Cours Arithmétique
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I/ Divisibilité
1˚) Définition :
Soient (a, b) ∈ Z × Z. On dit que a divise b et on écrit a/b s’il existe k ∈ Z tel que b = a.k.
On dit que b est un multiple de a ou a est un diviseur de b ou b est divisible par a.
2˚) Exemples :
3˚) Propriétés :
1˚) Définition :
1
Chapitre 5 : Arithmétique dans Z Section : PC 1
2˚) Exemples :
3˚) Propriétés :
2˚) Exemples :
(1) On effectue la division euclidienne de 134 par 9, on obtient : 134 = 9 × 14 + 8. Dans ce cas,
q = 14 et r = 8.
(2) On effectue la division euclidienne de a par 4, on trouve un quotient égal 3 fois le reste.
Montrer que a est un multiple de 13 c,à,d 13/a.
a = 4q + r avec q = 3r =⇒ a = 4(3r) + r = 13r =⇒ 13/a.
1˚) P.G.C.D. :
[a] Définition :
[b] Exemples :
2 ∧ 4 = 2, 3 ∧ 4 = 1, −5 ∧ 15 = 5, −3 ∧ −9 = 3.
[c] Propriétés :
Alors, d = b ∧ r0 .
Si r0 = 0, d = b ∧ 0 = b.
Si r0 6= 0, on fait la division euclidienne de b par r0 :
b = r0 q1 + r1 avec 0 ≤ r1 < r0 .
Alors, d = r0 ∧ r1 .
Si r1 = 0, d = r0 ∧ 0 = r0 .
Si r1 6= 0, on fait la division euclidienne de r0 par r1 :
r0 = r1 q2 + r2 avec 0 ≤ r2 < r1 .
Alors, d = r1 ∧ r2 .
On itère ce processus, on obtient :
et d = rn−1 ∧ rn .
On remarque que la suite (rn )n est strictement décroissante dans N. Ainsi, ∃n ∈ N tel que
rn = 0.
Alors, d = rn−1 ∧ 0 = rn−1 c,à,d le PGCD de a et b est le dernier reste non nul dans le processus
de la division euclidienne.
Exemple : Déterminer P GCD(187, 57) en utilisant l’algorithme d’Euclide.
187 = 57 × 3 + 16
57 = 16 × 3 + 9
16 = 9 × 1 + 7
9=7×1+2
7=2×3+1
2=1×2+0
Donc, P GCD(187, 57) = 1.
Définition :
On dit que deux entiers a et b sont premiers entre eux si a ∧ b = 1.
Remarque :
Si a/c et b/c avec a ∧ b = 1, alors ab/c. En effet,
a/c =⇒ ∃ k ∈ Z tel que c = a.k.
b/c =⇒ ∃ k 0 ∈ Z tel que c = b.k 0 .
Alors, a.k = b.k 0 . Ceci donne que a/bk 0 . Or, a ∧ b = 1, alors en utilisant le théorème de Gauss,
on aura : a/k 0 . Autrement dit, k 0 = a.k 00 avec k 00 ∈ Z.
Alors, c = b.(a.k 00 ) = ab.k 00 . D’où, ab/c.
2˚) P.P.C.M. :
[a] Définition :
[b] Exemples :
2 ∨ 6 = 6, 3 ∨ 4 = 12, −5 ∨ 1 = 5, 3 ∨ 15 = 15.
[c] Propriétés :
Proposition :
Soient a, b ∈ Z, on pose :
d = a ∧ b et m = a ∨ b. Alors, d.m = |a.b|.
V/ Nombres premiers
Soit n ∈ N∗ \ {1} (n ≥ 2), on dit que n est premier si D(n) = {1, n} où D(n) est l’ensemble
des diviseurs de n dans N.
Exemples :
2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, ...
2˚) Propriétés :
(1) 2 est l’unique entier premier qui est pair. Tous les autres entiers premiers sont impairs.
(2) L’ensemble des nombres premiers est infini.
(3) Tout entier naturel n > 2 est divisible par au moins un nombre premier.
(4) Soit a > 2. Pour savoir si a est un nombre premier ou non, on le divise par les nombres
premiers inférieurs ou égals à sa racine carrée. S’il est divisible, alors a n’est pas premier, sinon
il est premier.
√ √
Exemple : a = 1273. On a a= 1273 = 35, 6791255498. On trouve que a est divisible par
19. Alors, a n’est pas un nombre premier.
EXERCICE 2 :
1. Soit n > 2 un entier naturel.
(a) Montrer que si 2n − 1 est un nombre premier alors n est également premier.
(b) La réciproque est-elle vraie ? Justifiez votre réponse.
2. Soit p un nombre premier. Montrer que que si p 6= 2 alors p2 − 1 est divisible par 8.
1. (a) On raisonne par contraposée : on suppose que n n’est pas premier et on montre que
2n − 1 n’est pas premier.
(b) Pour n = 11, on a : 211 − 1 = 2047 = 23 × 89 n’est pas premier. Alors, la réciproque
est fausse.
2. Puisque p est un nombre premier différent de 2, alors p est impair. Ainsi, p = 2k+1, k ∈ N.
Alors, p2 − 1 = (p − 1)(p + 1) = 2k.(2k + 2) = 4k(k + 1). Or, k(k + 1) est divisible par 2
en utilisant l’exercice 1. Alors, p2 − 1 est divisible par 8.
Proposition :
n
Y
∀x ∈ N∗ \ {1}, x s’écrit d’une manière unique sous la forme x = pαi i = pα1 1 × pα2 2 × ... × pαnn ,
i=1
∗
avec pi est un nombre premier et αi ∈ N .
Exemples :
300 = 22 × 3 × 52 , 630 = 2 × 32 × 5 × 7, 18711 = 35 × 7 × 11.
Remarques :
Soient a, b deux entiers supérieurs à 2.
I Pour chercher le P.G.C.D. de a et b, on prend les facteurs communs dans la décomposition
en nombres premiers avec les puisssances minimales.
I Pour chercher le P.P.C.M. de a et b, on prend tous les facteurs intervenant dans la décom-
position en nombres premiers de a et b avec les puisssances maximales.
Exemple : P.G.C.D (300, 630) = 2×3×5 = 30 et P.P.C.M (300, 630) = 22 ×32 ×52 ×7 = 6300.