s’amasse la cellulose, comme le montre le tableau
suivant :
Tableau 1. Analyse de Dactyle jeune (Duthil, 1967).
Tiges Feuilles
Protéines brutes 16,5 % 24,9 %
Cellulose 26,7 % 23,1 %
3.5- Mélanges graminées-légumineuses
Mélanges graminées-légumineuses ont généralement une concentration plus élevée de
protéine brute et de la concentration en fibres plus faible que graminées pure. Dans une
étude, les mélanges de sept légumineuses avec chiendent (ne recevant aucun engrais azoté)
variait de 11 à 13 % de protéines par rapport à seulement 11 % en protéines chiendent purs
recevoir 90 d'azote / ha annuellement (Ball et al, 2001).
3.6- Fertilisation
La fertilisation des graminées à l'azote (N) augmente considérablement souvent le
rendement et aussi augmente généralement les niveaux de protéines dans le fourrage. La
fertilisation en phosphore (P), potassium (K), ou d'autres nutriments augmenter le rendement
qui peut effectivement réduire légèrement la qualité du fourrage lorsque la croissance est
rapide. Des concentrations excessives de certains éléments tels que le potassium peut dans
certains cas, diminuer la disponibilité d'autres éléments comme le magnésium (Mg) dans
l'alimentation (Ball et al, 2001). Les engrais phosphatés n’ont que peu d’effet sur la
composition minérale des fourrages ; Lorsque les réserves du sol sont suffisantes, la
fertilisation azotée entraîne, le plus souvent, une augmentation des éléments minéraux
majeurs dans les végétaux (Baumont et al, 2009).
3.7- Les fluctuations quotidiennes dans la qualité du fourrage
Dès les années 1940, des changements dans la teneur en glucides solubles dans la luzerne
étaient liés au temps de la journée. Plantes d'accumuler les hydrates de carbone solubles
durant le jour et les utiliser ensuite pendant la nuit. Ainsi, les sucres solubles sont les plus bas
dans le matin et plus après une journée de grand soleil. Des études récentes dans les climats
faibles précipitations ont montré une meilleure qualité de fourrage quand la luzerne est
récoltée en fin d'après midi plutôt que le matin (Ball et al, 2001).
3.8- Effets de l’espèce
La valeur alimentaire d’une prairie diversifiée va dépendre en premier lieu de la
composition du mélange d’espèces et de la valeur de ces espèces (Baumont et al, 2009).
3.9- Effets de l'exploitation et le stockage
Il existe deux grandes voies pour conserver les fourrages : la voie sèche et la voie humide
(Baumont et al, 2009). Au cours du fanage, l'éclatement de la feuille, la respiration des
plantes, et le lessivage par la pluie pendant le séchage au champ de foin, peuvent réduire
considérablement la qualité du fourrage. Les pluies modérées réduit légèrement les niveaux
des constituants intracellulaires (principalement les sucres, les minéraux solubles et les
matières azotées) de foin. Il en résulte une diminution de la digestibilité et par conséquent de
la valeur nutritive.
La conservation par voie humide entraîne des pertes, sous forme de gaz de fermentation et
sous forme de jus lorsque la teneur en matière sèche du fourrage est inférieure à 26-27%. La
composition chimique classique est peu modifiée par l’ensilage. Seule la teneur en cellulose
brute est augmentée. Les principales modifications portent sur les glucides solubles qui sont
transformés en produits de la fermentation (acide lactique, AGV, alcools) et sur les
constituants azotés, avec une augmentation importante de la teneur en azote soluble du fait de
la dégradation des protéines chloroplastiques. La dMO et la valeur énergétique du fourrage
sont peu modifiées par le processus de fermentation de l’ensilage (Baumont et al ; 2009).
Selon Arrigo (2004), La conservation tout en y contribuant ne joue pas le rôle principal sur la
digestibilité mais c’est le stade de développement des plantes et le cycle qui en sont les
principaux facteurs d’influence.
3.10- Les facteurs antinutritionnelles
Les plantes synthétisent un très grand nombre de produits dits secondaires qui auraient
surtout un rôle écologique comme moyen de défense vis-à-vis des herbivores en les rendant
peu appétibles (Jarrige et al, 1995). Selon Adrian et al. (1998), des substances naturelles de
toute nature inhibent d’une façon ou d’une autre l’utilisation digestive ou métabolique de
nutriments.
CHAPITRE 3:
CARACTERISTIQUES GENERALES
DU MILIEU D’ETUDE
«LA PLAINE DU MOYEN CHELIFF »
1-Situation géographique et physique
1.1-Situation et limite
La plaine du moyen Cheliff est une zone de transition entre les plaines de l’amont (haut
Chlef), et les plaines de l’aval (bas Chlef). Elle est bordée au Nord par les monts du DAHRA
et au Sud par le massif de l’OUERSENIS, elle est traversée d’Est à l’Ouest par l’Oued
Cheliff, ainsi que ses affluents (DSA, 2008).
1.2- Le relief
La plaine de Chlef occupe 19 % de la superficie total de la wilaya de Chlef, avec une
pente de 3 %. Elle est représentée par les zones de la plaine de Medjadja, la vallée du Chlef
en amont de la plaine du moyen Cheliff, le sud de la plaine de la zone d’oued Sly et
Boukader, la rive droite du Cheliff au nord ouest de bled Shaoula et le seuil de Boukader
(DSA, 2008).
1.3- Caractéristiques climatiques
1.3.1- La température
Le climat est de type continental, avec hiver froide et humide, et un été chaud et sec.
Deux paramètres climatiques essentiels sont la pluviométrie et la température.
La figure 11 présente la répartition mensuelle moyenne de la température moyenne durant
l’année d’étude et durant 30 ans (1980-2009). En comparant la température de l’année d’étude
2011 à celle des 30 dernières années, on trouve que la température de l’année d’étude est
légèrement élevée par rapport des 30 dernières années.
35
Température (°C)
30
25
20
15
10
5
0
J F M A M J Jt A S O N D
année d'étude 2011 moyenne de 30 ans
Figure 11. Répartition mensuelle moyenne de la température moyenne durant l’année d’étude
et durant 30 ans.
La moyenne mensuelle de température durant 30 ans est de 19,07°C. Et la moyenne
mensuelle de température durant l’année d’étude est de 19.89°C.
Le tableau 2 présente la répartition mensuelle de température maximale et minimale et
l’humidité relative dans l’année d’étude 2011. La valeur de température la plus basse est
enregistrée au mois de févier et la plus élevée au mois d’août.
Tableau 2. Répartition mensuelle de température maximale et minimale et l’humidité relative
dans l’année d’étude 2011.
Pluviométrie (mm)
100
80
60
40
20
0
J F M A M J Jt A S O N D
Figure 12. Répartition mensuelle moyenne des précipitations moyenne durant l’année
d’étude et durant 30 ans.
70 140
60 120 Pluviométrie (mm)
Température (°C)
50 100
40 80
30 60
20 période sèche 40
10 20
0 0
J F M A M J Jt A S O N D
Température Pluviométrie
30 60
Pluviométrie (mm)
Température (°C)
25 50
20 40
15 période sèche 30
10 20
5 10
0 0
J F M A M J Jt A S O N D
Température Pluviométrie
moissonnée
Superficie
Superficie
Superficie
Superficie
Superficie
Production
Production
Production
Production
(qx)
(qx)
(qx)
(qx)
(ha)
cultivée (ha)
cultivée (ha)
cultivée (ha)
cultivée (ha)
commune
Apiculture
pondeuses
Effectifs
Bovins (tète)
Effectifs
Poules
(tète)
Ovins (tète)
chèvres (tète)
brebis (tète)
(souche)
(souche)
Caprins (tète)
(ruche)
Effectifs
Poulet de chair
des
vaches laitières
des
des
commune
Effectifs
Effectifs
Effectifs
Chlef 1138 478 15906 5670 535 170 18000 181600 2354
Oum Drou 1119 584 19010 6320 670 270 96000 12700 923
Boukader 1665 827 12650 7090 2260 1175 25000 0 2500
Oued Sly 1110 554 4415 2435 600 324 17000 17400 2900
Sobha 761 384 10242 5920 1340 688 7500 0 510
Oued
Fodda 841 365 8200 3500 720 300 43000 19200 500
O.Abbes 500 220 7100 2500 680 250 52000 2400 400
O.Fares 2945 1460 8280 5300 525 390 27000 9600 2500
Chettia 1620 500 4370 2200 435 270 28000 4800 4400
Medjadja 2020 890 10680 6700 1380 840 40000 39000 1500
Totale 22729 6060 222852 47625 9245 4677 252522 086722 28487
Source : DSA (2008)
Dans la plaine, l’élevage ovin constitue une activité agricole et l’une de la production
animale très importante. Selon les données de DSA, (2008), l’élevage ovin connaît une
augmentation continue, cette augmentation représenté par une simple comparaison entre deux
compagnes : en 2002- 2003 avec un effectif 84 948 tètes et en 2007-2008 avec un effectif
100 853 tètes (figure 15).
communes Viande Viande Lait (l) Œuf Miel (qx) Laine (qx)
rouge (qx) blanche (unité :
(qx) 103)
Chlef 594 377 903640 34838 42,44 9,4
Oum Drou 1288 1838 1289700 2594 16,17 52,3
Boukader 1247,78 292,5 1606150 0 100 68
Oued Sly 355 255 1035450 3576 130 24
Sobha 420 110,5 777350 0 20 65
Oued Fodda 1585 670 870200 3954 4 100
O. Abbes 335 878 644900 121 40 66
O.Fares 1086 397 2294870 1881 27 80
Chettia 1000 395 900625 898 44 43
Medjadja 690 560 1541690 5754 16 110
Total 8622278 5773 22864575 52626 439,61 62727
Source : DSA (2008)
Superficie
Superficie
Superficie
Superficie
Superficie
Production
Production
Production
Production
Production
(qx)
(qx)
(qx)
(qx)
(qx)
cultivée (ha)
cultivée (ha)
cultivée (ha)
cultivée (ha)
cultivée (ha)
Chlef 640 4480 450 3150 380 2660 0 0 1470 10290
Oum Drou 850 5950 300 2100 470 3290 10 80 1630 11420
Boukader 963 7780 240 1920 425 3600 0 0 1628 13300
Oued Sly 230 1870 55 450 75 650 0 0 360 2970
Sobha 957 7550 205 1630 400 3400 0 0 1562 12580
Oued Fodda 1320 18480 375 5620 270 4320 60 840 2025 29260
O.Abbes 770 10780 460 6900 490 7840 30 420 1750 25940
O.Fares 1640 13120 555 4990 720 6480 168 840 3083 25430
Chettia 380 3040 122 1100 50 450 32 160 584 4750
Medjadja 1710 13680 880 7920 770 6930 140 700 3500 29230
Totale 9462 86722 2640 25782 4252 29602 442 2242 27590 265272
Source : DSA (2008)
Tableau 10. L’évolution des fourrages artificielles dan la plaine du moyen Cheliff.
Compagne agricole Superficie cultivée (ha) Production (qx)
2005-2006 23 046 635 610
2006-2007 6 800 327 280
2007-2008 13 615 212 750
Source : DSA (2008)
3- Caractéristiques Socio- économiques
3.1- La population
Au 31-12-2008 la population de la Wilaya de Chlef est estimée à 1 025 204 habitants,
avec une densité de 251,62 habitants/Km2, dont la population de la plaine représente 50,14 %.
La densité moyenne de la population dans la zone de plaine est de 571,82 hab/Km2 (D.P.A.T,
2008).
Tableau 11. Répartition de la population et la superficie dans les communes de la plaine.
Secteur Effectif %
Administration 32 484 18,88
Agriculture 41 539 24,14
Service 55 038 31,98
Industrie 8 825 5,12
Travaux publics et bâtiments 18 937 11
Autres secteurs 15 231 8,85
Population occupée 172 054 100
Source : D.P.A.T (2008)
ETUDE
CHAPITRE I :
MATERIEL
ET
METHODES
1- Période et zones de prélèvement des espèces spontanées
Nous avons choisis cinq zones différentes dans la plaine de la région de Chlef (Chlef,
Ouled Abbés, Medjadja, Boukader et Ouled Farrés) dont les caractéristiques sont reportées
dans le tableau 13.
Une série des relevées floristiques a été effectuée sur les principales ressources alimentaires
(prairie naturelle, friche, jachère et adventices) a été fixée selon la période d’exploitation de
chaque ressource. Le suivi a été réalisé sur quatre saisons consécutives (hiver, printemps, été
et automne), du 13 janvier au 21 novembre 2011, période durant laquelle la majorité des
espèces spontanées sont représentées. Dans chaque parcelle, nous avons fait cinq relevés. Les
parcelles ont été choisies au hasard. Le planning des relevées des cinq zones d’étude durant
les quatre saisons est représenté dans le tableau 14. Au total, les relevés ont porté sur 13
parcelles réparties sur cinq communes de la plaine durant quatre saisons (fig. 16).
Lieu de prélèvement
saison
terre l'artichaut
Date de 2011/01/30 13/01/2011 14/02/2011 2011/03/09 2011/02/13
prélèvement
type de Friche Prairies Friche - -
Printemps
prélèvement naturelles
Melon
Date de - 14/07/2011 11/07/2011 20/07/2011 -
prélèvement
type de - Friche - - Prairies
prélèvement naturelles
Automne
Détermination de
la valeur nutritive: Etape 2 :
- Composition Eude floristique
chimique ;
- Digestibilité
Etape 8 :
Broyage les
échantillons
Etape 3 :
Prélèvements de
la totalité de la
biomasse aérienne
consommable
Etape 7 : Etuvage contenue dans un
de 3 échantillons m²
de 300 g à 60 °C
pendant 48 h
Etape 4 :
Détermination
de (MFrec)/ m2
Etape 6 :
Mélange tout les Etape 5 : Détermination
échantillons du rapport F/T
RESULTATS
ET
DISCUSSION
1. Etude floristique
Le tableau 16 présente la matrice de corrélation des variables de l’étude floristique.
Tableau 16. Matrice de corrélation des variables de l’étude floristique.
Nombre de Densité Le % MS Comp Autres
Richesse familles Taux de (plant/m2) rapport ech Produc Légumineu Graminé osées (%)
totale Recouvre Hauteur F/T tivité Densité d’un ses (%) es (%) (%)
ment moyenne des de couvert
moyen (%) espèces (cm) l'herbe végétal en
en Kg de
T/ha MS/ha/cm
Richesse totale 1
Nombre de familles 0,628 1
Taux de
Recouvrement moyen
(%) -0,712 -0,751 1
Densité (plant/m2) 0,744 0,535 -0,592 1
Hauteur moyenne des
espèces (cm) -0,055 0,051 0,071 -0,001 1
Le rapport F/T -0,295 0,040 0,092 -0,589 -0,086 1
% MS ech 0,069 0,135 -0,190 -0,250 0,018 0,818 1
Productivité de l'herbe
en T/ha 0,392 0,450 -0,622 0,465 -0,163 -0,047 0,269 1
Densité d’un couvert
végétal en Kg de
MS/ha/cm 0,282 0,165 -0,359 0,330 -0,759 -0,080 0,102 0,728 1
Légumineuses (%) 0,336 0,034 -0,416 0,528 0,382 -0,393 -0,043 0,312 -0,011 1
Graminées (%) 0,474 0,056 -0,440 0,334 -0,236 -0,502 -0,313 0,218 0,302 0,419 1
Composées (%) 0,077 -0,359 0,453 0,068 -0,292 -0,460 -0,459 -0,211 0,179 -0,265 -0,027 1
Autres (%) -0,430 0,225 0,084 -0,515 0,019 0,760 0,461 -0,125 -0,213 -0,622 -0,565 -0,545 1
En gras, valeurs significatives (hors diagonale) au seuil alpha=0,050
1.1- Composition botanique de l’herbe
1.1.1- Composition botanique de l’herbe de chaque parcelle
Le tableau 17 présente la composition botanique de l’herbe de chaque parcelle pendant les
quatre saisons.
On observe une variation de la composition botanique de toutes les parcelles. Les
autres espèces sont les plus dominantes, suivies par la famille des composées, ensuite les
graminées et enfin les légumineuses (autres espèces > composées > graminées >
légumineuses).
Il ressort de la matrice de corrélation de la composition botanique une corrélation négative
des autres espèces avec les légumineuses et les graminées (r = -0,62 et r = - 0,56,
respectivement).
La composition botanique moyenne de l’herbe est 9,76±8,07% de légumineuses,
11,86±3,41% de graminées, 24,73±8,58% de composées et 53,61±11,63 % des autres espèces.
L’analyse de la variance révèle une différence très hautement significative de la composition
botanique entre les treize parcelles (tableau 17):
Sept groupes homogènes des légumineuses, le premier groupe (A) contient les
adventices de l'Artichaut (Boukader) et le dernier (G) contient trois parcelles qui
sont dépourvues de légumineuses : les adventices de la pomme de terre (Ouled
Abbés), jachère (Medjadja), les adventices de Melon (Ouled Abbés).
En ce qui concerne les graminées, six groupes homogènes, le premier groupe (A)
contient Friche (Medjadja) de printemps et le dernier (F) contient deux parcelles :
les adventices de Melon (Ouled Abbés) et la jachère (Medjadja).
Neuf groupes homogènes des composés, le premier groupe (A) contient les
adventices de la pomme de terre (Ouled Abbés) et le dernier (I) contient la prairie
naturelle (Ouled Farrès) d’automne.
Enfin, neuf groupes homogènes des autres espèces, le premier groupe (A) contient
deux parcelles : la prairie naturelle (Ouled Farrès) d’automne et les adventices de
Melon (Ouled Abbés) et le dernier (I) contient la friche (Medjadja) de printemps.
La figure 18.présente photos de quelques parcelles étudiées.
Tableau 17. Composition botanique de l’herbe de chaque parcelle dans les quatre saisons.
Type et lieu de prélèvement Légumineuses (%) Graminées (%) Composées (%) Autres(%)
Hiver Les adventices de la pomme de terre (Ouled Abbés) 00,0g 11,11d 44,44a 44,44g
Friche (Chlef) 14,28c 14,28bc 23,81de 47,61f
Prairie naturelle (Ouled Farrés) 04,34f 13,04c 34,78b 47,82f
Les adventices de l'Artichaut (Boukader) 25a 08,33ef 25d 41,66h
Friche (Medjadja) 09,52d 09,52e 23,81de 57,14e
Friche (Chlef) 13 ,79c 13,79c 27,58c 44,82g
Printemps Prairie naturelle (Ouled Abbés) 13,88c 13,88c 25d 47,22f
Friche (Medjadja) 22,72b 18,18a 22,72ef 36,36i
Jachère (Medjadja) 00,0g 07,14f 28,57c 64,28b
Les adventices de Melon (Ouled Abbés) 00,0g 07,14f 21,42fg 71,42a
Eté Les adventices de Melon (Boukader) 06,66e 13,33c 20g 60d
Les valeurs avec la même lettre ne sont pas significativement différente au seuil de 5 %. **** : p<0,0001.
Photos : Les adventices de l’artichaut d’hiver Photos : Les adventices de pomme de terre
d’hiver (Boukader) (Ouled Abbés)
Photos : Jachère d’été (Medjadja) Photos : Les adventices de Melon d’été (Ouled Abbés)
Photos : Les adventices de Melon d’été (Boukader) Photos : La friche d’automne (Ouled Abbés)
Figure 18. Photos de quelques parcelles étudiées.
1.1.2- Variation spatiale
A travers notre étude, nous constatons quatre types de prélèvement différents : prairie
naturelle, friche, jachère et les adventices (les adventices de la pomme de terre, les adventices
de l'artichaut et les adventices de melon).
La figure 19 présente la variation de la composition botanique de l’herbe de chaque
type de prélèvement. On observe que les autres espèces sont les plus dominantes dans tous les
types de prélèvement. La famille des composées occupe la deuxième place dans tous les types
de prélèvement. La famille des légumineuses est absente dans la parcelle de jachère et
légèrement plus grande que les graminées dans la friche. Toutefois, l’analyse de variance ne
montre pas de différence significative entre les types de prélèvement.
100%
90%
80% 49,49 55,92
Composition botanique
54,38
70% 64,28
60%
50%
22,66
40% 22,95
27,71
30% 14,23 28,57
20% 12,00 9,97
10% 15,6 9,10 7,14 7,91
0%
Friche Prairie Jachère Les
naturelle adventices
Type de prélèvement
80
Les familles botaniques (%)
70
60
50
40
30
20
10
0
Hiver Printemps Eté Automne
1- L’amarante réfléchie (Amaranthus retroflexus), une mauvaise herbe très fréquente en été. 2- Le liseron des champs (Convolvulus arvensis), l’espèce la plus
fréquente en été. 3- Le pourpier potager (Portulaca oleracea), 4- Irodium moschatum, l’espèce la plus fréquente en hiver. 5- Amarante sylvestre. 6- Bette
vulgaire. 7- Erodium atlanticum. 8- Chrozophora tinctoria (espèce de faible d’appétence et très fréquenté en été).
50 46,65
45
40
33,57 31,90
35 30,81
30
25
20
15
10
5
0
Friche Prairie naturelle Jachère Les adventices
Ressources alimentaires
Type et lieu de Hauteur L’espèce la plus haute Hauteur L’espèce la plus Hauteu
prélèvement moyenne des (cm) courte r (cm)
espèces (cm)
Les adventices de la pomme 19,75k Brassica rapas 37,5 Anagalis arvensis 13
de terre (Ouled Abbés) H
Friche (Chlef) H 36,08f Avena sterilis 79 Pallenis spinosa 7,5
Prairie naturelle (Ouled 30,93h Brassica rapas 52,36 Silene fuscata 12
Farés) H
Les adventices de 62,39a Malva trimestris 118 Anacyclus clavatus 13
l'Artichaut (Boukader) H
Friche (Medjadja) H 34,50g Brassica rapas 83,66 Gallium apparine 16
Friche (Chlef) Pr 54,42c Avena sterilis 108,22 Melilotus infesta 17
Prairie naturelle (Ouled 27,29i Brassica rapas 59,83 Lolium multiflorum 13
Abbés) Pr
Friche (Medjadja) Pr 33,45g Galactites tomentosa 65 Phalaris paradoxa 11
Jachère (Medjadja) E 30,81h Chenopodium album 70 Ecballium elaterium 12,5
Polygonum aviculaire
Les adventices de Melon 48,36d Centauria pullata 73 Heliotropium 20
(Ouled Abbés) E europaeum
Les adventices de Melon 56,13b Amaranthus retroflexus 106 Malva trimestris 23
(Boukader) E Chrozophora tinctoria
Friche (Ouled Abbés) A 25,73j Plantago afra 36,5 Calandula arvensis 15,75
Prairie naturelle (Ouled 37,49e Hedysarum coronarium 79,66 Scolymus hispanicus 12,5
Farrès) A
H : Hiver ; Pr : Printemps ; E : Eté ; A : Automne. Les valeurs avec la même lettre ne sont pas significativement différente au seuil de 5 %.
1.5.3- Variation saisonnière
L’évolution de hauteur de l’herbe au cours de la saison est établie dans la figure 25. La
hauteur de l’herbe augmente légèrement en printemps et plus élevé en été mais il diminue en
automne. L’analyse de la variance ne montre pas de différence significative de la hauteur
de l’herbe entre les saisons.
50
Hauteur moyenne des esèces (cm)
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Hiver Printemps Eté Automne
100%
Stade phenologique des espèces
80%
60%
40%
20%
0%
Hiver Printemps Eté Automne
Végétative début Floraison Plein Floraison Fin Floraison
Fructaison début fructaison Fin fructaison
1,8
1,59
1,6
1,4 1,28
Le rapapport F/T
1,2
1 0,94
0,74
0,8
0,6
0,4
0,2
0
Friche Prairie naturelle Jachère Les adventices
1,6
1,45
1,4
1,31
1,2
Le rapport F/T
1
0,8
0,73 0,84
0,6
0,4
0,2
0
Hiver Printemps Eté Automne
H : Hiver ; Pr : Printemps ; E : Eté ; A : Automne. Les valeurs avec la même lettre ne sont pas
significativement différente au seuil de 5 %.
20
15,97 17,11
15
10
3,36 3,52 2,42
5 1,97
0
Friche Prairie naturelle Jachère Les adventices
Type de prélèvement
30 4
25 3,5
3
20 2,5
15 2
10 1,5
1
5 0,5
0 0
Hiver Printemps Eté Automne
120
Densité de couvert végétal (Kg MS/ha/cm)
111,7
100 95,71
80
64,18 63,76
60
40
20
0
Friche Prairie naturelle Jachère Les adventices
120
100
80
60
40
20
0
Hiver Printemps Eté Automne
Figure 33. L’évolution de densité de couvert végétal au cours de la saison.
La figure suivante résume du nombre d’espèces pour différentes familles botaniques. Nous
avons recensés 69 espèces dans cette année appartiennent 25 familles. Slimani, et al. (2008),
trouvent 25 espèces fourragères ont été recensées des pâturages naturels sur les Berges des
Lacs de la Région d’El-Tarf (Algérie).
Il ressort de cette figure que les composées présente la majorité des espèces observées au
cours de cette année constituent presque de ¼ au total des espèces. Les quatre familles
botaniques les moins représentées que la première : Graminées (8 espèces), légumineuse (7
espèces), boraginacées (4 espèces) et les amaranthacées et les papavéracées (3 espèces). La
majorité des autres familles ne concerne qu’une ou deux espèces.
Co Nombre d'espèces observées
mp
0
2
4
6
8
10
12
14
16
os
i 18
Gr t ae
a
16
Lé mi
gu n
mi ae
8
Bo ne
rag use
7
Am ina
ar c
an eae
t
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pa e 4
Pl ve ae
3
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3
c
Ma eae
2
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2
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2
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2
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2
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2
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Les familles botaniques
ria
2
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1
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Ca b
1
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1
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1
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Figure 34. Histogramme du nombre d’espèces pour différentes familles botaniques.
rtu ea
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1
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1
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1
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1
ac
ea
e
1
Discussion et conclusion
Il existe deux types des espèces « espèces hivernales et espèces estivales » avec 69 espèces
appartennant 25 familles ont été recensée.
A travers de nos résultats, on constate l’existence une simulation entre les espèces des
saisons (hiver - printemps) et (été – automne) mais le stade phenologique qui diffère. Donc,
on déduit qu’il existe deux types des espèces « espèces hivernales et espèces estivales ». La
flore de l’herbe dépend du climat (pluviométrie (eau), rayonnement, température). Nous
avons recensé de 69 espèces dans cette année appartiennent 25 familles.
Les parcelles ont de capacité de production de six mois
On prend la capacité de production des parcelles « six mois » parce que l’étude floristique
montre il y a des espèces hivernales et des espèces estivales. Les espèces hivernales sont
totalement sèches en fin de printemps ou il y a des pousses des espèces estivales. Les
espèces estivales continuent leur croissance en été et sèchent en fin d’automne ou il y a des
repousses des espèces hivernales.
La composition botanique de l’herbe est basée sur les autres espèces et les composées
L’herbe est composée de 9,76±8,07% de légumineuse, 11,86±3,41% de graminées,
24,73±8,58% de composées et 53,61±11,63 % des autres espèces qui represente plus de la
moitié des espèces (figure 35). Les composées présente la majorité des espèces observées au
cours de cette année constituent presque de ¼ au total des espèces.
Nos résultats sont différents de ceux de Duthil (1967), qui a montré que la composition
floristique d’un bon herbage doit se rapprocher de 20 à 25 % en légumineuses, 65 à 75 % en
graminées et 5 à 10 % en plantes diverses. Nos résultats, concernant la dominance des autres
espèces, correspond à la typologie de Daccord (2006), qui distingue les parcelles riche en
graminées (>70%), équilibrées en graminées (50-70%), riche en légumineuses (>50%) et
riche en autres plantes (>50%).
Selon Boudechiche et al (2010), prairie exploitée par le bétail tout au long de l’année, en
pâturage continu au nordŔest algérien composée par de 22,1 % des légumineuses et 77,8 %
des composées seulement, alors les graminées et les autres espèces sont absente totalement.
En suisse, l’herbe est composée de 74 % des graminées, 14,9% des légumineuses et 11,1 %
des autres espèces. Alors les composées sont absente (Morel et al, 2006).
Schori (2007) trouve que l’herbe pâturée composée de 72% des graminées, 15% des
légumineuses et 6% des autres espèces. Selon le même auteur, les hauteurs d’herbe et la
composition botanique des échantillons ne se différencient pas en fonction du
chargement. Donc, la composition botanique diffère d’une zone à une autre à cause divers
comme l’altitude, les conditions climatiques, sol…etc.
24,73
11,86
9,76
53,61
Résiduelle
% MS
où
ENA
Ca
lignine P
Les adventices de la pomme de 86,6 17,21 82,79 6,46 16,93 14,14 2,77 31,65 15,35 11,54 34,22 1,08 T.
terre (Ouled Abbés) H G EF CD DEF F B A H I E A CD C
94,26 18,1 81,9 9,4 26,87 13,92 2,33 51,32 32,79 11,86 14,32 1,31 T.
Friche (Chlef) H BC DE DE C C CD A E C E E BCD C
Prairie naturelle (Ouled Farrés) H 89,4EF 16,54F 83,46C 7,68CD 15,65F 13,7CD 2,01A 39,37G 31,09D 16,36BC 28,37B 1,52BC T. C
Les adventices de l'Artichaut 93,53 13,68 86,32 8,62 24,23 17,77 3,13 48,46 30,08 16,19 16,95 1,34BC T.
(Boukader) H CD G B C CD B A F DE BC D D C
88,6 20,08 79,92 11,73 21,81D 11,85 2,55 38,05 27,24 19,51 27,46 0,81 T.
Friche (Medjadja) H F C F B E D A G G A B D C
92,46 11,34 88,66 4,83 34,24 7,57 1,51 54,09 36,40 10,84 25,48 0,86 0,05
Friche (Chlef) Pr D H A F A E A D B E C D B
94,6AB 12,19 87,81 5,7 36,99 11,09 2,74 49,32 29,08 16,77 24,65 0,80 0,1
Prairie naturelle (Ouled Abbés) Pr C H A EF A D A EF EF B C D A
93,86 13,39 86,61 5,39 32,67 16,78 1,77 70,95 35,72 13,01 2,00 1,96 T.
Friche (Medjadja) Pr C G B F AB BC A A B D GH B C
94,6AB 18,11 81,89 6,55D 28,54 18,49 2,74 57,15 38,04 19,45 3,50 1,96 T.
Jachère (Medjadja) E C DE DE EF BC B A C A A FG B C
Les adventices de Melon (Ouled 95,6 16,17 83,83 5,64 21,96 16,47 2,44 48,76 27,63 11,17 16,15 1,73B T.
Abbés) E AB F C EF DE BC A EF FG E D C C
Les adventices de Melon 95,86 19,05 80,95 7,51 17,73 22,81 3,12 51,01 35,12 19,69 4,00 1,62 T.
(Boukader) E A CD EF CDE EF A A EF B A F BC C
Prairie naturelle (Ouled Farrés) A 90,53E 22,9B 77,1G 5,67EF 17,12F 11,59D 1,17A 64,17B 29,51E 18,94A 0,16I 3,08A T. C
Friche (Ouled Abbés) A 89,9EF 30,97A 69,03H 18,79A 10,01G 13,62CD 3,11A 50,41EF 25,40H 15,45C 1,88H 1,62BC T .C
La moyenne générale 92,25 17,67 82,32 8,00 23,44 14,60 2,41 49,99 30,26 15,44 15,31 1,51 T.
Ecart type 3,00 5,16 5,16 3,79 8,08 3,89 0,63 10,43 5,93 3,40 11,99 0,61 -
Signification **** **** **** **** **** **** ns **** **** **** **** **** **
Les résultats sont exprimés en % de MS. H : Hiver ; Pr : Printemps ; E : Eté ; A : Automne. Les valeurs avec la même lettre ne sont pas significativement différente au seuil
de 5 %. ** : P<0,01 ; **** : P<0,0001 ; ns : non significative. T. : Trace.
- Teneur en cendres insolubles
Les cendres insolubles dans l’acide représentent une fraction minérale non assimilable
du fait de sa forte insolubilité, un taux élevé en insoluble chlorhydrique dans un aliment
constitue un élément de jugement négatif sur se qualité. La valeur des cendres insolubles
(CI) allant de 4,83 à 18,79 % de MS. La moyenne des cendres insolubles est 8±3,79 % de
MS. L’analyse de la variance révèle une différence très hautement significative, entre les
parcelles étudiées, faisant ressortir six groupes homogènes. Les cendres insolubles
corrèle négativement avec la CB (r = -0,57).
- Teneur en cellulose brute
La moyenne de teneur en cellulose brute de l’herbe de toutes les parcelles étudiées est
23,44 ±8,08% de MS. La valeur de cellulose brute allant de 10,01 à 36,99 % de MS.
L’analyse de la variance révèle une différence très hautement significative, entre les
parcelles étudiées, faisant ressortir sept groupes homogènes. La teneur moyenne en
cellulose brute est inférieure de celle de brome (Bromus madretensis) en phase début
épiaison 30 % (Bencherchali & Houmani, 2010) et proche à celle donnée des prairies
permanentes par l’Inra (2007) 21,5 %.
- Teneur en protéines
Les valeurs de la matière azotée totale (MAT) allant de 7,57 à 22,81 % de MS. La
moyenne de teneur en protéines de l’herbe de toutes les parcelles étudiées est 14,6±3,89
% de MS. Les résultats de l’analyse de la composition chimique des échantillons
permettent de classer l’herbe parmi les fourrages de bonne valeur azotée. L’analyse de la
variance révèle une différence très hautement significative, entre les parcelles étudiées,
faisant ressortir treize groupes homogènes. La teneur moyenne de MAT de l’herbe est
très proche des espèces de zones aride 13,2 % (Haddi et al, 2009) et très supérieur à celle
des chaumes qui ont une teneur moyenne en MAT de 8,07 % (Kedjounia, 2009. Résultats
non publiées).
- Teneur en matière grasse
Les valeurs de la matière grasse brute (MG) sont faibles puisqu'elles sont comprises entre
1,17 à 3,13 % de la MS. La moyenne de la matière grasse brute de l’herbe est 2,41±0,63
% de la MS. Cette valeur est supérieure par rapport à la MG des espèces de zones arides
(1,59 %) (Haddi et al, 2009). L’analyse de la variance ne montre pas de différence
significative, entre les parcelles étudiées. La teneur en MG corrèle positivement avec la
MAT (r = 0,55). La famille des graminées corrèle négativement avec la MG (r = -0,61).
- Teneur en fibres
La paroi totale (NDF) enregistre des valeurs allant de 31,65 à 66,05 puis viennent la
lignocellulose (ADF) avec des valeurs allant de 15,35 à 38,04 % de la MS. Suivent
ensuite les valeurs de la lignine (ADL), avec des valeurs comprises entre 10,84 et 19,69
% de la MS. Les valeurs moyennes sont 49,99±10,43 % de la paroi (NDF), 30,26± 5,93%
de lignocellulose (ADF) et 15,44±3,40% de la MS de la lignine (ADL). Les résultats de
l’analyse des constituants pariétaux dans cette expérimentation présentent une forte
teneur en fibres, en particulier la lignocellulose (ADF). La teneur en paroi et la
lignocellulose est très proche à celle des espèces de zones aride 48 % et 28,1 % mais la
teneur en lignine très supérieur à celle des espèces de zones aride 7,63 % (Haddi et al,
2009) mais proche à celle de foin de luzerne déshydratée 12 % (Mauriès, 1994).
L’analyse de la variance des fibres révèle une différence très hautement significative,
entre les parcelles étudiées. Il ressort de la matrice de corrélation, que la paroi (NDF)
corrèle positivement avec la MS d’échantillon (r= 0,55) et avec la lignocellulose (r =
0,67). La lignine (ADL) ne présente aucune corrélation significative avec tous les
paramètres. Selon Arab et al. (2009), les proportions de fibres ADF et NDF des plantes
fourragères sont les indices de leur valeur alimentaire ; les fibres NDF donnent un estimé
assez précis des fibres totales des aliments et une prédiction de la quantité de la MS
ingérée. Lorsque les fibres NDF augmentent, la consommation volontaire de la MS
diminue. Pour les fibres ADF, elles sont généralement reliées à la digestibilité et à la
valeur énergétique du fourrage ; plus il y a de fibre ADF dans le fourrage, plus la
digestibilité et le contenu énergétique sont faibles.
- Teneur en ENA
La moyenne de teneur en extractif non azotée (ENA) de l’herbe de toutes les parcelles
étudiées est 15,32±11,99 % de MS. 34,22 % c’est la valeur maximale dans les adventices
de pomme de terre en hiver et 0,16 % de MS c’est la valeur minimale dans la prairie
naturelle (Ouled Farrès) en automne. L’analyse de la variance révèle une différence très
hautement significative, entre les parcelles étudiées, faisant ressortir neuf groupes
homogènes. Selon Droguoul et al. (2004), Les sucres hydrosolubles représentent en
général moins de 10 % de la MS des aliments d’origine végétale. L’extractif non azoté
corrèle négativement avec la paroi (r = -0,8). La famille des composées corrèle
positivement avec l’ENA (r = 0,74) et négative avec la paroi (r = -0,56).
- Teneur en calcium
La teneur moyenne de calcium de l’herbe est 1,51±0,61 % de MS. La valeur maximale est
observée dans la prairie naturelle (Ouled Farrès) en automne 3,08 %, et la valeur
minimale observée dans la prairie naturelle (Ouled Abbés) en printemps 0,80 % de MS.
L’analyse de la variance révèle une différence très hautement significative, entre les
parcelles étudiées, faisant ressortir quatre groupes homogènes. La teneur moyenne de
calcium de l’herbe est tés proche à celle des espèces de zones aride 1,16 % (Haddi et al,
2009). La teneur en calcium corrèle positivement avec la MS d’échantillon (r= 0,57),
avec la paroi (NDF) avec un coefficient de corrélation (r = 0,63) et avec le rapport F/T (r
= 0,74). Et il existe une corrélation négative entre la Ca et l’ENA (r = -0,76).
- Teneur en phosphore
L’herbe est très pauvre en phosphore. Les espèces de zones arides 0,24 % (Haddi et al,
2009). L’appréciation de la composition minérale des aliments est nécessaire à la maîtrise
de l’alimentation minérale, en particulier pour pouvoir choisir au mieux une éventuelle
complémentation minérale (Bouchet et Gueguen, 1981). Donc, une ration à base
seulement de l’herbe nécessite une complémentation minérale. Il existe une corrélation
négative entre la teneur en phosphore et la cellulose brute (r = -0,67) et positive avec la
MAT (r= 0,60). La famille des légumineuses corrèle négativement avec la teneur en
phosphore (r = -0,68).
2.1.2- Variation spatiale
Le tableau 32 présente la composition chimique de chaque type de prélèvement. La teneur
en matière sèche, matière organique, matière minérale et en cendre insoluble de l’herbe est
presque identique dans tous les types de prélèvement, sauf la teneur en cendres insolubles de
friche connais une légère supériorité que le autres. Selon Mauriès (1994), les adventices ont
des valeurs azotées 17 à 18 % de MAT qui présente de valeur élevée que celle des graminées,
cette valeur est proche à nos résultats (17,79 %). La jachère très pauvre en ENA (3,5 %) et
très riche en constituants pariétaux et en protéines (Voir Fig. 36). La teneur en calcium est
identique presque pour tous les types de prélèvement qu’elles sont très pauvres en phosphore.
L’analyse de la variance montre que tous les variables de la composition chimique
n’affectent pas par le type de prélèvement sauf la teneur en protéine (p<0,05), faisant ressortir
deux groupes homogènes. Le premier groupe (A) contient les adventices et la jachère et le
deuxième groupe contient la friche et la prairie naturelle.
%60
50
40
30
20
10
0
Friche Prairie Jachère Les
naturelle adventices
MAT Type
CB deNDF
prélèvement
ADF ADL
60
50
40
30
20
10
0
Hiver Printemps Eté Automne
MAT CB NDF ADF ADL
Figure 37. L’évolution de la teneur en MAT et en constituants pariétaux au cours de la saison.
Saison de Type et lieu de prélèvement Méthode Méthode in vitro de Méthode in vitro La moyenne de
prélèvement chimique TELLEY et de production de trois méthodes
TERRY gaz
Les adventices de la pomme de 88,68 B 65,13 C 40,81 BC 64,87 B
terre (Ouled Abbés)
Friche (Chlef) 74,04 F 49,07 F 40,32 CD 54,47 F
Hiver Prairie naturelle (Ouled Farrés) 73,73 F 54,17 E 54,89 F
36,79 FG
Les adventices de l'Artichaut 71,27 G 74,09 B 61,70 C
(Boukader) 39,76 CD
Friche (Medjadja) 81,36 D 47,74 F 35,96 G 55,02 F
Friche (Chlef) 62,83 J 38,6 I 38,13 E 46,52 I
Printemps Prairie naturelle (Ouled Abbés) 70,42 GH 45,10 G 51,61 G
39,33 D
Friche (Medjadja) 65,85 I 44,64 G 40,19 CD 50,22 H
Jachère (Medjadja) 69,32 H 66,3 C 37,49 EF 57,70 E
Les adventices de Melon 76,40 E 56,18 D 59,82 D
Eté (Ouled Abbés) 46,90 A
Les adventices de Melon 73,06 F 40,62 H 51,72 G
(Boukader) 41,49 B
Automne Friche (Ouled Abbés) 95,83 A 76,36 A 45,84 A 72,67 A
Prairie naturelle (Ouled Farrès) 82,63 C 53,19 E 46,03 A 60,61 CD
59
57,7
58
57 55,79 55,68
(%)
56
55
54
53
Friche Prairie Jachère Les
naturelle adventices
Figure 40. La digestibilité de l’herbe selon le type de prélèvement.
2.2.1.3- Variation saisonnière
La figure 41 établie l’évolution de la digestibilité de la MO de l’herbe au cours de la
saison. La digestibilité de la MO de l’herbe diminue au printemps à cause de sa teneur élevé
en constituants pariétaux et augmente en été et en automne. La dMO de l’herbe d’automne
est proche de la dMO d’une herbe jeune 80 % (Drogoul et al, 2004).
Digestibilité de la matière organique
70
60
50
40
en %
30
20
10
0
Hiver Printemps Eté Automne
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
2h 4h 6h 8h 24h 48h 72h 96h 120h
Temps d'incubation (heure)
Friche Prairie naturelle Jachère Les adventices Blanc
50
Production de gaz (ml)/ 200 mg de
45
40
35
30
MS
25
20
15
10
5
0
2h 4h 6h 8h 24h 48h 72h 96h 120h
Temps d'incubation (heure)
HIVER PRINTEMPS ETE AUTOMNE Blanc
On observe que l’herbe de l’automne présente la valeur la plus élevée de production de gaz
mais l’herbe de printemps prend la deuxième position du point de vu production de gaz. On
remarque uns certaine ressemblance entre les valeurs de l’herbe de l’été et l’hiver du point de
vue volume de production de gaz potentiel.
Dans cette expérimentation, cette situation de faible production de gaz est observée dans
l’herbe de l’hiver. Cela supposerait l’existence de substances anti-nutritionnelles dans les
plantes qui inhiberaient la croissance bactérienne ou la faible teneur en substrat
fermentescible.
Le fait que l’herbe d’automne permette une production de gaz élevée mais avec un
démarrage assez lent et que les repousses et la prairie en stade de fin de fructaison très riche
en grains soient plus fermentescibles que la plante au stade floraison expliquerait l’adaptation
progressive des microorganismes à des substances inhibitrices à des doses assez faibles. Il
n’y a pas de différence significative entre les saisons.
2.3- La valeur énergétique et azoté de l’herbe
Les valeurs énergétique et azotée ont été estimées sur la base de leur composition chimique
et la digestibilité. En utilisant les mêmes formules que celles utilisées dans l’estimation de la
valeur énergétique et azotée à partir de la composition chimique des aliments, mais en
remplaçant dMO et EM par les valeurs estimées par la méthode de production de gaz in vitro
et in vitro de TELLEY et TERRY. On obtient les valeurs énergétiques et azotées suivantes.
2.3.1- La valeur énergétique et azotée de l’herbe de chaque parcelle
Le tableau 37 présente les valeurs énergétiques obtenues à partir de trois méthodes.
L’analyse de la variance montre l’existence une différence très hautement significative de la
valeur énergétique (UFL et UFV) estimée à partir des trois méthodes révèle une nette
différence entre les valeurs obtenues.
En moyenne, l’herbe présente la valeur énergétique obtenu par la méthode chimique :
1,03± 0,16 UFL et 0,97±0,20 UFV par Kg de MS. L’analyse de la variance montre
l’existence une différence très hautement significative de la valeur énergétique (UFL et UFV)
entre les treize parcelles, faisant ressortir neuf groupes homogènes pour les deux variables.
En moyenne, l’herbe présente la valeur énergétique obtenu par la méthode in vitro de
Telley et Terry: 0,69± 0,19 UFL et 0,59±0,21 UFV par Kg de MS. L’analyse de la variance
montre l’existence une différence très hautement significative de la valeur énergétique (UFL
et UFV) entre les treize parcelles, faisant ressortir sept et onze groupes homogènes
respectivement.
En moyenne, l’herbe présente la valeur énergétique obtenu par la méthode in vitro de
production de gaz: 0,49± 0,05 UFL et 0,36±0,05 UFV par Kg de MS. L’analyse de la
variance montre l’existence une différence très hautement significative de la valeur
énergétique (UFL et UFV) entre les treize parcelles, faisant ressortir huit et sept groupes
homogènes respectivement.
Les valeurs énergétiques obtenues par cette méthode in vitro de production de gaz sont
faibles par rapport à celles des deux autres méthodes parce que les paramètres utilisées dans
les calculs (dMO) a des valeurs faibles. Selon Aufrere et al (2006), la valeur énergétique des
fourrages dépend étroitement de la digestibilité de leur matière organique (dMO). En
moyenne, l’herbe présente la valeur énergétique : 0,74± 0,11UFL et 0,64±0,13 UFV par Kg
de MS. Les valeurs de l’UFL allant de 0,56 à 1,01 et les valeurs de l’UFV allant de 0,45 à
0,96. L’analyse de la variance montre l’existence une différence très hautement significative
de la valeur énergétique (UFL et UFV) entre les treize parcelles, faisant ressortir onze et neuf
groupes homogènes, respectivement.
Tableau 37. Valeurs énergétiques obtenues à partir de trois méthodes.
Saison de Type et lieu de prélèvement Méthode chimique Méthode in vitro de Méthode in vitro de La moyenne de 3
prélèvement TELLEY et production de gaz méthodes
TERRY
UFL UFV UFL UFV UFL UFV UFL UFV
Les adventices de la pomme de terre
(Ouled Abbés) 1,26 B 1,25B 0,86C 0,77C 0,49D 0,36BC 0,87B 0,79B
Friche (Chlef) 0,98EF 0,92E 0,60E 0,48G 0,48DE 0,35CD 0,69H 0,58EFG
Hiver Prairie naturelle (Ouled Farrés) 1,00E 0,94DE 0,69D 0,58E 0,44G 0,31F 0,71G 0,61EF
Les adventices de l'Artichaut
(Boukader) 0,95F 0,87F 0,99B 0,93B 0,47EF 0,34DE 0,81C 0,71C
Friche (Medjadja) 1,12C 1,08C 0,58E 0,46H 0,42H 0,29G 0,71G 0,61EF
Friche (Chlef) 0,79I 0,70I 0,45G 0,32K 0,44G 0,31F 0,56K 0,45I
Printemps Prairie naturelle (Ouled Abbés) 0,91G 0,84FG 0,53F 0,41I 0,46F 0,33E 0,63J 0,52GH
Friche (Medjadja) 0,85H 0,76H 0,53F 0,41I 0,47EF 0,34DE 0,62J 0,50HI
Jachère (Medjadja) 0,91G 0,82G 0,86C 0,77C 0,44G 0,31F 0,74F 0,63DE
Les adventices de Melon (Ouled
Eté Abbés) 1,04D 0,98D 0,71D 0,60D 0,58A 0,45A 0,77E 0,68CD
Les adventices de Melon (Boukader) 0,99E 0,92E 0,49FG 0,36J 0,51C 0,37B 0,66I 0,55FGH
Friche (Ouled Abbés) 1,40A 1,43A 1,05A 1,00A 0,57AB 0,44A 1,01A 0,96A
Automne
Prairie naturelle (Ouled Farrès) 1,15C 1,12C 0,67D 0,56F 0,56B 0,44A 0,79D 0,70C
Moyenne 1,03a 0,97a 0,69b 0,59b 0,49c 0,36c 0,74 0,63
Ecart-type 0,16 0,20 0,19 0,21 0,05 0,05 0,11 0,13
Signification **** **** **** **** **** **** **** ****
Les valeurs avec la même lettre ne sont pas significativement différente au seuil de 5 %. **** : P<0,0001.
La valeur énergétique de l’herbe corrèle significativement négative avec la cellulose brute
et la lignocellulose. On peut donc établir une équation de régression exprimant UFL et UFV
en fonction de CB et ADF. A partir des données de cette expérimentation on obtient :
UFL (g/Kg de MS) = 1,1270 - 0,0129 * ADF (%) (r = -0,65)
UFL (g/Kg de MS) = 0,99761 - 0,0112 * CB (%) (r = -0,76)
UFV (g/Kg de MS) = 1,0920 - 0,0150 * ADF (%) (r = -0,66)
UFV (g/Kg de MS) = 0,93907 - 0,0129 * CB (%) (r = -0,77)
Le tableau 38 présente les valeurs azotées obtenues à partir de méthode chimique en g/Kg
de MS. Les valeurs azotées sont estimées par la méthode analytique (chimique) puisque
aucun paramètre mesuré dans la méthode in vitro ne permet d’estimer significativement DT,
car le calcul des PDI fait intervenir la dégradabilité théorique (DT) estimée à partir de ces
deux méthodes in vitro. Selon Julier et Huyghe (2010), la valeur protéique d’un fourrage est
déterminée par la teneur globale en azote, la dégradabilité ruminale de cet azote et l’énergie
fournie par le fourrage.
Tableau 38. Valeurs azotées obtenues à partir de méthode chimique en g/Kg de MS.
Méthode chimique
Type et lieu de prélèvement MAD PDIA PDIN PDIE
Les adventices de la pomme de terre (Ouled 102,34F 42,54E 154,64F 50,51E
Abbés) H
Friche (Chlef) H 100,40G 42,03EF 152,21G 48,69F
Prairie naturelle (Ouled Farrés) H 98,45H 41,52F 149,78H 48,18F
Les adventices de l'Artichaut (Boukader) H 134,37C 50,37C 194,80C 56,70C
Friche (Medjadja) H 82,13I 37,06G 129,34I 44,37G
Friche (Chlef) Pr 44,36L 25,15I 81,89L 30,84I
Prairie naturelle (Ouled Abbés) Pr 75,42K 35,12H 120,94K 41,40H
Friche (Medjadja) Pr 125,63D 48,32D 183,83D 54,26D
Jachère (Medjadja) E 140,72B 51,84B 202,78B 58,02B
Les adventices de Melon (Ouled Abbés) E 122,90E 47,66D 180,40E 54,53D
Les adventices de Melon (Boukader) E 178,84A 60,41A 251,02A 66,91A
Friche (Ouled Abbés) A 97,75H 41,34F 148,90H 49,94E
Prairie naturelle (Ouled Farrès) A 79,84J 36,40H 126,47J 43,96G
Moyenne 106,39 43,05 159,76 49,87
Ecart-type 34,33 8,9 43,12 8,88
Signification **** **** **** ****
H : Hiver ; Pr : Printemps ; E : Eté ; A : Automne. Les valeurs avec la même lettre ne sont pas significativement
différente au seuil de 5 %. **** : P<0,0001.
En moyenne, l’herbe présente la valeur azotée : 106,39±34,33 MAD, 43,06± 8,9 PDIA,
159,77±43,12 PDIN et 49,87±8,88 PDIE g/Kg de MS. On observe que les valeurs des PDIN
sont sensiblement supérieures à la valeur des PDIE pour l’herbe de toutes les parcelles.
L’analyse de la variance montre l’existence une différence très hautement significative de
la valeur azotée (MAD, PDIA, PDIN et PDIE) entre les treize parcelles, faisant ressortir
douze, neuf, douze et neuf groupes homogènes, respectivement.
La valeur azotée corrèle positivement d’une manière significative avec la MAT et le
phosphore. La famille des légumineuses corrèle négativement avec PDIA et PDIE (r = -0,58,
r = -0,63). Alors les autres espèces corrèlent positivement avec la valeur énergétique et azotée
mais non significative, ce qui permet de déduire que la valeur énergétique et azotée de la
ration consommée par les ovins provient des espèces classée au sein des « autres espèces ».
2.3.2- Variation spatiale
Les figures 45 et 46 présentent la valeur énergétique et azotée de chaque type de
prélèvement respectivement.
0,77
0,8 0,71 0,71 0,74 0,68
0,63
Valeur energétique (UF/Kg MS)
UFL UFV
Figure 45. Valeur énergétique de chaque type de prélèvement.
250
200
Valeur azotée (g/Kg MS)
150
100
50
0
Friche Prairie naturelle Jachère Les adventices
MAD PDIN PDIE
0,9
Valeur azotée (g/Kg MS)
200 0,8
0,7
150 0,6
0,5
100 0,4
0,3
50 0,2
0,1
0 0
Hiver Printemps Eté Automne
MAD PDIA PDIN PDIE UFL UFV
On constate une faible valeur énergétique et azotée de l’herbe de printemps. La forte teneur
en constituants pariétaux a été la principale cause de cette faible qualité du fourrage. L’herbe
d’automne présente la meilleure valeur énergétique et la faible valeur azotée. L’herbe d’hiver
contient une valeur énergétique et azotée élevé par rapport le printemps. L’herbe d’été
présente la meilleure valeur azotée et une valeur énergétique élevée.
2.4- Production fourragère (La production énergétique et azotée)
La production fourragère des parcelles, estimant la production énergétique (en UFL et
UFV par ha) et la production azotée (en kg de PDIN et de PDIE par ha), est calculée à partir
de la production de biomasse de l’herbe multipliée par leurs différentes valeurs nutritives.
2.4.1- Production fourragère de chaque type de parcelle
Le tableau 39 nous présente la production fourragère de différentes parcelles étudiées.
En moyenne nos parcelles produisent par hectare : 2 190,06±581,97 UFL, 1 890,53±
520,78 UFV, 467534,34±145601,10 PDIN, 147 371,36±41429,84 PDIE et 309 613,26±
105474,04 MAD. La lecture de ce tableau nous montre qu’il y a une variation de des valeurs
obtenues pour production énergétique et azotée des parcelles. L’analyse de la variance
montre une différence hautement significative entre les treize parcelles. L’analyse de la
variance de la production énergétique (UFL/ha et UFV/ha) permet d’avoir douze et treize
groupes homogènes, respectivement. L’analyse de la variance de la production azotée permet
d’avoir treize groupes homogènes.
2.4.2- Variation spatiale
La production énergétique et azotée de la partie aérienne consommable par type de
prélèvement est présentée dans les figures 48 et 49 successivement.
Du point de vue spatial, les valeurs de production obtenue pour les différents types de
prélèvement sont variables. En effet, on remarque que la meilleure production énergétique est
enregistrée pour la prairie naturelle, avec des valeurs proche de 2500 UFL/ha. La variation de
cette production énergétique est toujours liée à celle de la production de la biomasse.
Pour la variation spatiale, la friche, la prairie et les adventices enregistrent les mêmes
productions azotées et cela est dû aux mêmes facteurs déjà mentionnés. Par ailleurs, on
constate que pour la production énergétique et azotée, la jachère enregistre la plus faible de
production. L’analyse de la variance montre que la production énergétique et azotée
n’affecte pas par le type de prélèvement.
Tableau 39. Production fourragère des treize parcelles.
H : Hiver ; Pr : Printemps ; E : Eté ; A : Automne. Les valeurs avec la même lettre ne sont pas significativement différente au seuil de 5 %. **** : P<0,0001.
3000
Production energétique (UF/ha)
2500
2000
1500
1000
500
0
Friche Prairie Jachère Les
naturelle adventices
UFL UFV
Figure 48. Moyennes de la production énergétique en UFL/ha et UFV/ha, des différents types de
prélèvement.
500000
450000
Production azotée (g/ha)
400000
350000
300000
250000
200000
150000
100000
50000
0
Friche Prairie Jachère Les adventices
naturelle
PDIN PDIE MAD
Figure 49. Production azotée moyenne des différents types de prélèvement.
3000
Production energétique (UF/ha)
2500
2000
1500
1000
500
0
Hiver Printemps Eté Automne
UFL UFV
Figure 50. Evolution de la production énergétique saisonnière.
600000
Production azotée (g/ha)
500000
400000
300000
200000
100000
0
Hiver Printemps Eté Automne
19,90
20 18,41
Capacité de charge à l'hectare
18 14,86
16
14 11,46
12
10
8
6
4 2,171,35 2,35
1,42 1,35 1,75
0,97
2 0,79
0
Friche Prairie naturelle Jachère Les adventices
25 3
Capacité de charge à l'hectare
2,5
20
2
15
1,5
10
1
5
0,5
0 0
Hiver Printemps Eté Automne
Discussion et conclusion
Composition chimique moyenne de l’herbe
P Traces
Ca 1,51%
MG 2,41%
CI 8%
ENA 15,32%
MM 17,67%
MAT 14,60%
CB 23,44%
ADF 30,26%
NDF 49,99%
MO 82,32%
140
UFL/Kg de MS
1
120
0,8 100
0,6 80
60
0,4
40
0,2 20
0 0
Mais L'herbe Luzerne
Energie Azote
CI **** ns ns
CB **** ns **
MAT **** * *
MG ns ns ns
NDF **** ns *
ADF **** ns ns
ADL où lignine **** ns ns
ENA **** ns *
Ca **** ns *
P ** ns *
dMO **** ns *
énergétique et
UFL **** ns *
UFV **** ns *
Valeur
azotée
MAD **** * *
PDIA **** * *
PDIN **** * *
PDIE **** * *
UFL (UF/ha) **** ns ns
énergétique
Production
et azotée
charge
Vache laitière/ha * ns ns
de
Kg de PV/ha **** ns ns
UGB/ha **** ns ns
* : P<0,05 ; ** : P<0,01 ; *** : P<0,001 ; **** : P<0,0001 ; ns : non significative (p<0,05);
3- L’analyse statistique en ACP (analyse des composées principales)
3.1- L’analyse statistique en ACP de toutes les parcelles
Les figures 56 et 57 présentent l’analyse en composante principale des différentes variables
de l’étude floristique et la projection des variables sur les axes F1 F2 respectivement, ces
figures montrent les relations qui peuvent exister entre les variables et les individus. Le
tableau 42 présente la corrélation entre les parcelles étudiées (les variables de l’étude
floristique).
La projection des différentes variables de l’étude floristique sur les deux premiers axes
(figure 56) montre que ces deux axes expliquent 58,65 % de l’information, le premier axe
explique à lui seule 34,72 % de l’ensemble des variations.
Ce premier axe est positivement corrélé avec les légumineuses, les graminées, la densité
(plant/m2), la richesse total, le nombre des familles, la productivité et la densité de couvert
végétal (Kg MS/ha /cm) et négativement corrèle avec les variables : hauteur de l’herbe et le
taux de recouvrement.
Alors que l’axe II est positivement corrélé avec les variables : MS ech, le rapport F/T et
les autres espèces et négativement corrèle avec les composées.
Figure 56. Cercle de corrélations des différentes variables de l’étude floristique de l’herbe.
A travers de cette figure, on remarque que la productivité de l’herbe corrélée positivement
avec la densité (plant/m2), la richesse total et le nombre des familles et négativement avec la
hauteur de l’herbe et le taux de recouvrement.
Projection des différentes d’individus sur les axes F1 F2.
La figure 57 présente la projection des différentes d’individus sur les axes F1 F2.
D’après la figure, on observe l’axe F1 corrélé positivement avec les parcelles de printemps
(la prairie naturelle (Ouled Abbés), la friche (Medjadja) et la friche de Chlef), et de l’hiver
(prairie naturelle (Ouled Farrés), la friche (Medjadja) et la friche de Chlef), qui caractérise
par la diversité, la productivité de l’herbe, la densité des espèces et la densité de couvert
végétal très élevé. La hauteur de l’herbe et le taux de recouvrement des espèces est faible. Et
corréle negativement avec les parcelles d’été (la jachère de Medjadja, les adventices de Melon
de Ouled Abbés et de Boukader), qui caractérise par la hauteur de l’herbe et le taux de
recouvrement des espèces très élevé. La diversité, la productivité de l’herbe, la densité des
espèces et la densité de couvert végétal est faible. Alors, l’axe F2 corréle positivement avec
les parcelles la prairie naturelle (Ouled Farrés) d’automne, qui caractérise par le pourcentage
des autres espèces, MS et le rapport F/T elevé et le pourcentage des compposées sont très
faibles et corréle négativement avec les parcelles des adventices d’hiver (les adventices de
l’artichaut (Boukader) et les adventices de pomme de terre (Ouled Abbés)), qui caractérise par
le pourcentage des compposées elevé et des autres espèces, MS et le rapport F/T sont très
faibles.
Figure 57. Projection des différentes d’individus sur les axes F1 F2.
Le tableau 42 présente les corrélations entres les parcelles concernant les variables de
l’étude floristique. Ce tableau montre une corrélation négative entre les parcelles des
adventices et les autres parcelles. Ce tableau montre aussi l’effet de saison, des corrélations
négatives observées entre les parcelles des saisons (hiver et printemps) et les parcelles des
saisons (été et automne) et des corrélations positives entre les parcelles intersaison.
Figure 58 présente la projection des individus de l’herbe sur les axes F1 et F2. Si on ajoute le
variable stade phénologiques des espèces dans l’ACP, on observe que les individus de chaque
saison sont proches à l’autre, expliquée par l’existante une variabilité similaires. Cette
remarque fait apparaître la délimitation de quatre groupes, ou il semble que la saison à joué un
grand rôle dans la discrimination entre les différentes d’échantillons.
Figure 58. Projection des différentes d’individus sur les axes F1 F2.
Ces résultats confirment les résultats de l’étude floristique l’existence de deux types
des espèces « hivernales et estivales » mais le stade phénologique qui diffère.
Tableau 42. Corrélations entres les parcelles (variables de l’étude floristique).
Adv PT Friche Prairie nat Adv Art Friche Friche Prairie nat Friche Jachère Adv Melon Adv Melon Prairie nat Friche
(O.Abbas) (Chlef) Hv (O.Fares) (Boukader) (Medjadja) (Chlef) Pr (Ouled (Medjadja) (Medjadja) (O.Abbas) (Boukader) (O.Fares) (O.Abbas)
Hv Hv Hv Hv Abbas) Pr Pr Et Et Et Au Au
Adv PT (O.Abbas) Hv
Signification
Friche (Chlef) Hv -0.3676
Signification NS
Prairie nat (O.Fares) Hv 0.2792 0.0354
Signification NS NS
Adv Art (Boukader) Hv -0.3435 0.5685 -0.5355
Signification NS * NS
Friche (Medjadja) Hv -0.2907 0.2532 0.5732 -0.1363
Signification NS NS * NS
Friche (Chlef) Pr -0.5882 0.5979 0.1099 0.5032 0.2005
Signification * * NS NS NS
Prairie nat (Ouled Abbas) Pr -0.5737 0.3179 0.3511 -0.1153 0.5884 0.4878
Signification * NS NS NS * NS
Friche (Medjadja) Pr -0.4515 0.4441 -0.1349 0.4454 0.2128 0.2729 0.4467
Signification NS NS NS NS NS NS NS
Jachère (Medjadja) Et 0.5088 -0.7457 -0.0977 -0.5602 -0.5612 -0.6186 -0.5033 -0.7479
Signification NS ** NS * * * NS **
Adv Melon (O.Abbas) Et 0.3982 -0.6897 -0.2059 -0.3964 -0.4625 -0.4259 -0.5725 -0.869 0.8506
Signification NS ** NS NS NS NS * *** ***
Adv Melon (Boukader) Et 0.1394 -0.2331 -0.2744 0.0241 -0.6228 -0.1005 -0.7295 -0.3816 0.4378 0.4823
Signification NS NS NS NS * NS ** NS NS NS
Prairie nat (O.Fares) Au -0.007 0.3 0.1152 -0.228 0.1407 -0.184 -0.0065 0.0185 -0.1658 -0.1495 0.0531
Signification NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS
Friche (O.Abbas) Au -0.0742 -0.674 -0.5943 -0.288 -0.3854 -0.615 -0.2391 -0.1564 0.5978 0.5227 0.1983 -0.115
Signification NS * * NS NS * NS NS * NS NS NS
NS : non significative *** : significativité au seuil 0.1%. ** : significativité au seuil 1%. * : significativité au seuil 5%.
La figure 59 présente le cercle de corrélations des différentes variables de la valeur
nutritive de l’herbe. Cette figure montre que l’axe I explique à lui seule 38,02% de
l’ensemble des variations, et l’axe II explique 29,12 %. Les deux axes fournissent 67,14%
d’explication.
En observant la figure on observe que l’axe I corréle positivement avec les variables la
dMO, UFL, UFV, CI, MM, MAT,MAD, PDIA, PDIE, PDIN, ADL, Ca et MG et corréle
negativement avec les variables la CB, P et MO. Alors que l’axe II corréle positivement avec
les variables la matière sèche d’échantillon, la paroi (NDF) et la lignocellulose (ADF) et
correle négativement avec l’ENA.
MG
P
-0,25
MM
-0,5 UFL
ENA CI
UFV
dM O
-0,75
-1
-1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1
F1 (38.02 %)
Figure 59. Cercle de corrélations des différentes variables de la valeur nutritive de l’herbe.
Sur l’axe I, la valeur énergétique (UFL et UFV) est corrélée négativement avec MO et CB
et positivement avec les valeurs de MAT, MM et de digestibilité. Les valeurs azotées sont
liées à la MAT. On constate que l’augmentation des constituants intercellulaires correspond
l’augmentation de la digestibilité de la matière organique. Donc, il ressort les facteurs
principales de la dMO : facteurs de diminution (MS d’échantillon, les constituants pariétaux)
et les facteurs de l’augmentation (les constituants intercellulaires). Les facteurs de variation
de la digestibilité c’est des facteurs de variation de la valeur énergétique de l’herbe parce
qu’il existe une grande corrélation positive entre eux.
Sur l’axe II, l’augmentation des variables MS d’échantillon, les constituants pariétaux
(NDF, ADF) entraine la diminution de l’extractif non azotée. On constate une corrélation
positive entre la matière sèche d’échantillon et la paroi (NDF), cette remarque expliquée par
l’augmentation de la matière sèche de l’herbe entraine l’augmentation de la teneur en paroi,
donc l’augmentation de la MO et la diminition des constituants intercellulaires de l’herbe.
Projection des individus de l’herbe sur les axes F1 et F2.
La figure 60 présente la projection des individus de l’herbe sur les axes F1 et F2.
L’axe 1 corréle positivement avec les parcelles d’été, qui caractérise par la forte richesse en
azote, moyennement digestible et riche en fibre et les parcelles d’automne, qui caractérise par
le forte de digestibilité et la teneur en matière minérale et corréle négativement avec deux
parcelles de printemps (la prairie (Ouled Abbés) et la friche (Chlef)), qui caractérise par la
forte richesse en CB et la MO faible digestibilité et la valeur energétique et azotée. Alors,
l’axe 2 corréle positivement avec une parcelle de printemps (la friche de Medjadja), qui
caractérise par la forte richesse en fibres, la matière sèche d’échantillon faible teneur en
ENA et la MG et corréle négativement avec les parcelles d’hiver, qui caractérise par de faible
matière sèche d’échantillon et la fibrosité et riche en ENA et la MG.
Sur cette figure on observe que les échantillons de chaque saison sont proches à l’autre,
expliquée par l’existante une variabilité similaires ou il semble que la saison à joué un grand
rôle dans la discrimination entre les différentes d’échantillons.
On observe les deux parcelles d’automne sont très dispersée à cause de différence de
stade phénologique et la composition botanique entre eux l’un caractérisée par le stade de fin
de fructaison et l’autre c’est des mélange entre le stade de fin de fructaison et des repousses.
Par contre les individus des autres saisons qui caractérisées par une certaines similitude de
stade phénologique et la composition botanique. Il ressort l’effet de stade phénologique des
espèces et la composition botanique sur la valeur nutritive de l’herbe. L’effet de stade
phénologique sur la composition chimique apparaît dans la friche de Chlef qui contient 26,87
% de CB et 13, 92 % de MAT dans l’hiver et 34,24 % de CB et 7,57 % MAT dans le
printemps.
Biplot (axes F1 et F2 : 67.14 %)
15
A dv M elo n
%M S (B o ukader) Et
10 Friche (M edjadja)
Pr Jachère M A T
P DIN P DIA
(M edjadja) Et M AD
A DF
NDF P DIE
F2 (29.12 %)
5 A dv M elo n
CB
MO (O.A bbas) Et
A DL
CA
Friche (Chlef) Hv A dv A rt M G
0 P rairie nat (Ouled (B o ukader) Hv
A bbas) P r P P rairie nat P rairie nat
Friche (Chlef) P r (O.Fares) Hv (O.Fares) A uM M
-5 ENA CI UFL
Friche (M edjadja) UFV
dM O Friche (O.A bbas)
Hv A dv P T
(O.A bbas) Hv Au
-10
-20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20
F1 (38.02 %)
Figure 60. Projection des individus de l’herbe sur les axes F1 et F2.
3.2- Variation saisonnière
10
NDF
ADF
CA % MS
5
ADL ETE P
AUTOMNE MM PDIN PRINTEMPS
CB
F3 (13.61 %)
MAD
MAT
0
UFV PDIA
dMO
PDIE
UFL CI
MO
MG
-5 HIVER
ENA
-10
-15 -10 -5 0 5 10 15
F1 (51.42 %)
Figure 61. Projection des différentes variables de la composition floristique et de la valeur nutritive sur F1 F2 et F1 F3 respectivement.
Afin d’avoir une idée de la variation floristique et la valeur nutritive de l’herbe en fonction
des saisons, nous avons réalisé une ACP, les figures présente une représentation superposée
des variables de l’étude floristique et la valeur nutritive avec les saisons.
La composition floristique, la productivité et la qualité nutritionnelle de l'herbe, au fil des
saisons:
En hiver
il y a 43 espèces appartiennent 18 familles;
l’herbe de l’hiver composée de 10,62 % de légumineuses, 11,25 % de graminées,
30,36 % de composées et 47,73 % des autres espèces ;
Le stade phénologique des espèces: végétative 78,9 %, début floraison 19,42 % et
plein floraison 1,66 %.
C'est pendant l'hiver l’herbe est le plus humide (13,4 % de matière sèche) avec 86,6 %
de l’eau. La productivité est 3,09 T de MS/ha et la densité est 95,64 Kg de MS/ha/cm ;
moyennement riche en azote (environ 142,7 g par kg de matière sèche) ;
Son taux de cellulose est faible (autour de 210,9 g par kg de matière sèche) ;
La digestibilité de la matière organique est 58,19 % ;
La valeur nutritive par Kg de MS: 0,75 UFL, 0,66 UFV, 103,53 g MAD, 156,15 g
PDIN et 49,69 g PDIE.
Au printemps
on trouve 49 espèces appartiennent 20 familles;
l’herbe de printemps composée de 16,79 % de légumineuses, 15,28 % de graminées,
25,1 % de composées et 42,8 % des autres espèces ;
Le stade phénologique des espèces: végétative 42,15 %, début floraison 19,24 %, plein
floraison 30,06 %, fin Floraison 4,37 %, fructaison 3,22 % et début fructaison 0,92 % ;
L'herbe de printemps contient environ 23,13 % de matière sèche et 76,87 % d'eau. très
forte production d'herbe 3,53 T de MS/ha, la densité est 102,14 Kg de MS/ha/cm ;
Elle est le plus pauvre en matière azotée (autour de 118,1g par kilo de matière sèche) ;
Elle est très riche en cellulose (346,3g par kg matière sèche) ;
La digestibilité de la MO est la plus faible 49,45 % ;
La valeur nutritive par Kg de MS: 0,60 UFL, 0,49 UFV, 81,80 g MAD, 128,88 g
PDIN et 42,16 g PDIE.
En été
on trouve 27 espèces appartiennent 15 familles ;
l’herbe d’été composée de 2,22 % de légumineuses, 9,2 % de graminées, 23,33 % de
composées et 65,23 % des autres espèces ;
Le stade phénologique des espèces: végétative 25,87 %, début floraison 2,38 %, plein
floraison 18,72 %, fructaison 41,1 % et début fructaison 11,9 % ;
L'herbe d’été contient 21,03 % de MS, La productivité de l’herbe est 2,34 T de MS/ha,
la densité est 53,79 Kg de MS/ha/cm ;
Elle est très riche en MAT (192,5 g/Kg de MS) et riche en CB (227,4 g/Kg de MS) ;
La digestibilité de la MO est 56,41 % ;
La valeur nutritive par Kg de MS: 0,72 UFL, 0,62 UFV, 147,48 g MAD, 211,4 g
PDIN et 59,82 g PDIE.
A l'automne
on trouve 21 espèces appartiennent 14 familles ; la majorité des espèces c’est de petite
repousse, avec le retour de la pluie.
l’herbe d’automne composée de 8,39 % de légumineuses, 12,23 % de graminées,
12,23 % de composées et 67,12 % des autres espèces ;
Le stade phénologique des espèces: végétative 31,46 %, et fin fructaison 68,52 % ;
L'herbe est plus sèche (25,3 % de matière sèche), la productivité de l’herbe est 3,01 T
de MS/ha, la densité est 93,44 Kg de MS/ha/cm ;
Elle est moins riche en CB et en MAT (135,6 g et 126 g/ Kg de MS) ;
L digestibilité de la MO est la plus élevé 66,64 %.
La valeur nutritive par Kg de MS: 0,9 UFL, 0,83 UFV, 88,79 g MAD, 137,68 g PDIN
et 46,95 g PDIE.
3.3- Variation spatiale
Graphique symétrique
(axes F1 et F2 : 99.40 %) Biplot (axes F1 et F2 : 85.48 % )
0,4 10
Jachère
NDF CB ADF
T.Rec . Moy (%)
H.Moy.Esp (cm) Leg(%) MM ADL
0,2 CA
5 % MS
Adventices
F2 (12.41 %)
F2 (33.93 %)
Friche Friche PDIA
PDIE MAD
0
Autres (%) Nbr.Fam 0
Prd.Herb(T/ha) P CI
%MS.Ech Den.Cvr.Veg MG
Jachère Prairie naturelle
Prairie nat
Rap.(F/T) Rich.Tot dMO
-0,2 UFL
-5
UFV
MO
ENA
-0,4 Les adventices
-1 -0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 -10
-15 -10 -5 0 5 10 15
F1 (86.99 %)
F1 (51.56 % )
Colonnes Lignes
Figure 62. Projection des différentes variables de la composition floristique et de la valeur nutritive sur F1 F2.
Afin d’avoir une idée de la variation floristique et la valeur nutritive de l’herbe en fonction
de type de prélèvement, nous avons réalisé une ACP, les figures présente une représentation
superposée des variables de l’étude floristique et la valeur nutritive avec les types de
prélèvement.
La composition floristique, la productivité et la qualité nutritionnelle de l'herbe, sera présentée
selon le type de prélèvement:
La friche
contient 50 espèces appartiennent 20 famille.
l’herbe de la friche composée de 15,6 % de légumineuses, 14, 23 % de graminées,
22,66 % de composées et 49,49 % des autres espèces ;
L'herbe de la friche est très humide qui contient environ 15,97 % de matière sèche et
84,03 % d'eau. La production d'herbe est 3,36 T de MS/ha, la densité est 95,71 Kg de
MS/ha/cm ;
moyennement riche en MAT (environ 127,4 g par kg de matière sèche) ;
le taux de CB est autour de 251,2 g par kg de matière sèche;
La digestibilité de la matière organique est 55,78 % ;
La valeur nutritive par Kg de MS: 0,71 UFL, 0,62 UFV, 90,05 g MAD, 139,23 g
PDIN et 45,62 g PDIE.
Prairie naturelle
Contient 51 espèces appartiennent 21 famille.
l’herbe de prairie composée de 9,10 % de légumineuses, 12 % de graminées, 22,95 %
de composées et 55,92 % des autres espèces ;
L'herbe de prairie est très sec qui contient environ 26,1 % de matière sèche et 73,9 %
d'eau. La production d'herbe est très élevée 3,52 T de MS/ha, la densité est la plus
élevée 111,7 Kg de MS/ha/cm ;
Elle est le plus pauvre en MAT (autour de 121,2g par kilo de matière sèche) ;
Elle est riche en cellulose brute (232,5g par kg matière sèche) ;
La digestibilité de la matière organique est la plus faible 55,70 % ;
La valeur nutritive par Kg de MS: 0,71UFL, 0,61 UFV, 84,57 g MAD, 132,39 g PDIN
et 44,51 g PDIE.
Jachère
contient 14 espèces appartiennent 10 familles.
l’herbe de jachère d’été composée de 0 % de légumineuses, 7,14 % de graminées,
28,57 % de composées et 64,28 % des autres espèces ;
L'herbe de prairie contient environ 23,46 % de matière sèche et 76,54 % d'eau. La
production d'herbe est très faible 1,97 T de MS/ha, la densité est 64,18 Kg de
MS/ha/cm ;
Elle est très riche en MAT et en cellulose brute (184,9 g et 285,4 g par kg MS) ;
La digestibilité de la matière organique est 57,7 % ;
La valeur nutritive par Kg de MS: 0,74 UFL, 0,63 UFV, 140,72 g MAD, 202,78 g
PDIN et 58,02 g PDIE.
Les adventices
contient 29 espèces appartiennent 14 famille botanique.
l’herbe des adventices composée de 7,91 % de légumineuses, 9,97 % de graminées,
27,71 % de composées et 54,38 % des autres espèces ;
L'herbe de prairie est très sec qui contient environ 17,11 % de matière sèche et 82,89
% d'eau. La production d'herbe est 2,42 T de MS/ha, la densité est la plus faible 63,76
Kg de MS/ha/cm ;
Elle est riche en MAT (autour de 177,9 g par kilo de matière sèche) ;
Elle est le plus pauvre en cellulose brute (202,1 g par kg matière sèche) ;
La digestibilité de la matière organique est la plus élevé 59,52 % ;
La valeur nutritive par Kg de MS: 0,77 UFL, 0,68 UFV, 134,61 g MAD, 195,21 g
PDIN et 57,16 g PDIE.
3.4- Classification Ascendante Hiérarchique (CAH)
3.4.1- Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) des variables
La figure 63 suivante établie la classification hiérarchique des variables.
MAD
MAT
PDIN
PDIA
PDIE
MG
ADL
CI
MM
UFV
UFL
dMO
CA
NDF
ADF
% MS Res
CB
MO
P
ENA
1 0,5 0 -0,5 -1
Similarité
Figure 63. La classification hiérarchique des variables.
Il ressort de cette figure apparaitre de quatres groupes : Le premier groupe rassemble la
valeur azotée, MAT, MG et ADL, le deuxième groupe contient la valeur énergétique, dMO,
CI et MM. Le troisième groupe contient MS, la paroi (NDF), la lignocellulose (ADF) et le
calcium. Le quatrième groupe rassemble la cellulose brute (CB), la MO, phosphore et l’ENA.
3.4.2- Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) des individus
La figure suivante établie la classification hiérarchique des individus. Il ressort de cette
figure apparaitre de quatre groupes :
Le premier groupe contient la friche (Medjadja) d’hiver, prairie naturelle (Ouled Farrés)
d’hiver, les adventices de la pomme de terre (Ouled Abbés) d’hiver et la prairie naturelle
(Ouled Abbés) de printemps. Le deuxième groupe contient la friche (Ouled Abbés) et la
prairie naturelle (Ouled Farrès) d’automne. Le troisième groupe contient la friche (Medjadja)
de printemps, la friche (Chlef) d’hiver, les adventices de Melon (Ouled Abbés) d’été, les
adventices de l'Artichaut (Boukader) d’hiver, Jachère (Medjadja) d’été et les adventices de
Melon (Boukader) d’été. Le quatrième groupe contient la friche (Medjadja) de printemps.
Friche (Medjadja) Hv
Adv PT (O.Abbas) Hv
Friche (O.Abbas) Au
Friche (Medjadja) Pr
Friche (Chlef) Hv
Jachère (Medjadja) Et
Friche (Chlef) Pr
Une première étape de notre travail a été d’inventorier les espèces spontanées de la plaine
du moyen Cheliff suivant les différentes familles dans les quatre saisons. Sur les 69 espèces
appartenant aux 25 familles répertoriées, la flore des espaces herbagers apparaît très
diversifiée. Ceci, nous permet d'avoir une idée sur la composition floristique de l’herbe
consommée au pâturage dans chaque saison.
Les résultats de la composition floristique nous montrent que la ration ingérée par les ovins
au pâturage est à base de composées et des autres espèces qui représentent plus de la moitié
des espèces. Les composées représentent la majorité des espèces observées au cours de
l'année d'étude, constituant presque ¼ du total des espèces. Il existe deux types d'espèces,
« espèces hivernales et espèces estivales ». Les parcelles ont des capacités de production de
six mois.
Sur le plan quantitatif et qualitatif, il existe une variabilité très marquée entre les quatre
saisons. En été et en automne, l’herbe est caractérisée par une meilleure valeur nutritive mais
une faible disponibilité des ressources alimentaires. L’herbe de printemps est fibreuse et est
caractérise par de valeur énergétique et azotée acceptables. En hiver la production fourragère
est élève par rapport au printemps, mais la qualité de l’herbe est de faible fibrosité. Le type de
prélèvement semble affecter la valeur azotée. Les adventices ont les valeurs azotées les plus
élevés.
L’herbe pâturée présente une valeur nutritive satisfaisante, qui peut être valorisée par les
ovins en ration unique sans concentré. Mais avec des animaux ayant des besoins élevés, une
complémentation au pâturage est souhaitable, car l’herbe seule ne couvre pas la totalité des
besoins. La quantité nécessaire de concentré pour équilibrer la ration « herbe », dans nos
conditions, est en cours de recherche.
Nous avons présenté des équations de régression de la digestibilité et la valeur énergétique
de l’herbe en fonction de la cellulose brute (CB) et de la lignocellulose (ADF). Ces équations
sont destinées à l’estimation de la digestibilité et la valeur énergétique de l’herbe, à cause de
la variabilité de la composition botanique d’une zone à une autre. Les équations de régression
de la valeur azotée de l’herbe sont en cours de réalisation.
Les trois méthodes de la digestibilité « chimique, in vitro, de telley et terry et de production
de gaz » ne donnent pas des résultats similaires. Pour faire un choix entre les trois méthodes,
il faudra faire une comparaison avec la méthode in vivo.
Les résultats de cette étude pourront contribuer à définir la composition botanique et la
valeur nutritive de l’herbe des différents types des espaces herbagères destinées à
l’alimentation des ovins dans la plaine du moyen Cheliff dans les quatre saisons qui constitue
d’une base de données importante pour l’élevage dans cette région.
A la lumière de ces résultats, nous pouvons présenter les recommandations suivantes :
- tirer profit de l’herbe pour en vue de diminuer les coûts d'alimentation en élevage ;
- essayer de chercher la meilleure méthode de conservation de l’herbe. La période de fin de
l’hiver et début printemps étant caractérisée par une meilleure valeur nutritive.
- pour l’herbe de l’hiver très humide et très pauvre en cellulose brute, il est souhaitable de le
complémenter avec un fourrage à fibres longues comme la paille par exemple ou le foin.
- limiter la charge au pâturage grâce pour contribuer à préserver la biodiversité des espaces
herbagers;
- pratiquer le système d’association « agriculture-élevage » pour tirer profit des adventices.
- encourager la complémentation de l’herbe destinée aux ovins (fauché ou pâturé) avec des
aliments très riche en PDIE pour tirer un bon profit nutritif surtout pour l’herbe de l’hiver
et de printemps parce qu'en été et en automne, il y a une ressources alimentaire très riche
en PDIE (chaumes de céréales).
- les animaux nourris exclusivement de l’herbe doivent être complémentées en minéraux et
en oligo-éléments surtout en phosphore;
- nettoyer les espaces herbagers des vieilles pousses et des espèces de faible appétence pour
mieux les exploiter.
En perspective, il faudra augmenter et homogénéiser le nombre de prélèvements entre les
saisons pour mieux caractériser l'aspect floristique et nutritive des différents types des espaces
herbagers de la plaine du moyen Cheliff et mener l'étude sur plusieurs années, pour intégrer la
variabilité inter-annuelle liée au climat. La seule détermination de la valeur nutritive de
l’herbe n’est pas suffisante. Elle doit être complétée par des mesures, in-vivo, pour juger de la
valeur alimentaire et étudier les facteurs anti-nutritionnels. La détermination de la valeur
nutritive des différents types des espèces spontanées par parcelle pour connaître l’apport de
chaque espèce spontanée pour combler les besoins des ovins au pâturage. Estimer la
dégradation théorique pour évaluer la valeur azotée de l’herbe en éliminant les valeurs
obtenues par la méthode chimique parce que c’est des valeurs imprécises.
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ANNEXES
Composante des valeurs énergétiques des parcelles étudiées.
Prairie naturelle (Ouled Abbés) 4832,12 0,80 67,32 2622,85 0,59 0,58 37,57 1463,59 0,53 0,41 43,09 1678,70 0,546 0,44
Friche (Medjadja) 4949,14 0,79 62,95 2484,40 0,58 0,55 38,39 1515,04 0,53 0,41 42,65 1683,09 0,544 0,44
Jachère (Medjadja) 5004,74 0,79 66,27 2633,28 0,58 0,57 35,80 1422,79 0,53 0,39 63,38 2518,24 0,583 0,55
Les adventices de Melon (Ouled
Eté Abbés) 4953,87 0,80 73,05 2924,95 0,60 0,61 44,81 1794,27 0,55 0,46 53,69 2149,84 0,567 0,51
Les adventices de Melon
(Boukader) 5101,88 0,79 69,85 2835,73 0,59 0,59 39,63 1609,18 0,53 0,42 38,80 1575,38 0,5373 0,41
Auto- Prairie naturelle (Ouled Farrés) 4873,81 0,82 79,01 3162,58 0,61 0,64 43,98 1760,34 0,54 0,46 50,83 2034,58 0,563 0,50
mne Friche (Ouled Abbés) 73,00 2965,20
4955,32 0,81 91,64 3722,20 0,64 0,69 43,80 1778,95 0,54 0,45 852 4125 0,606 0,61
Composante des valeurs azotées des parcelles étudiées.