Fascicule Resume Oe BTS 2016
Fascicule Resume Oe BTS 2016
Fascicule Resume Oe BTS 2016
Le Management englobe direction et gestion, il conduit une organisation vers ses buts
par la réalisation d’objectifs prédéfinis Direction = fixation des objectifs, mise en mouvement
des hommes, prise de décision, développement de la valeur économique d’une entreprise en
tenant compte des contraintes et des opportunités. Gestion = organisation et optimisation des
moyens disponibles pour atteindre les objectifs, application de règles et de techniques.
Peter DRUCKER (1954), pour qui le management fixe des objectifs, organise le travail,
motive, communique, forme et se forme.
3/Quelles sont les hypothèses de base qui fondent l’analyse classique des organisations ?
-Le travail sera organisé, coordonné et contrôlé par la hiérarchie car l’homme est un simple
exécutant, incapable d’initiative.
-l’être humain déteste naturellement travailler et cherchera à travailler moins pour gagner plus
(il faut le contraindre à travailler)
-La théorie de Taylor rejette le doute. Ce modèle d’une rationalité que l’on qualifierait
aujourd’hui de limitée tient ses limites d’une représentation de la science qui se veut sans
faille. C’est de là que vient l’idée du one best way et de la division radicale du travail, tant
critiquées, à juste titre même s’ils ne sont que des conséquences d’une conception erronée de
la science.
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ORGA M.NDAO
-On ne voit pas pourquoi, dans ces conditions, une direction sûre de sa science et forte de sa
position hiérarchique accepterait une véritable négociation (turn over élevé et conflits
fréquents entre exécutant et encadrement)
6/Quelles sont les hypothèses qui fondent l’école des relations humaines ?
• La personne recherche, certes, un maximum de rétribution par rapport à son travail, mais
aussi, un cadre de vie satisfaisant.
• L’instinct grégaire prime : l’homme a besoin de faire partie d’un groupe, d’un clan où il a sa
place et où il est reconnu.
• La communication, l’échange, les stimulations positives, la reconnaissance de ses efforts, la
valorisation de ses capacités sont autant de besoins fondamentaux que toute personne doit
trouver dans son travail. Si elle les obtient, elle augmentera d’elle-même sa contribution aux
résultats de l’unité et de l’entreprise auxquelles elle appartient
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ORGA M.NDAO
- les facteurs d’hygiène (F Herzberg) :des facteurs représentant des prérequis
environnementaux qui n'apportent pas directement la motivation, mais dont l'absence amène
des insatisfactions. (facteurs d’hygiène ou d’insatisfaction) exemples : L'entreprise, sa
politique et son administration, Le style de supervision des employés, Les conditions de
travail, Les relations interpersonnelles, Salaire, statuts et sécurité (stabilité).
Selon Kurt Lewin, il est plus aisé de faire évoluer un groupe qu’une personne isolée. Il teste
trois modes de commandement :
Le leadership du laisser-faire implique que les directives, les informations sont sollicitées par
le groupe. Le manager ne s’implique pas
Selon la théorie X, l’homme n’aime pas travailler, n’est pas ambitieux et rejette les
responsabilités. Cette vision, en général celle des dirigeants, sous-entend que l’homme doit
être dirigé, contrôlé.
D’après la théorie Y, l’homme est motivé par son travail qui est source de satisfaction. Il
accepte les responsabilités et sait faire preuve de créativité, d’initiative. MCGREGOR
considère que ce type de management est plus adapté à l’homme.
9/Quelles sont les limites des théories de l’école des relations humaines ?Donner la
différence d’approche entre l’école classique et l’école des relations humaines
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ORGA M.NDAO
-On suppose toutefois que le contexte organisationnel est important pour l’individu :
-Ces théories sont par ailleurs souvent difficiles à mettre en œuvre pratiquement ou peuvent
être détournées.
Ecole Ecole
classique des relations humaines
Unité
Individu Groupe
de base de l’organisation
(et)
Structure Formelle
Informelle
Force
Autorité Confiance
d’intégration
Contrôle
Responsabilité
Attitude vis-à-vis du travail extérieur
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ORGA M.NDAO
Analyse systémique des organisations(woodward,burns and stalker,chandler ;lowrence
and lorch ;Henry Mintzberg)
La notion de contingence réfute l’hypothèse classique qu’il existe une structure idéale.
L’efficacité d’une structure dépend de son environnement et des caractéristiques (ex :
stratégie, culture, taille technologie ;age …) de l’organisation. L’organisation est assimilée à
un système organique évoluant dans son écosystème.
L’école sociotechnique se situe dans le courant systémique, elle se distingue par deux
principes :
Ce sont les fondements théoriques qui montrent la complexité des systèmes de décision dans
une organisation (Voir Herbert Simon ; Cyert et March)
Sloan accorde l’autonomie aux divisions qui deviennent des centres de profits
(responsabilité des prix de vente, de la gestion des achats, de la rentabilité des
investissements…).La direction se concentre sur les décisions stratégiques. Des mécanismes
de coordination sont mis en place pour que la décentralisation soit véritablement source
d’initiatives et de prises de responsabilités.
Pour Simon, étudier la prise de décision est sans intérêt : il s’est intéressé à la rationalité
des décisions complexes. Une décision est rationnelle si le choix conduit au meilleur résultat
en fonction d’un système de valeurs :
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ORGA M.NDAO
Il y a rationalité limitée, conduisant à une solution non optimale mais acceptable. Le
processus de choix et l’organisation influencent par ailleurs la décision :il peut y avoir
rationalité procédurale
Le dirigeant fixe les objectifs, définit les structures, motive et communique, mesure la
performance, forme le personnel et se forme lui-même. Drucker est notamment connu pour
avoir développé la notion de direction par objectifs (DPO) : responsabilisation à tout niveau ;
autonomie relative pour atteindre les objectifs, autocontrôle ; les objectifs doivent être
clairement vérifiables
Pour Crozier et Friedberg, la stratégie de l’acteur est déterminée par des objectifs, mais elle
n’est pas toujours consciente ou reconnue.
Ils gardent une marge de liberté pour appliquer leur stratégie malgré la contrainte de
l’organisation.
La survie de l’organisation est toutefois nécessaire pour que les acteurs puissent continuer à
jouer, ils se régulent donc pour assurer la survie de l’organisation. Les jeux d’acteurs
coopèrent, ce qui forme l’objectif de l’organisation et sa façon d’affronter les problèmes.
La direction intervient pour faire durer les jeux, les orienter vers ses buts et réguler.
MARCH ET SIMON
Ils admettent la pluralité des buts des acteurs de l’organisation et la possibilité de conflits
d’intérêts lors des prises de décision :
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ORGA M.NDAO
- le conflit vient du blocage des mécanismes de décision normaux, de la diversité de
perception des situations et de la division du travail (concurrence entre individus) ;
Les auteurs rappellent la séparation entre propriétaires et dirigeant (manager), qui n’ont pas
toujours les mêmes objectifs ni les mêmes informations.
La qualité de gestion des managers dépend des droits qui leurs sont conférés (notamment
du fructus, qui les assure de profiter des fruits de leurs efforts)
la fonction RH est pilotée, par une direction des ressources humaines (DRH) rattachée à la
direction générale. C’est une activité de soutien (sauf cas particulier, comme celui d’une
agence d’intérim), qui fournit cinq types de services
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ORGA M.NDAO
Elle détermine et anticipe les besoins : recrutement, formation. Elle organise les plans de
carrière, évalue les compétences, accompagne les salariés, organise les licenciements. Elle
définit les rémunérations, les primes et les avantages et recherche la motivation des
employés. Elle produit diverses statistiques (pyramide des âges, dispersion des
rémunérations, absentéisme, …).
La gestion des conditions de travail Gérer les conditions de travail consiste à préserver et
améliorer, en collaboration avec les services opérationnels, le confort et la sécurité des
salariés (limiter les postures traumatisantes, les expositions au bruit, aux toxiques, le stress,
aménager des plages de repos ou des plannings de présence acceptables, aménagement du
temps de travail, …) Ces conditions et notamment l’ergonomie des postes de travail ont un
effet sur les accidents, les maladies professionnelles, et donc sur le rendement des salariés.
Les relations sociales La fonction RH est attentive à la qualité des relations interpersonnelles
dans l’organisation et assure les relations avec les représentants des salariés. Elle veille au
climat social, notamment pour prévenir d’éventuels conflits. le climat social peut se
mesurer au degré de satisfaction du personnel, dont les indicateurs sont notamment le
turnover, l’absentéisme, la fréquence des conflits, la satisfaction exprimée dans des enquêtes.
Les principales instances représentant le personnel sont :le comité d’entreprise ,les délégués
du personnel - les délégués syndicaux
Démographie
Stratégie de l’entreprise
GRH
Mondialisation
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ORGA M.NDAO
Marché du travail
Fixe + part de revenu Motiver, agréger le Dissensions dans le groupe (si effort inégal),
liée aux performances groupe (voir école freinage des talents individuels, nivellement.
collectives d’un sociotechnique)
groupe
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ORGA M.NDAO
Fixe + participation Meilleure rémunération Effet limité (montant des bénéfices, dont une
aux bénéfices du personnel sans risque grande part est destinée aux actionnaires et à
pour l’entreprise, l’autofinancement)
intéressement à la
marche de l’entreprise
Salaire + participation Associer les salariés au Valable pour les sociétés en fort
au capital ou « stock développement, développement avec perspective
options » augmenter les d’augmentation de la valeur boursière.
rémunérations sans
risque, motivation
Remarque : stock option = droit d’acheter des actions à un prix fixé d’avance. Le
salarié (généralement cadre supérieur ou dirigeant) a alors intérêt à œuvrer pour que
l’entreprise se développe.
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ORGA M.NDAO
5/Quels sont les avantages et inconvénients de chaque mode de recrutement ?
Calendrier
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ORGA M.NDAO
- salons* de candidatures spontanées récentes.
- ANPE (obligatoire)*
- associations, écoles*
- relations
- entretien
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ORGA M.NDAO
Parfois dernier entretien. Lettre d’embauche (tenant compte de
la disponibilité connue du candidat).
- elle tend à une rémunération en fonction de l’emploi occupé, et non selon une qualification ;
- elle recherche l’employabilité du personnel, son adaptabilité à des besoins fluctuants plutôt
que des qualifications exclusives.
8/Qu’entend t-on par gestion des emplois et GPEC (gestion previsionnelle de l’emploi et
des compétences) ?
Ces deux aspects se traduisent par :- la gestion des carrières (évolution des salaires,
promotions, mutations, changements de qualifications) ;- la gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences (GPEC).
La GPEC, apparue dans les années 70, anticipe les besoins en ressources humaines
de l’organisation pour les satisfaire par l’embauche ou la mobilité interne .La GPEC est
orientée par les choix stratégique de l’entreprise (développement d’activités, réorganisation,
substitution capital – travail, recentrage, …).Elle s’adapte à de nombreux aléas ou contraintes,
en particulier : les errements du marché, la concurrence ;la conjoncture économique ; les flux
de sortie des centres de formation ;les licenciements ; les départs en retraite ; le marché du
travail
Chaque organisation a ses méthodes d’évaluation du personnel. Pour une bonne efficacité, la
démarche d’évaluation doit :
- reposer sur des critères connus des intéressés (très généraux ou détaillés en fonction du
métier occupé, capacités relationnelles, à l’encadrement, capacités techniques, aptitude à
évoluer, implication, réalisation d’objectifs prédéfinis, …) ;
- faire l’objet d’un véritable échange lors d’un entretien d’appréciation, généralement
annuel et mené par le manager de la personne concernée, permet de fixer des objectifs
personnels, d’apprécier les résultats de l’année écoulée, d’expliquer l’évaluation et de fournir
des pistes d’amélioration.
L’employé doit ensuite être accompagné pour lui permettre d’atteindre ses objectifs
personnels (attitude positive de la hiérarchie, formation, séminaires, …).
Les indicateurs peuvent être réunis dans des tableaux de bords synthétiques de périodicité
adaptée aux besoins du management
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ORGA M.NDAO
L’absentéisme se mesure
sur une période
Conflits Nombre d’heures perdues Un taux élevé peut indiquer une déficience
sociaux / Nombre de salariés du management.
Précarité de Nombre CDD et intérim / Un taux trop élevé peut indiquer un défaut
l’emploi Nombre CDI (ou Effectif d’attractivité ou des failles de management.
total)
Effet : risque de désorganisation, de
détérioration du service, appauvrissement du
capital humain
Promotions Nombre de promotions / Un taux faible peut être lié à une baisse de
Effectif permanent motivation ou une rigidité structurelle
Evolution de la Masse N+1 / Masse N Ces indicateurs doivent utiliser des données
masse salariale corrigées pour tenir compte de l’évolution
et Augmentations / Masse de l’effectif, des augmentations générales et
augmentations salariale individuelles, …
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ORGA M.NDAO
12/ Comment peut-on motiver ses employés ?
Etre motivé, c’est « avoir un objectif, décider de faire un effort pour l’atteindre et persévérer
dans cet effort jusqu’à ce que le but soit atteint »
La motivation résulte :
- d’un équilibre entre des forces qui proviennent de facteurs internes à la personne ou
intrinsèques (besoins, personnalité, …) et externes ou extrinsèques (lieu de travail, qualité du
management, responsabilités, nature de la tâche, …) :
- de l’interaction entre l’individu et son environnement, mais « nos réactions ne seraient pas
causées par le monde extérieur mais par nos perceptions de ce monde » (voir la théorie de
l’école des relations humaines)
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ORGA M.NDAO
- amotivation, résultant de l’incapacité de l’individu à établir une relation entre effort et
résultat (travail « mécanique »).
Une motivation est « autodéterminée » quand l’activité est réalisée par choix.
Elle est « non autodéterminée » quand l’activité est réalisée pour répondre à une pression
externe ou interne, et que la motivation cesse dès que la pression diminue.
Seuls les individus pouvant satisfaire leur besoin d’autonomie agissent par motivation
intrinsèque.
- AUTODETERMINATION +
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ORGA M.NDAO
CHAPITRE III SYSTEME D’INFORMATION ET DE DECISION (RESUME)
Information : sont des données traitées ou transformée qui aident quelqu’un à prendre une
décision ou à tirer une conclusion exemple comparaison paiements effectués et calendrier de
versements
Information= données plus modèle d’interprétation
Donnée : sont des faits qui n ‘ont pas encore été traités et dont on peut à ce stade tirer aucun
enseignement exemple opération de paiements effectuées
Approche efficace lorsque les Approche efficace lorsque les interactions sont non
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ORGA M.NDAO
interactions sont linéaires et faibles. linéaires et fortes.
L'information est fiable si elle est exacte, précise, complète et à jour. Elle permet d'éviter des
erreurs. L’information est disponible si elle parvient au bon moment, au bon endroit et sous
une forme directement exploitable. Elle permet de prendre des décisions appropriées.
-L’information base de décision : Prendre une décision, c’est faire un choix, résoudre un
problème, saisir une opportunité. La gestion d’une entreprise nécessite de prendre des
décisions à tout moment et à tous les niveaux hiérarchiques (recruter, emprunter, innover,
….). L’information permet de réduire le risque d’erreur dans la prise de décision.
Il est nécessaire à toute décision:- pour fournir les informations nécessaires sous une forme
acceptable ;- pour effectuer les simulations (exploration des choix possibles) ;- pour
communiquer les décisions, les objectifs associés ;- pour contrôler l’effet des décisions et
permettre des corrections éventuelles.
SI de direction, aide
stratégique, pilotage
SI opérationnel, transactionnel
7/QUELLES SONT LES TYPES DE DECISONS QUE L’ON DISTINGUE DANS UNE
ENTREPRISE SELON LES NIVEAUX HIERARCHIQUE .DONNER LEURS
CARACTERISTIQUES
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ORGA M.NDAO
-Les décisions tactiques sont prises par les niveaux administratifs qui assurent dans le moyen
terme la réalisation des décisions stratégiques. Le niveau administratif se consacre à la gestion
des activités quotidiennes. On parle de mécanisme de pilotage à ce niveau ;
-Les décisions opérationnelles permettent le fonctionnement de l’entreprise à court terme :
on parle de mécanismes de régulation
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ORGA M.NDAO
CHAPITRE IV: LA STRATEGIE DE L’ENTREPRISE( RESUME)
L’analyse SWOT ou LCAG (initiales de ses créateurs à Harvard dans les années 60 :
Learned, Christensen, Andrews, Guth) est une méthode : basée sur la recherche des forces
(Strenghs), faiblesses (Weakness), opportunités (Opportunities) et menaces (Threats) ;
- incluant la construction d’une matrice où chaque ligne est cotée et affectée d’une priorité ;
POSITIF NEGATIF
INTERNE FORCES FAIBLESSES
- S1 - W1
- S2 - W2
- … - … 25
ORGA M.NDAO
4/Quelles sont les 5 forces concurrentielles identifiées par Michel Porter pour mesurer
l’intensité concurrentielle d’un marché ?
Les forces concurrentielles définissent l’« Intensité concurrentielle » d’un DAS (d’un
secteur) résultant d’une analyse sectorielle. Les forces de ce schéma peuvent s’analyser ainsi :
- repérer les facteurs clé de succès dont la maîtrise apporte un avantage concurrentiel décisif ;
RSE
Règlements OMC.Normes
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ORGA M.NDAO
Fiscalité.
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ORGA M.NDAO
Des analyses particulières peuvent porter sur certains processus :
- analyse des temps. Le temps est considéré par STALK (BCG – 1992, ) comme le principal
FCS actuel = Time Based Competition ;
L’organisation doit recenser ses technologies et situer leur niveau de maturité pour estimer
son potentiel technologique
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ORGA M.NDAO
DAS vedettes DAS dilemmes
- améliorer la
productivité et
les marges
FORT FAIBLE
-La matrice ADL (cabinet Arthur Doo Little – 1973) classe les activités en fonction de
l’attrait du secteur ou de l’industrie (selon son cycle de vie) et de la position concurrentielle
de l’entreprise (selon la maîtrise de facteurs clés de succès).
-La matrice de Mac Kinsey (1972) positionne les DAS selon l’attrait du marché (industrie ou
secteur) et la force compétitive (position concurrentielle ou atouts) de l’entreprise (fonction de
ses facteurs clés de succès).
La spécialisation est la concentration sur un seul DAS ou un nombre très réduit de DAS.
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ORGA M.NDAO
Avantages généraux de la diversification : saisir des opportunités de développement,
répartir le risque, assurer la croissance, répartir des surplus financiers, redressement,
développer de nouvelles compétences. La diversification exploite des synergies (commercial,
image, production, logistique, SI, organisation, finances).
Diversification liée ou concentrique S’appuie sur une base existante et ajoute des
maillons à la chaîne de valeur :- nouveau besoin,
nouvelle clientèle sur un savoir faire technologique
existant (diversification commerciale)- nouvelle
technologie sur une base commerciale existante
(diversification technologique ou technique)
Produi
t
Existant Nouveau
Marché
Nouveaux
produits
A technologie A technologie différente
connexe
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ORGA M.NDAO
Clientèle
Clientèle de même type Diversification horizontale (nouveaux produits sur une même base
que la clientèle commerciale) Ex : légumes frais en conserve surgelés
existante
Les motifs de la diversification : de placement (investissement dans des métiers attractifs par
leurs perspectives, l’activité actuelle étant par ailleurs rentable) ;de redéploiement (pour
assurer la continuité de l’activité, notamment en prévision du déclin d’un produit) ;de survie
(par exemple en cas de déclin rapide d’un DAS vital, urgence) ;de confortement (activités
complémentaires sans beaucoup d’investissement).
Inconvénients possibles : perte de CA, parfois suppression d’emplois, image, coûts de sortie
de certaines industries (remise en état de site …).
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ORGA M.NDAO
L’intégration est une forme de diversification qui consiste à intégrer de nouvelles
activités complémentaires aux activités existantes.
intégration horizontale est parfois utilisé pour désigner une diversification par intégration au
périmètre d’activité de DAS complémentaires pour l’entreprise, mais de filières différentes.
- coût des facteurs de production optimisé, économies d’échelle, cycles de vie des produits
allongés, élargissement du financement, avantages fiscaux, flexibilité, accès aux ressources
naturelles locales, opportunités de négociations locales ;- coordination difficile, taille
(lourdeur), risques et contraintes liés aux pays (politiques, fiscaux, protectionnisme, …),
intégration des cultures difficile, évolution du coût des transports, contextes sociaux
évolutifs / investissements, change, ONG antimondialisation, respect de la RSE
13/Quels sont les avantages et les inconvénients d’une srtatégie de domination par les
couts ?
La domination par les coûts permet de pratiquer des prix inférieurs à la concurrence.
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ORGA M.NDAO
L’effet d’expérience, formalisé par le BCG en 1968, est un paramètre fondamental des
stratégies de volume. En effet, les coûts baissent quand la production cumulée croît. Il y a à
ceci trois explications :
- un apprentissage amélioration de la productivité, spécialisation ;- des économies d’échelles
(baisse des coûts fixes par unité produite) ;- l’innovation qui améliore le produit ou les
procédés de fabrication. L’effet d’expérience constitue une barrière à l’entrée des
concurrents non expérimentés. Le coût unitaire d’un produit baisse d’un pourcentage fixe
chaque fois que la production cumulée double.
Inconvénients de la domination par les coûts : - peu durable (obsolescence des produits,
des technologies, réaction de la concurrence) ;- effet négatif en cas de guerre durable des
prix ;- investissement parfois important. La conservation de l’avantage de coût suppose une
flexibilité sur plusieurs plans (financière, RH, organisation).
La focalisation consiste à attaquer une partie d’un secteur d’activité (zone géographique,
produit, clientèle) pour une adaptation optimale au besoin clients.
La stratégie de créneau est commune aux PME (domaine bien délimité : produit,
innovation, zone géographique, clientèle ciblée).
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ORGA M.NDAO
La croissance = accroissement d’une dimension de l’entreprise :- quantitatif (CA, résultat,
actifs, effectif, capacité de production, …) ;- qualitatif (introduction de technologies,
structures, géographie, nouveaux marchés, reconnaissance, …).
Sauf dans des situations transitoires où l’objectif principal est la survie, l’entreprise
cherche généralement à se développer, pour orienter le cours de ses actions (qui dépend
notamment des cash-flows futurs), pour maintenir ou accroître sa position sur ses marché,
avoir un poids suffisant par rapport aux concurrents, accroître sa capacité de négociation,
satisfaire l’ambition de ses dirigeant …
La croissance interne ou « organique » Basée sur des ressources internes (production, RD,
réseau commercial, …).
Investissement (appuyé sur l’actionnariat, l’autofinancement, l’emprunt), développement
de l’outil productif ou commercial. Indépendance de l’entreprise. Evolution graduelle,
assez lente. Limitation de la capacité à entrer sur de nouveaux marchés (barrières,
compétences ou délai d’acquisition, financement).
Objectifs accessibles :- domination par les coûts sur un marché porteur ; - innovation
(différenciation) ;- spécialisation stratégique.
La croissance externe « If you can’t beat them, buy them » Basée sur l’intégration
d’entreprises.
Objectifs :- Accéder à une technologie, un marché ;- Atteindre une taille critique, dominer
un marché (fusion horizontale = fusion avec des concurrents) ;- Maîtriser les coûts, accroître
la création de valeur (fusion verticale = fournisseurs, clients) ;- Synergie (fusion
concentrique = avec des entreprises de secteurs différents mais ayant des complémentarités,
diversification liée) ;- Optimisation financière (fusion conglomérale = avec des entreprises
différentes, synergies financières, géographiques, diversification du risque). La croissance
externe est favorisée par la mondialisation et la libéralisation des marchés financiers.
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ORGA M.NDAO
- erreur de prédétermination = rigidité du plan inadaptée en environnement instable, la
transposition du passé ne permet plus de prédire le futur, la planification ne peut déterminer la
stratégie ;
Décisions correctives
17/Quels sont les avantages et les inconvénients d’une stratégie dimpartition? « make or
buy »
L’impartition consiste à « faire ensemble », ou « faire faire » dans une logique partenariale.
C’est un principe qui oriente la stratégie et qui peut conduire à externaliser certaines
activités comme à les réinternaliser.
C’est une option de la stratégie corporate dès lors qu’elle est systématisée ou qu’elle
concerne un ou plusieurs DAS ciblés.
Elle peut aussi être mise en œuvre au niveau business et décidée par le responsable du
DAS.
L’impartition peut se décliner sous diverses formes et peut notamment revêtir les
formes suivantes :sous-traitance ; co-traitance (association ponctuelle sur un projet, pour
répondre à un appel d’offres) ;co-entreprise ou joint venture (mise en commun de
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ORGA M.NDAO
compétences pour un projet important) ;accords de distribution : franchises, concessions,
agrément.
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ORGA M.NDAO
Avantages Inconvénients
Marge fournisseur
Partenariat : relation de long terme, équilibrée, pouvant prévoir le partage des gains de
productivité, des innovations, les évolutions de prix.
Vue de l’exterieur, toutes les entreprises se ressemblent Mais une analyse approndie de leur
organisation montre que chaque entrerpise a sa particularité
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ORGA M.NDAO
La culture est donc un ensemble de normes, de valeurs, de comportements partagés par les
membres d’une même entreprise. L’image est la projection de la culture Culture = ensemble
de manifestations intellectuelles, de structures, d’idéologies, … qui caractérisent un groupe
social. La culture se définit par des contenus (lois, règles) et des comportements
-Les histoires sont des manifestations culturelles qui se racontent (héros) de façon informelle
et qui ont un pouvoir de persuasion très fort. Ce sont des exemples concrets de comportement
qui montrent les valeurs de l’entreprise ;
-Les mythes et les légendes qui sont des histoires auxquelles on ajoute une dimension
irréelle. Elles circulent sous forme d’anecdote. Les personnages sont souvent les dirigeants
(fondateur) ou employé performant qui sont des modèles symbolisant l’entreprise à l’extérieur
orientant le comportement des collaborateurs et motivant les employés ; exemples : mythes
du créateur, mythe de la réussite ; mythe de l’enfant eternel (dans les parcs d’attraction ….)
-Les valeurs sont des références collectives qui s’imposent et dictent leur conduite (normes
idéales) exemples : travail d’équipe, qualité (garantie satisfait ou remboursé) ; discipline ;
innovation ; low Price (prix bas à City Dia…)…
-Les signes et les symboles sont souvent des faits ou des objets concrets plein de sens. Ils
expriment les valeurs de l’entreprise comme le style vestimentaire, les arrangements
physiques, les signes distinctifs de statut, le logo, …exemples : niveau d’étage pour les
bureaux et responsabilités dans une banque ; badges ; couleurs des casques dans un chantier
pour ingénieurs et ouvriers… ;architecture du siège..…
-Les rites et les cérémonies sont des pratiques habituelles qui peuvent jouer un rôle
d’intégration (nouveau salarié) ou d’exclusion (cérémonie d’adieu pour les retraités). Ces
habitudes servent à cimenter les groupes dans l’entreprise et à transmettre les valeurs ou
idéologie à travers les discours, les toasts, … exemples : réveillons pour les enfants des
travailleurs ; randonnées ; diner de gala ; remises de diplômes ;formats de rénunions…
-Les tabous sont des sujets interdits (exemple : un échec de l’entreprise) exemples :
décoloration ; certains bijoux et accessoires, utilisation du téléphone au travail ;
téléchargement interdit ;
2/Quel est le rôle de la culture d’entreprise ?
La culture est comme un instrument de gestion qui a pour effet d’orienter le
comportement des individus. Elle unifie l’entreprise dans ses pratiques, crée un esprit
maison ; évacue le stress et permet de la distinguer des autres : c’est un facteur de cohésion
sociale. Elle permet également l’adaptation du personnel et constitue un facteur de
motivation et d’engagement du personnel. Elle peut être un facteur d’orientation et peut
même s’opposer à la stratégie. Dans ce cas, les dirigeants doivent adapter la stratégie ou
modifier la culture dans le sens voulu.
La culture est un outil stratégique qui permet aux entreprises de se positionner sur le
marché (Red bull sponsorise des événements sportifs extrêmes pour atteindre sa cible les
ados ; BMW sponsorise des événements artistiques pour faire passer ses voitures pour des
objets d’art plus de la mécanique)
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ORGA M.NDAO
3/Qu’est ce qu’un projet d’entreprise ?
Projet d’entreprise = construire un système de valeurs partagé et conforme aux besoins de
l’activité de l’entreprise. Outil de management participatif et moyen d’exercer le
pouvoir. Faire comprendre les finalités de la direction et élaborer un projet commun.
Vision prospective, intégrant plusieurs scénarios, si nécessaire
La responsabilité sociale (ou sociétale) de l’entreprise (RSE) est le rôle qu’elle prend dans
la société, au-delà de son activité purement génératrice de profit. On parle aussi d’entreprise
citoyenne. Préoccupation sociale vis-à-vis des salariés (sécurité, développement personnel,
…). Prise en compte de la vision portée par l’extérieur sur l’entreprise (emploi,
aménagement du territoire, environnement, ...).
La RSE est reconnu comme une obligation des sociétés d’établir un rapport annuel de leur
gestion sociale et environnementale au travers de leur activité.
« L’éthique n’est pas un ensemble de principes figés mais une ouverture d’esprit conduisant à
la réflexion continue dans la recherche du bien (commun et individuel) ».
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ORGA M.NDAO